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1 Dossier de presse Quels sont les défis qu’auront à résoudre les organisations faisant appel à la générosité du public dans la prochaine décennie ? Qu’attendra-t-on d’elles ? Comment se financeront-elles ? Quels profils de donateurs verront le jour ? Pour quels types d’actions et de performance ? et avec quelles ressources humaines ? Comité de la Charte Contact : Cyrille Cohas-Bogey 15/17 rue Albert 75013 Paris Tél. : 01 53 36 35 02 01 53 36 35 03 - www.comitecharte.org Service presse : MP & C-Marie-Pierre Medouga- Ndjikessi 01 71 52 10 31 06 22 78 71 38 [email protected] 07/10/2009 Organisations qui font appel à la générosité du public : Les défis de la prochaine décennie. Jeudi 8 octobre 2009 Collège des Bernardins

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Dossier de presse Quels sont les défis qu’auront à résoudre les organisations

faisant appel à la générosité du public dans la prochaine

décennie ? Qu’attendra-t-on d’elles ? Comment se

financeront-elles ? Quels profils de donateurs verront le

jour ? Pour quels types d’actions et de performance ? et

avec quelles ressources humaines ? Comité de la Charte Contact : Cyrille Cohas-Bogey

15/17 rue Albert 75013 Paris

Tél. : 01 53 36 35 02 – 01 53 36 35 03 -

www.comitecharte.org

Service presse : MP & C-Marie-Pierre Medouga-

Ndjikessi 01 71 52 10 31 – 06 22 78 71 38 –

[email protected]

07/10/2009

Organisations qui font appel à la générosité du public : Les défis de la prochaine décennie. Jeudi 8 octobre 2009 – Collège des Bernardins

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Sommaire

Le communiqué Page 3 & 4

Le Comité de la Charte aujourd’hui Page 5

La liste des organisations agréées/chiffres-clés Page 6 & 7

Le programme du colloque Page 8 & 9

Les résultats des études et sondages (Institut CSA et cabinet FORS recherche

sociale) Page 10 à 15

Un colloque majeur pour répondre aux défis de l’avenir Page 16

Zoom sur les acteurs du secteur : témoignages Pages 17

Contacts Page 18 & 19

3

Communiqué

Appel à la générosité du public : Les défis de la prochaine décennie

Des millions de personnes comptent sur les organisations qui font appel à la

générosité du public et leurs donateurs pour faire face aux défis sociaux et

environnementaux des dix prochaines années. Près d’un Français sur deux

soutient régulièrement ces organisations par ses dons pour un montant total de

plus de 3 milliards d’euros de dons. Près de 12 millions de bénévoles donnent de

leur temps au sein de ces organisations.

C’est dire l’importance sociale et économique de ce secteur.

Quels sont les défis qu’auront à affronter les organisations faisant appel à la

générosité du public pour accomplir leurs missions ? Qu’attendra-t-on d’elles ?

Quelles demandes leur seront adressées? Quels profils de donateurs verront le

jour ? Pour quels types d’actions et quels types de performance ? Quelles seront

les structures optimum pour répondre aux besoins des populations défavorisées ?

Voilà les questions qui seront débattues lors du Colloque organisé par le Comité

de la Charte, à l’occasion de son vingtième anniversaire, le 8 octobre 2009, sous

le haut patronage de Martin Hirsch, au collège des Bernardins à Paris.

Pour présenter ce colloque et les premiers résultats des deux enquêtes réalisées

pour le Comité de la Charte par l’Institut CSA et par le cabinet FORS recherche

Sociale respectivement, une conférence de presse est organisée le 7 octobre

2009 à 9h à l’Hôtel Napoléon à Paris.

Un colloque majeur pour répondre aux défis de l’avenir :

Au collège des Bernardins, le 8 octobre 2009, les dirigeants des principales

organisations du secteur, des leaders d’opinions, des donateurs institutionnels ou

privés, des représentants de l’Etat, des analystes du secteur tenteront d’identifier

ensemble les principaux défis et les solutions à mettre en place pour donner une

réponse adaptée et efficace aux sollicitations des populations défavorisées et

aux contraintes environnementales.

Les débats s’organiseront autour de 4 tables rondes portant sur les principaux

défis déjà identifiés:

En matinée :

- L’évolution des missions demandées au secteur

- Quels financements et quelles évolutions pour la générosité ?

En après-midi :

- Comment évaluer les performances ?

- Ressources humaines : les enjeux de la professionnalisation

A la clé, les pistes pour conduire les actions qui permettront demain aux

organisations et à leurs « acteurs » d’être plus efficients.

L’ouverture sur le reste du monde et les enseignements à tirer de l’étranger seront

apportés par Diana Aviv, DG d’Independent Sector des Etats-Unis et Adri Kemps,

DG de l’équivalent du Comité de la Charte aux Pays-Bas. Ils seront accompagnés

4

d’une pléiade d’intervenants français de haut niveau pour faire de ce colloque,

l’un des moments-phare de la réflexion sur la générosité et la solidarité. Voir

programme ci-joint.

La contribution du Comité de la Charte : 20 ans de progrès

Depuis 20 ans déjà, le Comité de la Charte agrée et contrôle celles des

organisations faisant appel à la générosité du public qui s’engagent d’elles-

mêmes à respecter sa Charte de déontologie et à se soumettre à ses contrôles. A

ce jour, 59 organisations se sont engagées à se soumettre à ses contrôles et de

nombreuses autres souhaitent le faire prochainement.

Le Comité de la Charte depuis 20 ans a non seulement créé un corpus de règles

déontologiques et développé une méthodologie des contrôles mais il a fait

avancer les pratiques et les usages au sein du secteur caritatif : développement

de la transparence, promotion de la bonne gouvernance, amélioration des

comptes-rendus et présentation initiale du Compte d’Emploi des Ressources...

