dieu aidant, se libérer de nos dépendances : alcool, … à la suite de sainte thérèse de l ......
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Aumônier national Père Christian Le Meur
8 rue du Lingoyet 22170 Chatelaudren Tél : 02 96 79 50 11
Port : 06 88 38 22 38 [email protected]
Aumôniers Père Michel Longuemare La Source Saint-Isidore
56580 Bréhan Tél : 02 07 28 11 67
Port : 06 31 03 14 66 [email protected]
Père Gabriel Chaigneau 37000 Tours (voir page 12)
Présidente nationale et gérante : Françoise Desmur. Tél : 01 45 46 28 59
17, rue Lafouge 94250 Gentilly
Secrétariat national : Fraternité Saint Jean-Baptiste, c/o Marie-Elisabeth Lafaille
121, rue de l’Ouest-boîte 26, 75014 Paris. Tél : 01 47 07 29 84 . 06 86 80 16 18
Sommaire
■ p. 1 Édito.
■ p. 2 Rapport moral
■ p. 3 Lisieux novembre 2014
■ p. 4-5 Nouvelles des fraternités
■ p. 6 à 9 Veux-tu être guéri ?
■ p. 10 Lu pour vous
■ p. 11 A la télé : Alcootest
■ p. 12 Agenda. Contacts
Dieu aidant, se libérer de nos dépendances : alcool, drogues...
édito Octobre 2014
N°159 Avançons au large !
Cette parole résonne aujourd’hui pour chacun de nous ; elle nous invite à faire
mémoire avec gratitude du passé, à vivre avec passion le présent, à nous ouvrir
avec confiance à l’avenir.
Pour cette nouvelle année en Fraternité, le chemin continue qui nous conduira,
à la suite de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, en pèlerinage à Lisieux, après
les journées à Querrien en juillet et à Sainte Anne d’Auray en septembre.
Comme l’écrit notre aumônier national, le P. Christian Le Meur dans sa lettre d’octobre
2014, « A l’instar de Thérèse, il nous est bon de prendre conscience que notre vocation
de chrétien a besoin d’un environnement qui lui soit favorable pour grandir et s’épanouir.
Plus les fondations sont bonnes et plus le croyant peut tenir debout et rayonner.
Nos familles sont le socle sur lequel les plus jeunes doivent pouvoir compter pour
leur épanouissement ». A l’école de Thérèse, abandonnons-nous à la confiance.
Seule la confiance en Dieu peut transformer le doute en certitude, le mal en bien,
la nuit en aurore radieuse. Pape François
Au moment où nous terminons ce bulletin, le synode des évêques tient sa
1ère Assemblée générale extraordinaire, convoquée par le Pape, sur les défis
pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation. « La famille traverse
une crise culturelle profonde, comme toutes les communautés et les liens sociaux.
Dans le cas de la famille, la fragilité des liens devient particulièrement grave parce
qu’il s’agit de la cellule fondamentale de la société, du lieu où l’on apprend à vivre
ensemble dans la différence et à appartenir aux autres et où les parents transmettent
la foi aux enfants. » (La joie de l’Évangile, n°66)
Par la prière, confions au Seigneur nos fraternités, nos familles, nos paroisses.
Prions pour la fécondité de ce synode dont la seconde partie se déroulera en
Assemblée générale ordinaire en 2015.
Nous sommes le corps du Christ,
Chacun de nous est un membre de ce corps,
Chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier.
Marie-Françoise Decoux
www.fraternitésaintjeanbaptiste.org
Querrien 2014
2
« Ce que tu as caché aux sages et aux
savants, tu l’as révélé aux tout-
petits » Ecoutons ce que les ‘fragiles’ ont à nous
dire. C’est dans cet esprit qu’a eu lieu notre AG
2013 et peu après, les rencontres Diaconia à Lour-
des auxquelles certains d’entre nous ont eu la joie
de participer : « Personne n’est assez pauvre pour
n’avoir rien à partager », nous ont dit nos évêques.
Au long de cette année, nous avons cheminé en
Fraternité avec ces messages.
Il y a eu aussi des heures douloureuses avec des
départs vers Dieu ; des frères et sœurs gravement
malades. Certaines fraternités peinent et se sont
mises en sommeil comme celle du Bourbonnais.
Mais nous avons aussi des joies : au plan national,
la rencontre à la Conférence des Evêques de Fran-
ce (CEF) avec le père Pecqueux a permis de finali-
ser le renouvellement du protocole entre la Frater-
nité et la CEF : il est signé ! Il y a aussi notre parti-
cipation à l’atelier santé.
Radio Notre Dame nous a ouvert deux de ses émis-
sion avec les témoignages d’Yvette, du Havre et de
Marie-Elisabeth, de Paris (merci à elles pour leur
courage devant le micro). Témoignages qui portent
du fruit puisque des contacts ont été mis en route.
Mais surtout, nous poursuivons notre route,
mettant l’amour du Christ dans les petites choses
du quotidien, celles qui font tout notre prix aux
yeux de Dieu.
- Rencontres fraternelles pour se confier les uns
aux autres et prier ensemble notre Seigneur misé-
ricordieux, pour nous soutenir dans l’abstinence
ou le combat pour y parvenir.
- Participation à la vie de nos églises locales et
liens avec les pastorales diocésaines de la santé
(animation du dimanche de la santé « Un chemin
de confiance »).
