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Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Document réalisé dans le cadre du Chantier 1 du CPRDFOP
« Assurer la construction d'un diagnostic partagé »
Cahier 5
FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE
Cahier 1 Population
Cahier 2 Contexte économique
Cahier 3 Marché du travail
Cahier 4 Actifs en emploi
Cahier 5 Formation tout au long de la vie
Sommaire cahier 5 :
Cahier 5 Formation tout au long de la vie
1. Formation initiale, parcours scolairesRepères sur la scolarisation, l’orientation, la réussite à l’examen 5
2. Formation professionnelleEntrées en formation continue des demandeurs d’emploi 14Sortants des formations professionnelles par voies et filières de formation 15
3. Parcours et insertion des sortants de formations professionnellesVoie scolaire 26Apprentissage 27Formation continue (PBF, Chèque formation) 28Diplômes d'État du secteur sanitaire et social 29
4. Enseignement supérieurAccès à l’enseignement supérieur 31Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en France et par région 34Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur universitaire en Bretagne 35Insertion à 18 mois et 30 mois des sortants de licence pro et master 2 37
5. Mise en perspective : résultats nationaux des dernières enquêtes Génération du Cereq 38Glossaire 41
La collection se compose de 5 cahiers :
3
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagéIn
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
IntroductionFO
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Les données présentées dans ce document proviennent de sources diverses, principalement :
Ministère de l’Éducation Nationale et Rectorat :
• Données de cadrage nationales et régionales sur les effectifs scolarisés : RERS ; Toutatice• Données régionales sur l’orientation, les effectifs scolarisés dans le secondaire (voie générale, voie technologique, voie
professionnelle) (STRATER – Diagnostic territorial Université Bretagne Loire)• Insertion dans la vie active des sortants de formations en voie scolaire à 7 mois (Rectorat, enquête IVA)• Données nationales et régionales sur l’enseignement supérieur et l’insertion à 18 mois et 30 mois des sortants de licences
professionnelles et de master de spécialités : open data enseignement supérieur.
GREF Bretagne : • Bases formation (provenant d’une vingtaine de fournisseurs), sortants de formations professionnelle du CAP au bac +3,
en formation initiale en voie scolaire, apprentissage, diplômés d’État du sanitaire et social, formations continues • Enquêtes d’insertion : IROISE apprentissage, PBF et Chèque formation, Diplômés d’État Sanitaires et sociaux, diplômés
du sport et de l’animation (BP JEPS)
Pôle emploi :• Entrées en formation : demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi bénéficiaires d'une action de formation préalable
au recrutement (AFPR), d'une préparation opérationnelle à l'emploi individuelle (POEI), d'une aide individuelle à la for-mation (AIF), d'une action de formation conventionnée (AFC), de formations financées par les conseils régionaux, de préparation opérationnelle à l'emploi collective (POEC), financée par les OPCA.
Les millésimes peuvent varier en fonction de la disponibilité des différentes sources au moment de la rédaction de ce document.
Afin de maintenir une homogénéité d’ensemble entre les sources utilisées, les niveaux des formations sont exprimés dans la nomenclature utilisée jusqu’à fin 2018 :
Niveaux de formation (Éducation Nationale)• Niveau VI : sorties du premier cycle du second degré (6e, 5e, 4e) et des formations préprofessionnelles en un an (CEP,
CPPN, et CPA).• Niveau Vbis : sorties de 3e générale, de 4e et 3e technologiques et des classes du second cycle court avant l’année
terminale.• Niveau V : sorties de l’année terminale des cycles courts professionnels et abandons de la scolarité du second
cycle long avant la classe terminale.• Niveau IV : sorties des classes terminales du second cycle long et abandons des scolarisations post-baccalauréat
avant d’atteindre le niveau III.• Niveau III : sorties avec un diplôme de niveau bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, écoles des formations sanitaires ou
sociales, etc.)• Niveaux II et I : sorties avec un diplôme de deuxième ou troisième cycle universitaire, ou un diplôme de grande école.
FORMATION INITIALE, PARCOURS SCOLAIRES
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie5
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De l’évolution des naissances à celle des effectifs scolarisés…
Évolution des naissances par générations en Bretagne
Source : GREF Bretagne. L’apprentissage en Bretagne. État des lieux 2017.
La courbe des effectifs scolarisés est en grande partie liée à la courbe des naissances. Sur une rétrospective de 4 décen-nies, marquée par une baisse des naissances dans les années 1980, une reprise est amorcée à partir de 1995. Elle culmine en 2006 et la tendance s’inverse dès 2009.
Cette nouvelle déprise se poursuit encore actuellement. Le niveau des naissances de 2016 est équivalent à celui de 1995. Ce graphe positionne la jeunesse bretonne en fonction du parcours de scolarité et fait émerger une dynamique positive
pour le vivier des 16-25 ans. Il révèle un potentiel de jeunes élèves à court terme pour l’enseignement secondaire qui sera suivi, à moyen terme, par un tassement des effectifs en lien avec la courbe des naissances.
Parallèlement, on assiste à un recul de l’âge d’entrée dans la vie active. L’âge de basculement entre les effectifs en for-mation et les effectifs en activité tend à reculer, il se situe aujourd’hui autour de 23 ans (au lieu de 22 ans en 2010).
Une diminution des naissances depuis 2010 qui impactera la démographie scolaire (dans le primaire et à terme dans le secondaire)
38 000 en 2006
en 2016Diminution des naissances au cours
de la décennie (2006-2016), annulant la progression observée au cours
de la décennie précédente
33 000
Repères sur la scolarisation, l’orientation, la réussite aux examensnaissances
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Vue d’ensemble des effectifs en formation initiale (rentrée 2016)
Taux de scolarisation* : 22,6% (France métropolitaine : 22,6%)
* Rapport de la population scolarisée à la population totale, quel que soit son âge
Source : RERS 2017 et 2018
Taux de scolarisation des jeunes de 16 à 25 ans dans l'enseignement secondaire en 2014
Source : MENSR (DEPP), Géographie de l’école, édition 2017.
Avec près de 750 000 élèves, apprentis et étudiants, soit plus d’un breton sur 5, la Bretagne apparaît comme l’une des régions françaises ayant le taux de scolarisation le plus élevé. Cela concerne surtout les jeunes de 16 à 25 ans dans l’ensei-gnement secondaire, et dans une moindre mesure les jeunes dans l’enseignement supérieur.
Ces taux de scolarisation élevés se vérifient aussi pour les classes d’âge inférieures, dans tous les cycles de l’enseigne-ment. Ainsi, ce taux est supérieur à la moyenne nationale
pour les 2-5 ans (81,3% en Bretagne en 2014 contre 74,1% en France), ainsi que pour les 6-10 ans, les 11-14 ans, les 15-17 ans et les 18-24 ans.
Il est légèrement inférieur pour les 25-29 ans (7,0% contre 7,6%), et pour les personnes âgées de 30 ans et plus. La tranche des 25-29 ans compte d’ailleurs proportionnellement aussi davantage de jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en apprentissage (« NEET »).
Un taux de scolarisation élevé
Le taux de scolarisation par tranche d’âge en 2015
328 640 Élèves du 1er degré (école élémentaire)
274 650 Élèves du 2nd degré (1er cycle-collège, 2nd cycle-lycée)
17 750 Apprentis (du niveau V au niveau I)
126 860 Étudiants**
-15 ans 15-24 ans 25-29 ans
Bretagne 93,5% 68,5% 7,3%
France métropolitaine 90,9% 66,1% 7,9%
Source : INSEE, RP 2015
** dont 81 170 universités, 15 260 en STS et assimilés.
Autres : écoles d’ing., commerce gestion et autres.
Population scolarisée en Bretagne (2016)
749 125 élèves, étudiants et apprentis
Taux de scolarisation des jeunes de 16 à 25 ans dans l'enseignement supérieur en 2014
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Une préférence globale pour la voie générale et technologique
Part des effectifs scolarisés dans la voie générale et technologique en 2016
Bretagne France métrop.
66% 63%
Les effectifs scolarisés par cycle dans le second degré (2016)
1 Effectifs du second degré en milliers
2015 2015 France Bretagne 2016 Evol. 2013-2016 (%) 2016 Evol. 2013-2016 (%)
1er cycle du second degré Formations en collège 3 228,7 -0,3% 159,5 0,7%
2nd cycle du second degré (voie scolaire)
Formations professionnelles en lycée (2) 665,2 -0,8% 29,2 1,7%
Formations générales et technologiques en lycée 1 599,2 8,7% 80,6 9,2%
Préparations diverses, pré et post bac 1,2 -1,2%
Total 1er et 2nd cycle second degré (voie scolaire)
Total hors Segpa 5 493,0 2,1% 270,4 3,2%
Enseignement adapté (Segpa) (3) 86,3 -8,6% 4,1 -6,6%
TOTAL yc Segpa 5 579,4 1,9% 274,5 3,0%
2nd cycle du second degré (apprentissage) Apprentis de l'enseignement secondaire(4) 259,9 -9,2% 13 -10,1%
Champ : France métropolitaine + DOM y compris Mayotte à partir de 2011, Public + Privé, MEN.
2. À partir de la rentrée 1995, les formations professionnelles en lycée incluent les formations complémentaires et les préparations diverses de niveau IV et V.
3. En 1990, l’enseignement adapté inclut les effectifs des EREA, quelle que soit la formation dispensée.
Sources : France : RERS 2017.
Bretagne (voie scolaire) : Académie de Rennes (Toutatice).
4. Bretagne (apprentissage*) : RERS 2017. Données apprentissage hors apprentis de l’enseignement supérieur (4,1 milliers en Bretagne en 2016)
2 L'enseignement secondaire de la 2nde à la terminale en France et en Bretagne
Répartition des effectifs scolarisés par voie de formation (2016)
En 2016, parmi les élèves du second cycle du second degré (lycées) en Bretagne, 66% sont en formations générales et technologiques, 24% en formations professionnelles et 11% en apprentissage. Les jeunes bretons scolarisés optent donc davantage pour la voie générale et technologique, au détri-ment de la voie professionnelle.
La part de l’apprentissage apparaît assez proche de la moyenne nationale, mais cela masque une répartition diffé-rente en fonction du niveau d’étude (cf. infra).
Sources : France : RERS 2017.
Bretagne (voie scolaire) : Académie de Rennes (Toutatice).
Bretagne (apprentissage, hors apprentis de l’ensei-gnement supérieur) : RERS 2017. Données appren-tissage (4,1 milliers en Bretagne en 2016)
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L’apprentissage, moins présent dans l’enseignement supérieur en Bretagne mais en nette progression
Part des apprentis dans l’enseignement secondaire et supérieur (2016-2017)
Bretagne France métrop.
Zoom sur les effectifs de l’apprentissage
1 Effectifs d’apprentis par niveau de formation (Bretagne et France métropolitaine)
Niv.5 Niv.4 Niv.3 Niv.2 Niv.1 Total Bretagne (2012-2013) 9 000 5 410 2 120 670 1 140 18 350
Bretagne (2016-2017) 8 200 4 910 2 450 680 1 520 17 750
France métropolitaine (2016-2017) 155 940 97 960 74 460 26 050 49 390 403 810
Source : MENSR- RERS 2018 et RERS 2014
2 Répartition des apprentis par niveaux de formation (2016-2017)
3 Part de la Bretagne dans le total des effectifs d'apprentis en 2016-2017 selon le niveau
Évolution du nombre d’apprentis entre 2012-2013 et 2016-2017
74%
-9%
63%
-14%
26%
+18%
37%
+12%
Niveaux III et +
Niveaux III et +
Niveaux IV et V
Niveaux IV et V
En Bretagne, l’apprentissage est aujourd’hui davantage développé dans les formations de niveau scolaire : niveau IV et, surtout, niveau V qui regroupe à lui seul près d’un apprenti sur deux (7 points de plus que la moyenne nationale). Inversement, seulement un quart des apprentis sont dans une formation supérieure (niveaux III et plus) contre 37% en France métropolitaine. Cependant, l’apprentissage
progresse rapidement dans l’enseignement supérieur, en Bretagne plus encore qu’en France, alors qu’il est en recul dans le secondaire.(Tableau 1 et graphique 2).La part de la Bretagne parmi les apprentis de France métro-politaine est encore deux fois plus élevée au niveau CAP-BEP (5,3%) qu’au niveau licence (2,6%). (graphique 3).
-1 300
+720
Source : MENSR- RERS 2018 et RERS 2014
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Des parcours de formation relativement fluides jusqu’au baccalauréat
Vœux à l’issue de la 3e générale en 2016
71%29%Voie professionnelle
2nde générale et technologique
Parcours scolaires et choix d’orientation
1 Évolution de l’orientation à l’issue de la 3e générale depuis 2004 (Bretagne)
2 Les types d’orientation en fin de 3e (2015)
88Version20/03/2019
Parcoursscolairesetchoixd’orientation
Deschancesélevéesd’obtenirlebaccalauréatpourunélèvescolarisédansl’académieEnBretagne,laproportiond’élèvesentrantavecaumoinsunanderetarden6èmeestendeçàdutauxnational(9,4%contre11,1%)etcontinueàdiminuer régulièrement depuis 10 ans. Cette évolution reflète principalement les politiques éducatives de limitation du redoublement durant lascolaritéélémentaire.Cesdernièresontégalementcommeconséquence,unehaussedespoursuitesd’étudesversl’enseignementgénéralaprèslecollège.L’académiedeRennessedistingueavecl’académiedeParisparunpourcentagedesortiesavantlafindusecondcycleinférieurà6%combinéàunpourcentagedesortiesauniveaudubaccalauréatsupérieurà80%.Ainsi,en2015,letauxderéussiteaubac(91,6%)aéténettementsupérieuràlamoyennenationale(88,1%)(source:MENSR,Strater,focusPost-bacBretagne.Janvier2017).CetteaspirationversleniveauIVseressentsurletauxdesortiesauniveauCAP-BEP,inférieurà13%.Toutesvoiesconfondues(scolaireouapprentissage),en2015,unélèveentranten6èmeenBretagnea79,1%dechanced’obtenirunbaccalauréats’ilpassetoutesascolaritédansl’académie.Cechiffreestleplusélevédetouteslesacadémies,derrièrel’Ile-de-France(80,0%).
Despoursuitesd’étudesprivilégiantlavoiegénéraleettechnologique….L’académiedeRennessesitueparmicellesayantuneproportiondepoursuitesd’étudesversunsecondcyclegénéralettechnologiqueparmilesplusélevées. Plus de 70% des élèves de 3ème générale en 2016 choisissent la 2nde générale et technologique. La voie professionnelle (intégrantl’apprentissage)attireunpeuplusde29%desélèves.Sil’onsebasesurtouslestypesdeclassede3e(générale,PrépaProetSEGPA),lavoieprofessionnellereprésente34%desdemandesdesfamillesenjuin2016.(graph1etcarte1)
Lestypesd’orientationenfindetroisième(2015)
Source:MENSR(DEPP),Géographiedel’école,édition2017.
Vœuxàl’issuedela3èmegénéraleen2016
71%2ndegénéraleettechnologique
29%Voie
professionnelle
Source : MENSR (DEPP), Géographie de l’école, édition 2017.
Des chances élevées d’obtenir le baccalauréat pour un élève scolarisé dans l’académieEn Bretagne, la proportion d’élèves entrant avec au moins un an de retard en 6e est en deçà du taux national (9,4 % contre 11,1 %) et continue à diminuer régulièrement depuis 10 ans. Cette évolution reflète principalement les politiques éducatives de limitation du redoublement durant la scolarité élémentaire. Ces dernières ont également comme consé-quence, une hausse des poursuites d’études vers l’enseigne-ment général après le collège.L’académie de Rennes se distingue avec l’académie de Paris par un pourcentage de sorties avant la fin du second cycle inférieur à 6% combiné à un pourcentage de sorties au niveau du baccalauréat supérieur à 80%. Ainsi, en 2015, le taux de réussite au bac (91,6%) a été nettement supérieur à la moyenne nationale (88,1%) (source : MENSR, Strater, focus Post-bac Bretagne. Janvier 2017).
Cette aspiration vers le niveau IV se ressent sur le taux de sorties au niveau CAP-BEP, inférieur à 13 %. Toutes voies confondues (scolaire ou apprentissage), en 2015, un élève entrant en 6e en Bretagne a 79,1 % de chance d’obtenir un baccalauréat s’il passe toute sa scolarité dans l’académie. Ce chiffre est le plus élevé de toutes les acadé-mies, derrière l’Ile-de-France (80,0%).
Des poursuites d’études privilégiant la voie générale et technologique…L’académie de Rennes se situe parmi celles ayant une propor-tion de poursuites d’études vers un second cycle général et technologique parmi les plus élevées. Plus de 70% des élèves de 3e générale en 2016 choisissent la 2nde générale et tech-nologique. La voie professionnelle (intégrant l’apprentissage) attire un peu plus de 29% des élèves.Si l’on se base sur tous les types de classe de 3e (générale, Prépa Pro et SEGPA), la voie professionnelle représente 34% des demandes des familles en juin 2016. (graphique 1 et carte 2)
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Des taux de réussite élevés dans le secondaire
Taux de réussite au bac en 2015
Bac général Bac techno Bac pro
Bac général Bac techno Bac pro
Bretagne France métrop.92%
93,7%94,3%
94,4%93,7%
87,3%88,1%
88%
2018 (résultats provisoires, session juin 2018)
2015 (résultats définitifs)
Réussite aux examens dans le secondaire
1 Taux de réussite (session 2015)
Source : MENSR (DEPP), Géographie de l’école, édition 2017.
28 Diagnostic territorial Site du regroupement interacadémique « Université Bretagne Loire » 2018
De très bons résultats au baccalauréat, mais une trop faible poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur
Tableau 8 – Académies de Rennes et Nantes : le nombre de candidats admis et le taux de réussite par type de bac, session 2016 (source DEPP)
Bacs généraux Bacs technologiques Bacs professionnels Total
Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite
Académie de Rennes 16 992 94,3% 6 811 94,4% 10 004 87,6% 33 807 92,2%
Académie de Nantes 18 213 93,5% 6 579 93,8% 11 315 86,3% 36 107 91,2%
France métropolitaine 316 156 91,5% 120 621 91,0% 172 194 82,7% 608 971 88,6%
En 2016, les académies de Rennes et de Nantes se caractérisent par l’excellence des résultats de leurs bacheliers : les taux de réussite au baccalauréat, respectivement de 92,2% et de 91,2%, sont nettement supérieurs à la moyenne nationale (88,6%). L’académie de Rennes se distingue avec le meilleur taux de réussite au baccalauréat de France, et arrive en tête pour les admis aux bacs technologique et professionnel de France métropolitaine.
