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partenaires pour des territoires innovants dialogues janvier 2015 #68 07 enjeux La révolution numérique par l’école Interview croisée de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de Pierre Louette, directeur général adjoint et secrétaire général groupe Orange. 10 paroles d’élus 10 ans déjà 11 solutions ConnectiCité : renforcer la proximité des collectivités grâce au cloud “Aller plus loin encore dans l’intégration du numérique dans l’enseignement et la vie scolaire.” Najat Vallaud-Belkacem “Faire de la France le leader mondial de l’e-éducation.” Pierre Louette 06 Frédéric Cuillerier, président de l’Association des Maires du Loiret (AML) 14 Thierry Curiale, directeur du programme Open Social Learning d’Orange 15 Joël Bruneau, maire de Caen

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partenaires pour des territoires innovantsdialogues janvier 2015

#68

07 enjeux

La révolution numérique par l’écoleInterview croisée de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de Pierre Louette, directeur général adjoint et secrétaire général groupe Orange.

10paroles d’élus 10 ans déjà

11solutionsConnectiCité : renforcer la proximité des collectivités grâce au cloud

“Aller plus loin encore dans l’intégration du numérique dans l’enseignement et la vie scolaire.”

Najat Vallaud-Belkacem

“Faire de la France le leader mondial de l’e-éducation.”

Pierre Louette

06Frédéric Cuillerier, président de l’Association des Maires du Loiret (AML)

14Thierry Curiale, directeur du programme Open Social Learning d’Orange

15Joël Bruneau, maire de Caen

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de nous à vous 02

/// sommaire

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions et à partager vos réactions sur les sujets abordés dans ce numéro.

e-mail : [email protected]

/// de nous à vous

Orange vient de célébrer ses vingt ans. Vingt belles années d’existence de la marque en France. Vingt belles années durant lesquelles Orange a consolidé sa présence dans les territoires et a accompagné les collectivités locales sur le chemin de l’innovation numérique.Depuis vingt ans, c’est à travers l’expérience client que se déploie l’innovation, comme l’a rappelé Stéphane Richard lors du show hello, le 2 octobre dernier. Cette expérience client, Orange a à cœur de la développer avec tous ses partenaires dans les territoires.Le Salon des Maires et des Collectivités Locales, qui s’est tenu à Paris les 25, 26 et 27 novembre derniers, a été l’occasion de découvrir l’étendue des solutions qui vous sont proposées pour les territoires par Orange ; et de fêter également les 10 ans de la collection Paroles d’élus.Toute l’équipe de dialogues vous souhaite une excellente année 2015.

Orange fête ses 20 ans

03coopérations - SMCL 2014 : le plein de projets numériques

06éclairage - Une application pour signaler les

dysfonctionnements sur le réseau téléphonique

07enjeuxLa révolution numérique par l’école- À l’heure où la démocratisation

du numérique bat son plein, l’école entend saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Pour cela, le président de la République lançait en septembre dernier le grand plan numérique pour l’école. Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et Pierre Louette, Directeur Général Adjoint Groupe Orange reviennent sur les modalités et les enjeux de ce dispositif.

10paroles d’élus :10 ans déjà

11solutions- Une multitude de projets numériques

en Rhône-Alpes- Femmes en très grand danger : une alerte

par téléphone- Andral, un réseau d’expertise libre et gratuit

14tendances- « Le numérique change la façon

d’apprendre et d’enseigner »- Orange Cash, un porte-monnaie

pas comme les autres- Musée Soulages de Rodez :

le succès est aussi numérique

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coopérations03

UEB C@mpus : 28 universités et écoles supérieures interconnectées en Bretagne

Avec l’UEB C@mpus, l’Université européenne de Bretagne (UEB), qui regroupe les universités et établissements d’enseignement supérieur bretons, devient le premier campus numérique multisites d’Europe.

Le 30 septembre 2014, l’Université européenne de Bretagne (UEB) lançait l’UEB C@mpus, un réseau de 28 universités et

écoles supérieures interconnectées sur 38 sites en Bretagne. Une première en Europe ! L’objectif ? Offrir aux étudiants et enseignants-chercheurs la possibilité de multiplier les projets collaboratifs et de disposer d’une qualité optimale dans leurs échanges grâce au numérique. Pour cela, l’UEB C@mpus met en place une infrastructure de communication collaborative nécessitant 900 km de fibre optique à très haut débit ! À l’horizon 2015, 54 salles et amphithéâtres seront interconnectés, et s’y ajouteront sept salles en visioconférence. Une conciergerie en ligne, des captations automatisées et des plateformes de travail

collaboratif seront également proposées aux 76 000 étudiants et 126 laboratoires concernés par ce projet novateur porté par le groupement d’entreprises « Breizh Connect », auquel appartient Orange. L’UEB C@mpus réinvente ainsi la façon d’étudier, d’enseigner et de pratiquer la recherche. Plus encore, selon Patrice Roturier, vice-président Numérique de l’UEB, « il s’inscrit dans une stratégie d’attractivité et de rayonnement sur l’ensemble du territoire, non seulement pour le tissu universitaire et l’enseignement supérieur, mais également pour l’ensemble du tissu socio-économique ».

