DEPARTEMENT
D’INDRE ET LOIRE
COMMMUNE DE MONTHODON
MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE
DE TRAVAUX
CAHIER DES CLAUSES
TECHNIQUES PARTICULIERES
AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES
Personne publique
Ville de MONTHODON
Objet de la Consultation
PROGRAMME DE TRAVAUX : AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES 2016
CCTP - Monthodon
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SOMMAIRE
CHAPITRE I – INDICATIONS GENERALES, DESCRIPTIONS DES TRAVAUX,
PRESCRIPTIONS
Article 1.1 Objet du présent CCTP
Article 1.2 Documents Généraux
Article 1.3 Description des travaux
Article 1.4 Etat et connaissance des lieux
Article 1.5 Sécurités & Hygiènes
Article 1.6 Installations
Article 1.7 Signalisations
Article 1.8 Circulation
Article 1.9 Organisation de chantier
Article 1.10 Maintient des communications et de l’écoulement des eaux
Article 1.11 Encadrement et surveillance du chantier
Article 1.12 Co-activités avec d’autres entreprises
Article 1.13 Piquetage
Article 1.14 Réseaux existants
Article 1.15 Protection des ouvrages existants
Article 1.16 Obligation de l’entrepreneur
Article 1.17 Responsabilité de l’entrepreneur
Article 1.18 Réception du chantier
CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX
CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE
Article 3.1 Travaux d’Espaces Verts
Article 3.2 Débroussaillage et déboisement
Article 3.3 Repérage réseaux – Sciage de chaussée
CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE
Article 4.1 Exécution des fouilles – étaiement – blindages
Article 4.2 Remblayage des tranchées
Article 4.3 Exécution des terrassements en déblais
Article 4.4 Terrassements Généraux
CHAPITRE V – VOIRIE
Article 5.1 Couche de forme/fondation
Article 5.2 Béton Bitumineux
Article 5.3 Béton Ciment, Béton armé, Mortiers
Article 5.4 Bordures
Article 5.5 Signalisations verticales
Article 5.6 Signalisations horizontales
Article 5.7 Pavés collés - Résine
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CHAPITRE I - INDICATIONS GENERALES,
DESCRIPTION DES TRAVAUX, PRESCRIPTIONS
ARTICLE 1.1 - OBJET DU PRESENT CCTP
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fixe les conditions
particulières des travaux d’aménagement de voirie rue des Violettes et d’une aire de
retournement – lieu-dit « Le Sentier » sur la commune de Monthodon.
ARTICLE 1.2 – DOCUMENTS GENERAUX
L’entrepreneur se conformera obligatoirement, lors de l’exécution des travaux, aux
prescriptions définies dans les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales
(C.C.T.G.), applicables aux travaux de l’Etat, et plus particulièrement :
- fascicule 2 - Terrassements généraux
- fascicule 3 - Liants hydrauliques
- fascicule 23 - Fourniture de granulats pour la construction des chaussées,
- fascicule 24 - Fourniture de liants hydrocarbonés pour la construction des chaussées,
- fascicule 25 - Exécution des corps de chaussée,
- fascicule 27 - Fabrication et mise en œuvre des enrobés,
ARTICLE 1.3 – DESCRIPTION DES TRAVAUX
Les plans annexés au présent marché précisent l'emplacement des bordures et des différents
réseaux à poser et donnent les cotes à respecter.
Les travaux comprennent notamment:
Installations et signalisations de chantier, comprenant - l’installation du chantier,
- la mise en place d’une signalisation réglementaire et de barrières
Travaux de terrassements généraux, comprenant
- Le débroussaillage et le nettoyage des terrains
- le décapage de la terre végétale dans l’emprise de la voirie,
- les terrassements et purges nécessaires aux corps de chaussée, trottoirs...
- le réglage et compactage du fond de forme de la chaussée, du trottoir, des parkings et
des accès aux lots par déblais ou remblais en matériaux de carrière (40/70 et 0/31,5),
et cylindrage du fond de forme,
- la mise en décharge des déblais
- le grattage, rabotage et mise à niveau de chaussée pour raccordement,
- la construction et compactage des couches de forme, à la côte projet .
- Les essais de portance de chaussée
Travaux d’assainissement pluvial, comprenant
Assainissement Pluvial
- La fourniture et la pose de canalisations PVC Ø200 SN8,
- La réalisation des ouvrages d’engouffrement
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Travaux de voirie définitive, comprenant notamment :
- Le nettoyage et réglage des couches de forme
- La fourniture et la pose de bordures et caniveaux, classe 100 bars sur lit de béton,
- La réalisation des revêtements de surface :
Chaussée « enrobés 0/10 »
Parkings et Trottoirs« calcaire »
- La création d’une nouvelle signalisation.
Le remblai de toutes les fouilles,
La remise en état des lieux et enlèvement de la signalisation de chantier,
Les examens, essais et épreuves préalables à la réception.
ARTICLE 1.4 – ETAT ET CONNAISSANCE DES LIEUX
L’entrepreneur est réputé avoir vu les lieux et s’être rendu compte de leur situation, de
l’importance et de la nature des travaux à effectuer, et de toutes les difficultés et sujétions
pouvant résulter de leur exécution avant de remettre son offre.
L’entreprise ne pourra donc prétendre à une quelconque indemnité due à des activités
avoisinantes, circulation aux alentours du site, contraintes d’accès...
Un reportage photographique sera à réaliser en début de chantier.
ARTICLE 1.5 – SECURITE & HYGIENE DU CHANTIER
La législation du travail sera strictement respectée Conformément au cahier des clauses
générales de la norme AFNOR P 03.001 paragraphe 09 et article II 1 et II 6 de l’annexe A.
Egalement, l’entrepreneur devra prendre les mesures de protection et de sécurité suivant les
prescriptions du décret n° 65-48 du 8/01/1965 modifié par le décret n° 95.608 du 6/05/95.
On veillera, selon les arrêtés d’application des 5 mars, 19 mars et 4 juin 1993, à des
vérifications périodiques des consignes de sécurité, en particulier au niveau :
- Des protections individuelles : casque, chaussures, gants, baudriers...
