tDIPA/WP/20

COMPTE - RENDU DE LA TROISIEME

REUNION DES OFFICIERS DE LIAISON DU DIPA

I

Mars 1988

DIPA/WP/20 Mors 193

COPTEENDU CE LA TROIBIEME

REU4IO.4 DES OFFICIERS CE LIAISON DU PIPA

Progi'cnmE d DéveioppcmentIntégré do Péches Artisans-les en Afrique de Ouest -

Programme -for IntegratedDevelopment o-F Art LsanaiFisheries in West Africa -

GCP/RAF/ 92/DEN - GCF'/Rf-F! 3/LGCF/RAF/ 197/NOR.

En coopération avec le Dancm3rqs et le Norvège et encollaboration avec La République Populaire du 9énin leDépartement des Pêches de ls F .PO. réalise depuis Juin 3 unprogramme de développement s 'adressant eux communeuLas de pêchesartisanales en Afrique de l'ouest. Ce programme est basé sur unsapproche intégrée qui tient compte à le fois 0es espectstechnique s du développement et des besoins socio--économiques descommunautés de pêcheurs.

Ce rapport et un document de travail et les conclusìnns etrecommandations données dens ca rapport et dens les autresrapports du DIP/k (Développement Intégré des Pêches Artisanales)sont jugées appropriées au moment de la préparatíon. Lesdocuments de travail n'ont pas été nécsssairemnt approuvés pourpublication par le (e) Gouvernement C s) concerné ( s) ni pan laFAO, Le rapport peut être modifié su fur et à mesure que nosconnaissances s'éLargIssent.

Les désignations employées et la présentation des élémentsdans cette publication n'impliquent pas l'expression de quelqueopinion que ce soit de le port de le FAD en ce qui concerne Lastatut légal de tous pays, territoire ville ou zone ou en ce aiconcerne la déiìmitetion de frontières ou limites.

Projet DIP/kFAO

Boite Postale 1369Cotoncu, R.P du Bénin

lélex : 529 F000/AGRI Tél 330925/330d24

L réunion a eu lieu è Cotoncu le 2-4 décembre

Pa g e

OUVERTURE I

RAPPORT DE LA DEUXIEE IREIJNION I

RAPPORT SUR L'EVOLUTION OES ACTIVITEB OU PROJET DIPA 2

RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT ARTISANAL 3

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 6

ANNEXES

i. Liste des participants 10

Ordre du jourRapport sur lóvolution du programme dedéveloppement intégré des pêche artìsaneles enAfrique de l'Ouest 13

Notes sur le projet modèle 21

Aperçu du développement de la pêche dans loretenue de Legdo, Corneroon 3$

Projet de développement de la pêcts artìsanaiesur lo lagune Aby : Céte d'Ivoire 44

Owendo Gaben : le centre de regroupement despêcheurs artisanaux 49

Le projet pêche lagunaire, Bénin 53

Update on the Fisheries Pilot Project, Tombe 55

The project for integrated fishery deveioprnen. inrural fishing villages, Shenge 63

Highlights of artisanal fshries development ìnNigeria 70

12 A note on Shancion er tisane]. -F±henies 73

Analyse de la situation de la pêche tisenalerna r i t i me Co n g o I a i s e

Activités du Ministère de l'Elevege, des Pêcheset des Industries Rnirnaes dens ic domaine de lepêche artisanale. Cemeroun. 79

I5 Information on ortisenl fisheries projects inThe Gambia Bi

i OUVERTURE

La réunion a été tenue in. mercredi 2 Décembre 1567 è Yheures dans le selle de conférence de l'INFOSEC à Cotonou. Elle a

été ouverte par Mr. K. Fergusson président de le 2è réunion desofioiers de liaieon, et représentent le Directeur ds Péchee euiinistère de l'Agriculture et des Ressources Ntureilec de leSierre Léone. Après un bref aperçu cur le compte rendu da ladeuxième réunion des officiers de liaion, il a suggéré laformation d'un nouveau bureau pour présider la séance. Leparticipants suivants ont été retenus

Président Mr. Gilbert Mensch, Directeur de Pêches( 8 é n in)

Vice-Président Mr. 8. Bouberi Doumini. Directeur Adjoint duProjet de I.e lagune Aby, Côte d'Ivoire

epporteur Mr. A. Ç. V, Fonde Projet. Tombo do Sierra Léono

Cette proposition e èté acceptée par les participants (voirannexe 1) qui cnt également approuvé le programme préparé (voirannexe 2)

Le nouveau président de séance a souhaité lo bienvenue àCotonau è tous les participants et a rappelé l'importance duProgramme dans la région. Ensuite le Coordonnateur du ProgrammeOIPA a donné un petit discours de nature essentiellementadministrative.

2 APPDRT DE LA 2è REUNION OES OFFICIERS DE LIAISON

L'officier de liaison de lo DIPA en Cate d'Ivoire Mr.Boubéri Doumini a donné un rèsumé de la 2è réunion des officiersde liaison tenue du H ou ¶4 Novembre 1986 en Sierra Léone. Acette réunion participaient K.A. Fergusson, Robert Lee de leFAO Uwe Bect A.C.V, Fonde et W. McCsule.y du projet. Tambo enSierra Léone. Gilbert Mensch et Lue Afcyon du Sénin, BoubériOoumini et Mamadau Doumbia da la Côte d'Ivoire. M.A. ObeRin etE.E. Udong du Nigério M.M. Jeilani de Meuritonie Fade M. Kabade Guinée, M. Arrnah du Ghana, J,M. Thornes du Libéria, EdimaNathaniel du Cameroun, Nfarnora Damphe do la Gamble, T, Brainerdde le FAO -. COF1ACE et Messieurs Shoves, Uchneon. Hoc}.nsen etEverett de la fIFA (FAO), Cctonou.

Les principales recommendations ant ètè. r umèe.s comme suit.;(a) Le projet DIFA devrait renforcer sec contacts avec les paysde le région afin d'être plus étroitement li ès ou>: politiques etsratégie.s pour le développement des pêches artisanales. (b) Leprojet DIPA devrait ôtre étendu à d'outres pays et cette requêtedevrait être transmise IC mission de révision et: d'évaluation(FAD, Denemart et Norvàge). c) Un accord cvaít été obtenu pourune approche intégrée au développement donnant la posshilité auxcommuneuts de faire connaître leurs besoins réels. (cl) Il

s'avère nécessaire d'élaborer er. profondeur ìe travail sur lesstatistiques et l'vdliiation des resecurees qui sont d'uneimportance majeure pour les projets de développement des pèches

artisanales. (e) Choque po: s devrait fournir des effortssupplémentaires pour coordonner les politiques sur les projets depêche artisanale.

3. RAPPORT BUB L'EVOLUTION DES ACTIVITES DU PROJET DIPA

En présentant le document intitulé 'Aooport cl 'avancement surle Programme pour le développement intégré des pêches artisanalesen Afrique de l'Ouest le Coordonnateur du Programme oreitérél'objectif principal du projet qui est d'aider les pays à

developper leurs pêches artisanales afin d'en tirer le maxiiumd'avantages économiques et sociaux. Les ohectifs secondairessont (i) d'améliorer l'efficacité des projets de développementdes pêches artisanales. (li) de propager l'idée de l'approcheintégrée au développement des pèches artisanales, en insistantsur la participation communautaire dans lo planification(préparation) des projets looaux (ii;i) de mettre en oeuvre unprojet modèle - celui en cours au Bénin portant le symboleGCP/RAF!198/DEN, (iv) de maintenir un eon systéme dedéveloppement des Ìêches ou des unités de vulgarisation dansdifférents pays et enfin (y) d'acoroitre la compétence techniquegrce.à des échanges d'experts spécialisés entre pays africains.

Dans le cadre du projet régional GCP/BAF/192/OEN, il existeun coordonnateur assisté par des consultants, un socio-anthropologue et un conseiller principal pour la planificationdes institutions et des projets (ce projet est financé parGCP/RAF/1g7/NOR). Trois officiers professíonnels associés ontégalement été recrutés. Le personnel du projet modèleGCP/PAF/198/DEN comprend Le conseiller technique prinoipalle technologiste des pohes et la conseillére en ectivitésféminines. ils sont tous be.sés à Cotonou.

Les projets associés à la OIP comprennent le. projet modèledu Bénin, le projet de la lagune Ahy en Côte d'ivoire t le

projet Shenge en Sierra Lécne. Dens les 3 projets i-1 a èté prisun engagement spécifique au développement intégré des pêchesartisanales au niveau des villages et des communautEs.

Depuis la 2e réunion des officiers de liaison, beaucoup deprogrès ont été faits surtout pour is formulation dc 2 autresprojets ñ KabaK en Guinée et à Ye.ji au Ghana. De plus ti a étépossìbie de resserrer les liens entre tes projets de pêcheartisanale de la région. Les rapports sur certains de ces projetset celui du projet modèle du Bénin peuvent être trouvés en annexede ce document.

La LuPA a organisé des reunions techniques et des cours deformation sur diffrents sujets tels que les stratégies dedéveloppement des pêches artísanoles, les unités devulgarisations et la propulsion des embarcations de la pècheartisanale. Le personnel et les consultants ont travaillé sur destêches spécifiques, dons plusieurs pays appliquant la politiquedes pèches artisanales. Lo DIPA a egelement mis un accentparticulier sur la formation et depuis le début des opératíons en1984, plus d'une centaine de personnes travaillant dons la

secteur de la péche ont participé à des cours, ou visité le

projet modéle du Bénin eux frais de la DIPA.

4. RAPPORT SUR LE DEVELOPPEMENT ARTISANAL

Le Projet dc la pêche lagunaire eu Bénin

Ce projet est financé par la GTZ (République Fédéraled'Allemagne). Il couvre toutes les lagunes côtières et les zonesmarécageuses ainsi que les effluents des rivières. L'objectifprincipal est d'accroître Io productivité de le pêche et donod'aider à accroître (améliorer) les revenus des pêcheurs. Lapremière phase a débuté en Avril 1966 pour une durée de deux anset demi. Eile sera certainement suivie par une seconde phase quicouvrira la période 19G9-1991, Les cieux principales activitéscomprendront (i) l'écologie des lagunes et (lì) les aspectssocio-économiaues de la pêche

Le Centre Owendo du Gaben

Le Centre Owendo qui est un centre de regroupement despêcheurs artisanaux est financé par le FEO et a été mis en placeen 1954 pour aider la pêche artisanale. Le gestion e ensuite étéconfiée à une compagnie privée CENTRA PECHES en Septembre 1985.Les employês ont été compressés jusqu'à 21 et un contrôle plussévère a été exercé sur toutes les opérations.

Les vendeuses Nigériennes et Béninoises des environsachètent plus de poissons et IP... directement en ville à

des príx plus élevés. ce que le centre aurait dû faire. Donc enfait, l'activité a stimulé le compétition, mais il y a eu soudainune chute Inexplicable des prises de poisson le long de le côte.

Les prix du poisson fixés per le Gouvernement ne peuvent pasêtre respectés car il ne serait alors pas possible de donner desprix raisonnables aux pêcheurs artisanaux. Le directeur du centrede Owendo essaie de veiller à ce que le poisson soit nettoyé etcongelé dès que possible apr&s la capture, et conservé dans lesmeilleures conditions possibles afin dren obtenir les meilleursprix. Certaines espèces sont coupées en filets.

L'un des objectifs du rentre était de familiariser lesjeunes gabonais cuco la pêche. Cependant il est peu probable queces jeunes soient attirés (à molos d'ajouter à cele une activitéd'extension parailéle au commerce du poisson).

Le projet Logdo du Gomeroun.

Le projet Lagdo s instlie enfin correctement après lesdifficultés des débuts sur l'orientation et les responsabilitésdu personnel. II aurait: une possibilité d'extension jusqu'à1992.

Le biologiste e pu recueillir des données avec succès et esten train d'entreprendre des anCìyse, 13. est intéressent de noterque l'orientation et le stimu3 ant principal proviennent du

Le socio-éoonomi scontrat de deux ans. S

sur pied une coopératrésul tote ont montréfinancier' il semble qla coopérative é des fcat organe pour le serensuite essayé do ti'

mnfor«rnls et obtenirpossible da trouver' uéquipements et das ma

-4-.

travail précédemment efFectué par la F\C dons des situationssemblables. u déper't il y avait eu une assistance desVolontaires du Corps de lo Poix nui o été ensuite retirée. Lesmoniteurs qui Ont. rompis lee Volontaires sont contrôlés eteffectuent les tâches qui leur sont assignés -

une période oré-établie.

ii fout dire toutefois que le systémrne de coopérative ou departage n 'est pas- aussi évident pour les pêcheurs qu 'il neparait. C'est peut être dû au grand essor (au soudain essor) del.a pêche. C'est exactement ce qui est ar'rivé doris les réservoirsde pêche de lo Korìba de lo Volto et d'autres rives africaines,qui se passe ici. Il y a dc plus en plus de pécheurs venant duNord Cameroun et du Nigéría, donc la pêche est devenue uneoci:ivité en pleine expansion La prise moyenne annuel le estestimée è 2.00O tonnes.

ta vient de quitter lea t.ch la plus importanive. Elle a été mise suun accroissement des pe

ve les membres utilisa-jeins individuelles et nevices preoddemment fenduovoii icr avec des grouun ou deux résultats posri crédit qui a permis dechines et ls coats ont

projet après unte était de mettrer pied mais icsrtes sur le plannt de plus en plusremboursaient pass. Le sociologue apes de pêcheursitifs. il a tése procurer des

été remboursés sur

aucun arbre n'avalea filets sont placésa donné une aire assezdans le bouts ije boisd 'une ancienne zone dedes zones dz péturagproductivité lorsquetilapias de 5(30 à ?OOg.

Les filets ont desest des plus fines desfaire des filets è captni lot joue) . Le pri. dede conditions OLI Nígé.riamais on achète un nouveaet déchìr'é. L'expériencedéloborer de nouveauxmontage ou ic systeme dc

i_e constructeactuel de l'emberconstructeurs de. pion a dj enregistégalement été améavoit une piroguel'espace de un an450.000F pOLIr obt

it été coupé ovont la période de crue doncau bord da la ligne cies arbres morts - Cecilarge où 1CC poissons viennent s 'abriter

mort. Le. 100 est peu profond et il s'agitcrue, OC (lui fait que l'abaissement oréee assez etendues, ce qui accroît la

l'eau monte. On trouve facilement des

mailles de 2 à 6 pouces mois l.a ficelleficelles pius épaisses sont utilisés poururn' le-s- capitaines des riviéres - Latese filets cet en baisse vu les changements

de ce fait ori répare moins les filetsu fi let dès que i oncien est trop emmêléa mOntré que cela ne valait pos lo peine.matériels ou d'essayer d'améliorer lesuspension des filets aCtUElS -

ur de pirogues o réussi à changer le modèle.

cation avec de petites modifications que lesroques locaux pourront imiter facilement, et

re des ventes. Lee pirogues de transport ontiiorèe-s. Le distributeur principal de bièrede fhrication locale qui s'est démantelée en

- Le propriétaire a délé versé une avance de.

enir une emoorcation pl. us siide. créée et

construite per le projet.

Le progles jetées ades pêcheursdans la zone.

Un certautour du lacglacières desNgaoundéré (p

Le Projet Tambo de Sierre Lèone

En Mors 195?, un atelier a été organisé pour estimer le

processus de pionìficatlon du projet. On comptait parmi lesparticipent e, des personnes représentant le groupe cible, le

personnel de projet, les Ministères concernés et de personnel delo GTZ. Une extension du projet jusquè la fin de l'année 1989 aété approuvée et il est nroposé de prolonger le projet jusqu'en1995.

Il exisrevêtementété possiblerupture deopérations de

Le magasaux besoins eplus à effect

ramme prévu pour les marchés, les voies d'accès et

été simplifié compte tenu des besoins peu importent set des travailleurs associés qui se sont installés

am nombre de fours chorkor ont été construits tout

et les résultats sont bons. On pense améliorer lesembarcations et des camions do transpert allant suruís sur Yaoundé por train)

te a p

Celles-cd 'assurstock d

s bateau

in déquese n t i e 1

uer le t

Le Projet Modèle du Bénin

Le nombre total de pirogues dons les S communautésvillageoises du projet avoisine 60, dont 40 sont motorisées. Leséquipements da pèche les plus importants ( en termes de capture)sont le Wetcha I senne tournante) la ft let à sordinelle (mahundo)et la senne de plage (aguéné) Il y a une sous utilisatìcnchronique du matériel disponible. L.e nombre de sorties en mereffectuée en moyenne est de 0,6 par mois pour le filet mahundo et4,3 per mois pour le filet wetcha.

La stratégie fondamentale du projet est une approcheintégrée au processus de développement avec la participationactive des g1'oupes cìbles da la communauté dans I 'identificationla planìfication et l'exécution des activités du projetS Cesactivités sont basées sur des micro-projets avec des élémentspropres à eux. La participation du groupe ou de la communauté sefait grace eu contact permanent des communautés avec Je membresdes trois unités de développement des peches. Dane choquecommunauté, il existe aussi des comités villageois dedéveloppement. Le projet a décidé d aider die diversificationdes méthodes de pêche, et après de longs essais, la pêche à lauire a ëtè retenue comme la pLus vlobie. La formatIon deséquìpages dans le perfectionnement de cette méthode a été

résent li p

i marchent ter la pêche de carburentx plus puisse

ipements cje p

s des pêcheurrajet sur Fre

irogues diesel in-board avecrée bien et gréce à elles il. a

urant les récentes périodes dequi ont beaucoup affecté lesnts à moteur hors-bord,

èche peut actuol lement: répondree et ainsi, lee pêcheurs n 'cntetown qui revient assez cher.

concentrée sur le port de pêche ert. señale de Cotonou. Lespêcheurs eux-mêmes se Colt également rendus compte que la pêchene serait avantageuse que si des voyages en mer de 2 ou 3 Joursétaient or-geni aSs.

Pour renforcer le formation en mer, le projet a aussi assurédea cours hebdomedatrce pour i IJtIJ isetior; dc 1 écho sonneur.pour faire les noeuds, pour perfectionner leur capacité de marinet apprendre la maintenance et lo réparation des moteurs. Dans leméme temps des expériences plus poussées ont Std entreprises surles filets multi-mono sur les fonde rocheux qui est une méthodde pêche inconnue localement.. El Ice a donné des résui tatespectaculaires et le programme do pêche s 'est développé selon unsyst:ême bivalent où les lignes et let filets sont ernp.Loyéssimultanément, lors dc cheque vo'ege en mer Cependant, il e étéassez difficile de faire accepter les nouvelles technologies dcpêches aux propriétaires des pirogues dens les villages - Aucontraire, éc Cotonau, les pécheurs ont vite adopté lee nouvellestechniques et en ce moment 4 pirogues privées 'font toutes leursactivités de pêche avec des équipements introduits par le projet.4 autres pirogues ont. été commnanddes, Trois cl 'entre elles seront.équipées de moteur diesel in-bord dont i 'instalLation a étéinnovée par le projet.