- Rencontres diocésaines à N. Dame de Toute Aide
à Querrien, à Lisieux, à l’abbaye de Belloc (64).
Nous avons vécu avec bonheur les canonisations
de Jean XXIII et de Jean-Paul II, et partagé la joie
de notre pape François. Je pense à son exhortation
apostolique à la joie. Dans ce monde où les médias
ne nous relatent souvent que les faits divers catas-
trophiques, cette participation ensemble à la vie
de l’Eglise nous aide à garder l’espérance.
»Rien qu’aujourd’hui, je ne craindrai pas et tout
spécialement, je n’aurai pas peur d’apprécier ce
qui est beau et de croire en la bonté.
Rien qu’aujourd’hui, je croirai fermement, même
si les circonstances prouvent le contraire, que la
providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien
d’autre n’existait au monde. » Saint Jean XXIII
N’allons pas chercher loin, le Christ est notre
voisin et, même au coin de la rue, nous pouvons
découvrir des merveilles.
Merci à ceux qui ont travaillé dans l’ombre
pour que vous receviez un bulletin dans vos
boîtes aux lettres (le père Bernard, Claudine et son
mari, Patrick B., M.-Elisabeth et M.-Françoise)
et à ceux qui mettent à jour le site internet
(Hélène et Jean-Pierre).
Merci à chacun des membres du CA qui transmet-
tent les nouvelles de leurs équipes.
Merci à Marie-Françoise et à Marie-Laure, nos
trésorières, qui gèrent le budget, vos cotisations et
abonnements.
Merci à Marie-Elisabeth pour son travail de secré-
tariat et de lien avec la CEF.
Merci à notre aumônier national, le père Christian
pour son accompagnement et sa lettre mensuelle.
Merci surtout à chacun d’entre vous pour
tous ces petits pas qui font les longues
routes. Chantons notre confiance dans le
Seigneur : Le Seigneur Dieu est ma lumière,
mon espérance et mon salut ! »
Françoise Desmur, présidente
Rapport moral AG 2014—Fraternité Saint Jean Baptiste
3
ALENÇON (1873-1877)
A l’aube de l’année 1873, le 3 janvier, Zélie Martin annonce l’heureuse naissance de son neuvième enfant : « Ma petite fille est née, hier jeudi, à 11 heures et demie du soir » . La toute dernière arrive en ce foyer, choyée et chérie.
AUX BUISSONNETS (1877-1888)
Après la mort de sa maman, Thérèse va vivre onze ans dans ce nouvel univers. Le jardin a toute sa faveur et, plus largement la nature. Elle se tait, regarde, cueille des fleurs. « Mes pensées étaient bien profondes et sans savoir ce que c’était de méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison… (…) la terre me semblait un lieu d’exil et je rêvais le Ciel. »
AU CARMEL (1888-1897)
« Ce n’est pas pour vivre avec mes sœurs que je suis venue au Carmel, c’est uniquement pour répondre à l’appel de Jésus. »
Postulante le 9 avril 1888.
Novice le 10 janvier 1889.
En cette fin d’année 1894, sœur Thérèse de l’ Enfant-Jésus et de la Sainte Face s’interroge. Ce verset 4 du chapitre 9 du livre des Proverbes la frappe d’une vive lumière : « Si quelqu’un est tout petit qu’il vienne à moi ! » . Ce tout petit, c’est elle. Lumière ! Lumière ! Thérèse est transportée de joie.
Le voilà l’ascenseur qu’elle cherchait ! Ce sont les bras de Jésus qui la porteront au sommet de la sainteté. Elle tire les conséquences de cette vérité merveilleuse : pour être portée dans les bras de Dieu, il faut non seulement rester petite, mais le devenir de plus en plus ! Le renversement est total, alors de son cœur jaillit une profonde action de grâce : « Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente, et moi je veux chanter vos miséricordes. »
Extraits du livre — Histoire d’une vie, Thérèse Martin — de Monseigneur Guy Gaucher (éd. du Cerf 1982).
Contact : Hélène Favé 02 98 03 45 93 ou 06 29 84 24 32
PÈLERINAGE
Programme
Du 7 au 9 Novembre 2014
Avec la Fraternité Saint Jean Baptiste
Dieu aidant, nous libérer de nos dépendances : alcool, drogues...
Vendredi 7 16h30 : arrivée à Lisieux
19 h : dîner
20h30 à 21h30 : veillée
Pour les responsables :
CA de 17h à 19h
Samedi 8 9h : visite au Carmel, chasse
de Thérèse
12h : déjeuner
14h : visite des Buissonnets
- « Les 100 ans de la Guerre 14-
18 » : Thérèse, ‘un ange dans la
tourmente’, exposition dans l’église
Saint Jacques.
- Basilique, crypte, chemin de Croix
- « Une course de géant »,
la vie de Thérèse, son rayonnement,
documentaire de Fabrice Maze.
19 h : dîner
20h30 : veillée de louange et
témoignages
Dimanche 9 9h : temps libre ou conférence
10h30 : messe à la crypte
12h : déjeuner. Retour chez nous.
Sur les pas de Sainte Thérèse
4
La mission qui m'est confiée est de vous retra-
cer à travers mon ressenti notre journée du 24
juin chez les soeurs franciscaines de Bléville.
Alors, je me lance… Voici ce petit aperçu.