- De l’équipement
- Du matériel mécanique en état de marche, organes de sécurité opérationnels agrées par
les organismes,
On ne procédera à aucune manipulation d’huile (vidange...). La présence ou la manœuvre
d’engins sur la voie publique sera correctement signalée.
Tout manquement aux règles de sécurité pourra entraîner une exclusion ou une résiliation du
marché aux torts de l’entreprise.
L'entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à
éviter des accidents, tant à l'égard du personnel qu'à l'égard des tiers. Il est tenu d'observer
tous les règlements et consignes de l'autorité compétente.
Il assure également, en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un
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danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-ci n'a pas été déviée.
Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication,
doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils
doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
L'entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l'hygiène des installations de
chantier destinées au personnel, notamment par l'établissement des réseaux de voirie,
d'alimentation en eau potable et d'assainissement, si l'importance des chantiers le justifie.
Sauf stipulation différente du CCAP, toutes les mesures d'ordre, de sécurité et d'hygiène
prescrites ci-dessus sont à la charge de l'entrepreneur.
En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des
pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur
les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable.
L'intervention des autorités compétentes ou du maître d'œuvre ne dégage pas la responsabilité
de l'entrepreneur.
Etant bien entendu que les dépenses afférentes à la sécurité et à l’hygiène sont intégrées dans
l’offre.
ARTICLE 1.6 – INSTALLATIONS
L'Entrepreneur doit soumettre son plan des installations à l'agrément du Maître d’Ouvrage.
Les installations de chantier sont à la charge de l’entrepreneur.
ARTICLE 1.7 – SIGNALISATIONS
La rue des Violettes est une route à caractère départemental (n°54).
L’entrepreneur prendra à son entière charge toutes les mesures de sécurité propres à prévenir
tout accident, et en particulier assurera la signalisation routière diurne et nocturne du chantier,
conformément aux réglementations en vigueur et en particulier à l’instruction ministérielle sur
la signalisation routière LIVRE 1, 8ème partie approuvée par les arrêtés des 10 et 15 juillet
1974, pendant la durée des travaux.
L'entrepreneur est tenu de signaler les chantiers ouverts sur la voie publique et de prendre
toutes précautions pour que son matériel ne soit une cause de gêne ou de danger pour les
autres usagers de la voie.
Lors de déviation, par dérogation à l'article 31, paragraphe 6 du CCAG, la police de la
circulation abords des chantiers ou aux extrémités des sections ou la circulation est
interrompue et le long des itinéraires déviés, est à la charge de l'entrepreneur, qui sera tenu de
mettre à la disposition du Maître d'ouvrage le personnel auxiliaire nécessaire.
La signalisation et le fléchage intéressant la circulation publique doit être conforme aux
règlements en vigueur, et posée en accord avec les services chargés de la voirie.
Elle sera maintenue constamment en bon état de visibilité de jour comme de nuit.
Sa fourniture et sa mise en œuvre seront à la charge de l’entrepreneur.
Les tranchées ouvertes doivent être soigneusement balisées. En domaine public, elles doivent
être protégées par barrière emboîtées en continu.
Toute dénivellation dans les cheminements de piétons doit être soulignée à l'aide de peinture
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fluorescente ou autre dispositif attirant l'attention des usagers.
La sécurité des usagers de la voie devra être assurée. L’accès des riverains sera assuré et
maintenu en bon état pendant toute la durée des travaux, celui des garages et portes cochères
devra être conservé en permanence par des moyens appropriés, sauf impossibilité reconnue
par le Maître d’ouvrage.
Dans ce dernier cas, l’entrepreneur devra aviser les riverains concernés afin que ces derniers
puissent prendre les dispositions en conséquence (évacuation des véhicules, ramassage des
ordures).
L'entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins trois jours ouvrables
à l'avance, de la date de commencement des travaux en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère
mobile du chantier.
L'entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du
repliement ou du déplacement du chantier.
Durant toute la durée du chantier, l’Entrepreneur doit prévoir la signalisation et la protection
de ses ouvrages et de ses matériels.
L’entrepreneur devra intégrer tous les travaux de mise en sécurité du chantier avant travaux,
en ayant au préalablement identifié les risques éventuels.
Egalement, l’entrepreneur mettra tous les moyens techniques nécessaires lors de l’exécution
du chantier pour garantir une sécurité maximale aux équipes travaillants sur le terrain.
ARTICLE 1.8 - CIRCULATION
L'entrepreneur sera tenu d'assurer en permanence sur les voies publiques empruntées par son
matériel, les nettoyages rendus nécessaires par les chutes de matériaux ou les dépôts de boues,
les dépenses correspondantes à ces travaux, le nettoyage des engins et le recours à différents
produits abrasifs seront entièrement à sa charge.
Dans le cas extrême, il pourra être décidé, en accord avec le Maître d’ouvrage, d’arrêter les
travaux pendant une certaine période sans que cela puisse entraîner le versement d’indemnités
à l’entrepreneur.
Le transport des matériaux sera fait de manière à ne pas dégrader les voies publiques et
privées.
Toutes dégradations liées aux déplacements d’engins (pelle à chenilles, camion 6x4…) sur les
voies existantes et nouvelles seront constatées par les Maître de l’Ouvrage ou le Maître
d’œuvre. Il sera demandé à l’entreprise responsable de remettre en état les lieux, d ans un délai
défini avec le maître d’œuvre, sans prétendre à quelconque dédommagement. Dans les cas de
non-respect de ce délai et après mise en demeure, le Maître d’œuvre pourra faire réaliser les
travaux de réfection par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur déficient.
L’entrepreneur observera les prescriptions ci-après :
- les travaux devront causer le minimum de gêne à la circulation.
- malgré les mesures de réglementation de la circulation qui pourront intervenir, l'entrepreneur
devra prendre toute mesure utile pour apporter le minimum de gêne à la desserte des
habitations riveraines ou autres entrepreneurs travaillant dans l'étendue du chantier.
Une autorisation de voirie sera systématiquement demandée par l’entrepreneur, dès lors que
les travaux sont à réaliser en bord de chaussée existante (en circulation).
