cours 1 étoile - rcae plongée · l’effort (ecg) obligatoire. ... plongeur capable...

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PAGGETTI Laurent RCAE Liège Assistant moniteur ADMINISTRATION LIFRAS : Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Sous-marines « La LIFRAS organise la promotion de l’enseignement et des activités sous-marines par l’intermédiaire des clubs qui lui sont affiliés ». CMAS FEBRAS / BEFOS LIFRAS NELOS Avantages offerts par l’adhésion à un club LIFRAS : 1. Une souscription à une assurance collective (accidents corporels, responsabilité civile, protection juridique, et rapatriement). 2. Une formation et un enseignement gratuit donnés par des bénévoles. 3. L’homologation des brevets de plongeur, de moniteur, de spécialisation et de plongée enfant. 4. Une reconnaissance internationale du brevet de plongeur obtenu. 5. Un périodique d’information « Hippocampe » (organe officiel de la Ligue). 6. La participation aux diverses activités des différentes commissions et à la vie associative du club/ligue. Pour bénéficier de ces avantages : 1. Être en ordre de cotisation (du 01/01/.. au 31/12/..). 2. Avoir subi un examen médical, le médecin remplissant la feuille prévue à cet effet (contre-indications au verso). Les examens médicaux comportent au minimum une visite annuelle. Le dernier examen doit dater au plus tard, de l’année qui précède l’exercice en cours. 3. Avant de débuter les exercices du brevet 2 *en eaux libres, électrocardiogramme à l’effort (ECG) obligatoire. Tous les 5 ans jusque 45 ans Tous les 2 ans de 45 à 55 ans Tous les ans pour les plus de 55 ans 4. Respecter le règlement et les règles de la plongée édictés par la LIFRAS.

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PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

ADMINISTRATION

LIFRAS : Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Sous-marines

« La LIFRAS organise la promotion de l’enseignement et des activités sous-marines par

l’intermédiaire des clubs qui lui sont affiliés ».

CMAS

FEBRAS / BEFOS

LIFRAS NELOS

Avantages offerts par l’adhésion à un club LIFRAS :

1. Une souscription à une assurance collective (accidents corporels, responsabilité civile,

protection juridique, et rapatriement).

2. Une formation et un enseignement gratuit donnés par des bénévoles.

3. L’homologation des brevets de plongeur, de moniteur, de spécialisation et de plongée

enfant.

4. Une reconnaissance internationale du brevet de plongeur obtenu.

5. Un périodique d’information « Hippocampe » (organe officiel de la Ligue).

6. La participation aux diverses activités des différentes commissions et à la vie

associative du club/ligue.

Pour bénéficier de ces avantages :

1. Être en ordre de cotisation (du 01/01/.. au 31/12/..).

2. Avoir subi un examen médical, le médecin remplissant la feuille prévue à cet effet

(contre-indications au verso). Les examens médicaux comportent au minimum une

visite annuelle. Le dernier examen doit dater au plus tard, de l’année qui précède

l’exercice en cours.

3. Avant de débuter les exercices du brevet 2 *en eaux libres, électrocardiogramme à

l’effort (ECG) obligatoire.

Tous les 5 ans jusque 45 ans

Tous les 2 ans de 45 à 55 ans

Tous les ans pour les plus de 55 ans

4. Respecter le règlement et les règles de la plongée édictés par la LIFRAS.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Hiérarchie des brevets :

Le plongeur non breveté

- Etre âgé de 14 ans au moins. Si le plongeur n’est pas majeur, le consentement écritdes parents ou du tuteur est obligatoire

- Etre membre d'un club affilié à la LIFRAS ayant statut d'école

- Etre en possession d'un certificat médical de non contre indication à la plongée,valable pour l'année civile en cours avant de débuter les cours théoriques etpratiques

Il doit suivre avec succès une formation théorique et une formation pratique en espace

aquatique restreint (piscine ou plan d’eau équivalent max. – 5m), avant de pouvoir

effectuer 5 plongées au minimum limitées à – 15 m.

