cooperation entre professionnels de sante modèle …

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Version 9/10/2012 1 COOPERATION ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTE Modèle type de protocole de coopération : intitulé et région du Protocole CONSULTATION INFIRMIER(E) EN MEDECINE DU VOYAGE POUR LE CONSEIL, LA VACCINATION, LA PRESCRIPTION DE MEDICAMENTS A TITRE PREVENTIF , LA PRESCRIPTION ET L INTERPRETATION DE SEROLOGIES A VISEE VACCINALE, LA PRESCRIPTION DE VACCINS Promoteurs : - Hôpital Avicenne AP-HP - GH Pitié-Salpêtrière AP-HP LE MODELE TYPE DE PROTOCOLE DE COOPERATION COMPREND DEUX PARTIES : - FICHE PROJET - T ABLEAU « DESCRIPTION DU PROCESSUS DE PRISE EN CHARGE DU PATIENT »

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COOPERATION ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTE

Modèle type de protocole de coopération : intitulé et région du Protocole

CONSULTATION INFIRMIER(E) EN MEDECINE DU VOYAGE POUR LE CONSEIL , LA VACCINATION , LA PRESCRIPTION DE MEDICAMENTS A TITRE PREVENTIF, LA PRESCRIPTION ET L ’INTERPRETATION DE SEROLOGIES A VISEE VACCINALE ,

LA PRESCRIPTION DE VACCINS

Promoteurs :

- Hôpital Avicenne AP-HP - GH Pitié-Salpêtrière AP-HP

LE MODELE TYPE DE PROTOCOLE DE COOPERATION COMPREND DEUX PARTIES :

- FICHE PROJET

- TABLEAU « DESCRIPTION DU PROCESSUS DE PRISE EN CHARGE DU PATIENT »

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FICHE PROJET

ITEMS Protocole de coopération unique Intitulé du Protocole de coopération (PC) Quel est le thème de la coopération entre professionnels de santé?

Consultation infirmier(e) en médecine du voyage pour le conseil, la vaccination, la prescription de médicaments à titre préventif, la prescription et l’interprétation de sérologies à visée vaccinale, la prescription de vaccins

Profession du délégant Quelle est la profession, et le cas échéant la spécialité, du délégant inscrite à l’article L. 4011-1 du code de la santé publique ?

Médecin titulaire d’un DU ou DIU, DESC de médecine infectieuse et/ou tropicale

Profession du délégué Quelle est la profession du ou des délégué(s) inscrite à l’article L. 4011-1 du code de la santé publique ?

Infirmier(e) diplômé d’Etat

Objectifs Quels sont les résultats attendus en termes de qualité de la prise en charge du patient ? Quels sont les résultats attendus en termes de l’optimisation de la dépense de santé ?

L’intérêt du protocole est précisé pour l’ensemble des parties prenantes : patient, délégué, délégant :

- Augmenter la couverture vaccinale et l’accès à tous les publics et notamment permettre de répondre à la demande dans des délais acceptables, particulièrement pour les vaccins nécessitant un délai obligatoire avant le voyage (fièvre jaune = 10 jours minimum) ou un rappel (ex : antirabique.) ;

- Répondre à une forte demande de consultation des voyageurs particulièrement importante en période estivale et de pèlerinage ;

- Permettre au voyageur de partir en toute sécurité en bénéficiant d'une protection vaccinale adaptée à sa destination ;

- Permettre de dépister (par prescription de sérologies), si besoin, les situations d'absence de vaccination ou nécessitant soit un rappel soit une revaccination ;

- Diminuer les délais de rendez-vous et d’attente pour une meilleure qualité de prise en charge ; - Donner la possibilité d’un suivi, d’un accompagnement et d’une prise en charge globale de leur

santé y compris en terme d’actes médicaux et notamment les populations à risque ; - Economiser du temps médical afin qu’il soit réinvesti dans desactivités plus complexes : la

consultation du retour de voyage et les consultations du départ à haut risque ; - Promouvoir la fonction infirmière et mise en œuvre d’une prise en charge concernant la

problématique vaccinale.

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Actes dérogatoires Quelles sont les décisions prises par le délégué, sans participation du délégant ? Pour un examen clinique, s’agit-il par exemple de poser son indication, de le réaliser, de l’interpréter ou encore de définir la conduite à tenir en fonction des résultats…? Pour une consultation de suivi, s’agit-il d’en décider l’opportunité, de détecter et d’interpréter des signes cliniques, de décider des orientations du patient, de poser l’indication d’un examen à réaliser, de réaliser une prescription, d’adapter un traitement ou de le renouveler ? Pour un acte technique, s’agit-il de poser son indication, de le réaliser, de l’interpréter ou encore de décider de la conduite à tenir en fonction des résultats ?