/// en bref

/// en image

3,3 millions C’est le nombre de clients Orange bénéficiant de la 4G à fin juillet 2014.

28 170 C’est le nombre de SMS/seconde déposés par Orange à 00h02, le 1er janvier 2015, soit le pic du trafic lors du réveillon.

/// en chiffres

Acteur de référence des solutions de télécommunications pour les grands événements sportifs, Orange était fournisseur officiel des Jeux Équestres Mondiaux 2014 qui se sont tenus du 23 août au 7 septembre derniers en Normandie.

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/// événements et société

SMCL 2014 : le plein de projets numériques

04 coopérations

Entre le 25 et le 27 novembre dernier, l’édition 2014 du Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) a été marquée par un grand nombre de rencontres, débats et signatures. Orange y était bien sûr présent sur un stand où l’aménagement numérique du territoire, les services et l’innovation étaient à l’honneur. Retour en images sur les principaux temps forts.

Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier, Gérard Larcher, président du Sénat, François Baroin, président de l’Association des Maires de France, Agnès Le Brun, maire de Morlaix, Bruno Janet, directeur des Relations avec les Collectivités Locales Groupe

Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin-en-Yvelines, présent au SMCL grâce au robot U-by

Laurent Londeix, DR Provence Côte d’Azur, Luc Bretones, directeur du Technocentre Orange, et Michelle Salucki, maire de Vallauris Golfe-Juan

Christophe Hervé, DR Bretagne, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, Alain Capp, directeur des Relations avec les Collectivités Locales

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Serge Rigal, président du conseil général du Lot et Jean-Christophe Arguillère, DR Midi-Pyrénées

coopérations 05

Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre, Isabelle Deseille, adjointe au directeur à la DRCLG, Pascal Sanchez, DR Bourgogne

Véronique Colucci, présidente des Restos du Cœur

Antoine Darodes, président de la Mission Très Haut Débit, Christophe Outier, directeur commercial de NordNet, Pierre Louette, directeur général adjoint, Denis Yoder, exploitante agricole et Xavier Beulin, président de la FNSEA

Christophe Hervé, Nathalie Appéré, députée-maire de Rennes et Francis Morin, DRCL Bretagne

Éric Bouquillon, Directeur Orange Réunion-Mayotte, Daniel Ramsamy, DR Réunion-Mayotte et André Thien-Ah-Koon, maire du Tampon

Arnaud Robinet, député-maire de Reims et Daniel Nabet, DR Champagne Ardenne

Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, vice-président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France, Yves Krattinger, président du conseil général de la Haute-Saône et représentant de l’Association des Départements de France, Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Cahors, représentant Villes de France et Vanik Berbérian, président de l’Association des Maires Ruraux de France

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Pour signaler un dégât sur le réseau ou sur un équipement téléphonique, Orange lance l’application 1013 réseau à destination des collectivités territoriales et du grand public. Téléchargeable sur smartphone et tablette, elle est le fruit de travaux menés avec l’Association des Maires du Loiret (AML). Rencontre avec son président, Frédéric Cuillerier.

Pourquoi l’AML a-t-elle travaillé avec Orange sur la signalisation des dégâts survenant sur le réseau téléphonique ?

Frédéric Cuillerier : Causées par des catastrophes naturelles ou des actes involontaires ou de vandalisme, certaines détériorations peuvent avoir des conséquences très impactantes, notamment pour les entreprises, les soins portés aux malades ou encore les secours. D’où la volonté de développer avec Orange un processus d’information et de signalisation des dérangements. Il fallait trouver le moyen de gérer simultanément une multitude d’appels. C’est ce que permet l’application 1013 réseau.

Quels sont les avantages de l’application 1013 réseau ?F. C. : Elle a été conçue pour être accessible à tout utilisateur, élu local ou

simple administré, aussi bien à partir d’un téléphone fixe que d’un mobile, d’une tablette ou d’un PC. La géolocalisation permet de signaler précisément tout dégât sur le réseau ou sur un équipement téléphonique. Il est possible de compléter sa déclaration d’une photo prise avec son mobile. Grâce à l’annonce du délai prévisible de maintenance et de l’impact sur les services de télécommunications, les élus locaux disposent d’un outil efficace pour rassurer la population ou l’aider à prendre les décisions qui s’imposent.

Comment les collectivités du Loiret l’ont-elles accueillie ? F. C. : L’application a reçu un excellent accueil des élus locaux du Loiret à l’occasion de l’assemblée

générale de l’AML, en juin dernier. Cette base performante d’information pourrait également servir de plateforme commune à bien d’autres services essentiels à la sécurité de nos administrés. Cette réalisation fort utile d’Orange prendrait ainsi toute sa dimension d’intérêt public.

