Jean-Pierre Desclés, Catégories discursives,
ENS, Lyon, 4 avril 2008 1
Catégories discursives et de Catégories discursives et de « mise en texte » « mise en texte »
(vers une « sémantique discursive » (vers une « sémantique discursive » et son traitement automatique)et son traitement automatique)
Jean-Pierre DesclésLaLIC
« Langages, Logiques, Informatique, Cognition»
Université de [email protected]
Université de Lyon, ENS, vendredi 4 avril 2008
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Plan de l’exposéPlan de l’exposé
• 1.1. Cadre théorique de référenceCadre théorique de référence• 2. 2. Trois composantes d’une langueTrois composantes d’une langue• 3. 3. Un exemple de structuration discursiveUn exemple de structuration discursive• 4. 4. Terchnique linguistico-computationnelle Terchnique linguistico-computationnelle
d’Exploration Contextuelled’Exploration Contextuelle• 5. 5. Machine à annoter automatiquement, la Machine à annoter automatiquement, la
machine EXCOM machine EXCOM • 6. 6. Un exemple d’annotations discursives Un exemple d’annotations discursives
d’un texte : un texte de Maurice Grossd’un texte : un texte de Maurice Gross• 7. 7. Comment construire les règles ?Comment construire les règles ?
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I. Cadre théorique de référenceI. Cadre théorique de référence
1.1. Le langage et les languesLe langage et les langues
2.2. Modèles formels et computationnelsModèles formels et computationnels
3.3. Théorie / ApplicationsThéorie / Applications
4.4. Concepts aux fondements de la démarche :Concepts aux fondements de la démarche :
dialogisme, abduction, catégorisation dialogisme, abduction, catégorisation ……
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Quelques idées fortesQuelques idées fortes
1. Trois composantes d’une langue : lexicale; grammaticale; discursive.
1. Le grammatical est le squelette d’une langue, le lexique en est la chair.
2. La composante discursive est structurante ; elle permet une annotation sémantique automatique de textes, ce qui conduit à de nouveaux modes d’exploitation des informations textuelles.
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Le grammatical structure les languesLe grammatical structure les langues
• La distinction « mots pleins » (le lexique) et « mots vides » (les unités grammaticales) n’est pas opératoire pour l’analyse des langues.
=> Traitements statistiques
• Le grammatical (à ne pas réduire au syntaxique !) est le support de significations hautement structurantes.
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Structures discursives Structures discursives signifiantes dans les textes signifiantes dans les textes
(discours)(discours)
Un texte possède :
- une structure physique (cf. SegaText);
- une structure discursive qui a une portée sémantique.
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Découpages d’une langueDécoupages d’une langue
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Découpage hiérarchique Découpage hiérarchique «classique » :«classique » :
Traduction automatique, Linguistique structurale, Grammaire générative
• 1. Phonique• 2. Morphologique• 3. Syntaxique• 4. Sémantique
-> « quelle sémantique » ?• 5. Pragmatique• 6. Rhétorique
-> Discours, Textes
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Autre découpage :Autre découpage :Kurylowicz, Jakobson, Vendryès, Guillaume,
Benveniste, Pottier, Shaumyan, Desclés …
• Lexique
• Grammaire
• Discours
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Interactions entre découpagesInteractions entre découpages
1. Morphologie
2. Syntaxe
3. Sémantique
4. Pragmatique
(énonciation)
Lexique
Grammaire
Discours
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GrammaireGrammaire
Formes catégories morphologiquescatégories syntaxiques
Opérations prédicationdéterminationquantification
énonciation
Contexte Exploration contextuelle
GrammairesCatégorielles
types
opérateurs
Modèle de la Grammaire Applicative et Modèle de la Grammaire Applicative et Cognitive (GAC)Cognitive (GAC)
Configurations morpho-syntaxiquesd’une langue
Représentations logico-grammaticales(schémas grammaticaux et actanciels)
Représentations sémantico-cognitives(schèmes; objets catégorisés)
Synthèse lexicaleAnalyse lexicale
Analyse catégorielle Synthèse catégorielle
GrammaireCatégorielleCombinatoireApplicative
Interprétationet constructionsémantique
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Qu’est-ce qu’une langue ?Qu’est-ce qu’une langue ?
Mise en relation entre :
1. Un système sémantico-énonciatif (non directement observable)
et
2. Un système sémiotique expressif (plus directement observable).
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Langue comme un système sémiotique d’expressions catégorisées(morphèmes, mots, syntagmes, phrases, énoncés)
Organisation sémantico-cognitive
Primitives et schèmes sémantico-cognitifs Schèmes énonciatifs ; schèmes de diathèses …
Opérateurs d’intégration des schèmes en prédicats;
Opérateurs de composition (prédication, détermination, thématisation, quantification …)
AnalyseSynthèse
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Organisation sémantico-cognitive
Primitives et schèmes sémantico-cognitifs; schèmes diathétiques (transitivité, moyen …)
Opérateurs d’intégration des schèmes en prédicats;
Opérateurs de composition (prédication, détermination, quantification, thématisation, connexion …);
=> Insertion dans un référentiel pragmatico-énonciatif
Schèmes énonciatifs ; relations dia-logiques
=> Opérations de « mise en texte », en discours
Langue comme un ensemble d’énoncés, de textes, de discours
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2. Trois composantes 2. Trois composantes d’une langued’une langue
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Trois composantes d’une langueTrois composantes d’une langue
• Composante lexicale (mots, morphèmes).
• Composante grammaticale
(mots, morphèmes, phrases, énoncés).
• Composante discursive
(phrases, propositions, textes, discours)
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Unités lexicales(mots lexicaux)
Nominales (orientées « objet »)
Opérateurs (orientés propriétés, relations)
Unités discursives
Unités grammaticales
Unités linguistiques
MorphèmesPhrasesEnoncés
TextesDiscours
Noms
VerbesPrépositionsAdjectifs
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Dépendance / Indépendance par Dépendance / Indépendance par rapport aux domaines d’utilisationrapport aux domaines d’utilisation
• Le lexical (en particulier nominal) est fortement dépendant des domaines d’utilisation
=> construction d’ontologies spécifiques aux domaines.
• Le grammatical et le discursif sont fortement indépendants des domaines d’utilisation.
• Cette deuxième caractéristique (indépendance) doit / peut être exploitée pour la recherche d’informations et la construction, l’utilisation et la transmission (aspect didactique) de connaissances.
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Unités lexicalesNominales (orientées objet)
Opératives (orientées relations)
Unités discursives
Unités grammaticales
Indépendance par rapport aux domaines et aux genres
-
+
TEXTE (DISCOURS)
MOT
PHRASE (ENONCE)
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CatégoriesCatégories
- lexicales- lexicales- grammaticales- grammaticales- discursives- discursives
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Catégorie lexicaleCatégorie lexicale
(1) Une forme lexicale
(2) Un réseau polysémique
(3) Relation entre une forme et un réseau de valeurs avec un éventuel invariant (« signifié de
puissance »)
(4) Règles d’exploration contextuelle pour associer une valeur à une occurrence de forme
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Catégorie grammaticaleCatégorie grammaticale
(1) Paradigme de formes (conjugaisons, déclinaisons, oppositions formelles …)
une forme grammaticale = marqueur d’opérations
(1) Carte (réseau) de concepts (opérateurs, traits …)
(2) Relations (non biunivoques) entre (1) et (2)
(3) Règles d’exploration contextuelle
(aspects discursifs)
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Catégorie discursiveCatégorie discursive
(1) Instances = indicateurs formels de notions discursives
=> classes d’indicateurs
(2) « Cartes sémantiques » de notions
(3) Relations (non biunivoques) entre (1) et (2)
(4) Règles d’exploration contextuelle
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Catégories discursivesCatégories discursives
« Mise en texte » Points de vue de fouille
Organisation discursive
Organisationdu contenu
Organisationdia-logique
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Catégories discursives de « mise en texte »
Organisationdiscursive
Organisation d’un contenu
Organisationdia-logique
• Titres, sous-titres• Annonce de plan• Références bibliographiques• Annonce de figures• Annonce de formules• Annonce d’exemples• Annonce d’une preuve• Annonce d’énumérations• Navigation textuelle• Navigation hyper-textuelle
• Annonce des objectifs
• Annonces thématiques
• Changements thématiques
• Conclusions
• Résultats
• Résumé d’un propos
• Reformulation d’un propos
• Enoncé d’un problème
• Commentaires d’une figure
• Soulignement de l’auteur
• Adresse au lecteur
• Renvoi à des citations
• Point de vue personnel
• Point de vue médiatisé
• Prises en charge
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Points de vue de fouillePoints de vue de fouille
NOTIONS discursives :
• Relations causales
• Enchaînements temporels
• Localisation spatiale
• Rencontres-connexions
• Définitions
• Citations : qui dit quoi ?
