dossier annexe du projet recherche "walking the edit"

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Master Cinéma HES-SO, ECAL RENDU DU PROJET DE RECHERCHE, JUILLET 2009 DOSSIER DES ANNEXES

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L'annexe du dossier de recherche

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Page 1: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

rEndu du prOjEt dE rECHErCHE, juiLLEt 2009

dOSSiEr dES AnnExES

Page 2: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

Table des maTières

dOSSiEr dES AnnExES

a. schéma de présenTaTion

b. problémaTique

c. caTalogue des possibles

d. rapporT de p. amphoux

e. rapporT de j. machereT (indexaTion)

f. rapporT de f. guillermin (Tournages)

g. rapporT de n. wagnières

h. rapporT de f. poulin (moTeur de monTage)

i. rapporT de n. goy (programmaTion)

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

k. élémenTs graphiques

l. rapporT de d. sciboz (carTographie)

m. vue d’ensemble du moTeur de monTage

n. schéma d’un monTage Type

o. présenTaTion publiée

p. mode d’emploi fesTimixx

q. quesTionnaire évaluaTion

Page 3: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

a. schéma de présenTaTion

Page 4: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

b. problémaTique

WALKING THE EDIT (WE) - La problématique Le contexte général du projet peut être posé en citant quelques extraits du livre « The language of New Media » de Lev Manovich (2001) : l’aspect le plus important de ce projet consiste à expérimenter les relations possibles entre une base de données audiovisuelle (ci après : BDA) et une (ou plusieurs) narration(s). Lev Manovich insiste sur l’inversion paradigme / syntagme qui révèle le nouvel équilibre de la logique narrative à l’œuvre dans des travaux reposant sur des BDA (on peut généraliser en disant que la plupart des œuvres nouveaux médias participent à ce nouvel équilibre).

“New media reverse the relationship (between paradigm and sytagm). Database (the paradigm) is given material existence, while narrative (the syntagm) is dematerialised. Paradigm is privileged, syntagm is downplayed. Paradigm is real; syntagm, virtual. To see this, consider the new media design process. The design of any new media object begins with assembling a database of possible elements to be used. (...) The narrative is constructed by linking elements of this database in a particular order, that is by designing a trajectory leading from one element to another. On the material level, a narrative is just a set of links; the elements themselves remain stored in the database. Thus the narrative is virtual while the database exists materially.” (page 231)

En regardant ce qui se passe dans le paysage médiatique et culturel, on voit effectivement arriver cette inversion en force : sur des sites comme YouTube ou des portails comme MySpace qui sont en fait des bases de données géantes, mettant « en page et en image » des contenus définis (par des utilisateurs) de manière presque infinie. Cela ne crée pas pour autant de narrations en soi – mais une nouvelle direction est amorcée. En effet, les jeux vidéos ou les mondes virtuels sur Internet entraînent le cinéma dans une sorte de course en avant : le spectateur, devenu utilisateur, manipule de plus en plus de paramètres ; la tentation est grande « d’augmenter » l’expérience cinématographique de variables, « ouvertes » jusqu’au moment de la présentation d’un film-objet au(x) spectateur(s). On peut alors se poser les questions générales suivantes :

- les possibilités inhérentes à l’architecture d’une BDA peuvent-elles amener à des nouvelles formes narratives ; et si oui, lesquelles ? avec quelles règles ? de quelle manière ? - quels sont les dispositifs imaginables qui permettent d’ « harmoniser » l’expérience utilisateur – spectateur ? - l’utilisation de variables ouvertes (ou de liens potentiels) ne va-t-elle pas favoriser une logique de l’arbitraire ?

Il est illusoire de vouloir apporter des réponses absolues à toutes ces questions à la fois, mais en proposant un concept artistique qui est à même de condenser les problématiques, nous espérons trouver des solutions particulières aux problèmes posés. Ce projet entend donc expérimenter, à partir d’une BDA, les conditions requises (méthodologiques, techniques, artistiques) qui permettent d’aboutir à des films-objets de qualité (narrative, esthétique) cinématographique. Un autre aspect important à considérer dans le cadre de notre projet est la primauté de l’espace sur le temps induit par l’utilisation des nouvelles technologies (ordinateur, mais également caméras, téléphones, GPS etc).

“In the 1980s many critics described one of the key effects of “postmodernism” as that of spatialisation - privileging space over time, flattening historical time, refusing grand narratives. Computer media, which evolved during the same decade, accomplished this spatialisation quite literally. (...) In short, time became a flat image or a landscape, something to look at or navigate through. If there is a new rhetoric or aesthetic possible here, it may have less to do with the ordering of time by a writer or an orator, and more with spatial wandering.” (page 78) et “In summary, if film technology, film practice, and film theory privilege the temporal development of a moving image, computer technology privileges spatial dimensions.” (page 157)

Le « retour de l’espace » : même si pour le moment cette importance de l’espace est avant tout la spécialité des outils digitaux (on pense aussi spécifiquement, dans le cadre de ce projet, à Google Maps, au geocaching ou au geotagging), ce retour a le mérite de poser les questions suivantes, liées à la problématique précitée: - - comment représenter spatialement une architecture virtuelle (la BDA) contenant des médias bien réels (dans le but

d’en faciliter la gestion et de permettre une éventuelle navigation à travers la représentation de cette architecture) ? - - comment représenter spatialement un film-objet qui est tout autant lié à des questions d’espace (urbain, en

l’occurrence) qu’à des questions de « parcours à narration » (dans le but de faire fonctionner la forme de présentation en adéquation avec le contenu et le dispositif) ?

- - en somme, comment faire fructifier les relations / oppositions entre « espace » et « narration » ?

Le projet WE espère apporter des solutions (particulières au projet) à la problématique de la présentation d’un espace (réel, d’une BDA) à des fins narratives en établissant une logique de liens entre un espace réel et un espace de présentation des images. Pour continuer, une citation de Lev Manovich au sujet des enjeux du montage spatial :

Just as we use computers to accumulate endless texts, messages, notes, and data, and just as a person, going through life, accumulates more and more memories, with the past slowly acquiring more weight than the future, spatial montage can accumulate events and images as it progresses through the narrative. In contrast to the cinema’s screen, which primarily functions as a record of perception, here the computer screen functions as a record of memory.

Cette citation ouvre une dernière problématique traitée dans ce projet : le rapport à notre « mémoire digitale » - ou, en d’autres termes, au stock de médias qui nous entoure, qu’il soit créé par nous-mêmes ou par d’autres. Le rapport entre les données contenues dans notre mémoire « interne » (le cerveau) et dans la mémoire « externe » (support de stockage) devient un enjeu important – entre la tentation de tout garder et le vertige de ne plus savoir où donner de la tête, il s’agit de trouver un fonctionnement. Lors de la création d’un nouveau fichier (son, image etc), on peut lui ajouter des métadonnées afin de pouvoir l’utiliser et le gérer au mieux par la suite. Prenons l’exemple des données EXIF enregistrées avec les images digitales : on peut / doit remplir des champs afin de pouvoir garder la main sur ces données. Ce qui peut être perçu comme une contrainte (devoir de rangement) peut aussi s’avérer comme une chance créative nouvelle : la combinaison et les associations de médias en fonction de critères de recherche peut désormais se faire avec plus de précision et nous proposer des nouvelles manières de percevoir ces données et par là même notre réalité fortement marquée par ces données. Données augmentées par des métadonnées - la solution technique et méthodologique pour aborder les problématiques esquissées semble toute trouvée. L’important n’est plus le fait de posséder tant de médias, tant de mémoire, mais plutôt d’y avoir accès et de pouvoir en faire quelque chose…

Pour résumer, une dernière citation de Lev Manovich qui permet de souligner l’inscription du projet dans un ensemble de défis actuels dans le monde des images :

“For instance, animation comes to challenge live cinema; spatial montage comes to challenge temporal montage; database comes to challenge narrative; the search engine comes to challenge the encyclopedia; and, last but not least, online distribution of culture challenges traditional “off-line” formats.” (page 333)

Pourquoi résoudre ces questions ? - Il existe un certain nombre de contributions ayant fait avancer la recherche (scientifique, artistique) portant sur la rencontre entre le cinéma et les nouveaux médias, mais beaucoup reste à faire. Notamment sur l’équilibre et le partage entre le créateur et l’utilisateur : où s’arrête le travail de l’un et où commence l’interaction de l’autre (cf la place du visiteur-spectateur) ; sur le degré de narration (et / ou sur la définition du narratif) ; sur l’attente de résultats d’un tel système par le créateur et par les utilisateurs ; etc. - Les possibilités de développements comme le web sémantique laissent entrevoir que le fait de structurer et d’utiliser les données (dans le cadre de notre projet : les médias) d’une manière « intelligente » permette la création de liens narratifs d’une manière automatisée (fonctionnant à travers une logique pré-établie). De plus en plus, les développements dans le champ des nouvelles technologies (et en particulier le web) vont influencer les autres domaines (artistiques, scientifiques, économiques etc) ; il s’agit donc d’en anticiper les impacts en proposant de nouvelles pratiques dans les domaines traditionnels (comme pour notre exemple le cinéma). - Prédéterminé et aléatoire : une partie du projet se réalise de manière précise et méthodique (BDA symbolique), puis les liens prédéterminés vont pouvoir se réaliser à travers une logique qui échappe aux créateurs de la base de données… Trouver l’équilibre entre ces deux forces, ces deux fonctionnements complémentaires (mais rarement utilisés ensemble) est l’un des enjeux de ce projet. - Tous les logiciels de montages utilisent un système de base de données (BDA) qui gère les métadonnées : le monteur s’en sert pour maîtriser les médias à monter. Mais les possibilités inhérentes à ce type de structure ne sont quasiment jamais exploitées en tant que telles – ce projet entend donc utiliser ce système de métadonnées d’une manière approfondie et explicite.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

c. caTalogue des possibles

PROJET WALKING THE EDIT (WE)

UN CATALOGUE DES POSSIBLES

OBJECTIF

Ce projet propose de combiner le domaine du cinéma celui

des nouvelles technologies

afin d’expérimenter les

potentialités de constructions

narratives entre une base de données audiovisuelle

géolocalisée et la trajectoire,

enregistrée et analysée, d’une

personne parcourant un

espace urbain, lui-même augmenté du contenu de cette

base de données.

Le film qui en résulte

peut se visionner sur un site

internet dédié au projet.

4 niveaux

1. ENONCE DES POSSIBLES Extension de l'objectif et du

dispositif du projet WE à

d'autres contextes (festival,

performance, quête,

enquête...), finalités et espaces. Une constante:

-une base de données

audiovisuelle

- un visiteur qui se déplace

dans un espace défini

2. Premier niveau de CHOIX

qui ont conduit au projet WE

3. CHOIX faits au lancement

du projet WE (phase 1)

4. CHOIX faits pour la phase 2

du projet WE

DU GENERAL

AU PARTICULIER

1. CHOIX D'UN ESPACE CADRE

1.1 POSSIBLES

Choix d'un espace pour ses qualités proprement géographiques: ville, campagne, désert, forêt,

me, etc. Choix d'un espace en fonction d'une problématique précise: patrimoine, tourisme, réseau social,

etc.

Choix d'un espace séduisant "coup de coeur" (esthétique, émotions, ambiance, etc.)

Choix d'un espace au hasard, etc.

Contextes possibles: faire des films-objets artistiques, proposer des circuits touristiques avec réalité augmentée, rassembler et faire connaître des communautés et des cultures, proposer

une "lecture" urbanistique d'un territoire, recueillir des témoignages d'habitants, etc.

Finalités: artistique, communicationnelle, sociale, urbanistique, ludique, etc.

1.2 POSSIBLES

Choix d'un espace urbain.

- homogène ou/et hétérogène - vieille ville ou/et ville nouvelle

- centre-ville ou/et périphérie

- etc.

1.3 WE > PHASE 1

Choix de Renens:

Les critères de choix: - hétérogénéité, diversité de la ville

- centre et périphérie, tout à la fois... banlieue

- immigration et multiculturalité

- mutation socio-économique (passé industriel,

reconversion, traces) - importance (historique) de la gare; coupure Est-Ouest

- diversité architecturale

- proximité de l'ECAL

- etc.

1.4 WE > PHASE 2

Choix d'un espace précis

- FESTMIX, juin 2009, (cf carte) - zone de récolte des médias

- zone de placement des médias

- zone de test

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c. caTalogue des possibles

2. PRODUCTION ET/OU RÉCOLTE DES MÉDIAS

2.1 POSSIBLES

Médias indigènes et/ou exogènes à l'espace choisi (du média brut - le rush - à la séquence

montée, voir au film) Choix de médias contemporains et/ou de différentes époques

Choix des types de médias et/ou supports: audio, images fixes, images animées, textes,

dessins, graphiques, etc.

2.2 POSSIBLES

Production propre des médias et/ou récolte de médias préexistants

(archives, found footage, crowdsourcing,...) Remarque: Ce choix dépend de la réponse apportée à la question suivante:

Est-ce qu'on "raconte" l'espace choisi ou est-ce qu'on le "documente" ?

Dans le premier cas, est-ce que l'on (les réalisateurs) part de la

représentation que l'on se fait de l'espace (sa lecture sensible, son

interprétation) ou est-ce que l'on cherche à appliquer dans l'espace choisi des approches prédéfinies plus génériques ?

2.3 WE > PHASE 1

Choix de pistes thématiques.

- le monde du travail - la multiplicité des cultures

- loisirs et désirs

- habitat mode d’emploi

- vie privée / vie publique

- en travaux - l'identité de la ville

- local / global

- déplacement et passage

- croyances en question

Choix de postures (engagé, analytique, poétique) ou de types d'image (images-parole, images-action et images-

paysage).

Choix de styles (personnels) de tournage

Choix d'une méthodologie de tournage (fragments, liens,

obsession, ouverture, combinatoire...) Choix d'une répartition du territoire entre réalisateurs (maillage) ou

choix de travailler chacun sur l'ensemble.

2.4 WE > PHASE 2

Choix de privilégier les styles personnels en couvrant

l'ensemble du territoire. Choix d'équiliber les images-parole, images-action et

images-paysage (typologie des images).

3. INDEXATION DES MEDIAS

3.1 POSSIBLES

Choix de critères d'indexation ou utilisation de critères prédifinis à l'avance.

Ou encore absence d'indexation et absence de critères: indexation purement aléatoire.

3.2 POSSIBLES

Critères d'indexation:

- critères objectifs: type de média (support), durée, coordonnées de tournage, date de tournage, temporalité du tournage (saison, moment de la journée ou de la nuit), etc.

- critères subjectifs: sujets (ce qu'il y a à l'image), thématiques (ce que l'image

raconte), types de médias (comment l'image le raconte)

3.3.1 WE > PHASE 1

WE > Critères d'indexation des plans pris individuellement

- objectifs: liste ci-dessus - subjectifs: thèmes (avec pondération), sujets (avec pondération) + ambiances,

postures, tags (mots-clés).

Absence des types d'images (parole, action, paysage) ?

A substituer à la place de "types de narration" dans le CMS.

Absence d'une typologie des paroles (parole qui raconte = parole narrative; parole qui exprime = parole discursive; parole qui décrit = parole descriptive) >

cette typologie pourrait prendre la place des postures.

3.3.2

Critères d'indexation des plans pris dans leur potentiel combinatoire >

préfiguration de montage: plans autonomes ou de groupes

Plans autonomes: narratifs (insécables = scènes isolées) ou descriptifs

(sécables = éditables et/ou répétitifs > motifs)

Plans de groupes: narratifs (scènes avec développement sécables selon l'état

narratif: déclencheur, développeur, conclusif). Nécessitent un nom de groupe ou titre avec Nos, Répétitifs ou pas.

A distinguer des groupes (ou grappes, ou séquences) qui résultent d'un

assemblage intentionnel ou dépendant d'une scène = pré-montage

3.4 WE > PHASE 2

Précision des critères subjectifs. Actuellement:

- thèmes (voir 2.3) - ambiances (ordinaire, extraordinaire, comique, pathétique,

attachant, repoussant, mystérieux, insolite, banal, inquiétant,

surprenant, remarquable…)

- sujets (être vivant, machine, bâtiment, infrastructure, végétal,

élément natuel, moyen de transport)

Page 7: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

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c. caTalogue des possibles

4. REGLES DE MONTAGE

4.1 POSSIBLES

Définition de règles de montage ou choix d'un montage totalement aléatoire.

