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No 20
CULTUREÉCOLIERSÉCRIVAINSLes élèves des COsierrois de Goubing etde Liddes ainsi queles classes germano-phones racontent àleur manière la villede Sierre. > 33
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Vendredi31 octobre 2014
2 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 SOMMAIRE LE JOURNAL DE SIERRE
Le «Pilote des glaciers»,l’«Aigle de Sion», le«Saint-Bernard vo-lant». Trois surnomsqui résument cequ’était HermannGeiger qui aurait fêtéses 100 ans ce mardi. Comme lesouligne «Le Nouvelliste»:«Famille, amis et compagnonsde vol se sont donné rendez-vous devant la stèle rédigée enson honneur à l’aéroport deSion.» Ont notamment pris laparole lors de cette cérémonieBruno Bagnoud et Peter Geiger,
le filsd’Hermann, qui a raconté lajeunesse de son père. «Il avaitconstruit un planeur à la mai-son. Il a fallu casser les murscar l’engin ne passait pas lesportes.»
SIERREDÉMISSIONMario Rossidémissionnede ses fonctionsde député.
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Trois médecins cadresde Sion et Sierre sont enarrêt maladie. Ces ab-sences toucheront lesurgences des deux villeset auront des consé-quences sur les délais deprise en main. «Pourl’instant, des solutionsont été trouvées en in-terne afin de compenserce soudain manque depersonnel. Cette situation n’auradonc aucune conséquence pour lescas graves. Pour les cas bagatelles, lesdélais seront un peu plus longs
comme les médecinsprésents devront sefocaliser prioritaire-ment sur les urgencesimportantes», a rele-vé le docteur Pierre-François Cuénoud, di-recteur médical duCentre hospitalier duValais romand. Leprofesseur Eric Bon-vin, directeur général
de l’Hôpital du Valais souligne quant àlui que «cela n’a rien à voir avec lesproblèmes qui ont secoué l’institu-tion récemment».
LE CHIFFRE
«Cette situation n’aura aucuneconséquence pour les cas graves»
LES URGENCESDE SIERRE.. BITTEL/A
LE JOURNAL DE SIERRE SOMMAIRE VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 3
SIERRETERRASSESFLEURIES Le triogagnant des plusbelles terrassessierroises est connu
L’INVITÉ
Et sil’accueilpassaittoutsimple-mentparmontrerde l’inté-
rêt pour notre interlocuteur?C’est la réaction que j’ai eue lors-que en déplacement à l’étrangerj’ai été touché par la gentillessedu serveur. Mis à part son sou-rire, il s’est tout simplement inté-ressé à savoir d’où je venais, ceque j’avais déjà visité, où j’al-lais... Et je me suis demandé sice ne pourrait pas être un pointde départ à nos éternelles ques-tions sur l’accueil: montrer del’intérêt pour nos touristes quieux de leur côté s’intéressent ànotre région. En discutant aveceux, on se rend souvent comptequ’ils aiment en savoir plus surnous, sur nos habitudes, sur nostraditions. Il suffit de constaterle succès des animations sim-ples telles les visites historiquesdes villages. Et si nous faisions lepremier pas en demandant àtous ceux qui sont en contactavec nos hôtes de s’intéresser àeux? Bien évidemment pas pourremplir un de ces nouveauxquestionnaires de satisfactionlié à nos normes ISO ou autres,mais s’intéresser d’une manièresimple, naturelle, pour savoird’où ils viennent, pourquoi ilssont dans la région... Ce senti-ment que quelqu’un s’intéresse àvous est un sentiment tellementpositif et fort. Et avec quelquesquestions de base à proposer, ceserait un point de départ pourune nouvelle attitude vis-à-visde nos hôtes et le moteur pourde nouvelles rencontres enri-chissantes.
CLAUDE BUCHSHÔTELIER
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LA QUESTION DE LA SEMAINE:
Quel est le nom de ce glaciersurvolé par les parapentes?
LE CONCOURS PHOTO
«Le Journal de Sierre» et l’écolede parapente Twistair, à Vercorin,poursuivent leur collaboration.Une photo aérienne prise dans le district de Sierre pa-raît une fois par mois dans le journal. Pour participerau concours, il suffit de reconnaître l’endroit, ou lemonument, survolé par les parapentistes et de répon-dre à la question posée. Vous avez jusqu’au vendredi7 novembre, 17 heures, pour donner votre réponse.Celle-ci se fait via le site internet de l’école:www.twistair.ch. Le gagnant, tiré au sort, se verra of-frir un vol en parapente biplace, d’une valeur de140 francs. Le gagnant du concours du 26 septembreest Francis Donzé, de Mollens. La réponse était: le té-lésiège de la Tsarva, à Grimentz.
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LE JOURNAL DE SIERRE ACTU VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 5
SIERRE Le «Journal deSierre» a pour vocation deraconter la vie et les gensde sa région. Et pour son100e anniversaire, qu’il afêté à la mi-septembre, ils’est rapproché encoreplus des citoyens puis-qu’une exposition a prisplace au cœur même dela ville de Sierre.En remontant le tempset les archives du «jds»,nous tombons sur les75 ans de votre journalpréféré, c’était en 1989.L’édition du 31 janvier1989 nous apprend, enpremière page, que«dans le cadre de sesmanifestations du 75e,le «Journal de Sierre»organise un grandconcours photo avecplus de mille francs deprix. Il n’est pas nécessaire d’êtreun as de la pellicule pour prendrepart et gagner ce concours. Il suffitde laisser libre cours à son imagi-nation, de faire preuve de créativi-té et le coup est jouable. Les docu-ments étaient jugés selon leuroriginalité, leur impact publici-taire. Une seule condition était po-sée: le journal devait impérative-ment apparaître sur lescompositions croquées par les par-ticipants.» Au total, deux moisplus tard, en mars 1989, ce sont119 photographies qui étaient par-venues à la rédaction. D’autres ma-nifestations ont marqué l’année1989. Il y a eu bien sûr un «spécial75 ans» qui a raconté l’histoire dujournal depuis sa création. Puis ungrand voyage pour les lecteurs, or-ganisé par le «jds» et un voyagistecélèbre et «bleu» de la Cité du So-leil. Il y eut aussi, en novembre1989, une présence renforcée dujournal dans une grande surfacedu côté de Noës (l’histoire se ré-pète cet automne). Les lecteurspouvaient se rendre sur un standtransformé en immense bibliothè-que pour l’occasion. A leur disposi-tion, les collections reliées du«Journal de Sierre» de 1914 à 1988que chacun pouvait consulter; ce-
D’anniver-saire en anniversaire, le «Jour-nal de Sierre» a toujours réussià rassembler les lecteurs à tra-vers des événements mar-quants. En 1989, pour les 75 ansdu journal, un concours photosétait mis sur pied. En 2014, le«centenaire» a retracé les évé-nements qui ont marqué le dis-trict de Sierre de 1914 à 2014, àtravers une exposition au cœurde la ville. REMO
rise sur le gâteau, les lecteurs pou-vaient emporter avec eux une pho-tocopie des articles qui les intéres-saient.Il y eut aussi le voyage des collabo-rateurs du journal qui sont partisdurant un week-end prolongé(nous y étions) du côté de l’Ardè-che. Lors d’une descente mémora-ble en canoë, ils ont fait un bi-vouac au milieu du périple,histoire de resserrer les liensd’amitié qui liaient cette joyeuseéquipe d’antan. Le lendemain, ilsavaient fait halte à Antraigues, cepetit village perché dans la monta-gne. Nous nous souvenons avoirsalué Jean Ferrat qui vivait en ceslieux et qui, ce jour-là, partageaitune partie de boules avec ses amis.
CHRISTIAN DAYER
L’exposition se poursuitL’exposition retraçant les 100 ans du «jds» se poursuit prochainement chez ManorSierre après avoir envahi le cœur de la cité jusqu’au 23 octobre. Sur l’avenue Gé-néral-Guisan, dans le secteur de la gare et de l’Hôtel de Ville, 20 affiches grand for-mat retraçaient les événements qui ont marqué le district de Sierre de 1914 à nosjours. Tourisme, viticulture, industrie, sport, culture, politique, santé, nature, loisirs,formation, personnalités et autres faits divers sont relatés dans l’exposition. Saforce: les événements sont situés dans le contexte régional et international de leurépoque. Les affiches comportent plusieurs entrées et sont agrémentées de photo-graphies, publicités et clins d’œil. Bien sûr, tous les éléments que l’on retrouve surces immenses panneaux ont un point commun: ils ont été rapportés par le «Jour-nal de Sierre». Cette expo se veut complémentaire au numéro spécial du 100e.L’accrochage se concentre sur le factuel, alors que le journal du centième se con-sacrait au héros de l’année 2014: le «Journal de Sierre» lui-même. L’expo présentéechez Manor dit tout à la fois l’histoire, l’ancrage et l’importance de la publicationdans la région sierroise. A voir et à revoir. CD
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SIERRE La Confrérie valaisannedes Chevaliers du bon pain a pourbut de promouvoir le métier de laboulangerie auprès du public,mais également de motiver lesprofessionnels à produire quoti-diennement des pains de qualité.Pour ce faire, elle évalue régulière-ment les pains des artisans bou-langers valaisans. Lorsque ceux-ciobtiennent le nombre de pointsrequis, ils peuvent devenir cheva-liers de la confrérie ou alors ob-tiennent une étoile pour leur ré-
gularité lorsqu’ils sont déjàchevaliers.
Le chapitre est la cérémonielors de laquelle les nouveaux che-valiers sont intronisés et les autresreçoivent leur distinction. Cetteannée, le chapitre s’est tenu dansle cadre de la Fête de la châtaigne,samedi 18 octobre à Fully. La con-frérie compte à ce jour 29 cheva-liers actifs, ainsi que des cheva-liers passifs, d’honneur et descompagnons qui les soutiennentdans les cérémonies. Le grand
maître de la confrérie est AlbertSalamin, boulanger-pâtissier àGrimentz.
Pour la première fois en Valais,un Pain d’Or est attribué au bou-langer valaisan qui a obtenu lemeilleur total des points lors de ladernière évaluation des pains. Ils’agit de Nicolas Métrailler d’Evo-lène. Les chevaliers Werner Mo-reillon (Sierre) et Nicolas Taillens(Crans-Montana) ont reçu leurpremière médaille.
C.D.
SIERRE Député au Grand Conseil depuis le23 mars 2009, président, depuis le 11 avril 2013, de lacommission thématique de l’équipement et destransports, Mario Rossi démissionnera de ses fonc-tions à la fin du mois de novembre car elles sont en ef-fet incompatibles avec la fonction de député. Membredu PDC de Sierre, actuellement codirecteur d’unegrande entreprise d’étanchéité pour le Valais, MarioRossi assumera, dès le début décembre, la fonctionde chef du Centre d’entretien de l’autoroute A9 àSierre. Le nouveau responsable du centre d’entretienest également conseiller communal de la Ville deSierre.
Le Valais recense trois centres d’entretien pour
l’autoroute A9 et les tâches de celui de Sierre sontl’exploitation et l’entretien du réseau routier depuisla sortie est de la Cité du Soleil à la jonction de Con-they, y compris l’exploitation des tunnels de Platta,Regrouillon, Hubil, Varen et Schwarzkreuz. Quinzecollaborateurs y travaillent actuellement, mais l’ex-tension du tracé de l’A9 dans le Haut-Valais pourraitaugmenter ce chiffre. Le centre d’entretien sierroiscontient aussi les services de police de l’autoroute etle point d’appui valaisan de la police militaire. Le bâ-timent, construit en 1996, abrite les dépôts de sel etde gravier, les locaux de lavage des engins, les ateliersmécaniques, les vestiaires et les garages.CHRISTIAN DAYER
Le nouveau Pain d’Or entouré de ses confrères valaisans et des représentants des confréries cantonales voisi-nes. Devant, à droite, le grand maître de la confrérie valaisanne, Albert Salamin. LDD
Le Sierrois se retire du GrandConseil. LEJDS
CHEVALIERS DU BON PAIN LES RÉCOMPENSES
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Les jeunes sont-ilsintéressés par lesmétiers de laboulangerie?La réponse d’Albert Salamin, patronde sa propre entreprise en Anniviers,boulanger depuis trente ans et grandmaître de la Confrérie valaisanne desChevaliers du bon pain depuis cinqans. «Les métiers de la boulangeriene sont pas valorisés par les orien-teurs professionnels et c’est regretta-ble. Si 20% des apprentis qui sontengagés dans la boulangerie sontdes jeunes motivés, le reste l’estbeaucoup moins. Pourtant, la profes-sion est très intéressante et permetfréquemment aux jeunes d’ouvrir leurpropre commerce sur la place. Quantà la confrérie que je préside, si elle necompte pas beaucoup de jeunesc’est, d’une part, parce qu’elle exigede l’expérience professionnelle, etd’autre part, parce que l’obtentiond’une éventuelle première distinctionva prendre au minimum six années,le temps de permettre les trois éva-luations bisannuelles des nouveauxcandidats.»
CLIN D’ŒIL
GRAND CONSEIL IL SE RETIRE
Démission du député Mario Rossi
AlbertSalamin.
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8 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 ACTU LE JOURNAL DE SIERRE
SIERRE Au lendemain de laconvention des Alcooliques ano-nymes (AA) qui s’est tenue àSaint-Maurice et à laquelle il a par-ticipé, Jonattan* poursuit le com-bat: «Je suis allergique à l’alcool, jesuis malade, c’est incurable etmortel.» On connaît ces parolesqui aident à avancer dans l’absti-nence. Chez les AA on ne dit passon nom de famille, mais on té-moigne volontiers, l’occasion ausside rappeler qu’à Sierre, quatregroupes sont actifs et se réunissentchaque semaine (lire encadré). Ilssauvent des vies.
A 49 ans, Jonattan en paraît da-vantage. L’alcool laisse des traces.Le Sierrois ne roule pas les mécani-ques, ne fait pas de plans sur la co-mète: «se dire qu’on ne boira plusjamais est un mensonge, reveniren arrière, je ne peux pas, demain jene sais pas non plus ce qu’il me ré-serve». Alors il applique la mé-thode des 24 heures (être sobredurant 24 h) et répète l’opérationchaque jour. Depuis plusieurs an-nées, il ne touche pas une goutted’alcool.
En prison,fabrication maison
«L’alcoolisme est la maladie desémotions», Jonattan en est cer-tain, c’est un sentimental. Il com-mence à boire à l’âge de 16 ans. Sé-rieusement s’entend. Unapprentissage dans un milieu oùl’on boit régulièrement favoriseson penchant. A 18 ans, il se sentdifférent des autres. «Avec l’al-cool, la gêne s’en allait, j’étais plussûr de moi avec les femmes.» Lesexpériences s’enchaînent, leséchecs aussi: des escroqueriesmultiples l’envoient en prison:«En cellule, à trois, nous arrivionsà fabriquer du vin en moins d’unesemaine avec du jus de raisin oude pomme, de la mie de pain et dusucre», affirme-t-il. «On disaitque ça sentait chez nous commechez Provins…» Quand certains
Jonattan mène une nouvelle vie depuis sa rencontre avec les AA.Si rien n’est acquis, il avance, un jour après l’autre... LE JDS
sont déjà morts à 3,85‰, lui de-mande juste, à la sortie du poste,qu’on le ramène au… bistrot.«Moi c’était la quantité qui impor-tait.» C’est grâce à sa femme quele déclic se produit lorsque, forcé,elle l’oblige à quitter le domicileconjugal. «Le plus beau cadeauqu’on m’a fait!» Nous sommes en1999, il a tout perdu, sa femme, safille de 18 mois, son travail et n’aplus un sou. Il décide d’entrer à laVilla Flora, le début d’une nou-velle vie.
