Éditorial · les témoins têtus de l’espérance. parce que l’amour est plus fort que la mort...

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« Le Prince de la vie » À Pâques, les chrétiens célèbrent la raison même de leur foi : la résurrection de Jésus de Nazareth. L’apôtre Paul affirme très clairement aux chrétiens de la ville de Corinthe : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi notre foi » (1 Co 15,14). Dans le Temple de Jérusalem, saint Pierre proclame : « Le Prince de la vie que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts – nous en sommes les témoins » (Ac 3,15). Cet événement bouleverse nos vies. Jésus le Christ a traversé, le premier, l’obstacle de la mort. Il nous entraîne tous et chacun dans le sillage lumineux de sa résurrection. La mort n’est plus l’ouverture sur le néant et le rien. Elle ouvre un autre horizon, celui de la vie dans le bonheur de Dieu. Dès lors, notre existence a un prix inestimable. Dans le livre du prophète Isaïe, le Seigneur dit à chacun : « Tu as du prix à mes yeux. Et moi je t’aime » (Es 43,7) ; toute vie, même la plus fragile, est une grâce et un don. La fête de la résurrection de Jésus le Christ est un immense appel au respect de la vie. De la nôtre d’abord, en prenant soin de notre santé, en ne sombrant pas dans une consommation effrénée et en aimant la vie des autres. Respect de la vie des plus faibles et des plus démunis : des enfants à naître, des personnes âgées dépendantes, des grands malades, des personnes exilées ou déracinées. Puissent les débats, qui se déroulent à travers notre pays au sujet de questions touchant à la transmission de la vie et à la fin de la vie, ne pas sombrer dans des attitudes mortifères et égoïstes. Respect de la vie de la planète et de tous les vivants qui la peuplent. Nous sommes liés par un même destin : un geste de destruction de l’environnement atteint la vie de tous. La fête de la résurrection de Jésus le Christ nous enracine dans l’espérance. Comme le proclame l’apôtre saint Pierre : « Nous sommes les témoins du Prince de la vie ». Dans la promotion de la vie, de toute forme de vie, les chrétiens sont en première ligne. Pour eux, la résurrection est d’une brûlante actualité. Au cœur de notre société, souvent encline à la peur et à la perte de confiance, ils sont les témoins têtus de l’espérance. Parce que l’amour est plus fort que la mort et que, sur la Croix, Jésus le Seigneur a tué la haine, ils reprennent inlassablement l’immense chantier de la fraternité, car, en définitive, c’est le seul qui vaille et ils ne peuvent pas le déserter. Chemin difficile sur lequel les chrétiens avancent humblement. Mais Pâques en fait un chemin de lumière. Claude Cesbron Curé de la paroisse Saint-Aubin Saint-Symphorien ÉDITORIAL Bulletin d’information de la paroisse Saint-Aubin Saint-Symphorien Mars 2018 - N°39 - 1 / 8 -

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Page 1: ÉDITORIAL · les témoins têtus de l’espérance. Parce que l’amour est plus fort que la mort et que, sur la Croix, Jésus le Seigneur a tué la haine, ils reprennent inlassablement

« Le Prince de la vie »

À Pâques, les chrétiens célèbrent la raison même de leur foi : la résurrection de Jésus de Nazareth. L’apôtre

Paul affirme très clairement aux chrétiens de la ville de Corinthe : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi notre foi » (1 Co 15,14). Dans le Temple de Jérusalem, saint Pierre proclame : « Le Prince de la vie que vous aviez fait mourir, Dieu l’a ressuscité des morts – nous en sommes les témoins » (Ac 3,15).

Cet événement bouleverse nos vies. Jésus le Christ a traversé, le premier, l’obstacle de la mort. Il nous entraîne tous et chacun dans le sillage lumineux de sa résurrection. La mort n’est plus l’ouverture sur le néant et le rien. Elle ouvre un autre horizon, celui de la vie dans le bonheur de Dieu. Dès lors, notre existence a un prix inestimable. Dans le livre du prophète Isaïe, le Seigneur dit à chacun : « Tu as du prix à mes yeux. Et moi je t’aime » (Es 43,7) ; toute vie, même la plus fragile, est une grâce et un don.

