DIMANCHE 30 OCTOBRE 2016
* 31e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
« Zachée, descends vite ! »
Jésus nous rappelle
l’urgence d’aimer !
Novembre – mois de prière
pour nos défunts
Le
Temps
Ordinaire
2016
ENSEMBLE PAROISSIAL
- CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -
La correspondance entre la première lecture et l’Evangile fait de ce dimanche une célébration de la Miséricorde divine qui
appelle les pécheurs à la conversion. L’auteur du livre de la Sagesse s’inspire de Gn 1 selon laquelle l’œuvre de Dieu tout
entière est bonne ; il précise que Dieu aime ses créatures, qu’il patiente envers les pécheurs, comme un pédagogue
appréciant les petits pas de qui s’engage sur la bonne voie. Le Ps 144 s’inspire de la révélation faite par Dieu à Moïse, après
le veau d’or (Ex 34,6). Dieu pardonne parce qu’Il est « lent à la colère et plein d’amour » (Ps 144). L’histoire de Zachée en
est l’illustration. Jésus prend l’initiative d’un appel qui transforme la simple curiosité en conversion. Le percepteur
s’engage à rembourser largement les torts qu’il a commis et à agir désormais avec honnêteté. D’ordre moral, la conversion
de Zachée s’accompagne de la joie de la foi. En réplique aux critiques, Jésus donne le sens de sa mission : chercher et sauver
ce qui était perdu. On pense à la parabole de l’enfant prodigue (Lc 15,11-32). La seconde lettre aux Thessaloniciens fut
écrite pour calmer l’agitation de ceux qui croyaient imminent le retour du Seigneur. Ce qu’il faut, c’est s’y préparer par
une foi active, c’est-à-dire agissant par la charité.
Zachée imite deux saintes figures de l’Ancien Testament : David et Abraham. Pécheur repentant, il s'applique en premier
lieu un jugement du roi David contre un riche qui avait volé une agnelle à un pauvre. Il avait statué ceci : « Pour l'agnelle,
(le voleur) donnera compensation au quadruple pour avoir commis cette action et n'avoir pas eu de pitié » (2 Samuel 12,6).
Zachée se considère comme ce riche sans pitié et décide de rétablir la justice en rendant au quadruple ce qu'il a pris. Jésus,
en second lieu, qualifie Zachée de «fils d'Abraham ». Or, « si vous êtes enfants d'Abraham, faites les oeuvres d'Abraham »
dit Jésus (Jean 8, 39). Quelles sont ces œuvres d'Abraham que Zachée a réalisées ? J'en retiens trois : Zachée comme le
patriarche (Genèse 18) accueille un envoyé de Dieu chez lui ; il se détache également de ses biens comme Abraham l'a fait,
en quittant son pays, à la demande de Dieu (Genèse 12) ; enfin, il se réjouit de voir Jésus comme Abraham s'est réjoui de
voir le Jour du Christ (Jean 8, 56). Cette imitation du roi David et du patriarche Abraham conduit Zachée à devenir un
personnage majeur de la Bible : la brebis docile qui reconnaît la voix de son maître. C'est en référence à celle-ci et en
voyant Zachée se convertir que Jésus cite cet extrait du prophète Ézéchiel : «Je chercherai celle qui est perdue, je
ramènerai celle qui est égarée » (Ézéchiel 34,16). Comme Zachée pour obtenir le salut pour notre maison, imitons à notre
tour les grands saints !
PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE
SAMEDI De la férie
(29 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 10h00 –MESSE DES DEFUNTS
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 18h00 – Messe dominicale - pour + Joseph Nguyen Van DONG
31e DIMANCHE ORDINAIRE
(30 octobre 2016)
- 11h00 –MESSE DOMINICALE
Présentation du service
paroissial des funérailles
- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)
LUNDI De la férie
(31 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 9h30 – Obsèques : + M. Ive
VIECENTE
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
MARDI
(01 novembre 2016)
TOUSSAINT
- 11h00 –MESSE DE FETE
- 15h00 – Visite au cimetière de
Croix-Daurade (bénédiction de tous
les tombeaux et chapelet pour les
défunts)
- 9h00 – MESSE DE FETE
(Fr et Pl) - pour + Marie BRYG
MERCREDI
(02 novembre 2016)
Commémoration de tous les
fidèles défunts
- 18h00 – Rosaire pour les défunts
indiqués sur nos feuilles
- 18h30 – Messe des défunts
- 8h40 – Rosaire pour les défunts
indiqués sur nos feuilles
- 9h15 – Messe des défunts
JEUDI
De la férie
(03 novembre 2016)
- 8h40 – Rosaire pour les défunts
indiqués sur nos feuilles
- 9h15 – MESSE
VENDREDI St Charles Borromée
(04 novembre 2016)
- 17h40 – Neuvaine à la Miséricorde
Divine pour les défunts indiqués sur
nos feuilles
- 18h15 – MESSE
- 8h40 – Neuvaine à la Miséricorde
Divine pour les défunts indiqués
sur nos feuilles
- 9h15 – MESSE
SAMEDI De la férie
(05 novembre 2016)
- 11h00 – 2 baptêmes : familles
Malet et
- 18h00 – Messe dominicale
32e DIMANCHE ORDINAIRE
(06 novembre 2016)
- 11h00 –MESSE DOMINICALE - 12h00 – 3 baptêmes – familles Mayron,
Morales Cossio et Injerona
- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)
HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES
EVENEMENTS PASTORAUX Aujourd’hui, pendant la messe – présentation de notre équipe paroissiale des funérailles
Mardi 01.11. – Fête de la TOUSSAINT. A 15h00, cérémonie au cimetière de Croix-Daurade et
bénédiction des tombeaux.
Mercredi 02.11. – Commémoration de tous les fidèles défunts. Messe des défunts à St André à 9h15 et à
Croix-Daurade à 18h30.
Mercredi 02.11. à 18h30 à St André – rencontre du catéchuménat – préparation des adultes au baptême
ATTENTION ! la prière pour nos défunts !
Le mois de novembre est tout spécialement consacré à la prière pour nos défunts. Cette année, dans
notre paroisse, nous aurons tous les jours durant le mois de novembre le chapelet à la Sainte Vierge
consacré à cette prière avec les noms et prénoms de nos défunts annoncés avant chaque dizaine du
chapelet. Pour cette raison, on demande à nos paroissiens de remplir la feuille préparée à cette
occasion et de la déposer à la sacristie après les messes. Les feuilles pour les défunts sont à votre
disposition à l’entrée de nos deux églises.
Le nom est, pour le croyant, bien plus
qu'une simple désignation de la personne.
Dans la Bible, il exprime l'être profond, la
personne elle-même, sa personnalité voire
sa destinée. La question du nom de Dieu
n'en devient que plus importante. Mais le
Dieu d'Israël s'est révélé Lui-même : non
seulement en agissant en faveur de son
peuple pour le libérer d'Égypte (d'où le
mémorial de la Pâque, Ex 12,1-14) mais en
faisant connaître son nom à Moïse, au
buisson ardent (rencontre à l'Horeb, Ex 3,1-
6). Et ce nom que Dieu révèle est bien son
« être » même, littéralement : Je suis qui Je
suis. Je suis : être, présence, fidélité. « “JE
SUIS" [...] C'est là mon nom pour toujours,
c'est par lui que vous ferez mémoire de
Moi, d'âge en âge » (Ex 3,14-15).
Jésus, en se manifestant comme Fils, révèle
que Dieu est son Père (Jn 17, 6. 26) et notre
Père, que nous pouvons prier en toute
confiance. Il nous invite à sanctifier ce nom
du Père (Mt 6, 9), à Le louer (He 13,15).
Jésus ressuscité partage la même gloire et
le même amour tout-puissant : c'est en son
nom que les apôtres guérissent des
malades (Ac 3,16-17).
Tout au long de cette Année jubilaire, nous
avons mieux compris que l'être même de
Dieu, manifesté en Jésus-Christ, c'est sa
Miséricorde. Le Pape Benoît XVI n'avait
d'ailleurs pas hésité à dire que « la
Miséricorde, c'est le nom même de Dieu »,
c'est-à-dire tout ce qu'Il est pour nous :
Dans l’approche de la TOUSSAINT…
« Le nom de Dieu » « Que ton Nom soit sanctifié. » Telle est notre prière pour la venue du Règne qui comblera nos faims, pardonnera nos fautes et offrira la paix. Nous sommes rassemblés « au nom » du Seigneur, Père-Fils-Esprit. Que nous dit donc ce nom ?
