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Page : IUT de Sénart - Département Génie Industriel et Maintenance - Rapport de stage J. Esnault 1 Dossier d’activité en entreprise Apprentissage du métier d’ascensoriste, maintenance et rénovation. A.F.A.77 Jérôme ESNAULT Sous la direction de Mr. Vito Giuseffi Compte rendu des périodes en entreprise de l’année 2006/2007 En préparation d’un D.U.T. Génie Industriel et Maintenance Dans la spécialité d’ascensoriste (technicien) Formation préparée en alternance Rédigé en Juillet 2007

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IUT de Sénart - Département Génie Industriel et Maintenance - Rapport de stage J. Esnault

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Dossier d’activité en entreprise

Apprentissage du métier d’ascensoriste, maintenance et rénovation.

A.F.A.77

Jérôme ESNAULT Sous la direction de Mr. Vito Giuseffi

Compte rendu des périodes en entreprise de l’année 2006/2007 En préparation d’un D.U.T. Génie Industriel et Maintenance Dans la spécialité d’ascensoriste (technicien) Formation préparée en alternance Rédigé en Juillet 2007

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IUT de Sénart, Département Génie Industriel et Maintenance à LIEUSAINT (77)

L’entreprise : A.F.A.77

Située au : 1,000 rue du Maréchal Juin ZI de Vaux le Pénil

77000 VAUX LE PENIL

C.F.A. sup 2000

Moulin de la Chaussée Place Jean Jaurès

94410 Saint-Maurice

DOSSIER D’ACTIVITE EN ENTREPRISE

APPRENTISSAGE DU METIER D’ASCENSORISTE, MAINTENANCE ET

RENOVATION

Le diplôme préparé est le D.U.T Génie Industriel et Maintenance

Pour une mission qui s’étend du 16 octobre 2006 au 5 septembre

2007

Dont une soutenance de mi-parcours qui a eu lieu le mercredi 28 février 2007 et une soutenance finale le 30 Août 2007.

Avec pour maître d’apprentissage Mr GRANDJEAN Cyril et pour

tuteur pédagogique Mr ABBASSI Hfaiedh

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Remerciements :

Le voyage que j’effectue cette année (parce qu’on ne peut plus parler de parcours mais bel et bien d’une grande aventure) parmi les employés de la société A.F.A.77, n’est autre que très bénéfique. Je suis parti à la découverte de l’ascenseur, non pas tel que tout le monde le connaît, mais d’une vision plus professionnelle.

En effet, absolument tout le personnel de l’entreprise A.F.A.77 a joué un rôle important dans l’expansion de ma vision du monde du travail et plus particulièrement dans le monde de la fermeture automatique et des ascenseurs. Il me parait donc INDISPENSABLE de remercier :

Mr GIUSEFFI Vito Mr GRANDJEAN Cyril Mr LECLERC Laurent Mr ZEGHOUDI Miloud Et toute l’équipe. Mr DONNAT Sylvain Mr LANDRE Robert Melle FRATZACK Tiphanie Mme PESTAT Sylvie

La formation en alternance n’aurait jamais pu prendre forme pour moi sans la participation du personnel de l’université de Sénart je veux bien sûr parler de :

Mme SURUGUE-LASNIER Melle PIEDELOUP Et toute l’équipe. Mr ABBASSI Mme DUFLOS

Et il est évident que le centre de formation par l’alternance CFA sup 2000 a joué un rôle très important dans le bon déroulement de mon année d’apprenti. Je tiens donc à remercier :

Mme TATIN Mr BINAZON Et toute l’équipe.

Sans la participation de toutes ces personnes, je n’aurais jamais pu évoluer et progresser autant que cette année 2006/2007. PS : Un grand merci à mon maître d’apprentissage et à ses collègues qui m’ont permis de faire un grand pas.

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Préambule :

Une année d’études en deux parties, dont une étudiante et une autre en apprentissage est bel et bien le meilleur moyen d’acquérir une expérience professionnelle tout en exécutant les différents acquis de la période universitaire. C’est aussi l’apprentissage par l’alternance qui m’a permis cette année de découvrir non seulement le monde de l’activité professionnelle, mais aussi d’apprendre à travailler en équipe pour atteindre un objectif concret.

J’ai pu m’apercevoir qu’il était très difficile d’organiser sa journée de travail au sein d’une petite entreprise (10 salariés) du monde de l’ascenseur, tout dépend du nombre de pannes, de leur localisation, et de l’effectif disponible… Il faut savoir être rapide, organisé, mais aussi très efficace pour permettre son bon fonctionnement. De

plus, l’entreprise ne fonctionne correctement que si elle a des employés qualifiés et motivés. Il est très difficile de pouvoir réunir toutes ses qualités au sein d’une même structure. Malgré les difficultés que la société A.F.A.77 a pu rencontrer, j’ai pu suivre son évolution grandissante. Je vais vous parler de mes principales activités dans cette entreprise, c'est-à-dire, tout ce qu’on a pu me montrer, ce que j’ai pu observer, et ce que j’ai pu apporter à la société. Vous pourrez constater que toutes les missions internes à l’entreprise que j’ai pu effectuer durant cette année, ont été faites sur mon temps personnel.

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Résumé : Le monde du travail tel que me l’a présenté Mr Giuseffi Vito m’a été très bénéfique. J’ai pu être témoin de la bataille qu’a mené ce chef d’entreprise pour surmonter les difficultés récurrentes. J’ai pu participer au bon fonctionnement de l’entreprise et jouer un rôle important. Effectivement, mon rôle premier était de suivre un employé et de l’aider dans toutes sortes de tâches. L’entreprise a pour mission d’entretenir et de dépanner les ascenseurs, les portes et les fauteuils automatiques dans la région Parisienne.

Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il pouvait exister autant de systèmes complexes afin qu’une personne puisse accéder aux niveaux désirés. De plus, les portes aussi varient énormément dans leur conception. Cela rend d’autant plus difficile et intéressant

leur dépannage. J’ai pu effectuer des missions un peu plus administratives telles que la rédaction de fiches d’appels pour les secrétaires, fiches de diagnostics et fiches d’entretiens systématiques. Pour conclure, le travail en Ascenseur et Fermeture Automatique n’a pas été de tout repos, tous les jours de nouveaux objectifs plus difficiles les uns que les autres. Ce métier que je qualifie de noble m’a permis d’apprendre énormément. During my period in the firm, I discovered a lot of things about my personality and my competences. This job of technician in an elevator firm such as A.F.A77 is the best way to gain experience in a wide area of work. Indeed, I had the opportunity to work on electric, mechanic, and from times to times on hydraulic equipment. A.F.A.77 takes care contracts for any elevators of any brands, for automatic doors of any kind. Moreover, this society can fix equipments of automatic easy chairs. My role as a learner is to follow a technician in the workplace, and help him. To begin with, I could not help him much because I had to get used to the variety of work, but after a few months the technician could say: two minds to repair equipments was more interesting and the intervention took less time. Added to that, I have executed some activities in the storehouse such as the development of a calls worksheet, and a file to inform about the activities of the society to the customers. Other projects are being developed (inventory, maintenance form…) Finally, now when I take the elevator, I consider the way it functions differently. The team let me evolve in a lot of areas.

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Sommaire : Introduction

1/ Récapitulatif

A/ Ascenseurs 1) Introduction

a) Historique b) Définition de l’ascenseur c) Analyse fonctionnelle d) Constitution d’ensemble (ANNEXE1)

2) Descriptif a) Composants de bases b) Composants de sécurités

B/ Portes automatiques et fauteuils 1) Portes automatiques

a) Introduction et description du système b) Analyse fonctionnelle du système c) Fonctionnement de la partie commande

2) Fauteuils automatiques a) Introduction et description du système b) Analyse fonctionnelle

C/ Fonctionnement de l’entreprise 1) Descriptif des services proposés

2) Organisation de l’entreprise 3) Objectifs des missions en entreprise

2/ Les missions pour l’entreprise « service après vente »

A/ Missions externes 1) Présentation

2) Travaux encadrés a) Interventions sur des ascenseurs b) Interventions sur des portes automatiques c) Interventions sur des fauteuils

3) Travaux en autonomie a) Interventions sur des ascenseurs

b) Interventions sur des portes automatiques

B/ Missions internes 1) Travaux d’entretiens (ANNEXES 2 et 3)

2) Travaux de dépannage (ANNEXES 4 et 5)

3/ Les missions pour l’entreprise « service rénovation »

A/ Missions externes 1) Présentation

2) Travaux encadrés

3) Travaux en autonomie

B/ Missions internes 1) Check-list de fin de rénovation (ANNEXE 6) 2) Etude de sécurité (ANNEXE 7)

Conclusion

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Introduction :

Historique :

La société A.F.A.77 (Ascenseurs et Fermetures Automatiques) a été créée en 1998 à Melun avec à sa tête, un ancien membre d’une grande société d’ascensoriste : Mr Giuseffi Vito. Cette petite SARL (société à responsabilité limitée) a pour activité principale l’entretien et le dépannage d’ascenseurs, de portes automatiques et de fauteuils pour personnes à mobilité réduite.

