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Discerner les circonstances de

la deuxième venue de Jésus-Christ pour

l’enlèvement de son Eglise (Ephésiens 4 :1-16)

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Discerner les circonstances de

la deuxième venue de Jésus-Christ pour l’enlèvement de son Eglise (Ephésiens 4 :1-16)

L’examen des circonstances de la première venue de Jésus-Christ dans le monde, peut aider les

Chrétiens qui l’attendent, en lisant la Bible avec attention comme Jésus la recommandé :

« Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui

persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour

servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de

la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, ETABLIE EN LIEU SAINT, que celui qui lit fasse attention! » (Matt 24 :

12-15)

Cette mise en garde du Seigneur a pour but d’aider ceux qui sondent les Saintes Ecritures (la Bible) , en fuyant la

séduction de ce temps de la fin, pour l’aimer DE TOUT LEUR CŒUR (Luc 10 : 27) comme LES VRAUS ADORATEURS

que le Père recherche aujourd’hui (Jean 4 : 20-26), qui l’adorent << en esprit et en vérité >>, par << l’amour de la

vérité >> (2 Théssa 2 : 9-12), à travers << un culte raisonnable >> (Rom12 :1-2), afin de discerner les

circonstances de sa deuxième venue imminente, pour enlever au ciel l’Eglise glorieuse (Ephés 5 : 22-27) qui est

l’Epouse (Apo 19 : 6-10 ;2 Cor 10 : 17-18 ; 11 : 1-4 ; 1Thessa4 :13-18 ; 5 :1-11).

Ainsi cette mise en garde de Jésus concerne LE JOUR IMMINENT ET REDOUTABLE OU LE FILS DE L’HOMME

PARAÎTRA.

Un jour, des Pharisiens abordèrent Jésus, pendant qu’il avertissait ses disciples sur la manière dont ils devraient

attendre ce jour redoutable où se produira l’enlèvement au ciel des chrétiens qui sont ses vrais frères et sœurs aux

yeux du Père (Rom 8 : 29), qui croient en lui, non en portant l’étiquette d’un groupe ou d’un système religieux

humain, comme ce fut le cas de Paul avant sa conversion sincère (Philip3 : 1-21), mais en gardant sa Parole qui est

la Bible (Jean14 :23-27), grâce à une piété qui imite la sienne pour parvenir à la perfection (Héb5 :7-10 ;10 :14), Le

Seigneur continua à avertir ses disciples, à partir de la question suivante, que lui posèrent ces Pharisiens :

«Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de

Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de

Dieu est au milieu de vous. Et il dit aux disciples: Des jours viendront où vous désirerez voir l’un des jours du Fils de

l’homme, et vous ne le verrez point. On vous dira: Il est ici, il est là. N’y allez pas, ne courez pas après. Car, comme

l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour. Mais il faut

auparavant qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par cette génération. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera

de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants,

jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera

pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; mais le jour où Lot

sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils

de l’homme paraîtra. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende

pas pour les prendre; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de

la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera. Je vous le dis, en

cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée; de deux femmes qui

moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et

l’autre laissé. Les disciples lui dirent: Où sera-ce, Seigneur? Et il répondit: Où sera le corps, là s’assembleront les

aigles. » (Luc17 :22-37)

Le comportement du peuple juif au milieu des circonstances de la première venue de Jésus-Christ, peut

inspirer les chrétiens qui l’attendent pour leur enlèvement au ciel (Luc17 :20-37), à discerner au sein du Corps

de Christ d’aujourd’hui (Ephésiens4 ;1-16), avant sa deuxième venue qui est plus que jamais proche , le

comportement antichrist des églises ou sectes pernicieuses qui l’ont renié(2Pierre2 :1-29).

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La première venue du Christ dans le monde fut sa naissance. Elle fut soigneusement préparée par Dieu et prédite

d’avance dans sa Parole, l’Ancien Testament. Les prédictions ainsi faites à ce sujet avaient pour but de permettre que le

peuple de Dieu reconnaisse à sa naissance, son Messie et Sauveur de l’humanité déchue, à cause du péché. Mais à cette

naissance, quelle ne fut pas la déception que ce peuple choisi et préparé depuis longtemps à cette occasion, réserva à son

Libérateur et Rédempteur du monde !

De tout ce peuple, la Bible nous parle de quelques croyants seulement, dont la piété toucha le cœur de Dieu et qui,

le moment venu, reconnurent leur Rédempteur , non par une révélation faite par la chair et le sang (l’homme), mais par

Dieu lui-même (Matthieu 16 : 13-17). Il s’agit d’un certain Siméon, d’une certaine veuve Anne, et de quelques bergers.

Il est vrai que le jour de sa présentation à Dieu dans le temple, une grande foule de Juifs vint. Mais seuls ceux qui

reçurent la révélation de Dieu au sujet du nouveau-né savaient qu’il ne s’agissait pas d’une simple présentation d’enfant

au Seigneur comme l’usage le prescrit. Ceux-là seuls savaient, à cause du témoignage intérieur de l’Esprit en eux, qu’ils

étaient venus au temple pour bénir le Messie prédit dans la loi. Par contre dans l’esprit du reste de la foule, qui ne se

laissa pas suffisamment préparer par Dieu pour recevoir ce témoignage intérieur par la foi, ils vinrent comme à

l’accoutumée, prendre part aux festivités charnelles et religieuses de présentation d’un simple enfant au temple ,

motivés généralement par les désirs de la chair ou plutôt l’’affection de la chair (Rom 8 :6-8) , y compris même le

sacrificateur ou plutôt le serviteur de Dieu qui prêcha ou assuma le service religieux ce jour là. C’est grâce aux

témoignages très vivants de ces quelques Juifs fidèles à Dieu, que le reste de la foule apprit la bonne nouvelle, avec

étonnement et incrédulité. Et pourtant ces quelques Juifs que Dieu avait agréés se joignirent à « une multitude de

l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes

qu’il agrée!» (Luc 2 : 13-14).