Définition d'un rapport entre durée de la visite et durée du montage (du film): - durée équivalente

- durée différente > exemples: assemblage des plans ou séquences de plans "activés" par le

visiteur avec épuisement des plans (film plus long que la durée du trajet); montage du film avec

interruptions volontaires lors du parcours (film plus court ou identique)

4.2 POSSIBLES

Quel positionnement des médias dans l'espace choisi ?

Positionnement aléatoire ou intentionnel (lien topographique / analogique / thématique ou conceptuel - voir 2.2).

Alternatives en termes de montage:

- Choix de baser le montage sur les thèmes et l'analyse du parcours du visiteur

(voir 4.3 et 4.4) > pré-montage de groupes de médias

- Choix de baser le montage sur les médias et la "rencontre" du visiteur avec les médias principaux (médias principaux = médias qui ont un potentiel narratif important: richesse

d'informations, d'actions, de personnages) (dévelopement à venir) > pré-montage partiel

par séquence.

Choix de baser le montage sur la succession, bout à bout, de films préexistants.

4.3 WE > PHASE 1

Analyse du parcours

Sur une continuité thématique, 2 types de parcours fondamentaux: - linéaire (continu) > il n’y a pas plus de ruptures d’angles que ceux qui peuvent être

liés aux contraintes du territoire (un maximum de continuité sans rupture d’angle

entre deux ruptures d’angles “normales”)

- cahotique (cassé) > Il y'a plus que X (variable à déterminer) ruptures d’angles en

en plus de celles liés aux contraintes du territoire. Ajout de 3 attributs supplémentaires:

recoupement / aller-retour / boucle

4.4 WE > PHASE 2

6 possibilités de combinaison:

- linéaire “nature” > montage discursif - linéaire avec recoupement > montage discursif avec effets de répétition /

redondance

- linéaire avec aller-retour > montage narratif avec un maximum de plans de

groupe

- cahotique “nature” > montage par correspondances - cahotique avec recoupement > montage par correspondances avec effet

de répétition / redondance

- cahotique avec aller-retour ouvert, en question

5. "MARCHER LE MONTAGE"

5.1 POSSIBLES

Qui sont les acteurs ? Les mêmes que les filmeurs-monteurs, ou (nouveaux) des spectateurs

invités à prendre part à la découverte d'un espace (connu ou inconnu) selon des finalités différentes. (voir 1.1)

Quelles informations sont données au visiteur ?

- sur le processus ? - par les metadonnées ?

- sur la représentation du territoire ? - par les médias ?

Par quels moyens (module embarqué de différents types: du module portable équipé d'un GPS

et capable de recevoir des informations en direct (son, médias) à une carte RFID ?

5.2 POSSIBLES

Choix de faire appel à des visiteurs (acteurs nouveaux) participant à une

expérience artistique - expérience en temps direct (réception de médias en provenance d'un

serveur)

- expérience en différé (montage d'un film).

- solution mixte avec une partie de médias (le son) diffusés en temps direct

5.3 WE > PHASE 1

- choix de l'iPhone comme module embarqué >

WEphone (interface, application) > choix d'une solution mixte avec:

- diffusion en direct de médias audios (nbre pistes sons)

- représentation cartographique du parcours sur le

module

- représentation des médias sur la carte ? - représentation du processus de sélection

5.4 WE > PHASE 2

WE phase 2:

- choix d'un espace d'expérimentation - choix d'un ou plusieurs points de départ

(on/off)

- questions techniques: le son en

streaming ou en mémoire de l'Iphone?

Page 8: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

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c. caTalogue des possibles

6. DIFFUSION ET PARTAGE DES FILMS-OBJETS

6.1 POSSIBLES

- Diffusion différée d'un film dont le montage résulte d'une continuité thématique et de l'analyse

du parcours du visiteur - Diffusion différée d'un film dont le montage résulte de l'anayse des médias principaux

"traversés" et de la durée de cette "traversée"

- Diffusion en direct d'un film correpondant au parcours du visiteur-performer. Dans ce cas il n'y

pas d'analyse rétroactive du parcours.

6.2 POSSIBLES

Choix > Diffusion différée d'un film dont le montage résulte de la continuité

thématique et de l'analyse du parcours du visiteur > extension à d'autres territoires

> moteur d'analyse et règles de montages = applications réutilisables/

généralisables (modification des paramètres)

> étapes 1, 2, 3, à reproduire (variante avec utilisation d'images pré-

existantes Cf. 2.2 ?)

6.3 WE > PHASE 1

- Choix d'une diffusion différée d'un film dont le montage

résulte de la continuité (ou discontinuité) thématique et l'analyse du parcours du visiteur

- Diffusion sur un site Internet

6.4 WE > PHASE 2

- Possibilité d'augmentation du film-objet

par le visiteur, en particulier par des textes.

- Décision de partager les films sur le site

- Ouverture-extension du site (d'une partie

du site) au public (une fois les films-objets

vus, voire modifiés par leurs auteurs) ? - Projection et présentation au public

d'une série de films ?

Page 9: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

d. rapporT de p. amphoux

Walking the Edit Bilan intermédiaire

nov. 2008

P. Amphoux

Deux points d'avancement me semble-t-il portant respectivement sur deux des grands problèmes que nous devons traiter sur le plan de la conception d'ensemble :

! La caractérisation des médias du côté de la constitution de la banque de données territoriale

! La caractérisation des fonctions du CMS du côté de l'édition des films cheminés

1. L'étiquetage des médias (vidéogrammes) Trois familles de tags (ou de métadonnées, descripteurs, étiquettes)

o Discussion sémantique : les 4 termes sont-ils synonymes et se situent-ils en amont des trois familles, ou faut-il réserver le terme de tag ou d'étiquette aux sujets, celui de métadonnée aux postures et celui de descripteur aux thèmes

Les postures.

Elles sont au nombre de 3 et reflètent le point de vue du réalisateur de chaque vidéogramme : (c'est a priori le réalisateur lui-même qui peut le mieux définir le poids relatif des 3 postures, même si l'équipe de création du système peut ajuster a posteriori). Pour le parcourant, c'est une information qui doit lui donner une idée de la manière dont c'est filmé ou du « comment c'est dit » (vulgairement du "style"). Chacune de ces postures a reçu des appellations différentes dont il faudrait regrouper les connotations : ci-dessous un effort amont de définition relative des trois familles auxquelles me semble-t-il il faut se tenir car elles semblent couvrir le champ des possibles sans trop de chevauchements.

! La posture analytique suppose un regard extérieur. Le réalisateur donne à voir qque chose comme une chose ou un fait existants. il se met en situation d'observateur, ne juge pas mais dit seulement : « cela est ». La scène est montrée comme une chose objective. Il se situe dans l'ordre de la représentation. Catégories synonymes ou du moins homologues : Images Paroles (au sens où elles sont parlantes).

o La posture pourrait sous-entendre que soit contrôlée une couverture géographique plus ou moins homogène du territoire (peut-être aussi sociologique ou historique).

! La posture engagée suppose un regard intérieur. Le réalisateur donne à voir ou à entendre quelque chose comme une chose ou un fait vécu. Il se met en situation d'usager (l'habitant, le travailleur ou l'usager de l'espace public), juge comme lui et dit : « c'est ainsi que je le vis ». La scène est montrée comme une chose subjective. Il se situe dans l'ordre de l'expression. Catégories synonymes ou du moins homologues. Images Action (au sens où elles engagent le corps).

o La posture pourrait prendre la forme systématique de parcours commentés (le discours de la personne est motivé par le parcours dans la ville, la caméra suit voire se met à la place du discourant, nous fait du moins croire qu'il donne à voir ce que l'usager, en mouvement dans la ville, voit). Méthodologiquement, la question est : « Plutôt que de vous interviewer, faites moi parcourir votre quartier, votre ville… »

! La posture poétique suppose un regard paradoxal, intérieur et extérieur à la fois. Le réalisateur donne à voir qque chose comme une chose ou un fait sensible. Il se met en situation de créateur et dit : ceci est perceptible et c'est ainsi que je le sens. La scène est montrée comme une chose partageable. Il se situe dans l'ordre de l'esthétique ou

de la perception. Catégories synonymes ou du moins homologues. Images Paysages (au sens où elles témoignent autant du réel que de sa représentation)

o La posture doit pouvoir rester libre et indépendante dans sa conception, mais on doit prendre garde à ce qu'elle ne submerge pas les autres postures). La distinction entre les trois postures est à ce titre un instrument d'équilibrage de la commande aux réalisateurs.

Les thèmes

Ils sont en nombre fini et reflètent le parti pris de l'équipe de conception du projet d'ensemble : le choix de ces thèmes est donc de notre ressort. Il est encore en discussion mais ce qui semble s'être clarifié, c'est l'ordre de grandeur, en gros une dizaine (5 à 10), et le fait qu'il s'agisse de catégories génériques (et non spécifiques – ce qui devient la caractéristique des "sujets", cf. infra). Pour le parcourant, cet étiquetage thématique doit lui donner une idée de « ce dont il s'agit ». Différentes hypothèses ont été émises :

! Catégorisation de type fonctionnaliste (habitat, travail, loisir, religion, cultures, …). Peut-être faut-il ajouter la fonction de circulation ou de mobilité, celle de reproduction mentale ou physique (charte d'Athènes). Avantage a priori identification simple et ouverte pour l'usager, le parcourant). Mais cela semble poser problème en visionnant les médias en cours.

o Faut-il qualifier ces thèmes d'un qualificatif intentionnel reflétant une singularité que nous attribuons au territoire, par ex. la multiplicité des cultures (ethniques, professionnelles, savantes…), sur le mode : Le monde du travail, Habitat mode d'emploi, Loisirs et désirs, Religions en questions, Patrimoines oubliés (ou territoires occultes). Vie quotidienne. Evénements mineurs, événements majeurs…

! Catégorisation de type relationnel "rapport à" (physique, émotionnel, politique, métaphysique, intellectuel), mais il me semble que la proximité avec la définition des postures est trop grande et la confusion renaît

o Il vaudrait donc mieux les y redistribuer, la tripartition des postures étant assez claire. C'est un moyen de les connoter autrement

! Catégorisation de type organiciste (cerveau, cœur, …). Pour ces deux là on peut s'imaginer qque chose, mais pour le foie, les jambes ou le cou ça paraît plus difficile. Personnellement je n'y crois pas du tout

Je crois donc que je pousserais dans la logique "fonctionnalisme qualifié", malgré mes réticences de départ. Cela pourrait faire l'objet d'une séance. Une heure de discussion pour creuser, deux heures de test à partir d'une série de médias. Ce choix là aussi doit déterminer et équilibrer la commande aux réalisateurs.

Les sujets

Leur liste est par principe infinie, car ils doivent refléter le point de vue du spectateur, les innombrables points de vue et mots-clés qu'un spectateur spontanément attribuera au média. C'est celui-ci qui doit dire le sujet. Pour le parcourant, le sujet doit donner une indication sur « ce que l'image dit du thème ». Donc, même si le réalisateur peut donner sa propre liste sur le fragment qu'il a filmé, l'équipe de conception doit réélaborer la sienne, en confrontant des regards et des cultures visuelles a priori assez contrastées, pour parvenir à une liste de tags dont on puisse assurer que la signification est un minimum partagée et ait des chances d'entrer en résonance avec ce qu'en attendront les parcourants.

! Si la liste pour des raisons techniques doit être limitée à 10 mots-clés (ou moins), on peut imaginer qu'elle reste infinie mais que seul un maximum de 10 entrées soit mobilisable lors de la convocation du média et/ou que seuls un maximum de 10 soit visible entre les muages de l'interface dans une position donnée du parcourant (autrement dit que la liste varie suivant les situations du parcourant dans le territoire)

! Dans cette mesure, on peut imaginer que les utilisateurs du système ou les parcourants eux-mêmes ajoutent leurs tags ou leurs commentaires et que ceux-ci, moyennant tel ou tel système de contrôle ou de non contrôle, s'ajoute à la liste des "sujets" potentiels.

Page 10: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

d. rapporT de p. amphoux

! Si les titres (artistiques) des médias doivent attirer le spectateur, il en est de même de la dénomination des sujets : sans doute les premiers s'inscrivent-ils dans le registre des seconds

TAGS Postures Thèmes Sujets

NOMBRE 3 5 à 10 Actualisation finie (5 à 10) mais potentiel infini

POINT DE VUE Réalisateur Équipe de conception

Spectateur

D!FINITION Comment c'est dit Ce dont il s'agit Ce que l'image en dit

STATUT Les postures sont données

Les thèmes sont choisis

Les sujets ou commentaires sont attribués ("tagués" ?)

POSITION Extérieure intérieure intérieure et extérieure à la fois

CAT!GORIE épistémologique générique spécifique

2. Les fonctions de traduction (correspondances) Cinq fonctions pour un cycle de pré-montage

Hypothèse.

Le montage du film est itératif et repose sur la répétition et la récurrence, au rythme des séquences parcourues et identifiées par le système, d'un cycle bouclant cinq opérations de

"traduction" successives :

! F1, la fonction Sélection (des médias actualisables). Définition géographique des médias accessibles dans telle ou telle portion de territoire et dans telle ou telle dynamique de cheminement.

! F2, la fonction Indicialisation (des médias sélectionnés). Définition graphique des indices donnés au parcourant sur la sélection des médias en cours (ces indices sont visibles ou masqués en fonction de la position relative et changeante des "muages").

! F3, la fonction Extrapolation (des variations du parcours). Analyse spatio-temporelle d'un temps de parcours donné (rythme donné par la performance technique du système) et repérage formel des séquences du cheminement (repérage des discontinuités délimitant une séquence continue).

! F4, la fonction Structuration (du montage). Représentation formelle de la ou des séquences successives. Définition des durées, des répétitions, des inversions correspondant par exemple aux points d'inflexion (changement d'orientation), de rebroussement (demi-tour) ou de recoupement (croisement), mais aussi aux arrêts, vitesses ou accélérations du parcourant.

! F5, la fonction Montage et articulation (des contenus dans la structure ou l'architecture provisoire). Définition des règles d'articulation entre contenus.

F1, F2 et F3 sont directement dépendants de la position ou de l'action du parcourant donc de la forme du parcours, F4 et F5 de la composition du film donc de l'articulation, cyclique, des contenus. La chaîne des 5 opérations constitue un cycle. Le nombre de cycles dépend a priori uniquement de la durée du parcours et du rythme de l'analyse (3'', 30 '', 3' ?). L'articulation et le processus d'itération entre les cycles fait peut être l'objet d'une

métafonction spécifique "F6", fonction de récurrence, à moins qu'elle ne soit un item propre à chacune des 5 fonctions (à examiner).

Organisation du travail

L'identification de ces 5 opérations ou fonctions devrait permettre de finaliser et de thématiser mieux nos séances "conceptuelles" – peut-être de faciliter la discussion avec les techniciens de l'autre côté. Il me semble qu'il y a des avancées pour chacune des fonctions, mais que ces avancées sont différentielles et que nous basculons souvent de l'une à l'autre, alors que peut-être leur distinction permettrait de mieux cibler nos débats. Ainsi pour moi, les fonctions F2 et F3 se sont précisées comme suit. Je n'aurai pas le temps de reprendre les autres maintenant.

F2. Indicialisation ou bien

La perception des étiquettes pour le parcourant

Les trois familles de tags caractérisant les médias donnent trois types d'indication au CMS bien sûr (Fonction F5 à préciser), mais aussi au parcourant par le biais de l'interface embarqué (fonction F2). Cette tripartition peut renvoyer à l'idée des muages dont la première représentation me semble convaincante. A creuser :

! Définition du muage.

o A développer et préciser : « Tel est le nom du motif (graphique et conceptuel à la fois) que nous expérimentons actuellement sur un module embarqué. La métaphore du nuage (nuage conceptuel en couches successives qui se masquent ou se démasquent lorsque le sujet se déplace) et la métaphore de la mue des représentations du territoire (changement d'apparence, de représentation, de perception et/ou d'information sur le territoire). Le muage est un dispositif semi-automatique de convocation de données audiovisuelles (décrivant un territoire circonscrit en croisant trois postures contrastées : analytique, engagée, poétique) en fonction du parcours physique d'une personne portant le module. »

! Trois types de tags = trois muages superposés. Sur chaque muage, seule une partie des tags est visible, variable en fonction de la position et des mouvements relatifs des deux autres. Graphiquement, il y a toujours une partie de la carte du territoire qui reste visible.