Graphique 6 – Académie de Rennes : la répartition des admis 2016 par type de baccalauréat (source Sies)
28 Diagnostic territorial Site du regroupement interacadémique « Université Bretagne Loire » 2018
De très bons résultats au baccalauréat, mais une trop faible poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur
Tableau 8 – Académies de Rennes et Nantes : le nombre de candidats admis et le taux de réussite par type de bac, session 2016 (source DEPP)
Bacs généraux Bacs technologiques Bacs professionnels Total
Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite
Académie de Rennes 16 992 94,3% 6 811 94,4% 10 004 87,6% 33 807 92,2%
Académie de Nantes 18 213 93,5% 6 579 93,8% 11 315 86,3% 36 107 91,2%
France métropolitaine 316 156 91,5% 120 621 91,0% 172 194 82,7% 608 971 88,6%
En 2016, les académies de Rennes et de Nantes se caractérisent par l’excellence des résultats de leurs bacheliers : les taux de réussite au baccalauréat, respectivement de 92,2% et de 91,2%, sont nettement supérieurs à la moyenne nationale (88,6%). L’académie de Rennes se distingue avec le meilleur taux de réussite au baccalauréat de France, et arrive en tête pour les admis aux bacs technologique et professionnel de France métropolitaine.
Graphique 6 – Académie de Rennes : la répartition des admis 2016 par type de baccalauréat (source Sies)
La région Bretagne est l’une de celles où le taux de réussite est le plus élevé, quel que soit l’examen – baccalauréat général, technologique ou professionnel, mais aussi diplôme national du brevet (DNB) et certificat d’aptitude professionnel (CAP). Ce sont d’ailleurs généralement les mêmes académies qui obtiennent les meilleurs résultats, celle de Rennes faisant sys-tématiquement partie des trois académies qui réussissent le mieux. En 2016, l’académie de Rennes a obtenu le meilleur taux de réussite au baccalauréat de France et elle est arrivée en tête pour les admis au bac technologique et au bac professionnel en France métropolitaine. (Cartes 1 et tableau 2)La part de bacheliers est d’ailleurs plus élevée en bac pro et bac techno qu'en bac général. En 2016, près de 30% des bacheliers étaient issus d’un bac pro (+1,3 points par rapport à la moyenne métropolitaine), et 20% d’un bac technologique (comparable à la moyenne) (Graphique 3) Mais malgré ce taux de réussite, les poursuites d’études des bacheliers vers l’enseignement supérieur apparaissent en retrait.
28 Diagnostic territorial Site du regroupement interacadémique « Université Bretagne Loire » 2018
De très bons résultats au baccalauréat, mais une trop faible poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur
Tableau 8 – Académies de Rennes et Nantes : le nombre de candidats admis et le taux de réussite par type de bac, session 2016 (source DEPP)
Bacs généraux Bacs technologiques Bacs professionnels Total
Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite
Académie de Rennes 16 992 94,3% 6 811 94,4% 10 004 87,6% 33 807 92,2%
Académie de Nantes 18 213 93,5% 6 579 93,8% 11 315 86,3% 36 107 91,2%
France métropolitaine 316 156 91,5% 120 621 91,0% 172 194 82,7% 608 971 88,6%
En 2016, les académies de Rennes et de Nantes se caractérisent par l’excellence des résultats de leurs bacheliers : les taux de réussite au baccalauréat, respectivement de 92,2% et de 91,2%, sont nettement supérieurs à la moyenne nationale (88,6%). L’académie de Rennes se distingue avec le meilleur taux de réussite au baccalauréat de France, et arrive en tête pour les admis aux bacs technologique et professionnel de France métropolitaine.
Graphique 6 – Académie de Rennes : la répartition des admis 2016 par type de baccalauréat (source Sies)
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De très bons résultats au baccalauréat, mais une trop faible poursuite des bacheliers dans l’enseignement supérieur
Tableau 8 – Académies de Rennes et Nantes : le nombre de candidats admis et le taux de réussite par type de bac, session 2016 (source DEPP)
Bacs généraux Bacs technologiques Bacs professionnels Total
Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite Admis Taux de réussite Admis Taux de
réussite
Académie de Rennes 16 992 94,3% 6 811 94,4% 10 004 87,6% 33 807 92,2%
Académie de Nantes 18 213 93,5% 6 579 93,8% 11 315 86,3% 36 107 91,2%
France métropolitaine 316 156 91,5% 120 621 91,0% 172 194 82,7% 608 971 88,6%
En 2016, les académies de Rennes et de Nantes se caractérisent par l’excellence des résultats de leurs bacheliers : les taux de réussite au baccalauréat, respectivement de 92,2% et de 91,2%, sont nettement supérieurs à la moyenne nationale (88,6%). L’académie de Rennes se distingue avec le meilleur taux de réussite au baccalauréat de France, et arrive en tête pour les admis aux bacs technologique et professionnel de France métropolitaine.
Graphique 6 – Académie de Rennes : la répartition des admis 2016 par type de baccalauréat (source Sies)
3 Part des bacheliers 2016 par type de bac
Source : STRATER – Diagnostic territorial Université Bretagne Loire – Juin 2018
Source : STRATER – Diagnostic territorial Université Bretagne Loire – Juin 2018
2 Admis et taux de réussite au baccalauréat selon la voie
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie11
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L’Académie de Rennes, relativement moins exposée aux risques d’échec scolaire que d’autres régions en France métropolitaine
Part de non diplômés parmi les 15-24 ans qui ne sont plus scolarisés
Bretagne France métrop.
18,4% 25,4%
Des analyses plus approfondies sont en cours (GREF Bretagne), des données consolidées au niveau régional sur le décrochage scolaire seront disponibles à l’automne 2019.
Les zones à risque d’échec scolaire en France
Deux cartes portant sur la France métropolitaine présentent pour chaque canton sa situation dans la typologie des risques sociaux et l’importance du décrochage. La Bretagne apparaît relativement « préservée » avec peu de cantons classés dans
les cantons les plus « à risque d’échec scolaire » ou selon la part des non diplômés parmi les 15-24 ans non scolarisés, contrairement aux régions du nord et à celles du pourtour méditerranéen, notamment.
Méthodologie de l’étude Atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire. l'exemple du décrochage, France métropolitaine et Dom. Édition 2018 (données 2011)Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse (DEPP) et Cereq
Des indicateurs de contextes territoriaux permettent d’établir une classification. Ils combinent sept variables susceptibles d’agir sur l’échec scolaire et l’orientation des élèves : niveau de revenu des ménages, conditions d’emploi, niveau de diplôme des adultes, part des familles monoparentales, nombre d’enfants, conditions de logement. Cette étude aboutit à l’identification de sept types de risques sociaux en France métropolitaine. La carte du risque d’échec scolaire produite par cette typologie est ensuite mise en regard d’un indicateur de sortie précoce du système éducatif : part des jeunes non diplômés parmi les 15-24 ans non scolarisés, calculée à l’échelle du canton à partir du recensement de la population.
Source : atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire. Édition 2018. Données 2011.
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie12
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Des risques d'échec scolaire modérés en Bretagne
Part des cantons et de la population présentant 2 types de risques modérés en Bretagne
« Précarité économique dans des communes de
taille moyenne »
« Qualification industrielle traditionnelle dans les petites
communes rurales »
Les zones à risque d’échec scolaire en Bretagne
La Bretagne se différencie des autres régions françaises par une typologie situant la majorité des cantons dans les types les plus protégés (« sécurité économique et soutien culturel » et « garantie de l’emploi à niveaux de qualification variés »), qui rassemblent 46% des cantons et 59% de la population. Seule l’académie de Strasbourg présente des valeurs compa-rables en France métropolitaine. En Bretagne, la part de non diplômés parmi les 15-24 ans qui ne sont plus scolarisés s’établit à 18,4% (inférieure à la moyenne France métro-politaine - 25,4% - et ce dans tous les types représentés).L’absence de zones à risque très élevé (« cumul de fragili-tés économique, familiale, culturelle en milieu urbain » d’une part, « disparités de conditions de vie dans les grandes péri-phéries » d’autre part) est à souligner.Selon les auteurs de l’étude, les risques les plus marqués au niveau de l’académie de Rennes sont ceux du type « pré-carité économique plutôt dans des communes de taille moyenne » (un canton sur 10, couvrant 14% de la population),
dont les centres urbains de Brest, Lorient, Saint-Malo et Saint-Brieuc mais aussi de plus petits pôles urbains (Guingamp, Dinan par exemple). Pourtant, la part des jeunes non diplô-més parmi les 15-24 ans non scolarisés y reste inférieure à la moyenne (22,9 % pour 25,4% en France métropolitaine).Des « risques seconds » sont mis en exergue dans cette étude, notamment pour les cantons relevant du type « qua-lification industrielle traditionnelle dans les petites com-munes rurales » (17% des cantons, couvrant 10% de la population régionale). Ce risque est davantage présent en Ille-et-Vilaine (16 cantons), hors de l’aire urbaine de Rennes ou à ses marges (Saint-Brice-en-Coglès, Retiers, Vitré-Ouest hors Vitré, Pipriac, Maure-de-Bretagne, Argentré-du-Plessis). Le risque de type « milieu rural isolé, de tourisme saison-nier et d’économie présentielle » concerne 55 cantons ruraux agricoles et industriels et 17% de la population, dont 28 cantons se localisent dans les Côtes-d’Armor.
Source : atlas académique des risques sociaux d’échec scolaire. Édition 2018. Données 2011.
10% des cantons 14% de la pop.
17% des cantons 10% de la pop.
FORMATION PROFESSIONNELLE
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie14
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Une majorité d’entrées sur des actions certifiantes ou professionnalisantes
41 190 entrées en 2017
1 Objectifs de formation et tranche d'âge (2017)
2 Genre et tranche d'âge (2017)
entrent sur des actions de formation certifiantes ou professionnalisantes
de DELD
15% 11% 25% 13%de demandeurs
d’emploi BOE TH*de moins de
25 ansde 50 ans
et plus
6 stagiaires sur 10en 2017
* Demandeurs d’emploi BOE TH : bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés
Les données présentées ici sont issues de l’open data de Pôle emploi. Leur périmètre diffère de celui des sortants de formations professionnelles pris en compte par la Région Bretagne et le GREF Bretagne dans le document d’orientations des formations professionnelles (partie 3).
1111Version15/02/2019
LesactionsprisesencomptessontfinancéesparPôleemploi(43%desentrées2017,principalementdanslecadresdesaidesindividuellesàlaformation-AIF,lesactionsdeformationconventionnées-AFC,etlesactionspréalablesàl’emploi,AFPRetPOEI),leconseilrégional(41%),etlesOPCA(6%).(graph.1)Lesactionssuiviessontmajoritairementlesactionscertifiantesouprofessionnalisantes(graph.2).Lesentrantsserépartissentéquitablementselonlegenre(graph3)maisavecunepartplusélevéedanslestranchesd’âgeinférieures(graph.4).Enannexe:letauxd’accèsàl’emploi6moisaprèslafind’uneformation(demandeursd’emploiinscritsàPôleemploi).
U:\PPassemard\2019\CPRDFOPChantier12019\Entréesenformationdesdemandeursd'emploiparObjectifdelaformation-Région_Bretagne_Janv2016_Mai2018.xlsx)
Source:OpendataPôleemploi.
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7540
1070
3080
2390
1660
1720
3040
4300
Certification
Professionnalisation
Préparationàlaqualification
Remiseàniveau,maîtrisedessavoirdebase,initiation
Mobilisation,aideàl'élaborationd'unprojetprofessionnel
Perfectionnement,élargissementdescompétences
Formationàlacréationd'entreprise
Adaptationaupostedetravail(AFPR,POE)
Autre,nonrenseigné 2017 2016
Hommes52%
Femmes48%
Genre(2017)
1330
3820
3370
2890
2670
2370
2170
1770
1030
180
1360
3720
2840
2570
2450
2190
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1580
850
140
6000 4000 2000 0 2000 4000 6000
Moinsde20ans
De20à24ans
De25à29ans
De30à34ans
De35à39ans
De40à44ans
De45à49ans
De50à54ans
De55à59ans
60ansouplus
6stagiairessur10
Entrentsurdesactionsdeformation
certifiantesouprofession-nalisantes
41190entréesen2017
2stagiairessur10
Positionnéssurdesactionsdepréparationàlaqualification,mobilisationsurprojet,remiseàniveau
15% DeDELD
11% Dedemandeursd’emploiBOE
TH*
25% Demoinsde25ans
13% De50ansetplus
2017
1.2Entréesenformationcontinuedesdemandeursd’emploi
52%
1111Version15/02/2019
LesactionsprisesencomptessontfinancéesparPôleemploi(43%desentrées2017,principalementdanslecadresdesaidesindividuellesàlaformation-AIF,lesactionsdeformationconventionnées-AFC,etlesactionspréalablesàl’emploi,AFPRetPOEI),leconseilrégional(41%),etlesOPCA(6%).(graph.1)Lesactionssuiviessontmajoritairementlesactionscertifiantesouprofessionnalisantes(graph.2).Lesentrantsserépartissentéquitablementselonlegenre(graph3)maisavecunepartplusélevéedanslestranchesd’âgeinférieures(graph.4).Enannexe:letauxd’accèsàl’emploi6moisaprèslafind’uneformation(demandeursd’emploiinscritsàPôleemploi).
U:\PPassemard\2019\CPRDFOPChantier12019\Entréesenformationdesdemandeursd'emploiparObjectifdelaformation-Région_Bretagne_Janv2016_Mai2018.xlsx)
Source:OpendataPôleemploi.
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Certification
Professionnalisation
Préparationàlaqualification
Remiseàniveau,maîtrisedessavoirdebase,initiation
Mobilisation,aideàl'élaborationd'unprojetprofessionnel
Perfectionnement,élargissementdescompétences
Formationàlacréationd'entreprise
Adaptationaupostedetravail(AFPR,POE)
Autre,nonrenseigné 2017 2016
Hommes52%
Femmes48%
Genre(2017)
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Moinsde20ans
De20à24ans
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De35à39ans
De40à44ans
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De50à54ans
De55à59ans
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Entrentsurdesactionsdeformation
certifiantesouprofession-nalisantes
41190entréesen2017
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Positionnéssurdesactionsdepréparationàlaqualification,mobilisationsurprojet,remiseàniveau
15% DeDELD
11% Dedemandeursd’emploiBOE
TH*
25% Demoinsde25ans
13% De50ansetplus
2017
1.2Entréesenformationcontinuedesdemandeursd’emploi
48%
Les actions prises en comptes sont celles financées par Pôle emploi (principalement dans le cadre des aides indivi-duelles à la formation-AIF, des actions de formation conven-tionnées-AFC, et des actions préalables à l’emploi, AFPR et POEI), le conseil régional et les OPCA.Les actions suivies sont majoritairement certifiantes ou profes-sionnalisantes. Les moins de 25 ans représentent 25% des sta-giaires, et 21% des bénéficiaires d’actions certifiantes et pro-fessionnalisantes, qui sont proportionnellement davantage
suivies par les 25-49 ans (ils représentent respectivement 62% de l’ensemble des stagiaires mais 66% des bénéficiaires des actions certifiantes et professionnalisantes) (Graphique 1).Les entrants se répartissent quasiment à parts égales selon le genre (Graphique 3) mais avec une proportion plus élevée de stagiaires dans les tranches d’âge inférieures (Graphique 2).
En annexe : le taux d’accès à l’emploi 6 mois après la fin d’une formation (demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi).
3 Genre (2017)
Source : Open data Pôle emploi.
Entrées en formation continue des demandeurs d’emploi
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie15
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Champ des formations prises en compte
1. Ainsi, sur 68 500 sortants de formations, plus de 65 700 (soit 96%) ont suivi une formation en Bretagne, 2 230 stagiaires résidant en Bretagne ont suivi une forma-
tion professionnelle continue hors de la région (soit 3,4% du total des sortants) et 530 stagiaires ont suivi une formation professionnelle continue dont le lieu de
formation n’est pas renseigné dans les bases formation (<1%).
Les informations présentées dans cette partie sont issues du système d’informations du GREF Bretagne, relatif à la "Base de données Formation". Cette dernière est alimentée par une vingtaine de fournisseurs (autorités académiques, Conseil Régional de Bretagne, Pôle emploi, DIRECCTE, FONGECIF et OPACIFS,…). Ainsi, une quarantaine de fichiers sont reçus, compilés pour mettre en cohérence, dès lors que l’informa-tion est disponible, les données sur les critères suivants :• codification des diplômes, titres, certifications et actions de
formation afin d’avoir une lecture commune en domaines et sous-domaines de formation,
• harmonisation des niveaux de formation pour chacun des libellés de formation, notamment en lien avec la base certif info du RCO (Réseau Carif-Oref),
• territorialisation de l’information, pour identifier et carto-graphier les effectifs en formation, selon les différents péri-mètres des acteurs régionaux (pays, BAPE,…),
Sont donc compilés les effectifs de l’ensemble des forma-tions, titres ou diplômes à visée professionnelle du CAP (niveau V) au bac + 3 (niveau II, dont licence profession-nelle, titre homologué de niveau 2,… ) dispensés très majoritairement au niveau régional, voire marginalement hors de la région Bretagne1.Ces derniers recouvrent les effectifs en formation initiale professionnelle, sous statut scolaire et par apprentissage, ainsi que les effectifs en formation professionnelle conti-nue des dispositifs suivants : contrats de professionnalisation, actions de formation qualifiantes et ou certifiantes collec-tives et ou individuelles financées par le Conseil régional de Bretagne ou Pôle emploi et les congés individuels de forma-tion (hors autofinancement notamment dans le domaine du sport).Enfin, les informations présentées concernent les sortants 2016, ceci afin de conserver une cohérence dans les millé-simes, notamment par rapport aux données relatives aux diplômes d’État du sanitaire et social, et aux stagiaires de
la formation professionnelle continue, dont les disponibili-tés sont effectives pour partie sur les derniers mois de l'an-née N+1. Par ailleurs, les effectifs ont été arrondis, ce qui peut parfois générer des écarts entre la somme des sous-do-maines et le total du domaine.
Quelques définitions :• les effectifs sortants totalisent les effectifs en dernière
année de formation, qui pour une partie d’entre eux intègrent le marché du travail ou poursuivent leurs études. Il s’agit en effet, des élèves, étudiants (jusqu’au niveau II) et apprentis en dernière année d’un cycle de formation (termi-nale de Bac pro, 2e année de BTS…) auxquels sont ajoutés les stagiaires de la formation professionnelle continue sortis au cours de l'année 2016.
• Pour le sanitaire et social, une distinction a été opérée entre les certifications Éducation nationale - Agriculture et les diplômes d’État relevant du Sanitaire et Social.
Ainsi :• pour toutes les certifications relatives à l’Éducation natio-
nale et à l’Agriculture, les chiffres présentés sont équivalents aux définitions précédentes.
• les certifications du Sanitaire et social sont présentées à part, dans la mesure où le code de la Santé définit comme formation initiale la première formation dans le domaine. À titre d’exemple, une personne préparant une formation d’Aide-soignant dans le cadre d’une reconversion, est consi-dérée en formation initiale dans le domaine du sanitaire et social. Par conséquent, les données présentées pour les diplômes d’État concernent l’ensemble des effectifs, sans distinction formation initiale ou continue. À noter, enfin, que ces effectifs diffèrent des données usuellement diffu-sées par la DRJSCS, l’ARS, qui présentent généralement les effectifs diplômés (et non pas ceux inscrits en dernière année de formation).