En réalité, malgré l’affluence d’une grande foule de gens au temple ce jour-là, seuls ces quelques croyants pieux

et agréés par Dieu, qui vinrent aussi dans le but de fortifier par leurs vivants témoignages, la foi de ceux qui étaient

disposés à chercher Dieu, seuls ces quelques croyants disions-nous, voyaient dans le petit enfant, la parfaite présence

inhabituelle de Dieu dans le temple. Ces Juifs particuliers, bien-aimés de Dieu, et à travers lesquels le Seigneur voudrait

nous faire connaître, à nous chrétiens, comment par leurs puissants témoignages, il aimerait voir le cœur du chrétien

obéissant dans sa main (fidèle), étaient des Juifs auxquels il prend plaisir lorsqu’il déclare :

« Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est apparente dans

la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non

selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.» (Romains 2 : 28-29). Contrairement au

jeune homme riche qui refusa de suivre Jésus sur le chemin resserré (Matt 7 : 13-27) du renoncement et de la croix (Luc

14 : 25-35) avec tous ses biens tout en tendant vers la perfection, (Matt19 :16-22) , comme un intendant ou un économe

fidèle (Luc 16 : 1-16), pour hériter le meilleur trésor qui soit (Matt 13 : 44), de tels chrétiens bien-aimés de Dieu, qui ne

reçoivent pas leur louange des hommes, acceptent le renoncement et la croix (Luc14 :25-35) pour rendre un culte

raisonnable à Dieu. Le culte des vrais adorateurs que le Père demande et auxquels Jésus fait allusion dans les paroles

suivantes :

<<Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le

Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des

Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce

sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en

vérité >> (Jean4 :20-24)

<<Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant,

saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent,

mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de

I- Le peuple juif et les circonstances de la première venue du Christ

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Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.>> (Rom12 :1-2). Remarquons qu’au sujet du << siècle présent >>, auquel le

Seigneur nous demande de ne pas nous conformer en ce temps de la fin, Paul écrit :

<<Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de

l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux,

calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le

plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-

là. Il en est parmi eux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d’un esprit faible et borné,

chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la

connaissance de la vérité. De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à

la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands

progrès; car leur folie sera manifeste pour tous, comme le fut celle de ces deux hommes.>> (2Timo3 :1-9)

En revenant à la première venue de Jésus, l’on peut se demander pourquoi de tout le peuple de Dieu d’alors, seuls

quelques croyants juifs bien-aimés de Dieu se consacrèrent selon l’Esprit et non selon la lettre, et se sanctifièrent

selon sa volonté pour reconnaître le Messie à sa naissance !.0

La Bible nous révèle que ce peuple de Dieu, non seulement s’était détourné inconsciemment de lui, donc de sa

mission, mais qu’il alla jusqu’à aider l’esprit du monde (1 Cor 2 : 12-16) et plus précisément la bête (Apo17 :14) à

combattre le Sauveur dès sa naissance (Matt 2 : 1-23).

En constatant ainsi à regret que l’aveuglement spirituel de son peuple ne pouvait pas lui permettre de reconnaître

le Christ à sa naissance, Dieu suscita en Orient, de ce pays païen, des hommes qui le craignaient, soucieux d’étudier les

astres, cette partie de sa charmante création. Ainsi, à la place de son peuple séduit par l’esprit du monde (l’esprit du

siècle) ou l’antichrist, ces hommes se joignirent eux aussi à l’armée céleste, a la cohorte d’anges qui célébraient le

grand évènement dans le ciel ; et à l’échelle mondiale, afin que la bonne nouvelle de la naissance du Christ, le Sauveur

d’Israël et de l’humanité, prédit dans la loi, soit publiée sur toute la terre.

Nous remarquons que tous ceux qui craignaient Dieu et pouvaient lui obéir, et qui se laissèrent divinement

préparer au sujet de la naissance du Christ, furent poussés par l’Esprit à prendre part à sa bénédiction ; à devenir ainsi

les témoins fidèles de ce grand évènement à portée mondiale, pour lequel Dieu les avait préparés. Car c’est par eux

qu’allait commencer la confession ou l’annonce de la venue du Libérateur d’Israël et Sauveur de l’humanité.

C’est le cas de Siméon (Luc2 :25-35) ; cet homme juste et pieux devant Dieu, qui attendait depuis longtemps le

nouveau-né, la consolation d’Israël, et à qui le Seigneur avait dit qu’il ne mourrait pas sans voir le Messie. Il fut poussé par

l’Esprit à se rendre au temple pour le bénir, car « l’Esprit Saint était sur lui ». Sa présence au temple ce jour-là avait

aussi pour but de témoigner aux autres, ce qu’il a attendu depuis longtemps avec patience, dans sa communion intime et

individuelle avec Dieu (Matt6 :5-18). C’est pourquoi dans sa joie débordante, à cause de l’accomplissement de la

promesse de Dieu, il le bénit pour sa mort prochaine, pour son entrée dans le repos afin d’attendre la résurrection, car

comme Paul, il trouvait que la mort était un gain pour lui (actes 20 : 20-24). C’est pourquoi il déclare dans sa joie à Dieu :

« Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut,

que tu as préparé devant tous les peuples. Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple d’Israël.» (Luc

2 : 29-32).

Il y avait aussi cette femme veuve qui s’appelait Anne. Elle avait perdu son mari dans sa jeunesse et courait le

risque de tomber dans le piège de la débauche, ce qui la conduirait à servir Dieu avec hypocrisie et sans conviction du

salut. Heureusement pour elle, tel ne fut pas le cas. Malgré son malheur, Dieu vit son désir ardent et sincère de rechercher

la paix seulement en lui. C’est pourquoi, il lui donna la force pour s’attacher fermement à sa Parole au point de devenir

prophétesse en Israël. Marchant par l’Esprit de Dieu, son assiduité au temple n’avait rien de commun avec une piété

formaliste qui relève d’une simple imitation héréditaire ou d’une coutume ou tradition sans discernement. Car en tout

temps, Dieu a toujours eu le souci de favoriser dans l’Eglise, sa relation avec l’individu qu’avec une foule passive

et rebelle, même au temps de la loi (Ezéchiel 18 :2-9 :Galates3 :6-7). La Bible nous dit que jusqu’à un âge avancé, 84

ans, Anne servait le Seigneur avec un dévouement hors du commun :

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« Après avoir vécu 7 ans avec son mari depuis sa virginité, elle resta veuve et âgée de 84 ans, elle ne quittait

pas le temple et servait Dieu nuits et jours, par des jeûnes et des prières. Elle survint elle aussi à cette même

heure ; elle louait Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem.» (Luc 2 : 36-38).

