de l’efficacite de la gestion des biens naturels de … · mondial donc cinq en péril),...

1

PROJET AWHF/UICN D’AMELIORATION

DE L’EFFICACITE DE LA GESTION DES

BIENS NATURELS DE L’AFRIQUE DE

L’OUEST

Rapport Final : 15 mai 2010- 14 mai 2011

Youssouph DIEDHIOU

Juin 2011

2

Résumé :

La région Afrique de l’Ouest et du Centre compte au total 16 biens naturels qui ont tous été

inscrits sur la liste du patrimoine mondial sur la base du critère (X), du fait de leurs

potentialités en termes de biodiversité, en complément d’autres critères. Néanmoins,

presque tous ces biens naturels sont confrontés depuis plusieurs années, à d’importantes

difficultés qui ont conduit à l’inscription de 11 d’entre eux sur la liste des sites en péril. Cette

érosion de leur valeur universelle exceptionnelle est certes liée aux nombreuses pressions

anthropiques (exploitation des ressources forestières, pâturage, braconnage, agriculture) et

menaces (modification du milieu, pression démographique, pollution) qui pèsent sur ces

aires protégées, mais aussi à un mauvais système de gestion qui ne permet pas une

conservation durable des valeurs de ces biens. C’est dans ce contexte que ce projet portant

sur l’amélioration de l’efficacité de la gestion des biens naturels du Patrimoine Mondial en

Afrique du Centre et de l’Ouest, cofinancé par le Fonds Africain du Patrimoine Mondial,

l’UICN-PACO et la Fondation MAVA (et par l’UA depuis janvier 2011), est mis en œuvre par

le Programme Aires Protégées d’Afrique du Centre et de l’Ouest de l’UICN (PAPACO). Ce

projet a débuté en 2009 et pour cette deuxième année (2010-2011), s’est particulièrement

focalisé sur le suivi de l’efficacité de gestion de ces biens avec l’outil Enhancing our Heritage

(EoH), le renforcement des capacités des gestionnaires et professionnels du patrimoine

mondial, et l’appui technique à la demande de certains sites. Les résultats de ce projet ont

montré qu’il est impératif d’assurer un suivi et un conseil réguliers pour améliorer les modes

de gestion actuels de ces biens naturels. Enfin, des recommandations sont ici formulées à

l’endroit des différents acteurs concernés pour une meilleure protection de la valeur

universelle exceptionnelle des sites.

A - Contexte et justification du Projet Les plus importantes aires protégées de l’Afrique de l’Ouest, au nombre de neuf, sont

inscrites sur la prestigieuse liste des biens naturels du patrimoine mondial, mais se trouvent

dans un état de dégradation avancée. En effet, cinq d’entre elles sont classées sur la liste

des sites en péril (Comoé, Niokolo Koba, Air-Ténéré, Monts Nimba Côte d’Ivoire et

Guinée). Face à cette situation, le Programme Aires Protégées du bureau régional de l’UICN

en Afrique Centrale et de l’Ouest (PAPACO) en collaboration avec le Fonds Africain pour le

Patrimoine Mondial (AWHF) et la Fondation MAVA, mettent en œuvre un projet régional

visant le renforcement de l’efficacité de la gestion des biens naturels. Des évaluations de

l’efficacité de gestion, des renforcements de capacité des professionnels du patrimoine

mondial, la formation continue des gestionnaires, l’appui technique à la gestion des biens en

3

péril, ont été réalisés et le présent rapport rend compte des résultats obtenus durant la

période de mai 2010 à mai 2011.

Pour également considérer les sites d’Afrique Centrale (six sites inscrits au patrimoine

Mondial donc cinq en péril), certaines actions ont aussi concerné ces zones, à la demande

des gestionnaires ou des Etats parties.

B - Objectifs du projet

Objectif global : Améliorer le système de gestion des biens naturels d’Afrique de

l’Ouest

Objectifs spécifiques

• Renforcer les capacités des gestionnaires en matière de mise en œuvre de l’outil

d’évaluation (EoH) ;

• Identifier les priorités actuelles de gestion et proposer des projets et appuis pour

améliorer l’état de conservation de ces biens naturels ;

• Appuyer les biens naturels pour la mise en place de solutions durables de gestion,

incluant les mécanismes de financement.

C - Réalisations du projet

I. Suivi et évaluation de la gestion des biens naturels L’outil EoH a été mis en œuvre au niveau de cinq nouveaux biens naturels (quatre de

l’Afrique de l’Ouest : Niokolo Koba et Djoudj (Sénégal), Bijagos (Guinée Bissau) et Pendjari

(bénin) qui sont sur la liste indicative ; un site de l’Afrique centrale : réserve de faune du Dja,

a également été concerné. Le choix de Bijagos et Pendjari qui ne sont pas encore inscrits

sur la liste du patrimoine mondial est lié à leurs potentialités en termes de biodiversité et

leurs chances de pouvoir être inscrits un jour car le dossier de la Pendjari est déjà soumis

au centre du patrimoine mondial (en tant qu’extension du W du Niger) et celui de Bijagos est

en cours d’instruction. Une fois présenté et expliqué aux gestionnaires, le suivi de la mise en

œuvre du EoH se fait par e-mail pour répondre aux questions et accompagner le

développement des différentes rubriques.

