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DOSSIER DE PRESSE DAISY TAMBOUR OLIVIER THOMAS / TOMASSENKO TRIO [ LE RIDEAU @ rue Goffart 7a - Ixelles ] 22.11 > 10.12

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DOSSIER DE PRESSE

DAISY TAMBOUR

OLIVIER THOMAS / TOMASSENKO TRIO

[ LE RIDEAU @ rue Goffart 7a - Ixelles ]

22.11 > 10.12

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L'AMOUR C'EST

C'EST...

C'EST COMPLIQUÉ

Avec

Catherine Delaunay

clarinettes, piano poche, scie, voix

Laurent Rousseau

guitares, plaquàpieds, voix

Olivier Thomas

bidon, grelots, chant

et à trois

plats à salade

Écriture & composition Olivier Thomas / Arrangements Tomassenko Trio / Oeil extérieur Véronique Dumont & Vital Schraenen / Création vidéo Nicolas Marchant / Régie Gauthier Minne / Habilleuse Nina Juncker / Direction technique Thomas Vanneste Diffusion La charge du rhinocéros / photos Gilles-Ivan Frankignoul.

Production Rideau de Bruxelles / Tomas&co asbl. Avec l’aide du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la création artistique.

Tomassenko : « c’est bon pour ce qu’on a ! »

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DAISY TAMBOUR / OLIVIER THOMAS / TOMASSENKO TRIO

« Un orchestre de poche pour une musique de chambre pas bien rangée »

Daisy Tambour. Ça sonne comme un désir. Et comme un battement de cœur. Vous voyez ? Vous sentez ? Cette chose qu'on ne peut nommer et qui pourtant jaillit du-corps-de-la-pensée-de-la-voix-des-envies-des-rêves-des-angoisses-du-vide de tous les jours. Comment vivre ? À fond ? À moitié ? Sur le plan comptable, à moitié c’est plus rentable. Mais quand l'amour s'en mêle (s'em-mêle ?)... Après Antifreeze solution, Olivier Thomas, raconteur d'histoires en biais, déglingueur de mots, recycleur de notes, revient flan-qué de ses deux complices pour un moment poétique chanté, parlé, joué. Ce trio-là réveille en nous les enfants que nous avons été. Une perfusion de pur bonheur à mettre à portée de tous les publics. Risques de plaisir communicatif. Bref. De la douceur avec un corps, des mots, des sons et du silence.

L’idée c’est de prendre du plaisir au soleil car y’en a marre à la fin…

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OLIVIER THOMAS

AUTEUR / COMPOSITEUR / MUSICIEN / COMÉDIEN / METTEUR EN SCÈNE / RÊVEUR

« TAMBOUR », C’EST LE BATTEMENT DU CŒUR. SI ÉCULÉ ET SI

VRAI POURTANT, ON EST CON QUAND ON AIME ! L’AUTRE JOUR,

COUCHÉ SUR LE VENTRE, ÉVEILLÉ EN PLEINE NUIT À LIRE

L’ILLISIBLE, LES BATTEMENTS DE MON CŒUR ACCULAIENT LE

MONTANT DU LIT CONTRE LE MUR, AU RYTHME DES FRÉMISSE-

MENTS QU’ÉVEILLAIENT EN MOI LES MOTS LUS. VÉRIDIQUE. AU

DÉBUT J’EN VOULAIS AU LIT. MAIS DAISY, DE DAISY TAMBOUR,

C’EST UNE FILLE. DAISY TAMBOUR C’EST UNE OMBRE, ET PUIS

UNE LUMIÈRE. UN PAROXYSME, ET PUIS UN GOUFFRE. MAINTE-

NANT C’EST SÛR : DAISY TAMBOUR, C’EST TOI QUI AS FAIT

BOUGER MON LIT. L’AMOUR C’EST…C’EST…C’EST COMPLIQUÉ.

Auteur de langues imaginaires, amateur du recyclage par la culture de l’imparfait, créateur d’espaces intersti-ciels et de lecture

en biais, Olivier Thomas a joué dans de multiples spectacles en tant que comédien, avant de se consacrer à la musique et à

l’écriture. Il crée de nombreuses musiques pour le théâtre et met en scène divers spectacles.