D'une manière générale, la circulation de chantier, devra faire l'objet d'une réglementation
matérialisée par une signalisation précise.
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ARTICLE 1.9 – ORGANISATION DU CHANTIER
Autorisation d’occuper le domaine public
Il appartient à l'entrepreneur titulaire du marché de se mettre en rapport avec les Services
Publics locaux et demander les autorisations nécessaires pour l'exécution des travaux pour
occupation du Domaine Public.
Les permissions de voiries et demandes d’arrêté de circulation sont demandées par
l'entrepreneur agissant au nom du maître d'ouvrage. Il devra tenir compte, dans l'établissement
de ses prix, de la présence des divers réseaux et ouvrages qu'il devra respecter; en cas de
détérioration, les frais de remise en état seront à sa charge.
Feux
Les feux sont totalement interdits sur l’ensemble du site. Une attention toute particulière
devra être portée sur ce point afin d’éviter tout départ de feux d’origine humaine ou d’engins
mécaniques. L’entrepreneur ne devra en aucune manière brûler les végétaux en provenance du
débroussaillage, sans autorisation municipale.
Zone de stockage
La zone de stockage doit être définie lors de la réunion de piquetage avec le maître d’ouvrage.
Les matériaux livrés et enregistrés seront mis en dépôt sur cette zone. L’entrepreneur ne
pourra occuper la voie publique au-delà des limites qui lui auront été fixées. Le lieu de mise
en dépôt aura été nettoyé et nivelé par l’entrepreneur et à ses frais. Les matériaux seront
disposés de façon à éviter toute ambiguïté entre les matériaux réceptionnés et refusés et ceux
appartenant à d’autres entrepreneurs.
Propreté du chantier
L’entreprise est tenue d’assurer la propreté du chantier de manière à limiter au maximum les
nuisances aux riverains.
En période sèche, un arrosage régulier sera réalisé pour éviter le soulèvement de poussière.
Le nettoyage et le ramassage devront être effectués journellement avec mise en dépôt dans
une benne prévue à cet effet et à la charge de l’entrepreneur, soit avec évacuation en
décharge.
Dans le cas où le constat serait fait d’un mauvais entretien du chantier, le Maître d’ouvrage se
réserve le droit, après mise en demeure sans effet au bout de 48 heures, de faire réaliser le
nettoyage par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur.
ARTICLE 1.10 – MAINTIENT DES COMMUNICATIONS ET DE L’ECOULEMENT
DES EAUX
L'entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans les conditions
convenables les communications de toute nature traversant le site des travaux, notamment
celles qui intéressent la circulation des personnes, ainsi que l'écoulement des eaux, sous
réserve des précisions données, le cas échéant, par le CCAP sur les conditions dans lesquelles
des restrictions peuvent être apportées à ces communications et à l'écoulement des eaux.
En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des
pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur
les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure
préalable.
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ARTICLE 1.11 – ENCADREMENT ET SURVEILLANCE DU CHANTIER
L’entrepreneur s’engage à mettre, en permanence sur le chantier, un chef de chantier dont la
compétence et l’autorité lui permettent de prendre toutes décisions, en accord avec le Maître
d’ouvrage, afin d’assurer le bon déroulement de l’opération.
Dans le cas où le Maître d’ouvrage jugerait le personnel d’encadrement incompétent, il en
demanderait le remplacement à l’entrepreneur.
ARTICLE 1.12 – CO ACTIVITES AVEC D’AUTRES ENTREPRISES
L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation en raison de la gêne et des sujétions que
lui causerait la présence, aux abords ou dans l'emprise de ses chantiers, de chantiers organisés
pour des travaux autres que ceux faisant l'objet de la présente entreprise.
L'entrepreneur fera son affaire de toutes les démarches à effectuer, de tous les frais à engager,
pour obtenir une entente avec les autres entrepreneurs intéressés lui permettant de faciliter
l'exécution de ses propres travaux.
ARTICLE 1.13 – PIQUETAGE
L’implantation planimétrique et altimétrique des ouvrages est à la charge de l’entrepreneur.
L'entrepreneur devra mettre à la disposition du chantier chaque fois qu'il sera nécessaire un
opérateur capable de procéder à toutes opérations de piquetage, implantation ou contrôle tant
planimétrique qu'altimétrique. Cet opérateur devra être muni de tout l'appareillage nécessaire
à ces fins.
Malgré les vérifications qui pourront être effectuées en cours de travaux par le Maître
d'ouvrage, l'entrepreneur conservera la responsabilité complète des erreurs faites par lui tant
en plan qu'en altitude dans l'implantation et le piquetage de tous les ouvrages et il aura à subir
éventuellement toutes les conséquences de ces erreurs.
ARTICLE 1.14 – RESEAUX EXISTANTS
L'entrepreneur devra avant tout commencement des travaux prévenir tous les services
intéressés (GDF - EDF - FRANCE TELECOM – S.I.A.E.P. – et autres ) et obtenir les
récépissés de DICT.
Les canalisations existantes rencontrées au cours de l'exécution des tranchées devront être
soutenues, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce soutien ne
prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles. Lors du
remblaiement, l'entrepreneur devra exécuter les ordres de l'ingénieur en ce qui concerne les
mesures à prendre pour assurer la protection des conduites notamment au cours du tassement
des remblais, afin d'éviter tout accident dont il aurait dans tous les cas l'entière responsabilité.
Si une tranchée est ouverte au pied d’un support E.D.F., d’éclairages publics, ou autres, un
blindage et un haubanage seront obligatoires durant l’ouverture, la pose des réseaux en
tranchée, et la fermeture. Le remblai pourra être réalisé en béton maigre. Le compactage sera
réalisé par couches successives dans le cas d’utilisation de matériaux de carrière.