Avec un capital de 22 867 € et cinq employés (deux secrétaires, un technico-commercial et deux techniciens), elle a su se développer et prospérer. Son chiffre d’affaires en 2001 fut de 193 400 €. Aujourd’hui il est de plus de 603 172 €. L’entreprise a débuté avec une trentaine de contrats d’entretiens pour évoluer jusqu’à plus de deux cent cinquante contrats de maintenance d’ascenseurs et une centaine de contrats de portes automatiques.

Aujourd’hui, A.F.A.77 basé à Vaux Le Pénil comprend un dépôt aménagé dans les locaux de l’entreprise afin d’y stocker certaines pièces indispensables et du matériel.

Proxi-line est un centre d'appels spécialisé dans la désincarcération d’usagers en cabine 24h/24h sur le territoire français, qui assure la mise en relation et l’envoi d’un technicien (ici, A.F.A.77). Quarante opérateurs cyclés 24h/24 365j/an, réceptionnent les appels des clients bloqués. Chaque année, il y a plus de 600 000 appels sur plus de 73 000 appareils référencés.

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Organigramme structurant la société A.F.A.77

Principaux partenaires et concurrents :

Les fournisseurs :

- PRUDOMME (fermeture/serrures portes d’ascenseurs) - SODIMAS (matériels d’ascenseurs divers) - AMPER (matériels d’ascenseurs mécaniques) [notamment matériel OTIS] - MGTI (composants électriques et autres) - THYSSEN (matériels fauteuils, installation et maintenance d’ascenseurs)

- CAME (automatisme des portes) - ETME (pièces détachées moteurs et carte électrique de commande)

- FAAC (automatisme des portes) - SIMINOR (automatismes des portes, contrôles d’accès)

Les concurrents :

En Ile-de-France, il existe plus de 140 prestataires de maintenance d’appareils élévateurs.

A.F.A.77 essaie de plus en plus de rivaliser au même titre que ces concurrents voisins que ce soit avec des grosses structures (OTIS, KONE, Schindler…) comme des plus petites (ALMA, levage moderne, SACAMAS, AFEM…). Certains clients peuvent hésiter dans leur choix d’une entreprise de maintenance. Il est donc indispensable pour l’entreprise SARL de donner la meilleure prestation possible.

Directeur de A.F.A.77 :

Mr Giuseffi Vito

Administratif Commercial

:

Technique

Rénovation et

installation :

Technique S.A.V : Entreprises faisant

partie du groupe

Mme Pestat Sylvie

Mlle Fratczak Tiphanie

FIDECA (comptable)

Ets Benoit Jean-Louis

Ets Da Silva Christophe

Ets Da Silva Jean

Mr Giuseffi Vito

Mr Canovas Jérôme Mr Donnat Sylvain

Mr Leclerc Laurent

Mr Zeghoudi Miloud

Mr Mumkumpuri J-Baptiste

Mr Henane Farid

Mr Donnat Sylvain

Mr Granjean Cyril

Mr Panche Robert

Ascenseurs

Portes

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La principale mission de l’entreprise : La force de l’entreprise est de pouvoir gérer parfaitement son planning d’entretiens afin d’avoir le temps et la possibilité d’incorporer de nouveaux contrats. De nouvelles normes sont apparues dans le monde de l’ascenseur. D’ici 2008, certaines de ces normes devront être appliquées. Par la suite d’autres réglementations devront être effectives pour 2013 et 2018. Cette période de grande rénovation qui a débuté déjà depuis l’année dernière promet un besoin grandissant de personnel. Si les clients choisissent une entreprise pour des rénovations, généralement cette entreprise récupère le contrat d’entretien à la fin des travaux.

Il se trouve qu’A.F.A.77 gère un service de rénovation qui fonctionne bien. Cependant, aujourd’hui la gestion du service après vente (service gérant les contrats d’entretiens) devient compliquée. Un recensement flagrant et colossal du nombre de contrats d’entretiens s’est incorporé très rapidement dans la société (voir courbe d’évolution). Ainsi, s’il n’y a plus d’entretiens, il y aura un surplus de pannes et A.F.A.77, de même que ses concurrents, rencontre des difficultés pour embaucher du personnel dans le service après-vente. Si le service « rénovation » nous permet de récupérer des contrats d’entretiens, le service après-vente lui, risque de nous en faire perdre. L’objectif de l’entreprise est donc de diminuer au maximum le taux de pannes afin de privilégier l’entretien et la rénovation. Les méthodes s’appliquant aux petites structures comme la nôtre l’an passé risquent de ne plus être applicables aujourd’hui. Mes missions en début de période sont simples : Suivre et aider les employés de l’entreprise. Par la suite cette mission a évolué, il s’agissait d’être accompagné mais aussi d’accompagner les employés, autant les techniciens que les secrétaires. Je devais trouver une certaine autonomie et responsabilité afin de m’impliquer concrètement dans l’évolution de la société.

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A/ Ascenseurs

1/ Introduction

a/ Historique :

236 av J.C : Vitruve, architecte romain, a décrit un appareil élévateur actionné

par un treuil à bras dont l’inventeur serait Archimède.

1854 : Elisha Graves OTIS expose à New-York un monte-charge actionné par une

machine à vapeur et équipé d’un parachute à rupture de suspente.

1857 : Installation du premier ascenseur pour le transport des personnes dans un

grand magasin de Broadway. Cet appareil pouvait transporter 450 kg à la vitesse très lente de 0.20 m/s (aujourd’hui on peut dépasser 8 m/s).

1867 : En France, Léon Edoux fait connaître son invention de l’ascenseur

hydraulique utilisant l’énergie de l’eau de la ville sous pression (vérin vertical et cabine équilibrée)

Fin du 19ème siècle : L’invention du moteur électrique en 1873 va permettre aux

constructeurs de mettre au point les premiers ascenseurs électriques. C’est le point de départ d’un essor considérable de l’ascenseur.

b/ Définition de l’ascenseur : Un ascenseur est un appareil élévateur installé à demeure desservant des niveaux définis, comportant une cabine pouvant permettre l’accès à des personnes à différents niveaux. De nos jours les ascenseurs fonctionnent grâce à un moteur (à courant continu 10%, ou asynchrone triphasé 90%) ou grâce à un ou plusieurs vérins actionnés par une

centrale hydraulique. La montée ou la descente de la cabine le long des guides se fait par des câbles, mouflés par une ou plusieurs poulies.

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Energie

électrique

EDF

Ascenseur à l'étage B

Informations

visuelles pour le

destinataire

(perçu en cabine)

Ascenseur à l'étage A

-obstacle porte cabine

Acquérir Traiter Communiquer

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Action Chaîne d’énergie

Chaîne d’information

Appuie sur

bouton

poussoir

d'appel cabine Capteurs de positions,

de mouvements, de

verrouillages (TOR)

Carte

électronique

Carte électronique

à DELL

-Position de la cabine

-Couple et température

moteur

Moteur électrique

asynchrone

triphasé

Réducteur, poulie

d'enroulement câble,

guidage en rotation

puis en translation,

frein...

Transporter

des

personnes

d’un point

bas à un

point haut b,

ou l’inverse Énergie électrique stabilisée

* tension et courant continu (24v)

* tension et courant triphasée (400v)

Énergie électrique

a courant continu

Énergie

mécanique

couple c1

Vitesse w1

Énergie

mécanique

couple c2

Vitesse w2

Carte électronique

transistors, relais,

Contacteurs, variateur

de fréquences...

Organes protecteurs

DTU

Alimentation stabilisée

(Retour d'informations utiles à la carte éléc)

Ordres de fermeture porte cabine + monter

ou descente

Pertes

c/ Analyse fonctionnelle : L’analyse fonctionnelle permet de comprendre le fonctionnement et l’utilité d’un système à partir de deux organigrammes de références (chaîne d’information et chaîne d’énergie) que l’on complète avec les spécificités du système étudié.

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d/ Constitution d’ensemble : (voir ANNEXE 1)

Ascenseur à traction par adhérence : Ascenseur hydraulique : Les câbles sont entraînés par adhérence Par action vérin(s). dans les gorges de la poulie motrice.

Autres types d’installations : (ascenseur à treuil attelé)

.

