Division de la prospective, de la philosophie et des sciences humaines Edité par la Section de la philosophie et des sciences humaines

Sous la responsabilité de Jérôme Bindé, Sous Directeur général adjoint pour les sciences sociales et humaines et Directeur de !a Division de la prospective,

de la philosophie et des scierices humaines ; Moufida Coucha, Chef de la Section de !a philosophie et des sciences humaines ;

Mika Shino, Spécialiste de programme ; et avec le concours de :

Feriel Ait-ouyahia Kristina Baialovska Arnaud Drouet

Le choix de documents contenus dans cette brochure ainsi que les idées et /es opinions qui y sont exprimées tie rejktent pas riécessairement les vues de l'UNESCO.

Les appellations employées dans cette hrochure et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays,

territoires, villes ou zones ou leurs uul-orìtés, ni quant ci leurs fionl-ières ou limites.

Publi& en 2003 par : Organisation des Nations Unies pour i'dducation, la science et la culture 7, pldce de Fontenoy F75352 PARIS 07 SP C,r.i.dit, photograpi-ques . O icleyssorinieriUNCSC0 lniprimé par Cornidoc

O UNESCO ImnrimP en Franre

ommaire

Préface Introduction Amphi philo Tables rondes thématiques Autres activités Activités hors Siège Programme

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réface

Pourquoi une Journée de la philosophie à l'UNESCO ? Pourquoi dédier espaces et temps à la philosophie ? Parce que cette dernière est avant tout démarche réflexive, liberté du penser et exercice de l'esprit libre. La philosophie demeure au cœur de toutes les autres disciplines et en est l'élément moteur. Elle reste indis- pensable en tant que critique, force de résistance de la pensée contre la simple volonté de puissance pour tou- jours rester maîtresse d'elle-même, permettant ainsi de dénoncer toute forme d'adhésion irréfléchie ou d'ac- quiescement aveugle à quelque autorité que ce soit, qu'il s'agisse de la Nature, de la bienséance, de la morale, de la compétence ou bien du discours, en l'occurrence celui du Maître.

Ouvrir la réflexion philosophique au public, en faire un objet, non plus de curiosité teintée de scepticisme mais objet de désir en tant que tel, voilà quel était notre objectif essentiel en organisant la première Journée de la philosophie à l'UNESCO le 21 novembre 2002. Et quelle meilleure enceinte que la Maison de l'UNESCO pour parvenir, sans démagogie, à faire se rencontrer néophytes et universitaires, (( gens de métier )) et étu- diants, liés par le même amour du savoir ?

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Le présent document retrace donc les grandes lignes des différentes activités de cette Journée, dont je sou- haite vivement le renouvellement chaque année avec autant de succès que lors de cette première édition. Que l'UNESCO puisse être un espace philosophique, celui dune parole ouverte, tant au Siège que dans ses Bureaux régionaux, c'est bien là toute la tâche que s'assigne le Secteur des sciences sociales et humaines.

Pierre Sané

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Une journée, voilà notre unité de temps à partager dans des débats au cours desquels chacun devrait se sentir libre de participer selon ses convictions. De multiples lieux, voilà notre unité d'espace, car notre but commun est de faire foisonner les arguments et aussi les contre-arguments non pas dans une seule agora, mais dans tous les méandres de cette grande maison que nous vous invitons à découvrir chaque année. Enfin, unité d'action, dune action commune pour réaffirmer la véritable valeur de la philosophie, c'est-à-dire l'établissement dun dialogue qui ne doit jamais s'interrompre sur l'essentiel, dans cette pensée qui nous res- titue une grande part de la dignité humaine, quelle que soit notre condition.

Moufida Coucha

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ntroduction

Lexistence même de l'UNESCO, sa mission fondatrice, ses idéaux de culture et de paix sont liés à la quête d universel de l'esprit philosophique.

A u cours du renouveau que connaissent les activités de la Section de la philosophie et des sciences humaines, la présence de ce dessein majeur est partout repérable au sein du programme de philosophie. II est donc incontournable que la célébration de la Journée de la philosophie à l'UNESCO, tous les troisièmes jeudis du mois de novembre, soit animée de l'idée d'universalisme.

La première édition de cette Joucnée de la philosophie a suscité un grand enthousiasme tant au sein de la Maison UNESCO que dans les Etats Membres. 50 pays ont en effet célébré au même moment cette Ete de la sagesse et de la réflexion, rassemblant ainsi jeunes et moins jeunes autour de cette école de la liberté qu'est la philosophie.

A u Siège de l'UNESCO, une soixantaine d'éminents philosophes venus d horizons, de langues et de cultures divers, ont été conviés pour faire partager des moments déchanges et de foisonnement intellectuel avec un public nombreux.

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Plusieurs problématiques du monde contemporain ont ainsi été à l'ordre du jour des tables rondes organisées sur des thèmes tels que . Philosophie et médias, Philosophie et culture, Pauvreté, Justice et paix mondiale, Philosophie et diversité culturelle, etc.

Les grandes institutions de la discipline ont largement soutenu cette nouvelle initiative, notamment la Fédération internationale des sociétés de philosophie (FISP), le Collège international de la philosophie, le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH), I' Institut international de philo- sophie (IIP), l'Institut de la pensée contemporaine, ainsi que les diverses Chaires UNESCO de philosophie à travers le monde.

Le présent document tend à illustrer au mieux les multiples activités de la première édition de la Journée de la philosophie à l'UNESCO, célébrée le 21 novembre 2002.

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G?mphi $>hilo Deux conferences philosophiques ont clôture la Journée du 2 I novembre 2002

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(( La lutte pour la reconnaissance et l'économie du don )) Professeur Paul Ricœur, Président honoraire de 1' Institut international de philosophie

Comment chercher à faire sortir le concept de reconnaissance de son contexte philosophique classique, qui, lui, est conflictuel (il faut lutter, et affronter la mort, pour être reconnu), et ce afin de mettre en valeur une forme de reconnaissance non violente dans un horizon d'échange cérémoniel ? II s'agit de corriger l'idée vio- lente de lutte par l'idée non violente de don. Dans le sillage d'Axe1 Honeth, qui reconstruit et réinterprète l'analyse hégélienne de la négativité et de la dia- lectique du maître et de l'esclave, en démontrant que cette phénoménologie fondée sur l'idée de méconnais- sance atteint sa limite, il s'agit de proposer une forme positive de reconnaissance relevant de l'estime sociale. Comme Marcel Henaff dans (( Le Prix de la Vérité )) réinterprète la dialectique archaique de l'échange et du don qui obéit à des règles d'économie marchande, il est question de réinterpréter les formes contemporaines et quotidiennes de l'échange cérémoniel de cadeaux en y décelant un modèle de reconnaissance symbolique et festive. La gratitude de l'échange cérémoniel nous offre une expérience rare qui empêche la lutte pour la reconnaissance de régresser, en sombrant dans la violence des rapports entre les hommes régis par la peur tels que Hobbes les a décrits.