Les activitésessent:jellement lesdéveloppement du mal'amélioration de laainsi que du fouraméliorations en vuein+'rastructures villagvoies d'acces, duapprovisionnement, en e

g é n é r a t r

femmes etreich a ge

p r od u o t i o n

cl n r K o r

du dévelcois se son

t r a n sport

au grées à

Projets de pêche artisanal e en Gombie

Le projet intégré de dévfinancé par le gouvernement itpêc hes S Kemoto el Tnku lar.prévue pour 2 ans - L,e projetles plus élémentaires des deuxet i eau potablo Le Projartisanale locale de son etasituation économique permettimportant s.

ices de reveus vieaíentles jeunes et consisteciont aude l'élevage des p0)05 dedu eel et dc 1 'huí le do coco

pour fumer le poisson - Leeoppement communautaire et dest a .'-ces sur la construction ds

dc 1 'cC. et d'un meilleurl.a construction dc rite.

eloppement dea peches artisanalesslier concerne le développement desLa durée initíale du projet est

veut arriver à répondre aux besoinsvii. lege a, à savoir 1 al imeiltet ion

et v'i se S transformer la péccet dc subsistance journa1i::i'e à Line

ant cl 'obtenir ces revenus plus

Dans. le cgntexta Je Lomé I et dv 4é K ED, le projet pour I.e

développement de le pêche arti sana i.ma C PLPA) sur le CôteAt lantique s St é 1 ' objOt d'vr accord si nd i.e i C Novembre i

financé avec des fonds da la (iKE' pour un montant initial de

i2'6.QOO Ecus, révisé plus tard s 'T,455,DOíJ feus, au bénéfice ducentre des pêches mori.ti,mee artisanales de Gunjur I.e magasin decongelation do 8x-ikamo ainsi quo den -ForJe permettord.. un systórre

de prêt remboursable, do formation et. cl 'essi stance tect'nìque - Losgrandes lignes de ctto activité étai,ent aoeremmen't :Lnlues de'isle document préliminaire du Erogrammne de Développement Intégré

-'7-des Pèches du projet. GAM/77/002 PNUDFA0.

Dans le cadre de Lomé II et du Sè fED, une prolongation du

projet a ét signée le 25/10/82 avec un financement de 1.600.000Ecus qui devaient servir à couvrir lee coûts de réhabilitation etde construction des routes, la rénovation du pont de Tanji,l'augmentation de l'assistance technique et du budget deformation, ainsi que l'achat d'une rodio et de trois béc-hées.

Le projet a an fait commencé en 1979. Lee objectifs à longterme étaient d'occra5.tre lo capture maritime totale (de 12.000tonnes en 1978 à 17.000 tonnes en 1Y8) d'améliorer la qualitédes produits transformés et i 'attirer led paysans au secteur dela pêche (grâce à des crèdits et sur lo base d'une formation).

La construction des complexes de Gunjur et de Brikoma a étéremise le 11 Mors 1953. Le PDP a contribué pour 496.000 Dalasispour mettre à disposition un fond de prêt d'un total de 874.334Dalasis géré par la Banque de Développement et du Commerce de leGambie au profit des pêcheurs artisanaux, pour l'achat depirogues, de moteurs, de fours, de filets etc ...On a accordé 217prêts, mais vers la fin de l'année 1986, seulement 16% des prêtsont été entìèrement remboursés. Au début du projet, des étatsfinanciers mensuels étaient toujours di socn:Lhles pour expliquerl'utilisation es fonds, mais ce n'est plus le cas. \/u cet étatde fait apparent de mauvaise gestion. le FED n'e pas autorisé lamise à disposition de tous las fonde initialement prévus pourcette activité.

Les expériences avec le système bancaire pt le système desprêt remboursables ojouts aux difficul tés de débours et derecupération de lo dette ont poussé certeinee personnes à sedemander sí le crédit te? pu 'il était envisagé avec Is banqueGCDB est une chose viable pour les zones rurales, plusprécisement si les populations rurales étaient prêtes pour cagenre de crédit bancaire. Lee conclusions tirées sont qu'il fautd'abord aider le souscripteur du prêt à définir ses besoins réelset ses intentions en ce qui concerne le.s activités de pêche Iln'est pos bon de préter de i'argent juste pour l'-achat d'unepirogue, si le bénéficiaire de c-e prêt: ne peut pas se payer unmoteur ou un Filet. Deuxièmement, il fout un suivi systématiquedes remboursements et troisié'rnement; l'aikaldo (chef de village)et J. 'assistent local en matière de pèche doivent certifier de lasincérité et de la bonne foi du souscripteur.

Une expérience intéressante a été menée à Gunjur. Il s'agitde l'introduction d'a la pêche a I.e senne, mais les capturesétaient si élevées que le marché était saturé. Cependant, an aremarqué que le nombre de pecheurs gambiens e 'eat accru de IDO à120 en 1981 à 200 en 1986, et le nombre de bateaux da pêchegambiens e augmenté dc 48 en 1981 á 55 en 1966. Ïl y a égalementbeaucoup de pêcheurs .sénégei sis qui débarquent ici. Un projet desuivi est prévu pour 1988. 1? durero 3 ens et coûtera environtrois millions d'Ecu.

Des efforts seront faits pour mieux impliquer ls

communautés dens le gestIon des -Facilités qui leur sont offertes.Ceci demandera un effort particulièrement intense eu centre deGunjur et eux villages bénéficiaires du premier projet FOFAo 'est-à-dIre Kanteng, Gunjur, Tujering, Tanji et Brufut Tenji setrouve en face des lles Bujol et les eaux y sont donc pluscalmes. Il est prévu d'y construire une jetée, d'essayerd 'introduire IO betou GAP et do construira uno chambre froidelà bas.

L'idée est de pourvoir cheque village avec un VolontaireBriteniqus Vsa qui aìdera la communauté à s'organiser. Les casesde fumage et les outres besoins des villageois ne serontconstruits que selon io modèle et au nombre requis par lesvillageois. Le modèle et le coût seront simples et d'un montantque les villageois pourront rembourser. Un pêcheur sénégalaissere recruté pour eider àie formation. Un coordonnateur expatriésupervisera le projet.

On pense obtenir 100 hectares de terres du Departement desForêts qui permettront d'obtenir 10 hectares de bois de chauffecheque année pour répondre eux besoins en -eue i pour le fumage despoissons. Dans cheque village U y eure des puits et de l'eau quisera pompée gréce à un moulin installé dens un réservoir à eau.Il est prévu d'aider les femmes é faire des jardins de légumes.Une composante en santé et a?phabétisatIorest probable et il sepeut aussi qu'on développe le réseau radiophonique pour demeilleures communications. Il est également possible d'élaborerun nouveau type de bicyclette pouvant assurer le transport dupoisson. Un peu p1us d'élaboration sera nécessaire pourdifférentes sortes de boites isothermes.

Le projet de le lagune Ahy do Côte d'Ivoire

Le projOt vise à améliorer les conditions de vie despêcheurs; il consiste aussi en une bonne gestion et uneeploítetion rationnelle des ressources de le pêche lagunaire. Leprojet a réussi à construire des marchés couverts, des puits etdes débarcadères de débarquement, Cependant lee stocks se sonte-Ffrondrés et la pêche a ôté fermée aux gros engins du 1er Mai eu19 Octobre 1g-57 afin de permettre le renouvellement des stocks depoisson. Le pécha sera mieux règlarnentée dans le futur et ondemandera à cheque pêcheur da se munir d'une licence, Il estprévu d'installer une petite chambre froide pour le conservationde la glace à Adiaké et d'acheter un petit camion quI pourraaider les femmes à vendre les coissons et les crustacées à

Abidjan.

6. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Le réunion des officiers de liaison de la DIPA tenue à

Cotoncu a été. une suite satisfaisante de colle de Freetown,surtout que la majorité des participants était présente aux deuxrencontres. Da levis géneral, le projet DTPA est considéré commeétant valable et qu'il devrait même être prolongé au delà del'année 1980.

-9-

Les participants ont examiné de très près le travaileffectué par la DIPA au niveau régional, et ont exprimé, leursatis-Faction quant à son évolution. La réunion a approuvé les

priorités que la DIPA donne aux spcts sociaux et techniques despch artisanales. Les participants ont également tenu à

apprécier le rôle des agences de financement qui. sant la DANIDAet Is Norvége.

Parmi les recommendations, il a été demandé que le DIPA sefasse encore mieux conneitre dens ja région. Qn e remarqué quepour le première fois, des exécutants de la,pêche artisanale ontparticipé. à la réunion des officiers de liaison et. l'on espèreque cette ouverture et cet engagement de tels travailleurs va

co n tin u e r..

Les discussions sur les différents proJets de développementétaient très riches d'enseignement et d'in-Formation. Il a étérecommandé que de tels échanges d'information soient intensi-Elésde différentes façons. Ceci pourrait inclure des échanges despécialistes, de documents, de rapports et d'articles à traversle Lettre du DIP,A..

Taus les participants sont tombés d'accord que le DIPAdevrait s'engager plus intensement. dans l'amélioration desstatistiques eu niveau artisanal. Ceci aiderait beaucoup densl'évaluation des- ressources et ic gestion ainsi que dans i.e

planification.

Les participants ont reconnu que le qualité des statistiquesexistantes dens la olupart des pays où la DIPA est présentelaissent à désírer et ue tout effort visant à les améliorerserait le bienvenu.

Il a été également recommandé qu'un travail plus intensesoit effectué: suc, les possibilités de crédit et l'organisat±-on ducapital parmi les pécheurs artisanaux. Un certain travail e déjàété Fait dans ce secteur du Oéveioppement dens plusieurs pays etsur une période assez longue mais il était important d'estimer ànouveau les résultats, de synthetiser le travai,l accompli etd'entreprendre d'autres études selon 1CC besoins.

Durant les dbats sur les recommendations, certainsparticipants ont voulu mettre l'accent sur la nécessité depromouvo±r

. 3. 'engagement et i 'intérêt du gouvernement dens lespéches atti-sanaìes plutôt que dens la péche industrielle.

O'autre participents ont demandé qu'un suivi soit assurédens les ces où uns prolongation et une formation ont eu iíeu etont été arrÉtés. D'eutres encore ont proposé cue le DIPA s'ateileplus à travailler sur les besoins spécifiques de cheque paysplutôt que sur les besoins de is région.

Les participants cnt. proposé que la prochaine réunion desofficiers de liaison de le DIPA se tienne dans 12 à 15 mois et depréférence en dehors du Bénin.

Mr. AfianBakouay JosephChef Service de laPêche ArtisanaleDirection des PêchesMinistère de lTElevage desPêches et des IndustriesAnimalesYaoundé

Came rotin

Mr. Nfamara DamphaFisheries OfficerDepartment of FisheriesBanjul

The Cambia

Mr. Eworiste C. SagaySeni.,r Fisheries Officer

i/c Integrated RuralFisheries DevelopmentProject Centre at KokoBenin CityBendel State

i ge r i

Mr. Gambe SampoguiliChef de Service de Pêched 'Agbodrafo

Prfctur des LacsLomé

Togo

Mr. Gilbert MensabDirecteurDirection des PêchesMinistère du DéveloppementRural et de ltActioa CoopérativeCotonou

Bénin

Annexe 1.

- lo -

Liste des participants

Mr. Carel ZwolloProject ManagerProjet Pêche LagdoB.P. Il

Garoua

Cameroun

Mr. Ousman DranmichSenior Fisheries OfficerDepartment of FisheriesBan jul

The Cambia

Mr. B. Bouberi DourniniCo- D i re c ten r

Projet de Développement'êche sur lagune AbyEp 844diaké

Cate dIvoir

M,-. Marquaye ArmhDeputy Director

Department of Fisheriesp.O. Box 630Ac ra

Ghana

1r. driz Abdel }lahanDirection des PêchesB,P 383Co t onou

Bénin

Mr. Affoyon LueDirecteur NationalProjet Modèle BéninDirection des PêchesCotonou

Béin

Mrs. Verena PfeifferSocio-EeonomistGTZ Lagoon ProjectCotonou

Bénin

Mr. A.C.V. FordeFisheries Pilot Project TomboP.O. Boz 728F r e e t own

Sierra Leone

Mr. Boran ChhunDirection de l'Océanographie etdes Pêches Maritimes (DOPM)Secrétariat d'Etat auxRessources Animales (SERA)B.P. 289Dakar

Séné gal

FAO

Mr. G.V. EverettProgramme Coordinator, IDAF

Mr. J.C. Dembos SousaDirector Nacional do ProjectoANG/85/OO(Pesca Continentale)Luanda

Angol a

Mr. Antoine Roger Nkogho-EyiChef de ServicePêches MaritimesLibreville

Gab on

Mr. Ken FergussonActing Chief Fisheries OfficerMinistry of Agrícultureand Natural ResourcesFreetown

Sierra Leone

Dr. André BitoumbaDirecteur des Pêches MaritimesB.P. &5O

Br a z z av il le

Con go

Mr. G.T. ShevesS.T.A. Model Project, Cotonou

Canada Canada

Mr. Jean F. Bade Dr. Robert C Cecil

Fisheries Specialist Consultant to

C IDA CTDA

Ottawa Ut t awn

Mr. J.P. Johnson Mr. J. Haakonseu

Senior Adviser, IDAF Socio--Economist/Anthropologist IDAF

Observers

Annexe 2.

ORDRE DL) JOUR

Mercredi 2 Décembre

0900 Ouverture

Aspects administratifs

Composition du bureau de séance

0930 Compte-rendu de la deuxième réunion

des officiers de liaison

il 000 Rapport sur i' évo.i ution du Projet DIPA

Suivi dea rapports sur les projets pour e

développement de la peche artisanale dans

la :réoìon

1530 Projecti.on de film video dea activités du

projet modèle Bénin

2015 Réception

Jeudi 3 Décembre

0900 Rapport sur le projet odè1e Bénin

I 1 (J t) Visite de 1U.DP. du ono et du pnrt de

pêche artisanale de Cotonou,

Vendredi 4 Décembre

0900 Suite des rapports mur les projets pour le

développement de la pêche artisanale suivi

dea débats. Conclusions et recommendations

1600 Clôture

Annexe 3

A. Généralités

Le programme dc développement intégré des pêches artisanales(connu sous le nom de Probt DIPAÌ o trois volets qui sont leGCP/RAF/192/DEN qui couvre les octivité régionales, leGCP/RAF/ 196/DEN qui couvre loe sctivits- du projet modèle duBénin tous deux financés per le OanemLsi-'. at le GCP/RAF/19?/NOR,financé par le Norvège qui est un appui aux activitésrégìonaies. Le projet est exécuté par la FAO.

Le projet couvre essentiellement lee pêches artIsanalesmaritimes de l'Afrique de l'Ouest que l'on trouve dans les payscôtiers membres du Comité FAO des Pêches pour l'Atlantique CentreEst (COPACE) La région que couvre le COF'ACE s'éterd du détroitde Gibraltar au fleuve Zaire.

L'objectif principal du projet est d'oidex' les pays del'Afrique de l'Ouest à développer et à gérer leur pêcheartisanale afin d'en tirer le maximum d'avantages économiques etsociaux grêce à une approche centrée sur la communauté visant àaméliorer la productivité et à accroître le bien-être etl'autonomie des pêcheurs et de tous ceux qui travaillent dans cesecteur. Les objectifs secondaires sont

renforcer l'efficacité des projets de développement despêches artisanales;

diffuser l'approche intégrée ou développement des pêchesartisanales en mettent l'accent sur la participation deio communauté dens la planification de projets locaux;

mettre en place un projet modèle de développement,l'actuel projet GCF/RAF/198/DEN ou Bénin;

tenter da mettre en place et de maintenir dans chaquepays un système d'unités de développement des pêches, et

accroître le compétence technique par un échanged'experts spécialistes entre pays africains.

Le siège du projet a Cotonou où le Gouvernement du Béninfournit les locaux pour les bureaux et le personnel national desupport. Le projet est devenu complétement opérationnel à lasignature du document de projet par les parties concernées endécembre 1963, Les activités sont programmées jusqu'en 1986.

Un rapport d'avancement a êta fourni au sous-comité duCOPACE lore de cc 6ème sec sìon à OL9njui ( 1984) et cc 7ème session(1986) à Ténéri-fe. La première réunion des officiers de liaison

13

Rapport sur l'Evolution du Programme de

Daveloppement intègre des Pêches

Artisanales en Afrique de l'Ouest

14

du DIPA a eu lieu è Cotoncu en mai au cours de laquellel'avancement; du projet a été discuté et les priorités pour le

futur déterminées. La deuxième réunion des officiers de liaisonsest tenue è Freetown en novembre 't986.

Le projet régional (GCP/RAF/192/DEN) comprend un

coordonnateur assisté da consultants et un socio-anthropologue etconseiller principal en institutions et planification de projet(f1nanc par le GCP/RAF/i9'?/NORJ. Trois experts-associée ontégalement été recrutés.

Le personnel du projet modèle (GCP/RAF/96,'DEN) comprend leConseiller Technique Principal, un spécia1iste en technologie despêches et un conseiller en activités féminines. Le projet modeleest entièrement appuyé par un personnel de contrepartie nationalde la Direction des Pêches du Bénin.

Le- personnel de ces deux projets a reçu un appuiconsidérable des divers services du Département des Pêches de laFAO à Rome-, des représentants da la FAO dans les pays et desDépartements des Pêche-s de la région.

Le traveìl du projet DIPA jOUe- un rôle essentiel dans le

suivi des discussions techninues et de-s recommandations de laConférence Mondiale de la FAO sur l'Aménagement et leDéveloppement des Pêches qui s'est tenue à Rome du 27 juin au 6

juillet 19B4. il est en fait partie intégrale du second programmed'action qui est "le développement de-s pêches à petite échelle,basé sur une approche intégrée, at l'amélioration de-s conditionssoda-économiques des communautés de pêcheurs pratiquant la pêcheartisanale at de leurs familles. Il servira à promouvoir lescompétences, capacités et possibilités de-s communautés depêcheurs par leur engagement actif at leur participation dans laplanification et la mise en place d'activités de gestion et dedéveloppement. L'accent sera mis non seulement sur lastechnologies et competence-s nécessaires a la captures, lemanipulation. la transformation et la distributIon du poisson,mais aussi aux considérations socto-éconorniques talles qual'éducation, la senté et Sea infrastructures".

B. REALISATIONS

. L'efficacité des projets de développement artisanal

La projet régional a toujours gardé un contact étroit avecd'autres proJets de peche artisanale, financés par l'aidebilatérale ou multilatéra1a et avec le-s activités des servicesgouvernementaux, afin que l'efficacité des projets de régionpuisse en temps être- évaluées et améliorées. 11 est fréquemmentdemandé au personnel de donner' das conseils sur des sujetsspécifiques.

Entre- le dernier rapport de progrès et la deuxième réuniondes officiers de liaison è Freeto'n, le projet DIPA a Initié etentre-tenu des contacts avec de nombreux projets et activités dedéveloppement des pèches artisanales dans lo région. De plus, le

projet a contribué à l'eécution effective de ces actions.

Un technologue des engins des péchas a travaillé en SierraLeone pour introduire le filet senne tournante pour la capture dapetit poisson pélagique é partir des pirogues. il a égalementparticipé à des essais du filet encerclant, à l'amélioration dumatériel da pêche et à des essais da voile.

Un suivi de la technoloi das engins des peches a été felten Gambia, en particulier per un projet japonais d'aide à lapetite pêche. Le technologue des pêches a été également employéeà Harper au Libérie et sur le projet de le lagune Aby en Cited'Ivoire. D'autres travaux ont été réalisés essais avec echalut boeuf et les petits chalutiers Elrnine ou Ghana etl'introduction de pìèges pour le capture de poisson des chamescoraljennes au Bénin.

