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DOSSIER SPORT & BIEN-ÊTRE P.12 MIEUX GÉRER LE ET SI ON FAISAIT DU SPORT AU TRAVAIL? DOSSIER COMPLET P. 8 Numéro 9 - fév. 2013 www.sport-sante.fr ÉDITION ÎLE-DE-FRANCE Le journal des licenciés de la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire

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DOSSIER SPORT & BIEN-ÊTRE P.12 MIEUX GÉRER LE

ET SI ON FAISAIT DUET SI ON FAISAIT DUET SI ON FAISAIT DU

SPORT SPORT SPORT SPORT SPORT AUSPORT SPORT SPORT SPORT SPORT AUSPORT AUSPORT SPORT AUSPORT TRAVAIL?TRAVAIL?

DOSSIER COMPLET

P. 8

Numéro 9 - fév. 2013

www.sport-sante.fr

ÉDITION

ÎLE-DE-FRANCE

Le journal des licenciés de la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire

eMieux vous connaîtreous connaîtreMieux vous connaîtreîMieux vous connaître

- Liliane Morlet

QUAND L’EFFORT PAYE

trouve son entrain, sa dynamique d’ensemble. Les adhérents sont eux aussi au rendez-vous. Près d’une centaine de tous âges, femmes et hommes, suivent les quatre heures de cours par semaine. Le tout à un tarif très raisonnable pour la région parisienne, fait préciser la prési-dente.

IL Y A LE PASSÉ… ET L’AVENIRL’avenir ? Liliane s’en occupe avec détermi-nation et inventivité. « Le prochain chantier concerne la création d’une séance Gym’Oxy-gène®. Des exercices en extérieur toujours très appréciés. Gros avantage : inutile de réserver une salle à la mairie. Lors de ces escapades, on applique sur le terrain tout ce qui est appris en salle. » Ce type de cours rencontre tou-jours du succès, c’est un moyen de pratiquer une activité physique « autrement, ailleurs », rencontrer d’autres personnes et recréer des liens sociaux. C’est particulièrement impor-tant, notamment pour les personnes qui vivent seules. Peut-être est-ce aussi une manière de porter la bonne parole en dehors des murs de l’association. Ces escapades attirent l’œil, attisent les curiosités, ne voilà t-il pas une publicité rêvée pour l’Association de Gym Vo-lontaire de Champs-sur-Marne ? Une a� aire à suivre. Autre perspective, la redistribution des heures de cours dans la semaine. Ce n’est pas un sujet facile, car il faut concilier les envies et les contraintes de chacun. Mais Liliane se lance dans ce chantier également. Le contentement des adhérents étant sa priorité, Liliane va dif-fuser un questionnaire de satisfaction. Histoire de faire le point sur l’organisation de l’associa-tion et les attentes des participants. //

// Par Frédéric Huet

À l’origine, Liliane - aujourd’hui heu-reuse et dynamique retraitée de 70 ans - était une adhérente assidue de son association de Gym Volontaire à Perreux-sur-Marne. Mais c’était

bien trop loin de son domicile, elle change alors et suit les cours dispensés à Champs-sur-Marne. Rapidement, comme les autres participants, elle détecte de gros problèmes de gestion dans cette association. À tel point que l’équipe du moment doit démissionner et lais-ser la place à une autre. Des élections s’orga-nisent en 2012, mais personne ne semble prêt à reprendre le flambeau. Liliane se propose ti-midement comme comptable, car c’est son mé-tier. Finalement, après de nombreux atermoie-ments, Liliane est élue présidente. Elle accepte et, derrière elle, une petite équipe déterminée se forme. Le bataillon est � n prêt. « Un état des lieux rapide nous révèle qu’un gros travail de mise aux normes de la structure était néces-

Liliane MorletPrésidente de l’association de Gym Volontaire de Champs-sur-Marne (77)

saire. La tenue des comptes, l’actualisation des statuts, les contrats de travail inexistants…, ce n’est pas parce que nous sommes une asso-ciation que nous ne devons pas répondre aux obligations administratives. Comptable toute ma vie, ce travail était dans mes cordes, cela ne me faisait pas peur, mais c’est très prenant. Je ne m’imaginais pas alors encore à quel point. » Liliane nous démontre que le bénévolat est un investissement important, avec beaucoup de joies, on le sait, mais aussi beaucoup de soi-même à donner en toutes circonstances.Heureusement, son équipe est là, qui s’im-plique et l’assiste dans ses tâches. La mairie et le Comité Départemental EPGV la soutiennent avec e� cacité. Il n’y a pas de problèmes, il ne doit y avoir que des solutions ! Côté anima-teurs, il fallut du temps, des tentatives, des es-sais, mais le « sta� » est désormais bel et bien formé. Voilà deux animatrices et un animateur qui jouent le jeu de la réussite. L’association re-

Quand Liliane Morlet doit présider aux destinées de l’Association de Gym Volontaire de Champs-sur-Marne en 2011, elle ne se doute pas du travail qui l’attend. Mais elle s’accroche et tout cela finalement porte ses fruits. Une belle récompense.

Ce magazine est imprimé sur papier 100% � bres recyclées

post-consommation

OPTION SPORT SANTÉJournal o� ciel de la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) : 46-48 rue de Lagny 93100 Montreuil / Tel. : 01 41 72 26 00 / Fax : 01 41 72 26 04 / Email : contact@� epgv.fr / site internet : www.sport-sante.fr

Directrice de la publication et de la rédaction : Françoise Sauvageot, Présidente de la FFEPGV / Coordination rédactionnelle : Stéphanie Alperovitch (Sport Intelligence) / Journalistes : Isabelle Basset, Claire Burgain (SapienSapienS), Stéphanie Darzon, Frédéric Huet, Sandra Jégu, Quitterie Pasquesoone / Comité de relecture : Françoise Sauvageot, François Fauvel, Annie Pedrero, Nicolas Muller, Michelle Thibault, Florentine Valton / Coordonnateur régional : Olivier Béraguas / Conception et réalisation : tand’M Paris - 01 42 61 62 63 / Imprimé en France / Imprimeur : JF Impression (34) / Photos et illustrations : Comités et Clubs, Valérie Couteron, Shutterstock, Thinkstock / Couverture : Valérie Couteron

Abonnement 1 an / 3 numéros 4€ www.sport-sante.fr

Françoise SAUVAGEOT,Présidente de la Fédération Française EPGV

Françoise SAUVAGEOT,Présidente de la Fédération Française EPGV

PORTRAITLiliane Morlet 3ÇA BOUGE…En Ile-de-France 4UNE JOURNÉE AVEC…Clarisse Primard 7SPORT & ACTIVITÉ PHYSIQUELe sport au travail 8SPORT & BIEN-ÊTREMieux gérer le stress 12LE SPORT EN QUESTIONLe plaisir est une clé essentielle 14

Liliane DONJON,Présidente du Comité Régional

EPGV d’Île-de-France

Lieu de naissance :

Paris XIVème

Activité professionnelle :

Comptable à Paris

Hobbies : La gym, le jardinage… et les chiffres !

