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Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP Un résultat mitigé mai 2016

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Page 1: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP

Un résultat mitigé

mai 2016

Page 2: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

Table des matières SYNTHESE GENERALE .............................................................................................................................. 3

1) CROISSANCE MODEREE DU PIB ....................................................................................................... 4

2) EMPLOI : RALENTISSEMENT DU CHÔMAGE .................................................................................... 4

3) DEGRADATION DES OFFRES D’EMPLOI ........................................................................................... 5

4) LA CONSOMMATION : PRINCIPAL MOTEUR DE L’ECONOMIE ........................................................ 7

5) ENTREPRISES : MOINS DE CREATION, SOUTIEN DES ETABLISSEMENTS DE CREDITS .................... 11

6) LE TOURISME DES RESULTATS EN DEMI-TENTE ............................................................................ 20

7) HOTELLERIE ................................................................................................................................... 23

8) BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS(BTP) : ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR ..................................... 23

9) L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM) ........................................................................... 25

10) PERSPECTIVES ECONOMIQUES.................................................................................................. 27

SOURCES DOCUMENTAIRES .................................................................................................................. 29

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SYNTHESE GENERALE

En 2013, le taux de croissance de l’économie à la Guadeloupe a été modéré, +0,7% en volume,

contre 0,3% pour la France entière. L’investissement a été le principal moteur de cette

croissance en Guadeloupe avec une contribution à hauteur de 1,7%, contre -1,2% en 2012.

La Guadeloupe connaît un chômage structurel qui est sur une pente ascendante et qui est

davantage préjudiciable aux femmes. Le taux de chômage est parmi les plus élevés dans les

Département français d’Amérique.

En 2015, la consommation des ménages a été soutenue, dans un contexte de faible pression

inflationniste, d’une baisse générale des prix de l’énergie, et de hausse des crédits à la

consommation. Les ventes de véhicules sont en baisses.

Les résultats du commerce extérieur ont par ailleurs été mitigés. Les importations en valeur sont repliées légèrement alors qu’on assiste à une hausse des exportations en valeur. Ainsi, le volume des exportations de bananes est en baisse. Les exportations des produits des industries agroalimentaires en valeur représentent plus de ¼ des exports de la Guadeloupe et se contractent légèrement en 2015. A noter que les créations d’entreprises se contractent, les crédits d’investissement croissent tandis que les crédits d’exploitation sont en repli. En revanche, les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les établissements financiers de la place demeurent prohibitifs par comparaison avec les taux appliqués en France hexagonale; c’est le cas aussi bien pour les crédits moyens et long termes, l’escompte ainsi que les autres crédits court termes. En 2015, les résultats du trafic aérien de passagers hors transit sont orientés à la hausse; le

trafic par réseau est toujours dominé par le réseau métropole et le réseau Martinique Guyane.

Le secteur du bâtiment et travaux publics est en panne si l’on se réfère aux indicateurs de référence que sont les ventes de ciment, les permis de construire délivrés, les effectifs salariés.

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Bilan économique 2015

1)1)1)1) CROISSANCE MODEREE DU PIBCROISSANCE MODEREE DU PIBCROISSANCE MODEREE DU PIBCROISSANCE MODEREE DU PIB

Les agrégats économiques du CEROM mettent en évidence un niveau de

croissance faible à la Guadeloupe, de 0,7% en volume en 2013. C’est un

résultat en léger recul par rapport à 2012 (+0,8%). L’économie locale traduit

un certain dynamisme par rapport à la France métropolitaine (+0,3%) et par

rapport à la Martinique (-0,5%). Néanmoins depuis 2010, le taux de croissance

est en baisse régulière.

Source : Insee CEROM ; compte rapide

En 2012, le Pib par habitant de 19 810€ représente 63% du niveau

métropolitain et 2,5 fois moins que le niveau de l’Ile de France (51 250€). Le

Pib moyen dans les 4 DOM est estimé en 2012 à 19 439€ soit 61% du niveau

métropolitain.

2)2)2)2) EMPLOIEMPLOIEMPLOIEMPLOI : RAL: RAL: RAL: RALENTISSEMENT DENTISSEMENT DENTISSEMENT DENTISSEMENT DU CHÔU CHÔU CHÔU CHÔMAGEMAGEMAGEMAGE

a. Légère baisse du chômage

En fin décembre 2015, Pôle emploi a recensé 57090 demandeurs d’emploi de

catégorie A, un chiffre en décroissance de 0.5% en variation annuelle. Le

chômage touche davantage les femmes qui représentent 55,9% des

3,22,7

1,1

-4,8

2,7

1,30,8 0,7

-6

-4

-2

0

2

4

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution du taux de croissance

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demandeurs d’emploi contre 44.1%d’hommes. La Guadeloupe compte en

fin novembre 2015, 24 967 demandeurs d’emploi de catégorie A ayant un

droit payable au RSA inscrits en fin de mois à Pôle emploi.

Dans les départements français d’Amérique, en septembre 2015, on compte

125 183demandeurs d’emploi de catégorie A (ce qui représente une hausse

de 0.5% en variation annuelle) dont 46% relèvent de la Guadeloupe, 35,2%

de la Martinique et 18,8% de la Guyane.

