dossier À quoi servent...5) claude bolling. 6) jacques weber, pierre richard et jean-marie rolland...

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www.lyonne.com Le magazine d’information du conseiL généraL de L’Yonne DOSSIER À quoi servent les clubs services ? 9 e FESTIVAL MUSIQUE ET CINÉMA La reconnaissance internationale Numéro 54 – décembre/jaNvier 2009 VIABILITÉ HIVERNALE : de routes 4 850 km le Conseil Général entretient DÉPARTEMENT ÉTAPE 15-16 JUILLET 2009

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Page 1: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

www.lyonne.com

Le magazine d’information du conseiL généraL de L’Yonne

DossierÀ quoi servent les clubs services ?9e Festival Musique et cinéMala reconnaissance internationale

Numéro 54 – décembre/jaNvier 2009

viabilité hivernale :

de routes4 850 kmle conseil Général entretient

DÉPARTEMENT ÉTAPE 15-16 JUILLET 2009

Page 2: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

sommairesommaire

Attention : si vous ne recevez pAs votre mAgAzine, joindre le 03 80 53 08 43 ou envoyez un mAil à [email protected]

4, 12 et 18

2 et 102

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6 et 7Etigny

Tonnerre

Avallon

Auxerre

Saint-Sauveur-en-Puisaye

Sens

Vézelay

Arcy-sur-Cure

Bléneau

Chablis

Cruzy-le-Châtel

Joigny

Pont-sur-Yonne

Quarré-les-Tombes

Saint-Julien-du-Sault

Véron

Accolay

Villethierry

Massangis

Chitry

Villeneuve-sur-Yonne

ÉDiToRetrouvezl’informationde vos communesen pages…

Les TemPsForTs

Du mois

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

2Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

3

4 et 5ÉvÉnemenTFestival Musique et Cinéma : la reconnaissance internationale

6 et 7enTrePrenDreVerem équipe Soyouz et l’artisan local…

8 et 9CaDre De vieViabilité hivernale : trois niveaux de service

10inserTionLe permis de conduire, sésame pour l’emploi

11gens D’iCi

12 et 13Les mÉTiers Du ConseiLLa Direction des systèmes d’information

14 à 17À La uneÀ quoi servent les Clubs services ??

18aCTion soCiaLeLe Samu social sur les routes du département

19PorTraiTL’univers décalé d’Avoine

20 et 21CanTonSaint-Sauveur- en- Puisaye

22 et 23Chrono 89XIVe Nuit du Sport

29 à 31sorTirL’agenda de vos sorties culturelles

24 et 25CuLTureLes pianos de Stephen Paulello26 et 27DÉCouverTeQuatre plumes… au Fil de l’Yonne

28TerroirNoël à l’Auberge de l’Âtre

VézelayRama Yade au musée Zervos z

Rama Yade, secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme, a visité, fin octobre, à Vézelay, l’exposition de l’artiste géorgien Niko Pirosmani. Elle a été séduite par le musée Zervos, « intimiste et rempli de trésors inédits ». Le Conseil Général de l’Yonne entretient depuis dix ans des rapports privilégiés avec la Géorgie, plus spécifiquement avec la région de la Kakhétie. Le prêt du Musée national de Géorgie, à Tbilissi, de 17 œuvres de Niko Pirosmani est l’un des aboutissements de ce partenariat. En raison du conflit russo-géorgien, l’exposition a dû être retardée d’un bon mois : il était impossible de transporter les tableaux, toutes les liaisons avec la Géorgie ayant été interrompues. Niko Pirosmani, le « Douanier Rousseau du Caucase », compte parmi les artistes géorgiens les plus réputés. Et, il est rare de pouvoir admirer, en dehors des frontières de la Géorgie, le travail de ce peintre primitiviste qui représente un pan essentiel de l’histoire de l’art géorgien.Touchée par « l’humanité qui sort des tableaux et par la magnificence du peuple géorgien », Rama Yade s’est aussi exprimée sur les Droits de l’homme : « La Géorgie a besoin de notre attention et de notre soutien. Le partenariat entre ce pays et l’Yonne représente une alliance de solidarité, une union entre des hommes. Cet engagement a rendu ma visite nécessaire. »

musée Zervos : 03 86 32 39 26 www.musee-zervos.fr

aVallonJean Mariani n’est plus z

Jean Mariani, vieille figure avallonnaise, conseiller général et premier adjoint au maire d’Avallon, s’est éteint subitement, le 17 octobre, à son domicile. « Jeannot », c’était son surnom à Avallon, est né à Auxerre en 1941. Sportif accompli, il s’implique dans la vie du club, développant notamment l’école de football. Incontournable dans le monde associatif, il était notamment à l’origine de la création

de l’Office des sports d’Avallon et de l’Avallonnais et de l’association Culture, Loisirs, Animation, Sport. Son premier mandat débute à la mairie d’Avallon, comme adjoint aux sports, de mars 1989 à juin 1995. En mars 2001, il devient le 1er adjoint du maire d’Avallon. En 2004, il ajoute à cette fonction le mandat de Conseiller général du canton d’Avallon. « C’était un homme du travail collectif, un homme de conviction qui savait éviter les querelles politiciennes stériles », a souligné Jean-Marie Rolland, « un serviteur inlassable de  la collectivité. Jean Mariani y a laissé ses forces et sa vie. »

Dans un contexte international incertain, le Budget 2009 du Conseil Général est un budget réaliste et recentré sur ses compétences obligatoires (aides sociales, voirie, collèges).

Pour autant, cela ne veut pas dire que nous nous recroquevillons sur nous-mêmes. Le Conseil Général, premier partenaire des entreprises et des communes de l’Yonne continuera à soutenir et à développer l’économie locale par l’intermédiaire de Yonne Développement, Yonne Équipement, Yonne Active Création et des aides aux communes qui sont reconduites en 2009.Nous avons souhaité avec mes collègues de la Majorité Départementale que le Conseil Général montre l’exemple et fasse un effort sans précédent de réduction de ses propres dépenses de fonctionnement de 5 %.

Malgré ces efforts et afin de compenser l’augmentation de nos dépenses obligatoires (action sociale, Service Départemental d’Incendie et de Secours), nous serons contraints d’augmenter de 5 % la part départementale de l’imposition locale .

Enfin, ce budget 2009 se caractérise également par la mise en place d’une véritable politique de développement durable et d’incitation à l’utilisation des énergies alternatives.

Je souhaite à chacun d’entre vous de bonnes fêtes de Noël et une bonne et heureuse année 2009.

Au fil de l’yonne > Directeur de la publication : Jean-Marie Rolland > Directeur de la rédaction : Fabrice Jobard > Rédacteur en chef : Éric Tariant > Ont collaboré à ce numéro : Nathalie Hadrbolec, Didier Lemaire, Éric Tariant, David Tanfin > Photos : Jean-Renaud Tourneur, Studio Morize, DR > Dessins : Sean O’Brian > Conception-réalisation : [email protected] > Tirage : 158 000 exemplaires > Diffusion : La Poste > Dépôt légal : 4e trimestre 2008. Au Fil de l’Yonne, 89089 Auxerre cedex. Tél. : 03 86 72 89 63 – [email protected]

Jean-Marie ROLLANDDéputé de l’Yonne

Président du Conseil Géné[email protected]

TanlayDisparition de Michel Delprat z

Grand serviteur de Tanlay, de l’Yonne et de la Bour-gogne, Michel Delprat s’est éteint, début novem-bre, à l’âge de 77 ans.Vingt-cinq ans Maire de Tanlay, il avait choisi d’abandonner ce poste en 2001, pour cause de cumul de mandats. Conseiller général du canton de Cruzy-le-Châtel pendant trente trois ans – dont 26 de vice-présidence – il venait, en mars dernier, d’abandonner son siège à Jean-Pierre Bouilhac.

Michel Delprat a aussi été député de 1978 à 1981, et élu de 1986 à 2004 du Conseil Régional où il assura la vice-présidence en charge de l’aménagement du territoire. Marié, père de deux enfants, Michel Delprat assura, en parallèle de sa vie publique, le développement de la quincaillerie familiale. Parmi ses autres mandats, on peut citer les présidences du pays du Tonnerrois, de l’association des maires de l’Yonne, ou encore de la Chambre de commerce et d’in-dustrie d’Auxerre.

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ÉvÉnemenT

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

4Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

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1) 2) 3) Laurent Petitgirard dirigeant le concert du Centenaire. 4) Philippe Rombi et Francis Huster récompensés pour le film événement Un homme et son chien. 5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9e Festival international Musique et Cinéma, de gauche à droite : Jacques Davidovici, Delphine Chanéac, Marie-Claude Arbaudie, Khaled Mouzanar, Jacques Weber, Ludmila Mikaël, Remy Grumbach. 8) Patrice Leconte et Étienne Perruchon. 9) Autour de Christine Albanel et de Jean-Marie Rolland, de gauche à droite, les compositeurs : Michael Nyman, Bruno Coulais, Patrick Doyle, Éric Demarsan, Gabriel Yared, Jean-Michel Bernard, Christian Gaubert, Laurent Petitgirard, Alex Jaffray, Philippe Rombi, Khaled Mouzanar, Étienne Perruchon, Francis Lai, Jacques Davidovici 10) Étienne Chatiliez présente son dernier film Agathe Cléry. 11) Pierre Richard avec quelques-uns des 1 500 enfants accueillis au Ciné Casino d’Auxerre.

Des compositeurs et réalisateurs prestigieux, une avant-première d’un film attendu par le public et toute la profession, des concerts exceptionnels, la présence d’un ministre… la 9e édition du Festival International Musique et Cinéma a rempli toutes ses promesses !

L ’anniversaire des 100 ans de la mu-sique de film a été dignement fêté à l’occasion de la 9e édition du Festival International Musique et Cinéma,

du 12 au 16 novembre derniers. Les invités prestigieux ont défilé : Jacques Weber, Président du jury composé de Ludmila Mi-kaël, Delphine Chanéac, Rémy Grumbach, Jacques Davidovici, Marie-Claude Arbaudie, Khaled Mouzanar.

Pierre Richard, invité d’honneur le jeudi, après l’inauguration du Village devant le Ciné Casino, a introduit le documentaire

que Jérémy Imbert lui a consacré, L’art du déséquilibre, avant d’échanger dans la salle voisine avec des enfants d’écoles primaires invités par le Conseil Général à visionner le dessin animé en compétition Mia et le Migou (Pierre Richard y fait une voix). Puis direc-tion le théâtre où il était attendu, à l’occasion d’une conférence musicale pleine de bonne humeur animée par Stéphane Lerouge, programmateur musical du Festival.Le Grand Blond s’est même laissé sur-prendre par l’émotion le soir, alors qu’un chœur d’Icaunais dirigé par Patrick Bacot lui rendait hommage, avant la projection en

avant-première de la dernière comédie en musique d’Étienne Chatiliez, Agathe Cléry, avec la pétillante Valérie Lemercier.

Rencontres avec le publicDu côté des compositeurs l’affiche était également prodigieuse ! Philippe Rombi (Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël Bienvenue chez  les Ch’tis…), Michael Nyman (Meurtre dans un jardin anglais,  La  leçon de piano…), Patrick Doyle (Harry Potter  et  la Coupe de  feu, Eragon, Le  Journal de Bridget  Jones…),

Gabriel Yared ( La vie des autres , Bon voya-ge, 37,2 le matin…) et Laurent Petitgirard ont tous les cinq raconté au public du théâtre leurs souvenirs d’écriture de partitions de films qui ont fait le tour du monde.Vendredi soir, le théâtre était comble pour écouter les musiques des films de Peter Greenaway et La leçon de piano de Jane Campion, écrites et jouées par Michael Nyman et son Michael Nyman band. Juste avant avait eu lieu à Avallon un concert exceptionnel de Claude Bolling et la restitution de la master class SACEM dirigée par le compositeur auteur et inter-prète Jean-Claude Vannier, qui a travaillé avec Serge Gainsbourg (Histoire de Melody Nelson), Johnny Hallyday, Jane Birkin, Barbara, Claude Nougaro, Maurane…

Un ministre à AuxerreDurant ces quatre jours, les avant-premiè-res se sont succédé au Ciné Casino, dont le très attendu film de Francis Huster, Un homme et son chien, signant le grand retour au cinéma de Jean-Paul Belmondo après huit ans d’absence. Un film honoré samedi soir par le jury qui a tenu à saluer « l’interprétation inoubliable d’un comédien », à la plus grande joie de Francis Huster qui n’a manqué de donner un coup de griffe « à tous ceux qui ont tenté de nous empêcher de faire ce film ».Le Grand Prix du Festival est allé au premier long-métrage des Studio Disney Nature, Les ailes pourpres, superbe docu-mentaire animalier tourné au nord de la Tanzanie et relatant les aventures d’un bébé flamant rose. À noter également les

distinctions reçues par le difficile Every-thing is fine d’Yves-Christian Fournier, sur le suicide des adolescents, à la fois Coup de cœur du Jury, Clef des auditeurs de France Bleu et Prix du Jury du Public de l’Yonne républicaine.Le Concert du Centenaire, dirigé par Lau-rent Petitgirard, a achevé en apothéose et sous les yeux de la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, un Festival de haute volée. Le rideau est tombé. Rendez-vous l’année prochaine… pour les 10 ans !

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

Festival Musique et CinémaLa reconnaissance internationale

Retrouvez toutes les vidéos du festival sur www.festivalmusiquecinema.com

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enTrePrenDre

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

7Au fil de l’Yonne – Décembre / Janvier 2009

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Verem équipe Soyouzet l’artisan local…À étigny, une quarantaine de personnes fabriquent des remorques « sur mesure »… parfois démesurées.

en 2009, suite à l’accord de coopéra-tion russo-européenne, le lanceur russe Soyouz décollera pour la pre-mière fois du port spatial européen

de Kourou, en Guyane française. Soyouz est une fusée mythique de la conquête spatiale, héritière de la fusée Sémiorka, qui envoya dans l’espace Spoutnik, le premier satellite artificiel, et Youri Gagarine, le premier homme. Eh bien, chez Verem à Étigny, on construit actuellement le maté-riel qui acheminera cette fusée ! « Une telle réalisation tombe pile dans notre philosophie », ponctue Jean-Claude Quinault, PDG de l’entreprise. Verem Remorques conçoit, en effet, des remorques, semi-remorques et des aménagements spéciaux : plateaux fixes ou basculants, essieux centraux, avant-trains, porte-rouleaux, porte-en-gins, porte-citerne, benne, porte chariot élévateur, remorque bâchée…

300 véhicules « uniques » chaque année« En 1987, nous avons commencé avec 15 per-sonnes à Véron, d’où le nom de la société Vé pour Véron et Rem pour remorques, explique Jean-Claude Quinault. Deux ans après, pour nous agrandir, nous avons acheté des locaux à Étigny, que nous avons aménagés. Et aujourd’hui, nous sommes une quarantaine. Véritable spécialiste du sur-mesure, nous ne faisons que de l’unité, pas de série. Nous étudions avec les clients la meilleure solution de transport suivant le cahier des char-ges. » Parmi eux, l’armée pour des porte chars, notamment, la SNCF, qui sont de gros donneurs d’ordre… « et l’artisan local, précise en souriant le PDG, nous assurons toute la panoplie, c’est une de nos forces ».