Voici quelques constructeurs d’ascenseurs : « SODIMAS », « OTIS », « THYSSEN », « SCHINDLER », « « KONE », « OCTE », « ELCA », « JASPAR » (n’existe plus), « SORETEX » (ascenseur hydraulique et devenu Thyssen il y a peu).

cab

C.P

M

cab

M

Courroies frein

réducteur treuil

Schéma (2)

Treuil relié au

moteur M

cab

(1)

x

Schéma (1)

V

E

R

I

N

Centrale

hydraulique

cab

La poulie (1) est montée sur un

pivot d’axe x et peut donc translater vers la gauche ou

vers la droite en suivant

l’enroulement ou le

déroulement du câble sur le treuil.

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2/ Descriptif

a/ Composants de bases :

Les guides et ses coulisseaux cabine : Les guides assurent le guidage de la cabine et du contrepoids s’il en existe un. Ils sont fixés tout le long de la paroi de la gaine par l’intermédiaire de supports en fer profilé scellés dans la maçonnerie. Les guides sont faits de rail en acier, profilés en T. Les coulisseaux permettent d’assurer le guidage de l’étrier (arcade où la cabine est montée) dans les guides avec précision. Dans la plupart des cas, il est muni de garnitures interchangeables en matière anti-friction d’un bon coefficient de frottement (bronze, bois, matières plastiques…)

Coulisseaux à garnitures Coulisseaux à galets

(Les garnitures de coulisseaux

étaient autrefois amiantés et

ne le sont plus aujourd’hui)

L’opérateur de porte : L’opérateur de porte est un ensemble électromécanique entraînant l’ouverture ou la fermeture des portes cabine. Un moteur actionne des courroies reliées aux portes cabine.

Dessin d’ensemble et schéma cinématique

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T1

CP P1

T2

Cordon souple P2

Le contrepoids, pendentif, câbles : - Le contrepoids est une masse importante, mobile, servant à contre balancer le poids de la cabine.

Charge nominale Q= 630 kg

Masse étrier + Cabine P1 = 700kg

Masse du contrepoids CP = 1023 kg

Masse du cordon souple P2 = 16 kg

CP = 700 + 630/2 + 16/2 kg

CP = P1 + P2/2 + Q/2

- Le pendentif est un cordon souple qui contient tous les fils électriques

transportant de multiples informations venant de la cabine (capteurs de verrouillages portes cabine, informations cabine…). D’autres informations sont transportées par l’intermédiaire de goulottes rampant le long de la gaine jusqu'à la machinerie (capteurs de positions, verrouillages portes palières…).

- Les câbles sont au minimum de deux, ils assurent la liaison entre la cabine et le contrepoids, et permettent ainsi leur déplacement par adhérence dans les gorges de la poulie motrice. Le diamètre des câbles doit être au minimum de 8 mm.

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Masselotte

Rochet

Poulie

Cablette

Guide

Bloc parachute

Levier

Poulie tendeuse

Contrepoids

b/ Composants de sécurités :

Le limiteur de vitesse, le parachute :

Le limiteur de vitesse est constitué principalement d’une poulie entraînée par un câble reliée d’un côté au parachute sur la cabine, et de l’autre côté maintenu tendu par une seconde poulie lestée placée en fond de fosse. Un galet ou une masselotte roule le long d’une roue excentrique reliée à la poulie du limiteur.

Lorsque l’ascenseur fonctionne, s’il y a une survitesse de la cabine, le galet se bloque en percutant un contact qui stoppe le moteur et peut aussi provoquer la prise parachute par l’intermédiaire du câble.

Cellules sensibles et bords sensibles (capteur de heurt) : Sur chaque cabine se trouve, au niveau des portes, des capteurs ou cellules infrarouges. Il en existe un à 30 / 40 cm du sol pour les

personnes et un autre à 10 / 15 cm du sol pour les animaux. Si le faisceau infrarouge est coupé, les portes cabine ne peuvent pas se fermer, l’ascenseur ne peut donc pas partir. De même pour le capteur de heurt, si une ou plusieurs forces s’opposent à la fermeture des portes, un système à ressort situé sur l’opérateur de porte enclenche un contact qui actionne la réouverture des portes.

Le système de parachute est un organe mécanique fixé à la cabine permettant de bloquer l’ascenseur sur les guides.

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La chaîne de sécurité : Avant que l’ordre de départ moteur soit donné, l’information passe par une multitude de contacts qui doivent tous être validés, c'est-à-dire fermés ; prouvant ainsi que toutes les sécurités sont bonnes, et que l’ascenseur est prêt à recevoir l’information de départ. La chaîne de sécurité commence par les contacts les plus importants :

Exemple :

Cette chaîne de sécurité se trouve dans la carte électronique de manœuvre en machinerie.

Autres composants de sécurité : Le garde pied est généralement une plaque en aluminium, mesurant obligatoirement 70 cm au minimum. Il est situé sous le seuil des portes cabine, afin de protéger les enfants ou les animaux de la chute au cas où l’ascenseur s’arrêterait entre deux étages. L’alarme est située en cabine comme le téléphone. Cela permet aux usagers bloqués de se manifester pour qu’un dépanneur vienne les secourir. Le capteur de surcharge est un petit système se fixant sur les câbles de traction et mesurant leur tension. Si cette tension dépasse un certain seuil alors l’ascenseur se bloque. Plusieurs « stop » sont disposés respectivement en fond de fosse, sur le toit de cabine (avec la boîte d’inspection) et en machinerie, de manière à arrêter d’urgence l’ascenseur.

Protection

contacts

indirects

Thermique

Antipatinage

Limiteur de

vitesse

Fin de course

haut

Fin de course

bas

parachute

Stop fond de

fosse

Stop toit de

cabine

Verrouillage portes cabine

Verrouillage

portes palière

Vers

démarrage

moteur

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B/ Portes automatiques et fauteuils

1/ Portes automatiques

a/ Introduction et description du système : A.F.A77 possède des contrats d’entretiens de portes de garages, de portails, de barrières automatiques, de rideaux automatiques… Les explications ci-dessous, sont tirées d’un type de portail que l’on peut trouver couramment. Ce système fonctionne de la même manière que tous les autres types d’ouvertures automatiques (Type SIMINOR, CAME, MGTI…) L’ouvre portail automatisé et tous les systèmes du même type (portes de garage…) permettent l’accès de façon automatique ou semi-automatique à un garage ou sous-terrain… Un portail est généralement constitué de deux vantaux. Chaque battant est équipé d’un actionneur. Une seule partie « commande » est suffisante pour piloter l’ensemble. Les portails sont équipés de cellules photoélectriques pour détecter la présence d’un obstacle pendant la fermeture, d’un feu clignotant et d’un éclairage de zone. En ce qui concerne sa partie commande, les portes automatiques fonctionnent sur le système émetteur/récepteur pour l’ouverture à distance.

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A l’intérieur du carter, un moto réducteur actionne une vis. Cette vis provoque la translation d’un écrou. Ce dernier est articulé au vantail par l’intermédiaire d’une équerre rigide provoquant le pivotement de ce vantail.

Schéma cinématique du mécanisme du bras :

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Acquérir Traiter Communiquer

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Action Chaîne d’énergie

Chaîne d’information

Appuie sur

bouton poussoir

télécommande

pour ouverture

ou fermeture

Capteurs de

mouvements,

d'efforts...

Carte électronique Carte électronique

à DELL

Eclairage et feu

clignotant

-Détection blocage actionneur

-Couple et température moteur

Énergie

électrique

réseau EDF

230v 50hz

Moteur électrique

asynchrone Réducteur, vis/écrou

et articulation.

Portail en position initiale

Permettre aux

véhicules

autorisés l'accès

à un endroit

(place de

parking,

cours…)

Énergie électrique

* tension et courant continu (12v)

* tension et courant alternative

(230v)

Énergie

mécanique

couple c1

Vitesse de

rotation w1

Énergie

mécanique

couple c2

Vitesse de

translation w2

Carte électronique

transistors, relais,

contacteurs,

modulateur

Transformateur,

redresseur et

organes

protecteurs

(Retour d'informations utiles à la carte éléc)

Ordres de fermeture ou d'ouverture du vantail

Pertes

énergétiques

Portail en position final

b/ Analyse fonctionnelle du système :

c/ Fonctionnement de la partie commande : Au moment de la première mise en service, l’opérateur actionne le portail qui va

mémoriser par auto apprentissage la durée d’ouverture du portail entre les butées d’ouverture et de fermeture. Ce premier déplacement se fait à vitesse constante. Un microprocesseur va alors mémoriser les données et recalculer un nouveau déplacement du vantail. Cette action permet un début d’ouverture rapide suivi d’un fort ralentissement pour éviter le choc sur la butée de fin de course.