L'événement de la journée (et sa particularité)
a été l'accueil de notre aumônier national,
Christian le Meur. Arrivé la veille, il était reçu
chez Dominique Saison qui avait aussi convié
l'ensemble du bureau ainsi que les personnes qui ne pouvaient être pré-
sentes le lendemain. Soirée très conviviale ! Le lendemain, l'ensemble de
la fraternité a pu faire connaissance avec lui. Nous le remercions pour
sa présence et sa disponibilité.
Et puis…, il y avait chacun de nous. Je dis bien « chacun » parce que,
à travers les paroles dites, l'intimité en partie dévoilée, il ne pouvait y avoir
d'uniformité : chacun étant une petite lumière. Chacun essayait de trans-
mettre un peu de son combat, un peu de ses peurs, un peu de ses joies.
Et chacun pouvait écouter, encourager, prendre appui. Moments réconfor-
tants. Le repas partagé a été détendu et nous a permis de parler en plus
petit comité. Pour moi qui vient de Gap, c'est important de pouvoir
échanger, pour mieux comprendre les difficultés des malades alcooliques.
L'après-midi fut consacré à Dieu, à notre rapport à lui, à notre foi.
La mienne étant encore très récente, je suis curieuse de la perception que
les autres ont de Dieu. Et je constate, malgré la foi vivace des membres de
la Fraternité, que la Parole de Dieu est parfois incompréhensible. Alors je
me pose cette question : Dieu n'est-il pas une ‘manière’ de voir les cho-
ses ? Dire cela n'empêche pas la foi. Espérer Dieu à travers une Parole qui
parfois m'échappe, c'est un beau programme, je trouve ! Et c'est aussi
grâce à la Fraternité que je peux vivre cela.
Puis nous avons participé à la messe célébrée par Christian, confiant à
Dieu les personnes de notre entourage : tout particulièrement les malades
de notre Fraternité qui n'ont pu être là ce jour et qui nous ont manqué.
Pour terminer j’en viens à Jean-Loup Nancy, nouvel aumônier de notre fra-
ternité, présent bien sûr ce 24 juin. Auteur du livre « Du Verre au calice »
que je viens de terminer, il écrit ceci qui me touche et résume bien cette
journée : « Être présent aux joies et aux rires, aux doutes et aux pleurs,
aux révoltes et aux deuils, aux réconciliations de tous mes frères et soeurs.
J'aime pleinement cette humanité qui me ramène sans cesse à la mienne.
L'humanité n'est pas mauvaise, elle est souvent douloureuse et déchirée,
mais toujours en chemin vers un dépassement. »
Merci Jean-Loup ! Merci à tous ! Marie-Odile
Fraternité du Havre
Le 24 juin 2014, jour de
la fête de Saint Jean Bap-
tiste, nous étions une bon-
ne vingtaine réunis autour
du père Christian Le Meur,
notre aumônier national
venu nous rencontrer pour
la première fois.
C’était également la première fois que
Jean-Loup Nancy, diacre et aumônier
diocésain, nouvellement nommé
par notre évêque, assistait à cette
rencontre.
La veille, avant le repas, nous avons
eu la joie de chanter les vêpres ; déjà
le Père Christian donnait le ton à ce
temps fort que nous allions vivre en-
semble. Grâce à son impulsion, cette
journée du 24 juin fut très priante.
Après un long partage de nos vécus,
il nous a donné des pistes de réflexion
pour que nous soyons des serviteurs de
Dieu, des ambassadeurs du Christ et
des témoins de la charité, nous invitant
à « oser la rencontre », car« accueillir
l’autre, c’est accueillir Dieu ». N’est ce
pas notre thème d’année ? Le Père
Christian a insisté également sur le fait
d’être positifs et d’embellir la vie de
ceux et celles que nous rencontrons.
Nous laissons notre nouvelle venue,
Marie-Odile, partager son ressenti
sur cette rencontre.
L’équipe du diocèse du Havre
5
Le 27 septembre, c’est une belle journée qui a réuni à Sainte Anne d’Auray les fraternités
Saint Jean Baptiste de Bretagne.
Maïté et les membres du Morbihan nous ont accueillis à la basilique vers 10 heures, devant un bon café. Temps de retrouvailles et de salutations entre amies et amis du Morbihan, du Finistère, des Côtes d’Armor, d’Ille-et-Vilaine et aussi du Havre qui nous avait délégué quelques personnes.
Nous nous sommes dirigés ensuite vers la basilique où notre aumônier, le père Christian, a concélébré l’office avec un prêtre du Bénin. Katia et Viviane animaient les chants, nous communiquant la ferveur et l’énergie de la prière. Lors de l’Eucharistie
très pieuse, on ressentait la grande disponibilité de nos amis de la Fraternité.
Après le moment de la photo de groupe sur le parvis, le repas partagé se déroula dans la joie.
Vint le temps des témoignages. Hélène de retour de Lour-des nous présenta Karine qui ressent une petite améliora-tion de son oeil droit. Patrice, Jean-François, Thierry et Jean-Yves nous ont témoigné de la beauté et de la profon-deur des cérémonies. Francis a fait revivre son expérience de plus de 30 ans au service de la grotte. Enfin Jean-Yves a annoncé qu’il va reprendre un chemin de catéchèse.