• Comment on fait une référence à un auteur
(bibliosémantique)?
• Justifier une proposition
• Cause d’une proposition
• Explication d’une proposition
• Contredire une proposition
• Argument d’autorité
• argument par
« citation »
Extraction
• « Prise en charge énonciative »
• Affirmation• Assertion• Constat• Discours rapporté
• Prise en chargemédiatisée
• Prise en charge modalisée
ArgumentationPositionnementsénonciatifs
=> Carte sémantique
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3. Un Exemple de 3. Un Exemple de structuration discursivestructuration discursive
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Un exemple de structuration discursive (1)
• Cet article a pour objectif de montrer que … est un … très important dans ….
• L’article est divisé en quatre parties. La première partie présentera le problème de …; la seconde tentera de répondre à la question de …; la troisième partie dévelopera les concepts relatifs à …; enfin, la dernière partie traitre de certaines applications et des modes d’évaluation de ….
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Un exemple de structuration discursive (1’)
• Cet article a pour objectif de montrer que l’exploration contextuelle est un processus très important dans l’activité de compréhension.
• L’article est divisé en quatre parties. La première partie présentera le problème de l’indétermination sémantique; la seconde tentera de répondre à la question de « comment lever l’indétermination sémantique ? »; la troisième partie développera les concepts relatifs à la technique linguistico-informatique de l’exploration contextuelle; enfin, la dernière partie traitre de certaines applications et des modes d’évaluation de cette nouvelle approche opératoire du contexte dans la recherche des informations.
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Un exemple de structuration discursive (2)
• Il est important de noter que …
• Le lecteur remarquera que la distinction entre … et … est inopérante, contrairement à ….
• L’approche que nous préconisons est essentiellement ….
• Mon hypothèse, explicitée dans [X, 2007], est que ….
• « …, comme l’affirme … , …. ».
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Un exemple de structuration discursive (2’)
• Il est important de noter que l’EC est indépendante des domaines et des genres.
• Le lecteur remarquera que la distinction entre mots peins et mots vides est inopérante contrairement à ce qui a été souvent affirmé.
• L’approche que nous préconisons ici est essentiellement linguistique.• • Mon hypothèse, explicitée dans [Desclés, 2007], est que la syntaxe est
utile mais non indispensable aux processus de compréhension des textes.
• « La bonne compréhension, comme l’affirme Culioli , est un cas particulier du malentendu ».
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Un exemple de structuration discursive (3)
• Par définition, … est une composante de … . Elle comprend … parties : la première est un ensemble … ; la seconde un ensemble structuré de …; la troisième une relation entre … et … ; la quatrième un ensemble de règles ….
• Selon …., la …. est une des parties les plus essentielles de la ….. Mais pour nous, c’est la composante … qui est la plus fondamentale pour l’étude des propriétés … dans ….
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Un exemple de structuration discursive (3’)
• Par définition, une catégorie grammaticale est une composante de la grammaire. Elle comprend quatre parties : la première est un ensemble de formes; la seconde un ensemble structuré de significations; la troisième une relation entre formes et significations; la quatrième un ensemble de règles d’exploration contextuelle.
• • Selon la Grammaire Générative, la syntaxe est une
des parties les plus essentielles de la langue. Mais pour nous, c’est la composante grammaticale qui est la plus fondamentale pour l’étude des propriétés stucturantes dans la langue.
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Un exemple de structuration discursive (4)
• Dans [U, 2001], le lecteur trouvera toutes les explications … sur la démarche par …., développée par [X,1999; Y, 2001; Z,1997, 1999 ] en réponse aux propos tenus par [V, 1998].
• En effet, l’approche par … risque d’entraîner une augmentation du …. entre les … et …. C’est du moins l’opinion de la plupart des experts du ….
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Un exemple de structuration discursive (4’)
• Dans [Desclés, 2001], le lecteur trouvera toutes les explications complémentaires et détaillées sur la démarche par exploration contextuelle, développée par [X,1999; Y, 2001; Z,1997, 1999 ] en réponse aux propos tenus par [V, 1998].
• En effet, l’approche par ontologies trop régionales risque d’entraîner une augmentation du fossé numérique entre les pays pauvres de l’Afrique et les pays riches de l’Europe et des Etats Unis d’Amérique. C’est du moins l’opinion de la plupart des experts du numérique.
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4. Technique linguistico-4. Technique linguistico-computationnelle de computationnelle de
l’Exploration Contextuellel’Exploration Contextuelle
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Abduction : remonter vers Abduction : remonter vers une hypothèse plausibleune hypothèse plausible
HYPOTHESE : p
Indice q1 Indice q2 Indice q3 Indice q4
Les indices q1,q2,q3,q4 sont en faveur de l’hypothèse p :
Si p => q1, q2, q3, q4or q1,q2,q3,q4
---------------------------------l’hypothèse p est plausible
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Exploration contextuelleExploration contextuelleL’exploration contextuelle est destinée à résoudre un problème et à prendre des décisions. On ne sait pas a priori où trouver les indices pertinents dans le contexte. Par conséquent, il faut : • déclencher la recherche d’indices;• définir l’espace de recherche;• prendre une décision comme :
- lever une indétermination sémantique- retenir une information pertinente…
• distinguer les indices qui sont des déclencheurs d’une exploration et les indices complémentaires qui vont confirmer, affiner ou infirmer une hypothèse
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Décision dDécision dii à partir de l’occurrence de à partir de l’occurrence de l’unité analysée en fonction de son contextel’unité analysée en fonction de son contexte
unitéanalysée WpV1
d1 dndi
V2 Wk
Contexte gauche Contexte droit
Espace des décisionspossibles
Espace de recherche
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Règle d’exploration contextuelleRègle d’exploration contextuelle
Unité UUnité U W2
Signification de Signification de l’occurrence de ‘U’l’occurrence de ‘U’
W1V2 V3V1
Contexte avec unités non contiguës
Contexte avec unités non contiguës
L’unité U est analysée dans un contexte discontinu
… … … … …
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Une hypothèse Une hypothèse d’exploration contextuelled’exploration contextuelle
• Les indices sont hiérarchisés.
• Certains indices sont plus importants que d’autres.
• Il y a des indices saillantsindices saillants (les indicateurs) et des indices complémentaires qui renforcent, spécifient, infirment ce qu’indique l’indice saillant (l’indicateur).
• C’est l’indicateur qui déclenche et organise un processus d’exploration contextuelle.
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Exemple : lever l’indétermination Exemple : lever l’indétermination d’une forme polysémiqued’une forme polysémique
Une occurrence d’une forme (grammaticale, lexicale) polysémique contient en elle-même plusieurs significations plus spécifiques et déterminables par le contexte.