Une évaluation de l’efficacité de la gestion de l’ensemble du réseau des aires protégées de

la RDC a été conduite en utilisant un outil développé par le PAPACO sur la base des outils

RAPPAM et METT. Les résultats finaux sont mis en ligne sur le site papaco.org. Une série

de recommandations pour l’amélioration des modes de gestion est proposée. Compte tenu

du fait que ce pays abrite cinq sites inscrits au patrimoine mondial (tous en péril), cette

évaluation a une grande importance pour la gestion et l’avenir de ces sites. Une évaluation

4

des lacunes du système de gestion (GAP analysis) devrait être conduite en 2012 pour

compléter ce travail.

Atelier EoH Bijagos Atelier EoH Niokolo Koba

II. Formation des cadres et gestionnaires des biens naturels

Pour permettre le renforcement des capacités des gestionnaires des parcs et réserves en

général, et des sites du Patrimoine Mondial en particulier, un Master spécialisé en Gestion

des Aires Protégées a été préparé en début 2011 par le PAPACO en collaboration avec

l’Université Léopold Sédar Senghor, en Egypte (université de la francophonie). Ce master

professionnel démarrera dès septembre 2011 et devrait accueillir des cadres venant des

différents biens de la région. Une formation modulaire en gestion des aires protégées

(Diplôme d’Université, d’une durée de 8 semaines) a également été lancée en janvier 2011,

accueillant 21 étudiants de 5 pays de la région dont six cadres issus des biens suivants : Taï,

Comoé, Nimba (Côte d’Ivoire) et W, Aïr Ténéré (Niger).

Formation des gestionnaires de parcs et réserves en février et mars 2011 (DU)

5

III. Renforcement de capacités des professionnels du patrimoine mondial L’UICN, en sa qualité d’organisation consultative, appuie périodiquement l’Ecole du

Patrimoine Africain (EPA) pour renforcer les capacités des professionnels du patrimoine

mondial de la région Afrique Centrale et Occidentale. C’est dans ce cadre qu’un atelier de

formation des professionnels du patrimoine naturel et culturel de l’Afrique Francophone s’est

tenu à Porto Novo en Novembre 2010. Cet atelier avait pour objectifs principaux de i)

renforcer les capacités de ces professionnels aux processus de mise en œuvre de la

Convention du patrimoine mondial ; ii) renforcer les réseaux techniques des organisations

consultatives dans cette région ; iii) améliorer la communication et la collaboration entre les

professionnels du patrimoine culturel et naturel. Ces professionnels pourront être impliqués

progressivement dans les missions de suivi ou d’évaluation des biens. L’UICN a également

contribué aux cours sur la préparation de nouveaux dossiers à Pointe Noire en mai 2011. Ce

cours a regroupé neuf pays (Angola, Bénin, Burkina Faso, Congo Brazza, Côte d’Ivoire,

Niger, Sénégal, Togo) qui ont présenté au total huit sites dont deux naturels : Parc National

d’Arly (Burkina Faso) et la Réserve Nationale du Termit Tin Toumou (Niger). Cet atelier sous

régional a été organisé par l’Ecole du patrimoine Africain en collaboration avec le Fonds du

Patrimoine Mondial Africain et le Centre du Patrimoine Mondial. Le renforcement de

capacités des différents binômes chargés de conduire ces dossiers a porté sur les

thématiques suivantes :

Notion de valeurs des biens ;

Notion de Valeur Universelle exceptionnelle ;

Authenticité/Intégrité des biens ;

Critéres d’inscription des biens ;

Protection/Gestion ;

Analyse comparative ;

Cartographie et illustration ;

Processus d’inscription ;

Format d’inscription et soumission de dossier

Levée de fonds

Après chaque présentation thématique, les binômes ont réalisé des exercices pratiques

concernant leur site.

6

Atelier Porto Novo, 29 novembre-03 décembre 2010 (exercice de suivi évaluation du site de Ganvié)

Cours préparatoire de dossiers

d’inscription Pointe Noire 16-27 mai 2011

IV. Appui technique aux biens en péril

Plus de 50% des biens de l’Afrique de l’Ouest sont inscrits sur la liste en péril dont certain

depuis plus de 20 ans. L’UICN-PAPACO apporte un appui régulier à certains de ces sites en

difficulté. C’est dans ce cadre que le Parc National du Niokolo Koba (site en péril depuis

2007), a bénéficié d’un appui technique et financier de l’UICN PAPACO (environ 28000

euros entre septembre 2010 et mai 2011), qui a porté sur l’amélioration de la stratégie de

lutte anti-braconnage, la formation des cadres à l’élaboration du plan de gestion, le suivi

écologique, la préparation d’un plan d’urgence pour la réhabilitation du parc et la

concertation avec les communautés locales pour réduire les pressions anthropiques sur les

ressources du bien. Le PAPACO a par ailleurs assuré le dénombrement aérien rapide du

parc en mars 2011 et appuie le gestionnaire pour la mise en place d’une cellule d’urgence

pluridisciplinaire pour la gestion du parc.