TOMASSENKO / TOMAS&CO ASBL / TomasseN’KOOPERATIVE Tomas&co asbl existe depuis maintenant plus de 15 ans. Cette asbl est organisée autour du travail d’Olivier Thomas, comédien de formation, auteur, compositeur et metteur en scène. L’association a créé cinq spectacles, produit et coproduit six albums (Le singulier des pluriels, Le second souffle de Josaphat, La danse des Komnous, Le jour de l’envol/quintet, Antifreeze solution/trio, et récemment Organetta) avec le groupe Tomassenko composé d’Olivier Thomas et de deux musiciens multi-instrumentistes : Catherine Delaunay et Laurent Rousseau. Ce trio développe un univers singulier et difficilement classable qui conjugue la quali-té d’un son acoustique tout en retenue, l’énergie des mots, la particularité des arrangements, et une forme de théâtralité naturel-le. Tomas&co asbl organise également des projets événementiels rassemblant différentes associations (fanfares, chorales, grou-pes de percussions) et artistes (musiciens invités, acteurs, circassiens…), sous le nom de TomasseN’KOOPERATIVE. Il s’agit exclusivement d’un travail de création. Il est fait de rencontres à travers la musique, l’écriture, le mouvement et de façon plus globale, la théâtralité, avec comme considération constante : l’interaction avec le public. Cette mixité complice des approches, inhérente à la formation et à l’univers d’Olivier Thomas, donne au projet sa singularité. Une forme de belgitude poétique où les mots se mélangent aux notes, le mouvement se fait langage, l’écriture s’inscrit dans les corps, brisant le clivage des genres pour donner vie à une expression particulière, issue, inspirée des différentes approches artistiques. Au théâtre, Olivier Thomas a travaillé en tant que comédien avec notamment Mehmet Ulusoy, Adrian Brine, Jules-Henri Mar-chant, Dominique Serron, Philippe Sireuil, Véronique Dumont, dans divers spectacles au Théâtre Varia, au Rideau de Bruxelles, au Théâtre de la Colline, à La Balsamine, au Théâtre National, au Théâtre Les Tanneurs... Il crée sa propre compagnie, Tomassenko production, avec laquelle il produit L'un et l'autre de Olivier Thomas - La Balsamine, Courant d'air de Olivier Thomas - La Balsamine, Le jour de l'envol de Olivier Thomas - La Balsamine.

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Il signe les musiques des spectacles : Peer Gynt de Ibsen - Compagnie Point Zéro, co-production Théâtre de l'Ancre et Varia Le masque du dragon de Philippe Blasband - Atelier Sainte-Anne, J'espère qu'on ne se dira jamais Brazil - Théâtre Océan Nord, Coupons-lez-Ponts par le Théâtre du Copeau, Le prince de la pluie de René Bizac - Théâtre Le Public, Le village oublié d'au-delà des montagnes - Théâtre Varia et Théâtre de l'Ancre, Jean et Béatrice – Théâtre de la Place des Martyrs, Bintou – Théâtre Océan Nord, La véranda – Théâtre Le Public, Tartare - Théâtre de la Balsamine, Mlle Frankenstein - Théâtre Le Public, Le jour de l'envol – Théâtre de la Balsamine, François Maillot – Centre culturel Jacques Franck, Infundibulum – Composition et direction musicale pour la compagnie Féria Musica, Sinué – Direction musicale pour Féria Musica, Petit penchant pour la compagnie Les pieds dans le vent, générique du film Thomas est amoureux.

ET CE N’EST PAS TOUT… Le spectacle Antifreeze solution a été présenté au Théâtre Varia en mars 2013, à Avignon au Théâtre des Doms en juillet 2013, à Propulse en février 2014, au Théâtre Le Public, au Rideau de Bruxelles en 2015 et est présenté à l’ATP en Suisse en avril 2015, et poursuit ses tournées en France et ailleurs. L’orchestre N’koopérative continue ses activités. Dernièrement pour les 800 ans de Saint-Gilles (120 chanteurs, 2 fanfares, musiciens invités). Le groupe Sans voix en l’air, composé du Trio Tomassenko et de 6 chanteuses travaille un nouveau répertoire. La Nkorâl a repris du service et prépare un répertoire complémentaire aux autres projets de l’association.

Le 4 décembre, Nkorâl sera en concert au Rideau de Bruxelles, après le spectacle Daisy Tambour.