Le temps est passé trop vite et nous avons dû nous quitter en regrettant que la journée ait été trop courte.
Guy
Fraternités de Bretagne
La fraternité Saint Jean Baptiste des Cô-
tes d'Armor s’est donnée rendez vous au
presbytère de Chatelaudren pour la fête
de Saint Jean Baptiste. Les équipes
de Plounévez-Quintin, Saint-Brieuc,
Guingamp, Lannion se retrouvent pour
une journée d'action de grâce.
Après l'accueil auprès du cerisier et du
café, nous nous sommes rassemblés pour
un temps de prière et de louange avant
l'heure de l'Eucharistie à l'église parois-
siale. Tout au long de cette journée, nous
avons pris le temps de mentionner dans
notre prière celles et ceux qui ont inscrit
leur nom pour le service du mouvement :
les abbés Paul Le Port, Jean Le Porzou,
Bertrand Bonniec, soeur Annick, soeur
Monique, Marion Cahour. Cette liste n'est
pas exhaustive mais nous voulions sim-
plement honorer leur mémoire. Après le
pique-nique, un temps d'échange a per-
mis à chacun de se rappeler et de témoi-
gner le pourquoi de sa présence à la
Fraternité. Un temps fort et plein d'espé-
rance. Avant de repartir dans nos foyers,
chacun a pu partager des intentions de
prière et même les échanger.
Une manière de se souvenir que dans la
Fraternité nous nous portons les uns les
autres dans la confiance.
Cette journée fut placée sous le signe du
soleil et de la convivialité.
Père Christian
Fraternité des Côtes d’Armor
6
Veux-tu être guéri ?
J ésus ! Jésus qui vient à notre
rencontre, de Judée jusqu’en Galilée et
à Jérusalem. Rencontre de Jésus avec Jean le
Baptiste qui dit sa joie de Le rencontrer.
Et Jean lui laisse la place, il s’efface.
En Samarie, vient la rencontre avec la
Samaritaine, et à Cana avec le fonctionnaire
royal dont il guérit à distance le fils mourant.
Et maintenant, nous voici à Jérusalem !
CJérusalem : la grande ville, le temple si beau,
les chefs religieux, les autorités romaines, les
étals de magasins et les odeurs d’épices…
Mais tout cela, Jésus le laisse. Pour aller où ?
A la piscine ! Pas une piscine olympique,
non ! une piscine où se rassemblent des
malades : aveugles, boiteux, impotents.
Jésus va là, au pays des pauvres, des
« princes », aux périphéries dirait notre
Pape. Et là, Jésus ouvre son regard et mène
son enquête. Ce regard va se faire rencontre
pour aller vers le plus fragile, le moins chan-
ceux, à la périphérie des périphéries ; et sur-
git la surprenante, la subjuguante question :
« Veux-tu être guéri ? »
Infiniment, Jésus respecte notre liberté,
Infiniment, Jésus respecte notre volonté.
Sa rencontre se vit toujours dans une
relation qui respecte chacun
Ici encore, à Querrien, Jésus dit à chacun,
à chacune : « Veux-tu être guéri ? » Je ne
te forcerai pas ! Pour répondre « oui »,
il faut se reconnaître dépendant, malade
et reconnaître avoir besoin de l’autre.
Mais quelque chose dans ce récit a
vraiment de quoi nous interpeller :
Infirme depuis 38 ans, il attend au bord de
cette piscine, et personne ne s’est trouvé pour
enfin permettre à ce malade de plonger dans
« Ici, à Querrien, c’est la foi d’une petite bergère sourde, Jeanne Cour-
tel, qui nous invite à la confiance.» Revenant sur l’appel de Diaconia
2013 : « Nul n’est jamais trop malade, trop pauvre pour n’avoir rien à
partager », le père Hervé Perrot a mis en lumière dans son homélie
comment la rencontre de Jésus à la piscine de Béthesda (Jean 5, 1-18)
invite « à écouter et voir, à accueillir l’autre ; à cultiver la relation
de la rencontre ; à oser être acteur de vie ; à révéler Jésus qui agit
aujourd’hui, ici même au milieu de nous ». Ecoutons-le...
Le 14 juillet 2014,
à Querrien
(Côtes d’Armor),
le père Hervé Perrot*
a présidé
l’Eucharistie
du pèlerinage de la
Fraternité Saint
Jean Baptiste.
à Notre Dame
de Toute Aide.
(*) Délégué épiscopal
pour la diaconie
du diocèse de Vannes
(Morbihan).
7
l’eau bouillonnante de vie !
La solitude, l’isolement de l’addiction, de la maladie,
des relations sociales, familiales, même dans la
foule : « Personne, personne pour me plonger ! »
Personne, personne… Sauf, sauf ici Jésus.
Dans la rencontre avec Jésus, il n’y a jamais
« personne » : il y a LA personne qui, si elle le veut,
si elle se laisse faire peut restaurer sa dignité,
sa santé..., bref trouver la Vie.
Remarquons aussi que dans l’Evangile, le malade ne
répond pas « Oui, guéris-moi Jésus ! ». Non, mais il
explique pourquoi infirme depuis 38 ans, il n’a pas pu
se plonger dans la piscine. Et Jésus ne va pas le faire
plonger dans l’eau bouillonnante mais, directement,
le guérir de sa paralysie. « Aussitôt, l’homme fut
guéri », remis sur pied, debout.