Par ailleurs, depuis janvier 2011, l’UICN-PAPACO, en collaboration avec le bureau UICN du

Sénégal, est chargé du suivi de la mise en œuvre d’un projet transfrontalier entre le Niokolo

Koba (Sénégal) et le parc du Badiar (Guinée Conakry). Ce projet intitulé « Élevage comme

moyen de subsistance : renforcement des stratégies d’adaptation aux changements

climatiques à travers la gestion améliorée au niveau de l’interface Elevage-Faune

Sauvage-Environnement » est financé par l’Union Européenne à travers l’Union Africaine. Il

a pour finalité d’utiliser durablement les ressources naturelles et les pratiques de gestion de

l'élevage à l'interface du Niokolo Koba et du Badiar, en réponse à une augmentation des

pressions anthropiques et à la vulnérabilité liée aux changements climatiques. Dans le cadre

de ce projet, une dynamique de collaboration et de confiance mutuelle entre le gestionnaire

7

du Niokolo Koba et les communautés locales est en train de voir le jour. Cette collaboration

devrait bientôt aboutir à la mise en place d’un réseau des présidents de conseils ruraux du

Niokolo Koba. Cette structure aura comme mission entre autres de i) sensibiliser les

communautés locales sur l’importance de la conservation durable du parc, ii) aider à la mise

en place de comité de gestion de conflits, iii) rechercher des partenaires pour prendre en

charge les préoccupation des organisation professionnelles locales (éleveurs, agriculteurs,

organisations féminines guides touristiques, associations de jeunes, ONG locales), iv)

accompagner toutes les initiatives de développement locales compatibles avec la

conservation durable du Niokolo Koba. Cette bonne collaboration s’est manifestée par

l’octroi d’une parcelle de 1,5 ha par le conseil rural de Dialacoto à l’association des jeunes

défenseurs de l’environnement du village de Diénoudiala. Cette parcelle sera reboisée en

bambou grâce à l’appui financier et technique du projet en collaboration avec le gestionnaire

du Niokolo Koba. Cette initiative vise à réduire les pressions des communautés locales sur le

bambou du parc, en rendant cette espèce végétale progressivement disponible à la

périphérie du Niokolo Koba.

Rencontre et concertation de Linkéring Rencontre de Médina Gounass

Rencontre de Diénoudiala Rencontre de Oubadji

8

V. Coopération avec les partenaires locaux des biens naturels Un forum réunissant 34 ONG de la région, dont 8 travaillent directement avec des biens

naturels inscrits ou en cours d’inscription, a été organisé en juin 2010 à Ouagadougou. Le

forum visait principalement à renforcer les capacités d’action des ONG locales en Afrique de

l’Ouest, afin qu’elles puissent contribuer de manière plus efficace à la conservation des aires

protégées et de la biodiversité. Il a également constitué une plateforme d’échanges

d’expériences et de compétences, et a permis aux ONG intervenant sur des sites du

patrimoine mondial de mieux se concerter. Un réseau d’échange entre ces ONG est

désormais en place via le site papaco.org.

L’UICN-PAPACO a aussi contribué à l’atelier sous-régional de revue de la mise en œuvre du

programme de travail de la CBD sur les aires protégées, qui s’est tenu au Sénégal les 19 et

20 avril 2011. L’atelier sous-régional a permis à sept pays d’analyser les progrès réalisés

dans l’atteinte des objectifs de la CBD et d’identifier les priorités et besoins afin de combler

les lacunes existantes. Il a été organisé avec l’appui du Programme Régional De

Conservation de la Zone Côtière et Marine (PRCM), dans le cadre de la préparation de la

table ronde entre les gouvernements des sept pays du PRCM et les partenaires de la

coopération internationale. Cette table ronde qui s’est tenue à Dakar le 27 mai avait pour

objectif de renforcer la coordination des solutions au problème de financement des aires

protégées dans la région, en collaboration avec l’initiative « Life Web » du Secrétariat de la

CDB. Cette table ronde a enregistré la participation des Ministres en charge de

l’Environnement de la Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry et du Sénégal. Les bailleurs

suivants étaient présents à cette table ronde : Pays Bas, Mava, AFD, USAID, JICA, Forêts

Modèles, KFW.

forum des ONG environnementales intervenant dans les AP de la région, Ouaga juin 2010

Atelier table ronde des bailleurs Dakar, mai 2011

9

VI. Appui au suivi des sites avec le Centre du Patrimoine Mondial

Cet appui consiste essentiellement dans la mise à jour des états de conservation des sites

naturels de la région (actualisation des SOC) pour préparer les réunions du comité du

patrimoine mondial.

Il a également été procédé à l’évaluation de l’état d’avancement du remplissage du

questionnaire du rapport périodique des sites du patrimoine mondial et des projets de

déclarations de valeur universelle exceptionnelle lors d’un atelier qui s’est déroulé à

Yaoundé en juin 2010.