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DAISY TAMBOUR OU COMMENT DONNER À L’ARCHITECTURE D’UN SPECTACLE - COMME À CELLE DES PENSÉES - LE CHOIX

DE S’ORGANISER EN TOUTE LIBERTÉ…

NOTE D’INTENTION PAR OLIVIER THOMAS

Daisy TAMBOUR est dans la directe continuité du travail entamé avec Antifreeze solution qui cherche à intégrer l’écriture, le jeu d’acteur, la danse et la musique. Il ne s’agit pas d’un « trio » musical au sens jazz du terme, ni d’un concert de chansons, ni d’une comédie musicale, ni d’une musique accompagnante pour un conteur, mais bien d’un spectacle musical qui mêle deux disciplines principales (musique et écriture) avec un travail sur le plateau, et une vraie réflexion sur leur interpénétration. Ce triangle, c’est avant tout une rencontre. Et cette rencontre est devenue une alchimie. Au-delà du propos du spectacle, c’est l’émulation artistique qui se dégage de notre « mise ensemble », et le plaisir communicatif que nous avons sur scène, qui justifie déjà à mes yeux la continuité du travail. Laurent est guitariste autodidacte, mais aussi constructeur de machines improba-bles faites de pièces récupérées. Il bidouille ses instruments, mélange ses cordes. Par nature, sa présence et sa musique est toute théâtrale. Sans effort. Il est passionné de littérature et écrit son propre roman. Catherine est clarinettiste jazz de formation classique. Mais aussi multi-instrumentiste. Elle joue aussi bien du cor de Basset que des percussions sur likembés bizarres, de la scie musicale, des marimbas déglin-gués. Elle est, elle aussi, passionnée de littérature, et oriente ses propres projets musicaux autour de l’univers d’un auteur. Nous proposons une langue « recyclée » faite de sons mis en mots, de français dissonant, d’expressions secouées, d’onomatopées et de borborygmes primitifs. Il recherche dans le mouvement le plaisir du jeu, de l’incarnation, celui du danseur amateur, qui ose sans honte se montrer, et distille parmi tous les amateurs potentiels que nous sommes une envie de participer. Du chant, de l’écriture, du théâtre et du corps. Nous avons donc tous les trois, avec des formations différentes et complémentaires, la même focale. Nous développons des sons et un univers instrumental au service du texte. Nous parlons à trois, scandons à trois, chantons à trois. Daisy TAMBOUR c’est un assemblage de textes avec diffé-rents styles d’écriture. Certains textes sont dans une langue énigmatique où l’expression du plaisir de dire prime sur le sens des mots. L’esprit se libère de la contrainte du sens. D’autres textes sont l’expression distanciée, ironique, d’une réflexion sur le comment vivre. D’autres interrogent le mou-vement. D’autres encore expriment le doute, en se moquant de nos questionnements, nos errances, tout en les laissant surgir.

Le tout donnera l’expression jubilatoire d’une libération de la langue, du corps et des sons, au profit du vivre mieux. Une architecture singulière de la pensée, intuitive et corrosive.

Être résolument positif et poétique dans un monde de plus en plus sombre. Incarner le plaisir de l’instant, en contrepoint à nos hésitations, nos errances, nos attentes, nos deadlines repoussées. Narguer la peur du ridicule. Prendre l’espace avec les bras. Réveiller en nous ce qui reste des enfants que nous avons été en laissant ressurgir la notion du jeu, de la gratuité, et de l’invention. Être habité par autre chose que le cadre formel auquel nous sommes habitués à nous contrain-dre. Se laisser surprendre par l’orientation, l’association des idées, au mot à mot (d’un mot découle l’autre), au coude à coude, sans chercher la logique, comme si les mots coulaient dans un toboggan labyrinthique, et qu’à chaque détour la surprise était au rendez-vous. En prenant plaisir à visiter chaque recoin. Donner à l’architecture du spectacle comme à celle des pensées le choix de s’organiser en toute liberté. Apprendre à se laisser surprendre, à découvrir. À l’heure des pommes formatées et des goûts stéréotypés, des poulets dans la chaîne de démontage. Défendre l’idée que le petit, l’inefficace, le balbutiant a sa raison d’être. Autant que l’assurance. Et que c’est par le balbutiant, à l’endroit où l’on ne maîtrise plus, que le neuf peut ressurgir. Pas de grand débat sur la place publique. De l’intuitif, du précaire. De la chaleur. Il n’y a pas que ceux qui ont des choses à dire qui doivent parler. Nous avons besoin de place, nous les silencieux, pour que le silence puisse se faire. Pour que notre silence puisse faire du bruit. Je n’ai rien à dire de particulier, mais j’ai quand-même envie de parler. Dire que j’hésite. Souvent. Parler de tout et de rien. D’une certaine manière, ce projet s’inscrit en faux. Pas par principe mais par conviction, naturellement. Une alterna-tive à ce qui s’entend. Par son volume, nous murmurons plutôt. Par les mots, nous hachons, disséquons la langue. Nous incitons la lecture en biais, entre les lignes. Par la musique aux arrangements singuliers. Ni musique, ni théâtre, ni comique, ni triste, ni rien, ni tout. Tous les « ni » s’enivrent sans thème ni cri, si ce n’est celui du corps de la pensée, de la voix, des envies, des rêves, des angoisses, du vide, de tous les jours et cetera quoi.