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(( L'épistémologie sans connaissance et sans croyance )) Professeur Jaakko Hintikka, Président honoraire de 1' Institut international de philosophie

Deux différentes stratégies de recherche sont examinées dans un contexte d'enquête interrogative. Comment démontrer que ni la connaissance ni la croyance n'ont leur place au sein dune épistémologie géné- rale, et qu'en revanche, si elles ont un rôle à jouer dans une épistémologie appliquée, c'est parce qu'elles sont reliées toutes deux à l'agir et à la prise de décision ? Mais, alors que les critères de la connaissance sont imper- sonnels, ceux de la croyance dépendent plus du sujet. Si je prétends savoir, je m'engage auprès d autrui, à l'in- verse, lorsque j'adopte une croyance, je ne suis généralement responsable qu'envers moi-mgme. La différence entre croyance et connaissance (comme entre information et connaissance) tient moins à un degré de justi- fication qu'au genre dévaluation en jeu. Se conclue de cette analyse des stratégies dacquisition de la connaissance qu'il faut repenser l'ensemble du dispositif de recherche en épistémologie. Considérant que la connaissance correspond au produit final de l'en- quête, il en vient à rejeter l'approche traditionnelle, inaugurée par Platon, suivant laquelle toute quête de la connaissance devrait être guidée par une dkfinition adéquate de ce qu'est la Connaissance. li reste à élargir le cadre de l'enquête, car une préférence exclusive pour la question de la connaissance a empêché jusqu'à main- tenant de prendre en compte d'autres espaces de démonstration.

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"ables Pondes "hématiques DIX tables rondes thematiques ont éte organisées simultanement durant la Journee du 21 novembre 2002

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Co-organisée par l'UNESCO, le Commissariat à l'énergie atomique, I' Institut d'astrophysique de Paris et le Centre de recherches en épistémologie appliquée Participants : Guy Samama (France), Michel Bitbol (France), Michel Cassé (France), Etienne Klein (France), Patrizia d'Alessi0 (Italie), Claire Salomon-Bayet (France)

Dans la culture occidentale, l' idée de création paraît aller de soi. Or, elle repose sur du prénotionné, en amont des présupposés, qui n'est pas interrogé. Nos interrogations ont porté principalement sur ce qu'est un réc/? lorsqu'il vise à rendre compte de la consti- tution de l'univers. Plus on cherche à s'approcher de I'origine, plus on va vers une catastrophe conceptuelle et linguistique. C est aussi la question de la mythologie, ou de la théologie, implicite de la science. Comme si ce qu'on ne pouvait dire (conceptuellement), il fallait le raconter. Un Wittgenstein à l'envers : ce dont on ne peut parler, il faut l'énoncer Ou bien encore Platon : si le non-être n'est pas, l'on ne peut rien dire. Pour les biologistes, en revanche, ce sont Vauto-organisation et la dégénérescence combinatoire qui per- mettent à la cellule de (( créer )) des solutions adaptatives pour répondre aux contraintes environnementales.

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Autres questions : ~ Origine ou création ? Origine au singulier ou origines au pluriel 1 ~Y a-t-il une origine du temps 7 O u bien le temps est-il un produit dérivé de la causalité ? ~ Emergence ou création 7 Lorigine avec fondement devrait $tre distinguée de l'origine sans fondement ; celle-ci pourrait être comprise comme une sorte d'émergence de relations, et non comme une provenance dune substance. ~ Potentialité-actualisation. Là où l'on croit qu'il n'y a rien, existent au moins des relations. Le vide n'est pas rien, i l est plein. Pour la physique quantique, il est plein de toutes les particules virtuelles qui rattachent les particules réelles En alternative à cette idée de création, trois pistes au moins méritaient d'être explorées : l'émergence, la métamorphose (les corps changent de forme à chaque instant, et la forme n'est qu'un instantané pris sur une transition), l'auto-organisation. Cette confroiitation entre chercheurs de disciplines différentes nous a donc invité à sonder, dun point de vue scientifique aussi bien que philosophique, l'idée d'origine et de création.

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Co-organisée par rUNESC0, l'Agence universitaire de la francophonie et la Chaire UNESCO de philoso- phie (Faculté des sciences humaines et sociales, Université de Tunis I, Tunisie) Participants : Stéphane Douailler (France), Fulvia Carnevale (Italie), Sven Eric Liedmann (Suède), Fathi Triki (Tunisie), Jorge Davila (Vénézuela)

I I existe un rapport simple de la philosophie aux médias. Depuis fort longtemps des philosophes se rendent dans des lieux publics pour y paraître et prendre la parole, ou bien destinent des ouvrages à des lecteurs en nombre plus ou moins considérable. Ces activités les engagent dans un processus de publicité de la pensée et du discours phi- losophiques, et ils semblent se retrouver pris dans les dynamiques de chercher à apparaître et à apparaître à cer- tains égards toujours plus sur l'espace de cette publicité, en même temps que de contrôler les formes et les effets de ces apparitions. Sous cet aspect, les philosophes sont à l'image de toutes les entreprises soucieuses de leur apparaître : leur problème est de toucher des publics et de le faire dune manière conforme à leurs visées. Ils recou- rent aux médias, entre II écueil de demeurer ignorés, et celui d être l'objet d une célébrité inadéquate voire contre- productive. Ils s'inquiètent de la place accordée à laphilosophie dans les médias, de la qualité globale de la vie intel- lectuelle, de l'état de la critique, de la diffusion éditoriale, de la politique des bibliothèques. Et ils s'alarment des effets négatifs de la starification, des raccourcis démagogiques, des vaines gloires dans la société du spectacle.

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Mais il existe aussi un rapport philosophiquement plus profond de la philosophie aux médias. C'est celui par exemple qui rendit complexe le rapport de Platon à II écriture. C est celui encore qui en tout lieu intéresse la phi- losophie à toutes les formes de pensée dans le champ des arts, de la science, de la politique. Sous toutes ses formes, la philosophie sort delle-même pour se nouer publiquement à un autre, et le fait dans une relation divi- sée avec les modalités données dun contexte médiatique. C'est ce rapport profond que la table-ronde de l'UNESCO sur philosophie et médias a voulu contribuer pour une part à mettre au jour. Elle s'est assurée la col- laboration des professeurs Fathi Tiki et Zouaoui Beghoura, dont les communications ont eu pour toile de fond la contestation même de la revendication philosophique à son existence publique ; le professeur Mauricio Langon, en liaison avec la table ronde par vidéoconférence depuis Montevideo, a rappelé la situation de Yacte philosophique et de son enseignement sous I/ horizon des crises qui menacent et régulièrement traversent les états sociaux. tnfin, deux expériences significatives des configurations les plus actuelles de la situation de philosopher ont été évoquées, l'une par le professeur Jorge Davila sur la base du contexte vénézuélien dominé au présent par le déchaînement politique et démagogique des puissances médiatiques, IIautre par le chercheur Fulvia Carnevale au plus près de la question du projet culturel et intellectuel même au milieu des réseaux qui se les approprient et les dominent en Europe.