En effet, Verem produit quelque 300 véhi-cules à l’année, depuis la petite remorque de 750 kg à celle de 80 tonnes, qui sont vendus en France, mais aussi pour près de 10 % à l’export, en Europe et dans les DOM-TOM : « Nous commençons à être connus et reconnus dans la profession ! » Le savoir-faire du personnel y est pour quelque chose bien sûr : « Tous les employés sont qualifiés, et autonomes. Il y a de la matière grise partout.  À mes côtés, poursuit Jean-Claude Quinault, je m’appuie plus particulièrement sur un noyau dur de 5, 6 personnes, installées aux postes clés, qui ont une très large latitude de travail. Ici, tout le monde est apte à se remettre en cause, car à chaque fois, le travail est différent. »

S’adapter aux nouveaux marchésAutre secret du succès de Verem ? L’adap-tabilité : « Étant donné que nous sommes dans la création, dans le sur-mesure, nous devons être vigilants à l’évolution de la demande, des métiers et nous y adapter, veiller à ne pas rater l’élément déclencheur qui peut aussi bien être une modification des normes exigées ou encore un évé-nement exceptionnel. » Jean-Claude Quinault cite en exemple la tempête de décembre 1999 : « Elle nous a ouvert un potentiel énorme. Il y a eu un boom énorme dans le transport des engins forestiers. Quant à la législation, nous avons profité, par exemple, des nouvelles nor-mes exigées dans les métiers exercés en hauteur, comme les laveurs de vitres, qui ont nécessité du nouveau matériel. » La veille est permanente chez Verem Remorques. Preuve en est : le carnet de commandes est plein pour les neuf prochains mois !

Didier Lemaire

[email protected]

Transporter une fusée, c’est une fierté ?Oui, bien sûr. Mais, la remorque dont je suis la plus fière, c’est… la première, c’est celle sur laquelle nous avons inscrit notre nom pour la première fois. Le plus émouvant, c’est la création, vous savez. Ensuite, il y a les belles réalisations, comme par exemple, cette remorque pour Schlumberger pour le transport de matériel de forage pétrolier. De la haute technologie !

Votre entreprise aurait sa propre philosophie « maison » ?C’est sûr. Ici, chaque remorque est une œuvre. C’est la base même de notre société. La meilleure preuve en est le turnover, qui est minimum. Quand on entre chez Verem, en général, on y reste. Outre l’évolution progressive, lente mais sûre, de 1 à 2 personnes supplémentaires chaque année, le recrutement ne concerne que le remplacement de départs à la retraite. Issu de la région, je privilégie le recrutement local, et plus particulièrement au lycée de Sens. J’en sors ! Et, la formation maison, elle se fait sur le tas. Car, le local fait partie aussi de la philosophie de l’entreprise. Le recrutement, on vient de le voir, mais c’est vrai aussi pour la sous-traitance. La volonté étant de rester à taille humaine, nous sous-traitons parfois pour la chaudronnerie ou l’usinage, et c’est toujours dans un rayon de 15 km. Même si cela peut être plus cher, nous gérons le temps ; et le temps c’est de l’argent. Il en va de même pour les fournitures. Nous nous approvisionnons au maximum dans la région : ça tisse des liens de confiance. La pérennité s’installe, et donc l’efficacité avec elle.

� z Contact�:�Verem�Remorques. 8, rue de l’Orange 89510 Étigny Tél. : 03 86 27 92 90

>   L ’ E n t r E t i E nJean-Claude Quinault,  PDG de Verem

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CaDre De vie

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

8Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

9

Courseaux

RD 147RD 976

CompignyRD 195 RD 70 RD 222 RD 28

471 DReém ud ysselPylliaPnaeJ tS ysselPRD 23 RD 470 RD 79 St Maurice

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Villeneuve la Guyard RD 29senigreS923 DRnolruoC

RD 606 RD 329 RD 29RD 70 RD 222 RD 25

RD 156 RD 23 Serbonnes egacob el egnarG523 DR 32 DR074 DR RD 29

RD 156 Chaumont RD 28 Villeblevin RD 79

RD 939RD 103 Champigny RD 976 RD 84

RD 37 sur Yonne RD 606 RD 110RD 23 52 DR82 DR52 DR

RD 37 Michery RD 25 Courgenay

07 DRnangA tS Villemanoche rd 222 RD 325 Thorigny sur Oreuse RD 79691 DR322 DR RD 323 RD 328

Pont / Yonne RD 25 La PostolleRD 103 RD 28

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RD 143 04 DR939 DR RD 110RD 84

RD 323 RD 435 RD 20Villeperot Voisinnes RD 28 RD 79

Villethierry RD 82 Evry RD 23 RD 135691 DR301 DR RD 58

RD 326 RD 70 RD 135RD 26 Villemanotte Lailly

St Sérotin RD 4028 DRyxiLyrellaV Soucy

RD 26 RD 58 RD 939 RD 46 RD 660 RD 66007 DR62 DR les Clérimois

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Montacher RD 381 RD 546a RD 905 RD 47Villegardin RD 42 Malay le grand RD 76 Coulours

Saint Valérien RD 72 RD54RD 42 641 DRmk 1 rus066 DR07 DR073 DR Maillot Theil sur Vanne

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RD 41 RD 65 0601 DRsreimelloC RD 76 RD 47 RD 330 RD 152RD 231 RD 370 RD 70 Cerisiers RD 76

La Belliole RD 231 Gron Rosoy VaudeursRD 103 RD 63 RD 157 RD 54 RD 30 RD 201 Boeurs

RD 457 RD 27 RD 84 RD 141 en Othe711 DR27 DR751 DRtnanroCevuenelliV56 DR

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RD 403 Courtoin RD 63 RD 370 RD 157RD 24 RD 140 RD 77 RD 201

RD 72 RD 20 RD 30RD 63 RD 24 Passy Villechétive RD 126 RD 136 RD 152 RD 34

RD 63 Domats RD 24 Egriselles RD 140 RD 420 RD 905RD 193 signasraMegacoB elVernoy RD 660 sedroB seL51 DR Arces Dilo Sormery

RD 103 RD 24 RD 272 Villeneuve / Yonne RD 201RD 15 211 DR74 DR102 DR

Dilo RN 77211 DR211 DR -

Savigny Dixmont Chailley RD 220 RD 34nossuoRtomuahC391 DRsirialC rus

RD 232 LassonRD 15 RD 69

RD 72 RD 606 RD 140 RD 84 RD 30RD 122

RD 20 Neuvy SautourBusy le repos 96 DR 77 DR

RN 60 RD 15 Armeau RD 122 Bellechaume RD 129RD 3 RD 47 RD 112

RD 905 Venisy TurnyRD 15 Piffonds RD 179

RD 18 RD 69 161 DR77 NR921 DRRD 193 RD 606 RD 34

RD 149 Paroy en Othe Mercy RD 129A RD 220RD 107 Champlots Beugnon Soumaintrain

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RD 107 RD 61RD 194 Verlin RD 107 Villevallier RD 20 041 DR74 DR RD 30

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RD 943 RD 8RD 180 RD 3 Cézy RD 181 Migennes RD 34 RD 905 RD 424

RD 194 RD 80 Vergigny ButteauxCudot RD 194 a RD 134 34 DR87 DR

ycérP813 DR RD 434 RD 943 Laroche RD 84 Chéu RD 43 RD 124sur Vrin RD 194 la Celle St Cyr RD 43 Percey

RD 43 Ormoy RD 43 Bouilly Flogny la Chapelle .RD 3 RD 194 RD 43 Jaulges

RD 18 RD 943 RD 477 RD 243 Mont St Sulpice RD 905 RD 162 Epineau Cheny RD 34 RD 236

Sépeaux Béon RD 182 RD 482 RD 377 RD 91 RD 84 RD 203 RD 43 QuincerotRD 943 Chamvres RD 606 Charmoy RD 8

RD 67 Paroy RD 203 xueniV sreilliV421 DR433 DRRD 943 Champlay Hauterive Arthonnay

RD 943 Champvallon RD 182 RD 31 RD 177 drannoB RD 91 RD 78 RN 77 RD 43 RD 118 RD 202Dicy 181 DR559 DR763 DR RD 380 RD 121 RD 187 RD 944 RD 202 Trichez RD 162

RD 67 Carisey RD 952RD 14 Tronchoy

niamoR.tS 61 DRehcnarfelliV RD 89 41 DR351 DR Beaumont LES Baudières RD 34 MeliseyVolgrès Bassou RD 91 8 DR421 DR

RD 18 Chevillon Villemer RD 203 yenehCyeffoR RD 95208 DRyrehcihCylliueN Pontigny RD 91 RD 8a RD 51 RD 244 nolliVynguRyerohT

RD 3 Senan 133 DR91 DR RD 5 Héry 811 DR449 DR622 DR509 DRRD 67 RD 5 eniomennaD34 DR612 DR RD 162

61 DR059 DRtluonrA enêhC46 DR RD 177 Seignelay Rouvray RD 5 Varennes RD 238544 DRyonurP RD 178 461 DRyhcreuG 781 DRliuonreBéréM Molosmes Maulnes

La Ferté Villiers RD 955 yllimehC 606 DRsehcnarB RD 5 Venouse Ligny le châtel Dyé Vézines RD 202RD 16 RD 944 RD 952 RD 12

RD 464 Aillant RD 14 RD 84 8 DR8 DR RD 905 RD 199RD 145 sur Tholon RD 19 RD 48 RD 80 RD 91 RD 51

RD 198 RD 145 RD 145 Laduz 421 DR77 NR 622 DR612 DR St MartinRD 198 RD 19 Villy Maligny noçnamrA rusliuenipEyanuJsennazéV

Fontenouilles 13 DR912 DR RD 348 RD 35 Cruzy le châtelRD 3 RD 14 RD 176 53 DR95 DR302 DR RD 56

Charny 671 DRnolohT rus yllioP Gurgy RD 35 RD 43 Commissey RD 56 BaonRD 176 Appoigny RD 84 RD 51 RD 56

RD 64 RD 955 RD 89 Gurgy Montigny Lignorelles RD 952 D 56RD 120 RD 57 Fleury Sougères la Resle RD 91 RD 356 RD 12 RD 204 RD 965

Perreux RD 219 RD 48 RD 319 RD 158 RD 124 RD 131 RD 965 611 DR yalnaTRD 16 RD 950 Sommecaise Les Ormes 13 DR Monéteau la Chapelle RD 35

RD 57 RD 14 RD 319 yessiTyanetnoF engietlepuaV425 DRevuenelliVChambeugle Chasy St Salves RD 391 sellemiP 569 DR

RD 57 84 DRyruelB4 DR454 DR RD 216 Serrigny RD 965 RD 905 RD 965 RD 965RD 64 St.Martin/O RD 57 RD 158 Bleigny le carreau Collan RD 51 RD 118

RD 955 St Maurice 77 NR48 DR851 DR RD 12 RD 204 RD 953RD 57 RD 208 98 DR selliauozihT 131 DR425 DR421 DR RD 150 Fleys RD 965 dnalG611 DR 815 DR811 DR Gigny

RD 18 RD 950 RD 14 912 DR912 DR451 DR 606 DR13 DR Beines RD 965 Sennevoy le hautSt Denis / ouanne St Aubin Charbuy Argentay RD 200 RD 116

Marchais Beton RD 208 RD 3 RD 124 RD 905 RD 190RD 64 RD 4 Perrigny Jonches Venoy RD 965 RD 51 RD 139 RD 944 RD 117

RD 99 les placeaux RD 89 St.Georges 569 DR79 DR Chablis RD 200 Sennevoy le BaspmahcdnarGenrocilaM RD 155 RD 111 RD 462 Béru RD 98 Viviers Lézinnes Ancy le libre RD 189

ynelgE559 DR RD 48 RD 89a RD 45 RD 345 RD 51 Yrouerre RD 117 RD 12 RD 953RD 18 yrdniL22 DR RD 965 RD 200

RD 119 RD 22 56 NR Vireaux RD 905RD 950 Merry RD 4 98 DR RD 62 RD 139 RD 200 Jully

RD 7 RD 99 RD 3 la vallée 22 DR 111 DR 441 DReéhcihC RD 17Villiers St.Benoit RD 91 RD 45 Ancy le franc Stigny RD 186

RD 14 RD 22 Beauvoir RD 240 RD 2 Chemilly sur Serein 814 DRgruobmaSCourgis Passy RD 17 RD 17

RD 965 Quenne RD 62 sur Armançon RD 109 RD 953061 DRsellengipmahC RD 955 RD 1 Chitry RD 91 senserF449 DR

RD 950 RD 48 RD 4 Pourrain Villefargeau RD 163 Augy Poilly sur Serein RD 189RD 14 RD 132 RD 213 RD 158 26 DR RD 86

RD 364 RD 64 RD 132 Dracy Parly 659 DRxuaV RD 2 Argenteil RD 409 RD 317RD 90 RD 99 569 DR84 DR Chevannes RD 1 RD 139 RD 45 St Vertu sur Armançon Chassignelles RD 489

emseuoL81 DR RD 606 St Cyr les colons RD 200 RD 117 RD 210RD 7 RD 111 RD 362 RD 956 RD 144

RD 314 Rogny RD 160 569 DR912 DR312 DR 951 DRsib4 DR 659 DR659 DR 901 DR Fulvy RavièresRD 14 RD 207 Vallan Champs St Bris le vineux RD 944 Molay RD 118 RD 953

Tannerre RD 950 RD 459 RD 4 RD 1 RD 200 RD 12 RD 905RN 151 RD 239 RD 62 Lichères près RD 956 Moulins en Tonnerrois Nuit sur Armeçon

Villeneuve les Genêts RD 22 512 DR312 DR RD 159 54 DRtnomergiAtnomergiA RD 109RD 14 RD 22 RD 159 Diges Escamp Annay Villiers les hauts

RD 99 Gy l'evêque Jussy RD 362 RD2 RD 86 RD 905RD 965 RD 404a RD 463 RD 38 RD 956 RD 117

RD 90 RD 22 RD 160 RD 459 RD 1 RD 563 RD 91 RD 12RD 111 RD 606 RD 38 Vincelottes RD 956 511 DR514 DRyllisaP659 DRysneC Cry sur Armeçon

RD 90c 7 DR81 DR RD 955 Moulins RD 404 RN 151 RD 463a ycnarI58 DR RD 944 RD 228Mézilles RD 4 Coulanges la vineuse

RD 221 RD 52 RD 215 RD 85 RD 91 RD 905RD 950 Vincelles RD 144 RD 956 RD 956 Etivey Perrigny sur Armeçon

Septfonds RD 52 Fontaines 931DR606 DR RD 49 Noyers 711 DR Bléneau RD 1 RD 111a RD 165 Cravant RD2 RD 49

RD 184 RD 52 RD 85 yrtiN 94 DRRD 22 RD 52 RD 459 RD 38 Sacy 21 DRycnauoJ RD 956

RD 90 38 DRyngueL ex RN 6RD 18 RD 965 Lalande 111 DR151 NR RD 100 Aisy sur Armeçon

RD 950 Migé RD 11 RD 86RD 64 RD 211 RD 52 Val de Mercy RD 139

RD 1St.Privé Ouanne Vermenton RD 312 RD 68

RD 90 RD 90 RD 7 RD 955 RD 85 11 DRyaloccAsenrazaB561 DR83 DR RD 115 RD 125 RD 39 RD 944 101 DR21 DR RD 957

RD 184 RD 439RD 221 RD 4 RD 85 Mouffy RD 606 RD 11 Grimault

Fontenoy Levis Merry sec Charentenay eyallaP etS903 DR RD 113 RD 88Saint RD 211 242 DR059 DRyanetsahCnortnemeSFargeau tuah el103 DR1 DR RN 151 Lucy / Cure RD 86 RD 68

St.Martin RD 955 059 DR524 DR RD 38 RD 100 Prégilbert Châtel Gérard spmahc sed Tormancy RD 312 RD 957

RD 151 RD 3 Bessy / Cure Joux la ville RD 85 93 DR903 DR RD 113 RD 68 RD 101 Bierry les belles

RD 74 sellianetnoF521 DR Courson les carrières Sery RD 311 Massangis Annoux RD 401 FontainesSt.Sauveur RD 85 ygniaT RD 950 RD 957A

58 DR581 DR 569 DR RD 85 RD 148 Fontenay sous Fouronnes Trucy RD 227 RD 332 RD 11 RD 1159 DR9 DR9 DR4 DR sur Yonne 606 DR