Phase 1 : Mise en mouvement des vantaux avec une accélération constante. Phase 2 : Déplacement des vantaux à vitesse rapide et constante. Phase 3 : Décélération constante pour atteindre une vitesse réduite.

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2/ Fauteuils automatiques :

a/ Introduction et description du système : A.F.A.77 travaille aussi avec des particuliers qui possèdent des fauteuils automatiques. Etant donné le faible nombre de contrats de maintenance sur ce genre d’appareil, les techniciens n’ont pas souvent à intervenir. Le fauteuil automatique est le meilleur moyen d’accéder à un étage supérieur pour un particulier ayant des difficultés à monter les marches. Il fonctionne avec trois joysticks : 1 à chaque étage pour le faire venir d’en bas ou d’en haut, et 1 sur l’accoudoir pour la personne qui l’utilise. Il est constitué d’un moteur avec une roue dentée lui permettant de se déplacer sur la crémaillère (rail). Deux galets permettent le guidage du fauteuil sur le rail. Le moteur est alimenté par deux batteries 12v. Lorsque le siège s’arrête sur son fin de course par l’intermédiaire d’un capteur, une lamelle conductrice reliée à l’alimentation du secteur vient toucher les bornes des batteries leur permettant ainsi de se recharger pendant que l’appareil n’est pas utilisé. Un système complexe constitué d’une carte électronique et d’un microprocesseur calculant la raideur de la pente et d’un deuxième moteur permettent de garder le siège et le dossier perpendiculaire au sol pendant une descente ou une montée. Ce système évite ainsi l’utilisateur de glisser ou de basculer. Comme pour les deux autres systèmes vus précédemment, une chaîne de sécurité est contrôlée par la carte de commande avant le fonctionnement. Pour l’installation ou la réinitialisation du système, l’appareil exécute un auto apprentissage à vitesse lente, comme pour les portes automatiques. Un microprocesseur calcule et mémorise alors le parcours du siège en prenant en compte la pente et les courbures du rail. Voici la dénomination de quelques entreprises fabriquant ou/et posant ce type de système : Thyssen, AEF, SECMA, STANNAH, CAMIF, ASCIER…

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Énergie

électrique

réseau EDF

230v 50hz

Acquérir Traiter Communiquer

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Action Chaîne d’énergie

Chaîne d’information

Appuie sur

joystick de mise

en mouvement Capteurs d'efforts,

capteurs de fin de

courses, de point de

charge…

Carte électronique Carte électronique

à DELL

LED d’information

de fonctionnement

-Détection fin de course

-Couple et température moteur

Moteur électrique à

courant continu 24V Guidage sur galet,

engrenage sur

crémaillère

Siège en position initiale

Permettre aux

personnes

d’accéder à un

étage supérieur.

Énergie électrique

* tension et courant continu (24v)

Énergie

mécanique

couple c1

Vitesse de

rotation w1

Énergie

mécanique

couple c2

Vitesse de

translation w2

Carte électronique

transistors, relais,

modulateur

Transformateur,

redresseur et

organes

protecteurs

(Retour d'informations utiles à la carte éléc)

Ordres de monter ou de descente du siège

Pertes

énergétiques

-état de la batterie

Deux batteries

rechargeables

12V mises en

série

Siège en position finale

b/ Analyse fonctionnelle :

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C/ fonctionnement de l’entreprise :

1/ Descriptif des services proposés : Comme le montre l’organigramme structurant l’entreprise A.F.A.77, il existe plusieurs services tenus par des techniciens que l’on peut classer vulgairement en deux catégories : « le service après-vente», et « le service de rénovations ».

Le service après-vente est la clé maîtresse de l’entreprise. Tous les contrats

d’entretiens sont classés et distribués de manière égale à tous les techniciens du « service

après-vente » en fonction de leur localisation. Environ 10% des appels reçus à A.F.A.77 sont des dépannages qui ne sont pas sous contrat et rapportent 20% du chiffre d’affaires. 60% des activités de l’entreprise se trouve dans ce service rapportant 70% du chiffre d’affaires de la société. Deux secrétaires recensent les appels à A.F.A.77 puis distribuent les interventions aux techniciens. Le technicien exécute le dépannage, fait signer un bon au client puis prévient les secrétaires afin qu’elles puissent mettre à jour le planning d’interventions. Tous les bons sont retournés au bureau puis enregistrés grâce au logiciel AFASAV afin de créer un historique. Cet historique peut être alors retranscrit sur le logiciel EXCEL pour le travailler, l’imprimer, ou le mettre à la disposition du client si celui-ci le demande.

Le service rénovation prend beaucoup d’ampleur depuis les mises aux normes

obligatoires qui doivent être appliquées d’ici 2008 pour certaines, et 2013 et 2018 pour d’autres. En effet, ce service est dédié à toutes les rénovations d’ascenseurs qu’elles soient sous contrat ou non. Un particulier, un syndicat, une entreprise, peut contacter A.F.A77 pour cette prestation. Lorsque celle-ci est réalisée, un contrat d’entretiens leur est proposé. S’il est accepté, l’adresse est transmise au « service entretien et dépannage ». Une rénovation peut être un simple changement de pièce, ou bien un renouvellement complet d’équipement (moteurs, câbles, armoire de manœuvre, limiteur de vitesse…) 40% des activités de l’entreprise se trouvent dans ce service, mais ce chiffre augmente de jour en jour. Ces activités rapportent 30% du chiffre d’affaires global à la société.

Une rénovation complète (en ne gardant que la cabine et les guides) sur un ascenseur à 6 niveaux prend 4 à 6 semaines.

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2/ Organisation de l’entreprise :

Temps de trajet

Accueil par le

client

Dépannage et/ou

entretien

Bon

d’intervention

(duplicata)

Intervention

suivante ?

Commande

Stock, pièce

de rechange ?

Expérience

oui

non

A.F.A.77

Service

rénovation

(40%)

Briefing,

départ des

techniciens

Service après-

vente

(60%)

Rénovation en

cours n°=1

Rénovation en

cours n°=2

Rénovation en

cours n°=3

Inspection et

proposition de

contrat

d’entretien au

client

Fin de relation

client

Dépannage

(45% en

augmentation)

Appel panne sous

contrat (80% en

augmentation)

Prise

d’informations

client

Intervention

prise en charge

(70%)

Intervention non

prise en charge

(30%)

Intervention

reportée ou

annulée

Appel technicien

libre ou proche

de l’intervention

Entretiens

(55% en baisse)

Flux d’informations

Flux physique

(____%) Activités en %

(Hors chiffre d’affaires)

Légende :

Appel pour panne

sans contrat

(10%)

Rappel du client

(10% en

augmentation)

Standardisation

oui

non

non

oui

Appel

Client impatient ou mécontent

Rénovation

terminée

Les moyens techniques mis à disposition dans la société sont les suivants :

- Des téléphones portables pour chaque technicien afin de contacter A.F.A.77. - Des cahiers de bons pour créer un historique des interventions. - Des outils pour dépanner efficacement. - Une voiture pour chaque employé. - Un dépôt pour aménager et entreposer les pièces. - Les logiciels Office 1998 et le logiciel AFASAV. - Internet.

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3/ Objectifs des missions en entreprise :

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A/ Missions externes :

1/ Présentation : Un technicien doit impérativement vérifier le bon fonctionnement de l’appareil lorsqu’il est sous contrat d’entretiens. Il doit faire fonctionner toutes les sécurités, vérifier l’état des défauts mémorisés par la carte électrique, et palier aux éventuels problèmes de graissage et de lubrification. Le tout afin de prévenir un éventuel disfonctionnement de l’appareil. En cas de panne, le technicien doit être capable d’intervenir dans la journée suivant l’appel et de remettre l’appareil en fonctionnement. S’il s’agit d’une personne bloquée, le technicien se doit d’intervenir dans un délai maximum de 4h, auquel cas l’entreprise

devra faire appel à un sous-traitant. Durant ma période en entreprise, j’ai appris à entretenir des appareils, et à résoudre quelques pannes.

