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Programme SAISON 2020-21 avec dans les cinémas UGC

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Programme SAISON 2020-21

avecdans les cinémas UGC

Cette saison n’est pas comme les dix qui l’ont précédée : elle succède à des mois d’inquiétude et elle va nous permettre de partager à nouveau ensemble ces émotions exceptionnelles que l’opéra sait nous procurer. J’ai donc choisi de belles œuvres, représentatives du répertoire varié que propose cet art magique – avec une insistance toute particulière sur l’opéra italien. D’abord parce que l’opéra est né en Italie, à Florence, en 1600. Surtout parce que c’est la lyrique italienne qui a donné son tempo à cette passion qui nous réunit.Nous commencerons par une sorte d’avant-première en écho à la saison passée, avec cette belle Manon de l’Opéra national de Paris que je souhaitais vous proposer en direct. La fermeture des salles de spectacle a rendu impossible cette retransmission – mais les équipes étaient prêtes : avec l’aide de l’Opéra national de Paris, nous avons filmé une représentation unique devant une salle vide, afin que vous puissiez profiter de ce spectacle.Puis, ce sont les cinq compositeurs majeurs de l’opéra italien dont nous pourrons goûter quelques chefs-d’œuvre, Rossini avec une rareté, La Pie voleuse, Bellini avec son élégiaque Somnambule, Donizetti avec deux sommets du tragique belcantiste, Lucia di Lammermoor et Anna Bolena, Verdi avec trois ouvrages très différents mais tous d’un dramatisme intense, Macbeth, La Force du Destin et Rigoletto, Puccini enfin avec deux de ses opéras les plus célèbres, Tosca et Turandot. Venues de Milan,

Venise, Vienne, Londres, Berlin, Liège ou Bregenz, ces productions récentes vous permettront de découvrir le meilleur de ce qui se montre dans les théâtres d’Europe en matière d’opéra italien. Et il n’y manquera pas Paris puisque nous retransmettrons en direct l’Aida très attendue qui s’y donnera en février. Pour compléter cette prestigieuse « saison italienne », je vous proposerai un Mozart, et quel Mozart, son Don Giovanni en provenance de Londres, deux Wagner, le fameux Lohengrin de la Scala de Milan qui a vu les débuts de Jonas Kaufmann dans le rôle-titre, ce même Kaufmann qu’on retrouvera, en direct de l’Opéra national de Paris cette fois, dans la nouvelle production de La Walkyrie du même Wagner donc. Et l’Opéra national de Paris nous permettra aussi de découvrir, comme toujours en direct, une nouvelle version du Faust de Gounod et une autre de La Dame de pique de Tchaïkovski.Des metteurs en scène prestigieux, Davide Livermore, Laurent Pelly, Christof Loy, Dmitri Tcherniakov, Claus Guth…, des chefs de premier plan, Riccardo Chailly, Antonio Pappano, Daniel Barenboim…, des voix aimées, Anna Netrebko, Olga Peretyatko, Ermonela Jaho, Sondra Radvanovsky, Pretty Yende et Jonas Kaufmann, Juan Diego Flórez, Benjamin Bernheim, Ludovic Tézier, Plácido Domingo… : tout est réuni pour que vous vous précipitiez afin de partager cette saison festive. Nous en avons bien besoin !

Alain Duault,France 3, Classica, Opera OnlineDirecteur artistique de Viva l’Opéra !

Stéphane Lissner,Directeur général de l’Opéra national de Paris

nourrir leur passion en leur assurant l’accès à des programmes attractifs mais souvent limités pour eux dans leurs possibilités physiques (éloignement, remplissage, prix des places). Je ne peux donc que me réjouir de pouvoir encore une fois proposer, dans cette approche démocratisée, des œuvres que j’ai choisies pour leur écho potentiel à notre époque, pour la vision que peuvent y apporter des artistes au regard neuf, et pour le bonheur que procurent les voix solistes, les chœurs, l’orchestre, les danseurs et tous ceux qui concourent à redynamiser ces œuvres pour notre aujourd’hui.Partageons ainsi quelques moments forts de cette nouvelle saison de l’Opéra national de Paris avec des œuvres, lyriques et chorégraphiques, qui circuleront, en direct, à travers le pays, et au-delà, grâce à la magie du cinéma. Car le partage est, aujourd’hui plus que jamais, un aspect essentiel de notre mission.

Même si l’année qui vient de s’écouler a été gravement mouvementée, pour les différentes raisons que chacun connaît, l’Opéra national de Paris poursuit sa mission. Celle-ci demeure plus que jamais la possibilité d’offrir au public des ouvrages qui lui permettent de prendre du plaisir et aussi de comprendre le monde au reflet de ces œuvres. La saison 2020 / 2021 s’inscrit dans cette perspective à travers des pièces variées, des langages variés, des points de vue variés, ainsi que je l’ai toujours souhaité.Depuis plusieurs années, l’Opéra national de Paris a souhaité se « déconfiner » en donnant accès à ses productions à un nombre toujours plus grand de spectateurs à travers le cinéma. Le partenariat exemplaire engagé avec UGC se poursuit donc bien sûr cette année, permettant à plusieurs milliers de personnes, pour certaines de découvrir cet art lyrique qui ne peut plus demeurer la jouissance exclusive de quelques-uns, pour d’autres de

MANON JULES MASSENET

TOSCA GIACOMO PUCCINI

LUCIA DI LAMMERMOOR GAETANO DONIZETTI

LA SOMNAMBULEVINCENZO BELLINI

LA WALKYRIERICHARD WAGNER

LA FORCE DU DESTINGIUSEPPE VERDI

TURANDOTGIACOMO PUCCINI

MACBETHGIUSEPPE VERDI

AIDAGIUSEPPE VERDI

ANNA BOLENAGAETANO DONIZETTI

FAUSTCHARLES GOUNOD

LA PIE VOLEUSE GIOACHINO ROSSINI

LE PARC (BALLET)ANGELIN PRELJOCAJ

NOTRE DAME DE PARIS (BALLET)ROLAND PETIT

DON GIOVANNIWOLFGANG AMADEUS MOZART

LA DAME DE PIQUEPIOTR ILLITCH TCHAÏKOVSKI

LOHENGRINRICHARD WAGNER

RIGOLETTO GIUSEPPE VERDI

En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais GarnierProductions de l’Opéra national de Paris

Info et résa sur vivalopera.fr

PROGRAMMESaison 2020-21

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DIRECTION MUSICALEDan Ettinger

MISE EN SCÈNEVincent Huguet

DÉCORSAurélie Maestre

COSTUMESClémence Pernoud

LUMIÈRESBertrand Couderc

CHORÉGRAPHIEJean-François Kessler

DRAMATURGIELouis Geisler

CHEF DES CHŒURSJosé Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

DISTRIBUTIONManon : Pretty YendeChevalier des Grieux : Benjamin BernheimLescaut : Ludovic TézierComte des Grieux : Roberto Tagliavini Guillot de Morfontaine : Rodolphe BriandBrétigny : Pierre Doyen Poussette : Cassandre BerthonJavotte : Alix Le Saux Rosette : Jeanne Ireland

DURÉE DU SPECTACLE3 H 50, dont 2 entractes (durée indicative)

UNE MANON D’AVANT

MANONJules Massenet

C’était juste avant que l’épidémie nous frappe : je devais vous retransmettre cette Manon en direct de l’Opéra de Paris. Hélas le confinement nous en a empêché. Mais nous avons, in extremis, pu filmer pour vous ce spectacle dans la salle vide de l’Opéra Bastille.

Manon est une œuvre qu’on aime pour ses pages délicates et sensuelles qui font encore frissonner les papilles sentimentales ! Car Massenet est le peintre idéal de la passion amoureuse, celui qui a su le mieux pénétrer les méandres de l’âme féminine. De la fraîcheur de l’air d’entrée de Manon, Je suis encore toute étourdie, à la blessure sincère d’Adieu, notre petite table en passant par la virtuosité vocale du Cours-la-Reine, le dramatisme de l’air de des Grieux, Ah fuyez, douce image, ou la rouerie du duo de Saint-Sulpice, N’est-ce plus ma main, c’est une carte du Tendre qui fait tourner les têtes dans ce manège cruel dont la fin serre le cœur. La mise en scène de Vincent Huguet, qui projette cette Manon dans les « années folles », cet « entre-deux-guerres » qui pousse à vivre « à fond » sans se préoccuper des lendemains qui ne chanteront peut-être pas, est passionnante de bout en bout. L’interprétation de Pretty Yende, Manon toute en fragilité émouvante, et de Benjamin Bernheim, des Grieux éblouissant de timbre et d’intelligence théâtrale, avec aussi l’exceptionnel Lescaut de Ludovic Tézier, tout fait de cette représentation un événement que nous avons souhaité, comme un témoignage, vous proposer en prélude à notre 11ème saison de Viva l’Opéra !