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Co-organisée par l'UNESCO et le Collège international de philosophie Participants : Jean-Godefioy Bidima (Cameroun), Stanislas Adotevi (Burkina Faso), Alain David (France), Marc Ballamphat (France), kaka Prosper Laleye (Sénégal), Christian Trottman (France)

C e thème entend explorer les rapports entre la philosophie et la diversité des cultures. La question se for- mulerait ainsi : comment l'universalité de la raison s'accorde-t-elle avec le pluralisme de ses expressions ? Comment et au nom de quoi la philosophie garantirait-elle les droits inhérents à chaque culture ? Autrement dit, comment le discours philosophique accueille, oriente, ignore ou exclut-il ce qui se passe à l'intérieur des cultures ? Comment parler des autres discours quand nos discours sont marqués par des pesanteurs de leur lieu démission ? Comment briser les ethnocentrismes et retrouver un concept d'universalité qui ne brise pas les singularités ? Ces questions entendent trouver, sinon des réponses, du moins de nouvelles formulations à travers cette table ronde.

Co-organisée par I' UNESCO et la Fédération internationale des sociétés de philosophie Participants : loanna Kuçuradi (Turquie), Jean Ferrari (France), Gilbert Hottois (Belgique), Peter Kemp (Danemark), William Mcßride (Etats-Unis d'Amérique), Evandro Agazzi (Italie)

(( Sur les plans économique, politique et technologique, le monde n'a jamais paru aussi libre, ni aussi injuste )). O n peut lire cette vérité saisissante dans le Rapport Mondiai sur le Développement Humain 2002. Elle met en évidence l'essence même de la situation à la laquelle nous devons faire face en ce début du XXI' siècle. Cette table ronde a été organisée dans le but de montrer en quoi la philosophie peut contribuer à résoudre les problèmes du monde. Le sujet commun de la plupart des articles qui y étaient présentés portait sur la pau- vreté comme cause principale de violation des droits de l'homme. La pauvreté non seulement en tant que manque des ressources nécessaires à la satisfaction des besoins vitaux, mais également en tant que situation de misère matérielle incompatible avec la dignité humaine. La pauvreté et l'injustice comme sources du terroris- me, pouvant amener des individus désespérés à se réfugier dans la violence, a tuer d'autres hommes et par- fois eux-mêmes. Les articles présentés étudient également les menaces que les inégalités font peser sur la paix du monde et les conditions nécessaires à l'établissement dune (( paix juste )).

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Les problèmes de macrobioéthique, tels que la délocalisation de la recherche, l'expérimentation humaine, la biopiraterie, la répartition des ressources, la bioéconomie y sont abordés comme exemples typiques de la complexité et des interdépendances dans le monde actuel. La dialectique permanente entre l'aspect conci- liant et l'aspect consolant de la philosophie y a été présentée dans le cadre dœuvres telles que De fhiiosophiae Consohtione de Boèce, la préface à la Philosophie du droit de Hegel, certains aspects de la philosophie de Rousseau et les considérations de Saint Augustin sur la paix - ces œuvres manifestent toutes, dune certaine manikre, une acceptation du monde tel qu'il est, avec sa pauvreté, son injustice, et ses conflits et font ressor- tir l'impulsion que donne la philosophie pour changer le monde afin de promouvoir la justice et la paix et de mettre un terme à la pauvreté.

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Co-organisée par l'UNESCO et la Chaire UNESCO de philosophie et des droits de l'homme (Université Hacettepe, Turquie) Participants . loanna Kuçuradi (Turquie), Edgar Morin (France), Hans-Heinrich Wrede (Allemagne), Otfried Hoffe (Allemagne), Jérôme Bindé (UNESCO)

Cette table ronde s'est proposée d'étudier les dinits de l'homme dans une perspective anthropologique, en tant que principes moraux universels. Les droits de l'homme y sont proposés comme normes pour une éthique à l'échelle planétaire. II s'agit d'une part, de normes morales de nature spéciale dont le rôle est de déterminer comment les êtres humains. qui ne sont pas purement autonomes, mais sont aussi des êtres complexes, bio- logiquement, socialement et culturellement dkpendants, doivent être traités et doivent traiter les autres afin de pouvoir réaliser leur potentiel humain et, d'autre part de normes universelles qui doivent être à la base de la législation et dont le but, en fixant les règles des relations sociales, économiques et politiques, est d'établir les conditions qui assurent à chacun de façon permanente la possibilité de réaliser son potentiel humain Certains affirment que les droits de l'homme, en raison de leur spécificité épistémologique qui les distingue des normes culturelles, doivent constituer le fondement de la loi positive à tous les niveaux. Les articles présentés discutent également de certaines implications de cette approche anthropologique des droits de l'homme.

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Co-organisée par l'UNESCO, la Maison des sciences de l'homme et le Conseil international de la philoso- phie et des sciences humaines Participants : Luca Scarantino (Italie), Jean-Pierre Dupuy (France), Sergio Paulo Rouanet (Brésil), Paulin Hountondji (Bénin), Maurice Aymard (France)

Nous imaginions que le débat puisse prendre la forme dune discussion sur les enjeux (les bénéfices, voire les dangers) des transformations et avancées scientifiques, concernant en particulier les technologies de pointe (tout comme, lors dun débat récent à l'occasion dun séminaire animé au CREA par Jean Petitot, l'on avait abordé les problèmes liés à la dissémination des nanotechnologies et à leurs retombées en termes de prépon- dérance technologique et militaire). Le choix des sujets de la part des orateurs restait cependant amplement libre, notre idée étant de mettre à la disposition des intervenants un espace qui pouvait s'avérer propice pour lancer une discussion devant un public pas nécessairement spécialisé. Des épistémologues et spécialistes de questions scientifiques ont pris part à la réunion, mais aussi des intellectuels venant de pays excentrés par rapport aux centres de diffusion des technologies plus avancées. Dans le même esprit, une section de la table ronde a été consacrée aux relations entre les formes de développement des sciences et des technologies d au- jourd hui et les pratiques culturelles traditionnelles dont elles s) inspirent parfois.