Arrive la polémique religieuse : la règle au service
de la vie ou la vie au service de la règle ; permis
ou défendu ?
Et le malade guéri devient témoin et annonce
la bonne nouvelle de sa guérison, ne sachant même
pas qui l’a guéri : humilité, discrétion de Jésus.
Puis, dans un second temps, il annonce la Bonne
Nouvelle de Jésus lui-même.
La rencontre qui guérit, certes, mais surtout la
rencontre qui sauve : « Ne pèche plus … »
Il y a toujours l’espérance, ce parti pris d’espérance,
c’est l’invitation à la pâque au-delà de l’absurde de la
souffrance… Aucun ne peut se croire privé d’espé-
rance. Malgré nos chutes, et nos rechutes multiples,
il y a toujours la possibilité de se relever, se remettre
sur ses deux pieds.
Nous passons ici de « veux-tu être guéri ? » à « veux-
tu être sauvé ? » «Je viens pour les pécheurs » : veux-
tu être guéri, veux-tu être sauvé ? Le secret nous est
donné à la fin de ce récit : « Mon Père… » Oui, Jésus
est Fils de Dieu, et nous invite à la fraternité :
tout seul, nous ne pouvons pas y arriver ; fraternité
pour que nous n’entendions plus jamais dire : « je n’ai
personne pour me plonger !»
Alors, aujourd’hui soyons heureux, soyons joyeux
d’être rassemblés, pour nous laisser libérer par le
Christ ; pour, avec lui et par lui, devenir aussi des
libérateurs de nos frères.
Que Marie, Notre Dame de Toute Aide, intercède
pour nous ! Amen !
Père Hervé Perrot
Veux-tu être guéri ?
Seigneur nous te remercions
pour ce qu’il nous est permis
de vivre au sein de la Fraternité
dans nos équipes pendant l'année,
dans nos divers lieux de rassemblement.
Tu es présent au milieu de nous
et tu nous encourages
sur le chemin de l'effort et du pardon.
Pour tout cela nous te disons MERCI.
Père Christian
Veux-tu être guéri ?
J'ai eu la chance, grâce à Nelly, de passer
un séjour d'une semaine au village Saint
Joseph à Plounevez Quintin.
J'y allais surtout pour connaître le lieu et
les responsables, pour pouvoir y adresser
des personnes en difficulté.
J'ai également beaucoup reçu personnelle-
ment sur tous les plans, spirituel, amical.
Il y a eu des échanges très riches au
village et aussi durant la journée de
pèlerinage de la Fraternité à Querrien
que nous avons fait ensemble.
J'ai été surprise de l'accueil et bien sûr
de la spiritualité, de la discrétion et
de l'impression de liberté qui règnent
au village. C'est une très belle et
surprenante réalisation.
Pouvoir accueillir ainsi des personnes
en difficulté sans avoir de contraintes
de temps : le séjour est de durée variable
choisie par les pensionnaires et les
responsables du centre.
Les accueillir simplement pour qu'ils ne se
sentent plus isolés et leur laisser le temps
de se reconstruire grâce à des activités
variées : jardinage, poterie, mosaïque,
travail sur le cuir, fabriquer le pain,
s'occuper de la maison et faire la cuisine.
Retrouver des règles simples et surtout la
possibilité de pouvoir prier ensemble.
Quel réconfort ! Quelle force intérieure
retrouvée après ce séjour !
Merci à Nathanaël et à Katia !
Dr Isabelle SOKOLOW
Médecin endocrinologue, spécialiste de la maladie de la
nutrition, alcoologue et ancienne présidente de AA France.
Elle en est toujours présidente d'honneur.
L a Fraternité Saint Jean Baptiste
aux côtés des priants. C'est bien
ce que nous avons senti lors de notre
rencontre, le 14 juillet, au sanctuaire
de Querrien en Bretagne, mais égale-
ment à Sainte Anne d'Auray. Malgré
les difficultés évoquées par les uns à se
déplacer, nous prenons conscience que
nos frères nous représentent et nous
replacent dans le cadre d'un mouve-
ment authentiquement d'Eglise.
Notre spécificité c'est notre foi et
l'envie de tout confier au Seigneur
dans une sorte d'abandon, mais non
de renoncement. Le rassemblement
à Sainte Anne d'Auray a montré qu'il
était bon de se retrouver pour
ensemble prendre le temps de la
prière certes, mais également le temps
de l'encouragement réciproque.
Cette année encore, nous pourrons
compter sur celles et ceux qui mettent
leur espoir dans le Seigneur.
Pour l'heure, tous nos regards sont
tournés vers Sainte Thérèse de Lisieux
qui continue à oeuvrer pour que ja-
mais l'espérance ne soit abandonnée.
Abbé Christian Le Meur
9
En 1961, avec des collègues de travail, nous
assistions en semaine à la messe chez les Pères
oblats (aujourd’hui, pères du Sacré Cœur).
Un jour, l’un d’eux nous dit « Pourquoi
n’iriez-vous pas faire une retraite ?» Il nous
propose Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) en
nous spécifiant qu’il s’occupe de tout (dates,
réservations, etc.). Nous donnons notre
accord et peu de temps après, nous partons
faire cette retraite avec le Père Finet, comme
principal prédicateur.