Devise : « Je suis très cartésienne, tout doit

être rangé au bon endroit, tout doit

trouver sa place. »

Pour ce numéro, nous sommes très heu-reuses de partager avec vous les di� érentes initiatives mises en place entre nos clubs et le monde de l’entreprise. Jusqu’alors trop souvent négligé, ou limité aux simples

rencontres inter-entreprises, le sport en entreprise change de visage, se développe et est en passe de trouver un nouveau sou� le, porté principalement par le projet de bien-être de nos concitoyens. Nous avons tous un rôle à jouer pour lever les derniers verrous et prolonger cette dynamique sur les lieux de travail.

Il est très important pour un mouvement associatif tel que le nôtre de s’inscrire au cœur de notre société, aux côtés du monde du travail. Nous avons vocation à proposer des activités sportives partout et pour tous, sans exception. Il existe des formules variées qui peuvent facilement se mettre en place. Les clubs, les animatrices et les animateurs EPGV savent proposer des créneaux et des contenus adaptés.

Le sport est un fabuleux outil qui, s’il est correcte-ment utilisé, s’il est proposé par des équipes for-mées, apporte une réponse à chaque situation. C’est cette di� érenciation pour chaque public, chaque in-tention, que nous défendons. Que l’on vienne simple-ment pour se sentir bien, bouger ou pour évacuer son stress, perdre quelques kilos, il y a une place pour chacun et chacune.

N’hésitez pas à partager cette façon di� érente de faire du sport, avec votre famille, vos amis ou vos collègues, dans votre club, un club d’Ile-de-France ou dans l’un des 7 200 clubs EPGV de France.

À vos baskets ! //

« C’est du travail, mais bien

épaulé(e), on y arrive. »

La charte du bénévolat Téléchargeable sur le site Internet de la Fédération, www.sport-sante.fr, la charte du bénévolat permet de valoriser les relations entre les associa-tions et leurs bénévoles. Ce document est le fruit d’un travail collaboratif ayant pris appui sur le colloque fédéral intitulé « Toi et moi, bénévoles » (décembre 2011) et sur le Forum sport-santé de l’été 2012 qui a accueilli des dirigeants d’associations et des animateurs.

→ Avis à toutes celles et ceux qui ont envie de prendre part à la vie associa-tive au sein de la FFEPGV !

brèves

AG nationaleLes 16 & 17 mars 2013, se tiendra l’assemblée générale nationale de votre fédération sportive à Clermont-Ferrand (63). Ce sera l’occasion pour les 100 Comités Départementaux de la FFEPGV d’élire un nouveau Comité Directeur, qui administrera pour 4 ans la Fédération.

→ Pour rappel, les Comités Départementaux se composent de dirigeants de clubs élus lors des assemblées générales départementales.

Agenda

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RETROUVEZ SUR WWW.SPORT-SANTE.FR, À L’ESPACE ADHÉRENTS, LE BULLETIN D’ABONNEMENT ET SUIVEZ AINSI TOUT AU LONG DE L’ANNÉE L’ACTUALITÉ SPORTIVE DE VOTRE RÉGION ET DE VOTRE FÉDÉRATION.

* Tarif pour les non licenciés : 6 €.

1 AN = 3 numéros pour seulement

*

vvvvvoovovvov

*4€

3Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

Les Troubles Musculo-Squelet-tiques (TMS) représentent à eux seuls 85% des maladies profes-sionnelles des actifs relevant du régime général, soit 10,4 millions

de journées de travail non e� ectuées(1). Autant dire qu’ils représentent un enjeu majeur de santé publique. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’action menée conjoin-tement par le Comité Départemental EPGV du Val-d’Oise et le Comité Départemental d’Education pour la Santé. En e� et, depuis trois ans, tous deux proposent aux sala-riés des entreprises locales des séances de Corpo’Gym® assurées par des anima-teurs formés par notre fédération sportive. « Auparavant nous nommions cette activité Gym’Entreprise », précise Guy Gasté, pré-sident du Comité Départemental EPGV du Val-d’Oise. « Aujourd’hui le principe est toujours le même : d’une part enseigner des gestes et des techniques adaptées au poste de travail a� n de réduire la fatigue et les tensions et, d’autre part, lutter contre le stress. C’est une action de mieux-être au travail. » Réussir ce pari nécessite d’adapter chaque cours à son public et aux di� cultés qu’il rencontre. Ainsi les gestes et postures montrés à une secrétaire, assise toute la journée devant son écran d’ordinateur, ne seront pas les mêmes qu’à une personne qui soulève des charges importantes.

LES ASSOCIATIONS EN PREMIÈRE LIGNELes entreprises ont été les premières contactées, bien sûr par Marie-France Paquy, du Comité Départemental EPGV, qui s’est chargée de présenter le projet. Les associations aussi se sont montrées intéressées à l’image de Tremplin 95, qui propose des services à la personne sur tout le département. L’association de réin-sertion professionnelle Plaine de Vie, gé-rant des jardins solidaires, a quant à elle organisé en décembre dernier des ateliers « gestes et postures » pour les personnes en contrat d’insertion. Ces ateliers ont été � nancés par la Mutualité Sociale Agricole (MSA) à laquelle elle est a� liée. « C’est l’association Tremplin 95, avec qui nous sommes en lien, qui nous a donné les coor-données de Fabienne Lebovitz, l’anima-trice  », explique Virgine Dekuin, chargée de la formation au sein de l’association. « Ces séances sont importantes pour les 25 personnes qui travaillent avec nous car elles exécutent ici des tâches de maraî-chage qui peuvent entraîner douleurs et tensions. Il s’agit aussi d’une population en situation précaire, pour qui l’urgence n’est pas toujours la santé. C’est donc une vraie démarche de prévention. En leur en-seignant les bons gestes, on les aide aussi à prendre à nouveau soin d’elles. » Un bel exemple de l’utilité de la Corpo’Gym® ! //

CORPO’GYM®AU CŒUR D’UN

PARTENARIAT SANTÉ

Le Comité Départemental d’Education pour la Santé (CoDES) est un allié naturel pour l’EPGV, qui fait du sport santé son

cheval de bataille. De fait, depuis trois ans dans le Val-d’Oise (95), les deux structures œuvrent ensemble a� n d’aider les

salariés des entreprises à prendre leur santé en main.

