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CABINET DU MOIS PORTRAIT orthophile novembre 2013 29 28 orthophile 33 novembre 2013 DR FRANK POURRAT BORDEAUX (33) Par Claudie Vallos - Photos : Christine Amat Premier praticien français engagé dans la certification Eco-Dentistry, le Dr Frank Pourrat, rédacteur en chef d’Orthophile, a engagé son cabinet dans une démarche de gestion de ses déchets et résolument high-tech pour préserver la santé et le bien-être de ses patients comme de son équipe soignante. « J’ai choisi le développement durable » Dr Frank Pourrat à Bordeaux (33) D éterminé à être prothésiste dentaire au temps de sa scolarisation, le Dr Frank Pourrat, bac littéraire en poche, vise plus loin et suit le premier cycle des études médicales (PCME) ce qui lui ouvre les portes de l’orthodontie : « Les stages obligatoires de l’époque m’ont conduit à l’hôpital dans le ser- vice de Lise Baume : j’y ai vu un grand intérêt alors que je ne voulais faire que de la prothèse dentaire complète. » « Petite main » dans un premier temps au cabinet du professeur – « Cela n’existe plus », précise-t-il –, le fil de sa vie l’amène finalement très rapidement à exercer en omnipratique à Mont-de-Marsan : « Je faisais la navette entre le cabinet et la fac de sciences (certificats d’anthropologie, d’embryologie et d’ODF) jusqu’au moment où les promesses de ma vie dans cette ville et mon choix de l’orthodontie m’ont convaincu de m’installer à Blaye : ma plaque était gravée “Orthodontie exclusive” ; à l’époque, le mot “orthodontiste” n’existait même pas…» Nous sommes en septembre 1978, l’année du lancement des premières promotions de cecsmistes ! à partir des années 85, instructeur dans des cours privés des techniques Ricketts et Edgewise, notre praticien du mois est en Belgique. Il rencontre alors Fabienne et le duo de praticiens, qui deviendront rédacteurs en chef d’Orthophile, est formé. « à ce moment-là, nous avons fait le choix de la France : Fabienne reprenant mon cabi- net à Blaye, je me suis installé à Bordeaux : consultant à l’hôpital Brugmann à Bruxelles, on m’a proposé une chaire de professeur que j’ai refusé parce que la bascule était faite : j’avais signé pour un 90 m 2 en plein centre-ville qui s’est vite avéré trop confiné. En 2002 et chantier du tram à l’appui, j’ai consulté mes patients pour leur proposer de déplacer le cabinet de deux cents mètres, pour une plus grande surface; ou de nous installer en dehors du centre dans un immeuble résidentiel qui nous permettait de bénéficier d’un parking : c’est ce choix que les patients ont entériné. » Le cabinet 3.0 Le cabinet du Dr Frank Pourrat est intégré dans une copropriété de résidence et a son entrée indépendante ; de 150 m 2 au sol, il a deux niveaux et date des années 60-70. « J’ai fait appel à un architecte pour aménager la structure initiale (acquisition et travaux, le projet est évalué DD 1976 diplômé de dentaire à Bordeaux 1978 1 er cabinet à Blaye 1987 full member de l’EACD (European Academy of Craniomandibular Disorders) 1990 certificat d’occlusodontie Pr C.M. Valentin, Paris V 2000 DU orthodontie linguale, Pr A. Decker, Paris V 2002 Mastère de management par la qualité en santé, Bordeaux 2010 Rédacteur en chef d’Orthophile 1980 titre de spécialiste qualifié en ODF

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cabinet du mois Portrait

orthophile novembre 2013 29

Portrait cabinet du mois

28 orthophile 33 novembre 2013

Dr Frank PourratBordeaux (33)

Par Claudie Vallos - Photos : Christine Amat

Premier praticien français engagé dans la certification Eco-Dentistry, le Dr Frank Pourrat, rédacteur en chef d’Orthophile, a engagé son cabinet

dans une démarche de gestion de ses déchets et résolument high-tech pour préserver la santé et le bien-être de ses patients comme de son équipe soignante.