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en

catégorie A a connu une progression de 3,1% en un an.

Demandeur d’emploi de Catégorie A en Guadeloupe

Source : CEROM

3)3)3)3) DEGRADATION DES OFFRES D’EMPLOIDEGRADATION DES OFFRES D’EMPLOIDEGRADATION DES OFFRES D’EMPLOIDEGRADATION DES OFFRES D’EMPLOI

b. Offre d’emploi

En 2015, en Guadeloupe et dans les îles du Nord, 8520 offres d’emploi sont

proposées, un chiffre représentant une baisse de 10% par rapport à 2014, en

dépit de l’accroissement de 37,5% au dernier trimestre de 2015. 51% de ces

offres sont des emplois durables (6 mois et plus) contre 49% d’emploi non

durables (<6 mois).

56 230

57 460

58 330

57 090

55 000

55 500

56 000

56 500

57 000

57 500

58 000

58 500

2014

2015

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Offre d’emploi

Source : Pole emploi

c. Un taux de chômage moyen de 23,7%

En Guadeloupe, le taux de chômage au sens BIT s’établit à 26,1% en 2013,

contre 21,3 à la Martinique et 22,8 en Guyane1. En 2014, il s’établit pour la

Guadeloupe à 23,7% contre 19% à la Martinique et 22% en Guyane.

Source : Insee

1 Etre sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ; - être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; - avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois

510430

500

1 000 990

1 210

510

990

830720

500

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

2015

2014

24,326,1

19,621,32122,8

0

5

10

15

20

25

30

2002 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Taux de chômage

Guadeloupe

Guyane

Martinique

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4)4)4)4) LA CONSOMMATIONLA CONSOMMATIONLA CONSOMMATIONLA CONSOMMATION : PRINCIPAL MOTEUR DE L’ECONOMIE: PRINCIPAL MOTEUR DE L’ECONOMIE: PRINCIPAL MOTEUR DE L’ECONOMIE: PRINCIPAL MOTEUR DE L’ECONOMIE

a. Modération des prix à la consommation

En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi

en 2014 elle s’établissait en moyenne à +0,3% en deçà de +0,9%, celle

enregistrée en 2013. En fin de décembre 2015, les prix augmentent de +0,2%

en variation mensuelle et s’inscrivent à la baisse de la même proportion en

variation annuelle. En détail, les prix des services augmentent de +3%, cela

résulte particulièrement de l’accroissement des prix des billets d’avion et des

tarifs d’assurances automobiles. Les prix de l’alimentation sont en repli de

0,4%, ce recul s’explique par la baisse de 2,6% des produits frais.

En 2015, depuis août les prix de l’énergie sont en baisse continu, soit de

1,8% pour le mois de décembre, conséquence de la baisse de 2,4% des prix

des produits pétroliers. Par ailleurs en décembre 2015, en variation

mensuelle, les prix du supercarburant et du gazole diminuent

respectivement de 1,5% et 1,8%. Le prix de la bouteille de gaz étant fléchit

également de 1,4%. L’indice des prix des produits manufacturés régresse

légèrement de 0,2%. Ce recul est dû à une baisse de 0,1% des prix des

produits de santé.

Prix à la consommation

Source : Insee

-0,2

0,2

-1,5

-1

-0,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Var mensuelle

var annuelle

Linéaire (Var mensuelle)

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Prix à la consommation en Guadeloupe et en France

Source : Insee

b. Mauvaise orientation des ventes de véhicules neufs

En 2012, Après la chute des ventes de véhicules neufs de 5,6% par rapport à

2011 (16413 unités), la relance des ventes observée en 2013 (16039 unités)

et 2014 (16205) est toutefois en deçà des exploits de 2011.

En 2015, 15 542 véhicules neufs ont été vendus, soit une baisse de 2,9% par

rapport à 2014.

Les ventes de véhicules neufs

Source : Préfecture

0,50,20,1 0,2

-1,5

-1

-0,5

0

0,5

1

1,5

2

2,5

Guadeloupe

France

1371

2382

924

2193

820

2744

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

janv févr mars avril mai juin juil. août sept oct nov déc

2011

2012

2013

2014

2015

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c. Baisse tendancielle du prix de l’énergie

i. Essence sans plomb

Depuis 2013, la tendance des prix au détail de l’énergie est la baisse. C’est le

cas pour l’essence sans plomb. Le prix moyen du litre, est 1,56 en 2013,

1,52 en 2014 et 1,42 en 2015.