Améliorer la santé au travail, tel est l’objectif des cours Corpo’Gym®.

Fabienne Lebovitz lors d’un des 5 ateliers « gestes et postures » pour l’Association Plaine de Vie d’Ezanville.

Les séances proposées peuvent aussi avoir lieu en extérieur pour encore mieux décompresser.

(1) www.ameli.fr/employeurs/prevention/les-troubles-musculo-squelettiques-tms/que-sont-les-tms.php

// Par Isabelle Basset

78YVELINES

Trois jours pour randonner et découvrir les produits fédéraux, c’est ce que propose le Comité Départemental EPGV du 91 les 18, 19 et 20 mai prochains à Saint-Cast-le-Guildo (22).

WEEK-END OXYGÈNE SUR LA CÔTE D’EMERAUDE

Comment remercier les dirigeants, animateurs et licenciés du département qui s’engagent et participent à la vie fédérale? En � nançant, en partie, un week-end sportif organisé tout spécialement pour eux. Ainsi, tous les ans, la convocation à l’assemblée générale du Comité Départemental est accompagnée

d’un bulletin d’inscription pour une sortie. Le jour de l’AG, il su� t de remettre son bulletin au stand dédié et le tour est joué ! Cette année encore, la proposition a de quoi motiver : trois jours au Village Vacances Famille de Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes d’Armor, pendant le week-end de la Pentecôte. Marche sur la lande et les falaises, découverte de la Gym’Oxygène® sur la plage et visite de Saint-Malo. Autant dire que le programme permettra une vraie coupure nature et antistress. Quant au prix, grâce à la part prise en charge par le Comité Départemental EPGV, il n’est que de 120 € par personne tout compris !

Faire découvrir la marche active aux salariés de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, c’est le pari réussi du Comité Départemental EPGV 92.

En septembre dernier, Sophie Laybros, anima-trice EPGV prenait en charge son quatrième groupe de marcheurs dans le Parc André

Malraux de Nanterre (92). Son public ? Des employés du siège de la CPAM des Hauts-de-Seine et des médecins de secteur, âgés pour la plupart de 40 à 50 ans. Le but ? Lutter contre la sédentarité et amé-liorer ainsi son capital santé. « C’est un projet qui a pris forme en février 2012 au cours d’une présenta-tion que le Comité Départemental 92 avait organisée

au siège de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, qui � nance cette expérience pour son personnel » explique l’animatrice. Au programme : dix séances d’une heure pendant la pause méridienne (le mardi ou le jeudi selon les groupes) incluant les échau� e-ments, le temps de marche de 40mn et les étirements en groupe. Le projet a séduit les salariés. Dès le mois d’avril, trois (deux initialement prévus) groupes de 15 personnes étaient formés et l’activité s’est pro-longée à la rentrée scolaire avec un nouveau groupe pour 10 séances supplémentaires jusqu’à mi-dé-cembre. Dans le cadre de cette activité de plein air, chaque participant se voit remettre un cardio-fré-quencemètre o� ert par la CPAM92. Une bonne façon de se motiver en mesurant les progrès réalisés !

LA CPAM 92 SE MET EN MARCHE92 HAUTS-DE-SEINE

LE SPORT SANTÉ COMMENCE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

Inciter les enfants en surpoids à pratiquer une activité physique, tel est le combat mené main dans la main par le Comité Dépar-temental EPGV 78 et le Réseau de Prévention de l’Obésité en Pédiatrie (REPOP).

Le surpoids est une préoccupation de santé publique. Pour la 3ème année consécutive, le Comité Départemental EPGV 78 s’attache

à combattre la sédentarité des plus jeunes. Comment ? Par le biais d’un partenariat avec le Réseau de Prévention de l’Obésité en Pédiatrie (RE-POP). Ce réseau de médecins, pédiatres, nutritionnistes et psychologues

prend en charge les enfants sou� rant de problèmes de poids, mais il ne disposait pas de structure sportive. « Alors, ils se sont tournés vers nous. De plus, notre philosophie du sport adapté à chacun, sans compétition, ni recherche de performance est parfaitement en adéquation avec la problé-matique de ces jeunes », explique Didier Marchessaux, responsable admi-nistratif du Comité Départemental (Codep). Les enfants sont adressés au Codep qui leur communique la liste des clubs et des cours adaptés à leur âge, près de chez eux. Les parents prennent en charge le règlement de la licence mais l’inscription est gratuite pendant deux ans. Ces « kids » sont alors intégrés au cours pour enfants ou ados qu’ils ont choisi. Le pari : leur donner le goût de la pratique sportive et les réconcilier avec leur corps. Un joli dé� , vraiment utile !

PROFITER DE LA PAUSE DÉJEUNER POUR SOIGNER SA FORME, UN BON MOYEN DE

« SOIGNER » SON CAPITAL SANTÉ.

LA MARCHE SUR LA PLAGE ÉQUIVAUT À UN GRAND BOL D’OXYGÈNE.

91 ESSONNE

4 5Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

en Île-de-France

Ancienne esthéticienne reconvertie sur le tard, Clarisse Primard est passée du paraître au bien-être. Titulaire depuis 2008 du Certi� cat de Quali� cation Professionnelle Animateur de Loisir Sportif (CQP ALS), elle occupe désormais son temps entre sa famille et ses cours de GV. Nous avons passé une journée à ses côtés…

Animatrice au sein de plusieurs associations EPGV près de Melun (77)

... CLARISSE PRIMARD

7H – UNE MATINÉE STUDIEUSEClarisse Primard est une lève tôt. Pour cette mère de famille dynamique, la

journée commence en e� et sur les chapeaux de roue. « Après m’être préparée, je dépose mes deux � lles à l’école : elles doivent être arri-vées avant 8h. Je rentre ensuite chez moi pour préparer mes cours : je véri� e les exercices, je vois ce qui a été acquis ou ce qui est au contraire à revoir, je choisis mes musiques, etc... » Dès qu’elle a terminé, Clarisse � le donner son pre-mier cours EPGV de la journée : une séance de gym douce, qui commence à 10h, à Saint-Ger-main-Laxis (77). « C’est pratique, c’est juste en face de chez moi !, s’amuse-t-elle, je n’ai qu’à traverser la rue ! » Une séance d’une heure qui regroupe des seniors dynamiques autour d’exercices d’assouplissement, de renforce-ment musculaire et de relaxation. Sitôt l’heure terminée, l’animatrice se replonge dans la pré-paration de ses cours. « L’après-midi, je donne 2 à 3 cours de gym dynamique pour adultes : cela demande de la préparation ! » Sérieuse et consciencieuse, elle ne néglige rien et avoue passer son temps libre à faire des recherches dans des bouquins, des DVD ou sur Internet. «  J’ai toujours un petit carnet avec moi, pré-cise-t-elle. Grâce à lui, je peux prendre des notes : pour que je m’y retrouve, le cours doit toujours être écrit ».