JEUDI 10 SEPTEMBRE 2020

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

OPÉRA NATIONAL DE PARIS

La jolie Manon doit être conduite au couvent par son cousin Lescaut qui l’attend dans une auberge à Amiens. La jeune étourdie est à peine descendue de la diligence d’Arras qu’elle attire déjà les regards en suscitant toutes les convoitises. Le Chevalier des Grieux succombe instantanément à son charme. Un coup de foudre immédiat conduit les deux jeunes gens à prendre la fuite pour aller vivre leur idylle à Paris. Malheureusement, la modeste existence que mènent les deux tourtereaux n’est pas à la mesure des désirs de Manon. Avide de luxe et de plaisirs, la jeune femme n’hésite pas à trahir l’amour et les serments de des Grieux pour céder aux promesses du riche Brétigny qui lui offre une vie brillante. Désespéré, le Chevalier se prépare à entrer au séminaire de Saint-Sulpice mais Manon parvient à le reconquérir et à le persuader de fuir à nouveau avec elle. Le jeu est le seul expédient qui reste à des Grieux pour satisfaire les goûts dispendieux de sa maîtresse. Soupçonné d’avoir triché, le Chevalier échappe à la police grâce à l’intervention de son père, tandis que Manon est arrêtée pour prostitution et condamnée à être déportée en Louisiane. Sur la route du Havre d’où elle sera embarquée, Manon meurt d’épuisement dans les bras de des Grieux qui l’a accompagnée dans l’espoir de pouvoir la faire libérer.

OPÉRA EN 5 ACTES ET 6 TABLEAUX Livret de Henri Meilhac, Philippe Gille D’après le roman de l’abbé Prévost

À Rome en 1800, le peintre Mario Cavaradossi vient en aide à un prisonnier politique en fuite, Angelotti, ancien consul de la République, activement recherché par Scarpia, le redoutable chef de la police qui traque tous les partisans de la liberté. Le geste généreux de Cavaradossi va avoir de terribles conséquences. Scarpia, faux dévot sans scrupule, convoite depuis longtemps la maîtresse du peintre, la belle cantatrice Floria Tosca. Quoi de plus facile pour cet habile manipulateur que d’utiliser la jalousie de l’ombrageuse Tosca pour reprendre Angelotti, perdre Cavaradossi et posséder enfin sa maîtresse ? Tosca sera le jouet des désirs et de la cruauté de l’implacable Scarpia jusqu’à l’instant où elle aura le courage de le poignarder pour se soustraire à un odieux marchandage. Quand Tosca croit pouvoir s’échapper avec Mario de cet univers de terreur, la mort les rattrape de la manière la plus cruelle.

DIRECTION MUSICALERiccardo Chailly

MISE EN SCÈNE Davide Livermore

DÉCORSGiò Forma

COSTUMESGianluca Falaschi

LUMIÈRES Antonio Castro

DISTRIBUTION Floria Tosca : Anna NetrebkoMario Cavaradossi : Francesco MeliLe baron Scarpia : Luca SalsiCesare Angelotti : Carlo CigniLe sacristain : Alfonso AntoniozziSpoletta : Carlo BosiSciarrone : Giulio MastrototaroUn geôlier : Ernesto PanarielloUn berger : Gianluigi Sartori

Orchestre et Chœurs du Teatro alla Scala de Milan

DURÉE DU SPECTACLE2 H 49, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

DÉSIR, POUVOIR, PASSIONS… ET NETREBKO !

TOSCAGiacomo Puccini

Bouleversante d’intensité théâtrale, Tosca est une œuvre portée par une musique à la fois moderne et populaire, à l’impact directement physique. La puissance de contrastes du Te Deum qui clôt le 1er acte, le tissage nerveux de l’affrontement du 2ème acte entre Tosca et Scarpia, le recueillement sublime de la Prière avec laquelle Tosca résume sa vie, Vissi d’arte, vissi d’amore (J’ai vécu d’art, j’ai vécu d’amour), la violence du meurtre de Scarpia, la nostalgie douloureuse de l’air de Mario noué à la clarinette, E lucevan le stelle : pas un moment qui n’agrippe l’oreille et le cœur. Mais il faut des chanteurs-acteurs qui soient à la mesure de ces rôles superlatifs : pour ce spectacle filmé à la Scala de Milan, l’événement était la prise de rôle en Tosca de la fabuleuse Anna Netrebko, présence flamboyante, sensualité fougueuse, intelligence scénique époustouflante. Elle valait le voyage : Viva l’Opéra ! l’a fait pour vous faire vivre cette soirée exceptionnelle. Avec aussi le prometteur ténor italien Francesco Meli en Mario, le baryton Luca Salsi, séducteur et carnassier en Scarpia, tous trois sont portés par une fièvre sans cesse attisée par la direction ardente de Riccardo Chailly. Avec eux, vous ne pourrez échapper aux sortilèges de cette musique envoûtante et tragique, déployée dans des décors somptueux et une mise en scène très cinématographique.

JEUDIS 17 ET 24 SEPTEMBRE 2020

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

TEATRO ALLA SCALA — MILAN

OPÉRA EN TROIS ACTESLivret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa

Dans l’Ecosse du XVIe siècle, les haines qui consument les clans Ashton et Ravenswood ont pour première victime l’amour passionné d’Edgardo et de Lucia, frère du sinistre Enrico Ashton. Mais rien n’aura raison de leur engagement, jurent Edgardo et Lucia, qui échangent serments et alliance. Enrico parvient toutefois à convaincre Lucia de la trahison de son amant en brandissant de fausses preuves, dans le seul but qu’elle épouse l’homme qu’il lui a choisi, Arturo Bucklaw. Convaincue de la déloyauté de son amant, Lucia s’exécute et signe le contrat. Edgardo est mis devant le fait accompli, et sans comprendre, se défend de toute infidélité, accusant sa maîtresse d’avoir bafoué leurs promesses. Lucia épouse Arturo, mais sa raison chavire : au cours de ses noces, elle poignarde sauvagement cet époux qu’elle déteste, et sombrant dans la folie, revit son bonheur passé avant de tomber morte. Edgardo se percera de sa dague et la suivra de peu, ayant appris les dessous de la machination et ses conséquences fatales.

DIRECTION MUSICALEEvelino Pidò

MISE EN SCÈNELaurent Pelly

DÉCORSChantal Thomas

COSTUMESLaurent Pelly

LUMIÈRES Duane Schuler

DISTRIBUTION Enrico : George PeteanLucia : Olga PeretyatkoEdgardo : Juan Diego FlórezRaimondo : Jongmin ParkArturo : Lukhanyo MoyakeAlisa : Virginie VerrezNormanno : Leonardo Navarro

Orchestre et Chœurs du Wiener Staatsoper

DURÉE DU SPECTACLE2 H 57, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

MARIAGE DE SANG

LUCIA DI LAMMERMOOR Gaetano Donizetti

Désigné avec une pointe de dédain comme « un opéra pour prima donna », Lucia di Lammermoor a été en effet trop souvent réduit à l’époustouflante pyrotechnie dont les plus grandes divas ont fait montre depuis près de deux siècles dans la fameuse « scène de la folie » du troisième acte. Pourtant le chef-d’œuvre de Donizetti est bien plus qu’une démonstration de virtuosité pour dilettanti, c’est la véritable réussite d’un dramma tragico qui correspond tout à fait à ce renouveau romantique qui marque la première moitié du XIXe siècle. Flaubert, dans sa Madame Bovary a d’ailleurs montré tout le bouleversement dans lequel peut jeter cette œuvre ardente. Dans cette production de Laurent Pelly pour l’Opéra de Vienne, j’ai retrouvé la vérité de Lucia, cette femme qui va jusqu’au bout d’elle-même avec une passion suicidaire. Pour l’incarner, portée par la baguette flamboyante d’Evelino Pidò, Olga Peretyatko invente cette Lucia à chaque syllabe, à chaque note, à chaque inflexion. Et dans l’insoutenable scène de la folie, elle sait être cette lave passionnelle qui dépasse le chant même. Face à elle, superlatif, Juan Diego Flórez est aujourd’hui le meilleur Edgardo au monde, autant par le chant, d’une pureté expressive à tomber, que par l’incarnation théâtrale. Pour une première Lucia dans Viva l’Opéra !, c’est celle-ci qu’il fallait !

