Dossier de Presse

Cher "Machin", Je t’écris…

Genre : Correspondances Auteur : Michel Vacher Dimensions : 148 x 207 mm Pages : 100 Dépôt légal : Février 2020 ISBN : 978-2-490522-77-4 Editions : Libre 2 Lire Prix Public : 11.00 € TTC Lien Web : libre2lire.fr

Éditions Libre2Lire

9 Rue du Calvaire – 11600 ARAGON Tel : 09 80 31 85 65 Mail : contact@libre2lire.fr Site Web : libre2lire.fr Facebook : @Libre2Lire

Imaginez que vous puissiez écrire des lettres de réclamation à votre chat, votre ordinateur, dame Nature, votre orangeade, votre plumard… Et que ceux-ci vous répondent ! C’est tout le charme de ce petit recueil qui, avec humour et décalage, vous propose un exutoire à toutes les petites tracasseries quotidiennes que nous subissons.

LE LIVRE

N’hésitez pas à piocher pêle-mêle dans ces petites pauses incongrues et surprenantes.

Mais attention, si vous lisez une lettre, vous allez en lire une deuxième, puis une autre, puis une autre, jusqu’à vous rendre compte, avec un large sourire aux lèvres,

que vous aurez dévoré le bouquin…

DIFFUSION Le livre est disponible en format PAPIER ET NUMERIQUE - Sur le site web de vente en ligne

libre2lire.fr - Sur les plateformes numériques

(Dilicom, Chapitre.com, Decitre, Amazon, FNAC…) - Sur commande dans toutes les Librairies.

EXTRAITS DU LIVRE :

Cher PC.

Ne pas vous écrire serait incongru et désobligeant. Vous êtes, depuis

votre arrivée chez moi, mon compagnon de chaque jour. Et je vous

bénis. Vous me permettez un accès facilité à ma famille, mes amis

lointains, des textes, des documents, des renseignements de tous

ordres.

Bref, je vous aime et ne peux imaginer me passer de vos services.

Bien entendu, il m’a fallu vous apprivoiser, et je suis loin de vous

connaître parfaitement. Qu’importe, j’ai appris déjà bon nombre de

vos possibilités, et j’en découvre toujours de nouvelles.

Sans vous je n’aurais pas pu monter de nombreux films. Ma passion

pour la vidéo fut ainsi assouvie, car les logiciels que vous nous

permettez d’installer sont des aides précieuses.

Tout serait donc parfait ? Bien sûr que non. Vous êtes agressé,

infesté et parfois même mis à mort par des virus malveillants. Rien

n’est parfait, alors je suis contraint d’exercer sur vous une

surveillance permanente.

Vos débuts furent fastidieux, laborieux. De nombreux chercheurs

ont voulu vous apprivoiser en créant des interfaces conviviales. Je

me souviens de ce temps où, pour vous utiliser, j’ai dû apprendre un

certain langage appelé Basic. Je n’en garde pas un excellent

souvenir. Maintenant votre page d’accueil est une merveille qui nous

permet de vous utiliser au mieux.

Rien n’arrête le progrès. Vous avez maigri et nous possédons

maintenant la plupart de vos atouts sur nos smartphones, ce qui

bouleverse notre quotidien. Bien plus, on vous découvre maintenant

sous forme de tablette, une technologie en pleine évolution.

Votre avenir sera, je pense, flamboyant, car vous êtes indissociable

désormais de la vie de tout un chacun.

Je souhaite cependant, Monsieur le PC, que vous nous laissiez notre

part d’humanité. C’est mon vœu le plus profond.

Mes deux index vous remercient, car ce sont mes seuls liens, bien

dérisoires, avec vos touches. Amicalement.

Monsieur.

10001110100100111011101

Pardon ! Je viens de m’apercevoir que j’allais vous répondre en

langage "machine", une faiblesse de ma part.

Monsieur.

10001110100100111011101

Pardon ! Je viens de m’apercevoir que j’allais vous répondre en

langage "machine", une faiblesse de ma part.

C’est mon côté binaire qui revient de temps en temps ! Mon enfance

a laissé des traces…

Donc vous m’aimez ! Je suis sensible à votre belle déclaration. Il est

vrai que je suis en perpétuelle évolution. Que voulez-vous, mes pères

sont d’incorrigibles chercheurs et je ne suis pas contre une évolution

de mes capacités, de ma structure et de mon utilisation.

Où cela va-t-il s’arrêter ? Je l’ignore et, à l’inverse de vous, c’est le

cadet de mes soucis. Je comprends votre inquiétude sans en réaliser

vraiment l’étendue, car ne l’oubliez pas, je ne suis qu’une machine.

On me donne parfois l’allure d’un être vivant en me baptisant

"Robot". Cela peut vous inquiéter, mais je n’y peux rien.

En aucun cas je ne suis un être pensant. Je peux vous en donner

parfois l’impression. C’est un leurre. Je dépends uniquement des

instructions que l’on me programme, ne l’oubliez jamais. Je sais

bien que quelques-uns de votre race seraient heureux de m’utiliser

à des fins odieuses. Les hommes sont à la fois capables de belles

découvertes, mais aussi de desseins abominables.

Je vous le dis franco, je veux bien vous rendre la vie plus facile en

exécutant des tâches subalternes, ce que je fais déjà depuis de

nombreuses années. Mais ne m’accusez pas de maux dont je ne suis

absolument pas responsable.

Vous ai-je convaincu ? Je l’espère.