La fête de la résurrection de Jésus le Christ est un immense appel au respect de la vie. De la nôtre d’abord, en prenant soin de notre santé, en ne sombrant pas dans une consommation effrénée et en aimant la vie des autres. Respect de la vie des plus faibles et des plus démunis : des enfants à naître, des personnes âgées dépendantes, des grands malades, des personnes exilées ou déracinées. Puissent les débats, qui se déroulent à travers notre pays au sujet de questions touchant à la transmission de la vie et à la fin de la vie, ne pas sombrer dans des attitudes mortifères et égoïstes. Respect de la vie de la planète

et de tous les vivants qui la peuplent. Nous sommes liés par un même destin : un geste de destruction de l’environnement atteint la vie de tous.

La fête de la résurrection de Jésus le Christ nous enracine dans l’espérance. Comme le proclame l’apôtre saint Pierre : « Nous sommes les témoins du Prince de la vie ». Dans la promotion de la vie, de toute forme de vie, les chrétiens sont en première ligne. Pour eux, la résurrection est d’une brûlante actualité. Au cœur de notre société, souvent encline à la peur et à la perte de confiance, ils sont les témoins têtus de l’espérance. Parce que l’amour est plus fort que la mort et que, sur la Croix, Jésus le Seigneur a tué la haine, ils reprennent inlassablement l’immense chantier de la fraternité, car, en définitive, c’est le seul qui vaille et ils ne peuvent pas le déserter. Chemin difficile sur lequel les chrétiens avancent humblement. Mais Pâques en fait un chemin de lumière.

Claude CesbronCuré de la paroisse Saint-Aubin

Saint-Symphorien

ÉDITORIAL

Bulletin d’information de la paroisse Saint-Aubin Saint-SymphorienMars 2018 - N°39

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Coin des curieux

Les cloches nous accompagnent tous les jours depuis des siècles. Dès l’âge de bronze les hommes ont utilisé des

clochettes pour envoyer des signaux, et ceci dans la plupart des civilisations. En France, c’est au VIème siècle que les monastères ont largement utilisé l’appel des cloches et en 817 que le concile d’Aix-la-chapelle demande aux paroisses de mettre en place au moins deux cloches par église.

Dans nos « clochers » les cloches sont assimilées à des personnes, et c’est pourquoi elles sont baptisées et portent des noms propres: voyez l’article suivant.

Les cloches ont chez nous plusieurs fonctions :

Tout d’abord marquer la vie de Foi des chrétiens et annoncer les évènements religieux : Appel à la prière : l’Angélus par exemple, qui en quatre temps, appelle à prier la Vierge Marie à 7h, 12h et 19h. Elles rassemblent le peuple pour les célébrations liturgiques, avertissent les fidèles des joies et des peines de chacun, à l’occasion des baptêmes, des mariages et des sépultures.

Il y a aussi la tradition des cloches de Pâques : pendant la prière du Gloria du Jeudi Saint et au même moment de la veillée Pascale, on les fait toutes sonner mais, entre les deux, les cloches se taisent en signe de deuil. On dit qu’elles sont « parties à Rome » jusqu’au moment où elles reviennent célébrer la résurrection du Christ, joyeusement et à toute volée.

Ensuite, pour annoncer des évènements civils concernant toute la communauté : le tocsin par exemple qui a été remplacé à partir de 1960 par une sirène, le glas pour des évènements tragiques : lors de l’attentat contre Charlie Hebdo, l’Église s’est associée au deuil national en faisant sonner le glas de Notre-Dame de Paris et dans d’autres églises de France pendant la minute de silence.

Depuis le début du XIXème siècle, les clochers sonnent les heures durant la journée et s’associent également à des commémorations particulières : Notre-Dame de Paris sonne chaque 11 novembre pour marquer le souvenir de l’armistice de 1918 et le 25 août pour commémorer la libération de la capitale en 1944.

Les cloches annoncent donc des évènements très divers qui donnent lieu à des sonneries spécifiques : chaque cloche est une note de musique différente ! Sonner les cloches faisait l’objet de compétences très pointues qui ont tendance à disparaitre du fait de la mécanisation ; on reconnait bien différents types de sonneries : le tintement des cloches marquant les heures ; le carillon développé davantage dans les Hauts de France et mettant en oeuvre jusque 50 cloches ; le glas sonnerie grave et solennelle, à coups longs et tintés, généralement sur une seule note; la volée qui met joyeusement en oeuvre plusieurs cloches et appelle à la messe par exemple. Vous pouvez vous exercer à lancer une volée sur le site suivant : http://www.campano.be/langage.html

Les cloches font partie de l’identité d’un village, à tel point que le dicton assure qu’un « village sans cloches est un village mort ».