JEUDIS 8 ET 15 OCTOBRE 2020

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

OPÉRA EN TROIS ACTESLivret de Salvadore CammaranoD‘après La Fiancée de Lammermoor de Sir Walter Scott

STAATSOPER DE VIENNE

Dans un village suisse au début du XIXe siècle, les villageois célèbrent les fiançailles d’Amina avec le jeune fermier Elvino dont Lisa, l’aubergiste, est également amoureuse. Survient alors le comte Rodolfo, de retour au pays. En complimentant Amina, il provoque la jalousie d’Elvino, tout à fait désespéré quand on découvre Amina endormie dans la chambre du comte. Tout accuse l’innocente Amina malgré les explications de Rodolfo qui a reconnu l’étrange maladie dont souffre la jeune fille, le somnambulisme. Elvino, persuadé d’avoir été trahi, envisage d’épouser Lisa. Mais en voyant Amina traverser dans son sommeil un cours d’eau sur un petit pont suspendu, il comprend enfin sa méprise, réveille sa fiancée et lui rend sa confiance avec l’anneau nuptial qu’il lui avait repris.

DIRECTION MUSICALEGabriele Ferro

MISE EN SCÈNE Bepi Morassi

DÉCORSMassimo Checchetto

COSTUMESCarlos Tieppo

LUMIÈRES Vilmo Furian

DISTRIBUTION Le comte Rodolfo : Giovanni Battista ParodiTeresa : Julie MellorAmina : Jessica PrattElvino : Shalva MukeriaLisa : Anna ViolaAlessio : Dario CiotoliUn notaire : Raffaele Pastore

Orchestre et Chœurs du Teatro La Fenice

DURÉE DU SPECTACLE2 H 36, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

L’INNOCENCE TRAHIE

LA SOMNAMBULE Vincenzo Bellini

Le personnage d’Amina, la Somnambule, est un des plus attachants de l’univers bellinien : c’est pour une fois le contraire d’une femme déchirée et, même si la folie n’est pas loin, c’est une folie douce, toute en demi-teinte, où le rêve croise la réalité. Il y faut une voix à la technique absolument maîtrisée tant il y a de vertiges dans ces airs mais il y faut aussi une tendresse épurée, à travers la longue phrase bellinienne, mélancolique mais vibrante intérieurement, chopinienne dans l’esprit des Nocturnes. Jamais peut-être le chant bel cantiste n’a été plus poignant que dans ce rêve éveillé, quand on suspend son souffle pour écouter cette voix flottante où chaque inflexion est colorée avec une émotion nue. Car c’est le chant plus que l’histoire (à peine une esquisse dramatique) qui fascine dans cette manière d’habiter l’extase romantique, cette poésie quasi transparente et ce sentiment du feu qui couve : tout cela doit s’entendre et la soprano australienne Jessica Pratt le fait entendre ici. Elle est l’héroïne de ce joli spectacle transporté dans une station de sports d’hiver suisse, mais elle fait éprouver avant tout ce chant romantique à son sommet, qui donne une idée de ce que devait être Giuditta Pasta, la créatrice, en 1831 à Milan, ou Maria Malibran deux ans plus tard. Quand on entend Come per me sereno au 1er acte ou Ah ! non credea mirarti à la fin, le rêve est devenu réalité.

JEUDIS 5 ET 19 NOVEMBRE 2020

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

TEATRO LA FENICE — VENISE

OPÉRA EN DEUX ACTES Livret de Felice Romani

DIRECTION MUSICALEPhilippe Jordan

MISE EN SCÈNE Calixto Bieito

DÉCORS Rebecca Ringst

COSTUMESIngo Krügler

LUMIÈRESMichael Bauer

VIDÉOSarah Derendinger

DRAMATURGIEBettina Auer

CHEF DES CHŒURSJosé Luis Basso

Orchestre de l’Opéra national de Paris

DURÉE DU SPECTACLE5 H 00, dont 2 entractes de 45 et 30 min (durée indicative)

OPÉRA EN TROIS ACTES Livret de Richard Wagner

MARDI 24 NOVEMBRE 2020

Dès le prélude, un orage gronde, suivi d’une tempête émotionnelle inextinguible jusqu’aux déchirants adieux de Wotan à sa fille Brünnhilde. Si dans La Walkyrie la passion est partout – plus forte que la haine, la jalousie et l’autorité divine – l’amour, lui, finit toujours par être étouffé. Dans un flux d’images aussi poétiques que subversives, confrontant Siegmund et Sieglinde au malveillant Hunding, et Fricka à son époux Wotan, Wagner cisèle des psychologies d’une rare profondeur. Des êtres qui, perdus dans leurs tourments et l’impossibilité d’accomplir leur dessein, sont dans l’attente d’un homme nouveau pour incarner un futur meilleur.

DISTRIBUTION Siegmund : Jonas KaufmannHunding : John RelyeaWotan : Iain PatersonSieglinde : Eva‑Maria WestbroekBrünnhilde : Martina SerafinFricka : Ekaterina GubanovaGerhilde : Sonja ŠarićOrtlinde : Celine ByrneWaltraute : Natalia SkryckaSchwertleite : Katharina MagieraHelmwige : Regine HanglerSiegrune : Julia RutiglianoGrimgerde : Noa BeinartRossweisse : Marie‑Luise Dressen

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 17 H 45

FERMETURE DES PORTES À 18 H 15

REPRÉSENTATION À 18 H 30

LA WALKYRIERichard Wagner

NOUVEAU SPECTACLE

en direct de l’Opéra Bastille

En fonction des circonstances actuelles, si l’Opéra national de Paris se voit contraint de remettre en cause la production de La Walkyrie, un autre programme vous sera proposé.

Leonora, fille du marquis de Calatrava, aime Don Alvaro, avec lequel elle projette de s’enfuir. Les deux amants sont découverts et Don Alvaro tue accidentellement le marquis qui meurt en maudissant sa fille. Ce drame initial enclenche l’implacable mécanique du destin. Animé d’un terrible désir de vengeance, Carlo, le frère de Leonora poursuit sa sœur et son amant qu’il considère comme les meurtriers de leur père. Persuadée d’avoir été abandonnée par Alvaro, Leonora trouve refuge dans un ermitage. Les années passent. Guerroyant sous une nouvelle identité, Alvaro n’a pas oublié Leonora qu’il croit morte. Un jour, il sauve la vie d’un jeune officier en qui il ne reconnaît pas Carlo parce qu’il dissimule lui aussi son identité. Les deux hommes se jurent une amitié éternelle. Carlo finit par reconnaître Alvaro qui lui échappe pour devenir frère Raphaël. Carlo retrouve sa trace et provoque un dernier duel. Le destin conduit les deux hommes à l’ermitage de Leonora. Les amants se retrouvent, mais Carlo poignarde sa sœur avant de succomber à ses blessures. Alvaro survivra à son désespoir pour expier.

LA FORCE DU DESTIN Giuseppe Verdi

C’est un opéra picaresque, avec une intrigue à rebondissements, mais La Force du Destin est d’abord un superbe florilège vocal. Car cette histoire de vengeance aveugle au milieu d’un monde aux couleurs multiples ne tiendrait pas sans l’abondance des situations dramatiques qui constituent une matière riche, contrastée, variée pour le compositeur. Et ce sont ces aspects d’un romantisme exacerbé qui lui donnent sa force et qui animent les airs passionnés, les duos ardents, les chœurs enflammés : c’est ce feu qu’on vient chercher dans La Force du Destin, un feu que résume bien sa fameuse Ouverture, une des plus célèbres de Verdi. Le spectacle de Christof Loy plonge tout à fait dans cet univers oppressant, le désespoir y est palpable – mais ce qui m’a donné envie de vous proposer ce spectacle comme cadeau de Noël, c’est d’abord le formidable bouquet de voix réunies par l’Opéra de Londres : on ne peut sans doute pas faire mieux aujourd’hui au monde pour cet ouvrage, avec Jonas Kaufmann qui sait concilier un total investissement dramatique et la délicatesse d’un chant subtil, avec Anna Netrebko, toute aussi bouleversante, portée par un sens aigu de la mélodie verdienne, avec Ludovic Tézier, voix chaude et mordante qui donne des frissons ! Et Antonio Pappano sait faire flamber ce brasier vocal jusqu’à nous incendier !