Autant de bonnes pratiques qui sont aujourd’hui reprises par bon nombre

d’associations et fondations qui font appel à la générosité.

En savoir plus sur la conférence de presse :

Hôtel Napoléon – salle de l’Aiglon – 9h à 11h 40 avenue de Friedland – 75008 Paris 01 56 68 43 21 – métro : étoile

Intervenants :

Michel Soublin, Président du Comité de la Charte,

Diana Aviv, DG Independent Sector,

Stéphane Rozès pour l’Institut CSA,

Didier Vanoni, DG du cabinet FORS Recherche Sociale

Pour venir à la conférence de presse : 06 22 78 71 38 – 01 71 52 10 30/31

Colloque du 8 octobre 2009 : 8h30 à 17h30

Collège des Bernardins : 20 rue de Poissy 75005 Paris

Métro : cardinal Lemoine- Maubert Mutualité

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Le Comité de la Charte du don en confiance

Sa mission :

Il a pour objet d’assurer la confiance des donateurs et d’œuvrer dans leur intérêt

en élaborant des bonnes pratiques et en contrôlant l’application...

Ses modalités d’intervention :

1. Elaborer une déontologie :

Consignée dans une Charte et des textes d’application qui fixent des règles de bonnes

pratiques selon 4 grands principes :

Fonctionnement statutaire et gestion désintéressée

Rigueur de la gestion

Qualité de la communication et des actions de collecte de fonds

Transparence financière

2. Donner son agrément

Aux organisations qui non seulement s’engagent à respecter cette Charte par écrit mais

aussi et à se soumettre aux contrôles du Comité.

3. Contrôler en permanence :

Le Comité désigne un binôme « commissaire-contrôleur » auprès de chaque organisation

agréée. Indépendants, ils veillent de manière permanente au respect des engagements

pris par l’organisation (Charte, textes d’application…).

Leur rapport est examiné par la Commission d’Agrément et de Contrôle (CAC) qui décide,

par délégation permanente du CA, du renouvellement de l’agrément. L’agrément est, en

principe, renouvelé pour trois ans. Cependant, la Commission d’Agrément et de Contrôle

peut, à chaque instant, déclencher une procédure de réexamen et si nécessaire, procéder

au retrait de l’agrément.

Seules les organisations agréées peuvent utiliser la marque d’agrément suivante :

Pour faire acte de candidature, l’organisation doit :

■ être à but non lucratif (associations, fondations...)

■ être d’intérêt général et adhérer à l’objet associatif du Comité

■ exister depuis au moins deux ans

■ faire appel à la générosité du public au plan national

■ collecter au moins 500 000 € de ressources privées par an

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Liste des organisations agréées par le Comité de la Charte

Action contre la faim A chacun son Everest Action des chrétiens pour l’abolition de la torture Agronomes et vétérinaires sans frontières Aide à l’enfance tibétaine Aide et action Amnesty international (section française) Association des paralysés de France Association les petits frères des Pauvres Association française des sclérosés en plaques (NAFSEP) Association petits princes Association pour la recherche sur le cancer Association Valentin Hauÿ au service des aveugles et des malvoyants Bureau international catholique de l’enfance Care France Centre français de protection de l’enfance Chaîne de l’espoir (La) Cimade Comité catholique contre la faim et pour le développement Comité français pour la solidarité internationale Comité Perce-Neige Croix-Rouge française Délégation catholique pour la coopération Elevages sans frontières Enfants par la main (Un) Fondation abbé Pierre pour le logement des défavorisés Fondation ATD quart-monde Fondation d’Auteuil Fondation de France Fondation de l’avenir Fondation des petits frères des Pauvres Fondation Gustave Roussy Fondation des hôpitaux de Paris - hôpitaux de France Fondation pour la recherche médicale Foyer de Cachan Frères des hommes Gefluc Habitat et humanisme Handicap international Institut Gustave Roussy Institut Pasteur Jeunesse au plein air Ligue nationale contre le cancer Maisons d’accueil l’îlot

7

Médecins du monde Oeuvre des pupilles orphelins des sapeurs-pompiers Ordre de Malte Organisation pour la prévention de la cécité Orphéopolis Partage Restaurants du coeur - relais du coeur (Les) Secours catholique Secours populaire français Société nationale de sauvetage en mer Sol en si Sos Sahel international France Sos villages d’enfants Terre des hommes France Unicef France Vaincre la mucoviscidose

Quelques chiffres clés

60 organisations qui représentent environ :

■ 3,2 milliards d’euros de budget

■ Plus de 7,5 millions de dons en confiance

■ 1,2 milliard d’euros issus de la générosité du public

■ 327 000 bénévoles

■ 34 442 salariés équivalent temps plein

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Le programme du Colloque

ACCUEIL – CAFÉ : 8h30 SÉANCE PLÉNIÈRE : 9h - 10h45

- Ouverture : Michel Soublin, Président du Comité de la Charte

- Résultats de l’étude « Les défis des 10 ans à venir pour les organisations faisant appel à la générosité », Stéphane Rozès, CSA

- Grand témoin : « Les défis des Charities aux USA », Diana Aviv, DG Independent Sector, USA

- Animateur du débat avec la salle : Francis Charhon, Directeur général de la Fondation de France

DEUX TABLES RONDES SIMULTANÉES de 11h à 12h30

1. Appel à la générosité du public : évolution des missions demandées au secteur et sa réponse

Evolution des besoins et des missions, rôle et légitimité des organisations : quels enjeux ? Le secteur peut-il s'adapter ?