Saints RD 9 Fouronnes RD 86 Moutiers eruC / ycrA001 DR059 DR 449 DR23 DR RD 11 RD 12

niaL9 DR3 DR37 DR Molesmes Anus Mailly le château Dissangis RD 957RD 18 RD 485 RD 66 RD 151 RD 211 RD 950 St Moré RD 86 RD 101

Lavau RD 4 Mailly la ville RD 115Thury 93 DR939 DR031 DR RD 237 RD 32 Précy le Sec Courtanoux Isle sur serein Marmeaux

RD 1 RD 114 RD 7 RD 125 RD 944 RD 386 Thizy Talcy rd 168 RD 957 Vassy

RD 148 RD 130 RD 9 Ste Colombe 101 DRyngitnaSRD 185 RD 100 RD 245 Thory RD 11

RD 73 RD 39 RD 123 RD 950 44 DR759 DR RD 74 Ste Colombe RD 9 RD 386 RD 86

RD 66 RD 6 RD 3 Festigny RD 206 Voutenay sur Cure Lucy le Bois ycrA'd sioB031 DR 712 DR93 DR191 DR151 NR401 DR 9 DR RD 169 Montréal RD 168 RD 197

RD 1 Sougères en Puisaye Magny RD 606 RD 86 RD 44 PisyRD 955 RD 185 seniatnof selleb sel seyurD37 D5R Misery RD 206 eihtAycnevorP501 DR761 DR

Treigny RD 212 Coulanges sur Yonne a9 DR821 DR 831 DR RD 11RD 1 RD 7 Lainsecq RD 100 RD 123 yannAsellezimreS RD 13 Vignes

RD 66 RD 321 Brosses 68 DRseluatEetoc alselloriG761 DR Trévilly RD 50RD 214 Blannay Tharot RD 166 RD 957 RD 134a RD 44

RD 151 Perreuse RD 3 RD 104 niarC93 DR37 DR Anéot RD 128 RD 944 RD 66 RD 148 riosnec letâhC12 DR Montillot Valloux 31 DRxuaecS

0 RD 6 RD 125 Givry yresiC331 DR05 DR yngivuaS 759 DRRD 205 12 DRd93 DR93 DR RD 606 RD 105 RD 44 RD 11

RD 303 Etais la Sauvin Lucy sur Yonne 159 DR12 DRAndryes RD 71 RD 427 ex RN 146 RD 133 RD 13 RD 954

Sainpuits RD 66 RD 73 RD 21 Vault Savigny en terre plaine 001 DRennoY rus serèhciL de Lugny

RD 3 RD 214 Domecy RD 142 606 DR606 DRRD 104 sur le Vault RD 957 RD 106

rd 6 Pontaubert St André en terre plaine Sauvigny le Beuréalrd 125 Asquins RD 71 Magny RD 954

RD 36 724 DR724 DRAvrigny RD 951 RD 53 Cussy les forges

yalezeVsiob suos serèinsA RD 13RD 957 RD 71 Island

RD 100 RD 10 RD 75 RD 33 Ste MagnanceRD 53 RD 360

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Chamoux RD 957 RD 375RD 951 241 DR35 DR Marrault Bussières

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St Germain des champs Beauvilliers

RD 453 RD 127RD 958 63 DR63 DR63 DR

Domecy RD 192sur Cure RD 75 RD 10

RD 127 Chastelluxsur Cure RD 55

RD 944 St Léger VaubanRD 55

RD 55

RD 355Trinquelin

Quarré les tombesRD 10

RD 10

Guillon

C.I.H

A 6

A 6

A 5

A 5

A 19

AVALLON

AUXERRE

TOUCY

SENS

JOIGNY

TONNERRE

SEINE ET MARNE

AUBE

LOIRET

NIEVRE

COTE-D'OR

Viabilité hivernale :trois niveaux de service4 850 km. le réseau routier départemental à traiter par le Conseil Général lors de mauvaises conditions météorologiques est divisé en trois niveaux de service : continu et prioritaire 24h/24 pour les grands axes traversant le département, continu mais non prioritaire 24h/24 pour les liaisons intercantonales, et désenclavement les jours ouvrés pour les routes de desserte locale.

D epuis le 14 novembre et jusqu’au 13 mars 2009, nous sommes entrés dans la période de viabi-

lité hivernale. Tous les services concernés du Conseil Général (avec en première ligne les six Agences Territoriales Routières (1) et les deux Centres d’intervention hivernaux) ont dorénavant pour mission prioritaire l’accessibilité du réseau routier départemen-tal (2). Le dispositif mobilise des moyens matériels et humains très importants (voir Au Fil de l’Yonne de novembre) et répond à trois niveaux de service.

3 niveaux d'interventionLe niveau 1, dit « Service continu et prioritaire 24h/24 », concerne les grands axes qui traversent le dé-partement : les 1 044 km de trans-versales, constituées en général par les routes à grande circulation et les anciennes routes nationa-les. « Tant que ces routes ne sont pas revenues à des conditions minimales de circulation, les moyens y restent concentrés, indique Francis Arnoult, chef du Bureau d’exploitation de la route. Le trafic interdépartemen-tal ne doit pas être bloqué par une accumulation de poids lourds qui ren-draient toute circulation impossible. » Ensuite vient le niveau 2, « Service continu mais non prioritaire 24h/24 », constitué de 686 km de liaisons intercantonales traitées par les

mêmes équipes dès lors que le niveau 1 est redevenu accessible. Quant au niveau 3, dit « Service non continu non prioritaire de désenclave-ment », il consiste au minimum à dégager par une route chaque chef-lieu de commune les jours ouvrés. 3 120 km de routes de dessertes locales sont concernés. Les moyens mis en œuvre diffè-rent selon le cas de figure. Lors de verglas seul le Conseil Général, avec ses 35 saleuses portées et ses 9 saleuses tractées, peut interve-nir. En cas de neige et de fortes intempéries entrent alors en jeu les intervenants conventionnés, sur décision du Conseil Général (140 agriculteurs et entreprises de travaux publics dotés de lames), pour dégager les voies (raclage de la neige). Ce dispositif, entré dans sa deuxième année, est destiné à assurer une continuité d’itinéraire afin notamment que

les services de secours puissent accéder aux établissements sen-sibles, par exemple, les maisons de retraite.

Trois sources d’informationMalgré toutes ces précautions, certains Icaunais se retrouvent parfois enclavés : « Les 35 équi-pes dont dispose le Conseil Général dégagent chacune une trentaine de kilomètres sur le réseau prioritaire de niveau 1, puis 20 km sur le réseau de niveau 2, effectuant au besoin des allers-retours jusqu’à la fin de la chute de neige, explique Francis Arnoult. Elles parcourent donc au minimum 50 km avant d’intervenir sur le petit réseau en campagne, ce qui implique nécessairement un certain délai. »Parfois ce sont les équipes elles-mêmes qui se retrouvent bloquées, comme en janvier 2007, où dans l’Avallonnais les

chutes de neige ont duré plus de vingt heures ! La formation de congères peut également mobili-ser un équipage. Pour être infor-més des conditions de circulation sur le réseau départemental, les Icaunais disposent de plu-sieurs outils : le 0820 000 189 (coût d’une communication lo-cale), deux points « Info Trafic » à 7 h 10 et 16 h 40 sur Radio France Bleu Auxerre, et le site du Conseil Général, http://www.lyonne.com (rubrique Transports/Via-bilité hivernale), qui présente également la carte des niveaux de service.

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

(1) Coordonnées des ATR sur www.lyonne.com rubrique Le Conseil Général/Les services/Direc-

tion des infrastructures et des transports.

(2) Attention, il n’en va pas de même pour les routes communales, nationales et les autoroutes.

Les températures de chaussée consultables à distance par le Conseil Général permettent de mesurer l’effet immédiat d’un salage (la fusion entre le sel et le verglas ou la neige consomme tellement de calories que la température de la chaussée chute de plusieurs degrés) et de saler à bon escient (à partir de -7°, le sel est inefficace). « Dans le cadre du développement

durable nous avons sensibilisé tous les intervenants afin d’adapter l’épandage du sel et nos saleuses ont été étalonnées », indique Francis Arnoult. Trois cas de figures peuvent se présenter aux équipes du Conseil Général : « Nous avons affaire à une neige “sèche” et dans ce cas nous nous contentons de l’évacuer par raclage, sans salage. Nous sommes en présence

d’une neige “humide”, plus lourde, avec des températures négatives, donc nous pouvons saler pour éviter la formation de glace. Le réseau est recouvert d’une neige mouillée qui, raclée, va se transformer en ”soupe” ; dans ce cas si les températures chutent nous mettons en place un salage, mais si elles restent positives nous ne salons pas. »

Carte des niveaux de service Service continu et prioritaire (24h/24)

Service continu mais non prioritaire (24h/24)

Service non continu non prioritaire de désenclavement des chefs-lieux de communes

Saler moins, mais mieux

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gens D’iCiinserTion

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

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Margaux Costy : une faïencière à JoignyMargaux Costy possède un bre-vet des métiers d’art en céramique mais elle a choisi de s’installer à Joi-gny (à l’issue d’un tour de France et d’Italie de sept ans) en tant que faïencière « pour perpétuer la tradition des décors tradition-nels de l’Yonne du xviiie siècle : Auxer-re, Ancy-le-Franc, Chevannes, Vaus-se, Montigny… » On peut la voir travailler dans sa boutique-atelier, rue Montant au Palais, à Joigny, sa ville natale, car son métier « est surtout une passion que j’aime partager ». Son domaine : « Tout ce qui est art de la table, des objets à la fois décoratifs et utilitaires, personnalisés et uniques. » Un travail traditionnel ou de création, comme ce plat à tarte numéroté de 1 à 10 qu’elle a réalisé à l’occasion des 10 ans des Nuits Maillotines et qui a remporté un grand succès. « Je travaille beaucoup sur commande : on me demande par exemple souvent de reproduire une photo de maison sur un pichet. »Faïentine, 8, rue Montant au Palais, 89300 Joigny. Tél. : 03 86 62 09 91

Les cosmétiques Yvan Serras s’implantent à Bléneau

On trouve ses parfums et cosmétiques en France, Serbie, au Moyen-Orient, dans les pays de l’Est, en Afrique, à la Réunion et peut-être bientôt au Maroc… Et pourtant c’est dans l’Yonne, au Château de la Mothe-Jarry, à Bléneau, qu’Yvan Serras s’est implanté il y a un an et a installé le siège de ses entreprises (Yvan Serras Diffusion et Le Verger Shop). « Pendant deux ans j’ai cherché une propriété qui ait du cachet. Ici il y a le terrain et un château intéressant, avec des dépendances, qui constituent un agréable lieu d’accueil pour nos clients nationaux et internationaux qui viennent se former sur nos gammes de pro-duits. En plus la région est très jolie et touristiquement attractive. » Yvan Serras a prévu d’ouvrir un hôtel très haut de gamme et de construire une usine de production de cosmétiques de 1 200 m2 sur un terrain de 2 ha avec ses partenaires saoudiens. L’occasion d’ajouter une vingtaine d’emplois à la petite dizaine déjà créés.

Un nouveau-né dans les kiosquesEntièrement dédié au patrimoine, à l’histoire et à l’art de vivre bourguignons, le magazine En Bourgogne a été créé pour les curieux et les amoureux de la région à la recherche d’angles originaux et d’images inédites. Bimestriel édité par la société Comemag, filiale du groupe L’Alsace-Le Pays (L’Alsace, Pays Comtois, Massif des Vosges magazine…), il propose tous les deux mois de grands rendez-vous dans l’Yonne. À lire dans le numéro 1 : l’histoire du 28e Groupe géographique de Joigny et plus lar-gement de la géographie militaire, la vraie vie du père Leleu ou encore la visite d’un élevage artisanal d’escargots. À venir dans le numéro 2 : la grande crue de l’Yonne à Auxerre en 1910, la vie icaunaise de Marcel Petiot et la fabrication artisanale de mo-dèles réduits militaires en résine à Chamvres. Et aussi les rubriques Actus, Carnet d’histoires, Destination, Entreprise, Habitat, Gastronomie, Agenda, Idées week-end, Carnet pratique…En Bourgogne, 6,50 euros.

Le permis de conduire,sésame pour l’emploiParce qu’ils étaient isolés, engagés dans une profession requérant de la mobilité, le Conseil Général, en leur permettant de participer à un atelier « Permis de conduire », leur a ouvert la porte vers l’emploi.

«  J’habite Joux-la-Ville et sans permis de conduire c’était difficile de trouver un emploi… », raconte Yann Quelen-nec. Mais je n’avais pas les moyens de 

le financer. » À l’époque, en 2006, le jeune homme est bénéficiaire du RMI (Revenu minimum d’insertion) et l’absence de mobilité constitue un frein majeur à son retour à l’emploi. Nathalie Alexis, sa référente, propose sa candidature pour l’atelier « Permis de conduire » d’Avallon(1) et Yann Quelennec passe les épreuves de recrutement : quelques questions sur le code de la route, un exercice de français et un petit test de conduite « pour voir com-ment on appréhendait la voiture ». Le jeune homme réussit l’examen de passage et s’engage sur l’obtention du précieux papier rose en un an.

« Il s’agissait d’un atelier "Permis de conduire" piloté par la direction de l’Insertion du Conseil Général et réservé uniquement aux person-nes allocataires du RMI dans un parcours 

professionnel », indique Maud Capitain, responsable territoriale d’Insertion d’Avallon-Tonnerre. Il devait y avoir un lien entre l’obtention du permis de conduire et le projet de la personne. L’école de conduite devait assurer l’apprentissage avec des métho-des adaptées aux difficultés que les personnes recrutées allaient rencontrer. »

100 % de réussiteUn succès : les huit personnes recrutées obtiennent leur permis(2) ! Pourvues de leur précieux sésame, toutes partent en recherche d’emplois. « Si je n’avais pas le permis, je ne pourrais pas travailler », précise Irène, qui réside dans une région recu-lée et qui grâce à cela est devenue aide à domicile. Un élément capital pour la jeune femme qui vit seule avec son petit garçon de 8 ans.Le permis était indispensable, pour Yann également. Il est aujourd’hui agent stagiaire à l’Agence territoriale routière

d’Avallon (bientôt titularisé) et travaille dans l’équipe signalisation. « Tout s’est bien enchaîné : dès que j’ai obtenu mon permis j’ai passé les sélections pour entrer au service des routes. »Il y a aussi Sébastien, embauché en RMA ensuite transformé en RMI. Et Angélique, qui, malgré d’importants soucis de santé, a décroché son permis et effectue des remplacements chez un bailleur social…D’autres ateliers ont été organisés cette année, à Avallon, Toucy, Auxerre, Mi-gennes et Sens. « Les gens étaient tellement motivés qu’ils travaillaient entre midi et deux », indique Maud Capitain. Souhaitons-leur la même réussite à l’issue de leur examen…

(1) Les cours de code ayant lieu dans une salle prêtée par la mairie.

(2) D’autres ateliers ont été mis en place la même année à Tonnerre et Charny.

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inserTionLes mÉTiers

Du ConseiL

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

13Au fil de l’Yonne – Décembre / Janvier 2008

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D SI : Direction des systèmes d’infor-mation. Trois lettres seulement, mais une multiplicité de métiers. Dans ce service on parle message-

rie électronique, achat et développement de logiciels, assistance technique, achat de fournitures informatiques, mais aussi téléphonie mobile, internet haut débit… « La Direction des systèmes d’information, qui compte 25 agents, est une direction transversale à l’écoute des besoins de l’ensemble des services du Conseil Général », précise Christian Levesque, son directeur. Des services éclatés puisque, à ceux de la rue Michelet à Auxerre et de Perrigny, il convient d’ajouter les 6 Unités Territoriales de Solidarité, les 6 Agences Territoriales Routières, l’Ins-titut Départemental de l'Environnement et d'Analyses (IDEA), les Archives et la Bibliothèque départementales… Lorsque l’on étend aux 33 collèges publics du département, la DSI pilote le système d’in-formation sur plus d’une centaine de sites, soit au total 3 700 postes de travail !