Plongée 1 : Plongée baptême encadrée au minimum par un moniteur 1*Si la plongée baptême s'est bien déroulée, réaliser au cours des plongées suivantes, lescompétences indiquées (le contrôle de ces compétences est cumulable) :

Plongée 2 (minimum moniteur 1*)Sur un fond de 3m max, le plongeur NH doit démontrer qu'il est capable :• Après avoir lâché son détendeur, de respirer (3 cycles respiratoires) sur une sourceauxiliaire de gaz respirable (celle du moniteur) et par la suite récupérer son propredétendeur.• D’effectuer un vidage de masque.Si le contrôle des compétences n’est pas concluant, il est répété sous le contrôle d’unmoniteur.

Sous le contrôle d'un Assistant Moniteur minimum :Lors des 3 plongées qui suivent le plongeur NH doit démontrer en surface son aptitudeà :

• effectuer 20m de palmage avec passage du détendeur au tuba et largage deson système de lestage en fin de parcours (le lestage est déposé au bord ouremis au moniteur vérificateur). Ce test de compétence peut être effectué en finde plongée.• Contrôler en fin de plongée sa flottabilité à la profondeur de 3m (porter uneattention particulière aux risques liés au sur lestage).

Dès que ces compétences sont acquises, dans l'attente de l'homologation de sonbrevet plongeur 1*, le plongeur NH pourra être encadré par un AM, les plongées étanttoujours limitées à – 15 m.

Le plongeur 1* (14 ans au moins)

Le plongeur 2* (15 ans au moins)

Le plongeur 3* (18 ans au moins)

Le plongeur assistant moniteur (18 ans au moins)

Le moniteur club (1*)

Le moniteur fédéral (2*)

Le moniteur national (3*)

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Prérogatives du plongeur 1* :

Plongeur capable d'utiliser de façon correcte et en toute sécurité tout le matériel de

plongée sur un plan d'eau abrité, et prêt à acquérir de l'expérience en eaux libres avec des

compagnons de plongée expérimentés.

Après avoir obtenu le brevet plongeur 1*, le plongeur pourra plonger jusqu'à 15 m sous lasupervision d’un plongeur 3* minimum. La palanquée ne peut compter plus de 4plongeurs 1*, le chef de palanquée devant pouvoir établir un contact physique avec tousles plongeurs 1*de la palanquée, à tout moment au cours de la plongée

Le plongeur 1* pourra plonger jusqu'à 20m sous la supervision d'un Assistant Moniteurminimum.

Le plongeur 1* peut plonger de nuit pour autant qu'il soit accompagné par un plongeur3*.

Le plongeur 1* ne pourra plonger qu'en plongée non déco.

La plongée, sous glace, dans des grottes immergées et en mer du Nord n'est pasaccessible au plongeur 1*.

Qui peut plonger avec qui ?

NH P1 P2 P3 P3 brevet PPA P4 AM C-F-

N

NH N.A. N.A. N.A. N.A. N.A. N.A. 15m* 15m

P1 N.A. N.A. N.A. 15m 15m 15m 20m 20m

P2 N.A. N.A. 18 ans

20m

30m 30m 30m 40m 40m

P3 N.A. 15m 30m 40m 40m 40m 40m 40m

P3

brevet

PPA

N.A. 15m 30m 40m

La limite de 60m est recommandée

lors de l'utilisation de l'air comme gaz fondP4 N.A. 15m 30m 40m

AM 15m* 20m 40m 40m

C-F-N 15m 20m 40m 40m

N.A. = non autorisé

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

En cas d’accident !

Contactez le N° vert DAN 0800 12 382

uniquement de Belgique.

Du dehors de nos frontières : + 32 2 262 22 82 (+ = préfixe du réseau international du

pays duquel vous appelez). Ce numéro vous mettra en rapport avec le médecin-

plongeur de garde (le week-end) ou vous donnera éventuellement par répondeur les

renseignements nécessaires pour le joindre.

De Zélande ne pas oublier, formez le 112 (sur votre GSM ou sur le réseau

téléphonique néerlandais)

Pour un rapatriement, formez le + 32 3 253 69 16

(+ = préfixe du réseau international du pays duquel vous appelez)

ACCIDENT MORTEL

La déclaration d’accident doit parvenir au plus tard dans les 48 heures à

ARENA, rue Joseph II, 36-38 – 1000 BRUXELLES.

