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1Rencontre d’échanges du 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
CRÉ–Montréal – le vendredi 9 mars 20071
Le biodiéselen 10 questions
Présentation deCamil LagacéPrésident-directeur général
Dans le cadre de la rencontre d’échangesdu 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
CRÉ – Montréal, le vendredi 9 mars 2007
2Rencontre d’échanges du 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
CRÉ–Montréal – le vendredi 9 mars 20072
Le Conseil québécois du biodiésel
©NESEA
3Rencontre d’échanges du 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
CRÉ–Montréal – le vendredi 9 mars 20073
Année de fondation : 2005
Siège social : Thetford Mines
Mission :Promouvoir au Québec le biodiésel comme carburant ou combustible de remplacement pour le pétrodiésel.Devenir la source privilégiée d’information (technique et de vulgarisation) de qualité concernant l’utilisation du biodiésel au Québec, auprès de différents publics.Proposer un chemin critique pour le développement de la filière biodiésel au Québec.Être un chef de file avec l’ensemble des intervenants de l’industrie et des utilisateurs.
Le CQB en bref
4Rencontre d’échanges du 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
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Le biodiésel en 10 questions
©NESEA
5Rencontre d’échanges du 1er plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise
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Le biodiésel est un ester méthylique obtenu par réaction chimique avec un alcool léger et des matières grasses végétales ou animales. Matières premières pour la fabrication du biodiésel
Huiles végétales (canola, soya, etc.)Huiles de friture recycléesGraisses animales
On peut l’utiliser pur (B100) comme carburant de remplacement, mais aussi le mélanger avec du pétrodiésel dans des concentrations de 2 % (B2), 5 % (B5) et 20 % (B20).
1. Qu’est-ce que le biodiésel ?
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Le biodiésel est un solvant léger. Il nettoie et maintient propres les réservoirs, les conduits et le système d’injection.Son onctuosité est de beaucoup supérieure à celle du pétrodiésel. L’usure du moteur est par conséquent réduite et sa durée de vie, prolongée.
À titre d’exemple, on observe avec le B5 une diminution de 50 %de l’importance des égratignures par rapport au pétrodiésel.
Les mélanges de biodiésel sont stables sur le plan thermique, ils ne changent pas de façon significative même en étant exposés à des températures supérieures à 70 °C.
2. Quels sont les avantages du biodiésel ?
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L’indice de cétane étant plus élevé, la combustion s’effectue plus aisément et, ce faisant, réduit sensiblement les émissions polluantes. De plus, cette augmentation favorise l’aptitude à l’allumage.
Parce qu’il est davantage chargé en oxygène (11 %), le biodiésel assure une meilleure combustion du carburant auquel il est mélangé.
Source : Projet BIOBUS – CTE, 2003
2. Quels sont les avantages du biodiésel ? (suite)
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Température froideL’utilisation du biodiésel représente un plus grand défi par temps froid, surtout à des concentrations supérieures à 5 %.
Pour le B20 et le B100, on peut gérer la contrainte en utilisant un additif, un système de gestion thermique du carburant ou en laissant les véhicules dormir à l’intérieur en hiver.
Source : Projet BIOBUS – CTE, 2003
3. Quels sont les désavantages du Biodiésel ?
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Source : Projet BIOBUS – CTE, 2003
4. Quels sont les impacts sur les émissions atmosphériques ?
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Matière première utilisée pour la production du biodiésel :Huiles de friture recyclées
Source :Projet BioMer – CTE, 2005
4. Quels sont les impacts sur les émissions atmosphériques ? (suite)
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5. Quels sont les impacts du biodiésel sur les GES ?
Produit moins d'émissions de GES que le pétrodiésel, sur la base du cycle de vie.
Les émissions de CO2 à la sortie du moteur sont légèrement réduites (1 %) avec le biodiésel.
Sachant qu’un litre de B100 (matières premières mixtes) remplace0,96 litres de pétrodiésel, il réduit les GES d’environ 3 kg de CO2éq., sur la base du cycle de vie.