Comme nous le constatons, la grâce qu’elle avait au service du Seigneur et avec laquelle elle confessait le Christ,

montre qu’elle se laissa aussi préparer d’avance comme Siméon, en secret, dans sa communion personnelle avec Dieu,

pour attendre la naissance du Messie. Nous remarquons que le Seigneur ne lui aurait pas accordé une telle grâce, si par

manque de sanctification dans la Parole de Dieu, elle utilisait son don de prophétie plutôt pour se faire voir, pour

troubler le peuple de Dieu, donc pour scandaliser l’Eglise et les païens (1 Cor 13 : 2 ; Luc17 :1-4). Il en était de même de

ces jeûnes ; ils ne devraient pas relever des coutumes très pénibles et contraignantes de la loi , auxquelles les pharisiens

et tous les Juifs s’attachaient aveuglement au temps de Jésus (Marc 7 : 1-23 ; 2 : 18-22), car elle marchait par l’Esprit de

Dieu.

Il y avait aussi des Juifs bergers qui prirent part à cette bénédiction, bien qu’aux yeux des hommes ils soient

des simples laïcs dans l’église ; eux qui travaillaient dans les champs pour faire paître des troupeaux, contrairement aux

grands dignitaires ou leaders que les hommes avaient élevés sans la bénédiction du ciel. Ces bergers, bien qu’occupés

dans les champs, disposèrent eux aussi leurs cœurs à Dieu, pour qu’il les prépare à accueillir Jésus à sa naissance. La

Bible nous relate les circonstances dans lesquelles ils furent informés au sujet de cette naissance. Parlant de la contrée où

l’enfant fut né, l’Ecriture déclare :

« Il y avait dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour

garder leurs troupeaux. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils

furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit: Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle

d’une grande joie qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, il nous est né un Sauveur, qui est

le Christ, le Seigneur. Et ceci sera pour vous un signe : Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans

une crèche.» (Luc 2 :8-12).

Ils se rendirent à Bethlehem et trouvèrent le nouveau-né dans les conditions annoncées par l’ange. Au sujet de cet

enfant, ils rendirent un très vivant témoignage que la Bible nous rapporte en ces termes :

« Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né dans la crèche. Après l’avoir vu, ils

racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans

l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.

Et les bergers s’en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu conformément

à ce qui leur avait été dit.» (Luc 2 :16-20).

Nous avons vu plus haut que Dieu suscita des païens craignant Dieu à prendre aussi part à cette bonne nouvelle

de la naissance du Sauveur du monde. Ils vinrent de l’Orient pour se rendre à Bethlehem adorer « le roi des Juifs qui

vient de naître », et s’informèrent à Jérusalem auprès du roi Hérode, qui « fut troublé et tout Jérusalem avec lui » (Matt

2 : 3). Cherchant à ôter la vie au Messie dont la naissance fut pour lui comme une occasion pour le peuple de le rejeter,

Hérode réussit par ruse comme un renard, à passer par les dignitaires religieux ou plutôt les serviteurs de Dieu

humainement institués, pour obtenir des informations qui lui permettraient de faire périr le Christ qu’ils attendaient

dans l’aveuglement. Et pourtant, si leurs yeux spirituels étaient ouverts, s’ils ne s’étaient pas laissés influencer ou séduire

par l’esprit du monde qui est plus attaché aux intérêts égoïstes qu’à la recherche de Dieu, ils auraient discerné la volonté

de Dieu. Oui, Hérode n’aurait pas trouvé une occasion qui permet que le nom de Dieu soit Blasphémé, en passant par les

serviteurs de l’Eternel pour verser le sang (Romains 2 : 17-24). En effet, nous lisons :

« Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le

petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant

pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte. Il y resta jusqu’à la

mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J’ai appelé mon fils hors

d’Egypte. Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer

tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethlehem et dans tout son territoire, selon la date dont il

s’était soigneusement enquis auprès des mages. » (Matt 2 : 13-16)

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II) L’Eglise et les circonstances de la deuxième venue du Christ.

Voyons comment, comme un renard, Hérode parvint à prendre au piège de la ruse (la séduction), les serviteurs

de Dieu. La Bible déclare à ce sujet :

« Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître

le Christ. Ils lui répondirent: A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète: Et toi, Bethléhem,

terre de Juda, tu n’es certes pas la moindre parmi les principales villes de Juda car de toi sortira un prince, qui fera

paître Israël, mon peuple. Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et se fit préciser par eux, l’époque de

l’apparition de l’étoile. Puis , il les envoya à Bethléhem, en disant (par ruse): Allez et prenez des informations

précises sur le petit enfant; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer. Après

avoir entendu le roi, ils partirent et voici : l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus du

lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta. A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Ils entrèrent dans

la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent. Ils ouvrirent ensuite leurs

trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis divinement avertis en songe de ne pas

retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.» (Matt 2 : 4-12).

Comme nous le constatons, ce passage montre que Hérode prit les serviteurs de Dieu au piège de la ruse, de sorte

que ce jour-là, la parole suivante que l’Eternel adressa Jadis à Ezéchiel au sujet de son peuple s’accomplit à leur égard :

« Fils de l’homme, tu habites au milieu d’une famille de rebelles, qui ont des yeux pour voir et qui ne voient point,

des oreilles pour entendre et qui n’entendent point; car c’est une famille de rebelles. » (Ezéchiel 12 :2).