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Aucune investigation complémentaire n’a été conduite sur ce chantier puisque l’on entre dans
l’un des cas suivants :
o lorsque les ouvrages souterrains concernés ne sont pas sensibles pour la sécurité et
qu’ils n’ont pas été déclarés par l’exploitant dans le récépissé comme étant des
ouvrages critiques, ou
o lorsque les travaux sont prévus en dehors des unités urbaines au sens de l’INSEE
ARTICLE 1.15 – PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS
L'entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages
existants, à savoir :
- ouvrages divers déjà construits et existants (collecteurs, canalisation d'eau, de gaz,
d'électricité, câbles télécoms, drains, clôtures ....)
- ouvrages en cours de construction par une autre entreprise.
Le franchissement des ouvrages traversant les emprises devra faire l'objet d'un établissement
préalable très soigné.
L’entreprise doit prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages existants,
pour signaler les ouvrages tels que fouilles, regards, etc.... et maintenir les accès en toute
sécurité pendant toute la durée du chantier.
L'entrepreneur fournira au Maître d’œuvre une copie d'intention de travaux adressée aux
différents concessionnaires concernés, 10 jours au moins avant la date prévue pour le début
des travaux (jours fériés non compris).
ARTICLE 1.16 – OBLIGATION DE L’ENTREPRENEUR
L’entreprise a l’obligation de vérifier toutes les quantités stipulées dans le descriptif
quantitatif des travaux à réaliser avant la remise de son acte d’engagement.
Le présent C.C.T.P. et les documents contractuels ne pouvant contenir l’énumération
rigoureuse et la description détaillée de tous les matériaux, ouvrages, détails et accessoires, il
reste entendu que seront compris dans le marché, non seulement tous les travaux indiqués aux
pièces du marché, mais aussi ceux implicitement nécessaires au parfait achèvement de la
construction suivant toutes les règles de l’art, les règlements, les normes en vigueur et les
règles élémentaires de l’esthétique ainsi que celles relatives à la sécurité et protection de la
santé.
Les entrepreneurs, par le fait même de soumissionner, sont réputés avoir pris parfaite
connaissance des travaux à effectuer, de leur nature ainsi que de leur importance et
reconnaissent avoir suppléé, par les connaissances professionnelles de leur spécialité, aux
détails qui pourraient être omis dans les différentes pièces contractuelles du dossier.
Dix jours au moins avant le début des travaux, l’entrepreneur devra impérativement prendre
contact avec les services « Concessionnaires Réseaux » et « Concessionnaires Voirie »: DICT
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ARTICLE 1.17 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR
Lors de l'étude de son offre, l'entrepreneur a dû contrôler que les paramètres qu'il compte
employer réellement sont compatibles avec la classe de résistance des fournitures proposées.
Si un doute subsiste, en cas de limite de validité de la classe de résistance par exemple, il doit
procéder à toute vérification in situ avant d'arrêter ses commandes.
Responsable des moyens mis en œuvre, il est tenu de vérifier tout au long du chantier
l'adéquation des matériaux aux conditions de pose.
Sauf autorisation écrite du maître d’œuvre de modifier les conditions de pose, il devra
supporter les éventuelles conséquences économiques de la non vérification ou de la
vérification tardive de cette adéquation ainsi que celles qui résulteraient de l'emploi de
moyens inadéquats à la classe de résistance de la fourniture.
Il convient en outre de prendre en compte l'existence éventuellement plus néfaste des
surcharges de chantier pour définir la résistance des fournitures.
Chaussée : le dimensionnement est spécifié au marché. Néanmoins, il appartient à l’entreprise
de vérifier la compatibilité de la structure prévue et de la nature du sous-sol rencontré lors des
travaux ; si un doute persiste, l’entrepreneur doit arrêter le chantier et prévenir le maître
d’œuvre.
L'entrepreneur sera responsable de tous les dommages quels qu'ils soient qui pourront résulter
de l'exécution des travaux sans pouvoir mettre en cause la responsabilité du Maître de
l'Ouvrage même pour le cas où le "vice du sol" pourrait être établi. Il est en conséquence
réputé avoir contracté l'assurance pour le couvrir de ce risque.
L’entrepreneur devra prendre toute disposition pour éviter les risques de fuite des engins de
chantier. Le cas échéant, l’entrepreneur devra éviter au maximum la pollution par la mise en
place de bac récupérateur et autre dispositif « anti-pollution ».
ARTICLE 1.18 – RECEPTION ET RECOLEMENT DU CHANTIER
Après achèvement des travaux, l’entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais, au
dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition
(notamment les emplacements du poste bétonnage et les dépôts de matériaux) et qui auront,
du fait des travaux, subi des dégradations.
Tous les déchets sont à évacuer de la zone de chantier.
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CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX
Les constituants et produits seront conformes aux exigences des normes AFNOR ou à défaut
au cahier des prescriptions communes du ministère de l’Équipement. Leurs provenances
devront être soumises à l’agrément du maître d’œuvre au moins 15 jours avant le
commencement du chantier.
Toutes les fournitures nécessaires à la réalisation des travaux devront répondre aux
prescriptions de l’article 4 du fascicule 70 du CCAG. En particulier, l’entrepreneur devra
établir une fiche qui sera annexée à l’acte d’engagement, où il sera précisé toutes les
provenances des matériaux utilisés à l’exécution des travaux.
CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE
ARTICLE 3.1 - TRAVAUX D’ESPACES VERTS
Décapage et stockage
La terre végétale est à décaper sur une épaisseur définie au descriptif quantitatif des travaux,
sur l’emprise de la voirie (chaussée...).
Celle-ci sera stockée sur le site en merlon régulier ou en tas.
Réglage
La terre végétale sera ensuite réglée dans les espaces verts en fin de chantier sur une épaisseur
de 0,25m (tenir compte du foisonnement), après purge du fond de fouille.
Evacuation
Une fois les réglages effectués, le volume excédent sera à entreposer à un emplacement défini
avec le maître d’ouvrage (maximum de 4 kms autour de l’opération).
ARTICLE 3.2 - DEBROUSSAILLAGE ET DEBOISEMENT
L’entreprise devra arracher les arbustes existants dans l’emprise de l’aire de retournement et
nettoyer les abords (arrachage des souches, remblai du fossé existant...)
Les feux étant interdits, l’évacuation vers une décharge est à prévoir.