JEUDIS 10 ET 17 DÉCEMBRE 2020

OPÉRA EN QUATRE ACTESLivret par Francesco Maria Piave

ROYAL OPERA HOUSE – LONDRES

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

DIRECTION MUSICALEAntonio Pappano

MISE EN SCÈNE Christof Loy

DÉCORS ET COSTUMESChristian Schmidt

LUMIÈRES Olaf Winter

CHORÉGRAPHIES Otto Pichler

DISTRIBUTION Le marquis de Calatrava : Robert Lloyd Donna Leonora : Anna Netrebko Curra : Roberta AlexanderDon Alvaro : Jonas KaufmannUn Alcade : Michael MofidianDon Carlo di Vargas : Ludovic TézierMaestro Trabuco : Carlo BosiPreziosilla : Veronica SimeoniPadre Guardiano : Ferruccio FurlanettoFra Melitone : Alessandro CorbelliUn Chirurgien : Jonathan Fisher

Orchestre et Chœurs du Royal Opera House

DURÉE DU SPECTACLE3 H 38, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

LES VOIX DU ROMANTISME

TURANDOT Giacomo Puccini

JEUDIS 14 ET 21 JANVIER 2021

À Pékin, aux temps légendaires, chaque prétendant à la main de la belle princesse Turandot doit répondre à trois énigmes ou mourir. Le prince Calaf se cache dans la ville de ses ennemis avec son père Timur roi déchu de Tartarie. Le vieil homme aveugle est guidé par une jeune esclave, Liù qui l’a suivi dans son exil, par amour pour son fils. Liù et Timur tentent de dissuader Calaf, ébloui par la beauté de Turandot, de se soumettre à son tour à l’épreuve des trois énigmes. Calaf trouve la réponse aux trois questions posées par la cruelle Turandot mais celle-ci supplie son père de la délivrer de ce mariage dont elle ne veut pas. Calaf lui propose un nouveau défi : il accepte de mourir si elle trouve son nom avant l’aube. Pour découvrir le nom du mystérieux étranger, Turandot n’hésite pas à faire torturer Liù qui se donne la mort pour ne pas révéler le nom de celui qu’elle aime. Calaf offre sa vie à Turandot en lui révélant lui-même son nom. Au moment de déclarer au peuple rassemblé qu’elle connaît enfin le nom de l’étranger, la princesse proclame : « Son nom est Amour ! ».

DIRECTION MUSICALE Riccardo Chailly

MISE EN SCÈNENikolaus Lehnhoff

DÉCORS Raimund Bauer

COSTUMES Andrea Schmidt-Futterer

LUMIÈRES Duane Schuler

CHORÉGRAPHIE Denni Sayers

DISTRIBUTION Turandot : Nina StemmeLiù : Maria AgrestaCalaf : Aleksandrs AntonenkoTimur : Alexander TsymbalyukPing : Angelo VecciaPang : Roberto CovattaPong : Blagoj NacoskiAltoum : Carlo BosiMandarin : Gianluca BredaLe Prince de Perse : Azer Rza‑Zada

Orchestre et Chœurs du Teatro alla Scala de Milan

DURÉE DU SPECTACLE2 H 45, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

« À Pékin, aux temps légendaires » : cette indication portée par Puccini en tête de sa partition nous dit bien l’univers dans lequel nous allons être plongés ! Un univers extraordinaire, exotique, dépaysant. Au 1er acte, on découvre que la princesse Turandot, fille de l’empereur de Chine, n’accepte d’épouser qu’un prince de sang royal capable de résoudre trois énigmes – mais s’il échoue, il est décapité. Comme elle est très belle les prétendants affluent, échouent et meurent les uns après les autres. Dans la foule, un jeune prince inconnu retrouve son vieux père aveugle, qui s’appuie sur une esclave, Liù, laquelle regarde le prince avec des yeux qui ne trompent pas sur ses sentiments. Mais voici que la princesse Turandot apparaît et elle fait une nouvelle victime, le jeune prince inconnu, ravagé par le coup de foudre. Il décide de tenter l’épreuve : réussira-t-il ? Le suspense va se prolonger jusqu’à la fin. Ecoutez bien cette fin car Puccini est mort avant d’avoir achevé sa partition ; un de ses disciples s’en est chargé. Mais la Scala a demandé au compositeur Luciano Berio de reprendre ce final en donnant une touche de modernité à cette Turandot sous la baguette enivrante de Riccardo Chailly et avec la princesse superlative de la grande Nina Stemme !

AMOUR ET MORT DANS LA CHINE DES LÉGENDES

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

OPÉRA EN TROIS ACTESLivret de Giuseppe Adami et Renato Simoni

TEATRO ALLA SCALA — MILAN

Au retour d’un combat victorieux, Macbeth et son ami Banquo rencontrent trois sorcières qui leur prédisent l’avenir. Macbeth deviendra roi d’Écosse et Banquo sera le premier d’une lignée de rois. Lady Macbeth galvanisée par ces prédictions, dont elle souhaite ardemment la réalisation, pousse son mari à assassiner le roi Duncan pour s’emparer du trône. Puis, elle l’incite à tuer Banquo qui parvient cependant à assurer la fuite de son fils. Vient ensuite le tour de Macduff, nouvel obstacle dont l’élimination est envisagée après l’assassinat de sa femme et de ses enfants. La frénésie meurtrière de Lady Macbeth et de son époux, avides de pouvoir, les entraîne dans une course sanglante qui s’achèvera tragiquement dans les tourments de leur culpabilité grandissante et la terreur inspirée par les terribles révélations des sorcières de la lande.

DIRECTION MUSICALE Daniel Barenboim

MISE EN SCÈNEHarry Kupfer

DÉCORS Hans Schavernoch

COSTUMESYan Tax

LUMIÈRESOlaf Freese

CHORÉGRAPHIE Helga Schiele

DRAMATURGIEDetlef Giese

DISTRIBUTION Macbeth : Plácido DomingoBanquo : Kwangchul YounLady Macbeth : Anna NetrebkoUne femme de chambre : Evelin NovakMacduff : Fabio SartoriMalcolm : Florian Hoffmann

Orchestre de la Staatskapelle Berlin Chœurs du Staatsoper de Berlin

DURÉE DU SPECTACLE3 H 05, dont 1 entracte de 20 min(durée indicative)

Toute sa vie, Verdi a été obsédé par Shakespeare. Mais sa première rencontre lyrique avec le dramaturge anglais, c’est dans l’éclat sanglant de Macbeth qu’il la fera. Et, cinq ans seulement après Nabucco, il franchit un échelon majeur dans sa maîtrise du drame lyrique. Désir, violence, solitude, mort, éclairs qui éclaboussent la nuit, secousses des bois, spasmes des cordes : tout se mêle et emporte l’âme de Macbeth vers les gouffres. Car il ne fait que suivre celle qui le tient, le pousse, le gouverne : son épouse, Lady Macbeth. Ce frisson terrible se traduit en traits fulgurants, du duo angoissé de Macbeth et de son épouse après le meurtre de Duncan à l’apparition du spectre de Banquo, jusqu’à la grande scène hallucinatoire dans laquelle Lady Macbeth, en proie à ses démons, plonge dans un monde obscur qui n’a plus rien d’humain – et que la mise en scène d’Harry Kupfer actualise et exacerbe. D’autant que, au milieu d’une distribution impeccable, le duo électrique constitué par Plácido Domingo en Macbeth, pauvre roi effrayé, dépassé, ravagé, et Anna Netrebko en Lady Macbeth à l’âme fuligineuse et à la voix ardente, donne au drame une dimension noire épique, sous la direction acérée et brûlante de Daniel Barenboim.