1. Analyse de la situation clinique par la réalisation d’un entretien préalable (annexe 1) 2. Evaluation du statut vaccinal et des contre-indications 3. Choix de vaccination à réaliser en fonction d’une liste pré-établie par le médecin et selon

protocoles, parmi les vaccins suivants : - Les vaccins spécifiques au voyage : fièvre jaune, méningites, leptospirose, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, typhoïde, hépatite A, hépatite B, rage, grippe, rougeole - Mise à jour des vaccins du calendrier vaccinal en relation avec le voyage : diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche

4. Prescription de ces vaccins selon protocoles 5. Prescription d’une prophylaxie anti paludique selon protocoles et uniquement pour les adultes 6. Prescription de sérologies : hépatite A, hépatite B, fièvre jaune, rougeole selon protocoles 7. Interprétation des résultats sérologiques permettant de poser une indication de vaccination ou

de revaccination 8. Prescription de la pharmacie de secours du voyageur : anti pyrétique et antalgique

(paracétamol), anti vomitif (metopimazine), anti diarrhéique (racecadotril), anti histaminique si terrain atopique (cetirizine)

9. Réalisation des vaccinations 10. Mise à jour et signature du carnet de vaccination 11. Gestion des effets secondaires immédiats des vaccins réalisés

Lieu de mise en œuvre Dans quel lieu le protocole a-t-il vocation à être mis en œuvre ? Quelles sont les caractéristiques de ce lieu qui conditionnent éventuellement sa mise en œuvre ? Le bon déroulement d'un protocole peut dépendre de plusieurs facteurs liés à son lieu de mise en œuvre : la configuration des locaux (présence médicale sur place...), le matériel disponible (trousse d'urgences...) et, le cas échéant, leurs caractéristiques (échographe...). Il convient de les identifier.

Locaux Le protocole est mis en œuvre dans un lieu qui répond aux exigences d'un cabinet médical en termes de matériel nécessaire d'accessibilité, de sécurité, d'hygiène et de respect des droits des patients. Secrétaire d’accueil formée

- Connaissance du protocole de coopération - Formation à l’accueil - Formation sur la transmission d’informations aux patients

Durée minimale de formation : 12 heures Modalités : le programme de formation, ainsi que les évaluations des secrétaires formées seront validés par le médecin délégant] Matériel Le délégué dispose de tout le matériel nécessaire à la réalisation de la consultation vaccinale, dont notamment un réfrigérateur et un stock initial de vaccins Sont, par ailleurs disponibles : - le calendrier vaccinal du BEH mis à jour annuellement et les recommandations aux voyageurs ; - le système d'élimination des DASRI ; - un protocole actualisé de conduite à tenir en cas de choc anaphylactique ;

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- la fiche de déclaration des EI et des vigilances (annexe 2) - une chaise inclinable ; - un chariot d’urgence, le matériel d’urgence est disponible, et vérifié. La traçabilité de la vérification est effective. Présence médicale Le délégué peut joindre à tout moment le délégant, le médecin est présent à proximité En cas d’urgence (ex. choc anaphylactique) un médecin peut intervenir à tout moment, car présent dans l’hôpital. Dans le cadre de la gestion des urgences vitales à l’hôpital il est possible de joindre les médecins réanimateurs. Pour les consultations appartenant à des structures non hospitalières il est possible d’appeler le SMUR si nécessaire, l’intervention du SMUR doit être possible en moins de 20 mn (Annexe 3)

Références utilisées Quelles sont les références utilisées pour respecter les bonnes pratiques professionnelles adaptées à la prise en charge ?

Les professionnels se réfèrent aux références natio nales et internationales actualisées, notamment en ce qui concerne les informations du BE H relatives au calendrier vaccinal, aux recommandations pour les voyageurs, aux guides et r ecommandations

Décret d’actes : Article décret N° 2004-802 du 29 juillet 2004 art R.4311-7 et R.4311-2

Loi HPST 2009

Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.

HAS – « Manuel de certification des établissements de santé V2010 » - avril 2011 (circuit du médicament)

DGS : comité technique des vaccinations « guide des vaccinations à l’attention des professionnels de santé » INPES 2012

Rapport 2012 du HCSP relatif à la vaccination des immunodéprimés

Yellow book du CDC (Health Information for International Travel, 2014)

Recommandations OMS pour les voyages internationaux (2012)

Protocole de vaccination interne au service.