Une forme indéterminée a donc - une potentialité de significations, - un « invariant de signification »- un « signifié de puissance » (Guillaume)
Le recours au contexte lève l’indétermination en permettant de spécifier la valeur qu’elle acquiert en contexte.
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Un problème de « compréhension » Un problème de « compréhension » pourpour
le Traitement Automatiquele Traitement Automatique
• Cinq minutes plus tard, le train déraillait
• Un problème de décision : peut-on en inférer que – « Le train a déraillé ? »– « Le train n’a pas déraillé ? »
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Valeurs irréelle et de nouvel Valeurs irréelle et de nouvel étatétat
Cinq minutes plus tard,le train déraillait
Valeur de nouvel état :« le train a déraillé »
Valeur irréelle :« le train n’a pas déraillé »
?
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 46
Le train roulait à 150 km/h, le conducteur a bien vu le feu passer au rouge ; sans sa rapide réaction, cinq minutes plus tard, le train déraillait
=> « le train n’a pas déraillé »
Valeur de l’irréel
Cinq minutes plus tard, Cinq minutes plus tard, le train déraillait.le train déraillait.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 47
Cinq minutes plus tard, Cinq minutes plus tard, le train déraillait …le train déraillait …
Le train roulait à cent cinquante km/h, le conducteur a bien vu le feu passer au rouge mais, malgré sa rapide réaction, cinq minutes plus tard, le train déraillait ....
=> « le train a déraillé »
Valeur de « nouvel état »
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 48
Encore Encore : itération ou continuité ?
Valeur itérativeNouvelle occurrence
Valeur continueIl y est resté plus longtemps
Luc est encore au bureau
Invariant de Encore ?
?
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 49
EncoreEncore
Luc est encore au bureau => itération ou continuitéLuc va encore au bureau => itération ou continuité
A six heure du soir, Luc est encore au bureau=> 1. Continuité ; 2. Itération ?
Il est huit heure du soir : Luc est encore au bureau, tu peux l’y trouver et faire signer ton papier => 1. Continuité
C’est dimanche, et Luc est encore au bureau ! => 1. Itération
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 50
Méthodes d’analyse linguistiqueMéthodes d’analyse linguistique
1. Analyse distributionnelle
2. Analyses transformationnelles
2.1. entre niveaux (Chomsky, Shaumyan, Mel’chuk)
niveau de surface => niveau profond
2.2. horizontale (Z.S. Harris)
2.3. Grammaire Applicative et Cognitive
3. Représentations logiques (Montague, Kamp…)
4. Analyses contextuelles
4.1. automates markoviens, langages réguliers, motifs : Intex, Nooj
4.2. règles contextuelles
4.3. exploration contextuelle
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 511/12/00 J.P. Desclés
Changements avec exploration contextuelle
Texte d’entrée
Niveau syntaxique : représentations syntaxiques des phrases
Niveau prédicatif : représentations en termes de prédicats, d’arguments , de cas conceptuels, de relations diathétiques,
d’opérations de détermination, de quantification, de thématisation
SIT2SIT1MOUVT assignations
Exploration Contextuelle
Exploration Contextuelle
Exploration Contextuelle
Représentations avec schèmes
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IndicateurDéclencheurIC1 IC2 IC3 IC4
Espace de recherche
Annotationd’un point de vue
Règle déclenchée par ID : SISI IC1 et IC2 IC1 et IC2 àà gauche & IC3 et IC4 gauche & IC3 et IC4 àà droitedroiteALORSALORS annoter selon le point de vue annoter selon le point de vue
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Règle d’exploration contextuelleRègle d’exploration contextuelle
IndicateurIndicateurd’une notiond’une notion
R1 (indice 11, …., indice 1n) => décision : annotation A1
R2 (indice 21, ….., indice 2p) => décision : annotation A2
Rk (indice k1, …., indice kr) => décision : annotation Ak
Règles associées à l’indicateur
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Indicateur discursif (déclencheur)Indicateur discursif (déclencheur)• L’indicateur déclenche une exploration contextuelle.
• Un indicateur est un indice saillant, c’est une expression discursive d’une notion (donc une forme identifiable);
• Les notions plus spécifiques d’une notion de fouille (« point de vue de fouille ») forment une catégorie organisée comme une « carte sémantique »;
• A chaque notion plus spécifique sont associées une classe d’instances (les indicateurs saillants qui expriment la notion) + une classe de règles d’explorations contextuelles (impliquant des indices complémentaires).
• A chaque Indicateur est associée une classe de règles d’exploration contextuelles : l’indicateur identifié appelle des règles pour déclencher l’exploration contextuelle
=> l’Indicateur est un Indice déclencheur.
Classe de marqueurs de la notion 1
Classe de marqueurs de la notion 2
Classe de marqueurs
de la notion 1.1.
Classe de marqueurs
de la notion 1.2.
Carte sémantique (en intension) de la notion
Notion 1
Notion 1.1.
Notion 1.2.
Notion 2
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1
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Le présent article
a pour but deLes principaux
résultats de l’étude sont :
Mon hypothèse est …
Pour conclure, nous dirons que
Carte sémantique (en intension)de « l’annonce thématique »
objectifs
hypothèse
Remarques conclusives
Résultats
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1.1.
EC pour la notion 1
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« Qui est avec qui ? »
Carte sémantique de « la rencontre »
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Carte sémantique du repérage abstrait : analyse des valeurs sémantiques de « est » (Desclés, 1987)
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Annotations discursives par Annotations discursives par exploration contextuelleexploration contextuelle
• La technique par exploration contextuelle est utilisée pour annoter automatiquement les textes à partir de « point de vue de fouille discursifs ».
• Les décisions à prendre par l’exploration contextuelle sont :
- annoter (ou non) à partir de la carte sémantique en fonction des indices contextuels trouvés;
- approfondir éventuellement l’exploration contextuelle par un appel récursif à d’autres règles.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 60
5.5.Machine à annoter Machine à annoter automatiquement : automatiquement :
EXCOMEXCOM
(« Exploration Contextuelle Multilingue »)(« Exploration Contextuelle Multilingue »)
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 61
Texte annoté automatiquementTexte annoté automatiquement
• Le texte est annoté à partir des traces des opérations de « mise en texte », d’indications discursives conduit à un enrichissement endogène, sans faire appel à des connaissances externes (par exemple des ontologies de domaines ou une classification par genres).
• Le texte contient en lui-même des indications sur sa propre structure et sur son contenu.
• Le texte annoté automatiquement permet de procéder à des applications avec des ressources linguistiques relativement économiques.
Texte annoté = texte auto-enrichià la source d’applications
Texte extraitd’une base de textes
Textenettoyé
Texte segmenté(organisation physique)
Texte +annotations
APPLICATIONS
• Résumé automatique
• Constitution de fiches
thématiques
• Fouille sémantique par points de vue
• Navigation textuelle
Recherche d’informations à partir de relations exprimant des
« points de vue de fouille »
EXCOM :EXCOM :Machine à annoterMachine à annoter
des Textesdes Textespar Exploration par Exploration
ContextuelleContextuelle
Basede textes
bruts
Basede textesannotés
Point de vue
« rencontre »
Point de vue« citations »
Points de vuede fouillesémantique
Point de vue« causalité »
Point de vue« définition »
Ressources linguistiques des points de vue
Basede textes
segmentés
1
2
3
4
Ressources linguistiquesde segmentation automatique
NouveauPoint de vue
….