Durant cette semaine de retraite, j’ai eu
l’occasion de rencontrer Marthe Robin dans
un entretien qui ne fut pas long, et au cours
duquel je lui ai parlé de mon problème d’al-
cool. Elle me dit alors les paroles suivantes :
« D’ici peu des mains viendront se tendre
vers toi. Accepte-les et tout ensuite ira très
vite ; bien ensuite tu aideras toute ta vie les
malades de l’alcool. »
Avril 1962, les mains sont arrivées. Elles
étaient au nombre de six et depuis ce jour-là :
ABSTINENCE TOTALE D’ALCOOL.
Pour aider mes frères et sœurs malades de
l’alcool et à la demande de ces six mains,
je fonde en Moselle le mouvement Croix d’Or.
Je milite et aide mes frères et sœurs malades
au sein de la Fraternité Saint Jean Baptiste
que je représente dans mon diocèse.
Aujourd’hui, c’est toujours avec Marthe
que je chemine car elle est gravée dans
mon cœur pour toujours.
Jean-Marie Bivert
Veux-tu être guéri ?
Notre ami, Jean-Marie Bivert, membre de longue date de la fraternité du diocèse de Metz,
témoigne d’une rencontre forte qui a tracé son chemin, Marthe Robin...
J e m’appelle Franck. J’ai 41 ans. Je suis divorcé et j’ai deux
enfants que je ne vois plus à cause de l’alcool.
Je faisais cures sur postcures… Ma mère venait tous
les jours me donner à manger car je ne mangeais plus.
Un jour, elle m’a dit : « J’ai entendu parler d’un petit
village… » - « Tes trucs de curé, ça ne m’intéresse pas ! ».
Mais je suis allé faire un tour au village Saint Joseph.
Ce jour-là, Nathanaël et Katia n’y étaient pas. J’ai parlé
avec des résidents qui m’ont dit : « Ici, c’est bien.
On s’occupe de nous… » ; j’ai pensé « Je vais réfléchir. »
Une semaine plus tard, j’ai appelé le village et j’ai eu
Nathanaël au téléphone : « Tu peux venir une semaine ».
Et puis sur place, il m’a proposé « Si tu veux, tu peux rester
jusqu’aux fêtes… » En fait, j’y suis resté 18 mois.
J’en suis parti il y a 3 ans. Aujourd’hui, je travaille comme
électricien-plaquiste. Avec ma compagne, on vit sur L.
et je m’occupe de ses enfants.
Franck a témoigné lors de l’AG 2014 à Dinard.
Merci à toi, Franck !
Chers frères et sœurs, bonjour. Dès le début, le Seigneur a comblé l’Eglise des dons de son Esprit, en la rendant ainsi toujours vivante et féconde avec les dons de l’Esprit Saint. Parmi ces dons, on en distingue certains qui se révèlent particulièrement précieux pour l’édification et le chemin de la communauté chrétienne : il s’agit des charismes. (…) Dans la perspective chrétienne, toutefois, le charisme est bien plus qu’une qualité personnel-le, qu’une prédisposition dont on peut être doté : le charisme est une grâce, un don offert par Dieu le Père à travers l’action de l’Esprit Saint. Et c’est un don qui est offert à quelqu’un non pas parce qu’il est meilleur que les autres ou parce qu’il l’aurait mérité : c’est un cadeau que Dieu lui fait, pour qu’avec la même gratuité et le mê-me amour, il puisse le mettre au service de la communauté tout entière pour le bien de tous. (…) Une chose importante qu’il faut immédiate-ment souligner est le fait que l’on ne peut pas comprendre seul si on a un charisme, et lequel. (…) C’est à l’intérieur de la communauté qu’éclo-sent et fleurissent les dons dont nous comble le Père ; et c’est au sein de la communauté que l’on apprend à les reconnaître comme un signe de son amour pour tous ses fils. Alors il est bon que chacun de nous se demande : « Y a-t-il quelque charisme que le Seigneur a fait naître en moi, dans la grâce de son Esprit, et que mes frères dans la communauté chrétienne, ont reconnu et encouragé ? Et comment est-ce que je me comporte moi-même vis-à-vis de ce don : je le vis avec générosité, en le mettant au service de tous, ou bien je le néglige et je finis par l’oublier... ? » (…) Extraits choisis par Françoise D.
Audience du Pape François du 1er octobre
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A LIRE
Le 28 février 2013, le chanteur compositeur Daniel Darc succom-bait à une « mort naturelle », une embolie pulmonaire. Il avait 53 ans. En pleine résurrection, il travaillait alors à un nouvel album et à la rédaction d’une autobio-graphie dont il avait déjà choisi le titre : un passage de Paul dans la
première épître aux Corinthiens (I Co 6, 12) ‘Tout est permis, mais tout n’est pas utile’. Son co-auteur, jour-naliste, ami, et protestant comme lui, Bertrand Dicale fera paraître cet ouvrage d’entretiens inachevés et incandescents ! Son ami musicien Laurent Marimbert en fera de même pour son dernier album ‘Chapelle Sixteen’. Inachevé aussi… Il lui avait promis !