2/ Travaux encadrés :

Une majeure partie de ma période d’apprentissage s’est effectuée en compagnie d’un ou de plusieurs professionnels. Dans un premier temps (jusqu’en Février) j’ai dû m’intégrer à l’entreprise et suivre les techniciens dans leurs interventions afin d’apprendre et d’aider en cas de besoin (voir « Dossier d’activité en entreprise, apprentissage du métier d’ascensoriste, maintenance et rénovation. », dossier de

mi-parcours). Dans un second temps, j’ai dû prendre plus d’autonomie et participer à l’évolution de l’entreprise.

a/ Interventions sur des ascenseurs :

J’ai participé aux entretiens et aux dépannages d’ascenseurs. Voici un petit listing des actions effectuées avec mon tuteur (Mr Grandjean) au service après-vente :

- Coupure du surplus de câble de traction afin d’obtenir une réserve sous contre poids raisonnable (70cm mini). En effet, les câbles étant d’origine et l’ascenseur ayant plus de 20 ans (situé à Guarche), les câbles se sont allongés provoquant régulièrement des pannes de fin de course (l’ascenseur descendait trop bas par rapport à son seuil et actionnait un contact de sécurité).

- Dépannage d’un ascenseur à Corbeil. Il était bloqué au dernier étage, le

disjoncteur avait coupé son alimentation. L’appareil était de marque OTIS et avait une trentaine d’année. Nous avons changé les fusibles, puis contrôlé l’alimentation du moteur. Ensuite nous avons remonté le schéma électrique en vérifiant chaque organe. Le transformateur était bouillant, et visiblement le pont de diode grillé. Nous avons changé ces deux éléments et rebranché à l’identique (car le branchement initial ne correspondait pas au schéma, les modifications faites au préalable n’avaient pas été décrites sur le schéma). Nous avons remarqué que le disjoncteur coupait encore le courant.

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Nous avons alors repris la chaîne de sécurité en espérant trouver une masse. Nous avons shunté l’un après l’autre des groupes de sécurité en regardant si l’ascenseur disjonctait ou pas. Ainsi nous avons pu localiser un groupe de sécurité dans lequel il y avait une masse. Ce groupe correspondait aux contacts du fin de course haut et bas, de la bande de sélection du niveau, du stop sur le toit de cabine. Nous avons donc descendu l’ascenseur au 1er étage pour pouvoir accéder sur le toit de cabine et vérifier les contacts et ainsi que sous la cabine où la masse a été détectée dans les borniers.

Chaine de sécurité : Après identification sur le schéma et sur les connecteurs, shunter un

connecteur l’un après l’autre en faisant les essais pour localiser la panne.

Armoire de

manœuvre OTIS

de 1976. (vue de

face)

Bas de l’armoire de

manœuvre OTIS avec

pont de diode et

transformateur.

(vue de dos)

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La ferté Gaucher : La société Villeroy et Bosh, qui fabrique principalement du carrelage, nous a appelé pour une panne sur un de leur monte charge. En effet, les panneaux de portes cabine avaient été complètement broyés. Un chariot a mal été positionné dans la cabine et les portes mal fermées, (avec la poussière qui s’échappe constamment des machines à proximité des montes charge, les contacts de fermeture des portes cabine avaient été shuntés…). En appelant le monte-charge, les portes cabine avaient raccroché toute la gaine et s’étaient coincées au palier. Nous avons donc remplacé les 5 panneaux de portes cabine en adaptant le rail (qui s’était tordu). Puis nous avons remis en fonctionnement les contacts de portes. Par la suite la société nous a confié ses appareils en contrat d’entretien.

.

Porte palière. Panneaux tordues. Panneaux vue de la gaine.

b/ Interventions sur des portes automatiques :

Magny le Hongre : Suite à un accident le long de la voie de garage d’une sortie d’immeuble, nous devions remplacer la porte automatique et ne garder que les piliers et la carte de manœuvre. Le fournisseur nous a livré sur place le nouveau tablier avec ses accessoires. Voici les différentes étapes au remplacement de cette porte pesant environ 200 kg :

- Démontage de l’ancien tablier (désaccoupler des deux moteurs et sortir du rail).

- Récupération des pattes et vis de fixation. - Récupération de la barre palpeuse. - Démontage du carter et remise à l’équerre du pilier droit (endommagé). - Démontage des deux cablettes et contrepoids dans chaque pilier. - Montage de la nouvelle cablette (coupée aux bonnes longueurs) - Positionnement du nouveau tablier dans les rails, puis accouplement de

celui-ci. - Fixation de la barre palpeuse. - Remplacement de la cellule photosensible haute (endommagée par

l’accident). - Mise en service. - Remplacement du carter de protection de la manœuvre.

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c/ Interventions sur un fauteuil automatique :

Saint-Maur : Un fauteuil qui n’était pas sous contrat est tombé en panne. Mr Granjeand et moi même sommes allés sur place pour un dépannage. Le fauteuil était bloqué en milieu de course.

Les batteries étaient hors service du fait que le siège se soit bloqué pendant son parcourt et que les personnes propriétaires ne l’aient pas débranché. Nous avons donc dû les changer.

La panne était toujours là, le fauteuil se bloquait intempestivement, plus

régulièrement en montée qu’en descente. Nous avons remarqué que le contact de heurt sur le repose pied ne fonctionnait pas, puis que le contact à clef pour verrouiller le fauteuil était shunté…Nous l’avons alors fait descendre pour le démonter, changer le contact de heurt, le contact à clef et vérifier l’état du parachute. Après le réglage d’une vis de prise parachute, nous avons remarqué que le fauteuil fonctionnait mieux.

Deux jours plus tard la panne revenait, les batteries étaient encore hors service,

mais les propriétaires du fauteuil avaient pourtant débranché l’appareil. Nous avons alors vérifié les points de charge en haut et en bas des rails pour s’apercevoir qu’ils avaient été montés à l’envers, le contact ne donnant pas sur les lamelles de recharge des batteries. Le propriétaire n’étant pas satisfait de l’ancienne entreprise d’entretien de son fauteuil, nous a expliqué qu’il y avait eu beaucoup trop d’interventions sur son fauteuil depuis la fin de son contrat, la dernière panne étant la semaine passée. C’était donc pour cela qu’il avait fait appel à A.F.A.77. Nous avons donc été chez le fabriquant du fauteuil pour avoir un nouveau parachute et une notice du fauteuil (que nous n’avons pu obtenir, le modèle étant trop vieux). Nous avons donc changé les batteries, le parachute et inversé les points de charge. Par la suite nous avons mesuré la tension délivré par le transformateur aux points de charge, elle était trop basse pour alimenter les batteries. Nous avons donc dû remplacer également le transformateur. L’appareil était remis en état et le client a engagé des poursuites contre l’entreprise qui lui avait monté l’appareil.

Siège démonté, vue du bloc moteur de face et de profil avec le système parachute : s’il

y a survitesse, la tige métallique s’emboite dans le galet et bloque le moteur.

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Accélération Grande

vitesse

Petite

vitesse

Décélération 2

V

t

Décélé-

ration 1

3/ Travaux en autonomie : Lors de déplacement sur un secteur qui contient un grand nombre d’ascenseurs ou de portes à entretenir, mon tuteur et moi nous sommes séparés pour entretenir les appareils chacun de notre côté. Le détail d’un entretien à suivre se trouve sur une fiche (dans mes missions internes) que j’ai eu l’occasion de créer.

a/ Interventions sur des ascenseurs :

Paris, Rue Blanche : Nous avons reçu quelques plaintes sur un ascenseur récemment rénové. En effet, des personnes se plaignaient de secousses au démarrage et à l’arrivée et avaient remarqué un bruit étrange au rez de chaussée. Le garde pied était rétractable et la glissière faisait trop de bruit au démarrage et à l’arrêt de l’ascenseur. J’ai reprogrammé la Variation de fréquence de manière à avoir un démarrage et un arrêt plus souple. Il m’a suffit de baisser la pente de la courbe (le coefficient directeur) et de faire des essais. Le temps de déplacement est légèrement plus long mais le bruit est atténué.

Ivry, Rue de Paris N°=14 : L’ascenseur était à l’arrêt au rez de chaussée. Après observation des défauts sur la carte NG-12 (appareil rénové), j’ai pu localiser la sécurité manquante au niveau des portes cabine. En effet, en ouvrant les portes palières, j’ai pu accéder à l’opérateur et constater que le contact de fermeture des portes ne se faisait pas. Après le réglage de celui-ci, l’appareil ne se mettait plus en défauts.

Contact de fermeture des portes cabine.

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Ivry, Rue de Paris N°=14 : L’ascenseur présentait les mêmes défaillances que son voisin. Ici, c’est le contact de heurt qui ne donnait plus, ce qui désaccouplait le bras du moteur et empêchait les portes de se refermer.

Fontainebleau : L’ascenseur hydraulique est tombé sur son fin de course. Après un trop long temps d’attente avant la réutilisation, la cabine est retombée plus bas que son niveau le mettant à l’arrêt. Il a fallu pomper au niveau de la centrale hydraulique pour remonter progressivement l’ascenseur à l’étage.

