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WWW . LESDECHARGEURS . FR 01 42 36 00 50 les déchargeurs by le pôle Dossier du spectacle Adresse Les Déchargeurs 3 rue des Déchargeurs 75001 PARIS Métro Châtelet Réservations Sur internet 24/7 www.lesdechargeurs.fr Par téléphone 01 42 36 00 50 du lundi au samedi de 16h à 23h Contact Emmanuelle Jauffret 01 42 36 00 02 [email protected] Contact presse Darius Peyamiras 06 46 60 59 14 [email protected] Contact diffusion Darius Peyamiras 06 46 60 59 14 [email protected] Durée 1h

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Page 1: Dossier du spectacle - Les Déchargeurs · page 3 les déchargeurs Parcours DARIUS PEYAMRIAS / metteur en scène Prix du Syndicat de la critique – Mars (1992) Prix du meilleur spectacle

W W W . L E S D E C H A R G E U R S . F R01 42 36 00 50 les déchargeursby le pôle

Dossier du spectacleAdresseLes Déchargeurs 3 rue des Déchargeurs 75001 PARISMétro Châtelet

RéservationsSur internet 24/7www.lesdechargeurs.fr Par téléphone 01 42 36 00 50du lundi au samedi de 16h à 23h

ContactEmmanuelle Jauffret01 42 36 00 [email protected]

Contact presseDarius Peyamiras06 46 60 59 [email protected]

Contact diffusionDarius Peyamiras06 46 60 59 [email protected]

Durée 1h

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les déchargeurspage 2

G é n é r i q u e Texte Ghérasim LucaMise en scène Darius PeyamirasCompositeurs Jeanne Susin, Olivier SchlegelmilchJeu Etienne Cottereau, Jeanne Susin (piano et chant), Olivier Schlegelmilch (violoncelle)

Coréalisation La Reine blanche - Les Déchargeurs & Théâtre Argos

Durée 1h

ReprésentationsLES DÉCHARGEURS - PARIS2 novembre au décembre, vendredis et samedis à 21h30 (relâche vendredi 23 novembre)

L a p i è c eS’aventurer dans le monde intérieur de Ghérasim Luca, c’est prendre le risque de perdre sa raison, son langage, et toute autre forme de conditionnement pour le plaisir impossible de vivre en parfait affranchi. Plaisir impossible donc poétique. Le spectacle s’ouvrira par Passionnément qui s’offre comme un « bégaiement poétique » et déjoue les pièges imposés par la stature hiératique des mots pour confondre lettre, corps, et voix dans l’intimité des fibres du sentiment. Suivra L’Inventeur de l’Amour qui propose dans un long monologue une libération de la condition œdipienne par des voies sacrilèges : dans un monde où «tout doit être réinventé», il nous faut être «de plus en plus dédaigneux, cruels, irréconciliables». Dans une attitude rebelle et sacrée, le poète invente une femme non née et cosmique qui transcende l’amour banal pour lui donner une dimension essentielle et nécessaire, l’essence même de la vie, écorchure de la mort. La dynamique qu’opère Ghérasim Luca pour libérer les forces profondes de l’être passe par une troublante convulsion du sens commun. À la faveur d’une langue exilée de tout consensus en quête d’instants magiques, il nous convie à une messe noire célébrant l’alliance de la rigueur à la dérision, du vide au plein, devant le corps démembré de l’Amour dont les flots de sang viennent dessécher nos rêves et laver notre cupidité. Notre travail adopte la forme du récital, chère à Ghérasim Luca. Un acteur incarne ce défi dans un espace vide propre à éveiller l’imaginaire. Le corps épuisé par l’effort de comprendre mais fermement là, sur scène. Deux musiciens (piano et violoncelle) accompagnent cet acte poétique.

m o t d e l ’ a u t e u rLa lutte mythique entre la liberté et son contraire se donne actuellement entre Œdipe et nonŒdipe. L’invivable vie quotidienne, férocement mais exactement décrite par les systèmes (marxismes, freudismes, existentialisme, naturalisme…) doit être follement dépassée par un bond formidable dans une sorte de vie dans la vie, d’amour dans l’amour, indescriptible, indiscernable et irréductible au langage des systèmes.

Ghérasim Luca n o t e d e m i s e e n s c è n eGhérasim Luca est un poète, c’est son choix de vie. Très jeune il décide de consacrer sa vie à la poésie, sans plan de carrière, sans volonté de réussite, hors de toute école, libre et en quête de liberté. Son poème L’Inventeur de l’amour, transpire de cette position du poète engagé. Luca invente sa vie tout en vivant son invention. L’amour est sans cesse à redécouvrir, libéré des notions de bien ou de mal dans lesquelles nos sociétés judéo-chrétiennes l’enferment, libre des conceptions freudiennes qui catégorisent le désir en théorisant l’Oedipe. L’amour selon Luca est gorgé de sensualité, de désir, de provocation, de violence et de douceur. Il nous emmène aux confins de l’univers, dans des galaxies inconnues. Pour une équipe artistique, le défi réside là : comment rendre sensible, sur un plateau de théâtre, cet univers sans concessions grâce à la force des mots, la violence des sentiments, la contradiction des images, et l’envoûtement de la musique.