Introduction : Jean-Pierre Bayle, Président de la 5ème chambre de la Cour des Comptes

Intervenants :

- Adri Kemps, DG du Centraal Bureau Fondsenwerving, homologue néerlandais du Comité de la Charte

- Jean-François Mattéi, Président de la Croix-Rouge française

- Julien Adda, Délégué général de la Conférence Permanente des Coordinations Associatives (CPCA)

Animateur : Pierre Jacquet, Directeur exécutif chargé de la stratégie de l'Agence Française de Développement

2. Quels financements et quelles évolutions pour la générosité ?

Qui seront les donateurs, quels rapports avec eux dans 10 ans ? Comment convaincre les entreprises, les grands donateurs ? Quel avenir pour la Venture philanthropy ?

Intervenants :

- Serge Raicher, Président de l’European Venture Philanthropy Association (EVPA)

- Barbara de Colombe, Déléguée générale de la Fondation HEC

- André Hochberg, Président de France Générosités

- Henriette Steinberg, Secrétaire générale du Conseil d'administration du Secours Populaire Français

Animateur : Fréderic Naquet, Président d’Aide et Action – International

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DEUX TABLES RONDES SIMULTANÉES : de 14h à 15h30

1. Comment évaluer les performances et rendre compte des résultats (ou de l’activité) ? Comment mesurer l’efficacité du don et des organisations qui l’utilisent ? Peut-on tout évaluer ?

Intervenants :

- Didier Vanoni, Directeur de Fors Recherche Sociale : résultats de l’étude sur « L’état des lieux des pratiques actuelles d’évaluation de leur efficacité par les organisations elles-mêmes »

- Michel Villac, Secrétaire général de l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances (ACSE)

- Florence Rodet, Secrétaire générale de la Fondation RATP

- Jean-Louis Viélajus, Président de Coordination Sud

Animateur : Philippe-Henri Dutheil, Vice-président du CNVA, Avocat Ernst & Young

2. Ressources humaines : les enjeux de la professionnalisation

Professionnalisation de l’action, rôle du bénévolat, politiques de rémunération, formation… : quelles sont les évolutions à préparer ?

Intervenants :

- Dominique Thierry, Vice-président de France Bénévolat

- Bernard Brunhes, Président de France Initiative et Président de Emmaüs Habitat

- François Soulage, Président du Secours Catholique

- François Content, Directeur général de la Fondation d'Auteuil

Animateur : Gilles Paillard, Directeur général de SOS villages d'Enfants SÉANCE PLÉNIÈRE : 15h45 - 17h15

- Synthèse des débats : Edith Archambault, Vice-présidente du Comité de la Charte

- Débat général avec la salle

- Conclusion et orientation par Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et haut commissaire à la jeunesse

Avec le soutien de

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Les résultats des deux sondages diligentés par le

Comité de la Charte

1- Résultats de l’enquête CSA sur « Les organisations qui font appel à la

générosité du public, les défis de la prochaine décennie »

Les 7 défis de la prochaine décennie sont les suivants, évoqués de manière

relativement consensuelle par l’ensemble des cibles interrogées :

Accroître les ressources financières, multiplier les sources :

Élargir la cible des donateurs en touchant les jeunes. Pour cela,

prendre en compte les nouveaux comportements : génération

‘zapping’, utilisation des nouveaux modes de communication

(Internet, SMS) et relationnels (réseaux type Facebook)

Fidéliser les donateurs en leur garantissant la transparence

Auprès des entreprises voire des populations fortunées,

développer le mécénat financier

Auprès des Pouvoirs Publics et des collectivités territoriales,

pérenniser les subventions sans tomber dans une relation de

‘dépendance’ à l’État (perceptions différenciées selon les

cibles)

Restaurer / conforter la confiance du public :

Renforcer la transparence : créer du lien avec les donateurs,

communiquer sur l’usage des dons et leur répartition, éduquer

sur la nécessité des frais de fonctionnement et de gestion / mais

trouver le bon équilibre entre exhaustivité des comptes rendus et

liberté d’action de chaque organisation…

Garantir le contrôle mais en se donnant des limites afin de ne

pas alourdir encore la gestion des organisations et donc les

coûts / réfléchir à la mise en place d’un label ou certification

Pour ce qui est de la mesure de la performance, prendre en

compte les critères qualitatifs, les effets ‘collatéraux’ et

l’efficacité dans la durée / maîtriser les coûts des outils et leur

complexité. En amont, réfléchir au fondement même d’un outil

de mesure de la performance (est-ce indispensable ? Le cas

échéant, l’outil peut-il vraiment être universel ?)

Poursuivre le processus de professionnalisation :

Développer et pérenniser les ressources humaines : mettre en

place de véritables politiques de RH, valoriser le bénévolat mais

aussi le salariat (management, formation, recrutement…)

Développer le mécénat de compétences

Avoir un management proche du modèle des entreprises mais

l’adapter aux spécificités du monde associatif (ne pas laisser de

côté la ‘philosophie’ associative)

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

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Mener une action collective, réfléchir ensemble :

Agir ensemble pour se construire une identité forte autour de

valeurs fortes, défendre l’éthique et l’image du secteur, être une

force suffisante pour être entendue des pouvoirs publics

Travailler le problème de la confiance : enjeux de la

transparence, labellisation, développement d’un outil commun

ou non de mesure de la performance

Mettre en place des campagnes de communication collective,

valoriser le philanthropisme

Rechercher et construire des partenariats entre associations,

recherche les synergies, mutualiser les moyens et les

compétences

Communiquer mieux

Communiquer collectivement, ‘institutionnellement’

Communiquer individuellement, pour :

Se différencier des autres organisations, affirmer

clairement son positionnement et ses valeurs par rapport

à la cause défendue

Bien cibler les donateurs, cibler les jeunes

Informer les donateurs régulièrement sur les actions, les

résultats, l’organisation (Internet et autres médias,

newsletters…) / créer du lien, les remercier, leur

répondre…

« Assainir » la relation avec les médias : éviter la cristallisation sur les

affaires nuisant à l’image du secteur…

Renforcer les financements publics tout en tentant de préserver

l’indépendance du secteur :