« La Miséricorde est en réalité le noyau
central du message évangélique, c'est le
nom même de Dieu, le visage par lequel Il
s'est révélé dans l'ancienne Alliance et
pleinement en Jésus-Christ, incarnation de
l'amour créateur et rédempteur. Cet amour
de Miséricorde illumine également le visage
de l'Église [...] (Benoît XVI, Regina Coeli du
30 mars 2008).
Ainsi, le « Dieu est amour » de Saint Jean
(1 Jn 4,8) se précise : « La Miséricorde, c'est
l'attitude divine qui consiste à ouvrir les
bras ; c'est Dieu qui se donne et qui
accueille, qui se penche pour pardonner.
Jésus a dit qu'Il n'était pas venu pour ceux
qui sont en bonne santé, qui n'ont pas
besoin de médecin, mais pour les malades.
On peut donc dire que la Miséricorde est la
carte d'identité de notre Dieu » (Pape
François, Le nom de Dieu est Miséricorde,
p. 29).
Michèle Clavier
Option préférentielle pour les pauvres
« La Miséricorde divine est la puissance par
laquelle Dieu maintient en vie, protège,
encourage, recrée et reconstruit. [...] Dieu a
une préférence pour les faibles et les
pauvres... Anne lui rend grâce (1S 2,8),
préfigurant le Magnificat de Marie »
(Cardinal Walter Kasper,
La Miséricorde, p. 61-63)
La solennité de la Toussaint offre le récit
des Béatitudes dans l'Evangile de Matthieu.
Cet extrait du Sermon sur la montagne
proclame huit fois «Heureux», la raison de
ce bonheur étant le royaume des Cieux.
Celui-ci se réalise déjà dans la consolation,
le réconfort des affligés et des affamés, le
pardon de ceux qui ouvrent leur cœur à
leurs frères, le salut des artisans de paix.
Oui, le bonheur de l'Evangile est pour ceux
qui se laissent aimer et suivent le Christ sur
le chemin exigeant de l'amour, au service
des mal-aimés. La Béatitude des misé-
ricordieux résonne plus encore en ce Jubilé.
« Heureux les miséricordieux car ils
obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Le Pape
François considérait que cette parole, dans
laquelle « Jésus a établi la miséricorde
comme idéal de vie et comme critère de
crédibilité de notre foi », devait susciter
notre engagement tout particulier en cette
Année Sainte (Misericordiae Vultus § 9). En
tout cas, elle rappelle notre dignité et notre
mission de chrétiens, de disciples du Christ,
appelés à aimer nos frères à son exemple :
en étant serviteurs et miséricordieux. En
cela, elle est chemin de sainteté : les
Béatitudes sont une promesse et un
programme de vie, chemin de sainteté pour
les purs qui verront Dieu (Ap7, Ps 23 [24],
messe de la Toussaint) et se découvriront
pleinement enfants de Dieu (1 Jn 3,1-3).
« Au soir de notre vie, nous serons jugés sur
l'amour », a dit Jean de la Croix . Dès
aujourd'hui, laissons-nous submerger par la
Miséricorde du Père pour en vivre d'un
bonheur fécond et contagieux.
■
Heureux les miséricordieux
LES ŒUVRES DE MISÉRICORDE
C'est à la faveur du Jubilé de la Miséricorde
que nous avons redécouvert l’importance des
« œuvres de miséricorde », corporelles et
spirituelles. Le Pape François les a rappelées
(Misericordiae Vultus, § 15) à partir de
l’enseignement même de Jésus (Mt 25,31-45)
qui a fait de l’amour du prochain le critère du
salut. Cette charité, cette miséricorde sont
bien plus qu’une philanthropie vague et
générale : « Dans la miséricorde chrétienne, il
s’agit de rencontrer Jésus lui-même dans ceux
qui souffrent.
La miséricorde n’est donc pas en premier lieu
une question de morale mais de foi : croire au
Christ, être son disciple et le rencontrer »
(Cardinal Walter Kasper, La Miséricorde,
p. 149). C’est alors la foi elle-même qui se
traduit en actes :
« Un comportement religieux pur et sans
souillure, c’est de visiter les orphelins et les
veuves dans leur détresse. [...] Comme le corps
privé de souffle est mort, de même la foi sans
les œuvres est morte » (Je 1,27; 2,26). Lorsque
la foi se fait charité, grandit l’espérance du
Royaume.