éclairage

/// réseaux et services

Une application pour signaler les dysfonctionnements sur le réseau téléphonique

06

“La géolocalisation permetde signaler précisément tout dégât sur le réseau ou sur un équipement téléphonique.”

Frédéric Cuillerier, président de l’Association des Maires du Loiret (AML)

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/// réseaux et services

Une application pour signaler les dysfonctionnements sur le réseau téléphonique

enjeux07

La révolution numérique par l’écoleÀ l’heure où la démocratisation du numérique bat son plein, l’école entend saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Pour cela, le président de la République lançait en septembre dernier le grand plan numérique pour l’école. Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche revient sur les modalités et les enjeux de ce dispositif.

Quels sont les principaux objectifs du grand plan numérique pour l’école annoncé en septembre dernier par le président de la République ? Najat Vallaud-Belkacem : Ce grand projet numérique va permettre de renouveler la manière dont les élèves apprennent, en s’appuyant sur des méthodes plus interactives, plus adaptées aux besoins des élèves, et en particulier de ceux qui rencontrent le plus de difficultés. Au-delà de cet apprentissage « par » le numérique, nous mettrons également l’accent sur l’apprentissage « du » numérique, qui

devient de plus en plus indispensable. Cela inclut notamment l’apprentissage de la programmation informatique. Nous devons former les enfants aux compétences essentielles dans un monde toujours plus connecté. L’équipement des établissements sera un préalable indispensable, de même que la formation des enseignants. Nous posons les premiers jalons de ce grand projet numérique au tout début de l’année 2015. Des collèges pionniers seront équipés en tablettes et ressources pédagogiques numériques dès la rentrée prochaine, pour une généralisation à la rentrée scolaire 2016.

Quels peuvent être les apports du numérique sur le plan pédagogique ?N. V.-B. : Les apports du numérique sont nombreux, tant en classe que pour le travail individuel. Le numérique

permet de tenir compte du rythme de chaque élève. En classe, il stimule la participation de tous, y compris de ceux qui restaient jusqu’alors en retrait. Dans certaines matières, comme les langues vivantes, ses apports sont particulièrement importants : avec une tablette numérique, les élèves peuvent s’enregistrer, s’écouter, et se corriger en direct. Ce travail peut se faire en interaction avec l’enseignant et avec les autres élèves et, pourquoi pas, avec des élèves de classes partenaires à l’étranger.

Le programme collèges connectés s’inscrit dans le grand plan numérique pour l’école, et doit toucher plus de 100 établissements en 2015. De quoi s’agit-il ?N. V.-B. : 72 collèges répartis sur tout le territoire ont été sélectionnés pour

Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

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08 enjeux

leur dynamique en matière de numérique ainsi que pour le partenariat établi entre l’établissement, l’académie et le conseil général. Ces collèges bénéficient d’un accompagnement pédagogique et d’investissements spécifiques pour leur permettre d’aller plus loin encore dans l’intégration du numérique dans les enseignements et la vie scolaire. Ce sont de véritables précurseurs qui ont vocation à devenir des lieux « ressources », où seront incubés des projets locaux et nationaux. À la rentrée 2015, l’objectif est que 300 collèges préfigurent le grand projet numérique. Les « collèges connectés » en feront bien entendu partie.

Où en est-on du développement du Très Haut Débit dans les écoles ?N. V.-B. : Aujourd’hui, 16 000 écoles, collèges et lycées sur les 64 300 que l’on recense sur l’ensemble du territoire n’ont pas accès à un haut débit suffisant, ce qui les freine dans l’usage du numérique. Sans attendre le déploiement des réseaux d’initiative publique à Très Haut Débit, nous avons souhaité que chaque école et établissement dispose d’une connexion Internet de qualité. C’est la raison pour laquelle 5 millions d’euros ont été mobilisés dans le cadre du Plan France Très Haut Débit (programme des investissements d’avenir), et l’appel à projets « écoles connectées » a été lancé. 56 offres déposées par des opérateurs ont ainsi pu être labellisées. Enfin, à la rentrée 2014, près de 9 000 écoles, collèges et lycées ont pu choisir l’une de ces offres et ainsi bénéficier d’une connexion de qualité.

“Aller plus loin encore dans l’intégration du numérique dans l’enseignement et la vie scolaire”

« Faire de la France le leader mondial de l’e-éducation »

Comment faire entrer l’école dans l’ère du numérique ? En guise de réponse, Orange propose un plan audacieux, susceptible de faire de la France le leader mondial de l’e-éducation. Explications de Pierre Louette, directeur général adjoint et secrétaire général groupe Orange.

