> BASE AÉRIENNE 721 « Adjudant Gémot », ROCHEFORT

L’ÉCOLE DE FORMATIONDES

DE L’ARMÉE DE L’AIR

SOUS- OFFICIERS

DOSSIER DE PRESSE

14 JUILLET 2021

Défilé militaire à Paris

ET DE L’ESPACE

SOMMAIRE

Communique de presse : l’EFSOAAE défile sur la plus belle Avenue du monde ce 14 Juillet ...................................4

Les chiffres clefs, le dispositif et la tenue de défilé ...........................................................6

Les Actus’ de l’école sur ce défilé .............................8 - Le Général de bridage aérienne Alain Boullet,

Commandant l’EFSOAAE défile. Biographie

Des élèves engagés dans l’opération « Résilience » au sein d’un Pôle militaire de vaccination (PMV) ..................................................... 10 - Portait de l’élève sous-officier Alexandra

Pour la première fois dans l’histoire de l’EFSOAAE : un élève porte-drapeau .................... 12

- Portrait de l’élève sous-officier Victor

Un élève mécanicien armurier engagé en mission en renfort sur la BA 188 de Djibouti .......13 - Portrait de l’élève sous-officier Jean-Baptiste

Une École à hauteur d’hommes ................................ 14

Présentation de l’École de formation des sous- officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace ......... 14

L’histoire de l’École ......................................................... 16

Genèse défilé du 14 Juillet à Paris .......................... 18

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et d’inspiration citoyenne, la participation de l’EFSOAAE de Rochefort qui met en avant les valeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace tout au long de sa formation, prend tout son sens. Moment particulièrement marquant dans la vie d’un militaire, le défilé du 14 Juillet est en effet, pour les élèves sous-officiers de Rochefort, de toutes les spécialités et issus des trois armées (armée de l’Air et de l’Espace, armée de Terre, Marine nationale) et de la Gendarmerie, à la fois un aboutissement - celui de longues séances d’entraî-nement pour offrir une prestation de qualité - et un commencement - celui d’une carrière militaire qui s’annonce riche d’engagement au sein des forces. C’est également pour eux l’occasion de sceller des liens forts autour de cet évènement symbolique ; des liens marqués par la cohésion et les valeurs de fraternité d’armes et de lien armée-Nation.

En corrélation avec l’actualité, cette cérémonie mi-litaire honorera des élèves sous-officiers qui ont été mobilisés dans la campagne de vaccination nationale, au sein du Pôle Militaire de Vaccination (PMV) de Mérignac (Gironde), au titre de l’opéra-tion « Résilience ». Elle verra également pour la première fois dans l’histoire de l’école, un élève comme porte-drapeau. Engagé en renfort en mission sur la BA 188 de Djibouti, un élève sous-officier de spécialité mécanicien armurier sera également présent dans les rangs.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Comme chaque année depuis 1998, l’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE) de Rochefort partici-pera au défilé militaire à Paris ce 14 Juillet 2021 à 10h00.

Emmenés par le Général de brigade aérienne Alain Boullet, Commandant l’EFSOAAE, les 113 défilants de l’école défileront fièrement derrière lui sur la célèbre Avenue des Champs-Elysées, jusqu’à la tribune présidentielle, sous le regard d’Emmanuel Macron, Président de la République.

L’EFSOAAE sera donc représentée par le Géné-ral qui la commande, le porte-drapeau et sa garde, deux commandants de compagnie, quatre chefs de section, 90 élèves sous-officiers et une dizaine de cadres. L’École de formation des sous-officiers de l’Armée de l’air et de l’Espace de Rochefort fait partie des près de 5 000 défilants, contre 2 000 l’an dernier Place de la Concorde alors que la Covid avait donné un coup d’arrêt au traditionnel défilé sur les Champs-Elysées.

