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Relation presse : Alexia Dana – Ville de Boulogne-Billancourt. Tel : 01 55 18 40 66 - alexia.dana@mairie-boulogne- billancourt.fr Claire Poirion – Jean-Michel Pianelli - Bibliothèque Marmottan- -Tel : 01 55 18 57 63 ou 64: [email protected]

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Relation presse : Alexia Dana – Ville de Boulogne-Billancourt. Tel : 01 55 18 40 66 - [email protected] Claire Poirion – Jean-Michel Pianelli - Bibliothèque Marmottan- -Tel : 01 55 18 57 63 ou 64: [email protected]

Relation presse : Alexia Dana – Ville de Boulogne-Billancourt. Tel : 01 55 18 40 66 - [email protected] Claire Poirion – Jean-Michel Pianelli - Bibliothèque Marmottan- -Tel : 01 55 18 57 63 ou 64: [email protected]

Exposition

CHARLET Aux origines de la légende napoléonienne à la Bibliothèque Paul-Marmottan, du 5 mars au 27 juin 2009. La ville de Boulogne-Billancourt présente à la bibliothèque Paul Marmottan de Boulogne-Billancourt une exposition du 5 mars au 27 juin sur le peintre-graveur de la légende napoléonienne Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845). Cette exposition, qui a d'ores et déjà obtenu le label d'intérêt national*, présentera plus de 200 œuvres de l’artiste : tableaux, dessins et surtout une importante collection d'estampes dont la quasi-totalité est conservée à la Bibliothèque Marmottan.

Charlet, l’un des artistes les plus populaires de la première moitié du XIXe siècle, fondateur de la légende napoléonienne et de son iconographie. Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845) a été l'un des artistes les plus célèbres et les plus populaires de la première moitié du XIXe siècle, l'égal dans les arts graphiques de Béranger en littérature. Il pratiquait la lithographie, technique alors d'avant-garde dont il fut avec Daumier parmi les plus habiles et inspirés adeptes. Élève un moment de Gros, ami de Géricault, il a été un des fondateurs de la légende napoléonienne et de son iconographie. Opposé au régime des Bourbons, il n'a en effet cessé de magnifier Napoléon et ses grognards dans des images qui resteront les références obligées et connaîtront une étonnante diffusion. Dans ses albums lithographiques publiés chaque année, généralement composées de douze planches

(une par mois), Charlet montre la diversité de son inspiration : scènes de genre, de l'enfance dont il fut l'un des narrateurs les plus sensibles, de la vie des recrues, satires politiques et sociales se succèdent. L'illustrateur du mythe napoléonien est aussi un narrateur attentif, critique et amusé de son temps. Un artiste à découvrir dans l’écrin de la bibliothèque Marmottan. La Bibliothèque Marmottan, léguée en 1932 à l’Académie des Beaux-Arts avec le Musée de la Muette, gérée par la ville de Boulogne-Billancourt, s’est particulièrement consacrée à la mise en valeur de la légende napoléonienne. Elle eut l’opportunité en 2001 d’acquérir un fonds considérable de plusieurs centaines de planches, rassemblées par un grand amateur du XIXe siècle, le capitaine Bocher. Ce

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fonds est la base et la révélation de cette exposition, d’abord présentée au musée de La Roche-sur-Yon, qui rend hommage à un artiste oublié par le XXe siècle : la dernière exposition monographique consacrée à Charlet remonte à 1893 ! Ce Charlet que l’on avait oublié apparaît comme l’un des artistes les plus chaudement représentatifs de la sensibilité romantique, dans son inspiration lyrique et sa poétique comme dans son rapport direct avec le monde contemporain. (* Cette exposition est reconnue d'intérêt national par le ministère de la culture et de la communication / direction des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d'un soutien exceptionnel de l'État). Commissaires scientifiques : Hélène Jagot, Bruno Foucart. Commissaire de l'exposition: Nathalie Bocher Commissaires adjoints : Claire Poirion, Jean-Michel Pianelli Infos pratiques