A sa première réunion AA, àl’hôpital de Sierre alors qu’il est ensevrage, il s’étonne: «Je ne sais paspourquoi mais j’imaginais des clo-chards, or j’ai rencontré des genssouriants et chaleureux…»
J’ai loupé mon mariagemais réussi mon divorce
«Avant, j’avais des copains debeuveries, aujourd’hui j’ai desamis avec un grand A, ce sont despersonnes sur lesquelles je peuxcompter», dit aujourd’hui Jonat-tan.
«Depuis que je vais aux réu-nions, mon ancienne épouse estdevenue mon amie, je peux direaujourd’hui que si j’ai loupé monmariage, j’ai réussi mon divorce etj’ai pu voir grandir ma fille qui aaujourd’hui 17 ans…» conclut-ilsouriant.*Prénom d’emprunt
ISABELLE BAGNOUD LORETAN
ALCOOLIQUES ANONYMES TÉMOIGNAGE
«L’alcoolisme estla maladie desémotions»
1– Sainte-Croix Sierre seréunit à l’ASLEC tous les mar-dis à 20 h (ouvert au publicle dernier mardi du mois).
2– Treize étoiles se réunità l’ASLEC les mercredis à20 h (ouvert au public le2emercredi du mois.
3– Soleil Sierre se réunit àl’ASLEC les vendredis à19h45 (ouvert au public le1er vendredi du mois).
4– Le petit dernier, legroupe Géronde, route dela Métralie 41, propose desrencontres depuis 2010 tous
les jeudis à 20 h 30 (réu-nion ouverte au public ledernier jeudi du mois). Pourl’une des participantes etaprès vingt-sept ans de so-briété, les réunions sont tou-jours aussi importantes: «Onn’est jamais à l’abri de sesémotions, il y a toujours du
nettoyage intérieur à effec-tuer régulièrement», dit-elle«car l’alcoolisme est unemaladie incurable, progres-sive et mortelle. Alcooliqueun jour, alcoolique toujours».AA Valais 079 353 75 69Il existe aussi des groupes pourles jeunes: AL-ATEEN et pour lesconjoints A-LANON.
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LE JOURNAL DE SIERRE PUBLICITÉ VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 9
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10 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 ACTU LE JOURNAL DE SIERRE
CHRISTIAN DAYER
Nous sommes au début de l’an-née 2013, Vincent Courtine, di-recteur de l’Office du tourismede Sierre, Salgesch et environs,crée le projet Cube 365 qui a étélabellisé «Etoiles 2015» par lecanton pour les festivités mar-quant les 200 ans de l’entrée duValais dans la Confédération.Dès le 1er janvier 2015, un con-tainer renfermant une chambregrand luxe entièrement équipéesera posé dans 52 endroits (52semaines) insolites et beaux àtravers le Valais. Chaque nuit,deux personnes tirées au sort sur
l’internet y vivront une expé-rience hors du commun. A deuxmois du début de l’aventure,nous avons rencontré son con-cepteur. «A ce stade, le Cube esten cours de finalisation. Alorsque le projet initial était d’amé-nager un container maritimedont il ne reste que les dimen-sions, le Cube est devenu une vé-ritable prouesse technologique,défendue par tout le savoir-faireque le canton du Valais détient.»Le Bureau des métiers et ses as-sociations faîtières ont retrousséles manches pour construire leCube. Et ici, les contraintes n’ontpas manqué puisqu’il a fallu al-
lier confort, espace, mobilité, au-tonomie et résistance pour quele Cube puisse durer. Parlons-en.«Ce cube est totalement unique.Rien n’existait, hormis des expé-
riences aéronautiques. Parmi lescontraintes majeures, il y a l’es-pace. Dans moins de 15 m², lecube doit être un exemple d’amé-nagement bien pensé. Chaquecentimètre compte. Autre défi àrelever: la mobilité. C’est unpoint extrêmement complexe,entre la hauteur du cube pour letransport et la solidité des pointsd’ancrage», relève Vincent Cour-tine. Et le cube doit être résistantcar il va se déplacer 52 fois à tra-vers le Valais. On n’oubliera pasnon plus le confort des hôtes àbord. «Notre objectif est la quali-té de l’accueil avec une réalisa-tion qui doit correspondre aux
CUBE 365 A deux mois de l’arrivée des premiers invités, le projet Cube 365 est àbout touchant. La chambre-container de luxe, au label «Etoile 2015» est en cours definalisation. Dès janvier, elle sera déplacée chaque semaine à travers les plus bellesrégions du Valais. Elle hébergera chaque nuit des invités tirés au sort.
Cube 365 est pratiquement prêt à prendre son envol.ALLIANCEGRAHIQUE
«Le Cube estdevenu unevéritableprouesse tech-nologique.»VINCENT COURTINEDIRECTEUR DE L’OFFICE DU TOURISMEDE SIERRE, SALGESCH ET ENVIRONS
Chambrede luxeavecvuesur leValais
LE JOURNAL DE SIERRE ACTU VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 11
exigences d’une chambre de caté-gorie supérieure, malgré un es-pace restreint.»
Chaque région concernéeAujourd’hui, le choix des
52 emplacements est finalisé.Mais ce ne fut pas fait en un coupde baguette magique. «Une étapelongue est fastidieuse avec plusde 70 visites sur place dans lesquatre coins du canton, 5000 kmparcourus, de 375 m à 3600 md’altitude. Les endroits insolitesoù sera posé le Cube ont été pro-posés par les régions concernées.«Et chaque région s’approprie dé-sormais clairement le projet enproposant ses activités, son ter-roir, ses surprises à ceux qui sé-journeront dans le Cube. Et ensouhaitant «faire mieux» que sonvoisin, le projet développera unesaine concurrence entre les ré-gions qui cherchent toutes les so-lutions pour se différencier desautres.» Les lieux où sera déposéchaque semaine le Cube ne serontpas divulgués des semaines àl’avance mais seulement le jeudiqui précède. «Nous pouvons affir-
mer que nous serons très repré-sentatifs de toutes les facettes ducanton. Autant la plaine que lamontagne, autant le Bas-Valais, leValais central que le Haut-Valais,autant la culture et les paysagesseront concernés», indique le di-recteur.
Budget respectéVincent Courtine est désor-
mais en mesure de confirmer quele budget global du Cube 365 esti-mé à 975 000 fr. sera couvert.L’Etat du Valais y participera pourun montant de 185 000 fr.; les as-sociations faîtières y amèneront350 000 fr. Chaque région –commune ou bourgeoisie égale-
ment – qui hébergera le Cube surson territoire versera entre 4000et 8000 fr. par semaine selonl’emplacement du Cube. Manorsera le partenaire principal duprojet et plusieurs entreprisesprivées ont saisi l’occasion de seprésenter en offrant une belle pa-lette de contre-prestations.
Recherche de cobayesDeux solutions s’offrent au pu-
blic pour espérer passer une nuitdans le Cube. Il y a le concourssur le site internet www.cube365.ch; plusieurs milliers departicipants du monde entier yont déjà tenté leur chance. Entrenovembre et décembre, le Cubedevra être testé en temps réel etles responsables cherchent doncdes cobayes. Plusieurs jeux-concours ont d’ores et déjà débu-té sur les réseaux sociaux et ils’agit donc de les suivre pouravoir une chance.
www.cube365.chwww.facebook.com/CUBE365
Complètement autonome, Cube 365 est un concentréde haute technologie. ALLIANCEGRAPHIQUE
Les corps de métiers valaisans ont réalisé des prouessestechniques pour construire la chambre de luxe.ALLIANCEGRAPHIQUE
Derniers réglages avant de prendre... la route. ALLIANCEGRAPHIQUE
Toutes les semaines de l’année 2015, Cube 365 sedéplacera dans les plus beaux coins du Valais.ALLIANCEGRAPHIQUE
Unprojettotale-mentunique
Vincent Courtine a imaginé leprojet et l’a porté à bout debras. Aujourd’hui, il se réjouit:
«Le projet se définit comme lecadeau du bicentenaire. Il mar-quera le début et la fin des fes-tivités de 2015.»
«Après plusieurs mois de tra-vail, nous pouvons affirmerque la complexité techniqueest à la hauteur de la simplicitéde l’idée de base.»
«Les réactions du public sontcependant unanimement posi-tives et cela nous motive à leréaliser comme espéré.»
CLIN D’ŒIL«Nouscherchonsdes cobayespour testerCube 365.»VINCENT COURTINE
12 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE
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le jeudi 13 novembre 2014 à 19 h 00 à la salle du centre scolaire Les Martelles à Chermignon-Dessous.
L’ordre du jour proposé est le suivant:
1. Mot de bienvenue2. Message du Conseil communal3. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale 20134. Rapport du vice-président du PDC du district de Sierre5. Lecture des comptes, du rapport des contrôleurs.
Approbation et décharge.6. Nominations statutaires7. Message du Conseil d’Etat8. Message du président du PDCVr9. Message du président des JDC10. EElections fédérales 2015: présentation et désignation
du candidat du district de Sierre11. Divers
Le congrès sera suivi par un débat relatif à l’initiative visant à abolir les fforfaits fiscaux. Il opposera JJean-René Fournier(conseiller aux Etats PDC) à un partisan de l’initiative.
Anthony Lamon Elodie ConstantinVice-président Secrétaire
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le Paradis», de Fanny Solioz. LDD
14 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 INTERVIEW LE JOURNAL DE SIERRE
CHRISTIAN DAYER
Chacun connaît l’hommed’église Robert Zuber, curé-doyende la paroisse catholique de Sierre.Né dans la Cité du Soleil, dans lequartier de Villa, à deux pas de lacure qu’il habite depuis 2004, Ro-bert est connu loin à la ronde car ilavait accompagné dans leur deuilles parents des jeunes écoliers fla-mands victimes du terrible acci-dent de car dans le tunnel de l’A9en mars 2012. Après avoir fait sespremières armes en tant que curédes paroisses d’Ayer, Saint-Luc etChandolin dès 1996, il devint curéde la paroisse de Sainte-Croix en2004, puis curé de Sainte-Croix etde Sainte-Catherine en 2010 avantde devenir curé-doyen de la nou-velle paroisse catholique de Sierre.
Toussaint, Fête des morts.On célèbre ces deux fêtes lemême jour. Pourquoi?
Ce sont deux fêtes distinctes. LaToussaint est célébrée le 1er no-vembre, la Fête des morts le 2 no-vembre. Mais pour des raisons pra-tiques, les deux fêtes sont célébréesle 1er novembre puisque ce jour estférié. A la Toussaint, on fête lessaints connus mais aussi tous lessaints méconnus, en sachant que
dans chacun d’entre nous il y aun saint. Nous sommes en ef-fet tous appelés à devenir dessaints, c’est notre vocationchrétienne. Dans notre pa-roisse, la messe de la Tous-saint se déroulera à 10 h 30 àSainte-Croix. Puis à 14 h, lesvêpres seront célébrées àSainte-Catherine, vêpres sui-vies d’une procession jusqu’aucimetière de Sierre où nous re-joindrons tous les fidèles venusd’ailleurs.
«Noussommestousappelésàdevenirdessaints»
Naissanceà Sierre
Ecole d’agriculture deChâteauneuf, école desBuissonnets à Sierre.Début du séminaire.
1969 1985-89
Quelle est la relation de laparoisse avec les famillesqui sont dans le deuil?
Depuis de nombreuses années,nous écrivons à toutes les famillesde notre communauté qui ont vécuun deuil durant l’année écoulée.Un message qui leur arrive quel-ques jours avant la Toussaint etdans lequel nous leur disons que
l’Eglise sera encommu-
nionaveceuxce
jour-là. On leur donne aussi le pro-gramme de cette journée particu-lière pour eux.
Commentse porte votre paroisse?
Dans notre église, les prati-quants sont aujourd’hui moinsnombreux, mais je constate parcontre que nos communautés sontplus vivantes que jamais et recen-sent des groupes très actifs. Il y adix-huit ans, lorsque je suis devenuprêtre, je rencontrais des gens quiétaient opposés à l’église à causedes clichés que l’on véhiculait surelle. Aujourd’hui, il est plus faciled’apporter le message de l’Evangile
SIERRE Robert Zuber, curé de lanouvelle paroisse catholique de Sierredepuis 2013, nous en dit un peu plus sur laToussaint et la Fête des morts que nousnous apprêtons à célébrer demain samedi.Il nous parle aussi de «son» église.
ROBERT ZUBERCuré-doyen
«Noscommunautéssont trèsvivantes.»ROBERT ZUBER
TOUS APPELÉS À DEVENIR DES SAINTS «Il y a trente-six cheminset sentiers pour y parvenir, le but étant d’arriver un jour au Royaume et au Christ.» REMO
LE JOURNAL DE SIERRE INTERVIEW VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 15
aux jeunes générations qui sontmoins influencées par ces clichés.Les jeunes osent plus nous poser desquestions. Notre défi est de permet-tre aux gens de découvrir que Jésusest quelqu’un de vivant et de pré-sent avec qui on peut entrer en rela-tion. Les jeunes l’ont bien compris.Ils s’interrogent sur le sens de la vieet sur leur chemin de foi. Et ils vien-nent parfois, comme ce matin en-core, frapper à la porte de la curepour en parler
Quel chemin mène-t-il à lafoi?
La majorité des gens vivent lepartage et la solidarité dans leurquotidien. Ce sont des valeurs quiviennent de l’Evangile et du Christ.Nous devons prendre consciencede l’importance de se réunir encommunauté, d’écouter ensemblela parole de Dieu et de recevoirl’eucharistie. C’est un chemin quenous sommes tous appelés à faire.Le chemin de la pratique, on peut lequitter un temps et un beau jour onrevient vers lui. Nous sommes tousappelés à devenir des saints, mais iln’y a pas qu’une autoroute pour yparvenir. Il y a trente-six cheminset sentiers, le but étant d’arriver unjour au Royaume et au Christ.
La jeunesse est-elle inté-ressée par votre église?
Nous avons fait le choix de lais-
Dès le Ve siècleLittéralement, la Toussaint est la fête de tous les saints. Pour les chrétiens, c’estune fête en l’honneur des saints et des martyrs. Bien que la Toussaint soit fêtéedepuis le Ve siècle, la date de la célébration fut déplacée à plusieurs reprises.La fête de la Toussaint est aujourd’hui célébrée le 1er novembre, probablementparce que c’est la date à laquelle le pape Grégoire III dédia aux morts l’une deschapelles de la basilique Saint-Pierre. Pendant la messe de la Toussaint, le prêtreprocède à la lecture de textes bibliques et d’évangiles faisant référence aux saintset aux chemins menant à la sainteté. Pour de nombreux pratiquants, la Toussaintest aussi la fête des morts et l’occasion de prier pour leurs proches défunts.
