cours d’introduction à l’économie s1 []

Upload: mona-as

Post on 10-Jul-2015

14.527 views

Category:

Documents


6 download

TRANSCRIPT

1Introduction lconomie2Objectifs du cours Assurer une ouverture des tudiants sur les problmes conomiques Apporter les connaissances et le vocabulaire conomique de base Former le citoyen, le producteur, le consommateur en leur permettant unematrise des rouages de lenvironnement conomique et socialProblmatique de la matire Quest ce que la science conomique? Quels sont ses lments fondateurs? Quelles sont les principales fonctions conomiques?Plan du coursChapitre introductif: introduction la science conomiqueChapitre 1Les agents et le circuit conomiqueChapitre2Mcanismes de la production et de la rpartition- La production- Le revenu- La rpartition et la redistributionChapitre 3Les emplois du revenu- La consommation- L'pargne- L'investissementChapitre 4 Le march- Notion- Composantes- Elasticits- Rgimes de march3Chapitre introductif: introduction la scienceconomiqueCe chapitre traitera les principaux lments suivants : Dfinition de la science conomique Elments fondateurs de lconomie Les systmes conomiques Les grands courants de la pense conomiqueI- Dfinition de la science conomiqueLconomie en latin Oikos et Nomos signifie ordre et maison.Pour ARISTOTE lconomie est la science de lactivit en famille Lconomie est la science des richesses Adam SMITH Recherche sur la nature et les causes de larichesse des nations. 1776La science conomique est celle qui a pour objet la production, la consommationet lchange de biens et services rares J. FOURASTIE Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959 Lobjet de lconomie politique est la connaissance des lois qui prsident laformation, la distribution et la consommation des richesses Jean Baptiste SAY Trait dconomie politique, 1803Lconomiepolitiqueestlasciencedeladministrationdesressourcesraresdans une socit; elle tudie les formes que prend le comportement humain danslamnagementonreuxdumondeextrieur,enraisondelatensionquiexisteentre les dsirs illimits et les moyens limits des sujets conomiques Raymond BARRE Economie politique, PUF, 1959Lconomieestlasciencequitudiecommentlesressourcesraressontemployspourlasatisfactiondesbesoinsdeshommesvivantensocit;ellesintresse,dunepart,auxoprationsessentiellesquesontlaproduction,la4distribution et la consommation de biens et, dautre part, aux institutions et auxactivits ayant pour objet de faciliter ces oprations EdmondMALINVAUD Leonsdethoriemicro-conomique, Dunod , 1968Daprs ces dfinitions des grands conomistes, on peut synthtiser et proposerladfinitionsuivante :Lconomietudielafaondontlesindividusoulessocitsutilisent lesressourcesraresenvuedesatisfaireaumieuxleursbesoins.- Qui?Les dcideurs qui dterminent les choix faire- Quels sont objectifs?Satisfaireles besoins- Quels sont les moyens?Contrainte de la raret des ressources (biens limits)- Quelle solution?Choisir la combinaison optimale: maximum de satisfaction pour le minimum deressources utilisesLconomieestunesciencesocialequitudielamaniredontleshommessorganisentpourproduire,rpartir,distribueretconsommerlesbiensetlesservices destins satisfaire leurs besoins.II- Elments fondateurs de la science conomiqueIl sagit dtudier lobjet et les mthodes de la science conomique.1- Les besoinsLe besoin est une sensation de manque.- Le besoin est conomique, sil peut-tre satisfait par un bien ou un servicerare, cd disponible en quantits limites.a- Les caractristiques des besoins Ladiversit :ilexisteunemultiplicitdebesoins ;ctdesbesoinsvitaux, apparaissent sans cesse de nouveaux besoins. La satiabilit : lintensit dun besoin diminue au fur et mesure quil estsatisfait ;au-deldunecertaineintensitdesatisfaction,lebesoinsetrouve satur.5 Linterdpendance :lesbesoinssontsouventsubstituables,certainssontcomplmentaires. Evolution dans le temps et lespace Lis lutilit dun bienb- La classification des besoins Besoins primaires : indispensables la vie (manger, boire ) Besoinssecondaires :ncessairesmaisnonindispensableslasurvie(voyager, se divertir ) Besoins tertiaires : concernent le superflu (gadgets, futilits ) Besoinsindividuels :caractresubjectif,ilssontsatisfaits parchaqueindividu en fonction de son ge, ses gots, culture Besoinscollectifs :ilssontsatisfaitsparlEtatetcorrespondentdesbesoinsressentispartoutelapopulation(scurit,infrastructurescollectives )c- La pyramide des besoins de MaslowA Ac cc co om mp pl li is ss se em me en nt t p pe er rs so on nn ne el lE Es st ti im me e d de e s so oi i e et t d de es sa au ut tr re es sA Am mo ou ur r, , a ap pp pa ar rt te en na an nc ce eS S c cu ur ri it t Physiologique6 Les besoins physiologiques- se nourrir, se vtir, se loger ...Les besoins de scurit et de protection- se mettre l'abri de toutes les agressions extrieuresLes besoins sociaux ou affectifs- se sentir accept, reconnu et compris des autresLesbesoinsd'autosatisfactionougocentriques -secomprendreet serespecter soi-mmeLes besoins d'accomplissement- cration artistique, littrature, altruisme ...2- Les biensa- Notion Lesbiensetservicespermettentparleurconsommationdesatisfairelesbesoins Laptitude du bien satisfaire le besoin est appele utilit Si certains biens sont libres cd existent en quantit illimite (exp: lair);lamajoritdesautresbienssontlefruitdutravailhumain:onparledebiens conomiques (ou biens rares)b- Classification des biensUn bien ou service (Matriel ou Immatriel) peut tre utilis pour :- Consommation finale (Durable ounon durable)- Production (Equipementsintermdiaire ou Consommation)Nous distinguons aussi Les biens individuels Les biens collectifs Lesbiensmarchands :fourniparune entrepriseenvuederaliserunprofit Les biens non marchands : fourni titre gratuit ou quasi gratuit par lesadministrations publiques et prives, auto- consommation, production desmnages dans leur foyer 7Besoins Biens ou servicesPhysiologiques Nourriture, vtements Scurit Assurance, alarme contre le vol Appartenance Adhsionunclub,unsignevestimentairedistinctif Estime Unvhicule,maisonouautressymbolisantuneposition sociale accomplissement Des cours de sport, musique Lobjetdelascienceconomique:commentfabriqueretmettreladisposition des hommes des biens auxquels ils aspirent? Lconomie devient une science des choixLa ncessit des choixProduction Distribution ConsommationContraintes etraretLes facteurs deproduction(travail etcapital) et latechnologieLe revenunominal issu dela productionLe revenu disponible(aprs redistribution)8ChoixfondamentauxLa combinaisondes facteurs deproductionLe partage entreprofit et salairesLe choix entre les biensconsomms et larpartition entreconsommation etpargneLes mthodes de la science conomique Leraisonnementconomiqueestconstruitpartirdhypothsessefforant plus dexpliquer la ralit, que dindiquer ce que devraient treles chosesLa science conomique dispose de deux outils danalyse : Lamicro-conomie:lanalyseportesurunagentconomiquedonn(mnage,entreprise),ellesintressedes donnesindividuellesplutt quagrges Lamacro-conomie:sintresseun ensembledagentsconomiquesregroupsselonuncritredonn(nation,rgion,entreprises,consommateurs).Elleportesurunevisiongnraledelavieconomiqueenconsidrantladimensiondensemble,lalluredefonctionnementdelconomiepluttquelefonctionnementdesdiffrentes parties qui la composent.III- Les systmes conomiquesLeproblmedelarpartitiondesrichessescres,commeceluideleurobtention, na pas eu la mme solution partout dans le monde. Les principes surlesquels se fondent les rponses ces grands problmes constituent un systmeconomique.Un