JEUDIS 4 ET 11 FÉVRIER 2021LE BRUIT ET LA FUREUR

MACBETHGiuseppe Verdi

STAATSOPER UNTER DEN LINDEN — BERLIN

OPÉRA EN QUATRE ACTESLivret de Francesco Maria Piave,d’après William Shakespeare

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

DIRECTION MUSICALEMichele Mariotti

MISE EN SCÈNE Lotte de Beer

DÉCORS Christof Hetzer

COSTUMESJorine van Beek

LUMIÈRESAlex Brok

DRAMATURGIEPeter te Nuyl

MARIONNETTESSignificant Object

CHEFDES CHŒURSJosé Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

DURÉE DU SPECTACLE3 H 05, dont 1 entracte de 30 min (durée indicative)

OPÉRA EN QUATRE ACTES Livret de Antonio GhislanzoniD’après Auguste Mariette

JEUDI 18 FÉVRIER 2021

Créé à l’Opéra du Caire en 1871 pour célébrer l’ouverture du Canal de Suez, Aida nous plonge dans le fantasme d’une Antiquité reconstituée. Au cœur de l’intrigue, un choix impossible entre l’amour et le devoir patriotique : une princesse éthiopienne captive et un militaire égyptien trahissent leur peuple et défient une puissante rivale, s’unissant jusqu’à la mort. Marquée par le contraste entre un spectacle démesuré et la transition vers une dramaturgie de l’intimité, la partition de Verdi réussit à distinguer le drame intérieur de ses protagonistes de l’imposant cadre historique. L’œuvre réunit les thématiques chères au compositeur : la nostalgie de la patrie perdue, la délivrance par la mort, l’opposition entre un présent décevant et un ailleurs idéalisé, le poids des pouvoirs religieux et politiques, éléments régulateurs d’un monde conçu comme un piège.La metteure en scène hollandaise Lotte de Beer, pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, choisit de porter un regard critique sur la représentation européenne des peuples colonisés, nous incitant à repenser notre rapport aux productions esthétiques du passé et du présent.

DISTRIBUTION Il Re : Soloman HowardAmneris : Elīna GarančaAida : Sondra RadvanovskyRadames : Jonas KaufmannRamfis : Dmitry BelosselskiyAmonasro : Ludovic TézierUn messaggero : Alessandro LiberatoreSacerdotessa : Gabriella Reyes

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

AIDAGiuseppe Verdi

NOUVEAU SPECTACLE

en direct de l’Opéra Bastille

Le roi Enrico (Henry VIII) a jeté son dévolu sur Giovanna (Jane Seymour) une fille d’honneur de la reine Anna (Anne Boleyn) qu’il avait précédemment obligée à se séparer de son amant lord Percy pour l’épouser. Afin de pouvoir satisfaire ses nouveaux désirs, le roi cherche désormais à accuser Anna de trahison. Il fait rappeler d’exil lord Percy toujours amoureux et trouve prétexte d’une entrevue qu’il surprend entre les deux anciens amants pour accuser Anna qui sera emprisonnée, jugée et condamnée à mort injustement.

DIRECTION MUSICALEGiampaolo Bisanti

MISE EN SCÈNE Stefano Mazzonis di Pralafera

DÉCORSGary McCann

COSTUMESFernand Ruiz

LUMIÈRESFranco Marri

DISTRIBUTION Anna Bolena : Olga PeretyatkoGiovanna Seymour : Sofia SoloviyLord Riccardo Percy : Celso AlbeloEnrico VIII : Marko MimicaSmeton : Francesca AsciotiLord Rochefort : Luciano MontanaroSir Hervey : Maxime Melnik

Orchestre et Chœurs de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège

DURÉE DU SPECTACLE3 H 28, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

UNE REINE IMMOLÉE

ANNA BOLENAGaetano Donizetti

C’est pour la Pasta, la plus célèbre diva de l’époque, que Donizetti a créé ce chef-d’œuvre du bel canto romantique. C’est dire qu’il y faut une voix exceptionnelle ! D’ailleurs, quand la Pasta a cessé de la chanter, Anna Bolena a quasiment disparu. Il a fallu attendre 1957 pour qu’une autre diva, Maria Callas, ose reprendre le rôle. L’Opéra de Liège fait le pari de confier ce rôle écrasant à une jeune russe, une des voix les plus fascinantes de la nouvelle génération, Olga Peretyatko. Et vous allez vous rendre compte que cette jeune diva a tout ce qu’il faut pour porter ce rôle de grande soprano romantique, la ressource vocale bien sûr, en particulier dans des aigus dardés impressionnants, mais aussi la finesse expressive. L’ensemble de la distribution, de la Giovanna ardente de Sofia Soloviy à l’Enrico de Marko Mimica, et tous les autres, sous la baguette de Giampaolo Bisanti, donne au spectacle sa chair musicale. Mais l’autre force de cette Anna Bolena, c’est la mise en scène de Stefano Mazzonis di Pralafera. Choisissant la fidélité à l’époque de cette Angleterre élisabéthaine (n’oublions pas qu’Anne Boleyn était la mère d’Elisabeth Ière !), il déploie, dans un décor d’une richesse qui dit bien l’oppressante atmosphère de cette cour rongée de violence, des costumes littéralement somptueux de matières, de couleurs : on est dans le film ! Et en ces temps de laideur généralisée, ce parti pris fait du bien – et soutient parfaitement cette histoire incendiée des couleurs de la passion.

JEUDIS 11 ET 18 MARS 2021

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

OPÉRA EN DEUX ACTESLivret de Felice Romani

OPÉRA ROYAL DE WALLONIE – LIÈGE

DIRECTION MUSICALELorenzo Viotti

MISE EN SCÈNE Tobias Kratzer

DÉCORS, COSTUMES Rainer Sellmaier

LUMIÈRESMichael Bauer

VIDÉOManuel Braun

CHEF DES CHŒURSJosé Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

DURÉE DU SPECTACLE3 H 40, dont 2 entractes de 20 min (durée indicative)

OPÉRA EN CINQ ACTES Livret de Jules Barbier, Michel Carré

JEUDI 25 MARS 2021

Je veux un trésor, qui les contient tous ! Je veux la jeunesse ! Frustré par la quête futile du savoir, le vieux savant Faust vend son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle et de la belle Marguerite… Gounod retravaille le mythe popularisé par Goethe pour s’attacher à l’histoire d’amour et magnifie la chute et le salut final de Marguerite. Son choix d’alléger la portée philosophique du récit lui permet de trouver un équilibre entre les scènes où le surnaturel fait appel au grand spectacle et un univers réglé par l’intériorité de l’action et des sentiments. La partition de Gounod est un tour de force d’invention mélodique, révélant dans l’écriture vocale l’art du compositeur à transmettre une émotion sincère et immédiate.Pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, le metteur en scène allemand Tobias Kratzer livre une réflexion sur l’obsession pour la jeunesse éternelle de la société contemporaine. Grâce à un dispositif scénique élaboré, sa mise en scène oscille entre hyperréalisme et magie, entre le monde d’aujourd’hui et l’atmosphère mystérieuse du romantisme allemand.

DISTRIBUTION Faust : Benjamin BernheimMéphistophéles : Ildar AbdrazakovValentin : Florian SempeyWagner : Christian HelmerMarguerite : Ermonela JahoSiébel : Michèle LosierDame Marthe : Sylvie Brunet‑Grupposo

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

FAUSTCharles Gounod

NOUVEAU SPECTACLE

en direct de l’Opéra Bastille

Au cours d’une fête donnée chez le riche fermier Fabrizio Vingradito survient un petit incident qui va avoir de graves conséquences : une fourchette en argent a disparu et la maîtresse de maison, Lucia, accuse Ninetta d’en être responsable. La jeune servante doit épouser Giannetto, le fils de Fabrizio et Lucia, mais la mère ne voit pas d’un bon œil cette future union. Quand il manque à nouveau une cuillère en argent, elle accuse la pauvre Ninetta de l’avoir volée. Toutes les apparences indiquent que la jeune fille est coupable et elle est jetée en prison au grand désespoir de son fiancé. Le podestat du village qui a des vues sur Ninetta lui promet de la faire libérer si elle cède à ses avances. Face à ses refus, il jure d’assouvir sa vengeance en la faisant condamner. Ninetta est bel et bien condamnée à mort pour crime de vol domestique. Un coup de théâtre viendra suspendre l’exécution de la sentence : on vient de découvrir les précieux couverts en argent dans le nid d’une pie ! Le village entier laisse éclater sa joie : la consternation est changée en plaisir et en allégresse. Ninetta, assise sur un char orné de fleurs, est accompagnée par les paysans qui célèbrent son bonheur retrouvé avec Giannetto, qu’elle pourra épouser.