Parce que la journée du 14 Juillet et son défilé mi-litaire marquent un temps fort de la vie de la Na-tion et représentent un moment de rassemblement

L’EFSOAAE DÉFILE SUR LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE CE 14 JUILLET

Les Français assisteront par ailleurs à un défilé qui mettra en lumière les unités opérationnelles et les aéronefs de l’armée de l’Air et de l’Espace, en particulier son nouveau commandement de l’Espace ainsi que des Aviateurs engagés en début d’année dans la mission « Skyros », au cours de laquelle quatre Rafale, un A400M et un ravitailleur A330 Phénix ont enchaîné des escales en Inde, aux Emi-rats-Arabes-Unis, en Egypte et en Grèce. Le défilé aérien rassemblera 71 avions et 25 hélicoptères ainsi que l’Avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) de l’armée de l’Air et de l’Espace qui réalisera sa première apparition dans le ciel parisien.

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Les chiffres clefs de l’EFSOAAE sur ce défilé

LES CHIFFRES CLEFS ET LA TENUE DE DÉFILÉ Pour mémo

1998

2021

113 défilants

• 1er défilé de l’EFSOAAE

• 23ème défilé

• Le Général de brigade aérienne Alain Boullet, commandant l’EFSOAAE

• 6 : Le porte-drapeau et sa garde • 2 : Commandants de compagnie • 4 : Chefs de section • 10 : Cadres (instructeurs issus

des forces)• 90 : Élèves sous-officiers

La tenue de défilé des Aviateurs de l’EFSOAAE

Aviateurs et Aviatrices de l’armée de l’Air et de l’Espace porteront :• le pantalon bleu marine • la chemise blanche manches courtes, • les fourreaux d’épaules galonnés • un plastron bleu marine • les décorations (médailles) pendantes, • un ceinturon blanc • les brodequins de marche

communément appelés « rangers » • le calot

Le dispositif :

98

LES ACTUS’ DE L’ÉCOLE SUR CE DÉFILÉ Dans le viseur des médias

Né le 25 mai 1963 à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie)Marié, deux enfantsPromotion 1985 de l’Ecole de l’air, Salon-de-ProvenceOfficier télémécanicien

FORMATION MILITAIRE

1978 Lycée militaire d’Aix en Provence puis lycée de l’EMPERI de Salon de Provence

1985 Ecole de l’air1993 Enseignement militaire supérieur scientifique et

technique à l’ENSEEIHT (« N7 » : Ecole Nationale Supérieure d’Electronique, d’Electrotechnique, d’Informatique et d’Hydraulique) de Toulouse

CARRIÈRE

1988 Officier adjoint technique puis chef des services techniques de l’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » - BA 132 Colmar

1994 Professeur d’informatique à la Division d’instruction scientifique et technique - Responsable du projet d’informatisation de la scolarité de l’Ecole de l’air - Salon de Provence

1997 Chef des services techniques de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne » puis commandant en second de l’escadron de soutien technique spécialisé 15.003 - BA 133 Nancy

2001 Collège interarmées de défense, 9è promotion - Paris

2002 Commandant en second puis commandant du groupe des ateliers techniques 14.623 de l’atelier de réparation de l’armée de l’air 623 - DA 204 Bordeaux Beauséjour

2005 Chef du soutien technique aéronautique - BA 702 Avord

2007 Chef de la division concept, coordination et synthèse du bureau soutien de l’Etat-major de l’armée de l’Air - Paris

2010 Chef de la composante logistique de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense - Brétigny

2012 Commandant du détachement air 273 - Directeur de l’entrepôt de l’armée de l’air 602 - Délégué militaire départemental de Loir-et-Cher - Romorantin

2014 Sous-directeur technique du service industriel de l’aéronautique - Arcueil

2017 Chef du bureau appui à l’activité de l’état-major de l’armée de l’Air – Paris

NOMINATION

Général de brigade aérienne le 1er juin 2019

OPÉRATION EXTÉRIEURE

2000 Février à avril - Opération Trident

DÉCORATIONS

• Officier de la Légion d’honneur• Officier de l’Ordre National du Mérite• Médaille de l’aéronautique• Médaille commémorative française « Ex-Yougoslavie »