systmeconomiqueestunschmad'organisationsocitaledelaproduction, la distribution et la consommation des biens et services Lesystmeconomiquemisenplacedansunpaysaunegrandeinfluence sur le niveau de vie de ses habitants, sur le niveau des ingalits9(politique de redistribution plus ou moins pousse), sur les relations avecles autres pays (ouverture conomique) et sur la puissance conomique Les systmes conomiques varient en fonction des rgions et des poques Les paysoccidentauxsuiventaujourd'huiuneorganisationfondesurlecapitalisme.Lesystmeconomiquedespaysdel'ex-Blocdel'Esttaitfond sur les principes de l'conomie communiste Le systme conomique a un effet sur le dveloppement conomique carilconditionnel'affectationdesressources :cestunmodederpartitiondes ressources Lesystmeconomiqueinduituneinteractionindirecteentrelesystmeenvironnemental(lesressources)etlesystmedmographique(lesbesoins)1- Le systme capitalisteInstitutions ObjectifsMcanismesProprit prive des moyensde productionLibralisme conomique:libert de vendre,dentreprendre, dacheterRle de lEtat rduit sonminimumRecherche delintrtindividuel etdu profitSystme rgul par le march,par la loi de loffre et de lademandeCette structure de rgulationdcoule du libralisme- Les caractristiques du systme capitaliste sont : libertd'entreprendreaveclesrisquesassocis, ventuellementpondrspar les systmes assurantiels ; appropriation prive possible de services (par exemple : fourniture d'eau)etde ressourcesnaturelles(plusoumoinsdifficilement,lentementoucoteusementrenouvelables,voirenon renouvelables(parex. :cas d'uneespcequidisparatraitsuite surexploitation)ounonrenouvelableauxchelles humaines de temps ; ptrole ou charbon par exemple) ;10 proprit prive des moyens de production ; une certaine libert des changes conomiques ; recherchedu profit,pournotammentrmunrerdes actionnaireset/oucompenser leurs prises de risque ; possibilit d'accumulation de capital et de spculation ; salariat et dveloppement d'un march du travail .2- Le systme socialisteInstitutions Objectifs McanismesProprit collective desmoyens de productionDictature du proltariat par lebiais dun parti unique(communiste) qui contrlelessence des rouages de lEtatUne socitsans classe ochacun peutsatisfaire sesbesoins Rgulation de lactivitconomique par un planimpratifContrle du commerceextrieur par lEtatLhistoiredusystmesocialisteetlesbouleversementsrcentsontmontrleslimites de ce type dorganisation et les dysfonctionnements invitables lis unergulation conomique centraliss entre les mains dun EtatIV- Les grands courants de la pense conomiqueTouslesconomistesnontpaslammeconceptiondelconomieetdesesmcanismes.Les courants de pense fondateurs sont : Lcole classique La pense marxiste Lcole no- classiques1- Lcole classique Fondateurs: A.SMITH, D. RICARDO, J.B SAY Lintrt individuel est le moteur de toute action humaine11Ses principes sont : Lesindividusetlesentrepreneursontdescomportementsrationnelsenmatire de consommation et de production La main invisible laisser faire, laisser passer Le march rgulateur de lconomie Le rle neutre de la monnaie2- La pense marxiste Lemarxismeestuneanalysedusystmecapitalisteetdesescontradictions: le capitalisme engendre deux classes sociales : la classe bourgeoise qui dtient le capital, et la classe proltarienne, qui nedispose que de son travail (de sa force de travail, serait plus juste, car c'estpluttlecapitalistequidisposedutravaildel'ouvrier).S'inspirantdel'ided'exploitationdestravailleurslancepar Proudhon,ainsiquedelapense ricardiennequiramnelavaleurconomiquelavaleur-travail,Marx pense que le capitaliste exploite le travailleur en lui subtilisant uneplus-value (cest le sur-travail ).3- lcole no- classique les trois pres fondateurs du mouvement sont :Carl Menger,William Stanley Jevons, Lon Walras Lcole noclassique est un courant de pense conomique qui nat dansla seconde moiti du XIXe sicle. Elle se fonde sur trois postulats :o les agents sont rationnels, leurs prfrences peuvent tre identifies etquantifies,o les agents cherchent maximiser leur utilit, tandis que les entreprisescherchent maximiser leur profit,o lesagentsagissentchacunindpendamment,partirdel'informationdont ils disposent.Parsoncomportementrationneletsoncalcul(utilitmarginale),lindividu parvient lquilibre. Le march permet un quilibre gnral etoptimise les satisfactions individuelles4- La pense conomique contemporaineIl sagit surtout de : La pense keynesienne :12 Lasuccessiondescrisesconomiques(chmagedesannes20enGB,crisede1929)aremisencauselapenseno-classiquebas sur lquilibre naturel dgag dans une conomie de march Pour lutter contre le sous emploi Keynes proposa une interventionactive de lEtat pour rguler lactivit conomique Ses principes sont : Lapproche macro- conomique Calcul prvisionnel des entrepreneurs La demande effective Laction de lEtat La pense librale no- classique La Nouvelleconomieclassiqueou Nouvellemacroconomieclassique est un courant de pense conomique qui s'est dvelopppartirdes annes1970.Ellerejettele keynsianismeetsefondeentirementsurdes principes noclassiques.Saparticularitestdereposersurdesfondations micro-conomiquesrigoureuses,etdedduiredesmodles macroconomiquespartirdesactionsdesagents eux-mmes modliss par la micro-conomie Ses hypothses sont : rationalit des agents (qui cherchent maximiser leur utilit), anticipations rationnelles, chaqueinstant,l'conomiepossdeunquilibreunique(avecpleinemploietpleineutilisationdescapacitsdeproduction)etcetquilibreestatteintparunmcanismed'ajustement des prix et des salaires.13Chapitre1 Les agents et le circuitconomiqueLes fonctions conomiques sont assures p arles agents conomiquesettoutes les relations qui unissent ces agents travers leurs oprations, constituentle circuit conomique.La problmatique de ce chapitre sarticule autour des points suivants : Quels sont les diffrents acteurs de l'conomie ? Quelssontlesrelationsetlesliensexistantentrelesdiffrentsagentsconomiques ?Lecircuitconomiquenational(quilibreemploisetressources)etsonouverture vers l'extrieur (la mondialisation).I- Les agents conomiquesPourcomprendrecommentsorganiselactivitconomique,ilestncessaire de bien dfinir quels sont les principaux acteurs qui interviennentdans la vie conomique, et il faut par l mme prciser leur rle au sein de lasphreconomique.LacomptabilitNationalenousfournitunegrilledeclassification des principaux agents conomiques.Ondfinitcomme agentconomique unecatgoriehomognequiregroupelesdcideursquiralisentdesoprationsidentiquesetontdesspcificits communes .On distingue :- les mnages (consommateurs avant tout).- les entreprises (producteurs avant tout).-l'Etatetlesadministrations(assurentlasatisfactiondesbesoinscollectifs).-lesbanquesetorganismesfinanciers(assurentlefinancementdel'conomie).