Un charpentier marin, consultant du projet DIPA. a effectuéune mission de quatre mois en Guinée Bissau, à Boiarno, une régionisolée bénéficiant d'un projet PNUO/OTCD de développement intégrédes Bissegos; une des activités de ce projet et la constructionde pirogues qui serait suivie d'autres embarcations du même typequI seront construites par des constructeurs navals à être formésper le consultant DIPA. Avant de rentrer à Cotonou, celui-cì apassé une semaine au Sénégal pour un suivi des embarcationsprototypes à moteur diesel qui étaient testées à Ojiferre, situéà environ trois heures de route au sud de Dahar.

L'expert associé biologiste du projet o travaillé dans leprojet modèle Bénin at a assisté le statisticien national à faireune e9timetion de le capture artisanale, non seulement dans lesvillages faisant partie du projet mais également de la pêcheartisanale maritime de tout le pays. Il a travaillé égelementavec le projet GTZ de développement de la pêche lagunaire auBénin. il s'est également occupé d'activités liées au palétuvier.Le palétuvier joue un rôle essentiel dens le senté des poissonscôtiers et done la production de bois pour le chauffage (et lefumage du poisson) at le construction de cases. Cetteconnaissance sera essentielle pour aider ice autres pays de lorégion à gérer le ressources en plètuvier qui est si importantpour les communautés de pêche ortisanale.

Las experts associés socio-économistes ont procédé à lacollecte at l'analyse d'informations sur les activités das femmesdans la secteur des pêches c'est-à--dire amélioration datechniques talles que lo production de sel er. petite auantitdans de régions iaoles, at les améliorations envisageables pourl'extraction da l'huile de noix de coco. ils se sont égalementoccupés d 'enquêtes et d'évaluation ce qui o impliqué une onaledes données sur las coûts et bénéfices. Cs travail a été feit à

Shenge (Sierra Leone) au Lihéria et au Bénin, en appui auxectivité du pr'ojet modéle.

En association avec le personnel du service de lo nutritionde la FAO à Rorn, le projet DIPA est en train de préparer etd'organiser un atelier qui se tiendra à Cotonou en Janvier 9BS

16

sur 'la nutrition et les pêches artisanales"

Le coordonateur s'est rendu en CtC dIvoire, au Nigéria, ouSénégol et en Gamble pour visiter des projets de pêche rtisonaleet discuter des résultats et expériences avec le personneltechnique. Fin juin, il a effectué une longue mission ou Congo,Gabon, Cameroun et en Guinée Equatoriale. Las proJets dedéveloppement intégré des pêches artisanales qu'il a visitéS ouavec qui il o dIscuté sont le projet FEO da Gunjur et le projetitalien de Tankulsr en Gambia; le proJet FED/CODE en Casamonceou Sénégol; le centre FEO d'Owendo au Gabon et le projet FED deLogdo au Cameroun,

2 Une approche intégrée ou développement de lo pêcheo r t i sa n o 1 e

Ii avait été dèmondé au projet de prporer et de diffuser uneapproche intégrée flexible pour le développement des pêchesartisanales, en mettant un accent particulier sur la participationcommunautaire et le portage des responsabilités dons loplanification et l'exécution des micro-projets locaux.

La réunion sur 1 'approche intégrée ou développement despêches; tenue è Cctonou en Octobre 9S6, o été suivie d'un certainnombre d'activités plus spécifiques au niveau local y compris latraduction en anglais du manuel utilisé pour cette réunion à

Cotonou; une réunion de suivi sur le développement mntgré estprévue à Shenge en Novembre ISS? pour les pays onglcphones. L

deux réunions comprennent la revue et lexomen des initiatives auniveau local ainsi que io planification participatoire de lacommunauté dans le projet modèle Bénin et dons ics communautés delo Péninsule de Sherbro qui sont couvertes par ie projet Shenge.

En faisant une analyse approfondie des conditions de viesociale, économique at anthropologique des pêcheurs, on peutarriver à une meilleure compréhension du rala des pécheurs dans leprocessus du développement intégré des communautés de pêcha, eldes interventions appropriées peuvent être envisagées et

exécutées. Ces interventions peuvent servir pour les décisions depolitique générale. afin d'assurer, par exemple; la meilleuresurveillance des eaux côtières et empêcher que les bateaux dapêche industrielle ne pêchent è proximité de la cOte, dens leszones réservées aux pêcheurs artisanaux. Une outre décisionpolitique pourrait s'appliquer è l'abolition des prix fixes dupoisson et des produits dérivés. Au niveau de la communauté rurelade pêche, las interventions prioritaires comprennentl'approvisionnement an eau potable, de meilleurs soìns da santé,des facilités d'éducation scolaire at des communications routièresacceptables.

Plusieurs institutions de la région sont en train decollecter des données sur las divers sects das conditions socio-économiques des pécheurs et de leurs communautés at celles-cidoivent maintenant être axmines et onaJysées. Des consultantsont été recrutés par le Projet DIPA pour entreprendre des étudeséconomiques sur les pêches artisanales et lee facteurs déterminant

lee migrations des pêcheurs de petite pêche le long des côtes de

lAfrique de l'Ouest.Reconnaissant i'epêrience du DIF'A une mission ACOl (Canada)

dc quatre personnes a visité le Bénin en mai iBa?, accompagnée duOireoteur des peches de le Zambie et de son assistant, afind'étudier particulièrement l'approche intégrée au Bénin. Lamission s'est rendue ensuite en Zambie où cile a formulé un projetdc IO mIllions dc dollars pour le développement intégré descommunautés rurales pour le lac Mweru Wantipe et le complexe (dulac et des marais) dc Bengweulu. Un des éléments clé est d'obtenirune gestion des ressources des péchez basée sur la communauté.

La mission FAO/Danemarc/Norvège d'évaluation du projet DIPA aeu lieu en janvier 1967 et 1CC membres de la mission étaientparticulièrement intéressée per l'évaluation des progrès del'approche intégrée. Ils ont pu apprécíé les résultats au Béhin eten Sierra Leone.

Le projet modèle Bénin.

Il existe maintenant trois unités de développement des pêchestravaillant dans le cadre du orojet modele Bénin, couvrent lesvillages du Mono et des provinces de lAtlantique et le port deCot on ou

A la plage de déchargement des pirogues artisanales ou portde Cotoncu, il. existe maintenant un Centre Communautaire desPêches qui s 'occupe dc la vente des filets et d 'autreséquipements, le réparation des moteurs diesel et des moteurs horsbord, io construction et l'aménagement des pirogues, lo vente despièces détachées, la fabrication et le réparation des filets, la

vente du carburent et la formation des pêcheurs en entretien desmoteurs, en technique des pêches et en rnatelotege.

L'installation dc moteurs diesel inbord cur des piroguestraditionnelles a été en général une réussite après quelquesproblèmes au départ, Un privé a déj passé commende de troismoteurs diesel pour ses pirogues. Le projet modèle est en train demettre au point des pirogues privées conformes eu spécificationsnécessaires pour le pèche démersale, avec des filets mailionts etdes écho-sondeurs. Deux pirogues améliorées se sont rendues à Loméen septembre et ont fait une démonstration des techniques qui a

été un grand succès.

0es comités de développement au niveau villageois ont été mieen piace dens toutes lee communautés associées au projet et

s occupent ncc seulement des ct ivités de la pêche mai.s aussi demareêchege. élevage de porcs, tricotage, entretien des routesetc.

Unité de développement des pêches.

Un changement dc personnel a eu lieu th Shenge, Sierra Leone,ou se trouvent maintenant deux experts internationaux un maitre-pêcheur et un conseiller en matière du secteur pécha à terre. Le

- '18projet a cf otué des essais d mélioretion des facilités localesde fumage et un certain nombre de résultats positifs ont étéobtenus. Des modifications ont été apportées aux petitesembarcations traditionnelles utilisées dens la région et des testscontinuent sur i P-Ficacité das embarcations modifìécs et lesvoiles

Le projet associé de la lagune Aby en Côte d'Ïvoire a vue sesstacks de poissons diminuer et per conséquent les captures ontégalement diminué

Le projet a de ce fait dû s'occuper dc gestion des péches à

un niveau p1-us 1evé que prévu initialement. De nouveaux moteurset embarcations ont été testés et certaines ectivitsvillageoises ont été mises en place (construction de puits).

Un nouveau projet pour la développement des pchartisanales sur l'île da Kahak eu sud de ConeRry en Guinée a étéformulé et le financement du PNUD est prévu pour bientôt. Leprojet comprendra le recrutement à long terme d'un travailleurpour le développement, basé sur l'île et qui sere aidé d'uncertain nombre d'assistants recruts localement. Le projet DIPA afourni un acune professionnel sociologue pour eider é i 'analysedes données gnéra1es pendant six mois et un consultant pourétudier les systèmes formels et Informels dc crédit.

Le sacio-économiste/anthropclogue du projet DIPP e Formulé unprojet pour 1 'enquéte préliminaire at l'analysa des possibilitésde développement dans une région située près de Harper au Libéria.Le gouvernment a officiellement exprimé son soutien pour cctravail et il -Faut esplrer qu' un finandement sera trouvé. Laprojet DIPA a -Formulé un projet pour le développement des pêchesartisanales dans le partie nor du lac Volta su Ghana et leGouvernement est en train de présenter le document aus donateurs.

5. Accroissement des compétences techniques at échange desspécialistes et de l'information,

De nombreux problèmes sont communs aux pôchs à petìteéchelle dens la région et IS projet [31 PA a pu jouer un rôle deleader dens l'amélioration des communications concernent cesproblèmes communs et leurs solutions.

Depuis lo dernière réunion des officiers do liein, le

projet a préparé et distribué huit documents de travail(couverture bleue) pour la diffusion des connécs at desinformations techniques pour eider le personnel national et lestravailleurs du secteur des pches dans leurs diverses activités.

Le projet a aussi produit un bulletin dans une forme facile àlire pour les personnes associées aux aotjvitas du projet. Celui-ci est distribué largement parmi les travailleurs des péchas enAfrique de l'Ouest et à l'extérieur.

Une contrainte à un grand échange d'in-Formations esti 'absence de biollothéque dens de nmhreux départements des

19

pêchas Il existe cependant dons les locaux du projet à Cotonau unnombre important de document relatifs eux pêches de tous les paysde le région. De plus, le projet a produit des films vidéo pourfaIre connaître son travail au public et pour l'enseignement at lepromotion de divers activités techniques.

La chef da service responsable pour lee êchee artisanales àla Direction de l'océanographie et des pêches maritimes eu Bénégola fait une étude approfondie da Is pCche artisanale à Cotoncu, enfévrier. Le Sénégol a. avec le Ghana les pèches artisanales lesplus importantes de le région. Le Sénégol a récemment initié ungrand projet de développement des peches artisanales en Cosamence.

Le responsable ce la mise en oeuvre du projet dedéveloppement intégré des pêches artisanales an Cambie s'est renduà Cotonou en mars pour travailler avec le personnel du projetDIRA, Le projet en Gambia est financé per le Fond Européen deDéveloppement (FED) et comprend un grand centre de pêchecommunautaire à Gunjur où les pécheurs participent activement à legestion du centre.

Deux pécieiíste mauritaniens en traitement d poisson et enméthodes coopératives ont passé six semaines au Bénin pourapprendre de mcii laures techniques pour le fumage et le séchage dupoisson et l'utilisation du chorRor qui o été développé dons ICCvillages de pêche. Ils ont également étudié l'étude participativeà la planification du développement et ont participé aux activitésjournalières du programme régional DIRA et du projet modèle.

Le projet DIRA a Financé un voyage des technicians de projetlegunaìra Ahy pour se rendre en Siérra Leone étudier lesexpériences réalisées par les trois projet s da développementartisanal (Shenge, Tombo et Kambie)

Une réunion sur les aspects socio-économiques des pèches a

été organisée à Dakar du 27 au 29 ovrìl à laquelle ont participéprincipalement les travailleurs sénégalais. Un échange intéressantd'information a au lieu. Qn espère qua des réunions de ce genremettront plus l'accent sur l'analyse détaillée des enquêtes socio-économiques faites dans le passé, de sorte qua les enquêtesfutures puissent être améliorées.

Le rappor't de la deuxième réunion des officiers da liaison a

étè publié dons io série des documents de travail en anglais et enfrançais. La rapport en anglais était pius long car il comprenaitun certain nombre da descriptions at d'analyses de projets dedéveloppement. La vue d'ensembre sur la pêcha artisanale dens lorégion a également été publié et sert da bese pour l'évaluation dela situation générale et pour l'établissement des priorités pournotre travail.

Le rapport de la réunion technique préparatoire sur lamotorisation des pirogues da pêches en Afrique de l'Duast a étépublié sous le numéro ÏDAF/WP/1'? at contìant de nombreusesinformations sur les eperjences at des données techniques atanalyses

Le ropport de Doniel Dovy (IDAF/WP/'6) est Utulist 3 Shenge(Sierro Leone) pour le formetion des pêcheurs en mLstelotoge, voileet motorisotion. II sera instructif comme document do roférencepour d'outres inte.rventions de DIRA dens ce domaine.

5. La perticipotion eccruz et lo futur.

Jusqu'à présent, le proromme a donne ì.e priorité eudéveloppement des pêches ertisanele; de Io zone uinêenno Jusqu 'euBénin, Dens le futur, il elergira Ses ectivites eUX pays situés C

l'e<térieur de cette zone. Dens toute le zone client du Cop Blanc(20N) eu fleuve Zaire, la plupart doe captures pour lee bateauxde pêche bottent pavilions nationaux des pays côtiers (environ900 000 tonnes) sont feites por des pirogues (environ 600 000tonnes). Lo pêche ortisanele et los activités dérivées, emploie ungrond nombre de personnes et fournit du poisson à des millions deconsomme te uro

Les poye participent o eu programme commencent déjà à

epprendre à mieux utiliser les services au DIRA. Les membres del'équipe DIRA commencent à bien conneitre io région et leuropproche devient plus effective. De plus, certains pays jouent unrôle importent en fournissant des fecilités pour io formation et

en servent de tacts pour i epplication de nouvelles approches.

Les conditions dons lesquel les se trouvent certains pays oùle situot ion économique s' e.grove posent un problème grendissontCeci offecte le financement des servîces gouvernecnentoux et o unimpect négotif sur lo travell du personnel neticnal.

Le projet DIRA continuera à travailler étroitement even le

projet modèle au Bénin et aidera à le mise en place eti 'éveluot inn des activités. 0e nombreuses ctivite de ca projetpeuvent produire de résu tate importants pour les pêchesortisenoles dons toute te région. Le DIRA continue également detrovoilier even- leo Instences régionales des pêches dc 10 FAOtelles que le ORDA et le DORADE.

Le. financement du DIRA ètnt réduit dans le temps, ilfeutepérer que le participation darts io promotion dudéveloppement artisanal continuera non seulement por 10E entitéspubliques maiségeiecnent POP le secteur privé, les pêcheurs etleurs communautés

Annex

NOTES SUR LE PROJET MODELE AU BENIN

1. Les pêches nie-itimes ertienale.s eu Bénin

Le ligne cètire du littorel bêninois. longue depretiquement 1213 Rm comporte 74 v lieg es et cempements depêcheurs. Le nombre toted de pirugues e vsr1è., selon différentessources, en dessous dc 300 on 1979 à près 'je 600 en 1984, (voirteblceu 1)

Thlu

Le flotte des ni rogues mentirnos eu Rèni n

1962 1976 1979 1981 1982 1983

600 324 262 34 i 499 PDn

Sources: 1962 - 76 U. Sock et P. Jercheu "Le pêche côtièremenitime de la 6éoubi iqu Populaire du Bêni n.

1951 Proet BEN/79/O05

1962 84 Direction des l-êches

Ces chiffres ont uns vsJ.eur ìndicative et ne peuvent êtreutilisés pour reprêsenter' La tendance e is variation du nombre depirogues du fait de migrations sel sonnidree. Trente à ciucrentepour cent. de la flotte snot c:oncsntrees r Lutonrou tandis qu'unnombre pI us peti t de pirogues mais cecisnddnt signi-ricetif opère àpartir' de Siafeta immediatmsmont è 1 Est de Cotonou . Tous lesautres campements et villages porsecient genérale:ment de petitesflottes de cinq à huit pirogues, à I 'sscspt.icmr de deux villagesqui possèdent des flottes de plus de vingt: pirogues; cinquantesix pour cent des fìtte piroguieres soni: motor:Lsé.s ( 1964)

Une tndence significistivu, identifiee par divers autours etconfirmée par i équip ciU Pro-Pst Modèi est la migrai: ion desernhai-'cotj.ons depuis 3es cempements Littoraux vers Cotoncu et versd'autres pays ouest africains: notamment Gaborm et Congo. On doits'at tendre à uns ImmI grat ion sei cornière, bien que les pêcheur-emigrent en permanence pour pècher -s partir du port do pêcherert isana i de la capitale

- Cet te migration e e t pent: icul iê-rementintense à partIr des villages SituCs entre CcmLonou et le Bouche-du--Rai. Alors qu'en 1963/53. ii avait 195 pirogues hesèmns dens ICous-pré-Feetur de Oui'jah , en 1962/63 ce nomtreechute à 34.Pour la méme période, Io cumbre dr riroguss baccies dens Irr sous--préfecture de Cci:onou --- AbomevCa levi est passe de 105 a 26O

La raison prìncìpeie de cette cnig.raticn réside dans lesavantages o-F-Per-te par le port unt.i-eenrrl de Cotonou , o 'est-à-direin possibilité. de se procurer ce piècen détachèrs , du carburant,des moteurs hors bord et rie trouver un marché stehle. Une cutrecaractéristique peut-être plus importante est l'absence de ICbarre, qui gène le retour des pirogure dens tour les villages-ôl iers Ln tom t mvii ' 01 pi hmr nl Leni ovs j ec1 esent

2.1

n

dans cette activité alors que en comptant la main d'oeuvreemployée indirectement telle que mécaniciens, revendeurs depoissons, charpentiers réparateurs de filets, ce nombre devraitêtre triplé.

Au cours de la dernière décade, les débarquements de la

flatte marit.irne artisanale ont été de 3.500 tonnes environ. Untravail récent de collecte de données mené par le Projet Modèlepourrait cependant indiquer que ICS débarquement s artisanauxapprochent 6.500 tonnes dont 90% sant des naissons pélagiquescôtiers. Diverses estimations ont été faites sur le potentielannuel des productions des eaux béninoIses mais si la prisemoyenne des pélagiques est de 1-.500 tonnes et la moyenne de prisede poissons démersaux est de 1.700 tonnes (BOET, 1986, 'Elérnentsda la dé-Finition et la conduite d'une politique de pêches auBénin'), il semble que le débarquement actuel des pélagiquesapproche ou même dépase leur M8.Y. lprise maximale équilibré),tandis qu'une augmentation d'environ 1000 tonnes du stock desdémersaux reste à exploiter.

Par manque de précision de données biologiques, seules desestimations approxiintives de ce type peuvent étre feite. Il estcependant évident que des ressources halieutiques suffisantesn'existent pas pour permettre de faire augmenter de façonsignificative la prise maritime artisanale des poissons au Bénin.