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Co-organisée par l'UNESCO, j/ Institut de la pensée contemporaine et l'université de Paris VI1 Participants : François Julien (France), Ngoc Nguyen (Vietnam), Shin Nagai (Japon), Kieong Heo (République de Corée)

Peut-être la philosophie est-elle bien, foncièrement, une affaire grecque et, par-là, historialement européenne. Mais, même SI l'on en admet l'hypothése, cela ne conduit pas pour autant à considérer les autres manifesta- tions de la pensée, de par le monde, comme autant de pré-philosophies, i.e. demeurées dans l'enfance de la philosophie. Si, notamment en Extrême-Orient, des pensées se sont développées sans passer par la commodité du concept, ni emprunter à la logique formelle, c'est qu'elles se défiaient de la toute puissance du iogos pour accéder à I/ immanence, et, si elles n'ont pas tout misé sur la quête de la Vérité, comme, pour sa part, y a été de plus en plus portée la philosophie (européenne), se vouant à son projet de connaissance, c'est qu'elles se refusaient à séparer l'activité de la pensée dune nécessaire (( transformation de soi D. I l y a donc urgence, aujourd hui, à ouvrir la philosophie au-delà de ses frontières occidentales pour éviter que ces autres expériences de la pensée ne soient ensevelies sous l'uniformité de concepts et de logiques préten- dument mondialisées ; comme il y a urgence également à sortir la pensée de la sagesse de l'inconsistance dans

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laquelle l'a laissée traditionnellement la philosophie, si l'on ne veut pas que celle-ci, en retour, avec ou sans gourou, ne voit s'étioler son exigence. Car - au lieu qu'elle ait enfin prise sur de l'infra-philosophique, en rejoignant, grâce à ces variations anthropologiques que lui découvre l'interculturalité, une expérience com- mune de la pensée remontant en deçà de ses propres configurations théoriques - le risque est alors que, renonçant au rationalisme qui l'a formée, la philosophie ne sombre dans la pensée faible de lasous-philosophie.

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Co-organisée par l'UNESCO et la Chaire UNESCO de philosophie (Université de Pans VIII) Participants : Jacques Poulain (France), Christophe Wulf (Allemagne), Reyes Mate (Espagne), Heinz Wismann (France), Carbis Kortian (Autriche), Konstantin Dolgov (Fédération de Russie), Richard Rorty (Etats-Unis d'Amérique)

La mondialisation économique semble portée exclusivement par la dynamique d'offres et de demandes propre au marché mondial ainsi que par les calculs de spéculation financiere qui parasitent cette dynamique, aussi paraît-elle à ses détracteurs faire table rase de toute culture. N e soumet-elle pas ainsi la vie sociale et la vie culturelle à une expérimentation aveugle des dews de l'homme, à une expérimentation de l'homme ani- mée par le seul désir de maximiser toutes les gratifications possibles et d'en tirer tout le profit possible ? Pour d'autres, cette mondialisation économique s'accompagne d'une mise en communication inédite de toutes les cultures les unes avec les autres : elles sont contrainies d'affronter leurs crises de rationalité, de légitimation et de motivation comme témoins de leur incapacité à juger de la valeur des nouvelles formes de vie qui s'inventent à travers cette expérimentation. La condamnation unilatérale de la mondialisation oublie- rait de tenir compte des processus positifs qui accompagnent cette mondialisation économique . la mondiali- sation des valeurs juridiques, morales et politiques qui accompagne cette expérimentation de l'homme sou-

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met les diverses cultures à une critique radicale des préjugés non réfléchis qu'elles invoquaient pour s'ériger arbitrairement en gardiennes d'une sagesse à valeur uniyerselle. Comme le marché mondial permet au déve- loppement des entreprises d'échapper au dirigisme des Etats-nations, le dialogue interculturel qui s'impose au sein des cultures et entre elles ferait sortir ces cultures des préjugés qu'elles avaient hérités des religions archaiques, puis de leur sécularisation dans les systèmes juridiques, moraux et politiques durant les temps modernes. Bien plus, il instaurerait un mode inédit de formation culturelle des personnes et des groupes. La Renaissance avait fondé l'élaboration des cultures européennes sur les pratiques savantes d'appropriation de l'Antiquité, grecque et latine. La mondialisation contemporaine mettrait à jour, quant à elle, la possibilité de forger une culture conforme à la nature de communication de l'homme en lui ouvrant l'entrée dans une société de la connaissance, libérée d'entrée de jeu de toutes ses limitations étatiques, nationales, linguistiques ou reli- gieuses et respectueuse des solidarités éthiques et politiques promues par le partage des connaissances et l'in- vention de nouvelles formes de vie. L'affrontement de ses crises de rationalité, de légitimation et de motiva- tion ouvrirait ainsi à l'homme en voie de mondialisation la chance d'inventer des mondes sociaux et culturels meilleurs que n'avait pu en rêver la culture philosophique héritée de Platon. Celle-ci voulait établir la maîtrise de l'esprit humain sur le corps et les désirs en empêchant ce corps et ces désirs de parler. La mondialisation

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culturelle rendue possible par la mondialisation économique rendrait la parole aux individus et aux groupes en leur permettant de créer leurs vies à la façon dont les artistes créent !eus œuvres et de juger de l'objectivité de leurs conditions d'existence à la façon dont les scientifiques jugent de l'objectivité de leurs mondes et de leurs innovations technologiques. Elle seule ouvrirait donc l'accès à un monde éthique, esthétique et politique aussi certain de ses valeurs que le monde scientifique et technologique nous rend certain de son objectivité car elle seule nous contraindrait à juger de l'objectivité des formes culturelles de vie : elle ferait de la réflexion universitaire et critique la seule forme de vie culturelle permettant à l'être humain de s'émanciper intellec- tuellement de ses formes de servitude physique et sociale. Dans cette journée consacrée à la philosophie, cette table ronde a interrogé ces différentes façons d'envisa- ger les relations de la culture à la mondialisation : en mettant en lumière l'enjeu de cette mise à l'épreuve de la culture par la mondialisation, en dégageant les nouvelles exigences propres à cette culture de I'expérimen- tation et de la communication ainsi qu'en évaluant ses chances de réussite. Loin de neutraliser toute cultu- re, la mondialisation offre-t-elle effectivement à chaque culture la chance de se reconstruire sur le modèle du dialogue scientifique et technologique ? la possibilité de se régénérer de façon aussi créative que l'art ? la met- elle devant la nécessité d'universaliser la réflexion critique universitaire comme forme de vie culturelle : comme !a seule forme valide d'un jugement partagé ?