-lespartenairesextrieurs(nombreusesrelationsconomiquesetfinanciresentrelespartenairesnationauxettrangers:import-export,mouvements de capitaux, mouvements humains, ...).LesagentsconomiquessontclasssensecteursinstitutionnelsparlaComptabilit Nationale. On distingue :- Les Socits Non Financires- Les Institutions Financires14- Les Entreprises d'Assurances- Les Administrations Publiques- Les Administrations Sans But Lucratif (Prives)- Les Mnages- Le Reste du Monde1- Les mnages - fonctionprincipale :consommerlesbiensetservicesproduitsparlesautres agents conomiques - principale ressource : salaires, allocations - principale dpense : achat de biens et services finis2- Les socits et quasi-socits non financires- fonction principale : produire un bien ou un service marchand non financier- principale ressource : le produit des ventes de biens ou services-principaledpense :paiementdessalaires,achatdebiensetservicesintermdiaires3- Les institutions de crdit- fonction principale : collecter lpargne disponible pour la redistribuer sousforme de prts aux agents ayant des besoins de financement- principaleressource :lpargnecollecteauprsdesmnages,lesintrtsperus sur emprunt- principale dpense : paiement des salaires4- Les entreprises dassurance- fonction principale : mutualiser les risques et assurer un paiement en cas desinistre- principale ressource : les primes contractes auprs des assurs- principaledpense :leddommagementdesdommagesconstatsparlesassurances5- Les administrations publiques- fonctionprincipale :produiredesservicesnonmarchandscollectifsetprocderdesoprationsderedistributiondurevenuentreagentsconomiques15- principale ressource : les ressources lies la perception de limpt ou decotisations sociales- principaledpense :financementdelducationNationale,delarme,dela justice, de la police6- Les administrations privesOndsignesouscevocablel'ensembledesorganismesprivssansbutlucratif.Ils'agitparexempledesassociations,dessyndicats,despartispolitiques.Leurs ressources sont constitues par les cotisations de leurs membres, pardes dons et par des subventions publiques.7- Le Reste du Monde (ensemble des agents conomiques trangers)- fonction principale : changer avec des agents conomiques nationaux- principale ressource : le produit des exportations de biens et services- principale dpense : limportation de biens et services nationauxII- LE CIRCUIT ECONOMIQUEL analyseconomiquedoitfournirunereprsentationsimplifiedelconomie pour faciliter son tude.Il existe deux formes principales de reprsentation de lconomie :* lune considre lconomie comme un ensemble de marchs o seconfrontentuneoffreetunedemande.Chaquebienouservicechangestreprsentparsonmarch(marchdutravail,marchdesbiens,marchdescapitaux.)etlesentitsconomiquesfondamentales(entreprises,mnages)fonctionnent de manire interdpendante, ce qui signifie que laction de lune decesunitsadesconsquencessurlecomportementdesautresagentsconomiques.*Lautredcritlconomiecommeuncircuit,reposantsuruncertainnombredefonctionsconomiquesessentielles(produire,consommer)quisontluvredagentsconomiquesspcifiques.Cesdiffrentesfonctionsconomiques sont relies entre elles par des flux rels et montaires.Lanalyse du systme conomique repose avant tout sur la reprsentation quelon sefaitducircuitconomique.Deuxniveauxdanalysesontfrquemment utiliss : Micro - conomie Macro- conomie16Les diffrents acteurs de la vie conomique entretiennent des relations (leterme"flux"estsouventutilispourcaractrisercesrelations)dontl'interdpendance constitue le "circuit conomique".Chaque agent conomique est lorigine de flux entrants et sortants dunmontant quivalent. Par exemple, les mnages peroivent des revenus quilsdpensent ou pargnent en totalit. Le circuit conomique dans son ensembleest donc caractris par lgalit suivante : Emplois = Ressources.Avec : Emplois = Production + Importations Ressources =Consommationintermdiaire+consommationfinale+FBCF + variation de stock + Exportations Production : valeur des biens et services cres par les agents conomiquesNationaux Importations :valeurdesbiensetservicesproduitspardesagentsconomiquestrangersetachetspardesagentsconomiquesnationaux Consommation intermdiaire : valeur des biens et services acquis par lesentreprises et entrant dans le processus de fabrication des biens et servicesfinis Consommation finale : valeur des biens et services acquis par les agentsconomiques pour satisfaire leurs besoins individuels et collectifs FBCF:(FormationBrutedeCapitalFixe) valeurdesbiensdurablesacquis parlesagentsconomiquesettantutilissdansleprocessusdeproduction Exportations :valeurdesbiensetservicesproduitspardesagentsconomiquesnationauxetcdsdesagentsconomiquestrangers (le Reste du Monde).17Chapitre2Mcanismes de la production etde la rpartitionLaproductioncorrespondlactivitdecrationdebiensetdeservicesdestins satisfaire des besoins individuels ou collectifs.I- La nature de la production Production marchande : correspondant des biens et services marchands Production non marchande : correspondant des services non marchands Labrancheconomique :constituedelensembledesactivitsquiconcourent la fabrication dun produit donn. Lesecteurconomique :regroupe touteslesactivitsdesentreprisesexerant la mme activit principale. a. Secteur primaireb. Secteur secondairec. Secteur tertiaireII- La mesure de la production1- Les agrgats de production Lavaleurajoute :auniveaudelentreprise,ellecorrespondsaproductionpropre,cdsoneffortaccomplidanslafabricationdunbienou service.Valeur ajoute = production consommations intermdiaires ProduitIntrieurBrutP.I.B :correspondlasommedesvaleursajoutes. On distingue : PIBmarchand oulaproductionintrieurebrute:valeursajoutesdesentreprisesfinanciresetnonfinancires PIBnonmarchand :valeursajoutesnonmarchandesdes administrationspubliquesetprivesainsiquelesservices rendus par les domestiques des mnages. LeProduitNationalBrutP.N.B : Ilmesurelarichessecreparlesagents conomiques, quel que soit leur lieu de rsidence.PNB= PIB + Revenus reus du reste du monde Revenus verss au reste dumonde18Les revenus reus du reste du monde concernent notamment : Transferts de revenus des rsidents marocains ltranger Exportations Investissements ltranger (rapatriement des bnfices) Touristes trangers au Maroc Les revenus verss au reste du monde concernent notamment : Versement de salaires des travailleurs trangers Versement de dividendes des actionnaires trangers Importations Remboursement des intrts des emprunts et amortissement du capital2- Les limites de la mesure de la production par la comptabilit nationaleLes agrgats de production prsentent certaines limites dont : la non valuation du travail des femmes au foyer les activits informelles chappent au calcul du PIB enlabsencedinformationsfiables,lagentcomptableintgredespostes omissions ou ajustements lePIBetPNBnetiennentpascomptedubien tredelapopulation(exemple :laluttecontrelalcoolismeentraneunebaisse du PIB par contraction de la demande dalcool ou des soins ;parcontrelexistencedunpointnoirsurunerouteentraneunaccroissement du PIB en raison des accidents se traduisant par uneaugmentation des valeurs ajoutes des hpitaux, avocats, assurances Mais le bien tre des populations nest pas assur) ladestructiondupatrimoineetdelenvironnementnestpasmesureetnestdoncpassoustraiteduPIBcaronneraisonnequentermedeflux.Exemple :encasdinondationsoudetremblementsdeterre,lePIBaugmentepar lestravauxquiendcoulent.3- Les facteurs de productiona- Ressources naturellesb- Travail Populationactive :comprendlapopulationactiveoccupe(ourelle) et la population au chmage Populationactiveoccupe :ensembledespersonnesengede travailler et qui dclare exercer un emploi19 Population active inoccupe : ensemble des personnes en gede travailler mais nayant pas un emploi cd les chmeurs Taux dactivit =population active / population totale Taux de chmage = nombre de chmeurs / population active Productivit du travail = Valeur ajoute / quantit de travail utilis Sources de la productivit du travail Les investissements Les qualifications des salaris Lorganisation du travail La gestion des ressources humainesc- Capital Capital technique Consommation intermdiaire Capital fixe Linvestissement Linvestissement esttoute acquisition ou cration d'un bien de production(machinesetquipementsdivers,installationsetconstructions)paruneentreprise dans le but de produire des