2. Généralités des v.ies associés au Projet Modèle

2.1 mt duct i on

Par un prooédè de électjon basé sur i'ctivité économique(pêcheries), la cohésion sociale et l'enthousiasme manifestéepour les buts et les objectifs du prajet, tels qu'ils ont étéexpliqués lors de différentes rencontres avec les communautés,cinq communautés ont été choiies cour être associées au projet.Trois d'entre elles, Adounko, Hic, et Aulékété sont itues danslo province de J 'tlantíque alors que Zoghédji et Ayiguennou setrouvent près de la frontière tc2clsise - Dans la province del'Atlantique, les communautés sont constituées d'un campement surla plage avec le village principal au bord de la lagune, tandisque dans le Mono, les comrnunau-tts sont constituées presqueen t ièremen t d ' j n stalla t i on s J i t t ors les

2.2 Population et gyoupes ethniques

La population totale de ce-r communautés s'élève à 3.000personnes environ Le plus. petit campement est Adounko ave: 148personnes et le plus grand est Avicruennou avec 714 personnes. Lemélange ethnique dans la c;omínunauté de la province dei 'Atlantique est composé invariahlerner,t de façon prédominante parlas Fon dans les vii lages au bord de la lagune et par les Xwla oules Kôta dans les campements littci-ou;., Done la orovince du Mono.les groupes prédominants sont los K4tö et les Mina. Les groupes)<wlo, Kéta et Mina sont cour la plus grande partie lesdescendants de ceux qu s'y sont installes l'origine. Ces deuxderniers groupes sont original res de la région du Ghana et ICS

23

wl de la région de brand-Popo. L'accès de ces groupes auxterres cultivables est limitée et c'est pourquoi ils exercentcomme actIvité principale la pêche professionnelle.

Troje catégories de pêcheurs ont été identifiées:

les pêcheurs nomadiques à plein temps présentant unetechnicité élevée, pri nnipalemerlt d 'origine Ghanéenne;

les pêcheurs semi--s&dentajres à plein temps présentant unetechnicité élevée et disposant de ressources financièreslimitées, principalement d'origine béninoise;

o) les pêcheurs è temp partiel, présentant une bassetechnicité, vivant habituellement dons les villageslagunaires et ayant accès è 1 'exploitation des terres et è

d'autres activités rémunératrices, presque invariablementd'origine béninoise.

Au total, 396 pêcheurs opèrent à partir des cinq villages duprojet.

23 Embarcations et éui.pement

Le nombre total de pirogues dans les cinq communautés estd'environ 50 parmi lesquelles 40 sont motorisées, foutes lespirogues sont du type ghanéen constitué d'une coque creusée è

partir d'un tronc unique de l'arbre Wowo TripJochitonscieroxylon). Selon leur taille, les pirgues sont aménagées debords constitués d'une ou de deux planches. Normalement, toutesles pirogues utilisées pour pêcher à lo senne coulissante sontpontées. Lornénagenìert du pont permet de faciliter ta manoeuvrede l'engin et offre une cêle è poisson. Le pontage fournit uneplate-forme de décherge et de halage du filet, et un entreposagepour la prIse sous le pont.

Le propriètê des pirogues est de deux types: privée etcoopérative, dont il y a respectivement 53 et S dans lee villagesconcernés. Parmi les piroguss des coopératives, 6 sont baséesdens l'êtlantique st sont toutes la propriété des villageois dubord de le lagune.

Le metéríeì de pêche le plus important, si l'on se réfère àl'ampleur des prises, est constitué des sennes tournantes(wtoh), du filet encerclant à sardinelles (nohundo), et de locanne da plage (aguéné). Les filets maillonts de fond sontégalement utilisés par les plus petites pirogues. La période jebonne production va dt Septembre é Mars et est surtout constituéed'espèces pélagiques.

En tout, 663 tonnes ont été débarquées en 19136 dans les cinqvillages du projet dont '10% environ était des espèces démerenies55% de l'ensemble de lo capture a été réalisé per des sennes de

pioge. Les espèces capturées le pics souvent, sont luchaafricana, Sordinelia aur±t ct Sardinel ls maderensis. Ces troisespèces ont composé environ 22% dc la copture totale en 1965.

24

Ura caractéristique frappante de la pêche dans es cinqviliagas est la sous utilisation chronique des enginsdisponibles. Des observations récentes ont mis en évidence que lenombra moien da sorties avec fi let tournant è sardinelies(rnahundo) taít de 0.5 par mois et de 4,3 par mois avec senne

tournante.

2.4 Données économicçues de base sr les commun(3ut'3

Malgré la situation cótière des communautés associÉe au

projet modèle, la pèche ne constitue qu'une activité économiqueparmi d'autres. Dans io province de l'Atlantique en particulier,les sources des revenus de la communaute sont trs varices, Lesprincipales activités, exclusion -Faite de 5 pêche maritime ou

lagunaire, sont lo production ci 'hu:iie de coco, la fabrication desel l'agriculture ou l'élevage sur une petite echeila.

Une distinction ethno-géographique peut également être faitedens ce sens que ics villages au bord de la lagune dont la

population est principalement composée de Fon indi gènes isyant

accès aux terres cultivables, la fourchette d'activitésrémunératrices est bien plus large que dans las campernent.s dontlas habitants sont des Xwls. des Kéta ou des Ghanéens nomades.Dens la plupart des cas, ces derniers groupes n 'ont pas accès auxterres agricoles et parfois us ne sont simplement as autoriséspar les Fons à pratiquer d'autres ectivites que io pêche.

J 'autre part. Les Fons indi gènes sont beaucoup plusimpliqués dons les activités cia pêche lag unaire nue les habitantsds campements côtiers dont l'activité est presque eclusivernentlimitée à la pêche maritime. Dans ia province du Mono, lascon di t ion s e t h n i q u e s e t g ê o g r' o p h i q u e s son t beaucoup moi n s

compliquces . Les principales implantations humaines se- trouventsur la plage et sont, pour Zogbedjí et pour Aviguconcu, peupléspor des Ewé et des Mino. Lo zone voisine á i 'intérieur est peuimportant et offre peu dc pos'sihiites pour exercer d'autresactivités rémunératrices. La pèche est donc la principalea C t .1 u i t é

2. Activités du F'ro let Modele su sein des communautés

Le prolet -Fonctionne par i ' internédiajre de trois UOP Unitéde Oe'ielcppement da' la Pêche) permanainent installée, è Ayiguennouà Hic et è Cotonoú-F'lacodji Au port da Cotonou onchontier/otelier a éte restaure et constitue aujourd'hui uncentre de pêche communautaire. Ce centre permet: Io -Formation despêcheurs, la réparation et la montage des filets, l. réparationdes moteurs et la vente de carburant a-t de pieces cétachées.Cette dernière activité est assurée par un orolet ausiliaire misen place par le PNUD mais qui partage 3es bêtiments duchant icr/a telier.

La strategia a éte de nommer des membres permanents à chaqueUOF en fonction de leur- come-tence ei: des différentes activitésen cours. La composition permanente Cit's UDP est la suivante

Responsable aux acti-vités féminines etcommunau t sì re s

Techno 3. og i st e de s

pêches

Agents de pêches

Animatrices rurales.

A n importe quei moment les membres permanents peuventavoir recours à i 'assistance des spèciefl ster. En outre untchpo1oiste des pêches o été nommé è chocue UDC avec pourresponsabilité d 'établir' la iisi.sor entre son UDC et lo sectiontechnique du centre communautaire de pêche de Catonou . L 'UDP duMono présente un intérêt tout pcsrticuJ.ier dons io mesure où ilest dirjé exclusivement par des agents béni rois. Avec lacréation de ces UDC et du centre ie pêche communautaire à

Cotoncu, la structure d'organisation du projet peut êtrereprsente oppro:imattucr(ant correo sur 10 fiUrL i

3 Vue deneembìe oc st rot é Le du projet moddi e au Bénin

La straintégrée deactive del'identificode projet.in dépend a n t s

commun out écommunauté sont ét miscomités soncommunauté ocomités etd 'habitudeproblèmes p

traités socependant,contacts n

G é n é role me n t

disc u s s ion

sujets discules

tégie fondamentales processus de devs groupes cíbition, la planificoCes activités so

On atteint Ç'C

ou du groupe gràceet les membres desen place des comitét composés de quelqhoisis parmi. les viles membres U

mensuellement, etor'touIers de la crtent des corcpétole personnel peutéoeseaires avec

ces réunions s

et de prises de déctés, on peut citerpech 1èmes d'infra st

C oto no u / Plo cod j i

Dist .0e Cotoncu i

(Port Pch Artisanale.et Placoodji)

du projot est O 'avoir une approcheloppement :ìvec une participatione ou des communautés danstion et i ' e>écu t ion des activitésn: bocees sur des micro-projets

n-i iC5U de psrt1cirot:Lon de laé un conl:act nernisnent. entre ces

UDC Au sein mémo 'iCC communcri téss do deucloppement jj lls2oi Cesrie s e lémert s reprdsentst ifs de la

Ilegecis. Les rencontres entre cesLIDC se t le n ne n t ré g u ]. io remo n t

sont I 'occasion de discuter des.

ommunsute. De norntreu. oroblémesnoes du projet. Dons ce ces,alder les vi1iages prendre les

autres sources d'assistance.ont utilisées comme un centre de

isions participatiucs - Farmi les

Prov. Mono Prov. At lootDist.de G.Popo Dist.de CuidaN

Agent responsablede lo vulgarisa-tienCo o rd o n n a t e u r

( idemJ ( idem)

26

- la mise en place cV activité rcmunératríce alternative;- la pêche;- l'éducation;

la santé,

4. Principales oct vités du projet4 La pêche: Comme discuté dens les génerolites c:i-dessus, lapêche maritime au Bénin eat caractérisée par de faiblesressources et une saison de pêche dc courte durée. Lors deadiscussions prtliminairec avec le pëcheurs de toutes lescommunautés, ces deux aspects ont éte constamment cités commeconstituant les plus grands obstacles è i 'amélioration du niveaudc iíe.

D 'autres difficultés ment innnee étaient lea problèmes liésè la traversée de la barre et la mise è. sec dec pirogues dont lesfrais d'entretien et de fonctionnement restent élevés. Lepersonnel du proiei: a étudie les problèmes mis an évidence lorsdes discussions öVCC: les poheurs et a ensuite initiê des actionsdestinées à les résoudre. Bien que ces- actions soient regroupésdens un cadre intégré, on peut les classer por catégories tellesque la diversi-Fi cation des techniques dc pêoh I 'aménagement despìrogucs, l'amélioration des systèmes dc propulsion(motorisation), l'ameliorai;jon de lo mise è l'eau et du halagesur les plages.

La diversification des techniques de céche

En étudiant la situation dens laquelle ce trouvent lespêcheurs et en rapport -avec lo faible ressource en poisson et labrièveté de la saison de pêche. il s éte décidé da mettre eri

place un programme de diversification des méthodes de pêches.Cela permettrait i 'eploitetion en saison creuse ctea dì-F-Fere.ntsstocks encore relativemnent sous exploités

-- Le. personnel du projeta alors mia en place un programme e:périmnente,t de pêche à laligne, méthode pratiquée par las pécheurs itinérant ghanéens Lométhode o fait objet da démonstration par le ersonnel du projetavec une pirogue apportunant a chaque communauté. L 'équipageétait constitué des pécheurs volontaires de la communauté, Lesrésultats ont ensuite èté discutés par las pêcheurs etconjointement le décision fut EriSe dc' 'Formtr des èouipnges decheque communauté è cette nouvel is mèthoe dc pêche.

cause du manque d'approvisionnement en giace et l'absencede marchés 1 'entramnnrnmnt dn ç-'.ê';huurc arti sans des communautésvillageoises o éte et est toujours situé exclusivement dons lecadre du port de pêcha da Lotonou Las pécheurs se sont renduscompte par eux-mémo qu'il était, nécessaire d'effectuer dessorties de 2 à 3 Jours s'ils souhaitaient que io pêche soitrentable.

- La formation a consisté è amener les équipagescommunautaires à visiter Cotoncu et a icc emmener en mer fairedes marées d "une journèe à hors du bateau rapide du projet detype Cygnus et ensuite sur des ircuas du projet assistés dea

Bien qela formationdegré d'ecceppropriétairesla demande dequ'ils aientprogramme dedans la provi

27

pêcheur s experimentés du projet pour des sorties d deux levéesde filet.

Dons le c3dre dL' rnfcrçemsnt de io formation en mer, leprojet a également organise au se:in des communautés desformations techniques pratiques hebdomadaires dens le domaine de3. 'utilIsatIon de i 'écho sondeur. le mateiotass et l'entretien etde la répration du moteur- hors bord. Ces formations ont étéorgoniees en 1BBS et B6 ppur plus de 2 mois environ choquea n n é e

Fendent ce temps. d utre essais ont été entrepris avec desserles de filets saillants en mu1ti-monofjcjment. sur les fondsrocheus , pêcherie encore mai C>d'Jloitée au Bénin. act à donné desrésultats eceptionne is et les programmes de pêche ont été doncorientés sur la bo-se rJ un vté.me. mixte dens lequel les lignes àmelo et le filet maillant cnt até utilisés conjointement. A lafin du mois de Eieptembre 'IBB'Ì. les 5 pirogues du projet avec desstagiaires à bord ovient frit 2DB voyages avec une recette nettede 17,4 millions FCFA. Ces. données sont détailles au tableau 2.

I a b lea u

i tetion par les p rogues de -Format ion du projetNombre de Frise totale Vente totale Coüt h 'opé-' Revenu netvoyage en kg ration CFA

2DB 63.57B 3USBU7UUi 13239.155 1?.44.544

e dens sc-n ensemble le projet it été un succès avecde plus de UO pécheurs, celi,'--ri trouve que le

tation des nouvelles technol.cg- as de pêches par lesdes ni rogues villageois est trés lent en dépit denouvelles méthodes or-mulee par- eu;<--mêmes et malgréèté consultés et irformii,s è tous Joe stades de

forrition Ce phénoméne est particulièrement marquéncc dc .1 'AtlantIque.

En contre-partie rependant, é Cotonne. des pêcheurs privéset d'autres ont adopte résolument de nouvelles techniques etactuellement 4 pirogues privase péchant. régulièrement avec unéquipement Introduit per ic projet Une autre pirogue est encour-s d 'aménagement et 3 autres doivent dtre amé-nagécsultérieurement Parmi ces nirogues. 3 doivent être èquipéo domoteurs die sel irboord

b) Amél brat ion d'se pirogUes

Pour pratiquer- is pêche a la ligne, il est nécessaire depouvoIr conserver le capturo dons la giace La methode utiliséepar los pêcheurs ghanéens consIste à Installer uno boîteisotherme d-ans leur pirogue Ca système limits: l'utilisation de's-es nirogees a l pc-be ¿ la ligne quond cette boîte est à tord.Le personnel du Projet Modé le dèsirait ca-pendant trouver unsystème h 'isolation toi qe-a la pirogue uisse étr utilisée de -

- 28

plusieurs -Façons pour la pêche avec un minimum d 'inconvénients.Il fut décider de retenir le système traditionno i de pontage despirogues utilisées pour la pêche è la senne tournante comme dansles villages. Ceci permettrait à le pirogue d'ètre utilsée pour

la néche au filet pendant la saison de capture da poissonspélagiques, et en même temps d'être facilement utilisable pourles opérations mixtes depé che o 1.0 ligne et au filet maíilontpendant la saison monte.

Le système traditionnel du pontage (deck 1ay out) consisteon un plancher de hoì servent comma une plato--Forme de travailpour le filet; iC5DOCC ítuè sous le pont étant utilisé pourentreposer le poisson capturé. Lo rnodificot ion minimum étaitalors simplement d 'isoler cette c:êle à poisson et d 'aménager descloisons étanches. Ce système s 'avéra particulièrement adapté s-tconfère une consorvotion du poisson pendant 2. é 2 jours ave-c de

la glace. La modi-Fìcation est montrée à la figure 2. Avec le

temps, d'autres modifications ont até introduites telles que1 'augmentation de lo hauteur des plots-bords de fç-on o apporterune meì ile-urs protection aux pOoheurs ceci n 'étant pasnécessaire aux opérations de pêches.

c) Amélioration des ystèmes de motorisation

tin thème récurrent des discussions avela housse du coût du carburant - Pour un voylo senne tournante, choque pirogue utilise 5le moteur hors bord L.a prolet s est. e

programme expérimental de motorisatIon diesen'imoginat pas que les moteurs deselimmédiatement par les pêcheurs côtiers du fet de leur coût initial elevé. Néanmoins, iimportant d'avoir ce programme expérimentalde conclusions pour I 'avenir; au moins avoiles difficultés qu'implique i' introduction d

Dons l'ensemble, i.e rojet a installdons trois pirogues de type ghanéen - Deux dinstallées en incorporant un tunnel pour ahprotèger en cas d'échouage aicre que la trojun jcint universel, entra lo boÎte- de- tranqui permet I 'assemblage mécanique arriare depour se retracter dons un comcar't iment amène

o les pécheursage moyen da pécO i de carburantngagê donc dan

- En même tempse-raient eco

it de leur nouvI fut considéréde façon è e-nr des indication''Jne telle techn

é des moteurs d

'entre elles ontriter l'hélice esiéme- est montées-Fort et l'arbrepivoter vere le

ré dans la coque

étithe à

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e uns, one p t é s

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tirers surique.

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h a u t

Toutes ces pirogue fonctionnn .. bien et réalisent deséconomies de carburant q' i peuvent atteindra i es 2/3 dcc coûtspour une sortie (morês'j normale - En règle générale, ùne pirogueéquipée d'un moteur diesel utilise environ 5.000 POFA decarburant por voyage alors nu 'un moteur hors bord d-e 'ICI cv en.

utilise anvji-on 28. 000 FOFA de carburant - De-s problèmes ont été:

rencontrés. C'est ainsi qu'on a enregistré trois surchauffes 'icemoteurs qui ont endummegé, dane rioux ca cies têt as des cylindresCeci s 'est passé avec un moteur refroidi par' air mais aussi avecun système de refroidissement par lo quille - De-s modificationsdes systèmes do re--Fioid,ssenert ont éte- fai tes dans les deux caset jusqu'à présent ces orné llorations so contré voltEs efficaces

-

Lions cheque ose les moteurs. ont gaie ment été montés sur dessupports flexibles mais, ces derniers se cassant continuellement.ils sont actuellement remplacés por de solides boulons montés sursupports.

d) /mélioration dans l'échouage et le halage des pirqyuos

La configuration de la pioge qui peut âtre très raide rendla mise è sec difficile et dorigereu< pour les pêcheurs Foui'solutionner ce problème, le pi-Ojt a expérimenté difFérentesystèmes visant à faciliter le processus. Le principal problèmeet que l'embarcation doit être échoué rapidement cour la mettreà l'abri des vagues qui se brisent. Actuel lernen t un système deplanches et de rouleau est utilisé avec près de cinquantepersonnes halant lo pirogue è terre.

Le projet a tout d'abord expérimenté des systèmes de halagetels que les TIRFOR et le palans, système de poulie et 's

fabriqué localement un autre système de poulie plus simple ucund'entre eux, malgré qu'ils réduisent considérablement l'effetdéchouage et de halage n'était. acceptable parce que trop ient.

Four éviter le système des planches et des rouleaux qui orend dutemps, des bouées gonflables très soiidg ont ét utilisés pourPaire rouler les pirogues. ils étaient liés entre eux et lapirogue pouvait étre halée sur' la plage en quelques minutes oulieu d'une demi-heure ou troIs quarts d'heure comme précédemment.Cependant, malgré que ce systéme soit bien adapté et occeptabJepour les pêcheurs, le materiel nei- esistait pos aux rudesconditions d'utilisation et les bouées, malgré qu'elles soientcouvertes de toile de bâche, se déchiraient continuellement euétaient percés par des échardes de bois provenant de la coque despirogues. Ceci reste donc un problème è recoudre, mais le projetcontinue à étudier les méthodes qui peuvent être praticables.