ALAIN BOULLETGÉNÉRAL DE BRIGADE AÉRIENNE

BIOGRAPHIE

Commandantles écoles des sous-officiers et des militaires du rang de l’armée de l’Airl’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espacela base aérienne 721 « Adjudant Gémot »la base de défense Rochefort - CognacDélégué militaire départemental de la Charente-Maritime

Le Général de brigade aérienne Alain Boullet, commandant l’EFSOAAE, défile

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Sergent Alexandra en quelques mots La sergent Alexandra, 23 ans, élève sous-officier sur la base école de Rochefort, s’est engagée le 14 décembre 2020 dans la spécialité « Exploitant renseignement ».Après une scolarité au lycée militaire de Saint-Cyr et parallèlement à ses études en licence d’écono-mie gestion, cette passionnée de sports collec-tifs et sports de combat, qui a également débuté le parachutisme, choisit de rejoindre la réserve opérationnelle de l’armée de l’Air et de l’Espace. Elle effectue tout d’abord une Formation militaire initiale de réserviste (FMIR) sur la base d’Orange. Forte de cette première expérience au contact des commandos parachutistes de l’air elle poursuit durant une année son engagement de réserviste dans le domaine de la sécurité et protection de ce site. L’Aviatrice alexandra, décide alors de franchir le pas et s’engage dans une des spécialités rensei-gnement avec pour objectif de remplir sa mission future au profit des commandos de l’air.

Son engagement dans la campagne de vaccinationAprès une formation militaire initiale de 4 mois sur la base école de Rochefort, elle s’est vue confier une mission inhabituelle mais particulièrement intéressante et engageante au sein du pôle mili-taire de vaccination (PMV) de Bordeaux Mérignac, dans le cadre de l’opération Résilience. Affectée au secrétariat de sortie des patients vaccinés, elle a également en charge l’aide aux personnes à mo-bilité réduite. Lors de la première journée d’ouver-ture du pôle le 29 avril 2021, la sergent Alexandra a eu la chance de rencontrer la Ministre des Ar-mées, madame Florence Parly, pour un échange de quelques minutes.

PORTRAIT DE L’ÉLÈVE SOUS-OFFICIER ALEXANDRADes élèves engagés dans l’opération « Résilience » au sein d’un pôle militaire de vaccination

Depuis le 29 avril 2021, des Aviateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace sont mobilisés dans la campagne de vaccination nationale, au sein du Pôle Militaire de Vaccination (PMV) de Mérignac (Gironde), au titre de l’opération Ré-silience, menée par le ministère des Armées depuis le début de la pandémie. Leur mission

dans cette opération : réaliser des activités d’accueil des patients, de logistique et d’organi-sation administrative. Ainsi mobilisés aux côtés du personnel médical du Ministère des solidari-tés et de la santé, ces Aviateurs démontrent leur savoir-faire, leur polyvalence et le sens de leur engagement au profit de la population.

1312

Un élève mécanicien armurier engagé en mission en renfort sur la BA 188 de Djibouti.

PORTRAIT DE L’ÉLÈVE SOUS-OFFICIER JEAN-BAPTISTE

Du 23 février au 7 avril 2021, deux jeunes sous-officiers de la base école de Rochefort ont été envoyés en renfort des forces déployées sur la corne de l’Afrique. Les sergents Audrey et Jean-Baptiste, élèves sous-officiers dans

la spécialité Ressources humaines pour l’une et mécanicien armurier pour l’autre, ont eu l’opportunité exceptionnelle d’une première expérience sur la BA 188 de Djibouti.

Le sergent Jean-Baptiste, 19 ans, élève sous-officier à l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace de Rochefort s’est engagé dans la spécialité technicien armement bord et sol. Détenteur de son Cer-tificat d’aptitude militaire (CAM) obtenu à l’issue de sa formation militaire initiale à Rochefort, cet élève, particulièrement méritant, décroche l’opportunité de réaliser une mission extérieure en ren-fort sur la Base aérienne 188 de Djibouti, sur la corne de l’Afrique alors qu’il est encore élève.