LA TOUSSAINT DANS LE MONDEEn Europe, le jour de la Toussaint est férié dans différents pays comme la Suisse,la Hongrie, l’Espagne, la France, le Luxembourg, l’Italie, l’Autriche ou le Portugal. Parcontre, dans les pays marqués par l’orthodoxie (Serbie, Russie, Grèce et Roumanie)ou ceux marqués par le protestantisme (Danemark, Pays Bas, Irlande, Finlande, Al-lemagne, Suède ou Angleterre), le jour de la Toussaint n’est pas férié.. Au Dane-mark, la Toussaintest appelée«Allehelgensdag»,le jour de tous lessaints. Cette fêteest célébrée lors dupremier dimanchedu mois de no-vembre.En Suède, il est decoutume d’aller serecueillir pendantcette journée. Pource faire, la plupartdes suédois pren-nent un jour de congé. La coutume veut que l’on dépose des couronnes et desfleurs sur les sépultures. À cette occasion, des bougies ou des cierges sont aussiallumés sur les tombes.
L’ORIGINE DE LA TOUSSAINT
Ordinationsacerdotale
Curé de Sainte-Croix et Sainte-Catherineà Sierre
Curé de la nouvelleparoisse catholiquede Sierre
1996
ser l’enseignement religieux auxenseignants. En parallèle, nousavons mis en place une catéchèseparoissiale et familiale. Nous met-tons aussi sur pied une journéepar année à travers des leçons caté-chétiques où l’on aborde notam-ment la prière et les témoignages.Participent à cette journée ceuxqui en ont envie et qui sont inté-ressés.
Votre avis sur le papeFrançois?
C’est le pape dont l’Eglise avaitbesoin. Sa grande force, c’est sonmessage qui rejoint complètementce que les gens vivent. Son prédé-cesseur était différent et il a appor-té les bases du changement. Au-jourd’hui, avec François, nousavons un pèlerin qui est proche dechacun.
Un dernier message àtransmettre?
Oui, comme la fête de la Tous-saint est un moment particulier oùnous célébrons tous les amis de Jé-sus, et pour bien entrer et vivrecette grande fête, nous invitons lesfidèles à un temps de prière le31 octobre à 20 h 30 à l’église deSainte-Croix. A 20 h 30, vigile dela Toussaint animée par la commu-nauté des Béatitudes. A 21 h,temps d’adoration et de confes-sion. Bienvenue à tous!
Curé de Sainte-Croix à Sierre
2013
2004
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16 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 ACTU LE JOURNAL DE SIERRE
FLORENT BAGNOUD
Nous sommes en juillet 2013.Eléonore* et Pierre* sont tranquil-lement installés chez eux, dansleur villa sierroise, lorsque retentitle téléphone. A l’autre bout du fil,une voix annonce au couple lerésultat des examens récemmentsubis par l’époux, alors âgé de72 ans. Le diagnostic, inattendu,tombe comme un véritable coupde massue: cancer du pancréas,aucune guérison n’est possible.
Une force à démultiplierEn l’espace de deux minutes, c’esttout un monde qui se voit cham-boulé. «Mon mari était quelqu’unde très actif. Il s’instruisait conti-nuellement et était très engagédans la vie associative de la région.Il avait la volonté de rendre tout cequ’il faisait agréable et utile, enrestant toujours très droit etsérieux», confie Eléonore. «A lasuite de l’annonce de sa maladie,c’est une immense tristesse quis’est emparée de nous, mais pasuniquement. Ce sentiments’accompagnait d’une force quenous allions devoir démultiplier etnous donner l’un à l’autre.» Cetteénergie mutuelle a accompagnéles conjoints durant les neuf moisqui ont suivi l’annonce du diagnos-tic, neuf mois de souffrancedurant lesquels ils se sont préparésà vivre une séparation imminente.Dans un premier temps, le couplea tenu à ne dévoiler la maladiequ’au cercle familial. Ne faisantsemblant de rien, Pierre est allé aubout des engagements qu’il avaitpris dans ses sociétés. «Nousavons même tenu un poste desécurité lors de la course Sierre-Zinal», se souvient l’épouse. «Monhomme ne souhaitait pas faireporter aux autres ce que lui portait
au plus profond de son cœur. Ils’est impliqué dans ses associa-tions sans abnégation, avant delâcher prise pour vivre ce qui luirestait à vivre aux côtés de nosdeux fils et de moi.»
Symbiose à toute épreuveDans l’intervalle, les conjoints sesont entourés de deux infirmières,d’un médecin ainsi que d’un prê-tre. Eléonore relève à ce proposl’importance de parler, de s’ouvriret d’exprimer ce que l’on ressentlorsque l’on vit une situation sicompliquée. La prière a égale-
ment pris une place importantedans ce cheminement vers laséparation, «non pas pour guérir,car nous savions que cela n’étaitpas possible, mais pour nous aiderà supporter cette douleur physi-que et morale».Puis est venu pour Pierre le tempsdes soins palliatifs, à Martigny, saville d’origine. Une période diffi-cile, mais en même temps rempliede l’espérance et de la joiequ’essayait de lui transmettre sonépouse: «Je l’emmenais faire despromenades en ville. Nous nousarrêtions parfois prendre un
verre. Il avait besoin que je sois àses côtés pour partager et prépa-rer cette grande douleur de laséparation.» Que ce soit dans lesbons comme dans les mauvaismoments, les conjoints seront res-tés présents l’un pour l’autrejusqu’au bout, au travers d’unecomplicité des plus touchantes.«Je lui ai donné tout ce que j’avaisde positif en moi, comme lui l’afait à mon égard durant nos qua-rante-cinq ans de mariage, pourque nous allions ensemble verscette fin de parcours. Je pense quec’est ce qui me fait vivre et aller de
SIERRE En cette veille de Toussaint, on aime se rappeler les différentssouvenirs vécus avec les personnes que nous avons perdues. Moments debonheur bien évidemment, mais aussi moments plus sombres de la séparation.Rencontre avec une Sierroise qui a perdu son mari il y a six mois.
EN COMMUNION AVEC LUI. «Je savais que de l’autre côté l’attendaient la lumière et l’apaisement.»PHOTOMONTAGE LE JDS
Avanceràdeux,pourto
LE JOURNAL DE SIERRE ACTU VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 17
l’avant aujourd’hui. Il m’appelaitd’ailleurs «mon ange».
Une nouvelle vie à deuxC’est le jour du samedi saint quePierre est arrivé à la fin de son par-cours de vie. Une vie remplie desimplicité, de tendresse et de bien-veillance envers les autres. A sonchevet la veille, Eléonore savaitque leurs chemins allaient bientôtse séparer, mais tant elle que lui yétaient en tous points préparés.«Même si son départ allait engen-drer un énorme vide dans ma vie,je savais que de l’autre côté l’atten-daient la lumière et l’apaisement.Je l’ai laissé partir en toute séré-nité.»Passé le temps de la cérémonied’ensevelissement et des premièressemaines suivant le départ dePierre, Eléonore a continué devivre dans la lignée de ce qui avaitfait cette relation si fusionnelleentre eux. Ayant repris ses activi-tés, elle fait désormais son deuil encommunion avec lui. «Je fais cequi m’apporte de la paix et de latranquillité. Ça peut être une pro-menade ou l’écoute d’un superbemorceau de musique, peu importe.Il faut faire ce qu’on a envie defaire, ce qui peut nous aider sur lemoment, pour essayer de vivre cemanque de partage et de compli-cité qui peut parfois être pesant.»Au lendemain de notre rencontre,Eléonore est partie pour un voyagede quelques jours en Terre sainte.Elle souligne bien le fait qu’elle nes’y rend pas toute seule, mais avecson homme. «Nous vivons à deuxpar la communion des saints. Moisur terre et lui mon assistant invisi-ble, mais présent au travers de cequ’il nous a laissé.»*prénoms d’emprunt
LES CONSEILS DE LA PSYCHIATRE
QUE DOIT COMPORTER UN MESSAGE DE CONDOLÉANCES?
«SE PERMETTRED’ÊTRE TRISTE»Le mot «deuil» vient du latin «do-lore», qui signifie éprouver de la dou-leur. Une douleur qui est d’autant plusgrande lorsque l’objet disparu est si-gnificatif. «A l’annonce de la mortd’un être cher, la douleur tombecomme un véritable coup de foudrecapable de détruire toute l’organisa-tion psychique», confie Marie-Made-leine Schmidlin, psychiatre en ville de
Sierre. Le désespoir qui s’ensuit serafonction de la relation qu’entretenaitla personne endeuillée avec le défunt:«Si le lien était fait dans un rapportconflictuel ou d’extrême dépendance,le travail de deuil sera plus importantque si la relation était équilibrée.»Plusieurs autres facteurs entrent en li-gne de compte dans le déroulementd’un travail de deuil: la question de lareprésentation de la vie après la mort,la société dans laquelle on évolue ouencore la façon dont l’être aimé a per-du la vie. Etait-ce une mort brutale,attendue, la personne était-elle enpaix avec elle-même, ou au contraireétait-elle révoltée?Mais d’une manière générale, la psy-chiatre explique que «la personne
dans la douleur doit se permettred’être triste. Elle doit vivre pleine-ment cette souffrance et ne pas cher-cher à l’éviter. Le paradoxe, c’est qu’aumoment où l’être aimé n’a jamais étéaussi présent dans notre tête, nous de-vons intégrer la reconnaissance et lapermanence de sa perte. Le travail dedeuil ne peut débuter sans cette ac-ceptation de la réalité.».Durant toute la durée de ce processusqui peut durer entre six mois et uneannée, il est donc fondamental des’exprimer, de ne pas rester cloîtrédans ses propres pensées. «Réussir undeuil, c’est parvenir à transmettre auxvivants ce que l’on a reçu de la per-sonne disparue», conclut Marie-Ma-deleine Schmidlin.
«UN LANGAGESIMPLE ET DIRECT»Que faut-il écrire – ou ne pas écrire– dans une lettre de condoléances?Cette question délicate se pose par-fois lorsqu’il s’agit de témoigner denotre sympathie à quelqu’un qui setrouve dans la souffrance. Par peurde blesser ou de paraître trop indiffé-rent, il est souvent difficile de trou-ver le mot juste. Michel Theytaz,écrivain public de Noës, évoquequelques pistes à suivre.«Le premier conseil que je donne estde ne jamais écrire dans la précipita-tion», témoigne cet ancien profes-seur de français. «Il est préférabled’attendre au moins une ou deux se-maines avant d’exprimer sa sympa-thie. Cela permet à la famille du dé-funt de laisser passer cette chargeémotionnelle très forte, mais aussi àcelui qui écrit de se donner du tempspour trouver les bons mots.».
Comme chaque lettre de condoléan-ces doit être unique, Michel Theytazpréconise un message qui soit per-sonnel, ciblé, et écrit dans un langagesimple et direct qui recouvre aumaximum une page A4.Insérer une citation est égalementbienvenu, mais à condition que celle-ci émane du propre raisonnement durédacteur, qu’elle ne soit pas toutdroit sortie d’un recueil. «Enfin, jecrois que les gens peuvent se permet-tre d’évoquer un souvenir ou une ex-périence vécue avec la personne dis-parue. Cela est toujours très touchantet peut parfois permettre à la famillede découvrir un aspect méconnu decelui ou celle qu’elle a perdue(e).»
«Les gens peuvent se permettred’évoquer un souvenir vécuavec la personne disparue»MICHEL THEYTAZ, ÉCRIVAIN PUBLIC
«Réussir un deuil, c’est parvenirà transmettre aux vivants ce quel’on a reçu de la personne dispa-rue» MARIE-MADELEINE SCHMIDLIN, PSYCHIATRE À SIERRE
«Il n’y a dans la vie que quatre ou cinq événementsfondateurs, quatre ou cinq jaillissements de l’absolu.Ton sourire est un de ces événements qui enflammentla nuit où je m’en vais confiant.» CHRISTIAN BOBIN, ÉCRIVAIN
ujours
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SIERRE Le jury du concours2014 des terrasses fleuries vientde rendre son verdict. Il constateque les terrasses de la 3e édition duconcours ont été plus fleuries queles deux précédentes et cela mal-gré un été pourri qui a favorisé lapropagation des maladies. Lesconcurrents ont essayé de nom-breuses essences donnant parfoisla préférence aux couleurs: blanc,mauve et fuchsia, supplantantpar-ci par-là les traditionnels géra-niums.Le jury était composé de la céra-miste Ursula Valentini, prési-dente, de «Monsieur Jardinier»de la RTS Daniel Jaeggin, vice-président et du journaliste Charly-G. Arbellay, membre. Il a jugé les37 établissements publics deSierre, Noës et Granges, soittreize de plus qu’en 2013. Il a visi-té tous les concurrents les25 juillet et 5 septembre 2014. Lejury s’est également basé sur lescritères suivants: la floraison, l’im-portance de l’aménagement, les ef-fets de la décoration, les soins desvégétaux et le mobilier. Il lui a étédifficile de départager les trois pre-miers lauréats qui se tiennent dansun mouchoir de poche.
Le premier prix revient au Châ-teau de Villa de Sierre. Le jury a étéséduit par le splendide décor decarte postale. Il a apprécié la créati-vité florale, l’unité et le confort dumobilier, l’ambiance générale quis’en dégage. Tout a été pensé dansun souci de beauté et d’accueil cha-leureux. Le deuxième prix est attri-bué au Café-RestaurantLa Contrée, à Muraz. Lejury a salué le dévoue-ment sans compter dela tenancière pour amé-liorer le cadre de vie desa clientèle par un beaufleurissement. Le troi-sième prix récompensele parc d’attractionsNew-Happyland, àGranges, «pour la variétédes essences raffinées, lafraîcheur, l’entretien, lebon goût des décora-tions». Le jury a évaluéla terrasse du restaurantet non le parc d’attractions
SIERRE CONCOURS DES TERRASSES FLEURIES
Les fleursdubongoût
qui, à lui seul, mérite également deséloges pour son abondante floraison.Le coup de cœur du jury va au RDVLounge Bar, avenue du Marché 1,Sierre pour sa petite terrasse décoréede surfinias et de lauriers en situa-tion haute où l’on se sent merveilleu-sement bien.
Le prix d’encouragement va auCafé Le Grillon, route du Bois-de-Finges 32, Glarey-Sierre pourla mise en valeur de sa miniter-rasse fleurie et romantique. Lejury a apprécié l’accueil et l’atmo-sphère des lieux.
Le jury en-courage lasection deSierre deGastro Va-lais, en col-laborationavec laVille deSierre etl’office dutourisme, à perpétuer ce concoursqui crée une dynamique estivalebienvenue.CHRISTIAN DAYER
Le splendide fleurissement du Café de la Contrée à
Muraz a séduit le jury. LE JDS
La variété des essences du côté du parc d’attractions
New-Happyland. LE JDS
Le Château de Villa, et sa splendide terrasse,monte sur le première marche du podium.LE JDS
Les vainqueurs lors de la remise des prix. Au cen-tre, Vincent Ruchet (Château de Villa), à droiteAlexandra Zufferey (La Contrée) et Elsa Matter(New-Happyland). LE JDS
LE JOURNAL DE SIERRE PUBLICITÉ VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 19
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S I E R R E - E N E R G I E S A
N°10 octobre 2014
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Alors qu’au niveau suisse les tarifs d’électricité vont augmenter de 3,7% en 2015, les clients deSierre-Energie profiteront une fois de plus d’une baisse, de l’ordre de 1% en moyenne.
Bonne nouvelle pour les consommateurs : pour la cinquième année consécutive, Sierre-Energie esten mesure de diminuer ses tarifs, grâce au fait surtout que les prix de l’électricité sur les marchéscontinuent de fléchir. Autre point positif : la maîtrise des coûts de notre réseau électrique nous permetde stabiliser les coûts de l’acheminement. Ces différents éléments rendent une baisse des tarifs pos-sible et ce, malgré la décision de la Confédération d’augmenter la part des redevances fédérales à1,1 ct. /kWh hors TVA (0,6 ct. /kWh en 2014) pour soutenir davantage les énergies renouvelables.