Sortants de la formation professionnelle par voies et filières de formation
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie16
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Chiffres clés 2016
de formation professionnelle continue
de diplômés d’État du Sanitaire et social
de formation initialePart
des sortants*...
41%
7%
52%
* ou diplômés (diplômes d’État sanitaires et sociaux)
68 500 sortants*
de formation professionnelle continue et initiale en 2016,
du niveau CAP au bac +3
+ de 50% des sortants*4 domaines de
formation
concentrent
1414Version20/03/2019
Chiffres clés 2016
68500sortants*deformationprofessionnelle
continueetinitialeen2016,duniveauCAPau
bac+3
4domainesdeformation
concentrent+de50%dessortants*
320610610760780780105011101290151018102310235025703210389042404290
548091709640
10670
0 2000 4000 6000 80001000012000
21-Textile-Habillement-Cuir16-Sport-Animation
20-Communicationettechniques09-Agroalimentaire
22-Industriesdeprocess15-Artsetspectacles
02-Pêche-Transportsmaritimes-06-Structuresmétalliques-Travaildes
19-Soinspersonnels08-Maintenanceetcarrosseriede
10-Métiersdebouche07-Maintenanceindustrielle-
18-Environnement-Propreté-Sécurité04-Travauxpublics
05-Electricité-Electronique-01-Agriculture-Horticulture-Paysage14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
11-Transports-Logistique03-Bâtiment-Bois
17-Commerce-Vente12-Sanitaireetsocial
13-Gestion-Administration-Finance-
PLUSDELAMOITIEdessortants*
enniveaux5et4[PLAGECELL][PLAG
ECELL]
[PLAGECELL]
[PLAGECELL]
[PLAGECELL]
Niv.non
précisé
Niv.2Niv.3Niv.4Niv.5
+17%
Évol.2013-2016
dessortants*
52%
41%
7%deformationprofessionnellecontinue
dediplômesd’EtatduSanitaireetsocial*
deformationinitialePartdessortants*…
*oudiplômés(diplômesd’Etatsanitairesetsociaux)
Voie scolaire, 39%
Pôle emploi, 18% Apprentissage, 13%
PBF, 10%Contrat de pro, 10%
CIF, 2%
Chèque forma-tion, 2%
DE SASO, 7%
PLUS DE LA MOITIE des sortants*
en niveaux 5 et 4
Niv V Niv. IV Niv. III Niv. II Niv. NP
+17% Évol. 2013-2016
des sortants*
23%26%
21%
9%
20%
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie17
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Évolution du nombre de sortants selon la voie de formation2016 2016
(part en%)Variation
2013-2016 Variation
2013-2016 (%)
Formation initiale(du CAP à bac+3)
Voie scolaire
Second degré 13 730 20% 1 180 9%
Enseignement supérieur 12 730 19% 240 2%
sous-total voie scolaire 26 460 39% 1 420 6%
Apprentissage
Second degré 7 280 11% -120 -2%
Enseignement supérieur 1 780 3% 200 12%
sous-total apprentissage 9 060 13% 80 1%
Ensemble de la formation initiale 35 520 52% 1 500 4%
Formation professionnelle continue *
CIF 1 300 2% -180 -12%
Contrat de professionnalisation 6 750 10% -350 -5%
Demandeurs d'emploi ** 20 350 30% 8 920 78%
Ensemble de la formation prof. continue 28 400 41% 8 390 42%
Formations sanitaires et sociales Diplômes d'État SASO*** 4 580 7% 40 1%
Total sortants FI et FPC du CAP au bac+3 68 490 100% 9 930 17%
* Hors formations des salariés dans le cadre des plans de formation ou financements mutualisés par les OPCA, et hors CPF** PBF, chèque formation, Pôle emploi, AFPA *** Diplômés (formations aux diplômes d’État du Sanitaire et social)
En 2016, près de 68 500 élèves, étudiants ou stagiaires bre-tons sont sortis d’une formation professionnelle de niveau V à III, dont 52% issus d’une formation initiale, 41% d’une for-mation continue (FPC) et 7% d’une formation du domaine sanitaire et social sanctionnée par un Diplôme d’État. En évolution, les effectifs en voie scolaire sont en faible hausse (+6%), les effectifs de la FPC sont en forte progression (+42%), et les effectifs en apprentissage fluctuent selon les années (quasi-stabilité en 2016 par rapport à 2013).La très forte progression depuis 2013 des sortants des formations professionnelles continues résulte en partie des effets du plan 500 000 formations (47 000 en Bretagne). Dans cet ensemble, les évolutions sont très différentes avec une progression des dispositifs PBF (+720 stagiaires), chèque formation (+105) et surtout Pôle emploi (+9 200) versus une baisse des CIF (-180) et des contrats de professionnalisation (- 350). Ainsi, la quasi-totalité de la progression des forma-tions de demandeurs d’emploi (+8 900) provient des forma-tions supplémentaires prescrites par Pôle emploi entre 2013 et 2016. Ces formations représentent désormais 44% des sor-tants de FPC, devant le PBF (27%).
L’apprentissage représente 13% du total des sortants des formations professionnelles initiales et continues. Il repré-sente également 25% des sortants de la seule formation professionnelle initiale (y compris enseignement supérieur), et 35% des sortants de la formation professionnelle initiale dans l’enseignement secondaire. Au total, les formations en alternance (apprentissage et contrats de professionnalisa-tion) représentent en 2016 près d’un quart des sortants de formation professionnelle.
Le nombre de diplômés des formations sanitaires et sociales est en légère progression depuis 2013.
Forte augmentation des sortants de la formation professionnelle continue
Évolution du nombre de sortants de FPI et FPC entre 2013 et 2016, dont :
formation initiale
formation professionnelle continue
+17%+4%+42%
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
2013 2014 2015 2016
Voiescolaire
FPC
DESASO
Apprentissage
Source : bases formation - GREF Bretagne
Évolution du nombre de sortants (ou diplômés*) selon la voie de formation
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie18
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Répartition territoriale des sortants de formation professionnelle
Un maillage plus marqué en formation initiale (scolaire et apprentissage)
Source : bases formation, GREF BretagneCartographie : GREF BretagneFonds de carte principal : 21 pays bretons.
Des sortants 2016 de formation professionnelle initiale et continue issus de la zone d’emploi de Rennes
dont
Des sortants de FI voie scolaire
21% 25% 28% 29%Des sortants de l’apprentissage
Des sortants de FPC
des diplômésSASO
1/4
FI (voie scolaire ou apprentissage)
4 000
1 200
400
100
FPC
4 000
1 200
400
100
Diplômes d'Etat SASO
1 200
400
100
20
Répartition des sortants de formation professionnelle continue de 2016, par commune
Répartition des sortants de formation professionnelle initiale voie scolaire et apprentissage de 2016, par commune
Répartition des diplômés d’État du sanitaire et social de 2016, par commune
Les cartographies des 3 grands dispositifs de for-mation, diplômés du sanitaire et social, effectifs sortants des dispositifs de formation profession-nelle continue et plus particulièrement élèves, étudiants et apprentis montrent la polarisation des effectifs autour des différentes aires urbaines.À noter, la place particulière de Loudéac, qui pré-sente en formation professionnelle continue, un effectif sortant relativement important, avec la présence d’un centre de formation spécialisé dans le transport dans ce territoire.
En 2016, 25% des sortants ou diplômés des for-mations professionnelles initiales et continues du niveau V au niveau II ont effectué leur formation dans la zone emploi de Rennes, avec une part plus élevée en FPC (28%) et pour les sortants de diplômes d’État sanitaires et sociaux (29%). Les sor-tants de formations initiales sont davantage répar-tis sur les territoires, la zone d’emploi de Rennes ne représente respectivement que 21% d’entre eux en voie scolaire et 25% en apprentissage.
Au total, 6 zones d’emploi sur 18 regroupent à elles seules 76% des sortants ou diplômés 2016 des formations professionnelles initiales et conti-nues prises en compte, dont Rennes, Brest (12%), Quimper (11%), Vannes (10%), Saint-Brieuc (10%) et Lorient (8%).
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie19
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Profil des sortants (genre)
1 Répartition des sortants (ou diplômés*) de formations professionnelles selon la voie de formation et le genre en 2016
2 Répartition des sortants (ou diplômés*) de formation professionnelle selon le niveau de formation et le genre en 2016
Source : bases formation - GREF Bretagne
* Sanitaire et social : diplômés ; Autres voies de formations : sortants
Dans les formations aux diplômes d’État du sanitaire et social, 8 apprenants sur 10 sont des femmes. En formation initiale, les femmes sont davantage présentes dans les formations par voie scolaire. L’apprentissage et la formation continue attirent d’abord des hommes, qui représentent plus des 2/3 des sortants. Depuis 2013, ces proportions sont très stables en ce qui concerne les formations initiales (scolaire ou apprentissage), mais la part des femmes a eu tendance à reculer dans les formations continues prises en compte (de 41% en 2013 à 37% en 2016) du
fait notamment de la forte augmentation de certaines forma-tions prescrites par Pôle emploi qui sont suivies principalement par des hommes (ex. Caces charriot automoteur). Graphique 1
Les femmes représentent près d’un sortant de formation sur deux dans les formations supérieures (niveaux 2 et 3), alors que les formations de niveau scolaire (particulièrement de niveau 5) sont davantage l’apanage des hommes. Cela est lié aussi aux domaines et voies des formations suivies (notamment pour les formations s’effectuant en apprentissage). Graphique 2
Les femmes très présentes dans les formations sanitaires et sociales (diplômes d’État), beaucoup moins en apprentissage et en formation continue
42%De femmes parmi les sortants
de formations professionnelles en 2016
1717Version20/03/2019
Profildessortants(genre)
Dans les formations aux diplômes d’Etat du sanitaire et social, 8 apprenants sur 10 sont des femmes. En formation initiale, lesfemmessontdavantageprésentesdanslesformationsparvoiescolaire.L’apprentissageetlaformationcontinueattirentd’aborddeshommes,quireprésententplusdes2/3dessortants.
Depuis2013,cesproportionssonttrèsstablesencequiconcernelesformationsinitiales(scolaireouapprentissage),maislapartdesfemmesaeutendanceàreculerdanslesformationscontinuesprisesencompte(de41%en2013à37%en2016)dufaitnotammentde la forteaugmentationde certaines formationsprescritesparPôleemploiqui sont suiviesprincipalementpardeshommes (ex.Cacescharriotautomoteur).Graph1
Lesfemmesreprésententprèsd’unsortantdeformationsurdeuxdanslesformationssupérieures(niveaux2et3),alorsquelesformationsdeniveauscolaire(particulièrementdeniveau5)sontdavantagel’apanagedeshommes.Celaestliéaussiauxdomainesetvoiesdesformationssuivies(notammentpourlesformationss’effectuantenapprentissage).Graph2
Defemmesparmilessortantsdeformations
professionnellesen2016
42%
29%
82%
37% 44%
71%
18%
63% 56%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Apprentissage DESASO FPC Voiescolaire
55% 46% 41% 40% 34%
45% 54% 59% 60% 66%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
2 3 4 5 nonprécisé
Niveaudeformation
*SASO:diplômésAutresvoiesdeformations:sortants
Source:basesformation-GREFBretagne
1717Version20/03/2019
Profildessortants(genre)
Dans les formations aux diplômes d’Etat du sanitaire et social, 8 apprenants sur 10 sont des femmes. En formation initiale, lesfemmessontdavantageprésentesdanslesformationsparvoiescolaire.L’apprentissageetlaformationcontinueattirentd’aborddeshommes,quireprésententplusdes2/3dessortants.
Depuis2013,cesproportionssonttrèsstablesencequiconcernelesformationsinitiales(scolaireouapprentissage),maislapartdesfemmesaeutendanceàreculerdanslesformationscontinuesprisesencompte(de41%en2013à37%en2016)dufaitnotammentde la forteaugmentationde certaines formationsprescritesparPôleemploiqui sont suiviesprincipalementpardeshommes (ex.Cacescharriotautomoteur).Graph1
Lesfemmesreprésententprèsd’unsortantdeformationsurdeuxdanslesformationssupérieures(niveaux2et3),alorsquelesformationsdeniveauscolaire(particulièrementdeniveau5)sontdavantagel’apanagedeshommes.Celaestliéaussiauxdomainesetvoiesdesformationssuivies(notammentpourlesformationss’effectuantenapprentissage).Graph2
Defemmesparmilessortantsdeformations
professionnellesen2016
42%
29%
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37% 44%
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Apprentissage DESASO FPC Voiescolaire
55% 46% 41% 40% 34%
45% 54% 59% 60% 66%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
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Niveaudeformation
*SASO:diplômésAutresvoiesdeformations:sortants
Source:basesformation-GREFBretagne
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie20
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Profils des sortants (âge)
1 Répartition des sortants (ou diplômés*) de formations professionnelles selon la voie de formation et le genre en 2016
Effectifs sortants 2016 Âge moyen des sortants en 2016 Age médian des sortants en 2016
Voie scolaire 26 460 19,3 18,7
dont ens. secondaire (niv. V et IV) 13 730 18,7 18
dont ens. sup. (niv.III et II) 12 730 20,8** 20,0**
Apprentissage 9 060 21,4 21,1
dont ens. secondaire (niv. V et IV) 7 280 20,8 20,6
dont ens. sup. (niv.III et II) 1 780 22,9 22,5
Formation professionnelle continue 28 400 35,5 34,1
Diplômés d'État du sanitaire et social 4 580* 32,5 29,1
TOTAL 68 490 30,7 27,7
Source : bases formation - GREF Bretagne * Sanitaire et social : diplômés ; Autres voies de formations : sortants** Âge moyen des sortants de BTS, DCG, FCIL, hors formations universitaires DUT, licences pro
2 Pyramide des âges des sortants (2016)
Source : bases formation - GREF Bretagne
L’âge moyen des sortants (dernière année de formation) en formation professionnelle initiale varie bien sûr en fonction du niveau de formation et du nombre d’années d’études, mais aussi selon la voie de formation : ainsi, il est un peu plus élevé en apprentissage.
Les diplômés des formations sanitaires et sociales (diplômes d’État) sont un peu plus âgés, ces diplômes se préparant en partie en situation d’emploi.En formation continue, mises à part les formations en alternance en contrat de professionnalisation, les appre-
nants sont nettement plus âgés, particulièrement pour les dispositifs financés par Pôle emploi, les sortants des formations issues des dispositifs financés par la Région (PBF et Chèque formation) étant un peu plus jeunes.
En tendance, l’âge moyen des formés tend à augmenter : il est passé de 27,0 ans en 2011 à 30,7 ans en 2018, principa-lement sous l’effet de la forte augmentation du nombre de formés issus de la FPC (Pôle emploi notamment), de plus en plus âgés (35,0 ans en 2016 contre 31,1 ans en 2011).
En formation continue, des formés de plus en plus âgés
Âge moyen des sortants de formation
Des sortants de FI voie scolaire
19,3 ans 21,4 ans 35,5 ans 32,5 ansDes sortants de l’apprentissage
Des sortants de FPC
des diplômésSASO
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
1519232731354146566064
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
162024283236404549535761
7,5% 2,5% 2,5% 7,5%
16202428323640444852566064
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
1519232731354146566064
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
162024283236404549535761
7,5% 2,5% 2,5% 7,5%
16202428323640444852566064
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
1519232731354146566064
25,0% 15,0% 5,0% 5,0% 15,0% 25,0%
162024283236404549535761
7,5% 2,5% 2,5% 7,5%
16202428323640444852566064FI - voie scolaire FI- apprentissage FPC
En annexe : pyramide des âges par dispositifs
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie21
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Voies et niveaux de formation
Répartition des sortants ou diplômés* de formations professionnelles :
1 par voies et niveaux de formation regroupés en 2016
Source : bases formation - GREF Bretagne * Sanitaire et social : diplômés ; Autres voies de formations : sortants
1. Le niveau de formation n’est pas précisé pour toutes les formations, notamment : les formations qui conduisent à certaines certifications (ex. permis poids lourd ;
habilitation électrique, CACES, certains certificats de qualification professionnelle-CQP)
La moitié des sortants de formation ont un niveau scolaire (du CAP au baccalauréat), 30% ont un niveau d’études supé-rieures (bac +2/3) et 20% n’ont pas de niveau défini1.
Les formations supérieures prises en compte ici (bac +2/3) représentent selon les voies de formation entre 15% (FPC) et 48% (FI en voie scolaire) des sortants. Elles représentent encore seulement 20% des sortants de formations effectuées en apprentissage, malgré une progression rapide (+18% en volume entre 2013 et 2016 selon cette voie de formation). Graphique 1
La progression des formations continues explique la part crois-sante des sortants de formations de niveau « non précisé », dont le poids (20%) est aujourd’hui similaire à celui des sortants de formations de niveaux V ou de formations de niveau III, derrière le niveau IV (plus qu’un quart). Graphique 2
En tendance, entre 2013 et 2016, 63% de la progression du nombre de sortants provient des formations sans niveau de formation spécifié (+6 900), 28% proviennent de formations de niveau IV (+3 100), 9% de celles de niveau III et II (+900),
alors que les sortants des formations de niveau V sont en recul (-1 000 sur la période). En voie scolaire, la baisse du nombre de sortants de niveau V (-6% en volume entre 2013 et 2016) s’ex-plique principalement par les réformes successives de l’ensei-gnement scolaire professionnel (depuis la rentrée 2009, avec la mise en place du bac professionnel en 3 ans, le BEP n’est plus qu’une certification intermédiaire) alors que les effectifs sortants au niveau IV ont sensiblement progressé (+14%).
Ces éléments peuvent être mis en regard des caractéristiques des actifs (en emploi ou non) en Bretagne. Si la Bretagne est la seconde région comptant la proportion la plus élevée d’actifs (en emploi ou non) ayant au moins le niveau bac, plus de 40% présentaient un niveau moindre (niveau V ou infra V) en 2015. Parmi les demandeurs d’emploi, 43% avaient un niveau de for-mation V-Vbis en décembre 2017. Les actifs (en emploi ou non) de faible niveau de formation et de qualification, apparaissent aujourd’hui comme les plus exposés aux mutations écono-miques observées dans de nombreux secteurs.