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Co-organisée par l'UNESCO, l'Université de Paris Vlll et la Chaire UNESCO de philosophie (Faculté de philosophie et sciences humaines, Université de Santiago, Chili) Participants : Patrice Vermeren (France), Miguel Abensour (France), Antonia Birnbaum (Etats-Unis d Amérique), Geneviève Fraisse (France), Tanella Boni (Côte d Ivoire), Marilena de Souza Chaui (Brésil), Julie Saada (France), Rose Mie Leonard (Haïti)

Qu'est-ce que s'émanciper ? La philosophie peut-elle encore penser l'émancipation, et créer de nouveaux chemins qui mènent à elle aujourd'hui ? L'émancipation est d'abord un concept juridique qui indique le pas- sage du statut de minorité à celui de majorité, et en toute rigueur, dans le droit romain ou le code civil, le verbe pronominal (( s'émanciper )) n'existe pas : on est émancipé par la loi, par le père ou par le tuteur, c'est- à-dire par la puissance qui détient l'autorité. L'expression entre dans le langage ordinaire et qualifie aussi I'af- franchissement des esclaves et la libération des femmes. Comment passe-t-on de là à l'idée moderne d'émancipation, pour laquelle s'émanciper, c'est s'affirmer comme sujet depuis soi-même, s'emparer d'un droit ou le créer ? Et singulièrement : à quelles conditions peut-on repo- ser la question de la liberté et de la démocratie aujourd'hui, à partir de quelle critique de la domination, et com- ment la philosophie peut-elle reposer, à l'écart de toute forme de résignation, la question destinée à demeurer question de l'émancipation humaine ?

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Co-organisée par l'UNESCO et l'Université de tous les savoirs Participants : Gabriel Leroux (France), Emmanuel Malolo Dissake (Cameroun), Pierre Livet (France), Claude Debru (France), Emmanuel Picavet (France), Yves Michaud (France)

La philosophie est de plus en plus confrontée à la prolifération des disciplines et à l'émergence d'approches scientifiques diversifiées et de pius en plus techniques, à un mouvement conjoint dautonomisation et de spé- cialisation des modes de réflexions Les séparations académiques traditionnelles ~ physique, chimie, biologie, mathématiques - sont largement battues en brèche bien qu'elles conservent leur utilité organisationnelle. La génétique, la biogéochimie, la chimie génétique, Ij informatique, II intelligence artificielle, la physique de la matière molle, la nanophysique ou encore !a nanobiologie, proposent la synthèse de nouvelles approches. Des objets détudes - la société, les meurs, l'esprit, le langage, les normes politiques, économiques ou juri- diques - qui étaient il y a encore peu de temps largement l'apanage de la réflexion philosophique, sont deve- nus des domaines de recherches de disciplines propres : l'économie, la science politique, la linguistique, la psy- chologie ou la sociologie, les sciences de la cognition, avec dans chacun des cas un fort degré de spécialisation. Llhistoire de la philosophie récente est dabord l'histoire de la perte dune situation de monopole, dans le domaine de la réflexion, d'une discipline et plus encore dun certain mode de réflexion. Le philosophe qui naguère pouvait prétendre comprendre activement, voire participer, aux développements des sciences,

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semble désormais contraint de proposer une réflexion de seconde main. Peut-on parler dune crise de I’iden- tité de la réflexion philosophique ? Le champ philosophique s’est-il pour autant restreint ? Existe-t-il encore un domaine, par excellence philosophique, un objet qui serait et ne serait que l’objet de la philosophie ? Et surtout, cela aurait-il un sens ? Loin de limiter son champ de réflexion, la philosophie semble continuer à aborder l’ensemble des domaines du savoir. Elle le fait tout en devant prendre en considération des données de plus en plus diverses, expertes, issues d’autres disciplines. En même temps, elle est confrontée à une forte demande de la part de la société. Parfois la demande est on ne peut plus traditionnelle et relève de la demande de sagesse, voire de tranquilli- sation. Les cafés philosophiques témoignent de cette dimension. Parfois l’orientation est beaucoup plus neuve : ainsi la demande croissante d’éthique qui touche non seulement les questions techno-scientifiques mais également économiques, financières ou encore juridiques. Quel rôle peut jouer la philosophie aujourd’ hui ? Comment intègre-t-elle des savoirs toujours plus spécialisés et plus nombreux, dans sa réflexion ? Inversement, quel impact a-t-elle sur le développement des recherches scientifiques ? Est-elle une discipline parmi d’autres ? Quels enjeux scientifiques, politiques, économiques ou sociaux nécessitent un point de vue philosophique ? Enfin, comment s’inscrit-elle dans une société de plus en plus centrée sur le savoir mais aussi de plus en plus exposée à 1’ignorance ?

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a It re& ?$utres fktivités Plusieurs autres activites ont rythme la Journée de la philosophie a I UNESCO

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U n cc cap philosophique )) a été animé, sur le thème (( Comment peut-on être heureux ? >), par M m e Cécile Duvelle (UNESCO) et M. Mauro Rosi (UNESCO), puis sur un thème libre choisi par le public, par M m e Caël Prawda (du Café de Flore, Paris) et M. Daniel Ramirez (du Café des Phares, Paris), alternant entre les thématiques choisies et les questions introduites par le public. U n public très participatif: essentiellement composé d'élèves de classes secondaires détachées par leurs éta- blissements scolaires, pour assister à la Journée.

Une grande exposition-vente de livres du domaine de la philosophie a été organisée, à laquelle ont participé plusieurs maisons d édition réputées (Gallimard, PUF LHarmattan, Odile Jacob, Seuil), ainsi que les Editions UNESCO. En parallèle, un événement dart vivant s'est déroulé tout au long de la Journée dans le hall central, l'artiste peintre (Alexis Fraikin) a ainsi réalisé une toile exclusive pour l'UNESCO, selon sa propre inspiration (( philo- sophique >). Cette toile, intitulée (( De la pensée )), a été offerte au Secteur des sciences sociales et humaines de l'UNESCO.

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Un espace de dialogue philosophique a également été animé au cours de la Journée, et ce à travers une connexion à un Forum virtuel reliant de jeunes chercheurs en philosophie à travers le monde.

Enfin, un débat philosophique sur le Jazz et son aptitude à ouvrir l'esprit au fait philosophique a p!écédé un concert de Jazz de Herbie Hancock accompagné du Thelonious Monk Jazz Institute (Etats-Unis d'Amérique) offert gracieusement à l'UNESCO, devant un public de plus de I 300 personnes.

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Plus de 50 États Membres ont célébrk la Journée de la Philosophie à l'UNESCO, le 21 novembre 2002, et par- fois les jours suivants. Les Commissions nationales pour l'UNESCO et les Délégations permanentes auprès de I/ UNESCO se sont impliquées dans cette initiative, de même que les Universités, les Instituts de recherches, les Associations étudiantes, etc.

