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CÉLÉBRATIONS Messes dominicales Samedi 21 avril 4 e dimanche de Pâques 17 h 00 Christian Bemba Marry Piervale Kounkou Dimanche 22 avril 4 e dimanche de Pâques 10 h 00 Suzanne Dumais 1 er anniversaire parents et amis Messes du jour mardi 24 avril Temps pascal 14h30 (Château) Janine Sutto parents et amis 16 h 30 Louise Kirouac Boucher parents et amis Mercredi 25 avril Saint Marc 16 h 30 Guy Joron parents et amis 17h00 à 18h00 Adoration eucharistique Jeudi 26 avril Temps pascal 16 h 30 Marie Vernicile Laures Féquière parents et amis Vendredi 27 avril Temps pascal 16 h 30 Françoise Brunel-Reeves parents et amis Offrandes du 7-8 avril : 889,55$ Luminaires : 41,00$ Prions:4,80$ Collecte annuelle diocésaine:33,00$ Collecte St-Germain Haïti : 330,00$ Offrandes du 14-15 avril : 763,70$ Luminaires : 64,45$ Prions : 8,85$ Collecte annuelle diocésaine : 75,00$ Merci de votre générosité ! L’autel Avez-vous vu la place centrale de l'autel dans la messe à laquelle nous venons de participer ? Sa présence rappelle le lieu des sacrifices et offrandes aux divinités anciennes, et nous chrétiens, déposons les offrandes en souvenir du sacrifice du Christ. Par sa ressemblance à un tombeau, l'autel fait penser avec émotion à la mort de Jésus, à sa mise au tombeau et à sa résurrection. D'ailleurs, les premiers chrétiens ont célébré sur les tombeaux. L'autel évoque aussi une table autour de laquelle on se rassemble. C'est là que nous partageons le repas, en mémoire du Seigneur. Alors table de communion, lieu de sacrifice, tombeau ? En fait, l'autel est le lieu où on célèbre le passage de la mort à la vie, le mystère Pascal. Pour toutes ces raisons, nos autels sont souvent beaux et fait de matières nobles. par dom. Hugues Citation de Jean-Paul II L'acceptation volontaire de vos souffrances en union avec le Christ a pour l'Église une très grande valeur. Ménage du printemps Avant de réparer le toit qui coule ou de repeindre les murs défraîchis d'une église, il faut construire une communauté vivante. Si nous donnons des "signes de vie", on viendra sûrement frapper chez-nous. Mais si notre communauté est vide de sens, la bâtisse aussi restera vide! Il faut faire la différence entre l'église et l'Église. J'entends parfois des paroissiens dire que nous avons un beau temple, un orgue réputé, de belles cérémonies, du chant, de beaux vitraux. Mais à chaque célébration il y a 185 paroissiens et à 665 places vides. Je ne sais pas qui un jour a parlé d'une révolution tranquille, mais nos baptisés aussi sont partis tranquillement! Que de fois j'entends, à l'occasion d'un baptême ou des funérailles: "J'suis catholique, mais je n'pratique pas!" Comme si on pouvait être un joueur de football sans jamais toucher à un ballon! Il serait peut-être temps de faire le grand ménage du printemps et de montrer notre intérêt et notre attachement au Christ en participant à son ÉGLISE dans notre église. Notre temple est-il un monument du patrimoine québécois ou un lieu de rassemblement de foi...? Bernard St-Onge / www.railleries.ca Pasteur et berger « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis »... Jean (10, 11-18 ) Les mots pasteur et berger sont pour ainsi dire des synonymes. Tous les deux indiquent le soin qu’ils doivent accorder aux animaux qui leur sont confiés. Cependant le mot pasteur a peu à peu pris au cours des siècles une signification différente. Un pasteur, c’est maintenant en ministre du culte, un curé (mot d’origine latine qui veut dire prendre soin). Alors que le mot berger a gardé sa signification ancienne. Dans la péricope de ce dimanche Jésus va, pour ainsi dire, amorcer une certaine promotion du mot pasteur. Alors que le berger abandonne ses brebis s’il y a danger ou s’il peut les vendre, se conduisant ainsi comme un mercenaire (Personne qui n’agit ou ne travaille que pour un salaire ), le bon pasteur auquel va s’identifier Jésus par ces mots : « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connait et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis ». Ce ne sont pas là des paroles en l’air ou des promesses électorales. La mort sur la croix et surtout la résurrection de Jésus seront la preuve de la vérité incontournable et impérissable de cette affirmation et de cette promesse. « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ». Tel était le souhait et le rêve de Jésus. L’aventure missionnaire réalisera une partie de ce souhait ou de cette promesse. Hélas !, les schismes et les hérésies déchireront la robe sans couture de l’Église comme Jésus l’avait lui-même prévu : « ils déchireront ma robe au sort et se partageront mes vêtements ». Mais l’essentiel de cette péricope tient dans le dernier paragraphe : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie pour la recevoir de nouveau ». Par ces mots Jésus annonce sa mort cruelle sur la croix mais aussi sa résurrection. Notons les mots : « Je donne ma vie pour la recevoir de nouveau. Je la donne de moi-même ». La mort de Jésus n’est pas un suicide ni un phénomène auquel il n’aurait pu échapper à cause d’un accident ou d’un meurtre dont il aurait été la victime. C’est un don consenti en toute connaissance de cause des souffrances qui accompagneront ce don. « J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau. Voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père ». Nous ne sommes pas ici dans le domaine de la mythologie. La passion de Jésus, consentie volontairement et en toute lucidité pour le salut de l’humanité et surtout sa victoire sur la mort par sa Résurrection sont des faits bien réels. Ces faits sont la garantie de la vérité incontournable de notre foi. À chacun d’entre nous de les vivre de son mieux en étant fidèles au message de Jésus, en pratiquant de son mieux dans le cours d’une vie humble aux travaux ennuyeux et faciles, œuvre de choix capable de porter beaucoup d’amour, ce que l’on appellera plus tard : l’Imitation de Jésus-Christ. Guy Brouillet Pensée de la semaine Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi. Jean de La Fontaine 258 258 258cb