DIRECTION MUSICALERiccardo Chailly

MISE EN SCÈNE Gabriele Salvatores

DÉCORS ET COSTUMESGian Maurizio Fercioni

LUMIÈRES Marco Filibeck

DISTRIBUTION Fabrizio Vingradito : Paolo BordognaLucia : Teresa IervolinoGiannetto : Edgardo RochaNinetta : Rosa FeolaFernando Villabella : Alex EspositoGottardo : Michele PertusiPippo : Serena MalfiIsacco : Matteo MacchioniAntonio : Matteo MezzaroGiorgio / Le préteur : Claudio LevantinoErnesto : Giovanni RomeoUne pie : Francesca Alberti

Orchestre et Chœurs du Teatro alla Scala

DURÉE DU SPECTACLE3 H 54, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

UNE ERREUR JUDICIAIRE

LA PIE VOLEUSE Gioachino Rossini

JEUDIS 8 ET 22 AVRIL 2021

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

TEATRO ALLA SCALA — MILAN

OPÉRA EN DEUX ACTESLivret de Giovanni Gherardini

On en connaît bien l’Ouverture, avec ses célèbres roulements de tambours au début, mais on ne joue plus guère cet opéra qui a pourtant été, à sa création en 1817, un des plus grands succès de Rossini. Pourtant c’est un ouvrage passionnant en ce que, après La Cenerentola, il montre une évolution de l’art du grand compositeur qui, peu à peu, va instiller dans cette verve qui est sa marque de fabrique un peu de mélancolie. Comme si une évolution de sa sensibilité devait ouvrir la voie à un nouveau genre. Et, ce qui est plus rare, c’est que l’histoire qui constitue la trame de cet opéra « semiseria », c’est-à-dire à demi sérieux, est une histoire vraie qui s’est déroulée quelques années plus tôt à Palaiseau, alors un village au sud de Paris. Une jeune servante y fut accusée d’avoir volé une cuillère en argent et, malgré ses dénégations réitérées, fut pendue… avant qu’on ne découvre quelque temps plus tard cette cuillère dans le nid qu’une pie avait fait dans le jardin. Une pièce fut tirée du fait divers – et Rossini s’en empara pour composer cet opéra que la Scala vient de recréer après 176 ans d’absence. Et c’est un chef-d’œuvre de grâce légère, de finesse virevoltante, servi par une mise en scène inventive et poétique, avec des artifices techniques propres à ravir les yeux, d’une pie acrobate à des marionnettes délicates, et une distribution vocale propre à ravir les oreilles, sous la baguette de Riccardo Chailly dont on sent qu’il savoure cette musique et nous en fait goûter autant la grâce que la profondeur.

MUSIQUEWolfgang Amadeus Mozart

CRÉATION SONORE Goran Vejvoda

CHORÉGRAPHIE Angelin Preljocaj

DÉCORSThierry Leproust

COSTUMESHervé Pierre

LUMIÈRESJacques Chatelet

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris

DIRECTION MUSICALEBenjamin Shwartz

Orchestre de chambre de Paris

DURÉE DU SPECTACLE1 H 40, sans entracte

BALLET

JEUDI 15 AVRIL 2021

Dans cette pièce conçue pour le Ballet de l’Opéra en 1994, le chorégraphe Angelin Preljocaj réussit un subtil équilibre entre souffle classique, porté par la musique de Mozart, et modernité de son langage chorégraphique. Les décors ciselés évoquent l’élégance et la délicatesse des jardins « à la française » et les costumes s’inspirent de ceux du siècle des Lumières. Évoluant au gré d’une carte imaginaire du Tendre, guidés par d’étranges jardiniers, les danseurs s’éveillent à l’amour, de la rencontre aux jeux de séduction, de la timidité à l’attirance, de la résistance à la douceur de l’abandon dans l’envol d’un sublime pas de deux. Aujourd’hui encore, cette œuvre intemporelle interroge le cheminement des sentiments et explore les codes amoureux.

BALLET PRÉSENTÉ PAR AURÉLIE DUPONT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

LE PARCAngelin Preljocaj

en direct du Palais Garnier

MUSIQUEMaurice Jarre

CHORÉGRAPHIE Roland Petit

DÉCORS Rene Allio

COSTUMESYves Saint Laurent

LUMIÈRESJean-Michel Désiré

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris avec les élèves de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris

DIRECTION MUSICALEJean-Francois Verdier

Orchestre de l’Opéra national de Paris

DURÉE DU SPECTACLE1 H 50, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

BALLET EN DEUX ACTES ET TREIZE TABLEAUX

Livret de Roland PetitD’après Victor Hugo

MARDI 27 AVRIL 2021

Première pièce de Roland Petit créée pour le Ballet de l’Opéra de Paris en 1965, Notre-Dame de Paris réunit tous les ingrédients du grand spectacle. Le ballet s’inspire du chef-d’œuvre de Victor Hugo, avec ses personnages hauts en couleur : la belle Esmeralda, l’attachant Quasimodo, le machiavélique Frollo et le cynique Phoebus. Yves Saint Laurent signe des costumes colorés et graphiques dans les décors du peintre René Allio qui restituent la splendeur de la cathédrale parisienne. La chorégraphie traduit toute la force expressive de ces personnages confrontés à une histoire d’amour et de mort, entourés de l’ensemble du Corps de Ballet. À l’occasion du dixième anniversaire de la disparition du chorégraphe, la Compagnie redonne vie à cette magnifique fresque dansante, sur la scène de l’Opéra Bastille.

BALLET PRÉSENTÉ PAR AURÉLIE DUPONT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

NOTRE DAME DE PARISRoland Petit

en direct de l’Opéra Bastille

A Séville, en Espagne. Séducteur blasphémateur, Don Giovanni avance masqué pour séduire Donna Anna, par ailleurs fiancée à Don Ottavio. Anna le repousse et reçoit la protection du Commandeur, son père. Au cours d’un duel nocturne, Don Giovanni blesse à mort le vieil homme, avant de s’en aller, sans le moindre remords, vers d’autres proies, toujours flanqué de son valet Leporello, complice récalcitrant de ses audaces. Donna Elvira et Zerlina seront les autres victimes criantes du libertin. Après avoir perpétuellement glissé entre les mailles des filets – et s’en être délecté avec concupiscence – Don Giovanni ira brûler dans les flammes de l’enfer, entraîné par le spectre du Commandeur venu venger sa fille et rétablir l’ordre des choses.

DIRECTION MUSICALEHartmut Haenchen

MISE EN SCÈNE Kasper Holten

DÉCORSEs Devlin

COSTUMESAnja Vang Kragh

LUMIÈRES Bruno Poet

DISTRIBUTION Leporello : Roberto TagliaviniDonna Anna : Malin ByströmDon Giovanni : Erwin SchrottLe Commandeur : Petros MagoulasDon Ottavio : Daniel BehleDonna Elvira : Myrtò PapatanasiuZerlina : Louise AlderMasetto : Leon Košavić

Orchestre et Chœurs du Royal Opera House

DURÉE DU SPECTACLE3 H 23, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

GRAND SEIGNEUR MÉCHANT HOMME

DON GIOVANNI Wolfgang Amadeus Mozart

Wagner l’appelait « l’opéra des opéras » : il est vrai que Don Giovanni de Mozart est sans doute un des plus grands chefs-d’œuvre de l’art lyrique, à la fois œuvre subtile, raffinée et sorte d’ouragan qui emporte tout. Parce que le personnage central, Don Giovanni, est une figure unique, mythique, au sens propre sur-réaliste. L’histoire de Don Juan vient de loin, de nombreux auteurs ont déjà utilisé ce mythe du séducteur. Mais Mozart va plus loin grâce à la musique qui donne sa force incroyable à ce Don Giovanni. Ce qu’on peut suivre dans cette mise en scène signée du danois Kasper Holten, c’est – dans un étonnant décor, sorte de grand cube rempli de recoins, de caches, de secrets, sur lequel les vidéos dessinent des contrepoints signifiants – la course éperdue d’un personnage tout entier habité par le désir mais aussi par l’imminence de sa mort. Et s’il tente d’étancher son désir en séduisant toutes les femmes qui passent sur son chemin, mais dont certaines sont moins naïves qu’il ne le croit, il va aussi rencontrer quelque chose qui le dépasse et le détruira. C’est bien sûr le Don Giovanni d’Erwin Schrott qui suscite la curiosité : fascinant d’insolence et de sex-appeal, il impose une présence physique en même temps qu’un trouble étrange. Autour de lui, tout est en place, les femmes comme les hommes, pour une danse mortifère qui le laissera seul à la fin, dans une sorte d’ultime face à face avec lui-même.