« J’ai choisi le développement

durable »

Dr Frank Pourrat à Bordeaux (33)

Déterminé à être prothésiste dentaire au temps de sa scolarisation, le Dr Frank Pourrat, bac littéraire en poche, vise plus loin et suit le premier cycle des études médicales (PCME)

ce qui lui ouvre les portes de l’orthodontie : « Les stages obligatoires de l’époque m’ont conduit à l’hôpital dans le ser-vice de Lise Baume : j’y ai vu un grand intérêt alors que je ne voulais faire que de la prothèse dentaire complète. » « Petite main » dans un premier temps au cabinet du professeur – « Cela n’existe plus », précise-t-il –, le fil de sa vie l’amène finalement très rapidement à exercer en omnipratique à Mont-de-Marsan : « Je faisais la navette entre le cabinet et la fac de sciences (certificats d’anthropologie, d’embryologie et d’ODF) jusqu’au moment où les promesses de ma vie dans cette ville et mon choix de l’orthodontie m’ont convaincu de m’installer à Blaye : ma plaque était gravée “Orthodontie exclusive” ; à l’époque, le mot “orthodontiste” n’existait même pas…» Nous sommes en septembre 1978, l’année du lancement des premières promotions de cecsmistes !à partir des années 85, instructeur dans des cours privés des techniques Ricketts et Edgewise, notre praticien du

mois est en Belgique. Il rencontre alors Fabienne et le duo de praticiens, qui deviendront rédacteurs en chef d’Orthophile, est formé. « à ce moment-là, nous avons fait le choix de la France : Fabienne reprenant mon cabi-net à Blaye, je me suis installé à Bordeaux : consultant à l’hôpital Brugmann à Bruxelles, on m’a proposé une chaire de professeur que j’ai refusé parce que la bascule était faite : j’avais signé pour un 90 m2 en plein centre-ville qui s’est vite avéré trop confiné. En 2002 et chantier du tram à l’appui, j’ai consulté mes patients pour leur proposer de déplacer le cabinet de deux cents mètres, pour une plus grande surface; ou de nous installer en dehors du centre dans un immeuble résidentiel qui nous permettait de bénéficier d’un parking : c’est ce choix que les patients ont entériné. » Le cabinet 3.0Le cabinet du Dr Frank Pourrat est intégré dans une copropriété de résidence et a son entrée indépendante ; de 150 m2 au sol, il a deux niveaux et date des années 60-70. « J’ai fait appel à un architecte pour aménager la structure initiale (acquisition et travaux, le projet est évalué

DD

1976 diplômé de dentaire à Bordeaux

19781er cabinet à Blaye

1987full member de l’eaCd (European Academy of Craniomandibular Disorders)

1990 certificat d’occlusodontie Pr C.M. Valentin, Paris V

2000 du orthodontie linguale, Pr a. decker, Paris V

2002 Mastère de management par la qualité en santé, Bordeaux

2010 rédacteur en chef d’Orthophile

1980 titre de spécialiste qualifié en odF

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à 530 000 €). Mon but, c’était de créer quelque chose qui dure dans le temps en choisissant des matériaux de qualité et des marques sélectionnées pour, par exemple, la climati-sation ou le parquet flottant (de haute résistance)… Mais aussi et surtout, je voulais que les travaux se réalisent en un temps record… » Pas encore inscrit dans le développement durable, le maître d’œuvre utilise du BA 13 préfilmé pour supprimer notamment l’étape de la peinture… « Le chantier a commencé début juillet, il n’a pas vraiment tourné en août, et j’étais dans les murs en octobre. »

Octobre 2003 : le praticien, ses deux assistantes, sa se-crétaire et une coordinatrice sont dans les murs, mais passer d’un espace où tout le monde se sent à l’étroit à une nouvelle structure qui multiplie la surface par trois fait éclater l’équipe : « Retrouver ses marques a été difficile, se souvient Frank Pourrat. L’équipe du bas ne parlait plus à celle du haut, le cabinet devait tourner (emprunts) et je n’étais pas toujours là puisqu’engagé en mastère de manage-ment », bien difficile de mettre ces notions en application dans ces conditions ! Est-ce que ça a été une bonne idée au vu de la conjoncture d’investir autant ? « à 63 ans, je pourrais être plus détendu et profiter un peu mieux de ce que j’ai construit dans ma vie… je n’ai pas 6 mois d’attente de consultation », analyse notre praticien.

le Dr Frank PourratBordeaux (33)

L’équipe 2.0Entre 2008 et aujourd’hui, l’équipe est complètement remaniée : « Ce cap a bien été géré puisque le cabinet, mal-gré une équipe éclatée, n’a pas perdu de patients ». Une patientèle qui s’engage à suivre son praticien et qui est là, présente et fidèle : « Nous les cocoonons, nous leur don-nons le maximum d’informations, nous maîtrisons, pour les aider, les plans de financement – le cabinet propose des règlements mensuels par prélèvement direct à la banque et le praticien veut mettre en place le paiement à distance par carte bancaire via Internet –, nos patients, parce qu’ils connaissent tout de la vie du cabinet, sont constants, atten-tifs et gentils mais nous investissons tellement qu’il est sans doute normal qu’il en soit ainsi ». La communication a été intégrée dans le processus de cœur de métier. Valérie, la coordinatrice, intervient dès le départ de la prise de rendez-vous au démarrage du traitement. En parallèle, le cabinet met à disposition de la patientèle des vidéos sur l’orthodontie ce qui le place dans une proportion conséquente de diffusion d’informations. « Les personnes qui m’entourent sont suffisamment compétentes pour me préserver, ce qui me permet de me consacrer à la clinique et à la conduite de mon cabinet : je crois avoir imaginé depuis longtemps ce que doit être un service de soins high-tech, l’axe est là et aujourd’hui, il ne peut en être autrement. La modélisation améliore les plans de traitement, les finitions

Tablettes, connexion Wi-Fi et parc à vélos sécurisé à disposition des patients.