Suite à l’atelier final du second cycle du rapport périodique qui s’est tenu à Johannesburg du

14 au 16 février 2011, l’UICN-PAPACO a proposé quelques révisions de l’analyse de l’état

de conservation des biens naturels, sur la base des données brutes produites par le Centre

du patrimoine mondial. Cette analyse a permis de bien nuancer les résultats préliminaires

notamment en ce qui concerne les différentes pressions et menaces, le système de gestion

des biens, l’implication des communautés locales et la recherche.

Participants à l’atelier du rapport périodique de la zone Afrique

VII. Mise en place de mécanismes de financement durable

Le financement durable est une problématique essentielle pour les biens de l’Afrique de

l’Ouest et de plus en plus, les Etats Parties s’inscrivent dans la dynamique de mise en

place de mécanismes de financement durable. Dans ce cadre, l’UICN-PAPACO appuie le

Gouvernement Béninois pour mettre en place une fondation régionale (fondation des

savanes ouest-africaines) pour la conservation de l’espace naturel constitué par les parcs

W, Arly et Pendjari (sur la liste indicative) mais aussi le Gouvernement Ivoirien (Office

Ivoirien des Parcs et réserves) pour la gestion de la Fondation des parcs et réserves de ce

pays.

10

NB : à l’ensemble de ces résultats, il faut ajouter l’appui à la demande pour la formulation ou la relecture de dossiers préparés par les gestionnaires de sites, par exemple pour soumission au Rapid Response Facility…

D - Résultats obtenus : En résumé, on peut retenir les résultats suivants :

45 cadres du Niokolo Koba, Djoudj, Bijagos, Pendjari ont été formés sur l’utilisation

de l’outil d’évaluation EoH ;

6 cadres de Comoé, Taï, W Niger, Aïr-Tenere, ont été formés dans le cadre de la

formation continue en gestion des aires protégées (leur délivrant un diplôme

d’université international) ;

8 professionnels de la région Afrique Centrale et Occidentale ont été formés en

suivi-évaluation des biens naturels et culturels et en préparation de dossier

d’inscription ;

2 dossiers de sites naturels sont encadrés pour leur proposition d’inscription ;

Une étude conduite par le PAPACO sur la contribution de l’écotourisme pour la

conservation des aires protégées, dont trois biens naturels de l’Afrique de l’Ouest,

a été publiée en novembre 2010 ;

Une analyse approfondie des résultats du rapport périodique de la zone Afrique a

été réalisée ;

La mise en place de la Fondation des Savanes d’Afrique de l’Ouest (FSOA) au

Bénin est en phase de finalisation et un appui à la Fondation des Parcs et

Réserves de Côte d’Ivoire est apporté ;

Les cadres du Parc National du Niokolo Koba sont formés sur les nouveaux

principes d’élaboration d’un plan de gestion ;

Un programme d’urgence pour la réhabilitation du parc du Niokolo Koba est mis

en œuvre ;

Un projet transfrontalier Niokolo-Badiar (Sénégal-Guinée) est en cours de mise

en œuvre ;

L’expertise de l’UICN PAPACO a été utile à plusieurs rencontres sous

régionales portant sur la conservation de la biodiversité en général, et de celle des

sites du patrimoine mondial en particulier ;

Les états de conservation du Dja, Mont Nimba (Guinée et Côte d’ivoire), Comoé,

Niokolo Koba, Djoudj, Dja et Aïr-Tenere (SOC) ont été actualisés.

Une étude sur l’impact des industries minières sur les biens naturels est en

phase de finalisation qui concernera l’ensemble des sites du patrimoine mondial de la

région Afrique de l’Ouest.

11

E – Exécution financière Voir annexe 6 ci après.

F - Recommandations Ce projet a permis de confirmer et d’illustrer les difficultés de conservation des biens naturels

de l’Afrique de l’Ouest pour des raisons de lacunes de la gestion mais également de

nombreuses pressions et menaces qui compromettent sérieusement la conservation durable

de leurs valeurs. Ce projet a réalisé des activités de renforcement de capacités et

d’évaluation de l’efficacité de gestion de ces biens naturels. Néanmoins, les axes

stratégiques suivants méritent d’être poursuivis :

Inciter et aider les gestionnaires de ces biens à mettre en œuvre régulièrement l’outil

EoH, et proposer son intégration dans le processus de suivi des biens par la

Convention du patrimoine mondial ;

Poursuivre le programme de renforcement de capacités des professionnels des aires

protégées (formation continue, formation diplômante) ;

Inciter les Etats parties à poursuivre leurs efforts pour mettre en place un mécanisme

de financement durable des biens ;

Impliquer les communautés locales dans les activités de conservation des biens,

comme cela est tenté au Niokolo Koba ;

Mettre en place un système de suivi simple des valeurs de ces biens ;

Harmoniser les interventions dans et autour de ces biens naturels et les mettre en

réseau pour favoriser l’apprentissage commun ;

Elaborer et mettre en œuvre des programmes de réhabilitation des biens en péril ;

Promouvoir l’écotourisme au niveau des biens ;

Valoriser les pratiques traditionnelles de conservation des ressources naturelles

lorsqu’elles sont bénéfiques pour la biodiversité ;

Veiller à la prise en compte de la conservation durable des biens dans les politiques

de développement local.