JEUDIS 6 ET 20 MAI 2021

OPÉRA EN DEUX ACTESLivret de Lorenzo Da Ponte

ROYAL OPERA HOUSE – LONDRES

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

MUSIQUE Piotr Ilyitch Tchaïkovski

DIRECTION MUSICALEDaniel Barenboim

MISE EN SCÈNE,DÉCORS Dmitri Tcherniakov

COSTUMESElena Zaytseva

LUMIÈRESGleb Filshtinsky

CHEF DES CHŒURSJosé Luis Basso

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

Coproduction avec le Staatsoper unter den Linden, Berlin

DURÉE DU SPECTACLE3 H 25, dont 1 entracte de 30 min (durée indicative)

OPÉRA EN TROIS ACTES ET SEPT TABLEAUX Livret Modeste TchaïkovskiD’après Alexandre Pouchkine

JEUDI 3 JUIN 2021

« Deux obsessions ne peuvent pas exister dans le même esprit, comme deux corps dans le même espace », écrit Pouchkine dans sa nouvelle La Dame de pique en 1834. Le jeune Hermann, avide d’ascension sociale, sacrifie son amour pour Lisa, obsédé par une formule magique détenue par une vieille Comtesse qui lui permettrait de gagner aux cartes. Ayant causé sa mort, il périra, trompé par le fantôme de sa victime. L’opéra qu’en fit Tchaïkovski en 1890 dresse un portrait amer de la génération des dernières années de la Russie tsariste, dissimulé sous les traits d’une représentation animée du règne de Catherine II. Les rues, les rives et les bals de Saint-Pétersbourg émergent d’une partition qui cherche délibérément à restituer les formes musicales du XVIIIe siècle, ne sacrifiant pourtant rien à ce lyrisme fervent qui distingue l’écriture de Tchaïkovski.Pour sa nouvelle collaboration avec l’institution, le metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov poursuit l’exploration du grand répertoire de son pays natal, avec l’un des chefs-d’œuvre lyriques du plus européen des compositeurs russes.

DISTRIBUTION Hermann : Brandon JovanovichComte Tomski : John LundgrenPrince Eletski : Etienne DupuisTchekalinski : Alexey DolgovSourine : Gábor BretzTchaplitski : Vasily GorshkovNaroumov : Pyotr MigunovLe Maître de cérémonie : Nicky SpenceLa Comtesse : Violeta UrmanaLisa : Asmik GrigorianPauline : Clémentine MargaineLa Gouvernante : Carole WilsonMacha : Marianne CrouxPrilepa : Maria NazarovaMilovzor : Yulia MazurovaZlatogor : Nikolai Zemlyanskyh

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

LA DAME DE PIQUEPiotr Ilyitch Tchaïkovski

NOUVEAU SPECTACLE

en direct du Palais Garnier

Une jeune princesse, Elsa, est accusée du meurtre de son frère. Pour sa seule défense, elle invoque un rêve dans lequel un noble chevalier vient la laver de cette accusation infâme – et, à ce moment précis, un mystérieux chevalier apparaît dans une nacelle tirée par un cygne ! Il s’offre à subir le jugement de Dieu en combattant pour l’honneur de la princesse et affirme son désir de l’épouser ensuite – à une seule condition : qu’elle ne cherche à savoir ni d’où il vient, ni qui il est. Le chevalier est rapidement vainqueur de l’accusateur, Telramund, mais il lui épargne la vie. Il épouse ensuite Elsa au milieu d’une grande liesse populaire. Mais le vaincu, Telramund, humilié, rumine sa vengeance, poussé par sa femme, Ortrud : tous deux vont semer le doute et l’inquiétude dans l’esprit de la princesse sur les origines du mystérieux chevalier – jusqu’à ce que, troublée, déstabilisée, la jeune mariée pose la question interdite ! Tout s’effondre. Le chevalier, devant le peuple réuni, révèle alors son nom, Lohengrin, son essence divine et le sens de sa mission sacrée. Puis il délivre le frère disparu d’Elsa qu’un sortilège d’Ortrud avait transformé en cygne. Et il s’éloigne à jamais.

DIRECTION MUSICALEDaniel Barenboim

MISE EN SCÈNE Claus Guth

DÉCORS ET COSTUMESChristian Schmidt

LUMIÈRES Olaf Winter

CHORÉGRAPHIE Volker Michl

DISTRIBUTION Henri l’Oiseleur : René PapeLohengrin : Jonas KaufmannElsa von Brabant : Anja HarterosFriederich von Telramund : Tómas TómassonOrtrud : Evelyn HerlitziusLe héraut d’armes du Roi : Željko Lučić

Orchestre et Chœurs du Teatro alla Scala de Milan

DURÉE DU SPECTACLE4 H 30, dont 2 entractes de 20 min (durée indicative)

LE CHEVALIER SANS CYGNE

LOHENGRINRichard Wagner

Dans la filiation romantique de Weber, Lohengrin est un opéra qui tout à la fois donne une large place au chant, à la plastique du chant, mais commence à déployer un nouveau tissu orchestral qui va peu à peu constituer la couleur symphonique de Wagner, sa signature sonore immédiatement reconnaissable. Le Prélude, dirigé ici par Daniel Barenboim à la Scala de Milan, avec cet étirement envoûtant du son, en est l’image initiale : le climat de Lohengrin y est donné d’emblée, ce mélange de recueillement et de contemplation. Car Lohengrin est d’abord un opéra de chef. Il faut en effet y distribuer mille impulsions, caressantes ou dramatiques, tout en modelant les vastes chœurs avec la même science des équilibres et des éclats, des clairs et des obscurs. Et puis il y a les voix, ce quatuor vocal qui tisse la trame de cette histoire romantique et pessimiste où le thème du pouvoir croise celui de l’artiste et de sa fonction sur terre. Dans ce spectacle, le metteur en scène allemand Claus Guth ramène le récit à ce trouble des relations humaines dans l’enfermement d’un lieu sombre, sorte de cour intérieure d’une grande maison bourgeoise, où l’artiste ne trouve que la solitude d’un dialogue avec son piano droit. Pas de cygne (sinon quelques plumes), pas d’armure étincelante, pas d’héroïsme arrogant : Lohengrin est un jeune homme perdu, fragile, chancelant, vulnérable. Wagner souhaitait qu’il soit « pleinement homme » : son souhait est exaucé dans l’incarnation bouleversante qu’en donne Jonas Kaufmann. Car la musique porte haut ce drame à nu.

JEUDIS 10 ET 17 JUIN 2021

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 17 H 45

FERMETURE DES PORTES À 18 H 15

REPRÉSENTATION À 18 H 30

TEATRO ALLA SCALA — MILAN

OPÉRA EN TROIS ACTESLivret de Richard Wagner

Opéra de la maturité, Rigoletto est le premier volet d’une trilogie dite « populaire » que Giuseppe Verdi poursuivra avec Le Trouvère et La Traviata. « Populaire » en ce que les mélodies ravageuses se succèdent à un rythme effréné, avec des airs et des chœurs qui sont d’emblée passées dans l’imaginaire collectif et qui s’intègrent parfaitement au drame – inspiré d’une pièce de Victor Hugo. Par ailleurs, ce Rigoletto est peut-être le premier des chefs-d’œuvre verdiens à sonder les affres du cœur avec autant de pudeur et de délicatesse ; le premier aussi à se dépouiller totalement des parures héroïques et martiales des opus de jeunesse pour s’attarder, dans des duos d’une beauté ineffable, sur ces rapports père / fille qui exaltent la palette du compositeur. Derrière le masque du bouffon Rigoletto, le peintre Verdi entame sa longue quête sublimée de la vérité humaine.