Tél. 02.512.03.04 – Fax 02.512.70.94

ET au Secrétariat LIFRAS, rue Jules Broeren, 38 – 1070 BRUXELLES

Tél. 02.521.70.21 – Fax 02.522.30.72

La déclaration peut éventuellement être faite par téléphone ou fax, quitte à faire suivre

la déclaration détaillée accompagnée d’un certificat médical indiquant, dans toute la mesure

du possible, la cause du décès.

ACCIDENT NON MORTEL

La déclaration d’accident, dûment complétée en son volet administratif et médical, doit

parvenir au secrétariat LIFRAS, au plus tard dans les quinze jours suivant l’accident.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège –

Les signes en plongée

Parce qu’il faut se comprendre en plongée :

1 / Tout va bien ; OK

2/ Remonte ou je remonte

3/ Descends ou je descends

4/ Je suis sur la réserve

5/ Je n’arrive pas à ouvrir ma réserve

6/ Cela ne va pas normalement

7/ Détresse

8/ Je n’ai plus d’air

9/ De nuit : tout va bien

10/ De nuit : il y a un problème

– Assistant moniteur

es signes en plongée

Parce qu’il faut se comprendre en plongée :

5/ Je n’arrive pas à ouvrir ma réserve

Cela ne va pas normalement

a un problème !DemiDemi-pression

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège –

Signification:

11. En surface: tout va bien. 12. Stop, halte, arrêt. Ce signal ordonne l'arrêt immédiat sur place pour tous. 13. Je

suis essoufflé. 14. a) Toi, lui. b) Moi, cette partie du corps. c) Cet objet.

Indique le rassemblement. Ce signe est impératif. Commande le rassemblement immédiat autour du chef de

palanquée. C. Indique la négation. D. Indique l'accélération. E. Indique le ralentissement. Ce signe signifie autant

un ordre de la part du chef de palanquée, qu'une demande d

l'action d'équilibrer le gilet. G. Indique l'ignorance ou l'incompréhension. H. Indique le vertige.

nouer, de serrer.

– Assistant moniteur

11. En surface: tout va bien. 12. Stop, halte, arrêt. Ce signal ordonne l'arrêt immédiat sur place pour tous. 13. Je

suis essoufflé. 14. a) Toi, lui. b) Moi, cette partie du corps. c) Cet objet. - A. Indique la direction

nt. Ce signe est impératif. Commande le rassemblement immédiat autour du chef de

palanquée. C. Indique la négation. D. Indique l'accélération. E. Indique le ralentissement. Ce signe signifie autant

un ordre de la part du chef de palanquée, qu'une demande de ralentissement de la part d'un plongeur. F. Indique

l'action d'équilibrer le gilet. G. Indique l'ignorance ou l'incompréhension. H. Indique le vertige.

11. En surface: tout va bien. 12. Stop, halte, arrêt. Ce signal ordonne l'arrêt immédiat sur place pour tous. 13. Je

A. Indique la direction à suivre. B.

nt. Ce signe est impératif. Commande le rassemblement immédiat autour du chef de

palanquée. C. Indique la négation. D. Indique l'accélération. E. Indique le ralentissement. Ce signe signifie autant

e ralentissement de la part d'un plongeur. F. Indique

l'action d'équilibrer le gilet. G. Indique l'ignorance ou l'incompréhension. H. Indique le vertige. 1. Indique l'action de

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

LE CODE DE COMMUNICATION PAR DRAGONNE.

Il se peut que pour des raisons de sécurité (mauvaise visibilité, courant) les plongeurs soient

liés l'un à l'autre par une dragonne (corde de ± 1 ,5m à 2m pourvue d'un flotteur en son

milieu). C'est une obligation, en Zélande notamment.

Dans des conditions extrêmes, le code de communication par signes de la main et/ou par la

lampe ne permet pas aux deux plongeurs de communiquer.

Comme ils sont cependant "liés" l'un à l'autre, il existe un code de communication via la

dragonne. Pour ce faire, la dragonne doit être légèrement tendue.

Voici ce code en sachant que tout signal via la dragonne implique une réponse et une action

immédiate. Tout signal est donné par une traction d'un ou de plusieurs coups secs sur la

dragonne.

1 coup: question : es-tu OK?

Réponse : un coup si tout va bien (je suis OK)

2 coups: question : tu vas trop vite - je suis essoufflé – petit problème.

Réponse : j'arrête un instant - interroger en demandant si c'est OK.