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Afrique du Sud Argentine Azerbaïdjan Bangladesh Bolivie Brésil Bulgarie Cambodge Cameroun Canada Chine Colombie Congo Cuba

i quateur Égypte Finlande Géorgie Hongrie Indonésie Irlande Italie Iran (République islamique d) Kazakhstan Kenya Koweït Liban Lituanie

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Madagascar Mali Mauritanie Mexique Micronésie (Fédération de) Mozambique Myanmar Namibie Nicaragua Nigeria Norvkge Pérou Pologne République arabe syrienne République centrafricaine

République de Corée République démocratique du Congo République tchèque République-Unie de Tanzanie Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord Slovaquie Suisse Syrie Tanzanie Tchad Turquie Uruguay Zambie

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Quelques exemples d'activités hors Siège*

Sélection parmi les rapports envoyés à la Section de la philosophie et des sciences humaines avec uiie description des activités organisées

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Le département de philosophie de l'Université de Chittagong a organisé un Séminaire sur le thème (( La phi- losophie et la compréhension interculturelle )) qui a réuni d éminents philosophes du pays. Le centre de recherches philosophiques du département de philosophie de I) Université Jahangirnagar a orga- nisé un concours d'idées au cours de la Journée, autour du thème (( Sens de la philosophie dans le monde d aujourd hui D,

En partenariat avec l'UNESCO et la Chaire (( Éducation à la paix, les droits de l'homme, la tolérance et la démocratie )) de l'Université de Sa0 Paolo, le bureau de l'UNESCO de Brasilia, et l'association Palas Athena ont organisé une table ronde sur le thème (( Rôle de la philosophie au XXP siècle D, Etaient présents le Professeur Dalmo Dallari, coordinateur de la Chaire citée ci-dessus, le Professeur Basilo Pawlowitz, cofondateur de l'association Palas Athena, plusieurs Professeurs de philosophie, ONG diverses ainsi que des membres du gouvernement.

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Le département de philosophie de I' Université du Québec à Montréal, la Commission nationale canadienne pour l'UNESCO, le Professeur Elisabeth Barot, la Chaire UNESCO de philosophie au Canada ont organi- sé le 28 novembre 2002, une table ronde sur (( Les exclus de la justice en démocratie )) ; dans des sociétés de plus en plus pluriethniques, les préjugés et les stéréotypes racistes ont des effets ravageurs. Lléthique dominante en matière de genre et de sexualité engendre aussi son lot d'exclus. Ces formes de résistances aux différences s'enchevêtrent pour gêner le plus souvent l'achèvement dune plus grande justice pour le plus grand nombre. Parmi les participants, Alonce Ndiaye, Roberto Jovel, Micheline Labelle, Fo Niemi et Pierre Sané (UNESCO).

,".i*:*. Ont participe à l'organisation des activités (( China Incarnate Word (CIW) Education Centre I), (( Kang da College of South China Normal University )), Zengcheng Des classes ouvertes de philosophie ont ete organisées par le Professeur Nader Chokr A travers le campus le 20 et 21 novembre 2002, plusieurs groupes de discussion et des ateliers ont éte organises, sur des thèmes

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tels que l'altruisme, la culture dans un monde globalisé, la tolérance, l'éthique des croyances, le diable, la force de transformation de la philosophie. U n site W e b a également été créé pour l'occasion : www.ciweduc.com

En coopération avec la (( Sociedad Cubana de Investigaciones Filosóficas )) (SCIF), la Faculté de philosophie et d'histoire de l'université de la Havane, l'association cubaine pour les Nations Unies, et les Ministères de la culture et des sciences un colloque international a été organisé sur le thème (( Le rôle de la philosophie et le patrimoine intangible des pays de l'Amérique centrale X.

Le Conseil supérieur du Ministère de la culture a organisé une session portant sur les religions et les conflits d'aujourd'hui. Plusieurs grands noms étaient présents : Dr. Ramadan Bastaouisi, Dr. Hassan Hanafi, Dr. Magdi Abdel Hafez, Dr. Salah Konsouha.

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Ont participe a I organisation des activites le (( National Board for Education )) et la Commission nationale finlandaise pour I UNESCO Un concours d essais philosophiques a eté organise par la (( Finnish philosophy teachers association (FETO) )) le (( Finlands ASP schools network )) et la (( Philosophical Society of Finland )) Cet evenement a couvert toute la region baltique et des essais ont ete reçus d Estonie de Lituanie, de Pologne de Russie et d Allemagne U n second evenement a porte sur le theme (( Questions a un philosophe )) il s agit d un procede de questions par Internet et par telephone posees a un groupe d eminents philosophes de Finlande

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Luniversite IULM a organise le 3 decembre 2002 un debat ouvert au public le theme etait (( La philoso- phie et Etaient presents le Professeur Emanuele Ronchetti (IULM) le Professeur Michele Lenoci (Universite catho-

)) I'interêt le plus grand a porte sur la relation de la philosophie avec les medias

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lique de Milan), le Professeur Roberto Casati (Université de Vercelli) et le Professeur Armando Massarenti (Finance Newspaper II Sole 24 Ore).

Le Professeur Judith Bahemuka, titulaire de la Chaire UNESCO/UNlTWIN à l'Université de Nairobi, a organisé un panel de discussion sur deux sujets : (( Pauvreté, justice et paix mondiale )), et (( La philosophie peut-elle ouvrir des chemins vers l'émancipation aujourd'hui ? )>, en coopération avec le Bureau de l'UNESCO à Nairobi, le Bureau de l'UNESCO à Dakar (Unité régionale pour les sciences sociales et humaines en Afrique) et la Section de la philosophie et des sciences humaines de l'UNESCO.

La Chaire UNESCO pour la culture, la paix et la démocratie de l' Université de droit de Lituanie, et le PAIDEA UNESCO Club ont organisé, le 28 novembre 2002, une table ronde sur le thème (( La philosophie et l'éthique dans la réflexion culturelle aujourd hui n. Le modérateur de la discussion était M. Wilhelm Augustat,

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Président de l'organisation (( Paix à travers la culture - Europe n. Le débat a porté essentiellement sur les problèmes de communication entre les croyants et les non croyants, sur les cultures traditionnelles ou encore le futur de la tradition philosophique. Cévénement a été enrichi par la participation des professeurs et élèves de l'Université de droit, ainsi que d'autres universités et instituts. Un second événement, une Conférence internationale sur le th&rne (( La philosophie : la chance dans la perspec- tive de compréhension interculturelle ))a été organisée à Palanga du 18 au 20 décembre 2002, par le (( Lithuanian Educational Centre Philosophy for Children )), le Ministère de l'éducation et des sciences de Lituanie, I' (( Open Society Fund of Lithuania D, le (( Nordisk Ministerrads hformasjonskontor i Vilnius )) et la Commission nationale lituanienne pour I'UNESCO. Le message du Directeur Général a été lu à l'ouverture de la session. Les sujets abordés ont porté sur (( Les changements de la politique éducative et la philosophie, face au défi de la communauté globale )), (( Le rôle de la philosophie et du développement de l'économie globalisée )), (( Le rôle de la philosophie dans l'éducation )), etc