4.2 Lee activités alternatives et rémunératrices

Dane ce domaine, le développement des activités estessentiellement orienté vere les femmes et particulièrement lesjeunes femmes et la jeunesse inemployée. Les objectifs sontdoubles; l'un de fournir un emploi où ±1 n'existait pas etl'autre de créer une source alternative de revenuparticulièrement pour les femmes auxquelles n'est pos assurél'approvisionnement en poisson pour le fumage et le vente,surtout si les membres masculins de la famille sont absents dc lscommunauté parce qu'ils pêchent ailleurs soit qu'ils participenteux traditionnelles migrations esisonniére.s soit pu 'ils sontemployés à l'application de nou,ol les techniques de pêcheintroduites par le projet.

a) Le moraichae oomrne-cia

Cette activité a tout d roboré éts introcui te dens la

province du Mono avec treize femmes trovai lIant, ¿ la coopérativede fumage du poisson dz Fyïgusnnsu. Le projet a égalementinstallé des potagers à Zogbèdji, et Niccué-Condj:i . Ces troismicro-projets ont conné un empiot à cinquante personnes, envi nor.

30

0e plus, trois familles d'Ayiguennou ont démarré cette activitéindépendament du projet.

Dens le province de l'Atlantique è Aviékété et AdOUnSO,deux petits potagers ont été installés, ceo opérations ontcependant démarré plus tard quo celles de la province du Mono etchacune emploie quatorze personnes, hommes et femmes. Enréslité,du fait que os micro-projet ait démarré plus tbt dans le Mono,les attitudes des villageois du Mono st de l'Atlantique sontcomplètement différentes.

Alors que dans le Mono, les villageois s'efforcent à

travailler ensemble, se partagent le travail et produisentactuellement des recoltes de façon régulière et profitable, parcontre dens l'Atlantique, des frictions entre les groupes se sontdéveloppés et il existe une réticence contre le travail partagé.Le jalousie des villageois qui ne sont peo impliqués dans lesmini-projets s'est également monifestee par L'abattage desclôtures entraînant la pénétration du petit bétail et les volsdens la parcelle.

Elevage de porcs

Ce mini projet situé a Hic dans la province dc l'Atlantiqueimplique 9 personnes et progresse de façon satisfaisante.L'objotif est d'introduire des techniques d'élevage plus modernecomprenant le maintien des animaux dans des enclos de façon è cequ'il n'y ait pas de perte d'énergie comme c'est le cas lorsqu'onlaisse les anImaux Oivaguei- - L 'alimentation est basée sur losdéchets de coprats aprés extraction de i 'huile. On a i'intentíonde planter des paoovss et des haricots pour produire localementde la nourriture supplémentaire. Dans l'attente do la vente despremiers animaux commercialIsables le groupe a développé sonactivité en produisant de l'huile de coco qui apporte un revenusupplémentaire de même que de I 'aliment pour les poros. Si ceprojet réussit, une opération semblable sera lancée dons le Mono.

o) L 'amélioration des techniqus exitntos

Comme cola a éte dit. dons l'introduction. particulièrement.dans la province de l'Atlantique, l'économie de la communauté ades bases larges et comprend plusieurs petites activités ogro-industrielles. Les plus importantes d'entre elles sont l

production de sol et l'extraction d'huile de coco. Coo ctivitésort faites por les femmes. Les méthodes utîl:isées prennentbeaucoup de tempo, sont ardues et particulièrement coèteuses enbois de chau-Efe - Le projet ass iota iso famines pour los aider àtrouver des méthodes mieux appropriées et plus économiques,

La production de sel par l'évaporation simple a été essayéemois reste inacceptable è couse du temps qu'elle orend et de ladifficulté de garder les animaux a I 'écart des surfacesd'évapor'atiar. Plus récemment, le travail a été centré suri 'amélioration des fours a évaporation. Différentes hauteurs etformes ant étè esseyées mais les resultats ls plus encourageantsont été obtenus or incorporant au ûiment à 10 boue utilisée POUI

Lo production d'buipar le pCreonflCi du projsur io mise en place dtravoil de letroctionActuellement, ceci estet lohonicuse. Le persf'obr'iccntc bien que lespas été efficoces,

31

lo construction traditinnelle fours u cours des dernièrespluies seul ce modèle supporte io crue saisonnière qui détruitnormalement tous les fours traditionnels. Une longue périodeci 'utiliset ion sere nécessaire pour vérifier la resistance è ischaleur de ce four.

le de coco est une ouet. Ainsi donc lee es'une machine destinècde l'huile per presso-Feit par Thiétinementonnel est en contactpresses ut.ilisees jus

tre activité étudiéeCOiS sont coocentré,sè supprimer le duc

ge du coproh moulu.- une téche longue

avec les différentsqu'a présent. n'oient

Le four Chorkor est bien connu dens le sous-région du golfede Guinée. Le personnei. du projet s récecmnent organisé une séried 'essais d'évaluation afin de comparer le four traditionnel avecle charRar conventionnel et un four charRar modifiê dans lequelles coíns intérieurs ont été ar-rcndi - Les essais avec ce derníertype de four ont mie en évidence une économie considérable du

temps de fumoe et de combustible.

d) Développement de io communauté et des infrastructuresvili geoì see

Ces act ivíts ont paui' aDjectif d "améliorer le standard devie de toute io communauté et ne sont pas aestindes è. des groupesparticuliers.

Une piste vi1lgeoise e

principaux marchés servent lesplus ambitieux des mini-projetsont été construits en Juillefournie en rotation por' les ditout moment, jusqu'é 7D villagquì o duré 1 jours. Le troncfabrication de cette piste acoÛt total de 3 millions FUFA.

ntre Aujvíllages de l'Ade ce groupe

t 8b ÖVCC def-Eèrents villagecois ont été ecnpport du matérielété financé par

et Pohou. ( un destiantiqu,e) est leLes 4 km de pistele meín d'oeuvres des environs. Alayés à ce troveilnécessoire à la

le projet pour un

Une étude de l'utilisation de cette piste a et fe:Lte avantet après ces améliorations Ceci a mis en évidence qu'après letroveil bien que te trafic rie pietcrc n'ait pas evolue, le traficsur roue a augmente 'iO façon tres subeL-sotielie particulièrementen ce qui concerne Les bicyclettes, les motocyclettes et huitcamions Les viii agenis sont. ctrcr,errcent fI ers de leur travail etapprécient io facilité reletive avec laquelle ils se déplacentmaintenant vers le marché o.i o partir du marche. Pour assurer èlong terms l'entretien de le piste, un comite villageois degestion a étt-. formé.

Le tr-onsport per voie d'eau, pour traverser la lagune, il aégalement été étudié un crédit pour l'achat d'une pirogue detransport Un prét a éte- fait eux ví il ogool t de f\djehindji ( Hìo) -

Le coût total de l.a pirogue a éta de i4OiJOO RUFè dont 25. JOD riecontribution villageoise à rembourser en 2 ans - L 'entreprise sers

gérée par les villageois avec un contrôle du projet.

demandés prainsi quel'UNICEF qud'oeuvre vIlseize dans

eux sont u

pour lesque

Biemener è

problèmef i u a tu a t

a qu'und'eau sapompe etla poiluvi i 1 a g co

Né a n moi n

éduccs t iv

Lin mcii leur approvisionnementioritairement par tousle personnel du projeti a donné 20.000 $ àlageoise, un nombre totI 'tiantique, douze datilisés conjointement ais ils consistent une

en eau a été un des projetsles villageois. Ces derniersont discuté ce probleme avecce projet. Grâce è la maincl de 28 puits a ôté construitns le Mono . Certains d'entrevea les potagers commerciauxsource d 'eau pour l'arrosage -

n que le programme de creusement des putts cit pu êtrebien avec succès, cette operation o mis en évidence des

s hydrologiques fondamentaux. Ceuxci proviennent desions du niveau de la nape aquatique et du Fait qu'il n'ye faible couche d'ecu douce qui recouvre les horizonsléc. Les variations du niveau d'eau empCohent I 'usage del'eau doit être hissée avec des seaux, ce qui -Favorise

tian. Ce problème de pollution ne semble pas affecté lesis qui sont. satisfaits de cette source d'eau alternative -s, le projet o entrepris une série de conférenceses a l'intention des enfants des villages.

Placondji

Sociologie

ccPCo ton ou

a'

Technologie Bic/Stat

33

Coordina t i. on

Grand-Popo

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Administration

STFWCTURr&S DOR AIS/kT IO

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Annexe 5

Cameroun Aperçu du Développement

de la pche dans la retenue de Lagdo

Projet FE0 Cameroun

Enirorneeent,général

Le leo artificiel d Legdo est situé sur le Béncué,affluent du Niger, en Répuh1icue du Comeroun. La Bénouéprend source dens l'Adameoue mesi-f montagneux vers 1350mètres d'altitude. Après 166 ,ilornétres ía cours montagnard,le fleuve entre dans une dépression et devient une rivièrede type alluviale, au lang de laquelle se développe uneplaine d'inondatIon. Cette morphologie continue jusqu'àLagdo, site favorable à l'établissement d'un barrage, cor' lerivière rencontre ici une chaina granitique, En amontimmédìet il y a plusieurs petits. fleuves à lit majeursinondable.

Le peuplement piscicole du lac est caractéristique desrivières à pente faible, é large débordement saisonnier,situé dans un climat soudenc-sahélien. La surface u lacpeut varier entre 69.700 ha en saison de pluie et 23,200 heen saison sèche. En réalité, depuis so création en 1982, le

lac n'e jamais atteint sa hauteur maximum (216 m pluttentre 212,'? m en 1986 et 2128 m en 1983 pour donner unesurface de 53.790 ha et 6,250 ha). Dìx centimètres dedífférence de hauteur sa produit 460 ha de surface en eau.Le profondeur du lac est 7m la moyenne. Les déversoirs decrue du barrage n'ont pas encore fonctionné, car le lac ne

s'est jamais rempli jusqu'à 216 m. La géologie du bassinrelève du crétacé, soluble, calcereux donc l'eau est richeen mineraux. La température na descend pas sous 24 ° C.

Pendant l'inondation, cheque année, une prairía se

développe en périphérie du loo, ce qui est favorable au

poisson pour lo nourríture, l'abri favorable au poisson pourla nourriture, et pour la reproduction. De plus que cetteprairie st partiellement utilisé par des troupeaux desvaches, pendant lo saison sécha.

36

La production piscicole

Le nombre d'espèces différentes est de cent vingt neuf.Cette faune est nlgéro-tchadienne. Lagdo est un len plat àzone marnage enherbée, favorisant Tiiapia galilea, quireprésente 50 jusqu'à 70 % des captures. Cinq espècesatteignent 80 % des captures T. galilea, Heterotisnilotious, Lates niloticus7 Leben csp. et Auchenoglenis ssp.

L production. depuis sa création. n'a cessé de.

croitre, de 2.500 t/1983 à 13.500 t/1987. Cela est d à

l'augmentation du nombre d'entreprise.

Les pecheurs

Le nombre de p8cheurs du loo Lagdo augmente toujours.De 775 entreprises en 1983 on est. à environ 1.500entreprises 'en 195'?.

Environ 70 % des pcheurs ont la nationalitécamerounaise, 25 % sont nigerions 5 % tchadiens. Plusieursethnies s'adonnent à la piche Dama, <abawe, Beta,Bornouan, Areb-chan, <otcho DjouRoun, etc. Comme il y adeuc personnes qui opèrent une entreprise on peut compterpratiquement 3.000 le nombre de pohe.urs. Selon e

recensement de 1966, ii y a 5.500 personnes autour du 1ccdans 120 campements de pécheurs.

Le matériel de piche

Sur le lac, il y a trois t.ypes traditionnelsd'embarcations

de monoxyles datant de l'avant-barrage(306 en 1987)

des pirogues en contreplaqué à pagaiedinìtiative de. nigérIans et d'ethnies de l'extrmenord du Comeroun

( 'I .237 en 1 957)

des pirogues en contreplaqué ínctoricées (i0).

3G

Le projet pèche FED a introduit 3 types d'embarcationsen contreplaqué marin, assemblé par collage special,renforcé da membrures.

Les pcheure usent essentieilernent le -Filet maillant de1,6 4,5 doîgts et 200° ou 400° dc chute.

L'effort de pohe a été comme le montre le recensementde 1966

- 1.702 filets maillant de 400° de chute

- 1.496 filets maillant de 200° dc chute

- i 282 nasses

- i1 million d'hameçons

- 38 outres (comme épervier, carrelet, grandscalebas, etc)

6. Le rojet FEG

Le but du programme du projet FEO (febr. 1986mai 1988) est

exploitation cotirnole des ressources halieutiques,recherches biologiques et socio-économiques

aménagement des infrastructures

assistance au groupements de pcheurs

vulgarisation et encadrement.

Pour réaliser le programme, le projet a recruté dupersonnel camerounais et epat:rié

Cadre epistrié

Un chef du projet - planificateur - vulgarisateur, unbiologiste, un economiste, trais volontaires du Corps de laPai> et un volontaire AFVP.

Cadre camerounais

Un agent techn que de piche un enquteur et troismoniteurs.

A coo cedros permenents se sont joints uns séried eperts tomporoires. dens le cedro des missions d 'oppuld'un total dc 12 moie jusqu'à aujcurd'huì.

6. Réclisotlons

6. 1 . Rieio3aiçLe projet a dtudie le nituotiur physicochimique du 1cc

durent un cycle snnuei

Etude cur le phyto et zoo plancton

Etude sur les moor:hydrophvros

Etude sur los m.rrochìpeidre

Le projet o oppi iqud uns methods CAS ( Cstch Asse sementSurvey) ce programme de recherche procède peréchentillonege ciblé (4 groupes ethniques linguist ique)i 'oppréci at ion de lo product íor . pè soge t ri dénombrementet longueur fourche.

Ainsi 2 c\c les, de escolte de données ( luil let hE 66et juillet 86 - 87 ont été accomplis, le 3dme cycle estencore en cour r)

6. 2. Reh he doonomigue-tochnique

Le probt e réslise sept recensements e>.houstifs .J5I 1effort do le pche , précisemeni:

le nombre des pcheurs

leur ethnie, not bonelité

le metériel de. pSche utilisé

i occupst ion de 1 espace leurs it oat ion autourdu lac)

Le 8 éme recensement de ce type ost prévu pour le moisde décembre '8?. Cc type de recensement est un instrumentindiopenseblo pour sousgerdor les ressources píscico1es.

- Des enquètes économiques sur les débarcadères et lesmarchés de Cercos ont std reelisees, tent sur lepoisson frais que sur le fume les quantités et icsprix)

40

- Une étude sur la rent.ahi]ité de di-Fferentsentreprises par ethnie a été fait

Une analyse Financière de la coopérative dc pêche

63. Aménagement des infrastructures

Le projet s commencé per construire et équiper enesu/éiectrícjé un bureau et quatre maisons d'experts à

Lagdo. Deux pistes (un kilomètre à Lagdo) et dix kilomètresé Mayo Boule! ont etc réalisé, des débarcadères avec hangars(commeroio.lisatjon du poisson), avec atelier de construoltonde pirogues arneliorées LLegdo), un magasin tìagdo) et 7forages (Legdo ± M. Boule!) Il est encore prévu leraccordement d'electricité pour installer une machine àrabbotage dens J. 'atelier d construction dc piroguesnélioréce é Logdo. le déssouchage des rhres pour faciliter

l'accès au déharcardre, uns cabane de passage è Dami I. au

niveau du milieu du lac) et J'amélioration de la piste debrousse de Bndidí-Djourou.m à la pl ste Bere-Rey-Bouba, pourfaciliter l'écoulement du poisson à l'est du loo.

Finalement il est encore prévue le construction d'unmarché de poisson frai s à Garoua

6.4. Assistance aux rcujements de pchur's

Lo création de la Coopérative des Pcheurs de la bénoué(la Coop.Pe.Be) était une initiative prise juste avant lamise en eau du barrage, en 1952, bon oui; est d'on'ièiiorer. lenìveau économique et social des memhres-pcheurs à traversla commercialisation du poisson et l'approvisionnement enmatériel de peche. Le projet s'est limité à donner dc's

conseils la gestion dc cette coopérative. Egalement, leprojet a-t-il dressé un bilan et une analyse financière.

Le projet a assisté les p'echeur's-grouoement en donnantdes crédits réprésentant 70 % du prix d'achat des moteurshors bord. Jusqu 'à maintenant huit crédits ont été donné.

Un stock de pièces de rechange t9 été constitué dans lemagasin du projet, vente en comptant. Le projet vend toutesces ernbarcsrtions améliorées et fours améliorés C chorkcr etAltona) à crédit (70 %)

Jusqu'à l'heure actuelle., 25 embarcations amélioréesont été construites, dont 20 ont été distribuées, 51 fourschorkor et 19 fours Altana.

La projet na pas voulu Lnterveoir dons le secteur dela commercialisation et le tran000rt. Il y a déjà 600commerçants de poisson à Logdo sur 1600 entreprises. LeCoo/pe.be s'ajoute encore â ce nombre élevé,

Pendant un bref pérìode (de décembre 1986 jusqu'à mars1987) un essai de commerc;iolisatic'n du poisson fumé a étlancé avec le bateau du transport du projet. Le projet a

démontré que cette activité est rentable, mols aussi inutiled intervenir dens ce marché.

6,6.Encodrement et vulgar3sstion

Pirgues

Le projet a mia au point trois types d'embarcationsaméliorées. Pendant un stog, 6 menuisiers ont été encadrés.les pcheurs ont été informés de ces nouvelles techniques etde la longévité des pirogues ( b ans)

Motorisation

Le projet a étudié la rentabilité de io motorisation etvulgarisé las résultats et conclusions de cette étude. Lamotorisation est rentable en ce qui concerne les bateaux detransport et certaines entreprises avec osez de matériel depeche à leurs dispositions.

pendant un stage de nasses et verveux, il pcheurs ontreçu une formation.

Dons le cadre de l'amélioration dea produits de la

p'che, le projet a vulgarisé trois éléments

la vente au frais dans les conditions desalubrité. Lo promotion de io motorisationet la création d'infrastructure au seindu projet est lié à cet aspect.

Egalement Io fabrication des caisses detransport (contreplaqué, marin avec unecouche da polystéréna et fibre-verreou tino é J. 'intérieur s été entamé oarles menuisiers de l'atelier de fabricationdes pirogues améliorées)

quant au fumage, les fours Chorkor et Al tonsont été distribués et vulsrisés . Le projet aadapté aux besoins des p'cheurs le modèle

- 42

Aitona. Le fur est entièrement en t1esavec un souclette do bois blanc et 4 claieson bois et grillage de pou Le. Ce type esttransportable et préfabriqué dens I 'atelierdu projet. L'installation 3e fait en30 minutes per un menuisier. Los c;aractéristi-quos du four Aitons restant les stéras, dont60 % d'économie quant. ou fumage.

Le projet s esseyè de nouveaux produits

(:1) le f:ilotegs de filapto

(ii) le séchage de lilopí et Citherinusaver un séchoir-moustiquaire évitent

i 'entrée des mouches ichtyophages)

Sur le pion de le vuigerisotion des sujets à

transmettre, d thèmes générales ont Été enregistrées enlenguen vernaculaire.

Le projet e formé len 3 egent s techniques do pEche oumoniteurs. Cnn's ce cadre un cours de gestion (d'atelier duprojet, qui joue un r'êie cleF) et un cours do vulgarisationont été organisés au sein du projet.

7. Probiènes

Le problème majeur osi: que durent son xécutlon le

projet péc.he n'a pas pu recruté den homologues étant forméen gestion den ceux, tent nu plan biologique que global.