Faciliter les démarches administratives, être mieux écouté et

développer la concertation

Renforcer le positionnement du secteur, maintenir le lobbying…

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

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2- Résultat de l’étude du Cabinet Fors Recherche sociale « Les pratiques

d’évaluation de la performance au sein des organismes faisant appel à la

générosité du public »

LES PRATIQUES D’EVALUATION DE LA PERFORMANCE AU SEIN DES ORGANISMES FAISANT APPEL A LA GENEROSITE DU PUBLIC

Octobre 2009

Mesurer son efficacité, évaluer son efficience, donner à voir l’impact de ses actions et en un mot, savoir apprécier sa performance globale, sont aujourd’hui autant d’enjeux stratégiques pour les

organisations faisant appel à la générosité du public. Or, si l’idée d’avoir à mesurer leur performance ne choque plus les associations, toutes ne se trouvent pas au même point de leur

réflexion et de leur pratique en la matière. C’est ce que révèle l’enquête menée par FORS-Recherche sociale sous l’égide du Comité de la Charte, entre juin et septembre 2009.

Evaluer la performance : un processus

désormais perçu

comme une nécessité Même s’il convient d’examiner les résultats de l’enquête quantitative qui a été menée avec les précautions d’usage (notamment de la taille de l’effectif), le premier constat que l’on peut formuler est celui de la diffusion du concept d’évaluation au sein des organismes enquêtés et sa mise en pratique relativement fréquente.

Méthodologie Les éléments de réflexion présentés ici s’appuient sur une enquête par questionnaire réalisée auprès de 130 d’organismes faisant appel à la générosité du public intervenant dans divers domaines, en France comme à l’étranger. Au total, 74 organismes ont répondu enquête, dont 41 membres du Comité de la Charte et 33 non membres. Sur les 74 répondants, 20 interviennent dans le champ de la santé, 20 dans le champ de la solidarité internationale, 9 dans le domaine de la protection de l’enfance et du parrainage, 8 dans la lutte contre l’exclusion, 6 dans le domaine de l’urgence et 6 pour la défense des droits de l’homme. D’autres secteurs d’activité sont représentés par quelques structures : sport et loisirs, enseignement et recherche, nature et environnement… Pour compléter et enrichir les données chiffrées recueillies, une vingtaine d’entretiens approfondis ont été menés auprès de représentants d’organismes, de bailleurs de fonds publics et privés, ou encore « d’experts » de l’évaluation.

Ainsi, 7 organismes sur 10 affirment avoir mis en place des processus d’évaluation de leur performance. Quant aux organismes restants, ils sont nombreux (7/10) à affirmer que cette

démarche est à l’état de projet, et qu’ils envisagent de la mettre en place dans des délais relativement courts, d’ici un à trois ans.

Pour la grande majorité des organismes enquêtés, la question de l’évaluation de la performance n’est plus un tabou, mais bien une priorité : la quasi totalité de ceux qui la pratiquent déjà la jugent indispensable ou nécessaire (9 sur 10), mais c’est également le cas de la majorité de ceux qui ne la pratiquent pas encore (6 sur 10). Pour illustrer ce qui s’apparente, pour certains, à une véritable révolution culturelle, citons les propos d’un représentant d’organisme rencontré : « L’évaluation c’est un changement d’esprit fort, c’est accepter l’idée que ce que l’on fait n’est pas optimal. Cela demande du temps, c’est toute une culture que vous mettez en place. » L’enquête indique cependant que les pratiques d’évaluation de la performance ne concernent

Mise en place de processus

d'évaluation de la

performance

oui

69%

non

31%

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

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pas, au même chef, tous les types d’organismes. La mise en place d’un processus d’évaluation semble, en effet, étroitement liée à la taille mais surtout au degré de professionnalisation des structures enquêtées. Les organismes comptant un nombre élevé d’ETP salariés, mais aussi ceux dont le champ d’intervention dépasse les frontières hexagonales, sont ainsi les plus enclins à mettre en œuvre des processus d’évaluation. Ce passage « d’une culture de moyens à une culture de résultats », pour reprendre l’expression d’un directeur d’organisme, ne s’est pas réalisé de façon spontanée et immédiate mais se trouve lié à un ensemble de phénomènes concomitants qui ont profondément affecté, ces quinze dernières années, l’organisation et les pratiques des structures concernées : la remise en question de « l’efficacité de l’aide » (dans le champ de l’aide au développement) ou encore les interrogations concernant la « qualité » des interventions et le respect des « usagers » (dans le domaine de la lutte contre l’exclusion), une professionnalisation croissante liée à une technicité des projets de plus en plus exigeante, une re-structuration générale du milieu associatif, encouragée par les pouvoirs publics, favorisant les organismes de grande taille susceptibles de s’inscrire dans les appels à projet nationaux et internationaux… Il est, à cet égard, difficile de passer sous silence le rôle d’impulsion des bailleurs de fonds publics et privés, agissant désormais davantage en investisseurs qu’en donateurs. Soulignons notamment le rôle de la Commission Européenne et de l’Etat, qui recourent de plus en plus fréquemment à des appels à projets concurrentiels et normatifs, souvent assortis de conditions de mise en œuvre ou d’évaluation des résultats. Les organismes dont l’existence et l’activité reposent essentiellement sur la mobilisation du bénévolat ne s’estiment pas pour autant affranchis de toute obligation d’évaluation. Certains dirigeants rencontrés soulignent au contraire la nécessité d’anticiper l’inéluctable (« on y viendra ») et l’importance de mettre en place rapidement une démarche d’évaluation en interne, la crainte étant de se voir imposer, par les institutions ou les bailleurs de fonds, des normes inadéquates. L’opération est cependant délicate, car l’enjeu, pour ces associations, est de parvenir à mettre en place des modes de

recueil des données qui permettent de formaliser des processus d’évaluation, sans que cela ne devienne trop contraignant ou dissuasif pour des bénévoles dont ce n’est pas le métier et qui se montrent parfois réticents à toute forme de reporting. D’aucuns craignent ainsi qu’à trop vouloir « professionnaliser » les bénévoles, on ne s’expose finalement à « tuer le bénévolat »…