Prix du super sans plomb

Source : DIECCTE

Prix du super sans plomb (€/l)

2012 2013 2014 % var 14/12 % var 14/13 %var 15 /14

Janv 1,46 1,56 1,5 2,7 -3,8 -12

février 1,52 1,58 1,48 -2,6 -6,3 -12,2

Mars 1,57 1,64 1,49 -5,1 -9,1 -3 ,4

Avril 1,64 1,6 1,49 -9,1 -6,9 -1.3

Mai 1,65 1,57 1,53 -7,3 -2,5 -3,9

juin 1,58 1,56 1,54 -2,5 -1,3 -3,9

Juil 1,58 1,56 1,58 0,0 1,3 -3,8

Août 1,6 1,6 1,59 -0,6 -0,6 -3,8

Sept 1,62 1,58 1,54 -4,9 -2,5 -3,9

Oct 1,61 1,55 1,56 -3,1 0,6 5,1

Nov 1,57 1,49 1,51 -3,8 1,3 13,9

déc 1,56 1,48 1,46 -6,4 -1,4 -12,3

Source : DIECCTE

1,571,481,49 1,47

1,28

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

1,8

janv février mars avril mai juin juil août sept oct nov déc

2013 2014 2015 Linéaire (2015)

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ii. Le Gazole route

Le prix à la pompe est orienté à la baisse depuis 2012. 1,44€ en moyenne

annuelle par litre en 2012, 1,41 en 2013, 1,34 en 2014 et 1,16 en 2015. En

janvier 2014, il s’établit à 1,26€/l, soit 40 centimes de moins par litre par

rapport à janvier 2014.

Gazole route

Source : DIECCTE

Prix produits pétroliers du Gazole route (€/l)

2012 2013 2014 % VAR 14/13 % var 14/13

% var 15/14

Janv 1,38 1,44 1,38 0,0 -4,2 -29,0 Février 1,43 1,44 1,33 -7,0 -7,6 -24,8 Mars 1,44 1,45 1,34 -6,9 -7,6 -8,2 Avril 1,47 1,44 1,33 -9,5 -7,6 -6,8 Mai 1,43 1,39 1,33 -7,0 -4,3 -5,3 juin 1,42 1,39 1,34 -5,6 -3,6 -4,5 Juil 1,42 1,38 1,36 -4,2 -1,4 -8,1 Août 1,44 1,41 1,36 -5,6 -3,5 -11,8 Sept 1,44 1,4 1,37 -4,9 -2,1 -14,6 oct 1,43 1,41 1,35 -5,6 -4,3 -16,3 nov 1,44 1,38 1,31 -9,0 -5,1 -13,7 déc 1,48 1,36 1,3 -12,2 -4,4 -16,9

Source : DIECCTE

d. Tendance haussière des crédits à la consommation

Depuis 2010, les crédits à la consommation sont orientés à la hausse

jusqu’en décembre 2013 excepté un repli de 0,1% en septembre 2013. Un

ralentissement est de mise durant deux trimestres consécutifs (mars et juin

2014). Une nette reprise est constatée au deux derniers trimestres, soit

984,1 millions d’euros en septembre et 996 en décembre en 2014.

1,44 1,361,241,08

0

0,5

1

1,5

2

2013 2014 2015 Linéaire (2015)

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Au premier trimestre 2015, une baisse de 0,9% est enregistrée par rapport

au trimestre précédent, soit 11,9 millions d’euros de crédits octroyés de

moins. Par ailleurs pour les trois derniers trimestres, une croissance

continue est constatée, soit 995 millions en juin, 1062 en septembre et 1074

pour le quatrième trimestre.

Source: IEDOM

5)5)5)5) ENTREPRISESENTREPRISESENTREPRISESENTREPRISES :::: MOINS DE CREATION, SOUTIEN DES MOINS DE CREATION, SOUTIEN DES MOINS DE CREATION, SOUTIEN DES MOINS DE CREATION, SOUTIEN DES ETABLISSEMENTS ETABLISSEMENTS ETABLISSEMENTS ETABLISSEMENTS

DE CREDITSDE CREDITSDE CREDITSDE CREDITS

a. Fort Repli des créations d’entreprises

Si en 2013, 4416 nouvelles entreprises ont complété le paysage

démographique de la Guadeloupe, (soit 0,8% des créations totales pour la

France entière), un repli de 5,8 % est enregistré en 2014 (4160) et 1,9% en

2015 (4083). À la Guadeloupe, en 2015, 6,2% des créations sont dans le

secteur industriel, 6,2% pour la construction, 39.7% dans le commerce, les

transports, l’hébergement et la restauration. Les créations dans les services

aux entreprises et aux particuliers, elles représentent 54,08% dans

l’ensemble.

922,4

972,3987

1 074

800

850

900

950

1000

1050

1100

Crédits à la consommation

Crédits à la consommation

Linéaire (Crédits à la consommation)

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Au cours du dernier trimestre de l’année 2015, 1098

ont été dénombrées en Guadeloupe, c’est un résultat marquant un recul de

5,8% par rapport aux trois derniers

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

Source : Insee

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

Source : Insee

b. Climat des affaire

Selon l’IEDOM, l’année 2015

l’environnement économique

affaires (ICA) poursuit sa progression

points, Il demeure au-dessus de sa moyenne de longue période et est à son

plus haut niveau depuis juin 2012.

0

1000

2000

3000

4000

5000

Trim 1

1176

0200400600800

1 0001 2001 4001 6001 8002 000

du dernier trimestre de l’année 2015, 1098 entreprises nouvelles

nt été dénombrées en Guadeloupe, c’est un résultat marquant un recul de

par rapport aux trois derniers trimestres de 2014.