CHARLET, aux origines de la légende napoléonienne, du 5 mars au 27 juin 2009. Bibliothèque Paul Marmottan Musée, centre de recherche et auditorium 7, place Denfert-Rochereau, 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 55 18 57 61 - Fax : 01 55 18 54 52 www.academie-des-beaux-arts.fr www.boulognebillancourt.com Accès : métro : ligne 10 (Boulogne-Jean-Jaurès). Autobus : ligne 52 (arrêt Denfert-Rochereau) Horaires (bibliothèque, exposition) Les mercredi, jeudi et vendredi de 14h à 18h Le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h Fermée en août, entre Noël et le jour de l’An et le samedi de Pâques. Tarifs : Bibliothèque : inscription gratuite. Expositions : 3.60 € Visites guidées : Sur rendez-vous Autour de l'exposition Catalogue Nicolas Toussaint Charlet (1792-1845). Aux origines de la légende napoléonienne, Paris, Bernard Giovanangeli Editeur, 2007. Auteurs : Hélène Jagot, Barthélémy Jobert, Marianne Grivel, Ségolène Le Men, Jacques-Olivier Boudon, Bruno Foucart, Christian Benoît, François Robichon Broché : 28 €, relié : 30 € Journée-découverte Samedi 16 mai de 10h à 12h et de 14h à 17h. Autour de Charlet et de l'histoire de la lithographie : l'estampe en France, techniques, genres et sujets De nombreux historiens et historiens d'art interviendront tout au long de la journée sur l'histoire et les techniques de l'estampe au fil des siècles, au travers notamment de l'œuvre de Charlet. Intervenants : Christian Benoit, Jacques-Olivier Boudon (Institution Napoléon), Claude Bouret (Bibliothèque nationale de France), Bruno Foucart (Bibliothèque Marmottan), Marianne Grivel (Paris-Sorbonne), Hélène Jagot (Musée de la Roche-sur-Yon), Barthélémy Jobert (Paris-Sorbonne), Ségolène Le Men (Institut universitaire de France, Paris X-Nanterre), François Robichon (Université de Lille), Valérie Sueur (Bibliothèque nationale de France.

Relation presse : Alexia Dana – Ville de Boulogne-Billancourt. Tel : 01 55 18 40 66 - [email protected] Claire Poirion – Jean-Michel Pianelli - Bibliothèque Marmottan- -Tel : 01 55 18 57 63 ou 64: [email protected]

Charlet, premier imagier de la légende napoléonienne.

L’essentiel de la gloire de Charlet est dans le rôle qu’il a joué dans l’installation de la légende napoléonienne sous la Restauration et la Monarchie de juillet. C’est lui qui donne de Napoléon les images les plus simples, celles qui rassemblent les traits essentiels, celles qui vont se graver au sens propre dans l’imaginaire de la période. Charlet ne cherche pas à évoquer les circonstances, les lieux, les présences qui accompagnent et qualifient les événements et épisodes de l’histoire napoléonienne. Il n’est pas un narrateur, comme Horace Vernet mais un fondateur de la geste napoléonienne, en se focalisant sur le grand homme, représenté moins dans l’action que dans la seule force de sa présence, dans la concentration de sa réflexion. Debout ou à cheval, de face, de dos, les mains croisées, l’Empereur est figuré dans une gestuelle minimale qui s’impose d’autant plus. Charlet retrouve l’intuition de Napoléon qui avait su, avec le même uniforme emprunté à la Garde, avec le même et fameux petit chapeau, imposer une image. Dans une série d’estampes intitulées C’est lui, C’est bien lui, Le voilà, L’action, publiées entre 1830 et 1836, Charlet montre un Napoléon, tout petit dans un vaste paysage, simple silhouette qui par sa seule présence bouleverse l’ordre du monde. Plus le personnage est sublime, mieux il sera représenté avec le moins d’effets. C’est ce que Charlet a compris et su traduire en quelques pages définitives.

Charlet et les soldats de Napoléon.

L’intuition de Charlet a été d’associer intimement Napoléon et ses soldats. Dans une série de recueils il a multiplié les représentations des acteurs de la grande armée, par régiments : fantassins, dragons, chasseurs etc., par grades : du tambour major au général, en grande ou en petite tenue. Là encore la mise en page et en scène est volontairement la plus immédiate. La gestuelle est réduite. Montrés le plus souvent de trois quarts, avec leurs armes, ces militaires sont censés intéresser d’abord par l’exacte représentation des uniformes. Le petit bouton de guêtre de manque pas. La fidélité de la traduction des équipements séduit, hier comme aujourd’hui, les passionnés de « militaria ». Mais ces planches vont bien au-delà de l’exactitude de la transcription. Souvent une petite silhouette à l’arrière plan intrigue : Napoléon lui-même est présent, même s’il semble s’effacer devant les géants que