Quel rôle Orange ambitionne-t-il de jouer dans le cadre du grand plan numérique pour l’école ?Pierre Louette : Orange y a toute sa place. En effet, sa position d’acteur global lui permet d’intervenir sur

l’ensemble de la chaîne fonctionnelle – réseaux fibrés, cloud pour l’hébergement des données, etc. C’est pour l’État une vraie garantie de maîtrise de la qualité et d’optimisation des moyens mis en œuvre. Par ailleurs, Orange est implanté sur tout le territoire, et peut ainsi intervenir sur les 7 000 établissements scolaires concernés en garantissant une homogénéité et une équité de traitement. Enfin, notre expérience dans la gestion des grands volumes est bien connue, que ce soit auprès des collectivités, du grand public ou du monde de l’entreprise. Toute cette gestion industrielle confère au plan proposé par Orange de solides atouts. En outre, il est tout à fait exportable dans les pays francophones, et peut faire de la France le leader mondial de l’e-éducation en faisant émerger des « champions français » comme les groupes Éditis et Hachette, dont nous allons distribuer les contenus, et des start-ups innovantes, dont nous embarquons les produits dans nos offres.

Le plan prévoit l’équipement de centaines de milliers d’élèves en tablettes individuelles. Quel est l’avantage de ce support ? P. L. : L’enjeu est de faire de cette tablette un véritable outil pédagogique en milieu scolaire. Pour cela, elle sera dotée d’un ensemble d’applications et de contenus (manuels scolaires, etc.). Orange propose d’élaborer une configuration de référence et de la personnaliser en fonction des spécificités locales : intégration de connecteurs vers des tableaux numériques interactifs, paramètres réseaux, etc. La mise en configuration des tablettes sera réalisée dans nos centres de back office, et testée sur sites (au moins un collège par département). Comme toutes les ressources pédagogiques ne pourront pas être préinstallées, certaines seront

Pierre Louette, directeur général adjoint et secrétaire général groupe Orange

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enjeux 09

grands témoins

Internet permet l’accès à de nouvelles ressources Agnès Parot, directrice d’école à DijonL’arrivée du numérique à l’école date maintenant de plusieurs années et tend à se développer. Internet permet évidemment l’accès à de nouvelles ressources mais aussi de participer à des rallyes en histoire, en maths, d’échanger avec d’autres classes… Son usage oblige à éduquer les élèves : respect de la propriété intellectuelle, recul nécessaire face à des quantités d’informations… J’ai la chance de travailler dans une école où chaque classe a une connexion Internet. En classe, le TNI (tableau numérique interactif) est un vrai plus pour l’enseignement. En anglais, en grammaire, en histoire… aller au tableau est devenu un plaisir pour les élèves. On peut remettre en ordre, souligner, agrandir, déplacer… Il faudrait un TNI par classe ! On en est encore loin. Le coût de l’équipement et de la maintenance sont un frein au développement de ces nouvelles façons d’apprendre.

Le numérique comme nouveau moyen d’apprentissagePaul Raoult, président de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves)Le numérique à l’École pose des enjeux essentiels. Matériel tout d’abord, puisque si la volonté du gouvernement

est affichée dans ce domaine, il ne faudra pas négliger l’aspect logistique et les infrastructures numériques qui devront suivre cette évolution. En terme de formation des enseignants ensuite, car elle sera la condition d’une utilisation cohérente de ces outils. Et tout naturellement en découlent les questions pédagogiques. Le numérique est un outil formidable à la condition qu’il soit utilisé non comme un simple support mais bien comme un nouveau moyen d’apprentissage. Enfin, la question de la sécurisation des données des élèves doit être un impératif. Il s’agit là d’enjeux de société pour former les citoyens de demain.

L’enseignement et la pédagogie s’enrichissent Françoise Moulin Civil, rectrice de l’académie de Lyon chancelière des universitésAvec le développement du numérique, l’enseignement et la pédagogie s’enrichissent. Personnalisés, plus efficaces, les cours et les aides répondent mieux aux besoins des élèves. Les outils actuels de communication favorisent l’articulation entre la classe, les activités périscolaires et le travail à la maison. Ils facilitent aussi le rapprochement entre l’École et les familles. Autre enjeu majeur : permettre aux jeunes, futurs citoyens, de s’approprier avec discernement l’environnement numérique dans lequel ils vivent et qu’ils devront faire évoluer.Pour répondre à ces défis, l’académie consacre des moyens importants pour la formation des personnels, en liaison avec l’École supérieure du professorat et de l’éducation. Elle s’appuie aussi sur un partenariat fructueux avec les collectivités territoriales, dans le cadre de compétences partagées.

hébergées en cloud, ainsi que des outils de travail.

Pour ces usages pédagogiques, il est nécessaire d’avoir de solides infrastructures. Sur quels réseaux s’appuie la proposition d’Orange ?P. L. : Les collèges seront raccordés au Très Haut Débit, à partir de la technologie la mieux adaptée à chaque cas : la fibre en priorité, mais aussi le VDSL, le satellite, voire ponctuellement la 4G. Les collèges seront également mis à niveau en termes d’infrastructures de réseaux locaux et de WiFi, et l’ensemble sera sécurisé à l’aide de serveur de proxy, de pare-feu pour la protection contre les contenus adultes, d’anti-virus, etc. À cela s’ajouteront des clouds privés pour stocker et distribuer les ressources particulièrement volumineuses, tels que les manuels scolaires, des vidéos pédagogiques, des créations d’élèves, etc.