Melun : Les portes de l’ascenseur ne se refermaient plus. En effet, une feuille bloquait le faisceau infrarouge de la cellule. De plus on pouvait observer une « queue de billard » (la porte n’était plus droite). Effectivement lorsque les gens (ré)ouvrent régulièrement les portes avec leur pied lorsqu’elles sont sur le point de se refermer automatiquement, malgré le contact de heurt permettant la réouverture rapide, la porte se tord et ne donne plus le contact de fermeture.

Lorsque les portes se referment, si elles

rencontrent une force qui s’oppose à la

fermeture, le moteur continu de tourner

entrainant le « bras de heurt » et actionnant un

contact de heurt. Ce contact envoi

l’information de réouverture des portes cabine.

« Bras de heurt »

« Contact de heurt »

Distributeur hydraulique

avec pompe de manœuvre

de secours.

Tube graisseur

automatique

Poulie de renvoie monté

sur la tige du vérin.

Guides

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Remarque : Les différents dépannages que j’ai pu résoudre étaient bien souvent des problèmes de sécurités à réactiver, une fois visualisées sur la carte de manœuvre. Ces défauts sont souvent causés par une mauvaise manipulation de l’ascenseur (blocages des portes cabine répétés, réouverture forcée, charge maximale non respectée, coups brusques répétés dans les portes palières, endommagement des cellules…).

b/ Interventions sur des portes automatiques :

Le Mée sur Seine : Suite à du vandalisme, une porte de garage automatisée était en position ouverte et ne

fonctionnait plus. Le bras accouplant le moteur au tablier était complètement tordu et bloquait la fermeture. J’ai coupé le courant et bloqué la porte en position haute sur sa prise parachute pour démonté le bras. Ensuite, je l’ai remplacé par le nouveau bras (monté à l’identique). Le courant remis, j’ai effectué un auto apprentissage de la porte par la carte électronique. Enfin, j’ai effectué l’entretien de l’appareil.

Bras neuf et bras

tordu avec « patte

d’accouplement ».

Sortie moteur.

Descente du tablier.

Montée du tablier.

Galet.

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Le Mée sur Seine : Suite à une détérioration, deux portes de garage sont restées en position fermées/entrouvertes. Le rail dans lequel circulait le galet de guidage du tablier avait été tordu volontairement pour coincer le galet lors de sa fermeture, afin d’avoir accès au sous sol. J’ai remis le rail en état et Mr Guiseffi a proposé un devis pour remplacer les anciens rails par des rails plus solides.

Paris : Un tablier faisait beaucoup de bruit gênant les appartements du dessus. J’ai pris les dimensions de l’ouverture de garage pour pouvoir proposer un remplacement du tablier et/ou des piliers. En attendant, j’ai graissé les rails.

Melun : Une barrière automatique a été endommagée. Celle-ci ne distribuait plus de tickets de parking et ne détectait pas de présence de véhicule dans la zone, empêchant ainsi tout accès. Une simple remise en état (rebranchement et remise en place des tickets) et un changement de canon (pour ouverture ou fermeture du cater) a suffit.

Descente du tablier.

Montée du tablier.

Galet.

Rail

volontairement

tordu de façon à

coincer le galet.

Vue de profil.

Vue de haut.

Vue de face

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Autre : J’ai eu l’occasion d’installer et de programmer plusieurs émetteurs/récepteurs de type « CARDIN » pour commander des portes de box.

Remarque : Les dépannages que j’ai pu aussi effectuer sont liés à des problèmes de cellules (à nettoyer), de temps de cycle (refaire un auto apprentissage en augmentant le temps de cycle), de fuite d’huile (remplacement de l’opérateur)…

Pour programmer un émetteur, il suffit d’appuyer deux fois de suite sur un des boutons du récepteur afin de le mettre en attente de réception, de se placer dans sa zone de réception et d’appuyer sur le bouton de commande voulu. Lorsque la porte s’ouvre, c’est que le récepteur a bien enregistré la fréquence du bouton à programmer. Il faut ensuite sortir de la programmation. Remarque : Pour certains récepteurs, il faut lui choisir une fréquence non occupée par une autre télécommande et la valider

en appuyant sur la commande d’ouverture de l’émetteur. Sur la deuxième photo, nous pouvons voir un autre mode d’ouverture. Un moteur entraine une chaine le long d’un rail provoquant la translation d’une patte fixée au tablier. Le tablier suit alors la trajectoire du rail jusqu’à l’arrêt du moteur.

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B/ Missions internes : Depuis mon arrivée dans l’entreprise, j’ai pu remarquer un « Turn Over » important (changement de personnel). J’ai eu l’occasion de discuter et d’observer leur méthode de travail. J’ai remarqué que personne n’utilisait de fiche d’entretien ou de fiche diagnostic pour gagner du temps et les aider. J’ai donc décidé avec l’accord de Mr Guissefi de créer ces fiches destinées à optimiser le service après-vente.

1/ Travaux d’entretiens : J’ai eu la connaissance d’une fiche d’entretien d’ascenseur que Mr Guiseffi avait créé. Mais je n’ai retrouvé dans aucun carnet d’entretien ni dans les dossiers des techniciens de trace de ce document. Je me suis alors impliqué dans l’amélioration de cette fiche. Vous trouverez en ANNEXE 2 l’ancienne fiche d’entretien et on peut voir en ANNEXE 3 la nouvelle fiche d’entretien. J’ai proposé à Mr Guiseffi de l’incorporer dans le carnet d’entretien sur chaque adresse en première page, de manière à ce que le technicien puisse voir ce qui a été fait, voir ce qui est à faire et prévoir ce qui sera à faire. En effet, le service après-vente a connu quelques problèmes d’effectifs et les secteurs ont très souvent été remaniés. Cette fiche n’est donc qu’un repaire pour que le technicien puisse voir ce que son collègue a effectué et pour lui rappeler (en cas de manque d’expérience) les différents moments des étapes d’entretien. Remarque : J’ai aussi participé au remaniement des secteurs avec les secrétaires durant les périodes difficiles.

2/ Travaux de dépannages : J’ai pensé que créer une fiche diagnostic pour les portes automatiques et les ascenseurs pour chaque employé pouvait les aider en cas de dépannage difficile. Effectivement ces fiches peuvent servir pour des techniciens peu expérimentés et/ou

pour des dépannages le week-end en astreinte. (Voir ANNEXE 4 et 5) J’avais déjà créé une fiche d’appel pour instaurer un historique papier des recensements des appels. Malheureusement, je me suis aperçu que cette fiche n’était pas beaucoup utilisée par les secrétaires n’ayant bien souvent ni le temps ni l’expérience pour diagnostiquer les pannes en plus de récupérer les informations du client. J’ai alors confectionné un nouveau livret d’appel plus simple d’utilisation. (Voir ANNEXE 6)

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A/ Missions externes :

1/ Présentation : Voici les différentes étapes à la réalisation d’une rénovation plus ou moins classées dans un ordre chronologique. Les étapes de rénovation ne sont pas tout le temps dans le même ordre selon l’adresse et le type de rénovation à effectuer. En effet, généralement lors d’une rénovation tout est changé sauf la cabine, les guides, le contrepoids, et les portes. Ensuite l’ordre dépend de la machinerie (haute ou basse), et de la place disponible.

Réceptionner et stocker le matériel

Déplacer en machinerie le moteur neuf avec son châssis et le matériel nécessaire.

Démonter les anciens capteurs fixés aux guides tout le long de la gaine. Monter l’éclairage en machinerie et en gaine : Monter la « Sodigaine » (le

pendentif de l’éclairage), puis monter et brancher les néons en gaine. Couper l’ascenseur de manière à ce que le toit de cabine soit accessible au

palier du dernier étage avec le contrepoids en fond de fosse. Soutenir le contrepoids en fond de fosse par des étais. Mettre l’ascenseur sur ses prises parachute et sangler l’arcade aux guides. Couper le disjoncteur E.D.F. de l’ascenseur au pied de colonne. Remplacer le D.T.U., et câbler la force motrice (380v) ainsi que l’éclairage et

les prises électriques. Couper les câbles, démonter l’ancien moteur, et l’armoire de manœuvre. Positionner le nouveau châssis et monter le nouveau moteur. Monter les nouveaux câbles. Monter la nouvelle armoire de manœuvre et la câbler en manœuvre de

chantier avec une boîte et un pendentif de chantier. Aménager la machinerie : goulottes en plastique sur les murs et en fer par

terre avec interconnexions à la masse, installation du contrepoids de balancement des ventaux, protections des points rentrants, peinture sur les câbles de traction pour indiquer les niveaux, nettoyage. (Cette étape reste effective tout le long des travaux)

Installer la rambarde de sécurité sur le toit de cabine. Monter les goulottes le long de la gaine proche des futures serrures de

portes.