D’une façon générale, l’appui aux biens du Patrimoine Mondial doit être poursuivi pour

permettre une plus grande prise en compte dans les politiques et stratégies (locales

comme nationales) des spécificités de ces sites et de l’urgence de leur conservation.

L’expérience montre en effet qu’aujourd’hui, ces sites sont encore mal considérés par les

décideurs

12

G - Conclusion Cette deuxième phase du projet conduit par l’UICN PAPACO sur financement du AWHF a

réussi à collecter beaucoup de données (pressions, menaces, systèmes de gestion et de

financement, partenariats, etc.) sur les biens naturels et a permis de renforcer les capacités

de gestion des responsables de sites et de répondre à certaines de leurs demandes

spécifiques. Tous ces efforts ont pu être conduits grâce à l’appui du fonds Africain du

Patrimoine Mondial, mais également de l’UA (projet Niokolo) et de la MAVA (projet Agenda

du Patrimoine Mondial) et devraient permettre progressivement une amélioration de la

conservation des valeurs universelles des biens. Cette dynamique de collaboration entre

l’UICN-PAPACO et le Fonds Africain du Patrimoine Mondial rencontre donc des résultats

probants et devrait être poursuivie, voire amplifiée à travers de nouveaux partenariats.

L’objectif, dans un proche avenir, serait d’aboutir à la mise en œuvre d’un plus grand

programme de conservation durable des biens de l’Afrique, avec un projet spécifique aux

biens en péril, qui pourrait être intitulé : « Projet de Réhabilitation des Biens en péril de

l’Afrique Centrale et Occidentale ».

Le parc du Niokolo Koba en mars 2011

13

ANNEXES

1- Synthése des principales missions réalisées

Intitulé de l’action Suivi du système de gestion du Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD)

1. Période 12-15 juillet 2010

2. Action Mise en œuvre de l’outil Enhancing our Heritage (EoH)

3. Opérateur Direction du PNOD – YD

4. Coût estimé environ 1000 Euros

5. Publics cibles et acteurs Personnes rencontrées

Cadres de la Direction du parc national des oiseaux du Djoudj et communautés locales (11 participants)

6.Partenariats Fondation MAVA - AWHF

7. Marché N/A

8. Résultats obtenus

- l’outil EoH a été mis en œuvre avec 10 agents du PNOD et 1 représentant des

communautés locales,

- les priorités actuelles de conservations du PNOD sont identifiées

9.Observations Commentaires

Les lacunes et difficultés de la gestion du PNOD, qui ont été identifiées lors du suivi de 2009 sont identiques à celles de 2010 il s’agit des problèmes suivants :

Divagation du bétail,

Pêche,

Budget du PNOD ne prend pas suffisamment en charge le suivi

écologique et l’aménagement du site pour une conservation durable de

ses valeurs.

Intitulé de l’action Suivi du système de gestion du Parc National du Niokolo KOBA (PNNK)

1. Période 16-22 juillet 2010


3. Opérateur maître d’œuvre

Direction du PNNK – YD -



Cadres de la Direction du parc national du Niokolo Koba


7. Marché N/A


- l’outil EoH a été mis en œuvre avec 14 agents du PNOD

- les priorités actuelles de conservations du PNOD sont identifiées


Les lacunes et difficultés de la gestion du PNNK qui ont été identifiées lors du suivi de 2009 sont identiques à celles de 2010 il s’agit des problèmes suivants :

Braconnage sous toutes ses formes,

14

Exploitation des ressources forestières,

Divagation du bétail,

Exploitation minière à la lisière du bien

Budget du PNNK ne prend pas suffisamment en charge les activités

principales de la gestion telles que la surveillance, l’aménagement et le

suivi écologique.

Intitulé de l’action

Suivi du système de gestion de la réserve de faune du Dja (cameroun)

1. Période 14-22 août 2010


3. Opérateur Service de la conservation de la réserve de faune du Dja – YD



Cadres Du service de la conservation du Dja


7. Marché N/A


L’outil EoH a été mis à la disposition de l’équipe dirigeante du Dja. Sa mise en eouvre a révélé les lacunes et difficultés de gestion suivantes:

Braconnage,

Avancée du front agricole,

Exploitation forestière,

Exploitation minière,

Construction du barrage hydroélectrique de Mékin sur la rivière Dja (partie Ouest)

Absence d’un mécanisme de financement durable.

Insuffisance du personnel de surveillance.


Cet atelier de suivi de la gestion du Dja a permis de constater que les pressions d’origine anthropique menacent sérieusement les valeurs de ce bien naturel. Des efforts restent encore à consentir en termes de mise en place d’un mécanisme de financement durable pour pérenniser les acquis du programme de l’Union Européenne, Ecosystème Forestier de l’Afrique Centrale (ECOFAC iv) qui est en phase de clôture. Ainsi, les activités telles que la surveillance et le suivi écologique risquent de ne pas se faire régulièrement car elles étaient prises en charge par ECOFAC iv. Par ailleurs, des mesures préventives doivent être mises en place pour maîtriser le flux humain qui accompagnerait l’implantation effective des sociétés minières à la périphérie du bien.