Pour 1 million de litres de biodiésel consommé :Réduction de GES estimée : 3 000 tonnes de CO2éq.;Équivaut à retirer des routes 600 véhicules légers roulant chacun 20 000 km/an.
Produit moins de GES que le pétrodiésel, sur la base du cycle de vie.
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Vérifier que les équipements (réservoirs et véhicules) sont compatibles avec l’utilisation du biodiésel.
En général aucun problème avec les véhicules plus récents que 1994.
S’assurer que les garanties des manufacturiers continuent de s’appliquer avec l’utilisation du biodiésel (surtout pour le B20 et le B100).
Vérifier la chaîne de filtration entre le réservoir de stockage et le moteur des véhicules.
Utiliser des filtres de même micronage à toutes les étapes Autobus Filtres de 10 µm Bateaux Filtres de 2 µm
Utiliser des filtres de plus grandes dimensions afin d’éviter d’éventuels problèmes de pression.
6. Quoi faire avant l’introduction du biodiésel ?
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S’assurer que le biodiésel rencontre les normesB100 : ASTM D6751 – actuellement en vigueurB1 à B5 : ONGC 3.520 – actuellement en vigueurB6 à B20 : ONGC 3.522 – en cours de développement
Entrée en vigueur prévue – en 2007Toujours préférable d’acheter le biodiésel prémélangé (surtout par temps froid).Une fois les normes en place, le mélange choisi devrait toujours être garanti par le revendeur (distributeur – détaillant) et non pas par chacun des deux producteurs des produits de base (diésel et biodiésel).Vous pouvez exiger de recevoir un Certificat d’analyse (CA).
7. Quoi faire lors de l’achat du biodiésel ?
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L’effet solvant du biodiésel nettoiera les réservoirs et les conduits de tout le système de distribution du carburant.
Pour le B20 et le B100, la période de pointe du décrassage se situera entre la 5e et la 7e semaine d’utilisation.
Pour le B5, l’effet nettoyant du biodiésel ne devrait pas entraîner un changement plus fréquent des filtres que la fréquence normaleprescrite par le fabricant.
8. À quoi doit-on s’attendre suite à l’introduction du biodiésel ?
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Nettoyer les réservoirs (de stockage et des véhicules) avant l’introduction du biodiésel.
Prévoir un nombre suffisant de filtres de remplacementDe 3 à 5 changements supplémentaires de filtres seront en général nécessaires pour passer à travers la période de décrassage.
Introduire le biodiésel en augmentant progressivement la concentration n’aura pas nécessairement l’effet de contrer la période de pointe du décrassage, mais plutôt de la décaler dans le temps.
Si l’approvisionnement en biodiésel est interrompu pour une longue période, prévoir une nouvelle phase de décrassage.
9. Quoi faire pour diminuer l’effet de décrassage du biodiésel ?
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Meilleure performance et puissance disponible légèrement supérieure à celle du pétrodiésel.
Même si le biodiésel contient moins d’énergie par unité que le pétrodiésel, celui-ci profite d’une meilleure combustion principalement due à l’onctuosité supérieure du biodiésel.La consommation en carburant s’en trouve donc quasi inchangée, voire même légèrement diminuée dans le cas du B5 et du B20.Dans le cas du B100, les résultats illustrés n’ont pas été réalisés sur un moteur optimisépour l’utilisation du biodiésel.
Source :Projet BioMer – CTE, 2005
10. Quels sont les impacts du biodiésel sur le rendement des moteurs diésels ?
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Vise à créer une masse critique suffisante d’utilisateurs et de développer régionalement l’infrastructure de distribution du biodiésel dans le corridor Québec – Windsor.
A pour objectif de distribuer de 25 à 30 M de litres de biodiésel pur (B100) d’ici la fin 2007.
Deviendra ainsi une zone modèle, une vitrine pour développer la demande tout en expérimentant et en évaluant simultanément l’impact de l’introduction du biodiésel dans une infrastructure de distribution type.
Permettra également de faire des études de cas, d’évaluer les coûts, de proposer des modèles et des manières de faire qui pourront par la suite être adaptés dans divers contextes, ailleurs au Canada.
Projet BioRoute – BioHighway