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ENTRETIEN AVEC OLIVIER THOMAS

Cédric Juliens. – Avec Tomassenko vous vous lancez dans votre cinquième création ? Que voulez-vous explorer à présent ?

Olivier Thomas. – Avant toute chose, je voudrais préciser que le trio que l’on forme avec mes deux musiciens, Catherine et

Laurent, est le fruit d’une vraie rencontre, qui dépasse de loin le simple fait qu’un auteur engage des musiciens pour

accompagner ses textes. Complémentaires, on a trouvé une manière de travailler à trois, avec des objectifs communs et

certaines lignes de conduite sur la forme auxquelles nous nous tenons. Après Antifreeze solution, notre précédent spectacle, il y

avait encore beaucoup de choses à faire avec le désir d’approfondir. On ne part donc pas de zéro et on ne s’oblige pas non plus

à être différents de tout ce qu’on a fait jusqu’ici. Il s’agit d’un nouveau spectacle, mais certains questionnements se perpétuent :

à partir de quand notre forme de communication parle-t-elle aux gens - ou non ? S’il fallait dégager une thématique, ce serait

celle-ci : « on ne vit qu’une fois, alors comment faire ? ». À fond, à moitié, ou économe ? Sur le strict plan comptable, c’est

« économe » qui est le plus rentable, mais on sait tous que ça ne fonctionne pas comme ça. C’est cette question du vivre « ici et

maintenant » que nous cherchons à représenter, à vivre même, par la forme du spectacle lui-même…

Cédric Juliens. – Cela veut dire que vous ambitionnez de faire vivre quelque chose au spectateur ?

Olivier Thomas. – En tout cas, on se pose la question de ce qu’on va faire avec eux de ce « ici maintenant ». Et comment. C’est

ambitieux, oui. Et en même temps c’est la base. On veut interroger le mode de communication. Amener à nous, plutôt que

« pousser vers ». Il n’y a pas de quatrième mur, on s’adresse directement au public.

Cédric Juliens. – Dans ce trio, tu es auteur et compositeur. Tu travailles beaucoup le spectacle en amont des premières

répétitions ?

Olivier Thomas. – C’est moi qui compose et qui écris. Les textes sont là en grande partie avant les premières répétitions. Puis,

avec les musiciens ont fait un arrangement global. Catherine et Laurent sont très sensibles à la logique de spectacle et

d’écriture. Ils sont preneurs d’aller au bout de cette attention constante qui consiste à donner un fil narratif dans des séquences

et des morceaux a priori distincts, ils me renvoient donc à mon travail quand ils trouvent cela insuffisant, et se prêtent au jeu de

ne pas parler que de musique ! On bavarde beaucoup et parfois je dois accepter que quelque chose que j’avais imaginé ne se

retrouve plus dans la version finale. Le spectacle n’est donc pas un texte à remplir ou emballer de notes, mais une création

d’ambiances, une histoire qui doit pouvoir se suivre. Le but n’est pas de faire de la belle musique mais plutôt qu’au final, le texte

et le contact en sortent gagnants.

Cédric Juliens. – D’où le fait de jouer sans micro, afin de mieux vous écouter ?

Olivier Thomas. – Oui, entre autres. Mais cela se passe dans un arrangement collégial. Chez moi il y a parfois beaucoup de

mots, une pluie de mots. Quand le texte est truffé d’onomatopées, je suis attentif à y introduire des mots français, ce qui permet

aux gens de se raconter d’autres histoires à l’intérieur de la mienne.