Voyons dans quelle mesure l’ examen des circonstances de la première venue du Christ , que nous venons de

faire, peut être utile pour son Eglise qui est le Corps de Christ (Rom12 :1-21), en vue de la préparation de sa

deuxième venue, par LES CHRETIENS qui, non seulement lui appartiennent(Tite2 :11-14 ;Rom8 :29-30), mais qui

l’attendent par un amour tellement fort au point de vue sanctification dans sa Parole, que le Sauveur lui-même ne

peut exprimer l a valeur que par un lien d’union nuptial que rien ne peut rompre (Rom 8 : 38-39) c’est pourquoi dans

la défense d’une telle grâce immérité et parfait en amour divin, Paul déclare avec inquiétude :

«Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui

est approuvé, c’est celui que le Seigneur recommande. Oh! Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie!

Mais vous, me supportez! Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul

époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa

ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si

quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que

celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

(2Cor10 :17-18 ; 11 :1-4)

On dirait que c’est à cause de la corruption du peuple de Dieu à la première venue du Christ, que Paul commença

à s’inquiéter avec passion sur la question de la sanctification du Corps de Christ en vue de son union nuptiale avec son

Epoux. En effet il n’est pas exclu qu’après sa conversion, Paul qui reçut l’amour de la vérité avec un grand zèle, se soit

informé comment Hérode en voulant tuer Jésus des l’enfance, passa par le clergé aveugle pour massacrer des enfants

innocents. Car la Bible nous informe qu’à l’annonce de la naissance du Messie roi, dans son truble , Hérode fit appel à

ceux qui étaient regardés ou institués comme dignitaires ou gardiens de la Parole de Dieu ; à savoir les principaux

sacrificateurs et les scribes. Le roi leur fit part de l’annonce de la naissance du Messie. Et c’est grâce aux informations

qu’ils donnèrent sans discernement au roi en les lisant dans le livre saint de la loi, que les mages se rendirent au lieu de

naissance de l’enfant, à Bethléem. Mais à cause du fait que Satan, aidé par la bête(Apo17 :14) détourna ce clergé par

l’esprit du siècle pour qu’il ne reconnaisse pas son Sauveur à sa première venue, Paul ne pouvait que s’inquiéter dans

une sainte jalousie, du sort du l’Eglise du Seigneur en tant que son Epouse, à sa deuxième venue, au jour de l’enlèvement,

au point de nous dire dans sa crainte :

<< Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous

présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que

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vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous

prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez

reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2Cor10 :17-18 ; 11 :1-4)

>>

Deux mille ans après cette crainte de Paul on peut dire qu’il prophétisait en ces jours où l’enlèvement est plus

proche que jamais. Car l’Evangile de la circoncision qui maintient l’église sous la loi par le paiement de la dîme, les jeunes

contraignants, les lois cérémoniales qui s’opposent au renoncement et le port individuel de la croix pour suivre Jésus sur

le chemin resserré du perfectionnement des chrétiens, avec le soutien du faux prophète qui aide la bête à séduire les

chrétiens par les prodiges qui communiquent la marque 666 de la bête (Apo19 :19-20), ne peuvent que confirmer les

gémissements et les soupirs de Paul mêlés de l’armes dans la prière, lorsqu’il déclare :

<< Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que

vous avez en nous. Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé,

et j’en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur

gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais notre cité à nous est dans les cieux,

d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation,

en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. >> (Philip3 :17-21)

Ce qui est étonnant et qui doit être une leçon pour nous chrétiens, à propos de l’endurcissement des Juifs dans

leur rejet de la Parole de Dieu, cette parole qu’ils pouvaient pourtant prêcher avec zèle et une puissance mensongère

dans le palais royal d’Hérode, chacun : << vêtu d’habits précieux >> (Luc7 :25) spacieux ce jour de l’annonce de la

venue du Messie, est ceci : Après avoir prêché avec puissance pour exposer au roi les prédictions concernant la

naissance du Messie à partir du saint livre de la loi, avec un esprit qui veut attirer les bonnes grâces du prince, aucun de

ces leaders de l’Eglise d’alors ne s’intéressa à l’événement pour la gloire de Dieu. Aucun d’eux ne manifesta le souci

de vérifier le bien fondé de cette bonne nouvelle, comme les deux disciples d’Emmaüs le manifestèrent à l’annonce de la

résurrection du Seigneur, et attirèrent sa présence au milieu d’eux (Luc24 :13-35).

Quelle était la raison de cet endurcissement ?

Nous pouvons remarquer que les sources d’information des deux catégories de « serviteurs » de Dieu, concernant

la naissance du Messie étaient différentes.

Les messagers venus de l’Orient, bien qu’étant des païens, avaient un cœur qui craignait Dieu et disposé à lui

rendre ce service ponctuel. C’est pourquoi, dans cette situation du rejet de sa Parole par les siens, Dieu leur inculqua une

foi vivante, leur donnant ainsi le zèle pour être ses messagers à cette occasion de la naissance de son Fils bien-aimé. C’est

une situation qui traduit bien ce qui pourra se produire bientôt à sa deuxième venue, au moment de l’enlèvement,

pour la célébration des noces de l’Agneau dans le ciel. C’est ce que Jésus illustre par la parabole suivante :

« Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à

un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne

voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant: Dites aux conviés: Voici, j’ai préparé mon

festin; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiéter de

l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic; et les autres se saisirent des serviteurs, les

outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. Alors il

dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n’en étaient pas dignes. Allez donc dans les carrefours, et

appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux

qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Le roi entra pour voir ceux qui

étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit: Mon ami, comment es-tu

entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les

pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il

y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.» (Matt22 :1-14).

- 8 -

Attention ! Si nous interprétons cette parabole des noces selon la lettre comme si nous étions encore sous la loi,

nous risquons de quitter le chemin resserré de l’enlèvement pour être <<confus et éloignés>> du Seigneur à son

apparition (1Jean2 :21-28), comme cet homme qui voulut prendre part à ces noces sans un habit de noces.