Une progression depuis 2013 des sortants de niveaux III et IV, au détriment des niveaux V
Part des sortants de FI et FPC de niveau :
scolaire (IV ou V)
50% 30% 20%supérieur (II ou III) non précisé
52%
80%
59%
36%
56%
49%
48%
20%
41%
15%
44%
30%
49%
20%
FIvoiescolaire
FIapprentissage
Sous-totalFI
FPC
DESASO
TOTALGENERAL
NiveauCAPàbac Niveaubac+2/3 Niveaunonprécisé
Niv.nonprécisé21%
Niv.29%
Niv.321%
Niv.426%
Niv.523%
52%
80%
59%
36%
56%
49%
48%
20%
41%
15%
44%
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49%
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FIvoiescolaire
FIapprentissage
Sous-totalFI
FPC
DESASO
TOTALGENERAL
NiveauCAPàbac Niveaubac+2/3 Niveaunonprécisé
Niv.nonprécisé21%
Niv.29%
Niv.321%
Niv.426%
Niv.523%
2 selon le niveau de formation détaillé
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie22
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Domaines de formation
1 Sortants ou diplômés* de formation professionnelle 2016 par domaine de formation
Source : bases formation - GREF Bretagne * Diplômés d'État du Sanitaire et social ** PBF, Chèque formation, Pôle emploi
Plus de la moitié des sortants se forment dans 4 domaines de formation (totalisant près de 35 000 sortants ou diplômés) :• Gestion, administration, finance, informatique (10 700 sor-
tants, 16%)• Sanitaire et social (9 600 sortants, 14%)• Commerce vente (9 200 sortants, 13%)• Bâtiment bois (5 500 sortants, 8%).Graphique 1
Entre 2013 et 2016, les flux de sortants ont sensiblement augmenté (+9 900), les plus fortes hausses en volume prove-nant des formations en gestion, administration, finance, infor-
matique et surtout de celles du domaine des travaux publics où leur nombre a été multiplié par plus de 5 du fait de nombreuses formations CACES Charriot automoteur prescrites par Pôle emploi (près de 1 500 sortants pour cette formation en 2016, contre 500 seulement en 2015). L’augmentation est très forte également dans le domaine transport logistique et dans celui de l’environnement et de la propreté. À l’inverse, les flux ont considérablement baissé dans certaines formations privilégiant la voie de l’apprentissage, notamment dans le domaine bâti-ment-bois et, dans une moindre mesure, les soins personnels. Graphique 2
Le « top 3 » des sortants ou diplômés :- gestion-administration-finance-informatique- sanitaire et social, - commerce-vente
Sortants de formation en gestion-administration-finance-informatique
entre 2013 et 2016soit
10 700
+2 500
0 5000 10000 15000
21-Textile-Habillement-Cuir
16-Sport-Animation
20-Communicationettechniquesgraphiques
09-Agroalimentaire
22-Industriesdeprocess
15-Artsetspectacles
02-Pêche-Transportsmaritimes-Elevagesaquacoles
06-Structuresmétalliques-Travaildesmétaux
19-Soinspersonnels
08-Maintenanceetcarrosseriedevéhicules
10-Métiersdebouche
07-Maintenanceindustrielle-Mécanique-Automatismes
18-Environnement-Propreté-Sécurité
04-Travauxpublics
05-Electricité-Electronique-Electrotechnique
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
11-Transports-Logistique
03-Bâtiment-Bois
17-Commerce-Vente
12-Sanitaireetsocial
13-Gestion-Administration-Finance-Informatique
Voiescolaire Apprentissage Demandeursd'emploi**CIF Contratdepro DESASO
-550
-190
-50
-20
-10
20
30
30
50
110
180
230
280
290
300
440
590
930
1150
1600
2060
2460
-1000 0 1000 2000 3000
03-Bâtiment-Bois
19-Soinspersonnels
20-Communicationettechniquesgraphiques
08-Maintenanceetcarrosseriedevéhicules
16-Sport-Animation
15-Artsetspectacles
21-Textile-Habillement-Cuir
22-Industriesdeprocess
09-Agroalimentaire
17-Commerce-Vente
02-Pêche-Transportsmaritimes-Elevages
10-Métiersdebouche
07-Maintenanceindustrielle-Mécanique-Automatismes
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
06-Structuresmétalliques-Travaildesmétaux
05-Electricité-Electronique-Electrotechnique
14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
18-Environnement-Propreté-Sécurité
11-Transports-Logistique
12-Sanitaireetsocial
04-Travauxpublics
13-Gestion-Administration-Finance-Informatique
0 5000 10000 15000
21-Textile-Habillement-Cuir
16-Sport-Animation
20-Communicationettechniquesgraphiques
09-Agroalimentaire
22-Industriesdeprocess
15-Artsetspectacles
02-Pêche-Transportsmaritimes-Elevagesaquacoles
06-Structuresmétalliques-Travaildesmétaux
19-Soinspersonnels
08-Maintenanceetcarrosseriedevéhicules
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07-Maintenanceindustrielle-Mécanique-Automatismes
18-Environnement-Propreté-Sécurité
04-Travauxpublics
05-Electricité-Electronique-Electrotechnique
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
11-Transports-Logistique
03-Bâtiment-Bois
17-Commerce-Vente
12-Sanitaireetsocial
13-Gestion-Administration-Finance-Informatique
Voiescolaire Apprentissage Demandeursd'emploi**CIF Contratdepro DESASO
-550
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03-Bâtiment-Bois
19-Soinspersonnels
20-Communicationettechniquesgraphiques
08-Maintenanceetcarrosseriedevéhicules
16-Sport-Animation
15-Artsetspectacles
21-Textile-Habillement-Cuir
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09-Agroalimentaire
17-Commerce-Vente
02-Pêche-Transportsmaritimes-Elevages
10-Métiersdebouche
07-Maintenanceindustrielle-Mécanique-Automatismes
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
06-Structuresmétalliques-Travaildesmétaux
05-Electricité-Electronique-Electrotechnique
14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
18-Environnement-Propreté-Sécurité
11-Transports-Logistique
12-Sanitaireetsocial
04-Travauxpublics
13-Gestion-Administration-Finance-Informatique
2 Évolution 2013-2016 du nombre de sortants (ou diplômés) par domaine de formation
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie23
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Domaines de formation
1 Répartition des sortants (ou diplômés*) de formations professionnelles par domaine et niveau de formation en 2016
Source : bases formation - GREF Bretagne * SASO : diplômésAutres voies de formations : sortants Niveau non précisé : permis poids lourd ; habilitation électrique ; CACES ; certains CQP ; etc.
Les formations sont ici classées en fonction du poids relatif des formations de niveau scolaire (IV et V) et supérieures (II et III).
D’une manière générale, on observe une prédominance des sortants de niveaux V dans les domaines de formation privi-légiant la voie de l’apprentissage ; les formations de niveaux IV et III sont prédominantes dans les formations profession-nelles initiales en voie scolaire.Les sortants de formations de niveau II viennent de formations universitaires (licence pro). L’apprentissage demeure encore rare pour ces formations, même s’il est en progression.
Dans les métiers de bouche, les soins personnels (dont coiffure), le textile habillement, la maintenance, le bâtiment, le sport et
l’animation, les formations de niveaux scolaires (IV et V) sont lar-gement majoritaires.
Les sortants de formations de niveau supérieur (II et III) sont majoritaires dans les domaines industries de process, communication et techniques graphiques, agroalimentaire, gestion-administration-finance-informatique, avec pour les trois premiers domaines cités une part significative (20% ou plus) de sortants au niveau licence.
Dans les autres domaines de formations, les sortants sont davan-tage répartis, et une partie des formations n’attestent pas un niveau de formation défini (travaux publics, structures métalliques et tra-vail des métaux, transport logistique, environnement propreté).
Davantage de sortants de niveaux supérieur (niv. II-III) dans certaines filières
(industries de process, maintenance industrielle, agroalimentaire, gestion-informatique, communication)
de sortants de formation sont de niveau IV et V
dans les métiers de bouche
des sortants de formation sont de niveau supérieur (III ou II) dans les industries de process
100%
90%Près de
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
10-M
étiersdebo
uche
04-Travauxpublics
19-Soinsperson
nels
21-Textile-Habillem
ent-Cuir
06-Structuresmétalliques-Travaildes
métaux
11-Transports-Logistique
08-Maintenanceetcarrosseriede
véhicules
02-Pêche-Transpo
rtsmaritimes-
Elevagesaquacoles
03-Bâtim
ent-Bois
14-Hôtellerie-R
estauration-Tou
rism
e
16-Sport-Animation
18-Environnem
ent-Propreté-Sécurité
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
05-Electricité
-Electron
ique-
Electrotechnique
15-Artsetspectacles
12-Sanitaire
etsocial
17-Co
mmerce-Vente
09-Agroalim
entaire
07-Maintenanceindustrielle-
Mécanique-Autom
atismes
13-Gestio
n-A
dministration-Finance-
Inform
atique
20-Co
mmunicationettechniques
graphiques
22-Industriesdeprocess
Nonprécisé Niv.2 Niv.3 Niv.4 Niv.5
Part+élevéedesortantsdeniveauscolaire(VetIV) Part+élevéedesortantsdeniveausupérieur(IIetIII)Part + élevée de sortants de niveau scolaire (V et IV) Part + élevée de sortants de niveau supérieur (II et III)
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie24
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1 Part des femmes parmi les sortants (ou diplômés*) de formation, par domaine de formation
Source : bases formation - GREF Bretagne * SASO : diplômésAutres voies de formations : sortants
Certains domaines de formation sont particulièrement féminisés, avec des proportions de femmes voisines ou supérieures à 90% (textile-habillement, soins personnels, sanitaire et social) contre un peu plus de 40% en moyenne. Des domaines tels que l’hôtellerie-restauration-tourisme, la communication, comprennent aussi des proportions élevées de femmes (50 à 60%), leur part continuant à progresser, ou restant stable (commerce vente) alors qu’elle diminue légè-rement en gestion, administration, finance et informatique. Mais la part des femmes parmi les sortants de formations en informatique, bien que très minoritaire, tend à progresser.
La part des femmes est encore minoritaire mais progresse également dans les formations du domaine des industries de process, ou de l’environnement-propreté, alors qu’elle appa-raît en fort recul dans l’agroalimentaire (- 15 points, leur part passant de 57% en 2013 à 42% en 2016). Dans ce domaine de formation, la part des femmes a baissé du fait de la progres-
sion des contrats de professionnalisation effectués par des hommes (leur nombre a doublé sur la période alors que celui des femmes restait stable), et du recul de la proportion de femmes dans les formations supérieures (niveau III et II) et dans les formations continues suivies dans le cadre du PBF. Elles sont par exemple 2 fois moins nombreuses en 2016 par rapport à 2013 dans les formations de conducteur de ligne des IAA (passant de près de 70 à 35 environ), et leur nombre a nettement diminué également en licence pro IAA (de 110 à 70) au profit des hommes (de 55 à 75).
Dans la plupart des autres domaines, si la part des femmes est globalement en progression, elles demeurent encore très minoritaires parmi les sortants, notamment dans des forma-tions encore réputées plutôt masculines (BTP, métallurgie, métiers de bouche, maintenance, …).
La proportion de femmes parmi les sortants : de très forts écarts selon les domaines de formation
3%
4%
5%
7%
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35%
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42%
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44%
50%
50%
55%
57%
59%
85%
92%
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0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
08-Maintenanceetcarrosseriedevéhicules
05-Electricité-Electronique-Electrotechnique
04-Travauxpublics
06-Structuresmétalliques-Travaildesmétaux
07-Maintenanceindustrielle-Mécanique-Automatismes
03-Bâtiment-Bois
02-Pêche-Transportsmaritimes-Elevagesaquacoles
11-Transports-Logistique
10-Métiersdebouche
01-Agriculture-Horticulture-Paysage
18-Environnement-Propreté-Sécurité
16-Sport-Animation
Moyennerégionale(tousdomaines)
09-Agroalimentaire
22-Industriesdeprocess
14-Hôtellerie-Restauration-Tourisme
15-Artsetspectacles
17-Commerce-Vente
13-Gestion-Administration-Finance-Informatique
20-Communicationettechniquesgraphiques
12-Sanitaireetsocial
19-Soinspersonnels
21-Textile-Habillement-Cuir
%Fen2016 %Fen2013
Le "top 3" des formations comptant la plus forte proportion de femmes
93%Textile habillement 92%
Soins personnels 85%Sanitaire et social*
12 3
* Toutes certif., DE SASO et autres
Sous-domaines de formation
Part en% en 2016 et variation 2013-2016 de la part des femmes
parmi les sortants
Informatique 19% + 5%
Gestion, adm. 65% - 6%
Finance, assurance 59% + 1%
Propreté 56% + 11%
Environnement 41% + 8%
Sort
ants
de l
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mat
ion
prof
essio
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le p
ar vo
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n
PARCOURS ET INSERTION DES SORTANTS DE FORMATION PROFESSIONNELLE
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie26
PARC
OURS
ET IN
SERT
ION
DES S
ORTA
NTS D
E FP
VOIE
SCOL
AIRE Voie scolaire (sortants 2014)
1 Situation des sortants selon le niveau de formation et le diplôme obtenu au 1er février 2015
2 Situation des sortants dilplômés de…
Source : Académie de Rennes. IVA. Insertion dans la vie active des sortants de BTS, terminales professionnelles et CAP. Enquête de février 2015. Mars 2016
Selon le rectorat d’académie de Rennes, les principaux résultats de cette étude sont les suivants :
« En février 2015, soit 7 mois après leur sortie de formation initiale, 52% des lycéens bretons, sortis d’année terminale de formation, sont en emploi, les autres sont au chômage, en stage ou inactif.Plus le niveau de diplôme préparé est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi 7 mois après la sortie du système éducatif sont fortes. Ainsi, le taux d’emploi des sortants d’année terminale de CAP est de 33% au 1er février 2015, celui des sortants d’année terminale de baccalauréat professionnel est de 55%, celui des sor-tants d’années terminales de BTS s’établissant à 63%. Quel que soit le niveau de formation, l’obtention ou non du diplôme préparé
influence l’insertion à court terme des jeunes sortis de formation. Ainsi, tout niveau de diplôme confondu, le taux d’emploi des jeunes sortis sans diplôme d’année terminale de formation n’est plus que de 39%. Il est de 55% pour les jeunes sortis diplômés.Le taux d’emploi à court terme des filles est supérieur à celui des garçons : sept mois après la fin de leurs études, 57% des filles diplômées sont en emploi, pour 53% des garçons. Au niveau III, la différence est de 1 point en faveur des filles, pour les sortants d’an-nées terminales de BTS. Elle est plus marquée pour les sortants de terminales professionnelles, 58% pour les filles, soit 6 points d’écart avec les garçons (52%) ».Globalement, les taux d’insertion sont légèrement supérieurs dans le domaine « Services », quel que soit le niveau de formation.
7 mois après une formation professionnelle en voie scolaire, 33% des diplômés de niveau CAP sont en emploi, 55% des diplômés de bac pro et 63% des diplômés de BTS.
des jeunes sortis d’une année terminale de formation sont en emploi
Taux d’emploi à 7 mois
des jeunes sortis sans avoir obtenu leur diplôme sont en emploi
52%39%
Enquête IVA (février 2015)
Zoom sur Insertion dans la vie active
2 / Zoom sur / Mars 2016
La répartition par niveau de formation
% emploi% stage formation% recherche un emploi% ne recherche pas d'emploi
En février 2015, 52% des sortants de lycée sont en emploi.
En février 2015, soit 7 mois après leur sortie de forma-tion initiale, 52% des lycéens bretons, sortis d’année terminale de formation, sont en emploi, les autres sont au chômage, en stage ou inactif.
Plus le niveau de diplôme préparé est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi 7 mois après la sortie du système éducatif sont fortes : Le taux d’emploi des sortants d’année terminale de CAP est de 33% au 1er février 2015, 8 points de moins que celui observé au 1er février 2014.
Le taux d’emploi des sortants d’année terminale de baccalauréat professionnel est de 55% au 1er février 2015, soit 2 points de plus qu en 1er février 2014.
Le taux d’emploi reste stable entre les deux enquêtes pour les sortants d’années terminales de BTS : 63%.
Le taux d’emploi à court terme des filles est supé-rieur à celui des garçons : Sept mois après la fin de leurs études, 57% des filles diplômées sont en emploi, pour 53% des garçons.
Au niveau III, la différence est de 1 point en faveur des filles, pour le sortants d’années terminales de BTS. Elle est plus marquée pour les sortants de terminales professionnelles, 58% pour les filles, soit 6 points d’écart avec les garçons (52%).
Dans le même temps entre 2014 et 2015, les taux d’emploi ont évolué différemment pour un même niveau de formation.
Alors que le taux d’emploi des garçons, sortis de terminales professionnelles a baissé de 4 points, celui des filles a progressé de 9 points.
Ces résultats peuvent être mis en relation avec l’amé-lioration des taux d’emploi dans les spécialités relevant des Services, en effet les filles sorties de baccalauréat professionnel sont bien représentées dans ce secteur 68% des filles ont suivi une formation de niveau IV relevant des Services.
Quel que soit le niveau de formation, l’obtention ou non du diplôme préparé influence l’insertion à court terme des jeunes sortis de formation.
Ainsi, tout niveau de diplôme confondu, le taux d’em-ploi des jeunes sortis sans diplôme d’année terminale de formation n’est plus que de 39%. Il est de 55% pour les jeunes sortis diplômés.
RappelAu niveau national, au 1er février 2014, le pourcentage de sortants de lycée en emploi, selon la classe de sortie :CAP terminale 30.4Baccalauréat professionnel terminale 43.7BTS terminale 61.1Source : MENESR-DEPP NI n°15 avril 2015
À partir de l’enquète de février 2015, les sortants de baccalauréat technologique ne sont plus interrogés
baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
situation des sortants selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
33%
10%
51%
6%
55%
4%
36%
5%
63%
2%
26%
9%
0%
10%
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30%
40%
50%
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70%
80%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
34%
9%
52%
5%
52%
4%
38%
6%
63%
3%
27%
7%
situation des sortants garçons selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
0%
10%
20%
30%
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50%
60%
70%
80%
baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
31%
13%
49%
7%
58%
5%
32%
5%
64%
1%
25%
10%
situation des sortants filles selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
Zoom sur Insertion dans la vie active
2 / Zoom sur / Mars 2016
La répartition par niveau de formation
% emploi% stage formation% recherche un emploi% ne recherche pas d'emploi
En février 2015, 52% des sortants de lycée sont en emploi.
En février 2015, soit 7 mois après leur sortie de forma-tion initiale, 52% des lycéens bretons, sortis d’année terminale de formation, sont en emploi, les autres sont au chômage, en stage ou inactif.
Plus le niveau de diplôme préparé est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi 7 mois après la sortie du système éducatif sont fortes : Le taux d’emploi des sortants d’année terminale de CAP est de 33% au 1er février 2015, 8 points de moins que celui observé au 1er février 2014.
Le taux d’emploi des sortants d’année terminale de baccalauréat professionnel est de 55% au 1er février 2015, soit 2 points de plus qu en 1er février 2014.
Le taux d’emploi reste stable entre les deux enquêtes pour les sortants d’années terminales de BTS : 63%.
Le taux d’emploi à court terme des filles est supé-rieur à celui des garçons : Sept mois après la fin de leurs études, 57% des filles diplômées sont en emploi, pour 53% des garçons.