Des diminutions pas éternellesBien que les prix restent bas depuis plusieurs années, nous conseillons à notre clientèle de main-tenir ses efforts de réduction de consommation. En effet, l’évolution des marchés ou de nouvellesréglementations pourraient faire à nouveau augmenter les prix et mieux vaut donc s’y préparer.
Et si j’en profitais pour soutenir plus activementles énergies renouvelables?Sierre-Energie propose à ses clients plusieurs offres d’énergie solaire, mini-hydraulique et grossehydraulique. On peut y souscrire sur une base volontaire (deux possibilités à choix : surcoût annuelfixe ou proportionnel au nombre annuel de kWh consommés). Les sommes récoltées contribuentau développement de nouvelles productions d’énergie renouvelable dans la région. A noter quel’ensemble des installations réalisées représente actuellement une production annuelle d’un peuplus de 3 millions de kWh, soit environ 1,2% de l’électricité distribuée par Sierre-Energie à sesclients.
Intéressé?Vous trouverez notre bulletin de souscription directement sur notre site internetwww.sierre-energie.ch > service en ligne
Nous avons vingt ans!
26’000 ménages et entreprises approvision-nés en électricité en 1995, près de 33’000aujourd’hui. Une hausse de la consomma-tion plus impressionnante encore puisqu’ellea doublé en vingt ans (pour atteindre prèsde 250 millions de kWh dans la région).Le vingtième anniversaire de Sierre-Energie,c’est l’occasion de mesurer combien nousavons besoin de la fée électricité : aujourd’huibien plus qu’hier et moins que demain sansdoute.
Bien d’autres choses encore ont changé aucours de ces vingt ans, dans nos vies et àSierre-Energie. Les énergies vertes sont en-trées dans le quotidien de la région : couplagechaleur-force à la STEP de Noës, panneauxphotovoltaïques, mini-centrales hydrau-liques… Sierre-Energie s’investit beaucoupdans ce domaine d’avenir. Comme elle l’afait, de manière pionnière en Europe, avec lafibre optique, un réseau (TV – téléphonie –internet) dont elle poursuit le développement(p. 4).
Sierre-Energie, vingt ans : nos tâches sesont complexifiées, diversifiées, mais nosvaleurs n’ont pas changé. Plus que jamais,nous voulons offrir un service de proximité, àl’écoute des besoins de nos clients.
ÉDITO
Retrouvez tous les numéros de SIERRE-ENERGIE INFO sur www.sierre-energie.ch
Les prix de l’électricitébaissent à nouveau
Contactez-nous !SIERRE-ENERGIE INFO paraît deux foispar année et, comme pour ce numéro, lesprochaines éditions seront insérées dans leJournal de Sierre.
Au sommaire: des news, des dossiersd’actualité et des astuces pour économiserl’énergie. Des questions à nous poser? Dessujets que vous aimeriez nous voir aborder?
N’hésitez pas à nous le faire savoir ennous écrivant à : [email protected]
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N°10 octobre 2014
2 3Retrouvez tous les numéros de SIERRE-ENERGIE INFO sur www.sierre-energie.ch
Nouveau site internetwww.sierre-energie.ch
Le coindes astuces
Protégez-vousdes appels téléphoniquesindésirables
Tous les clients net+ ou vario au bénéficed’une ligne de téléphonie fixe peuvent profiterd’un nouveau service gratuit d’antispam télé-phonique.
Lors d’un appel, le service analyse le numérode l’appelant et bloque l’appel si le numéro setrouve listé dans notre base de données.
L’activation ne se fait pas par défaut mais :
directement par le client via «mynetPhone»dans l’espace client de www.netplus-fibre.ch ou de www.netplus.ch
ou sur demande à [email protected]
Sierre-Energiefête ses 20 ans
Impossible n’est pas sierrois !Rassembler les différentes communes de la régiondans une seule et même société, l’idée semblaitau départ un peu folle. « Impossible à réaliser ! »,prédisaient certains. Et pourtant, il y a vingt anstout juste ou presque, Sierre-Energie voyait le joursous l’impulsion de Gilbert Fellay, alors directeurdes Services Industriels de la commune de Sierre.Les «SI », comme on les appelait à l’époque, setransforment le 16 septembre 1994 en sociétéanonyme pour devenir «Sierre-Energie S.A.». Lesprésidents de 17 communes se réunissent cejour-là au Château de Villa pour fonder la nouvelleentité, une société anonyme dont le capital-actionsest en mains des collectivités publiques.
Un livre anniversaireDepuis 1994, Sierre-Energie a grandi, s’estadapté aux nouvelles technologies. L’ouvragerédigé par Joël Cerutti, raconte la grande etla petite histoire de cette société. Richementillustré, ce livre esquisse l’incroyable évolu-tion qu’a connue Sierre-Energie au cours deces deux dernières décennies. Un portrait quiest aussi celui de notre région, à découvrir autravers de nombreuses interviews d’acteursrégionaux et de collaborateurs.
«En phase avec sa région, Sierre-Energie - 20ans» est disponible à notre Espace clients deSierre, sur la place de l’Hôtel de Ville.29 francs, 117 p.
A vos agendas• Lundi 24 novembre, dans le cadre de
la Foire Ste-Catherine : rejoignez-noussur la place de l’Hôtel de Ville, pour fêterles 20 ans de Sierre-Energie !
• Samedi 23 mai 2015 : une journéeportes ouvertes dédiée au grand publicaura lieu dans nos locaux d’Itagne, à laroute de l’Industrie 29 à Sierre. A cetteoccasion, les diverses activités de Sierre-Energie vous seront présentées d’une ma-nière interactive, par le biais d’ateliers etde démonstrations. Il vous sera égalementpossible de partir à la découverte de nosréalisations phares, comme par exemplele couplage des Bernunes ou le réservoird’eau de Muraz.
Pour marquer ses 20 ans d’existence, Sierre-Ener-gie s’offre un nouveau site attractif et pratique àdécouvrir sans plus attendre. En quelques « clics »de souris, vous retrouvez tous les renseignementsutiles au sujet de notre société, nos produits et nosprestations, mais il vous est également possiblede nous informer de votre déménagement ou en-core de nous signaler un lampadaire défectueux.
Nouvel espace dédiéau développement durable
Au cœur des préoccupations actuelles, le dévelop-pement durable bénéfice désormais d’un chapitre
rien que pour lui. Des informations de fond sur lesénergies vertes, une présentation des différents pro-jets et réalisations « renouvelables» de Sierre-Ener-gie ainsi que des conseils et astuces pour écono-miser de l’énergie au quotidien y sont répertoriés.
Davantage d’interactivité et d’actus
S’agissant de la vitrine de l’entreprise, notre siteinternet vous informe également des dernièresactualités. Qu’il s’agisse d’une nouveauté oupromotion, d’une panne sur notre réseau ou toutéventuel problème lié à nos produits, restez informéen consultant la page d’accueil de notre site.
Vingt ans. Quelle histoire ! Pour célébrer l’événement, Sierre-Energie publie un livre etdonne rendez-vous à la population à son stand lors de la Sainte-Catherine puis à unejournée portes ouvertes en mai 2015. De plus, notre site internet a été totalement relooké.
Des conseils, des informations utiles et pratiques sur les prestations de Sierre-Energie, des démarchesadministratives à effectuer en ligne… Notre site a été totalement relooké et son contenu actualisédans le but de vous servir toujours plus efficacement et de simplifier l’accès à l’information.
Les présidents de commune et Gilbert Fellay lors de la constitution de Sierre-Energie.De gauche à droite. Assis au premier rang : Louis-Fred Tonossi (Venthône), Armand Berclaz (Mollens), Dany Perruchoud (Cha-lais), Charles-Albert Antille (Sierre), Gilbert Fellay, Marc Zermatten (Randogne), Ulysse Zufferey (Chandolin), Guy Bruttin (Grône)et Jérémie Robyr (Montana). Debout : Raoul Clavien (Miège), Jacques Zufferey (Chippis), René Rouvinez (Grimentz), ChristianSalamin (St-Luc), Luc Epiney (Ayer), Jean-Michel Cina (Salquenen), Gérard Epiney (Vissoie), Simon Crettaz (St-Jean). Manquesur la photo : Alain de Preux (Veyras).
22 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE
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N°10 octobre 2014
4Retrouvez tous les numéros de SIERRE-ENERGIE INFO sur www.sierre-energie.ch
A ce jour, la ville de Sierre ainsi que l’ensemble des villages de plaine et des bas coteauxsont connectés à la fibre optique (près de 17’000 clients desservis au total). Et le déploie-ment se poursuit désormais dans le val d’Anniviers et aux portes du Haut-Plateau.
Au cours de ces deux derniers mois, notre bus promotionnel est allé à la rencontre des habitants desvillages de Mollens/Conzor et de Briey pour y annoncer l’arrivée de la fibre et présenter nos services «net+fibre ». Cet hiver, entre Noël et Nouvel-An, il se rendra à nouveau au cœur de la station de Grimentz, en facedes remontées mécaniques.
Les prochaines étapes
L’an prochain, nos équipes restent actives sur les deux versants. Les travaux ont débuté du côtéde Grône-montagne (Loye, Itravers, Erdesson, Daillet) et de Randogne. Ces différents villagesseront reliés dans le courant de l’année 2015 et les habitants concernés seront avisés de l’arri-vée du bus «net+ fibre ». La couverture de l’ensemble du territoire desservi devrait s’acheveren 2018-2019.
Le déploiement de la fibreavance à grands pas
Un nouveau chefpour l’eau et le gazPierre-Alain Pouget prend sa retraite après 32 ans d’engagement àla tête de la division eau et gaz de Sierre-Energie. Philippe Morardreprend le flambeau.
Lorsque Pierre-Alain Pouget a pris ses fonctions en 1982, le gazoduc duRhône venait d’être construit, permettant l’alimentation du canton en gaznaturel. Depuis, le réseau régional sierrois n’a cessé de se développer etde s’étendre, jusque sur le Haut-Plateau.
Des années plein gazAujourd’hui, Sierre-Energie compte plus de 4000 raccordements au gaz(75 à 80% des immeubles). «Mais il y a trente ans, il fallait se battrepour concurrencer le mazout, raconte P.-A. Pouget. Nous prenions notrebâton de pèlerin lors de chaque mise à l’enquête. » Puis le gaz s’estimposé, connaissant un âge d’or qui s’est achevé avec la concurrencedes pompes à chaleur.
« Il faut se battre à nouveau»Philippe Morard, vingt ans de maison, reprend un secteur pour lequel ilfaut se battre à nouveau, même si le gaz est toujours « très compétitif etprésente des avantages écologiques certains. Les rénovations et le rem-placement obligatoire des chaudières offrent de belles opportunités decontinuer à développer le réseau et les nouvelles applications sont pro-metteuses – production d’électricité à partir du couplage chaleur-forcepar exemple. Mais l’avenir du gaz est suspendu aux futures politiquesénergétiques et aux taxes qui pourraient diminuer son attractivité. »
Précieuses ressourcesQuant à l’eau, Sierre-Energie assure l’approvisionnement et la gestiondu réseau pour la Cité du soleil et est prête à offrir le même type de
services à d’autres communes. « L’eau, c’est un peu comme un produitAOC ; on en prend soin de la source au robinet. De plus, Sierre est unedes rares villes où elle n’a pas besoin d’être chlorée », relève P.-A. Pou-get avec fierté.
En ce qui concerne l’avenir, il faudra construire une deuxième station depompage à Tschüdangna (à l’est de Salquenen) et un nouveau réser-voir à Pradezian (au-dessous de Venthône) pour assurer la sécurité del’approvisionnement de Sierre.
Ph. Morard : «Nous gérons des réseaux, acheminons des énergies,les vendons, mais nous avons aussi à cœur de conseiller la clientèlepour qu’elle les utilise au mieux. Nous sommestous responsables des ressources et dumonde que nous laisserons ànos descendants. »
Zinal
Grimentz
St-Luc
Crans
Ayer
Aminona
Vercorin
St-Jean
Sierre
Chandolin
Salquenen
Mottec-Barneusa
Lens
Loc
Réchy
Pralong-Le Bouillet
Grône
GrangesChalais
Niouc
Miège
Chippis
Briey
Mayoux
Vissoie
Mollens
Flanthey
Venthône
Montana
Veyras
Corin
Noës
Randogne
Pinsec
Loye
Daillet
Itravers
Fang
Conzor-Les Echerts
Mission
Erdesson
Bluche
Chermignon d'en Haut
Chermignon d'en BasChampzabé-Ollon
Les Morands-Cuimey
Muraz
La Coutoule
Darnonaz
Légende
Coax
Equipé fibre optique
Fibre optique en cours
Pas sur le réseau
Pierre-Alain Pouget et Philippe Morard, une même priorité:« la satisfaction de la clientèle».
Coax
Equipé fibre optique
Fibre optique en cours
Pas sur le réseau
LE JOURNAL DE SIERRE GENS D'ICI VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 23
PFYN-FINGES MISSION BÉNÉVOLE
DubureauaugrandairPFYN-FINGES La semaine der-nière, des collaborateurs de la ban-que UBS ont effectué un précieuxtravail dans le Parc naturel Pfyn-Fin-ges. Sous la direction du parc,l’équipe UBS a échangé bureau et or-dinateur contre nature et gants detravail. «La steppe rocheuse est undes habitats des plus importants etdes plus particuliers du Parc naturelrégional Pfyn-Finges. La zone sur leversant sud de Rotafen/Leuk ne fai-sant plus partie de la surface agricole,la steppe rocheuse n’est plus suffi-samment exploitée pour le pâturage.Il en résulte une dense végétationresponsable du recul de la biodiversi-té. L’équipe UBS a contribué à main-tenir ouverte la steppe rocheuse, par-ticulièrement riche en espèces, et àla préserver des broussailles», relèveNiklaus Grichting, coordinateur auparc. «Les genévriers ont été tailléset un coup de main a été donné à unagriculteur pour clôturer les steppesafin que ses chèvres puissent y pâtu-
Les participants ont accompli un travailphysique inhabituel dans la bonne humeur.LDD
SAINT-LÉONARD Dès7 h 30 ce matin-là, c’est l’effer-vescence à la boucherie de laPlace. Devant le comptoir,quatre clients. Derrière, Eloile boucher, Romaine sonépouse et deux des fidèles col-laborateurs. Ils sont, commed’habitude, aux petits soinsavec les clients. Mais ce same-
di 25 octobre, point de plai-santeries ni de gags. Car dès17 heures, la fermeture de laboucherie sera définitive. Onse dit que c’est regrettable. Lui,il répond que la boucherie n’estplus aux normes et que les in-vestissements se mon-teraient à un demi
million defrancs.
Après presque vingt-cinqans de bons et loyaux services,Eloi et son équipe mettentdonc la clé sous le paillasson.Le centre du village est bientriste depuis. C.D.
SAINT-LÉONARD FERMETURE DE LA BOUCHERIE
La clé sous le paillasson
Les employés de l’UBS en compagnie des responsablesde cette journée des bénévoles. LDD
rer cet automne aussi. Ce pâturageest une des mesures prises pour en-courager la diversité structurelledans les steppes rocheuses», raconteM. Grichting.