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CÉLÉBRATIONS Messes dominicales

Samedi 21 avril 4e dimanche de Pâques17 h 00 Christian Bemba – Marry Piervale Kounkou

Dimanche 22 avril 4e dimanche de Pâques 10 h 00 Suzanne Dumais 1er anniversaire – parents et amis

Messes du jourmardi 24 avril Temps pascal14h30 (Château) Janine Sutto – parents et amis

16 h 30 Louise Kirouac Boucher – parents et amis

Mercredi 25 avril Saint Marc16 h 30 Guy Joron – parents et amis

17h00 à 18h00 Adoration eucharistique

Jeudi 26 avril Temps pascal16 h 30 Marie Vernicile Laures Féquière – parents et amis

Vendredi 27 avril Temps pascal16 h 30 Françoise Brunel-Reeves – parents et amis

Offrandes du 7-8 avril : 889,55$ Luminaires : 41,00$ Prions:4,80$Collecte annuelle diocésaine:33,00$ Collecte St-Germain Haïti : 330,00$

Offrandes du 14-15 avril : 763,70$ Luminaires : 64,45$ Prions : 8,85$Collecte annuelle diocésaine : 75,00$ Merci de votre générosité !

L’autel

Avez-vous vu la place centrale de l'autel dans la messe à laquelle nous venons de participer ? Sa présence rappelle le lieu des sacrifices et offrandes aux divinités anciennes, et nous chrétiens, déposons les offrandes en souvenir du sacrifice du Christ. Par sa ressemblance à un tombeau, l'autel fait penser avec émotion à la mort de Jésus, à sa mise au tombeau et à sa résurrection. D'ailleurs, les premiers chrétiens ont célébré sur les tombeaux. L'autel évoque aussi une table autour de laquelle on se rassemble. C'est là que nous partageons le repas, en mémoire du Seigneur. Alors table de communion, lieu de sacrifice, tombeau ? En fait, l'autel est le lieu où on célèbre le passage de la mort à la vie, le mystère Pascal. Pour toutes ces raisons, nos autels sont souvent beaux et fait de matières nobles. par dom. Hugues

Citation de Jean-Paul II L'acceptation volontaire de vos souffrances en union avec le Christ a pour l'Église une très grande valeur.