« Honneur et patrie » ces deux mots, inscrits sur le drapeau de l’École de formation des sous- officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE) résonnent de manière particulière dans le cœur du sergent Victor, porte-drapeau de l’école, qui dé-filera à Paris le 14 Juillet.En effet, pour la première fois, un élève s’est vu confier cet honneur en tête du dispositif de l’Ecole de Rochefort.Agé de 22 ans, titulaire d’un DUT en génie industriel et main-tenance, ce jeune sous-officier, engagé en 2019, est aujourd’hui en formation professionnelle à l’Escadron de formation à la maintenance aéronautique de Défense (EFMAD) à Rochefort, dans la spécialité technicien vecteur et porteur.Il déclare : « J’ai toujours voulu me rendre utile à mon pays d’une manière ou d’une autre. Après avoir songé un moment à une carrière de pompier professionnel, je me suis dirigé vers l’armée de l’Air car elle

répondait à toutes mes attentes. Je voulais mettre à profit mes connaissances acquises en milieu civil et travailler sur des technologies de pointe, en France mais aussi et surtout à l’étranger. Aujourd’hui j’ai trouvé ma voie et je me sens à l’aise dans mon cursus ». Passionné d’hélicoptères il espère rejoindre l’Escadron d’hélicoptères (EH 1/67) « Pyrénées » de Cazaux à l’issue de sa formation.S’il s’épanouit dans son domaine technique, le rôle qui lui est dévolu aujourd’hui, au centre de la garde au drapeau, le comble sur le plan militaire. « C’est une chance et un honneur pour moi de porter le dra-peau de mon école confesse ce jeune mécanicien. Lorsqu’un volontaire a été recherché pour honorer ce poste prestigieux, j’étais déjà dans la garde au drapeau et je me suis immédia-tement porté volontaire pour remplir ce rôle ». Son vœu a été exaucé. « Je mesure la chance qui m’a été donnée et j’ai à cœur de prouver au général qu’il a eu raison de me faire confiance » annonce-t-il.

L’appréhension bien naturelle qu’il éprouve à l’approche de l’évène-ment sera bien vite dissipée par la fierté de porter le drapeau et le bonheur de défiler devant sa fa-mille et ses amis.Si d’autres écoles, à l’exemple de l’Ecole de l’Air, ont un élève comme porte-drapeau, pour l’EFSOAAE, qui s’inscrivait jusqu’alors dans la tradition d’avoir pour porte-drapeau un Adjudant-chef, ce rôle aujourd’hui rempli par un élève est une pre-mière.

Pour ce jeune sous-officier de l’armée de l’Air et de l’Espace désireux de rejoindre un es-cadron de chasse à l’issue de sa formation professionnelle à Rochefort, cette mission a été vé-cue comme une grande chance et une opportunité de découvrir son futur métier d’armurier, aux côtés des mécaniciens de l’escadron de chasse EC 3/11 « Corse » qui met en œuvre des Mirage 2000-5 sur la BA 188 de Djibouti. A cette occasion, il a notamment assisté à une campagne de tir.

Pour la première fois dans l’histoire de l’EFSOAAE : un élève porte-drapeau

PORTRAIT DE L’ÉLÈVE SOUS-OFFICIER VICTOR

L’élève sous-officier Jean-Baptiste réalise une mission exceptionnelle sur la BA 188 de Djibouti

La garde au drapeau est composée de cinq autres Aviateurs, parmi lesquels des élèves et une caporal-chef.