Suivi du système de gestion de la réserve de Bijagos (Guinée Bissau)

1. Période 03- 09 octobre 2010


3. Opérateur Institut de la Biodiversité et des Aires Protégées (IBAP) - YD

4. Coût estimé Environ 2500 Euros

15


Cinq cadres de l’IBAP et un cadre du service de la pêche

6.Partenariats Fondation MAVA

7. Marché N/A


L’outil EoH a été mis à la disposition de l’équipe dirigeante de Bijagos notamment le coordonnateur de la réserve, les gestionnaires des Aires Marines Protégées de (Urok, Orango, Joao Vieira Poilao), les responsables du tourisme, du suivi écologique, les partenaires du service de la pêche. Sa mise en eouvre a révélé les lacunes et difficultés de gestion suivantes:

Pêche illégale,

Coupe de la mangrove,

Agriculture itinérante,

Installation anarchique de campements touristiques,

Erosion Côtière,

Insuffisance du personnel et des moyens de surveillance,

Absence d’un mécanisme de financement durable


Cet atelier de suivi de la gestion de la réserve de Bijagos a permis de constater

la richesse de ce site et l’engagement des différentes parties prenantes pour sa

conservation. Cette bonne organisation s’est traduite par la mise en place d’un

cadre permanent de concertation des acteurs (conseil de gestion, comité de

gestion, assemblée générale) où les grandes orientations de la gestion sont

prises. Les communautés locales sont représentées dans cette instance de

décision de gestion de la réserve. Malgré tous ces atouts, des pressions d’origine

anthropique menacent encore les valeurs de cette réserve .Le processus de mise

en place d’un mécanisme de financement durable en cours est indispensable pour

pérenniser les acquis de conservation, valoriser les potentialités éco touristiques

du site mais également, promouvoir les initiatives locales de développement qui

sont en phases avec les objectifs de conservation de cette importante réserve de

biosphère. Par ailleurs, le processus d’inscription du site sur la liste du patrimoine

mondial en cours traine encore dans le choix définitif des valeurs à proposer au

comité du patrimoine mondial.


Evaluation du réseau national d’AP de RDC

Code de l’action Fonctionnement général Papaco

Evaluations AP et appuis gestion

Petits projets

PM Financement Climat Formation Autres

Période 26 au 28 avril 2010

Action Organisation et animation d’un atelier de 3 jours à Kinshasa (RDC) rassemblant des représentants (gestionnaires et ONG) de 19 AP.

Opérateur BC – BM - YD

Coût estimé Environ 25000 euros

Personnes rencontrées

Gestionnaires de 19 AP de RDC et ONG impliquées dans la gestion de certaines d’entre elles (30 personnes au total) et des agents de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

Partenariats La GTZ a appuyé l’organisation de l’atelier et cofinancé à hauteur de 18 000 $. WWF et FFI ont participé au travail effectué à l’atelier, en tant « qu’évaluateur ».

Résultats L’analyse des données récoltées pendant cette évaluation en atelier a permis de

16

obtenus produire un rapport d’évaluation de l’efficacité de la gestion de l’ensemble du réseau d’AP de RDC par extrapolations des résultats obtenus sur l’échantillon de 19 AP étudiées. Ce rapport sera publié puis diffusé auprès de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

Observations

Cette évaluation est la première réalisée en Afrique centrale. Elle a permis d’appréhender la complexité des actions des nombreuses ONG qui appuient directement la gestion des AP en RDC. Cependant malgré le nombre de partenaires impliqués et les moyens mis en œuvre, les débats au cours de l'atelier et les discussions avec les partenaires (ICCN, ONG et GTZ) en marge de l'évaluation ont souligné le besoin en formation sur les outils et modes de gestion des aires protégées en RDC, ainsi que sur l'importance de disposer de données récentes sur l'état des ressources naturelles des AP.


Mise en place d’un programme de réhabilitation d’urgence pour le parc national du Niokolo Koba (Sénégal)

Période Septembre – octobre 2010

Action Identification d’un programme d’action urgent sur le parc du Niokolo Koba à mener au cours de la saison sèche 2010/2011. Ciblé sur : la surveillance d’une zone prioritaire du parc, la formation des agents, la concertation avec les populations riveraines. Les résultats attendus concernent la réhabilitation de modes efficaces de surveillance, le monitoring des valeurs du parc (y compris un dénombrement aérien), la mise en place participative d’un plan de gestion d’urgence, la définition d’un nouveau projet pour la suite permettant de répondre aux priorités du plan ci-avant.

Opérateur GM - YD

Coût estimé Environ 30 000 euros (projet APAO et support Papaco)


Conservateur du Niokolo Koba et Directeur de la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal

Partenariats DPN au Sénégal

Marché N/A

Résultats Un document de projet validé par la DPN

Observations Le projet débute le 1er

décembre 2010 et s’achèvera en juillet 2011


Forum des ONG environnementales de l’Afrique de l’Ouest sur le thème « ONG locales : place, rôle, expériences et avenir dans la gestion des aires protégées en Afrique de l’Ouest ».