Une hotline avec 60 correspondantsLa DSI est organisée en quatre services. Le « Service relations utilisateurs et adminis-tration » constitue l’interface entre les utili-sateurs et les techniciens, via un numéro de téléphone ou une adresse mail uniques, et s’appuie sur un réseau de près de soixante correspondants DSI. « Après avoir analysé la question, nous orientons vers le service approprié, explique Christine Courcy, la responsable. 

Installer et assurer la maintenance du matériel informatique, acheter et développer les logiciels, former les utilisateurs… le rôle de la Direction des systèmes d’information est multiple et transversal. en 2009, elle poursuivra un vaste chantier : la dématérialisation.

gestion financière ou de gestion des res-sources humaines, utilisées également par les communes et conseils régionaux, il n’en va pas de même pour les métiers spécifiques aux conseils généraux, comme la gestion de l’aide sociale ou des trans-ports scolaires…« Nous comptons à peu près 80 applications au Conseil Général du fait de la diversité des métiers », indique Robin Breuzard, chef du Service Études et Projets, qui se lance dans une longue énumération : logiciels pour la gestion financière, traitement des subventions, aide sociale générale, aide personnalisée à l’autonomie, gestion des ressources humaines, Archives départe-mentales, Bibliothèque départementale, inventaire des musées (par exemple le Musée Zervos à Vézelay), logiciels pour dessiner les projets routiers, transports scolaires, gérer les marchés publics, bourses départementales, PMI, analyses de l’IDEA, répertorier les assistantes maternelles… « Les besoins aujourd’hui sont partout et systématiques. »

Simplifier et accélérer les procéduresPour rendre justement prioritaires ces besoins, un schéma directeur informatique a été éta-bli pour trois ans. Lorsque le logiciel requis n’existe pas sur le marché, le Service Études et Projets travaille à son développement. Il a ainsi à son actif la base de données des Unités Territoriales de Solidarité : « Développée en interne, elle permet de suivre les dossiers d’action 

sociale territoriale », indique Robin Breuzard. Une application pilote qui évolue au fur et à mesure des besoins. En 2009, il va travailler au développement d’une base de données des enfants placés et également à l’évolution de la messagerie et à la réservation en ligne des salles de réunion…Mais la grande fierté du Service Études et Projets reste la dématérialisation des deman-des de subventions des communes (voir Au Fil de l’Yonne d’octobre), « une idée du précédent président Henri de Raincourt pour simplifier et accélérer la procédure », précise Robin Breuzard. Aujourd’hui, toutes les communes peuvent, à partir de leur poste internet, déposer une demande de subvention au Département sans avoir à adresser aucun document papier. Une application unique en France dont le succès tient avant tout au travail d’équipe fructueux entre la DSI et la sous-direction du Développement local et de l’Espace rural. « Dé-ma-té-ria-li-sa-tion ». Son ombre plane dans tous les couloirs de la collectivité. Les objectifs sont multiples : améliorer l’efficacité, la rapidité de transmission et de traitement des dossiers, réaliser des économies sur le papier et l’acheminement… « La dématérialisation est une volonté affirmée du Président du Conseil Général Jean-Marie Rolland et l’aboutissement des nouvelles technologies, explique Christian Levesque. La difficulté réside surtout dans le changement d’orga-nisation que cela induit. »

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

la Direction des systèmes d’information

L’objectif est de réduire au maximum les délais de réponse. » 4 497 interventions ont transité par cette hotline en 2007.Il est également responsable de l’aménage-ment numérique du territoire : « Nous nous occupons de la résorption des zones blanches en téléphonie mobile (12 pylônes installés en 2008 et 6 prévus en 2009) et de la couverture internet haut débit alternative à l’ADSL, poursuit Chris-tine Courcy. La DSI est conseiller technique et juridique pour les communes. »

80 logiciels utilisés au sein du Conseil GénéralDeuxième département de la DSI, le « Service infrastructures numériques » gère les réseaux et serveurs. Les agents sont amenés à intervenir dans les collè-ges ainsi que ceux du « Service assistance

technique à l’utilisateur », qui installent et effectuent la maintenance de l’ensemble des périphériques (ordinateurs) et veillent à leur utilisation quotidienne.Cependant, vous pouvez toujours tenter de faire démarrer une voiture, aussi ruti-lante soit-elle, si elle n’a pas de moteur… Pour fonctionner, le matériel a besoin d’applications : un rôle dévolu au « Service Études et Projets » chargé d’étudier, acqué-rir, développer et installer les logiciels, puis d’assurer leur maintenance et de former les utilisateurs. « Lorsqu’un service a un nouveau besoin, nous essayons de trouver le logiciel sur le marché car le développement est une charge lourde, indique Christian Levesque. Mais les Départements n’étant qu’une centaine en France, c’est un marché qui intéresse peu les éditeurs de logiciels. » S’il est facile de trouver des applications de

Aux avant-postes en matière de dématérialisation

Christine Courcy, responsable du Service relations utilisateurs et administration

Christian Levesque, directeur de la DSI

Robin Breuzard, chef du Service Études et Projets

Dans la droite ligne de la dématérialisation des commissions permanentes et autres réunions (distribution d’un CD aux conseillers généraux), de la gestion des commandes de fournitures informatiques, de la transmission des dossiers de transports scolaires par les organisateurs secondaires, etc., de grands projets sont annoncés en 2009 :

La refonte du système z

informatique de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) : elle permettra la saisie à distance d’une partie des informations et le suivi du dossier(1).

L’informatisation de z

la gestion du courrier : scanné à l’arrivée, il sera distribué numériquement dans les services et archivé dans des disques durs.

Un projet inscrit dans une vaste opération de Gestion électronique de documents (GED).

La consultation du cadastre z

en ligne pour les communes.

Le renforcement des outils z

du Système d’information géographique (SIG) à destination de la Direction générale adjointe des Infrastructures et Transports.

La dématérialisation z

des demandes de dossiers de bourses.

La dématérialisation du z

contrôle de légalité à qui le Conseil Général transmet toutes ses décisions.

La dématérialisation des z

pièces comptables (déjà réalisée en ce qui concerne les bulletins de paie)…

2009 : d’importantes dématérialisations annoncées

(1) Le site internet de la MDPH est en cours d’élaboration : http://www.mdph89.fr

Page 8: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

À La uneÀ La une

Les 28 et 29 novembre derniers, le Rotary était présent dans des supermarchés du département à l’occasion de la collecte de la Banque alimentaire.

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

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Rotary, lions, Kiwanis… Tout le monde a déjà entendu parler de ces associations sans forcément savoir ce qu’elles représentent. Fortunés oisifs ? Cercles centrés sur eux-mêmes ? non, répondent les principaux intéressés : des membres de clubs au service d’actions locales, nationales ou internationales.

i ls ont une position sociale et professionnelle qui peut servir à la collecti-vité, l’envie de donner du

temps au profit des autres, des revenus suffisants pour payer les cotisations(1) et ils ont été cooptés. Les membres des clubs services se reconnaissent à leur insigne et se tutoient dans tous les pays où ils sont représentés. Dans l’Yonne ils sont plusieurs centaines,

répartis entre différentes asso-ciations : Lions, Rotary, Kiwa-nis, Inner Wheel… auxquelles s’ajoutent la Table ronde et le Club 41, qui préfèrent la dénomination « clubs action ». Les clubs services revendi-quent des objectifs moraux, sociaux et, comme leur nom l’indique, de service. La fina-lité est de « mettre en présence et regrouper des individus parfois très éloignés les uns des autres, mais 

dont la valeur professionnelle et humaine est affirmée et qui, en dehors des clubs, n’auraient jamais eu l’occasion de se rencontrer, de se connaître, de s’apprécier, de développer leurs affinités et d’agir en mettant  en  commun  leurs personnalités, leurs forces, leurs savoir-faire, leurs expériences, leurs possibilités professionnelles et relationnelles », indique le Guide du Lionisme. Créés aux États-Unis entre 1905 et 1917 (voir

l'encadré), les Rotary, Kiwanis et Lions sont avant tout des clubs d’hommes. S’ils sont aujourd’hui autorisés à ac-cueillir des femmes, certaines déclinaisons locales s’y refu-sent encore. Des mouvements exclusivement féminins ont vu le jour, comme les Inner Wheel (1924 en Angleterre), clubs constitués d’épouses, compagnes, filles, sœurs ou veuves de Rotariens(2).

au service de l’humanité »

Clubs services :« Des professionnels Faire progresser

« l’Entente et la Paix  dans le monde »Les clubs sont fédérés en districts (Lions, Rotary) ou divisions (Kiwanis) et ont à leur tête un gouverneur (Lions, Rotary) ou un lieutenant-gou-verneur (Kiwanis) désigné annuellement. Les districts ou régions sont eux-mêmes fédé-rés en une structure nationale ou plurinationale, composante d’une structure mondiale.Les membres du Rotary sont « responsables dans leur domaine professionnel, unis dans un esprit humaniste et dans des actions édu-catives et humanitaires, précise la brochure du premier club service historique. Ils encoura-gent une haute éthique civique et professionnelle et font progresser l’Entente et la Paix dans le monde. » L’éthique est d’ailleurs vérifiée avant l’entrée dans les clubs puisque chaque impétrant fait l’objet d’une « enquête » après vérification que sa profession rentre bien dans le « tableau de classification » : « Nous regardons comment la personne vit, quelle est son action, ce qu’elle représente, si sa fonction peut nous aider dans nos actions… », indique Jean-François Hame-lin, vice-gouverneur de district du Rotary pour l’Yonne(3). De son côté, le Kiwanis parle d’« appréciation de valeur sur les qualités personnelles, morales et professionnelles de chacun. Il faut que la personne soit moins individualiste alors qu’on l’est de plus en plus aujourd’hui, qu’elle ait cette notion de service, soit tournée vers l’autre dans l’amitié vraie, la tolérance, l’enrichissement mutuel, qu’elle ait de la retenue dans ses propos », énumère quant à lui Pierre-Yves Croin, fondateur

du Kiwanis dans l’Yonne, secrétaire de la division.Chacun se défend cependant de rassembler les classes so-ciales supérieures : « Le faible montant de notre cotisation évite une exclusion par l’argent », pré-cise Guy Péretz, président du club Kiwanis d’Auxerre (l’un des trois du département avec ceux de Sens et Joigny).

Les femmes par la petite porte…Les femmes font péniblement leur entrée dans ces clubs traditionnellement mascu-lins. Hormis Auxerre George Sand, club exclusivement féminin, les cinq autres clubs Lions icaunais(4) leur ouvrent peu à peu leurs portes (elles sont 17 % sur l’ensemble de la France). « Après nous avoir laissées de côté, j’entends maintenant dire dans les congrès que la femme est l’avenir du Lionisme », s’amuse Geneviève Robert, trésorière du Lions club Auxerre George Sand, qui évoque cependant un travail exemplaire avec les autres clubs du mouve-ment Lions, comme, par exemple, lors de la création en 2000 du premier centre d’accueil de jour pour les malades d’Alzheimer icau-nais, rue Renoir, à Auxerre. Depuis d’autres centres ont ouvert : à Tonnerre, Joigny, Sens et Avallon. « De 2000 à 2004, tous les Lions de France ont créé des centres d’accueil de jour pour les malades d’Alzheimer. Et depuis juillet 2008 jusqu’en juillet 2010, c’est à nouveau une action nationale. »Au Rotary, l’entrée des fem-mes ne se fait pas sans mal : « Il y a encore deux clubs dans 

Les grandes causesLions zLutte contre la cécité (canne blanche, chiens-guides, bibliothèques sonores, canne blanche électronique ; programme mondial SightFirst), création de centres d’accueil de jour Alzheimer, du Centre du glaucome, de l’association Médico (soutien humanitaire aux pays émergents), soutien financier aux médecins des Centres de cancérologie pédiatrique, action « 5 000 enfants vivent leur rêve », soutien à la jeunesse (échanges internationaux, centres culturels francophones, concours d’éloquence), Téléthon, etc…

900 millions de dollars collectés chaque année dans le monde, 16 millions d’euros en France.

Rotary zPolioPlus vise à éradiquer la polio dans le monde. Les Rotariens ont donné plus de 600 millions de dollars pour permettre la vaccination de 2 milliards d’enfants. Cette maladie n’est plus présente que dans le nord de l’Inde, l’Afghanistan, le Pakistan et le Nigeria. La Fondation Rotary a reçu l’an dernier 100 millions de dollars de la Fondation Bill Gates et s’est engagée à verser la même somme sous trois ans. 95 millions de dollars fournis chaque année pour des bourses d’études, des échanges culturels et des projets humanitaires. Lutte contre l’illettrisme. 720 000 € rapportés par la projection en avant-première du film « Les ailes pourpres », au profit de la recherche sur les maladies du cerveau.

Kiwanis zFinancement de la recherche sur la mucoviscidose grâce aux actions le Green de l’espoir et les Virades de l’espoir, lutte contre la carence en iode dans le monde, baptêmes de l’air, don d’organes, sport et handicap, chiens guides d’aveugles, distribution de poupées aux enfants hospitalisés pour les préparer à une intervention chirurgicale.

Le 4 avril 2009 aura lieu la journée mondiale du Kiwanis avec mobilisation générale sur le terrain. Le Kiwanis de Bourgogne organisera une action commune : la vente de sachets de graines pour des jachères fleuries.

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À La une

Table ronde et Club 41 : l’action plutôt que le serviceLa Table ronde a été créée en 1927 par un Rotarien, Erminio Marchesi, pâtissier de profession, à Norwich (Angleterre). « La première vocation de la Table ronde est de faire se rencontrer des jeunes hommes actifs de moins de 40 ans, de toutes professions, des gens que nous n’aurions pas l’occasion de croiser dans notre milieu professionnel et personnel, et de mener des actions dans lesquelles nous allons nous impliquer », indique Christophe Rémy, le président de la 16e région (dont l’Yonne). Passé la limite d’âge, les membres s’orientent vers le grand frère, Club 41, ou partent vers un club service. Pour celles que les clubs actions tentent en tant que femme et non « femme de », il existe des clubs Ladies’Circle et Agora… exclusivement féminins (mais pas dans l’Yonne).

La Table ronde organise trois « actions majeures ». L’opération « Les voiles de l’espoir », qui permet à une cinquantaine d’enfants leucémiques de faire une semaine de voile en compagnie des Tablers, « une action vis-à-vis des enfants mais aussi vis-à-vis de soi », précise Christophe Rémy. (Pour contribuer à rassembler des fonds un concert du Jazz Quartet Lafitte aura lieu, à Sens, le 8 février 2009.)

L’opération « Collecte gastronome », en partenariat avec les établissements français du sang, qui consiste à inviter les gens à venir donner leur sang alors qu’un chef élabore la collation d’après don. Et des actions en faveur de la construction d’un orphelinat à Madagascar, projet dirigé par la Table ronde de La Réunion.

Table ronde et Club 41 sont des clubs internationaux, avec un annuaire permettant des échanges avec les autres pays. Sont invités à entrer par cooptation « des hommes ouverts, dynamiques, dotés d’une représentation locale », précise Marcel Sutter, président du Club 41 d’Auxerre. Il existe des clubs à Auxerre, Sens et Avallon.

www.tablerondefrancaise.comwww.club41francais.asso.fr

Chaque année, le Kiwanis d’Auxerre remet plusieurs milliers de couches-culottes aux Restos du coeur.