13H – PLACE À LA FAMILLEL’heure du déjeuner est peu propice à la détente. « Mes � lles sont à la can-

tine, j’en pro� te souvent pour faire des courses et préparer le dîner du soir. Je ne me repose jamais vraiment, raconte Clarisse Primard. Parfois, j’ai même un cours de gym dynamique de 12 à 13h à Melun (77) : c’est la course ! »

À partir de 16h, cette maman attentionnée s’occupe de ses � lles, qu’elle va chercher en voiture à la sortie de l’école. Le reste de l’après-midi est dédié aux devoirs puis à la préparation de ses cours du soir. « Dès que j’ai un peu de temps libre, je fais des recherches pour perfectionner mes cours. Je prends d’ailleurs moi-même des cours 4 fois par semaine : il ne faut jamais rester sur ses acquis. »

Clarisse a découvert la GV il y a 16 ans, grâce à une amie. « Je ne faisais pas du tout de sport à l’époque, raconte-t-elle, mais l’ani-matrice était géniale et elle m’a vraiment donné envie de m’y mettre ! » Toujours en mouvement, Clarisse Primard a par ailleurs mis en place un programme Acti’March’®, après avoir suivi une formation spéci� que en 2009. Elle a également pro� té d’une formation pour adapter le sport aux per-sonnes en surcharge pondérale et aimerait proposer des cours de Gym Tendance et de Gym’Oxygène® dans les mois à venir. Infa-tigable, elle s’investit pleinement dans son activité d’animatrice.

18H30 - LES COURS DU SOIR REPRENNENTEn � n de journée, Clarisse repart sur la

route, en direction d’une autre association de la région. « Sitôt terminé, je poursuis avec une séance de gym dynamique à Chartrettes (77) entre 20h30 et 21h30. Danse latine, step, tra-vail cardio : je fais varier les exercices au � l des séances. On apprend des enchainements et on change toutes les 4 à 6 séances. »

Quand elle retrouve sa petit famille vers 22h, tout le monde est devant la télé. « Je prends une bonne douche, je dîne légèrement et j’en pro� te pour me relaxer un peu. La journée a été longue… Mais tout cela n’est que du bonheur : apporter du bien-être aux autres me réjouit. C’est pour moi une immense satisfaction ! ». //

« Ma devise ? Même si l’on n’est pas sportif, il n’est jamais

trop tard pour s’y mettre. »

// Propos recueillis par Quitterie Pasquesoone

En � n de journée, Clarisse prend la direction de la salle de gym de Chartrettes pour une séance dynamique.

Ballons ou autres accessoires : les cours de Clarisse sont toujours ludiques.

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DE VOTRE RÉGION SUR

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Lutter contre l’isolement, la sé-dentarité et restaurer l’image de soi, c’est déjà travailler à la réin-sertion. Voilà le sens de l’action menée à la Maison d’Arrêt de Vil-lepinte par le Comité départemen-tal EPGV 93.

Deux fois par semaine, Miloud Youcef, animateur et conseiller de développement pour le Co-

mité Départemental EPGV 93 se rend à la Maison d’Arrêt de Villepinte pour une séance d’Acti’March’®. Quinze détenus l’attendent avec impatience pour une heure de sport sur le terrain de football de la prison. Pour eux, il s’agit de bien plus que de se dépenser

ou se vider la tête, c’est un dé� qu’ils se lancent

à eux-mêmes. « Ce projet est né de

la rencontre entre le Comité Départe-mental EPGV, le Comité Départemen-tal Olympique et Sportif Français et le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation du 93 (SPIP). Le but est de remettre les détenus en activité, de lutter contre les maladies liées à l’inactivité et l’isolement social  », explique Miloud Youcef. Ce projet s’est déployé en deux temps. L’infor-mation a tout d’abord circulé au sein de la prison, et les détenus intéres-sés ont alors dû écrire une demande motivée au SPIP qui a sélectionné 15 candidats : en priorité des personnes inactives, en surpoids et/ou en fragi-lité sociale. Les cours pouvaient alors commencer. « On a pu voir, au � l des séances, les évolutions sur le plan psy-chologique. Le sport ne leur apporte pas seulement un bien-être physique, c’est aussi l’occasion de se reprendre

en charge, de se donner un objectif, de se restructurer. Tout cela les place dans une nouvelle dynamique et leur donne envie de repartir sur le droit chemin », se réjouit l’animateur. Et c’est l’autre volet de ce programme. Car une fois hors les murs, leur peine terminée ou leur période probatoire commencée, le SPIP envoie aux participants les coordonnées du Comité Départemen-tal EPGV, où ils peuvent prendre des informations pour continuer à faire du sport, a� n de poursuivre ces bien-faits. Pour Miloud aussi, l’aventure est enrichissante : « C’est l’occasion de mettre en place une nouvelle méthode pédagogique. Et puis, les a priori que l’on peut avoir au départ s’estompent au fur et à mesure, en tissant des liens. Les voir évoluer au � l des séances est aussi encourageant que satisfaisant : on se sent vraiment utile. »

MILOUD YOUCEF, RESPONSABLE DU

PROGRAMME ACTI’MARCH’® À LA MAISON D’ARRÊT DE

VILLEPINTE.

LA SANTÉ EN MARCHANTPOUR LES DÉTENUS DE VILLEPINTE

À LA DÉCOUVERTE DU NORD COTENTIN

Visite de la tapisserie de la Reine Mathilde à Bayeux, arrêt à St-Vaast-la-Hougue et à l’île de

Tatihou que l’on découvre selon la marée à pied ou en bateau, mais aussi de la Cité de la Mer de Cherbourg. Ran-données sur les chemins de douaniers GR223, le long des falaises du Nez de Jobourg jusqu’au Cap de la Hague et vers Barfleur, le phare de Gatteville, …Voilà le programme du voyage proposé par Claude Schmitt, la présidente de la GV de Mériel (95), au mois d’avril pro-

chain. L’hébergement en mobil-home est prévu dans un camping de charme, à l’Anse-du-Brick (50), au bord de la mer. Les déjeuners seront pris dans des restaurants locaux et parfois insolites (poissonnerie-restaurant ne proposant que des poissons gril-lés). Le soir, les restaurants proches de l’hébergement accueilleront le groupe. Une vraie parenthèse détente en perspective pour l’ensemble des licenciés, dirigeants et animateurs du département.

