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LE P’TIT MARSELLOIS ­ N° 88 ­ MARS 2014

Salon du bien­êtreHHIISSTTOOIIRREE LLOOCCAALLEE

D.L.La salle Georges­Simenon a accueilli le week­end du 1 et 2 février le premier Salon du bien­être, dont le thème était « La Santé autrement,bien vieillir au naturel ».Article tiré du discours de lancement de Cathe­rine Picard.Catherine Picard, une des organisatrices, souhaitela bienvenue sur ce salon du bien être « La santé

Autrement », première édition qu’elle espère,d’une longue série au sein des communes de laCDA et d’ailleurs.Ce salon est organisé à l’initiative de deux asso­ciations dont elle est la présidente l’Institut de Re­cherche et de Développement des Pratiques Scien­tifiques de Santé Naturelle et Naturo­form enpartenariat avec le CAM (Comité d’AnimationMarsellois), présidé par Annie Lévêque.Pourquoi ce salon du bien­être « La santé Autre­ment » ?L’IDRPSSN est né il y a un an et demi d’un tripleconstat :

• Le manque de cadre légal et le vide juridiqueconcernant les systèmes de formations en santénaturelle font que lespraticiens sérieux sontvictimes d’effetd’amalgame avec lespseudo­thérapeutes,relevant pour cer­taines du charla­tanisme.

• De plus en plus de centres de formations maissans aucune garantie de sérieux : Un principe dedroit constitutionnel octroie la liberté d’entre­prendre en France et donc la liberté de commercetout particulièrement en ce qui concerne lesprestations de formation. Pour ce qui est de la for­mation, on dénombre aujourd’hui près de 4 000offres sur le marché de la santé sur un total de 60000 organismes de formation. De plus sous cou­vert du principe de droit constitutionnel sur la li­berté d’entreprendre, n’importe qui peut, sans au­cune formation, s’installer comme praticien horscadre réglementé.

• La non sécurité des consultants : Il est urgentde légiférer puisque les français seraient 40% àavoir recours à ces pratiques dites «non conven­tionnelles» et qu’il n’existe aucun moyen à l’heureactuelle pour le consultant de discerner les prati­

ciens qualifiés des charlatans. Le risque de dérivessectaires pointées du doigt par La Miviludes, estune menace que les pouvoirs publics se doivent deprendre en compte, une des missions de l’Etat, dé­finie par notre constitution étant la protection de

ses citoyens.Les missions del’institut sont donc :• Encadrer les pra­

tiques de santé nonconventionnelle :nous travaillons ac­

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LE P’TIT MARSELLOIS ­ N° 88 ­ MARS 2014tuellement sur une proposition de loi avec le dépu­té Olivier Falorni et ses attachés parlementaires

visant à encadrer les pratiques de santé naturelleen termes de formation.

• Mener des études observationnelles et épi­démiologiques permettant d’une part, de prouverles bienfaits de certaines techniques naturelles jus­qu’alors non éprouvées et d’autre part de promou­voir les techniques de dépistage précoce des fac­teurs de risque à développer des pathologies.

• Créer une école pilote à LA ROCHELLE, vi­sant à travailler sur la validation de programmesde formation et de VAE (validation des acquis del’expérience), en partenariat avec le Ministère dela Santé et de l’Education Nationale.Ce salon a donc pour objectif de promouvoir lespratiques de santé naturelle sérieuses, non exclu­sives et non excluantes et de recueillir des fondsafin de soutenir les actions de recherches et de dé­

veloppement de ces pratiques au sein de l’institut.Catherine Picard remercie les bénévoles du CAM ,pour le travail considérable effectué en amontpour l’organisation de ce salon ainsi que lesmembres du bureau de l’Institut de Recherche etde Développement des Pratiques de Santé Natu­relle, et les élèves de Naturo­form sans lesquels cerendez­vous n’aurait pas été possible.

Elle remercie également les partenaires de ce sa­lon : le garage Guibert de MARSILLY, malgrél’épisode malheureux de cette fin d’année, pour leprêt des véhicules électriques présentés à l’entréedu salon ; la fleuriste de MARSILLY, Marie « Labulle végétale »pour le prêt de deux belles com­positions florales agrémentant les stands de Natu­ro­form, et de l’institut et la salle de remise enforme Every Body pour le prêt des tapis de gymnécessaires à la pratique des ateliers.Les ateliers ont eu lieu, ainsi que les conférences,à la salle du petit Poucet. La première conférencea démarré avec le Dr Jean Christophe Charriersuivi d’une dédicace de son dernier ouvrage « SeSoigner toute l’année au naturel ».

Enfin la parole est donnée à madameMarie Thérèse Delahaye maire deMARSILLY, M. Yann Juin, conseillergénéral et madame Sally Chadja,conseillère régionale.M. le député Olivier Falorni, M. Busse­reau, président du conseil général et M.Maxime Bono, président de la commu­nauté d’agglomération de LA RO­CHELLE se sont excusés de ne pas êtreprésents.La chorale Chant’Esnandes, dirigée parSophie Laze, a eu la gentillesse de venirnous interpréter 5 chants de son réper­toire.


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