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Les femmes du Lions club George Sand ont confectionné 1 500 marrons glacés vendus au profit de l’ouverture de centres d’accueil de jour pour les malades d’Alzheimer

l’Yonne qui les refusent », regrette Jean-François Hamelin, qui considère que « les femmes ap-portent beaucoup ». Guy Péretz, lui, est un fervent défenseur de la mixité : « Chez nous (au club d’Auxerre car les deux autres sont exclusivement masculins NDLR) il y a 5 femmes sur 19 membres, précise-t-il. Les grands penseurs se sont rendu compte que la femme était l’avenir de l’homme. Il était temps ! Mais il y a encore un débat interne. »

…les jeunes bienvenusLes jeunes en revanche sont très recherchés, pour abaisser un peu la moyenne d’âge et mieux cerner les problèmes et attentes des jeunes actifs. « Nous sommes en train de monter un Rotaract (Rotary en action) : un club sans cotisation réservé aux étudiants et jeunes professionnels de 18 à 30 ans des deux sexes, accueillis dans le but de servir, indique Jean-François Hamelin. Nous  espérons  en  réunir une cinquantaine que nous aiderons au besoin, par l’intermédiaire de bourses, à entrer dans la vie active. » Comme cette jeune fille de Lignorelles, dont les études de communication en Grande-Bretagne et les voyages à Pékin, et en Italie ont été pris en charge par le Rotary.Dans chaque club, il est ques-tion d’amitié. « Si l’on a besoin de quoi que ce soit, on téléphone aux Lions, dans n’importe quel pays, apprécie Geneviève Ro-bert. Nous avons aidé une jeune Auxerroise qui ne pouvait plus avoir de prêt pour terminer ses études d’avocate en lui payant la location de son logement à Paris, puis les Lions parisiens ont pris 

le relais. » L’amitié est aussi importante au Kiwanis, « gage d’une grande efficacité pour attein-dre les objectifs fixés en commun et assurer ainsi la primauté des valeurs humaines et spirituelles sur les valeurs matérielles. Le Kiwanis est une réunion de personnes de différentes professions, de différents âges, qui se réunissent dans l’ami-tié, la tolérance, la convivialité pour entreprendre des actions et redistribuer l’argent collecté », précise Guy Péretz.

Une image décaléeLes membres de chacun des clubs se retrouvent 2 à 4 fois par mois à l’occasion de réu-nions statutaires pour discu-ter des actions à engager, et régulièrement pour des ren-contres conviviales en famille. Méconnues du grand public, ces associations souffrent de leur réputation : « Les clubs services étaient autrefois réservés à une certaine bourgeoisie qui, autour d’une table, se donnait bonne conscience en faisant des cadeaux de Noël aux enfants défavorisés. D’où l’idée que nous passons l’essentiel de notre temps à table », regrette Geneviève Robert. « Les gens pensent que nous sommes un club de nantis qui fait des banquets à longueur d’année », déplore de son côté Jean-François Hamelin, qui définit les Rotariens comme « des professionnels au service de l’humanité ».Les devises parlent d’elles-mê-mes : « Nous servons » (Lions), « Servir d’abord » (Rotary) et « Servir les enfants du monde » (Kiwanis).Dans l’Yonne, les occasions de rencontrer les membres des clubs service sont nom-

breuses… À la dernière foire à Saint-Martin d’Auxerre, le Kiwanis vendait des pots de miel (des Kiwaniens seront présents les 19 et 21 décembre au marché de Noël de Cora, à Auxerre, pour vendre du chocolat chaud) ; il organise le Salon des Antiquaires et de la brocante à Auxerrexpo, la Nuit celtique au profit des Restos du cœur, le Salon toutes col-lections à Auxerre, le Salon des antiquités à Sens…

Des actions de terrainLes Lions organisent le Salon des antiquaires et de la bro-cante à Avallon, répondent au 36 37 lors du Téléthon (les Inner Wheel également), organisent, à l’occasion de la Fête des mères, un après-midi récréatif pour les enfants et les mamans à la prison de Joux-la-Ville, le club de Sens développe une action Environnement au moulin à Tan… (À noter : une vente aux enchères de tableaux au profit de l’association Petits princes est prévue durant le premier trimestre 2009.)Le Rotary organise des soi-rées choucroute et tombola à Pont-sur-Yonne (3 000 € récoltés), des concerts (Sous-trot à Auxerre : 3 500 €), des tournois de golf, des collectes pour la banque alimentaire, un « Réveillon des oubliés », le soir de Noël où 180 personnes sont accueillies et servies par les membres du club de Sens pour vivre un Noël, comme les autres, avec cadeaux… « Chaque centime que nous touchons est reversé, insiste Jean-François Hamelin. Et lorsque nous donnons 1 000 €, le district met lui aussi 1 000 €. Et s’il s’agit d’une action internationale, la 

Fondation multiplie le montant obtenu par trois ! Nous donnons aux visiteuses des hôpitaux, au Secours catholique, aux Œuvres de Malte, aux Restos du cœur (achat de jouets), attribuons des bourses à des étudiants, participons à l’achat de véhicules pour le transport des personnes âgées ou la banque alimentaire… »Le Kiwanis offre chaque année des milliers de couches-culot-tes aux Restos du cœur, aide des jeunes à partir en voyage d’étude, des familles à finan-cer un voyage scolaire ; il a remis un poste de télévision au service « Pédiatrie » de l’hôpital d’Auxerre, deux scooters à l’IME de Guerchy et offre des journées cinéma à des enfants défavorisés, organise des bap-têmes de l’air pour des enfants handicapés… « Nous ne faisons pas que redistribuer des fonds, notre spécificité est d’être très présents sur le terrain », tient à souligner Guy Péretz.« Il faut bien faire un peu de bé-névolat dans sa vie, conclut Jean-François Hamelin. Et par l’intermédiaire d’un club, c’est facile. »

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

(1) 45 € par mois pour le Lions, 80 € pour le Rotary, 60 € (deux repas mensuels compris)

pour le Kiwanis.

(2) 100 000 membres répartis dans 100 pays. 3 800 membres en France dans 152 clubs.

(3) Huit clubs : Pont-sur-Yonne, Sens, Joigny, Puisaye-Forterre, Saint-Florentin, Auxerre, Auxerre Saint-Germain et Avallon, soit 230

Rotariens.

(4) Auxerre Rives de l’Yonne, Avallon, Joigny, Sens et Tonnerre. Sur l’année 2007-2008, les clubs icaunais ont versé 47 300 € à des

œuvres et offert 3 687 heures de don de soi.

CONTACTS�: zwww.rotary-francophone.orgwww.lions-france.orgwww.kiwanis.frwww.innerwheel.fr

Les clubs services en chiffres

Lions clubs international : z créé en 1917 à Chicago (États-Unis) par Melvin Jones (assureur). - 42 000 clubs dans le monde (200 pays), 1,35 million de membres. - 1 200 clubs en France (premier club créé en 1948), 30 000 membres. - 6 clubs dans l’Yonne (deux à Auxerre, Avallon,

Joigny, Sens et Tonnerre), 134 membres.

z Rotary international : créé en 1905 à Chicago (États-Unis) par Paul Harris (avocat). - 33 000 clubs dans le monde (170 pays), 1,2 million de membres. - 1 000 clubs en France, 35 000 membres.

z Kiwanys international : créé en 1915, à Détroit (États-Unis) par Allen Browne (spécialisé dans les organisations de service). - 8 500 clubs dans le monde (100 pays), 600 000 membres. - 255 clubs en France (premier club créé en 1965), 5 000 membres.

Page 10: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

PorTraiTaCTion soCiaLe

Le Samu Social sur les routes du départementDeux à trois fois par semaine, entre le 1er novembre et le 31 mars, les équipes du Samu Social vont à la rencontre des sans-abri.

Son site personnel : www.avoine-dessinateur.com

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

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« Certaines personnes refusent toute aide et nous devons accepter ces choix de vie différents, raconte Jacques Maxel. En cas de détresse vitale, la Croix-Rouge française prend naturel-lement les dispositions nécessaires pour assurer leur sécurité en lien avec les services de secours aux personnes. »Les maraudes peuvent être renforcées par activation du plan grand froid (niveaux d’intervention déterminés par le préfet) et des centres d’hébergement d’urgence installés dans les gymnases. Sont prêts à être acheminés où que ce soit dans le département : 1 000 couvertures de survie, 50 lits picots, deux percolateurs, un gé-nérateur d’eau chaude et deux containers (25 l) isothermes… Un dispositif déclen-ché il y a deux ans, à Avallon.

Nathalie Hadrbolec

[email protected]

1 15. Un numéro à conserver en mémoire si l’on se trouve en situation de grande précarité ou si l’on rencontre une personne

établie dans la rue par période de grand froid. Installé à Migennes et géré par la Croix-Rouge, opérateur du Samu social dans l’Yonne, ce numéro d’urgence de service public a pour mission d’orienter les personnes sans abri vers des lieux d’hébergement mais également de piloter les maraudes (ou tournées) destinées à venir en aide aux publics en difficulté dans la rue. Pour cela, la Croix-Rouge se repose sur un réseau de salariés et de bénévoles conduits par Jacques Maxel, directeur départemental de l’Urgence et du Secourisme. « Les maraudes du Samu Social sont pro-grammées du 1er novembre au 31 mars, 2 à 3 fois par semaine (mardi, vendredi et samedi si nécessaire) dans l’Auxerrois et le Sénonais, à la demande du 115 à Avallon et Saint-Florentin », indique celui-ci. Deux véhicules sillonnent les routes des agglomérations de 20 h à 0 h 30 selon des

itinéraires prédéfinis, avec à leur bord un salarié de la Croix-Rouge et deux bénévoles formés aux gestes de premier secours et au soutien psychologique des plus démunis.Selon la situation, ils offrent eau, café, soupe et autre boisson chaude, et discutent… L’occasion d’informer les personnes sur les possibilités d’héber-gement et « d’apporter un réconfort, une aide psychologique, car certains viennent seulement pour parler », précise Jacques Maxel.

Aide matérielle et réconfort psychologiqueAu besoin sont distribués des kits alimentaires avec petit réchaud (deux pastilles placées sous un mini-socle en alluminium souple que l’on allume), des kits d’hygiène et des sacs de cou-chage, couvertures, écharpes, bonnets, chaussettes… Le véhicule du Samu social d’Auxerre est depuis cette année équipé d’un défibrillateur en cas de malaise cardiaque.

Le 115 sept jours sur sept« Le Samu social répond à un triple objectif : maintenir le lien social, orienter vers des solutions d’hébergement et assurer une veille sociale auprès des personnes qui vivent dans la rue », indique la Croix-Rouge, qui travaille en collaboration avec les autres acteurs sociaux que sont la Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales), les associations caritatives, les CCAS (Centres communaux d’action sociale)…

Le 115 est opérationnel dans toute la France, gratuit et accessible toute l’année, 7 j/7 et 24 h/24. Jacques Maxel insiste sur le fait qu’« une attitude citoyenne implique de téléphoner au 115 dès qu’une personne se trouve sans abri, d’autant en période hivernale ».

En 2007-2008, les maraudes ont comptabilisé 412 rencontres sur l’Auxerrois et 167 sur le Sénonais. Cinq bénévoles sont d’astreinte 24 h/24.

i l n ’ a j a m a i s c o n n u l’angoisse de la page blanche. « Les contrain-tes ? Je les détourne, ou je les 

contourne, » lance en souriant le dessinateur d’humour. C’est au début des années 1950 qu’il se découvre une passion pour le dessin en glissant ses pas dans ceux de Mose, Bosc et Chaval dont il apprécie puis imite les gags publiés dans des magazi-nes. Autodidacte, nullement encombré par l’histoire de l’art, Paul Audin signera ses dessins « Avoine » un peu par hasard. « J’écris comme un cochon. Je signais Audin. Mais, un beau jour quelqu’un a pris le « u » pour un « v » et le « d » pour un « o ». Ils ont rajouté un « e » final pour faire plus bucolique. »

Un univers décaléIl trouve son style au début des années 1970 : un univers décalé, parfois grinçant, peu-plé de personnages un peu dé-suets qui semblent échappés d’une époque révolue. Un roi, coiffé d’une couronne mani-festement trop grande pour lui, glisse négligemment, tout en rêvassant, son petit doigt dans son appendice nasal. Un amoureux transi, perché sur un plongeoir, serre entre ses mains nouées un bouquet de fleurs tout en consultant

fiévreusement sa montre à l’instant du grand saut.« C’est un galopin mal élevé, lance Jacques Colombat, son pote réalisateur de dessins d’ani-mation. S’il décèle une certaine candeur, il attaque par surprise. Chaque idée reçue est détournée comme une vieille chaussette avec 

un aplomb formidable ! »Comment trouve-t-il son ins-piration ? « Ce sont des histoires saugrenues qui me passent par la tête. J’ai une certaine propension à déformer la réalité », admet le dessinateur faussement bougon qui affectionne avant tout le dessin humoristique.

Il les publie dans le journal À Suivre puis dans de nom-breux titres de la presse na-tionale du Figaro à Paris Match en passant par le Point, La Recherche et Lire.« J’imaginais pas au départ que l’on puisse gagner sa vie avec des dessins », poursuit l’auteur qui exécute aussi des illustrations et des travaux publicitaires.« Mon univers, c’est les humoristes associés : Siné, Barbe, Loup, Trez, Soulas, Blachon. Tous des bran-ques. Les sérieux sont rares dans le métier. » Ensemble, ils ont publié une dizaine d’albums dont Le vin qui réunit 200 gags sur ce thème et qui eut en son temps les honneurs d’Apostrophes, l’émission de Bernard Pivot.Les joyeux compères se re-trouvaient tous les mardis midi aux Jardins de la paresse, le restaurant du Parc Montsouris qui leur servait de quartier général. « Le tôlier était un copain. On pouvait manger et boire autant que l’on voulait pour cent francs ! On s’est retrouvé, il y a peu, chez moi à Saint-Julien-du-Sault. ça pédale un peu dans la semoule mais on était contents de se voir ! »

Eric Tariant

[email protected]

L’univers décalé d’AvoineDessinateur d’humour, avoine a publié ses gags et dessins décalés, pleins d’humour et de tendresse, dans les pages de nombreux titres de la presse nationale. Il vit, depuis 2003, à Saint-Julien-du-Sault dans une maison en bois qu’il a fait construire.

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CanTon

de projets qui cherchent à créer une entreprise dans ces domaines seront incités à s’implanter sur le site pour bénéficier de son image.Fermons les yeux et ima-ginons… Saint-Sauveur, sa zone d’activité avec ses pro-fessionnels engagés dans une démarche de construc-tion écologique, et à proxi-

mité son lotissement avec d’élégantes maisons de bois autonomes…

(1) Intégration au site et conception biocli-matique limitant les besoins en chauffage,

éclairage, climatisation.

(2) Isolation thermique optimisée, capteurs solaires photovoltaïques pour la production

d’électricité, chauffage géothermique, récupération des eaux pluviales.

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

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Pourriez-vous retracer votre parcours professionnel et politique ?Je suis un agriculteur né dans une famille d’agriculteurs. Notre exploitation est en polyculture bio : élevage laitier et céréales. J’ai pris des responsabilités très jeune dans les instances de la profession. À 18 ans, j’étais déjà engagé dans la défense des agriculteurs et de l’agriculture et contre la céréaliculture, les pesticides et autres herbicides. Je me suis tourné vers l’agriculture biologique dès 1976 et j’ai travaillé à sa mise en place dans l’Yonne et en Bourgogne. Nous étions cinq agriculteurs bio en 1978 dans l’Yonne contre 110 aujourd’hui. J’ai été un des membres fondateurs du Groupement des agriculteurs biologistes de l’Yonne (GABY), créé en 1978, que j’ai présidé pendant dix ans. J’ai été également membre fondateur de la Coopérative céréalière biologique de l’Yonne et président du comité de pilotage agro-bio de la chambre d’agriculture. J’ai souhaité m’engager aussi pour venir en aide aux paysans évincés de leurs exploitations par des propriétaires qui souhaitaient reprendre leurs terres. J’ai toujours milité pour que les gens puissent vivre de la terre. On dénombrait 50 exploitations à Saints-en-Puisaye il y a trente ans. Il n’y en a plus que 20 aujourd’hui. Et le mouvement se poursuit. Vider les campagnes de ses paysans, c’est entraîner leur mort. Pour évoquer mon parcours politique, je siège au conseil municipal de Saints-en-Puisaye depuis 1977. J’ai été adjoint au maire pendant plusieurs mandats avant d’être élu maire de la commune lors des municipales de 2008. Quand ces activités m’en laissent le temps, je m’adonne à ma grande passion : celle de conteur. Je me produits au théâtre de Saints depuis plus de 40 ans en racontant des histoires de l’écrivain et conteur poyaudin Fernand Clas mais aussi mes propres textes. J’aime faire rire les gens tout en défendant des idées.