DIRECTION MUSICALEEnrique Mazzola

MISE EN SCÈNE Philipp Stölzl

DÉCORSPhilipp Stölzl et Heike Vollmer

COSTUMESKathi Maurer

LUMIÈRES Georg Veit et Philipp Stölzl

DISTRIBUTION Le duc de Mantoue : Stephen CostelloRigoletto : Vladimir StoyanovGilda : Mélissa PetitSparafucile : Miklós SebestyénMaddalena / Giovanna : Katrin WundsamLe comte de Monterone : Kostas SmoriginasMarullo : Wolfgang Stefan SchwaigerBorsa : Paul SchweinesterLe comte Ceprano : Jorge EleazarLa comtesse Ceprano : Léonie RenaudUn Page : Hyunduk KimChœur Philharmonique de Prague Chœur du festival de Bregenz Wiener Symphoniker

DURÉE DU SPECTACLE2 H 09, dont 1 entracte de 20 min (durée indicative)

UN DRAME AU CIRQUE

RIGOLETTOGiuseppe Verdi

Rigoletto marque un tournant dans l’art de Verdi : il y insiste plus délibérément sur la dimension théâtrale, sur la couleur instrumentale et sur la force expressive de la tension vocale. De ce point de vue, la grande imprécation de Rigoletto contre les courtisans qui ont enlevé sa fille, Cortigiani, vil razza dannata, vous donnera le frisson – mais l’air du Duc, cette fameuse chanson La donna è mobile, qui flotte comme une plume au vent, vous caressera les oreilles avec son tendre balancement. Car tout est beau, tout est puissant dans cet opéra. En particulier la scène où Rigoletto revient au palais, murmure d’abord, voix étouffée, puis explose, voix hurlante, cœur déchiré d’un père à qui l’on a volé sa fille, enfin implore, voix éteinte et pourtant si émouvante encore. C’est là qu’on prend vraiment la mesure d’un créateur universel dont rien ne résiste à la musique. Mais ce qui m’a fait aussi choisir cette production de Rigoletto, c’est qu’elle a été filmée l’an dernier, lors de ce fameux festival de Bregenz qui, sur cette île-scène du lac de Constance, invente chaque année des images à couper le souffle. Cette fois, le cinéaste allemand Philipp Stölzl a choisi un univers à la fois inquiétant et coloré, celui du cirque, pour donner à ce drame des images inoubliables – et vous serez scotchés, secoués, éblouis devant cette immense tête aux orbites de plus en plus creuses, devant ce grand spectacle qui est aussi un réel drame théâtral, porté par des chanteurs tous adéquats à leurs rôles et dynamisés par la baguette d’Enrique Mazzola.

JEUDIS 24 JUIN ET 1er JUILLET 2021

OPÉRA PRÉSENTÉ PAR ALAIN DUAULT

OUVERTURE DES PORTES À 18 H 45

FERMETURE DES PORTES À 19 H 15

REPRÉSENTATION À 19 H 30

BREGENZ FESTIVAL - AUTRICHE

OPÉRA EN TROIS ACTES ET QUATRE TABLEAUX Livret de Francesco Maria Piave d’apres Le Roi s’amuse de Victor Hugo

UGC NORMANDIEUGC MONTPARNASSE UGC GOBELINS UGC CINÉ CITÉ PARIS 19

UGC DANTONUGC CINÉ CITÉ BERCY UGC CINÉ CITÉ LA DÉFENSE

PROGRAMMATIONParis

En direct de l’Opéra Bastille ou du Palais GarnierListe indicative – Programmation susceptible d’être modifiée

EN DIRECT

10 / 09 / 2020 MANON

17 / 09 / 2020 TOSCA

08 / 10 / 2020 LUCIA DI LAMMERMOOR

05 / 11 / 2020 LA SOMNAMBULE

24 / 11/ 2020 LA WALKYRIE

10 / 12 / 2020 LA FORCE DU DESTIN

14 / 01 / 2021 TURANDOT

04 / 02 / 2021 MACBETH

18 / 02 / 2021 AIDA

11 / 03 / 2021 ANNA BOLENA

25 / 03 / 2021 FAUST

08 / 04 / 2021 LA PIE VOLEUSE

15 / 04 / 2021 LE PARC (BALLET)

27 / 04 / 2021 NOTRE DAME DE PARIS (BALLET)

06 / 05 / 2021 DON GIOVANNI

03 /06 / 2021 LA DAME DE PIQUE

10 / 06 / 2021 LOHENGRIN

24/ 06 / 2021 RIGOLETTO

10 / 09 / 2020 MANON

24 / 09 / 2020 TOSCA

15 / 10/ 2020 LUCIA DI LAMMERMOOR

19 / 11 / 2020 LA SOMNAMBULE

24 / 11/ 2020 LA WALKYRIE

17 / 12 / 2020 LA FORCE DU DESTIN

21 / 01 / 2021 TURANDOT

11 / 02 / 2021 MACBETH

18 / 02 / 2021 AIDA

18 / 03 / 2021 ANNA BOLENA

25 / 03 / 2021 FAUST

15 / 04 / 2021 LE PARC (BALLET)

22 / 04 / 2021 LA PIE VOLEUSE

27 / 04 / 2021 NOTRE DAME DE PARIS (BALLET)

20 / 05 / 2021 DON GIOVANNI

03 /06 / 2021 LA DAME DE PIQUE

17 / 06 / 2021 LOHENGRIN

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PROGRAMMATIONRégion Parisienne

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10 / 09 / 2020 MANON

17 / 09 / 2020 TOSCA

08 / 10 / 2020 LUCIA DI LAMMERMOOR

05 / 11 / 2020 LA SOMNAMBULE

24 / 11/ 2020 LA WALKYRIE

10 / 12 / 2020 LA FORCE DU DESTIN

14 / 01 / 2021 TURANDOT

04 / 02 / 2021 MACBETH

18 / 02 / 2021 AIDA

11 / 03 / 2021 ANNA BOLENA

25 / 03 / 2021 FAUST

08 / 04 / 2021 LA PIE VOLEUSE

15 / 04 / 2021 LE PARC (BALLET)

27 / 04 / 2021 NOTRE DAME DE PARIS (BALLET)

06 / 05 / 2021 DON GIOVANNI

03 /06 / 2021 LA DAME DE PIQUE

10 / 06 / 2021 LOHENGRIN

24/ 06 / 2021 RIGOLETTO

10 / 09 / 2020 MANON

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21 / 01 / 2021 TURANDOT

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MOINS DE 26 ANS 1 opéra / ballet 10 €

ABONNEMENT6 opéras / ballets 150 €Saison complète : 280 €

ABONNEMENT avec la carte UGC Illimité Saison complète : 240 €

PLEIN TARIF avec la carte UGC Illimité1 opéra / ballet 25 €

PLEIN TARIF 1 opéra / ballet 30 €

TARIFSSaison 2020-21(Hors UGC Normandie et UGC Danton)

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TARIFSAbonnement saison complète 300 €

et 270 € avec la carte UGC Illimité

MOINS DE 26 ANS : 15 €PLEIN TARIF avec la carte UGC Illimité : 30 €

PLEIN TARIF : 35 €

*Si en raison des mesures sanitaires liées au Covid-19, la période de distanciation sociale est maintenue en septembre nous ne serons pas en mesure de vous assurer le placement prévu par la numérotation de vos

places, mais un placement privilégié vous sera assuré.Bien sûr, lorsque les mesures sanitaires seront levées, vous pourrez de

nouveau bénéficier de vos places numérotées.

NOTES

avecdans les cinémas UGC

UGC remercie Opera Online pour les résumés des opéras présentés dans ce programme.(Sauf pour les œuvres de l’Opéra national de Paris)

Remerciements à Alain Duault pour sa direction artistique et la sélection des titres de la saison Viva l’Opéra !

En partenariat avec

Édito Stéphane Lissner© Amelia Bauer

Manon© Julien Benhamou/OnP

Tosca© Brescia e Amisano – Teatro alla Scala

Lucia di Lamermoor© Michael Poehn

La Somnambule© Michele Crosera

La Force du Destin© Monika Rittershaus

Turandot© Brescia/Amisano - Teatro alla Scala

Macbeth© Bernd Uhlig

Anna Bolena© Opera Royal de Wallonie

La Pie voleuse© Brescia e Amisano — Teatro alla Scala

Don Giovanni© ROH. Photo by Bill Cooper, 2018

Lohengrin© Rudy Amisano — Teatro alla Scala

Rigoletto© Fotoprobe — Karl Forster

Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris

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