Cédric Juliens. – Mais ces mots sont portés par un corps en mouvement ?

Olivier Thomas. – Oui, Véronique Dumont nous aidera pour la fluidité de ces enchaînements mots, musique, corps. Toutefois, je

veux éviter de composer des chorégraphies qui seraient scindées du reste. Je préfère travailler sur un plaisir de danser qui soit

communicatif. Nous sommes des non-danseurs qui dansent, et qui n’ont pas peur de montrer l’imperfection de ce qu’ils sont et

de ce qu’ils font. J’aime souvent me dire que ce qu’on ne peut pas faire sur un plateau, parce que c’est considéré comme trop

anecdotique ou léger, peu digne d’intérêt, eh bien… on va le faire quand-même. Tout le monde a un a priori sur ce qui est digne

d’être vu ou non. Le but est de rester à l’écoute de ses envies, de faire ces choses importantes pour nous, de se faire plaisir, et

de faire plaisir en retour.

Cédric Juliens. – Tu revendiques des textes positifs, poétiques, et même une forme de joie ?

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Olivier Thomas. – Oui je la revendique mais pas comme divertissement ! Je ne me dis pas : « les choses sont assez

compliquées comme ça, alors faisons léger ». Il ne faut pas être niais. Non. Je parle plutôt de la joie des petites choses qui

n’ont plus de place, plus droit de cité dans le grand marasme, et dont nous avons besoin pour respirer, pour fonctionner dans la

vie. Au mot « joie », je substitue volontiers celui de poésie. La poésie, sur le plateau comme dans la vie, c’est un peu le sourire

des minutes qui passent. Il ne faut pas avoir peur de la naïveté apparente qui s’en dégage. Je lutte aussi contre « le thème »,

qui devrait être immédiatement identifiable. Très souvent, on légitimise l’investissement financier du producteur à coup de

« thèmes ». Plus le thème est reconnaissable, plus sa fonction sociale est établie, et plus l’investissement est justifié, plus la

culture a le droit d’exister. Le spectacle agit comme une fonction. Pour moi, la fonction du spectacle, c’est avant tout d’offrir de

la poésie, de la générosité et de la gratuité, de l’impalpable, de l’ici et maintenant. Ce petit quelque chose qu’on ne peut pas

décrire, mais qui apporte le sourire, du bien-être ou de l’interrogation. Quelque chose qui trotte en tête longtemps après, et qui

ne se consomme pas en une heure. Naïf ?

Cédric Juliens. – Ce rapport à l’enfance, surgit par exemple sur ton visage quand tu joues, ou dans la tenue des corps ?

Olivier Thomas. – Oui mes spectacles font appel à la part d’enfance qui est en nous. Il ne s’agit pas de retrouver une terre

perdue et de « jouer à », ou de « faire comme si ». Non. On n’est pas des enfants. Ce n’est pas un spectacle pour enfants dans

ce sens. D’ailleurs, quand des parents viennent nous voir avec leurs enfants, ces derniers n’ont pas le même plaisir, ou en tout

cas pas aux mêmes endroits, la jubilation est ailleurs. « Il faudrait que j’amène mes enfants ! ». Non, non. C’est bien toi qui a

souri, et pas toi en pensant à eux.

La part d’enfance, c’est l’idée de donner un espace à sa curiosité, à ce qui nous fait sourire. Une curiosité pas toujours avouable,

et parfois profondément ensevelie. Nous cherchons en nous le plaisir de faire les choses, de les dire, et que cela soit

communicatif, complice.

Cédric Juliens. – As-tu l’impression de t’inscrire dans une filiation, un héritage ; te reconnais-tu des influences ?

Olivier Thomas. – De l’intérieur, non. De l’extérieur, oui. Parfois, on nous colle une étiquette, qui regroupe des gens qui se

ressemblent de loin alors que sur le fond cela n’a rien à voir. J’ai aimé, et j’aime toujours Dick Annegarn, du point de vue de la

construction de ses chansons, sa singularité, sa manière d’écrire. Albert Marcoeur m’a ouvert la tête quand j’étais petit, avec

ses univers déjantés, que je n’avais jamais vu ailleurs, un véritable inventeur et précurseur. Ce sont des artisans. C’est ça que

j’aime.