! Mode de superposition. Quelle est la couche supérieure et comment varie-t-elle ? L'ordre de la superposition peut-il changer ? Que signifie (métaphoriquement) un temps clair ou un temps couvert, un front chaud ou un front froid ?… Ces métaphores climatiques peuvent-elles être porteuses ? (plus que les métaphores organiques)

! Mode de déplacement relatif. Le contrôle de l'effet de masque entre les muages permet de gérer techniquement le nombre d'informations visibles pour le parcourant ou prises en compte dans une durée déterminée par la système.

F3. L'identification des parcours Trois types de discontinuités permettant d'effectuer un découpage séquentiel

Par rapport au mail de Ulrich, il me semble qu'il y a deux niveaux de caractérisation :

! Celui de la séquentialisation ou du repérage des séquences continues :

o Il me semble que machiniquement ce ne sont que les points remarquables (qui marquent des discontinuités dans le cheminement) qui doivent être repérés, car ce sont eux et seulement eux qui sont susceptibles de délimiter des séquences continues significatives. La séquentialisation d'un parcours ne peut être qualifiée qu'à partir du moment ou des points remarquables sont identifiés, ce qui renvoie donc au deuxième niveau de caractérisation.

Page 11: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

d. rapporT de p. amphoux

! Celui du repérage des discontinuités. Formellement, par l'analyse du parcours, il n'y a que trois situations identifiables par gps (cf. infra) qui correspondent nécessairement à des états mentaux particuliers et à des moments signifiants pour le parcourant :

o La bifurcation (quel angle minimal prendre en compte ?)

o Le rebroussement (revenir sur ses pas, faire un aller-retour) : techniquement c'est un cas particulier de bifurcation, 180°, mais sémantiquement, c'est une autre histoire)

o Le recoupement (recroiser ses propres pas)

Pascal Amphoux

24 novembre 2008

PS. Tout cela devra s'accompagner d'une actualisation et d'une mise au net de mes schémas encore un peu confus produits au cours des séances.

Page 12: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

e. rapporT de j. machereT (indexaTion)

Quelques observations sur mon travail d'indexation

Dans les premiers temps de ma collaboration à WE, j'ai assisté aux réunions du groupe qui s'est occupé de réfléchir

aux critères d'indexation des médias et aux règles de montage des films. Les enjeux étaient très importants car il

s'agissait véritablement de définir les choix artistiques du projet. Les discussions furent virulentes et, d'une manière

générale, je pense avoir appris beaucoup en y prenant part.

Puis, mon travail quotidien dans le CMS a pris de l'ampleur. Dès lors, j'ai dû mettre à l'index mon intérêt pour les

débats de notions et porter ma concentration sur une utilisation intensive de cet outil qu'est le CMS. Il s'agissait

d'élaborer quelque chose avec les fonctionnalités qui avaient été décidées et implémentées dans le système. Je

devais m'efforcer de faire au mieux avec ce qui m'était donné. J'ai indexé des centaines de média pendant plusieurs

mois.

Progressivement, des choses se sont mises en place, se sont cristallisées : c'est purement de l'ordre de la pratique.

Au début, j'ai eu beaucoup de difficultés à attribuer des thèmes, des sujets, des ambiances et des pourcentages à

l'aveuglette. Il n'existait pas de raison pour mettre 50% plutôt que 70%. Ulrich me répétait encore et encore d'y aller

à l'intuition…

Petit à petit, j'ai commencé à pouvoir comparer les plans entre eux et à attribuer les pourcentages en fonction de ce

régime comparatif. Je crois que c'est une part importante : l'indexation fonctionne par comparaison des média entre

eux. Mais c'est aussi quelque chose de très mouvant : le ou les médias pris comme référents ne sont jamais les

mêmes très longtemps. La comparaison a également lieu, d'une façon toute triviale, d'un média au média suivant,

dans l'ordre où ils apparaissent dans le CMS, c'est-à-dire grosso modo dans l'ordre dans lequel ils ont été filmés. Je

suis incapable de dire exactement comment j'évalue, c'est de l'ordre de "hhhuuuuummmmm, peut-être bien qu'il y a

un plus de ci ou un peu moins de ça, bon je fais comme ça parce que j'indexe depuis 4 heures, c'est long et

affreusement répétitif, je m'endors à moitié, je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai encore 1'500 médias à traiter". Donc,

bref, c'est intuitif.

J'ai l'impression qu'une grande partie des choses qui se sont cristallisées, à force de pratiquer l'indexation, sont du

domaine de l'habitude : j'ai pris des habitudes. Je ne sais pas si c'est très mal mais ça m'effraie un peu parce que,

comme on le sait, les habitudes deviennent vite indécrottables. On n'envisage même plus qu'il serait possible de faire

autrement. On a telle habitude et on l'applique sans réfléchir car c'est moins pénible que de devoir chercher une

autre façon de faire, pire, on en arrive à appliquer l'habitude sans même y penser, sans même s'en rendre compte.

Je me demande à quel point ça peut devenir nocif au projet… Parfois, ça tourne presque à la superstition : "Ah non,

s'il y a cette sorte de chose dans ce média, je dois mettre tel pourcentage sinon ça n'ira pas". Ça n'ira pas : pas

pour le moteur de montage ou même pour le projet en général, mais pour moi ; quelque chose n'ira pas pour moi.

C'est idiot. J'exagère beaucoup. C'est un alibi pour me justifier à moi-même que je cède à l'application automatique

des habitudes prises.

Je me dis que je ne peux pas faire différemment pour un seul média car ça créera une exception susceptible de

briser une continuité dans le film. Si je fais différemment pour un média, je devrai porter cette différence à beaucoup

d'autres médias pour qu'un ensemble devienne possible : parce qu'un ensemble c'est du sens dans les films. A vrai

dire, cela arrive souvent que la possibilité d'une différence apparaisse par rapport au média précédent ou au média

référent du moment, et cela arrive également très souvent que je choisisse de marquer cette différence et que je la

transporte à toute une longue série de média qui viennent ensuite. Si j'élis cette différence, c'est qu'elle me semble

apporter une précision supplémentaire. En fait, c'est assez exactement comme ça que fonctionne ma pratique du

CMS : c'est un processus évolutif. Le problème serait plutôt que tous les médias que j'ai indexés avant de trouver

cette nouveauté qui apporte une plus grande précision à l'indexation des média suivants se trouvent dès lors moins

bien indexés, c'est-à-dire plus primitifs. Souvent, je suis revenue en arrière pour faire bénéficier aux vieux média de la

nouveauté que j'avais trouvée, mais je confesse que je ne l'ai pas fait systématiquement : il fallait avancer! Je ressens

une certaine culpabilité envers ces média que j'ai abandonné à un stade d'évolution moindre. Ces considérations me

permettent d'aborder une demande quant aux fonctionnalités du CMS : est-ce qu'il serait possible d'ajouter une

fonction qui permettent de traiter des lots de médias?

Revenons à cette affaire d'habitude dont il faut conclure, à l'issue du développement contradictoire qui précède, qu'il

ne s'agit pas d'une pathologie mais seulement d'un risque. Néanmoins, je pose la question sérieusement : à quel

moment l'intuition n'est-elle en fait qu'un alibi?

Quant aux thèmes et aux sujets, je les utilise de deux façons. Prenons un exemple : un plan où on voit un ouvrier

faire une action. Evidemment, le thème principal sera "monde du travail" et le sujet principal "être vivant". Voyons

maintenant un plan où une machine fonctionne toute seule, dans l'atelier d'une tôlerie, par exemple. Comme

précédemment, le thème principal est "monde du travail" mais, en revanche, le sujet principal sera "machine". C'est

facile, c'est la façon première d'utiliser les thèmes et les sujets. La deuxième façon est moins directe. Il s'agit

d'attribuer les thèmes et les sujets en fonction de ce que le plan leur apporte. Je donnerai la thématique "monde du

travail" à un plan s'il m'apparaît qu'il nourrit la thématique d'une quelconque manière. Je me demande si tel plan

propose quelque chose qui pourrait s'avérer intéressant dans le traitement de telle thématique. J'agis toujours par

rapport aux enchaînements possibles dans les films. Exemple : à un plan avec un monsieur retraité en train de

jardiner ses salades, j'attribue comme thème "loisirs et désirs" mais également "monde du travail" car cela pose la

question de la limite entre le travail et les loisirs. Pour peu que dans le film se suivent un plan avec un ouvrier d'usine

et un plan de retraité qui jardine, grâce à cette façon deuxième d'utiliser les thèmes et les sujets, la question de la

limite entre le travail et les loisirs se trouve posée dans un film créé par WE. Autre exemple : un plan avec un politicien

qui fait son discours sur la future nouvelle Place du Marché de Renens. Le thème principal, selon utilisation première

des thèmes et des sujets, sera "l'identité de la ville" mais je rajoute, en vertus de l'utilisation seconde des thèmes et

des sujets "croyances en question". Imaginons que dans un film crée par WE, le politicien succède à une femme

voilée, c'est la question de la croyance en générale qui se pose dans le film.

J'aborde encore une gêne qui me vient régulièrement lorsque j'indexe. C'est un problème de stéréotypes et de

tautologie. A chaque plan, je dois attribuer une ou plusieurs "ambiances". Il s'agirait de déterminer ce que dégage un

plan. Quatre vingt fois sur cent, je trouve que le plan que je viens de visionner ne dégage rien ou rien de précis qu'on

pourrait qualifier en trois mots. C'est pourquoi, je m'en remets aux stéréotypes et à la tautologie : les plans avec des

vieux sont taggés "ennuyeux" ou "pathétiques" parce que les vieux sont ennuyeux et pathétiques parce que ce sont

des vieux et les plans avec des enfants sont taggés comme "attachants" parce que les enfants sont attachants parce

que ce sont des enfants. Je sais que les stéréotypes correspondent à des choses de la réalité, qu'ils s'incarnent, si je

puis dire, et qu'il ne faut pas les rejeter en bloc sous prétexte que c'est ce que doivent faire les artistes parce qu'ils

sont des artistes, mais je souhaite néanmoins soulever la question.

Ce qui me paraît par contre très important à dire par rapport à cette affaire des métadonnées "d'ambiance", c'est

que ça a été et que ça demeure une épreuve pour chaque plan. J'ai indexé plus de 2000 média et ce fut à chaque

fois une véritable angoisse de devoir déterminer une "ambiance". Je crois qu'il faut définitivement en conclure qu'il y

a là quelque chose qui ne fonctionne pas et tenter une autre idée.

Page 13: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

e. rapporT de j. machereT (indexaTion)

Il y a une autre des fonction du CMS qui ne marche pas : les groupes narratifs. Je n'ai réussi à en faire que quatre ou

cinq sur tout l'ensemble des média présents dans le CMS. Je crois que, pour que cet aspect des choses puisse être

utilisé, il faudrait que, à la base, des séquences soient tournées dans le dessein de fonctionner en groupe narratif ou

alors, tout du moins, que des séquences soient coupés dans l'idée de former des groupes narratifs.

Je termine cette série de remarques en revenant à l'intuition. Il s'agissait de plonger dans l'indexation avec l'intuition

comme seul guide parce qu'on savait qu'à un moment on aurait la possibilité d'évaluer d'une façon plus raisonnable,

de dépasser l'intuition, c'est-à-dire de faire des choix véritables. Ce moment devait avoir lieu, idéalement, à la fin de

la phase 2. Mais à l'idéal, nous ne sommes pas parvenus. Le degré de fonctionnement du dispositif en fin de phase

2 ne permet pas de tirer de conclusions sur les critères et la méthode d'indexation ni de juger de leur validité.

L'intuition devait être l'intervention première. Elle serait ensuite reprise, corrigée et complétée à la lumière des

premiers films produits dans les conditions idéales qui nous échappent encore. Moralité : je vais rester coincée dans

l'intuition encore pendant un bout de temps.

Quelques observations supplémentaires à propos des "critères objectifs" :

Pour l'instant, ils ne servent pas au montage. J'imagine qu'ils peuvent fournir des informations pour l'établissement

de certaines statistiques (combien de plans fixes, combien de photos, combien de plans tournés de nuit, combien de

sons d'ambiance large, etc.) et nous renseigner ainsi sur le contenu de la base de données média et son évolution.

On évaluerait les déséquilibres et on saurait de quel côté faire pencher la balance.

Je sais qu'il avait été envisagé un type de montage dit "chaotique" qui procéderait par mélange de plans tournées à

des saisons différentes et à des moments de la journée différents. On peut donc dire que les critères de "saison" et

"moment du jour" ont leur raison d'être dans le sens d'une future réalisation de ce montage chaotique.

Par contre, je ne parviens pas à me souvenir qu'on n'ait jamais vraiment abordé le sujet des "types" et "styles de

plans" dans le montage (types de plan : plan moyen, plan large, gros plan ; style de plan : caméra, trépied, véhicule

et plan fixe, panoramique, travelling, zoom, mouvements variés). Avons-nous jamais parlé du fait que le moteur de

montage soit capable de construire une continuité, ou une discontinuité, en fonction des types et des styles de plan?

Je ne sais plus très bien, quoi qu'il en soit mon avis est que ça n'est pas très important. L'intérêt et la pertinence que

l'on peut trouver aux films produits par WE se situent ailleurs que dans le bel enchaînement contrôlé de plans larges

et de gros plans ou de plans fixes et de travellings. S'il y a une conclusion à apporter sur ce point, elle serait de

décider de supprimer les champs "type" et "style de plan" du CMS, à moins qu'ils ne présentent une utilité à des fins

statistiques. Dans ce cas, ne faudrait-il pas apporter une différenciation visuelle, dans le CMS, entre les critères qui

permettent de suivre l'évolution du contenu global de la base de données média et ceux qui servent à attribuer des

métadonnées à chaque média particulier?

Je profite qu'un des champ des critères objectifs s'intitule "type de son" pour introduire à la question générale du son

dans WE.

Il y a trois critères objectifs pour qualifier le son : "ambiance large", "son seul d'un événement sonore unique", "sons

reliables à un contexte". La catégorie "son seul d'un événement sonore unique" regroupe toutes les personnes qui

parlent, donc toutes les voix, dont on comprend distinctement ce qu'elles disent. La catégorie "sons reliables" à un

contexte comprend les sons que l'on peut facilement associer à une situation (sans voir l'image). Par exemple : rires

d'enfants, bruits de vélos et de trottinettes qu'on identifie comme ayant lieu sur une place de jeux ou dans une cour

d'école, ou bien des sons de machines de chantier ou encore le brouhaha typique d'une salle de bistrot. La

catégorie "ambiance large" se compose de tout ce qui est vague, diffus, général. Ça fonctionne assez bien. Cette

qualification est pratique dans la mesure où je ne me trouve pas confrontée à des cas limites, ce qui arrive quand

même assez souvent. Il me semble qu'une amélioration facile à apporter serait de pouvoir attribuer plus d'une seule

catégorie sonore par plan et d'avoir la possibilité de déterminer des pourcentages, comme pour les critères subjectifs

(désolée si ça fout en l'air le concept de critère objectif…).

Quelques observations supplémentaire à propos du son :

Je commence par parler des retours son lors des parcours dans l'espace urbain et j'en viens ensuite au problème de

la qualification du son dans le CMS.

Il me semble qu'après la présentation de WE à Festimixx, nous étions tous d'accord pour dire qu'il était extrêmement

important d'entendre du son pendant que l'on marche son film. Nous avons tous pu marcher quelques films et nous

sommes tous revenus de nos balades en disant que lorsqu'on entend du son, c'est super! et c'est d'autant mieux

lorsqu'on entend quelqu'un nous raconter quelque chose.

Je voudrais avancer une hypothèse simple quant à la raison de ce désir d'entendre du son lorsqu'on marche son

film. J'ai souvent entendu Ulrich dire qu'il souhaitais qu'on fasse le moins possible attention à cet équipement

technologique qu'est l'I-Phone que l'on emporte et que l'on porte sur soi en marchant son film. Ulrich envisageait

qu'on le mette dans sa poche et qu'on l'oublie. Je crois que ça n'est pas possible : on ne peut pas l'oublier parce

qu'on n'a pas envie de l'oublier. Au contraire, l'I-Phone est très présent.