Des partenaires satisfaitsLes agriculteurs et le Parc natu-
rel Pfyn-Finges également ont ap-
précié cette précieuse interven-tion sur le terrain. Elle constitueun soutien important pour la ré-gion et amène une diversion bien-venue dans le quotidien des colla-borateurs d’UBS. Les participantsont accompli ce travail physiqueinhabituel dans la bonne humeur.Dans le cadre de l’engagement so-
cial de la banque UBS, ses collabo-rateurs ont, chaque année, deuxjours payés à leur disposition pourprendre part à des missions béné-voles. L’intervention de l’UBS auParc naturel régional Pfyn-Fingesa été organisée en collaborationavec le réseau des parcs suisses.CHRISTIAN DAYER/C
«Il va me manquer»Celui qu’amicalement on appelle l’Eloi, leboucher du village, a fermé son commercesamedi passé. Finies les sauccisses mai-son et autres araignées de porc. Aux ou-bliettes, tranches panées, filets de bœuf.et... fromages à raclette d’alpage. A moi, cequi me manquera le plus, c’est la bonne
humeur communicative du patron etses «déconnées» en plein stress. Tou-jours une blague à raconter et un der-nier petit gag pour la route. Mêmeau bistrot du coin, où parfois j’arri-vais à lui payer un café, il remettait
la compresse. Ses clients et ses colla-borateurs vont lui manquer. Le con-traire est vrai aussi. CHRISTIAN DAYER
CLIN D’ŒIL
Eloi et Romaine Tissières,les patrons de la boucherie.LDD
Halloween PartyLENS Ce vendredi 31 octobre, dès la tom-bée de la nuit, à côté de la poste villageoise,participer à la chasse aux bonbons.Oserez-vous affronter squelettes et sorcièrespour récolter des friandises?
Voyages extraordinairesVERCORIN Soirée audiovisuelle sur le tou-risme solidaire, avec Isabelle Bourgeois et lebarde breton Ozégan. Espace La Veranda, à19 heures, le vendredi 7 novembre.
Histoires dans le noirSIERRE Dans le cadre de la Nuit des muséesvalaisans, le Sentier viticole s’explore à la lueurdes bougies. Contes et légendes se murmurententre les ceps dans une ambiance mystérieuse,pleine de frissons et de sourires. Créés spéciale-ment pour l’occasion par deux écrivains d’ori-gine valaisanne, Sonia Baechler et ChristinePfammater, ces textes renouvellent la tradi-tions du récit autour de la vigne. Départ à 19heures. Inscriptions: 027/456 35 25.
Marché des artisansSAINT-LÉONARD Le 8 novembre,Marché des Artisans sur la place des écoles.
EN BREF
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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 25
SPORTS
COURSE À PIED 12e DÉRUPE CHALAIS - VERCORIN
LarelèveestassuréeVERCORIN L’après StéphaneRudaz, créateur de la Dérupe, a étébien assumé. L’an dernier, le Ski-Club Brentaz-Vercorin a repris àson compte la manifestation et unnouveau comité a été mis en place.«C’était dommage de laisser tom-ber une si belle course, explique Cé-dric Porchet, responsable de l’orga-nisation. Lors de la 11e édition,nous avions mis sur pied la coursepour les enfants un peu à l’arrache.Pour le reste, c’était conforme à ceque nous nous attendions. Mêmemieux. Nous avons l’habitude d’or-ganiser des courses de ski. Les genssont beaucoup moins cool dans cemilieu. A la Dérupe, les partici-pants viennent avec le sourire.»
Pour l’édition 2014, pas degrandes nouveautés à signaler. Le
parcours reste le même: le départse donnera au stade Bozon et la li-gne d’arrivée a été placée au cen-tre du village de Vercorin, afin degagner en convivialité. Ce tracéest plutôt nerveux, puisqu’il estlong de 6 km pour un dénivelé de800 mètres. Le temps de réfé-rence a été réalisé par César Costachez les messieurs en 34’33’’ et
par Emilie Gex-Fabry chez les da-mes en 44’13’’. La Dérupe 2014sera la dernière étape de la CoupeValaisanne de la montagne. «Jepense que les vrais compétiteursvont tenter de glaner leurs der-niers points chez nous. C’est bonpour la participation», poursuitCédric Porchet.
La Dérupette: 50 enfantsL’an dernier, la première
course pour les enfants, la Déru-pette, avait réuni 50 jeunes. Unpeu à la surprise générale. «Lesgens viennent en famille. Les pa-rents se bougent avec les enfants,c’est très sympa.» Côté adultes,287 concurrents avaient réponduprésents.
CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
Six kilomètres de montée, la plupart du temps en forêt. La Dérupe n’est pas qu’une partie de plaisir. DR
Dimanche2 novembreDès 8 h 15 Distribution desdossards10 h 15 Départ des mar-cheurs et nordic walking.11 h Départ des coureursDès 14 h Dérupette15 h Remise des prix
EN
DA
TE
VERCORIN ANNIVIERS VEYRAS
SALQUENEN SIERRE
■ CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY |En termes d’organisation de mani-festations sportives, il n’y a pas demauvaises idées. Tant que les gensbougent, c’est déjà tout cela de prissur l’obésité qui gagne du terrain.Enfin, il paraît. Car ce n’est pasvraiment flagrant dans nos con-trées.En revanche, la multiplication descompétitions régionales ne va-t-elle pas finir par faire exploser lesystème? Peut-être, mais pas pourl’instant. La demande est énormeet toutes les courses populaires bat-tent des records de participation.La Course du Soleil, l’ancienne, aattiré plus de 1000 athlètes. Sierre-Zinal, la mythique, doit refuser dumonde. La Dérupe Chalais-Vercorin, de dimanche, va de nou-veau cartonner. Quant au Trail despatrouilleurs, la toute nouvelleépreuve de Crans-Montana, il adrainé presque deux fois plus decoureurs que prévu. Actuellement,si des manifestations disparaissent,ce n’est pas par manque de combat-tants, mais plutôt d’organisateurs.Les coureurs, même populaires, enveulent toujours plus et n’ont paspeur de pousser l’effort toujoursplus loin. Les trails sont hyper à lamode. Et les chiffres de participa-tion au dernier Marathon deLausanne laissent songeur. En1993, lors de sa création, ilsn’étaient que 1472 à s’élancer. En2008, leur nombre s’élevait à 9049.Dimanche dernier, les pelotonscomptaient 14 635 membres...C’est pareil pour les courses de véloet celles de ski-alpinisme: les re-cords de participation tombent.Bouger est devenu très tendance.Et c’est tant mieux.
ÉDITO
Les courses polulairesfont un carton,et c’est tant mieux
26 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 SPORTS LE JOURNAL DE SIERRE
Deuxième ligue interVe 31 octobre20 h UGS - Signal Bernex.20 h Servette M-21 - Veyrier.Sa 1er novembre17 h Perly-Certoux - Vevey.17 h Dardania - Sierre.17 h 30 Plan-les-Ouates - Saxon.18 h Montreux - Vernier.Di 2 novembre15 h La Sarraz - Collex-Bossy.Me 5 novembre20 h Servette M-21 - La Sarraz.
Deuxième ligueSa 1er novembre16 h Brig - Chippis.19 h Saint-Léonard - Visp.20 h Conthey - Vétroz.20 h USCM - Savièse.Di 2 novembre14 h 30 Saint-Maurice - Raron.15 h 30 Massongex - Fully.16 h Salgesch - Vernayaz.Sa 8 novembre16 h Brig-Glis - Massongex.19 h Fully - Savièse.19 h Saint-Léonard - Chippis.19 h 30 Conthey - Visp.20 h USCM - Vernayaz.Di 9 novembre14 h 30 Saint-Maurice - Vétroz.15 h Salgesch - Raron.
Troisième ligueSa 1er novembre19 h 30 Granges - US Hérens.19 h 30 Evolène - Sierre 2.Di 2 novembre16 h 30 Termen - Chippis 2.
Quatrième ligueVe 31 octobre20 h 30 Grimisuat - Saint-Léonard 2.Sa 1er novembre18 h Raron 2 - Salgesch 2.Di 2 novembre10 h Miège - Grône. 10 h 30Naters 2 - Chermignon 2.14 h Turtmann - Visp 2.14 h 30 Granges 2 - Stalden.14 h 30 Chermignon - Ayent.15 h 30 Savièse 2 - Cr-Montana.16 h Chalais - Naters 3.
Cinquième ligueVe 31 octobre20 h Turtmann - Grône 2.20 h 30 St-Léonard 3 - Erde 2.Di 2 novembre10 h Savièse 3 - Bramois 3.10 h 30 N.-Contrée - Chalais 2.10 h 30 Hérens 2 - Grimisuat 2.11 h Varen 2 - Agarn 2.14 h Termen/Ried-Brig 2 -Chippis 3. 14 h Visp 3 - Lalden 2.15 h 30 Printse-Nendaz 3 -Aproz.16 h Cr-Montana 2 - Brig-Glis 3.
DEUXIÈME LIGUE LE FC SALQUENEN EST COLEADER
FabioSarni, l’ancienjoueurpassécoach
SALQUENEN Dans unedeuxième ligue plus serrée que ja-mais, les Salquenards font lacourse en tête, aux côtés de Saint-Léonard et Savièse. Mais rien n’estencore dit, puisque les huit pre-mières équipes se tiennent en troispoints. «C’est une situation parti-culière. Comme les leaders éga-rent beaucoup de points, si tuperds tu n’es pas forcément larguéau classement. Et à l’inverse, avec21 points, nous sommes premiers,mais toujours pas assurés du main-tien», commente le nouvel entraî-neur du FC Salquenen, Fabio Sarni.L’homme est déjà connu au village.Dans les années 2000, il avait évo-lué à la Sportplatz sous les ordresde Michel Yerly, puis de Pierre-Alain Grichting. Il avait d’ailleurspu fêter une promotion endeuxième ligue inter.
Un vrai clubde village
Après avoir passé sixsaisons à la tête du FCChâteauneuf, FabioSarni a répondu posi-tivement à l’appel duprésident OlivierConstantin. «Je n’aique des bons souvenirsdans ce club. Je ne pouvais pasrefuser. Le projet mis en place,avec des jeunes, est bon et notrepublic est juste incroyable. Il noussuit même à l’extérieur.» Depuis
Seul représentant du districtencore en course: le FC Sierre
Le FC Saint-Léonard n’est pas parvenu à passer le cap desquarts de finale de la Coupe valaisanne. Au terme d’une par-tie qui s’est achevée sur le score de 3-3, les Léonardins sesont inclinés 7-8 aux tirs au but, face à Savièse. Les Saviésans,également pensionnaires de deuxième ligue, seront opposésen demi-finale au FC Bramois (troisième ligue). Les Bramoi-siens ont créé l’exploit en disposant du FC Conthey, égale-ment aux tirs au but (3-4). Autre club de troisième ligue à ac-céder aux demi-finales: Lalden, qui s’est défait du FC Fully(deuxième ligue) sur le score de 2-3.
Et le FC Sierre, grand favori de la compétition, puisqu’il évolueen deuxième ligue interrégionale? Il devait jouer son quart definale sur le terrain de Vernayaz. Mais des conditions météo-rologiques épouvantables en ont décidé autrement. La ren-contre a dû être repoussée. «Les Bas-Valaisans voulaient jouerce match le 12 novembre, car ils sont engagés en champion-nat jusqu’au 8 novembre. Mais j’ai refusé, car avec le FCSierre, nous finissons notre demi-saison le 1er novembre», ex-plique l’entraîneur sierrois, Ivano Zampilli. La date retenue serafinalement le mercredi 5 novembre à 20 h. Le vainqueur decette confrontation retrouvera donc Lalden. Les demi-finalesde la Coupe valaisanne ont été fixées au 15 mars 2015.
cet été, le nouveau venu a fait auplus pressé: se faire admettre parles joueurs, connaître le groupe etremettre de l’ordre ainsi que de ladiscipline dans la tactique. «Tupeux travailler rapidement sur cespoints. En revanche, les automatis-mes s’acquièrent avec le temps. Jesuis content de voir arriver lapause hivernale, afin de pou-voir travailler le fond», ex-plique Sarni. Le FC Salque-nen peut compter sur 80%de joueurs du village, qui seconnaissent depuis l’écolede foot. Le noyau dur... Desjuniors A intègrent régu-lièrement
le contingent. Une volonté dunouvel entraîneur, mais égale-ment un besoin. Depuis le débutde la saison, il n’a jamais pu alignerla même équipe. Faute aux blessu-res.
CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
EN BREF
COUPE VALAISANNE 2014-2015
Fabio Sarnidonne ses consi-gnes. Et ellesfonctionnent,puisque les Sal-quenards sontcoleaders dedeuxième ligue.REMO
LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 27
VEYRAS Massimo Soffredini,fils d’Ottavio, neveu de Dominiqueet Antonio (voir encadré) fait partied’une famille de sportifs. Sa disci-pline: l’unihockey. A 29 ans, il a étéretenu par le coach de la sélectionitalienne pour prendre part à la«3 Nations Cup». Un rêve qui de-vient réalité pour ce pilier de l’Uni-hockey Floorball Sierre Région.«J’avais déjà été approché en 2005,mais j’étais trop jeune, je manquaisd’expérience. En septembre der-nier, j’ai participé à un premiercamp. Nous étions une cinquan-taine, puis le groupe a été restreintà vingt unités», explique MassimoSoffredini. La Squadra Azzurrapossède la particularité d’être com-posée à 90% de joueurs évoluanten Suisse. Les autres jouent en Eu-rope et dans le championnat… ita-lien. Car il existe. Trente-deuxéquipes sont affiliées à la Fédéra-tion transalpine.
L’équipe nationale est en phasede mutation, elle cherche du sangneuf après avoir manqué sa qualifi-cation pour les Mondiaux qui se dé-rouleront en décembre en Suède.«C’est clair que nos objectifs nesont pas ceux des Suisses ou des
Scandinaves. Lorsque l’Italiese qualifie pour unecompétitionmondiale,elle a déjàtotalementrempli samission.»MassimoSoffredini
a été retenu comme défen-seur, alors qu’en club il évolue
plutôt en attaque. «C’est laforce de mon shoot et ma vision
du jeu qui ont convaincu monentraîneur de me mettreen arrière.» On saura dèsdemain si cette tactiqueva payer.
«En Valais c’est unhobby»
L’unihockey italien (500 li-cenciés) et le Suisse romand
possède un point commun: ilsrestent confidentiels. La Suissefait bel et bien partie des
meilleures na-tions de la planète
unihockey, maiselle le doit à sa
partie germa-nophone. «En
Valais, cette dis-cipline est considérée comme unhobby. Pour un jeune qui restedans notre canton, il est très diffi-cile de percer», affirme MassimoSoffredini. Et il parle d’expé-rience, puisqu’il a développé sonjeu du côté de Bâle. «Je suis partien Suisse alémanique en 2006. Je
jouais en même temps avec l’UHCRiehen en troisième ligue et avecles Basel Magic en LNA. C’est éga-lement là-bas que j’ai pu m’aguerrirsur grand terrain.»
A Sierre, ce sont les frères Steveet Cédric Grichting qui ont poussé
Massimo Soffredini à persévé-rer dans l’unihockey. L’ancien
joueur de hockey, qui a quittéles patinoires pour les cuisines aumoment de l’apprentissage, a fina-lement trouvé sa voie. Et pour lui,l’unihockey n’est pas qu’un hobby.
CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
ANTONIOSOFFREDINI(26.02.1969)«Tout le monde meconnaît sous le nom deTony», lance le boss dumagasin Sport Passion àSierre. Parmi les troisfrères, c’est lui qui a
touché au plus grand nombre de sports: foot-ball, cyclisme, hockey, tennis, ski, spinning,course à pied. «Ma discipline de prédilectionétait le vélo. J’ai couru dans l’équipe d’Ottavioà Ostermundingen. J’ai dû arrêter le vélo à lasuite d’une double tendinite aux tendonsd’Achille. Le sport m’a appris à être combatif,ce qui m’a bien servi pour ma vie profession-nelle. Ma base physique m’aide au quotidien.Je cours beaucoup. J’ai un temps de 1 h 27’ surle semi-marathon. C’est important d’être fitlorsqu’on travaille dans un magasin de sports.»
DOMINIQUESOFFREDINI(10.06.1965)Hockeyeur avant d’êtregolfeur, DominiqueSoffredini a égalementjoué avec le HC Sierreen LNA. Dans les an-nées 80, il évoluait
avec les Massy, Wyssen, Rotzer, Dubé etMétivier. «Mon premier match avec la une,c’était à la Coupe de Villars à 15 ans. Une expé-rience plutôt stressante.» En tout, il a jouétrente ans au hockey. En 2003, il s’est décou-vert une autre passion: le golf (meilleur handi-cap à 10,3). A tel point qu’en 2005, il a disputéle championnat du monde amateur en Irlandeet s’est classé 44e sur 450. Après avoir passépar le rayon sport de chez Manor, il est désor-mais Store Manager d’Athleticum à Conthey.Depuis l’ouverture du magasin en 2008.
OTTAVIOSOFFREDINI(12.12.1959)L’aîné des trois frèresa montré la voie encommençant le hock-ey à 10 ans. «C’estmon papa qui m’a of-fert ma première
paire de patins, afin que je puisse aller patineravec l’école.» Puis il a gravi les échelons ausein du HC Sierre, jusqu’en première équipe,avant de partir à Viège à 19 ans. «Je me suisfait charger à l’entraînement. J’ai eu l’oreillecoupée et j’ai démissionné.» Il s’épanouiraalors dans le vélo du côté de Berne. Premièrelicence en 1983, semi-pro en 1984. Tout a ététrès vite. Au total, il a gagné 47 courses et si-gné 92 podiums. Actuellement, il joue tou-jours du hockey avec les Chouettes à Sion etroule à vélo pour son plaisir.
LES SOFFREDINI: UNE FRATRIE DE SPORTIFS
Du 31 octobreau 2 novembreLa sélection italienne se ré-unit à Dolo (à proximité deVenise) pour un stage, maissurtout pour participer à la«3Nations Cup», réunissantégalement l’Autriche et la Slo-vénie. Massimo Soffredini faitpartie des 20 joueurs retenuspour ce week-end de com-pétition.
EN
DA
TE
UNIHOCKEY MASSIMO SOFFREDINI CONVOQUÉ AVEC L’ÉQUIPE D’ITALIE
Unrêvequidevientréalité
Massimo Soffredini jouera ceweek-end avec l’équipe nationaled’Italie. LE NOUVELLISTE/BITTEL
28 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE
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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 29
Christian Dubéprésent à GrabenJUNIORS Durant la pose denovembre, permettant à l’équipenationale de participer à laDeutschland Cup, la relève adroit à son traditionnel Swiss IceHockey Day. Pour les Sierrois, ilse déroulera à Graben, diman-che dès 10 h. Christian Dubé(Fribourg Gottéron), DavidWildhaber (Fribourg Gottéron),Arnaud Jacquement (GenèveServette) et les joueurs de la pre-mière équipe du HC Sierre se-ront présents.Programme10 h Accueil10 h 30 - 12 h Animation sur glace12 h - 13 h Pause repas13 h - 14 h Photos d’équipes14 h 15 - 15 h 30 Matchs exhibition de toutes leséquipes du mouvement juniors, suivi d’uneséance de dédicace.
Première défaitesierroiseDEUXIÈME LIGUE Elle de-vait bien arriver un jour, la pre-mière défaite de la nouvelle èredu HC Sierre. Les Sierrois sesont inclinés 3-4 à Graben face àRed Ice Martigny II. Les joueursde Laurent Tacchini ont ensuitepoursuivi leur promenade desanté en disposant de Meyrinsur le score de 8-3.
En attendant VillarsAGENDA - CLASSEMENTCe soir: 20 h 30 Renens - Sierre(Patinoire de Odyssée,Lausanne).Demain: 18 h Sierre - PrillyBlack Panters (Graben).Samedi 15 novembre: 18 hSierre - Villars (Graben).Classement: 1. Villars 4-12. 2.Red Ice Martigny 4-9. 3.Monthey 4-9. 4. Sierre 4-9. 5.Raron 4-9. 6. Meyrin 4-6. 7.Prilly 5-5. 8. Renens 4-3. 9.3Chêne 5-1. 10. Château-d’Œx4-0.
Les Sierrois devantCOMPTEURS 1. CédricMétrailler (Sierre) 14 points. 2.Cédric Bolomey (Monthey) 10.3. Xavier Reber (Sierre) 10. 4.Semir Dufresne (Villars) 7. 5.Alexandre Posse (Sierre) 7.6.Natanael Schaller (Red IceMartigny) 7.
À LA BANDE
SIERRE Le club de la Cité duSoleil a la chance de pouvoir bé-néficier du soutien incondition-nel de ses supporters. A Graben,ils sont en moyenne 1093 à suivreleur équipe dans le championnatde deuxième ligue. Alors que l’en-trée est gratuite, le HC Sierre atout de même déjà vendu 450 car-tes de supporters à 100 francs, et leOK33 compte désormais125 membres. «Sportivement, lesmatchs sont un peu plus disputésque la saison dernière. Les fanssont plus tendus, plus attentifs. Ilsse prennent au jeu et l’on voitmoins de monde dans les cantinespendant les tiers», relève le prési-dent du HC Sierre, Gaby Epiney.
Next stop:salle Omnisports
Le prochain geste de solidaritéà l’égard du club pourra se faire lesamedi 8 novembre (dès 18 h) àl’occasion du repas de soutien2014. Il se déroulera de nouveau àla salle Omnisports. «Nous allonsadopter la même formule que l’an
dernier. Nous n’avons eu que deséchos favorables.» Ce sera doncune brisolée royale, avec une tom-bola, des animations et les TontonBaston. Certains joueurs de la pre-mière équipe monteront mêmesur scène. «L’an dernier, pour le
80e anniversaire du club, nousétions 450. Notre objectif pour2014 est d’arriver à 300 person-nes. Les inscriptions sont encoreouvertes jusqu’à la moitié de la se-maine prochaine», conclut GabyEpiney. CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
A l’heure de la tombola, c’est l’entraîneur Laurent Tacchini en per-sonne qui a vendu les billets. REMO
HOCKEY SUR GLACE HC SIERRE
Unsoutiensans faille
ANNIVIERS Avant même depenser aux adultes, les Anniviardsse focalisent sur leur mouvementjuniors. «Grâce au bon travail deJérémy Melly et de Baptiste So-lioz, nous avons désormais troiséquipes en plus de l’école de hock-ey: les Bambini, les Piccolo et lesMini. C’est un grand motif de sa-tisfaction pour moi», commentele président du club, Benoît Epi-ney. Le HC Anniviers a donc en-trepris les travaux de reconstruc-tion de sa base. Un passage obligépour pouvoir aller de l’avant.
Glace dans une semaineChez les élites, le championnat
de troisième ligue a repris sesdroits. Le HC Anniviers ne dis-pose pas encore de sa glace à Vis-
soie. Il est obligé de disputer sesrencontres à domicile à... Loèche-les-Bains. Cela représente un coûtfinancier pour la location de la pa-tinoire et une perte en nombre despectateurs. Mardi soir, pour as-sister à la défaite des Anniviardsface à Viège (6-7), ils n’étaient quesix. «C’est la moins mauvaise solu-tion, jusqu’à la semaine pro-chaine. La ligue ne nous oblige pasà jouer ces matchs. Nous aurionspu les repousser. Mais commenous avons un tour de champion-nat en plus cette saison, le calen-drier est déjà très chargé. Nous nevoulons pas devoir faire face à dessemaines à trois matchs», relèvele président Benoît Epiney.
Avec une victoire et deux défai-tes, le HC Anniviers est encore en
rodage. Son goal-average parle delui-même: 27 buts marqués et 20reçus, en trois parties. «Nousavons réalisé une bonne prépara-tion d’été. Notre but est similaire àcelui de l’exercice précédent, nousvoulons terminer dans les quatrepremiers. Actuellement, nous fai-sons beaucoup de cadeaux à nosadversaires, c’est Noël avantl’heure. Nous avons dû jouer avectrois défenseurs. Ceci expliquecela. Mais des joueurs vont bien-tôt revenir de blessure pour étof-fer le contingent», poursuit le pré-sident. L’effectif n’a subi aucunemodification durant l’été. Seulchangement: c’est David Viret quiofficie désormais comme entraî-neur-joueur.
CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
HOCKEY SUR GLACE LES OBJECTIFS DU HC ANNIVIERS
Renforcer labase
30 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE
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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 31
STREETHOCKEY LUDOVIC BRUCHEZ, LE NOUVEL ENTRAÎNEUR DES LIONS
«L’esprit de clocher a disparu»SIERRE Les Lions possèdent la
particularité d’avoir des dirigeantsqui mouillent le maillot. MathieuSchildknecht, un jeune présidentde 25 ans, est également l’un desfers de lance de la premièreéquipe. Il pointe au quatrièmerang des compteurs de LNA avec24 points en sept matchs. Il seplace juste derrière le nouveaurenfort slovaque des Sierre Lions,Mario Paulik (26 points).
L’entraîneur de la «une», Ludo-vic Bruchez, est lui aussi très spor-tif. Constatant un manque dans lapréparation estivale des Sierrois,il a confié les entraînements physi-ques d’avant championnat à EricVouillamoz. Un spécialiste, qui aégalement travaillé avec le BBCMonthey, et qui a fait souffrir lesstreethockeyeurs de la Cité du So-leil. «Mais toujours avec le sou-rire. Sa collaboration m’a permisde faire tous les entraînementsaux côtés de mes joueurs», com-mente Ludovic Bruchez.
L’écart est creuséLudovic Bruchez est arrivé à la
tête des Sierre Lions durant l’inter-saison. Il était entraîneur de Marti-gny jusqu’en décembre 2013. «Lepassage de Martigny à Sierre nem’a pas posé de problème. Je mesuis juste demandé comment lesgens concernés allaient réagir.Rien ne s’est passé. La jeune géné-ration a moins l’esprit de clocher.Nous avons déjà eu le derby, et il aété très correct», relève l’entraî-neur sierrois. Mais pourquoi avoirrelevé ce défi dans la Cité du So-
leil? «L’équipe dirigeante en placeme plaît. Sa volonté d’aller del’avant, d’intégrer des jeunes vatout à fait dans mon sens. Le projetdu nouveau terrain est aussi trèsintéressant.»
Sur le terrain justement, lesLions ont bien digéré le change-ment d’entraîneur. Ils sont qua-trièmes du classement de LNAavec 15 points, toutcomme Grenchenet Oberwil. Belpdomine la hiérar-chie avec 21points. «Nous vi-sions cette qua-trième place.Nous pouvonsrégater
pour la troisième. Mais je penseque Belp et Oberwil sont intoucha-bles. Ils ont d’autres moyens quenous.» Toujours est-il que les Lionsn’ont plus grand-chose à craindredes formations qui sont derrièreeux. Bonstetten, sixième, se trouvedéjà à neuf longueurs. «Certes,mais lors de notre confrontation di-recte du week-end dernier, nousavons souffert pour les battre 7-4.
Nous avons dû cravacher dans ledernier tiers pourle gagner 4-1.
Je pense que
notre prépa-ration physique
commence à payer.Nous parvenons à
jouer l’homme jus-qu’à la fin des
matchs et nous gagnons régulière-ment nos troisièmes périodes.»Pour ce faire, Ludovic Bruchez peutcompter sur deux lignes et demiede joueurs évoluant en LNA. Ellessont complétées par des juniors etpar des membres de la deuxièmeéquipe, toujours prêts à venir don-ner un coup de main.
Demain, place à la Coupe deSuisse. Sierre 2 se déplacera à Wim-mis (contre Berner Oberland 2),Sierre 1 ira à Zauggenried (contreBulldozers Kernenried Zauggen-
ried 1), et Sierre 3 recevra Bons-tetten-Wettswil à 14 h.
CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY
Marti sorti d’entréeTENNIS Genève et Bâle ne reste-ront pas un bon souvenir pourYann Marti. Eliminé au premiertour des qualifications des SwissIndoors, le Venthônard a été sortid’entrée lors du Geneva Open(Challenger). Yann Marti (ATP210) s’est incliné 7-6 (8/6) 6-4 de-vant le Polonais Michal Przysiezny
(ATP 171), un adversaire pourtantà sa portée. Le Valaisan avait 13points ATP à défendre du côté dela Queue d’Arve, puisqu’il y avaitpassé un tour l’an dernier.
Zinal s’est déjà misen mode FISSKI ALPIN La station de Zinalaccueillera des épreuves FIS du
11 au 14 novembre. Les hommess’élanceront le mardi et le mercre-di, tandis que les dames prendrontla relève le jeudi et le vendredi.
La fête à MorabitoCYCLISME Le Club des Amis deSteve Morabito organise sa soiréeannuelle le samedi 8 novembre àla salle de la Jeure à Morgins. Le
cycliste pourra ainsi fêter son nou-veau contrat avec la FDJ. Au pro-gramme: une raclette servie par4 producteurs de fromages du vald’Illiez (3 fromages de vaches et1 de chèvre), une brisolée royaleaccompagnée de charcuterie etd’une soupe à la courge. Le prix del’entrée a été fixé à 50 francs parpersonne.
SPORTS EXPRESS
L’entraîneur LudovicBruchez (à g.) en compagnie
de Mario Paulik, lenouveau ren-
fort desLions. DR
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IMPRESSUMTirage certifié REMP/FRP: 25 170Administration: Le jds – journalde Sierre et du Valais central, CP 667, avenue Général-Guisan 18,3960 Sierre.Impression: CIR Centre d’Impression des Ronquoz S.A., SionAdministrateur-délégué: Stéphane EstivalRédaction:Tél. 027 451 12 20 - www.lejds.ch | E-mail: [email protected] Dayer (rédacteur en chef), Isabelle Bagnoud Loretan(culture), Claude-Alain Zufferey (sports), Pascal Claivaz.Délais rédactionnels: mardi 17 h.Régie des annonces:Publicitas: av. de la Gare 34, 1950 Sion.Tél. 027 329 51 51, fax 027 323 57 60.E-mail: [email protected] S.A. Sierre, M. Serge Roh. Natel +41 79 449 06 [email protected]
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LE JOURNAL DE SIERRE SORTIR VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 33
SIERRE Onze artistes suis-ses et lituaniens se retrouvent si-multanément exposés aux Cavesde la Maison de Courten et chezMaxxx ainsi qu’à Klaipèda en Li-tuanie, ville portuaire du bord dela mer Baltique.