Remarquons que chacun des méchants qui furent invités dans la précipitation à prendre part à ces noces, à

cause de la déception due au mépris de l’invitation par les vrais invités, avait au moins fait un sacrifice pour

s’acheter un habit de noces, malgré le temps qui pressait pour l’entrée dans la salle de noces. Et pourtant les vierges

folles mentionnées dans une autre parabole des noces (Matt 25 :1-13), qui avaient pourtant de l’argent et suffisamment

du temps pour se préparer, ne purent dans leur convoitise et avarice acheter à temps, suffisamment d’huile pour leurs

lampes, pour prendre part comme les vierges sages aux noces. Elles qui furent obligées de manifester un zèle tardif

pour acheter l’huile et tenter en vain d’entrer dans la salle de noces, comme cet homme sans habit de noces qui, voyant

les méchants invités entrer apparemment sans billet dans la salle des noces, tenta en vain d’ y entrer comme eux, par sa

propre justice, que la Bible nous révèle comme étant , << celle qui vient de la loi>> et non <<celle qui s’obtient par la

foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi>> et qui permet <<de connaître Christ, et la puissance de sa

résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir>> si tel

doit être la volonté de Dieu au moment de l’enlèvement, << à la résurrection d’entre les morts. >> ()Philp3 :9-11)

Etant des païens craignant Dieu, donc méprisables aux yeux des dignitaires ou gardiens de la loi (serviteurs de

Dieu), ces messagers venus d’Orient n’avaient aucun signe visible de « serviteurs », que ce divin zèle qui les poussa à faire

la volonté de Dieu . Leur vraie parure de messagers du Dieu d’Israël était intérieure, dans leur cœur, cachée dans

l’obéissance à celui qui a suscité en eux sa crainte et la foi en ce qu’ils croyaient (Rom 2 :17-29 ; 1 Pierre 3:1-4). C’est de

là que vint la force qui les avait amenés de loin, de l’Orient jusqu’à Bethléhem, eux qui furent stimulés par le témoignage

de l’Esprit de Dieu dans leur conscience, ce témoignage qui s’exprimait dans l’étoile qui les guidait. Ils ne doutèrent pas

de leur mission malgré le mépris des dignitaires religieux à leur égard ; eux les vrais serviteurs selon l’homme,

reconnus ou institués, qui se pressèrent chacun « vêtu d’habits précieux »(Matt11 :7-13) à se rendre au palais royal

d’Hérode , mais qui ne manifestèrent aucun effort de se rendre à Bethléhem pour adorer le Sauveur qu’ils attendaient

pourtant . Nous voyons que c’est bien la situation qui vient d’être décrite dans la parabole des noces, traduisant la

situation actuelle du Corps de Christ ou plutôt des chrétiens par rapport à l’enlèvement, donc aux noces de l’Agneau, qui

sont plus imminentes que jamais. . C’est justement après avoir averti ses disciples à propos de

l’enlèvement(Luc17 :22-37) , que le Seigneur Jésus, qui savait qu’il reviendrait dans des circonstances que nous

traversons déjà, à un moment où il n’est plus facile d’avoir la foi ou plutôt la piété fondée et enracinée dans la Parole(la

Bible ) par l’auto-édification’(Jude17-25 ; 2 Cor 13:5) , en imitant la piété qui sauva lui-même Jésus de l’enfer , grâce à

son auto- édification(Héb5 :7-10 ;Marc1 :35 ; Luc21 :37). Le Seigneur encouragea par la parabole du juge inique , ceux

qui persévéreraient, malgré tout jusqu’à la fin en ces termes :

«Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Il dit: Il y

avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans

cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il refusa. Mais

ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, néanmoins,

parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. Le

Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et

nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme

viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc18 :1-8)

- 9 -

Le Seigneur n’informa pas les principaux sacrificateurs et les scribes directement par son Esprit au sujet de la

venue du Messie, comme il le fit avec les messagers qu’ils méprisèrent .Le Seigneur les traita ainsi, parce qu’ils avaient

rejeté se Parole. On comprend pourquoi l’esprit d’orgueil les habitait, puisqu’ils ne s’inquiétèrent pas du message des

païens craignant Dieu, par qui Dieu les informa. Ainsi à cause de cette arrogance, qui les empêcha de s’abaisser pour

examiner le bien fondé de cette bonne nouvelle avec crainte, ils ne comprirent pas que Dieu s’état retiré du milieu d’eux.

. L’on peut même remarquer que c’est à tort qu’ils pouvaient croire être les gardiens de la Parole de Dieu. Car dans cette

circonstance, au moins l’histoire de l’égarement de Balaam pouvait les ramener sur le droit chemin. Il s’agit de ce

prophète rebelle, très âpre au gain (1Timo6 :3-12), dont la désobéissance à Dieu l’amena à maltraiter l’ânesse qui était

sa monture ; cette bête de somme grâce à laquelle Dieu passa par un ange pour tenter de le ramener à l’obéissance, en

déclarant sur son chemin :

« Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c’est un chemin de

perdition qui est devant moi. L’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne se fût pas

détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie.» (Nombres 22 : 32-33)

La réponse de Balaam à l’ange de l’Eternel fut celle-ci :

« J’ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu

me désapprouves, je m’en retournerai.» (Nombres 22 : 34). Mais cette repentance de Balaam ne fut pas sincère,

pour mieux l’approcher intimement de Dieu afin qu’il le sanctifie par sa Parole. C’est pourquoi Dieu laissa un

esprit séducteur très subtil en ruse, prendre position de son esprit, pour l’amener à accomplir sa propre justice

(Phlip3 :9), contre laquelle l’ange intervint pour l’en empêcher .