Derrière la notion d’évaluation, une grande diversité de pratiques et un certain

flou méthodologique Malgré la volonté affichée « d’évaluer leur performance », les organismes enquêtés éprouvent certaines difficultés à appréhender précisément ce que recouvre le concept d’évaluation, lequel est volontiers perçu comme incluant une large gamme de pratiques, telles que les retours d’expérience, les « démarches qualité », les audits financiers ou organisationnels, les enquêtes de satisfaction, les échanges de pratiques, etc. Si 7 organismes répondants sur 10 affirment être en mesure d’évaluer l’impact de leurs actions, c’est-à-dire leurs effets à long terme, les propos recueillis lors des entretiens viennent nuancer ces résultats et incitent à penser que la mesure d’impact reste en réalité peu pratiquée, en raison des difficultés méthodologiques et pratiques qu’elle suppose. En définitive, l’enquête montre avant tout que la notion « d’impact » d’un projet semble souvent confondue avec celle de « résultat » ou « d’efficacité ».

L’on remarquera que l’efficience des actions, c’est-à-dire le rapport entre les résultats obtenus et les moyens alloués est une dimension plus rarement analysée, en raison de difficultés méthodologiques, sans doute, mais

36

38

45

26

37

30

0 10 20 30 40 50

conformité financière

pertinence

efficacité

efficience

impact

viabili té

Angles choisis pour l'évaluation

(effectifs / 52 répondants / réponses multiples)

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

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peut être aussi en raison de réticences à aborder le champ de l’humanitaire ou de la lutte contre l’exclusion sur le plan de la « rentabilité » ou de l’efficience financière. Par ailleurs, si les pratiques d’évaluation sont répandues, elles ne concernent encore bien souvent qu’un pan des activités des organismes concernés. Seul un tiers des organismes ayant mis en place des pratiques d’évaluation de la performance affirme que ces pratiques s’appliquent à l’ensemble de leur organisation. De nombreux représentants d’organismes soulignent ainsi la difficulté méthodologique qu’il y a à évaluer certaines actions, telles que les actions de plaidoyer ou de sensibilisation du public. D’autres discours laissent apparaître, en filigrane, une position de principe davantage qu’un problème de méthode : les bénéfices de l’écoute, du relationnel, de l’accompagnement humain, « l’efficacité de la relation humaine » pour reprendre les termes d’un organisme enquêté, seraient ainsi des dimensions difficilement évaluables. Soulignons l’amalgame fréquemment fait entre la notion d‘évaluation et celle de « quantification » ou de mesure chiffrée d’un résultat, d’où certaines réticences parfois à se soumettre à une évaluation qui est vécue comme un contrôle.

L’évaluation, davantage un outil de réflexion sur les pratiques qu’un outil de

management ou d’aide à la décision De manière générale, l’évaluation semble mieux acceptée lorsqu’elle est synonyme de réflexion sur les pratiques que lorsqu’elle évoque un contrôle extérieur sur l’activité de l’association ou l’importation d’un mode de management issu du monde de l’entreprise. Près de la moitié des organismes interrogés ayant mis en place des procédures d’évaluation la perçoivent avant tout comme un moyen d’améliorer leurs pratiques. Par ailleurs, rares sont les organismes dont les évaluations sont uniquement réalisées par un prestataire externe. Les démarches participatives (mixtes) sont répandues, et l’on notera que 2 fois sur 5, les processus

d’évaluation sont réalisés en interne uniquement (par le siège, les acteurs du projet concerné, un service dédié, etc.). La pratique l’auto-évaluation semblent donc particulièrement courante.

Neuf organismes sur dix pratiquant l’évaluation affirment être amenés à modifier leurs pratiques en fonction des résultats de ces évaluations. Ils sont, en revanche, nettement moins nombreux (1 sur 2) à exploiter les retours de ces évaluations pour réaffecter leurs moyens humains et financiers. Un manque de temps ou de savoir-faire pourrait expliquer cette difficulté apparente à exploiter de manière stratégique les résultats d’évaluations. Au-delà, on peut également faire l’hypothèse que l’évaluation, bien que perçue comme un nécessaire moyen d’améliorer ses modes d’intervention, n’est pas pour autant envisagée comme un outil de management. Ces éléments soulèvent par ailleurs la question de l’exploitation des résultats de l’évaluation, de leur capitalisation et de leur diffusion, autant d’aspects sur lesquels il semble que de larges progrès puissent être réalisés. En effet, si l’évaluation est souvent une obligation faite par les bailleurs de fonds, la capitalisation des résultats relève de la seule bonne volonté des

Modalités de réalisation des évaluations

internes uniquement ou réalisées par le siège

38%

externes uniquement

4%

mixtes29%

internes ou externes selon le projet29%

Finalités de l'évaluation (% / répondants)

outil d'animation

/réf lexion en interne

17%

moy en de rendre

des comptes aux

f inanceurs

19%

instrument d'aide à

la gestion de

programme

13%

moy en d'améliorer

ses pratiques

43%

autre

8%

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

15

organismes, du temps qu’ils peuvent y consacrer et de l’utilité qu’ils y perçoivent. Il est ainsi significatif de constater que seul 1 organisme interrogé sur 4 communique au grand public sur les résultats de l’évaluation, et qu’ils sont autant (1 sur 4) à y consacrer un chapitre de leur rapport d’activité.