95 VAL D’OISE

Du 12 au 15 avril, la GV de Mériel organise un séjour découverte en Normandie. Une bonne

occasion d’allier culture, sport, et convivialité.

93SEINE-SAINT-DENIS

LE NEZ DE JOBOURG (50), UN ENDROIT DE RÊVE POUR LA RANDONNÉE.

7Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

6Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

en Île-de-France

12:0012:15

12:30

Le constat est unanime : les Français ne se dépensent pas assez alors que 30 min d'activité physique par jour sont recommandées pour leur santé. En 2009, ils étaient 48% à pratiquer

un sport au moins une fois par semaine(1). Entre le travail et la vie de famille, les Fran-çais disent manquer de temps à consacrer à l'activité physique. D'où ces regards qui se tournent vers l'entreprise... Et si l'on faisait du sport au travail ? Certains salariés en ont déjà l'habitude mais ils sont minoritaires. « La sphère professionnelle est encore trop rarement envisagée comme un lieu possible de pratique sportive à des � ns de bonne santé  », peut-on lire dans une récente note(2) du Centre d'Analyse Stratégique (CAS) qui veut promouvoir le sport en entre-prise « au service de

et de chefs d'entreprise à l'importance d'une activité physique régulière », pointe Françoise Jou� e, cadre technique dans le Nord-Pas de Calais missionnée au sein de ce groupe de pilotage national. Des chefs d'entreprise qui ont, eux aussi, à y gagner. On a montré que les salariés qui font du sport au travail sont moins souvent absents, ont moins d'accidents du travail, sont plus productifs(3)... « Le deuxième objectif est de réaliser un recueil de recommandations méthodologiques à l'at-tention des dirigeants de clubs, des conseil-lers de développement et des animateurs pour les aider à développer le sport en entreprise sur leur territoire », poursuit Françoise Jou� e. Concrètement, la Fédération compte remettre en 2013 à ses Comités Départementaux et Régionaux (Codep et Coreg) une mallette avec di� érents outils (diaporama et flyers, notam-ment) a� n de convaincre plus facilement les chefs d'entreprise de l'intérêt de proposer du sport à leurs salariés. Une argumentation syn-thétique et des o� res clés en main devraient être facilitatrices.

AU SEIN MÊME DE L'ENTREPRISEPlusieurs types de partenariat peuvent être noués entre les clubs EPGV et les entreprises. Soit « on monte directement des cours dans les entreprises qui disposent d'instal-lations sur place ou à proximité », précise Nicolas Müller, directeur technique natio-nal. Soit « on oriente les salariés vers nos clubs existants ». L'entreprise ou le comité d'entreprise peut inciter les salariés à se rendre dans un club EPGV en leur rembour-sant leur licence ou en leur délivrant des coupons-sports mais aussi des chèques-vacances(4), qui peuvent être utilisés «  pour payer leur cotisation dans un club pour une pratique toute l'année », insiste Nicolas Müller.Le sport en entreprise n'est pas vraiment une nouveauté à la FFEPGV. Il y a maintenant plus de 10 ans sont nées les séances de Cor-po'Gym®. Des animateurs se rendaient sur les lieux de travail pour prévenir les acci-dents et corriger les mauvaises postures.

la santé des salariés ». Exactement le crédo de la Fédération Française EPGV, particuliè-rement consciente des bienfaits de la gym, de la marche... pour les salariés (diminution du stress ou des troubles musculo-sque-lettiques, prévention des maladies chro-niques...).

SENSIBILISER AU MAXIMUMLa FFEPGV, depuis longtemps engagée dans la promotion du sport santé, pro� te aujourd'hui de la dynamique en faveur du sport au travail

pour investir les entreprises en plus grand nombre et y combattre

la sédentarité. En janvier 2012, elle a mis sur pied

un groupe de pilotage « sport en entreprise » et débuté une expé-rimentation dans le Nord-Pas de Calais. « Le premier objectif est de sensibiliser un maximum de salariés

Le sport au travail est béné� que pour la santé des salariés... et celle des entreprises. Si faire du sport sur son lieu de travail demeure encore marginal, les habitudes pourraient bientôt

changer. Le sport en entreprise connaît un certain engouement. La Fédération Française EPGV, engagée à combattre le manque d'activité physique, n'a pas manqué de saisir la balle au bond.

les clubs EPGV et les entreprises

En avril 2012, le groupe de pilotage « sport en entreprise » constitué par la Fédération a envoyé un questionnaire aux Comités Départemen-taux dans le but de dresser un état des lieux des conventionnements qui existent déjà entre les clubs EPGV et les entreprises en France.

RÉSULTAT : début décembre 2012, la FFEPGV a développé du sport en entreprise dans 13 départements (Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Gard, Gironde, Hérault, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Nord, Paris, Puy-de-Dôme, Rhône, Tarn-et-Garonne et Val-d'Oise).

13 DÉPARTEMENTS DÉJÀ CONCERNÉSComité Départemental

En tant que dirigeant de club ou adhérent, vous avez envie de proposer des séances EPGV sur votre lieu de travail ou dans une entreprise de proximité ? Tournez-vous vers les conseillers de développement EPGV de votre département pour être épaulé au mieux. Votre démarche sera la bienvenue car la Fédération invite juste-ment à multiplier les initiatives en faveur du sport en entreprise.

DE NOMBREUSES APPROCHES SONT POSSIBLES :

→ Organiser une démonstration de gym d’une quinzaine de minutes, avec plu-sieurs animateurs, à la � n d'un comité d'entreprise.

→ Recruter de nouveaux animateurs di-rectement au sein de l'entreprise.

→ Proposer des séances d'essai à une entreprise sur un trimestre…

Dans le Nord-Pas de Calais, région pilote en matière de sport en entreprise qui fait o� ce de défricheur de bonnes idées, des partena-riats ont été noués avec, par exemple, l'Ins-titut des Rencontres de la FOrme (Irfo). Cet institut propose aux salariés de tester leur forme au sein même des entreprises. Les clubs EPGV de proximité peuvent ensuite proposer des séances d'activité physique aux salariés de ces mêmes entreprises. Sur la base de ce partenariat, d'autres clubs ailleurs en France ont été amenés à travail-ler avec l'Irfo : en Ile-de-France, Picardie, Rhône-Alpes, à la Réunion...

InitiativesTOUS AZIMUTS

POUR EN SAVOIR PLUS : contactez le conseiller de développement EPGV de votre département.