Vous dites que nos relations ne se font que par l’intermédiaire de

vos deux index.

Et alors, si vous y trouvez du plaisir, je n’y vois aucune perversité…

Signé rechav lehcim.

C’est mon mot de passe, retenez-le, vous en aurez besoin pour me

contacter !

L’AUTEUR

Ancien enseignant de l’École des Arts et Métiers de Bordeaux Talence, Michel Vacher intervenait notamment au laboratoire des matériaux. Il s’intéressa particulièrement à l’assimilation aisée de la théorie enseignée en cours. Il profite aujourd'hui de sa retraite pour écrire des contes pour enfants et des textes inclassables, où la joie de vivre est le maître mot.

Interview de Michel Vacher

Michel Vacher, qui êtes-vous ?

Je suis né à Aix-en-Provence d’un père méridional et d’une maman charentaise. J’ai surtout vécu en Charente durant une grande partie de mon enfance et je vis dorénavant à Pessac près de Bordeaux depuis 1964. Ancien enseignant de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Bordeaux Talence, je partage mes loisirs entre la marche (j’ai fait le chemin de Compostelle), la danse de salon, le bridge et bien sûr l’écriture. Enfance heureuse, un métier que j’ai adoré, une grande famille, de belles et nombreuses amitiés m’apportent une joie de vivre que je tente de transmettre à mes grands et petits enfants.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire « Cher "Machin", je t’écris… » ?

Mon métier, quelques coups de cœur concernant mon environnement et parfois des réflexions un peu mordantes sur notre société. Mon enseignement des matériaux m’a beaucoup marqué et je le montre dans quelques lettres « Chers Fer et Acier », « Chers Métaux », dans ma « Dernière journée », quelques réflexions sur les médias « Monsieur le journaliste », « Monsieur le réalisateur » et mes relations humaines « Madame l’Étrangère », « Monsieur le mendiant », « Madame ma cavalière ». Bien entendu comme tout homme vieillissant, la mort est aussi un sujet de réflexion. Mes principaux questionnements je pense les avoir évoqués. Mais ai-je tout dit ? J’ai certainement encore quelques réserves… J’ai toujours souhaité que mon écriture soit teintée d’humour, j’espère que le lecteur le sentira.

Vous qui avez atteint « l’âge de la sagesse », on sent que vous avez gardé une âme d’enfant. Pourquoi ce choix ?

La sagesse n’a fait que grandir avec l’âge. Dans ma vie, l’optimisme reste de rigueur, je le dois à mes parents, avec une maman et une grande sœur tolérante, aimantes et joyeuses. D’ailleurs enfants et petits-enfants ont pris le relais, je suis bien entouré. D’autre part, j’ai eu la chance dans ma carrière d’être plusieurs fois honoré par mes élèves. Élu "Prof Piston" (issu du langage des Gardzarts), ces nominations m’ont conforté dans ma pédagogie, c’est une reconnaissance merveilleuse que tout enseignant souhaite de la part de ses élèves. Ces évènements contribuent certainement à ma joie de vivre, un sentiment de réussite professionnelle en quelque sorte.

Avez-vous d’autres projets en cours d’écriture ?

J’ai achevé un roman dans lequel je suis une femme sensible et sincère. On la suit sur le chemin de sa vie au rythme de ses rencontres. Le chemin de Compostelle y tient une part importante, mais aussi une réflexion sur les avancées de notre époque, de la libération de la femme, des mœurs et de la religion. Je pense y avoir mis beaucoup de sensibilité. Un autre sur la violence faite aux femmes et l’aide que leur apporte le narrateur. Malheureusement nombreuses subissent encore des agressions dans leur couple. Par son écoute, sa gentillesse, son amour, l’homme qu’elles rencontrent, les réconforte et ainsi leur offre une nouvelle vie.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?

La lecture est un moment de plaisir, j’espère qu’ils le trouveront dans mes écrits, c’est mon plus grand souhait.

LES ÉDITIONS LIBRE2LIRE

« Aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années » - Pierre Corneille Si nous devions choisir une épitaphe, ce serait celle-ci. Car c’est après une longue gestation que les Éditions Libre2Lire sont nées en janvier 2018, de la volonté d’une lectrice et d’un écrivain-graphiste :

Véronique : « Je suis une lectrice et dans mes choix littéraires je n’aime pas les copier-coller, je cherche de l’originalité et une vraie démarche de l’auteur, c’est pour ça que je passe du temps avec eux pour discuter de leurs ouvrages après avoir reçu les avis de mon comité de lecture. Je peux ainsi donner à mes auteurs des pistes de réflexions pour approcher le lecteur. S’ils m’ont convaincu alors c’est gagné ! »

Olivier : « J’écris depuis plus de 30 ans et comme beaucoup, j’ai été confronté à la difficulté de passer le pas, et me faire éditer. J’ai trouvé des solutions. Chacune avait ses qualités, ses défauts, mais jamais exactement ce que je cherchais auprès d’un éditeur : de l’envie, du dialogue, des conseils, de l’audace !… Quand Véronique a décidé de se lancer, la connaissant, je n’ai pas hésité ! Je suis très heureux aujourd’hui de mettre mes compétences techniques et créatives au service des auteurs de Libre2Lire ! »

Nous voulons proposer aux lecteurs des écrits de qualités, et aux auteurs une vraie prestation d’éditeur !

LIBRE2LIRE : UN LABEL DE QUALITE POUR REVER, EXISTER, IMAGINER…

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