biens ou services.L'investissementaugmenteoumaintientlepotentielproductifdel'entreprise. La formation brute du capital fixe FBCF dsigne lensemble des dpensesconsacres lachat de biens de production durables ( dure dutilisationsuprieure un an) lexception des terrains ; Ellecomprend lensembledesdpenseseffectuesparlesbranchesmarchandes et non marchandes pour accrotre leur capital fixe, dductionfaitedesventesdematrielsdoccasion.Ellecomprendgalementlesdpensesdegrandsentretiensainsiquelavaleurdesbiensincorporsces biens.20la F. B. C. F. au MAROCPostes( en millions de dh) 2003 2004Matriel et outillageBtimentTravaux publicsAmnagements etplantationsBtail52 45228 79615 1712 8321 25257 85430 80716 2292 8661 327F. B. C. F. 100 498 109 083Taux dinvestissement( FBCF / PIB ) x10024 24,6 Source : Rapport de BANK AL MAGHRIB ; Anne 2004- Matrieletoutillage :machinesetoutilsdiversdeproductiontracteur,moissonneuse, chane de production,robot soudeur,robotpour peinture,) ;- Btiment : constructions diverses ;- travaux publics : amnagement, routes, ports ,- Amnagementetplantation :plantationdarbresfruitiersetnonfruitiers,restauration du sol , canalisation ;-Btail : de production de lait ou viande ;F. Nette. C. F. = F. B. C. F. amortissements ;Remarque : la comptabilit nationale ne prend pas en compte lesinvestissements immatriels. Capital financier : constitu des sommes montaires destines treinvesties.Onparledauto-financementquandilsagitdunfinancement par fonds propres. Productivit du capital : valeur ajoute / capital fixed- Capital humainPlusieursconomistes dontG.BECKERconsidrentquelesindividus,richesdeleurformation,deleurexprience,delensembledesqualitsdedynamisme et de comptence dont ils font preuve dans leur travail, disposentdun vritable capital humain.214 Types dinvestissement :a - Investissement matriel - Investissement matriel :a1 - Investissement matrielC'estl'ensembledesdpensesengagesparunagentconomiquepouracheter un capital fixe destin crer, remplacer ou dvelopper un appareilde production.Il peut tre un investissement de cration fait au moment de la cration del'entreprise, un investissement de remplacement, ou de dveloppement.Exemples : lachat de machine, construction, matriel, outillage, mobilieret btail sont des investissements matriels (investissements physiques). a2 - Investissement immatriel :Achatdebiensimmatrielsdestinsaugmenterlepotentieldeproduction :investissements intellectuels et incorporels ;Exemples:formationdupersonnel,recherche -dveloppement,publicit,achat de brevet d'invention, logiciel.L'investissementimmatrielaccompagnegnralementl'investissementmatrielouinvestissementindirectementproductif(gestion)auseinduneentreprise.On distingue :- Linvestissementcommercial :visel'augmentationdesventesd'uneentreprise (publicit,cration d'un nouveau rseau commercial, ) ;- L'investissementintellectuel:visel'augmentationdelaproductivitdutravail (formation,recherche) ;- L'investissement financier :ou investissement de portefeuille ;Exemple: Achat d'actions, d'obligations, prt plus d'un an.Cetinvestissement permetd'obtenirunrevenudanslefutur(dividende,intrt). b -Investissementderemplacement -investissementdecapacitetinvestissement de productivit : b1 - Investissement de remplacement : (ou de renouvellement)22Acquisition de biens de production pour remplacer les biens d'quipementuss physiquement ou par le progrs technique (matriel obsolte). Il maintientla capacit de productionexistante de l'entreprise. b2 - L'investissement de capacit : ( ou investissement net )L'investissementnet(nouvellecration),decroissanceoud'enrichissementsertaugmenterlacapacitdeproduction.Cesontdenouveaux biens d'quipement qui s'ajoutent aux anciens.Ilentranelacrationd'emplois(nouvellepartiedupersonnelquiferafonctionner les nouvelles machines).b3 - L'investissement de productivit : (ou de rationalisation)Ilviseladiminutiondescotsdeproductionenproduisantlemmevolume de biens et de services. Il se traduit souvent par une substitution du capital au travail. c Investissement brut investissement net : c1 - L'investissement net :L'investissementnet(nouvellecration),decroissanceoud'enrichissementsertaugmenterlacapacitdeproduction.Cesontdenouveaux biens d'quipement qui s'ajoutent aux anciens. c2 - Investissement brut :Il est gal linvestissementnet plus Investissement de remplacementC'est la somme de l'investissement de remplacement et de l'investissementnet.Encomptabilitnationale,onparledeformationbrutedecapitalfixe(F. B. C. F).d Investissement priv investissement public : d1 - Investissement priv : Ilesteffectupartouslesagentsconomiquesautresquel'Etat.Ilpeuttre ralis soit par un rsident (entreprise ou autres ) ou par un tranger .23 d2 - Investissement public : Il est effectu par l'Etat (administration), les collectivits locales et les entreprises publiques.L'Etat peut intervenir dans les secteurs caractre social, dans les secteursqui prsentent un intrt gnral ; il dveloppe aussi l'infrastructure.e Investissementdirectementproductif investissement indirectement productif : e1 investissement directement productif :Ilsagitdinvestissementmatrielralispardesentreprise(derenouvellement, de capacit et de productivit) ;e2 Investissement indirectement productif :Cestlinvestissementdesmnages,celuidesadministrationspubliquesoulinvestissementimmatrieldesentreprises.Lathoriededveloppementparle de linvestissement indirectement productif en dsignant les grands projetspublics dinfrastructure comme condition permissive de linvestissement priv.f Investissement intrieur (ou national) investissement tranger*Investissement national ou intrieur :Cestceluiralispardesagentsconomiquesrsidents :entreprises,mnages, Administrations, * Investissement tranger :Cestceluiralispardesagentsconomiquestrangers :entreprisesmultinationales,entreprisesetagentsnormaux. Ilseralisesoitparlaparticipation dans des entreprises existantes ou la cration de nouvelles units deproduction,enrespectantlesconditionsimposesparlesautoritsadministratives nationales.Cet investissement permet de pallier au dficit de linvestissement intrieur et deprofiter des avances technologiques.245- La combinaison des facteurs de productiona- Notion de facteurs de productionCesonttouteslesressourcesconomiquesquientrentdanslafabricationdun produit, il sagit essentiellement du facteur travail et du facteur capital.b- La fonction de productionPourproduireunbien,lentrepreneurpeutchoisirentreplusieurscombinaisonsducapitalettravail.Lafonctiondeproductiondsignelafonctionmathmatiquedelarelationquiexisteentrelevolumedelaproduction et les facteurs ncessaires sa ralisation.P= f (K, T) Isoquant : ensemble des combinaisons K et L donnant le mme volume deproduction Caractristiques dun isoquant :- un isoquant est dcroissant- un isoquant est convexe par rapport lorigine des axes- les isoquants nont aucun point dintersection entre eux-plusunisoquantsloignedeloriginedesaxes,pluslaproductionestleveUnisoquantsedfinitenexprimantlesquantitsdecapitalenfonctiondes quantits de travail, pour un niveau de production donnLesisoquantssontdcroissantsdanslecasdetechniquesfacteurssubstituables25 Isocot : ou droite budgtaire de lentreprise Ct(X)=WL+RK (L et W dsignent le travail et le prix du travail. K et Rdsignent le capital et le prix du capital)La combinaison optimale Loptimum est atteint pour la plus basse droite disocot compatible aveclIsoquant Q0.La loi des rendements dcroissants Ricardoenexaminantlecasparticulierdel'agriculture,avaitmisenvidence le fait que les meilleures terres sont cultives en priorit, mais