Ecoutons le message de nos cloches.

Hubert Potié

Les cloches : un moyen de communicationPour qui sonnent les cloches ?

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MARIE-CLEMENCE, JEANNE-LUCILE , MARGUERITE-ANTOINETTE,

Vous connaissez ?

Sûrement, vous les connaissez ! Ce sont les cloches de notre église Saint Symphorien de Bouchemaine, celles qui chaque dimanche appellent à la messe, et qui, aussi ont pour mission d’annoncer les événements paroissiaux, les baptêmes, les mariages, les sépultures. Autrefois, elles avaient aussi pour mission de donner l’alerte en cas d’incendie par exemple, mais aussi de célébrer un grand événement : la fin d’une guerre, le début d’un nouveau siècle…

Selon la tradition, nos trois cloches (qui ont remplacé deux cloches devenues fausses et une cloche brisée) ont été baptisées dans le transept de notre église le dimanche 3 septembre 1901, au cours d’une cérémonie qui a rassemblé toute la paroisse dans une fête exceptionnelle présidée par le vicaire général Baudriller, l’évêque étant absent.

Les trois nouvelles cloches qui sont encore les nôtres actuellement sont :

• Marie Clémence (187 kilos) qui sonne le do et eut pour parrain M. Perrin, maire de Bouchemaine et pour marraine Madame Robert Gasnier du Frêne.

• Jeanne Lucile (162 kilos ) dont la note est le ré, eut pour parrain M.Boutton, conseiller général et maire des Ponts de Cé et pour marraine Madame Griffaton du Petit Serrant

• Marguerite-Antoinette (98 kilos) qui donne le mi naturel, eut pour parrain Monsieur Bouvier Bangillon, professeur à l’Université d’Aix-Marseille, et pour marraine Mademoiselle Cournot du château du Petit Pont.Elles sont toutes les trois l’oeuvre de la

fonderie Havard de Villedieu-les -Poëles et sont dues à la générosité des paroissiens.

Puissent-elles sonner encore longtemps et célébrer ainsi la vie de notre paroisse !

Du 6 au 12 aout: « Je te conduis sur le chemin où tu marches » Is 48,17: Retraite itinérante de Béhuard à Béhuard.

Du 17 au 24 aout: « Confiance, je suis avec toi » à Notre-Dame d’Orveau

Renseignements et inscriptions: [email protected] ou Stéphanie Léger 06 74 91 30 56

Baptême des cloches

Propositions de retraites spiriruellesVie de l’église et du diocèse

Le premier novembre nous nous sommes retrouvés à Annecy pour 3 jours de partage, c’était la rencontre nationale de l’ACI action catholique des milieux indépendants.

Une trentaine de personnes du diocèse, 820 participants

dans cette jolie ville au bord du lac sous un ciel bleu magnifique.

Le thème : Habiter la maison commune: tous responsables, thème inspiré par

l’encyclique du pape François, Laudato Si.Nous retrouvons notre ami Dominique

Blanchet, ancien vicaire épiscopal de notre diocèse et évêque de Belfort-Montbéliard, responsable des mouvements d’action catholique et nous savourons son homélie dont voici un extrait :

« Une grosse pierre dans un village au centre d’une place, c’est moche. Le maire décide d’en faire quelque chose et invite un tailleur à travailler cette grosse pierre ; il travaille quelques semaines ;

Rencontre nationale des catholiques des milieux independants

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Nous sommes nombreux à appeler à plus de fraternité, à plus de partage, à plus de solidarité. L’Eglise catholique s’efforce d’y répondre à travers l’engagement des prêtres et des équipes qui les assistent.

Par sa présence auprès de tous, l’Eglise agit en portant des valeurs essentielles qui donnent des repères à tous les âges de la vie, dans les moments de joie ou de peine. L’action de l’Eglise a forcément un coût, dont nous sommes solidairement responsables car elle ne reçoit aucune forme de subvention ou d’aide financière. Aussi le diocèse d’Angers compte sur la collecte du denier qui est utilisé comme l’indique le tableau suivant:

Chaque don, quel que soit son montant, est précieux. Merci beaucoup de participer, à la hauteur de vos possibilités, en remettant à la paroisse ou en adressant à l’association diocésaine d’Angers le coupon contenu dans l’enveloppe jointe à l’Echo accompagné de votre chèque.

Le conseil économique paroissial

Collecte 2018 du denier de l’Eglise

Vie de la paroisse

Comme chaque année, les enfants du KT de CM2 ont choisi un projet qu’il ont développé durant les quarante jours du carême.