Jeune chanteur des années 80 du groupe Taxi Girl, longtemps Daniel Darc va cotoyer ‘les ravins de la mort’. ‘La dope arrive, comme dans un film pourri’ racontera-t-il… La dope et toutes ses dérives, la vio-lence, l’errance, les squatts, la maladie, les amours incertaines, l’hôpital psychiatrique, la mort de pro-ches, la prison. Et l’alcool… Mais toujours l’amour des mots, de la musique, du rock… et des rencontres : un aumônier de prison, une infirmière qui veille son père mourant : ‘je ne sais pas qu’elle est religieuse et nous parlons du Christ’… ‘Je cherche le Christ, mais où ?’ La rencontre se fera au sein de l’Eglise réformée, au temple des Batignolles à Paris : ‘Je me sens bien, je suis chez moi’. La vie renait et la confiance. Ecoutez, ‘J’irai au paradis’… ‘mais aussi sa belle interprétation du psaume 23 ‘Le Seigneur est mon berger’.
Un livre âpre et doux, cru et tendre, sombre et sou-
riant…, comme l’était probablement Daniel Darc. ‘Tout ce que j’ai fait n’était pas utile. Mais je ne serais sans doute pas là sans tout ça. Sans la dope. Sans Balzac (NDLR le lycée). Sans mes parents. Sans mes conneries. Sans plein de choses dont je ne voulais pas, ou autrement. C’est difficile de savoir ce qui a été utile. Mais maintenant, pour aujourd’hui, j’arrive sou-vent à savoir ce qui est utile.’ Merci frère !M. Elisabeth
Dealer de vie
Pierre de Parcevaux
Editions du Jubilé/Sarment
2014—15 euros
Jeune, il connaît le succès, l’al-
cool, les filles, l’irresponsabilité,
le hasch… L’interprète de ‘Chez
Lorette’ n’a pas 30 ans quand il
plonge dans une profonde dé-
pression. En 1993, il publie « L’homme qui avait bâti sa
maison sur le sable », récit de son parcours d’enfant
gâté du yéyé renouant avec la foi. Vingt ans plus tard,
avec « J’ai osé Dieu… », il se rappelle ses traversées
du désert et les rencontres qui ont redonné sens à sa
route. Michel Delpech revient sur l’événement vécu au
Saint Sépulcre. « En un instant, Jésus est entré dans
ma vie, dans mon cœur ». Récemment, la maladie (un
cancer de la langue) l’a éprouvé à nouveau. Sans
tabou, il parle de sa foi, de ses libertés de croyant, affir-
mant humblement « Je me sens un faible chrétien. » MEL
Pierre de Parcevaux commence par s’y raconter, lui,
le ‘Dealer de vie’ (quel merveilleux titre !), comme il
l’a fait pour nous lors de notre AG (cf. bulletin juillet
2014). 40 ans de parcours d’homme et de prêtre inter-
pellé très jeune par la souffrance des drogués et de leurs
parents. Mais dans cet ouvrage, il ne s’avance pas seul,
tel un super-héros. Non.
Il a choisi d’enrichir son récit d’informations précises
sur les drogues, mais aussi de témoignages de ces au-
tres héros du quotidien qui ont fait route avec lui : paro-
les de jeunes et de confiance retrouvée, parents débous-
solés qui ont rejoint la Luciole et ses groupes de parole
et de soutien, animateurs, psy, enseignants, éducateurs,
policiers, responsables qui ne lâchent pas les jeunes,
membres de son équipe de la Luciole Paris ou Galluis
qui portent avec lui, jour après jour, ce projet de vie.
Autant de pépites à découvrir et à méditer dans l’ordre
ou le désordre, lentement, comme la vie qui se révèle. MEL
Tout est permis mais tout n’est pas utile
Daniel Darc, - entretiens avec Bertrand Dicale
Editions Fayard, 2013—18 euros
J’ai osé Dieu
Michel Delpech
Presses de la Renaissance,
2013—14,90 euros
Comment aborder cet ouvrage-
mosaïque qui, dans un premier
temps, peut désorienter un peu
les lecteurs que nous sommes ?
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A VOIR
Avant sa première diffusion, l’annonce
de ce programme animé par Olivier
Delacroix alimentait la polémique : il
s’agit en effet de faire tester à des
jeunes majeurs volontaires leurs réac-
tions face à l’alcool. Les expérience se
font sous le contrôle du psychiatre et
alcoologue, le docteur Philippe Batel.
Par une alternance de reportages et
de séquences d'expérimentation,
l’objectif est de sensibiliser le public
jeune aux effets à court et moyen
terme du produit ‘alcool’.
Quel effet a-t-il sur les jeunes ? Pour-
quoi est-il autant consommé pendant
les soirées, les fêtes ?
En quoi influe-t-il sur les relations
qu'ont les jeunes avec ceux qu'ils
rencontrent. Parmi les thèmes
abordés : L'alcool et le cerveau /
L'alcool et le corps ; l'alcool et la rela-
tion amoureuse. A suivre...
Qu’en pensez-vous ?
L’émission renvoie systématiquement aux structures
d’aide dans le domaine de l’alcool.
(…) Etant donnée l’importance des ques-
tions (cf. Bulletin épidiémologique hebdo-
madaire du 7 mai 2013), cette prévention
est nécessaire. Elle se pratique d’ailleurs
depuis de nombreuses années et a été
assez peu médiatisée. Ainsi des établis-
sements scolaires depuis longtemps,
dans le cadre des journées citoyennes,
ont parfois inscrit à l’ordre du jour ces
échanges préventifs remarquablement
organisés. Associant le monde médical et
associatif, ces temps de prévention avec
des collégien-ne-s, lycéen-ne-s ont favori-
sé, sans médiatisation, une information et
une prise de conscience qui ont permis,
(..), une prise de parole des jeunes eux-
mêmes sur leur consommation, et les
dangers auxquels ils s’exposent. Des
paroles de jeunes, (…), témoignent de
l’impact réel de ceux-ci.