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

affaires

l’année 2015 est marquée par une nouvelle

économique en Guadeloupe. L’indicateur du climat des

affaires (ICA) poursuit sa progression tout au long de l’année 2015. À

dessus de sa moyenne de longue période et est à son

plus haut niveau depuis juin 2012.

Trim 1 Trim 2Trim 3

Trim 4Année

1176 11431058 1039

44164160 4 083

2013 2014 2015

entreprises nouvelles

nt été dénombrées en Guadeloupe, c’est un résultat marquant un recul de

Les créations d’entreprises en données trimestrielles

par une nouvelle amélioration de

. L’indicateur du climat des

tout au long de l’année 2015. À 104,2

dessus de sa moyenne de longue période et est à son

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Climat des affaires (2012-2014)

Source : IEDOM

c. Mauvaise orientation des crédits d’exploitation

Sur la période 2010-2013, la courbe d’évolution des crédits d’exploitation

accordés aux entreprises est contrastée. A compter de décembre 2013

jusqu’en septembre 2014, la tendance est à la hausse, (+19,9% en mars,

+4,5% en juin, et +5,3% en septembre). En septembre 2014, 382M€ de

crédits d’exploitation ont été accordés aux entreprises contre 329M€ en

septembre 2013. En 2015, sur les quatre trimestres, 1279M€ de crédits

d’exploitation ont été octroyés aux entreprises contre 1424,4M€, soit une

baisse de 10,2% comparé à 2014. Notamment, en décembre 2015 les

entreprises ont été bénéficiaires de 313M€, soit un repli de 5,2% par rapport

à décembre 2014. Au cours du deuxième et troisième trimestre, une

constance est observée au niveau des crédits d’exploitation.

Source : IEDOM

107,993,2

81,6

99,4 99,6 95,3104,2

0

20

40

60

80

100

120

290,3

382,9

313 313

050

100150200250300350400450

Crédits d'exploitation

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d. Accroissement continu des crédits d’investissement

La courbe de tendance de septembre 2012 à septembre 2015 traduit une

croissance régulière des crédits d’investissement accordés aux entreprises,

1529M€ excepté le troisième trimestre 2012 et le quatrième trimestre de

2015. Au quatrième trimestre de 2015, les crédits d’investissement accordés

s’élevaient à 1529M€, soit de 7,6% comparé à la même période en 2014.

Source : IEDOM

e. Des taux d’intérêts débiteurs prohibitifs

i. Les crédits longs et à moyen et long termes

L’examen des taux moyens pondérés débiteurs en juillet 2015 laisse

apparaître pour la Guadeloupe un taux de 3,66% contre 1,86% pour la

métropole soit un écart de 1,8 point. En octobre 2015, si le taux moyen

fléchit légèrement pour s’établir à 2,98% contre 1,84% en métropole, l’écart

se creuse cependant de 1,14 point. Dans le détail, à noter que les taux

d’intérêt varient en fonction de trois tranches des crédits accordés, (≤ à

15 245 ; > 15 245 et< 45 735 ; ≥ 76 225) ; dans ces 3 cas de figure, les taux

d’intérêt sont inférieurs à la Guadeloupe et les écarts sont aussi importants

excepté pour la troisième tranche en octobre 2015.

1262,31 409

1 529

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

Crédits d'investissement

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Taux moyen pondéré global

Taux moyen débiteur en % Taux moyen pondéré

global Dont tranche 1≤ à 15

245 Dont tranche 2 > 15 245 et< 45 735

Dont tranche 3: ≥ 76 225

Crédit moyen et long termes Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

juil-15 3,66 1,86 6,41 2,14 6,08 1,95 4,53 1,91

Ecart Guadeloupe métropole 1,8 4,27 4,13 2.62

oct-15 2,98 1,84 5,95 2,05 5,48 1,92 n.s.(1) 1,96

Ecart Guadeloupe métropole 1,14 3,9 3,56

(1) Non significatif en fonction du nombre d'observations insuffisants

Source : IEDOM

ii. Le taux moyen débiteur de l’escompte

En juillet 2015, le taux d’escompte s’établit à 3,68% en Guadeloupe contre

4,29% en métropole, soit un écart de 1,68 point. En octobre 2015, ce taux

reste stable à la Guadeloupe à hauteur de 3,68% alors qu’il augmente

légèrement en métropole ; l’écart est de 1,67point.

Le taux moyen débiteur de l’escompte

Taux moyen débiteur en %

Taux moyen pondéré global

Dont tranche 1: ≤ à 15 245

Dont tranche 2 > 15 245 et< 45

735 Dont tranche 3: ≥

76 225

Escompte Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

juil-15 3,68 2 4,29 3,16 3,84 3,5 n.s.(1) 2,73

Ecart Guadeloupe métropole 1,68 1,13 0,34 2,73

oct-15 3,68 2,01 4,91 3,11 4,44 3,21 n.s.(1) 3,22 Ecart Guadeloupe métropole 1,67 1,8 1,23

Source : IEDOM

iii. Le taux moyen débiteurs des autres crédits à court

termes

Le taux moyen pondéré des autres crédits court termes atteint des sommets

en Guadeloupe en juillet 2015 ; 3,23% contre 1,6% en métropole. L’écart est

de 1,63 point. En octobre 2015, il est de 4,01 contre 1,82 en métropole.