1514

UNE ÉCOLE À HAUTEUR D’HOMMES Des femmes et des hommes engagés Après avoir effectué leurs quatre mois de formation

militaire initiale, ces jeunes engagés sont orientés vers des écoles de spécialisation professionnelle, au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace ou en interarmées. Plus de 60 % d’entre eux restent sur la base école de Rochefort pour effectuer leur formation professionnelle dans l’une des 10 spécialités différentes enseignées à l’EFSOAAE. Les 40 % restant rejoignent, quant à eux, d’autres écoles de l’armée de l’Air et de l’Espace, de l’armée de Terre ou du Commissariat des armées, selon la spécialité qu’ils ont choisie en rejoignant l’institution.

Formations initiales, à l’encadrement et au com-mandement ou spécialisées, l’EFSOAAE inter-vient tout au long du parcours professionnel des sous-officiers.

Elle est, d’autre part, le pôle unique de formation aux métiers de la maintenance aéro-nautique du Ministère des armées. Elle forme ainsi 100 % des mécaniciens aéronautiques des trois armées (armée de l’Air et de l’Espace, Marine Nationale, armée de Terre) et de la Gendarmerie Nationale.

Avec pour devise « S’armer pour le futur », l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE) de Rochefort s’appuie sur des instructeurs issus des forces et des outils pédagogiques modernes et constamment évolu-tifs, afin de fournir aux forces, des Aviateurs aptes à servir et assurer l’engagement opérationnel de l’armée de l’Air et de l’Espace, sur le territoire national comme sur les théâtres d’opérations extérieurs.

L’EFSOAAE est responsable de l’ensemble de la formation militaire de tous les sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace, soit près de 60 % de son effectif total.

PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS- OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE

QUELQUES CHIFFRES, pour mémoLes flux de formation à l’EFSOAAE

100 %

100 %

des sous-officiers en formation militaire initiale puis en forma-tion de perfectionnement au fil de leur carrière.

des mécaniciens aéronautiques des trois armées et de la Gendarmerie nationale.

+ de 60 % des sous-officiers en formation

à un métier

+ de 6 000 élèves et stagiaires formés

par an.

+ de 2 000 élèves et stagiaires présents au

quotidien sur le site.

+ de 2 000 titres de certification profes-

sionnelle délivrés par an.

et une centaine d’autres défilants…

L’Aspirant Benoît est officier logistique sur ce 14 Juillet ; un travail dans l’ombre mais essentiel à la parfaite organisation du défilé et au déploiement des 113 défilants de l’EFSOAAE à Paris.

La Capitaine Priscilla défilera pour la première fois le 14 Juillet. Au sein de l’EFSOAAE, elle a en charge la planification et la programmation des formations des futurs mécaniciens aéronau-tiques des Armées, tous formés au sein de l’Escadron de formation à la maintenance aéronautique de Défense (EFMAD).

Le Lieutenant-Colonel Fa-brice est commandant de compagnie sur ce défilé. Au sein de l’EFSOAAE, il occupe une place centrale : il est commandant de l’Escadron de formation militaire, qui forme 100 % des sous-officiers de l’ar-mée de l’Air et de l’Espace en formation militaire initiale et au cours de leur évolution de carrière.

17162002

2010

1er juillet 2021

2018

Accueil de la formation des mécaniciens aéronautiques de la Marine Nationale

40 ans de l’École de Formation des sous-officiers de l’armée de l’Air, en présence d’Emmanuel Macron, Président de la République

Accueil de la formation des mécaniciens aéronautiques de l’armée de Terre (ALAT)

L’EFSOAA prend le nom d’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace (EFSOAAE).

1932

1940

1945

1978

1996

1998

Création de l’école des apprentis mécaniciens

Prise en charge de la formation militaire initiale des sous-officiers

Dissolution suite aux bombardements de la 2nd Guerre mondiale

Adoption du nom de « L’Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air »

Transfert vers le site de Saint-Agnant

Reconstitution de l’école

D’HIER À AUJOURD’HUI

L’HISTOIRE DE L’ÉCOLE, Près d’un siècle d’histoire

L’histoire de l’École de formation des sous- officiers de l’armée de l’Air débute en 1932 avec la création de l’école des apprentis mécaniciens de terre et de mer à Rochefort. Cette officialisation fait suite à la création de l’armée de l’Air (décret de 1933 et loi de 1934). L’école prend ensuite l’appellation d’école technique de l’armée de l’Air en 1939.