Ménage du printemps Avant de réparer le toit qui coule ou de repeindre les murs défraîchis d'une église, il faut construire une communauté vivante.

Si nous donnons des "signes de vie", on viendra sûrement frapper chez-nous. Mais si notre communauté est vide de sens, la bâtisse aussi restera vide!

Il faut faire la différence entre l'église et l'Église.

J'entends parfois des paroissiens dire que nous avons un beau temple, un orgue réputé, de belles cérémonies, du chant, de beaux vitraux.

Mais à chaque célébration il y a 185 paroissiens et à 665 places vides. Je ne sais pas qui un jour a parlé d'une révolution tranquille, mais nos baptisés aussi sont partis tranquillement!

Que de fois j'entends, à l'occasion d'un baptême ou des funérailles: "J'suis catholique, mais je n'pratique pas!"

Comme si on pouvait être un joueur de football sans jamais toucher à un ballon!

Il serait peut-être temps de faire le grand ménage du printemps et de montrer notre intérêt et notre attachement au Christ en participant à son ÉGLISE dans notre église.

Notre temple est-il un monument du patrimoine québécois ou un lieu de rassemblement de foi...?

Bernard St-Onge / www.railleries.ca

Pasteur et berger « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis »... Jean (10, 11-18 ) Les mots pasteur et berger sont pour ainsi dire des synonymes. Tous les deux indiquent le soin qu’ils doivent accorder aux animaux qui leur sont confiés. Cependant le mot pasteur a peu à peu pris au cours des siècles une signification différente. Un pasteur, c’est maintenant en ministre du culte, un curé (mot d’origine latine qui veut dire prendre soin). Alors que le mot berger a gardé sa signification ancienne. Dans la péricope de ce dimanche Jésus va, pour ainsi dire, amorcer une certaine promotion du mot pasteur. Alors que le berger abandonne ses brebis s’il y a danger ou s’il peut les vendre, se conduisant ainsi comme un mercenaire (Personne qui n’agit ou ne travaille que pour un salaire ), le bon pasteur auquel va s’identifier Jésus par ces mots : « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connait et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis ». Ce ne sont pas là des paroles en l’air ou des promesses électorales. La mort sur la croix et surtout la résurrection de Jésus seront la preuve de la vérité incontournable et impérissable de cette affirmation et de cette promesse. « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ». Tel était le souhait et le rêve de Jésus. L’aventure missionnaire réalisera une partie de ce souhait ou de cette promesse. Hélas !, les schismes et les hérésies déchireront la robe sans couture de l’Église comme Jésus l’avait lui-même prévu : « ils déchireront ma robe au sort et se partageront mes vêtements ». Mais l’essentiel de cette péricope tient dans le dernier paragraphe : « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie pour la recevoir de nouveau ». Par ces mots Jésus annonce sa mort cruelle sur la croix mais aussi sa résurrection. Notons les mots : « Je donne ma vie pour la recevoir de nouveau. Je la donne de moi-même ». La mort de Jésus n’est pas un suicide ni un phénomène auquel il n’aurait pu échapper à cause d’un accident ou d’un meurtre dont il aurait été la victime. C’est un don consenti en toute connaissance de cause des souffrances qui accompagneront ce don. « J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau. Voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père ». Nous ne sommes pas ici dans le domaine de la mythologie. La passion de Jésus, consentie volontairement et en toute lucidité pour le salut de l’humanité et surtout sa victoire sur la mort par sa Résurrection sont des faits bien réels. Ces faits sont la garantie de la vérité incontournable de notre foi. À chacun d’entre nous de les vivre de son mieux en étant fidèles au message de Jésus, en pratiquant de son mieux dans le cours d’une vie humble aux travaux ennuyeux et faciles, œuvre de choix capable de porter beaucoup d’amour, ce que l’on appellera plus tard : l’Imitation de Jésus-Christ. Guy Brouillet

Pensée de la semaine Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; Mieux

vaudrait un sage ennemi. Jean de La Fontaine

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