En marchant mon film, j'avais très envie de voir la liste des médias progresser sur l'écran, j'espérais entendre des

sons intéressants, je n'oubliais pas non plus que j'étais tracés par GPS, je me demandais d'ailleurs ce que ça

représentait, j'imaginais les satellites là-haut dans l'espace… J'ai aussi beaucoup regardé autour moi, j'ai observé

l'architecture, l'urbanisme, la nationalité des passants, l'aménagement des balcons. Néanmoins, je restais très prise

par l'I-Phone. J'étais à la fois consciente du temps réel et présent, celui de ma marche, et d'un temps fictif d'un film

en cours de montage, dans un programme informatique, quelque part, dans un ordinateur. Cette sorte de

dédoublement de temps m'a plu énormément : c'est même ce que j'ai préféré. Je pense que le retour son est

essentiel dans ce sens : c'est lui qui nous maintient sans cesse dans un rapport au film en train de se faire. Je crois

Page 14: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

e. rapporT de j. machereT (indexaTion)

que même les personnes qui n'auraient rien compris au projet lorsqu'elles partent marcher leur film, grâce au retour

son, accèdent à l'idée d'un ailleurs – ailleurs que leur position, situation et actions présentes – où des choses sont

en train de se jouer. Elles se posent des questions, c'est-à-dire qu'elles projettent. Il me semble que, par là, on en

revient à affirmer un des enjeux majeurs du projet : en marchant dans l'espace urbain, on imagine un film en train de

se faire et, à l'issue de son parcours, lorsqu'on voit le film sur le site internet, on l'aborde en terme de comparaison

entre ce qu'on a perçu de la réalité et ce qui est représenté dans le film.

Quant à la qualification subjective du son dans le CMS, je ne peux parler que de l'impression d'un manque. Souvent,

lorsque je dois m'occuper d'un média dont le son est la meilleure part, je pense en particulier aux interviews, je suis

un peu frustrée. Il me semble qu'on ne peut attribuer que très peu de métadonnées à ce que disent les personnes

qui parlent. Bien sûr, c'est la continuité thématique qui prime et j'imagine un morceau de film plutôt plaisant où on

passe d'enfants qui jouent à quelqu'un qui bêche son potager, pour finir sur le châtelain de Renens qui parle de

cuisine et de romans policiers (thème "loisirs et désirs"). Nous possédons un assez grand nombre d'interviews où

seul compte ce que disent les personnes et où l'image n'a que peu d'intérêt mais ces médias, jusqu'à présent, de

part la nature des critères d'indexation, sont toujours plus qualifiés en tant qu'image qu'en tant que son.

En ce qui concerne les critères objectifs de "type" et de "style de plan" dont j'ai parlé plus haut, il m'a été assez aisé

de conclure que leur rôle n'était que peu signifiant, mais en matière de son, je suis incapable d'aboutir à une telle

conclusion. Il reste encore trop à faire pour qu'il soit possible de se prononcer. Je ne sais pas s'il faut ou non rajouter

des critères pour qualifier la parole des personnes interviewées et je ne sais pas non plus quels pourraient être ces

critères.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

f. rapporT de f. guillermin (Tournages)

WE - florence guillermin En tant que réalisatrice engagée dans le projet, j’étais intéressée par l’idée de devoir parcourir en tout sens un espace au moyen d’une caméra pour tenter d’en saisir des fragments épars. Un territoire urbain inconnu, dont je n’avais aucune expérience préalable, et qui malgré sa ressemblance aux autres villes de suisse romande, m’a au départ surprise par la diversité qu’il semblait offrir. Une diversité et une dynamique de découverte qui m’ont donné l’impression que les possibles, tant au niveau de l’image que des situations en présence, allaient être illimités. L’expérience du territoire acquise lors des tournages, et la sensation d’habitude ou de répétition qui en est la conséquence, ainsi que la forme même de Renens, des rues principales animées ceinturées par des zones résidentielles, m’ont confrontée à une sensation de vide, d’attente d’événements. Cela m’a conduit à deux approches différentes de l’espace. Une première approche qui proposait par l’image de traduire le vide, la répétition des espaces, la banalité en quelque sorte. Et une seconde approche qui tentait de transformer la réalité par une vision plus poétique de l’espace, une focalisation sur des détails, des matières. Ces deux approches ont été complétées par des tournages en équipe, image et son, qui ont été l’occasion de se concentrer sur des lieux particuliers afin de rendre compte d’une activité précise (travail) et d’une parole lui étant liée (interview). Parallèlement au tournage le travail en groupe de comparaison et d’analyse des images m’a quant à lui ouvert des pistes de réflexion sur les différentes manières de rendre compte d’une ville, avec toute la complexité relatives aux différents points de vue ou thématiques que ces questions soulèvent. Des questions qui pour moi restent en suspens. En ce sens, j’ai personnellement eu l’impression qu’il était difficile de faire réellement évoluer son regard sur Renens, que la taille du territoire et malgré tout, sa diversité, sont des facteurs qui ont favorisé le fait de rester dans des choix d’approches qui étaient ceux de départ. Le choix d’un périmètre de tournage plus restreint aurait peut-être permis de mener plus avant la recherche autour du regard personnel et de la relation au territoire. Une limitation des possibles qui aurait conduit à un réel quadrillage de l’espace ainsi qu’une implication plus importante dans le rapport aux habitants.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

g. rapporT de n. wagnières

WALKING THE EDIT – Commentaires de Nicolas Wagnières, le 6 juillet 2009 1

Projet de recherche “Walking the Edit“ Commentaires de Nicolas Wagnières Je lance ici quelques réflexions, qui émanent du concret du projet d’une part, et de mes propres réflexions d’autre part. Il s’agit de mon point de vue sur ce qui me semble manquer au niveau d’un développement “théorique“ ou sur la manière d’approcher des questions inhérentes au projet. Il va sans dire que le manque de “résultats“ probants, dû à l’état actuel du moteur de montage, handicape grandement l’approche critique du dispositif. Néanmoins, certaines précisions sur des enjeux spécifiques, ainsi qu’une “théorisation“ de nos attentes par rapport au projet auraient pu, à mon avis, être formulées de manière plus poussée. Je rappelle que l’approche d’un paramètre du projet implique de toujours le mettre en dialogue avec l’ensemble du dispositif. C’est, je crois, un point sur lequel les collaborateurs du projet ne se sont pas tours retrouvés. Quel équilibre trouver entre les potentialités inhérentes au projet (notion de possibles) et le besoin, pour en maîtriser la chaine, de mener à bout un possible ? Point 1 Est-ce qu'on "raconte" l'espace choisi ou est-ce qu'on le "documente" ? Dans le premier cas, est-ce que l'on (les réalisateurs) part de la représentation que l'on se fait de l'espace (sa lecture sensible, son interprétation) ou est-ce que l'on cherche à appliquer dans l'espace choisi des approches prédéfinies plus génériques ? Cette question concerne tout autant la question de documentation d’un territoire, que l’effet escompté en fin de chaîne. Il va sans dire que sans dire que par le manque de résultats concrets en terme de montage, il est difficile de répondre à cette question, néanmoins elle me semble primordial et directement liée à un autre élément qui est la localisation des médias. Placer un média là où il a été tourné, où chercher à raconter l’espace avec des médias qui viendraient d’ailleurs n’est pas la même chose. Je pense personnellement que ces différents rapports devraient être mis en lien avec les différents types de structures narratives. Point 2 Les images comportent des éléments “narratifs“ (au sens de: de quoi ça parle) à des niveaux différents: plastique de l'image, action dans l'image, parole. De même que le “sens" d’un plan est différemment exprimé avec de la parole ou avec des images, d'où le besoin à mon avis de classifier la parole. Je ne crois pas que la parole doive devenir un élément prépondérant au niveau de chaque structure, mais elle devrait être pensée en fonction des possibilités futures du moteur.

WALKING THE EDIT – Commentaires de Nicolas Wagnières, le 6 juillet 2009 2

La question de la dissociation du son et de “son“ image, ou simplement de la possibilité d’utiliser et d’enregistrer du son seul, a été en effet un grand manque au niveau des réflexions et du développement des potentialités de montage. Par ailleurs il est intéressant de constater que le moteur nous a réservé des accidents heureux, car nombre de films résultants des parcours ont eu leur bande son enchevêtrée. De plus en discutant avec quelques personnes qui ont tester le système, il ressort que la diffusion de son de type signal, ou de type paroles, engagent un rapport au territoire réel bien plus riche. Une des pistes pourrait être de bannir de la diffusion les sons types ambiance. Au niveau des films “marchés“, je suis d’avis qu’il est difficile de faire tenir un montage d’une certaine durée sans sons clairement signifiants, ou sans paroles. Je ne dis pas que c’est exclu, mais il faut alors des règles strictes qui puissent aller dans ce sens. Point 3 En terme de règles de montage, certaines réflexions me sont venus en fin de phase 2. Il était question à un certain moment de faire correspondre les types de postures avec les types de montage. Cette option a été abandonnée en même temps que se développaient les nouveaux concepts d’images au détriment des postures. J’ai amené l’idée que les images paroles pouvaient elles aussi être abordée sous la forme d’un triptyque. Cela complexifiant passablement la question du montage, nous ne sommes pas parvenus à actualiser les règles. Nous n’avons par ailleurs pas tellement confronté cette question au sein de l’équipe. Actuellement la notion d’ambiance n’est plus un critère de choix au sein des règles, reste le sujet et le thème. Au vu de la difficulté éprouvé à ces classifications, une piste à suivre serait peut-être de supprimer également la concordance de sujet comme choix prédominant et de rester au niveau des thématiques pour la continuité. Le choix suivant pourrait s’articuler en fonction des différentes structures autour des typologies d’images. Cela impliquerait d’une certaine manière le sujet qui devient la résultante de la combinaison du “de quoi ça parle-le thème“ avec le “comment ça en parle-l’image/son“. Ça n’est qu’une piste.

Point 4 Un des points qui je pense a également posé problèmes, notamment en terme de communication, ce sont les différentes temporalités engagées au sein du projet. Le rapport entre la mise en place des prototypes techniques (moteur/cms/iphone) et le développement théorique te artistique du dispositif. Il n’a pas été toujours évident de travailler avec le sentiment de ne pas être en phase avec le niveau technique. C’est dans un projet pareil quelque chose d’impossible (cela fait partie du projet), mais j’ai eu le sentiment qu’à certains moments, c’était comme de se dire : “ça ne sert à rien d’y réfléchir, parce qu’on en est pas encore là, ou alors parce que c’est déjà en route“.

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g. rapporT de n. wagnières

WALKING THE EDIT – Commentaires de Nicolas Wagnières, le 6 juillet 2009 3

Point 5 Sur la question du “feedback“ ou de l’envoi d’informations signifiantes au marcheur, nous avons à la fin de l’année 2008 eu de grandes discussions qui montraient bien l’enjeu de la question. A nouveau, les problèmes techniques n’on pas permis d’aller au bout des choix effectués, et n’ont pas permis d’en vérifier le bien fondé. Je suis d’avis que sur ces questions, nous aurions pu aller, par des réflexions théoriques un peu plus loin, dans le sens où il est toujours envisageable de se projeter dans la position du marcheur. Quel est le sens attendu de la confrontation avec l’écriture de la trace ? Quel est le sens d’informer sur ce que cache le territoire ? Quel est le sens de donner une idée de ce que contiennent les médias ? Quel est le sens de donner des informations sur le processus en cours ? Peut-être que les choix qui ont été pris à la fin l’ont plus été pour des raisons techniques que de recherche artistique ? Je me rends compte que l’on retrouve à des niveaux différents du projet la dualité entre une notion d’information (document) et une valeur d’imaginaire (fiction). Cela est grossièrement amené pardonnez moi ! C’est cela aussi un des enjeux du projet, car ce n’est rien de nouveau, mais c’est une manière nouvelle de le mettre en perspective et donc peut-être d’ouvrir un nouvel espace de questionnement. C’est pour moi cela une des grandes qualités de ce projet.

Projet de recherche Master cinéma HES-SO Walking the Edit Nicolas Wagnières Genève, le 7 juillet 2009

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Version provisoire des paramètres, mars 2009Ce ne sont pas les paramètres qui sont implémentés dans le moteur actuel (stade du projet en juillet 2009).

# general parameTers

nom du fichier dans lequel lire le tracé du marcheur. Le fi-chier doit contenir pour chaque relevé GpS : le timestamp unix, la latitude, la longitude et l’altitude séparés par un es-pace), comme dans l’exemple suivant :

# 1232634081 46.539363 6.581905 475.000000# 1232634082 46.539352 6.581883 475.000000

GpS_FiLE_pAtH = gps1.log

# walkanalyzer pArAMEtErS

nom du fichier dans lequel les résultats bruts de l’analyse seront enregistrés (notez que ce fichier n’est utile que pour des tests et pour la configuration du système).Output_AnALYZE = _analyze.txt

paramètres permettant de contrôler l’élimination des trames GpS erronées. Le premier permet de spécifier la différence d’altitude maximale tolérée entre deux positions GpS (en mètres). Au-delà de cette limite, la trame lue est ignorée. Le second paramètre donne la vitesse limite admise entre deux trames (en km/h). Au-delà de cette vitesse de déplacement, la dernière trame lue est ignorée.iGnOrE_dELtA_ALtitudE = 30iGnOrE_WALK_SpEEd_KMH = 10

paramètres permettant de contrôler si le parcours corres-pond à une boucle ou à un aller simple. un parcours est consi-déré comme une boucle si la première position du parcours coïncide (à un seuil de tolérance près, le premier paramètre, donné en mètres) avec l’une des positions connues sur les x derniers mètres du parcours (x étant le second paramètre).LOOp_pOSitiOn_tOLErAnCE = 3LOOp_End_WindOW_SiZE = 30

paramètres permettant de contrôler la détection des por-tions de parcours chaotiques ou linéaires. pour un point donné, on considère l’évolution du tracé sur une portion de tracé entourant le point, et dont la taille est donnée par le premier paramètre (en mètres). Sur cette portion de tracé, on calcule le rapport entre la distance à vol d’oiseau entre le premier et le dernier point, et la distance réelle parcourue. Si ce rapport dépasse la valeur du second paramètre, la po-sition est considérée comme chaotique.CHAOS_WindOW_SiZE = 15CHAOS_tHrESHOLd = 0.2

paramètres permettant de contrôler la détection des recou-pements. pour chaque point du tracé, on contrôle si un futur point du tracé coïncide avec (à un seuil de tolérance près, le premier paramètre). Si c’est le cas, un recoupement est détecté. Le second paramètre permet de spécifier la taille minimum admise pour un recoupement (distance parcourue dans la boucle). pour éviter la détection abusive de recoupe-ments, il faut veiller à conserver ce paramètre à une valeur suffisamment élevée.Cut_pOSitiOn_tOLErAnCE = 3Cut_Min_LEnGtH = 30

paramètres permettant de contrôler la détection des al-ler-retours. pour chaque point du tracé, on contrôle si ses points successeurs coïncident avec ses points prédéces-seurs (à un seuil de tolérance près, le premier paramètre).Si c’est le cas, un aller-retour est détecté. Le second pa-ramètre permet de spécifier la taille minimum admise pour un recoupement (distance parcourue durant l’aller-retour). pour éviter la détection abusive d’aller-retours, il faut veiller à conserver ce paramètre à une valeur suffisamment élevée.rt_pOSitiOn_tOLErAnCE = 5rt_Min_LEnGtH = 30

# normalizer parameTers

nom du fichier dans lequel les résultats nornalisés seront enregistrés (échelle de temps linéaire et regroupement/éli-mination de périodes de chaos/linéarité).Output_nOrMALiZE = _normalize.txt

Les données GpS originelles brutes sont reçues à inter-valles variables. Le normaliseur se charge, à partir de ces données, de reconstruire une échelle de temps régulière. Ce paramètre permet de spécifier l’intervalle de temps (en secondes) souhaité entre deux valeurs. notez que suivant l’intervalle, des valeurs originales pourront être perdues ou dupliquées.SCALE_GrAin_SECOndS = 1

Le premier paramètre permet de spécifier la durée mini-mum admise pour une période de chaos ou de linéarité (en secondes). Le normaliseur s’arrange pour ne jamais avoir de période de durée inférieur à cette valeur (en aggrandissant une période ou en la supprimant). En dessous d’une durée de période limite (donnée par le second paramètre) une période est systématiquement supprimée.Min_pEriOd_SECOndS = 30FOrCE_dELEtiOn_undEr = 10

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i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport techniquei

Walking The Edit: Rapport technique

Walking The Edit: Rapport techniqueii

COLLABORATORS

TITLE :

Walking The Edit: Rapport technique

ACTION NAME DATE SIGNATURE

WRITTEN BY Nicolas Goy Juin 2009

REVISION HISTORY

NUMBER DATE DESCRIPTION NAME

1.0 Juin 2009 Version initiale. NG

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i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport techniqueiii

Contents

1 Introduction 1

2 Le projet WE, en chiffres 1

3 Le projet WE, technologies utilisées 1

4 Vue d’ensemble de l’infrastructure 2

5 Module embarqué 3

5.1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

5.1.1 iPhone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

5.2 GPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

5.3 Stockage des médias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

5.4 Stream audio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

5.5 Affichage des médias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

5.6 Distribution de l’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

6 Moteur d’analyse 5

7 Serveur d’analyse 5

8 Serveur de stream 5

9 CMS 5

10 Serveur physique 5

11 Évolution du projet 6

11.1 Amélioration de la gestion de l’équipe technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

11.2 Moteur d’analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

11.2.1 Interface d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

11.2.2 Approche formelle et AI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

11.3 Documentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

11.4 Unification des logiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

12 Conclusion 7

13 Annexes 9

13.1 Workflow de la communication iPhone→serveur (draft 28.04.09) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Walking The Edit: Rapport technique1 / 13

1 Introduction

Ce rapport se focalise sur la démarche technique dans le cadre du projet Walking The Edit, ci-après WE. En aucun cas ce documentest une documentation ou une référence technique. Il est destiné uniquement à fournir une vue d’ensemble des problématiquesrencontrées ainsi que des solutions trouvées et appliquées. Ce document n’est pas non plus une présentation du projet.