4 coups: question : je suis passé sur réserve ou je n'arrive pas à passer ma

réserve.

Réponse : venir vérifier si la réserve est bien baissée.

Répondre OK et prendre toutes les mesures pour terminer la plongée.

5 coups ou plus (très rapides) : question: j'ai un gros problème !

Réponse: accrocher son équipier - vérifier s'il a

de l'air et remonter le plus vite possible.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Le matériel

Non brevetés & 1* En tous lieux

Palmes, masque, tuba

Obligatoire

vêtement

Système de stabilisation

Bouteille + manomètre ougestion d’air

Tables et montre (ouchrono)

Couteau ou cisaille

2 sources de gaz respirable

2 détendeurs sur 2 sortiesRecommandéCompas, sifflet, parachute

Moyen primaire dedécompression

Lampe Recommandé / Obligatoire en Zélande

Dragonne Recommandé si courant ou visibilité réduiteObligatoire en Zélande

1. LE BLOC BOUTEILLE.

Le bloc bouteille se compose:

D’une bouteille.

D’une robinetterie.

D’un système de sangles.

1.1 La bouteille.

Elle est réalisée soit en acier, soit en alliage léger (aluminium), soit en carbone (rare).

Les bouteilles en aluminium sont utilisées par exemple lors des plongées en Mer Rouge.

Le plus souvent, elles sont plus légères que les bouteilles en acier.

Le volume des bouteilles ou capacité en eau varie de 3 litres à 20 litres. On peut combiner 2

ou 3 bouteilles via un montage afin de réaliser des bi- ou des tri- bouteilles d'un volume assez

considérable.

1.2 Les inscriptions.

Sur chaque bouteille, on trouve gravée toute une série d'inscriptions. Cela correspond à la

législation en vigueur au sujet des récipients contenant des gaz sous pression.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Passons en revue quelques unes des différentes inscriptions.

Marque: marque du fabricant.

N° de Fabrication : numéro de série de la bouteille.

Capacité : volume en litres d'eau de la bouteille - varie de 3 à 20 litres.

Poids : poids de la bouteille nue, sans robinetterie.

Gaz: nature du gaz utilisé : de l'air, nitrox, O2,…

Pression de service: pression à laquelle la bouteille peut être gonflée pour un usage

courant. Sa valeur est habituellement de 230 bars. Mais sont encore en circulation des

bouteilles plus anciennes avec une pression de service de +/- 170 bars. On trouve

également sur le marché des bouteilles dont la pression de service est de 300 bars.

Pression d'épreuve: pression à laquelle la bouteille sera portée lors de sa ré épreuve

hydraulique. La pression d'épreuve est = 1,5 x pression de service. Il existe une

PRESSION D'ECLATEMENT qui vaut 5/3 de la pression d'épreuve (NORMES IGC).

Faire éclater une bouteille sert simplement à vérifier de quelle manière elle éclate. Il

faut absolument éviter toute projection d'éclats ou de morceaux. La bouteille doit se

fendre longitudinalement comme si elle avait été incisée d'un coup de bistouri.

Date de mise en service & fonction: avant d'être vendue sur le marché, chaque

bouteille subit une épreuve optique et une épreuve hydraulique, d'où la date et le

poinçon. Le poinçon permet de savoir quel est l'organisme agréé qui a effectué les

contrôles. Ex. de poinçon: E - 03 85

Date de ré épreuve optique : tous les 2 et ½ ans tout au long de la vie de la bouteille –

inscription RR (Ex. de poinçon: RR - 10 84). Les bouteilles acier sont produites par

emboutissage avec un fond plus épais que les parois. Les critères de déclassement

peuvent être : Plis internes, corrosion inégale, fissures, épaisseur du

fond < épaisseur des parois.

Ré épreuve hydraulique : elle a lieu de 5 ans en 5 ans à dater de l'épreuve de mise enservice de la bouteille. Inscription R (Ex. de poinçon : R - 05 86).

1.3 Les filets de protection.

En nylon de couleur, ils protègent les bouteilles des coups et permettent un drainage de l'eauentre la bouteille et son culot plastique (diminution de la corrosion).

1.4 La robinetterie.La robinetterie est constituée en laiton et en acier inoxydable. Le raccord robinetterie-bouteille se fait via un joint torique.