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 64
Machine à annoter des textes (1)Machine à annoter des textes (1)
La modélisation de la machine repose sur :
• Une technique linguistique d’exploration contextuelle (EC);
• Une Indépendance des ressources et du traitement par rapport aux domaines;
• La constitution de ressources linguistiques légères et réutilisables pour les différents domaines;
• Un transfert multilingue relativement rapide (à partir des « cartes sémantiques »)…
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 65
• Pas d’analyses morphologiques et syntaxiques préalables => nouvelle conception du TAL;
• Pas nécessairement des entités nommées préalables déterminées => coût plus réduit;
• Pas de recours à des d’ontologies (générales ou régionales) préalables;
• Pas de dictionnaires de synonymes (type : Wordnet) => Ressources lourdes à constituer et à maintenir
=> coût élevé, fragilité• Pas d’apprentissage préalable
Machine à annoter des textes (2)Machine à annoter des textes (2)
Mais compatibilité avec des bases d’entités nommées, des ontologies de domaines, des analyses morphologiques et syntaxiques auxiliaires, des dictionnaires de synonymie, des traitements statistiques …
Jean-Pierre Desclés, Catégories discursives,
ENS, Lyon, 4 avril 2008 66
Machines à indexer et SRIMachines à indexer et SRIen exploitant les annotations en exploitant les annotations
discursivesdiscursives
• Recherche d’informations
- par des notions discursives liées à des points de vue d’interrogation, captées par les
annotations automatiques;
• Applications au Web-sémantique, à la construction d’ontologies
MOCXE :MOCXE :Machine à IndexerMachine à Indexer
selon selon des « points de vue »des « points de vue »
(relations (relations sémantiquessémantiquesdiscursives)discursives)
SRI
Questions poséessous forme derelations sémantiques
Réponsessous forme
de segments textuels
TextesIndexésselondes points de vue
BASEde TEXTESANNOTES
automatiquementselon
des points de vue
TEXTESANNOTES
manuellement(travail coopératif)
Recherche d’informationsRecherche d’informationspar « relations sémantiques »par « relations sémantiques »
QuestionsQui rencontre qui ?Qui rencontre qui ? où ? Quand ?
Point de vue : « rencontre »
Point de vue : « citation »
QuestionsQui a dit quoi ?Qui a dit quoi ? Comment ? Dans quel but ?
Point de vue : « causalité »
QuestionsQuoi est la cause de quoi ?Comment ? Dans quel but ?
Point de vue : « définition »
QuestionsComment est défini quoi ?Qui a défini quoi ?
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Questions selon un point de vueQuestions selon un point de vue
SRISRIselon selon
des « points de vue »des « points de vue »sémantiques sémantiques
Rencontre ?Rencontre ?Chirac rencontre Qui ?Chirac rencontre Qui ?Qui a rencontré Poutine ?Qui a rencontré Poutine ?Chirac a-t-il rencontré Poutine ?Chirac a-t-il rencontré Poutine ?
Où ? Quand ?Où ? Quand ?
Réponses obtenues Réponses obtenues par des segmentspar des segmentstextuels extraitstextuels extraitsde documentsde documents
Une Application de l’indexation : Une Application de l’indexation : l’interrogation multilinguel’interrogation multilingue
Base dedocuments
annotésen coréenen arabe
Réponses par dessegments textuels
en coréen , en arabe …
Traductiondes réponses
TraductionAutomatiquedes réponses
en français
Questionsposées
en françaisselon
« un point de vue »
Questions « équivalentes »
posées en coréen (arabe)
TAO
EXCOMEXCOM+ SRI+ SRIen coréenen coréen(en arabe)(en arabe)
TAO
T humaine
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6. Un exemple d’annotations discursives
d’un texte pour le résumer
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 72
Un texteUn texte
• La préface par Maurice Gross de
Notes du cours de syntaxeNotes du cours de syntaxe de Zellig Harris (Ed. du Seuil, Paris, 1976)
• Extraire les informations « les plus pertinentes » qui donnent « une idée sur le contenu » du document
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 73
Annotations discursives
• Annotations qui donnent des informations interprétatives sur certains segments d’un texte
• Ces annotations sont sémantiques (indications sur le « contenu » du texte)
• Elles correspondent à des points de vue de « lecture » d’un humain qui annote (mentalement) ou physiquement (soulignement) un texte
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 74
Structurations dans un texte
• Métadonnées : Où est piublié le texte ? Quand ? genre textuel ?
• Structuration physique ou formelle : segmentationTitres, sectionParagraphes, phrases, sectionsPropositionsEnumértationsImages, diagrammes, photos
• Structuration discursive :- citations, définitions, exemples, - annonces thématiques, conclusives- soulignements de l’auteur- rappels de connaissances- appel au lecteur- …
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 75
Premières opérations
• « Nettoyer » le texte s’il vient du Webenlever la publicité,
isoler les métadonnées
garder la structure HTML ?
• Segmenter le texte en identifiant :titres,
sections, paragraphes, phrases, propositions …
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 76
Fouille sémantique Fouille sémantique « selon des points de vue » discursifs« selon des points de vue » discursifs
• Annonces thématiques- Conclusions- Signatures des auteurs
• Exemples (extraction)
• Appel au lecteur
• Définitions (extraction)
• Organisation discursive- Annonce de plan- Enchaînement discursif- Annonce de marqueurs d’intégration linéaire (MIL)
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 77
Exemple de Règle d’exploration contextuelle pour l’annotation sémantique
Dans une phrase on identifieun déclencheur de la liste des déclencheurs « annonces thématiques »+ une position [premier paragraphe]
Annoter la phrase : /@annonce thématique …
@annonce thématique\
Annonce thématique
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 78
/ annonce thématique (Harris) @ Z.S. Harris donne ici pour la première fois de façon détaillée une image globale de sa conception de la syntaxe transformationnelle. @ annonce thématique (Harris) \
+ indice de position : [premier paragraphe, première phrase]
=> Indice de position déclencheur : [premier paragraphe, seconde phrase]
=> recherche d’indices complémentaires
/ annonce thématique (Harris) @ Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses théories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analyses de phénomènes particuliers de l’anglais. @ annonce thématique (Harris) \
=> Indice de position déclencheur : [premier paragraphe, troisième phrase ]
avec des indices complémentaires : chaînage au nom d’auteur Harris par des candidats pronoms.