Pourquoi souhaitiez-vous devenir conseiller général ?Je vois ce mandat comme l’aboutissement des valeurs et des idées que j’ai défendues, depuis trente ans, à travers mes engagements professionnels et politiques. C’est un moyen de les faire entendre à un échelon plus élevé.

Quels sont vos projets pour le canton ?Je souhaiterais amplifier encore le dynamisme de ce canton riche en associations et sites culturels. C’est l’un des plus touristiques de l’Yonne avec Guédelon et le musée Colette. Il faudrait développer les infrastructures d’hébergement de façon à mieux accueillir les touristes de passage. Nous allons, par ailleurs, créer une maison de santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye qui réunira tous les professionnels de santé : médecins, kinésithérapeutes, podologue, etc. Celle-ci devrait ouvrir ses portes en 2010 ou 2011. Je souhaiterais également que l’on poursuive la couverture du canton en internet à haut débit. Afin de limiter la consommation de carburants fossiles générateurs de gaz à effet de serre, je souhaiterais développer les énergies renouvelables en créant un parc éolien dans le canton. Celui-ci permettrait, en outre, aux collectivités locales, sur le territoire desquelles elles pourraient être implantées, de bénéficier de revenus complémentaires. J’aimerais aussi, dans ce même objectif, mettre en place des structures de covoiturage.

Propos recueillis par Eric tariant

>   L ’ E n t r E t i E nJean Massé, maire de Saints et conseiller général de Saint-Sauveur- en-Puisaye

> lE Canton En ChiffrES

Population : 4 559 habitants

Conseiller général : Jean Massé

Dix communes : Fontenoy : 301 hab. z

Lainsecq : 331 hab. z

Moutiers : 292 hab. z

Sainpuits : 299 hab. z

Sainte-Colombe- zsur-Loing : 211 hab.

Saints : 570 hab. z

Saint-Sauveur-en-Puisaye : 939 hab. z

Sougères-en-Puisaye : 315 hab. z

Thury : 461 hab. z

Treigny : 840 hab. z

Saint-Sauveur-en-Puisaye

Un pôle de développement durable à Saint-SauveurUn espace artisanal sur le développement durable, destiné à devenir un lieu à la fois d’application et d’exposition des techniques, est en cours de construction à Saint-Sauveur.

L e Pays de Puisaye-Forterre se situe à la pointe en matière d’éco-construction(1)

e t d’éco-gest ion (2) dans l’Yonne, voire en Bourgo-gne ! Saint-Sauveur, via sa Communauté de commu-nes (membre du Pays), a été retenue pour héberger le Pôle de développement durable de Puisaye-Forterre, inscrit dans le programme européen Equal (qui vise au développement de la filière bois dans la construction et à la réinsertion des per-sonnes en difficulté par des « chantiers-écoles »). Un centre destiné à inciter les particuliers à avoir re-cours aux énergies renou-velables et à la construction écologique, et permettant aux entreprises, mais éga-lement à toute personne

désireuse d’apprendre un métier (y compris celles qui sont les plus éloignées de l’emploi), de se former à ces techniques.

Jean Massé, le conseiller général, agriculteur biologi-que de son état, est enthou-siaste : « Les stages organisés par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et la CAPEB (Confé-dération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) remportent un grand succès car il  y a une vraie demande  et de nombreuses personnes ont déjà fait acte de candidature. » Avec quelques élus, il est allé dans le Périgord visiter un pôle jumeau : «  Ils ont un centre de formation avec de petites maisons-chantiers mais également un début de village avec quatre maisons totalement autonomes (capteurs solaires, 

petite éolienne, récupération des eaux…). »

Éco-construction et éco-gestionSur le terrain de trois ha à Saint-Sauveur, un bâtiment à ossature bois de 220 m2 destiné à devenir une vitrine des savoir-faire locaux sort peu à peu du sol. Hormis des bureaux et une salle de réunion, un espace « ac-cueil » montrera les diverses techniques utilisables.Un deuxième bâtiment de 240 m2 dont la construction débutera au printemps 2009 hébergera l’atelier du centre de formation. « La proximité des deux bâtiments a conduit les élus à envisager la mise en place d’une chaufferie centralisée et parmi les hypothèses envisa-gées, c’est l’énergie bois qui a 

été retenue », indique Michel Garraud, président de la Communauté de communes de Saint-Sauveur, maître d’ouvrage du pôle.Une association regroupant élus locaux, chefs d’entre-prise, membres du Conseil de développement de la Pui-saye-Forterre et partenaires institutionnels, présidée par Philippe Gerbault, a été créée. Ses missions : in-former, conseiller, animer, mettre en place des actions de sensibilisation, consti-tuer un centre de ressources et gérer le pôle.Mais le projet ne s’arrête pas là… Le deuxième ob-jectif est l’installation d’en-treprises sur le site : si le pôle arrive à se forger une image d’excellence en ma-tière d’éco-construction et d’éco-gestion, des porteurs

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Chrono 89

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XIVe Nuit du Sportle grand soir des dieux du stadeQui, cette année, sera sacré meilleur sportif icaunais ? Réponse, le 26 janvier prochain, au théâtre d’auxerre lors de la nuit du sport.

L a Nuit du Sport réunit l’ensemble du sport icaunais pour récom-penser et remercier les

sportifs les plus méritants du département, des espoirs à l’élite, tant au niveau de leurs ré-sultats que de leur implication, mais aussi les clubs et les équi-pes, ainsi que les bénévoles au titre de leurs actions en faveur

du mouvement sportif.

Par cet événement, le Conseil Général de l’Yonne entend soutenir le mouvement sportif, et ses bénévoles, et confirme sa politique sportive qui se veut proche du terrain et des hommes. De fait, avec plus 2,5 millions d’euros consa-crés chaque année au sport,

le Conseil Général montre sa volonté d’encourager la pratique sportive dans tout le département.

Les JO et le Tour de France en filigraneOrganisé en partenariat par le Conseil Général, L’Yonne Républicaine et France Bleu

Auxerre, avec le concours du Comité départemental olym-pique et sportif, ce 14e Trophée des Champions aura lieu, le 26 janvier prochain, à 19h30, au théâtre d’Auxerre.Les récipiendaires sont déter-minés par les organisateurs de l’événement, excepté les catégories « champion » et « équipes/clubs » qui sont

soumises au vote des lecteurs de L’Yonne républicaine et du pu-blic, par l’intermédiaire du site www.lyonne.com du Conseil Général.Les nominés sont, en effet, répartis en plusieurs caté-gories. Pour les individuels : Espoirs masculins, Espoirs féminins, Révélations, Cham-

pions, Performances, et pour les collectifs : Meilleure organisa-tion, Équipes/Clubs, Scolaires. Un prix spécial peut être attri-bué en fonction du parcours d’un athlète ou d’un club. Enfin, chacun des partenai-res attribue son prix « coup de cœur » pour récompen-ser le sportif de son choix.

Cette année, nul doute que Bérengère Schuh, Stéphane Gilbert, Fabrice Meunier et Cyrille Carré, les athlètes ayant participé aux Jeux Olympiques de Pékin l’été dernier, seront parmi les nominés. Et l’ath-lète Brigitte Bec, les Locos de l’ASUC Migennes ou encore la Sentinelle de Brienon, compte

tenu de leurs résultats en 2008, seront probablement à nou-veaux pressentis. Par ailleurs, les organisateurs réfléchissent à consacrer, en début de soirée, un moment au Tour de France. L’occasion de présenter les ma-nifestations qui seront coordon-nées par le Conseil Général lors de la Grande Boucle 2009.

Les invitations (gratuites) sont à retirer au siège ou dans les agences de L’Yonne républicaine, à la Direction des Sports et de la Jeunesse du Conseil Général ou à France Bleu Auxerre. Attention : il n’y a que 550 places ! Pour ceux qui n’auront pas leur billet, la soirée sera retransmise en direct sur France Bleu Auxerre, sur 103,5 FM.

En quoi consiste cette discipline, la spéléologie ?C’est l’exploration et l’étude du milieu souterrain icaunais. Des cavités, des carrières que l’on visite pour le plai-sir mais aussi pour étudier la faune souterraine, la géologie, les rivières souterra ines, les écoulements… La spéléologie dans l’Yonne, c’est deux grands clubs, Chablis et Ton-nerre, soit une quarantaine de mem-bres, qui sont autonomes pour leurs sorties d’initiation et la formation aux techniques de la spéléologie. De fait, la spéléologie ne s’improvise pas. Les techniques et le matériel employés diffèrent de ceux utilisés en escalade. Le rôle de ces deux clubs est d´apporter le plus rapi-dement possible une autonomie à leurs membres pour qu´ils puissent acquér ir une l iberté de pratique dans les meilleures conditions de sécurité.

Quelles sont les actions du Comité départemental ?Le Comité rassemble ces deux clubs lors de sorties communes et autres manifestations grand public. Ainsi,

les Olympiades 2009 – 2012, c’est-à-dire le mandat qui vient d’être confié à la nouvelle équipe fraîchement élue pour 4 ans, vont organiser, chaque année en octobre, une journée de découverte de la spéléologie.Autre rôle important : les secours. Le Spéléo-Secours 89 est chargé de porter secours dans les souterrains. La spéléologie est d’ailleurs la seule fédération qui organise ses propres secours, reconnus par la Sécurité civile. Dans l’Yonne, il y a une quin-zaine de spéléo-secouristes, tous bénévoles qui font régulièrement des exercices. Ainsi, le gîte du Puits Bouillant, à Saint-Aubin-Château-neuf, bien connu des amateurs de spéléologie, a accueilli récemment une réunion inédite : celle de tous les responsables du Spéléo-Secours du nord-est de la France (Alsace, Lorraine, Picardie, Bourgogne, Île- de-France…). Nous assurons aussi la sécurisation de certains sites, par la mise en place d’ancrages par exemple, et nous participons financièrement aux stages que suivent les membres icaunais auprès de la Fédération française de spéléologie.

Quels sont les sites les plus réputés de l’Yonne ?Les cavités naturelles de l´Yonne les plus célèbres ont pour nom gouffre de Villepot, de la Côme Sainte-Marie, rivière souterraine de Puits Bouillant, de la Côme Noire, grotte de la Malpierre à Mas-sangis… Lessentiel des cavités s ouvre sur les plateaux, dans la moitié sud du département. On y trouve les gouffres les plus profonds (Villepot, Côme Sainte-Ma-rie) ainsi que les grottes d Arcy-sur-Cure qui sont privées. Dans la moitié nord, la roche crayeuse et friable ne facilite pas l accès aux rivières souterraines, et c est grâce à des puits artificiels que la Guinand, Beaudemont, les Fourneaux… ont été découvertes.

Contacts :• Comité départemental de

spéléologie de l’Yonne Tél : 03 86 91 28 28 Email : [email protected]

• Spéléo Club de Chablis Tél : 03 86 47 01 72 Email : [email protected]

• Yonne Spéléo Tonnerre Tel : 03 86 82 80 59 [email protected]

>   L ’ E n t r E t i E nJérôme Genairon, Président du Comité départemental de spéléologie

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CuLTure

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Des pianos « made in » SénonaisC’est la plus petite société de fabrication de pianos de la planète. Stephen Paulello et sa femme,Claire Pichet, installés dans un hameau de la commune de Villethierry, se sont lancés dans un pari fou : concevoir et fabriquer des pianos d’exception.

L eur société occupe un grand hangar de 700 m2 adossé à un bois à Villethierry, dans le nord de l’Yonne. C’est en

juillet dernier qu’ils se sont lancés dans la fabrication en petite série de ces pianos d’exception.

Des décennies d’expérience« Nous voudrions nous rapprocher du monde de la lutherie de violon en privi-légiant un travail artisanal soigné et le contact avec les musiciens », souligne Stephen Paulello.Leurs clients sont des grands profes-sionnels, des particuliers fortunés mais aussi des conservatoires de musique de France, de Suisse et du Benelux. La création de cette société constitue l’aboutissement de 28 an-nées de recherches menées par Ste-phen Paulello sur tous les aspects de la facture et de l’acoustique du piano. Vingt-huit années à étudier la restau-ration, la réparation et l’amélioration d’instruments. Après une licence de concert de piano à l’École normale de musique de Paris, plusieurs prix obtenus dans des concours interna-tionaux (Monza et Iturbi), vingt cinq années d’enseignement de piano et de musique de chambre au Conser-

vatoire du Ve arrondissement de Paris, et de nombreux concerts et enregistrements, Stephen Paulello est devenu fabricant.Il s’attaque à un marché de niche plutôt morose. « Le marché a eu ten-dance à se réduire comme une peau de chagrin. Cela tient au fait que la musique classique est de moins en moins pratiquée. Nous souffrons également des dégâts induits par l’usage intensif des ordina-teurs. On a noté une chute très nette de l’inscription dans les conservatoires à la charnière de l’an 2000 », explique Stephen Paulello.Leur unique concurrent français est la célèbre marque Pleyel. Cette dernière, qui connaissait des difficultés, a quit-té, en 2007, le site d’Alès pour s’ins-taller à Saint-Denis où elle fabrique désormais une trentaine de pianos haut de gamme par an. Stephen et Claire se sont fixé un objectif moins ambitieux : produire 4 à 5 pianos demi-queues de 2,17 mètres par an.

Un piano de concert plébiscité« J’ai commencé par concevoir un prototype de piano de concert (un modèle de 2,87 m) sans aucun but commercial. Je l’utilisais pour mes propres concerts. Face au succès 

remporté par ce prototype qui a séduit de nombreux pianistes professionnels, j’ai souhaité me lancer dans la fabrication en petite série », explique-t-il, installé dans un hangar qui sert au montage des unités. « Nous faisons le montage mécanique et le réglage du piano nous-mêmes. Les cordes de piano, sous licence, et les vernis sont faits en Allemagne. »Le Paulello de concert a été plébis-cité par de nombreux artistes dont Brigitte Engerer, Wu Mu-Ye, Anne Queffélec et Charles Aznavour. Ils louent tous le soin apporté à la fabrication, mais aussi et surtout, la beauté du son : sa musicalité, la clarté, la précision et la douceur de l’instrument. Le timbre Paulello ? Il est fait d’une palette sonore d’une grande diversité grâce à une table d’harmonie qui permet de sculpter le son, de susciter une émotion et de façonner un univers.Ce piano de concert a également

été utilisé à l’occasion de multiples enregistrements dont ceux de Ste-phen Paulello (Variations Goldberg aux éditions Assai notamment) et une grande partie de l’œuvre de Claude Debussy enregistrée au cours des Flâneries musicales de Reims en juillet 2003 (Transart productions). La qualité et l’originalité des travaux de Stephen Paulello dans les domai-nes de l’acoustique musicale et de la mécanique ont été saluées par les principaux laboratoires de recher-che spécialisés dont le Laboratoire d’acoustique musicale de Paris VI Jussieu. L’édition 2003 du salon Mu-sicora lui a décerné à l’unanimité son Prix de la facture instrumentale.