L’accompagnement au changement des établissements scolaires dans la mise en œuvre de la réforme sera un des enjeux forts du plan. Quelles sont les solutions préconisées ?P. L. : Orange facilitera l’usage des tablettes remises aux élèves et aux enseignants. Nos équipes locales d’intervention formeront ces derniers aux principales fonctionnalités et aux modalités d’utilisation. Des formations plus approfondies seront données aux enseignants référents numériques qui auront été désignés dans chaque établissement, dans la mesure où ils seront amenés à assurer un support sur site de premier niveau. En cas de difficultés, une hotline dédiée sera ouverte aux enseignants, aux élèves et à leurs parents.

“Des formations plus approfondies seront données aux enseignants référents numériques”

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Deux temps forts

L’anniversaire de Paroles d’Élus a été marqué par deux autres grands temps forts : une séance de dédicace le 26 novembre sur le stand Orange du Salon des Maires et des Collectivités Locales, et une présentation, au forum « Osons la France », le 4 décembre, le tout en présence de l’ensemble des partenaires.

Scannez ce code pour voir l’émission

/// parolesdelus.com

déposez votre projet innovantretrouvez l’actualité des projetsvenez en discuter sur Facebook et Twitter

Pour fêter son dixième anniversaire, Paroles d’Élus a organisé dans les locaux de la Gaîté Lyrique, haut lieu du numérique, un débat télévisé sur le thème « Comment le numérique a changé nos vies en 10 ans », animé par Xavier Couture. Extraits.

/// gestion de la collectivité

Paroles d’Élus : 10 ans déjà

Virginie Fauvel, directrice Digital & Market Management d’Allianz France

« J’apprécie le discours des chefs d’entreprise et des élus sur les réseaux sociaux, même si la prise de parole est parfois un peu rapide. La communication s’instaure de façon tout à fait différente et impose aussi une forme de responsabilité accrue. Finalement, la proximité des élus et des chefs d’entreprise avec leurs électeurs ou leurs clients, mais aussi avec leurs détracteurs, est une bonne chose. »

Luc Bretones, directeur du Technocentre d’Orange

« En 10 ans, le numérique nous a apporté une formidable capacité à améliorer la communication entre les hommes, c’est-à-dire ce qui fait le sel de la terre. Il a créé un tel univers de possibilités que la question ne se pose plus aujourd’hui de savoir s’il y a des opportunités : il y en a trop. Ce qui peut être inquiétant est de savoir si nous partons sur les bonnes opportunités. Les moyens sont peu chers, facilement accessibles et peuvent fédérer les citoyens de manière extraordinaire. »

Marie-Laure Sauty de Chalon, P-DG du groupe aufeminin.com

« Le numérique nous apporte cette possibilité de parler directement à d’autres gens qui ont vécu la même chose que nous, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’enseignement, du couple, etc. C’est quelque chose d’extrêmement important qui fait désormais partie de notre paysage. Il existe une solidarité en ligne qui est très forte et qui débouche souvent dans la vraie vie. La séparation est de moins en moins grande entre virtuel et vie réelle. »

Michel Feltin-Palas, rédacteur en chef du service Régions de L’Express

« Au lieu de s’en servir pour justifier une décision déjà prise, certains élus savent désormais mieux prendre en compte l’avis des citoyens avant de prendre leur décision. On a vu certains quartiers ou équipements publics s’élaborer au cours de processus participatifs avec le concours des citoyens. Dans ce domaine, je crois à l’extraordinaire potentiel du numérique, sans pour autant tout changer ! »

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solutions

/// usages et pratiques

Une multitude de projets numériques en Rhône-AlpesL’enrichissement de la carte OùRA (Allez Où vous voulez en Rhône-Alpes) n’est qu’un des exemples du dynamisme de la région en matière de numérique. André Friedenberg, conseiller spécial du conseil régional, délégué au Numérique, dresse le tableau de cette politique ambitieuse.

André Friedenberg, conseiller spécial du conseil régional, délégué aux technologies de l’information et de la communication

Quelle est l’ambition de la région dans le numérique ?André Friedenberg : Le conseil régional a deux engagements. Le premier concerne la couverture du territoire en fibre à l’abonné et a donné lieu à une délibération unanime portant sur 300 millions d’euros d’investissements sur dix ans, en dehors des zones conventionnées, avec une priorité aux entreprises et aux sites publics. Nous ne voulons pas d’une région à deux vitesses. Le second engagement a trait aux usages. Nous avons quatre priorités : innovation, solidarité, TPE et artisans, et enfin open data.