sont ses grognards. On comprend qu’ils sont les uns et l’autre nécessaires à leur histoire. Les hommes de la Grande armée ont permis à Napoléon de renouveler l’aventure d’Alexandre. Napoléon fait de ces hommes des héros et les met à l’honneur. Une fois ces militaires bien considérés, une remarque s’impose : ces hommes n’ont pas l’âge des conscrits qu’ils ont été ou sont encore. Barbus, couturés de cicatrices, marqués par les ans et les efforts, ce sont les soldats de la Révolution, de l’Empire, de la France de toujours. Ils ont vieilli avec l’histoire dont ils sont une transcription fidèle. Napoléon lui-même ne bouge pas : il garde au contraire les mêmes traits, montre le même profil, quelles que soient les circonstances. Les soldats, eux, accumulent et portent la marque des ans et des campagnes. Le génie iconographique de Charlet

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est d’avoir su associer un Napoléon intangible et donc éternel avec des compagnons qui l’accompagnent, vivent, vieillissent, souffrent, triomphent au long de son histoire, y compris posthume. Charlet, lithographe et peintre. Un artiste complet. Charlet est une vocation d’artiste spontanée. Il n’a pas suivi la voie de l’Ecole des Beaux-Arts, du prix de Rome. Il entre en 1817 dans l’atelier de Gros qui l’encourage et remarque les lithographies qu’il éditait dans le même temps. Il y fait la connaissance de Géricault dont il devient l’ami, qu’il accompagne à Londres en 1820, où Géricault promenait le Radeau de la Méduse. La légende veut qu’il ait sauvé Géricault d’une crise de mélancolie. Le nom de Charlet reste associé à l’émergence, au triomphe d’une pratique d’avant-garde, celle de la lithographie. Ce nouveau medium conquiert Paris dans les années 1810. Le traité de Senefelder, l’inventeur, sur l’art de la lithographie est traduit en 1812. Fondamentalement la lithographie permettait de concilier les contraires : l’original et le multiple. On pouvait dessiner librement sur une pierre, préalablement, traitée, ce qui permettait la reproduction directe du trait de l’artiste.

Charlet adopte cette technique et il ne cesse d’en expérimenter les possibilités et les variations : lithographies au crayon, à la plume, en manière noire. Sa pratique, très rapide, privilégiant la première inspiration, quitte à effacer et recommencer, a trouvé dans la lithographie son medium favori. Un catalogue de plus de mille numéros atteste de sa créativité.

Charlet voulait être reconnu comme artiste à part entière. Cela passait par la peinture et la célébrité au Salon. Trois tableaux ont fait sa gloire : L’Episode de la campagne de Russie, 1838 (musée de Lyon), le passage du Rhin par le Général Moreau, 1838 (Versailles), le Ravin, 1843 (Valenciennes). Charlet a bénéficié chaque fois de critiques plus qu’élogieuses, enthousiastes, signées Alfred de Musset et Eugène Delacroix. Si les tableaux de Lyon et de Versailles, trop fragiles, n’ont pu être déplacés, le Ravin, Salon de 1843, Musée de Valencienne sera la révélation d’un grand peintre romantique qui bouleversait ses contemporains. Tableaux et aquarelles, venant de collections privées, confirment cette présence de Charlet dans l’univers contemporain de la peinture romantique. Charlet et la Comédie humaine, Charlet et l’enfance.

Le registre de Charlet est particulièrement vaste, que se soit dans l’utilisation des techniques les plus modernes comme la lithographie dont Charlet expérimente toutes les possibilités, que se soit dans les sujets et l’inspiration. Il y a ainsi un Charlet peintre de mœurs, prédécesseur de Daumier et Gavarni, un Charlet pratiquant l’art engagé, comme dans ses planches sur la vie politique sous la Restauration et la Révolution de 1830, un Charlet ému par le monde de l’enfance.