2 Le projet WE, en chiffres

Le projet Walking The Edit, en chiffres:

• plus de 390’000 lignes de codes réparties dans plus de 2’500 fichiers sources;

• des dizaines de fichiers de configuration;

• 10 languages de programmation;

• 6 protocoles de communication;

• des dizaines de scripts et utilitaires de traitement des médias;

• 3 serveurs

• 2 bases de données d’environ 100 tables, chaque table contenant jusqu’à plusieurs milliers d’entrées

3 Le projet WE, technologies utilisées

LANGUAGES DE PROGRAMMATION

• C

• Objective-C

• PHP

• Java

• PERL

• Ruby

• Python

• JavaScript

• SQL

• (X)HTML

• (z)sh

• lua

LOGICIELS ET TECHNOLOGIES SERVEURS

• Apache

• PostgreSQL

• MySQL

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport technique2 / 13

• OpenSolaris

• ZFS

• RBAC

• Zones

• PHP

• JRuby

• Glassfish

• POSIX networking interfaces (streaming server)

TECHNOLOGIES, FORMATS ET PROTOCOLES

• Ruby on Rails

• JavaVM

• libpq

• zlib

• ffmpeg

• libavcodec/format/util

• mp3

• flv

• (x)html

• HTTP(S)

• RPC

• UNIX Sockets

• SSH

• Subversion

• Mercurial

• WebDAV

• LDAP

4 Vue d’ensemble de l’infrastructure

Il y a plusieurs côtés techniques bien distincts dans le cadre du projet.

• Gestion des médias et des métadonnées (CMS).

• Moteur d’analyse.

• Module embarqué.

• Serveurs logiques.

• Serveurs physiques.

Ces différents éléments sont liés de manière très étroite sur le plan fonctionnel.

Walking The Edit: Rapport technique3 / 13

5 Module embarqué

5.1 Historique

Durant la première phase du projet, la problématique du module embarqué a été la première rencontrée.

À l’époque (début 2008), il existait deux grandes familles de module embarqué:

• Les mini PC (architecture i386).

• Les mobile devices.

Les premiers sont simplement des ordinateurs complets, mais sans les périphériques usuels (DVD, clavier. . . ). Leur taille estcelle d’un ordinateur portable. Ces mini PC peuvent faire fonctionner tous les systèmes d’exploitation de leurs grands frères.

Les deuxièmes sont des devices fonctionnant selon un modèle radicalement différent. Ils ont la taille d’un téléphone portable(jusqu’à un petit notebook). Ces mobile devices ont la particularité de fonctionner que sous le système d’exploitation du con-structeur, et elles demandent des SDK coûteuses pour faire des développements.

Pour permettre la réutilisation du code et d’éviter de devoir se lier avec un constructeur, nous avons décider de monter notrepropre mini PC.

Pour cela, nous avons utilisé un tablet PC (environ 20x20x5cm) normalement utilisé pour le monitoring dans les usines. Nous yavons attaché un GPS garmin ainsi qu’une batterie.

Lors des premiers tests, nous avons développé un logiciel permettant l’enregistrement de tracé GPS.

Durant la marche, ce dispositif était totalement indépendant (en dehors de la réception du signal GPS, aucune communicationn’était effectuée), ceci impliquait que le logiciel d’analyse, ainsi que tous les médias devaient résider sur ce mini PC.

5.1.1 iPhone

L’arrivée de l’iPhone, comme étant une mobile device, mais avec une architecture proche de celle des PC, nous a permisd’abandonner notre mini PC et d’utiliser cet iPhone à la place.

Malgré le fait que nous sommes liés avec Apple pour l’utilisation de l’iPhone, celui-ci présente de nombreux avantages:

• Architecture POSIX.

• GPS de qualité intégré.

• Possibilité d’une connexion data permanente.

• Coût relativement bas.

• Simplicité d’utilisation.

• Form factor très faible.

Lors du virage en direction de l’iPhone, l’idée initiale d’avoir le moteur d’analyse sur l’iPhone lui-même est restée, cela signifieque l’iPhone doit contenir l’intégralité des médias.

5.2 GPS

L’enregistrement en temps réel d’un marcheur avec un GPS est une tâche délicate en milieu urbain.

Les principaux problèmes rencontrés sont:

• Imprécision (50m de précision).

• Consommation électrique.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport technique4 / 13

• Dépendance aux fluctuations atmosphériques.

• Analyse du signal.

• Lissage du tracé.

Lors des premiers essais avec le GPS garmin sur notre mini PC, nous avons été confronté à d’importante difficulté dans letraitement du signal. En effet, en l’absence de driver adéquat, nous avons dû écrire un driver pour permettre la communication,mais ce driver ne permettait pas de connaître le facteur de précision du GPS (accuracy factor). Ceci pour la raison suivante: cedriver maison utilisait la partie standard du protocole GPS, mais les informations supplémentaires désirées n’étaient accessiblesque par l’utilisation du protocole binaire propriétaire de garmin.

L’iPhone changea radicalement la donne. En effet, il vient avec une API complète qui permet de connaître la position de l’iPhone.Cet API utilise le GPS et la triangulation des antennes de téléphonie. Cet API nous fournit également la précision d’un pointainsi que la vitesse et l’altitude.

5.3 Stockage des médias

Le problème du stockage des médias sur l’iPhone s’est rapidement posé, en effet, le stockage directement sur l’iPhone pose lesproblèmes suivants:

• Capacité.

• Temps de chargement.

• Synchronisation.

• Capacité CPU de l’iPhone pour le mixage.

Le fait de stocker les médias en local, implique un moteur d’analyse local à l’iPhone, ce qui pose les problèmes suivants:

• Compilation du logiciel d’analyse pour l’iPhone.

• Synchronisation de ce logiciel.

• Stockage des métadonnées sur l’iPhone.

• Synchronisation de ces données.

• Utilisation CPU et surtout RAM de l’iPhone pour l’indexation et l’utilisation des métadonnées.

Nous étions donc désireux de stocker les médias sur le serveur, et de faire un stream audio, cela implique:

• Création d’une application au niveau du serveur prenant en charge le décodage et l’encodage des medias pour former un streampour l’iPhone.

• Envois en temps réel de la position de l’iPhone au serveur d’analyse.

• Réception d’un stream audio continu sur l’iPhone.

• Décodage et play d’un stream audio sur l’iPhone.

5.4 Stream audio

En ce qui concerne l’iPhone, la prise en charge d’un stream audio en temps réel (unbuffered), était délicate. Ceci implique uneconnexion data (3g) parfaitement stable, ainsi qu’un flux continu fournis par le serveur.

NoteLa connexion data requise est d’environ 400kbit/s.

De bout à bout, ajouter la capacité de jouer un stream audio à l’iPhone n’a pas été une tâche si ardue. Au final, cela consiste enune classe Objective-C de quelques centaines de lignes seulement.

Walking The Edit: Rapport technique5 / 13

5.5 Affichage des médias

Lors des premiers tests, l’idée était d’afficher les médias directement sur la carte. Mais cette idée a été radicalement changéepour un affichage en bulle de savon. Cette partie n’ayant pas été implémentée par manque de temps, je n’en parlerais pas plus.

La version actuelle du logiciel pour l’iPhone affiche les médias sous forme de liste.

5.6 Distribution de l’application

En raison du contrôle complet de la plat forme de l’iPhone par Apple, il nous est impossible de fournir un téléchargement libre dulogiciel sans passer par l’iTunes store. Sauf dans le cas d’une configuration Ad Hoc (jusqu’à 100 iPhones). C’est donc dans cetteconfiguration, où chaque propriétaire d’iPhone doit nous donner son ID pour la création d’un profile, que nous avons procédéaux tests.

6 Moteur d’analyse

Le moteur d’analyse consiste en un logiciel (ou librairie), qui prend un tracé GPS en entrée, et nous fournit une suite de médiasen sortie, en utilisant la base de données comme source.

Le moteur d’analyse actuel se base sur la position, la vitesse et l’évolution thématique du tracé.

Ce moteur a été développé par l’école d’ingénieur d’Yverdon (HEIG-VD) par Florian Poulin. Il a été écrit en Java et fournis sousforme de code source pour intégration au serveur d’analyse.

7 Serveur d’analyse

Le serveur d’analyse est un serveur Web basé sur la technologie Ruby on Rails. Ce serveur reçoit les requêtes de l’iPhone (tracéGPS), et fournit en temps réel le média qui doit être joué.

Pour chaque point reçu, ce serveur fait une requête au moteur d’analyse, il reçoit ensuite zero, un ou plusieurs médias à jouer, lemoteur écrit ces informations dans la base de données et les renvoies également à l’iPhone.

8 Serveur de stream

Le serveur de stream est un daemon écrit en C qui écoute pour les connexions entrantes.

Pour chaque connexion reçue de la part d’un iPhone, une session est créée, cette session envoie un stream sur un socket TCP etlis la base de données toutes les secondes pour se mettre à jour sur les médias à jouer.

Pour chaque session, un flux d’encodage est créé, et pour chaque nouveau média, un flux de décodage est créé.

9 CMS

Le CMS est l’interface de gestion des médias et des métadonnées, il est développé en PHP par Lionel Tardy.

10 Serveur physique

L’entier de la solution est hébergé par Goyman.com SA sur un serveur OpenSolaris (2009.06), dans une zone dédiée à cet effet.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport technique6 / 13

11 Évolution du projet

Pour la suite du projet, les points les plus importants sont:

• L’amélioration de la gestion de l’équipe technique.

• Revoir l’approche du moteur d’analyse.

• Documentations.

• Unification de la partie logiciel.

11.1 Amélioration de la gestion de l’équipe technique

Durant le projet, les différents intervenants techniques n’ont pas été dirigé de manière centralisée, cela a résulté en des problèmeslors de la réunification des différents travaux en vue de faire fonctionner le tout.

Sur le plan technique, le projet est très demandeur, pour cette raison, il est absolument nécessaire d’avoir un directeur techniquepour chapeauter les différents développeurs.

Il faut également définir des procédures plus strictes (moyens de communication, rapports, SCM. . . ).

ImportantCes recommandations s’appliquent au futur du projet, dans un contexte commercial, et non dans le contexte actuel derecherche.

11.2 Moteur d’analyse

Le principal problème du moteur d’analyse est qu’il constitue à lui seul un projet de recherche.

Il semble évident que le but du projet se centralise sur l’analyse du tracé et la production d’un film, mais les éléments à mettre enplace (CMS, stream, serveurs web, logiciel iPhone. . . ) pour permettre l’exploitation de ce moteur ont été très nombreux, et ilsont finalement constitué la majeure partie du projet.

Pour la suite, il serait judicieux d’effectuer une recherche sur le moteur en test driven (selon la suggestion de Florian Poulin), cecien ayant un environnement d’exploitation fonctionnel (enregistrement du tracé, stream audio. . . ). Cela consiste en la program-mation du moteur d’analyse en lui fournissant constamment des données, pour avoir des résultats immédiats et pouvoir modifierle logiciel en conséquence.

11.2.1 Interface d’évaluation

Pour permettre le développement d’un moteur d’analyse fiable et fournissant les résultats cohérents, il faudrait étudier la questiond’une interface d’évaluation.

Cette interface consisterait en une carte, sur laquelle les médias peuvent être affichés, filtrés et manipulés; en une interface dedebug du moteur, avec tous les paramètres, et un trace du choix de chaque média, tout pouvant être modifié au sein de cetteinterface.

Ceci permettrait à l’opérateur de modifier le moteur en temps réel, pour qu’au final un tracé fournisse un résultat satisfaisant.

Walking The Edit: Rapport technique7 / 13

11.2.2 Approche formelle et AI

Pour permettre une implémentation correct, une approche formelle serait désirable.

Il faut définir un modèle mathématique pour décrire le problème et ses solutions. Cette formatlisation permettrait une meilleurescompréhension du problème et permettrait de choisir une implémentation plus librement.

Un de modèle possible est celui de l’intelligence artificielle. Dans ce cas, le moteur d’analyse doit être formalisé en tant qu’unagent.

Pour cela, il s’agit de décrire l’environnement de l’agent ainsi que son architecture, pour permettre l’étude du programme lui-même.

Notehttp://en.wikipedia.org/wiki/Intelligent_agent

Cette approche serait la plus pertinente et la plus flexible, aussi, selon la manière dont est formalisé le problème, cette approchepeut être étendue à d’autres applications (par exemple: guide sonore pour aveugles, recherche de points d’intérêts lors de visitestouristiques, fourniture de contenus dans un parc d’attraction. . . ).

11.3 Documentation

Une documentation complète des architectures des différents composants, des API et des codes sources est absolument nécessairepour faire sortir le projet du cadre de la recherche. Une utilisation des produits du projet dans l’état actuel est très limitée voirimpossible en raison de la complexité du projet et de l’absence de documentation.

11.4 Unification des logiciels

Pour de multiples raisons, pratiquement tous les composants ont été programmés différemment, dans des langages différents etpar des personnes différentes.

Pour la suite, il est primordial de considérer les choix techniques de manière globale et concertée, pour limiter au maximuml’hétérogénéité des technologies composants le projet.

12 Conclusion

Le projet WE est un projet complexe sur le plan technique. Mais dans l’absolu, le seul composant demandant une véritablerecherche et innovation est le moteur d’analyse, tout le reste étant de la mise en place de technologies existante.

Pour la suite, il est important que toutes ces infrastructures techniques (sauf le moteur d’analyse) soit simplifiée et mise en étatde production. Pour permettre une nouvelle approche du moteur d’analyse.

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

i. rapporT de n. goy (programmaTion)

Walking The Edit: Rapport technique10 / 13

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Page 33: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

1

WALKING THE EDITRAPPORT TECHNIQUE CMS & SITE

LIONEL TARDY – 01.07.2009

Design GraphiqueDesign Interactif

About BlankCh. des Pépinières 20CH–1020 Renens+41 (0)21 635 03 [email protected]

TABLE DES MATIÈRES

1 Introduction .................................................................................................... 2

2 Trava il préa lable ............................................................................................. 2

3 Base de donnée ............................................................................................. 23 .1 Phase 1 ......................................................................................................... 23 .2 Phase 2 ......................................................................................................... 2

4 Content Management System .......................................................................... 34 .1 Buts du CMS .................................................................................................. 34 .2 Trava il réa lisé ................................................................................................. 34 .2 .1 Phase 1 ......................................................................................................... 34 .3 Évolutions futures ........................................................................................... 4

5 Communication web & site .............................................................................. 45 .1 Outils web de trava il ....................................................................................... 45 .1 Le site ........................................................................................................... 45 .2 Trava il réa lisé ................................................................................................. 45 .3 Évolutions futures ........................................................................................... 5

6 Conclusion ..................................................................................................... 5

7 Captures d’écran ............................................................................................ 6

8 Annexes ......................................................................................................... 8

2

1 INTRODUCTIONCe document présente trois tâches du projet de recherche Wa lking the Edit: la plani cation technique du projet, la conception du CMS et la réa lisation des sites web. Les deux phases du projet sont tra itées couvrant la période de décembre 2007 à juillet 2009 .

2 TRAVAIL PRÉALABLELes premières tâches dont j’a i été responsable pour le projet ont été de mettre en place des outils de communication et de trava il (cf 5 .1) et de dé nir la structure technique généra le . Un certa in nombre de choix technologiques ont été fa it lors de cette phase . Il s’agissa it aussi de procéder à un découpage du trava il en différent postes , d’éva luer leur ampleur et plani er leur réa lisation.