Pour io moment, le probléme de surexploitetion ne n'estpas encore posé. Le problème roste quo nous no savons pas lepotentiel maximum du lac. Avec 13.500 tonnes, il nous sembleêtre proche. Le nombre de pêcheurs est en augmentationo o n stento.

C. LvoJioRosoonsebie duFm let PcheEHP. flG a r o u a

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Arnexe 6

£ACTIVITES PROJET DE F3EVELOL?ET DE LA PECHE

ARTISAWALE SUR LA LAGUNE ABY. CUTE DITThE.

44

Reppel Le Projet qui e été finencé per le FIDA (FondsInternational de Développement Agricole) et ic Cote dì:voì'ea demarré en 9SS et prendre -Fin en 1989. Son cout globalest de .900 Millions Frartos CFA.

Il prend place autour de la lagune Aby dune superficiede 424 Rm2 et touche plus dc 3.000 pecheurs et 2.000fumeuses Ii comprend deux composantes essentiei les

1° Lemélioretion du cadre de vie et: de trveil du monderural évoluant dens la peche.

2°) La gestion et l'exeloitotion rationnelle de la lagune.

45

I LAMELiORATlDN DES CONDITIONS DE VIE EI DE TRAVAI

Ce volet consiste en 1 installation d une infras-

tructure soc.io-écononii que comprenant entre outres

des débarcadères pour la mise à ter-re doris de bonnes

conditions du poisson et des outres marchandises A ce

jour, sur les neuf (9) grands débarcadères, 7 ont vu

le jour dont

- Assinie 2 débarcadères

- Aby i

- Etuéboué M

- Akounougbé

- Mowa 1

- Tiapoum i

Il est prévu 1 implantation U une autre tranche de vingt

(20) petits débarcadères dans les principaux villages

- Des marchés couverts offrant un cadre agréable de

commercialisation du poisson 3 marchés couverts sont

en construction à Adiaké, Asslni,e et Mowa L r opération

r étendra à Etuéboué, íkkounougbé et î.iapoum.

- Des cités de fumage comportant des fours améliorés

rendant moins pénible le travail des femmes tout en

faisant réaliser des économies substantielles du bois,

le poisson gardant intactes ses qualités organo--

leptiques traditleonnelles 11e four TtAh\'" construit

à Adiaké sera vulgarisé au niveau de toutes les cités

de fumage et mame en dehors de la zone du Projet

A

Un certain nombre de points d'eau potable, apport

très important pour les femmes des pcheurs qui doivent

parfois parcourir de grondes distances pour chercher

de i eau 8 vilioges bénéficient déjè dc l'opération

pu i t. s

ii L LXPLO1TATIU RAT1tH!LE DL LA lAGUNE

Les di fférentes crises (biologiques et sociales)

intervenues tant en lagune Aby (chute brutale des prises

des ethmaloses en 1981 , passant de 5 UDO tonnes

500 tonnes) qu'en lagune.Ebrié (conflits sociaux et

ethniques riverains de la lagune contre Fanti etc. )

avaient amené le Gouvernement et certaines coilect:i vi tés

locales è prendre des mesures sectorielles, temporaires

et non coordonnées compte tenu de la spontanéité des

évènements

Ce volet mis en oeuvre conjointement, avec

le Centre de Recherches Océanographiques (C. 8.0.) et

après consultati on des di fférents partenaires administra-

tifs (Préfets. Sous-Préfcts , forces de i' ordre)

politiques (Députés, Secrétaires Généraux 80Cl),

coutumiers (Chefs de village Chefs de Canton, rois) et

socio-'économiques (pcbeurs-furieuses-vendeuses) définira

la qualité et le quote des pcheurs des embarcations

et engins de pche que 1m lagune peut supporter compte

tenu de ses capaci tés réelles.

Ainsi, La pche sur lo lagune Aby qui était

fermée depuis le 1er Mmi 1987 a été ouverte le 19

Octobre 1987. Cette ouverture qui s 'accompagne de

47

J. 'interdiction des grands filets (sennes tournantes et

sennes cte plage) sur les secteurs Centre et Est, de

N'Djémé Nouanou, et la réduction d'i/4 des sennes sur

le secteur Aby, a été précédé du ccensement des pcheurs

avec l'agréement des Chefs de village et les Présidents

des Comités PDCI-RDA eu niveau de chaque loca1ité En

début 1988 chaque p.cheur sera porteur d'une licence sur

la lagune Aby. 3115 pêcheurs ont été recensés sur

la lagune.

Les conflits sociaux seront ainsi amoindris,

le recensement nécessitant laccord des représentants

des p&cheurs, ceci pour s'assurer de l'intégration et

de l'acceptation réelles de nos frères des pays voisins

(Ghanéens Maliens, Togolais, Beninois et Nigerians).

Les nouveaux moyens de production recommandés

par le Projet seront acquis par les pêcheurs sur une

ligne de crédit prévue è cet effet.

Un appui sera apporté pour la commercialisation du

poisson en frais et le maintenance (réparation, acet)

des moyens de production (emharcation moteurs, filets)

Ainsi, contrairement è ce qui avait été prévu

dens le rapport d'évaluation (installation de trois

chames de froid) il sera construit une petite unité de

fabrique de glace d une capacité de une tonne/jour à

Adiaké pour le commercialisation en frais du poisson et

des crustacés sur Abidjan et les autres grands Centres

Cette commercialisation sera assurée par une camionnette

mise à la disposition des épouses des pcheurs afin que

les rtombées leur profitent directement.

Le Chef Projet HomologueBOUBE1I DOUMINI

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Annexe 7

GABON Le centre dc regroupement des

pêcheurs artisanaux

tntroduction

49

Inauguré en Août 1984, Le centre des Pêcheurs d?Owendo

comprend

- 2 chambres froides d une capacité dc 80 & chacune

- une fobrique de glace de !Q tonnes/jours

un poste de vente de carburant è. quai (essence, pétrole)

un débarcadère aménagé pour réceptiorier les pirogues.

Agé aujourdShui de trois ans2 il semblerait prématuré

de:tirer des conclusions définitives sur cc centre, mais tout

de même il y a lieu de relater ici les différents problèmes auquels

l'Administration des Eaux et Forêts a fait face depuis la mise

en activité de cette unité.

Objectifs du centre dOwendo

- accroître la production des pécheurs artisanaux dont

les marées jusque-lé étaient limitées par le manque

de glace

- améliorer la présentation des produits

de la pêche artisanale

- concentrer la product ion des artisans pêcheurs, en

vue d as surer un meilleur écoulement des produits vers

les centres de consommation

- favoriser la formation d rune classe de pêcheurs artisanaux

gabonais par le biais de L'affectation. par le centre

de matériel de pêche (pirogues, filets, moteurs) è

des conditions de remboursement avant:ageuses

50

- aménager rationnellement les ressources vIvantes par

une connaissance des apports réalisés par les pêcheurs

artisanaux, ainsi que celle de leurs moyens de capture.

III. Difficultés rencontrées

Depuis la mise en activité du centre des pêcheurs dtOwefldo,

certains problèmes rencontrés flTOt pas permis d1atte.indre tous

les objectifs qui lui étaient initialement assignés

a) L int:érêt du centre pour certaines espèces

Le centre des pêcheurs dtOwendo qui achetait toute la

production aux pêcheurs et en assurait: la commercialisation ne

s?íntéressait guère aux ethmaloses dont les apports ne sont pas

négligeables. Ceci a eu pour conséquence de détourner les pêcheurs

dethmaloses du centre donc dc perdre de vue les quantités débar-

quées par ces pêcheurs.

Il convient donc de noter que les structures comme le

centre doivent couvrir toute la production des pêches artisartales

au lieu de Sintéresser aux seules espèces très prisées.

c) Action des Agents des Eaux et Forêts

Statura.irement les Agents de lAdminístration des Eaux

et Forêts sont des agents de répression et des agents de promotion

et de développement des pêches artisanales. Or ces deux notions

sont incompatibles quand elles s appliquent. à la pêche. artisanale

ou ë la pêche tout court.

Lexpérience démontre quil y a une perte de confiance

des pêcheurs visèvis des agents des eaux et forêts. Ces pêcheurs

51

préférnnt souvent se passer des services offerts par le centre

et mame parfois refusent de collaborer avec des consultantset des experts siïs sont accompagnés par ces agents.

) Actions des femmes commerçantes de poisson de

pêche arti sanale

Lorsque le projet a été initié par le bureau d'étude

IdroConsult, le rôle joué par les femmes dans la distribution

des produiés de la pêche artisanale n tavait pas été bien étudié

Il se trouve qu'aujourd'hui, l'action du centre et. celle des

commerçantes se rivalisent.

Les commercantes fournissant des aides aux pêcheurs

artisanaux (achat glace, matériel de pêche, assistance en cas

de décès ou de naissance) entendent disposer, hors du centre

de 1 intégralité de la product ion de "son pêcheur'

Le centre qui ne fournit que des services s'interpose

et réclame le monopole de la production píroguière

conséquence les pécheurs livrent le long des plages

des espèces de première catégorie aux commerçantes (rouges

bécumes, soles, daurades roses et grises> bossus) et viennent

décharger les bars et les machoirons qui ie sont pas très demandés

au centre.

Pour la réalisation de telles structures, au lieu que

les actions des commerçantes et du centre se rivaliSent il

faudrait plutêt rechercher des mécanismes cé leurs actions se

complètent.

1V. P e r spec. t ive s

Avec le dímrrage effectif du Com:it. des ches du Gol fe

de Giiuée, ce centre va dr-venir un centre d appui la pêche

artisanale. En dr-hors des services initialement offertes aux

pêcheurs, il consentira des moteurs horn-bord par le biais d tufle

PME gabonaise. Le pécheur est tenu de fournir 50 kg de poisson

par semaine, sous forme de remboursement; le reste de sa product ion

étant utIlisé sa guise.

i Le Projet

est un projet de la

Coo:»i::etion Technique Allemande (GTZ)République Fédérale d'Allemagne

et du

Gouvernement de la République Populaire du Bénin

Son organisme de tutelle est la Direction des Pêches qui dépenddu Ministère du Développement Rural et de l'Action Coopéretìe(MDRAC) Ses bureaux et son laboratoire se trouvent dans lesmurs de la Direction des Pêches à Akpakpa. Cotonou

Le projet a démarré en avril 1986 pour une première phase dedeux ans comptant sur un financement de 1.2 millions deDeutsche Mark. Une prolongation de la phase pilote d'un an estdéjà accordée, et la prolongation 1989-1991 sera négociéeprochainement.

Le PPL a une dizaine de collaborateurs affectés au projet, maisil peut compter aussi sur la coopération d'environ 30 agents depêche dans les organismes de développement rural (CARDER) destrois provìnces concernées, et sur plusieurs scientifiquesappartenant à d'autres entités.

II

est constitue des lagunes

Lac Ahérné (78 km2 ; 8 000 pêcheurs),- Lagune Côtière (12 km2 2 000 pêcheurs)- Lac Nokcué (150 km2 11 500 pêcheurs)-- Lacune de Porto Novo (30 km2 ; 2500 pêcheurs)

des deltas des rivières qui les alimentent. (Mono, Cou2fo,Ouémé) , leurs plaines inondables (1 400 km2 12 000 pêcha-: àtemps plein et 14 000 pêcheurs saisonniers) et usi quel'uesplans d'eau douce comme le complexe d'anciennes 1guías (LçwneToio-Lac Ahouangan) ou certains bas-fonds et lacs du Mono. Autc. ce cnt; environ 50 000 pêcheurs.

In: L'ohjecti

L'objectif final du FPL est de trouver des voies pour améliorerla c:orction halieuticue des lagunes du Bénin et par là,augmcc les revenus du groupe cible, les pêcheurs

La première phase de deux et demi a ur objectif deles données néc aíres pour un pian de

cae v' halieutique des 1aunes au gouvernee . u Bénin et deun projet d'ntctìon ui suivra éventullement la phase

é:uc.a actuelle.

encouraqerneAnnexe 8 53

IV Les activ

rès une pérjo préparatoire (installation, TeCrUte1etLt c.0oersonnel. équipement, reconnaissance du terrain. etc.),a ébué une série d'activités qui tombent sous deux grandsthèmes

i. Ecologic de la pêche lagunaire,

- suivi de la qlité de leauinventaire des ressource halieutiques

- plantations e::périmentales de mangrovesexprimentatìon de trous à poissons en eau saumàtreanalyse du régime hydraulique, et

2, Socioéconomie de la pêche lagunaire

mise en place de statistiques des pêches et des prixenquêtes soc±o--économiques des villages de pêcheursaralye économique des différentes techniques de pêche

Dans les deux domaines il s'agIt de faire le bilan de toutesles données dìsponibles collectées dans le passé et de lescomplêter ar une analyse de la situation actuelle. Ceci nouspermettra de mieux comprendre l'état actuel de la pêchelagunaire, les facteurs qui l'influencent, :Les changements quiy ont eu lieu, les problèmes qui sy posent.

JV!ouo chercîons le dialogue direct avec notre groupe cible,sachant très bien que sans sa connaissance du milieu et sans sacoopération. il nous serait très difficile d'atteindre nosobjectifs

exe 955

1 General Information

1.1 Title; Fich.es Pilot Proect Tombo Pror ofL:aorted eloprnent of the ccascale r in SIerra Lr'e

12 Location:Fishing Village Tornho/Western AreaPopulation iS000N of boats .16

Ghana Planked (Outboard) 74

Ghana Planked (Inboard) i1Standard 3

ndard 13 25

tge yearly catch is 7:.: tons of wiich 7281 tonsen by Ghana planked hoa

Bonthe District; Project aim is to support th ..eriesDivision Station with supplies of gear for retailing tofishermen

ting es

a. t.. 1980 AuqustJ .0 of Sierra Léone 1 Ilion Leones

Federal Republic of Germany i21 Million. DeutschmarksProject proposed to run uptll i995

es Division/in1.strv of Aoriculture Natural eslorestry of the RepublIc o .ierra Leone ar('schaft fuer T.cnische . .nenarheit b4

b) F.

(German Agency for I ical :tior) '

Republic of Germany

t

The fisheris Pilot Project Tombo is a fisheries sectornteqra ted development project Involving technial soc1al.

economie and comtunity development elements

The r.j:c: ;tarted with the main obect:ve, the the su.ply of inexpe Ive fIsh for the loticri usino lahourintensIve and viI.lageorientsd pro.

devices

The fishlnq villao'e Tombo, Situtd abdut 60 kn south ofVreetcrt in the reetown eninsul a was selected as the pilotvll-:0 The following factors were taken into consideatitn:its proxImity to Fraetown Its easy accessihUíty th the Pro-vinces it fishing tradition ite variety of fIshing methodsand its strategic posîUon as a bridgehead to the ishing centres5n the southern coast of Sierra Leone

The intention was to develop Tombo into a model fishingvillage which would act as a cativst for other fishing villages0To this eOdT the ./roject aimed at introducIng appropriate fisherytechnoloqy and CommUnIty development

Bcuse of the lack of essential data on artIsanal fisheriesin Sierra Leone it became necessary to implement an experim.ì.telphase In order to be able to get the required mnformaton This::imenta phase lasten for .3 years during which the necessarylormation were collected and at the end of which the Projectwas evaluteth In additIon a Goal Ori ;.::d; Project PlanningWorkshop was carried out for the Project

56

Th three main activities are :

i Socioeconomic feasibility of technIcal inn2 Community development cc ti vi ties promoted3 Pin daIly ;e1fsustainina Ncdl of :

opment Agency (

sted

The results formed the foundation for the Modei forFishery Community Oevelopment which the project was out toroduce as the project purpose This was the final step forhich FPPT was directly responsibIe This model should have

assisted in the preparation of a coastwide smllscale fisherisdeveiopm: t programme for which Fisheries Pilät Project Tambo wanotho:r responsible

Planni or 9

Ater . Wrksh in i84, reassessment was due and was heldin August 1986 followed by another workshop in March i987

The reasses.sment was held in order to effectively plar forfortheomng project phase and to deterrnine the future direction

of the project The plannlnQ method used was in accodanc withregular GTZ practice the ZOPP method r Goal Oriented ProjectPlanning Process The ZOPP method is a modified logical. framewo: approach already widely used by development agencies. The

planning process makes strong use of group dynámic processesand hs been the standard. planning tool at GTZ ince 198O

This workshop was held in Freetown from 1224 March 1987with participants representing the target group project staff,relèvant Ministries and staff of GTZ

shop started by enumer nq and e::T tng thegroup i=ganisetions o:: :;'vidual, ¡ere dire:tly or md' ectly affected by the prT:t activit± followed by pFsis (brain storming) ii':inq various p'obiemsunde:the oilowinqheadings

duc

eroblen:am s

ntaged group)

After extensive discussions it ws concludetcipants that the core problem of the fishing ,mun.:; in

was not. so much techntcal d1ffculties with gar or p.roces

ir hut lack of strong ad effective local organisations 4b1rig

able to cater for th of the commun1ty

The core problem was thus defined as "OrganIsations In. T:Hare weak", from which point the different exis\ting organisationsat Tomho both project.Initiated eg Boatyard etc, and projectindependent eg Village Committee and Co-operative Societieswere scrutlnised in the form of problems hierarchy asthe ProblemAnalysis A re-wording of this problem hierarchy into a meaningfulgeai hierarchy allowed for the establishment of a "Goals Aaiysis"indicating the desired improvements for these various organisations

The workshop addressed itself to the formulation of LongTerm Planning Matrix up to 1995 and a Short Term but more concise Planning Matrix for the period 1987 1989e In the LongTerm Planning Matrix the future project purpose was defined esFIshery community Development In Tornbo successfule

Positive results of the ro

41 Trainino Procera

Three staff members locally trained In computer programmIngTwo staff trained ifl computer data processing in GermanyTwo completed Gear Technologist course in UKOne completed Fishnq Processing course in UK

- Three completed Marine and Vehicle diesel trainirig cursein GermanyTwo receive training course in Mlntainance repairsandinstallation of Yamaha diesel engines in Japan

42Proect Activitiesicrocomputes !LSed and ínstlled

D ZOPP Goal orientec. project pinning workshops conducted(1984. and 1987)Retail store bull 'uct etail :ji::5S esta-bushed for the ishIng ger, engines (i.thóard anddiesel tnboard)spere carts and boat building: merilsRegular importation of fIshing gear fipm Korea fer theretail store.

development fund establIshed for vIllage dement ctivIties through sale of lshing equiprents ( of

cost).