Faire passer la colonne palière dans les goulottes (c’est dans ces fils que circulent toutes les informations ne passant pas par les pendentifs).

Faire passer les pendentifs et les fixer. Installer la boîte d’inspection sur le toit de cabine. Démonter la boîte à boutons, l’éclairage cabine, et l’habillage (si cela est

compris dans la rénovation). Remplacer les boutons d’appels paliers et les serrures de portes. Installer les nouveaux capteurs de sélection le long de la gaine [skis en haut

et en bas de la gaine ainsi que le moyen de sélection (à drapeaux ou à rubans)].

Remplacer le limiteur de vitesse et la poulie tendeuse (avec prise parachute simple ou double sens).

Remplacer le système de parachute (si compris dans la rénovation). Remplacer les coulisseaux (si compris dans la rénovation). Aménager le fond de fosse (stop et prise cuvette, contact de poulie tendeuse) Installer la tôle chasse pieds sur la cabine et brancher son contact.

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Remplacer le nouvel opérateur de porte et installer les portes cabine (si compris dans la rénovation).

Effectuer l’habillage cabine (si compris dans la rénovation) et installer la boîte à boutons.

Effectuer les derniers câblages et tester le bon fonctionnement de l’ascenseur.

2/ Travaux encadrés : Une majeure partie de ma période d’apprentissage s’est effectuée en compagnie d’un ou de plusieurs professionnels. Ma deuxième partie en entreprise s’est effectuée principalement dans le service rénovation (avec Mr Leclerc et Mr Donnat). J’ai découvert la finalisation de chantier à Alfortville (2 semaines) où j’ai constamment été encadré.

Ensuite, j’ai été à Massy (5 semaines) où j’ai participé et pu m’impliquer un peu plus dans la rénovation. Enfin, j’ai effectué une rénovation à Melun (2 mois) avec une plus grande liberté. Progressivement, j’ai pu travailler dans une complète autonomie tout le long d’une rénovation. De plus, j’ai eu l’occasion de participer à quelques rénovations ponctuelles et rapides (Remise en conformité de l’éclairage, de l’opérateur de portes cabine, de serrures) sur différents chantiers. Cependant, quelques travaux nécessitent de travailler en binômes :

Réception et stockage du matériel puis remplacement du châssis et du moteur.

Démontage du moteur, suppression des câbles et de l’armoire, montage du châssis et du

nouveau moteur.

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Changement du limiteur de vitesse et de la poulie tendeuse : Une personne est en machinerie pour remplacer l’ancien limiteur et faire passer les câbles. L’autre personne est en fond de fosse pour remplacer la poulie tendeuse et faire passer le câble pour le faire remonter sur le toit de cabine afin d’accrocher chaque bout au toit de cabine.

(Voir « récapitulatif/ascenseur/composant de sécurité/limiteur de vitesse.)

1/ Couper le câble et remplacer l’ancien limiteur

2/ Démonter l’ancienne poulie tendeuse et pré-positionner la

nouvelle (sans la fixer au sol)

3/ Faire passer le premier bout de câble neuf d’un coté du limiteur jusqu’à la poulie tendeuse.

4/ Faire passer ce bout de câble dans les gorges de la poulie

tendeuse et l’attacher au toit de cabine à la prise parachute.

5/ Faire passer l’autre bout de câble de l’autre coté du limiteur jusqu’au toit de cabine, fixer le câble et couper le surplus.

6/ Fixer la glissière du contrepoids de la poulie tendeuse au sol une fois qu’il se

soit positionner de lui-même.

Ancienne et nouvelle poulie tendeuse. Fixation des câbles sur la prise

parachute sur le toit de cabine.

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Faire passer les pendentifs et la colonne palière : Une personne en machinerie pour faire glisser les câbles électriques et l’autre personne sur le toit de cabine réceptionnant l’ensemble et les fixant en gaine.

Monter les portes cabine, l’habillage cabine, la « cellule tout hauteur » et l’opérateur de porte : Une personne sur le toit de cabine et l’autre sur le palier car l’ensemble se fixe sur le toit de cabine et sous le rail des portes cabine.

J’ai pu aussi aider au montage d’un monte charge à Paley avec Mr Donnat (voir « Dossier d’activité en entreprise, apprentissage du métier d’ascensoriste, maintenance et rénovation. », dossier de mi-parcours).

Nous avons remplacé deux portes palières avec leurs montants à Epinay dans un immeuble de 16 étages. Les anciennes portes étant trop vieilles et rouillées, nous avons dû adapter les nouveaux montants en les découpant aux bonnes dimensions et en plâtrant les bords (l’ouverture étant trop large).

Trois pendentifs

Colonne palière : partie commande (serrures et boutons paliers) et partie puissance (sécurités fond de fosse)

Trou de passage de la filerie vers la gaine.

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J’ai eu l’occasion d’installer et de programmer des « pèses charges ». En effet, trois petits modules se fixent sur les câbles et renvoient une information sur la tension de ceux-ci à un boîtier principal qui en déduit la charge de la cabine. Il suffit de régler le seuil maximal de charge à ne pas dépasser. Dans son utilisation normal, si il y a une surcharge, un voyant s’allume en cabine informant les passagers que la cabine de partira pas.

J’ai pu installer et programmer des téléphones « AMPHITECH » sur différentes adresses [Gendarmerie de Melun (x3 téléphones), Immeubles de Claye Sous Bois (x4 téléphones)].

Le téléphone se compose de trois modules :

- un boîtier central que l’on fixe sur l’arcade de la cabine. Il est relié à : - un module auxiliaire qui se fixe également sous la cabine, sur l’arcade. - Un micro à brancher en cabine qui est aussi relié au boîtier principal. Une petite programmation est à effectuer pour rentrer le numéro d’appel du centre de réception d’appel (ici, PROXILIGNE) et un numéro d’identification (avec lequel l’agent de PROXILIGNE peut localiser l’ascenseur).

J’ai pu installer toutes les lignes

téléphoniques à Corbeil Rue Pablo Picasso sur

six appareils. Il fallait débrancher l’ancien appareil OTIS de télésurveillance et brancher

deux fils sur la prise téléphonique pour la

ramener jusqu’à l’armoire de manœuvre.

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3/ Travaux en autonomie : Comme décrit dans la partie précédente, j’ai participé progressivement à diverses rénovations durant les 6 derniers mois. Durant ma dernière période en entreprise j’ai pu avoir une plus grande liberté d’action. Toujours en binôme avec Mr Leclerc, j’ai pu travailler sur le chantier de Melun afin de gagner un maximum de temps pour commencer un nouveau chantier. Le chantier à rénover était celui de la résidence des Maréchaux au A1. Il y avait 5 étages et un sous sol. La rénovation comprenait les remplacements de tous les équipements sauf de la cabine, du contrepoids et des guides avec du matériel « SODIMAS ». Tout ce qui suit sont des actions faites en complète autonomie :

Installation de la « SODIGAINE » et de l’éclairage gaine : la gaine n’étant pas éclairée, avant de commencer le chantier, nous devons éclairer la machinerie et le fond de fosse. Un petit pendentif violet faisant la longueur de la gaine fut lâché et attaché en haut de gaine. Plusieurs connectiques (environ une tous les 2 mètres) servent à brancher les néons. Le premier néon en haut de gaine et le dernier en fond de fosse a été branché de façon à éclairer un minimum la gaine. Ensuite, il a fallu fixer la « SODIGAINE » avec des chevilles, puis placer les embases pour les néons près des connectiques pour les emboîter et les brancher.

Cette installation de l’éclairage n’a pu se faire sans avoir démonté au

préalable les anciennes pattes de sélection de niveaux :

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Une fois la cabine bloquée, et le disjoncteur coupé au pied de colonne, le remplacement du D.T.U. et de l’ancienne installation en machinerie est possible :

Lorsque la machinerie est aménagée avec les nouveaux équipements

SODIMAS, il faut brancher la boîte de chantier de façon à pouvoir circuler dans la gaine comme on le souhaite à partir du toit de cabine :

Chantier de Massy

Chantier de Melun

Contrepoids pour alléger la trappe

d’accès machinerie + installation des goulottes en plastique et en fer.

Boîte de chantier : Un bouton de commande moteur, un autre pour la

commande de descente et le dernier

pour la commande de montée. On fait

passer un petit pendentif de chantier,

un bout relié à la boîte de chantier, et l’autre branché sur une connectique de l’armoire de manœuvre.

Schéma de câblage pour la manœuvre

de chantier :

Connectique se branchant sur le bornier C17 de l’armoire électrique

Contact STOP NO (bouton vert)

Fil d’alimentation de la commande de montée/descente.