Au niveau III, la différence est de 1 point en faveur des filles, pour le sortants d’années terminales de BTS. Elle est plus marquée pour les sortants de terminales professionnelles, 58% pour les filles, soit 6 points d’écart avec les garçons (52%).
Dans le même temps entre 2014 et 2015, les taux d’emploi ont évolué différemment pour un même niveau de formation.
Alors que le taux d’emploi des garçons, sortis de terminales professionnelles a baissé de 4 points, celui des filles a progressé de 9 points.
Ces résultats peuvent être mis en relation avec l’amé-lioration des taux d’emploi dans les spécialités relevant des Services, en effet les filles sorties de baccalauréat professionnel sont bien représentées dans ce secteur 68% des filles ont suivi une formation de niveau IV relevant des Services.
Quel que soit le niveau de formation, l’obtention ou non du diplôme préparé influence l’insertion à court terme des jeunes sortis de formation.
Ainsi, tout niveau de diplôme confondu, le taux d’em-ploi des jeunes sortis sans diplôme d’année terminale de formation n’est plus que de 39%. Il est de 55% pour les jeunes sortis diplômés.
RappelAu niveau national, au 1er février 2014, le pourcentage de sortants de lycée en emploi, selon la classe de sortie :CAP terminale 30.4Baccalauréat professionnel terminale 43.7BTS terminale 61.1Source : MENESR-DEPP NI n°15 avril 2015
À partir de l’enquète de février 2015, les sortants de baccalauréat technologique ne sont plus interrogés
baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
situation des sortants selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
33%
10%
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baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
34%
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52%
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situation des sortants garçons selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
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baccalauréatprofessionnel
BTSCAP
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situation des sortants filles selon le niveau de formation et le diplôme obtenuau 1er février 2015
Zoom sur Insertion dans la vie active
3 / Zoom sur / Mars 2016
La situation des sortants diplômés
342 jeunes sortis au niveau CAP ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en pousuite d’études.Les garçons représentent 54% de l’effectif et les filles 46%.Les deux domaines sont représentés : 54% des effectifs sont issus d’une formation relevant de la production.Dans le domaine de la production les garçons sont majoritaires, 73 % de l’effectif.Alors que dans le domaine des services, les filles représentent 68% de l’effectif. Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu le diplôme est de 35% pour les formations relevant du domaine des services il est de 31% pour celles du domaine de la production.
1184 jeunes sortis au niveau BTS ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas ête en poursuite d’études.Les filles sont autant représentées que les garçons dans cette population :51% des répondantes pour 49% de garçons.Le domaine de la production regroupe 33% de l’effectif global, le domaine des services 67%.Si dans le domaine des services ce sont les filles qui sont majoritaires : 66% des effectifs sont des répondantes, elles sont peu représentées dans le secteur de la production, 8% de l’effectif des répondantes.Le taux d’emploi au 1er février 2014 des jeunes sortis d’une formation relevant du domaine des services est de 64%, il est de 62% pour ceux sortis d’une formation relevant du domaine de la production.
1295 jeunes sortis d’une formation conduisant au diplôme du baccalauréat pro-fessionnel ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en situation de poursuite d’études.53% des répondants sont des garçons, les filles représentent 47%, elles sont mieux représentées que dans l’enquête de février 2014. Le domaine de la production regroupe 45% des effectifs de répondants de ce ni-veau de formation. Dans ce domaine, les garçons restent largement majoritaires et représentent 86% des effectifs ayant renseigné le questionnaire (85% en 2014).Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu leur diplôme est de 57% pour les formations du domaine des services, il est de 52% pour celles du domaine de la production.
% emploi% stage formation% recherche un emploi% ne recherche pas d'emploi
situation des sortants de CAP
31%
35%
10%
8%
55% 46%
4%
11%
répartition des effectifs par domaine de spécialité
46%54%
production services
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
32%68%
27%73%
filles garçons
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
52% 57%
4%5%
39% 33%
5%
55%45%
répartition des effectifs par domaine de spécialité
5%
production services
situation des sortantsde baccalauréat professionnel
86%
14% 27%73%
filles garçons
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
62%
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3%
29%
31% 69%
26%
6% 9%
répartition des effectifs par domaine de spécialité
production services
1%
situation des sortantsde BTS
95%
5%45%
55%
filles garçons
Zoom sur Insertion dans la vie active
3 / Zoom sur / Mars 2016
La situation des sortants diplômés
342 jeunes sortis au niveau CAP ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en pousuite d’études.Les garçons représentent 54% de l’effectif et les filles 46%.Les deux domaines sont représentés : 54% des effectifs sont issus d’une formation relevant de la production.Dans le domaine de la production les garçons sont majoritaires, 73 % de l’effectif.Alors que dans le domaine des services, les filles représentent 68% de l’effectif. Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu le diplôme est de 35% pour les formations relevant du domaine des services il est de 31% pour celles du domaine de la production.
1184 jeunes sortis au niveau BTS ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas ête en poursuite d’études.Les filles sont autant représentées que les garçons dans cette population :51% des répondantes pour 49% de garçons.Le domaine de la production regroupe 33% de l’effectif global, le domaine des services 67%.Si dans le domaine des services ce sont les filles qui sont majoritaires : 66% des effectifs sont des répondantes, elles sont peu représentées dans le secteur de la production, 8% de l’effectif des répondantes.Le taux d’emploi au 1er février 2014 des jeunes sortis d’une formation relevant du domaine des services est de 64%, il est de 62% pour ceux sortis d’une formation relevant du domaine de la production.
1295 jeunes sortis d’une formation conduisant au diplôme du baccalauréat pro-fessionnel ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en situation de poursuite d’études.53% des répondants sont des garçons, les filles représentent 47%, elles sont mieux représentées que dans l’enquête de février 2014. Le domaine de la production regroupe 45% des effectifs de répondants de ce ni-veau de formation. Dans ce domaine, les garçons restent largement majoritaires et représentent 86% des effectifs ayant renseigné le questionnaire (85% en 2014).Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu leur diplôme est de 57% pour les formations du domaine des services, il est de 52% pour celles du domaine de la production.
% emploi% stage formation% recherche un emploi% ne recherche pas d'emploi
situation des sortants de CAP
31%
35%
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55% 46%
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
46%54%
production services
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
32%68%
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filles garçons
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
52% 57%
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39% 33%
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
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production services
situation des sortantsde baccalauréat professionnel
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domaine de la PRODUCTION
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
production services
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situation des sortantsde BTS
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Zoom sur Insertion dans la vie active
3 / Zoom sur / Mars 2016
La situation des sortants diplômés
342 jeunes sortis au niveau CAP ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en pousuite d’études.Les garçons représentent 54% de l’effectif et les filles 46%.Les deux domaines sont représentés : 54% des effectifs sont issus d’une formation relevant de la production.Dans le domaine de la production les garçons sont majoritaires, 73 % de l’effectif.Alors que dans le domaine des services, les filles représentent 68% de l’effectif. Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu le diplôme est de 35% pour les formations relevant du domaine des services il est de 31% pour celles du domaine de la production.
1184 jeunes sortis au niveau BTS ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas ête en poursuite d’études.Les filles sont autant représentées que les garçons dans cette population :51% des répondantes pour 49% de garçons.Le domaine de la production regroupe 33% de l’effectif global, le domaine des services 67%.Si dans le domaine des services ce sont les filles qui sont majoritaires : 66% des effectifs sont des répondantes, elles sont peu représentées dans le secteur de la production, 8% de l’effectif des répondantes.Le taux d’emploi au 1er février 2014 des jeunes sortis d’une formation relevant du domaine des services est de 64%, il est de 62% pour ceux sortis d’une formation relevant du domaine de la production.
1295 jeunes sortis d’une formation conduisant au diplôme du baccalauréat pro-fessionnel ont répondu à l’enquête et déclaré ne pas être en situation de poursuite d’études.53% des répondants sont des garçons, les filles représentent 47%, elles sont mieux représentées que dans l’enquête de février 2014. Le domaine de la production regroupe 45% des effectifs de répondants de ce ni-veau de formation. Dans ce domaine, les garçons restent largement majoritaires et représentent 86% des effectifs ayant renseigné le questionnaire (85% en 2014).Le taux d’emploi des jeunes sortis à ce niveau et ayant obtenu leur diplôme est de 57% pour les formations du domaine des services, il est de 52% pour celles du domaine de la production.
% emploi% stage formation% recherche un emploi% ne recherche pas d'emploi
situation des sortants de CAP
31%
35%
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55% 46%
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
46%54%
production services
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
32%68%
27%73%
filles garçons
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
52% 57%
4%5%
39% 33%
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
5%
production services
situation des sortantsde baccalauréat professionnel
86%
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filles garçons
domaine de la PRODUCTION
domaine des SERVICES
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répartition des effectifs par domaine de spécialité
production services
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filles garçons
CAP BAC professionnel BTS
L’enquête IVA concerne les jeunes sortis des établissements du second degré (lycées et lycées professionnels) en juin 2014 et qui sont interrogés sur leur situation au 1er février 2015. Les jeunes en poursuite d’études, sous sta-tut scolaire ou apprenti ne font pas partie du champ des interrogés. Pour la campagne 2015 dans l’académie de Rennes, 165 établissements entraient dans le champ de l’enquête (lycées publics privés et EREA ). 9 118 jeunes ont été interrogés, 4 595 ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 50%.Tous les élèves issus de formations professionnelles dispen-sées dans l’académie et ne poursuivant pas d’études étaient concernés. À partir de l’inter-rogation de février 2015 les sortants de classes technologiques n’ont plus été interrogés dans l’académie.
Source : Rectorat, enquête IVA, devenir à 7 mois des sortants de BTS, terminales professionnelles et CAP
Parcours et insertion des sortants de formation professionnelle
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie27
1 Des formations en apprentissage qui conduisent majoritairement à l’emploi
Source : GREF Bretagne. Enquête IROISE. Cohorte 2017. Résultats à 12 mois.
1. Des résultats plus détaillés par dispositifs et domaines de formation figurent en annexe.
En apprentissage, la majorité des sortants viennent d’une for-mation de niveaux IV et V.
Un an après la fin de leur formation, environ 8 sortants sur 10 sont en emploi. Ce résultat marque un net progrès par rapport à la précédente cohorte observée (2014) : seulement 69% des sortants étaient alors en emploi 12 mois après la fin de leur formation.
Les chances d’accéder à l’emploi apparaissent plus élevées pour ceux qui ont réussi à l’examen. Mais cela ne se vérifie pas pour toutes les formations1.
Près de 8 apprentis sur 10 en emploi 12 mois après la fin de leur formation
des sortants diplômés
en emploi à 12 mois
des sortants non diplômés
78%74%
Formation
Emploi
Chômage
Inactivité
6%
77%
8%
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Situation des sortants
à 12 mois
% des sortants ou diplômés en emploi Niv V NivIV Niv III Niv II Niv I
Sortants Apprentissage (diplômés ou non) 71% 84% 72% 74% 90%
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CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie28
À l’issue d’une formation continue (Programme Bretagne Formation, Chèque formation)
1 Des taux d’insertion relativement homogènes quel que soit le niveau de formation suivie, mais très liés à la réussite à l’examen
Source : GREF Bretagne. Enquêtes d’insertion. Cohorte 2016 (PBF et Chèque formation). Résultats à 12 mois.
Le dispositif PBF de la Région cible certains publics priori-tairement, notamment des personnes relativement éloignées de l’emploi. De ce fait, les taux d’insertion observés appa-raissent relativement élevés.
Ainsi, un an après la fin de leur formation réalisée dans le cadre des dispositifs PBF et Chèque formation, 7 personnes sur 10 sont en emploi Graphique 1.
Si l’on n’observe pas une nette corrélation entre le niveau des formations suivies et le fait d’accéder à l’emploi tableau 2, les chances d’en obtenir un apparaissent plus élevées pour ceux qui ont réussi à l’examen.
Des résultats plus détaillés par dispositifs et domaines de for-mation figurent en annexe.
Près de 7 sortants de formation continue en emploi 12 mois après la fin de leur formation
des sortants diplômés
en emploi à 12 mois
des sortants non diplômés
71%52%
Formation
Emploi
Chômage
Inactivité
4%
69%
22%
5%
Situation des sortants
à 12 mois
% des sortants ou diplômés en emploi Niv V NivIV Niv III Niv II Niv I
Sortants PBF-Chèque formation (diplômés ou non) 69% 70% 67% 70% 72%
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie29
À l’issue d’une formation sanitaire et sociale (diplômes d’État)
1 Une excellente insertion des diplômés
Source : GREF Bretagne. Enquêtes d’insertion des diplômés d’État de formations sanitaires et sociales. Cohorte 2017.
Les résultats concernent ici exclusivement les personnes diplômées. Les diplômes d’État sanitaires et sociaux conduisent pour par-tie à des professions réglementées dans le secteur sanitaire et social dont l’accès est conditionnel à la détention de l’un de ces diplômes. Les taux d’insertion ne sont donc pas immédiatement comparables avec les sortants des autres voies de formation.
Un an après la fin de leur formation, plus de 9 diplômés d’État du sanitaire et social sont en emploi Graphique 1. Ce taux est plus élevé pour les formations sanitaires que pour les formations sociales.Les écarts observés selon les niveaux de formation tiennent
plus aux spécificités des diplômes préparés (il y a davantage de diplômes d’État de niveau III dans les formations sociales, avec une insertion légèrement plus difficile qu’à la sortie d’une forma-tion dans le domaine sanitaire) Tableau 2.
Des résultats plus détaillés figurent en annexe, pour les diplô-més d’État du sanitaire et social, mais aussi pour les diplômés du sport et de l’animation (BP JEPS).
Plus de 9 diplômés d’État d’une formation sanitaire et sociale sur 10 sont en situation d’emploi à 12 mois
des sortants d'une formation sanitaire
en emploi à 12 mois
des sortants d'une formation sociale
93%86%
Formation
Emploi
Chômage
Inactivité
3%
91%
5%
1%
Situation des sortants
à 12 mois
% des diplômés en emploi Niv V NivIV Niv III Niv II Niv I
Diplômés SASO 90% 89% 85% 94% 94%
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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
Les poursuites d’études post-bac
1 Le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur entre 2010 et 2014 (source SIES)
2 Le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur en 2014 par filières de formation regroupées (source SIES)
source : MENSR, Strater, focus Post-bac Bretagne. Janvier 2017.
Les vœux d’orientationEn 2015, la part des souhaits d’orientation vers une for-mation universitaire des candidats bretons aux baccalau-réats général (48,7 % des vœux de rang 1), technologique (19,2%) et professionnel (8,7%) est inférieure à la moyenne nationale (respectivement -2,7, -0,4 et -2,4 points).
Les candidats au baccalauréat général souhaitent se diriger vers un DUT dans une proportion supérieure à la moyenne nationale (+3,1 points).
Les candidats au bac technologique souhaitent s’orienter en majorité vers les BTS-BTSA-DTS-DMA (46,2%, - 3,9 pts par rap-port à la moyenne nationale) puis vers le DUT (20,0%, -0,6 pts).82,5% des candidats au bac pro souhaitent s’orienter vers les BTS-BTSA-DTS-DMA (+ 2 pts).
Les poursuites d’étudesLe taux de poursuite d’étude des bacheliers bretons dans l’enseignement supérieur (69,2%) est inférieur à la moyenne nationale (72,2% en 2014). Cet écart s’est accru depuis 2010. Tableau 1
Proportionnellement, davantage de néo-bacheliers bre-tons s’inscrivent en IUT et STS (31% globalement, contre 27% en France métropolitaine).Inversement, ils ne sont que 43% à s’inscrire à l’université ou dans les classes préparatoires aux grandes écoles, contre 47% en France métropolitaine. Tableau 2
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Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur : une préférence des jeunes bretons pour les filières courtes
Taux de poursuite d’études des bacheliers dans l’enseignement supérieur en 2014
Bretagne France métrop.
69% 72%
DIAGNOSTIC TERRITORIAL : focus sur les formations post-bac Bretagne 2017 18
La poursuite d’études dans l’enseignement supérieur
Tableau 5 – Académie de Rennes : le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur entre 2010 et 2014 (source SIES)
2010 2011 2012 2013 2014
Académie de Rennes 75% 71,5% 68,3% 71,9% 69,2%
France métropolitaine 75,0% 72,0% 69,4% 72,1% 72,2%
Tableau 6 – Académie de Rennes : le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur en 2014 par filières de formation regroupées (source SIES)
Académie de Rennes Taux
global
Université (y
comprisIUT)
IUT CPGE STS Autres formations
Bac général 92% 63,5% 14% 11,8% 8,8% 7,9%
Bac professionnel 33,6% 5,2% 0,3% 0% 28,1% 0,3%
Bac technologique 74,5% 28,4% 12,8% 1,8% 40,9% 3,4%
Ensemble des bacs Académie de Rennes 69,2% 37,1% 9,2% 5,9% 21,7% 4,5%
Ensemble des bacs France métropolitaine 72,2% 40,5% 7,5% 6,4% 19,5% 5,2%
La répartition des néo-bacheliers par filière universitaire
Tableau 7 – Académie de Rennes : les effectifs par filière de formation et par type de bac des néo-bacheliers inscrits en 2014-2015 dans les universités et établissements assimilés de l’académie (source SIES)
Licence DUT/DEUST PACES Autres Total
Académie de Rennes 6 485 2 033 1 488 148 10 154
France métropolitaine 130 274 30 892 32 466 5 502 199 134
Académie de Rennes 1 106 796 18 7 1 927
France métropolitaine 23 559 14 699 1 292 269 39 819
Académie de Rennes 577 33 5 2 617
France métropolitaine 13 478 1 147 308 70 15 003
Académie de Rennes 8 168 2 862 1 511 157 12 698
France métropolitaine 167 311 46 738 34 066 5 841 253 956
Bac général
Bac technologique
Bac professionnel
Total
DIAGNOSTIC TERRITORIAL : focus sur les formations post-bac Bretagne 2017 18
La poursuite d’études dans l’enseignement supérieur
Tableau 5 – Académie de Rennes : le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur entre 2010 et 2014 (source SIES)
2010 2011 2012 2013 2014
Académie de Rennes 75% 71,5% 68,3% 71,9% 69,2%
France métropolitaine 75,0% 72,0% 69,4% 72,1% 72,2%
Tableau 6 – Académie de Rennes : le taux d’inscription des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur en 2014 par filières de formation regroupées (source SIES)
Académie de Rennes Taux
global
Université (y
comprisIUT)
IUT CPGE STS Autres formations
Bac général 92% 63,5% 14% 11,8% 8,8% 7,9%
Bac professionnel 33,6% 5,2% 0,3% 0% 28,1% 0,3%
Bac technologique 74,5% 28,4% 12,8% 1,8% 40,9% 3,4%
Ensemble des bacs Académie de Rennes 69,2% 37,1% 9,2% 5,9% 21,7% 4,5%
Ensemble des bacs France métropolitaine 72,2% 40,5% 7,5% 6,4% 19,5% 5,2%
La répartition des néo-bacheliers par filière universitaire
Tableau 7 – Académie de Rennes : les effectifs par filière de formation et par type de bac des néo-bacheliers inscrits en 2014-2015 dans les universités et établissements assimilés de l’académie (source SIES)
Licence DUT/DEUST PACES Autres Total
Académie de Rennes 6 485 2 033 1 488 148 10 154
France métropolitaine 130 274 30 892 32 466 5 502 199 134
Académie de Rennes 1 106 796 18 7 1 927
France métropolitaine 23 559 14 699 1 292 269 39 819
Académie de Rennes 577 33 5 2 617
France métropolitaine 13 478 1 147 308 70 15 003
Académie de Rennes 8 168 2 862 1 511 157 12 698
France métropolitaine 167 311 46 738 34 066 5 841 253 956
Bac général
Bac technologique
Bac professionnel
Total
Accès à l’enseignement supérieur
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Les flux migratoires des néo-bacheliers
1 Académie de Rennes : les flux entrants et sortants des néo-bacheliers inscrits dans les universités et établissements assimilés en 2014-2015
Source : MENSR, Strater, focus Post-bac Bretagne. Janvier 2017.