ARTICLE 3.3 – REPERAGE RESEAUX - SCIAGE DE CHAUSSEE
L’entreprise devra effectuer différents sondages sur le site pour permettre d’identifier et
repérer d’éventuels réseaux souterrains ; également ces fouilles permettront de déterminer la
nature du sous-sol et adapter les moyens de terrassements.
La chaussée existante devra être obligatoirement sciée avant les travaux.
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CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE
ARTICLE 4.1 - EXECUTION DES FOUILLES - ETAIEMENTS - BLINDAGES
Dispositions générales
L'exécution des fouilles respectera les dispositions imposées par le fascicule du CCTG ainsi
que les dispositions du décret du 8 janvier 1965. L'emploi des engins mécaniques pourra être
interdit à des emplacements qui seraient précisés par le Maître d'Œuvre, au cours du piquetage
en fonction du voisinage de certains immeubles, plantations, clôtures, ouvrages et sauf à
moins de 0.50 m des canalisations ou câbles existants rencontrés.
L'emploi d'explosif est interdit.
Protection
Lors de travaux à proximité de circulation, il sera nécessaire de refermer les tranchées chaque
soir ; si des fouilles ne pouvaient être remblayées, une signalisation renforcée à celle initiale
serait à mettre en place.
D’une manière générale, les tranchées non remblayées seront délimitées par un grillage
plastique orange de 1,20 m de hauteur.
Contrôle
La planéité et les profondeurs des fouilles pourront faire l’objet de contrôles. Si des anomalies
étaient décelées, l’entrepreneur devra y remédier et se mettre en conformité à ses frais.
ARTICLE 4.2 - REMBLAYAGE DES TRANCHEES
Les matériaux de remblais devront être conformes aux normes NFP 98-129, NFP 98-115 et
XP 18540 (matériaux du type A, D 200mm classe III B préconisé).
Le remblayage des fouilles sera exécuté mécaniquement ou à la main suivant les indications
du CCTG.
ARTICLE 4.3 - EXECUTION DES TERRASSEMENTS EN DEBLAI
L’entrepreneur exécutera les décaissements pour les chaussées, trottoirs, accès, parkings...
(après décapage de la terre végétale) après avoir implanté altimétriquement les niveaux « sol-
fini » et pris en compte les différentes épaisseurs de structure.
La tolérance sur l’altimétrie de l’arase de la PST est de 5% de l’épaisseur « structure totale »,
avec un arrondi au centimètre supérieur.
L’épaisseur « structure totale » correspond à l’épaisseur cumulée des couches de forme,
fondation, base, liaison, roulement.
Par exemple, épaisseur « structure totale » = GNT = 50cm,
La tolérance sera de 0.05 x 50cm = +- 2,50cm arrondi à +-3cm.
Etant bien entendu, que l’altimétrie du fond de forme ne devra pas être sur l’ensemble des
terrassements à la tolérance minimale.
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ARTICLE 4.4 – TERRASSEMENS GENERAUX
Les travaux de l'entreprise consistent à réaliser tous les décaissements et démolitions
nécessaires à la parfaite réalisation des travaux. Ceux-ci concernent notamment les
élargissements de chaussées, les tranchées, purges et poutres de rives. L'entreprise doit un
fond de forme chaussée : réglé, nivelé et parfaitement compacté.
Les talus en remblai seront réglés à 3/2. Les talus en déblai seront réglés à 1/1.
CHAPITRE V – VOIRIE
La classe de trafic retenue par l’appréciation des différents tableaux est : <T3
ARTICLE 5.1 – COUCHE DE FORME/FONDATION
5.1.1 – Graves Non Traités
Les granulats seront conformes aux exigences de la norme XP P 18-545 (position et étendue
du fuseau de régularité).
Caractéristiques normalisées et angularité
Trafic de classe < T3 T3 T2
Couche de forme E III b D III b C III b
Ic ≥ 30 Ic ≥ 60
Couche de fondation D III b C III b
Ic ≥ 30 Ic ≥ 60
Ic : Indice de concassage
Ils proviendront de carrière de roche en place ou de matériaux alluvionnaires, et du criblage,
lavage et concassage de bancs de calcaire.
GNT 0/80
Ces matériaux devront avoir les caractéristiques ci-après :
- Refus au tamis de 800mm inférieur ou égale à 10%
- Passant au tamis de 0,08mm inférieur à 5%
- Equivalent de sable sur la fraction 0/2 supérieure à 50
- Coefficient de LOS ANGELES inférieur à 40
En aucun cas un matériau non criblé ne sera accepté. Ils seront classés dans la famille
D3 telle qu'elle est définie par le guide technique SETRA intitulé « réalisation des
remblais, et des couches de forme » (GTR 92) et l'ensemble de ses annexes.
GNT 0/20 – 0/31.5
- Equivalent de sable : supérieur à 40
- Coefficient Deval : supérieur à 14
Le fuseau de spécification de la GNT 0/20 est le suivant :
Tamis 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08
Minimum 100 85 55 42 32 22 11 7 4
Maximum 100 99 82 70 60 49 30 17 10
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- P.13 -
Le fuseau de spécification de la GNT 0/31,5 est le suivant :
Tamis 40 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08
Minimum 60 85 62 40 31 25 18 10 6 4
Maximum 100 99 90 70 60 52 43 27 18 10
Pourcentage en poids traversant le tamis.
5.1.2 - Objectif de portance
Le corps de chaussée multicouche sera à réaliser sur le fond de forme, et livrer :
- à la classe de portance PF2
- aux niveaux et avec les pentes voulues, pour permettre d’obtenir les revêtements
finis exigés au projet.
5.1.3 - Essais de portance
Méthodologie
La portance de la plate-forme est déterminée par des essais dits « à la plaque ».
Cet essai permet de calculer le module de réaction d'un sol à partir de chargement
statique à la plaque (étude de la déformabilité d'une plate-forme). Il nécessite la
présence d'un camion de 15 tonnes, 6 roues avec châssis long. On utilise une plaque de
60 cm, une poutre de BENKELMAN.