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A noter que les prêts se situant dans la tranche 1 sont fortement pénalisés

puisque le taux moyen en juillet 2015 à la Guadeloupe s’établit à 10,51%

contre 2,7% en métropole, soit 7,82 points d’écart. En octobre 2015, il est de

5% contre 3,32% en métropole soit 1,68 points d’écart.

Le taux moyen débiteurs des autres crédits à court termes

Taux moyen débiteur en % Taux moyen

pondéré global Dont tranche 1≤ à 15

245 Dont tranche 2 >

15 245 et< 45 735 Dont tranche 3: ≥

76 225

Autre crédit à court terme Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole Gpe Métropole

juil-15 3,23 1,6 10,51 2,69 n.s.(1) 2,35 n.s.(1) 2,46

Ecart Guadeloupe métropole 1,63 7,82 2,46

oct-15 4,01 1,82 5 3,32 4,93 4,13 n.s.(1) 3,82

Ecart Guadeloupe métropole 2,19 1,68

Source : IEDOM

6) COMMERCE EXTERIEURCOMMERCE EXTERIEURCOMMERCE EXTERIEURCOMMERCE EXTERIEUR

a. Les importations en valeur

Si par rapport à 2012 les importations en valeurs progressent de 3,5% en

2013 (2,7 milliards d’euros), la tendance est plutôt à la baisse en 2014 (2,58

milliards d’euros) et en 2015 (2,56 milliards d’euros).

Les importations en valeur

Source : Douane traitement CCI IG

2,68

2,78

2,582,56

2,40

2,45

2,50

2,55

2,60

2,65

2,70

2,75

2,80

2012 2013 2014 2015

VAL IMP

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b. Les importations en volume

En 2012, les importations ont été soutenu

marchandises. Depuis 2013, la tendance est à la bai

eu 1859594,4 tonnes de march

rapport à 2013. En 2015, une baisse modérée est enregistrée, soit 4695,7

tonnes de moins qu’en 2014.

énergies fossiles, la contraint à consacrer une fraction importante de ses

ressources à faire face aux factures pétrolièr

aux autres produits des industries extractives, qui représentent en moyenne

55% sur la période 2014

les produits en caoutchouc et en plastique, les produits minéraux divers

figurent au rang des principaux produits importés sur la période, soit 24%

en moyenne.

Imports en volume

Source : Douanes traitement CCI IG

c. Les exportations en valeur

Après une année positive en 2013(287,5 millions d’euros), les exportations

en valeur en 2014 se contractent de 23,2%. Ce recul est essentiellement dû à

des mouvements atypiques sur les produits pétroliers et par des échanges

0

500000

1000000

1500000

2000000

2500000

2012

2373605,1

Les importations en volume

2012, les importations ont été soutenues avec 237360,1 tonnes de

Depuis 2013, la tendance est à la baisse. Ainsi, en 2014 il y a

tonnes de marchandises importées, en repli de 8,2

En 2015, une baisse modérée est enregistrée, soit 4695,7

tonnes de moins qu’en 2014. La forte dépendance de la Guadeloupe des

énergies fossiles, la contraint à consacrer une fraction importante de ses

ressources à faire face aux factures pétrolières, hydrocarbures naturels et

aux autres produits des industries extractives, qui représentent en moyenne

55% sur la période 2014-2015. Les produits des industries agroalimentaires,

les produits en caoutchouc et en plastique, les produits minéraux divers

igurent au rang des principaux produits importés sur la période, soit 24%

Imports en volume

: Douanes traitement CCI IG

Les exportations en valeur

Après une année positive en 2013(287,5 millions d’euros), les exportations

en valeur en 2014 se contractent de 23,2%. Ce recul est essentiellement dû à

des mouvements atypiques sur les produits pétroliers et par des échanges

2012 2013 2014 2015

2373605,12025501,1 1859594,4 1812637,5

VOL IMP

es avec 237360,1 tonnes de

sse. Ainsi, en 2014 il y a

andises importées, en repli de 8,2% par

En 2015, une baisse modérée est enregistrée, soit 4695,7

La forte dépendance de la Guadeloupe des

énergies fossiles, la contraint à consacrer une fraction importante de ses

es, hydrocarbures naturels et

aux autres produits des industries extractives, qui représentent en moyenne

2015. Les produits des industries agroalimentaires,

les produits en caoutchouc et en plastique, les produits minéraux divers

igurent au rang des principaux produits importés sur la période, soit 24%

Après une année positive en 2013(287,5 millions d’euros), les exportations

en valeur en 2014 se contractent de 23,2%. Ce recul est essentiellement dû à

des mouvements atypiques sur les produits pétroliers et par des échanges

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exceptionnels en 2013. En 2015 la Guadeloupe a exporté à hauteur de

235,4 million d’euros, soit un accroissement de 6,7% comparé à 2014.