NOTONS BIEN : Nous venons de voir qu’à la première venue du Christ, les

serviteurs de Dieu d’alors avaient la lettre de la connaissance de la Parole de Dieu

, permettant de connaitre les indications prédites dans la loi à propos de cette

venue(naissance) . Mais qu’à cause de leur manque de sanctification dans cette

Parole , donc de la disposition réelle de leurs cœurs pour être agréés par Dieu,

comme le petit nombre de croyants qui parvint à accomplir la volonté de Dieu

concernant cette première venue, ils se laissèrent corrompre, prendre au piège de

la séduction, par la bête qui porte son image(Apo17 :1-18) , trahirent le Christ

comme Judas et furent vaincus par cette bête (Apo17 :14). La Bible dit au sujet du

combat spirituel qui oppose cette bête et son image au peuple de Dieu et en

particulier aux chrétiens , elle QUI SEDDUIT LES HABITANTS DE LA

TERRE(Apo13 :1-18), tandis que son image est « ivre du sang des saints et du

sang des témoins de Jésus »(Apo17 :6) : « Ils combattront contre l’agneau, et

l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et

les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi.». C’est

pourquoi, la défaite du peuple de Dieu devant cette bête à la première venue du

Christ devrait être une grande leçon pour nous. Oui pour tous les chrétiens qui

croient à l’enlèvement, donc qui ont la connaissance à ce sujet. Car bien qu’ayant

cette connaissance de la lettre de la Parole qui peut tuer (2Cor3 :6), ils oublièrent

la source qui donne la vie à cette Parole ; c'est-à-dire l’origine de la force qui

permet à la piété qui sauve, d’avoir la victoire sur cette bête et son image ; cette

source vivifiante qui donnait la force à leur ancêtre David et que la Bible nous

rappelle en ces termes :

- 10 -

«Heureux l‘homme qui m’écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en

garde les poteaux! Car celui qui me trouve a trouvé la vie, Et il obtient la faveur de

l’Eternel. Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme; Tous ceux qui me

haïssent aiment la mort.» (Pov8 :34-36)

« Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Eprouve-moi, et connais mes

pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de

l’éternité! » (Psaumes139 :23-24)

Cette source de vie et de la victoire, explique la différence entre les chrétiens qui

attendent l’enlèvement comme « les moutons de Panurge », autrement dit comme les

grandes foules qui suivaient Jésus pour des intérêts terrestres(Jean6 :26-

29 ;Luc14 :25-35) et ceux qui l’attendent et qui seront effectivement enlevés, parce

qu’ils gardent sa Parole et persévèrent jusqu'à la fin, , comme prémices des vrais

frères et sœurs du Seigneur Jésus aux yeux du Père (Rom8 :29), au moment où la

bête soutiendra de toutes ses forces son image à être plus ivres que jamais « du sang

des saints et du sang des témoins de Jésus »(Apo17 :6) (Consulter la tragédie des

siècles d’Ellen White pages 17 et 39)

Voici comment la Bible nous relate cette vérité concernant « l’heure de la

tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre»

(Apo3 :10), cette heure avant laquelle l’Eglise glorieuse sera déjà enlevée au ciel :

<<Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est

arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a

été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu

jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de

leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. C’est

pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la

terre et à la mer! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère,

sachant qu’il a peu de temps. Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la

terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle. Et les deux ailes du

grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son

lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face

du serpent. Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la

femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Et la terre secourut la femme, et la terre

ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. Et le

dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa

postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage

de Jésus. (Apo12 :10-17)

- 11 -

Remarquons que la séduction par l’esprit du monde(1Cor2 :12-16) , qui

empêcha les dignitaires et les serviteurs du peuple de Dieu à reconnaître le Christ à sa

première venue, combat davantage Jésus aujourd’hui , en s’opposant de diverses

façons à l’Evangile « de la croix de Christ »(Philip3 :17-21) que prêchent ses

disciples . Une séduction qui fut prédite(2Pierre2 ;Jude) et qui utilisait déjà au temps

des apôtres, donc de l’Eglise primitive, des serviteurs non réellement convertis à

Jésus-Christ, à travers des sectes pernicieuses plus ou moins institués et sous la loi

(Galates4 :21-31 ;5 : 1-12 ; 1 Cor 9 :19-20) , pour infiltrer le Corps de Christ, avec

l’évangile de la circoncision que dénonçait Paul (Galates5 :11-12), lui qui déclare :

«Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne

verra le Seigneur. Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce

qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et

que plusieurs n’en soient infectés; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane

comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus

tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes;

car son repentir ne put avoir aucun effet. » (Héb12 :14-17)

« Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore

persécuté? Le scandale de la croix a donc disparu! Puissent-ils être retranchés,

ceux qui mettent le trouble parmi vous!» (Galates5 :11-12)

« Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de

vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils

bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne

doit pas enseigner. » (Tite1 :10-11 ) .

Il s’agit de cette racine d’amertume qui s’est développée au cours des siècles de

persécutions sanglantes depuis deux mille ans (2000ans) contre l’Evangile non dilué

de Jésus, par l’apostasie , et qui va bientôt atteindre sa vitesse de croisière par la

grande boucherie humaine de la grande tribulation, que prépare la bête

(Apo17 :1-18 ; Apo12 :7-17) sous nos yeux par les agissements injustes de l’ONU à

soutenir d’une manière voilée la << Babylone la grande, la mère des impudiques

et des abominations de la terre,… cette femme ivre du sang des saints et du sang

des témoins de Jésus>> (Apo17 :5-6) , afin que le moment venu, elle reprenne

pratiquement par ses actes, sa position usurpée de Dieu, de roi des rois comme

dans le passé, en violant ouvertement la souveraineté des nations faibles, pour

faire et défaire leurs dirigeants à sa guise, afin de les dominer à tous égards, au

moment d’imposer la marque 666 aux chrétiens victimes irréversibles de l’enfer

(Consulter la tragédie des siècles d’Ellen White page 629 ) . Cette femme qui

déclare d’ailleurs : << LE PAPE N’EST PAS SEULEMENT LE REPRESENTANT DE

- 12 -

JESUS-CHRIST, MAIS IL EST JESUS-CHRIST, CACHE SOUS LE VOILE DE LA CHAIR. >>

(THE CATHOLIC NATIONAL, JUILLET 1885), a toujours manifesté son opposition

féroce à l’accomplissement de l’œuvre pour laquelle le vrai Jésus-Christ fut crucifié

(Héb 7 : 11-19). Car il mourut « pour le perfectionnement des saints en vue de

l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous

soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à

l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne

soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la

tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que,

professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est

le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le

corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement

selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la

charité.» (Ephés 4 : 12-16). La Bible nous dit que l’évangile mensonger de la

circoncision que soutient cette femme et dont les prédicateurs persécutaient les

premiers chrétiens dès le premier siècles, et particulièrement Paul (Galates 5 : 11-12)