lapopulationaugmentant,ilfautdfricherdenouvellesterresmaisdontlatechniques facteurs complmentairestechniques facteurs substituablesz2'z2z1'z1z1z2z2z1z1z2zz'k3k2k1k3>k2>k126productivitestmoindre.Lanatureimposedoncdeslimitesl'activithumaine, c'est la loi des rendements dcroissants. Cette loi s'inscrit dans l'optique court terme: certains facteurs sont fixesseuleunepartiedesressourcesestflexible:laquantitdetravailestvariable, le capital est fixe. Laloidesrendementsnon proportionnels=Sionajoutedesunitsd'unfacteur variable (travail) une quantit fixe de facteurs de production (sol,capital) le produit physique total s'accrot plus que proportionnellement(+5%desol+7%detravail)maisensuitemoinsqueproportionnellement. Agriculture:lesterresetlesimmobilisationssontdesfacteursfixesauxquels on peut ajouter des quantits de travail. On ajoute du travail (facteur variable): les rendements s'accroissent car ily a une meilleure division du travail. Mais plus on ajoute du travail moinsilad'effetssensibles(nesertrien):ilpeutmmetrenfaste;tropdefertilisants peuvent tre nocifs. On parle aussi de loi de rendements dcroissants. Certes la 1e phase estun supplment de productivit, mais la productivit dcrot ds que pointd'inflexion de la courbe du produit total. De plus, ce qui a de l'importance,c'est le phnomne des rendements dcroissants court terme.c- Les cots de productionExemple :ProductionCots500 1000 2000 2500 3000Matires 1res SalairesElectricit, eauAmortissementsIntrts paysLoyer65001000050003000100015001400225009000300010001500300004000016500300010001500400004900020500300010001500520005900030500300010001500Total 27000 51000 92000 115000 147000T.A.F Distinguer les cots dactivit et les cots de structure27 Calculer les cots unitaires et marginaux Reprsenter graphiquement les cots unitaires et marginaux Commentercots dactivit: Matires premires, Salaires Electricit, eau cots de structure :AmortissementsIntrts paysLoyerCotunitaire54 51 46 46 49Cotmarginal_ 48 41 46 64Reprsentation graphiqueEvolution des cots unitaires etmarginaux010203040506070500 1000 2000 2500 3000ProductionCotsCot unitaireCot marginal28Commentaire- les deux courbes ont la forme U- On distingue trois phases :- Le cot unitaire est suprieur au cot marginal cd que lunitsupplmentaire cote moins chre que la moyenne- Le cot unitaire est gal au cot marginal pour la quantit 2500- Le cot unitaire est suprieur au cot marginal- La quantit optimale qui cote le moins cher est 2500 au-del toute unitsupplmentaire entrane des charges de plus en plus leves par rapport lamoyenne.5- Le progrs technique Progrstechnique :ensemblesdesinnovationsquiaccroissentlefficacitdesmoyensdeproduction,delorganisationdutravailou de la gestion des ressources humaines. Linnovation est donc lamise en uvre dinvention (ide ou dcouverte). Consquences leprogrstechniquenesupprimepasdesemplois,illesdplaceA.SAUVY cd que la mise en uvre du progrs technique dans un secteurd'activit,enmcanisantlaproductionetengnrantainsidesgainsdeproductiv, conduit au transfert des actifs de ce secteur vers un autre. Cemcanismeestl'uvredepuisledbutdelaRvolutionindustrielle.Ainsi,enFrance,depuisdeuxsicle, l'emploidu secteurprimaires'estdversdansle secondaire,faisantpasserde65%3%lapartdelapopulationactivetravaillantdanscesecteur.Depuisunetrentained'annesenviron l'emploidu secteur secondairesedversedanscelui dutertiaire. Destudesrcentesontmontrqueleschosestaientunpeupluscomplexesetsurtoutqueleprocessusseralisepluslentementqu'onnepourraitlepenser.Dansleurlivre, Pierre CahucetAndrZylberberg(2004,pp.21-23)montrentquelesdestructionscrationsd'emploiontlieu souvent l'intrieur d'un mme secteur. Par exemple, autour de Lille,une partie des emplois perdus dans le secteur traditionnel se dverse dansle textile technique. Malgrtoutdenosjours,l'essentieldel'emploidespaysdveloppssetrouveaujourd'hui(2006)dansletertiaire,cequirendplusmalaisedsormaisl'exploitationdecetteclassificationentrois -parailleurslargement justifie sur la priode 1900-2000.29II- Le revenu et la rpartition Les revenus primaires Mnages: rmunration du travail (salaire) Entrepreneurs individuels: bnfice, revenu mixte* rmunration du capital personnel apport par le propritaire* rmunration de sa contribution lactivit productive Entreprises : rmunration du capital (profit)Cette rpartition se traduit par des ingalits : Selon les catgories socio- professionnelles Les disparits selon les qualifications, lge, le sexe et la nationalitDo lopportunit de la redistribution.Revenu dactivit et revenu du patrimoine-Prlvements fiscaux et sociaux+Transferts reus : prestations sociales=Revenu disponible des mnages30Chapitre 3Les emplois du revenuLes principales utilisations du revenu sont:- La consommation- Lpargne- LinvestissementI- La consommation1- DfinitionSoit la liste oprations conomiques suivante :1 -manger une pomme ;2 utilisation dun papier hyginique par un particulier ;3 acquisition et utilisation dune moto par Me SALAH, chef defamille ;4 -acquisition et utilisation dun rfrigrateur par un mdecin a titreprofessionnel ;5 acquisition de logement par un mnage pour habitation ;6 achat et utilisation de farine par une boulangerie a titreprofessionnel ;7 utilisation de papier par un lyce public pour tirage ;8 utilisation de papier par un lyce prive pour tirage ;9 louer les services dun avocat par un particulier ; 10 louer les services dun avocat par une entreprise ; 11- tudier dans un lyce public ; 12 se faire soigner dans un hpital public ; 13 utilisation par un paysan de sa propre rcolte pour la nourriturede sa famille ;1 - relever de la liste les oprations de: a consommation finale de biens et services. b investissement. c consommation intermdiaire ou productive. d -consommation durable.e auto consommation.f consommation individuelle. g consommation collective .h consommation prive.i consommation publique.1- consommation finale, individuelle et prive312- consommation finale, durable et individuelle3- investissement4- investissement5- consommation intermdiaire et prive6- consommation finale et publique7- consommation intermdiaire et prive8- consommation finale, individuelle et prive9- consommation intermdiaire et prive10- consommation finale, collective et prive11- consommation finale, individuelle, prive etauto- consommationO Laconsommationdsigneladestructionimmdiate(biensetservices :papierdetirage,coupedecheveux,)ouprogressive(bienssemidurablesoudurables :costume,voiture,)poursatisfairedirectement(consommationfinale)ouindirectement(consommationproductiveouintermdiaire) un besoin.2- Les types de consommation Consommation finaleCest l'usage d'un bien qui n'engendre pas d'autres biens en vue desatisfairedirectementunbesoin.C'estlaconsommationdesmnages,accessoirement de lEtat. Consommation intermdiaireOnlappelleaussiconsommationproductive.Elleestlefaitdesentreprises,c'estl'usaged'unbienpourproduired'autresbiensetservices(matirespremires,matiresconsommables,servicesextrieurs (avocat, mdecin, fiduciaire,). La consommation collectiveLaconsommationcollectivedsignelaconsommationdebienscollectifs.Unbiencollectifestunbienindivisiblequipeuttreconsommenmmetempsparplusieursconsommateurssansquelaconsommationd'unindividusupplmentairerduisecelled'unautreindividu. Consommation individuelle- Consommation de biens marchands- Un bien priv,par opposition au bien collectif, est un bienmarchand susceptible d'une appropriation individuelle contre un prix32 Consommation priveCest la consommation faite par un mnage, une entreprise ou touteassociation prive. Consommation