Plus proche de nous j’aime l’univers du chorégraphe Mauro Paccagnella qui cherche des espaces inédits mais très proches de

sa nature profonde. Il ne cherche pas à ressembler, mais à être ce qu’il est (n’est-ce-pas dans ces cas-là que tout le monde s’y

reconnait d’ailleurs ?). J’aime le théâtre pauvre. On m’associe souvent au travail de Raymond Devos qui jouait si bien avec les

mots, et que j’ai aussi beaucoup entendu en étant petit. Les influences sont certaines, même si je les ai faites miennes. Mais,

par-dessus tout, c’est peut-être le jazz qui m’a le plus influencé. L’improvisation. Les espaces. La liberté.

Finalement, j’ai surtout été un insatisfait. Je suis un autodidacte par impatience, c’était impossible pour moi de faire six ans

d’académie et plus, avant de produire un morceau, quelque chose sortait de moi et devait trouver son expression rapidement.

J’ai dû trouver une façon de collaborer avec des musiciens. J’ai tenté d’apprendre à écrire la musique pour qu’elle puisse être

lue. Et je me suis dit que ce temps gagné pour donner une forme (le temps de répétition avec partition), je préférais le perdre à

apprendre les choses par « voie orale », le fond et la connaissance de la musique s’en trouvait grandie.

C’est une voie plus difficile, plus lente car, dans notre travail, il n’y a pas forcément de partitions, il faut tout mémoriser,

imaginer. Heureusement, Laurent est aussi comme ça, en plus d’être un constructeur d’instruments, un luthier de l’imaginaire.

Catherine a fait le parcours classique, puis elle s’est laissée doucement dévergonder, il y a longtemps. Elle dispose donc des

deux rayons, l’improvisation et le cadre, la rigueur du phrasé. Complémentaires, donc. Nous prenons plaisir au même endroit.

S’il y a famille et influences, c’est donc bien du côté des artisans.

Cédric Juliens. – Tu dis que tes spectacles ont une forme de théâtralité, comment la définis-tu ?

Olivier Thomas. – En pensant « musique », on ne pense pas forcément « théâtralité ». Pourtant, suivant la manière dont tu mets

en scène les corps, et la conscience de ce que la musique produit comme images, l’espace de la scène se trouve théâtralisé. Il

ne s’agit pas de demander aux musiciens de faire les clowns et de s’habiller bizarre. D’autre part, le spectacle que nous faisons

ne prend pas les codes du théâtre, francophone en tout cas. Nous gardons de cette théâtralité ce qui consiste à avoir

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conscience de l’effet qu’on produit, pour les gens à qui on s’adresse. J’ai été comédien et je le suis toujours. Je fréquentais

beaucoup il y a quelques années des musiciens de jazz. J’ai l’impression que dans les écoles de théâtre, ça manque souvent de

cours de mélodie et de rythme. Et dans les écoles de musique, ça manque de conscience du plateau, et de celle des gens pour

qui on joue.

Cédric Juliens. – Comment travaillez-vous le rapport au public ?

Olivier Thomas. – Très souvent, dans le spectacle en général, on « pousse » les choses vers les gens : tout est trop fort dans les

baffles, tout est trop fort dans les retours, ce qui enferme les musiciens, et plaque les gens dans leur siège. Moi j’ai envie que

les gens fassent en sorte de venir vers nous, que techniquement ils s’avancent dans leur fauteuil. Cela implique que le son de

ma voix, par exemple, doit passer au-dessus de l’instrument, et sans micro. Du coup, si ce que la guitare joue dans tel passage

est trop fort, on la remplacera par une guimbarde ! Ce travail sur l’écoute, c’est ma manière de susciter du participatif. Même

chose quand je glisse des mots français dans une liste d’onomatopées, le spectateur capte du sens et fait le montage. D’une

façon générale, on joue toujours pour des gens. En tant qu’artiste, on doit réfléchir au fait qu’on produit des histoires et des

sons et que des spectateurs les consomment ou les investissent. Ce que je cherche à raconter, au-delà du thème, c’est ce

rapport à l’autre. Et la manière de le dire, et ce à quoi nous donnons du poids - le petit, l’imparfait, la fonction détournée - c’est

un acte politique.

Cédric Juliens. – Tomassenko a un côté « ovni », et, dans le même temps, vous êtes très fortement plébiscités. Comment

expliques-tu cet écart ?

Olivier Thomas. – Avant, on avait l’habitude d’adapter notre travail aux sous alloués pour telle ou telle production. Donc, si on

avait peu de sous, il y avait peu de répétitions et un spectacle au rabais, voire une version light de ce qu’on aurait voulu faire.