L’académie est déficitaire concernant les flux migratoires des néo-bacheliers. 14% des néo-bacheliers inscrits dans une université bretonne sont originaires d'une autre région, alors que 16% de néo-bacheliers bretons poursuivent leurs études dans une autre région.La région des Pays de la Loire est la principale région d’ori-gine comme de destination des néo-bacheliers (44% des flux entrants et 38% des flux sortants).
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Des flux de néo-bacheliers déficitaires.La région des Pays de la Loire, principale région d’origine et de destination pour les formations supérieures
des néo-bacheliers inscrits dans une université bretonne
ORIGINAIRES d’une autre région
des néo-bacheliers bretons poursuivent leurs études DANS UNE AUTRE RÉGION
14%
16%
La taille des flèches est proportionnelle aux flux étudiants sortants et entrants.
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La mobilité intra et interrégionale des étudiants après le bac
1 Mobilités dans et en dehors de l’académie (2015)
Une étude de l’INSEE permet de positionner la Bretagne par rapport aux autres régions du point de vue de la mobi-lité des étudiants post-bac. L’académie de Rennes fait par-tie de celles où la mobilité à l’intérieur de l’académie est la plus élevée, avec celles de Lille, Strasbourg, et Nancy-Metz. L’immense majorité des étudiants poursuivent leurs études supérieures dans la même académie (de l’ordre de 90% d’entre eux, contre 80% au niveau national). Le carac-tère « excentré » de ces académies limiterait les départs, de même que l’origine sociale des étudiants dans certaines
académies (ainsi à Lille, qui compte davantage d’étudiants d’origine sociale défavorisée - 38,1% des néo-bacheliers pri-mo-accédants à l’enseignement supérieur - qui restent plus souvent dans leur académie d’origine). Mais cela n’est pas le cas en Bretagne, qui compte moins d’étudiants défavorisés que la moyenne nationale (26,8% contre 30,3%). Par contre, les néo-bacheliers bretons changent fréquem-ment de zone d’emploi à l’intérieur de l’académie lors du passage vers l’enseignement supérieur.
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En Bretagne, une mobilité plus forte des néo-bacheliers à l’intérieur de l’académie
moitié effectue des navettes quotidiennesentre son domicile et son lieu d’étude.Au contraire, 8 bacheliers originaires d’ungrand pôle universitaire sur 10 restent dansleur zone d’emploi d’origine. Les mobilitéssont un peu plus souvent associées à une sortied’académie et à des déménagements.En plus des mobilités, l’offre locale impactel’orientation des bacheliers : ceux qui nesouhaitent pas ou ne peuvent pas se déplacers’orientent de facto vers les formations propo-sées sur leur territoire. Ainsi, les jeunes issusd’un territoire offrant uniquement des forma-tions de proximité s’orientent un peu plus versles IUT et les STS (figure 2). À l’inverse, ceuxoriginaires d’un territoire sans formation sontcontraints à une mobilité, mais sont moinsinfluencés dans leur orientation. Dans ce cas,les formations universitaires hors santé sontlargement plébiscitées au détriment des STS.
Les jeunes d’origine défavoriséesont moins mobiles
Au-delà des effets des disparités géographiques,les choix d’orientation diffèrent selon l’originesociale de l’étudiant. L’origine sociale joue surles résultats scolaires, la série de baccalauréat oula mention obtenue, la connaissance des filièrespost-bac et les aspirations des jeunes.Ainsi, les jeunes d’origine sociale (définitions)très favorisée sont surreprésentés dans les filièresles plus sélectives (CPGE et écoles d’ingénieursou santé à l’université). Cela s’explique en partie,car ils sont surreprésentés dans les baccalauréatsgénéraux (notamment scientifiques) qui mènentle plus souvent à ces filières.À l’inverse, les bacheliers d’origine défavoriséechoisissent plus souvent une STS (figure 3).Quand les jeunes d’origine défavorisée résidentloin des grands pôles universitaires, descontraintes financières plus fortes sont suscepti-bles de peser sur les choix, soit en matière decursus accessibles à proximité, soit à l’extrêmeen conduisant l’étudiant à renoncer à poursuivreses études supérieures. En effet, les déménage-ments ou les navettes quotidiennes peuvent êtretrop coûteux malgré les bourses sur critèressociaux et les aides financières octroyées. Lesdifférences selon l’origine sociale sont les plusfortes pour les mobilités de plus longue distanceavec changement d’académie, qui nécessitentdans 6 cas sur 10 un déménagement. Ainsi,19 % des néo-bacheliers d’origine sociale défa-vorisée poursuivent leurs études en dehors deleur académie d’origine, contre 26 % parmi lesjeunes d’origine sociale très favorisée (figure 4).
Des mobilités entre académies souventorientées vers le grand pôle régional
Les mobilités entre académies concernent dansleur très grande majorité des académies limitro-phes : parmi les 6 plus importants flux au niveaunational, 5 concernent des échanges entreacadémies d’Île-de-France et en premier lieu
Insee Première n° 1727 - Janvier 2019
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90en %
100
Universités hors santé Universités santé Universités privées
IUT CPGE* et écoles d’ingénieurs Sections de techniciens supérieurs (STS)
Ensemble
Absence de formationsupérieure
Formations de proximité
Pôles intermédiaires
Part des étudiantsnéo-bacheliers (en %)
Pôles universitaires 34
46
1
100
19
2 Orientation des étudiants néo-bacheliers selon le type de leur zone d’emploi d’origine
* CPGE : classes préparatoires aux grandes écoles.Champ : bacheliers de 2015 en première année d’enseignement supérieur en France entière (hors ceux partis à l’étranger et horsinscrits en école de management, en école paramédicale, sociale ou en école relevant du ministère de la Culture).Source : MESRI-Sies, systèmes d’information Sise et Scolarité.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
en %
Ensemble
Défavorisée
Moyenne
Favorisée
Très favorisée
Universités hors santé Universités santé Universités privées
IUT CPGE* et écoles d’ingénieurs Sections de techniciens supérieurs (STS)
3 Orientation des étudiants néo-bacheliers selon leur origine sociale
* CPGE : classes préparatoires aux grandes écoles.Champ : bacheliers de 2015 en première année d’enseignement supérieur en France entière (hors ceux partis à l’étranger et horsinscrits en école de management, en école paramédicale, sociale ou en école relevant du ministère de la Culture).Source : MESRI-Sies, systèmes d’information Sise et Scolarité.
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
en %
Ensemble
Défavorisée
Moyenne
Favorisée
Très favorisée
Déménagements Déménagements
Sorties de l’académie
Navettes quotidiennes
Mobilités dans l’académie
Navettes quotidiennes
Stables dans la zone d'emploi
4 Mobilité des étudiants néo-bacheliers selon leur origine sociale
Champ : bacheliers de 2015 en première année d’enseignement supérieur en France entière (hors ceux partis à l’étranger et horsinscrits en école de management, en école paramédicale, sociale ou en école relevant du ministère de la Culture).Source : MESRI-Sies, systèmes d’information Sise et Scolarité.
Mayotte
Paris Limoges
Guyane
Lyon
VersaillesCréteil
Corse
0
10
20
30
40
50
60
70
80
0 10 20 30 40 50 60 70Rouen
Guadeloupe
NiceReims
Grenoble
Montpellier
BordeauxAix - Marseille
Toulouse
Orléans - ToursClermont - Ferrand
Nantes
Dijon
Besançon
Amiens
Martinique
Poitiers
La Réunion
Caen
Rennes
Nancy - MetzStrasbourg
Lille
0
5
10
15
20
2522,5
30
35
40
25 30 3532,7 (moy.) 40 45 50
Proportion de sorties de l’académie (en %)
Proportion de mobilités à l’intérieur de l’académie (en %)
5 Mobilités dans et en dehors de l’académie
Lecture : parmi les bacheliers originaires de l’académie de Lyon poursuivant leurs études dans l’enseignement supérieur, 12 %quittent l’académie de Lyon après le baccalauréat et 22 % changent de zone d’emploi à l’intérieur de l’académie. Les académies deParis et de Mayotte ne possédant pas de découpage interne, les mobilités internes sont considérées comme nulles.Champ : bacheliers de 2015 en première année d’enseignement supérieur en France entière, (hors ceux partis à l’étranger et hors inscrits enécole de management, en école paramédicale, sociale ou dans une école relevant du ministère de la Culture).Source : MESRI-Sies, systèmes d’information Sise et Scolarité.
Académie d’obtention du baccalauréat
Proportion de mobilités à l’intérieur
de l’académie
Proportion de sorties de l’académie
Rennes 40,9 12,7
France 32,7 22,5
Lecture : parmi les bacheliers originaires de l’académie de Lyon poursuivant leurs études dans l’enseignement supérieur, 12% quittent l’académie de Lyon après le baccalauréat et 22% changent de zone d’emploi à l’intérieur de l’académie. Les académies de Paris et de Mayotte ne possédant pas de découpage interne, les mobilités internes sont considérées comme nulles.Champ : bacheliers de 2015 en première année d’enseignement supérieur en France entière, (hors ceux partis à l’étranger et hors inscrits en école de management, en école paramédicale, sociale ou dans une école relevant du ministère de la Culture).
Source : MESRI-Sies, systèmes d’information Sise et Scolarité*.
* Source : INSEE Première n°1727, janvier 2019
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127 000 étudiants en Bretagne
Académie
Universités STS et
assimilés CGPE Formations d’ingénieurs2
Ecoles de commerce, gestion et
vente3
Autres écoles et formations1 Ensemble Évolution
2016/ 2015 (%) total dont Prépa. DUT
Bretagne (Rennes) 81 170 6 640 15 260 4 320 8 650 4 380 14 300 126 860 1,4
France métrop. 1 593 510 115 420 248 130 84 830 152 360 151 720 363 570 2 564 540 2,3
France métrop. +DOM 1 623 520 116 580 257 250 86 470 152 500 152 080 367 610 2 609 710 2,3
Part Bretagne / France métrop. (%) 5,10% 5,70% 6,20% 5,10% 5,70% 2,90% 3,90% 4,90%
Source : RERS 20171. Les « autres établissements de formation » regroupent les établissements privés de type universitaire, les « grands établissements », les écoles d’ingénieurs,
les écoles de commerce, gestion et comptabilité, les écoles de journalisme, les écoles supérieures artistiques et culturelles, les écoles paramédicales hors université (données 2015-2016), les écoles préparant aux fonctions sociales (données 2015-2016), les écoles d’architecture, les écoles vétérinaires, etc
2. Ensemble des écoles et formations d’ingénieurs (universitaires ou non), y compris les formations d’ingénieurs en partenariat. Voir la rubrique « Définitions ».3. Hors BTS.
En France, 2,610 millions d’étudiants sont inscrits dans l’enseignement supé-rieur en 2016, dont 1,62 millions à l’Uni-versité (y compris IUT), soit 62%, 257 000 dans les sections de techniciens supé-rieurs, 86 000 dans les classes prépara-toires aux grandes écoles et 643 000 dans les « autres établissements de formation ».
En Bretagne, près de 127 000 étu-diants sont inscrits dans l’enseignement supérieur, dont plus de 81 000 dans les formations universitaires, soit 64%.
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En Bretagne, une part plus élevée d’étudiants dans les formations courtes (BTS, IUT) et dans les formations d’ingénieurs
Part des étudiants Bretons en 2016 (en% du total Fr. Métrop.)
Ensemble du supérieur
4,9% 5,7% 5,7% 6,2%Formations
d’ingénieurs IUT BTS
5L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n° 11 [édition 2018]
Les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en 2016-17
Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur en France et par région
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
Plus de 81 000 étudiants à l’université (yc IUT)
1 Nombre d'étudiants inscrits (2016-2017) (inscriptions principales)
Source : tableau de bord de l’enseignement supérieur, site internet MENSR
Avec près de 82 000 étudiants dans l’enseignement supé-rieur universitaire à la rentrée 2016, la région représente sensiblement la même part des étudiants français que sa population (environ 5%). Mais leur nombre progresse bien plus vite dans la région (avec près de 10 000 étudiants supplémentaires entre 2012 et 2016). Avec l’arrivée dans l’enseignement supérieur des générations nombreuses nées au début des années 2000, cette tendance devrait se mainte-nir pendant quelques années encore.
Les étudiantes représentent une part légèrement plus faible en Bretagne (-1,5 points, avec un peu plus de 55% contre près de 57% en France).Les non-bacheliers ainsi que les étudiants de nationalité étrangère sont également proportionnellement moins repré-sentés dans la région.
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Une forte progression des inscrits dans l’enseignement supérieur universitaire, mais une proportion plus faible de femmes, de non-bacheliers et d’étudiants de nationalité étrangère
Étudiants en Bretagne à l’Université (de 2012-2013 à 2016-2017)
+10 000
Sélection d'un ou plusieurs établissementsSièges des établissements
Académie(s)Rennes
Région(s)Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Co..
Bretagne
Centre-Val de Loire
Corse
Grand Est
Guadeloupe
Guyane
Département(s)Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Siège(s)Brest
Lorient
Rennes
Type(s) d'établissementsUniversités scientifiques et/ou médicales
Universités pluridisciplinaires avec santé
Universités pluridisciplinaires hors santé
Universités tertiaires - lettres et sc. Humaines
Écoles supérieures du professorat et de l'éducati..
Etablissement(s)ESPE de Bretagne
Université de Bretagne Occidentale
Université de Bretagne-Sud
Université de Rennes 1
Université Rennes 2
2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
75.000
80.000
75.840
73.70071.785
81.14680.156
Nombre d'étudiants inscrits (inscriptions principales)Type(s) d'établissementsUniversités scientifiques et/ou médicales
Universités pluridisciplinaires avec santé
Universités pluridisciplinaires hors santé
Universités tertiaires - lettres et sc. Humaines
Écoles supérieures du professorat et de l'éducation
Implantation(s)Brest
Lannion
Lorient
Morlaix
Pontivy
Quimper
Rennes
Saint-Brieuc
Etablissement(s)
Université de Rennes 1
Université Rennes 2
Université de Bretagne Occidentale
Université de Bretagne-Sud
ESPE de Bretagne
Total général 100,0%
4,1%
10,1%
24,3%
27,0%
34,5%
81.146
3.327
8.194
19.719
21.949
27.957
Nombre d'étudiants inscrits 2016-17(inscriptions principales)
Sélection d'un ou plusieurs établissementsSièges des établissements
Académie(s)Rennes
Région(s)Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Co..
Bretagne
Centre-Val de Loire
Corse
Grand Est
Guadeloupe
Guyane
Département(s)Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Siège(s)Brest
Lorient
Rennes
Type(s) d'établissementsUniversités scientifiques et/ou médicales
Universités pluridisciplinaires avec santé
Universités pluridisciplinaires hors santé
Universités tertiaires - lettres et sc. Humaines
Écoles supérieures du professorat et de l'éducati..
Etablissement(s)ESPE de Bretagne
Université de Bretagne Occidentale
Université de Bretagne-Sud
Université de Rennes 1
Université Rennes 2
2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
75.000
80.000
75.840
73.70071.785
81.14680.156
Nombre d'étudiants inscrits (inscriptions principales)Type(s) d'établissementsUniversités scientifiques et/ou médicales
Universités pluridisciplinaires avec santé
Universités pluridisciplinaires hors santé
Universités tertiaires - lettres et sc. Humaines
Écoles supérieures du professorat et de l'éducation
Implantation(s)Brest
Lannion
Lorient
Morlaix
Pontivy
Quimper
Rennes
Saint-Brieuc
Etablissement(s)
Université de Rennes 1
Université Rennes 2
Université de Bretagne Occidentale
Université de Bretagne-Sud
ESPE de Bretagne
Total général 100,0%
4,1%
10,1%
24,3%
27,0%
34,5%
81.146
3.327
8.194
19.719
21.949
27.957
Nombre d'étudiants inscrits 2016-17(inscriptions principales)
Baccalauréats Séries
Baccalauréatgénéral
Série L
Série ES
Série S
Total
Baccalauréattechnologique
Séries STT et STG
Autres sériestechnologiques
Total
Baccalauréatprofessionnel
Baccalauréatprofessionnel
Total
Dispensés Dispensés
Total
Total général
76,8%
41,6%
21,7%
13,5%
62.303
33.730
17.604
10.969
11,0%
5,4%
5,6%
8.949
4.393
4.556
2,6%
2,6%
2.140
2.140
9,6%
9,6%
7.754
7.754
100,0%81.146
Répartition des effectifs d'inscrits par typesde baccalauréat d'origine 2016-17
hors les non bacheliers
55,3%
%
Âge au bac
En avance au bac d'un an ou plus
A l'heure
En retard au bac d'un an ou plus
Non renseigné
Total général 100,0%
9,6%
18,4%
66,3%
5,7%
81.146
7.754
14.908
53.827
4.657
Répartition des effectifs d'inscrits par âges au bac 2016-17hors les non bacheliers
7,7%
%
81.146
Effectifs d'étudiants inscrits 2016-17
44.876
Nombre d'étudiantes inscrites
6.245
Nombre d'étudiantsde nationalités étrangères
issus de systèmes éducatifs étrangers
7.754
Nombre d'étudiants inscritsnon bacheliers
9,6%%
81.14680.15675.84073.70071.785
2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
75.000
80.000
Nombre d'étudiants'inscrits
Rentrées2016-17
CyclesTout
Grandes disciplinesTout
Types de formationsTout
BaccalauréatsBaccalauréat général
Baccalauréat technologique
Baccalauréat professionnel
Champ des formations supérieures prises en compte : DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires) ; Capacité en droit ; CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) ; DUT ; Licence ; Licence professionnelle ; Master ; Formations d’ingénieurs ; Formations d’IEP ; Formations de santé ; Doctorat.
Bretagne
Bretagne +7,1%/an
Taux de croissance annuel moyen
France métrop.