Ces séances "ergo-nomiques" se sont

réduites progressive-ment. Le sport en entre-

prise connaît aujourd'hui un certain regain. Le bon

moment pour la Fédération de se faire connaître des salariés et des entrepre-neurs. La FFEPGV, qui adapte ses formats de cours et ses horaires à la demande des entreprises, a� che l'ambition à terme « de � déliser de nouveaux pratiquants », recon-naît Nicolas Müller. Les licenciés EPGV ont pleinement leur rôle à jouer dans l'essor du sport en entreprise. Et si vous aussi, vous faisiez la promotion de l'EPGV sur votre lieu de travail ? //

(1) Comment mettre le sport au service de la santé des salariés ? (Note d'analyse 298 du CAS, institution d’expertise et d’aide à la décision placée auprès du Premier ministre - Octobre 2012), téléchargeable sur www.strategie.gouv.fr

(2) Idem(3) Guide pratique du sport en entreprise, édité par le Medef

et le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), téléchargeable sur www.franceolympique.com

(4) Les chèques-vacances sont émis par l'Agence Nationale pour les Chèques-Vacances, www.ancv.com

Plusieurs types de partenariat peuvent être noués entre les clubs EPGV et les entreprises. Soit

réduites progressive-ment. Le sport en entre-

prise connaît aujourd'hui un certain regain. Le bon

Ce qui plaît aux salariés ?

Les activités cardio, la gym zen et les

activités en extérieur comme la marche

nordique ou l'Acti’March’®.

sphère professionnelle est encore trop rarement envisagée comme un lieu possible de pratique sportive à des

pour investir les entreprises en plus grand nombre et y combattre

la sédentarité. En janvier 2012, elle a mis sur pied

un groupe de pilotage 13 % des Français, qui font

régulièrement du sport, en pratiquent un sur leur lieu de travail.

Source : Centre d'Analyse Stratégique (CAS).

ET SI ON FAISAIT DUFAISAIT DU

SPORT AUSPORT SPORT TRAVAIL?

- Le sport au travail

// parSandra Jégu

8 9Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

Branle-bas de combat au siège de la FFEPGV, à Montreuil (93). Dans la salle de réunion du 3e étage, on pousse les chaises et les tables : place à la GV ! Depuis le printemps 2012, Véro-nique Verpillon, animatrice pour le Comité Départemental 94, donne des cours… aux salariés de la Fédération. Beaucoup de personnels administra-tifs, mais aussi des conseillers tech-niques, des élu(e)s et même Françoise Sauvageot, la présidente, qui est ve-nue plusieurs fois.

L’ambiance est très agréable. Ces séances ont permis d’instaurer d’autres relations fondées sur l’échange de la pra-tique tout en servant la convivialité et la culture d’entreprise.

LA FFEPGVMONTRE L’EXEMPLE

Lundi 12h20. Stéphanie Luzuy, 37 ans, salariée au siège social de BIC à Clichy (92), pose son téléphone et prend ses baskets, toujours prêtes dans l’armoire du bureau. Direction

le bâtiment A, où se tient le cours de Gym-nastique Volontaire. Une séance biheb-domadaire, organisée par l’association GV Clichy, en partenariat avec le comité d’entreprise. « C’est super pratique, s’en-thousiasme Stéphanie, car je ne perds pas de temps. J’ai des enfants, il m’était impos-sible de ressortir le soir. » Carole Groult, l’animatrice, poursuit : « En � n de journée, les gens sont pressés car beaucoup ont une heure de trajet, voire plus, pour rentrer chez eux. » C’est pourquoi l’association cli-choise, structure de plus de 700 adhérents, organise par ailleurs, chaque midi de la semaine, au gymnase Léo Lagrange, des séances de gym ou de badminton, fréquen-tées essentiellement par les travailleurs du secteur : les employés de Monoprix, de MMA ou encore de Géodis.

BOUGER ET MIEUX TRAVAILLERPratiquer une activité physique sur son lieu de travail ou à proximité semble donc, avant tout, très commode, notamment en Ile-de-France. Mais cela repré-sente aussi une parenthèse dans une journée de travail. Un moment de détente. Les clubs EPGV de la région l’ont bien compris, à l’image de la Gymnastique Volontaire Suresnoise (92) qui intervient au sein de l’hôpital Foch. Quatre fois par semaine, sur le temps du déjeuner ou à 17h, à la fermeture des bureaux, Lydie, anime une séance dans une salle de l’école d’in� r-mières, adjacente à l’hôpital. « C’est une vraie coupure  », con� rme Anne-Marie, assistante sociale, présidente de l’association sportive de l’hôpital et grande amatrice du cours. « On papote beaucoup, mais rarement sur le boulot. On échange sur le cinéma ou les astuces bien-être. » Stéphanie Luzuy, employée de l’entre-prise BIC, va elle aussi dans ce sens : « Parfois,

devant la montagne de boulot qui m’attend, j’hésite à me rendre à la gym. Mais je sais que de retour de la séance, je serai plus e� cace. » Et si le comité d’entreprise de l’hôpital Foch est sous convention avec la GV Sures-noise depuis plus de 12 ans, c’est également dans un objectif de sport-santé, comme l’at-teste Anne-Marie : « Le médecin du travail de l’établissement n’a pas hésité à recommander ce cours aux personnes qui venaient le voir. » À Paris (75), ce sont les personnels de la ville et des hôpitaux qui peuvent pro� ter du savoir-faire de l’EPGV. La Mutuelle Complémentaire leur propose, entre autres, une séance ani-mée par une ancienne kinésithérapeute, for-mée par la Fédération, elle-même retraitée des hôpitaux publics parisiens. « Cela me permet de continuer mon métier d’une autre manière, explique Micheline Bouchentouf. Mes cours de gymnastique douce tiennent compte des douleurs de chaque pratiquant. Il s’agit vraiment d’une activité de prévention, dont l’objectif est de bien vieillir. »

LIEN SOCIALDans la salle de l’école d’in� rmières de l’hô-pital Foch, Lydie doit hausser la voix pour donner ses consignes, tant les bavardages vont bon train. Anne-Marie en est certaine : ce cours crée du lien entre les salariés. « On se tutoie, on s’appelle par nos prénoms, c’est un moment de familiarité entre nous, qui ne nous côtoyons pas forcément à l’hôpital.  »