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L’artiste a particulièrement aimé dessiner l’enfance. Il a été un des premiers à concevoir des albums pour « enfants et grands enfants ». Ainsi publie-t-il en 1835 un recueil lithographique intitulé L’alphabet moral et philosophique à l’usage des petits et des grands enfants : il avait dès 1822 édité un recueil de croquis à l’usage des petits enfants. L’enfance selon Charlet accompagne la vie des adultes et traduit naïvement et fidèlement ses préoccupations, y compris politiques. La jeune classe interroge les demi-soldes qui lui parlent de Napoléon, de leurs campagnes. Charlet a compris que l’aventure napoléonienne se perpétuerait par un véritable enseignement mutuel, celui des générations. De même les écoliers prennent parti contre ou pour les Frères des écoles chrétiennes, transposant les débats contemporains sur les relations conflictuelles de l’Eglise et de l’Etat. Ils y apportent une naïveté et une sincérité que le trait enlevé de Charlet rend encore plus directes. L’alphabet moral et philosophique de 1835 déploie l’éventail des capacités et sensibilités de Charlet. Chaque image, correspondant à une lettre, dévoile le monde moral, sentimental, politique, artistique de Charlet. Ainsi la lettre N correspond, faut-il s’en étonner, à Napoléon, examinant de sa lunette le champ de bataille. La lettre M évoque en contre point les Misères de la guerre avec la Retraite de Russie. Dans J comme janvier les enfants reçoivent des cadeaux du Grand-Père. Une tempête qui agite le paysage à la Ruysdael de O comme Ouragan. La virtuosité, la capacité de Charlet à passer d’un registre à l’autre révèle la richesse de son talent, l’étendue des ses possibilités et de son inspiration.

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La Bibliothèque-Musée Marmottan, plus qu'un lieu d'exposition. Paul Marmottan (1856 – 1932), fils de Jules Marmottan (1829 – 1883), directeur de la Société des Houillères de Bruay, démissionne en 1883 d’un poste de conseiller de préfecture pour se consacrer à ce qui fut la passion de sa vie : le Premier Empire.

Au cours de voyages répétés qui le conduisent dans toute l'Europe, il visite les lieux des campagnes napoléoniennes, les résidences des napoléonides, se passionne pour les réalisations de l’administration napoléonienne, la diffusion et l’illustration du style dit Empire en Europe. Il acquiert, des œuvres d'art, de nombreux ouvrages et documents consacrés à la période napoléonienne. Historien amateur, il s’attarde dans les fonds d’archives où il trouve matière à ses nombreuses publications (297 numéros à sa propre bibliographie). À sa mort, Paul Marmottan lègue à l’académie des Beaux-Arts, quelques 4 500 volumes sur la période napoléonienne, sa propriété boulonnaise, ses collections d'œuvres d'art et son hôtel particulier parisien de la rue Boilly. Ce dernier devient le musée Marmottan, la propriété de Boulogne quant à elle devenant à partir de 1935 une bibliothèque de recherche, ouverte au public, exclusivement consacrée au Premier Empire. Depuis 1996, en accord avec l’académie des Beaux-Arts et dans le respect des intentions du donateur, la bibliothèque est gérée par la ville de Boulogne-Billancourt. Le charme et l’originalité de la bibliothèque tiennent à ce que, dans l’esprit de son donateur, elle était et devait rester à la fois une demeure privée, un lieu de travail où l’on respire l’atmosphère de l’époque impériale, un musée-galerie.

L’ensemble des bâtiments a été construit ou recomposé dans les années 1900-1930 dans le style "Néo-Empire". Même s’il a eu plusieurs collaborateurs, Paul Marmottan semble avoir été son propre architecte, créant des sortes de fabriques dont l’intérêt et l’inventivité sont aujourd’hui reconnus et ont mérité le label de monument historique. Le bureau de Paul Marmottan a conservé son aménagement, il est un des exemples les plus significatifs d’un cabinet de travail d’un historien à la fin du XIX siècle. Outre une collection se montant aujourd'hui à plus de 15 000 volumes, la bibliothèque conserve, dans un mobilier original un fonds de plusieurs milliers d’estampes pour lesquelles Paul Marmottan fit construire une galerie. La bibliothèque Marmottan, musée, centre de recherche, est pourvue de tous les équipements nécessaires : des salles d’expositions temporaires au rez-de-chaussée, une salle de lecture à l’étage, un auditorium qui accueille toute l'année des conférences, des concerts et des colloques.

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Liste des photographies disponibles

1. Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845) Grenadier de la garde

Huile sur toile 81,5 x 65,2cm

Paris, Musée du Louvre, département des peintures

3. Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845) Le petit Caporal Lithographie 55 x 35cm

La Roche-sur-Yon, musée municipal

2. Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845)

Cornet de voltigeur Lithographie 65 x 48cm

Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Marmottan

4. Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845) N/ Napoléon Lithographie 41 x 29,5cm

Alphabet moral et philosophique à l'usage des grands et des petits enfants, 1835

Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Marmottan