On réalise deux mises en charge (2.5 bars et 2 bars). On mesure les déflexions
correspondantes W1 et W2 à partir desquelles on calcule les modules de déformation
EV1 et EV2.
Le rapport, k = (EV2/EV1) donne la compacité
Résultats
Les modules de déformation EV1 doivent être supérieurs à 30 MPA EV1 >=30 MPA
Déformation EV2 doivent être supérieurs à 50 MPA EV2 >=50 MPA
Le rapport K doit être inférieur à 2 K<2
En cas de résultats des essais à la plaque ne correspondant pas aux exigences mentionnées ci-
dessus ; l’entrepreneur devra effectuer les travaux nécessaires afin d’obtenir ses valeurs.
Il devra par la suite effectuer de nouveaux essais aux endroits où les essais étaient mauvais et
également à 2 autres emplacements désignés par le maître d’œuvre (pour vérification) ; et cela
autant de fois que nécessaire.
5.1.4 – Préparation des couches de forme avant mise en œuvre des couches d’assises
/couche de roulement
Avant la mise en place de la couche de surface définitive, il sera procédé à:
- la remise en état du corps de chaussée,
- la suppression des flashes et nids de poules existants et au reprofilage de la surface à
revêtir,
- la suppression des plaques éventuelles de ressuage des chaussées provisoires,
- l'enlèvement et au nettoyage de tous débris ou dépôts étrangers à la chaussée,
- les surfaces seront balayées avant mise en place de la couche d'accrochage.
CCTP - Monthodon
- P.14 -
ARTICLE 5.2 – BETON BITUMINEUX
La classe de trafic est < T3
5.2.1 - Granulats
Les gravillons pour enduits seront conformes à la norme NFP 18.231- XP P 18-545 et devront
satisfaire aux spécifications du fascicule 23 du CCTG.
Ils sont fournis dans les classes granulaires suivantes
Les BBSG à chaud et à froid et BBTM pour couches de base et de roulement sont classés en
fonction des caractéristiques des granulats dans les catégories suivantes :
Produits Caractéristiques Classe de Trafic
< T3 T2-T1 > T1
BBSG
Résistance mécanique des
gravillons C B
Caractéristiques de
fabrication de gravillons III
Caractéristiques de
fabrication des sables a
Contrôle
L’entrepreneur devra se conformer aux dispositions prévues par l’article 2.1 du fascicule 27
du CCTG et aux stipulations de l’article 11 du fascicule 23 du CCTG.
5.2.2 - Liants Hydrocarbonés
Couche d’accrochage
L’émulsion utilisée sera de l’émulsion cationique à rupture rapide « R » à 65 % de bitume
pur, de PH>3 (voisin de 4), tel que défini à l’annexe du fascicule 24 du CCTG.
Le liant sera du bitume pur, défini aux articles 1 et 2 du chapitre I de la deuxième partie du
fascicule 24 du CCTG, de qualité défini ci-dessous :
Contrôle
Les contrôles des fournitures et essais seront réalisés suivant les dispositions prévues aux
articles 4 (émulsions) et 5 (bitume pur) du fascicule 24 du C.C.T.G.. Les liants hydrocarbonés
doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN 12 591 T 65 000 T 65 004 et T
65011.
Le contrôle au fournisseur sera exécuté par un laboratoire extérieur à l’entrepreneur.
ENROBES Classe de bitume selon le trafic de la voie
≥ T0 T1 et T2 < T3 lotissement
Pour couche de surface ou de liaison
BBSG 20/30
35/50
20/30
35/50
35/50
50/70
35/50 ou 50/70
Pas de couche de liaison
CCTP - Monthodon
- P.15 -
5.2.3 – Composition des enrobés
La composition des enrobés bitumineux est définie par les normes françaises NFP 98130,
NFP 98131, NFP 98132, NFP 98136, NFP 98138, NFP 98140 et NFP 98141.
5.2.4 - Exécution des enrobés
A) Conditions d’exécution
La mise en œuvre des enrobés sera interdite pendant les orages, les fortes pluies et les
pluies modérées mais continues, elle pourra être autorisée par le maître d'Œuvre en cas
de pluie fine.
En cas de mise en œuvre sous la pluie, les précautions suivantes doivent être prises :
- évacuation complète de l’eau sur la chaussée,
- compactage plus rapide des enrobés.
Température Vitesse de vent
BBSG > 5°C néant
B) Engravure et fraisage
Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, il sera réalisé des engravures
transversales et/ou des fraisages en rive de chaussée. Les matériaux issus de ces
travaux seront évacués en décharge par l’entrepreneur.
C) Nettoyage du support
Le nettoyage du support est effectué préalablement à la mise en œuvre des enrobés au
moyen d’une balayeuse aspiratrice mécanique équipée d’un balai métallique.
D) Reprofilage
Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, un reprofilage sera réalisé au finisseur
ou à la niveleuse, avec accord préalable du maître d’œuvre dans ce dernier cas.
Les déformations du support doivent être inférieures à 2cm sous la règle de 3m.
E) Couche d’accrochage
Une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume sera répandue avant la mise en
œuvre des enrobés selon les dosages suivants :
- BBSG 400 g/m²
Un badigeonnage à l’émulsion cationique sera effectué sur les joints longitudinaux de
raccordement de la nouvelle bande.
F) Application
Toute intervention manuelle derrière le finisseur devra être réduite au minimum.
En complément à l’article 14.3.8 du fascicule 27 du CCTG, l’entrepreneur ne
procédera pas au relevage de la table en cours d’arrêt pour défaut d’approvisionnement
ou attente d’un camion.
La température des enrobés à l’application doit être conforme au tableau ci-dessous:
CCTP - Monthodon
- P.16 -
Produits BITUME PUR
20/30 35/50 50/70 70/100
BBSG 140 130 125 120
* dans le cas d’utilisation d’un liant spécial ou modifié, la température de répandage doit
respecter celle indiquée dans la fiche technique produit fournie par l’entreprise.