Assistantes sociales, laborantines, méde-

cins biologistes, Annie la bibliothécaire du CE,

et même une personne de la direction… « En jogging

et baskets, tout le monde est sur un pied d’égalité », sourit Lydie,

l’animatrice. Stéphanie Luzuy est, elle, plus mesurée. « Dans le cadre du travail, on se lâche un peu moins. J’aimerais parfois chan-ter sur des musiques entraînantes, mais je me retiens. Reste que cela me permet de rencontrer des personnes d’autres services, dans une ambiance conviviale. »Les clubs EPGV ont donc une carte à jouer auprès du monde du travail francilien. «  Trouver des salles disponibles devient de plus en plus di� cile, précise Véronique Verpillon, animatrice pour le Comité Dépar-temental du Val-de-Marne. Aller au-devant des pratiquants, sur leur lieu de travail, est un bon moyen de développer nos clubs. » Josette Slougui, présidente de la GV Clichy, ajoute : « Les cours pour les employés de BIC nous ont permis de nous faire connaître dans d’autres milieux. » La dirigeante prévoit ainsi de renouveler l’expérience avec Emmaüs, en proposant un partenariat pour tous les sala-riés de l’association en Ile-de-France. Au siège social de BIC, le cours de GV s’achève. Il est temps pour Stéphanie de prendre une douche, de rejoindre son bureau, de ranger ses baskets et de se remettre au travail, le corps et l’esprit détendus. //

Faire de la gym pendant sa pause déjeuner, c’est commode. Surtout si l’on peut pratiquer sur son lieu de travail. Les clubs EPGV franciliens investissent donc de plus en plus le monde de l’entreprise. Car au-delà de l’aspect pratique, ces séances sont aussi des pauses bien-être et conviviales. // par Claire Burgain

Pour les employées de l’hôpital Foch, à Suresnes, le cours de GV représente un moment de détente dans une journée de travail.

Carole Groult donne, depuis plus de 3 ans, des cours dans les locaux de l’entreprise BIC à Clichy.

Pratiquer une activité physique sur son lieu de travail ou à proximité semble

«  Faire du sport à la pause déjeuner, c’est du

temps bien employé que l’on ne prend ni sur

celui de la maison, ni sur celui du

travail. »©

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adéz

et

Les salariés du siège social de la FFEPGV sont eux-aussi adeptes de la gym à la pause déjeuner.

FAIT BOUGERFAIT BOUGERLA GVFAIT BOUGER

LES SALARIÉ(E)S

10 11Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

- Le sport au travail ENÎLE-DE-

FRANCE

retour de la séance, je serai » Et si le comité

d’entreprise de l’hôpital Foch

la bibliothécaire du CE, et même une personne de

la direction… et baskets, tout le monde est

Pratiques, les séances

EPGV peuvent tout offrir en une heure :

renforcement musculaire, cardio

et stretching.

+23%Le « stress

professionnel » augmente considéra-

blement le risque d'infarctus.

Source : Etude INSERM - 2012

Tout le monde peut être, au cours de sa vie, confronté au stress. Travail oppressant, vie de famille ou de couple sous tension, di� cultés du quotidien : le stress se rencontre

chaque jour et partout. Naturellement positif, il peut être un véritable moteur. Mais lorsque l'énergie mise en œuvre n'arrive pas à s'expri-mer, ou lorsqu'elle ne résout pas la situation, le stress devient négatif. À partir du moment où il devient source d’inconfort et de tensions récurrentes, il doit être combattu. Chacun de nous gère le stress à sa façon, sui-vant ses capacités personnelles et les situa-tions qu’il rencontre : nous ne sommes pas tous égaux face à lui. Pour mieux le maîtriser, installer l’équilibre au cœur de sa vie, le sport joue un rôle primordial. Sport et bien-être sont en e� et intimement liés, aussi bien sur le plan psychique que mental. POUR SE SENTIR ZENDurant la pratique d’un sport, le cerveau secrète des hormones appelées endor-phines, les fameuses hormones du bien-être. Pour que le cerveau commence à les libérer, il faut s’entraîner durant 45 minutes environ. C’est à ce stade que l’organisme commence à tirer partie des e� ets relaxants de l’activité physique et sportive. Voilà pour-quoi après une séance d’une heure, on se sent si bien. Pour pro� ter pleinement de ces bienfaits, l’idéal est d’opter pour une activité physique demandant un minimum d’e� orts comme la natation, le vélo, le tennis, la gym, la marche active… Une activité physique plu-tôt intense permet de bien se défouler, de réduire l’anxiété et la dépression, de préve-nir les maladies cardio-vasculaires et de se sentir mieux dans sa tête et dans son corps.

EN QUÊTE D’APAISEMENTPour ceux qui ne seraient pas adeptes du sport dynamique, pas d’inquiétude. Une activité physique douce, qui mobilise la respiration -comme le yoga-, peut éga-lement permettre de renouer avec la sérénité. La respiration joue en e� et un rôle primordial dans la gestion du stress. Lorsque l’on respire mal, le sang est moins bien oxygéné : c’est alors que le stress apparaît. À l’inverse, grâce à une bonne ventilation, le sang s’oxygène parfaitement, le corps est équilibré, le stress apaisé. Sport intensif ou activité physique douce, peu importe donc. L’essen-tiel est de bouger et d’en retirer un certain bien-être. Une solution simple et e� cace pour dire adieu au stress ! //

Mal géré, le stress peut devenir un véritable handicap au quotidien. Pour le limiter, il est important d’avoir une activité physique régulière. Alors comment fonctionne le stress sur l’organisme et comment

l’apaiser grâce au sport ? Avec notre dossier, chassez le stress et renouez avec la zen attitude !

MIEUX GÉRERLE STRESS

POUR ALLER PLUS LOIN…

// Par Quitterie Pasquesoone

Vaincre le stressguide des méthodes

naturelles anti-stress, de Célia

Jacquet-Fournier / Éditions Ellipses

Yoga Plaisir de Tara Fraser

/ Éditions Leduc.s

→ LE STRESS, QU'EST-CE QUE C'EST EXACTEMENT ?

Alain Frey : Il peut être dé� ni comme le ressenti d’une personne face à une situation qui fait peur, que l’on a du mal à appréhender ou à gérer. Il y a plusieurs types de stress : celui que l’on ressent face à un événement nouveau, la peur de l’inconnu. Le second type de stress est lié à un événement inhabituel (parler en public, par exemple) qu’il faut apprendre à gérer. Le stress chronique, en� n, est celui qui handicape le quotidien.

→ EST-IL MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?A. F. : À proprement parler, non. En cas de stress, le cerveau sécrète une hormone appelée adrénaline qui entraîne une accélération du rythme cardiaque, une hausse de la pression artérielle et une dilata-tion des bronches et des pupilles. L’adrénaline n’est pas nocive. Ce sont plutôt les adjuvants, que l’on peut mettre en place pour limiter le stress, comme le tabac, l’alcool ou l’excès de nourriture, qui sont mauvais. À partir du moment où le

stress devient source d’inconfort, il est important de le combattre. Le sport permet d’y parvenir  : c’est un adjuvant positif.

→ QUELS SONT LES SPORTS À PRIVILÉGIER ?