Les enjeux d’une appropriation des méthodes de l’évaluation

Au terme d’une quinzaine d’années de développement et de diffusion au sein des organismes faisant appel à la générosité du public, les pratiques d’évaluation de la performance se trouvent aujourd’hui confrontées à plusieurs écueils. Le premier risque est de ne représenter finalement qu’une formalité administrative et bureaucratique de plus dans le cadre d’appels à projets internationaux ou nationaux, ouvrant, selon certains de nos interlocuteurs, « un marché gigantesque aux auditeurs de tous poils ». Aussi, de nombreux représentants d’organismes interrogés se défient-ils d’éventuels critères, d’indicateurs et de normes « venus d’en haut », peu adaptés à la réalité de leurs organisations, à leurs pratiques et à leurs besoins. L’autre risque, plus important peut-être, est que la pratique externe systématisée de l’évaluation et l’utilisation de grilles formalisées par les bailleurs de fonds ne constituent un trompe-l’oeil qui, au lieu d’amener les organismes à une recherche constante de l’efficacité et de la performance, les conduise à se contenter de résultats (quantitatifs, par exemple) en apparence favorables, mais au final peu significatifs quant à l’intérêt voire à la qualité des actions menées. Or, pour certains dirigeants d’associations rencontrés, il est essentiel au contraire de garder à l’esprit que « ce n’est parce que vous avez une excellente

évaluation que vous êtes excellent », et qu’il importe de conserver une capacité à prendre de la distance par rapport à ses propres pratiques, et de chercher toujours la sincérité dans l’approche de ses résultats. Pourtant, les pratiques d’évaluation parviennent peut être aujourd’hui à un nouveau stade de leur développement, voyant les associations s’affranchir des cadres imposés pour élaborer leurs propres modes de faire. Parmi les organismes enquêtés, plusieurs n’hésitent pas à s’emparer des concepts de l’évaluation afin de bâtir leurs propres référentiels, opèrent des rapprochements avec le monde scientifique pour affiner leurs outils de mesure et s’attachent à construire leurs indicateurs de performance, en accord avec leur projet associatif et les valeurs qu’ils entendent véhiculer. Dans ce contexte, la notion de performance dans le domaine de l’aide au développement, de la lutte contre l’exclusion ou du handicap est perçue comme légitime dans la mesure où elle est mise en rapport avec le « service rendu » et la « qualité de la prestation » et non pas avec une quelconque rentabilité économique. Là encore, l’enquête fait ressortir des pratiques diverses : certains organismes d’un même champ pratiquent ainsi entre eux des évaluations « croisées », d’autres réfléchissent à la création de référentiels d’évaluation applicables à l’ensemble d’un programme et non plus aux seuls activités ou projets. Certaines pratiques fécondes seraient certainement à capitaliser et à diffuser, afin que les organismes faisant appel à la générosité du public, dans leur ensemble, puissent disposer de véritables outils de mesure de la performance et mieux faire connaître la plus-value de leur action.

Florence Brunet et Didier Vanoni FORS – Recherche sociale

Avec le soutien de :

49

27

2

22

0

2

0 20 40 60

oui

non

ne sait

pas

L'impact de l'évaluation sur les organismes concernés

(effectifs / 51 répondants)

Modification de la

répartition des moyens

humains et financiers

Modification des

pratiques

Dossier de presse – Colloque du Comité de la Charte – 8 octobre 2009

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Un colloque majeur pour répondre aux défis de l’avenir

« Les défis des organisations qui font appel à la générosité du public »

Que serait la société française sans les Restos du Cœur, la fondation Abbé Pierre, Handicap International, la Croix Rouge, ATD quart monde, la Société nationale de sauvetage en mer, etc.… et les centaines d’organisations qui font appel à la générosité du public ? Dans le très vaste secteur des associations et fondations, celles qui font appel à la générosité ont une mission particulièrement noble, elles sont le fer de lance du secteur parce que la générosité du public leur confère une légitimité mais aussi une liberté d’action qui leur permet d’être à la pointe de l’innovation sociale. « Or leur survie n’est pas assurée. Ces organisations vivent en équilibre précaire entre toutes leurs parties prenantes. Elles sont confrontées à des défis majeurs. C’est pour cela que le Comité de la Charte a pris l’initiative de lancer ce colloque pour, ensemble, identifier les défis et trouver des solutions » a déclaré Michel Soublin, Président du Comité de la Charte. Des exemples de défis….

La professionnalisation : rémunérer convenablement des salariés militants et efficaces tout en

limitant les frais de fonctionnement que le public n’admet pas, « professionnaliser » le travail des

bénévoles et le valoriser.

La relation entre les bénévoles et les organisations change de nature. Le militantisme s’est déplacé

et il est moins « naturel ». L’un des grands défis sera d’intégrer des jeunes comme bénévoles. C’est

indispensable pour la société, comme facteur d’intégration. De plus, il n’est pas sûr que l’on

réussisse à renouveler les dirigeants bénévoles des organisations.

Restructurer les relations avec l’Etat : devenir de simples prestataires ou rester un moteur de

l’innovation sociale et un aiguillon pour les pouvoirs publics.

Améliorer leur lisibilité, notamment en clarifiant les modèles socio-économiques pour que le public

comprenne à quoi servent précisément ses dons.

Maintenir la confiance du public et trouver de nouvelles sources de financements privés dans un

contexte où les donateurs risquent d’être plus exigeants en matière de « redevabilité », d’impact et

d’efficacité, comme peut l’illustrer la nouvelle philanthropie.

Pour accroître leurs moyens et leur efficacité, nombre de ces organisations devront peut-être

renoncer à l’individualisme prévalant et se regrouper, fusionner, voire transférer ou abandonner

certaines activités.

Conjuguer générosité et efficacité est souvent considéré comme antinomique mais il faudra

innover, là encore, et trouver des instruments de mesure spécifiques à leurs activités. La difficulté

est encore plus grande pour les organisations qui fonctionnent grâce au bénévolat, mais ce sont ces

bénévoles et en particulier les jeunes, plus « zappeurs », qui le demanderont.