Bureau d’étudesParallèlement à la fabrication de pianos, Stephen Paulello anime des stages, séminaires et conférences

portant sur des points précis de la facture de piano.Stéphane Paulello et Claire Pichet exercent également une activité de bureau d’études. Ils ont travaillé, à ce titre, à la conception d’un mo-dèle demi-queue et d’un modèle de concert pour l’un des plus importants fabricants de pianos chinois.Ces instruments qui porteront la signature « designed by Paulello » seront commercialisés en Europe sous la marque Wendl & Lung, et sous la marque Hailun en Chine, aux États-Unis et dans le reste du monde.Le couple ne ménage pas sa peine pour honorer ses commandes. « On travaille comme des bœufs souvent jusqu’à une heure avancée de la nuit », lance Ste-phen Paulello de retour d’un voyage d’une dizaine de jours en Chine, non loin de Shanghai.

Eric Tariant

[email protected]

Des procédés de fabrication révolutionnairesAu lieu d’être réalisé par l’assemblage d’un barrage, d’une ceinture, d’une garniture de table d’harmonie, d’un sommier de chevilles, les instruments de Stephen Paulello sont construits par l’emboîtage de plusieurs panneaux de bois fraisés et collés l’un au-dessus de l’autre ; ces strates comprennent dans un même bloc, selon leur position dans l’emboîtage, une section de chaque élément de l’anatomie du piano. Ce procédé donne une stabilité générale à l’instrument et élimine les déperditions d’énergie de la table d’harmonie. Stephen Paulello a conçu également des boucles de chevalet, qui permettent une transmission optimale de l’énergie de la corde à la table d’harmonie, et des pointes d’accroche réglables qui permettent de donner la couleur voulue à l’instrument. Pour les cordes, l’alliage du métal et la technique de tréfilage ont été repensés donnant ainsi une musicalité supérieure et un développement des harmonies aiguës.

�Pour�en�savoir�plus�: z �www.stephenpaulello.com

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inserTionChrono 89Chrono 89

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DÉCouverTe

colette, Jules roy et romain rollandLe musée Colette, créé et géré par le Conseil Général, est z

un vrai musée littéraire qui permet de découvrir l’œuvre et la personnalité de l’un des plus grands écrivains français.

Jules Roy s’est retiré à la fin de sa vie à Vézelay dans une vieille zdemeure qui a été transformée, à l’initiative du Département, en maison d’écrivain, lieu de culture et de mémoire.

Romain Rolland s’illustra par ses prises de position pacifistes et zhumanistes en publiant notamment Au-dessus de la mêlée en 1915. Il vécut à Vézelay de 1938 à 1944. Sa maison a été transformée en Musée (Le musée Zervos) dans lequel on peut visiter la chambre-cabinet de l’écrivain conservée en l’état, devenue un lieu de mémoire.Pour aller plus loin : Musée et Centre d’études Colette : contacter Samia

Bordji au 03 86 72 85 28

Maison Jules Roy : 03 86 33 35 01

Chambre-cabinet de Romain Rolland

dans le musée Zervos : 03 86 32 39 26

DÉCouverTe

Quatre plumes… au Fil de l’Yonne

nous vous invitons à parcourir l’yonne, à travers le regard de quatre écrivains établis en terre icaunaise.

les petits bonheurs de Gérard calmettesGérard Calmettes s’est posé, à accolay, il y a plus de vingt ans. Il est l’auteur notamment de Un parisien à la campagne, Aux petits bonheurs des champs et Berger d’étoiles.

J’ai passé mon enfance et mon adolescence à Paris. Mais je suis né véritablement dans les livres, grâce en particulier aux grands auteurs romantiques qui m’ont permis de développer un paysage intérieur, idéalisé. Une campagne rêvée s’est imposée à moi, confrontée à des travaux pratiques accompagnant des lectures : promenades hebdomadaires au Jardin des Plantes et en forêt notamment à Fontainebleau. Ma vie active parisienne est vite devenue une prison dorée où le paysage intérieur et la campagne rêvée ont pris des allures de terre promise. L’écriture est devenue alors le moyen d’évasion virtuel. C’est alors qu’est monté en moi un sentiment de révolte, une volonté impérieuse de fuir à la campagne pour faire du paysage intérieur mon cadre de vie. Prendre ma vie en main, retrouver la maîtrise du temps. Mettre fin à la crétinisation des esprits. J’ai pris le maquis et suis entré en résistance à Accolay. J’ai souhaité revenir à la terre pour me nourrir, me mettre à l’épreuve afin d’éprouver la beauté du travail paysan et nourrir mes textes de cette expérience. Le bonheur est à portée de main, il suffit de le construire soi-même. J’aime le paysage d’Accolay car il est d’une dimension humaine, à mon échelle. Le grandiose (les montagnes, la mer) m’effraie. J’aime les paysages découpés et boisés d’Accolay qui sont en même temps plein de mystère. « Dieu est partout dans le moindre grain de sable ; j’ai aussi voulu le représenter dans les roseaux », notait le peintre Caspar David Friedrich. Le voyage ? « Chose inouïe, c’est au-dedans de soi qu’il faut regarder le dehors. Le profond miroir sombre est au fond de l’homme », écrivait Victor Hugo. J’ai fait d’Accolay, dans mon travail d’écriture, mon lieu d’enracinement, et je rends ainsi hommage à une terre et à un temps en voie de disparition.

les ressourcements d’erik Poulet-reneyerik Poulet-Reney, auteur de littérature de jeunesse, réside à Chitry-le-Fort. on lui doit notamment Nijinsky, l’ange de papier et Le visage retrouvé.Les rochers du Saussois ? J’y viens parfois le dimanche pour méditer seul car c’est un lieu énergétique chargé par le minéral. Cet endroit qui touche au ciel incite à l’humilité. Il

surplombe la vallée, domine le fleuve en contrebas, les bois et les toits. On vient y faire la toilette de l’esprit, se laver des pollutions morales et physiques pour mieux se relever ensuite, être davantage à l’écoute des autres, disponible. Quand on écrit, il est indispensable de posséder un matériel de qualité. Je ne parle pas là d’ordinateur, de stylo, ni de papier, mais d’un cerveau bien irrigué, fluide et « propre ». Un moyen de rester honnête, intègre, témoin de la vie en associant le respect et la liberté des autres.

les racines de Joëlle brièreauteure et éditeur originaire de Bretagne, Joëlle Brière s’est établie à Véron, où elle a créé les éditions de la Renarde rouge en 1994. Ses derniers ouvrages sont Du sel dans les yeux, Petits dits d’oiseaux, Arbres & Compagnie et Clémence Petitpoint & l’aviateur.Souvent je me dis : le malheur est le déracine-

ment. Mais dans le même temps, je m’explique qu’il me faut conjurer ce malheur, que je dois m’inventer de nouvelles racines et l’écriture qui retrace et allie les paysages bretons de mes pre-miers âges et ceux d’aujourd’hui, aux portes de la Bourgogne, y pourvoit. Paysages bretons entre Armor et Argoat. L’eau et les bois. J’y découvre mille et un secrets et je me fabrique le long des grèves, des rivières capricieuses et sous le couvert des forêts habitées de korrigans et de fées.Paysages icaunais, village à nom de poisson, entre rivière et forêt. Y installer patiemment un beau refuge, creuset de rêves impossibles et inguérissables qu’il s’agira de transcrire par la seule magie des mots et de leur installation sur des pages. Des pages. Des livres. À l’Ouest, une rivière fougueuse aussi mais de plus en plus asservie. La suivre cependant sur le chemin de halage et lui parler, sans paroles, d’autres remous. Rêver de lents voyages au passage d’une péniche, l’accompagner plus loin que sa destination. Qu’irait-elle faire en haute mer ?D’autres fois, mon chien en éclaireur s’effrayant du moindre froissement d’herbes, préférait les bois du Chapître, ceux de Véron ou des Bordes. Y traquer d’autres légendes (sœurs jumelles des légendes bretonnes) et des champignons. Marcher, soliloquer, écrire d’abord dans sa tête ce qui resurgira plus tard du papier avec souvent quelques surprises supplémentaires comme des gourmandises offertes que l’on ne savait pas posséder. B and B. Bretagne et Bourgogne. Double et permanente promenade. Un poumon là-bas. L’autre ici. Choisir de vivre toujours déchirée. Le malheur (pour celle qui écrit), en fait, serait de ne pas l’être.

les voyages imaginaires d’alain Kewesalain Kewes, auteur et éditeur installé à auxerre, a créé, en 2004, les éditions Rhubarbe. Il est l’auteur notamment de Moi aussi et Le Geste manqué de l’amant, prix Prométée de la nouvelle en 1997.Terre de passage… Se plaint-on assez que l’Yonne ne soit souvent qu’une bretelle de

sortie qu’on n’emprunte pas, une succession de noms aux frontons des gares où l’on ne s’arrête pas ! Mais mesure-t-on combien ces chemins qui sillonnent et couturent le département, écrivent d’histoires sur leurs lignes de terre, d’eau ou de fer ?C’est, tout au nord, l’aqueduc de la Vanne qui murmure la grande soif de Paris ; au sud, des routes qui convergent à Vé-zelay avant de repartir loin en Galice chercher une réponse aux interrogations de l’âme. Ce sont les canaux, à Rogny, à Ancy, qui franchissent les collines et nous parlent de Hollande, de Suisse ou d’Atlantique, et qu’on écoute, le temps d’une pro-menade douce et sereine sur les chemins de halage. C’est le souffle puissant du PLM qu’on espère au passage à niveau, et l’enchevêtrement des rails à Migennes, déjà proche banlieue de Venise. Ce sont les routes qui nous chantent Trénet (à une unité près !), M. Hulot et le Front populaire. C’est un virage à Villeblevin où toujours on pleurera Camus.C’est l’Yonne, rivière, qui charrie encore la débâcle des forêts du Morvan se rêvant charpentes de palais et vaisseau amiral, ou les fantômes des barriques de la célèbre piquette de Vermenton, ou l’émoi d’un jupon lâché par la lavandière et qu’emporte le courant. C’est enfin, à ma porte, le bar de l’aéroport, ultime avatar du voyage imaginaire. Car il n’y a pas, il n’y a jamais eu d’aéroport à Auxerre, mais son bar suffit bien à évoquer tous les ailleurs du monde.

Page 15: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

inserTion sorTir

L’agenDa Du moisThÉâTre > ConCerT > Danse > eXPosiTion > ThÉâTre > ConCerT > Danse

Pour faire connaître vos manifestations : 03 86 72 85 47 – [email protected]

Terroir

Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

28Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

2928

AuxeRReDAnseR LA musique ConféRenCe – venDRe[Dits]24 décembre à 17 h

DesiRAtA (DAnse)24 décembre à 19 h

shAKespeARe Go home (théâtRe)30 décembre à 20 h 30

100 KG et ses éLéphAnts (jeune pubLiC)les 5 janvier à 14 h 30, 6 à 10 h et 14 h 30, 7 à 15 h 30 et 8 à 14 h 30

Deux pièCes CouRtes venDRe[Dits]9 janvier à 19 h

LA soCiété Des ARpenteuRs (musique)9 janvier à 20 h 30

une heuRe AvAnt LA moRt De mon fRèRe (théâtRe)13 janvier à 20 h 30, le 14 à 19 h 00, le 15 à 20 h 30

DAnseR LA musique ConféRenCe venDRe[Dits]24 janvier à 17 h

DesiRAtA (DAnse)24 janvier à 19 hContact : Le Théâtre d’auxerre : 03 86 72 24 24

sensL’inGénuD’après Voltaire9 janvier à 20 h 30. représentation pour les scolaires : 9 janvier à 14 h 30Contact : 03 86 83 81 00

viLLeneuve-suR-Yonne

femme Du GRAnD noRD24 janvier à 20 h 30 – ThéâtreContact : 03 86 87 12 52

Noël à l’Auberge de l’ÂtrePour les fêtes de fin d’année, nous avons demandé une suggestion de menu à Francis Salamolard, le chef de l’Auberge de l’Âtre, à Quarré-les-Tombes… Une référence.

L ’auberge de l’Âtre à Quarré-les-Tombes, qui doit son nom aux deux anciennes cheminées qui trônent dans la bâtisse, était une

vieille ferme morvandelle en ruines que Michel Vignaud transforma, à la fin des années 70, en restaurant-auberge, avant de partir s’installer du côté de Chablis. Francis Salamolard rachète l’établissement en 1986, y fait de nom-breux aménagements et y développe son savoir-faire : « Une cuisine traditionnelle, mais inventive, qui travaille les produits avec simplicité, selon 3 priorités : la qualité de l’ac-cueil, du service et des produits », explique Francis Salamolard. Ce qui lui vaut, en 1996, un macaron au Michelin.

Le champignon, une passionFrancis Salamolard est aussi un grand amateur de champignons. D’août à no-vembre, il organise des Journées cham-pignons : « Une sortie en forêt avec la clientèle, avant de cuisiner le butin récolté devant elle, conseils de préparation et méthode de cuisson à l’appui… avant dégustation. Un grand succès », selon notre chef gourmet.

Toujours dans le domaine des cham-pignons, Francis Salamolard fait aussi dans la truffe ! D’octobre à janvier, le restaurateur travaille en effet 5 recettes à base de truffes du Tonnerrois : du feuilleté de truffes ou du pigeonneau rôti au jus de truffe à la glace à la truffe fraîche, de la rosace de noix de Saint-Jacques aux lamelles de truffe à la brouillade de truffes. Mais ce n’est pas tout. Francis Salamolard contribue activement au développement de Quarré-les-Tombes, cette petite commune de moins de 800 habitants : « Nous sommes l’entreprise la plus importante du canton ! En effet, après une rénovation réalisée grâce à quelque 85 sociétaires du village ou de ma clientèle qui m’ont aidé à hauteur de 300 000 euros, nous avons redonné vie, avec mes deux filles, à l’Hôtel du Nord  – Restaurant Saint Georges –, juste en face de notre célèbre église ». Enfin, Francis Salamolard préside l’association d’artisans d’art et producteurs qui organise notam-ment une exposition annuelle à Quarré : « Pas moins de 36 départements français y étaient représentés cette année », ajoute-t-il fièrement.

Didier Lemaire

[email protected]

musées et expositions

Contact�: z �Auberge�de�l’Âtre�–�Les�Lavault�–�89630�Quarré-les-Tombes. Tél : 03 86 32 20 79. Internet : www.auberge-de-latre.com

Menu pour les fêtes…Pour les fêtes, Francis Salamolard vous propose le menu qu’il affiche dans son restaurant : Foie gras de canard truffé et bâtonnets de navets confits, filet de julienne à l’huile d’olive, étuvée de poireaux, fenouil frais ou aumônière de homard et noix de Saint-Jacques safranée, sauce champagne, chapon rôti servi en aiguillettes au ratafia de cidre ou noisettes de chevreuil sauce poivrade et châtaignes, fromages régionaux, l’assiette en fête composée de 5 desserts du moment et de son sorbet.

Pigeons fermiers rôtis au miel du Morvan

Pour 4 personnes :4 pigeons fermiers de 500 g z80 g de beurre doux z2 carottes z2 oignons z2 tomates z1 bouquet garni zMiel du Morvan z

Vider et flamber les pigeons. Disposer les cous et les abats sur une plaque, et mettre à rôtir en ajoutant le bouquet garni, les carottes, oignons, tomates, sel et poivre. Pincer les sucs, mouiller avec du Bourgogne rouge et laisser réduire. Mettre à rôtir les pigeons pendant 15 mn au four thermostat 8. Passer le fond et le parfumer avec le miel. Fouetter la sauce avec le beurre en parcelle. Partager en deux les pigeons ou servir en aiguillettes et les glacer avec le miel afin d’obtenir une belle coloration. Préparer la râpée morvandelle ou un gratin de pommes de terre pour l’accompagnement.