59

Co-operative Common Goal fund for the EoatownersoperatveNetting Loan Scheme for FishermenDiesel Motorization Programme Loan SchemnInproved dam and ppeborne water supply

::ruction equipping and operation of Community Health

Provide primary health services to Thmbo and adjacentviliagesMinistry of Health staff seconded to omho Health Cetre-Health Inspectàr seconded to Tornbo

- Construction of pit latrines (with additional EDF inputs)32 pit latrines consisting of 82 units have been constructed1982 87

- Waste disposal scheme established with'G Public HalthworkersTombo Primary School addition buiìdig completed join:tlY byPIen international ¿ rojeet fundsVery serious cholera outbreak in Tomba and adjacent villagesJune July 1986 successfully controlled (240 cases treatéd)Mortality rate of 3% compared to 70% during a simiir otrbrea in i969

- 87 leveri diesel .oets built n,

Tobô by local boatbuilders under technical guidance ofproject staffeInventory of coastal artisanal fishing gear carried out forthe preparation of gear catalogue for Serra LeòneTest and introduce new gear shark nts purse seine longline purse SeifleS now being operated by boatowners coopera-

fishermen and boatowners on all aspects of smallale fishery

Provide transport facilities anaged by women and oatowners Coperative Scc.o..'.xperimented with Chorkor ens

Supported the rehabi I itat Ion and exten sian servIce ofFisheries DivIsiones outstation at Bonthe:

a Rented Buildingsb Recruited Li employso supporting tCff.Qc stahiish ry equipment retail sre:' supp

'c Tornho ftail storeLish self.sustaining operation using profits

u gear saïee

:. uaing the profile of the projects the project laysemphasis on the strenothening of organisations ïn Tombo Thisseeks to emphasIze the continuous partIcipation of 'the targetgroups through their Cooperative Seciet1es. VIllge Development Board and traditional forais ol- financing (0susu)

Also the stx-enqtheninq of the project technological ati-vities (Workshop and Boatyard) for the transfer of tehnologyand running of the retail store on a profItable basis

The project is actively looking into the possIbIlities ofsecuring foreign exchange to ensure its viability and survival(ie for the importation of fishing equipment)

Finally it seeks the support of the Government of SierraLeone to create favourable conditions for the survisral of thesmallscaïe fIshing 'Industry

1 Cor pt and strategy of the Project by U eck an- r presented at the FAO/LCAF

iallscsle Isherie Development and

2 ',. :.if the 1; Ilot Project by UL Lïaison Officers :etin cf the

I AfO Y Proqram for Integrated Devel'nal ie in inca

îember 1986, :"etown 51e a

60

Fisheries Pilot t Report ori th.12 24 -1arch Sierra Lone

2I tures22 st::.; xistinç

cooperat -

_ 61

nel: pu ve

oe1 programme for the developmentfisheries impiarnented.

Goal to which the projeck contrIbutes programme forment of coastal artisanal fisheries prepared

ct purpose: model for fishery community development o

technical Innov

pr orn o ted

of :J;Lor1rt:DA) lopth

with target groÇ)otheal

23 improve tee Icl and m. :.ial ski24 strenpthen o! on goy

25 ::. op financIal mechanisms to link communityme n t

26 ish and organiza the common good funds27 lp a social str& or modele

rngI.f. .1 Leone

na according te

F mnee.:1 decision

s he r i es

ti on s

.ts: I socioecnomie feasibilitytested

2 community development ac LV

3 financIally selfsustatninqfisheries development agency

ActIvities :ii tulie base4ine s for Tornboi2 exte: T:aseline survey to the whole cI3 id.. ; target groups1Q4 discs reuits of BLS anI.5 Plan and execute te-stiri

provide improved terI:fishing en duct -

supply o:16 continuous

re.l tsof diti

village committee, ùi:

IL r. re fishi )p ant taci d innova

r

I

62

-'Up accordi::c. t organis

Iopment COL .trategies for propo::d org .1 atcne foreiqn echanqe frci local and e<ternal sources for:

)ortation of fishery equiprìent for: retail purposes36 retail equiDment at commercial price to tarnet group.$) at

Tobo, Bonthe9 Lunci and through other development projects37 use financial returns from sales to procure foreicm xch

for reimportation pay for operational costs of AFDÄ modelfinance all experiment and development mesures financeext ion service activities of medal stations at TomboBor and Lunqi feed common good and revolvingfund

3.,8 cocr&ce and coord"te activities with other national andregicT1 fi:hrìe lopme:Yen.c. - :o NAFD:.

3.10 8ecur r ::or from rent agencies3011 create na to :t NAFD3 12 evaluate te: fin ial fures and

institutional huildtnq: epare final report ad recoîtmendations to GOSL

3,2 rec. iiEied local ianagement3.3 eablsh efficient cost cc: of "\ïDÀ opratiors34 lop and tes1 ec and

Annexe 10

Ile of th projact -For integrated fisherios deioperd:i ruri fishing iìiìage Sheng Eierra Loone.

I General mf

1.1 ro:ect Ti

1,5

IlYtegTated Fisheries Development in :ìIEiVillage Ehcnge Region

1 .2 Pro eot huber

SIL/82/015

1TI Locaioaa

The project is. 1ased in 3hene town and oi in13 fishing v.1lages in the Fhenge Peninsula2 namelyBaoma Bompetoke2 iteno Bohiu2 iissana and PointePat-ti2 Ketla7 Plantain L3Ïand Shengebo1e $hengeDibia Kambia and Somway

1.4 FuncUx

TJITDP Centributiom (ipF) UE i59:Government Coniri'mxtion (in Lì. nd) g

Dtzration

I 6 ]eoutinr À -encjos

63

Lnplementation began in Feì.rury 1985 and

activities in the current phare aro scheduled.through the end of 1939v

j)479,755 (A

Fisheries Division, Ministry of Àgx-iouiture,a-tural Resources and. Forestry of the Repub:iic of

Sierra LeoneFood. and. Àpiou1ture Ougnisation of the thh

1 7 Curren±taffjn

Two PiO oports a Chief Technical i(ivisoT/stsrfisherman. and. a SlioreSide .î(hriSeI'/ Fisherìec

Deve ç:riet; Officer One DPV :: :r:iveDevelopment Officer. Five PIO Gsnrals-taft, Government; staff inc lude. a Co.-thnager, alsterhoatbuilder, a Community Development Officer2a Cooperative Officer, a i terfiohenman, anAicultua]. :Enstruc-tor, one PCV for FishProcessing and. enumerators of the FisheriesDivision J.niiona-lly recruited. pro:Cossionalassistants include a soojojo ist who heads theManagement Infcratioo Di'dt and a Cooperatìve

nager, idditional General. Lei-vico staff arere crol ted. locally

' .8 ructu

- -

E

i:

Fish Fr;:L

64

L3

Cri TL 41:1,

-r

k k

Lts-a,-r,z--

r r r ir-- .r-r- '"r r' "' rrN J r

k

2. Problems Identified in he liejion

I. chronic scarcity of ateríais :Cor the

f:ication ci' fishing gear, of spare parts for the:in of outboard engins ad of materials neededi: fish processíng

mn erratic and uoeiiahle supply of kerosoneand petroL

- Important post-harvest locos during handling,Processing, transport said storage oi iisn

-, Poor' reliability and short lifespan of outboardenginos due to improper uee and inadecfuatemaintenance audi :oepsir

Occasionally serious conflicts betweenindustrial and artisanal fishing vessels worb:ingin-shore in ya-wri Bs

Underdeveloped cornmwìîty infrastructuros tli

serious deficiencies in water supply, health care,reliable roads and schooling i'5oiiities

- Ttreme isolation resulting from the severedeterioration of the OX1C road linhing the 3hongepeninsula with he rest ci she counx.

- Poor crop yields from local farms

Project Development tratofy

Pro jeot SIL/82/015 is a r lt.ioecto.a1 .riteratedfisheries development project designod to addroboth the fi. p-.reiae.d. and nofiehenjrolatcdobstacles to the development of the regione Thedevelopment strategy piìjccj IYr ie project didoon the inte(rated. apnroach to the development ofartisanal fishing e oinmmi U.eo endcrc ed. by the

O-ponsored World Coniorerico ca Pioberies in1984e It i.o based on tiic foiloning seven essentialelemento

A coord'i natod. rather than a piecemeal aiuoach tothe problems oi' the fish production chain and. ofthe fishing Viiiegcn3

Pull village-level particloation in theido i,fioatìors. p1anning implementation and.evaluation cf the project ao-ti\J±-tics

hobilization ci' local reeournes 11q plysicaland financiui so that the ach evemea-to of theproject aro locally sustainable.

Longteru techni,cal and. m ì-mn.genial ou.ppert

lhxp:Lici-t attention to the particular needs. ofiromen and youths

Proteciahi access to, and local participation bythe local fisherfoik in the eoolo4calby soundriiaiagemnen-t of the fisheries resources.

1ii ìnt&gTatcd locally-based i.hiormnauíon SyotEmifor piaa-m.ing. monitoring, evaluating and. rG\risirmgall project componento

The strategy is designed. tc be implemeinhed. bynational iTishaeries Development Unît (u1lWJ),ertension teams whose members arc indinr!dualiycompetent in the technical specializationa rerydrod.for the develonmemrt of the fishing communities(n c ronair, fishing, fish prc.:.fing andrrarko bing, hoatbuilding, husimeoc rlacmoat,sccioeconocdos, project planning uni ocordi nation.ete)

Crucially important ir thin ratcgf is theonîhajob training of national project porcoinielin nioìhodn of pa ìcipator planingimplementation and evaluation9 and. in effectivemethods of team man:..nt Li project SIL/32/015national daft ore ttned. 'coli! ir lPO erperts ontli npot and hy- iridting connultanth9 many of whoao one from PIO n :EDiP Pror 'amme f or the ]:ntealcdDevelopment of Artisanal lsheries in 11est Africa(GCP/LoiF/i92 /Dfn) math aco. chic pro yicc asclosely acciated.

Penally i.mportanl is the 1100(1 to cot up locallysupported. orgaiaLcaiio:ae through which the localpopulation eau addio come of their mast preesingproblecca $Lccor(1inIy the pro joel has provided. themanagerial aenislance. to stablib the ShengeCentral Cooperative Society and. a nunher ol villagehealth ccmsi.ttoes and. mcmen n enterprIse groupn

Project staff work. closely as a team and.coordtipmie their indici dual technical interventionsta escure that the different project activitioc donot ooirîiit with one another.

These d1ffeint actjyitjes thi.ch for managementpurpocec are thonht of an mìoraprojectc can hediviclod. into three nain eaiegoriec

i / ItLcro-prc jep-hc dealing with priority oroblerc5idenlfid. hy the fisiaerfoli.: lhnslve and. thickusc lochnicruen and meticodu which are fami liai' to

. g. cupply of fishing gear and fuel)

2/ LLcron o JC L dnalirp in i1 pro o] en do auf cdby the 1hcherfclh but using techniques and mothodnwhich may ho noir to tiem. cg. cU.eelpovîercd.tranoport boat)

3/ fli.croprojeots dealing with management arid.orgaiüsation of Illo Shonge Project lIc-df3 and tIcrole in the d.eveiopment- process. (cg. monitoringand, evaluation procodureu staff trinirig)

Through lii eno ìcro--pijoct the FisheriesDevelopment unit ìrorkc to ad.dress those problemsidcntiflcd. aliyv-e cri obstaaloc to the dcvtcloiment oftue S hespo region.,

4 Proj ec O jeoti

¡iLe i Develo rert Ob jo tires

To ii;prove the inooIe, oliare arci proc pect of thea. artieaoa]. ±iship conivajtjee ir the

ihr. luei objectives ofirap:vìr..: ::ir itoh :productior cii; ¶hoirsooio-eoonomie ellbeing.

42 IoaecbLaie Gbjeetíves

The j3rJc3ìe;h objeotivoc areae iolio;s

i / Idcntif;y anl acomete pith the fio:crfolk o:L theheic;c roior. erperìriitier for ir theeoxomíc pro 'notivity of their fisheries,alternative sources of i noorie, arid. locally

sustainable o o[nnmi.ty infrastructures Oncl services,iocuJsir;r on prohiecs which the locaL peonio navethemselvee íd.entiijod. usi geolatìon uhich theyhave approved. and. will heccelrec i:'L3h1e3Jt

2/ Improve the local avajlaJ3jlj-hr of tILO upplie,materials and,, services essential for theeconomically profitable continuation of theonisting fich. oapturo processing and, marketingactivities in the rogion Tbi i volvesprincipally fishing' gear cateniale ongiree and.spare parts, motor ropairs actai grd.ils for fishsmoking, fuel, as veil as both lard, and. seatransport for fish çrod.uets

3/ Tart, and. where locally proven, d.emons'trn'te and.introduce profitable and 'tec]moioaicaliysuwtainahle mod.ifications to the oc tablioked.techniques and patterns of fish capture, processingand oarketing.

4/ Dnoou.ragb and, 000rd,ina'tc 'the activities of localgroup and, other agenoise working 'towardsimprovements in 'tue physical, economic and, socialweilaboing of the fishin' communities in theproject areca

5/ itctahlioh a hIgb.«uaiity Cortical PiolmericsDevelopment liait team capable of adequatelysupporting fisheries in the bhengr project regionin the foreseeable future, gi'vcn appropriatesupplemental technical, assistance and, financinca

69

6/ E abliob. a programme for recruiting and.training village 4'aoecl Fisiae:rieo Development its

(in. ang, eiue operation, processing anamarheting activities) uhich nul be coponible,

iior the Central EDIJ in Ghonge, for looking aitorimplementation of development miorc-pro jts inoutlying ein tors of villages This will providethe teojmical and is-trative structurenecosoaiy for later e:pansion to new areas, should.this eventuai:Ly be d.osired

Fr® ject lchievemeTts

In its irn1ene-rtation the project has made someprogress toward, the realisa-tion ci' ith objectivesSpecifically the project has achieved. thef ollowing

Established the physical infrastructure neededby the Government to support the development of theI'isiaenies sector in the nrojoo't area (OificesRetail Store, fngine Repair Joikshop, flousing)

- Improved the local availability of fishing gearmaterials outboard engines, spare parts, materialsneeded for coram-truc-ting fish soohing ovensfertilizers a:ticl somls for snail-ccaiefa moro/par ---ti fishermen.

- Introduced Government personnel and. othernationals to a partioipatory approach io thedovoLoD e -t c rough L e es ni1lneni al 2± l'PD

Established. a Central Supply Cooperative whichregularly supplies fuel, rico aoci other commoditiesto tbn rogion

-- Encouraged. and, co ordì nat cci the iurolvemcsmt ofother development agencies in. local activities (cgo1JPICEF for well construction, UCDF/ILO toraconcUtion the LtoyambaSheage road, UUDP io post aDPV Doctor to the area, PIlO for the i ru'uioation ofinfants, DAPID for community development work)

In the fGovernments hayto echiev mccliving conditiovillages that afisheries ìn N

people who arewaters, lagoonscatch from thecent of totalcoastline of Nlsandy while, theand massive mud

Px'ior to tof Fisheries inNigeria instituresearch functifor policy Formto develop theiocljzd withthe local flehehowever, increformulation andthe mejor progembarked upon.develöpment, i

Project (EFOP)Programme" 1. NAF

For ArtisanalIntegrated Fur

isheries suba accorded heased fish pns in there scatteredigerie empiengaged in

lakes andartisanal sdomestic f

gene is abceast coast

f i e t s

IN NIGERIA

One of the cardinal ob-ect:tves of the Federal MilitaryGovernment of Nigeria is the wholistic approach to thed'elopment of the ericultural sector. This r3pplDCCh notonly secure.s increase in food production ali over tdecountry hut also guarantees an oil round improvement in theliving standards of the rural farmers end fishermen,

he re-organisati]9D6, which s

te for Océanogroone, and the Fedulotion end dcvpotentialIties oeach State pì-ov

rmen. The tempoaced rapidly fimplementation

rammes th Fedewith raspeo

nolude the "Opthe "Ntìonoi

PE) and the receand inshore Eisai Fisheries 0cv

-ecton. the Staigh priority to production as wellnumercu s remotealong the coast

oy over five h

direct fish produthe shallow coas

actor contributesish catch in thut 560 km lang; t

is dominated by d

OFI of thow thephy anderal Depei opmentf the eriding maof deve]rom ahof lauderai Depat toacial F

Ac o e i E? r

nt 'UNDPharles De 1. op ES efl t

tes and Feoeralrojects designedos improve thecoastal fishingline. Artisanalundred thousandction in inlandtel waters. Th

nearly SO pere country. Th

he west coast iselteic channels

e Federal Departmentestablishment of theMarina Research folartment of F isheriecFunctions, attemptstisanal fisher les wasniyinal assistance toopmental activities,out 't978 with thebic programmes. Amongrtmsnt of Fisheriesant isaral Fisheriesisheries Developmentatad Fish Production¿FAO assIsted Projectevelopment" and theProject"

The main strategies for the implemertetion o-F theseprojects involve the provision of suhidied fishing inputsto local fishermen, the organization f fisherrsen intoviable cooperative societies and the provision of l,and-haedinfrastr'uctural facilities for boat repairs fish handlingprocessing and marketing.

The coastal artisanal fisheries are divided into twomajor sectors

70Annexe

HI G HL. J G H T DF ARTIGANAL FISHERIES DEVEI

71

The brackish water sector consisting of estuaries,mangrove swamps and creeks and

the artisanal inshore -Fi sheries Fishing operationsin brackish waters ore conducted from small coddleoperated dug--out canoes and the coastal inshorefishery employs large motorized canoes. On the whi e,only about 20% of coastal artisanal -Eisherie canoesare rnotorized

Between 1980 and 1963, the relentless efforts cf theFederal Department o-E f-ishenies in liaison with the StateFisheries Divisions, resulted in an increase in coastal andbrackish water artisanal fisheries production from 266, 935tonnes to 370,040 tonnes. Within this period fishing inputsand equipment were made available to the artisanal, fishermenat highly subsidized rates. However, there has been s

gradual decrease in fish production from the coastalartisanal fisheries sub-sector from the 1903 -figure to127,46e tonnes in 1966 because of the un-Fortunate down-turnin the country's economy and the resultant restrictions onthe importation of fishing inputs sncJ equipment. In 1902, it

was estimated that 1487f5 motorized and 65,064 nan-motorIzedcanoes were in operation in the six maritime state o-F

Bendel, Cross River. Lagos, Ogun, Undo and Rivers The-

figures for 1986 have decreased to 0,806 and 33,622 -For

motorized and non--motorized canoes respectieiy. In 1982,there were 182.991 full-time and 133.733 part-time artisanalfishermen in the maritime states, these figures hove droppedto 122,151 full-time and 69,269 part-time fishermen in 1966.

It is estimated that between 36 to 60 per cent of thetotal -Fish landed by the artisanal sector is lost because o-Elack of proper post-harvest handling -Facilities. In thefifth Notional Development Plon (1987-1H51), therefore, allefforts will be geared towards consolídat Ing the gainsachieved in previous years and at the same time eecutìngprojects that will bring about meaningful development. o-F' theortisenal sector by the adoption of an integrated approachto project -Formulation and implementation. Whereas, in thefourth Plan (1981 - 1966) , nearly 3700 million Naira wasvoted -For the development of' artisanal and inshorefisheries; in the proposed fifth NotIoni Plan the amountvoted has been substantially increased to N 60.30 millIon.

In order to achieve trie objects, of' modemnzing theartisanal sector the Federa] Government of Nigeria isreceiving technical assistance from the UNOP/FAO - -Theartisanal and Inshore Fisheries Development Project.(NIR/?7/001) was operational between 1900 crid 1957, andunder this project expei--is from the ONDE/FAO were fielded toprovide necessary tec h-nina] assistance to the Foderai.Deportment ai-' Fisheries and the Fisheries Divi sions of themaritime states. Physical, achievement n. under this project

72

include the establishment o-F arti sanai fi riss developmentcentres in Oheye/oRo in Bendel, Stets and Uto-Ewe inARwe-Ihom Stats. traìninc o-f extension offiners endrepresentotives of participating ccoperoi:ives. introductionof new improved fishin boots and esr, end the provision cf'technical ossistence to other on-going projects -Forartisanal end inshore fisheniex development. The successesachieved under the UNOS/FAO project for ertisonol endinshore fisheries development poye the necessary impetus forthe approval of o new UNOS/FAO osisted project forintegrated rural fisheries development. This new projectwill become operotionol in the two centres in Jenuory

The development of the rural environment in Nigeria isa concept that has a priority status in the progrommes ofthe present Federal Military Government. 1 he recenti yapproved LINOS/FAO assisted project will attempt to upgrodethe target-groups both technically and socio -- economicellyFishing inputs such as nets outboard engines etc. will bebought through the UNOS/FAO and distributed strictly toparticipating target--groups in the project centres Asidefrom these; selected torget fishing communities will beprovided with basic sociol amenities like health centrespipe-borne water. electricity, schools, town hells etc. Itis, there-Fore, my hope and elìe'P that the successfulexecution o-F the ONDE/FAO assisted lntsreted AuraiFisheries Development Project. scheduled to toKeoff in twoCentres in Nigeria in January 1DS, will give the thousandsof our coastal artisenol 'Fishermen operating from remote endsocially backward fishing vil 1&ges o sense -F net tono ibelo n g ing.