Nous, on part du principe qu’on ne parle pas d’argent a priori. On bosse en amont, des semaines entières. On cherche le

« simple » à partir de longues recherches, avec une musique et des textes complexes. Les programmateurs qui viennent voir le

spectacle repèrent ce travail en amont. Et puis dans tout mon parcours, je n’ai jamais été esclave d’un déroulement musical

imposé par la connaissance de la musique ; je suis resté au plus proche de moi, avec les moyens parcellaires qui sont les

miens. Cette singularité n’est pas recherchée pour elle-même, elle est naturelle. En ce sens – c’est un cliché de le dire – elle

devient universelle. C’est la même chose avec l’écriture ou le jeu. Le jour où la production te demande un morceau qui « puisse

bien passer à la radio », soit tu t’écartes de ta nature profonde, soit tu rentres dans une logique de produit. Pour ma part, je suis

dans une logique de conteur, celle qui consiste à proposer des histoires « en biais ». Je ne sais pas faire grand-chose, mais ça

je sais bien le faire. Et là, les gens se reconnaissent.

Fin de l’entretien – 2 septembre 2016.

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EXTRAITS

JE RESTE DANS LE BOUGER SANS M’Y PLONGER SIGNIFIE : JE TOURNE EN ROND DANS LE BOUGER, RAIDE COMME UN QUI RESTE. MON BOUGER N’EST DONC QU’UNE ILLUSION, JE RESTE PLUS QUE JE NE BOUGE, MAIS EN RÉFLÉCHISSANT À MON BOUGER ILLUSION, JE BOUGE DANS CE RESTER. CE RESTER SE RAPPROCHE À NOUVEAU DU BOUGER VRAI. ET S’IL REJOIGNAIT LE BOUGER VRAI ? BOUGERAIS-JE À NOUVEAU PLUS QUE JE NE RESTE ? OU CE BOU-GER SE TRANSFORMERA À NOUVEAU EN RESTER ?

EN CE QUI NOUS CONCERNE, VIVRE JUSQU’À TRENTE ANS SUPER FORT, CENT SUPER MAL, OU QUATRE-VINGTS À MOITIÉ : SUR LE STRICT PLAN COMPTABLE C'EST JUSQU’À QUATRE-VINGTS À MOITIÉ QUE C'EST LE PLUS RENTABLE. À QUOI BON VIVRE UNE VIE DE CENTENAIRE PASSION-NANTE SI TU AS L'IMPRESSION QU'ELLE EN A DURÉ TRENTE DE MOINS ? RESPIRER USE. L’OXYDATION. TU RESPIRES TU T’USES. MAIS TU ES OBLIGÉ DE RESPIRER. PAR CONTRE QUAND TU RIS TU RESPIRES PLUS, TU T'USES ENCORE PLUS, ET LÀ TU PEUX PEUT-ÊTRE FAIRE QUELQUE CHO-SE, PUISQUE TU N'ES PAS OBLIGÉ DE RIRE.

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DISTRIBUTION

CATHERINE DELAUNAY

Catherine Delaunay arpente la scène française et européenne

depuis plus de 20 ans. Elle compose et dirige ses propres

spectacles, Jusqu’au dernier souffle, d’après les lettres d’amour

des Poilus, création novembre 2014, Sois patient car le loup,

d’après les poèmes de Macolm Lowry. On la connaît aussi bien

sûr comme capitaine de son petit orchestre de rue et d’intérieur

Y’en a qui manquent pas d’air et on la retrouve multi-

instrumentiste dans le trio Pépée musette.

Elle est aussi la compagne de route d’Olivier Thomas

(Tomassenko), Laurent Dehors (Tous Dehors), Claude

Tchamitchian (Lousadzac), Régis Huby (All around), Isabelle

Olivier (Big Sea Band),...

On la retrouve au théâtre dans L’acteur loup, texte de

Benedetto, mise en scène Michel Bruzat, création Avignon

2014 ; ou avec la danse Haïkus, Cie Les Décisifs, Clara Cornil.

LAURENT ROUSSEAU

Autodidacte dès l’âge de 6 ans, nomade jusqu’à 13, Laurent

Rousseau est guitariste, mais aussi inventeur de Machines

Improbables à Rentabilité Limitée, concepteur de lutheries

imaginaires, au sein de sa « ligue des utopistes non alignés ». Il

invente des instruments en les détournant de leur fonction

domestique, une sorte de recyclage d’objets inertes, où il

transforme le creux et le déchet en « Poétique sonore ».