Mon Tan Dun est le résultatd’un projet d’échange artistiqueentre le Valais et la Lituanie, missur pied par le curateur BenoîtAntille et l’artiste lituanien Juo-zas Laivys. Rappel. En 2013, Be-noît Antille rencontre JuozasLaivys à Sierre dans le cadre d’unéchange entre l’ECAV et laVilnius Academy of Arts. Lesdeux hommes se lient d’amitié etdécident de pousser plus loin lacollaboration entre les deuxpays. Le nom de l’exposition«Mon Tan Dun» qui signifie lit-téralement «montagne et dune»,s’est réalisé dans un même élan.Les artistes ont monté, ensem-ble, les expositions de Klaipèdapuis celle de Sierre profitant des
montages et d’un
long parcours en bus pour faireconnaissance…
Une expérience humaine«Au-delà de l’organisation d’ex-
positions, ce projet est une vérita-ble expérience entre artistes.Nous avons voulu donner la possi-bilité à des artistes lituaniens dedécouvrir la Suisse et inversement.Mais pas seulement. Cette expé-rience vécue ensemble a aussi per-mis aux artistes d’une même ré-gion de se découvrir mieux et deprendre le temps de discuter pro-fondément de leur propre prati-que», explique Benoît Antille, cu-rateur. Pour Juozas Laivys, lesmots-clés, horizontalité et vertica-lité, se sont révélés à travers lesœuvres rappelant indirectementles paysages de chacun. Le Litua-nien ajoute encore: «L’artiste va-laisan, Vincent Fournier a dit à cepropos: «verticalité pour les uns ethorizontalité pour les autres maisle ciel est partout le même.» Le vi-siteur lui aussi est pris de voyage
en découvrant les œuvres des artis-tes. Vidéos, peintures, installa-tions… Les chaises longues jaunesde Barbezat-Villetard invitent letouriste en rappelant son impactécologique et économique en Va-lais comme à Klaipèda, les dessinset compositions de Vincent Four-nier tout de verticalité mystique,les vidéos souvenirs des paysagesde Richard Jean ou l’installation deMaëlle Cornut inspirée des dunesde sables de Nida, déconstruitespour l’occasion…
A noter que cet échange – etc’est heureux pour nous public –fait l’objet d’un projet photogra-phique de Gilbert Vogt et d’untexte de l’écrivain Rolandas Ras-tauskas qui seront rassemblésdans une brochure/récit de voyagequi remplacera le traditionnel cata-logue d’exposition.
ISABELLE BAGNOUD LORETAN
Mon Tan Dun jusqu’au 22 novembre aux Cavesde Courten et chez Maxxx. Du Mardi au vendredide 16 h à 19 h et du samedi au dimanche de 14 hà 17 h.
SORTIRSIERRE SIERRE
VAASSIERRE
EXPOSITION MON TA DU ÉCHANGE ARTISTIQUE
MeretmontagneLIVRE COLLECTIF LES ÉLÈVES
Mic mac réussiSIERRE«Mic mac àSierre», projetd’écriture initiéet publié par lesEditions A laCarte, est le ré-sultatd’untravailcollectif réalisépar les classes descycles d’orienta-tion de Goubing et des Liddes ainsique les classes germanophones. Cou-verture façon blue-jeans, le livre ras-semble des textes, des interviews, despoèmes et des récits qui racontenttous à leur manière la ville de Sierre.
Des polars et de l’histoireLe livre s’ouvre sur un roman ambi-
tieux, «Les dix petits Sierrois», écritpar la classe 2CO de Stéphanie Mé-trailler, clin d’œil à Agatha Christie. Ily a des poèmes, des descriptions d’évé-nements ou de lieux. Certains élèvesse sont improvisés journalistes et onteffectué des micros-trottoirs et des in-terviews. On apprend par exempleque les anciens propriétaires du Châ-teau Mercier, les Mercier, s’habillaienttrès simplement et ne portaient ja-mais de bijoux! Un élève a relaté, à tra-vers un poème, la mort du grand sé-quoia, une classe a réalisé uncalendrier, une autre un roman-photoplutôt réussi. Les classes germano-phones ont apporté, quant à elles, destextes en allemand.
«J’ai été heureux que les cyclesaient travaillé sous une identité com-mune et j’ai été surpris par l’épaisseurde l’ouvrage et la qualité de son conte-nu», confie Jacques Zufferey, direc-teur des écoles sierroises. Après lechoix d’une thématique assez large,les professeurs ont adapté les anglesen fonction de leurs cours de françaisou d’histoire avec des productions in-dividuelles ou alors collectives…«L’école parle beaucoup d’informati-que, de prévention dans ce type deprogramme, nous avons pris le contre-pied en revenant à l’écriture et la lec-ture, j’en suis très heureux», ajoute ledirecteur. I.B.L.
Riche d’expé-riences... DR
Séance de travail à Klaipèda: de gauche à droite,Carlo Schmidt, artiste, Benoît Antille, curateur,Juosaz Laivys, artiste et curateur et Vladas Balsys,
artiste. GILBERTVOGT
34 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 CLIC-CLAC LE JOURNAL DE SIERRE
DUCŒURÀL’OUVRAGE
CLIC-CLAC
Michel Schwéry, fidèleco-organisateur de lamanifestation, n’a pas hésité àretrousser les manches. REMO
La solidarité avec ceux qui ontmoins de chance, celà s’apprend
dès le plus jeune âge. REMO
3,2,1, départ. Quelque 500 coureurs, jeunes et moins jeunes,s’élancent sur le parcours pour aider les personnes atteintes demucoviscidose. REMO
SAINT-LÉONARD/VEYRASILS COURENT POUR LABONNE CAUSE À SAINT-LÉONARD ET ILS SEPRÉSENTENT À LAPOPULATION À VEYRAS.
La population de Veyras,
Chippis et Sierre a fait
plus ample connaissance
avec les véhicules d’inter-
vention du Corps des
sapeurs-pompiers inter-
communal de Sierre. REMO
La présentation de latroupe sous les ordres ducommandant ReynoldFavre. REMO
A l’aise lors de leurs inter-ventions, les pompiers lesont également lors dudéfilé. REMO
LE MARCHETHON DE SAINT-LÉONARD
LES SAPEURS-POMPIERS À VEYRAS
LE JOURNAL DE SIERRE SORTIR VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 35
Un opéra et 3 canaillesSIERRE Samedi 1er novembre,en direct du Metropolitan Operade New York, le cinéma du Bourgprojette l’opéra Carmen de Bizet.Sur une mise en scène de RichardEyre, avec la mezzo-soprano géor-gienne Anita Rachvelishvili, le té-nor Aleksandrs Antonenko et labasse Ildar Abdrazakov. On rap-pelle l’histoire de ce classique del’opéra qui avait déjà fait sensationl’année dernière en direct du MET.A Séville, arrêtée à la suite d’unequerelle, la belle Carmen séduit lebrigadier Don José pour s’évaderde prison. Quand il la retrouve, lasulfureuse bohémienne est encompagnie de son nouvel amant,le toréador Escamillo…Une semaine plus tard, le 9 no-vembre à 20 h, en direct de Paris-Bercy, ce sera cette fois-ci troisvieilles canailles, Jacques Dutronc,Johnny Hallyday et Eddy Mitchelqui feront le spectacle.www.ecrantotal.ch
Zoé en AnniviersVISSOIE Les 7 et 8 novembre, laCompagnie de théâtre Zoé pré-sente à la Tour d’Anniviers «Dis àma fille que je pars en voyage», untexte de Denise Chalem, mis enscène par Zoé, avec BernadetteCherix-Caloz, Corinne Eggs etLiliane Eggs (fille et épouse deZoé!). Lorsque Caroline arrive enprison, Dominique y a déjà passésept ans. Tout sépare apparem-ment les deux femmes. Caroline ade l’éducation; Dominique, les ma-nières rudes d’une mère de familledont l’existence a toujours été pé-nible. Sous haute tension, uneamitié profonde verra le jour. Toutcela n’exclut pas l’humour, der-rière lequel elles se cachent poursurvivre et supporter au quotidienl’absurdité de certaines règles.Réservation 079 403 63 92 – [email protected].
Tortilla Flat,épisode IISIERRE L’épisode II de TortillaFlat d’après John Steinbeck estprésenté pour la première fois aucafé du Grillon à Sierre le 8 no-
vembre à 18 h. Lecture à quatrevoix, illustrée par des chansons deGeorges Brassens. Par PatrickBlatter, Rafael Gunti, JérômeMelly et Philippe Zwahlen. Apéro.Dès 17 h.
Concert-apéritifSIERRE Le prochain concert-apéritif du Château Mercier se dé-roulera dimanche 9 novembre à11 h avec Ruedi Stuber et son trioSchweigende Mehrheit, prix cul-turel du canton de Soleure. Lechanteur suit ici les pas deGeorges Brassens, en suisse-allemand, ce qui confère au texteun charme exotique. Apéritif à lafin du concert.
Le Valais autrementSIERRE Le guide de montagneFrançois Perraudin a traversé tout
le Valais de plaine, de Gletsch àSaint-Gingolph, à pied, à la décou-verte de 150 entreprises innovatri-ces du canton sur mandat duService de la promotion économi-que en 2011 et 2012. Le résultat deson reportage photographique estla réalisation d’un film de 30 mi-nutes et un livre de 245 illustra-tions qu’il a appelé «ValaisPassions». Jeudi 13 novembre,François Perraudin présente sonfilm et dédicacera son livre auTechnopôle de Sierre à 18 h 30.
Soirée nipponeRÉCHY La découverte du Japonculinaire, c’est possible auChâteau de Réchy jeudi 6 novem-bre à 19 h 30. Au menu, la cuisinede Sébastien Brun, un chef qui afait ses armes dans les grandes ta-bles de Suisse romande (Beau-
Rivage Palace à Lausanne, TroisCouronnes à Vevey) mais qui,après un séjour au Japon, en a rap-porté le savoir-faire et une char-mante épouse et qui officie au-jourd’hui à Crans-Montana. Aumenu encore, une dégustation desakés et une dégustation de thésjaponais conduite par TrinhGeiser. Les curieux découvrirontque la légèreté et la vérité des sa-veurs japonaises ne se limitent pasaux sushis!Inscription 077 421 16 66.
Histoire et dégustationVAAS L’Unipop Crans-Montanaet Catherine Antille proposentmercredi 12 novembre dès 19 h,«Chronique valaisanne de la vigneet du vin». Lors de cette soiréetout public, ils survoleront3000 ans d’histoire de la vigne etdu vin en Valais. Ces chroniquesseront ponctuées de trois dégusta-tions de vin emblématique de larégion et d’une visite du Châteaude Vaas. La soirée se terminera parla découverte de la «choléra»,tarte valaisanne de nos ancêtresconcoctée par Laurent Morard, duMonument à Lens.Inscription jusqu’au 3 novembre sur le site del’Unipop www.unipopcransmontana.ch [email protected]. RenseignementsCatherine Antille au 079 225 40 54.
Vernissage chezGraziosa GigerLOÈCHE Michael von Brentanoest le prochain invité de la gale-riste Graziosa Giger à Loèche-Villedès le 8 novembre. L’artiste estdéjà venu une première fois àLoèche en 2002, il avait alors pré-senté une série de planches, col-lage de fleurs et feuilles presséesramassées en Valais et qui appa-raissaient, par paire au côté ou àl’intérieur d’anciennes photos decouples noir et blanc. Une sorted’herbier poétique, une célébra-tion du paysage et des relations so-ciales qui avaient beaucoup plu àl’époque.Du 8 novembre au 7 décembre du mardi audimanche de 14 h à 18 h. Vernissage le 8 novem-bre à 20 h avec la nouvelle cuvée 2013 «Vitis Anti-qua» dont l’artiste allemand a réalisé la nouvelleétiquette.
SIERRE C’estla dernière! L’asso-ciation sierroise LesTrottoirs de BuenosSierre / On va dan-ser organise sondernier bal dedanse de salon le14 novembre à19h30 au Bour-geois. Pierre-Olivier Bonnet adébuté ces soiréesdansantes en 2001sur un coup detête: «A l’époquej’apprenais à dan-ser et comme onne savait plus où al-ler pour s’entraîner, j’ai organisé une première au Terminus le 20 avril 2001.» Au to-tal, ce sont près de 120 soirées dansantes qui ont été organisées. «Il faut reconnaî-tre que les danses de salon sont les parents pauvres des activités culturelles etsurtout que nous ne voyons venir aucune relève, plus aucun couple de jeunes àl’horizon, les participants diminuent…» Déçu, Pierre-Olivier Bonnet, ne quittera paspour autant l’association culturelle les Trottoirs de Buenos Sierre qu’il préside et quicontinue à promouvoir et diffuser le tango argentin à travers des cours, des confé-rences, des récitals ou des ateliers. Et qui sait, comme pratiquement aucune écolede danse ne propose des danses de salon, il n’est pas impossible qu’il organisedes initiations aux danses de salon si le besoin s’en fait sentir… 14 novembre, auBourgeois, soirée avec repas.
DERNIER BAL AU BOURGEOIS
AU CASINOLE LABYRINTHEVend. 31 oct, mar. 4 nov. à 18h,sam. 1er nov. à 15h 30, dim.2,lundi 3 à 20h30. (VF – 12 ans).Film de science fiction réalisépar W. Ball. Avec D.O’Brien, A.Ameen, Will Poulter
FURYVend. 31 oct, sam. 1eret mar. 4à 20h30. Dim. 2 et lundi 3nov.à 17h30.Film de guerre réalisé parDavid Ayer. Avec Brad Pitt,Shia Labeouf, Logan Lerman.(VF – 16 ans).
LA LÉGENDE DE MANOLODim. 2 nov. à 15h 30.(VF – 6 ans). Film d’anima-tion en 3D.
JOHN WICKSam. 1er nov. à 18h.(VF – 16 ans). Film d’action.
AU BOURGJOHN WICKVend. 31 oct à 18h, dim.2 nov.à 16h et 20h30, lundi 3 à 18het 20h30. (VF – 16 ans). Filmd’action réalisé par D. Leitch etC. Stahelski. Avec K. MichaelNyqvist, A. Allen.
SAMBAVend. 31 et lundi 3 à 20h30.Dim. 2 et mar. 4 nov. à 18h.(VF – 10ans). Comédie dra-matique réalisée par EricToledano, Olivier Nakache.Avec Omar Sy, CharlotteGainsbourg, Tahar Rahim.
CARMENSamedi 1er nov. à 17h55.Opéra en direct du Metropoli-tan Opera de New York.Compositeur Georges BizetMise en scène Richard EyreDirection musicale P. Heras-Casado.
Françoise et Pierre-Olivier Bonnet en action. DR
60 km/h et le détecteur de vigilancedu conducteur. Le tableau de bordest aussi sobre que soigneusementfini. Les sièges Confort avec appuilombaire réglable ajoutent à l’im-pression de standing. Le progrès semesure aussi aux places arrière plusspacieuses et au volume de coffreprogressant de 21 litres dans la ber-line et 47 litres dans le break, pouratteindre, respectivement, 586 litreset 650 litres.