Les exportations en valeur

Les exportations en valeur

Source : Douane traitement CCI IG

L’exportation des produits des industries agroalimentaires quant à elle

montre un accroissement en 2015. Le montant est de 60 millions d’euros,

soit 25,4 % des exportations totales et représente une baisse de 1,1% par

rapport à 2014. Une reprise de l’exportation des produits des industries

agroalimentaires est notamment observée au cours du troisième trimestre de

2014 et celui de 2015. Elle s’établit à 17M€ en 2015 et en 14,7 M€ en 2014.

Les exportations de produits des industries agroalimentaires

Source : Douane traitement CCI IG

226,2

287,5

220,8235,4

0,0

50,0

100,0

150,0

200,0

250,0

300,0

350,0

2012 2013 2014 2015

VAL EXP

12,414,7

0

5

10

15

20

25

Trim 1 2013

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2014

Trim 2 Trim 3 Trim 4 Trim 1 2015

Trim 2 Trim 3 Trim 4

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d. Les exportations en volume

En 2013 Guadeloupe a connu une hausse soutenue de ses exports en

volume, soit de 19,4% par rapport à 2012 (211536 tonnes de marchandises).

Pour la période 2014-2015 la tendance des exports en volume est à la

baisse, soit de 10,1% en 2014 et 4% en 2015

Les exportations en volume

Source : Douane

i. Baisse

En 2014, les exportations de bananes ont é

soutenues, 73662 tonnes exportées ce qui représente une hausse de 12,2%

par rapport à 2013. Un recul de 15,5

Les exportations de bananes

Source : Cerom

180 000

200 000

220 000

240 000

260 000

0

5000

10000

15000

20000

25000

Trim 1

2014

Les exportations en volume

a connu une hausse soutenue de ses exports en

de 19,4% par rapport à 2012 (211536 tonnes de marchandises).

2015 la tendance des exports en volume est à la

en 2014 et 4% en 2015 en variation annuelle

exportations en volume (en tonnes)

traitement CCI IG

Baisse des exportations de bananes

2014, les exportations de bananes ont été particulièrement

tonnes exportées ce qui représente une hausse de 12,2%

par rapport à 2013. Un recul de 15,5% est notamment enregistré en

Les exportations de bananes (en tonnes)

Cerom

2012 2013 2014 2015

211 536

252564,8

226 949217882,5

VOL EXP

Trim 1

2014

Trim 2

Trim 3

Trim 4

Trim 1

2015

Trim 2

Trim 3

Trim 4

20 11518 096

16 04215 264

a connu une hausse soutenue de ses exports en

de 19,4% par rapport à 2012 (211536 tonnes de marchandises).

2015 la tendance des exports en volume est à la

en variation annuelle.

particulièrement

tonnes exportées ce qui représente une hausse de 12,2%

enregistré en 2015.

Page 20: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

7)7)7)7) LE LE LE LE TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS

a. Trafic passagers aériens

En 2012, le transport

s’établissait à 1 925 053 passagers

variation annuelle suivi d’un léger repli de

En 2015, 2 007 064 passagers transportés, soit

rapport à 2014.

Trafic passagers aériens

Source : Aéroport Pôle Caraïbes

1750000

1800000

1850000

1900000

1950000

2000000

2050000

2010

1836375

`

TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS TOURISME DES RESULTATS ENCOURAGEANTSENCOURAGEANTSENCOURAGEANTSENCOURAGEANTS

Trafic passagers aériens hors transit

, le transport de passagers aériens à l’aéroport Pôle Caraïbes

053 passagers, soit 38 556 passagers

variation annuelle suivi d’un léger repli de 0,3% en 2014.

passagers transportés, soit une hausse de 2,

Trafic passagers aériens hors transit

Aéroport Pôle Caraïbes

2011 2012 2013 2014 2015

1836375

19513771925053

1963609 1957811

2 007 064

passagers aériens à l’aéroport Pôle Caraïbes

additionnels en

une hausse de 2,5% par

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b. Le Trafic par réseau

En 2014 les compagnies aériennes qui desservent la Guadeloupe opèrent

principalement sur 6 réseaux. L’essentiel de la demande porte sur deux

réseaux, la France hexagonale et la Martinique/Guyane qui drainent 82% de

la clientèle. 8% du trafic concernent l’axe Amérique et 9% le trafic

domestique.

Trafic par réseau(2014)

Source : Aéroport

c. Le trafic par compagnie : Leadership Air France/ Air Caraïbes

Sur les 17 compagnies aériennes qui ont desservi la Guadeloupe en 2013, 5

d’entre elles occupent le haut du palmarès. Air France détient le leadership

avec 34,4% de part de marché suivie d’Air Caraïbes, 33,9%, Corsair 13,2%

Air Antilles Express, 10,14% et XL Airways, 4,4%.

Reseau domestiue

9%

Martiniue + Guyane

21%

Caraibe + Sud

Amérique 5%

Amerique du Nord3%

France exagonale

60%

INT'L(Europe+divers)

2%

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d. La croisière : de belles performances

i. Le trafic global

Sur la période 2011-2015

volatilité.2

Après une croissance forte en 2012 de près de 55% par rapport à 2011, le

nombre de croisiéristes s’est

caractérise la saison 2014 puisque la croissance est de 47,96% en variation

annuelle. En 2015 la croisière connaît une progression environ 33%, soit 75

568 croisiéristes de plus par rapport à 2014.