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Lk Asóciacion Filosófica de México )) (AFM) a organisé une série de tables rondes et de discussions à Mexico, avec la participation de plusieurs Universités. La faculté de lettres et de philosophie a organisé au (( Universidad Nacional Autónoma de México )) une cérémonie d'ouverture et une série de tables rondes sur le thème (( Philosophie, pourquoi ? )) qui a accueilli plusieurs Professeurs de I'AFM, ainsi que les étudiants. La radio de l'université, Radio UNAM, a réservé à 1'événement tous ses programmes. La Faculté de philosophie à l'université de l ' ~ Universidad Autónoma de Querétaro )) a préparé un program- me pour le 21 novembre 2002, avec une exposition intitulée (( Les philosophes, leurs portraits et mots inat- tendus n, et a inclus un débat sur (( Comment enseigner l'histoire de la philosophie ? D, une pièce de théâtre sur la philosophie a également été présentée par un groupe d'étudiants. Le 22 novembre 2002, un Colloque a été organisé par un groupe d'étudiants, sur ce thème inattendu : (( Que faisons-nous ici à la faculté de philosophie, plutôt qu'ailleurs ? D. Le Centre des sciences humaines à I'c Universidad Autónoma de Aguascalientes )) (UAA) a préparé un pro- gramme élaboré, qui a commencé par un panel multidisciplinaire sur (( La contribution de la philosophie aux autres disciplines de l'Université )), et une rencontre réunissant les professeurs de chaque département et les étudiants, qui a été retransmise par la radio du campus.

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Une session a été également organisée sur (( La philosophie aujourd'hui )), par les Professeurs du département de philosophie. Une autre conférence a été tenue par le Professeur Rodolfo Berna1 Escalente qui a ciblé son discours sur la religion et le nihilisme. Ce programme a été agrémenté d'une vidéo projection sur (( Dix ans de philosophie à I'(( Universidad Autónoma Aguascalientes n. La Faculté de philosophie à I'(( Universidad Michoacana de San Nicolas de Hidalgo )>, et le corps étudiant ont organisé une rencontre interdisciplinaire intitulée (( Lier les gens )). Le 22 novembre 2002, des ateliers philo- sophiques ont été mis en place pour les enfants des écoles primaires, ainsi qu'un spectacle pour enfants. La journée fut également marquée par deux expositions artistiques. La (( Universidad Panamerican )) a organisé un concours d'idées sur un contenu philosophique, anthropolo- gique ou éthique qui a connu un grand succès et un grand intérêt parmi les étudiants.

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Dans le cadre de la Journee de la philosophie deux événements ont ete organises le 21 novembre 2002, la librairie nationale du Perou et I Ecole de philosophie de l'université de San Marco ont co-organise une exposition

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de livres et une conférence sur (( La philosophie au Pérou )). À l'université Federico Villareal, le même jour, s'est tenu un forum sur le thème (( Interprétation philosophique de la réalité péruvienne )).

Ont participé à l'organisation des activités : La Commission nationale polonaise pour l'UNESCO et l'Institut de philosophie et de sociologie de l'Académie polonaise des sciences. Le 21 novembre 2002, la Commission nationale polonaise pour l'UNESCO, avec l'Institut de philosophie et de sociologie de l'Académie des sciences à Varsovie, ont organisé un débat intitulé (( Limprovisation philoso- phique n, un événement qui a consisté en trois parties : la première a porté sur une série des plus grandes réflexions philosophiques, ainsi que sur les débats et controverses les plus courantes dans la philosophie contemporaine, qui a été présentée par un groupe d'auteurs de l'Institut. Cela concernait notamment des débats autour de la réflexion philosophique en France, l'analyse philosophique, la phénoménologie ou l'ethno- philosophie africaine. Des oppositions et problématiques ont ainsi été relevées, telles que (( Est-ce que les pro- blèmes philosophiques existent ? )), (( Comment la philosophie est-elle possible dans un monde de sciences ? >), (( Le sujet individualisé face à la force du langage n, (( Léthique de l'ego, face à l'éthique de l'autre )>,

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(( La philosophie est-elle une discipline européenne ? n. Un panel sur des sujets choisis par- le public a ét6 6ga- lement à l'ordre du jour. La troisième partie a enfin porté sur une lecture présentée par Juliusz Domanski, Professeur Émérite de cet Institut sur le thème (( C e qu'est être un philosophe aujourd'hui D abordant ainsi l'opposition entre ce qui prévaut par la philosophie dans I' Université institutionnalisée, et la philosophie telle que comprise comme un certain mode de vie qui a prévalu dans les approches précédentes. Cet événement s'est tenu à l'Institut de philosophie et de sociologie à l'Académie polonaise des sciences. Les participants étaient majoritairement étudiants, notamment du Réseau des écoles associées à I' UNESCO, ainsi que des universités. Lintérêt pour cet événement était très grand, de par la grande participation, qui a d'ailleurs conduit à la transmission, le Icr décembre 2002, par la radio polonaise de certaines (( Improvisations D.

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Pour la célébration de la Journée de la philosophie à l'UNESCO et dans le cadre de l'opération Netdays 2002, la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, avec la Conférence suisse des directeurs cantonaux de I'm- truction public (CDIP) et la Fondation suisse pour la formation par l'audiovisuel (FSFA), ont organisé le 19 novembre 2002 à Bern un événement intitulé (( Dialogue des cultures ~ éthiques globales standardisées n.

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Cette manifestation a été une contribution à la Journée de la philosophie à l'UNESCO dans son apport à la réflexion à travers la compréhension mutuelle qu'elle abordait, particulièrement dans le domaine de 1' éducation. La première partie du programme a porté sur la présentation de projets scolaires, ainsi qu'une table ronde pour les Professeurs qui a accueilli notamment les Professeurs Hans Küng et Klaus Wegenast. Lobjectif était d'inciter à la réflexion et de sensibiliser les jeunes et les adultes sur l'importance croissante des valeurs éthiques fondamentales, ce que les Nations Unies désigne comme les (( Global Ethical Standards )). La seconde partie du programme a porté sur le symposium pour les décideurs dans les secteurs politique, éco- nomique et éducatif Le modérateur était le Professeur Hans Küng, Président de la Fondation (( Ethique planétaire ~ recherche, formation, rencontre entre les cultures et les religions >), qui a fait une intervention sur le thème (( Les standards dans les proces- sus de formation et de la prise de conscience D. D autres auteurs, tel Bernard Wicht, ont abordé le thème de la diver- sité culturelle, ou encore la comgtence interculturelle (Professeur Dieter Spanhel), les réserves de la biosphère (Professeur Engelbert Ruoss), tous sur la base de projets existants, posant ainsi les (( Global Ethical Stan& ))en pratique. Llexposition (( Religions du monde ~ paix mondiale ~ éthique planétaire )) basée sur le projet multimédia du Professeur Küng (( Spurensuche >), qui a déjà été présenté au Siège des Nations Unies à NewYork, a été pro- jetée pendant la Journée à l'entrée du (( Congress Centre Galaxy n. Plus de détails sur le site : http: //ww. unesco. ch/actual-content/globalethic-f-frame. htm.