/ annonce thématique (Harris) @ Dans les présentes notes du cours qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974, Harris livre sa description complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède une grande généralité, voire qu’elle est universelle. @ annonce thématique (Harris) \
/ Signature de l’auteur (Harris) @ Nous ne nous sommes pas contenté de traduire les notes que Harris a lui-même rédigées, mais nous nous sommes efforcé d’adapter la majorité de ses analyses au français. @ Signature de l’auteur (Harris) @ \
/ signature des auteurs (Harris) @ Nous remercions Z.S. Harris qui nous a guidé à travers cette adaptation, ainsi que Mlle Yannick Gheerbrandt et M. Amr Helmy Ibrahim qui, par leur présentation dans un séminaire consacré à ce cours, ont contribué à éclaircir certains passages. @ signature des auteurs (Harris) \
/ appel au lecteur (Harris) @ Le lecteur, peut-être plus familier avec les présentations de la grammaire générative, ne retrouvera pas immédiatement l’outillage de formalisation développé par Chomsky à la suite des premiers travaux de Harris. @ appel au lecteur (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Par contre, Harris, après quelques tentatives anciennes dans la même direction, a abandonné cette hypothèse en faveur d’une grammaire algébrique @ annonce thématique (Harris) \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 80
/ annonce thématique (Harris) @ Les grammaires de Harris sont des algèbres complexes, en fait des compositions de morphismes entre divers ensembles dotés de structures en général non commutatives, et pas toujours associatives. @ annonce thématique (Harris) \
+ Indice complémentaire : [dernière phrase d’un paragraphe]
/ annonce thématique (Harris) @ La grammaire de Harris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais il est important de garder à l’esprit que cette conception a été empiriquement motivée d’une façon méthodique et très détaillée. @ annonce thématique (Harris) \
+ Indice complémentaire : [première phrase d’un paragraphe]
/ annonce thématique (Harris) @ L’exposé de Harris ne reflète pas la chronologie de ses recherches, la présentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ. @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Les analyses présentées par Harris sont entièrement formalisées, mais in ne fournit pas toujours les argumentations linguistiques détaillées qui motiveraient l’adoption des solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même. @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Harris a réservé cette discussion pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction. @ annonce thématique (Harris) \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 81
/ annonce thématique / appel au lecteur / Enchaînement : - (Harris) @ D’ailleurs, Harris aide beaucoup le lecteur en opérant des retours aux définitions initiales lorsqu’il est conduit à les préciser. @ annonce thématique \appel au lecteur \ Enchaînement : - (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Le système de Harris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques. @ annonce thématique (Harris) \
/ conclusion (Harris) @ On voit donc que la grammaire de Harris, bien que présentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates. @conclusion (Harris) \
/@ Harris ne nie pas l’intérêt de ces parties du discours, simplement il les retrouve comme conséquences de processus grammaticaux généraux appliqués à des mots particuliers de chaque langue @ \
+ indice complémentaire : dernière phrase de paragraphe
/ annonce thématique / organisation discursive (Harris) @ - Quant aux transformations qui sont utilisées pour appliquer les structures de base sur les séquences de mots constituant les discours, Harris les a considérablement simplifiées en ne retenant que quatre types :
- - - -
@ annonce thématique \ organisation discursive (Harris) \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 82
/ annonce thématique / conséquences (Harris) / organisation discursive @ Harris utilise largement les conséquences logiques de cette observation, ce qui l’amène à procéder à des analyses du type suivant : @ \ annonce thématique \ conséquences \ organisation discursive (Harris) \
/ Exemple illustratif @ Il est un autre exemple qui illustre bien le caractère abstrait des représentations de base de Harris, et qui peut-être apparaît mieux en français qu’en anglais. @ Exemple illustratif \
/ Exemple @ Cet exemple nous a d’ailleurs posé un problème d’adaptation des analyses de Harris au français. @ Exemple \
Annonce thématique @ Harris a élaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience. @annonce thématique \
/ Annonce thématique @ S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, Harris a constamment cherché à restreindre l’introduction des notions abstraites. @ Annonce thématique \
/ Appel au lecteur @ Harris accepte ainsi comme grammaticales des phrases qu’un lecteur soucieux de pureté stylistique rejettera comme totalement inacceptables.@ Appel au lecteur \
/ Enchaînement / Annonce thématique @ C’est ainsi que, dans son analyse de la phrase, Harris sépare nettement la phrase sans temps (dont le verbe est un opérateur), du temps grammatical opérateur constituant lui-même une autre phrase simple. @ Enchaînement \ Annonce thématique/
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 83
/ Signature de l’auteur @ Pour pouvoir rester le plus près possible de la présentation de Harris, nous avons donc dû transposer certains de ses exemples en les déformant.@ Signature de l’auteur \
/ Marqueur d’Intégration linéaire :- / Annonce thématique: - @ D’une part, la nominalisation suffixale peut entraîner un changement de sens (souvent aspectuel) par rapport à sa phrase source, Harris le montre d’ailleurs ici. @ Marqueur d’Intégration linéaire :- \ Annonce thématique \
/ Signature de l’auteur @ Dans toute la mesure du possible, nous avons vérifié que ces modifications n’introduisaient pas d’incohérence dans l’analyse des phrases françaises présentées , et nous espérons qu’ainsi l’esprit des solutions de Harris aura été respecté. @ Signature de l’auteur \
+ Position [dernier paragraphe, avent dernière phrase]
/ Signature de l’auteur / Appel au lecteur @ Le principal avantage que nous avons vu dans cette présentation est que le lecteur pourra juger immédiatement des compatibilités et incompatibilités sémantiques que Harris place à la source de l’essentiel des phénomènes syntaxiques. @ Signature de l’auteur / Appel au lecteur \
+ Position : [dernier paragraphe, dernière phrase] ; problème du temps grammatical : passé composé
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 84
Bilan de la réduction(phrases annotées)
• En retenant toutes les phrases annotées on obtient :
65 lignes / 255 lignes => rapport ¼
• Trop important pour un résumé
=> trouver une « stratégie de résumé »
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 85
Premières stratégiesPremières stratégies• Introduire des poids
poids forts accordés à certains mots- fréquences dans le texte - mots liés à un thesaurus, mais nécessité d’en avoir un => logiciel Pertinence (Lehmann) => résultats assez mauvais !
• Privilégier les règles avec beaucoup d’indices« plus il y a d’indices, plus la règle est pertinente »
• Privilégier les segments avec des occurrences des termes du domaine étudié (travail spécifique à un domaine)
• Privilégier les segments avec plusieurs annotations discursives => beaucoup d’informations
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 86
Seconde stratégie, Seconde stratégie, plus linguistiqueplus linguistique
• Ordonner les points de vue d’annotations discursives
- 1. annonce thématique- 2. conclusions (soulignement)- 3. organisation discursive
- 4. remarques d’auteur
- 5. exemples
- 6. appel au lecteur
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Stratégie de « réduction »(condensation)
• On retient les annonces thématiques
• On retient les remarques conclusives d’auteur = remarques d’auteurs dans certaines positions du texte (fin de paragraphe, dernier paragraphe)
• Organisation discursive
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 88
/ annonce thématique (Harris) @ Z.S. Harris donne ici pour la première fois de façon détaillée une image globale de sa conception de la syntaxe transformationnelle. @ annonce thématique (Harris) \
+ indice de position : [premier paragraphe, première phrase]
=> Indice de position déclencheur : [premier paragraphe, seconde phrase]
avec des indices complémentaires : chaînage au nom d’auteur Harris par des candidats pronoms + recherche d’indices complémentaires
/ annonce thématique (Harris) @ Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses théories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analyses de phénomènes particuliers de l’anglais. @ annonce thématique (Harris) \
=> Indice de position déclencheur : [premier paragraphe, troisième phrase ]
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 89
=> Indice de position déclencheur : [premier paragraphe, troisième phrase ]
avec des indices complémentaires : chaînage au nom d’auteur Harris par des candidats pronoms.