Ouverture du cabinet : le timing

Le cabinet est ouvert, 165 jours par an, les lundi, mardi, mercredi et vendredi 165 jours par an de 9h30 à 13 heures et de 15 heures à 19h15 : « L’intérêt de cette répartition est de diviser la journée en deux parts égales ; ainsi, l’après-midi est moins long et l’équipe ressent moins de fatigue le soir au moment où nous avons besoin de plus d’énergie dans un cabinet d’orthodontie ». Les assistantes ont leur propre planning qu’elles administrent en autogestion pour assurer la présence sans patients : un roulement leur permet de se redistribuer les temps supplémentaires, « en toute confiance », précise le Dr Frank Pourrat.

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seront de moins en moins sources d’erreurs : c’est ce que tous les consommateurs exigent : des produits durables dans le temps qui favorisent leur bien-être et préservent leur santé. »

à la réception téléphonique et physique de l’accueil, Baobail supervise le planning des rendez-vous et la ges-tion administrative des patients : « La préprogrammation de l’agenda a rationalisé l’exercice et apporté un gain de temps de 20 % comme supprimé les à-coups même au niveau financier basé sur les semestres avec un chiffre d’affaires au mois. D’un point de vue organisationnel, et puisque nous tra-vaillons en bacs et cassettes, cette rationalisation nous permet d’obtenir un quota optimisé de tubs and trays ». Cette inte-raction entre la distribution des actes et des personnes, des journées et une stérilisation rationalisées a ses effets sur l’économie du cabinet avec un masque remanié à l’envi : « Si je décide de moins travailler, je diminue mon activité avec plus de codes de sortie que d’entrée, je peux décider de maintenir le rythme ou de l’accélérer en programmant plus d’actes : 10 % de hausse en lingual se décrètent d’abord au planning, c’est l’organisation qui doit suivre ».

La circulation du patientLe cabinet a été pensé sur ses deux niveaux : la commu-nication se fait en bas et la clinique à l’étage : « Autrement dit, un nouveau patient monte l’escalier qu’à partir de la pose de l’appareil. » Radios, photos et empreintes numé-riques, présentation des plans de traitement et consen-tement éclairé : tout ce qui se passe avant la pose se fait au rez-de-chaussée (le fauteuil des consultations est aussi celui des soins pour les personnes à mobilité réduite). Le démarrage d’un traitement s’organise sur la base classique des trois rendez-vous : consultation, bilan et compte rendu « Consultation et bilan peuvent être couplés en ultime recours, c’est trop agressif pour le patient de tout faire d’un coup », précise Frank Pourrat.

Formation interne d’Arnaud au secrétariat, encadré par ses tutrices, Baobail et Valérie… Frank Pourrat, consultant QC2M, implique son équipe dans cet accompagnement d’autres cabinets.

Signature numérique sécurisée : pour les devis, les questionnaires médicaux, les consentements, les plans de financement, les prélèvements bancaires et autres échéanciers…

l’équipe

Valérie, coordinatrice : rôle commercial totalement intégré dans le processus de cœur de métier

Baobail, secrétaire médicale : à l’approche de son congé maternité, elle sera remplacée par Arnaud – accueil, planning et gestion administrative des patients

Marie-laure, Véronique et rachida : assistantes dentaires qualifiées

Jeudi : journée sans patientsUne fois par mois le matin, trois heures de réunion sont au programme de l’équipe au complet. L’ordre du jour est décidé par affichage quinze jours avant et chacun peut noter le (les) sujet(s) qu’il veut aborder. « Le compte rendu est cosigné par tout le monde et les décisions entérinées par l’équipe entière au résumé », précise Frank Pourrat.