G) Compactage :
L’entrepreneur procédera au début du chantier et avec les cadences de marche des
finisseurs dans les conditions énoncées au paragraphe ci-dessus, à des essais de
compactage avec l'atelier défini ci-dessus, destinés à choisir les modalités pratiques
d'utilisation de cet atelier en recherchant en particulier:
- le nombre de passes de chaque engin,
- la charge de chaque engin,
- la vitesse de marche de chaque engin,
- la pression de gonflage des pneumatiques des rouleaux à pneus.
Après définition des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage, la densité devra
être au moins égale à cent pour cent (100 %) de la densité Duriez de référence.
H) Joints
Les joints longitudinaux seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.13.3.3
Les joints de reprise seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.14.3.5
I) Raccordements
Ils seront réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la
chaussée. Ces dernières seront dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de
changement brusque dans le profil en long de la chaussée.
Les raccordements aux voiries latérales et affluentes seront également réalisés en
engravures.
J) Planéité couche de roulement
La couche de liaison devra être mise en œuvre avec une tolérance de +-1cm par
rapport au projet « sol-fini ».
La continuité planimétrique devra être assurée avec une tolérance de 1cm sous une
règle de 3m.
La technique utilisée devra permettre de garantir cet objectif : implantation du fil
d’eau...
CCTP - Monthodon
- P.17 -
ARTICLE 5.3 – BETON CIMENT, BETON ARME, MORTIERS
Les mortiers de calage des tampons de regards devront être hydrofuges et adaptés à
l’utilisation.
A - Liants Hydrauliques
Ce sera un ciment PORTLAND, CPJ conforme à la norme NF EN 197-1, de type CEM II
gris ou blanc.
S'il est livré en sacs, il sera stocké sous abri.
La résistance normale d’un ciment est la résistance mécanique à la compression déterminée
conformément à la norme NF EN 196-1 après 28 jours.
Nota : Pour des chantiers soumis à des contraintes particulières (par exemple : mise en
circulation rapide...), des ciments spéciaux (ciment alumineux fondu [CA], norme NF P 15-
315 ou ciment prompt naturel, norme NF P 15-314) peuvent être utilisés.
B - Granulats
1- Caractéristique géométrique
La granulométrie, classe granulaire, le module de finesse d’un sable (Mf), la forme des grains
sont définis dans la norme XP P 18-540.
2- Caractéristique physique
Masse volumique apparent (NF P 18-554 & 18-555)
C’est la masse du granulat sec occupant l’unité de volume ; elle dépend du tassement des
grains.
Porosité : C’est le rapport en % du volume des vides contenu dans le volume total (vide +
plein)
Propreté des granulats :
cailloux et gravillons : c’est le pourcentage de passant au tamis de 0,5mm ; le seuil est fixé à
2% et 5% pour les granulats concassés.
Sable : la propreté est définie par l’essai d’équivalent de sable sur la fraction 0/5mm (NFP 18-
598).
3– Caractéristiques mécaniques
Essai Derval et Micro Deval (NF P 18-572 et –577) :
On reproduit les phénomènes d'usure auxquels sont soumis notamment les granulats utilisés
pour les bétons routiers. Pour un granulat donné, la résistance à l'usure est caractérisée par le
coefficient Micro-Deval (MDE), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6
mm mesurée en fin d'essai à la masse de l'échantillon d'essai.
Essai Los Angeles (NF P 18-573) :
On détermine la résistance à la fragmentation par chocs et à l'usure par frottements
réciproques. Pour un granulat donné, cette résistance est caractérisée par le coefficient Los
Angeles (LA), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6 mm mesuré en fin
d'essai à la masse de l'échantillon d'essai. Pour des granulats susceptibles d'être soumis aux
effets du gel, on peut mesurer le LA après une série de 25 cycles gel/dégel (- 25°C, + 25°C) et
le comparer au LA de référence.
CCTP - Monthodon
- P.18 -
Ils seront de classe D III. Leurs caractéristiques sont :
Gravillons :
- Coefficient de Polissage Accéléré CPA : sans objet
- Los Angeles LA + Micro Deval humide MDE=< 55
- 100 CPA - (LA + MDE) sans objet
- Coefficient d’aplatissement A A<20
- Propreté des gravillons P P=< 2%
Sables : - Propreté des sables PS P.S. > 60
- Friabilité des sables FS F.S. =< 60
- Variation du module de finesse VMF +- 0,4
Nota : Le sable pour mortier proviendra du criblage, lavage, concassage de grave brute de la
vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de dimension 0/3.
Le sable pour béton ainsi que le sable pour lit de pose des canalisations et réseaux proviendra
de criblage, lavage et concassage de grave brute de la vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de
dimension 0/5, conforme à la norme XP P 18-545.
Le gravillon pour béton proviendra également du criblage, lavage et concassage de grave
brute de la vallée de la Loire ou du Loir. Il sera de dimension 5/25, conforme à la norme NF
EN 12620.
Le chargement, le transport et le stockage des granulats doivent être effectués en limitant les
risques d’attrition et la ségrégation.
Eau
L’eau utilisée pour la fabrication du béton est conforme à la norme NF EN 1008. Son origine
sera soumise à l’acceptation du maître d’œuvre.
L'eau entrant dans la composition du béton ne doit pas contenir d'éléments nuisibles et
d'impuretés en quantités telles qu'ils pourraient porter préjudice à la prise, au durcissement et
à la durabilité du béton ou provoquer une corrosion des armatures.
Les eaux potables fournies par un réseau public de distribution conviennent à tous les types de
béton.
Les eaux de rinçage et de recyclage d'installation du bétonnage sont habituellement
utilisables: leur aptitude est à vérifier pour certains bétons.
Les eaux de ruissellement, les eaux pompées dans la nappe phréatique, les eaux de rejets
industriels doivent subir un essai de convenance (NF P 18-303).
L'eau de mer, les eaux saumâtres peuvent être utilisées pour du béton non armé uniquement.
Les eaux usées et les eaux vannes ne conviennent pas.
CCTP - Monthodon
- P.19 -
ARTICLE 5.4 – BORDURES
5.4.1 – Règlementation
Le Maître d’ouvrage se réserve la possibilité de refuser le produit pour des raisons d'aspect.
Les bordures et caniveaux standards seront posés sur une fondation en béton de 0,15 m
d’épaisseur minimale, dosé à 250 kg/m² (C16/20).