/ annonce thématique (Harris) @ Dans les présentes notes du cours qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974, Harris livre sa description complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède une grande généralité, voire qu’elle est universelle. @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Par contre, Harris, après quelques tentatives anciennes dans la même direction, a abandonné cette hypothèse en faveur d’une grammaire algébrique @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Les grammaires de Harris sont des algèbres complexes, en fait des compositions de morphismes entre divers ensembles dotés de structures en génral non commutatives, et pas toujours associatives. @ annonce thématique (Harris) \
+ Indice complémentaire : [dernière phrase d’un paragraphe]
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 90
/ annonce thématique (Harris) @ La grammaire de Harris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais il est important de garder à l’esprit que cette conception a été empiriquement motivée d’une façon méthodique et très détaillée. @ annonce thématique (Harris) \
+ Indice complémentaire : [première phrase d’un paragraphe]
/ annonce thématique (Harris) @ L’exposé de Harris ne reflète pas la chronologie de ses recherches, la présentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ. @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Les analyses présentées par Harris sont entièrement formalisées, mais in ne fournit pas toujours les argumentations linguistiques détaillées qui motiveraient l’adoption des solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même. @ annonce thématique (Harris) \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 91
/ annonce thématique (Harris) @ Harris a réservé cette discussion pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction. @ annonce thématique (Harris) \
/ annonce thématique / appel au lecteur / Enchaînement discursif : - (Harris) @ D’ailleurs, Harris aide beaucoup le lecteur en opérant des retours aux définitions initiales lorsqu’il est conduit à les préciser. @ annonce thématique \appel au lecteur \ Enchaînement : - (Harris) \
/ annonce thématique (Harris) @ Le système de Harris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques. @ annonce thématique (Harris) \
/ conclusion (Harris) @ On voit donc que la grammaire de Harris, bien que présentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates. @conclusion (Harris) \
/ annonce thématique / organisation discursive (Harris) @ Quant aux transformations qui sont utilisées pour appliquer les structures de base sur les séquences de mots constituant les discours, Harris les a considérablement simplifiées en ne retenant que quatre types :
-
-
-
-
@ annonce thématique \ organisation discursive (Harris) \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 92
/ annonce thématique / conséquences (Harris) / organisation discursive @ Harris utilise largement les conséquences logiques de cette observation, ce qui l’amène à procéder à des analyses du type suivant : @ conséquences \ annonce thématique \ organisation discursive (Harris) \
/ Annonce thématique @ Harris a élaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience. @annonce thématique \
/ Annonce thématique @ S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, Harris a constamment cherché à restreindre l’introduction des notions abstraites. @ Annonce thématique \
/ Enchaînement / Annonce thématique @ C’est ainsi que, dans son analyse de la phrase, Harris sépare nettement la phrase sans temps (dont le verbe est un opérateur), du temps grammatical opérateur constituant lui-même une autre phrase simple. @ Enchaînement \ Annonce thématique \
/ Marqueur d’Intégration linéaire / Annonce thématique: - @ D’une part, la nominalisation suffixale peut entraîner un changement de sens (souvent aspectuel) par rapport à sa phrase source, Harris le montre d’ailleurs ici. @ Marqueur d’Intégration linéaire : Marqueur d’Intégration linéaire - \ Annonce thématique \
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 93
Texte obtenu en enlevant les balises
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 94
Z.S. Harris donne ici pour la première fois de façon détaillée une image globale de sa conception de la syntaxe transformationnelle. Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses théories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analyses de phénomènes particuliers de l’anglais. Dans les présentes notes du cours qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974, Harris livre sa description complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède une grande généralité, voire qu’elle est universelle.
Par contre, Harris, après quelques tentatives anciennes dans la même direction, a abandonné cette hypothèse en faveur d’une grammaire algébrique. Les grammaires de Harris sont des algèbres complexes, en fait des compositions de morphismes entre divers ensembles dotés de structures en général non commutatives, et pas toujours associatives.
La grammaire de Harris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais il est important de garder à l’esprit que cette conception a été empiriquement motivée d’une façon méthodique et très détaillée. L’exposé de Harris ne reflète pas la chronologie de ses recherches, la présentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 95
Les analyses présentées par Harris sont entièrement formalisées, mais il ne fournit pas toujours les argumentations linguistiques détaillées qui motiveraient l’adoption des solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même. Harris a réservé cette discussion pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction. D’ailleurs, Harris aide beaucoup le lecteur en opérant des retours aux définitions initiales lorsqu’il est conduit à les préciser.
Le système de Harris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques. On voit donc que la grammaire de Harris, bien que présentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates.
Quant aux transformations qui sont utilisées pour appliquer les structures de base sur les séquences de mots constituant les discours, Harris les a considérablement simplifiées en ne retenant que quatre types :
-
-
-
-
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 96
Harris utilise largement les conséquences logiques de cette observation, ce qui l’amène à procéder à des analyses du type suivant .
Harris a élaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience. S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, Harris a constamment cherché à restreindre l’introduction des notions abstraites. C’est ainsi que, dans son analyse de la phrase, Harris sépare nettement la phrase sans temps (dont le verbe est un opérateur), du temps grammatical opérateur constituant lui-même une autre phrase simple.
D’une part, la nominalisation suffixale peut entraîner un changement de sens (souvent aspectuel) par rapport à sa phrase source, Harris le montre d’ailleurs ici.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 97
« Nettoyage final » du texte :Remplacer certaines occurrences de « Harris » par l’anaphore « il » :
Règles d’EC : Substituer aux occurrences de « Harris », le terme « il »
Règle positive :
(1) SI « Harris » précède un verbe, ALORS lui substituer « il »
Règles négatives :
(2) SI Harris suit « N de » ALORS ne pas substituer
(3) SI « Harris » suivi par « par », ALORS ne pas substituer.
(4) SI « Harris » précède « qui », ALORS ne pas substituer.
(5) SI « Harris » a une première occurrence dans la première phrase d’un paragraphe, ALORS ne pas substituer
Autre règle de nettoyageSubstituer au signe « il » dans le contexte d’un point « . » de fin de
phrase qui le précède de façon contiguë,par « Il ».
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 98
Z.S. Harris donne ici pour la première fois de façon détaillée une image globale de sa conception de la syntaxe transformationnelle. Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses théories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analyses de phénomènes particuliers de l’anglais. Dans les présentes notes du cours qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974, il livre sa description complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède une grande généralité, voire qu’elle est universelle.
Par contre, Harris, après quelques tentatives anciennes dans la même direction, a abandonné cette hypothèse en faveur d’une grammaire algébrique. Les grammaires de Harris sont des algèbres complexes, en fait des compositions de morphismes entre divers ensembles dotés de structures en général non commutatives, et pas toujours associatives.
La grammaire de Harris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais il est important de garder à l’esprit que cette conception a été empiriquement motivée d’une façon méthodique et très détaillée. L’exposé de Harris ne reflète pas la chronologie de ses recherches, la présentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 99
Les analyses présentées par Harris sont entièrement formalisées, mais il ne fournit pas toujours les argumentations linguistiques détaillées qui motiveraient l’adoption des solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même. Il [->Il] a réservé cette discussion pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction . D’ailleurs, il aide beaucoup le lecteur en opérant des retours aux définitions initiales lorsqu’il est conduit à les préciser.
Le système de Harris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques. On voit donc que la grammaire de Harris, bien que présentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates.
Quant aux transformations qui sont utilisées pour appliquer les structures de base sur les séquences de mots constituant les discours, Harris les a considérablement simplifiées en ne retenant que quatre types :
-
-
-
-
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 100
il [->Il] utilise largement les conséquences logiques de cette observation, ce qui l’amène à procéder à des analyses du type suivant .
il [->Il] a élaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience. S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, il a constamment cherché à restreindre l’introduction des notions abstraites. C’est ainsi que, dans son analyse de la phrase, il sépare nettement la phrase sans temps (dont le verbe est un opérateur), du temps grammatical opérateur constituant lui-même une autre phrase simple.
D’une part, la nominalisation suffixale peut entraîner un changement de sens (souvent aspectuel) par rapport à sa phrase source, Harris le montre d’ailleurs ici.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 101
Réduction supplémentaire :
Suppression :
- des phrases avec MIL par introducteurs- enchaînements discursifs
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 102
Z.S. Harris donne ici pour la première fois de façon détaillée une image globale de sa conception de la syntaxe transformationnelle. Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses théories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analyses de phénomènes particuliers de l’anglais. Dans les présentes notes du cours qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974, il livre sa description complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède une grande généralité, voire qu’elle est universelle.
[[Par contre, Harris, après quelques tentatives anciennes dans la même direction, a abandonné cette hypothèse en faveur d’une grammaire algébrique. Les grammaires de Harris sont des algèbres complexes, en fait des compositions de morphismes entre divers ensembles dotés de structures en général non commutatives, et pas toujours associatives. ]]
La grammaire de Harris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais il est important de garder à l’esprit que cette conception a été empiriquement motivée d’une façon méthodique et très détaillée. L’exposé de Harris ne reflète pas la chronologie de ses recherches, la présentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ.