Comment cela se traduit-il ?A. F. : Par une multitude de réalisations et de projets : le robot lycéen, qui permet à un lycéen malade, chez lui ou à l’hôpital, pour une courte période de rester présent et actif dans son milieu scolaire ; Solidarité Pass, dispositif d’initiation des usagers pour utiliser le numérique dans leur quotidien et dans leurs relations avec les administrations ; accompagnement des artisans et TPE pour l’usage du numérique dans leurs activités, etc. Pour les infrastructures, le réseau très haut débit Amplivia permet aux universités et à plus de 1 500 établissements

scolaires (dont nos lycées) d’échanger, d’accéder à des contenus pédagogiques et de se connecter au réseau RENATER. Nous allons également permettre au secteur de la santé d’utiliser Amplivia, ainsi qu’à d’autres acteurs potentiels (culture, etc.).

Qu’en est-il de la carte OùRA ?A. F. : C’est un outil de billettique commun aux 26 autorités organisatrices de transports de la région. « C’est un titre de transport unique pour Rhône-Alpes qui lui aussi, utilise le réseau Amplivia. » Nous le compléterons avec plusieurs services numériques : itinéraires et horaires en ligne, paiement

par smartphone avec la technologie NFC, etc. Tout ce qu’il sera possible de faire avec OùRA n’est pas encore inventé !

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/// responsabilité et citoyenneté

Femmes en très grand danger : une alerte par téléphone

12 solutions

Le téléphone d’alerte destiné aux femmes en

très grand danger est un projet qui a réuni de nombreux acteurs :

Observatoire des violences envers les femmes, justice,

police, Orange… Il en résulte un

dispositif de pointe, basé sur un simple

téléphone mobile, qui a sans doute déjà

sauvé des vies.

Patrick Poirret, procureur général près la cour d’appel de Nancy

« Alerter les forces de sécurité »

« La loi du 4 août 2014 légalise désormais la téléprotection des femmes en grand danger. Le

procureur de la République peut attribuer à une victime, pour une durée renouvelable de six mois et si elle y consent expressément, un dispositif de téléprotection lui permettant d’alerter les forces de sécurité. Avec son accord, ce dispositif peut permettre sa géolocalisation dès qu’elle déclenche l’alerte. Le dispositif de téléprotection ne peut être attribué qu’en l’absence de cohabitation entre la victime et l’auteur des violences et lorsque ce dernier a fait l’objet d’une interdiction judiciaire d’entrer en contact avec la victime. »

Anita Iriart-Sorhondo, directrice marketing Innovation et nouveaux Usages à la direction des relations avec les collectivités locales Groupe, Orange

« Une collaboration étroite avec les acteurs de terrain »

« Pour concevoir ce téléphone, nous sommes partis des attributs que devait avoir ce service : être simple d’utilisation en situation de grand danger,

être extrêmement réactif et ne pas être stigmatisant. Nous avons mis en place sur le terminal une touche qui permet de donner l’alerte par simple pression répétée trois fois, même en mode veille ou quand l’écran est verrouillé. Il y a également un dispositif de géolocalisation à la fois par GPS et par envoi d’un SMS. La plateforme téléphonique est gérée par Mondial Assistance, à partir d’un modèle déjà expérimenté pour les personnes âgées ou atteintes de pathologies chroniques. Le déploiement est fait par nos directions régionales, en très étroite collaboration avec les acteurs de terrain : cours d’appel, collectivités territoriales, services de police, préfets, associations, etc. »

Ernestine Ronai, Coordinatrice nationale « violences faites aux femmes » de la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains

« Un dispositif qui apporte une révolution »

« Ce qu’apporte ce dispositif technologique, c’est la notion de protection : on n’attend plus la réitération ou la récidive, mais on essaie d’agir avant.

Cela enrichit les outils dont dispose la justice, mais c’est aussi plus que cela. Si je peux avancer le mot, c’est une révolution ! Il permet aux femmes en très grand danger de reprendre leur vie en main et aux acteurs de la justice, des forces de l’ordre et des services sociaux de bien mieux travailler ensemble à la protection de ces femmes. Le déploiement national devrait être effectif en novembre, et il est très attendu : en quatre ans et demi en Seine-Saint-Denis, ce dispositif a permis de protéger 171 femmes et, avec elles, 256 enfants. »

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/// santé

Andral, un réseau d’expertise libre et gratuit Le réseau de cytologie hématologique Andral a été mis en œuvre par le Groupe Francophone d’Hématologie Cellulaire (GFHC), avec la coopération d’Orange. Entretien avec le docteur Vincent Leymarie, coordinateur, et le professeur Xavier Troussard, président du GFHC.

À quels besoins répond la création du réseau Andral ?La cytologie hématologique, c’est-à-dire l’examen de frottis de sang, de moelle osseuse ou de ganglions, est la première étape dans le diagnostic des maladies du sang. C’est une spécialité qui demande une formation très longue et il y a aujourd’hui de moins en moins de spécialistes. La télé-expertise est la réponse à ce problème. Elle permet d’utiliser les moyens et les compétences au mieux face à des besoins qui n’ont pas baissé et à une démarche qualité rendue indispensable par la réforme de la biologie médicale de mai 2013.