A POUR DIEU LE VENTRE (Philip 3 : 17-21), DONC L’HOMME LUI-MEME, qui s’élève

comme un dieu (2 Théssa 2 : 1-12) sans peut- être le savoir ; un évangile qui

crucifie une nouvelle fois Jésus-Christ , en décourageant les chrétiens qui veulent

chercher et connaître Dieu(Jean17 :1-26 ; Prov2 :4-5), en retenant la vérité

captive par les pratiques stériles du sacerdoce lévitique, à l’exemple du paiement

de la dîme et autres œuvres contraignantes de la loi comme les jeûnes et les lois

cérémoniales. Ce sacerdoce contraignant qui maintient les chrétiens sous la loi

(Galates4 :21-31 ;5 :1-12) , les empêche ainsi à parvenir à la perfection

(Héb12 :22-25), à être des chrétiens fidèles, des économes du Seigneur qui se

confient à lui avec amour et en toute liberté, avec tous leurs biens (Luc16 :1-17) ;

oui , ces œuvres stériles les empêchent à devenir des vrais frères et sœurs de

Jésus aux yeux du Père (Rom8 :29), ses disciples, eux qui se font violence et

acceptent de suivre leur Sauveur comme Paul(Philip3 :1-21), sur le chemin

resserré du renoncement et de la croix (Philip2 :5-11 ;Luc 14 : 25-35), car Jésus

lui-même déclare :

«La loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean; depuis lors, le royaume de

Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. » (Luc16 :16)

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne

peut être mon disciple. Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur,

avec quoi l’assaisonnera-t-on? Il n’est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le

jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! » (Luc 14 : 33-35

).

- 13 -

Une preuve qui montre que Paul, qui nous demande d’être ses imitateurs

(Philip3 :17-21), n’avait pas suivi Jésus à cause des intérêts terrestres , vient de

cette déclaration qui révèle que « l’amour de la vérité »(2Thessa2 :9-12) était le

premier souci de son coeur :

«J’espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée, afin d’être

encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne. Car je n’ai personne ici

qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation;

tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. »

(Philip2 :19-21)

Si Paul revenait aujourd’hui ici-bas et qu’il lui était demandé d’exprimer au

sujet du Corps de Christ d’aujourd’hui, une parole analogue à celle qui vient

d’être reprise ,par rapport à ce qu’il observerait en versant encore d’abondantes

larmes , comme au temps de son ministère(Philip3 :17-21), il pourrait en

s’adressant cette fois à Dieu, terminer son rapport ou plutôt son triste

témoignage en ces termes : «…plusieurs, en effet, cherchent leurs propres intérêts ,

et parmi eux , beaucoup cherchent les intérêts de leurs propres églises, et non de

l’Eglise de Jésus-Christ. »

Les chrétiens qui aiment Jésus par « l’amour de la vérité »(2Thssa2 :9-12) , cet

amour qui permet d’être sauvé en gardant sa Parole(Jean14 :23-27 ;Héb10 :14) ,

comme ce fut le cas avec notre précieux Sauveur , qui garda celle du Père et fut sauvé

grâce à sa piété(Héb5 :7-10), ces chrétiens disions-nous, ont intérêt à comprendre que

si le Seigneur nous révèle l’état de son Eglise, c’est pour que nous intercédions, en ce

temps de la fin. Oui, c’est pour que nous priions afin que ce Christ qui est

éternellement vivant et qui intercède ensemble avec nous, amène à la repentance et à

la conversion sincère, les croyants qui mentent qu’ils sont des chrétiens(Juifs), eux

« qui marchent en ennemis de la croix de christ » (Philip3 :17-21).Oui insistons et

demandons au Seigneur de se glorifier en accomplissant la promesse que lui-

même a faite à leur sujet, à l’Eglise invisible de Philadelphie qui garde sa Parole,

car nous lisons:

« Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie: Voici ce que dit le Saint, le

Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui

qui ferme, et personne n’ouvrira: Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu

de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai

mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne

de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs (chrétiens)et ne le sont pas,

mais qui mentent… Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je

te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour

- 14 -

éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que

personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans

le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu,

et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel

d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende

ce que l’Esprit dit aux Eglises!»(Apo3 :7-13)

Nous devrions cependant faire attention dans ce combat spirituel. Car n’eût

été la miséricorde de Dieu à l’égard de Lot, il aurait péri avec les incrédules, qu’il

voulait à tout prix convaincre (charnellement) du jugement imminent de Dieu,

lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe En effet voici le témoignage qu’en

donne la Bible :

« Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce

qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce

lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Eternel. L’Eternel nous

a envoyés pour le détruire. Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses

filles: Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu; car l’Eternel va détruire la ville. Mais, aux

yeux de ses gendres, il parut plaisanter. Dès l’aube du jour, les anges insistèrent

auprès de Lot, en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se

trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville. Et comme il

tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car

l’Eternel voulait l’épargner; ils l’emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville. Après

les avoir fait sortir, l’un d’eux dit: Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière

toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que

tu ne périsses. Lot leur dit: Oh! non, Seigneur! Voici, j’ai trouvé grâce à tes yeux, et

tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie;

mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je

périrai. Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite.

Oh! que je puisse m’y sauver,… n’est-elle pas petite?… et que mon âme vive! Et il lui

dit: Voici, je t’accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu

parles. Hâte-toi de t’y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu’à ce que tu y sois

arrivé. C’est pour cela que l’on a donné à cette ville le nom de Tsoar. Le soleil se

levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. Alors l’Eternel fit pleuvoir du ciel

sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Eternel. Il détruisit ces

villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. La

femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. Abraham se leva

de bon matin, pour aller au lieu où il s’était tenu en présence de l’Eternel. Il porta

ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la

plaine; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une

- 15 -

fournaise. Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d’Abraham; et

il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot

avait établi sa demeure. Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la

montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une

caverne, lui et ses deux filles.» (Genèse19 :12-30.)