Contact donnant l’information de descente.

Contact donnant l’information de montée.

Fil d’alimentation de la commande moteur.

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Faire de la place sur le toit de cabine est nécessaire. Il faut donc démonter l’ancien opérateur de porte, puis installer la rambarde de sécurité et son contact (lors du mode inspection, la cabine ne partira pas tant que le contact de rambarde de sécurité n’est pas ouvert). Pour circuler dans la gaine en manœuvre de chantier, il est obligatoire de programmer la V.F. en rentrant les caractéristiques moteur (ici, GEARLESS) et celles voulues pour la manœuvre de chantier. Il est alors possible de circuler dans la gaine en toute sécurité pour installer la goulotte de la colonne palière, et faire passer la colonne palière :

Après ces actions, il faut passer les pendentifs, les fixer et installer la boîte

d’inspection :

L’installation de la sélection est la prochaine étape logique dans la

rénovation :

Boîte d’inspection fixée sur le toit de cabine avec

l’alarme au milieu et le téléphone sur la droite.

Fixation du pendentif sous

la cabine.

Galets de ralentissement, de fin de course et de

recalage haut et bas sur des skis (came) montés sur des pattes fixées aux guides.

Détection de zone de porte par un doigt

magnétique ou par drapeaux.

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Une des dernières étapes de la rénovation est le remplacement des boutons

d’appel palier à chaque étage ainsi que les serrures des portes palières :

Changement des boutons d’appel palier de Massy.

Changement des serrures des portes palières, blocage par pièce étau de la cablette de

retour du contrepoids de porte, puis déboulonnage de la porte pour accéder aux vis des anciennes serrures.

Remplacement des serrures des portes et remontage des portes.

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Le chasse pied est aussi à monter avec le nouveau rail de porte si les portes cabine sont à changer. Profitant d’être en fond de fosse, l’aménagement de celui-ci est préférable pour gagner du temps (branchement du STOP, des sécurités…) :

Enfin, la dernière étape est le câblage :

Suppression de l’ancien rail, mise en place du chasse pied.

Garde pied vue du fond de fosse.

24v (rose)

024 (noir)

Info de numéro de palier

(gris)

Exemple de câblage de bouton d’appel palier à la colonne palière pour un étage.

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Remarque : Pour certaines manœuvres, il existe différents types d’équipements adaptables comme le système de sélection (à drapeau avec les détections infrarouge, ou à doigts magnétiques avec les détections des aimants). Il existe aussi différents modules adaptables aux cartes de manœuvre « SODIMAS » comme la commande de l’opérateur de porte, le branchement des sécurités… J’ai pu aussi câbler certains de ces modules à Massy.

Identification des pendentifs et des

numéros de fils (24 fils par pendentif) puis câblage aux

borniers de la boîte d’inspection.

D’après l’identification, brancher

les fils à différentes connectiques.

Brancher les connectiques sur la carte de manœuvre, ici, une

SC4/30 pour gearless (moteur

sans réducteur).

Chaine de sécurité, toutes les sécurités

comme le limiteur de

vitesse, les stops, les

fermetures de portes

cabine et palières, les verrouillages…

sont tous mis en

série par ordre de

priorité.

Branchement des appels paliers.

Branchement de la boîte d’inspection sur le toit de cabine : commande de montée ou de

descente à une vitesse plus faible (0.6 m/s à la

place de 1m/s en fonctionnement normal) +

stop.

Branchement de certaines informations remontant des pendentifs : accès à l’éclairage

+ prise électrique disponible + téléphone +

alarme + détection de surcharge + infos de

came (voir photo jointe).

Branchement des informations pour

l’opérateur des portes cabine.

3 afficheurs 7 segments et ses 4 boutons qui

permettent de

reprogrammer la carte

et de visualiser les

défauts lors de pannes.

C’est ici que se branche les alimentations aux autres modules. La sortie du transformateur en 24v se branche ici aussi.

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Fiche de sécurité de KONE

B/ Missions internes :

1/ Check-list de fin de rénovation : Au service rénovation, j’ai proposé aux techniciens une petite check-list des différents points à vérifier avant la mise en service définitive de l’appareil. En effet, j’ai expliqué que dans le service après-vente, un peu moins d’un quart des pannes sont des problèmes sur des appareils récemment rénovés. La durée de vie d’un appareil est d’environ une trentaine d’année. Par la suite l’ascenseur est souvent en panne jusqu’au changement progressif de toutes les pièces. Cette fiche, située en ANNEXE 7, a donc été adoptée en espérant qu’elle fasse ses preuves dans le service après-vente.

2/ Etude de sécurité :

En discutant avec le nouveau commercial et les secrétaires, j’ai appris qu’ils cherchaient une fiche d’analyse des risques. En effet, il est obligatoire de fournir pour chaque adresse, une fiche d’analyse de risques : un exemplaire pour le client, un pour l’employeur et le dernier en machinerie affiché de manière visible. Depuis la création de l’entreprise A.F.A.77, toutes les fiches de risques sont celles affichées par les anciennes entreprises d’entretien. J’ai donc créé une étude de sécurité adaptable pour chaque adresse et respectant les nouvelles normes imposées d’ici 2018. Cette étude est à remplir par le commercial ou un technicien, elle est ensuite retournée aux secrétaires qui la retranscrivent par ordinateur et l’impriment en trois exemplaires. Pour faire gagner du temps aux secrétaires, j’ai inventé un programme VISUAL BASIC pour que la retranscription prenne le moins de temps possible. Cette étude de sécurité et un extrait du programme sont visibles en ANNEXE 8.

Courbe moyenne de tendance des taux de pannes en fonction du temps

0

20

40

60

80

100

120

140

0 5 10 15 20 25 30 35

Années d'anciennté de l'appareil

Tau

x d

e p

an

nes d

e l

'ap

pare

il

Courbe moyenne de tendance

des taux de pannes en fonction

du temps

Possibilité de

réduction du taux.

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Conclusion : L’apprentissage, avec A.F.A.77 a été très instructif. Nous intervenons dans différents domaines, et sur différents appareils ce qui rend les missions encore plus intéressantes malgré la complexité qu’elles entraînent. L’entretien est la force première d’une entreprise de maintenance. Malgré les efforts déployés pour éviter les pannes (fiche d’entretiens systématiques, fiche diagnostic, carnet d’entretiens…), il y a toujours un problème à résoudre dans l’entreprise : l’organisation de l’effectif, du temps, de l’entreprise joue beaucoup sur les taux de pannes. Et malheureusement, le service après-vente est en pleine perdition. Il y a un manque flagrant de personnel pour entretenir les appareils. Etant donné l’ampleur de l’entreprise aujourd’hui, elle devrait adopter certaines méthodes de grande société, comme incorporer une gestion des stocks, attribuer les portes à une ou deux personnes spécialisées pour laisser un peu de temps et d’organisation aux employés s’occupant des ascenseurs… De plus, du coté commercial, beaucoup de contrat sont à venir pour des rénovations. Le service rénovation de la société fonctionne très bien, et donc il se pourrait bien que d’ici quelques années, si les contrats continuent d’affluer aussi vite et que le service après-vente ne s’améliore pas, A.F.A.77 pourrait perdre des clients pour négligence des entretiens. Dans ces deux services, il y a une règle d’or : l’adaptation. Avec la multitude de possibilités de pannes, de dépannages, de gammes de montage/démontage, de mises en service…etc et les différentes manières d’agir, il faut savoir être méthodique et agir avec efficacité dans ce monde des ascenseurs et des fermetures automatiques. La société doit recruter plus de personnel compétent et polyvalent pour passer la période charnière et s’imposer un peu plus encore sur le marché. Ce métier reste néanmoins un métier comportant certains risques :

Même si on peut dire que l’ascenseur est un des moyens de transport le plus sûr au monde, il ne faut pas oublier l’aspect sécurité. Et les intervenants sont les plus exposés à ces risques.

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Sources :

Données de l’entreprise (écrites et orales)

Livres de formation au métier d’ascensoriste KONE France.

Livret d’information sur l’installation d’un ascenseur hydraulique.

Notice SODIMAS (montage d’un ascenseur avec la carte SC4/30).

Documentations publicitaires diverses, prises sur place dans le cadre du travail (SODIMAS, MGTI, CAME, pour ascenseurs et portes automatiques).

Documentation se trouvant à la société.

L’Internet :

- Sites des fabricants de fauteuils automatiques : www.Thyssen.fr - Sites des fabricants de portes automatiques :

www.novofermhabitat.fr - Sites d’informations sur le monde de l’ascenseur : www.afnor.fr/collectivites/normesreglementation/ascenseurs

www.sietram.fr

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