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Au fauteuil, le plateau technique est mis en place (code de l’acte au planning) et le patient a été réceptionné par l’assistante quand notre praticien arrive : « Je passe simplement d’un fauteuil à l’autre et c’est l’assistante qui gère la traçabilité (code-barres) du matériel et des maté-riaux utilisés en relation avec le dossier patient : j’adhère au “sans papier” ». L’assistante codifie l’acte du prochain rendez-vous du patient et signale, via le réseau infor-matique à Baobail, dans combien de temps il doit être idéalement programmé : l’accueil le fixe au vu du masque et en accord avec la disponibilité du patient ; les adultes sont tout naturellement intégrés dans le flux normal des patients. Le Dr Frank Pourrat précise : « En collage indirect, le plateau technique est moins important mais j’ai besoin de plus d’assistance pour le maintien au sec du champ opératoire, le maintien des gouttières et la photo-polymérisation… Pour cette aide opératoire et parce que les assistantes doivent maintenir des appuis sans bouger, j’ai étudié l’ergonomie de ce poste et songé à son adaptation en faisant asseoir l’assistante ».

Le développement durable au cabinetLe cabinet bordelais est un cabinet exclusivement sans papier (dossier patient et signature numériques) et high-tech (empreintes et radio numériques) qui pense regroupement des achats, réduction des déchets et met en application le lean management pour réduire les gaspil-lages. « Dans le monde pendant des années, des entreprises n’ont pas été en conformité en l’absence de référentiels. Puis, on a créé des démarches qualité spécifiques aux activités : on a obtenu moins de rebuts, moins d’erreur car les normes ont réglementé les pratiques. Il se trouve que les praticiens du dentaire jettent à l’égout des effluents toxiques alors que, par exemple, l’hôpital, lui, est strictement encadré. L’année

dernière, l’ADF a initié une charte du développement du-rable (je suis adhérent de l’ADF) et je me suis engagé dans la certification de l’association américaine Eco Dentistry qui a constitué un référentiel pour le dentaire ». Premier praticien engagé dans cette démarche développée par scorage en paliers (bronze, silver, gold) afin d’encourager l’évolution des pratiques, Frank Pourrat sera au pupitre des Journées de l’orthodontie 2013 pour une conférence dédiée au développement durable au cabinet (notre dossier Le déve-loppement durable Inscrire les cabinets dans une orthodontie green, p. 37). « Cette démarche permet de valider toutes les actions mises en place au cabinet dans l’optique d’offrir un service respectueux de l’environnement, du social et de l’économie. Lors de ma conférence des JO, je proposerai à mes consœurs et confrères des outils qui leur permettront d’ana-lyser leur pratique et de déterminer leur engagement dans le développement durable. » Faire du développement durable au cabinet aujourd’hui, c’est penser les vingt prochaines années de l’orthodontie avec le high-tech, la réduction des pollutions, la conservation des énergies et de l’eau, le respect de la santé et du bien-être du patient comme des personnels soignants. « Il semblerait que les cabinets soient globalement eco friendly mais sans le savoir. Or demain, deux tiers des jeunes choisiront plutôt les fournisseurs inscrits dans le DD et le high-tech, gages de préservation de leur santé et de leur bien-être. Pour démarrer, les cabinets d’au-jourd’hui à mon avis n’ont pas d’autres choix que d’investir immédiatement sur les ressources techniques, quitte s’il le faut à être moins regardant sur d’autres points. »

le Dr Frank PourratBordeaux (33)

La stérilisationLes assistantes ont la responsabilité de la sté par roulement, une proposition qu’elles ont faite en imaginant un système que Frank Pourrat a validé : « Puisque nous avons besoin d’une personne 7 heures par jour à la sté, chaque assistante, à tour de rôle, en est responsable pour, de principe, ne faire que ça. Comme c’était un peu austère d’assurer une semaine complète du lundi au vendredi, elles ont proposé de n’y

entrer que le mercredi. Elles ont donc une première coupure le jeudi (journée sans patients) ; les assistantes reprennent la sté en charge le vendredi et c’est le week-end. Ensuite, il n’y a plus que deux jours à assurer d’affilée. » Intelligent, ce système de roulement est une réalisation à inscrire dans le DD (bien-être personnel + leadership)

prestAtions& tArifs

lieu : Bordeaux (33) Site Internet :

en construction www.orthodontie bordeaux.com

nombre de praticiens : 1

Fauteuils : 3 clinique, 1 consultation (réservé handicapés ou empreintes numériques au rDC)

Patientèle : actifs : 400éducatif fonctionnel : 5 % tout petitsInterception : 15% enfantsado : 50 % Damonadulte : 30 % – invisible, lingual dont Win de D. Wiechman, céramique, métal Damon, Insignia et Invisalign avec plan de traitement informatisé

Ca : 740 000 (2012)

Analyse des empreintes numériques avant l’envoi au labo via Internet,code-barres au lecteur laseret enregistrement de la cassette du patient pour une traçabilité complète

Séance de collage d’une contention : les matériaux sont tous marqués de code-barres pour la traçabilité du patient

Cartes de rendez-vous numériques en PVC recyclé biodégradable

Utilisation du laser lors d’actes orthodontiques: il favorise le bien-être du patient (douleur, cicatrisation…).