France métrop. +2,7%/an
Étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur universitaire en Bretagne
36
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagéVE
RSIO
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
Effectifs universitaires par cycles et par disciplines
1 1er cycle
(L1, L2, L3)2e cycle
(M1, M2) 3e cycle Total général
BRETAGNE
Effectifs 51 540 27 320 2 280 81 150
% 63,50% 33,70% 2,80% 100%
FRANCE
Effectifs 994 150 573 090 59 580 1 626 830
% 61,10% 35,20% 3,70% 100%
Source : tableau de bord de l’enseignement supérieur, site internet MENSR
Plus de 51 000 étudiants sont inscrits en licence (1re, 2e, 3e année), soit près des 2/3 des effectifs de l’enseignement supérieur universitaire, et plus de 27 000 en master (1re, 2e année) soit environ 1/3. La surreprésentation des jeunes bre-tons dans les filières courtes se retrouve dans l’enseignement universitaire, la Bretagne comptant proportionnellement plus d’inscrits dans le premier cycle (licence) et moins d’ins-crits dans les 2e et le 3e cycles (master et doctorat). Tableau 1
Sur la période 2010-2014, le nombre d’inscrits à l’université a progressé plus rapidement en Bretagne (+10,5%) qu’en France métropolitaine (+6,2%), avec surtout une hausse des niveaux licence (+10,6% contre +6,6%) et master (+11,5% contre + 7%), alors qu’au niveau du doctorat le recul est moins marqué (-0,8% contre -6,3%). Au sein de chaque cycle, la répartition des étudiants par grandes disciplines est assez proche de la structure nationale, avec un peu plus du tiers des inscrits en Lettres, langues et sciences humaines, devant les formations du domaine Droit, sciences économiques,
AES et les sciences et sciences de l’ingénieur. Plus précisé-ment, la Bretagne compte proportionnellement davantage d’étudiants en sciences (21,3% en 2014-2015 contre 20,1% en France métropolitaine), un peu moins dans les formations d’ingénieurs universitaires (1,4% contre 1,8%) et dans celles de la santé (11,7% contre 14,4%) et davantage en STAPS (4,7% contre 3,3%). Cependant, les effectifs totaux en forma-tion d’ingénieur (y compris hors université) sont proportion-nellement plus nombreux en Bretagne (8 330 / 120 700 ins-crits dans l’enseignement supérieur en 2014-2015, soit près de 7%) qu’en France métropolitaine (5,2%).
Étud
iant
s ins
crits
dan
s l’en
seig
nem
ent s
upér
ieur
uni
vers
itaire
en B
reta
gne
Une proportion plus faible d’étudiants inscrits en 2e et 3e cycles universitaire en Bretagne, par rapport à la moyenne nationale
Étudiants en Bretagne dans le 1er cycle universitaire (licence)
(2016-2017)
51 000
Bretagne
Bretagne
France métrop.63,5% 61%
Pour aller plus loin (zoom sur les étudiants inscrits dans les DUT, les licences, les masters) :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid30768/tableau-de-bord-de-l-enseignement-superieur-les-etudiants-et-les-formations.html
Données 2014-2015 sur la répartition des étudiants inscrits à l’université par disciplines et par cycles :
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/diagnostic_2018/30/0/Strater_Bretagne_Loire_2018_962300.pdf (pages 35, 36
Grandes disciplines Disciplines Secteurs disciplinaires 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
Droit, scienceséconomiques, AES
Administration économiqueet sociale
Administration économique etsociale
Droit, sciences politiques Sciences juridiques
Sciences politiques
Pluridisciplinaire droit, sciencespolitiques
Sciences économiques,gestion
Sciences de gestion
Sciences économiques
Pluridisciplinaire scienceséconomiques et gestion
Lettres, langues etsciences humaines
Langues Cultures et langues régionales
Français, langue étrangère
Langues et littératures étrangères
Langues étrangères appliquées
Pluridisciplinaire langues
Lettres, sciences dulangage, arts
Arts
Langues et littératures anciennes
Langues et littératures françaises
2.8972.6632.6222.5072.251
55
1.449
6.759
51
1.420
6.834
48
1.411
6.924
0
1.332
6.996
0
1.321
6.870
2.660
1.261
6.074
2.616
1.241
5.966
2.456
1.217
5.399
2.263
1.313
5.682
2.242
1.245
5.682
102
2.398
3.387
241
34
109
2.478
3.245
239
107
97
2.421
2.912
220
158
127
2.383
2.647
231
229
117
2.445
2.489
210
201
2.607
16
2.585
2.733
15
2.695
2.599
22
2.777
2.305
190
2.869
2.395
209
2.966
Répartition des effectifs d'inscrits par disciplines
Cycles
1er 2ème 3ème Total g..0%
50%
100%
%
26,1% 27,0%14,4%
26,1%
36,4%28,6%
29,0%
33,6%
26,3%
17,7%54,9% 24,2%
24,7%11,6%
Répartition par disciplines 2016-17
CyclesTout
Cycles 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
1er
2ème
3ème
Total général 100,0%
3,1%
34,3%
62,6%
71.785
2.228
24.588
44.969
100,0%
3,1%
34,8%
62,1%
73.700
2.277
25.664
45.759
100,0%
3,0%
34,3%
62,7%
75.840
2.299
25.992
47.549
100,0%
2,9%
33,2%
63,9%
80.156
2.336
26.610
51.210
100,0%
2,8%
33,7%
63,5%
81.146
2.283
27.319
51.544
Répartition des effectifs d'inscrits par cycles
Formations 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 2016-17
DAEU
Capacité en droit
CPGE
DUT
Licence
Licenceprofessionnelle
Master
Formationsd'ingénieurs
Formations d'IEP
Formations de santé
Doctorat 2.235
8.366
1.101
1.219
16.315
2.762
36.710
6.635
93
70
543
2.285
7.848
1.045
1.101
16.256
2.992
36.357
6.557
88
64
554
2.234
7.783
1.035
1.093
15.881
2.982
32.909
6.516
81
56
561
2.229
7.650
989
1.044
15.785
3.091
31.299
6.499
77
61
521
2.172
7.615
965
981
14.993
3.006
30.625
6.511
56
48
522
Répartition des effectifs d'inscrits par types de formation
Grandesdisciplines
Tout
Grandes disciplinesDroit, sciences économiques, AES
Lettres, langues et sciences hum..
Sciences et sciences de l'ingénie..
STAPS
Santé
Répartition par cycles2016-17
Rentrées2016-17
Cycles1er
2ème
3ème
Part en % des étudiants en 1er cycle
37
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagéVE
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
1 Taux d'insertion moyen des sortants de licence pro et master 2 en Bretagne
Source : Open data ens. sup
Ces chiffres sont des estimations réalisées par le GREF Bretagne,
pour les licences pro et master 2 pour lesquels les valeurs sont
renseignées. Toutes les formations ne sont pas prises en compte,
lorsque les données (issues de l’open data du Ministère de l’Éduca-
tion Nationale) ne sont pas disponibles ou non significatives (pour
certaines LP et master, le ministère ne communique pas de résultats,
en raison d’un nombre trop faible de répondants).
D’une manière générale, les taux d’insertion à l’issue d’une licence professionnelle apparaissent similaires en France et en Bretagne. Après un master, si le taux breton est légè-rement en retrait à 18 mois, il atteint quasiment le même niveau à 30 mois.
À l’issue d’une licence professionnelle :• Le taux d’insertion moyen des sortants de licence
pro 2015 atteint 91,0% à 18 mois et 94,4% à 30 mois. Il est en légère progression par rapport à 2014.
• Par discipline, les taux les plus élevés concernent les étudiants sortis de LP en informatique et science de l’ingénieur.
À l’issue d’un master 2 :• Le taux d’insertion moyen des sortants de master 2
(hors masters enseignement) 2015 atteint 86,0% à 18 mois et 89,4% à 30 mois. Il est en nette progression par rapport à 2014.
• Par discipline, les taux les plus élevés concernent les étudiants sortis de master du domaine droit, économie et gestion.
Des résultats plus détaillés par grandes disciplines figurent en annexe.
Inse
rtio
n à 1
8 moi
s et 3
0 moi
s des
sort
ants
de l
icenc
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ter (
acad
émie
de R
enne
s)
Des taux d’insertion élevés à la sortie d’une licence professionnelle sont en emploi 18 mois après leur formation
(sortants 2015 – Académie de Rennes)
9 sortants de licence sur 10Plus de
89,791,0
82,0
86,0
93,494,4
89,6 89,4
Licencepro2014 Licencepro2015 Master22014 Master22015
Tauxd'insertionmoyenà18mois Tauxd'insertionmoyenà30mois
Pour aller plus loin : données nationales sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’Université (DUT, licence professionnelle, master) :
l’État de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur en France (EESR). Juillet 2018.
https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/EESR-FR.pdf
Comparaison France Bretagne (Diplômés 2014)
Licence professionnelle Master
France Bretagne France Bretagne
Taux d'insertion moyen à 18 mois 90% 90% 86% 82%
Taux d'insertion moyen à 30 mois 93% 93% 91% 90%
Insertion à 18 mois et 30 mois des sortants de licence pro et de master (académie de Rennes)
MISE EN PERSPECTIVE : RÉSULTATS NATIONAUX DES ENQUÊTES GÉNÉRATION DU CEREQ
39
CPRDFOP 2017-2022 Diagnostic régional Emploi-Compétences partagé
Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
MIS
E EN
PERS
PECT
IVES
Principaux résultats de l’enquête Génération 2013
1 Un taux d'emploi en deçà du niveau d'avant-criseL’enquête « Génération 2013 » a été réalisée entre avril et juillet 2016 auprès d’un échantillon représentatif des 693 000 jeunes qui ont quitté pour la première fois le système éduca-tif en France, au cours ou à l’issue de l’année scolaire 2012-2013. Le nombre de répondants est d’environ 19 500 jeunes. L’enquête permet d’analyser le parcours scolaire et surtout les différentes situations mensuelles d’activité détaillées entre la sortie de formation et le printemps 2016.
Les éléments principaux suivants sont à souligner. Dans une situation économique qualifiée de « légère reprise » à la fin de leur scolarité, les sortants de la Génération 2013 ont globalement connu un parcours d’insertion moins dif-ficile que ceux de la Génération 2010 (sortis en période de crise), sans pour autant revenir au niveau du taux d’emploi observé pour la Génération 2004, avant la crise. Graphique 1Le parcours scolaire de cette génération est marqué par la rénovation de la voie professionnelle dans l’enseignement secondaire. Par rapport à la génération précédente, le Cereq constate le développement de l’accès au baccalauréat et l’augmentation du taux de poursuite dans le supérieur.Selon le Cereq, « au printemps 2016, soit trois ans après la sortie du système éducatif, le taux de chômage de la Génération 2013 atteint 20%. Il enregistre une baisse de trois points par rapport à la Génération 2010, mais reste à un niveau historiquement élevé.Si les jeunes de la Génération 2013 sont un peu moins expo-sés au chômage, leurs conditions d’emploi à trois ans n’at-testent pas d’une amélioration visible. Ainsi, s’établissant à 61%, la part des emplois à durée indéterminée (EDI) a diminué de quatre points, au profit de l’intérim et des contrats aidés. Entre 2013 et 2016, avec la montée en charge des emplois d’avenir, le nombre de jeunes bénéficiaires de contrats aidés a fortement augmenté.Les jeunes sortis sans diplôme en 2013, moins nombreux que ceux de la Génération 2010, ne voient pas leurs condi-tions d’insertion s’améliorer. Trois ans après leur entrée dans la vie active, leur taux de chômage avoisine les 50%. Leurs trajectoires durant les trois premières années témoignent également des grandes difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à l’emploi et s’y maintenir ». Graphique 2
Au niveau national, près de 70% des jeunes de la Génération 2013 ont des trajectoires marquées par l’emploi, mais le parcours d’insertion des sortants du système éducatif non diplômés demeure très difficile
était en recherche d’emploi 3 ans après
parmi les jeunes actifs non diplômés
1 éducatif en 2013 sur 5
mais 1/ 2
jeune sorti du système
P.2 Céreq Bref n°356 - 2017
••• Cette légère amélioration de la situation à trois ans se retrouve dans les parcours des jeunes au cours de leurs trois premières années de vie active : 63 % des jeunes de la Génération 2013 accèdent au premier em-ploi en moins de trois mois, soit deux points de plus que leurs aînés. 11 % ont un début de parcours très éloigné de l’emploi (avec moins de 10 % de leur temps passé en emploi), c’est légèrement moins que pour la génération précédente. En revanche, ils connaissent dans des proportions comparables (38 %) une situation d’emploi quasi-permanent (plus de 90 % de leur temps passé en emploi).
Si les jeunes de la Génération 2013 sont un peu moins exposés au chômage, leurs conditions d’emploi à trois ans n’attestent pas d’une amélio-ration visible. Ainsi, s’établissant à 61 %, la part des emplois à durée indéterminée (EDI) a diminué de quatre points, au profit de l’intérim et des contrats aidés. Entre 2013 et 2016, avec la montée en charge des emplois d’avenir, le nombre de jeunes béné-ficiaires de contrats aidés a fortement augmenté, contrastant avec la baisse qui avait été enregistrée entre 2007 et 2012. On observe en outre une légère dégradation du salaire à la première embauche entre les Générations 2010 et 2013. Cette dégrada-tion se résorbe à trois ans, les salaires progressant plus entre l’embauche et l’emploi à trois ans pour cette génération que pour la précédente. Au prin-temps 2016, le salaire net médian de la Génération 2013 s’établit à 1 460 euros.
Les non-diplômés, moins nombreux, mais toujours aux marges de l’emploi
Les jeunes sortis sans diplôme en 2013, moins nombreux que ceux de la Génération 2010, ne voient pas leurs conditions d’insertion s’amélio-rer. Trois ans après leur entrée dans la vie active, leur taux de chômage, qui avoisine les 50 %, est supérieur de plus d’une vingtaine de points aux niveaux observés pour les générations qui se sont insérées avant la crise. Malgré la part importante des contrats aidés (surtout des emplois d’avenir), le taux d’emploi des non-diplômés atteint péni-blement 40 %.
Les emplois occupés sont plus souvent à temps par-tiel subi (23 %) que ceux des diplômés du secondaire (14 %) et les niveaux de salaire mensuels sont faibles (un quart des non-diplômés gagne moins de 900 eu-ros, la moitié moins de 1 200 euros). Seuls 32 % ont accédé rapidement à leur premier emploi et à peine 12 % ont connu une situation d’emploi quasi-perma-nent (plus de 90 % du temps) ; enfin, 31 % n’ont oc-cupé aucun emploi entre 2013 et 2016. Leurs trajec-toires durant les trois premières années témoignent également des grandes difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à l’emploi et s’y maintenir (cf. encadré 2 ci-contre).
Au printemps 2016, les non-diplômés sont moins souvent en situation de reprise d’études que leurs homologues de la Génération 2010 (9 % contre 12 %) et plus souvent inactifs (11 % contre 9 %). Signe d’un éloignement durable du marché du travail, l’inactivité déjà traditionnellement élevée parmi les filles non diplômées a encore fortement progressé : 17 % d’entre elles sont inactives trois ans après leur sortie du système éducatif, contre 12 % pour celles de la Génération 2010.
Répartion des types de trajectoires sur les trois premières années de vie active (%)
Les trajectoires des non-diplômés restent très précaires 2
Ensemble
Non diplômés
Diplômés du secondaire
Diplômés du supérieur court
Diplômés du supérieur long
Accès durable à l’emploi Accès progressif à l’emploi Sortie d’emploi Chômage durable Inactivité durable Reprise d’études ou formations
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
57 12 8
9
21 16
8
52 13
10
72 8
76
8
7 21
16
12
83 1
10 3
3 11
12
9
5
27
Source : enquête Génération 2013 (données provisoires).Champ : France entière
L’enquête Génération permet de connaitre mois par mois la situation de chaque jeune : en emploi, au chômage, en reprise d’études ou formation ou inactif. L’analyse de ce calen-drier permet de dégager six types de trajectoires.
69 % des jeunes de la Génération 2013 ont des trajectoires marquées par l’emploi, avec un accès durable ou progressif. La très grande majorité des jeunes possédant un diplôme présente ce type de trajectoire, avec un net avantage pour les niveaux de diplôme les plus élevés. Les non-diplômés se démarquent de l’ensemble : si quatre sur dix se situent dans des trajectoires d’emploi, autant ont une trajectoire qui s’en éloigne, marquée par le chô-mage ou l’inactivité. Par ailleurs, 16 % se sont inscrits dans un processus de reprise d’études ou de formation et 8 % sont sortis de l’emploi après y avoir accédé en début de parcours.
Les contrats aidés(hors alternance) regroupent les emplois d’avenir, les contrats uniques d’insertion –contrat initiative emploi (CUI-CIE) et contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE).
Source : enquêtes Génération 2004, Génération 2010 et Génération 2013 (données provisoires).Champ : France métropolitaine.
40
45
50
55
60
65
70
75
80
sept. n juil.n+1 janv.n+2 juil.n+2 avr.n+3
Génération 2004
Génération 2010
Génération 2013
Un taux d’emploi en-deça du niveau d’avant crise1
Evolution du taux d’emploi au cours des trois premières années de vie active
janv.n+1
P.2 Céreq Bref n°356 - 2017
••• Cette légère amélioration de la situation à trois ans se retrouve dans les parcours des jeunes au cours de leurs trois premières années de vie active : 63 % des jeunes de la Génération 2013 accèdent au premier em-ploi en moins de trois mois, soit deux points de plus que leurs aînés. 11 % ont un début de parcours très éloigné de l’emploi (avec moins de 10 % de leur temps passé en emploi), c’est légèrement moins que pour la génération précédente. En revanche, ils connaissent dans des proportions comparables (38 %) une situation d’emploi quasi-permanent (plus de 90 % de leur temps passé en emploi).
Si les jeunes de la Génération 2013 sont un peu moins exposés au chômage, leurs conditions d’emploi à trois ans n’attestent pas d’une amélio-ration visible. Ainsi, s’établissant à 61 %, la part des emplois à durée indéterminée (EDI) a diminué de quatre points, au profit de l’intérim et des contrats aidés. Entre 2013 et 2016, avec la montée en charge des emplois d’avenir, le nombre de jeunes béné-ficiaires de contrats aidés a fortement augmenté, contrastant avec la baisse qui avait été enregistrée entre 2007 et 2012. On observe en outre une légère dégradation du salaire à la première embauche entre les Générations 2010 et 2013. Cette dégrada-tion se résorbe à trois ans, les salaires progressant plus entre l’embauche et l’emploi à trois ans pour cette génération que pour la précédente. Au prin-temps 2016, le salaire net médian de la Génération 2013 s’établit à 1 460 euros.
Les non-diplômés, moins nombreux, mais toujours aux marges de l’emploi
Les jeunes sortis sans diplôme en 2013, moins nombreux que ceux de la Génération 2010, ne voient pas leurs conditions d’insertion s’amélio-rer. Trois ans après leur entrée dans la vie active, leur taux de chômage, qui avoisine les 50 %, est supérieur de plus d’une vingtaine de points aux niveaux observés pour les générations qui se sont insérées avant la crise. Malgré la part importante des contrats aidés (surtout des emplois d’avenir), le taux d’emploi des non-diplômés atteint péni-blement 40 %.