En 2018, ils ont voulu découvrir une association caritative et ont choisi pour cela « les restau du coeur ». Ils ont pu rencontrer des bénévoles de l’association qui leur ont expliqué leur mission. L’argent récolté lors de la

soirée « bol de riz » du 23 mars leur sera remis.

Les CM2 du catéchisme

le chantier est entouré d’une grosse toile, on ne voit rien.

Puis vient le jour de l’inauguration : le rideau tombe et les habitants découvrent un cheval magnifique. Tout le monde applaudit et un petit garçon s’avance vers le tailleur de pierre et lui demande : comment savais-tu qu’à l’intérieur de la pierre il y avait un cheval ? »

On comprend que la sainteté est en chacun de nous, ce qui amène à changer son regard sur l’autre et sur nous même.

Et ses mots le lendemain midi avant de partir à Lourdes :

« l’ACI est un mouvement pertinent, on a besoin de laïcs qui prennent des responsabilités ; l’Eglise grandit par attraction, il faut bannir le mot recrutement, soyons attractifs, l’ACI doit produire de l’attrait. »

Lors de ces trois jours nous avons réfléchi et partagé sur des thèmes qui nous touchent

tous : Les technologies au service de l’homme - L’inter religieux : chance ou risques - La souffrance au travail : oser en parler - La laïcité : simple à expliquer mais compliquée à vivre - Comment le travail nous rend-il plus humain - Sauver le climat pour que vive l’humanité - Solidarité : le souffle des plus fragiles - L’immigration : changeons notre regard - Une autre finance pour une autre économie.

Autant de thématiques qui nous ont permis de mettre en pratique le principe de l’ACI : regarder, discerner, transformer.

Nous repartons riches d’échanges et heureux de tous ces temps de partage dans une très belle ville (nous avons pris le temps de faire un tour du lac !).

Pascale DELTOUR

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Après le Mont-Saint-Michel en 2016, c’est sur les pas de saint Martin que nous entrainera notre pèlerinage paroissial en novembre prochain. Nous vivrons notre journée éclairés par

le témoignage de ce grand saint du IV siècle, originaire de Hongrie et ancien légionnaire romain qui embrassa la foi chrétienne. Après avoir quitté l’armée, son parcours le conduisit en Gaule, dans le Poitou et la Touraine.

En septembre 2017, Claude Cesbron, notre curé, écrivait « Saint Martin est une des grandes figures missionnaires de notre pays et particulièrement de l’ouest de la France. A son école, nous pouvons certainement puiser force et courage dans cette étape que saint Jean-Paul II a appelée la nouvelle évangélisation de l’Europe ».

Notre chemin nous conduira d’abord à Tours pour nous recueillir sur le tombeau de saint Martin, puis à la découverte de la Cathédrale Saint-Gatien. Après une visite du château et des jardins de Villandry, notre clôturerons notre pèlerinage par la messe dans la magnifique collégiale de Candes-Saint-Martin.

Pour ceux qui le souhaitent, c’est en vélo qu’ils parcourront la dernière étape vers Candes, en suivant le trajet de la « Loire en vélo » sur un peu plus de 20 km.

Nous reviendrons vers vous très prochainement pour vous donner le programme détaillé et la procédure d’inscriptions.

Rendez-vous donc le 10 novembre prochain pour un moment fort de la vie de notre communauté paroissiale, placé sous le signe du recueillement, de la convivialité, de la découverte et…même du sport.

Notre évêque Mgr DELMAS a lancé à Pâques 2017 une démarche synodale pour de nouvelles orientations missionnaires. Tous les catholiques du diocèse ont ainsi été invités à participer aux différents travaux de cette démarche dont les conclusions seront présentées à la Pentecôte 2018.

Le 10 février 2018, pour la 3ème étape, une quinzaine de personnes de notre paroisse se sont retrouvées pour une après-midi de concertation, avec les représentants des 5 autres paroisses du doyenné d’Angers Outre Maine.

Pour environ 100 participants, il s’agissait de réagir à 27 propositions élaborées par notre évêque à la suite de nombreuses rencontres de dialogue et de concertation mises en place depuis le début de la démarche synodale.