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 103
Les analyses présentées par Harris sont entièrement formalisées, mais il ne fournit pas toujours les argumentations linguistiques détaillées qui motiveraient l’adoption des solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même. Il [->Il] a réservé cette discussion pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction . [[ [[ D’ailleurs, Il aide beaucoup le lecteur en opérant des retours aux définitions initiales lorsqu’il est conduit à les préciser. ]]
Le système de Harris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques. On voit donc que la grammaire de Harris, bien que présentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates.
[[ Quant aux transformations qui sont utilisées pour appliquer les structures de base sur les séquences de mots constituant les discours, Harris les a considérablement simplifiées en ne retenant que quatre types :
-
-
-
- ]]
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ENS, Lyon, 4 avril 2008 104
il [->Il] utilise largement les conséquences logiques de cette observation, ce qui l’amène à procéder à des analyses du type suivant .
il [->Il] a élaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience. S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, il a constamment cherché à restreindre l’introduction des notions abstraites. [[ C’est ainsi que, dans son analyse de la phrase, il sépare nettement la phrase sans temps (dont le verbe est un opérateur), du temps grammatical opérateur constituant lui-même une autre phrase simple. ]]
[[D’une part, la nominalisation suffixale peut entraîner un changement de sens (souvent aspectuel) par rapport à sa phrase source, Harris le montre d’ailleurs ici. ]]
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Mis en œuvre par effacement
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Z.S. Harris Z.S. Harris donne icidonne ici pour la première fois pour la première fois de façon détailléede façon détaillée une image globale de une image globale de sa conceptionsa conception de la de la syntaxesyntaxe transformationnelle transformationnelle. . Jusqu’aujourd’hui, il n’avait Jusqu’aujourd’hui, il n’avait présenté ses présenté ses théoriesthéories que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects que sous des éclairages particuliers, par exemple en en dégageant les seuls aspects susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en susceptibles d’être mathématisés, ou bien encor en donnant des analysesdonnant des analyses de phénomènes de phénomènes particuliers de l’anglaisparticuliers de l’anglais. . Dans les Dans les présentes notesprésentes notes du du courscours qu’il a professé à l’université de qu’il a professé à l’université de Paris-Vincennes en 1973-1974,Paris-Vincennes en 1973-1974, il il livre sa descriptionlivre sa description complète d’une grammaire, celle de complète d’une grammaire, celle de l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire l’anglais, mais il est clair que son point de vue est qu’une telle forme de grammaire possède possède une grande généralitéune grande généralité, voire qu’elle est , voire qu’elle est universelleuniverselle. .
La grammaire de La grammaire de HarrisHarris est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, est donc particulièrement abstraite dans son formalisme, mais mais il est important de garder à l’espritil est important de garder à l’esprit que que cette conceptioncette conception a été empiriquement a été empiriquement motivée motivée d’une d’une façon méthodiquefaçon méthodique et très détaillée. et très détaillée. L’exposé deL’exposé de HarrisHarris ne ne reflètereflète pas la chronologie de pas la chronologie de ses recherches, la ses recherches, la présentation de son systèmeprésentation de son système est en effet entièrement axiomatique au départ est en effet entièrement axiomatique au départ . .
Résumé obtenu par extraction, après nettoyage
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Les analyses présentées par Les analyses présentées par HarrisHarris sont entièrement formalisées, mais il ne sont entièrement formalisées, mais il ne fournit fournit pas toujours pas toujours les argumentationsles argumentations linguistiques détaillées qui linguistiques détaillées qui motiveraientmotiveraient l’adoption des l’adoption des solutions solutions qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il qu’il a choisies par rapport à d’autres que le lecteur a rencontrées ailleurs ou qu’il pourrait aisément imaginer lui-même.pourrait aisément imaginer lui-même. Il Il [-> [->IlIl] a réservé ] a réservé cette discussioncette discussion pour un autre pour un autre ouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédactionouvrage, une grammaire raisonnée des phénomènes de détail qui est en cours de rédaction . .
Le système de Le système de HarrisHarris n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est n’est pas seulement abstrait de point de vue formel, il l’est également par la nature des analyses proprement linguistiques.également par la nature des analyses proprement linguistiques. On voit doncOn voit donc que la grammaire que la grammaire de de HarrisHarris, bien que , bien que présentéeprésentée comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques comme induite à partir de l’anglais, possède des caractéristiques universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » universelles qui, de toute façon, seraient imposées par le description de langues « exotiques » pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates.pour lesquelles les parties du discours de la grammaire traditionnelle sont inadéquates. IlIl utiliseutilise largement largement les conséquences logiquesles conséquences logiques de de cette observationcette observation, ce qui l’amène à , ce qui l’amène à procéder à procéder à des analyses du type suivantdes analyses du type suivant .. IlIl a a élaboré graduellement sa théorieélaboré graduellement sa théorie et, plus que tout autre, il l’a et, plus que tout autre, il l’a confrontée à constamment l’expérience.confrontée à constamment l’expérience. S’efforçant de construire une théorie minimale du S’efforçant de construire une théorie minimale du point de vue formel, point de vue formel, ilil a a constamment cherchéconstamment cherché à restreindre l’introduction des notions à restreindre l’introduction des notions abstraites..abstraites..
Réduction : 25 lignes / 255 lignes = 10 /100
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Signature de l’auteurAppel au lecteur
Exemples
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/ Signature de l’auteur (Harris) @ Nous ne nous sommes pas contenté de traduire les notes que Harris a lui-même rédigées, mais nous nous sommes efforcé d’adapter la majorité de ses analyses au français. @ Signature de l’auteur (Harris) @ \
/ Signature de l’auteur (Harris) @ Nous remercions Z.S. Harris qui nous a guidé à travers cette adaptation, ainsi que Mlle Yannick Gheerbrandt et M. Amr Helmy Ibrahim qui, par leur présentation dans un séminaire consacré à ce cours, ont contribué à éclaircir certains passages. @ Signature de l’auteur (Harris) \
/ Signature de l’auteur @ Pour pouvoir rester le plus près possible de la présentation de Harris, nous avons donc dû transposer certains de ses exemples en les déformant.@ Signature de l’auteur \
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/ Signature de l’auteur @ Dans toute la mesure du possible, nous avons vérifié que ces modifications n’introduisaient pas d’incohérence dans l’analyse des phrases françaises présentées , et nous espérons qu’ainsi l’esprit des solutions de Harris aura été respecté. @ Signature de l’auteur \
/ Signature de l’auteur / Appel au lecteur @ Le principal avantage que nous avons vu dans cette présentation est que le lecteur pourra juger immédiatement des compatibilités et incompatibilités sémantiques que Harris place à la source de l’essentiel des phénomènes syntaxiques. @ Signature de l’auteur / Appel au lecteur \
+ Position : [dernier paragraphe, dernière phrase] ; problème du temps grammatical : passé composé.
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Appel au lecteurAppel au lecteur
• / Appel au lecteur (Harris) @ Le lecteur, peut-être plus familier avec les présentations de la grammaire générative, ne retrouvera pas immédiatement l’outillage de formalisation développé par Chomsky à la suite des premiers travaux de Harris. @ Appel au lecteur (Harris) \
• / Appel au lecteur @ Harris accepte ainsi comme grammaticales des phrases qu’un lecteur soucieux de pureté stylistique rejettera comme totalement inacceptables.@ Appel au lecteur \
•
• / Signature de l’auteur / Appel au lecteur @ Le principal avantage que nous avons vu dans cette présentation est que le lecteur pourra juger immédiatement des compatibilités et incompatibilités sémantiques que Harris place à la source de l’essentiel des phénomènes syntaxiques. @ Signature de l’auteur / Appel au lecteur \
• + Position : [dernier paragraphe, dernière phrase] ; problème du temps grammatical : passé composé.