En janvier 2008 , le fonctionnement technique du projet a été mis en place (cf Annexe 1 , p. 8). Il prévoya it une architecture basée autours d’un serveur centra l gérant à la fois des services web (CMS, site), le moteur d’ana lyse et le stockage des chiers .

La phase 2 n’as pas vu de remise en question de ce schéma ma is que lques précisions (cf Annexe 2 , p. 9): le serveur assume en plus la fonction de serveur de streaming audio. En revanche les lms et la cartographies sont hébergés sur un autre serveur (Infomaniak) pour garantir une bonne bande passant.

Globa lement la plani cation a été fa ite de manière ef cace et a été correctement respec-tée au cours du déve loppement.

3 BASE DE DONNÉELa seconde tâche a été de plani er la base de donnée des médias et de l’implémenter sur le serveur. (Cf. Annexe 3 , «Annexe 3», page 10)

3.1 PHASE 1La première version de la base de donnée (jusqu’en juillet 2008) ava it une structure avant tout basée sur des chiers lot et les données subjectives additionne lles . Elle a été mise en place de manière générique sans rée l ré exion par rapport au fonctionnement du mo-teur de montage ma is deva it être fa ite rapidement pour permettre au CMS de fonctionner. Elle permetta it la géoloca lisation des médias , leur la catégorisation par tag et l’a jout de cri-tères objectifs . Elle n’éta it composée que de que lques tables (médias , utilisateurs , tags)

3.2 PHASE 2Lors de la phase 2 il est cla irement apparut que la base de donnée deva it être conçue pour être exploitée par le moteur d’ana lyse et que le CMS deva it s’adapter à sa structure . Le trava il a été repris par Florian Poulin de l’HEIG-VD.

La deuxième base de donnée est plus complexe: e lle permet d’avoir plusieurs instances d’un média et de gérer les différentes propriétés gurant sous forme de listes (villes , au-teurs , tags , thèmes) de manière propre (une table par propriété). A la n de la seconde phase e lle a été enrichie de plusieurs tables pour permettre au moteur d’ana lyse de créer les lms (tables des médias en cours , des wa lkers , etc.). Elle supporte aussi une partie du système du site ( lms naux, utilisateurs du site , etc.)

Page 34: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

3

4 CONTENT MANAGEMENT SYSTEMLe CMS ou «Content Management System» est un terme désignant un système de gestion de contenu. Dans le cadre de Wa lking the Edit, il s’agit d’une application web pour gérer la base de donnée de lms nécessa ire au fonctionnement du projet. C’est le tout premier outils déve loppé pour le projet et l’un de ceux qui a été le plus testé et mis à l’épreuve .

4.1 BUTS DU CMSLes principaux objectifs du CMS sont les suivants:- importer des médias préa lablement préparés dans un logicie l de montage- récupérer le maximum de métadonnées de ces médias .- permettre de les cata loguer, classer, géoloca liser, etc.

En outres il fa lla it que le CMS assure une bonne ergonomie de trava il permettant de gérer de manière souple plusieurs millier de médias . Lors de la phase 2 , il est devenu néces-sa ire d’y a jouter des outils de contrôle et de simulation (vue des médias sur une carte généra le , prévisua lisation des parcours et des lms , con guration du moteur).

4.2 TRAVAIL RÉALISÉLe CMS a connu deux déve loppement distincts: lors de la première phase tous les buts on été mis en place et différentes solutions ont étés testées aussi bien au niveau technique qu’ergonomique . Environ 500 médias ont été indexés avec cette première version. Lors de la seconde phase , il s’agissa it de le na liser pour en fa ire un outils ni.

Techniquement le CMS a été réa lisé en PHP avec une base de donnée pgSQL (au départ mySQL). Il a été déve loppé comme une application web pour faciliter son utilisation et son intégration avec des outils existant te ls que Google Map, la base de données , etc. Le dé-ve loppement d’une application web de ce type est aussi plus simple et moins cher qu’un application classique .

4.2.1 PHASE 1Le déve loppement du CMS dans la phase 1 a connu une grand part d’expérimentations a n de déterminer que ls éta ient les solutions les plus adéquates .

Le premier é léments mis en place est l’importation des médias: deux méthodes ont étés retenues: XML et chier LOT depuis F ina l Cut. Le second moyen s’avère donner les me illeurs résultats: simple à utiliser, ils contient toutes les informations et sa structure ne varie pas d’un média à un autre .

La deuxième étape à été de mettre en place un système pour gérer les médias . Il deva it permettre: de voir les informations objectives (nom, durées , format, etc.), d’a jouter des informations objectives (type de plan, cadrage , vitesse , géolica lisa iton, etc.) et des infor-mation subjectives (qua lité , thématiques , etc.). A la n de la phase 1 , l’interface manqua it d’ergonomie ma is e lle a permis de tester l’indexation des premiers médias et de mettre en évidence les besoins de l’interface pour la phase 2 .

4.2.2 PHASE 2Les buts de la phase 2 éta ient de retrava iller l’ergonomie du CMS et d’en fa ire un outils «achevé». Dès le début nous avons redé ni un cahier des charges précis par rapport au CMS: repenser l’ergonomie (placement des champs , fonction raccourcis), a jouter des fonc-tions d’a ide: recherche et ltrage des médias , prévisua lisation sur la carte) et na lement arrêter des choix quand au fonctionnement globa l du CMS (user rights management, mé-thode d’importation, système multilingue)

4

Un autre point important éta it la réécriture du code du CMS pour le rendre plus propre et plus optimisé . Dans la phase 1 , la priorité éta it donnée à l’expérimentation de variantes techniques . Pour la phase deux il a fa llut ne retenir que les solutions adéquates et penser une architecture globa le et cohérente .

Grâce à une intense période d’utilisation au milieu de la phase 2 , nous avons pu a ller très loin dans l’optimisation de l’ergonomie du CMS. Il s’agit ma intenant d’un outils parfa ite-ment fonctionne l.

Concernant la gestion du trava il, peut-être que les testes ayant permis les dernières mises au points aura ient pu être fa it lors de la phase 1 a n d’optimiser le trava il et de concentrer le redesign du CMS en une seule partie .

4.3 ÉVOLUTIONS FUTURESLe CMS pourra it fa ire l’objet de que lques légères amé liorations en a joutant des fonc-tions d’édition de masse (édition et suppression de plusieurs médias simultanément). Il pourra it être traduit dans d’autres langues et on pourra is amé liorer sa compatibilité avec d’autres navigateurs (actue llement il ne fonctionne tota lement que sous Safari 4).

Pour la portabilité du projet, aucun trava il particulier n’est nécessa ire , si ce n’est le redé- nition du point de départ de la carte Google .

5 COMMUNICATION WEB & SITECette dernière partie aborde le trava il fa it autours des outils de communication web du projet: site web du projet de recherche , blog de trava il et site web du projet à l’usage des marcheurs .

5.1 OUTILS WEB DE TRAVAILA n de faciliter la communication entre les différents intervenants , un site et un blog ont été mis en place dès janvier 2008 .

Le site ava it pour but de présenter le projet, son contexte , ses objectifs , son équipe , etc. Son adresse actue lle est http: / /wa lking-the-edit-data .net / .

Le blog a été mis en place pour publier des comptes rendus sur l’avancement du trava il aux différentes personnes de l’équipe . Son adresse actue lle est: http: / / blog.wa lking-the-edit-data .net /

5.1 LE SITEUn site public deva it être réa lisé pour présenter le projet et permettre aux testeur de visua-liser leur lms . L’idée de départ éta it de créer un site sur leque l les gens puisse la isser des commenta ires sur leurs expériences et interagir entre eux. 5.2 TRAVAIL RÉALISÉLors de la phase 1 , seule une ré exion sur le site et un premier design on été fa its , la réa lisation na le étant prévue pour la phase 2 .

Le site actue l (réa lisé en n de phase 2) comporte plusieurs parties:- une partie informative qui présente le projet, les événements prévus , etc.- une partie public qui permet aux visiteur de consulter les lms publiés .- une partie privée qui permet aux utilisateurs de voir leurs lms , de les publier et de la is-ser des commenta ires .

Page 35: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

5

Le trava il sur le site a été assez compliqué et a rendu sa réa lisation que lque peu chaotique . D’une part le premier cahier des charges éta it trop ambitieux et à dû être revu à la ba isse plusieurs fois (la customization des lms par l’utilisateur a par exemple été abandonnée) d’autre part il n’y a pas eut de ré exion de groupe menée par un designer multimédia et un graphiste pour ré échir à l’interaction, l’ergonomie et le design du site de manière globa le . Peut-être qu’une me illeure plani cation du trava il sur le site aura it permis d’optimiser sa réa lisation. Le statut exacte du site (site de présentation, site de consultation de vidéo, site interactif, etc.) aura it dû être mieux dé nit. Lors du dernier mois de trava il il aura it été judicieux de simpli er le site à l’extrême (pas de login, pas de distinction lms publique / lms privés , pas de commenta ire , etc.) pour le rendre plus accessible et plus ef cace .

5.2.1 CARTOGRAPHIEA n que l’utilisation de Google Map soit le plus possible transparente nous avons réa lisé notre propre design de carte . La solution retenue à été de créer un mashup (découpage d’une image immense en une série de petites «tuiles» de 256x256 pixe ls couvrant les différentes éche lles) avec le logicie l Microsoft Map Cruncher puis d’intégrer le résultat à Google Map.

Ce logicie l est conçu pour fonctionner avec le système Virtua l Earth de Microsoft ma is est compatible avec Google Map. A partir d’une image de la zone (un carré de 12000 pixe ls basé sur une carte vectorie l de swissTopo redesignée), on doit indiquer la correspondance de quatre points (les coins) entre l’image et la carte . Le logicie l crée ensuite le découpage . Après quoi on met les images obtenues (plus de 7000 pour la zone de Renens) sur un ser-veur web et on indique à Google Map (implémenté sur le site via javascript) que la source de carte n’est plus Google ma is la notre .

Ce système permet de béné cier de carte sur mesure sans nécessité de programmer un visua liseur de carte , trava il long et complexe . On dispose de toutes les fonctionna lité de Google Map (Déplacement, zoom, dessin géométrique , gestion lat / lon, etc.). Le gros du temps de trava il est pour le design de la carte .

En cas de portage du projet vers un autre lieu, il faudra it obtenir une carte vectorie lle de la zone , la modi er pour qu’e lle corresponde au design du projet puis refa ire le découpage des images et les a jouter aux images existantes sur le serveur de chier.

5.3 ÉVOLUTIONS FUTURESLe site pourra it fa ire l’objet d’une ré exion nouve lle quant à son statut. Doit-il présenter en déta il le projet? Doit-il fa ire plus que permettre de visua liser des lms? Que lle que soit la piste envisagée il faut une plani cation précise de ses fonctions en mettant au centre les besoins des utilisateurs .

6 CONCLUSIONDans l’ensemble le bilan sur le trava il au niveau de la plani cation, du CMS et du site est positif. Le cahier des charges (parfois sous éva lué au départ) à été respecté dans les grandes lignes . On peut regretter de ne pas avoir estimé dès le départ l’importance et le temps que certa ines tâches a lla it prendre (optimisation du CMS) ce qui a eut pour consé-quence de réduire le temps disponible pour la ré exion et la réa lisation du site .

6

7 CAPTURES D’ÉCRAN

Page 36: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

8

walking-the-editworkflow (janvier 2008)

Base de Donnée(mysql 5.0)

Rushs(vidéos compressées)

Système de montage(php? java? C++?)

Serveur (mac osX)

CMS(php 5.0)

Montages Finaux(format web .flv ou .mov)

Site(php 5.0)

Séquence brutes(fichiers .dv et .xml)

Données GPS(fichier xml)

Camera PDA

géolocalisationinformations auxilièrestags

production de séquences

informations de basedurée, formatpoints de coupe

compression de la vidéo

login sur le sitevision de sa séquencecommentaires/feedback

promenadeimportation

importation

modification

création

importation du trajet GPS

publication

actions automatisées, système de stockage

actions utilisateur final

actions éditeur, intervention sur le contenu

Lionel Tardy, 23 janvier 2008

an

nex

e 18

an

nex

es

Page 37: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

9

walking-the-editworkflow (juillet 2009)

Base de Donnée(mysql 5.0)

Rushs(vidéos en .flv)

Système d’analyse(java)

Serveur (mac osX)

CMS(php 5.0)

Serveur de Stream(stream audio)

Site(php 5.0)

Séquence brutes(fichiers .mov, .lot ou .jpg

Données GPSCamera iPhone

géolocalisationinformations auxilièrestags

production de séquences

informations de basedurée, formatpoints de coupe

compression de la vidéo

login sur le sitevision de sa séquencecommentaires/feedback

promenade

importation

modification

importation du trajet GPS

publication

actions automatisées, système de stockage

actions utilisateur final

actions éditeur, intervention sur le contenu

Lionel Tardy, 30 juin 2009

an

nex

e 2

Page 38: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

j. rapporT de l. Tardy (cms, siTe web)

10

an

nex

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Page 39: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

k. élémenTs graphiques

57° 38’ 56.83’’ N

Pré-projet « Walking the edit »Ligne visuelle / préparation Phase 3

Dimitri Delcourt 11.2008

définition du logo - phase 2

premier test de charte graphique via un logo - phase 1

interface du site web - phase 1

représentation des thématiques sur la carte - phase 1

Voici quelques exemples de éléments graphiques élaborés tout au long du travail de recherche.

Page 40: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

4040logoType

Page 41: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

4141logoType

DÉCLINAISONS MOUVEMENT (VERS LA GAUCHE)

Le logotype peut être animé pour donner l’idée d’un enregistrement en cours

Page 42: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

4242représenTaTion des médias sur l’iphone:les bulles

A gauche, des variations de bulles telles que re-présentées dans la partie gauche: le film monté, le passé

A droite, une première proposition de bulles dans la partie droite de l’inter-face: les potentialités, le futur.

TEST DE VOLUMEGAMME DE COULEUR 01 / RÉDUCTIONS

Page 43: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

4343

SÉQUENCE DE SÉLECTION DES COULEURS

A

A

C

C

B

B

séquence de sélecTion des couleursdans l’inTerface

Les couleurs sont choisies en séquence et dans le sens des aiguilles d’une montre.

Page 44: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

4444exemple de séquence couleurspar quads

GAMME DE COULEURS PAR QUADS

GAMME DE COULEURS PAR QUADS

En visualisant les couleurs par groupes, on peut vérifier les harmonies et contrastes résultant de la roue des couleurs.

Page 45: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

k. élémenTs graphiques inTerface iphone

Thèmes● Loisirs et désirs● Local et global● Monde du travail

Vitesse moyenne (km/h)Nombre de médias montés

3.722

03:30

interface finale

premier test d’interface

deuxième test d’interface

troisième test d’interface

Page 46: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

l. rapporT de d. sciboz

1. Préambule ··················································································································· 2

2. Contexte ························································································································3

3. Cartographie ················································································································ 4 3.1 La carte sur le système d’édition (CMS) ···································································5 3.2 Une carte sur le module embarqué ·········································································6 3.3 Carte sur le site internet ························································································· 7

4. Ressources ·················································································································· 8 4.1 Bibliographie ············································································································8 4.2 Conférences, recherche ··························································································8 4.3 Références de travaux ··························································································· 9

Walking the Edit Phase IINotes sur l’interface graphique et la cartographie dans le cadre du projet de recherche Walking the Edit (Phase II).

Daniel Sciboz, juillet 2009

1. Préambule

La présent document compile des notes prises durant la phase II du projet de recherche Walking the Edit, au gré d’une participation à un groupe de conception, au fil de la lecture des articles mis en ligne sur le blog et suite aux tests du dispositif réalisés en juin 2009. Certains constats et suggestions exprimés à la fin de la première phase servent de base pour analyser le développement du dispositif technique, particulièrement ce qui dans ce dispositif relève de l’interface graphique et de la cartographie.