Le groupe s’est organisé en ateliers sur différents thèmes : l’accueil et l’annonce de la parole, la prière et la célébrations des sacrements, le service du frère, l’animation de nos communautés chrétiennes, l’ouverture et

la présence au monde, la formation.Au delà des amendements apportés aux

propositions déjà rédigées, la mise en commun des carrefours a fait surgir un bon nombre d’idées constructives. On notera par exemple : la promotion des formations s’adressant aux laïcs, la sensibilisation de tous les chrétiens à l’accueil de toute personne, la mobilisation et le soutien des mouvements dans les débats de société.

Cette après-midi a aussi permis à tous, arrivant des différentes paroisses, de faire mieux connaissance. Ainsi, ce travail en doyenné intensifie la collaboration entre paroisses indispensable à la vitalité de l’église locale, étant donné qu’il faut envisager un futur avec moins de prêtres.

PELERINAGE PAROISSIAL 2018 : En route sur les pas de Saint Martin.

Le doyenné accomplit sa démarche synodale

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Joies et peinesBaptêmesOscar Bodin

Agathe Lacaze

SépulturesRenée-Marie Barbe-Mintière

Michel BatifoulierMarcel Branchereau

Gérard Courcoul Brigitte Deles

Jean GoutièrePierre Leconte

Marie-Ange Morille

Alain NaslinJean-Marc Sourice

Du 7 au 13 juillet 2018, le doyenné Angers Outre Maine participera au camp diocésain de Lourdes. Ce pèlerinage est à destination des jeunes de troisièmes ou des lycéens de nos 6 paroisses. Le thème de cette année est : « Faite ce qu’il vous dira ». Au programme du camp : découverte des sanctuaires de Lourdes, de la vie de Bernadette, vie en camp, randonnée en montagne ... Pour les jeunes de Bouchemaine qui seraient intéressés par cette proposition et qui ne seraient pas en

contact avec une aumônerie d’un collège ou d’un lycée, vous pouvez vous adresser à la personne suivante :

Contact : Isabelle LOYAT, [email protected]

Dans moins d’un an débuteront les Journées Mondiales de la Jeunesse au Panama. Et il est encore temps de rejoindre notre groupe !!

Si tu souhaites vivre une expérience de foi intense avec des milliers de jeunes du monde entier, si tu souhaites découvrir une nouvelle culture, un autre continent, si tu souhaites partager ta joie et ta bonne humeur, et encore tant d’autres choses... Alors cette aventure est faite pour toi !!

Le Pape vient tout juste de s’inscrire comme premier pèlerin pour vivre cette merveilleuse expérience de foi. Alors fais comme lui et inscris toi !! Rien de plus simple, il suffit juste de nous contacter. Et surtout, n’hésite pas à te rapprocher de nous, même si tu es encore en réflexion. Nous pourrons te donner les informations nécessaires pour prendre ta décision.

Ces JMJ se dérouleront entre le 13 et le 31 janvier 2019 en Amérique Centrale.Tu peux aussi rejoindre notre page facebook « JMJ Panama 2019 diocèse d’Angers »

(https://www.facebook.com/JMJPanama2019dioceseAngers/) si tu veux te tenir informer sur les avancées du projet !!

Les référents JMJ 2019 pour le diocèse d’Angers : Maxime Poilane : 06-87-90-42-74 / [email protected] Touret : 06-10-92-35-88 / [email protected]

Pèlerinage diocésain des jeunes à Lourdes

JMJ : Panama janvier 2019Le coin des jeunes

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Horaires de messeSamedi soir - 18h30 - église Saint-Aubin de PruniersDimanche matin - 10h30 - église Saint-Symphorien de BouchemaineDernier samedi de chaque mois - 18h30 - Chapelle Notre-Dame de Ruzebouc

Messes de semaine :Mardi et jeudi - 18h30 - église Saint-Aubin de PruniersMercredi et vendredi - 18h30 - église Saint-Symphorien de Bouchemaine

Presbytère de Bouchemaine1 place de l’abbé Thomas

Tél : 02 41 77 11 [email protected]

Curé : Claude Cesbron38 rue du Petit VivierTel: 02 41 48 19 [email protected]

NOUVEAUSite internet du diocèse

http://diocese49.orgTaper « Bouchemaine »

Choisir « paroisse saint Aubin saint Symphorien »

Accueil paroissialVous pouvez rencontrer le Père Cesbron sur rendez vous (06 77 37 83 53).Au presbytère de Bouchemaine, un accueil pastoral est assuré : écoute et demandes de

sacrements (baptême, mariage) ; renseignements sur la vie de l’Église locale.-> lundi, jeudi et vendredi : 16h30 - 18h