En conclusion, faire face à ces défis va demander de profondes remises en cause, des transformations parfois déchirantes. Qu’au cours de ce colloque du Comité de la Charte, les organisations qui font appel à la générosité fassent l’effort de se projeter dans l’avenir, qu’elles identifient les défis et réfléchissent dès aujourd’hui aux solutions, démontre qu’elles sauront assumer pleinement leur responsabilité et mériter la confiance de leurs donateurs.

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Témoignages

Carte d’identité : Fondation Hospitalière Sainte-Marie

Statut : souhaiterait pouvoir être agréée par le Comité de la Charte

Présente lors du Colloque

La Fondation Sainte-Marie est reconnue d'utilité publique depuis le 28 Octobre 2005. Elle s'est donnée

pour mission de créer et gérer des établissements sanitaires et médico-sociaux pour répondre aux

besoins des adultes handicapés et des personnes âgées dépendantes.

La Fondation hospitalière Sainte-Marie développe des filières de soin complètes afin d’améliorer la prise en charge des adultes handicapés et des personnes âgées dépendantes, tout au long de leur parcours de soin. « C’est dans ce contexte que la Fondation a engagé depuis 2 ans une démarche de collecte de fonds privés pour poursuivre sa mission : répondre à des besoins non couverts sur les territoires, et proposer des solutions de prise en charge innovantes. » Explique David Viaud, Directeur général de la Fondation « La mise en œuvre de cette collecte se confronte en effet aux questions des donateurs : pourquoi faire un don à des gestionnaires d’établissements sur le secteur de la santé dont le financement des prestations sont traditionnellement pris en charge par les budgets de l’Etat ? A quoi vont servir mes dons ? Cette perception est encore trop largement répandue et révèle un manque de connaissance du fonctionnement du secteur par le grand public, dans la mesure où les coûts ne sont effectivement que partiellement pris en charge par l’Etat. L’agrément du Comité de la Charte peut constituer pour notre fondation un outil d’optimisation de la collecte ainsi qu’un argument visant à renforcer le potentiel de confiance de notre organisation auprès des donateurs » développe t-il. « Nous attendons de ce colloque une vision prospective des comportements des donateurs à moyen terme, ainsi qu’un partage d’expérience avec des organisations impliquées depuis de longues années dans l’appel à la générosité du public. » Conclut–il.

Carte d’identité : (Caroline Parrinello )

Statut : Donateurs occasionnels

Particularité : moins de 50 ans

Depuis combien de temps donnez-vous et combien ? Je donne à l’occasion de grands évènements : téléthon ; collecte des banques alimentaires ou lorsque je suis sollicitée par SMS par des associations d’aide à l’enfance par exemple.

J’essaie de donner entre 30 et 70 € par an mais c’est vraiment un maximum pour des dons en espèces ! Depuis que j’ai commencé à travailler, j’ai toujours donné un petit quelque chose ! Après tout, ce n’est pas

grand-chose un don… Je ne calcule pas vraiment ce que je donne pour des dons en nature ! J’apprécie de pouvoir donner en

ligne : c’est le cas aujourd’hui pour des dons alimentaires ou des produits partage : on sait que 1 ou 0.50 € iront à l’association. Ce n’est pas beaucoup mais c’est indolore !

Je dois donner environ 5 à 10 € en faisant mes courses peut-être. Pensez-vous que demain les associations vous demanderont davantage ? D’après tout ce que l’on

entend, elles ont de moins en moins de subventions alors oui, je crois qu’elles vont nous demander de faire encore plus … mais je ne suis pas sûre d’y arriver… Sauf peut-être pour une grande catastrophe… par contre, je fais davantage d’efforts : trier et donner mes vêtements usagés ou les jouets qui ne sont plus utilisés par ma fille/mon fils, donner des livres à des associations de quartier,… je donne de temps en temps de mon temps aussi.

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CONTACTS-PRESSE

Marie-Pierre Medouga-Ndjikessi*

Média Presse & Communication

Vice-présidente du SYNAP**

Membre du Press Club

Téléphones :

Comité de la Charte : 01 53 36 35 02/03

Fixe : 01 71 52 10 30 – ligne directe : 10 31

Mobile : 06 22 78 71 38

Adresses électroniques :

[email protected]

www.mp-c.eu

Pour en savoir davantage :

www.comitecharte.org *se prononce Medouga -Jikessi

**Syndicat National des Attachés de presse Professionnels et des Conseillers en Relations Publiques.

N'hésitez pas à me consulter pour :

recevoir par mail les derniers

communiqués,

réaliser un reportage,

obtenir une interview avec le

Président du Conseil

d'administration et/ou les

membres de l'équipe

dirigeante,

recevoir des photos,....

Merci de me tenir informée si vous

passez tout ou partie de ce dossier

de presse.

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Annexes :

Biographies Les animateurs Le président du Comité de la Charte

Michel SOUBLIN Président du Comité de la Charte depuis 2004.

Censeur au Comité de la Charte en 2002 et 2003, puis administrateur et trésorier.

Au cours de sa carrière de 1973 à juillet 2007 chez Schlumberger Limited, leader mondial des services pétroliers, il a occupé à Paris, New York et Moscou divers postes de direction générale de filiales, de contrôle de gestion puis de trésorier du groupe.

A débuté sa carrière à la Banque NSM.

Administrateur de Gemalto NV.

Divers postes de dirigeant dans l’association Vaincre la Mucoviscidose de 1972 à 1998.

Membre fondateur de l’Association française des trésoriers d’entreprise.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de la faculté de Droit et Sciences Economiques. Marié.