Cet exemple de Lot montre que nous devrions davantage nous enraciner en

Christ dans une piété QUI EST L’IMAGE DE LE SIENNE (Héb5 :7-10 ;

Héb10 :14 ;Rom8 :29) , pour ne pas nous laisser séduire comme Lot ou comme

Balaam, par un esprit séducteur très subtil dans la ruse. La Parole de Dieu veut

que nous intercédions pour les âmes perdues certes, mais en marchant par l’Esprit

(Jude16-25) ; d’ailleurs Jésus nous fait connaitre par la parabole de l’ivraie que

certains de ceux « qui marchent en ennemis de la croix de christ », pour qui nous

devrions prier, peuvent être comme l’ivraie semée dans un champ de blé par un

ennemi , et ne peuvent être sauvés. C’est pourquoi Paul déclare :

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns

abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines

de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure

dans leur propre conscience,(1 Timothée 4 :1-2)

Notons que la parabole des noces reprise plus haut (Matt22 :1-14), qui fait

allusion à la deuxième venue du Seigneur Jésus pour enlever son Epouse à sa

rencontre dans les airs, en vue de la célébration des noces de l’Agneau(Apo19 :1-

10), nous rappelle une parole de l’Apôtre Jean ; celle qu’il utilise pour avertir les

chrétiens au sujet de l’esprit du monde (de l’erreur) que prêche l’antichrist, dans le

but de séduire les chrétiens. Il s’agit d’une séduction qui s’oppose à la conformité

de leurs vies à celle que Jésus a vécu ici-bas dans sa chair, pour nous sanctifier, lui

qui déclare : « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient

sanctifiés par la vérité.» (Jean17 :19) . En effet Jean écrit :

« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour

savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.

Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en

chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est

celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà

dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus,

parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux,

ils sont du monde; c’est pourquoi ils parlent d’après le monde, et le monde les

écoute. Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui

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n’est pas de Dieu ne nous écoute pas: c’est par là que nous connaissons l’esprit de

la vérité et l’esprit de l’erreur.» (1 Jeans 4 : 1-6)

Nous pouvons maintenant comprendre, à la lumière de cette parole de Jean

pourquoi le Seigneur Jésus, parlant des croyants qui rejettent sa Parole à cause de

leur attachement à cet esprit du monde, les assimile aux païens, dans sa Parole et en

particulier dans la prière sacerdotale (Jean17 :14-26 ; Galares5 :11 ; 2Timo3 :5-9) où

il résume le but de sa mission terrestre, en recommandant au Père, l’ensemble de ceux

qui garderaient sa Parole, de génération en génération, jusqu’à sa deuxième venue ;

eux qui constituent le meilleur stade du perfectionnement du Corps de Christ, qui

est l’Eglise de Philadelphie(Apo3 :7-13). Elle qui garde sa Parole et au sein de

laquelle son Epouse va bientôt achever sa préparation pour son enlèvement, qui fait

penser à un essaim d’abeilles qui est sur le point de s’envoler avec la reine, de sa

vieille ruche délabrée, en voie d’une totale détérioration. Cet essaim n’attend que le

signal pour son soudain envol, vers un nouvel abri plus sécurisant, plus beau, plus

paisible, plus durable et non aménagé par une main humaine. C’est pour cette

préparation qui se fait aussi dans une colonie d’abeilles en vue de leur soudain envol

pour un nouvel abri, que Jésus les recommande au Père, afin que par leurs

témoignages qui confirment qu’ils sont parfaitement un, le monde croie en lui, et

reconnait que c’est Dieu qui l‘avait envoyé. En effet Jésus pria et dit :

«Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit: Père, l’heure est

venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné

pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as

donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui

que tu as envoyé, Jésus-Christ. Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu

m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de

la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. J’ai fait connaître ton

nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu

me les as donnés; et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils ont connu que tout ce

que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as

données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils

ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde,

mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi; - et tout ce qui est à moi

est à toi, et ce qui est à toi est à moi; -et je suis glorifié en eux. Je ne suis plus dans

le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom

ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. Lorsque j’étais avec eux

dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et

aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût

accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin

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qu’ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné ta parole; et le monde les a

haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne

te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du

monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole

est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le

monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés

par la vérité. Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux

qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es

en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le

monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin

qu’ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils

soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les

as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as

donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as

donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde

ne t’a point connu; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as envoyé.

Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont

tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux.» (Jean 17 : 1-26)

Connaissant le sort réservé au peuple de Dieu à la première venue du Christ,

nous devrions veiller en conséquence à la suite du Sauveur (Héb5 :7-10 ; 1 Jean 2 :2-

29), comme Jésus lui-même nous l’a recommandé : «Prenez garde à vous-mêmes, de

crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et

par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste; car il

viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la

terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à

toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme.»

(Luc21 :36).

C’est pourquoi en imitant la piété du Seigneur Jésus, grâce à laquelle le Père

le sauva de l’enfer(Héb5 :7-10), à travers sa glorieuse et éternelle victoire sans

pareille sur Satan et la bête, elle qui inaugurait les nôtres(Apo17 :14), nous

croyons que la victoire des croyants qui , à la première venue du Christ, le

reconnurent et prirent part à sa bénédiction et à la glorification de Dieu << avec

une multitude de l’armée céleste>>, nous croyons disions-nous, que cette

glorification peut être regardée comme une préfiguration de la parfaite

adoration qui se produira bientôt avec cette armée céleste et les chrétiens enlevés

, dans leur corps glorieux , parfaits car sans péché .

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ESPACE BIBLIQUE : << ESPACE de documentation BIBLIQUE pour le salut et le perfectionnement du chrétien>> (Philip. 3 : 12-14 ; Héb 7 : 11-

19 ; 5 : 7-10 ; 10 : 14 ; Ephésiens 4 : 1-16). ESPACE BIBLIQUE s/c MERC BP : 14381 Yaoundé Cameroun. Tél : (237) 22-31-01-90. Site Internet :

WWW.Espacebiblique.org ; e-mail : espacebiblique@Yahoo.fr ; NB : cher lecteur, à cause du temps qui presse (1Thessa5 :3-11) , au besoin

vous pouvez multiplier ce document d’ exhortation évangélique pour aider ceux qui ont soif de Dieu, qui peuvent le chercher selon qu’il est

écrit : «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu

vivant » (Psaumes 42 : 2-3).