Les emplois occupés sont plus souvent à temps par-tiel subi (23 %) que ceux des diplômés du secondaire (14 %) et les niveaux de salaire mensuels sont faibles (un quart des non-diplômés gagne moins de 900 eu-ros, la moitié moins de 1 200 euros). Seuls 32 % ont accédé rapidement à leur premier emploi et à peine 12 % ont connu une situation d’emploi quasi-perma-nent (plus de 90 % du temps) ; enfin, 31 % n’ont oc-cupé aucun emploi entre 2013 et 2016. Leurs trajec-toires durant les trois premières années témoignent également des grandes difficultés qu’ils rencontrent pour accéder à l’emploi et s’y maintenir (cf. encadré 2 ci-contre).
Au printemps 2016, les non-diplômés sont moins souvent en situation de reprise d’études que leurs homologues de la Génération 2010 (9 % contre 12 %) et plus souvent inactifs (11 % contre 9 %). Signe d’un éloignement durable du marché du travail, l’inactivité déjà traditionnellement élevée parmi les filles non diplômées a encore fortement progressé : 17 % d’entre elles sont inactives trois ans après leur sortie du système éducatif, contre 12 % pour celles de la Génération 2010.
Répartion des types de trajectoires sur les trois premières années de vie active (%)
Les trajectoires des non-diplômés restent très précaires 2
Ensemble
Non diplômés
Diplômés du secondaire
Diplômés du supérieur court
Diplômés du supérieur long
Accès durable à l’emploi Accès progressif à l’emploi Sortie d’emploi Chômage durable Inactivité durable Reprise d’études ou formations
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
57 12 8
9
21 16
8
52 13
10
72 8
76
8
7 21
16
12
83 1
10 3
3 11
12
9
5
27
Source : enquête Génération 2013 (données provisoires).Champ : France entière
L’enquête Génération permet de connaitre mois par mois la situation de chaque jeune : en emploi, au chômage, en reprise d’études ou formation ou inactif. L’analyse de ce calen-drier permet de dégager six types de trajectoires.
69 % des jeunes de la Génération 2013 ont des trajectoires marquées par l’emploi, avec un accès durable ou progressif. La très grande majorité des jeunes possédant un diplôme présente ce type de trajectoire, avec un net avantage pour les niveaux de diplôme les plus élevés. Les non-diplômés se démarquent de l’ensemble : si quatre sur dix se situent dans des trajectoires d’emploi, autant ont une trajectoire qui s’en éloigne, marquée par le chô-mage ou l’inactivité. Par ailleurs, 16 % se sont inscrits dans un processus de reprise d’études ou de formation et 8 % sont sortis de l’emploi après y avoir accédé en début de parcours.
Les contrats aidés(hors alternance) regroupent les emplois d’avenir, les contrats uniques d’insertion –contrat initiative emploi (CUI-CIE) et contrat d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE).
Source : enquêtes Génération 2004, Génération 2010 et Génération 2013 (données provisoires).Champ : France métropolitaine.
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Génération 2004
Génération 2010
Génération 2013
Un taux d’emploi en-deça du niveau d’avant crise1
Evolution du taux d’emploi au cours des trois premières années de vie active
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2 Les trajectoires des non-diplômés restent très précaires
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
3 Entre 2013 et 2016, une légère amélioration de l'insertion mais pas des conditions d'emploi
Selon le Cereq, « les effets de la généralisation du bac pro en trois ans sont observables pour la première fois sur la Génération 2013. Cette réforme a modifié la structure des diplômes au niveau du secondaire avec un basculement des anciens diplô-més de BEP vers le bac pro. Par ailleurs, la part des appren-tis parmi les nouveaux bacheliers professionnels a diminué (-7 points). Ainsi, à l’issue de la réforme, trois groupes, dont les conditions d’insertion évoluent différemment, se distinguent : les diplômés de CAP, les bacheliers professionnels et les bache-liers technologiques et généraux. Le taux d’emploi des CAP et BEP augmente de quatre points pour la Génération 2013. Néanmoins, ils restent aussi nombreux à connaître des parcours éloignés de l’emploi. Les bacheliers professionnels connaissent une légère baisse du taux d’emploi ainsi qu’une dégradation de leurs parcours. Cependant, l’insertion des nouveaux bache-liers professionnels est, dans son ensemble, bien meilleure que celle des anciens BEP. De leur côté, les bacheliers tech-nologiques connaissent l’évolution la plus favorable du taux d’emploi à trois ans avec une hausse de six points. Enfin, le taux d’emploi des bacheliers généraux progresse de quatre points.33% des diplômés de l’enseignement secondaire professionnel ont effectué leur dernière année de formation en apprentissage. Pour eux, cette voie de formation constitue un atout en termes d’insertion professionnelle. À la date d’enquête, leur taux de chômage est inférieur de douze points à celui des diplômés de l’enseignement secondaire formés par la voie scolaire.
« 85% des diplômés de l’enseignement supérieur de la Génération 2013 sont en emploi trois ans après la sortie du sys-tème éducatif ». Mais leur situation ne s’améliore pas par rap-port à ceux de la Génération précédente, leur taux de chômage demeurant similaire (10%). « Au sein des jeunes sortant avec un niveau de diplôme infé-rieur au master, appelés ici diplômés du supérieur court, l’amé-lioration la plus nette des conditions d’insertion concerne les diplômés de BTS et DUT pour lesquels le taux de chômage baisse de près de trois points. Les diplômés de licence profes-sionnelle, qui avaient été relativement préservés de la crise, ne connaissent pas d’amélioration notable de leur situation au regard de l’emploi. Cependant, trois ans après leur sortie, ils sont autant en emploi que les diplômés du supérieur long (87%) et ont un taux de chômage proche de 9%. Dans le cycle uni-versitaire, la licence générale et le M1 ne constituent plus des niveaux de sortie pertinents et leur valorisation sur le marché du travail s’en ressent : le taux de chômage des titulaires de licence générale et de M1 s’est de nouveau accru pour atteindre 16%. Pour les diplômés du supérieur long (bac+5 et plus), les condi-tions d’insertion se dégradent légèrement : le taux de chômage stagne, proche de 10%. Pour autant, les sortants des grandes écoles et les docteurs conservent de très bonnes conditions d’insertion ».Tableau 3
Des situations plus favorables pour les jeunes de l’enseignement secondaire professionnel formés par l’apprentissage par rapport à la voie scolaire.
Ecart entre le taux de chômage des sortants de bac pro effectués en apprentissage
et des sortants de bac pro par voie scolaire
-9 points
2017 - Céreq Bref n°356 P.3
Dans le secondaire, les premiers effets de la réforme du bac pro
Les diplômés du secondaire avaient vu leur taux de chômage trois ans après la fin de leurs études augmenter fortement suite à la crise (+10 points entre la Génération 2004 et la Génération 2010). Ils enregistrent, au sein de la Génération 2013, la plus forte baisse par rapport à la Génération précédente (-3 points). L’amélioration de l’accès à l’emploi s’ac-compagne en revanche d’une nette diminution de la part de l’emploi à durée indéterminée (-7 points pour l’emploi à trois ans). Ces évolutions s’expliquent en partie par une hausse de la part de jeunes bénéfi-ciaires de contrats aidés qui a plus que doublé entre 2013 et 2016, pour atteindre 7 % des contrats de tra-vail des jeunes diplômés du secondaire en emploi à la date d’enquête.
Les effets de la généralisation du bac pro en trois ans sont observables pour la première fois sur la Génération 2013. Cette réforme a modifié la struc-ture des diplômes au niveau du secondaire avec un basculement des anciens diplômés de BEP vers le bac pro. Alors que les diplômés de BEP représen-taient 6 % des sortants de 2010, ils ne sont plus que 2 % de ceux de 2013. Dans le même temps, la part des diplômés de CAP passe de 7 % à 9 % entre les deux générations et la part des bacheliers profes-sionnels augmente de quatre points. Par ailleurs, la part des apprentis parmi les nouveaux bacheliers professionnels a diminué (-7 points). Ainsi, à l’issue de la réforme, trois groupes, dont les conditions
d’insertion évoluent différemment, se distinguent : les diplômés de CAP, les bacheliers professionnels et les bacheliers technologiques et généraux.
Le taux d’emploi des CAP et BEP augmente de quatre points pour la Génération 2013. Néanmoins, ils restent aussi nombreux à connaître des parcours éloignés de l’emploi (dans les deux générations, 15 % passent moins de 10 % de leur temps en emploi au cours de leurs trois premières années de vie active).
Les bacheliers professionnels connaissent une lé-gère baisse du taux d’emploi ainsi qu’une dégra-dation de leurs parcours : la part d’entre eux accé-dant à l’emploi en moins de trois mois diminue (-2 points), tout comme celle de ceux en emploi plus de 90 % du temps durant les trois années d’ob-servation (-4 points). Cependant, l’insertion des nouveaux bacheliers professionnels est, dans son ensemble, bien meilleure que celle des anciens BEP, suggérant un effet global plutôt positif de la réforme sur l’insertion.
De leur côté, les bacheliers technologiques connaissent l’évolution la plus favorable du taux d’emploi à trois ans avec une hausse de six points. Enfin, le taux d’emploi des bacheliers généraux progresse de quatre points. Ils sont souvent, plus encore que les bacheliers technologiques, sortants sans diplôme de l’enseignement supérieur. Leur taux de reprise d’études, qui reste le plus élevé de la génération, diminue néanmoins de trois points pour atteindre 23 % en 2016.
Le taux de chômage correspond à la part de chômeurs parmi les actifs, c’est-à-dire parmi les jeunes en emploi et au chômage.
Le taux d’emploi correspond à la part de jeunes en emploi parmi les jeunes de la génération.
EDI • Emploi à durée indéterminée (CDI, fonctionnaires et emplois non salariés).
Plus haut diplôme obtenu par les jeunes sortis de formation initiale
Situation des jeunes trois ans après la sortie du système éducatif
Effectifs
(%)
Taux d’emploi
(%)
Taux de chômage
(%)
Part de jeunes en EDI*(%)
Salaire mensuel net médian**
(en euros constants)
Génération sortie en 2010 2013 2010 2013 2010 2013 2010 2013 2010 2013
Aucun diplôme 17 14 40 40 50 49 39 34 1 140 1 200
Diplômes du secondaireCAP, BEP, mention complémentaireBac professionnelBac technologiqueBac général
43151369
43131757
6461746154
6765726758
2532202422
2228201719
5856665051
5149574444
1 2901 2701 3101 2601 270
1 3001 3001 3301 2801 280
Diplômes du supérieur courtBTS-DUT, autres bac+2Bac+2/3 santé socialLicence professionnelleAutres bac+3/4
2311435
2511445
8178968572
8180938770
12152
1014
111239
16
7472837770
7068817363
1 5401 4701 7201 6101 510
1 5601 4501 7001 6201 520
Diplômes du supérieur longM2 et autres bac+5Écoles de commerce et d’ingénieursDoctorat (santé et hors santé)
17953
18963
88849392
86839091
91266
101276
80759369
79749071
2 1201 9102 3502 410
2 1001 8302 3702 300
Ensemble 100 100 68 70 23 20 65 61 1 450 1 460
Entre 2013 et 2016, une légère amélioration de l’insertion, mais pas des conditions d’emploi3
* Parmi les jeunes en emploi - ** Salaire mensuel net médian (primes incluses, tous temps de travail confondus, en euros constants de juillet 2016), parmi les jeunes salariés. EDI : emploi à durée indéterminée.
Source : enquêtes Génération 2010 et Génération 2013 (données provisoires). Champ : France entière.
CAP • Certificat d’aptitude professionnelleBEP • Brevet d’études professionnellesBTS • Brevet de technicien supérieurDUT • Diplôme universitaire de technologieM1, M2 • Masters 1 et 2•••
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Cahier 5 - Formation tout au long de la vie
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CLEACertificat « socle de connaissances et de compétences pro-fessionnelles ».Le socle de connaissances et de compétences est constitué de l'ensemble des connaissances et des compétences qu'il est utile pour un individu de maîtriser afin de favoriser son accès à la formation professionnelle et son insertion profes-sionnelle. Ce socle doit être apprécié dans un contexte pro-fessionnel. Ces connaissances et compétences sont égale-ment utiles à la vie sociale, civique et culturelle de l'individu.Le socle de connaissances et de compétences profession-nelles comprend : 1° La communication en français ; 2° L'utilisation des règles de base de calcul et du raisonne-ment mathématique ; 3° L'utilisation des techniques usuelles de l'information et de la communication numérique ; 4° L'aptitude à travailler dans le cadre de règles définies d'un travail en équipe ; 5° L'aptitude à travailler en autonomie et à réaliser un objectif individuel ; 6° La capacité d'apprendre à apprendre tout au long de la vie ; 7° La maîtrise des gestes et postures et le respect des règles d'hygiène, de sécurité et environnementales élémentaires.Au socle de connaissances et de compétences profession-nelles , peuvent s'ajouter des modules complémentaires défi-nis dans le cadre du service public régional de la formation professionnelle, pour lutter contre l'illettrisme et favoriser l'accès à la qualification.Le référentiel complet est disponible sur le site du CléA : http://www.certificat-clea.fr/referentiel.html
Enquête GénérationLes enquêtes Génération du Cereq observent régulièrement l’entrée dans la vie active de l’ensemble d’une génération ayant quitté le système scolaire une même année. Elles apportent un éclairage sur la diversité des parcours et les effets du contexte économique et social sur l’insertion pro-fessionnelle des jeunes.L’enquête 2016 auprès de la Génération 2013 cherche à décrire les parcours et les situations professionnelles des jeunes sortis du système éducatif en 2012-2013 quel que soit le diplôme préparé ou la formation suivie. Pour cela, un échantillon de personnes répondants à ces critères a été tiré au hasard parmi les listes de sortants fournies par les établis-sements scolaires.
Cette enquête est nominative ce qui signifie que seule la per-sonne faisant partie de l’échantillon peut répondre. En aucun cas, les parents ou conjoints peuvent répondre à la place de l’individu.Pour en savoir plus : http://www.cereq.fr/sous-themes/Enquetes-Generation-Sous-Themes/Generation-2013-enquete-2016
IROISEL’enquête IROISE Apprentissage, réalisée par le GREF Bretagne à la demande du Conseil Régional de Bretagne et en concertation avec les services de l’Etat, a pour objet de connaître le devenir des apprentis après leur contrat d’ap-prentissage. Ce suivi réunit quatre caractéristiques princi-pales : suivi longitudinal ; suivi pendant le processus d’inser-tion ; réalisation par téléphone ; non redondance avec les enquêtes existantes.Ainsi, après avoir quitté les Centres de formation d’apprentis (CFA) en juin 2017, les jeunes gens sont interrogés au bout de 7 et 12 mois à l’occasion d’entretiens téléphoniques menés par leur CFA d’origine. L’objectif est de connaître leur situa-tion (emploi, formation, chômage…) sous la forme de trajec-toires d’itinéraires d’insertion individuels.
IVACette enquête constitue un instrument de suivi annuel des conditions de première insertion, sept mois après la fin de la formation initiale, des lycéens et des étudiants de la voie professionnelle. L’enquête IVA concerne les jeunes sortis des établissements du second degré (lycées et lycées professionnels) en juin 2014 et qui sont interrogés sur leur situation au 1er février 2015. Les jeunes en poursuite d’études, sous statut scolaire ou apprenti ne font pas partie du champ des interrogés.Pour la campagne 2015 dans l’académie de rennes, 165 établissements entraient dans le champ de l’enquête (lycées publics privés et EREA ).9118 jeunes ont été interrogés, 4595 ont répondu au ques-tionnaire, soit un taux de réponse de 50%. Le taux de réponse à l’enquête de février 2014 était de 41%.Tous les élèves issus de formations professionnelles dis-pensées dans l’académie et ne poursuivant pas d’études étaient concernés. A partir de l’interrogation de février 2015 les sortants de classes technologiques n’ont plus été interrogés dans l’académie.
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NEETNEET est un acronyme qui désigne les jeunes qui ne sont pas en emploi, en études ou en formation (« not in employment, education or training »). Cet indicateur est utilisé par l'Union Européenne pour mieux comprendre la situation des jeunes face au marché du travail.
Niveaux de formation (Education Nationale)• Niveau VI : sorties du premier cycle du second degré (6e,
5e, 4e) et des formations préprofessionnelles en un an (CEP, CPPN, et CPA).
• Niveau Vbis : sorties de 3e générale, de 4e et 3e technolo-giques et des classes du second cycle court avant l’année terminale.
• Niveau V : sorties de l’année terminale des cycles courts professionnels et abandons de la scolarité du second cycle long avant la classe terminale.
• Niveau IV : sorties des classes terminales du second cycle long et abandons des scolarisations post-baccalauréat avant d’atteindre le niveau III.
• Niveau III : sorties avec un diplôme de niveau bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, écoles des formations sanitaires ou sociales, etc.)
• Niveaux II et I : sorties avec un diplôme de deuxième ou troisième cycle universitaire, ou un diplôme de grande école.
Population scolariséeLa population scolarisée comprend les élèves en formation initiale dans les établissements sous tutelle de l'Éducation nationale, mais aussi ceux dépendant des autres ministères (Agriculture, Alimentation, Pêche et ruralité, Solidarités, Santé et famille...).
SEGPAUne classe Segpa (section d’enseignement général et pro-fessionnel adapté) accueille les jeunes de la 6e à la 3e pré-sentant des difficultés scolaires importantes qui n'ont pas pu être résolues par des actions d'aide scolaire et de soutien. Intégrée dans un collège, la classe regroupe un petit groupe d'élèves (16 au plus) pour individualiser le parcours de cha-cun. La Segpa a pour ambition de mener les élèves à une qualification diplômante et à la poursuite de leurs études.
Taux d’insertion (sortants lic. Pro et master 2) Le taux d’insertion mesure la part des diplômés entrés dans la vie active (hors poursuites d’études) en emploi 18 mois (ou 30 mois) après l’obtention de leur diplôme.
Taux de scolarisationLe taux de scolarisation est le rapport entre le nombre d’élèves, d’étudiants et d’apprentis en formation initiale d’un âge déterminé, inscrits dans un établissement d’enseigne-ment, et le nombre de jeunes de cet âge.
Glossaire
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DIRECTRICE DE PUBLICATIONMagalie BIBARD
RESPONSABLE DE PUBLICATIONChristine LEVESQUE
RÉDACTIONPhilippe PASSEMARD
CHARGÉE DE PUBLICATIONAudrey BÉNIS
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUESFreepik
PUBLICATIONMai 2019
GREF BretagneTechnopole Atalante Champeaux91, rue de Saint-Brieuc35043 RENNES CEDEX
Tél. 02 99 54 79 00 • Fax 02 99 54 00 00www.gref-bretagne.com