Avec également des permanences-> mardi : 16h - 18hIl est conseillé de téléphoner avant de venir : 02 41 77 11 63

PRENONS DATEMars :SEMAINE SAINTE

Mardi 20 - 20h30 : célébration pénitentielle

communautaire

Dimanche 25 - 10h30 : célébration des

Rameaux

Vendredi 23 - 20 h : soirée bol de riz avec les

enfants du catéchisme

Jeudi saint 29 - 19h : célébration de la Cène /

adoration eucharistique après la célébration

Vendredi saint 30

- 15h : chemin de Croix à Saint-Aubin

- 19h : célébration de la Croix à Saint-

Symphorien

- de 10h à 12h : confessions individuelles à

Saint-Symphorien

Samedi saint 31

- de 9h à 12h : confessions individuelles à

Saint-Symphorien

- 21h : veillée puis célébration pascale

Avril :Dimanche 1er - 10h30 : Messe de Pâques

Dimanche 8 : fête patronale de la paroisse

à l’espace Coupireau, suivie d’un déjeuner

convivial

Samedi 14 : messe des collégiens

Samedi 14 : assemblée synodale diocésaine

Mai :Samedi 19 : clôture de la démarche synodale

à Amphitéa

Dimanche 20 mai : Pentecôte, professions de

Foi

Juin :Jeudi 7 : bilan des services

Dimanche 24 juin : messe en plein air au Petit

Serrant

A noter :10 novembre : pèlerinage à Tours, sur les pas

de St Martin

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ZOOM SUR : Bioéthique : un débat pour quoi faire ?Le 15 juin 2017,

le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu un avis « sur les démarches sociétales de recours à l’assistance

médicale à la procréation ». Cette année, les lois relatives à la bioéthique doivent en principe être révisées. D’ici là, doivent se tenir des conférences citoyennes et des états généraux de la bioéthique. Sans doute vaut-il la peine de prendre en compte cet avis. Rappelons qu’une importante minorité des membres du CCNE ne l’a pas approuvé.

Ce dernier énumère des « points de butée », difficultés qui conduiraient normalement à une attitude de précaution. Pour le CCNE, l’autorisation de la procréation médicalement assistée (PMA) pose de graves questions : elle institutionnalise l’absence du père (biologique et social) ; manquent des études fiables des conséquences sur les enfants ; les mères célibataires rencontrent des problèmes avérés ; n’existent pas non plus d’études sur les mères célibataires par choix ; le sperme collecté risque d’être insuffisant et de ce fait peut se créer une marchandisation faisant « courir le risque d’une déstabilisation de tout le système bioéthique français » (p. 27).

Malgré cela, le CCNE recommande l’ouverture à toutes les femmes de l’insémination artificielle. Cet avis est construit sur une série de paradoxes non résolus : l’élargissement de l’insémination à toutes les femmes créerait des inégalités entre les enfants, qui se verraient ainsi privés de père dans certains cas. D’un autre côté, pour certaines femmes l’interdit actuel est « une inégalité de traitement ». Lever ce paradoxe suppose un jugement moral qui établisse une hiérarchie des valeurs. Le CCNE ne lève pas ce paradoxe, comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Il serait étonnant que les conférences citoyennes puissent les résoudre.

Plus étonnant encore, le CCNE ne se prononce ni sur la grossesse pour autrui (GPA), ni sur la fin de vie. Pourtant, les conférences citoyennes sont appelées à en débattre. Comment ne pas céder aux arguments du politiquement correct ? Selon eux, PMA, GPA, suicide assisté, sont des progrès de civilisation. Dans l’histoire des peuples, des « progrès » furent mortifères et entraînèrent la disparition de civilisations entières.

Le débat est nécessaire, à condition que toutes les opinions soient entendues et respectées, que ne s’impose pas « le seul droit à » qui dérive en un individualisme forcené. « Même si la CCNE reconnaît qu’il n’y a pas de ‘droit à l’enfant’ et que les ‘droits de l’enfant doivent être une préoccupation éthique majeure’ (p. 43), il ne peut en formuler la liste et ne consacre pas la majorité au respect de l’enfant »1.

Il faut espérer que ce débat ne soit pas seulement une détermination en pour ou contre. Ce serait ignorer la complexité des problèmes posés. La vie et le bonheur des enfants méritent mieux que cela.

Claude Cesbron, curé

(1) Bruno Saintôt, Les Études, n° 4241, Septembre 2017, p. 43. Ces lignes doivent beaucoup à cet article.

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