Cette prévention de fait existe, et très
souvent s’inscrit dans une réflexion et des
recherches menées par les jeunes eux-
mêmes avec une réelle créativité. (…) Je
citerai une action dans la durée d’une
association de buveurs guéris travaillant
en réseau avec d’autres partenaires (du
monde enseignant, de la santé…) depuis
des années. Ce sont les jeunes eux-
mêmes, ‘services civiques’ qui, entre au-
tres, ont bâti une fontaine à cocktails sans
alcool. Cette fontaine est souvent deman-
dée (cf Vie Libre Saumur Facebook (…)
De même dans (…) la Meuse (…) un
partenariat des jeunes de la JOC, avec
Vie Libre, permet à des jeunes un chemi-
nement vers un mieux-être dans leur
rapport à l’alcool. Ce partenariat est né à
la demande des jeunes (…).
La LMDE (NDLR mutuelle des étudiants)
propose aussi des préventions très bien
faites. Présentes lors de certaines fêtes,
rassemblements, les personnes et les
stands proposent des animations (…) et
sont pour les jeunes une vraie occasion
de réfléchir à leur consommation d’alcool
et à un éventuel danger quant à celle-ci.
De plus en plus des festivals rassemblant
des jeunes organisent une prévention sur
le lieu-même du festival. C’est relative-
ment nouveau, et sans doute le fruit du
travail réalisé depuis des années par une
prévention de terrain.
Cette émission annoncée sur France 4
(…) réussira-t-elle une réelle visée
pédagogique ? Y aura-t-il place pour
une réflexion qui ouvre des perspectives
pour les jeunes ? Fera-t-elle appel à
des expertises qui la précèdent quant
à la prévention ?
L’objet de mon courrier est de redire que
cette prévention existe déjà. Elle s’est
renouvelée, intensifiée, fait preuve de
créativité. Dans bon nombre d’exemples
elle est animée par des jeunes, soutenu-e
-s par des adultes. Ce travail réalisé
par différents acteurs est une réelle
espérance, il demande de continuer
à se mobiliser. (…) Christian Alain
A LA TÉLÉ : ALCOOTEST www.france4.fr/emissions/alcootest
Sur France 4, le mardi à 22h30 , à partir du 7 octobre et pendant 5 semaines
Nous avons reçu un courriel d’un prêtre du diocèse d’Angers. Actuellement au service de l’aumônerie nationale JOC,
militant Vie Libre, Christian Alain a eu l’occasion de participer sur des quartiers et dans le monde scolaire à des préven-
tions avec et pour des jeunes, quant à la consommation d’alcool. A titre personnel, les mouvements cités dans ce cour-
rier ne sont pas engagés par sa prise de position, il s’est saisi de l’émission ALCOOTEST pour témoigner auprès de Mme la
Ministre de la Santé, de la directrice de France 4 et du Dr Philippe Batel de ce qui existe dans le domaine de la prévention.
Magazine des 10/14 ans, Le Monde
des Ados du 8 octobre a consacré
son dossier de six pages à l’alcool.
Intitulé ‘L’Alcool, un ami qui te veut du
mal’!, il se saisit de l’actualité de l’émis-
sion Alcootest en décrivant quelques
expérimentations vécues par les jeunes
volontaires. ‘ ‘Ton corps, il trinque’, Ton
cerveau, il se détruit’ : réactions et effets
sur la santé et le comportement sont
décryptés de manière très pédagogique.
Le docteur Philippe Batel se met à la
portée des préados et ados en rappelant
où se situent les différents risques dès
l’adolescence. www.fleuruspresse.com/
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Bulletin trimestriel
ISSN 1154-475
Le numéro : 2,5 €
Abonnement, 1 an : 10 €
Comité de rédaction : Françoise Desmur, Père
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Claude Blanchard, Jean-Pierre Dorchêne, Hélène
Favé, Marie-Elisabeth Lafaille-Mayol.
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2014 et de votre abonnement à l’ordre de la
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94 JEAN-PIERRE DORCHÈNE
Tél. 01 49 08 99 76 et 06 81 42 94 07
Jésus, Marie et Joseph
en vous nous contemplons
la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.
Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile
et des petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles
on ne fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé
connaisse rapidement consolation et guérison.
Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain Synode des Évêques
puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille,
sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph
écoutez-nous, exaucez notre prière.
Tél national
Hélène Favé
02 98 03 45 93
Sur le site de la
Fraternité, les
lieux de réunion !
NOTRE SITE
www.fraternitesaintjeanbaptiste.org
Contacts diocésains et régionaux
5 au 19 octobre 2014
Assemblée générale
extraordinaire du Synode
sur la Famille à Rome
7, 8 et 9 novembre
Pèlerinage à Lisieux (Calvados)
CA le 7 novembre
8 février 2015
Dimanche de la Santé
Thème : Vivants… et fragiles.
24 au 26 avril 2015
Assemblée Générale
Chez les Bénédictines
de Montmartre (Paris)
Prière du Pape François pour la Famille