Le 19 juin 1978 a lieu l’inauguration du site de Rochefort - Saint-Agnant où l’école a fait mou-vement. A la fermeture de la base aérienne 726 de Nîmes, la formation militaire des sous- officiers est transférée à Rochefort en 1996. Devenue alors le pôle unique de formation militaire initiale des sous-officiers deux ans plus tard, l’école prend le nom de l’École de for-mation des sous-officiers de l’armée de l’Air (EFSOAA).

À partir de 2002, l’école accueille les élèves mé-caniciens de l’aéronautique navale. En septembre 2006, le commandement des écoles de l’armée de l’Air basé à Tours étant dissous, l’état-major des

écoles des sous-officiers et des militaires du rang de l’armée de l’Air (ESOMAA) est implanté sur le site de Rochefort. L’armée de Terre, le Gendarme-rie nationale et le service industriel de l’aéronau-tique sont présents sur le site de l’école avec leurs élèves mécaniciens depuis 2010.

Le 23 juillet 1986, la BA 721 prend le nom de « Adjudant GEMOT » en hommage à un ancien élève tombé en Indochine en service aérien commandé.

1918

GENÈSE DU DÉFILÉ DU 14 JUILLET À PARIS

Quelle est l’histoire de la cérémonie du 14 juillet ?Après le 14 juillet 1880, le défilé militaire devient une institution. Le 14 juillet 1919, les maréchaux Foch, Joffre et Pétain défilent à cheval sur les Champs-Elysées - passant même sous l’Arc de Triomphe - pour célébrer la victoire dans la Pre-mière guerre mondiale acquise quelques mois plus tôt. C’est à ce moment que le traditionnel défilé du 14 juillet prend ses quartiers sur l’ave-nue la plus célèbre de Paris. Après une éclipse pendant la Seconde guerre mondiale, le défilé du 14 juillet prend son aspect actuel.

Que s’est-il passé le 14 juillet 1789 ?Le 14 juillet 1789 est dans tous les esprits lors-qu’on évoque la Fête nationale. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mé-contentement populaire, le roi a réuni les Etats généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces der-niers demandent une réforme profonde des ins-titutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante. L’initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se pré-parent à entrer dans Paris pour arrêter les dé-putés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu’il appelle à réagir : c’est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une « Saint Barthélemy des patriotes ».

Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la Bastille, en quête de poudre. Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les

Parisiens s’en emparent et entament sa dé-molition. Cette vieille prison médiévale incarne l’arbitraire de l’Ancien régime. En l’abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l’absolu-tisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté.

Mais surprise : notre fête nationale ne commé-more pas directement le 14 juillet 1789, même si cette première journée révolutionnaire a une portée symbolique. Le 14 juillet fait officielle-ment référence à un autre événement, moins connu : la fête de la Fédération, organisée un an plus tard, le 14 juillet 1790...

Que fête-t-on le 14 juillet 1790 ?Après l’été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des « fédérations » régionales de gardes nationaux. Une réaction à l’affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Ville de Paris, sous l’impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet 1790. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, un an après cette date symbo-lique, mais aussi apporter un semblant d’ordre et d’unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu’au Champ-de-Mars. Sur une esplanade aménagée pour l’occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir « la Consti-tution décidée par l’Assemblée nationale ». Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n’est donc pas remise en cause. L’aspiration à l’union nationale triomphe et la cérémonie se trans-forme en grande fête populaire. Mais la réconci-liation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.

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ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS

DE L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE (L’EFSOAAE)

Conception/rédaction

Lieutenant Coralie BRUILLON

Graphisme LilaVert

Photos Armée de l’Air & de l’Espace

Contacts presse Service de communication de L’EFSOAAE

Tél. 05 46 88 80 00 / Mail. bre.ba721@gmail.com