Période 1er

au 4 juin 2010

Action Le forum visait principalement à renforcer les capacités d’action des ONG locales en Afrique de l’Ouest, afin qu’elles puissent contribuer de manière plus efficace à la conservation des aires protégées et de la biodiversité. Il a également constitué une plateforme d’échanges d’expériences et de compétences. De fait, les 4 jours de travaux on été organisés sous formes une sortie terrain sur deux sites.

Opérateur LK – GM - YD et tout le staff Papaco lors du forum

Coût estimé Total du budget engagé = 70000 euros cofinancés par IUCN NL, FFEM et FIBA et PAPACO


ONG locales et autres acteurs de la gestion des ressources naturelles au Burkina Faso

Partenariats Partenariat UICN PACO – FFEM - UICN NL – FIBA

Résultats obtenus

- 34 ONG de l’Afrique de l’Ouest ont été formées sur trois grandes thématiques en lien avec la gestion des aires protégées,

- Parmi elles, 22 ONG ont présenté leurs expériences aux participants et bénéficié à leur tour d’apports et observations

- 6 travaux de groupes portant sur diverses problématiques ont abouti à des propositions et des recommandations

- les trois partenaires financiers du forum ont apprécié le niveau des ONG et évalué l’impact des appuis qu’ils apportent aux ONG dans le cadre des petits financements pour la conservation.

17

Observations

De manière générale, l’organisation du forum a été jugé satisfaisante par les participants. De nombreux résultats positifs d’actions des ONG ont été présentés. On a noté une grande motivation personnelle des acteurs invités. Les débats ont été animés. Les réflexions au cours du forum ont abouti à des analyses et recommandations pour améliorer l’intervention des ONG. Ces résultats seront consignés dans le rapport de capitalisation et le CD qui seront produits.


Elaboration du rapport périodique du patrimoine mondial pour la zone d’Afrique Francophone et Lusophone

Période 21 au 23 juin 2010

Action Evaluation de l’état d’avancement du remplissage du questionnaire du rapport périodique des sites du patrimoine mondial et des projets de déclarations de valeur universelle exceptionnelle

Opérateur YD

Coût estimé Environ 3000 euros, Centre du Patrimoine Mondial


Gestionnaires des biens naturels et culturels de la zone d’Afrique Francophone et Lusophone

Partenariats UICN, ICOMOS, ICCROM, Fonds du patrimoine Africain, Fondation Nordic du patrimoine mondial, le CAWHFI.

Résultats obtenus

Les principes et modalités de remplissage en ligne du questionnaire ont été bien compris par les points focaux (responsables du remplissage du questionnaire) ;

La notion de valeur universelle exceptionnelle et les principes de sa déclaration rétrospective ont été saisis davantage par l’ensemble des points focaux et gestionnaires de sites ;

Les différents sites (naturels et culturels) ont élaboré leur projet de déclaration de valeur universelle rétrospective avec l’appui technique de l’UICN pour les sites naturels, l’ICOMOS et l’ICCROM pour les sites culturels ;

Le fonds du Patrimoine Africain et le CAWHFI ont décliné leurs plans d’actions sur les sites du patrimoine Africain ;

Tous les états parties présents à cette rencontre ont rempli le questionnaire du rapport périodique de leurs sites à près de 80%.

Observations

Les résultats de cette rencontre aboutiront à l’élaboration de la stratégie de

conservation du patrimoine mondial zone Afrique pour la période 2011-2017.

Intitulé de

l’action

Suivi du système de gestion du parc national de la Pendjari (Bénin)

1. Période 30 mars-05 avril 2011


3. Opérateur Direction de la Pendjari – YD

4. Coût estimé Environ 12000 Euros

5. Publics cibles

Cadres de la Direction du parc de la Pendjari


7. Marché N/A


L’outil EoH a été mis en œuvre avec le Directeur et les responsables des différents services. les difficultés suivantes persistent encore :

Braconnage,

Surpêche sur la rivière Pendjari


Cet atelier de suivi de la gestion de la Pendjari a permis de constater que beaucoup d’efforts ont été consentis en matière d’implication des communautés locales et de mise en place d’un mécanisme de financement durable. Les pressions

18

anthropiques existent au niveau de la Pendjari mais elles n’ont pas encore un impact réel sur les valeurs du site.

Intitulé de l’action Atelier sur le financement des aires protégées de la zone du PRCM

1. Période 19-20 avril 2011

2. Action Identification des priorités de conservation des aires protégées de la zone du PRCM


FIBA-PRCM

4. Coût estimé Financement PRCM (détail du budget inconnu)

5. Publics cibles et acteurs

Points focaux de la convention sur la Diversité Biologique

6. Partenariats PAPACO

7. Marché N/A

8. Résultats obtenus Identification des priorités actuelles de gestion des aires protégées de la région PRCM

Ebauche d’une manifestation d’intérêt à présenter aux bailleurs de fonds pour financement d’un projet Régional


L’identification des priorités actuelles de conservation des aires protégées de la zone du PRCM a été faite de façon participative avec tous les Etats.