Darius Peyamiras

Page 3: Dossier du spectacle - Les Déchargeurs · page 3 les déchargeurs Parcours DARIUS PEYAMRIAS / metteur en scène Prix du Syndicat de la critique – Mars (1992) Prix du meilleur spectacle

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P a r c o u r s DARIUS PEYAMRIAS / metteur en scènePrix du Syndicat de la critique – Mars (1992)Prix du meilleur spectacle au Festival de Saint-Herblain – Mars (1992)Lauréat du Prix jeune créateur de la Fondation Vaudoise pour la promotion et la création artistique (1994)

Darius Peyamiras a été formé à l’Institut d’Etudes Théâtrales (Université Sorbonne-Nouvelle, Paris, 1980-1982). Il met en scène une vingtaine de pièces dont Mars de Fritz Zorn (Théâtre de Vidy, Lausanne, 1992) dont il créé une nouvelle version en 2002 (La Coupe d’Or, Rochefort), L’Echange de Paul Claudel (Grange de Dorigny, Lausanne, 1993), La Maladie de la mort et Les Chiens de Marguerite Duras et Hervé Guibert (Festival de la Cité, Lausanne, 1994), Les Sept portes de Botho Strauss (Arsenis, Lausanne, 1994), Le Chant du Cygne d’Anton Tchékhov (Théâtre de l’Athénée, Paris, 1995), Rouge noir ignorant d’Edward Bond (Sévelin 36, Lausanne, 1996), On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset (Le Reflet, Vevey, Suisse, 1998), La Grande imprécation de Tankred Dorst (Grange de Dorigny, Lausanne, 1998), Ténèbres de Henning Mankell (Pull off, Lausanne, 2009), Le Jeu d’Eve de Sylviane Dupuis (Théâtre de la Carouge, Suisse, 2011), Bourlinguer de Blaise Cendrars (Le Poche, Genève, 2014) ou Faust de Goethe (Oriental Vevey, Suisse, 2017).

ETIENNE COTTEREAU / interprèteEtienne Cottereau a été formé par Philippe Perrussel (Conservatoire municipal du XIème, Paris, 2010-2011) et par Delphine Eliet, Nabih Amaroui, Eléonore Agritt, Khalid Benghrib, Alexandre del Perrugia, Yumi Fujitani, Mariana Montalvo, Mariana Araoz, Hassam Ghancy, Mikael Serre et Thomas Bouvet (Ecole du Jeu, Paris, 2013-2016). Il est également titulaire d’une licence en Lettres modernes (Institut Catholique de Paris, 2010-2013) et prépare depuis 2017 le diplôme de l’EHESS, mémoire de recherche orienté sur la thématique suivante : « qu’est-ce que le théâtre peut apporter à la conscience de soi en représentant des troubles neuropsychologiques ? » (Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris, 2017-2020).Au théâtre, il joue dans Qui a peur de Virginia Woolf d’Edward Albee, mise en scène de Béatrice Guichard (Centre de vie du Sanitas, Tours, 2008), La Mastication des morts de Patrick Kermann, mise en scène d’Alain Papillon (Théâtre Gabriel Monnet, Plessis, 2009), En attendant Godot de Samuel Beckett, mise en scène de Florent Lumbroso (Conservatoire Charles Munch, 2010), Borborygmes d’après Valéry Larbaud, Blaise Cendrars, Anton Tchekhov, Voltaire, Tomas Couvry et Jean Tardieu, mise en scène de Tomas Couvry (Saint-Cyr-sur-Loire, 2012) et participe au projet Théâtre de Marcus Borja (Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, 2014 puis repris au Jeune Théâtre National, au Théâtre de la Colline pour le Festival Impatience et au Théâtre de la Cité Internationale). Il met en scène Une ville dans le ciel d’Issa Makhlouf (Ecole du Jeu, Paris, 2014). Il travaille actuellement sur la pièce L’Homme qui de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne, mise en scène de Gaston Dubois, qui sera créé en 2019.

JEANNE SUSIN / compositeure, pianiste et chanteuseJeanne Susin a été formée à l’orchestration, la composition et l’improvisation par Guillaume Conesson, Martin Matalon et Philippe Pannier (Conservatoire à rayonnement régional, Aubervilliers, 2013-2017). Au théâtre, elle joue dans Chewing gum silence d’Antonin Tri Hoang, mise en scène de Samuel Achache (La Dynamo, Pantin, 2018) et Mega image dont elle est l’auteure, mise en scène d’Isabelle Janier (Le Balto, Montreuil, 2018). Avec Olivier Schlegelmilch ils créent le groupe Joe Quartz et sortent un premier album Self afraid (Gigantonium, 2018). OLIVIER SCHLEGELMILCH / compositeur et violoncellisteOlivier Schlegelmilch a été formé au violoncelle et aux percussions par Gabriel Benlolo, Laurent Fraiche, Eric Sammut, Daniel Ciampolini, Vincent Segal, François Laizeau, Magik Malik, Philippe Pannier, Florence Domaque et Boyan Z (Conservatoire à rayonnement régional, Aubervilliers, 2011-2017). Au théâtre, il joue dans Méga image de Jeanne Susin, mise en scène d’Isabelle Janier (Le Balto, Montreuil, 2018). Avec Jeanne Susin ils créent le groupe Joe Quartz et sortent un premier album Self afraid (Gigantonium, 2018). Il publie également l’EP L’Admiré avec le groupe Pep’s Lemon (Chanteloup, 2018).

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la reine blanche{ }ACTUELLEMENT