publiqueIl sagit de celle faite par les administrations publiques. Auto- consommationcestlaconsommationfinaledebiensetservicesparleurproducteur.Exemples : - consommation de leurs propresrcoltes parles paysans (biens agricoles)- rparation de tlviseur par le propritaire lui mme (service)3- Structure et volution de la consommationa- Le coefficient budgtaireCestlapartdechaquepostededpensedanslaconsommationtotale pour un mnage donn ou un groupe de mnages ; le calcul dececoefficientsertapprcierlvolutiondelastructuredelaconsommation des mnages.Coefficient budgtaire = valeur du poste de consommation / totalStructure de la consommation nationale et son volutionLvolution de la structure de la consommation au MarocStructure des dpenses (en %)Postes de dpenses 1985 1998 2001Alimentation et habillement 55,9 48,6 46,1Habitation (y compris lnergie et lesquipements mnagers) 25,3 25,3 25,9Education, sant, transport, loisirs etdiverses dpenses 18,8 26,1 28,0Total 100,0 100,0 100,0Source :Enqutenationalesurlaconsommationetlesdpensesdesmnages 2000- 2001 ; rapport desynthse ; Direction de la Statistique ; Maroc33b- Les propensions consommerExemple :Le revenu et la consommation dun mnage voluent commesuit :Priode Revenu ConsommationJanvier 20075 000 4 500Fvrier 20075 500 5 000T.A.F :1- calculer la part du revenu consacr la consommation2- Calculer la part du revenu supplmentaire consacr la consommationPriode C/R C/RJanvier 4500/5000= 0,9 -Fvrier 5000/5500= 0,909 500/500 = 1c- Elasticit revenu de la consommationO E r/c=C/C R/RO ExempleO E/ r =((5000-4500)/ 4500) (5500-5000)/5000)O = 0,1111/0,1O = 1,11O Commentaire: llasticit est forte (e >1) la consommation augmente plusvite (+11,11%) que le revenu (+10%)e- Les lois dvolution de la consommationO La loi dENGEL :(Statisticien autrichien du 19e sicle)Cetconomisteavrifillasticit revenupartirdebudgetsdesmnages allemands dans le premire moiti du 19e sicle, aboutissantaux constatations suivantes :34-lapartdesdpensesalimentairesdansletotaldelaconsommationtenddiminuer ;cestdireaugmentantmoinsviteque les revenus (lasticit revenu comprise entre 0 et 1) ;-lapartdesdpensesdelogement-habillementrestepeuprsconstante ; llasticit revenu est proche de 1 ;- les autres postes de consommation augmentent rapidement et leurpartdanslesbudgetssaccrot ;llasticit revenuestsuprieure1 ;La loi de KEYNES : (Economiste anglais)Llvationdurevenuglobalentraneunebaissedelapropensionmoyenneconsommeretunehaussedelapropensionmoyennepargner. Cette loi est statistiquement vrifie.Le sociologue VEBLENO Ilsest intress llasticit prix.En principe,la consommation variesous leffet des prix. Or, il arrive que certaines consommations soient peusensibleslavariationdesprix(cestdireinlastiques),lahaussecomme la baisse.O Silaconsommationnevariepas,onditquelleestinlastiqueoupeulastique : cest le cas des produits de premire ncessit.O Des fois, une baisse de prix peut entraner celle de la consommation : oncrot la baisse de la qualit : cas des produits de luxe o entrent en lignede compte le snobisme, leffet de dmonstration et dimitation.Le paradoxe de GIFFENO Enprincipe,lahaussedesprixentraneunebaissedelaconsommation.Toutefois,unehaussedesprixdunbienpeutentranerlahaussedeconsommationdunautrebiendesubstitution(consommerplusdepainet moins de viande).O Le pain est appel bien infrieur.II- Lpargne1- DfinitionLpargne estl'excdentdurevenudisponiblesurlaconsommation.C'est la partie du revenu non consomme immdiatement.35L'pargnepermetdefinancerlesinvestissements,ellejouedoncunrle conomique important.2- Formes de lpargnea- Epargne des mnagesElledsigneladiffrenceentrelerevenudisponibleetlaconsommation des mnages.L'pargne des mnages correspond :-l'pargnedesentreprisesindividuellesmesureparleurinvestissement (l'pargne non financire) ;-auxachatsdelogement,debiensimmobiliers(pargnenonfinancire)auxremboursementsdeprtsimmobiliers(pargnecontractuelle);- l'pargne financire qui dsigne les liquidits ( monnaie , compted'pargne), les placements (achats d'action, achats d'obligation ).L'pargne financire peut tre investie, place ou thsaurise.b- Lpargne des entreprisesO L'pargne brute des entreprises correspond leur autofinancement, c'est dire la part de leur bnfice net (aprs impt) qui n'est pas distribue auxactionnaires (sous forme de dividende) laquelle s'ajoute l'amortissement(sommesmisesdectpourreconstituerlecapitaltechniqueetprovisions eu autres charges non dcaisses).O Epargnebrutedesentreprises=autofinancement=amortissement+bnfices non distribusc- Lpargne de lEtatO C'estl'pargnedel'Etat:l'excdentdesrecettespubliquesordinaires(essentiellementfiscales)surlesdpensesordinaires(exemple:traitementdesfonctionnaires,achatdefournitures,dpensesdeladette).O L'pargnepubliquepeuttrepositiveoungative(capacitdefinancementou besoin de financement).36Exemple : Charges et ressources du trsor en 2003 et 2004En million de Dh2003 2004Recettes ordinaires109 386 116 604Impts directs Droits de douaneImpts indirectsEnregistrement et timbreMonopoles et exploitations Domaines Autres recettes Privatisation Recettes de certains comptes spciaux du trsor33 36310 67041 8905 2965 0381843 4096 3083 22836 46811 41243 9015 5057 1321753 2465 2083 557Dpenses ordinaire97 545 54 604FonctionnementIntrts de la dette publiqueSubventions des prix75 30517 3514 88979 83817 3976 802Soldeordinaire ou pargne publique11 841 12 567Dpenses d'investissementDficit des comptes spciaux du trsor19 8185 86022 0594 843Besoin de financement- 13 837 - 14 335Commentaire :O L'pargnepublique,pourlesdeuxannes,estinsuffisantepourcouvrirles dpensesd'investissement , dounbesoin de financement pour lesdeux annes.3- Mobiles de lpargne a-Epargne volontaire /pargne forceLpargnevolontaire estunepargneconstituevolontairementparunagentconomique. C'est le rsultat de sa propre dcision.37Lpargne forceest ralise par un agent conomique suite la dcisiond'un autre agent conomique.Exemple : prlvements obligatoires effectus par l'Etat, impts directs (IGR,I.S) , impts indirects (T.V.A), cotisations sociales...b - Epargne de prcaution ou de scuritCette pargne effectue pour faire face aux risques ventuels ( maladie,perte d'emploi ).Les cotisations sociales prleves par les organismes de scurits socialepeuvent tre considres comme une pargne de prcaution, bien que force.c - Epargne spculativeCest une pargne effectue dans le but de raliser des plus values (achatd'actions, de bijoux, de logement dans l'espoir de voir leurs prix augmenter).4- Dterminants de lpargneL'pargne des mnages dpend de :- La variation du revenu :- l'inflation : enprioded'inflationlesmnagesaugmententleurpargne pour conserver la valeur relle de leurs encaisses destines auxtransactions ultrieures et qui se dprcient cause de l'inflation.- L'investissement : quandunmnageachteonconstruitunlogement, il diminue sa consommation, il augmente donc son pargne.- Le crdit la consommation : quandlecrditlaconsommationest bon march, la consommation augmente au dtrimentde l'pargne.