Comment fonctionne-t-il ?Tout d’abord, il est ouvert à tous les spécialistes du secteur public ou privé. Andral est entièrement libre et gratuit. Le réseau est régi

par une convention qui décline tous les aspects opérationnels de son organisation. Aujourd’hui, à notre connaissance, Andral constitue le premier réseau de télé-expertise dont la couverture est nationale. Il répond à l’ensemble des exigences de la Cnil et des décrets réglementant la télémédecine. En pratique, le biologiste qui fait appel à Andral transmet un « dossier » qui contient des images microscopiques numérisées et des informations cliniques et biologiques. L’ensemble est examiné par un binôme d’experts qui, après discussion, émet un avis contradictoire pour assurer un maximum de qualité même dans les cas les plus complexes. Les experts sont une quarantaine, tous bénévoles. Ils assurent une veille cytologique suivant un tour de rôle hebdomadaire. Le délai moyen

de réponse est d’environ 4 heures 30, voire moins de 3 heures 30 pour les cas urgents. 10 à 12 dossiers sont traités chaque mois. Nous sommes soutenus par des partenaires comme l’ARS du Limousin, la Mutualité Française du Limousin, la Ligue contre le cancer, Orange et des acteurs privés de la télémédecine et de la biologie médicale.

Quels sont les bénéfices pour les patients ?Ce sont les avantages qu’on attend de l’expertise partagée, c’est-à-dire un grand niveau de qualité. Chaque dossier reçoit une réponse rapide et pertinente qui permet de modifier ou de conforter le premier avis. Le patient bénéficie ainsi d’une prise en charge mieux ciblée. De plus, l’accès au service peut se faire de n’importe quel point du

territoire voire au-delà. Sur les quelque 300 biologistes inscrits, une quarantaine exercent hors France métropolitaine : DOM-ROM, COM ou étranger.

professeur Xavier Troussard, président du GFHC

Vincent Leymarie, coordinateur

solutions 13

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En quoi consiste le phénomène des MOOC ?Thierry Curiale : Massifs et ouverts à chacun, quels que soient sa situation géographique et son niveau d’études, les MOOC, pour le milieu académique, restent avant tout des cours magistraux en ligne centrés sur l’acquisition de connaissances. Quant aux COOC, ils délivrent des parcours d’apprentissage en ligne

qu’Orange souhaite centrés sur le développement de compétences en interaction avec ses pairs.

Quelles en sont les conséquences pour les enseignants et les formateurs ?T. C. : C’est un changement de paradigme autant pour la formation initiale que continue. Le numérique change la façon d’apprendre et d’enseigner. Une nouvelle forme de pédagogie est en train de naître, où l’enseignant ne concentre plus forcément toute la connaissance mais se transforme en pédagogue stimulant une intelligence collective forcément distribuée. L’apprentissage se fait en réseau, où nous sommes tous sachants et apprenants, et où le pédagogue crée les conditions pour que les compétences se révèlent aux apprenants.

Ces outils peuvent-ils s’adapter au primaire et au lycée ?T. C. : Plus tôt on préparera les jeunes à ce socioconstructivisme, c’est-à-dire au travail entre eux avec l’accompagnement d’un référent, mieux on les préparera au XXIe siècle. Des expérimentations sont en cours, notamment grâce aux tablettes, mais il faudra accompagner dans ce changement aussi bien les enseignants que les autres acteurs, comme les collectivités locales.

Face à ces phénomènes, quelles solutions propose Orange ?T. C. : Notre premier objectif est d’accompagner les entreprises dans ce monde nouveau et de les aider à faire fructifier leur potentiel de compétences. C’est un acte de management fort que de passer d’un système hiérarchisé à un apprentissage

par les pairs. Pour cela, la solution Solerni propose un parcours de formation partagé et encadré, qui s’appuie sur les compétences des salariés pour les faire fructifier.

tendances

/// éducation

« Le numérique change la façon d’apprendre et d’enseigner »

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Thierry Curiale, directeur du programme Open Social Learning d’Orange

/// en perspective

Les trois premiers MOOC conçus par Orange dans le cadre de sa plateforme de “social learning” Solerni ont été mis en ligne à partir de juillet dernier. Il s’agit de “Décoder le code”, pour découvrir et comprendre la programmation, “Devenir Web conseiller” et “L’impressionnisme, du scandale à la consécration”, avec la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais. Ils sont à découvrir sur solerni.org.

Les MOOC (Massive Online Open Course) et aujourd’hui les COOC (Corporate Online Open Course, équivalents des MOOC en entreprise) bousculent le monde de la formation. Explications avec Thierry Curiale, directeur du programme Open Social Learning d’Orange.

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Avec le lancement d’Orange Cash à Caen et à Strasbourg, en février dernier, Orange devenait le premier opérateur de téléphonie en France à proposer une nouvelle expérience de paiement mobile à ses clients. Présentation.