Les passagers de croisière

Source : Grand Port Maritime

2 La volatilité traduit une variation forte

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

350000

1

2011

102281

: de belles performances

Le trafic global

2015, l’activité de croisière a été marquée par une forte

Après une croissance forte en 2012 de près de 55% par rapport à 2011, le

nombre de croisiéristes s’est stabilisé en 2013 à 158 356. Une réelle embellie

caractérise la saison 2014 puisque la croissance est de 47,96% en variation

En 2015 la croisière connaît une progression environ 33%, soit 75

568 croisiéristes de plus par rapport à 2014.

Les passagers de croisière

: Grand Port Maritime

La volatilité traduit une variation forte

2 3 4 5

2012 2013 2014 2015

102281

158288 158356

234304

309872

, l’activité de croisière a été marquée par une forte

Après une croissance forte en 2012 de près de 55% par rapport à 2011, le

stabilisé en 2013 à 158 356. Une réelle embellie

caractérise la saison 2014 puisque la croissance est de 47,96% en variation

En 2015 la croisière connaît une progression environ 33%, soit 75

309872

Page 23: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

8)8)8)8) HOTELLERIEHOTELLERIEHOTELLERIEHOTELLERIE

a. Durée moyenne de séjour

Selon l’enquête de fréquentation de l’Insee-DGCIS, Le nombre moyen de

nuitées s’établissait en 2014 à 78 mille personnes soit un écart de 8,1 point

par rapport à 2013

Nombre de nuitées

Nombre de

nuitées écart en

point

2009 70,4

2010 82,1 11,6

2011 89,5 7,5

2012 86,9 -2,7

2013 86,4 -0,5

2014 78,3 8,1 Source : Enquête de fréquentation hôtelière - Insee – DGCIS

9)9)9)9) BBBBÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICSÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICSÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICSÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS(BTP)(BTP)(BTP)(BTP) : ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR: ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR: ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR: ESSOUFFLEMENT DU SECTEUR

a. Un léger rebond des ventes de ciment

L’évolution des ventes de ciment sur la période 2010-2013 a été

particulièrement contrastée. Après les bonnes performances de 2010 où les

ventes s’établissaient à 241 483 tonnes, une contraction de 3% est de mise

en 2011 suivie d’une forte reprise de 6% en 2012. 2013 et 2014 étaient

marquées par un essoufflement du marché avec des baisses consécutives de

Page 24: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

4,42% et 10,9%. En 2015 la consommation du

accroissement 0,9% par rapport à 2014

Les ventes de ciment

Source : Ciments antillais

b. Contraction des permis de construire délivrés

Sur la période 2013-2015, la tendance de la courbe des permis de

construire délivrés est décroissante. En 2014, 3060 permis ont été délivrés

aux porteurs des projets immobiliers, soit une

par rapport à 2013. En 2015, 2835

se contracte fortement, soit de 28%

180 000

200 000

220 000

240 000

260 000

Année 2010

241 483

En 2015 la consommation du ciment connaissait

,9% par rapport à 2014.

Contraction des permis de construire délivrés

2015, la tendance de la courbe des permis de

construire délivrés est décroissante. En 2014, 3060 permis ont été délivrés

aux porteurs des projets immobiliers, soit une baisse modérée de 3.20%

2015, 2835 permis ont été délivrés, un résu

, soit de 28% par rapport à 2014.

Année Année 2011

Année 2012

Année 2013

Année 2014

Année 2015

241 483 234 211248 700

219 589 211 040 212 847

ciment connaissait un léger

2015, la tendance de la courbe des permis de

construire délivrés est décroissante. En 2014, 3060 permis ont été délivrés

baisse modérée de 3.20%

permis ont été délivrés, un résultat qui

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Les permis de construire

Source : Cerom

c. Effectifs salariés du BTP

En 2012, les effectifs des salariés du secteur

Depuis 2013 la tendance

(2,7% en 2013, 2,2% en 2014 et 2,4% en 2015

Effectifs salariés du BTP

Source : Cerom

10)10)10)10) L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)

DYNAMIQUEDYNAMIQUEDYNAMIQUEDYNAMIQUE

En 2014, 548 000 tonnes de canne ont été manipulés

qu’en 2013.

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Trim 1 2013

trim 2 trim 3

5 600

5 800

6 000

6 200

6 400

6 600 6 449

Effectifs salariés du BTP ; une tendance baissière

es effectifs des salariés du secteur BTP s’élevaient

epuis 2013 la tendance est en baisse continue en variation annuelle

2,2% en 2014 et 2,4% en 2015).

salariés du BTP

L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM)L’INDUSTRIE SUCRIERE (CANNE/SUCRE/RHUM) : UN SECTEUR : UN SECTEUR : UN SECTEUR : UN SECTEUR

En 2014, 548 000 tonnes de canne ont été manipulés ; 3

trim 3 trim 4 Trim 1 2014

trim 2 trim 3 trim 4 Trim 1 2015

trim 2 trim 3

6 245

6 516

6 369

6 071

baissière

s’élevaient à 25 909.

en variation annuelle

: UN SECTEUR : UN SECTEUR : UN SECTEUR : UN SECTEUR

; 31,25% de plus

trim 3 trim 4

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La richesse en saccharine a connu une légère baisse en 2014, (9,2 point

contre 9,3en 2013), en revanche 59 000 tonnes de sucre ont été produits en

2014, soit une hausse de 30,1% en variation annuelle.