- Le taux d'intrt : engnralinfluencelpargnedesmnages,untaux bas dcourage lpargne et inversement, il lencourage.D'autre part, l'pargnant compare le taux d'intrt nominalau tauxd'inflation :Tux d'intrtrel = taux d'intrt nominal taux d'inflation.Un taux d'intrt rel positif encourage les placements revenu fixe.Untauxd'intrtrelngatifdcouragel'pargnantquiprfreraitgarder ses liquidits.5- Lpargne nationaleE. N. B = RNBD- consommation finale nationale38Exemple :Rpartition du revenu national brut disponible (R. N. B. D)Millionsdedirhamscourants2003 2004R. N. B. D. 452 147 481 951Consommationfinalenationale335 827 361 002Epargne nationale brute 116 320 120 949Rapport de BANK AL MAGHRIB ; Anne 2004- Calculer le taux dpargne nationale- Calculer la propension marginale pargner- commenter Taux d'pargne : (ENB/ RNBD) x 100en 2004 : (120 949/ 481 951) x100 = 25,09%Ctauxindiquelapartdurevenudisponiblequiestconsacrel'pargne. On appelle ce taux : propension moyenne pargner.La propension marginale pargner = (pargne / ( revenu)En 2004 : (120 949 116 320) / (481 951 452 147) = 0,1539Chapitre 4 Le marchCe chapitre sarticulera autour des points suivants : Dfinition du march Composantes quilibre du march lasticit prix Formes de marchI- Notion de marchE Un march est le lieu de rencontre entre loffre et la demande dun bienE La rencontre entre loffre et la demande dtermine une quantit changeet un prix de vente+ Chaquebienestvenduetachetsursonmarchparticulierosedtermine son prixII- Les composantes du march1- La demande Les diverses quantits dun bien que les consommateurs veulent etpeuvent acheter diffrents prix durant une priode donne Exemple :lesquantitsdemandesdeDVDenfonctiondesprixsont comme suitPrix (DH) Quantitdemande(DVD/mois)50 300100 250150 200200 150250 100E Loi de la demandeA mesure que le prix augmente, la quantit demande diminueA mesure que le prix diminue, la quantit demande augmente40+ loi fondamentale de la demande : il existe une relation ngative entre leprix dun bien et les quantits demandesE La courbe de demandeE La quantit demande varie en fonction du prix : Qx=f(Px) Chaquepointdelacourbededemandereprsentelaquantitdemande, durant une priode donne, pour un prix donn La courbe entire reprsente la demande Un point de la courbe reprsente la quantit demande un prixdonnE La courbe de demande est dcroissante cause de la loi de la demandeE Les exceptions de la loi de la demande Cas des produits de premire ncessit Cas de leffet de snobisme Lachat par anticipation2- LoffreE Dfinition de loffre Diverses quantits dun bien quun ou des vendeurs sont en mesuredoffrirauconsommateurdesprixvarisdurantunepriodedonneE Loi de loffreExemplePrix Qt offerte50 40100 80150 120200 160250 200PQ41 Sileprixdunbien augmente,laquantitofferteaugmenteetinversement Il y a une relation positive entre le prix et la quantit offerte Loffre est une fonction croissante du prix Pourquoi? : Si le prix augmente, des producteurs dplaceront leurproductionverscebienoudenouveauxproducteursapparatrontcar cest plus profitableE Les exceptions de la loi de loffre Difficults de stockage Pleine utilisation des capacits de production3- Equilibre de march Lquilibredumarchestlepointolesdeuxcourbesdoffreetdedemande se confondentQuantitPrixOffreDemandePoint dquilibrePrix dquilibreQuantit dquilibre Le prix dfini par le point dquilibre est appel prix dquilibre Laquantit dfinie par le point dquilibre est appele quantitdquilibre424- Llasticit prix de la demande Ex1:Decombienvaaugmenterlademandelorsqueleprixdesbilletsdavion baisse de 1%? Ex2:Quelestleffetsur lademandedetravailduneaugmentationducot du travail horaire de 1%?+ Llasticitprixdelademandemesurelavariationen%delaquantitdemandesuite unevariationduprixdemarchde1%QtPrixDAB-1%+ ? %dAAAdAAAdAdAAPdQPPQPPQQeVariation relative (en % ) de laquantit demande du bien AVariation relative (en %)du prix du bien AE Llasticitprixdelademandepermetdedterminerlaractiondesconsommateurs des changement de prixE Ep est ngative car la courbe de demande a une pente ngative43E Exemple : Demande de glaces Supposons que lorsque le prix dun cornet de glace passe de 20DH 25 DH, la quantit demande chute de 10 8 cornetsEp=(Q1 Q0)Q0100(P1 P0)P0100**=(8 10)(25 20)1020**100100=- 2025= - 0,8 Une augmentation du prix des glaces de 1% entrane une baisse de la quantitdemande de 0,8% Une augmentation du prix des glaces de 10% entrane une baisse de la quantitdemande de 8%E La demande dun bien est dite lastique si la quantit demande parle consommateur varie substentiellement une variation du prixE La demande dun bien est dite inlastique si au contraire la quantitdemande par le consommateur varie peu une variation du prixE La demande dun bien est dite rigide ou parfaitement inlastiquesilaquantitdemandeparleconsommateur nestpassensibleaux variations du prix Classes dlasticits= Parfaitement lastiqueEd=_= ElastiqueEd> 1= UnitaireEd= 1= InlastiqueEd< 1= ParfaitementinlastiqueEd= 0Tout dpend de la forme dela courbe de demande44 Les dterminants de llasticit prix de la demande La nature des biens : Biens essentiels ou Biens de luxe La demande des biens essentiels est inlastique voire rigide La demande des biens de luxe est lastique voire trs lastique= Ex : Prix des consultations mdicales= Ex : Prix des voitures de luxe Existence de substituts proches La demande des biens qui ont des substituts proches tend trelastiqueIII- les rgimes de march La thorie noclassique du comportement du producteur et du consommateurexpliquecommentleprixdquilibreetlaquantitchangesontdterminsdans une structure de march hypothtique de concurrence pure et parfaite(CPP) De lincomplte vrification des hypothses de la CPP rsulte lexplication desstructures de march en termes de concurrence imparfaite Les marchs rels ne satisfont pas lensemble des conditions poses par lemodle de CPP Lathoriedela concurrenceimparfaitedistinguetroisprincipalesstructures de march Le monopole La concurrence monopolistique Loligopole= Ex : Pepsi / Coca cola ; Beurre / margarine45B- Les formes de concurrenceA- La concurrence pure et parfaite La structure de march en CPP repose sur 5 conditionshypothtiques= Latomicit:ilexisteungrandnombredacheteursetdevendeurs, aucun ne pouvant influencer le march= Lhomognit des produits: le produit est considrcommeidentique par tous les acheteurs. Le seul critre de choix estdonc le prix= Lalibre entreetlibresortie:toutproducteurettoutacheteur sont libres dentrer sur un march et den sortir= La mobilit : les facteurs de production peuvent se dplacerlibrement dun march un autre= Transparence : linformation est parfaite, cest direconnue de tous et sans cot En situation de CPP, le prix est fix par la confrontation de loffre et la demande surle march Lesvendeursnedcidentpasleprixauquellebienouleservicequilsproduisent sera vendu Le prix simpose aux entreprises Les entreprises sont donc preneuses de prix ou Price takers = Elles produisent seulement une infime quantit de la production totale dumarch= Leur produit nest en rien diffrent des produits des autres comptiteurs+ Les marchs rels ne fonctionnent pas comme le cadre pos par la CPP+ Dautres structures de march plus ralistes prvalent dans la ralit Un march nest pas toujours constitu dune multitude doffreurs etdacheteurs. Il existe plusieurs cas de figure (tableau de Stackelberg):46OffreursAcheteurs Un seul Un petitnombreUn grandnombreUn seul MonopolebilatralMonopsonecontrariMonopsoneUn petit nombre MonopolecontrariOligopolebilatralOligopsoneUn grand nombre Monopole Oligopole CPPa- Le monopole+ UnmonopoleestunmarchquiproduitunB/Spourlequelilnexistepasdesubstitutproche,etoleseulfournisseurestprotgcontrelaconcurrencepar une barrire qui empche lentre de nouvelles entreprises Un monopole est caractris par les situations suivantes : Lexistence dun seul producteur dun bien ou dun service Lexistence dimportantes barrires lentre sur le march Dans le cas dun monopole, le prix nest pas fix par le march Lemonopolemaximisesonprofitenproduisantunequantittellequesoncotmarginal de production est infrieur au prix pay par le consommateur Lentreprise domine le march : elle est faiseur de prix ou Price maker Lemonopoleest seulfacelademandeetconnatleprixmaximumquelesconsommateurs sont prts payer pour acqurir le B/S quil offre sur le march47 Deux principales situations sont lorigine du monopole Absence de substituts proches au B/S produit par le monopole Existencedebarrireslentre lgaleset naturellesprotgeantlemonopole contre larrive sur le march de concurrents potentielsE Le monopole lgal Un monopole lgal est un march o lentre et la concurrence sont restreintes par:= Des licences de lEtat qui donnent le pouvoir un producteur doffrir un B/S= Desbrevets,desdroitsdauteursquidonnentlepouvoirdexploiteruneinvention pendant une priode donne (Ex: industrie pharmaceutique)= La dtention dune part importante dune ressource clE Le monopole naturel Situation frquente dans le domaine des rseaux de distribution (Ex : le marchdes tlcommunications; la distribution de leau, etc.)