2

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l. rapporT de d. sciboz

2. Contexte

Entre 2008 et 2009 la phase II du projet W-E a coincidé avec l’avènement progressif de l’internet mobile dans le paysage numérique. Une offre élargie de nouveaux instruments (mobile devices) a vu le jour et un nombre grandissant d’applications capables d’exploiter conjointement le réseau internet et les outils de géolocalisation et a été commercialisé (voir par exemple l’essor du geoweb, ou des location based services). Cette période a été marquée au niveau technologique par quelques évolutions significatives :– l’équipement de puces GPS sur les appareils multi-usages de type smartphones;– l’accessibilité d’internet sur les appareils mobiles via les réseaux et les offres

des opérateurs de téléphonie.– le développement de logiciels d’indexation d’images incluant des coordonnées

géographiques (Flickr, Panoramio, Dopplr, etc.) et des programmes de cartographie dynamique (Google Maps, Google Earth, OpenStreetMap p. ex.);

Il est utile de replacer le projet dans le cadre élargi du développement de nouveaux médias, car celui-ci a eu un impact sur les choix technologiques et artistiques de Walking the Edit. Au final une part de l’interaction que le projet propose entre un déplacement physique en milieu urbain et une base de données de séquences filmées est influencée par ce contexte. Ces liens entre technique et conception artistique se reflètent à plusieurs niveaux dans le dispositif complexe du projet. Ils ont été déterminants pour le développement du module embarqué, de l’interface graphique et de la cartographie. Les propriétés multi-usages (GPS, écran tactile, connectivité) de l’iPhone ont par exemple contribué à orienter le développement du dispositif WE vers cette plateforme. Ce choix a permis de centraliser les opérations d’analyse du parcours en vue du montage sur un serveur distant. Afin conserver sur le iPhone des performances d’affichage acceptables, l’option d’une cartographie simplifiée, plus abstraite, s’est imposée.

L’intégration des cartes dans le dispositif WE a beaucoup bénéficié des progrès de la carto-graphie interactive, en particulier des outils Google (Google Earth/Google Maps). Là aussi les choix de technologie ont influé sur les décisions prises quand au contenu, au style et aux fonctions des cartes.

Les nouveaux instruments et programmes de l’internet mobile qui recouvrent aussi les médias localisés figurent la porosité qui s’instaure entre espaces réel et virtuel (pervasive environment). L’informatique omniprésente (ubiquitous computing) et l’internet des objets accompagnent pour un grand d’artistes de disciplines variées un intérêt renouvelé pour la mobilité, l’espace et sa représentation. Walking the Edit s’inscrit aussi dans ce type de recherches qui traitent ces dernières années du territoire (urbain), de la mobilité et des flux de l’information. L’usage des locative media permet la création de nouvelles formes de cartes. Dans une confrontation avec d’autres médias et avec le potentiel des bases de données la géolocalisation et les cartes dynamiques en réseau se mettent de plus en plus au service d’un travail tantôt documentaire, narratif ou de fiction (cf. 4. Ressources, p. 9).

3

3. Cartographie

Des recherches menées durant la première phase il ressortait que l’utilisation de cartes spécifiques au lieu de l’expérience était souhaitable (données de Swisstopo, données cadastrales), cette option répondant alors à la volonté d’utiliser dans le système plusieurs couches de données cartographiques (topograhie, cadastre, réseaux routiers et hydrogra-phiques, réseau électrique, etc.). La précision et la richesse des données devaient permet-tre d’augmenter le potentiel d’interaction entre l’espace urbain, le déplacement et le mon-tage des films. Cet objectif allait aussi dans le sens d’une adaptation du projet à d’autres lieux. Sur ce modèle, une contrainte était dès lors d’utiliser un système de projection uni-versel et d’éviter une dépendance avec un système cartographique particulier.

Dès la phase I le travail de design des cartes s’est orienté vers l’utilisation de Google Maps. La réalisation technique des cartes basée sur des données locales et des programmes spécialisés (de type SIG, systèmes d’information géographique) a été abandonnée.

La plateforme Google Maps contient peut-être des limitations qui réduisent au niveau for-mel les possibilités de stylisation des cartes. Mais elle offre d’autres avantages:– le système Google est fonctionne au niveau mondial et rend par conséquent possible

une adaptation du projet WE à d’autres villes. Plus accessible il exploite aussi des ressources largement disponibles en ligne ;

– l’intégration facilitée sur les sites web ainsi que les possibilités de personnalisation des cartes et de la navigation dans Google Maps. Comparativement, la portabilité en cas d’usage de données géographiques spécifiques aurait nécessité un travail préalable plus conséquent et plus coûteux;

– il permet d’imaginer par exemple une utilisation de la cartographie sur l’iPhone dans certaines circonstances (tests par exemple) avec une homogénéité graphique entre le site et le module embarqué.

Ces choix semblent aujourd’hui parfaitement justifiés : ils n’entravent pas les objectifs du projet en terme d’interaction marche/montage de film et permettent (grâce à l’accessibi-lité des ressources) d’envisager de façon légère la portabilité du projet vers d’autres lieux.

Dans le dispositif actuel la carte (comme représentation du lieu) n’est plus utilisée qu’à distance par rapport au périmètre dédié au projet : au moment de l’indexation des films et de leur distribution sur le territoire, puis pour le spectateur, en ligne, en regard du vision-nement de son film. Dans le cours de la marche l’utilisateur du iPhone voit sur l’interface se constituer un diagramme des interations en cours sur le système. Cette option accen-tue la disctinction entre les différents temps de l’expérience, pour l’équipe technique et le spectateur. Au niveau du flux des données par contre, désormais transmises au serveur à chaque nouveau déclenchement d’une séquence d’enregistrement, la distance entre la marche et le montage automatique du film s’est raccourcie.

4

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Master Cinéma HES-SO, ECAL

l. rapporT de d. sciboz

3.1 La carte sur le système d’édition (CMS)

La carte intégrée au système d’édition (CMS) a pour fonction principale de permettre d’in-dexer les médias dans la base de données en leur affectant une position sur le territoire. Des coordonnées géographiques sont attribuées à une séquence par exemple selon des critères réels ou subjectifs, selon l’intérêt à faire correspondre, ou non, la géolocalisation du média au lieu du tournage.

Dans son design la carte n’a été que peu adaptée, elle représente la ville dans les codes graphiques de Google Maps. L’interface présente en parallèle la table d’indexation des médias et une fenètre qui intègre une carte Google Maps. Celle-ci est centrée sur le lieu du projet. Le périmètre d’expérimentation y est représenté, avec des zones dédiées aux tour-nages ou aux tests du dispositif. La présence d’un média est indiquée par une étiquette ou figure le titre qui lui est attribué et par un cercle dont le diamètre est proportionnel à sa durée (cf. Walking the Edit, Phase II, Rapport technique CMS & site, Lionel Tardy, 07.2009, 5.2.1 Cartographie).

Le monteur construit ainsi à l’aide de la carte les correspondances possibles entre l’espace réel et la base de données de médias. La carte lui offre une vue à la fois globale et détaillée sur la densité de médias positionnés sur le territoire.

Fig. 1 Vues des cartes sur l’éditeur de contenus (CMS).

5

3.2 Une carte sur le module embarqué

L’interface graphique conçue pour le module embarqué puis le programme sur iPhone a été pensée longtemps sous la forme d’une carte, complétée par des informations textuelles et visuelles et par des fonctions de navigation dans les données et de pré-sélection dans les thèmes des séquences. Le parcours du spectateur dans l’espace physique était ainsi augmenté d’une part importante d’interactivité liée à l’interface graphique. Celle-ci devant lui permettre d’adapter précisément son itinéraire (son montage) aux médias filtrés dyna-miquement sur la carte (cf. blog: Cartographie, http://blog.walking-the-edit-data.net/deli-mitation-de-lespace/cartographie/).

La phase II a donné l’occasion de revoir entièrement la forme de cette interface. La repré-sentation spatiale a été abandonnée pour laisser la place à un diagramme qui visualise dynamiquement le déroulement du parcours et l’interactivité du système. L’interface donne à voir un historique du montage, le rythme du déplacement en cours et la présence des médias potentiellement activables au sens de la logique du montage, des correspondaces thématiques autant que de la proximité spatiale. Une ligne horizontale indique l’échelle temporelle, elle est traversée au centre de l’écran par un trait vertical montrant la position actuelle du spectateur. Sur la partie gauche l’alignement des pastilles colorées qui cor-respondent aux médias effectivement sélectionnés et sur la droite du curseur le flux des médias qui varie relativement à la vitesse de la marche (cf: Walking the Edit, dossier de rendu du projet de recherche, juillet 2009, 5.1 Application pour Iphone).

Cette représentation montre la position du spectateur par rapport au flux d’informations et au processus de montage sur lequel il intervient, plutôt que sa localisation spatiale. (cf. blog: Module embarqué – L’iPhone, http://blog.walking-the-edit-data.net/module-embar-que/). Cette adaptation du design de l’interface offre une perspective tout aussi riche d’in-teraction entre l’espace physique et le dispositif. La forme de la carte disponible sur le iPhone (diagramme du fonctionnement du moteur d’analyse ou représentation territoriale) doit être mise en relation avec la diffusion du son lors de la marche. Le lien au réseau et au programme s’effectuant aussi à travers le mixage sonore en temps réel, la simplicité et la légerté de l’interface concourent à laisser l’utilisateur libre de ses mouvements et ouvert à l’interaction avec l’environnement urbain qu’il traverse.

Fig. 2 Projet d’interface graphique pour l’iPhone. Visualisation dynamique

des données liées au parcours et au processus de sélection des médias.

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l. rapporT de d. sciboz

3.3 Carte sur le site internet

Contrairement à ce qui avait donc été envisagé dans la phase I le dispositif WE destiné au spectateur ne propose dans son état actuel qu’une représentation cartographique sur le site internet (cf. Walking the Edit, Phase II, Rapport technique CMS & site, Lionel Tardy, 07.2009, 5.2.1 Cartographie). Cette carte associée au moment de la consultation du film est automatiquement publiée en ligne lorsque l’utilisateur décide d’interrompre l’enregis-trement d’un parcours et ce faisant termine le montage d’un film. Sa consultation succède à l’expérience de la marche et du montage. Elle se fait toujours sur le site internet, dans un diptyque qui associe au visionnement du film une lecture cartographique. Ces deux représentations contiennent chacune des indices du parcours dans l’espace urbain et de l’interaction avec la base de données. Aux effets de montage correspondent les oscilla-tions d’un trait et les pastilles colorées qui indiquent la position, le thème et la durée des séquences sélectionnées. L’ensemble peut être décodé grâce à des légendes et l’utili-sateur peut déplacer le point de vue sur la carte horizontalement et verticalement. Mais cette consultation ne rend pas plus explicite la lecture de la carte. Il pourrait s’agir d’une image fixe, sans aucune interactivité.

La représentation de l’espace urbain est simplifiée. Le fond de carte est réalisé à partir de fichiers Swisstopo, transformés graphiquement et intégrés au système Google Maps. Des surfaces grises et des filets dessinent les bâtiments et les principales voies du réseau routier. La qualité de la carte réside dans ce choix qui fait de la trace du parcours l’élément essentiel et dans l’utilisation très efficace des possibilités de personnalisation des objets graphiques disponibles sur Google Maps.

Un élément important de cette interface est qu’elle fait coexister la vidéo et une image car-tographique dynamique basée sur une représentation 3D. Inexploitée dans le projet actuel par la navigation restreinte dans la carte cette propriété tridimensionnelle laisse entrevoir des possibilités d’inclusion des images vidéo ou d’autres éléments d’informations dans une carte rendue vraiment interactive.

Fig. 3 Le dityque carte/film sur le site internet.

7

4. Ressources

4.1 Bibliographie

AUGÉ, M., Non-Lieux, Seuil, Librairie du XXIème siècle, Paris, 1992.ABRAMS, J. et HALL, P., (ed.), Else/Where Mapping: New Cartographies of Networks and Territories, University of Minnesota Press, 2006CATALOGUE, GNS Global Navigation System, Palais de Tokyo et Editions Cercle d’Art, 2003.CAUQUELIN, A., L’Invention du paysage, [1989], Paris, PUF, 2000.GALLOWAY, A., A Brief History of the Future of Urban Computing and Locative Media, Carleton University, Ottawa, 2008 http://www.purselipsquarejaw.org/dissertation.htmlJACOB, C., L’Empire des cartes, Paris, Albin Michel, 1998.LATOUR, B. et WEIBEL, P., (ed.), Making Things Public, ZKM, Karlsruhe.LEONARDO ELECTRONIC ALMANAC, ‘Locative Media Bibliography’, Vol 14 Issue 3–4, June/July 2006 PICON, A., ‘Anxious Landscape, From Ruin to Rust’, in Grey Room 1, Automne 2000, MIT Press, pp. 64-83.PICON, A., ‘Représenter la ville territoire: entre écrans de contrôle et dérives digitales’, in Global Navigation System, Paris, Palais de Tokyo, 2003.URLBERGER, A., Parcours artistiques et virtualités urbaines. L’Harmattan, Paris, 2003.

4.2 Conférences, recherche

– Mobilisable, exposition et colloque, du 19 décembre au 6 décembre 2008, ENSAD, Paris, http://www.mobilisable.net/2008/

– Inclusiva-Net, Madrid ‘08, du 3 au 14 mars 2008, MediaLab Prado, Madrid, Julian OLIVER, ‘Cartofictions: Maps the Imaginary and GeoSocial Engineering’, http://vimeo.com/784263/

– The Mobile City Conference ‘08, 27+28 février 2008, Rotterdam http://www.themobilecity.nl/conference-reports/

– Paysage technologique: théories et pratiques autour du Global Positioning System, Andrea URLBERGER avec l’équipe de recherche Esthétique des nouveaux médias, Université Paris 8, 2005–2007, http://www.ciren.org/ciren/laboratoires/Paysage_Technologique/index.html

– Nogo Voyages, Other travelers, http://www.nogovoyages.com/other_travelers.html

8

Page 50: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

l. rapporT de d. sciboz

4.3 Références de travaux

ARTE.TV, Gaza/Sderot (2008)http://gaza-sderot.arte.tv/fr/

Emilie Brout et Maxime Marion, The Road Between Us (2008)http://theroadbetweenus.net/

Nogo Voyages, Stéphane Degoutin, Gwenola Wagon, Alex KnappMoillesullaz 1:1 (Version bêta, Genève, 2008)Les Halles – Architecture potentielle 1 (Paris, 2009)http://www.nogovoyages.com/

Christian NoldBiomapping (2005–2006), http://biomapping.netGreenwich Emotion Map (2005–2006), www.emotionmap.net Esther Polak Amsterdam RealTime (1998), http://realtime.waag.orgMilkProject (2005), http://milkproject.net/Nomadic Milk (2006–), http://www.nomadicmilk.net/Nomadic Shopping (2007), http://www.nomadicshopping.net/

Proboscis, Urban Tapestries – Public Authoring in the Wireless City (2004–2007) http://urbantapestries.net/

Teri Rueb, Itinerant – a site specific sound installation in Boston common (2005)http://turbulence.org/Works/itinerant/index.htm/Core Sample (Art on the Harbor Islands, 2007)http://www.terirueb.net/core_sample/index.html/

SLIDERS_Lab, Frédéric Curien, Jean-Marie Dallet, Christian Laroche, SLIDERS_2, et SLIDERS_3 (2007–2008) http://sliderslab.com/

Stamen Design, Oakland Crimespotting (2008) http://stamen.com/http://oakland.crimespotting.org/

9

Page 51: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

m. vue d’ensemble du moTeur de monTage

Liens opérant dans les structures de montageD'après un tableau de Vincent Amiel, Esthétique du montage (Nathan université 2005)

Structure Images Type de parole Liens Postures

parole récit

Narratif image action parole expression plans de groupe engagée

parole description

parole récit

Discursif image parole parole expression sujets analytique

parole description

parole récit

Correspondances image paysage parole expressionsaison; moment de la

journéepoétique

parole description

Etat des liens entre le parcours et les montages à fin mars 2009

Correspondances avec répétitions

En question

Linéaire nature

Linéaire recoupé

Linéaire Aller Retour

Cahotique nature

Cahotique recoupé

Cahotique Aller Retour

Parcours Montage

Discursif

Discursif avec répétitions

Narratif plans de groupe

Correspondances

Page 52: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

n. schéma de monTage Type

TIMELINE

AV AV AVVIDEO

AUDIO

WALKING THE EDIT - TYPICAL EDITING SCHEME, NON REAL TIME (the movie) -

TYPE OF EXISTING MEDIA (with ratio)

AVAudio-visual

80%V

Video5%

AAudio

5%P

Photo5%

AV AV AV P P

AFFILIATION OF THE MEDIA (color code)

Autonomousmedia

Groupmedia

AV AV AV V AV AV V AV AV P... ...