Christian Bombrun, directeur Divertissement et Nouveaux Usages chez Orange

« Un service innovant qui dynamise le commerce de proximité »

« Orange Cash est un service de paiement mobile conçu en partenariat avec Visa. Il s’agit d’un compte prépayé rechargeable qui permet de payer avec son mobile

NFC chez les commerçants acceptant le paiement sans contact NFC, de faire des achats en ligne sur tous les sites Internet via la création d’une carte virtuelle dynamique sur son mobile, de recevoir de l’argent d’un proche et, enfin, de bénéficier des bons plans proposés par les commerçants partenaires d’Orange Cash.Le lancement d’Orange Cash concrétise la volonté d’Orange d’apporter un service innovant qui simplifie la vie quotidienne de nos clients et dynamise le commerce de proximité. D’ores et déjà, Orange Cash est disponible à Caen, Strasbourg, Lille, Nice et Rennes. Il sera déployé sur l’ensemble du territoire courant 2015. »

Catherine Trautmann, vice-présidente de la Communauté Urbaine de Strasbourg

« Strasbourg est une ville pionnière »

« Je suis ravie qu’Orange Cash ait été lancé en avant-première à Strasbourg. Cela démontre que la démarche volontariste engagée

par la Communauté Urbaine sur la technologie NFC porte ses fruits : l’agglomération strasbourgeoise est aujourd’hui reconnue comme un territoire d’expérimentation et d’innovation. En effet, en acceptant le paiement sans contact sur les horodateurs dès 2011, puis avec l’application U’GO pour emprunter les transports en commun avec son téléphone mobile, Strasbourg a confirmé qu’elle est une ville pionnière. Cela a été rendu possible grâce à l’implication de nombreux partenaires : opérateurs, banques, commerçants… Les habitants et les visiteurs disposent dorénavant de toute une gamme de services mobiles pour profiter de la ville en un seul geste. »

Joël Bruneau, maire de Caen

« Orange Cash contribue à la révolution des usages »

« Inventée à Caen au début des années 2000, la technologie du sans-contact (NFC) a pour principal intérêt de permettre de payer plus vite et en toute sécurité, ce qui signifie

pour les commerçants (restauration rapide, cafés, boulangeries, tabacs, etc.) potentiellement plus de chiffre d’affaires. Notre engagement pour le développement des usages du numérique, porté également par notre candidature au label French Tech, nous conduit à capitaliser sur l’utilisation du smartphone, dont l’usage est de plus en plus répandu. Orange Cash contribue à cette révolution des usages. Après les services lancés par Caen la Mer (les horaires de bus accessibles en temps réel en 2011, la dématérialisation du billet de bus et de tram en 2013), c’est celle de la carte bancaire qui est désormais possible avec Orange Cash. »

/// usages et pratiques

Orange Cash, un porte-monnaie pas comme les autres

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Musée Soulages de Rodez : le succès est aussi numériqueAvec quelque 1 400 visiteurs par jour durant les premières semaines d’ouverture, en juin dernier, le musée Soulages de Rodez a connu un véritable succès. Il est bien sûr dû à la renommée du spécialiste du “noir sur noir” et à la très grande qualité du fonds détenu par le musée. Sa politique muséographique n’y est pas non plus étrangère, avec une utilisation innovante des technologies numériques. Un guide numérique réalisé avec le concours d’Orange est en effet mis à la disposition des visiteurs, soit sur un smartphone ou une tablette, soit sur un audioguide disponible sur place. Il s’agit d’un parcours initiatique autour de la vie et de l’œuvre de l’artiste pour améliorer l’expérience du visiteur, avant, pendant et après sa visite. Il est disponible en français et en anglais, avec une déclinaison spécialement destinée aux plus jeunes. Le succès est tel qu’une version en espagnol est déjà prévue, ainsi qu’un élargissement à d’autres sites touristiques et culturels de la communauté d’agglomération du Grand Rodez.

Trimestriel – Orange, Direction des relations avec les collectivités locales Groupe. 78, rue Olivier de Serres, 75015 Paris – www.orange.com/collectiviteslocales Directeur de la publication : Bruno Janet. Rédactrice en chef : Delphine Balleyguier, [email protected]. Rédactrice en chef adjointe : Camille Martin - Muriel Nessler. Comité de rédaction : Olivier Abuli - Jean Barré - Patrice Carré - Caroline Crousillat - François Duquesnoy - Anne Fleuret - Anita Iriart-Sorhondo - Pierre Petillault - Émilie Richer - Sylvie Rousseau. Rédaction, maquette et coordination : humancom, 48 rue de Dantzig, 75015 Paris. Rédacteurs en chef délégués : Charles Legueltel - Thibaut Ribet. Rédaction : Charles Legueltel - Laurent Durasnel - Camille Martin - Thibaut Ribet. Crédits photo : SC/Orange - J.Rispal / Epiceum - Thinkstock Impression : Gutenberg Networks. Tirage : 38 000 exemplaires. Dépôt légal : janvier 2015.

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