A. F. : Tout sport peut aider à gérer le stress. Qu’il s’agisse de travail-ler sur le mental et la respiration (avec le yoga par exemple) ou de se défouler en faisant deux heures intensives de tennis, peu importe. La notion de plaisir est primordiale.

au Docteur Alain FREY, responsable du service médical de l’INSEP

3 questions

exercices faciles pour déstresser en 3 minutes2 La meilleure

parade contre le stress ?

« Avoir une bonne hygiène de vie, s'accorder des temps de

repos, s'affirmer en sachant dire non, limiter voire supprimer les anxiogènes comme le tabac et

l'alcool, avoir une activité physique et, par-dessus tout, entretenir

des relations sociales » conseille Antoine Pelissolo, psychiatre à l'hôpital de la

Pitié-Salpêtrière (75)Source : CNRS

STRESS La posture assise ASSEYEZ-VOUS CONFORTABLEMENT, LE DOS DROIT. - Visualisez votre corps divisé en trois parties :

partie basse (du coccyx au nombril), partie médiane (du nom-bril à la poitrine) et partie haute (de la poitrine au sommet de la tête).

- Inspirez et expirez en visualisant chaque partie à tour de rôle. - Puis essayez la respiration en trois parties :

inhalez dans la partie basse, retenez votre sou� le, inhalez dans la partie médiane, retenez votre sou� le, et inhalez dans la partie haute.

- Retenez votre sou� le une dernière fois avant d’ex-pulser doucement l’air de ces trois parties.

- Respirez plusieurs fois normalement. Répétez cette respiration six à huit fois.

La posture de la proueTENEZ-VOUS DANS L’EMBRASURE D’UNE PORTE. - Saisissez l’encadrement de la porte, les mains au-dessous du niveau des

épaules, et penchez le buste en avant en restant bien droit(e) jusqu’à tendre les bras. - Gardez la position une à deux minutes, avec un sou� le lent et régulier.

- En inspirant, sentez l’air gonfler votre cage thoracique, en expirant, laissez vos épaules s’assouplir et s’ouvrir de plus en plus large-

ment.

12 13Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

« LE PLAISIR EST UNE CLÉ ESSENTIELLE »Triple champion olympique de canoë monoplace à Sydney en 2000, à Athènes en 2004 et à Londres en 2012, Tony Estanguet a aussi été le porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Rencontre avec celui qui est entré dans l’histoire des Jeux.

Tony Estanguet Triple champion olympique de canoë monoplace

ON EN PARLE À LA FÉDÉRATION

A l’EPGV, nous aimons parler de sport avant de parler d’activités physiques. Pour nous le sport, c’est ce petit sup-plément d’âme, ce plaisir de pratiquer ensemble, de se sentir progresser, d’être accompagné par une animatrice ou un animateur prévenant et à notre écoute, de se dépenser mais aussi de se sentir tout simplement bien et heureux.Le sport ne doit pas être mécanique, ni ré-pétitif. On ne fait pas seulement du sport parce que c’est bon pour la santé. Nous avons de bonnes raisons, des raisons qui nous sont propres. Éprouver du plaisir lors des séances conduit à une pratique régulière et dans la durée. Sans plaisir, sans soutien et sans objectif, la pratique est insipide et limitée à la seule mise en action du corps. OUI à l’activité physique ET SPORTIVE, oui au sport santé !

14Option Sport Santé #9 - Le journal des licenciés de la fédération française epgv

FFEPGV : En décrochant cette nouvelle médaille olympique, 8 ans après celle des JO d’Athènes, quel a été votre sentiment ? Tony Estanguet : C’est une belle histoire et d’une certaine façon, l’échec de 2008 m’a fait davantage encore savourer cette victoire. J’ai eu l’impression de revenir de loin et je peux vous dire que j’ai vraiment apprécié ce moment !

Cette réussite, vous la devez à quoi en particulier ?T.E. : Lorsque j’ai décidé de « repartir » après Pékin, j’étais dans un état d’esprit di� érent. Je voulais surtout retrouver du plaisir. Jusque-là mon entraînement était très rigoureux, très formaté. Les enseigne-

ments de Pékin ont déclenché un projet novateur d’entraînement qui m’a permis de renouer avec les aspects ludiques et intui-tifs de ma discipline. Pendant ces quatre dernières années, j’ai misé sur davantage d’ouverture et de disponibilité. Je me suis préparé di� éremment, tablant sur la qua-lité plus que sur la quantité et cherchant le plaisir. J’ai veillé tout particulièrement à ma récupération pour être vraiment disponible à chaque séance. Et même s’il s’agissait de ma 4ème olympiade, j’ai appris et réappris beaucoup sur le sport de haut niveau.

Vous avez cultivé votre bien-être d’une certaine façon…T.E. : Oui, tout à fait ! Cela a été un enjeu fort tout au long de ma préparation. J’étais davantage à l’écoute, j’ai pris le temps de récupérer. J’ai aussi découvert de nou-velles approches comme l’aromathérapie par exemple. Me sentir bien, c’est une sensation que j’avais un peu mise de côté jusqu’à la mésaventure de Pékin, où j’étais très centré sur la performance et le résul-tat. Après ces Jeux Olympiques de 2008, le résultat est certes resté la � nalité mais pas que comme une conséquence. De nou-veaux moyens ont pris le pas : se sentir bien, être acteur à part entière, vivre com-plètement et à fond le projet…

Vous parlez beaucoup de plaisir. Est-ce le secret de la réussite dans le haut niveau et le secret d’une pratique dans la durée en sport-loisir ? T.E. : En sport de haut niveau comme en sport-loisir, se recentrer sur quelque chose qui procure du plaisir est un moteur fort. Pour revenir à mon entraînement, je préfère naviguer plutôt que de faire de la muscula-tion ou de la course à pied. Mais j’en fai-sais et je m’obligeais à en faire pour être fort physiquement. Après Pékin, j’ai orienté mon entraînement à la faveur de plus de séances en bateau et j’ai continué à pro-

gresser et surtout, je m’y suis retrouvé. En fait, durant 4 ans, j’ai décliné le plaisir dans tous les volets de ma préparation. Il est essentiel de donner du sens à la pratique sportive. Longtemps, j’ai eu un idéal olympique. J’avais envie de gagner des médailles. Puis, on grandit, on murit, on connaît des réussites mais aussi des échecs. Quand j’ai décidé de me préparer pour les JO de Londres, c’était pour m’ac-complir. Je n’ai pas voulu focaliser sur un résultat. J’avais surtout besoin de me sentir bien. En sport-loisir, c’est pareil. Le plaisir est une clé essentielle. Aller à la décou-verte de nouvelles disciplines, tester de nouvelles façons de pratiquer son activité favorite sont autant de façons d’entretenir le plaisir. //

// Propos recueillis par Stéphanie Darzon

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