AV AV AV AV AV AV AV AV AV AV AV AV

A

A (continuous music)

A

A (continuous ambiance) A (continuous ambiance)

A

A (continuous ambiance)

V1

A1 - IN

A2 - EFFECT

A3 - AMBIANCE

A3 - MUSIC

AV

TYPE OF WALK LINEAR CHAOTIC

THEMATIC THE WORKING WORLD THE LOCAL AND THE GLOBAL

SPECIFICITIES BFBACK &FORTH

TYPE OF EDIT DISCURSIVE / NARRATIVE POETIC / FRAGMENT

RRepetition

(overlaping)

Page 53: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

o. mode d’emploi fesTimixx

ZonE dE CouVERtuRE dES MédIaS

Voici le territoire sur lequel sont posés les médias qui ont été récoltés durant nos ses-sions de tournage. Plus les zones sont denses, plus il y a de médias, meilleure sera la diversité, et plus il y aura de surprises !A l’inverse, moins il y a de couverture rouge, moins le système pourra vous retourner un film intéressant.

Cher visiteur,

Vous avez accepté de prendre part à une expérience artistique tout à fait originale et inédite : Walking the Edit (traduction littérale : marcher le montage d’un film). Par le parcours que vous allez effectuer sur le territoire de Renens (cf la carte sur ce dépliant), vous allez déclencher le montage de films correspondant au nombre de trajets enregistrés que vous aurez effectués. Les images existent déjà : il suffit de marcher pour générer le montage de votre (de vos) film(s) !Vous pourrez ensuite visionner ces films sur Internet, puis les partager avec d’autres visiteurs.

WaLkInG thE EdIt: un dISPoSItIf quI PERMEt dE GénéRER un fILM En MaRChant.

Festimixx, juin 2009

Plus d’informations sur

www.walking-the-edit.net

Page 54: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

o. mode d’emploi fesTimixx

Mode d’emploi

1. Configuration de votre login.Afin de pouvoir générer vos films, il faut créer un identi-fiant (email et mot de passe), que vous saisirez dans les champs prévus sur l’Iphone ainsi que sur le site web.

2. Prêt de L’IphoneVous recevez en prêt, le temps de la ballade, un WEphone (le nom que nous avons donné à l’appareil). Veuillez SVP l’utiliser dans le cadre du contrat signé.

3. Marcher les filmsUne fois l’application WE lancée, vous devez vous iden-tifier avant d’appuyer sur le bouton «start» pour com-mencer l’enregistrement du film. Quelques secondes plus tard, votre film commence et vous serez en mesure d’entendre, chemin faisant, le son des médias que votre marche sélectionne. Il vous sera également possible de lire sur l’écran du WEphone les détails des médias (nom du caméraman, titre du média, durée, identifiant). Pour arrêter le film, il suffit d’appuyer sur «stop». Vous pouvez enregistrer autant de films que vous le souhaitez.

4. Retour de L’IphoneUne fois votre parcours effectué et vos films réali-sés, vous retournez au stand du projet pour rendre le WEphone prêté.

5. Visionnement des films sur internetLes films seront disponibles quelque temps après votre ballade (il faut que le système les génère), en principe entre 1h et 12h.Vous pourrez alors vous rendre sur le site internet du projet www.walking-the-edit.net, entrer votre email et le mot de passe dans les champs du login, puis visionner votre (vos) film(s). Il vous sera également possible d’ajouter des commentaires à vos propres films ainsi que de visionner et de commenter les films des autres marcheurs.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir !

Conseils

1. Lors de la déambulationLaissez-vous simplement aller, fiez-vous à votre intui-tion - la manière dont vous marchez ainsi que la forme de votre parcours aura une influence sur le film...

3 Vitesse lente = médias longs

3 Vitesse rapide = médias courts

2. Le GPSLe WEphone est équipé d’un GPS qui permet de connaître votre position et ainsi de dessiner votre parcours. C’est une technologie fragile :

3 Si l’application ne vous retourne pas de liste, quittez

l’application WE et lancez «Plans». A l’aide de ce logiciel

vous pourrez vérifier si le GPS fonctionne. Attendez

qu’il vous localise, puis retournez dans le logiciel WE.

3 Si vous passez dans des endroits avec peu d’ouver-

ture vers le ciel (et les satellites), vous risquez d’être

«perdu» et donc de générer un tracé erroné. Dans ce

sens, évitez de vous rendre à l’intérieur de bâtiments

ou dans des zones couvertes.

3. L’application WELe système est encore en rôdage, donc manipulez ce logiciel en lui laissant le temps de travailler.

3 Si l’application ne réagit plus, appuyez quelques

secondes sur le bouton «home» (gros bouton en bas)

pour quitter de force le logiciel. Relancez le ensuite, en

faisant toute la procédure d’initialisation.

3 Si vous n’entendez plus de son ou que la liste des

médias ne se rafraîchit pas, appuyez sur «stop» et

recommencez un nouveau film.

4. Sur le site internetNous vous conseillons de donner des noms explicites à vos films, afin de les différencier les uns des autres.Nous vous invitons également à ajouter des commen-taires, que ce soit sur vos films ou les films des autres !Par ailleurs, nous serons très reconnaissants si vous nous faites un feedback de votre expérience sur le mail du projet ([email protected])

Festimixx, juin 2009

Plus d’informations sur

www.walking-the-edit.net

Page 55: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

p. présenTaTion publiée

Walking the Edit Research project of the Master Cinema Network in Switzerland

Ulrich Fischer ECAL, 5 Av. du Temple

1020 Renens, Switzerland

[email protected]

Abstract. This research project combines the fields of cinema and new media

in order to experiment narrative constructions between an existing audiovisual

database and a recorded trajectory of a person through an urban space; build

through a computed analysis of the path, the result will be an online presented

movie.

Keywords: Audio-visual database and metadatas; automatic editing engine;

interface design; urban space; participative concept; geo-localisation (GPS);

cartography.

1 Introduction

The goal is to create documentary movies with narrative qualities out of a database

with existing still images (or photographs), videos, texts and sounds. The research

project “Walking the Edit” proposes to achieve this with an artistic approach that will

lead to an understandable logic for the spectator / visitor: the “path” of the edit will be

directly translated from a recorded urban walk.

There will be as much movies as urban walks – a single visitor can create several

movies that will be uploaded to a web site where he/she could watch and then share

the resulting movies with a larger audience.

1.1 Actual standing of the project and schedule

During the first phase of the project (January – June 2008), we developed a first

prototype (software and hardware), a database (based on PostGre SQL), a CMS to

edit the media (created specifically for the project) and an editing engine.

The second phase (September 2008 to June 2009) will permit to create enough

content to make the concept work, to finalize the software and hardware

developments through conceptual and technical experimenting.

Until the end of 2008: improvement of the database, the CMS and the editing

engine; testing of the hardware platform; elaboration of the editing concept.

Mid 2009: public presentation of the project (artistic results) and publication of the

research conclusions (scientific results).

2 Project presentation

The project is constructed upon 3 specific moments.

The first moment is the creation and the tagging of the content.

A chosen group of people (cameraman’s; filmmakers; editors) elaborate a concept

of creating media files (audio, photography, text and video) that reflect different kinds

of relationship with a given urban space. Those media files, once created, are then

placed within a database and tagged with specific metadata that will permit a narrative

combination of those files.

Fig. 1. A view on the CMS

Every media is placed upon a map and receives a unique spatial address; the

system will then be able to simulate the combinations of media in order to fine-tune

the tagging. The media will have a spatial impact that will be visualized trough circles

that are calculated through the length of the media; the combination of those circles

will in turn create “dataclouds” that will be shown over the real map.

Walking the Edit Research project of the Master Cinema Network in Switzerland

Ulrich Fischer ECAL, 5 Av. du Temple

1020 Renens, Switzerland

[email protected]

Abstract. This research project combines the fields of cinema and new media

in order to experiment narrative constructions between an existing audiovisual

database and a recorded trajectory of a person through an urban space; build

through a computed analysis of the path, the result will be an online presented

movie.

Keywords: Audio-visual database and metadatas; automatic editing engine;

interface design; urban space; participative concept; geo-localisation (GPS);

cartography.

1 Introduction

The goal is to create documentary movies with narrative qualities out of a database

with existing still images (or photographs), videos, texts and sounds. The research

project “Walking the Edit” proposes to achieve this with an artistic approach that will

lead to an understandable logic for the spectator / visitor: the “path” of the edit will be

directly translated from a recorded urban walk.

There will be as much movies as urban walks – a single visitor can create several

movies that will be uploaded to a web site where he/she could watch and then share

the resulting movies with a larger audience.

1.1 Actual standing of the project and schedule

During the first phase of the project (January – June 2008), we developed a first

prototype (software and hardware), a database (based on PostGre SQL), a CMS to

edit the media (created specifically for the project) and an editing engine.

The second phase (September 2008 to June 2009) will permit to create enough

content to make the concept work, to finalize the software and hardware

developments through conceptual and technical experimenting.

Until the end of 2008: improvement of the database, the CMS and the editing

engine; testing of the hardware platform; elaboration of the editing concept.

Mid 2009: public presentation of the project (artistic results) and publication of the

research conclusions (scientific results).

2 Project presentation

The project is constructed upon 3 specific moments.

The first moment is the creation and the tagging of the content.

A chosen group of people (cameraman’s; filmmakers; editors) elaborate a concept

of creating media files (audio, photography, text and video) that reflect different kinds

of relationship with a given urban space. Those media files, once created, are then

placed within a database and tagged with specific metadata that will permit a narrative

combination of those files.

Fig. 1. A view on the CMS

Every media is placed upon a map and receives a unique spatial address; the

system will then be able to simulate the combinations of media in order to fine-tune

the tagging. The media will have a spatial impact that will be visualized trough circles

that are calculated through the length of the media; the combination of those circles

will in turn create “dataclouds” that will be shown over the real map.

Page 56: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

p. présenTaTion publiée

The second moment is the creation of the real trajectory and it’s analysis.

The project invites a visitor to walk through a part of a city equipped with a special

mobile device (with GPS) that gives a view of the city map with a cloud of circles

over it (the representation of the media files). For the moment, the type of mobile

device is not defined: it could be an Iphone, another smartphone, or a homemade

portable device.

The visitor can choose within 3 different clouds that reflect the 3 point of view that

where used to create the content: analytic (outside); implicated (inside); poetic

(inside/outside). The choice of the cloud will have a direct impact on the chosen

media and therefore on the style and content of the film as it will change the kind of

POV.

Fig. 2. A view on the interface of the mobile device

During the walk, a live mix of sound files locally stored will be streamed to the

visitor – this sound composition will give a suggestive idea of the film that is

currently being walked. This means that the editing engine (and a sound database) is

also build into the mobile device. The visitor can also see it’s current position and the

trace of the trajectory on the map (as shown in the example above); the only way to

influence the result is to set the In and Out point of the movie (begin and end of

recording), to set the type of cloud, and finally to decide how and where to walk.

Once the walk is done and the device given back, the analysis engine placed on a

media server will create a play list out of the raw GPS data and some predefined rules

that are implemented in the database. The precision of the analysis made at this point

will be higher than the real-time analysis, as the whole process can begin from the end

and therefore produce better combinations as during the walk.

The whole editing process must be all automatic; to achieve this, it must be highly

customizable in order to fine-tune the way the combinations can be done. All the

software developments are done with open source software under respect of current

standards.

The third moment will present the result: the movie(s).

Once the edit done, the system automatically transfers on a website the resulting

video file to the visitor (who now becomes a spectator).

Fig. 3. A view on the web interface with the film and the path

It will be possible then for the walker to view his / her own movie on a private

page, with possible actions and interactions: to scroll the movie on the map by

changing the place of the position of the visitor (on a sort of “space-line”), to view

statistics of the trajectory (visualization of the metadata combined with the analysis of

the path). On this page will also be the other films created by other visitors and some

general information on the project.

Once the person is ok with it’s walked and manipulated edit, it will be possible to

publish the video on a public page where all the other movies are accessible to the

public.

The second moment is the creation of the real trajectory and it’s analysis.

The project invites a visitor to walk through a part of a city equipped with a special

mobile device (with GPS) that gives a view of the city map with a cloud of circles

over it (the representation of the media files). For the moment, the type of mobile

device is not defined: it could be an Iphone, another smartphone, or a homemade

portable device.

The visitor can choose within 3 different clouds that reflect the 3 point of view that

where used to create the content: analytic (outside); implicated (inside); poetic

(inside/outside). The choice of the cloud will have a direct impact on the chosen

media and therefore on the style and content of the film as it will change the kind of

POV.

Fig. 2. A view on the interface of the mobile device

During the walk, a live mix of sound files locally stored will be streamed to the

visitor – this sound composition will give a suggestive idea of the film that is

currently being walked. This means that the editing engine (and a sound database) is

also build into the mobile device. The visitor can also see it’s current position and the

trace of the trajectory on the map (as shown in the example above); the only way to

influence the result is to set the In and Out point of the movie (begin and end of

recording), to set the type of cloud, and finally to decide how and where to walk.

Once the walk is done and the device given back, the analysis engine placed on a

media server will create a play list out of the raw GPS data and some predefined rules

that are implemented in the database. The precision of the analysis made at this point

will be higher than the real-time analysis, as the whole process can begin from the end

and therefore produce better combinations as during the walk.

The whole editing process must be all automatic; to achieve this, it must be highly

customizable in order to fine-tune the way the combinations can be done. All the

software developments are done with open source software under respect of current

standards.

The third moment will present the result: the movie(s).

Once the edit done, the system automatically transfers on a website the resulting

video file to the visitor (who now becomes a spectator).

Fig. 3. A view on the web interface with the film and the path

It will be possible then for the walker to view his / her own movie on a private

page, with possible actions and interactions: to scroll the movie on the map by

changing the place of the position of the visitor (on a sort of “space-line”), to view

statistics of the trajectory (visualization of the metadata combined with the analysis of

the path). On this page will also be the other films created by other visitors and some

general information on the project.

Once the person is ok with it’s walked and manipulated edit, it will be possible to

publish the video on a public page where all the other movies are accessible to the

public.

Page 57: Dossier annexe du projet recherche "Walking the Edit"

Master Cinéma HES-SO, ECAL

q. quesTionnaire évaluaTion

Walking the Edit – questionnaire online

Le but de ce questionnaire est double :

permettre d’avoir des feedbacks afin d’optimiser le système permettre d’évaluer les pistes de travail ouvertes dans le cadre du projet

de recherche Ce questionnaire s’adresse en premier lieu à des personnes invitées, conscientes de ce qui les attend (film à marcher, système à tester, questionnaire à remplir). Réponse oui / non / pas de réponse (une seule réponse possible)

1. Avez vous eu le sentiment d’avoir compris le projet avant de partir « marcher » le film ?

2. Avez vous mieux compris le projet une fois le(s) film(s) visionné(s) ? 3. Le dispositif actuel permet-il une concentration particulière lors de la

déambulation (relation à la ville, écoute du flux audio, sur le processus en cours) ?

4. Est-ce que le flux audio entendu lors du parcours a permis de vous faire une idée du film que vous étiez en train de marcher ?

5. Est-ce que la présentation du processus en cours a été utile pour comprendre ce qui se passe au moment du parcours ?

6. Avez vous marché de manière particulière pour influencer le film ou est-ce que vous avez eu un comportement « normal » ?

7. Considérez vous que le(s) film(s) résultant(s) a (ont) une logique cohérente ?

8. Avez vous eu un sentiment d’arbitraire ? 9. Est-ce que le(s) film(s) résultant(s) vous a (ont) surpris ? 10. Avez vous été regarder d’autres films générés par d’autres visiteurs ? 11. Êtes-vous tentés de retourner sur le terrain pour refaire un parcours avec

film à la clef après avoir vu vos résultats ? 12. Est-ce que la participation à ce projet a fait naître en vous d’autres idées

d’application potentielles du dispositif ? Quels adjectifs décrivent le mieux (plusieurs réponses possibles) :

1. L’état dans lequel vous étiez avant de presser sur le bouton « start » : excité ; enjoué ; stressé ; sans état d’âme particulier ;

2. Durant le trajet, vous étiez : excité ; enjoué ; stressé ; sans état d’âme particulier ;

3. A la fin du parcours, vous étiez : frustré ; satisfait ; curieux de la suite ; perplexe ; indifférent ;

4. De manière générale, les films sont : cohérents ; arbitraires ; sans qualité ; surprenants ; de mauvaise qualité ; incompréhensibles ;

5. Le dispositif provoque ou induit: de la curiosité ; du trouble ; de la déconcentration ; une attention particulière ; une perte de repères ;

Champ libre pour commentaires : sur le dispositif de manière générale globalement, sur les aspects positifs globalement, sur les aspects négatifs sur la communication, les explications fournies la qualité artistique l’intérêt du dispositif (potentialités, idées)

Quelques informations concernant la personne qui rempli le questionnaire :

sexe âge profession