Dans le cas où la pose des bordures et des caniveaux nécessite l’exécution d’une fouille, celle-
ci sera réalisée de telle façon qu’elle permette d’obtenir, une largeur disponible de 0.10 m
minimum de part et d’autre de la bordure et du caniveau : ces sur largeurs permettant
l’établissement de la butée et de l’épaulement à l’arrière de la bordure et en avant du
caniveau.
Les éléments reposeront uniformément sur leur embase et seront calés et damés au besoin, à
l’aide d’une dame de bois.
L’arête des bordures et caniveaux présentera une ligne parfaitement continue et le bec admis
d’une bordure sur l’autre ne devra pas dépasser 1 mm.
La surface postérieure de la bordure devra être rigoureusement verticale de façon que la pente
transversale sur chaque couronnement des éléments soit uniforme.
Bordures
Ces produits seront fabriqués et contrôlés selon la norme européenne NF EN 1340, qui fixe
les principales caractéristiques techniques des produits, et son complément national
homologué NF P 98-340/CN qui définit notamment les profils normalisés adaptés aux
différents types d’utilisation.
La pose des bordures et caniveaux préfabriqués en béton s’effectuera selon le Fascicule 31 du
CCTG.
Leurs parements ne devront présenter ni balèvres, ni nids d’abeilles, les arêtes seront
parfaitement rectilignes.
Le maître d’œuvre pourra prescrire des essais qui seront effectués dans les conditions prévues
à l’annexe II du décret n° 69.934 du 19 septembre 1969 (fascicule 31 du CPC).
5.4.2 – Produits utilisés
Bordures T1
Eléments de résistance classe U.
La longueur des éléments sera d’un mètre sauf dans les courbes de rayon inférieur à 8 mètres.
5.4.3 – Pose
Avant exécution des butées de chaussées ou des fondations de bordures, caniveaux et semi-
caniveaux, il sera procédé au réglage et au compactage des assises ainsi qu'à la découpe
éventuelle des couches du corps de chaussée.
Les bordures, caniveaux et semi-caniveaux seront posés sur une assise en béton dosé à 250
Kg/m3 de 0,15 m d'épaisseur minimum. Ils seront épaulés par un chanfrein continu également
en béton.
Les bordures et semi-caniveaux devront présenter des arêtes parfaitement continues, d’aspect
satisfaisant et à la cote projet.
CCTP - Monthodon
- P.20 -
5.4.4 – Joints ciments
Joints transversaux :
- Il ne sera pas réalisé de joint entre les bordures de profils T et P, quel que soit la
hauteur de la vue (de 2 à 20cm) avec un écartement maximal de 3 à 7mm ; au-delà de
7 mm, un joint mortier sera réalisé,
- Obligatoire dans les virages : joint (épaisseur ~ 15 à 20mm, finition à l’éponge en
mortier) quel que soit la vue de bordure
ARTICLE 5.5 - SIGNALISATION VERTICALE
De chantier
Elle devra correspondre aux règles en vigueur, et sera composée notamment :
- d’une signalisation routière de travaux :
a. signalisation d’approche,
b. signalisation de position,
c. signalisation de fin de prescription.
- D’une signalisation interne au chantier de sécurité et de santé.
Définitive
Elle sera à piqueter et à faire valider par la maîtrise d’ouvrage avant sa mise en place.
ARTICLE 5.6 – SIGNALISATION HORIZONTALE
Elle sera réalisée avec des résines thermoplastiques réfléchissantes homologuées, de couleur
blanc.
ARTICLE 5.7 – PAVES COLLES - RESINE
5.7.1 - Généralité
Le revêtement est coloré et antidérapant de type enduit superficiel, réalisé à partir d’un liant
de synthèse incrusté de granulats naturels
5.7.2 – Caractéristiques techniques
La base colorée devra être conforme aux normes NFT 30029, 30011, 30020 et 30012.
Les granulats devront être naturel et d’une granulométrie similaire à ceux pour les enduits
superficiels classiques. Ces granulats sont propres, secs et ensachés.
Essais Norme Valeur spécifiée
Los Angeles
Usure Micro-Deval
Masse Volumique réelle
NF P 18-573
NF P 18-572
NF P 18-554
< 40
<35
> 2t/m3
L’ensemble devra être conforme à la norme NF P 98-2531 (test d’orniérage).
CCTP - Monthodon
- P.21 -
Le coefficient SRT devra être défini selon la norme NF P 18/578
5.7.3 – Mise en Œuvre
Le revêtement s’applique sur des enrobés bitumineux.
Le phénomène de ressuage des enrobés neuf doit être terminé au moment de l’application.
Egalement, le support s’applique sur support béton de plus de 28 jours et exempt de laitance,
avec application en première phase d’une couche primaire à environ 100 – 150 g/cm².
Le support doit être propre et sec, débarrassé de toute matière non adhérente tels que
poussière, gravillons, huile et autres hydrocarbures.
Lors d’application sur support ouvert type discontinus, ou de forte granulométrie,
l’entrepreneur devra resurfacer au préalable avec un produit spécial appliqué à la raclette, de
manière à obtenir la surface la plus plane possible.
1) Malaxer la base colorée puis ajouter le durcisseur et mélanger à l’aide d’un
malaxeur mécanique
2) Appliquer le mélange à l’aide d’une raclette crantée (crans de 5mm environ)
3) Projeter immédiatement les granulats jusqu’au refus
4) Damer manuellement
5) Protéger par rubalise jusqu’à l’ouverture à la circulation
6) Après séchage, balayer la surface pour en éliminer le refus
La remise sous trafic s’effectuera entre 45min et 1h30 après application (suivant température
et hygrométrie)
5.7.4 – Domaine d’utilisation
Le support doit être sec, d’une température comprise entre 5 et 35°C.
L’hygrométrie doit être supérieure à 85%.
Nota : l’application est possible à des températures comprises entre 0°C et 5°C, le temps de
polymérisation étant alors plus long.
Dressé
par le Maître d’Ouvrage
Lu et Accepté
par l’Entrepreneur, soussigné