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Appel au lecteur
/ appel au lecteur (Harris) @ Le lecteur, peut-être plus familier avec les présentations de la grammaire générative, ne retrouvera pas immédiatement l’outillage de formalisation développé par Chomsky à la suite des premiers travaux de Harris. @ appel au lecteur (Harris) \
• / Signature de l’auteur / Appel au lecteur @ Le principal avantage que nous avons vu dans cette présentation est que le lecteur pourra juger immédiatement des compatibilités et incompatibilités sémantiques que Harris place à la source de l’essentiel des phénomènes syntaxiques. @ Signature de l’auteur / Appel au lecteur \
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/ Exemple illustratif @ Il est un autre exemple qui illustre bien le caractère abstrait des représentations de base de Harris, et qui peut-être apparaît mieux en français qu’en anglais. @ Exemple illustratif \
/ Exemple @ Cet exemple nous a d’ailleurs posé un problème d’adaptation des analyses de Harris au français. @ Exemple \
Exemples
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7. Comment construire les 7. Comment construire les règles ?règles ?
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Comment construire des Comment construire des ressources linguistiques ? ressources linguistiques ?
Une méthodologie nouvelle ?Une méthodologie nouvelle ?
Comment trouver les indices (déclencheurs et complémentaires) ?
Comment trouver les règles ?
Comment les écrire ?
Comment les présenter ?
Comment les valider ?
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Premier cas : lever l’indétermination d’une
forme identifiée => valeurs sémantiques connues Forme grammaticale = Indice déclencheur
1. Chercher un indice complémentaire
pour déterminer une des valeurs sémantiques possibles d’une occurrence ;
2. Une valeur étant déterminée, chercher d’autres indices complémentaires pour confirmer ou infirmer la décision ;
3. Constituer une classe d’équivalence d’indices complémentaires pour une même valeur ;
4. Interpréter sémantiquement la classe.
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Indice déclencheur => valeursIndice déclencheur => valeurs
IndiceIndicedéclencheurdéclencheur
IC ICIC
ICIC
Valeur V2
Valeur V3
=>
IC
IC
=>
=>
Valeur V1
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Une valeur => indices associéesUne valeur => indices associées
FormeFormeGrammaticale =Grammaticale =
IndicateurIndicateuravecavec
valeur valeur déterminéedéterminée
IC IC IC
ICIC
IC
IC
IC
IC
KIC1
KIC2
KIC3
KIC4
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Base de données : Indices - ValeursBase de données : Indices - Valeurs
Valeur iIndicateur1 Indicateur1 Classe KIC1d’indices complémentaires
Valeur iClasse KIC2 d’indices complémentaires
Valeurj Classe KIC3d’indices complémentaires
Valeur jClasse KIC4 d’indices complémentaires
Classe KIC5 d’indices complémentaires
Valeur kindicateur 2indicateur 2 Classe KIC1d’indices complémentaires
Valeur j
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Règle pour lever l’indétermination Règle pour lever l’indétermination d’une forme grammaticale d’une forme grammaticale
Forme analysée= indice
déclencheur
Indice complémentaireIndice complémentaireappartenantappartenant
à une classe K ià une classe K i
Valeur sémantique
V j
+
sont des indices en faveurde la
Indentification d’une occurrence d’une forme comme Indice Déclencheur SI on a une occurrence d’un indice complémentaire d’une classe K iALORS ce sont des indices en faveur de la valeur sémantique V jAction : assigner la valeur V j au segment linguistique contenant la forme
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Second cas : résoudre une tâche à partir de notions discursives
Tâche (exemples : résumer, filtrer des informations saillantes, construire des fiches catégorisées, commenter un diagramme, …)
Résoudre la tâche, c’est identifier des notions discursives et annoter les textes selon des points de vue correspondant à la tâche à effectuer.
Exemple : pour résumer, il faut trouver :
les annonces thématiques ; les hypothèses de travail ; les conclusions ; les méthodes ; les résultats
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Notion => expressions linguistiquesNotion => expressions linguistiques
Notion discursive (exemples « citation », « définition », « annonce thématique »)
1. identifier les expressions discursives qui sont les marqueurs (indicateurs principaux) de cette notion ;
2. trouver dans le contexte de ces marqueurs des indices complémentaires qui renforcent les indices déclencheurs ;
3. pour chaque indice déclencheur, classer les indices complémentaires dans des classes d’équivalence et écrire des règles d’exploration contextuelle ;
4. donner une interprétation sémantique aux classes d’équivalence;
5. donner une spécification sémantique aux indices déclencheurs.
6. Dresser la « carte sémantique » de la notion.
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Notion -Indices
Notion
IC
IC
IC
IC
IC
IC
IC
IC
IDID
IDID
IDID
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Notion : regroupement en classes
IndicateurIndicateur22
Indicescomplémentaires
Indicescomplémentaires
Indicescomplémentaires
KIC 1
KIC 2
KIC 3
IndicateurIndicateur11
Notion
Base de données : Indices - Notions
Notion iIndicateur 1 Indicateur 1 Classe KIC1d’indices complémentaires
Notion iClasse KIC2 d’indices complémentaires
Notion iIndicateur 2 Indicateur 2 Classe KIC1d’indices complémentaires
Notion iClasse KIC2 d’indices complémentaires
Notion iClasse KIC3 d’indices complémentaires
Notion jIndicateur 3Indicateur 3 Classe KIC1d’indices complémentaires
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Règle pour déterminer une notion
Indicecomplémentaire
associé à une notion N j
Indice DéclencheurIndice Déclencheurappartenantappartenant
à une classe K ià une classe K iNotion j++
sont des indices en faveurde la
Identification d’une occurrence d’une forme comme Indice Déclencheur d’une notion NjSI on a une occurrence d’indices complémentaires d’une classe K iALORS ce sont des indices en faveur de la notion sémantique N jAction : assigner au segment linguistique l’annotation N j
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Quelques références bibliographiquesQuelques références bibliographiques• Desclés Jean-Pierre, Langages applicatifs, langues naturelles et
cognition, Hermès, Paris, 1990.• Desclés Jean-Pierre, “Systèmes d’exploration contextuelle”, Co-texte
et calcul du sens, (Claude Guimier), Presses de l’universitaires de Caen, 1997 pp. 215-232.
• Descles J.-P., Soh (Éditeurs) Langage, cognition et textes, tome 1, tome 2, Université de Hankuk et Université de Paris-Sorbonne, Paris, Séoul, avril 1997, 1998.
• Desclés Jean-Pierre, « Polysémie verbale, un exemple : le verbe avancer », Colloque international « Polysémie », Université de Paris-Sorbonne, Paris, décembre 2001.
• Desclés Jean-Pierre, Jean-Luc Minel, « Résumé automatique et filtrage sémantique des textes », Ingénierie des langues, sous la direction de Jean-Marie Pierrel, Paris : Hermès, 2000, pp. 232-253.
• Desclés Jean-Pierre, Jean-Luc Minel, « Interpréter par exploration contextuelle », sous la direction de Francis Corblin, Claire Gardent, Interpréter en contexte, Hermès, Paris, pp. 306-328
• Desclés Jean-Pierre, Flageul Valérie, Kerenbosh Chritiane, Meunier Jean-Marc, Richard Jean-François, “Sémantique cognitive de l’action , I. Contexte théorique”, Langages, n° 132 décembre 1998 pp 28-47.
• Minel, Jean-Luc, Desclés, Jean-Pierre, Fouille sémantique des textes, TSI, 2002
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ThèsesThèses• Thèses soutenues Thèses soutenues :
C. Jouis, J. Berri, D. Reppert, Y. Oh, A. Jackiewicz, D. Garcia, G. Mourad, J.L. Minel, S. Ben Hazes, S., Benthami, G. Crispino, D. Wonsever …
• Thèses en cours :Thèses en cours :Antoine BlaisMontacem AlrahabiMarc BertinIana Atanassova….
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