2. LES PALMES.

Elles se composent de la partie chaussante et de la voilure.

De multiples modèles existent.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Les palmes avec une partie chaussante ouverte à l’arrière permettent d’utiliser des chaussons

thermiques qui seront maintenus par une sangle.

Les palmes avec une partie chaussante complètement fermée doivent bien envelopper le pied.

3. LE MASQUE.

Il se compose d’une vitre et d’une jupe en silicone ou caoutchouc moulant le nez afin depermettre l’équilibrage des oreilles.

4. LE TUBA.

Le plus simple possible.

5. LE DETENDEUR.

C’est un appareillage qui permet au plongeur de respirer un mélange gazeux (de l’air le plus

souvent) quelque soit la profondeur à laquelle il se trouve, avec le moins de résistance

possible.

Le détendeur se compose de deux parties reliées par un tuyau flexible :

Le premier étage qui permet de transformer la haute pression en air (ou autre mélange

gazeux) contenu dans la bouteille (200 b à +/- 20 b) en moyenne pression (+/- 15 à 10

b).

Le deuxième étage qui détend l’air (ou autre mélange gazeux) arrivant via le tuyau à

moyenne pression à la pression ambiante en fonction de la profondeur ambiante avec

le moins de résistance possible tant à l’inspiration qu’à l’expiration.

Un entretien annuel par un technicien qualifié est vivement conseillé, votre sécurité en

dépend !

6. LE GILET DE SECURITE.

Appelé également stabilizing jacket ou « stab ».

Le gilet assure :

- L’équilibrage en plongée.

- Le maintien de la tête hors de l’eau pour certains modèles.

- La remontée d’un compagnon en difficulté.

- La fixation de la bouteille via une sangle, pour les modèles les plus répandus.

La taille du gilet et le volume d’air pouvant être contenu varie en fonction de la corpulence du

plongeur et de son utilité (moniteur par ex.).

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

Pour gonfler le gilet, on utilise un inflateur relié à une sortie moyenne pression du premier

étage du détendeur la bouteille via un tuyau.

L’utilisation du gilet en plongée est importante, et nécessite un apprentissage sur plusieurs

plongées pour le débutant !

7. LE PROFONDIMETRE.

Il indique au plongeur la profondeur à laquelle il se trouve.

Actuellement, le profondimètre électronique est le plus souvent utilisé, et il renseigne

également sur le temps de plongée et la vitesse de remontée.

8. LE MANOMETRE.

Le manomètre est un appareil servant à mesurer la pression d’un fluide.

Pour la plongée, l’appareil est directement en communication avec la pression de la bouteillesoit via un tuyau (sortie haute pression), soit via un système par télécommunication.

9. LA BOUSSOLE.

Elle permet au plongeur de s’orienter pour gérer au mieux sa plongée, et nécessite unecertaine habitude.

L’orientation est un des multiples paramètres à gérer en plongée.

10. LES CISEAUX – LES CISAILLES – LE COUTEAU.

Le but essentiel de ce matériel est de permettre au plongeur de se libérer d’un filet ou autrepiège similaire ou de libérer un compagnon de palanquée piégé.

Un bon plongeur ne touche ni à la faune, ni à la flore !

11. LA CEINTURE LESTEE DE PLOMB.

La ceinture lestée permet au plongeur de s’immerger.Le leste doit être déterminé en fonction du plongeur, du matériel (combinaison néoprène parex.), du lieu (eau douce, mer).

12. LA COMBINAISON.

La combinaison est en néoprène d’épaisseur variable pour la thermo protection.

Le néoprène est un caoutchouc synthétique mélangé à des microbulles d’air faisant officed’isolant vis-à-vis de l’eau.

PAGGETTI Laurent – RCAE Liège – Assistant moniteur

La combinaison peut-être d’une pièce, ou au contraire, être divisée en une salopette et uneveste incluant éventuellement une cagoule.

Il existe des combinaisons humides mettant le plongeur en contact avec l’eau de façon la plusréduite possible limitant de ce fait les échanges thermiques, des combinaisons semi-étanches,et des combinaisons étanches ou sèches.

13. DIVERS.

La montre, les gants, les chaussons, la lampe, le parachute qui permet à une palanquée de sefaire repérée en surface ou lors d’un palier.