Philippe-Henri DUTHEIL Philippe-Henri Dutheil, Avocat Associé d’Ernst & Young Société d’Avocats est Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Barreau des Hauts-de-Seine depuis janvier 2009. Agé de 49 ans, il est responsable du secteur « Organismes Sans But Lucratif» (OSBL) d’Ernst & Young depuis 1997 et spécialisé dans les questions juridiques et fiscales. Il assure également la coordination de l’ensemble de ce secteur au niveau international d’Ernst & Young. Il s’implique dans de nombreuses associations ainsi que dans des groupes de travail institutionnels dans lesquels son expertise est reconnue. Ainsi, il est Vice-président du Conseil National de la Vie Associative (CNVA) et Administrateur de l'Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT). De 2004 à juillet 2008, il a été membre du comité de direction d’Ernst & Young Société d’Avocats. Philippe-Henri Dutheil est Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

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PIERRE JACQUET Pierre Jacquet est depuis le 1

er janvier 2002 Directeur exécutif en charge de la stratégie et Chef-économiste

à l’Agence Française de Développement (AFD). Il est aussi membre du Cercle des économistes. Il enseigne l’économie internationale à l’École nationale des Ponts et Chaussées (ENPC), dont il préside le département « Sciences économiques, gestion, finance », et le financement du développement à l’Ecole d’Economie de Paris. Auparavant Directeur adjoint de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) et Rédacteur en chef de la revue Politique Etrangère, il a dirigé entre 1993 et 2001, avec Thierry de Montbrial, la rédaction du Rapport Annuel Mondial sur les Systèmes Economiques et les Stratégies (RAMSES), publié chaque année par l’IFRI. Il a été membre entre 1997 et 2006 du Conseil d’Analyse Économique, conseil d’experts indépendants créé auprès du Premier ministre en juillet 1997. Ses travaux et publications portent principalement sur l’économie internationale, la politique économique, le développement et les enjeux de la gouvernance de la mondialisation. Il dirige conjointement avec Laurence Tubiana et Rajandra Pachauri la publication annuelle Regards sur la Terre, consacrée au développement durable et publiée depuis son lancement en 2007 aux Presses de Sciences Po.

Frédéric NAQUET Né le 24 avril 1963 à Avignon. Marié 3 enfants.

Avocat inscrit au Barreau de PARIS depuis 1989. Activité à dominante Droit du Travail / Droit des Affaires.

Membre de l’Assemblée Générale d’Aide et Action depuis 1997. Elu administrateur d’Aide et Action en juin 1999. Président d’Aide et Action de juillet 1999 à juin 2007.

Président d’Aide et Action International depuis Juin 2007.

Administrateur du Comité de la Charte pour le compte d’Aide et Action pendant 3 ans.

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Diana AVIV Diana Aviv est la Directrice générale exécutive de « Independant Sector », le forum national de référence

aux Etats-Unis pour les organisations à but non lucratif, les fondations et les programmes de dons d’entreprises. Comme représentant de dizaines de milliers d’organisations de l’ensemble du pays, la mission d’Independant Sector est de promouvoir le bien commun en guidant, renforçant et mobilisant la communauté caritative.

Diana est un intervenant recherché sur les évolutions du secteur, sa situation financière, les politiques publiques affectant les organisations caritatives ainsi que sur le rôle de la société civile en démocratie et l’engagement citoyen.

Elle a témoigné devant le Congrès américain et est intervenue dans les médias tels que le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, la radio NPR et sur MSNBC.com.

Diana a rejoint Independant Sector en avril 2003 après 9 ans chez United Jewish Communities. Comme Directrice générale adjointe « Politiques Publiques » et Directrice du bureau de Washington de cette organisation, elle a travaillé en liaison étroite avec les fédérations et les agences nationales impliquées dans la santé et les besoins des personnes vulnérables.

Diana est administrateur de « Partnership for Public Service » et de « Guidestar ». Elle conseille de nombreuses organisations et siège au comité consultatif du « Comptroller General » du « Governement Accountability Office ».

Née en Afrique du Sud, elle a un Bachelor de « University of Witswatersrand » de Johannesburg et un Master en travail social de « Columbia University ».

Gilles PAILLARD 50 ans, marié, 3 enfants Depuis avril 2007, Directeur Général de SOS Villages d’Enfants 2002-2007 : Directeur Général de UNICEF France 1994-2001 : Directeur Division France et Directeur International chez Unilever (BTOB) 1990-1995 : Directeur Marketing – Groupe Sara Lee 1982-1990 : Responsable Marketing – Groupe Printemps Formation : 2000 - INSEAD (Programme supérieur pour dirigeants) 1997 - Cranfield University-Marketing Management Training 1988-1989 - IFG Marketing (Institut National du Marketing) 1977-1980 : Institut d’Etudes Politiques (économie et entreprises) Licence en Sciences sociales

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Adri KEMPS Né en 1955 aux Pays-Bas. Adri Kemps a fait des études de sciences politiques à l’université libre d’Amsterdam et effectué un troisième cycle à l’Ecole de Commerce Nyenrode aux Pays-Bas. Entré au CBF (Centraal Bureau Fondsenwerving) en 2004 comme Directeur adjoint, il y occupe depuis 2006 le poste de Directeur général.

Le CBF est l’organisme de contrôle indépendant des organisations faisant appel à la générosité du public aux Pays-Bas.

Adri Kemps est également trésorier de l’International Committee on Fundraising Organizations (ICFO), qui regroupe les organismes de contrôle des associations et fondations de différents pays européens et nord américains.

Adri Kemps a été Directeur général dans différentes ONG néerlandaises.

De 1993 à 2001, il a travaillé pour Amnesty International aux Pays-Bas.

De 1986 à 1989, il a occupé la fonction de Directeur régional de l’organisme de développement néerlandais SNV et a été nommé co-directeur du programme de maintenance de l’équipement hospitalier au Nicaragua de 1989 à 1991. Dans les années 80, il a été consultant pour des projets de développement en Amérique Centrale.

Il a participé à différentes publications sur des sujets tels que les ONG, la collecte de fonds, la bonne gouvernance et la responsabilité sociétale des entreprises.