MotorisationsCôté motorisations, la Passat 8
disposera d’une dizaine de blocs. Enessence, on pourra compter sur un1.4 TSI 125, un 1.4 TSI 150 ACT (avecdésactivation de cylindres), un 1.8TSI de 180 ch et un 2.0 TFSI de 220et 280 ch. En diesel, on retrouvera un1.6 TDI 120 et un 2.0 TDI 150 et190 ch. Le tout avec des consomma-tions et émissions de CO2 réduites de20% en moyenne, grâce à l’équipe-
ment de série «stop and start». Cettenouvelle Passat reçoit également undiesel 2-litres TDI biturbo inédit de240 ch. Et le meilleur est à venir l’anprochain, avec une économique ver-sion diesel BlueMotion de 120 ch,déjà présentée au Salon de Paris2014. Le démarrage sans clé est de sé-rie pour toutes les versions. L’autregrande nouveauté technologiqueconcerne l’arrivée de l’internet àbord, avec un système multimédia.VS
D’importantes évolutions pour la huitième version de la Volkswagen Passat. LDD
GARAGE OLYMPIC SIERRE
TendancepremiummarquéeLa huitième génération de la VOLKSWAGEN PASSAT monte en gamme pour offrirdes prestations premiums.
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VOLKSWAGENPASSAT
Depuis le premier modèle lancéen 1973, la Passat a toujours eu pourmission d’innover. Ainsi, cette hui-tième variante se distingue par uneévolution marquée: base technique,moteurs, technologies, Wi-Fi embar-qué et design! Elle se démarque éga-lement par d’élégantes proportionset des lignes plus musclées. Même sila silhouette reste familière, le chan-gement est plus profond qu’il n’y pa-raît. Par rapport à sa devancière, lanouvelle Passat repose sur la nou-velle plateforme modulaire dugroupe, laMQB.D’oùunecarrosserieà peine plus courte (–2 mm) maisplus basse (–14 mm), des porte-à-faux réduits, des surfaces vitréesmoins hautes et une calandre étiréequi accentuent visuellement sa lar-geur. Et son poids est en baisse de85 kg. A l’intérieur, la révolution estdavantage technologique que stylis-tique, avec l’adoption (de série ou enoption) de tous les équipements deconfort et de sécurité électroniquesque l’on peut trouver dans les modè-les de la catégorie, avec une ten-dance premium marquée. Notam-ment dans la gamme Carat Edition(diesels de 150 ch et plus), avec lecombiné d’instrumentation digitalede 12,3 pouces et les projecteurs di-rectionnels à LED. Figurent égale-ment en options, l’assistant de con-duite dans les embouteillages jusqu’à
LE JOURNAL DE SIERRE SPÉCIAL AUTO VENDREDI 18 OCTOBRE 2014 | 37
illustrant la tour Eiffel et l’Arc detriomphe. Une nouvelle teinteblanc nacré complète également lagamme de coloris, ainsi qu’unenouvelle jante aluminium 17’’dia-mantée. En option ou en série, lecuir nappa Crescendo et sa confec-tion bracelet, d’une qualité excep-tionnelle, démontre tout le savoir-faire de DS. Côté motorisations, laDS 3 répond d’ores et déjà à la régle-mentation Euro 6 avec les nou-
veaux diesels, BlueHDi 120 etBlueHDi 100. Les plus propres dusegment, ces diesels sont plus puis-sants et à la pointe de la technolo-gie. En essence, la DS 3 conserve lamotorisation Racing de 207ch et leTHP 155, reconnus pour leur brioet leur souplesse dès les plus bas ré-gimes. Elle dispose également de lamotorisation e-VTi 82 ETG, de la fa-mille PureTech, qui répond à la ré-glementation Euro 6. Un moteur à la
fois économique (4,3 l/100 km deconsommation mixte) et écologi-que (99 g/km de CO2). Reconnuepour son confort, ses cinq «vraies»places et son volume de coffre, elleest dorénavant dotée du freinaged’urgence, baptisé Active Brake.Enfin, pour faciliter les manœuvresau quotidien, les DS 3 peuvent êtreéquipées d’une caméra de recul,couplée au système de navigationeMyWay. VS
Phares xénon, système Active Brake, caméra de recul et moteurs Euro6 sont quelques nouveautés dela DS 3. LDD
GARAGE MISTRAL SIERRE
Plus irrésistibleque jamaisLa DS 3, véritable icône automobile, gagne en style, dynamismeet personnalisation.
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CITROËN DS3La DS 3 affirme davantage sa per-sonnalité avec une nouvelle signa-ture lumineuse unique et technolo-gique. Un nouveau regard quis’accompagne d’autres évolutionscomme l’introduction de la techno-logie Active City Brake, de nouvel-les motorisations conformes à lanorme Euro 6, ou encore de nou-veaux procédés de personnalisa-tion. Avec près de 300 000 exem-plaires vendus depuis sonlancement et un taux de conquêtede 66%, la DS 3 poursuit son ascen-sion… En première mondiale, elleadopte de nouveaux projecteurs quiassocient les technologies LED etXénon à de nouveaux indicateursde direction défilants. Résultat:plus de visibilité et de confort lorsdes trajets de nuit, une réduction dela consommation d’énergie de 35%en feux de croisement et de 75% enfeux de route et enfin, une durabili-té 20 fois supérieure à celle des lam-pes halogène. Cette nouvelle signa-ture lumineuse est complétée parles DRL à LED qui rendent la DS3 siidentifiable.
Un raffinement renouveléPour rester toujours plus sédui-
sante, la DS 3 bénéficie dans la série«So Irrésistible» d’un nouveau dé-cor de la planche de bord, ainsi qued’une sérigraphie sur la vitre laté-rale arrière. Clin d’œil aux originesparisiennes de la DS avec des motifs
placés sur chaque côté. L’accès aucoffre est aisé, le plancher est platet se relève, dévoilant un bel es-pace supplémentaire de charge-ment. De série ou en option enfonction de la finition, la BMWActive Tourer bénéficie d’une lon-gue liste d’équipements: avertis-seur de franchissement de ligne,caméra de recul, affichage têtehaute, l’iDrive Touch (tactile) ouencore une boîte automatique à 8rapports.
Le dynamisme signé BMWDepuis son lancement, l’Active
Tourer est disponible en trois moto-risations, 218i et 225i pour l’es-sence et 218d pour le diesel. Dèsnovembre 2014, les 216d, 220d,220i, 220d xDrive et 225i xDrive fe-ront leur apparition. En créant sonpremier monospace, BMW n’a pasaltéré ses standards en termes deplaisir de conduite. L’Active Tourerpermet même de profiter des mo-des Sport et Sport + offrant une di-
rection plus précise et des suspen-sions raffermies (possibilité d’opterpour des suspensions DirectDrive,SelectDrive et de la direction Di-rectDrive). En bref, la firme bava-roise propose un monospace pre-mium bénéficiant d’un véritablecomportement dynamique et d’uneallure sportive. Elle relève haut lamain cette première incursion surle segment des monospaces com-pacts avec ce modèle doté d’équipe-ments inédits. VS
Jean-Philippe Salamin (2e depuis la droite), entouré de ses collègues de Sion et de Martigny, se feraun plaisir de faire découvrir la première BMW Série 2 Active Tourer. LDD
GARAGE CLAUDE URFER SA SIERRE
GrandespremièresDepuis la fin du mois de septembre, BMW propose un modèle inédit dans sagamme: la série 2 Active Tourer.
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LA SÉRIE 2ACTIVE TOURER
Avec la série 2 Active Tourer,BMW vient de commercialiser sontout premier modèle sur le marchédes monospaces compacts. Adop-tant une architecture de traction –autre révolution chez le construc-teur Bavarois – elle reprend pour-tant tous les éléments stylistiquesde la firme: la face avant avec sa ca-landre en double haricot et ses op-tiques à double anneaux lumineux,et à l’arrière, ses feux en L, signa-ture visuelle du constructeur. Ac-compagnée d’une double sortied’échappement, nul doute quecette Active Tourer en imposepour un monospace compact.Quant au choix technique de pla-cer sur l’essieu avant le moteur nonplus longitudinal mais transversal,il s’explique par un gain de place,critère de taille dans l’élaborationd’un monospace. A bord, l’ADN dela marque a également été conser-vé avec un tableau de bord orientévers le conducteur et une qualitéde fabrication digne des dernièresproductions. A l’avant, le dossierdu passager est rabattable et leconducteur bénéficie d’une posi-tion légèrement surélevée. Lespassagers installés à l’arrière profi-tent d’un bel espace, modulablegrâce à la banquette rabattableélectro-mécaniquement depuis lecoffre à partir de deux boutons
LE JOURNAL DE SIERRE SERVICES VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 | 39
POUR LE DISTRICT,DU 16 AU 29 OCTOBRE
COULEUR DU TEMPS
Tous saints!SIERRE La fête de la Toussaint,
le 1er novembre, nous rappelleque la vie est plus forte que lamort et que nos morts ne sont pasmorts, ils sont vivants et bien plusvivants que nous. Voilà ce que veu-lent nous dire toutes ces rangéesde croix dans nos cimetières que«Jésus, ainsi que nos défunts sonttoujours avec nous au-delà de lamort. Qu’ils vivent en Dieu!»
Soyons sûrs et soyons convain-cus qu’à la mort d’un être aimé, leDieu de toute bonté ne saurait dé-truire les liens d’amour ou d’ami-tié qu’il a lui-même fait naître outissés. Ces liens sont conservés, ilssont changés, transformés, trans-figurés, ils ne disparaîtront jamais.En priant pour eux et avec eux,nous consolidons les liens d’autre-fois que nous avions avec nos pro-ches décédés et nous entrons aveceux dans une communion nou-velle et plus profonde. Oui, prionsdonc pour nos défunts, sans nousposer trop de question à savoir:
qui est où? Comment est-ce quec’est l’au-delà? Cela n’est pas l’es-sentiel, car personne n’est revenupour nous dire ce qui se passe del’autre côté.
N’ayons pas peur et choisissonsla vie. Et interrogeons-nous: dansnotre vie quotidienne, quelles oc-casions de vie sont devant moi? Etquels en sont les signes de mort?En voici quelques-uns: replis surnos échecs, sur nos faiblesses, surnos déceptions, sur nos regrets,sur nos blessures personnelles...Ouvrons-nous à l’action du Sei-gneur et laissons-nous faire parlui, alors nous deviendrons pourle monde des «transmetteurs» deson amour qui est vie. Et, de l’autrecôté de la porte étroite, nous se-rons vraiment nous-mêmes, carcomme l’exprime si bien ce su-perbe vers du poème «Kaléido-scope» de Paul Verlaine: «Leschoses seront plus les mêmesqu’autrefois.»
FÉLICIEN ROUX, VICAIRE
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PERMANENCE DESPOMPES FUNÈBRES
Avenue du Marché 3 – SierreFunérarium: Rte de la Gemmi 81
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Pompes funèbres
Denis Théodoloz
Sion – Sierre et Régions078 691 77 04
permanence 24h/24 – 7j/7
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Y.SalaminAgence Funéraire Sàrl
v. des Alpes 2- Sierre027 455 10 16
ww.pfsalamin.ch uccesseur Moeri & Voe ray
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Georges Salamin, 1928, Sierre.
Gérald Rudaz, 1946, Sierre.
Raffaele De Palma, 1943, Sierre.
Pierre-André Vocat, 1946, Lens.
Pierre Chevalley-Morand,1922, Chalais.
Patrick Bays, 1963, Corin.
Lucie Epiney Savioz, 1933,Grimentz.
Agnès Bonvin, 1936, Chermignon.
Carla Giorla, 1919, Sierre.
Margareta Andenmatten, 1936,Sierre.
Marc-Henri Mayoraz, 1942,Sierre.
René Rielle, 1919,Crans-Montana.
Renée Brigitte Masserey-Chablais, 1944 Salquenen.Maurice Neurohr, 1947, Granges
SIERRE Très populaire, JeanChaperonvoit le jour le 20 avril 1924dans la Cité du Soleil. Sportif émé-rite, il a pratiqué la natation, lefootball, la montagne, le tennis, leski et le billard français. Il est mem-bre du Club alpin Monte Rosa, sec-tion de Sierre, depuis septante ans.«J’ai joué du tennis de 1940 à 2007.Je me suis également occupé du-rant plusieurs années des juniorsde l’association des tennis-clubs va-laisans.» Jean a travaillé pendantquarante-six ans à l’Alusuisse. Mal-gré une activité débordante, il atrouvé le temps d’épouser, en 1967,Monique Zum Offen, son amie delongue date. «Suisse de Russie, monancêtre a vécu à la cour du tsar où ilenseignait le français. Mais lors dela Révolution bolchévique, la fa-mille Chaperon est revenue enSuisse pour ne pas perdre la natio-nalité helvétique. Notre patronymeexact est: «Chaperon du Larrêt» etnous sommes originaires de Châtel-Saint-Denis/Fribourg.
Pour fêter son 90e anniversaire,ses amis, conviés par Werner Fischer,propriétaire de l’Hôtel Weisshorn,
l’ont emmené là-haut où il a eu la joiede revoir de près les belles montagnesqu’il aime tant. Lorsqu’il évoque sonenfance, Jean Chaperon se rappelled’un souvenir cocasse. «Etant de reli-gion orthodoxe de par mes aïeux rus-ses, je n’ai pas été accepté à l’école pri-maire catholique de Sierre. J’ai doncsuivi l’école avec les protestants. Cerefus est d’autant plus curieux si l’onsait qu’historiquement catholiques etorthodoxes sont très proches (ri-res)». Cela ne l’a pas empêché d’êtreavant tout un très bon Valaisan.
C.A
SIERRE NONAGÉNAIRE
Un sportif émériteSAINT-LÉONARD René-Bernard
Favre est né le 14 août 1924 àMonthey. Il est originaire desAgettes, de Vex et Saint-Léonard.Dernier d’une fratrie de cinq en-fants, il est le fils de Marguerite etd’Adrien Favre-Bessero. Son pèreétait enseignant. L’école ne du-rant que six mois, il a dû trouverun autre métier pour compléterl’année. Il travaille alors dans uneusine à Monthey. Malheureuse-ment, il perd la vie à la suite del’explosion d’une chaudière. «Mamère est devenue veuve à vingt-huit ans avec cinq enfants àcharge. A la suite de ce drame,nous sommes revenus habiter àSaint-Léonard pour être plus pro-che de nos familles.» René-Bernard Favre suit un apprentis-sage d’hôtelier à Martigny. Sondiplôme en poche, il souhaite par-tir à l’étranger mais sa mère n’estpas favorable. Alors, il fait des of-fres à l’arsenal militaire de Sion oùil œuvre durant quarante-six ans.En 1947, il épouse Angélique Gil-lioz. De cette union est né un fils,Vincent. Il est l’heureux grand-
papa de trois petites-filles. «Jeu-nes mariés, nous habitions plushaut dans le village. Toutefois, en1952, nous avons décidé de cons-truire notre maison au bord de laroute cantonale où je vis encoreactuellement avec mon épouse.»René-Bernard Favre demeure ac-tif: «Je suis toujours sacristain àl’église paroissiale et j’accompagneles familles en deuil.» Il aime à sesouvenir des belles vacances enItalie et des magnifiques journéesde ski dans les alpes valaisannes.
C.A
René-Bernard Favre. LE JDS
SAINT-LÉONARD NONAGÉNAIRE
Au service des soldats
Jean Chaperon. LE JDS
DÉCÈS
40 | VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE
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12H40: PRISE EN CHARGE DES ENFANTS DEPUIS LA GARE DU FUNICULAIRE DE SIERRE17H00: RETOUR À LA GARE DU FUNICULAIRE DE SIERREINFORMATIONS ET INSCRIPTION : +41 (0)27 481 85 15