+ Danscescirconstances,lemarchvatendrenaturellementversunmonopolenatureletlastructuredescotsempchelentredeconcurrentspotentiels(barrires lentre) Une situation de monopole naturel existe lorsquune seule entreprise peut produire unbien ou un service pour tout un march un cot plus bas que ne pourraient le fairedeux entreprises ou plus+ Unmonopolenaturelexistelorsquilyadesconomiesdchellepourtouteproduction tant donn la taille du march (cf. diapo suivante) Caractristiques:cotsfixestrsimportantsetcotmarginalfaible(voiremme nul) et constant Les effets conomiques du monopole Le monopole est inefficace : il contribue rduire le bien-tre de la collectivit encrant une situation de mauvaise allocation des ressources Contrairementaucasdelaconcurrence,lemonopolefixe lesprixunniveaulev par rapport au cot marginal= Dupointdevuedesconsommateurs,untelprixfaitquelexistencedumonopole nest pas souhaitable= Du point de vue des propritaires dentreprises en situation de monopole, un telprix est au contraire souhaitable car il permet de raliser des sur-profits (rentes) Des prix levs ont pour consquences des quantits faibles et limits Pas de stimulation innover Pas de stimulation mieux sorganiser48 La concurrence monopolistique est une forme de concurrence hybride entre la CPPet le monopole Chaqueentreprised'uneindustriepropose unproduitdiffrentdeceuxdesesconcurrents (taille, forme, caractristiques) mais de qualit et de prix comparables+ Il y a c co on nc cu ur rr re en nc ce e m mo on no op po ol li is st ti iq qu ue e lorsque les 3 conditions suivantes sont runies :Il y a libre entre et libre sortie des firmes dans l'industrie : LT, le sur-profit = 0EChaque firme dispose de sa propre clientle : cette clientle dpend du nombre deconcurrents sur le march et du degr de diffrenciation de leurs produitsEChaqueentrepriseconsidrelesprixdesesconcurrentscommedonns.Elleignore donc l'impact de son propre prix sur celui des autres firmes Lesentreprisesnontpasdecomportementstratgique,enraisondugrandnombre de concurrents prsents sur le marchb- La concurrencemonopolistique Chaque firme dtient un monopole dinnovation sur son produit ((marque, diffrencedeprsentationetdemballage,delalocalisationgographique,desconditionsdecrdit, service aprs vente, tendu du rseau commercial) Cependant, ce monopole est relatif car les produits sont tout de mme proches En concurrencemonopolistique,llasticitprixdelademandeestplusoumoinsinlastique= Sileproducteuraugmenteleprixdesonbienau-dessusdeceluidesesconcurrents,lademandersiduelle (spcifiqueauproducteur) netombepaszro= Lentreprise disposedoncduncertainpouvoirdemarchetparconsquentdune certaine libert sur le prix49 Cettestructuredemarchestintressantecarlentredenouveauxproducteurs sur le march favorise les consommateurs pour deux raisons := du fait de la baisse de prix quelle implique= et de laccroissement de la diversit des produits offerts ExempleSur le march des assembleurs de PC sans marque, de nombreuses petites firmesproposentdesproduitsquasimentidentiques.Cettefaiblediffrenciationexpliquequechacunenesertqu'uneclientlerestreinte,quipassefacilementlaconcurrence si elle trouve un fournisseur meilleur march. Sur le march des PC demarque,plusdiffrenci,lenombredefirmesestplusrestreint.Laclientledechacuneestplusimportanteetplusfidlelamarque,carelleaccordeplusd'importance la qualit du produit et aux services qui y sont associs, et moins auseul prix= Jeu stratgique entre les firmes qui essaient dinfluencer le niveau deproduction des autres Situation o un nombre limit dentreprises se partage un march Situation caractrise par une forte interdpendance entre les entreprises= Chaqueentrepriseconsidrela ractiondesautreslorsquellefixesonvolumede production Diffrentes interactionsstratgiquespeuventapparatreentrelesentreprisesencas doligopole= Concurrence totale= Stratgie cooprative sous forme de Cartel= Stratgie non cooprative squentielle (avec prsence dun Leader)= Stratgie non cooprative simultanec- Loligopole50E Loligopole : les diffrentes stratgiesC Stratgiecooprative:lesentreprisescherchent sentendreenformantunecoalitionvisant maximiserleprofitjointde tous les membres du cartel C Stratgienoncooprativesquentielle:une entreprise fixe autoritairement le prixousaquantitproduitealorsquelesautres se contentent de suivre la dcisionpriseparleleaderenconsidrantsonchoix comme une donne exogneC Stratgienoncooprativesimultane:lechoixesteffectudemaniresimultanepar les entreprises qui essaient danticiperla dcision prise par leurs concurrents51Annexesd. Biographie de MaslowN Brooklyn, NewYork,Maslowestlefilsd'immigrantsrussesjuifsquisesontinstallsaux tats-Unis.Iltudial'Universitde Wisconsinoilobtintsondoctoratdepsychologieen 1934.Aucoursdesacarrire,Maslow s'estintressprincipalementauxmotivations suprieures del'hommedanssahirarchie(l'accomplissementdesoi)etauxtatsdeplnitude(expriencesparoxystiques), ainsi qu'aux fondements de la sant psychique. Sahirarchiedesbesoinssignifiequel'hommen'atteintlepleindveloppementdesonpsychismeques'ilestsatisfaitsurtouslesplans :physiologie,scurit,amour(appartenance),estime(reconnaissance)etaccomplissement de soi. Il est l'auteur de plusieurs livres et de beaucoup d'articles. Les plus connussont : Motivation and Personality (1954, rdit 1970) Toward a Psychology of Being (1968) The Farther Reaches of Human Nature (1971) Un propos souvent cit et qui lui est attribu est : If the only tool you have is a hammer, you tend to see every problem asanail (Toutressembleuncloupourquinepossdequ'unmarteau),qui stigmatise la dformation professionnelle souvent inconsciente.b- Application sur linvestissementApplicationLa mcanique de linvestissementQuanduneentrepriseacquiertunbien destinresterdurablementensonsein,elleraliseun..Ellenaffectepascettedpensedanssoncomptersultat,maiscommeaugmentationdesonpatrimoine. Dans le cas de linvestissement .., lexception des brevets et marques et de la recherche dveloppement, ilnestpasvidentapriorideclasserunedpensecommedpensecouranteouinvestissement.Cestlecaspourlaformationetlesdpensesdepublicit.Source :AlternativesEconomiques ;Fvrier1996 Texteadapt Document II :52Linvestissementenressourceshumainesestdevenu aujourdhui aumoinsaussiimportantquelinvestissementmatrielouinfrastructurel.Do limportance de la mobilisationet de la motivation de nos ressourceshumainesparunemeilleureadquationbesoins ressourcesdansnotrepays.Source : Gestion, Ressources Humaines ; N5. Travail faire :1 - Complter le document 1 ; 2 -Releverdesdeuxdocumentsquatreexemplesdinvestissementimmatriel. 3 -Expliquerlesexpressionssoulignes :a dans le document 1.b dans le document 2 .