AuxeRReLA fAmiLLe DAns L’Yonne De Louis xiv À 1914Cette exposition, composée d’une vingtaine de panneaux et organisée par et dans les locaux des Archives départementales de l’Yonne jusqu’au 15 janvier, a vocation à circuler dans le département après cette date notamment dans les établissements scolaires.archives départementales de l’Yonne37, rue saint-germain

éCLAts De pieRReCaillou, roche, minéral, minerai… À l’occasion de l’Année de la Terre, le muséum se penche sur tous ces mots et leur consacre une exposition : la collection de minéralogie sort de sa réserve…En parallèle l’espace « Sciences Actu » du muséum accueille l’expo dossier de la Cité des Sciences et de l’Industrie « Le suicide en face ».Jusqu’au 1er février 2009 muséum d’auxerre. Contact : 03 86 72 96 40

ADoLphe GuiLLon« Balade autour d’un pont »Exposition de peinturesmusée de l’avallonnaisJusqu’au 31 décembre

L’oRfèvRe jeAn DespRésAvallonnais d’adoption et célèbre orfèvre art-déco des années 1920-1930,Jusqu’à fin décembre musée de l’avallonnais

bALLADe AutouR D’un pontExposition de Adolphe GuillonJusqu’à fin décembre musée de l’avallonnais

ChAbLisLes petits foRmAts De noëLBob Chatelain présente des paysages de l’Yonne, en particulier du Chablisien et des Côtes d’Auxerre. Des paysages purs si chers à l’aquarelle et des extraits de l’architecture religieuse qui balise les rives du Serein et de l’Yonne.expo : galerie de vaudésir, place Charles de gaulle – Chablis du 7 au 21 décembre

sAinte-veRtusuR-seRein

joÊLLe Kem LiKA« Mes encres de Chine… calame »Exposition d’œuvres entre abstrait et figuratif de Joëlle Kem Lika jusqu’à la fin janvier 2009espace La Lila à sainte-vertu-sur-sereinwww.la-lila.com

sensnAthALie peRieRGravures taille douce, sculptures sur zinc et peinturesentrée libre Jusqu’au 3 janvier. Bibliothèque des Champs-Plaisants, espace henri sanglier, 6 rue henri sanglier. Tél. : 03 86 83 91 40

ARts pRemieRs D’AfRique et D’oCéAnieDécouvrir. Ressentir. Partager Collection Michel BohbotL’exposition regroupe environ 200 objets provenant de plusieurs pays : Afrique, Îles Salomon, Indonésie, Nouvelles Hébrides, Vanuatu, Papouasie Nouvelle Guinée, Irian Jaya… Au même moment, la bibliothèque municipale de Sens

évoque le thème du voyage à travers des livres anciens, atlas, romans… parmi d’autres objets de la collection en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

musées de sens, orangerieJusqu’au 15 février 2009Contact : 03 86 83 88 90

L’AqueDuC RomAin De sens

L’aqueduc romain de Sens-Agedincum, qui permettait d’acheminer dans la ville les eaux de plusieurs sources de la vallée de la Vanne, est l’ouvrage antique le mieux conservé du Sénonais. L’exposition fait état des dernières avancées de la recherche pour la connaissance de cet antique monument.Jusqu’au 4 janvier – musées de sens grande salle d’accueilentrée libreContact : 03 86 83 88 90

joiGnY« joiGnY sous L’oCCupAtion »Musée de la RésistanceJusqu’au 30 décembre

Cl. E

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Mus

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théâtRes

nouRRituResExposition thématique – du quotidien au sacré – mettant en résonance ou opposition des œuvres contemporaines et anciennes, des objets archéologiques et traditionnels. Une conception du musée d’art et d’histoire et du centre d’art de l’Yonne, en accompagnement des entretiens d’AuxerreJusqu’au 9 février, tous les jours, sauf mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 hmusée-abbaye saint-germainContact : 03 86 18 05 50

AvALLonCoLLeCtions issues Du site GALLo-RomAin Du montmARteJusqu’au 31 décembre musée de l’avallonnais

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Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

30Au fil de l’Yonne - Décembre / Janvier 2009

31

Au SOMMAIRE du nuMéRO dE FévRIER 2009Dossier :le budget 2009Événement :Infory, le forum des métiers et des formationsCulture :à la rencontre des troupes et des compagnies théâtrales icaunaises

AuxERREMuSéuM d’AuxERREOGM, les grains de la discordeUne exposition d’actualité réalisée par la Cité des Sciences et de l’Industrie : Soja, maïs, colza, coton… l’état des cultures OGM dans le monde, OGM cultivés et en préparation dans les labos : quels effets recherchés ? Environnement, biodiversité, santé : quels impacts ? quels risques ? au-delà des OGM, quels modèles de production agricole pour demain ?Jusqu’au 1er février – Muséum d’Auxerre. Gratuit

SEnSLA FêtE dE L’ânELes Fêtes de l’âne 2009, avec pour thème « Les Rois Mages », vous offrent de multiples cadeaux musicaux. Musiques du monde avec Justin Vali et ses harpes tubulaires malgaches, Keyvan Chemirani et ses percussions iraniennes, Philippe Chahbazian et son duduck arménien… Musique de jazz en ouverture sur des « standards médiévaux »… Et musiques médiévales avec l’enthousiasme de l’Ensemble Obsidienne qui œuvre depuis huit ans déjà, pour offrir un festival des arts hors des sentiers battus !Du 14 au 21 janvier. Contacts : tel : 03 86 66 36 94 - www.obsidienne.fr Bibliothèque municipale : 03 86 83 72 80 Musée de Sens : 03 86 83 88 90 office du tourisme : 03 86 65 19 49 - théâtre municipal de Sens : 03 86 83 81 00

AvALLOnMuSIvALLOn 2008Concert avec les élèves de la Blivet School – Noël chez Walt Disney pour les petits et les grands – Lyrique20 décembre à 17 h 30 – Salle des MaréchauxContact : 03 86 33 53 12

COnCERt AvEC LE ChOEuR ARSyS BOuRgOgnEChants de Noël21 décembre à 16 h – Collégiale St-LazareContact : www.arsysbourgogne.com

POuRRAInCOnCERt AvEC LE gROuPE hEAd BALL – ROCk FuSIOn10 janvier à 22 h – Le PulvérinienContact : 03 86 41 14 87

SAInt-CLéMEntCOnCERt AvEC LE gROuPE LES LOCAtAIRES – ROCk gROLAndAIS20 décembre à 22 h – Le Barbarian’sContact : 03 86 65 99 50

SéPEAuxgALA dAnSAnt AvEC LA BAndE A BARdEt – vARIétéS/MuSEttE11 janvier à 14 h 30 – La Belle Époque

gALA dAnSAnt AnIMé PAR MAgIC MuSEttE vARIétéS/MuSEttE25 janvier à 14 h 30 – La Belle ÉpoqueContact : 03 86 73 13 71

AILLAnt-SuR-thOLOn« À nOuS LA SCènE ! »Concert avec les élèves du réseau départemental des écoles de musique31 janvier à 20 h 30 – Salle des fêtesEntrée libre

APPOIgnySOIRéE du nOuvEL Anavec l’orchestre Mosaïque10 janvier à 20 h 45 – Espace Culturel et de LoisirsContact : 03 86 53 24 22

AuxERRECOnCERt AvEC LE gROuPE tAFORALtMusique franco-marocaine19 décembre à 18 h 30 – Maison de quartier des PiedallouesContact : 03 86 51 68 38

COnCERtavec La Société des Arpenteurs de Denis Colin – jazz9 janvier à 20 h 30 – théâtreContact : 03 86 72 24 24

COnCERtavec Colors Sextet – Jazz16 janvier à 21 h – Amphi du ConservatoireContact : 03 86 18 05 70

COnCERt AvEC JOSSELInChanson30 janvier à 18 h 30 Maison de quartier des PiedallouesContact : 03 86 51 68 38

PORtES OuvERtESsur les cours de danse classique de Kazumi Kubota de la Maison de la Danse – Danse classique23 janvier à 18 h Amphi du ConservatoireContact : 03 86 52 80 80

COnCERt AvEC MIChEL BEnItAFeat. Manu Codjia « Ramblin’– Jazz30 janvier à 21 h – Amphi du ConservatoireContact : 03 86 18 05 70

AvALLOnFEMMES AMOuREuSESconcert avec la soprano lirico spinto, Bénédicte Roussenq10 janvier à 20 h 30 – Salle des MaréchauxContact : 03 86 33 53 12

thé-dAnSAntanimé par Thibault Colas25 janvier à 15 h – Marché CouvertContact : 03 86 34 36 45

BLénEAuRévEILLOn-dAnSAntanimé par Bruno Dubois et son orchestre Equinoxe – Variétés/musette31 décembre à 20 h – Salle des fêtesContact : 03 86 74 86 24

BuSSy-En-OthEIMAgInAtIOnRevue parisienne avec Les Dolly Dollies10 janvier à 19 h 30 – 18 janvier à 12 h – 24 et 31 janvier à 19 h 30 – La Coupole des AngesContact : 03 86 91 98 00

ChAMPS-SuR-yOnnEthé-dAnSAntavec Mathieu Chocat et son Orchestre – Variétés/Musette18 décembre à 15 h – Salle Podium 89Contact : 03 86 53 68 43 ou 06 34 13 02 47

ChAMPS-SuR-yOnnERévEILLOn dE LA St-SyLvEStREavec Patrice Sala et Corinne Répertoire années 70/8031 décembre à 20 h – Salle Podium 89Contact : 03 86 53 68 43 ou 06 34 13 02 47

COuLAngESLA-vInEuSE

SAInt-vInCEnt tOuRnAntE18 janvier à 10 h – centre du villageEntrée libre

gROnBAL FOLk AvEC LES MAuBuISSOnSMusique et danses traditionnelles24 janvier à 20 h 30 – Salle des fêtes

MOnétEAuConcert du Nouvel An avec les professeurs et les élèves de l’École de Musique – Classique25 janvier à 15 h 30 – Foyer communalContact : 03 86 40 61 58

POntIgnyÀ nOuS LA SCènE !Concert avec les élèves du réseau départemental des écoles de musique31 janvier à 20 h 30 – Salle des fêtesEntrée libre

SAInt-AuBIn-ChâtEAu-nEuF

BAL FOLkavec le groupe La Chalande31 janvier à 21 h – Salle des fêtesContact : 03 86 41 04 97

SAInt-JuLIEn-du-SAuLtJEudIS MuSICAuxMini concert22 janvier à 17 h – iME des FontenottesEntrée libre

SAInt-vALéRIEnCOnCERtavec l’Union Musicale de Saint-Valérien20 décembre à 20 h 45 – ÉgliseEntrée libre

SEnSSwIng MAnOuChETchavolo Schmitt, probablement le plus grand guitariste manouche en activité.29 janvier à 20 h 30théâtre – Contact : 03 86 83 81 00

COnCERt AvEC LE gROuPE JEBELtARJazz/flamenco/électronique23 janvier à 20 h 30 – Salle de spectacle La Fabrique – Mjc de SensContact : 03 86 83 86 00

FEStIvAL JAzz – hAdOuk tRIO

De nouveaux instruments ont rejoint la panoplie de nos chasseurs de sons : khen, orgue à bouche du Laos, gumbass assemblant la caisse du guimbri et le manche de la basse électrique, hang au croisement chatoyant du steeldrum et du gamelan.30 janvier à 20 h 30 théâtre Contact : 03 86 83 81 00

COnCERt AvEC BELMOndO ALL StAR SExtEt – JAzzLes deux frères Belmondo reviennent à leurs premières amours avec un sextet au casting impressionnant.31 janvier à 20 h 30 – théâtreContact : 03 86 83 81 00

SwIng tROuBAdOuRConcert avec le Tasty pudding jazz band du Conservatoire de musique de Charenton Le Pont14 janvier à 18 h et 20 h – BibliothèqueContact : 03 86 83 72 80

SOuCyBAL FOLkavec le groupe La Chalande11 janvier à 15 h – salle des fêtesContact : 03 86 41 04 97

BLEuRyCOnCERt AvEC ABRAzAM – ChAnSOn20 décembre à 20 h 45 – Le St-PatrickContact : 03 86 63 43 45

PASSyCOnCERt AvEC nInA PuLSE – ROCk10 janvier à 22 h – La CodalieContact : 03 86 87 05 32

tREIgnyCOnCERt AvEC LE gROuPE PAIn d’MAïS – MuSIquES CAJun zydECO zARICO LOuISIAnE17 janvier à 21 h – Le CarrougeContact : 03 86 74 64 33

vAREILLESCOnCERt AvEC gEvREy ChAMBERtIn (ChAnSOn)19 décembre à 21 h – Le Maquis de Vareilles

COnCERt AvEC ORgAn’x (MuSIquE du MOndE)20 décembre à 21 h et 21 décembre à18 hContact : 03 86 88 31 15

COuPS dE CœuR

JAzz CLuB d’AuxERRE

nOëL-nOëL…

dAnS LES AutRES BARS Et BIStROtS

MuSIquES Et COnCERtS

COuLAngES-LA-vInEuSEhEuRE du COntEà partir de 3 ans7 janvier à 16 h – BibliothèqueContact : 03 86 42 38 05

SEnSChAntS dE nOëL du MOndEArsys, pôle d’art vocal de Bourgogne/Pierre Cao – Noëls traditionnels français, italiens, catalans, anglais, américains…18 décembre à 20 h 30 – 20 décembre à 17 h théâtre - contact : 03 86 83 81 00

tAétéA tAhItISpectacle par la Cie La Zita, création d’Isabelle Temple et Danièle Zofer20 décembre à 17 h – théâtre

hAdOuk tRIOElu artiste de l’année aux dernières Victoires du jazz30 janvier à 20 h 30 – théâtre

tOnnERREL’hEuRE du COntEConte pour jeune public14 janvier à 16 h – BibliothèqueContact : 03 86 55 03 82

JEunE PuBLIC

CALEnDriEr DES ProChAinS MAtChS

DE L’AJA à DoMiCiLE :

AJA/oM10/01/2009

AJA/LoriEnt31/01/2009

AJA/LiLLE14/02/2009

www.AJA.fr

CAFéS dE PAyS

vénIzySOIRéE dE LA St-SyLvEStREanimée par Mathieu Chocat et son orchestre – Variétés/musette31 décembre à 20 h – Salle des fêtesContact : 03 86 35 02 90

vAuxAPRèS-MIdI dAnSES gRECquESet repas Grec avec Ikona – Musique et danse traditionnelles24 janvier à 12 h – Salle des fêtes

vILLEthIERRyAudItIOnavec l’école de musique du Sivom du Gâtinais19 décembre à 20 h 45 – Salle des fêtesEntrée libre

COLORS SExtEtLe métissage d’une belle génération

d’instrumentistes originaires des quatre continents (France, Japon,

Algérie, Italie, Irlande, Brésil, Colombie), soucieux de leur rapport à la vie et communément motivés pour partager et mélanger leurs couleurs.

16 janvier à 21 h – Cité des musiquesRAMBLIn’Un répertoire folk-rock idéal30 janvier à 21 h Cité des musiques

RAMBLIN’

COuLAngES-LA-vInEuSELE PAyS COuLAngEOIS d’hIER Et d’AuJOuRd’huIPar la juxtaposition de cartes postales anciennes et de clichés actuels pris avec le même cadrage, la Maison du Pays Coulangeois vous propose de découvrir ou de redécouvrir à deux époques différentes la vie quotidienne et les lieux et monuments du Pays Coulangeois.Du 17 janvier au 1er mars 2009. ouvert tous les jours de 14 h à 17 h.Contact : Maison du Pays Coulangeois. tel : 03 86 42 51 00. Site : www.cc-payscoulangeois.fr

retrouvez toutes la programmation des dix cafés de pays de l’Yonne sur leur site : www.cafedepays.org.

Page 17: Dossier À quoi servent...5) Claude Bolling. 6) Jacques Weber, Pierre Richard et Jean-Marie Rolland inaugurant le village du Festival. 7) Le jury du 9eFestival international Musique

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LUNDI26 JANVIER 2009LUNDI26 JANVIER 2009

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