Campagne sucrière

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Canne manipulée (en milliers detonnes) 572,31 841,6 841,13 716,9 732,5 622,21 634,32 677,43 646,3 585,6 448 588

Sucre produit(en milliers de

tonnes) 65 79 78 77 82 60 57 60 51 53 45 59

Richesse moyenne 10,4 8,1 8 8,8 9,9 9,1 7,9 8 7,5 8,3 9,3 9,2 Source : CTCS

77 431 HAP3 de rhum ont été produits en 2014, en augmentation de 4,7%

par rapport à 2013.

Si les exportations de rhum ont été soutenues en 2014 avec une croissance

de 17,6% par rapport à 2013 (51 680 hectolitres), une baisse de 3,4% est de

mise en 2015 (60 918 hectolitres). Le recul à l’export enregistré varie selon le

type de rhum proposé, soit de 2.11% pour le rhum agricole, et -4,54% pour

le rhum industriel.

Source : Douanes, désaisonnalisées par l'IEDOM

3 HAP : hectolitre d’alcool pur

1531112668

16990 16630

0

5000

10000

15000

20000

2012 2013 2014 2015

Rhum agricole( en hectolitres)

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Source : Douanes, désaisonnalisées par l'IEDOM

11)11)11)11) PERSPECTIVES ECONOMIQUESPERSPECTIVES ECONOMIQUESPERSPECTIVES ECONOMIQUESPERSPECTIVES ECONOMIQUES

Les perspectives de développement économique de la Guadeloupe dépendent

étroitement des mesures de relance de l’économie mises en place par l’Etat,

notamment le Pacte de responsabilité dont l’objectif est de rendre les

entreprises plus compétitives par la mise en place de conditions favorisant

les créations d’emploi. Les principaux leviers étant la baisse du coût du

travail (-450€/mois/SMIC), la réduction d’impôt des entreprises (28% en

2020 contre 33% aujourd’hui), la simplification de la vie des entreprises.

Depuis l'éclatement de la crise économique et financière mondiale, l’Union

européenne souffre d’un faible niveau d’investissement. Face à ce constat le

Président JUNCKER a proposé un dispositif portant son nom PLAN

JUNCKER, dans lequel il estime que des efforts collectifs et coordonnés au

niveau européen doivent être conjugués pour inverser cette tendance et

placer l’Europe sur la voie de la reprise économique. La philosophie générale

de ce Plan est en effet que la Commission européenne et la Banque

européenne endossent une partie des risques financiers pour libérer les

capacités d’investissement des opérateurs privées.

Ce Fonds européen pour les investissements stratégiques est doté depuis

2014 d’une enveloppe initiale de 21 milliards d’euros. Il est garanti par

l’Union européenne à hauteur de 16 milliards d’euros, et augmenté d’une

contribution de 5 milliards d’euros de la Banque Européenne

44750

39012

46394

44288

34000

36000

38000

40000

42000

44000

46000

48000

2012 2013 2014 2015

Rhum industriel(en hectolitres)

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d’Investissement, avec un objectif d’effet multiplicateur (ou effet de levier) de

315 milliards d’euros supplémentaires sur 3 ans, l’objectif final étant la

création d’un million d’emplois sur la période 2015-2017.

Les collectivités locales, les sociétés d’économie mixte, et les PME de la

Guadeloupe gagneraient à monter des projets robustes permettant de

mobiliser une fraction conséquente de cette ressource pour mettre en œuvre

des projets structurants dans des secteurs à fort potentiel comme

l’environnement, les énergies propres, la recherche, l’innovation, le

tourisme…

L’Aide à l’embauche PME » mis en place par le gouvernement qui est une

aide financière pouvant atteindre 4000€ sur deux pourraient favoriser

l’emploi de salariés additionnels pour peu que les entreprises locales

décideraient de la mobiliser. Enfin, le déblocage des dossiers de

défiscalisation devrait contribuer à la relance du BTP.

Page 29: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

SOURCES DOCUMENTAIRESSOURCES DOCUMENTAIRESSOURCES DOCUMENTAIRESSOURCES DOCUMENTAIRES

� Pôle emploi

� DIECCTE

� Ciments antillais

� Grand Port Maritime

� INSEE

� Sitadel

� DGCIS

� Douane

� IEDOM

� Centre technique de la Canne et du Sucre

� Aéroport Pôle Caraïbes

� DEAL

� CEROM

� Préfecture

Page 30: Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP · a. Modération des prix à la consommation En Guadeloupe, depuis 2011, L’inflation poursuit son ralentissement. Ainsi en

Département Economie/Aménagement du Territoire/RUP

Sous la direction de

Mathias BINI

Chef du Département Economie/Aménagement du Territoire/Régions ultrapériphériques

Avec la contribution de

Gladimy JEUDY

Université Des Antilles

mai 2016