Guitares bricolées et guitares jouets, dodéklaxophones,

charentaises soniques, trombinodon, jardinodrum, orgue

primaire, pétancaouïr, marmaille à tirettes, placàpieds et autres

instruments inventés.

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DAISY TAMBOUR C’EST AUSSI…

DÉBAT DU BOUT DU BAR - ME 30.11 - APRÈS-SPECTACLE

avec l'équipe du spectacle et Veronika Mabardi comme invitée témoin.

NKORÂL – DI 04.12 – 17h15 – Tarif unique 5 euros Une trentaine de chanteurs. Une musique inqualifiable et surréaliste. Poétique. Des morceaux proposés comme des encas. Loin des répertoires, et si proche en même temps. Une musique universelle, complexe mais intuitive, issue d'une tribu imaginaire. Des sons mis en mots, du français bizarre peut-être, une musique qui touche directement. Polyphonie à trois quatre ou cinq voix pour une chorale singulière composée par Olivier Thomas.

MEDIATION DES PUBLICS JEUNES ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE + 13 ANS rencontre avec l’équipe artistique directement après le spectacle, sur scène (GRATUIT / 30’). QUELQUES MOTS SUR LE SPECTACLE Une réflexion sur la place de la musique au théâtre et la création multiple (chant, musique, texte, jeu). Un spectacle pour s’abandonner au rythme de la musique et du texte, tout en laissant résonner en soi le plaisir de l’instant. Une langue énigmatique où c’est le plaisir de dire, quel que soit le sens des mots, qui dicte l’émission des mots.

POUR LES ACCOMPAGNATEURS DE GROUPE : LA MÉTHODE FEEDBACK Olivier Thomas, artiste raconteur et musicien recycleur de notes, ouvre la porte des répétitions de son prochain spectacle Daisy Tambour. Cédric Juliens, pédagogue et acteur, s’y engouffre pour diriger un atelier basé sur la « méthode feedback ». Le Rideau et Promotion Théâtre vous proposent de participer à ce moment qui consiste à observer une ébauche de travail de Daisy Tam-bour et d’en faire un commentaire constructif pour les artistes. Cette « méthode feedback » peut être utile dans le travail de création artistique que vous menez (avec des professionnels, des élèves,…) car elle permet d’avoir un regard extérieur sur ce que la scène présentée « transmet » aux spectateurs. Et ce dans une méthode cadrée qui évite le jugement personnel et la justification. EN PRATIQUE : Mercredi 19 octobre , 17h-19h30 / Théâtre OZ - 144/1 rue Artan - 1030 Bruxelles Info et réservation obligatoire : Laure Nyssen – 02 737 16 02 | [email protected] / 10 personnes max. Tarif : 5€ (vous bénéficierez également d’une réduction sur le spectacle Daisy Tambour).

AU RIDEAU DE BRUXELLES

Rue Goffart 7a – 1050 Bruxelles

NOVEMBRE

MA 22 ME 23 JE 24 VE 25 SA 26 20:30 19:30 20:30 20:30 20:30

MA 29 ME 30

20:30 19:30

DÉCEMBRE

JE 01 VE 02 SA 03 DI 04 20:30 20:30 20:30 15:00

MA 06 ME 07 JE 08 VE 09 SA 10 20:30 19:30 20:30 20:30 20 :30

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ADMINISTRATION RUE THOMAS VINÇOTTE 68/4 - B 1030 BRUXELLES - T 02 737 16 00 - F 02 737 16 03

LE RIDEAU DE BRUXELLES EST SUBVENTIONNÉ PAR LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES ET REÇOIT LE SOUTIEN DE LA LOTERIE NATIONALE.

IL BÉNÉFICIE DE L’AIDE DE WALLONIE-BRUXELLES INTERNATIONAL, DE WALLONIE-BRUXELLES THÉÂTRE / DANSE, DE LA COMMISSION COMMUNAUTAIRE

FRANÇAISE DE LA RÉGION DE BRUXELLES CAPITALE, DU CENTRE DES ARTS SCÉNIQUES ET DES TOURNÉES ART ET VIE.

IL A POUR PARTENAIRES LA RTBF ET LE SOIR.