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Le Departement de philosophie Université d Alep a organise deux tables rondes sur le sujet de (( La philoso phie comme moyen de dialogue entre les civilisations )) a laquelle ont participé plusieurs Professeurs de dif férentes Universites du pays Dr Halim Asmar a abordé le theme de (( La question philosophique )) Dr Rachid Hajsaleh celui des (( Obstacles de la reflexion philosophique D Dr Pierre Masry est intervenu sur le theme (( Apprendre la philosophie, apprendre à dialoguer D, Dr Cregoire Marcho sur le theme du (( Futur de la philosophie )) Dr Abboud al Askn sur (( Le rôle de I homme dans la philosophie soufiste )) et enfin le Dr Taleb Tizzini sur (( La signification de la philosophie dans le dialogue entre les civilisations ))

CUnité de philosophie du Département de sciences politiques de l'université de Dar es Salaam a organisé un programme d'événements qui a marqué la Journée de la philosophie, sur le thème (c Philosophie, culture et développement D. La Journée a commenci: par un séminaire présenté par le Dr. Hellsten (Coordinateur du programme de philosophie), avec la participation de professeurs et d'étudiants de l'université, qui ont discu- té certains sujets portant sur la philosophie en Afrique, et particulièrement en Tanzanie Les sujets présentés ont

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inclus la philosophie islamique, la philosophie et la théologie en Afrique, et la philosophie de Nyerere. La Journée s'est poursuivie par la présentation darticles d'étudiants qui avaient pour sujet : (( Qu'est-ce qu'est et qu'est-ce que n'est pas la philosophie ? n, (( Pourquoi est faite la philosophie ? )), (( Quei est le rôle de la réflexion philosophique pour le développement de I' Afrique, sa globalisation et sa compréhension culturelle ? )) Le panel principal a également posé la question du rôle de la réflexion philosophique pour d autres disciplines. Des Professeurs de différentes facultés de l'Université ont parlé du rôle de la philosophie pour la science, les sciences sociales, l'éducation, le droit, la technologie, la médecine, le monde des affaires, les standards humains et sur la philosophie dans la vie publique. La Journée a été clôturée par un forum étudiant sur l'éthique ainsi que par un café philosophique.

Ont contribué à l'organisation des événements le Bureau régional de Montevideo, l ' ~ Asociación filosófica del Uruguay )) (AFU), II (( Universitade do Vale do Rio dos Sinos (UNISINOS) )), Sao Leopoldo, Brésil, et la Commission nahonale de l'Argentine Le résultat du travail commun de ces institutions a été la célébration de la Journée par des événements qui

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ont duré trois jours Le 21 novembre 2002, une vidéo-conférence qui reliait de célèbres conférenciers du Brésil (UNISINOS, Sao Leopoldo), d Argentine (Buenos Aires) et d'Uruguay (dans dix villes, avec Montevideo, Paysandu, Salto, Minas, Colonia, Maldonado, Tacuarembo et San Jose) a été organisée sur le thème (( La réflexion philosophique et les modèles économiques qui prévalent n. Ont également participé des représentants du Bureau régional de Montevideo, ainsi que des professeurs de philosophie. La Conférence a été suivie dun atelier au sein duquel les participants ont pu discuter des questions soulevées. Le 22 novembre 2002, une seconde vidéo-conférence a été organisée, en relation avec l'Université Paris VIII, avec la participation de plusieurs célèbres philosophes, comme Miguel Abensour, Marilena Chaui, Jorge Davila, Stéphane Douailler et Patrice Vermeren, sur le thème : (( Lire Spinoza sous l'aspect de la multitude )). Enfin, le 23 novembre 2002, I'AFU, l'Association des Educateurs d'Amérique Latine et des Caraibes (AELAC), et l'Institut National des Mineurs d'Uruguay (INAME), ont co-organisé un séminaire à Montevideo avec Aghostino Reis Monteiro comme conférencier, sur le thème (( Éthique, éducation, déve- loppement et globalisation D ,

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Allocution du Sous-Directeur genéral pour les Sciences sociales et humaines Allocution de la Présidente du Conseil exécutif Allocution de la Présidente de la Fédération internationale des sociétés de philosophie (FISP)

Forum virtuel reliant de jeunes chercheurs en philosophie à travers le monde

La philosophie peut-elle ouvrir des chemins vers l'émancipation de l'humanité aujourd'hui ? Questions sur les droits de l'homme, la démocratie et la citoyenneté Co-organisée par l'UNESCO et I Universite de Pans Vlll et la Chare UNESCO de philosophie de Santiago du Chili (( Espace public et expériences de la pluralité )) Faculte de philosophie et de sciences humaines (Université Sanaago, Chili) Philosophie et culture : Diversité culturelle et droits culturels Co-organisée par l'UNESCO et le Collège international de philosophie La culture à l'épreuve de la mondialisation Co-organisée par l'UNESCO et la Chaire UNESCO de Philosophie (( Philosophie de la culture et des institutions )) (Université de Paris VIII) Philosophie, cosmologie et physique Co-organisee par l'UNESCO et l' Institut d'astrophysique de Paris et le Centre de recherches en Epistémologie Appliquée

Philosophie, science et éthique Co-organisee par l'UNESCO et la Maison des sciences de l'homme et le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH)

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Pauvreté, justice et paix mondiale Co-organisée par l'UNESCO et la Fédération internationale des sociétés de philosophie (FISP) La philosophie de la transculturalité Co-organisée par l'UNESCO et l'institut de la pensée contemporaine Philosophie et droits de l'Homme Co-organisée par l'UNESCO et la Chaire UNESCO de Philosophie et des droits de l'Homme (Université Hacettepe, Turquie)

Philosophie et médias Co-organisée par l'UNESCO et l'Agence universitaire de la francophonie, la Chaire UNESCO de Philosophie (( Philosophie et expériences de l'altérité )) et la Faculté des Sciences humaines et sociales (Université de Tunis I, Tunisie) Philosophie et savoirs Co-organisée par I) UNESCO et I' Université de tous les savoirs

Professeur Paul Ricœur, Président Honoraire de l' Institut international de philosophie La lutte pour la reconnaissance et l'économie du don ))

Professeur Jaako Hintikka, Président Honoraire de II Institut international de philosophie 11 L'épistémologie sans connaissance et sans croyance 11

Art (( vivant )) par l'mste franças Alexis Fralun dépeignant les concepts de jusfice, de tolérance, de dignité et de pax

Suivie par le Concert de Jazz : Herbie Hancock accompagné du Thelonious Monk Jazz Institute Musicians

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