Intitulé de l’action Atelier de préparation de dossiers d’inscription à Pointe Noire (République du

Congo)

1. Période 14-21 mai 2011

2. Action


EPA –YD

4. Coût estimé Non connu

5. Publics cibles et acteurs

Direction en charge de la gestion des aires protégées et des sites culturels, à travers les binômes qu’elles ont désignés pour conduire les dossiers de candidatures.

6.Partenariats AWHF-EPA-CPM

7. Marché N/A

8. Résultats obtenus Huit dossiers de candidature sont en cours de préparation pour leur soumission en 2012.


Les capacités des différents binômes ont été renforcées. Un atelier d’évaluation de l’état d’avancement des dossiers est prévu en mars 2012.

20

2- Pressions et menaces majeures au niveau de quelques biens

Pressions Biens concernés Actions correctives ou préventives

braconnage Niokolo Koba, W, Aïr- Ténéré Comoé, Mont Nimba

- Renforcer l’effectif et les moyens logistiques,

- Développer la surveillance transfrontalière

Exploitation des produits forestiers

Niokolo Koba, W, Comoé, Mont Nimba, Dja

Renforcer l’effectif et les moyens logistiques, renforcer l’application de la réglementation en matière de protection des biens

Pêche Niokolo Koba, Banc d’Arguin, Djoudj

- Renforcer l’effectif et les moyens logistiques de surveillance,

- Renforcer l’application de la réglementation en matière de protection des biens

Feux de brousse

Niokolo Koba, W, Comoé, Mont Nimba


- Faire un zonage pour la mise à feux précoce

Divagation du bétail

Niokolo Koba, Djoudj W,


- Renforcer la sensibilisation des éleveurs,

Avancée du front agricole



Menaces

Exploitation minière

Niokolo Koba, Mont Nimba, Dja, Manovo Gounda Saint-Floris

- Sensibiliser les sociétés minières sur le statut de patrimoine mondial

- Appuyer la société civile à jouer son rôle de veille environnementale, de plaidoyer et de lobbying

Construction d’infrastructures

Niokolo Koba - Veiller à l’identification des impacts majeurs du barrage de sambangalou sur la biodiversité.

- Appliquer le principe de la précaution si l’étude d’impact ne révèle pas les impacts potentiels de l’infrastructure sur les valeurs du bien

21

3- Lacunes du système de gestion de quelques biens

Lacunes Biens concernés Actions correctives ou préventives

Absence de mécanisme de financement durable

Niokolo Koba, Djoudj, W, Aïr-Tenere

Mettre en œuvre une stratégie de conservation durable, avec un plan de gestion accepté par les principales parties prenantes, un plan de financement avec des objectifs réalistes.

Absence de cadre formel de concertation des acteurs

Niokolo Koba, W, Comoé, Mont Nimba, Dja

Absence d’un système d’évaluation de l’efficacité de la gestion

Niokolo Koba, Banc d’Arguin, Djoudj, W

Absence d’un système de suivi des valeurs


4- Etat actuel de conservation des biens naturels de l’Afrique de l’Ouest.

Pays Biens Naturels Superficie (ha)

Année d’inscription

Critères d’inscription

Classé en péril depuis

Côte d’Ivoire

Réserve intégrale du Mont Nimba

5 000 1981 (ix) ;(x) 1992

Parc national de Taï

330 000 1982 (vii) ;(x)

Parc national de la Comoé

1 149 250 1983 (vii) ;(x) 2003

Guinée Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba

18 000 1981 (ix) ;(x) 1992

Mauritanie Parc national du Banc d'Arguin

1 200 000 1989 (ix) ;(x)

Niger

Réserve de l'Aïr et du Ténéré

7 736 000 1991 (vii) ;(ix) ;(x) 1992

Parc national du "W"

220 000 1996 (ix) ;(x)

Sénégal

Parc national des oiseaux du Djoudj

16 000 1981 (vii) ;(x)

Parc national du Niokolo Koba

913 000 1981 (x) 2007

22

5- Liste des gestionnaires des biens naturels de l’Afrique de l’Ouest en 2011

Biens Naturels et Pays Responsables Contacts

Parc National de Taï (côte d’ivoire)

Adama TONDOSSAMA

00225 07 61 75 26 [email protected]

Parc National de la Comoé (côte d’ivoire)

Gonto GBASSAHA


Réserve intégrale des monts Nimba (côte d’ivoire)

Moïse ZAMOU


Réserve intégrale des monts Nimba (Guinée Conakry)

Abou CISSE 00224 60 58 84 19 [email protected]

Parc National du Banc d’Arguin (Niger)

Youssouph DIAGANA [email protected] [email protected];

Parc National du « W » (Niger)

Ibrahim MADOUGOU

[email protected] 0022796986138

Réserve d’Aïr et Ténéré (Niger)

Salissou SIDDO 00227 96 88 33 05 [email protected]

Parc National du Niokolo Koba (Sénégal)

Mamadou Sidibé [email protected] 00221 33981 1097/ 00221 77658 87 01

Parc National des oiseaux du Djoudj(Sénégal)

Boucar Ndiaye [email protected]

mailto:[email protected]




http://fr.mc254.mail.yahoo.com/mc/[email protected]



de l’efficacite de la gestion des biens naturels de … · mondial donc cinq en péril),...

Documents