73

Annexe 12.

A note on Ohanalan artisae3j. fisheries

The fishing industry sufferoci from lack of inputs fromthe mid 70e. Under the covery Programme consciouseffort s are being made to recrt ify the situat ion

The bulk of domestic catch comes from the artisanalfisheries hence the need to lock at their input requirementin order to quickly increase the catches. As o result thefollowing actions which may be dsscrìbe-d as ìnput projectswere undertaken in 1936,

(A) Japanese Grant Aid: The inputs acquired under thisgrant were specifically meant -t'or the canoe fisheries, 700units of 40 hp outboard motors including large consignmentof' spare parts were brought in and distributed on regionalbasis For t he four coastal regions. in addition, syntheticfloats, nylon ropes, load, sheet netting o-t' variousspecifications etc and two smal J LJCOflC5O trap nets werebrought in, The two small Japanese tra nets are yet to hetried out.

C 8) Pgric u! t D t nR input-Pro act : rbi s

project was aimed at the artisanal fisheries, Ihe ADObrought in a total o-E 3)000 units of outbor'd motors in1936. The breakdown is os follows r

40 tip 1 tIDO uni t e

25 hr 1200 units

In addition 6000 bundles af nets. 13h. 000 pieces ai

synthetic floats, and 60, 000 spools of mending twines ofvarious sizes were made available to improve the 5Uiysituation of items needed for operational efficiency of thefleet

(C) Inputs on order by ADO:- Further to t EI) above theA g r i cc 1 t u ra i De y e I o pme n t B a n tc h a s p 1 a cccl o n a r der t h e

fol lowing i teme ta furt her support t. ha act ivi t ice of theor t i sono 1 -Fi sherì es

1500 units of outboori motors mace up ci 1200unts ' 0 hp macrincc liii bU Lní cl inunits , 20% of t he t oto J vo tua will corne in t

form of spares.

2,400 bundles of sheet netting materia] o-F' voricur:specification alloweci under the fisherico regula-t ion s

74

The tot1 1nding by the rnrine ertisn1 fisheries in1985 ws 159899.4 tonnes whereas the landing in 1986 was19O196.5 tonnes sn increase of over' 30,000 tonnes. Thisincrease can be attrIbuted in part to the injection of muchneeded inputs into the system as in () and (B) above whichall arrived in the middle o-F the year, 1986.

Annexe

An artìsanaleC '2

ROUCTIO

75

La République Populaire du Conßo, c'est du moins lesrancusions d'un certùin nombre d'etudes à ce sujet, estdé'orisée en élevage bovin qui rencontre d'énormes difficultés

ca: naturelles, (cUmtit iore1 humide et

;cfl, chcríp rt:Le de beaucoup de lci nuisibles pour leupcc;.0 bovin. Il faut ajouter à ceci, la p rioc: pm'ent:e de

l mouche ;st-tsé. Conséquence, notre popu]oion et dc+we è

cause de l'insuffisance de viande tnt de ehsse quequi par ailleurs n'est pas ¿. la portée de totee les bcurss, unrcnd con mcteur de poisi principale source de protéinesnrl'2 bnn 'hú

We produisant qu'un tiers de ses besoins eri poissons le

rigo cet aujourd'hui condamné à mpnrter. Or la. situationconomique actuelle du pays est critique. On ne saurait donc

continuer nloutir une pert irnort.nte de rice moyens fir.ancieredéjà eiLLs pour satisfaire notre programme alimentaire en:énéral, nas besoins en produits halieutiques en particulier.

il e'ogt plutôt de substituer l'importation de ces produitspar une dyamJstion de la sphère nationale de production.

Mais, qu'entendons-nous par dynamisation de la sphèrenationale de production? Jous réconìsons prendre des mesuresadministrativos, politiques, suciles, techniques, économiques;juridiques; o-sin de favoriser la promotion de tous ls modes deproduction (arteanal, seimi-industriel et industriel) du domainedo la pêche. A la base de cette analyse, et tenant compte desobjectìs è atteindre, des projets d'assistance et dedvelcppement des pêcheries artisanales ont été élaborés au niveaude e -racoöo maritime (Projet UTF/PRC/OO/PRC) g de la pêchecontincnclo (Fajet ONAPEC); de la sous-région (Projet Motombi -volet d proJet Comité des Pêches des pays du Golfe de Guinée)

I AN Gi

Avec une façade cotìère dc 170 km, une ZEE d'une surfaceapproximative de 57.000 km2; le contexte maritime Congolais secaractérise tout d'abord par son e>iguité. Bon autre particulariténaturelle essentielle est le dominance de conditionsmétéorooques maritimes clémentes par quelques courtes tornadesde Févrjer-Pvri1. Il convient enfin de noter la rreté des bonsabris naturels, les deux seuls hâvres de la côte Congolaise étantceux de la Bais de Pointe-Noire et celle de Loango.

En conséquence la mer congolaise, par' la brièveté dasdistances découlant de sa faible superficie et par la clémence dé

75

sa météorologie offre un contexte naturel particulièrementfavorable à l'épanouissement doe pêcheries artisanales.

La flotte piroguière comporte environ 440 unités; 114pirogues "Popo et 326 pirogues 'Vilis".

La pirogue popo est construite au Ghana, importée au Congopar lee pêcheurs Béninois, basés à la plage mondaine dc Poìnt-Noire. La pirogue 'popo" est une embarcation dc 10 à 12 mpropulsée par un moteur hors bord dc 25 ou 40 CV, Sa solid±té, seuissance et ses excellentes qualités merinos en font une

ecbercetion de pêche pro-ssionneile capable d'affronter ìesconditions de mer les plus mauvaises de.le région et donc detravailler régulièrement qu'à des dìstencs d.c 30 à 40 km de lacôte. Tendis que le pirogue vVilis, construite sur los placescongolaises, est une dérivée des pirogues fluviales, d'unelongueur dc 6 à 8 m et qui e comme moyen de propulsion le plUssouvent le,- pagaie car le taux de motorisation de le flottillepiroguiè'r "Vili" ne se situe qu'eux -lentcurs de 7,6%.Contreix-ernant à sa rival.e c'est-à-dire lo..pirogue 'Popo" lepirogue '-'Vili" manque de stabilité et ses formes défìcìeñtes luiinterdìsent-Laventurede la heute mer et n'est efficace qu'enunité de pêche de subsistanè ne potvent séoarter à plus de2 ou3 Km des côt.

Le pêcherie artisanale maritime 'utilise plusieurs typosdengins dont lo plus efficace- est le fit maillant de surface,utilisé pour le capture des e,erdinelies auritas et madorensis. Cefilet, d'une. longueur dc 60 à. 100m et d'une chute de S 12 m, e-st

l'engin de hase de la flotte popo et essur la plus grande partiedes captures de la pêcherie artisanale. Chaque pirogue popo opèreà le -Fois S à 6 de ces filets. c'est-à-dire des longueurs moyennesdc 600 à 600 m, le pirogue vili n'en utilisnt que i à 3.

Le file.t maillant de -Pond ou filet dormeur, d'une longueur de50 à 60 m et d'une hauteur de 2 à 5 est moins commun -que leprécédent. Il est utilisé par los pirogues popo et vi1,i pourcapture des poissons démersaux de-s ols sédimentaires ou rpcheuxde l'intervalle des 6 à 26 m, la pirogue popo en opérant d.c a- 6et la pirogue vili de i 3.

La simple ligre.à main est l'engin de base de la ièôhe desubsistance menée. par le majorité dele flotte vili. Les deuxautres toóhniques les plu courantes, et surtout utìlisées par lospirogues vili, sont des carrelets et sennes de plago qui souventdétruisent les populations halieutiques juveniles du bord desplages.

L'effectif des pêcheurs artisanaux professionnels so. itue à700 hommes, celui des pêcheurs occasionnels estimé à enuironS00.

:CLU

Quoi qu'on en dise, nous sommes convaincus que la pêcheartisanale pour des pays comme le notre, doit jouer sor, réle quilui rcvient surtout que nous ne constatons qu'une carence dé

77

production da le pêche industrielle due- au manque d'une flottille moderne de pêche;- ou manque du personnel technique aux postes de commandement;- au manque d'une politique cohérente d'aménagement et da

développement des pecheries;- au manque des structures et infrastructures d'appui à la

pèche;- au manque d'investissements reionnables dens le domaine.insi mobiliser les masses populaires liées à la peche par

tradition, révaloriser leur métier, pour stimuler ces pêcheursartisans à doubler leur capacités techniques (000Csionnées par lesconcurr'ence qui st el le-même dec lanches por le recours a lcursproduits donc de le dernondo le tout concourant à améliorer leursrevenus, leur vie). Or la vie en seméliorant, fait changer leehabitudes o 'est-à-dire contribue é -Favoriser le niveau culturel denos pecheurs dont l'esprit doit s'ouvrir à la rncdernité à

l'esprIt de l'organisation. de la gestion et de contrôle des bieredonc à l'échange consciente des techniques adaptées, modernes pourfaire fece à lo concurrence individuelle poussant le regroupementen collectivités.

Nos analyses de io situation de Io pêche artisanale fontrevéler la particularité dc la rechercha intégrés qui exige uneapproche non seulement des sciences neturelles mais aussi dessciences sociales ou humaines, une définition problématique derecherche en socio-économie de la pêche en général et de la pêcheartisanale plus précisement, reposant sur le caractère rechercha-développement et dont les grands axes peuvent être

- l'identification des potentialités susceptibles d'êtremobilisées et valorisées;

- l'identification ds ireins d'ordre sociologique atéconomique qui entravent le développement de la pêche engénéral et celui dc io pêche artisanale en partIculier;

- une recherche et une mise en évidence des besoins dereproduction élargie des différentes formations économiqueset sociales des pêcheurs de notre paye;

- une approche structurelle qui prend en compte lee Forcesproductives ctest-à-dire le force de travail et 1 moyens detravail d'une façon quantitative et qualitative;

- une approche en terme des rapports sociaux qui se basent surles heoins entre les partenaires sociaux pour I 'appréciationet le contrôle des forces productives et io productionfinale;

- l'analyse des incidences sacii dues à l'implantation denouvelles techniques qui implicitement, font évoluer lesmoeurs, coutumes des populations etc;

- enfin le développement communautaire des pêcheurs artisans duCongo, qui doivent mieux se oonnaItre, s "échangerd 'expériences., afin da coopérer juSqu'à en-Fanteï I 'espi'itcoop é r a t if.

C'est confirmer qu'au niveau du Congo s 'offrent deuxpossibilités de pouvoir augmenter la production da io pêcheartisanale

conserver 1 rnme rncyns d production írois arriver à

doubler ou tripler les effectifs occupés dens ce secteur(élever le force de travail);

- conserver lef-Fect1f existent mais en Ls dotent des moyens deproduction plus performants plus rentables (vulgarisation denouvelles techniques et modes de pèche).

Annexe 14.

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r ä 1 dar Pia et.

la do 2iflC da le piche ert:Lnac,croun

Per décret N D6/?04 du '4 Juin B6 port:ant réorganisationdu Ministére de l'Elevage des Pêches at das Industries ArLimCleSC MINEPIA) , ce département mini stériel comprend, au sein de sonadministration centrale qui compte quatre Directions Techniques,une Direc.tïon des pêche (DIPEC) qui constitue i 'organe deCoordination et d'Exécution de la politique gouvernementale enmatière de pêche maritime et continentale,de l'aquaculture at desindsutries dérivées.

Elle est en conséquence chargée

- de le promotion des productions halieutiques;de l'amélioration des techniques de pêche;

- de i 'encadrement technique des pêcheurs;- de le collecte des données statistiques des produits de la

p che- du contrôle des engins de capture et des unités de pêche.

Placée sous l'autorité d'un Directeur assisté d'un Adjoint,la Direction de Pêches comprend

- un chargé d'études- le service de la pêche industriel le

le service de la pêche artisanale- le service de l'aquaculture

le service de la documentation et de la recherche appliquéele bureau du courrier et du matérìei,

La service de la pécha artisanale est chargé da

l'inventaire des ressources halieutiques du territoirenotional;

- la promotion at du développement de ic pêche artisanale;.l'encadrernent des pêcheurs artisans.

A I 'exception de I 'inventaire des ressources halieutiquescette charge est repari:is en cìnq domaines qui constituent lepierre angulaire de tout service de pêche artisanale digne de cenom

encadrement de pêchurorganisation et assistance aux pécheurs

- collecte da donnée statistiques* contrôle d 'e,xcioitation des pêcheries

contrôle de la qualité des produits de la pêche.

effeotnt le pohe erticenele

Pour son assistance aux pêcheurs le gouvernement daploic desérieux e-F-Port s en. leur apportant pl usi surs types d 'oidscherchant améliorer ainsi le bien être de ces derniers; o 1est

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elnel quil orée depuis un certain tempe, des organismesappropriés pour atteindre cet objectif.

fl 974, est née le Caisse de Développement de la PícheMaritime (CDPM), ayant pour mission

- la formation et l'encadrement des pécheursle promotion de la recherche halieutique;l'amélioration da circuits de distribution du poisson denécha artisanale.

Le gouvernement s'étant très rapidement aperçu que lee moyensda la CDPM étaient limités au égard à l'ampleur de la tache quecet organisme avait à mener, e créé en 19T2 le Mission deDéveloppement ie la Pêche Artisanale Maritime (MIDEPECAM) laprofil.

Tout récemment pour ce qui est de la pêche continentale, unprotocols d'accord venait d'être signé entre le Gouvernement duCenteroun et celui du Japon pour un don de ca dernier visant à unprojet c'Ja développement de la pêrh cntínentele. Ce projet setrouve à le phase deècutjon.

/tnnexe 15

In-Por!-fltion on Artisanal Fisher-jesDevelop ent Projec;t s in The Gambia.

Although the artisanal sub-sector has registered anincrease in total landings in the past years, there is stillplenty of room to increase production a-s- the demand -For fishincreases. Government therefore has signed agreements withvarious governments for bilateral aid in this sector.

The development projects now under execution are

ItalIan Funded integrated Artisanal FisheriesDevelopment Project. ( AFOP IIJ

EEC funded- Artisanal Fisheries DevelopmentProject c.AFDF I)

Oveterculture Heseorch Project . ÏDC and GambiaGo ve rnmrfl t)

FAC Grant in Aid on ieraved -Fish smoRing anddryIng to reduce losses due to biofly andheatie infestation.

Ei Solar powered ice plant.

Larated -Fisheries developmert project

This project which is funded by the Government of Italyto the tune of US'1 . million concernS the development o4'

the artisanal fisheries of the villages o-F Kemoto andTnku lar. The duration o-F the project is two years -

i he. project will aim at answering the mostelementary/haio needs for food and save drinking water forthe two villgs, and also the transformetion of the localfishery from its present day subsistence level into a trulyeconomic activity capable of generating opportunities foreconomic excbnges

To rsttín these objectives the project will stimulateincreased product ion of fi ch through the provision ofimproved fishing canoes. fishing gears end related equipmentto the fishermen o-F the two vi.i lages on soft- term creditbasis -

The requisite technical assistance to guide the projectso as to guarantee the expected increase in fish production,

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and in the establishment of an efficient marketing systemfor fresh fish and fishery products will be provided byIOROCOÇ'SULT with the assistance of personnel of theFisheries Department attached to the proJect.

Two community fisheries centres Ç OFO 'si will heconstructed, one in each village. Each centre. will comprisefive main buildings to house the following.

ej office space for project staff.

b) o fully equipped mechanical work shop for therepairs and maintenance of outboard engines, motorbicyles and motor vehicles.

e] a central store -For spore parts for the above h)

d) stores for Fishing gear and related equipment.

e stores for processed fish dried! smoked products)

individual lookers for the safe keeping offishermen's personal belongings.

improved traditional fish smoking ovens of thechorkor type to he. used mainly by the women.

fish drying platforms.

fresh fish washing tables.,

covered "open" area for net mending and repairs.

a borehole in each village for freshwatersupplies for the villagers.

This project, in, addition to the provision of improvedfishing gear and the training of locol fishermen in modernfishing methods and techniques, will provide two insulatedvans (one for each village) for evacuating fìsh from Kemotoand Tanku lar for sole in major markets cent res where theprice of fish is much higher c'ue to high demand andinsufficient supply.

2, Oyster culture research oro,iect

The International Development Research Centre CIDRO) ofCanada approved a grant in an amount of up to $128.000equivalent to 0316.160 to the Ministry of Water Resources,Forestry and Fisheries during the course of the 1985/86

financial year to enable the Fisheries Deportment undertakean oystercuìture reseat-oh project.

The specific objectives of the project ore os follows:

o) to describe the biological factors affectingoyster production in The Gambia -

b) to develop a low'-inpui: culture system suitable foruse by villagers.

C) to identify and quantity markets for oyster in TheGambia and to further develop market s if appro-priate and

d) to strenghten the capacity of the FisheriesDevelopment to conduct applied research.

The above ohjct±ves will help assess the potential forincreasing revenues o-P villagers in The Gambia throughmangrove oyster cu'ture.

The project will venture into the viability of anoff-bottom culture system using rocks o-f' localiy availablematerial. Two technical aspects in this research are worthyof mention.

a) procurement of oyster seed (spats) for cultivation.

bj studies on oyster growth

The site chosen for the project is at Faroba and a

search is being made for' other' potential sites in the creekso-F the estuary.

The project has a duration of three years.

3. The artisanal fisheries development project

Thìs project is Funded by th European EconomicCommission (EDFJ and has been under execution since 'p979.

It hoe the foilow:ing components

) Feeder roads about 35 km in length, to assist inmakin fish landing sites more accessib Le farevacuation o-F fish arid its distribution,

2) Fish collection and processing centre at Gunjur:thIs centre provides facilities for fish smoking,drying, storage of fish and fishing gear's.

LIBrE DES RAPPORTS DIPA - LIST OF lOAF REPORTSDocuments de tray l/Worls.i papersD Graauw, M.A., Etude de préfactibilité technique de l'aménage-1965 ment d abrìs pour la pch maritime artisanale au

Bénin. Cotonau, Projet DIPA, 65., DIPA/WP/1.

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Projet DIPA 24p, DIPA/WF/2.

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Cotonou lOAF Project Sip ID/\F/WP/3.

Ou lb ra nd se n O Un compte-rendu préliminaire sur les tentatives985 d'introduire des types alternatifs de petite

embarcation en Afrique de l'Ouest. Cotonou ProjetDIPA, 53p,, DIPA/WP/3.

Joriori P.JM.. The influence of soejo-economic and cultural1985 structures on small-scale coastal fisheries

eveloprnent in Benin. Cotonou ID/?F Pro.ject42p., IDAF/WP/4.

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cates du Bénin. Cotonau Praje DIPA, 59p,DIPA/WPj4,

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