Documents de l’Association Société de Médecine des Voyages et de l’OMS

Document institutionnel de l'APHP : Appel à projets coopérations

www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/rr6002a1.htm

Bourgueil Y., Marek A., Mousques J. La participation des infirmier(e)s aux soins primaires dans six pays européens et au Canada. DREES 2005, Etudes et résultats ; 406. 12p. IRDES 2005, Question d'économie de la santé ; (95), 12p

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Points de repère juillet 2008, n°17 Les réformes dans l'organisation des soins primaires en Angleterre Journée IDE en centre de vaccination ARS Haute Normandie 23 avril 2010

ONDPS – « les internes en médecine : effectifs et répartition 2010-2014 » - rapport 2010-2011

Sicart D. « les professions de santé » DREES n°158 – 2011

Armand L., Les touristes français à l’étranger en 2006 BEH 25 26, juin 2007.

Berland Y., Coopération des professions de santé : le transfert des tâches et des compétences, rapport ministériel, octobre 2003.

Bouchaud O., Consigny PH., Cot M., Odermatt Biays S., Médecine du voyage-médecine tropicale, Masson, 2006.

HAS, Délégation, transfert, nouveaux métiers, comment favoriser de nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé, recommandations HAS avec la collaboration de l’ONPDS avril 2008.

Jovic L., La consultation infirmière à l’hôpital ENSP 2002.

Midy F., Efficacité et efficience du partage des compétences dans le secteur des soins primaires, revue de la littérature 1970-2002, CREDES, 2003..

Ouellet N., L’infirmière en pratique avancée, soins cadre n°50 mai 2005.

Steffen R., quels risques pour les 11 millions de français qui voyagent à l’étranger BEH 25 26, juin 2007

Expérience Québécoise : Au Québec, depuis l’entrée en vigueur de la loi 90 en 2003, les infirmier(e)s peuvent procéder à la vaccination sans ordonnance individuelle ou collective conformément au Protocole d’Immunisation du Québec (PIQ)

Autres expérience : Royaume Uni, les pays scandinaves Type de patients concernés Quelle sont les caractéristiques des patients concernés par le protocole? Quels sont les critères d’inclusion et d’exclusion ?

Critères d’inclusion au protocole : Personnes âgées de plus de 6 mois et moins de 80 ans Critères d’exclusion au protocole : - enfants de moins de 6 mois ; - antécédents de contre-indication à la vaccination (annexe 4) ; - allergie aux protéines de l’œuf ou de poulet (grippe, fièvre jaune) ; - présence d’un trouble de la coagulation ou traitement par anticoagulant, ou traitement antiagrégant plaquettaire, à base d’aspirine à forte dose - pas d’antécédent vaccinal connu (justificatif de vaccination à présenter) ; - patiente enceinte ou pensant l’être (sauf pour vaccination grippale) - patiente allaitante ; - patient ayant bénéficié d’une transfusion ou d’une injection d’immunoglobuline les 11 derniers mois ; - présence d’un état d’immunodépression ;

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- maladie auto-immune ; - existence de co-morbidité d’apparition récente ; - altération de l’état général ; - antécédents d’EI lié à une vaccination. En présence d’au moins un critère d’exclusion du pr otocole, le délégué consulte le médecin sur la conduite à tenir (annexe 4)

Information des patients Qui informe le patient en premier lieu ? A quel moment de la prise en charge? Comment est donnée l’information au patient ? Une information écrite est-elle laissée au patient ? (si oui, joindre un modèle de cette information écrite) Quelles sont les solutions alternatives, proposées au patient, en cas de refus à la nouvelle prise en charge proposée ? Qui recueille le consentement oral du patient? Comment est-il tracé ?

L'information du patient est réalisée avant puis au moment de la prise en charge par l’IDE déléguée. Le patient, ou son tuteur est informé :

- de la possibilité de bénéficier d'une vaccination par un(e) IDE en lieu et place d'un médecin ; - du caractère dérogatoire de cet acte ; - de la nécessité, conformément aux recommandations, de réaliser ces vaccinations ; - des modalités d'organisation de cette vaccination ; - du caractère volontaire de la participation à ce protocole ; - des modalités de prise en charge alternatives en cas de refus d'intégrer le protocole et

notamment qu'il pourra être reçu par un médecin. Cette information est délivrée par affichage ou autre support de communication, selon des modalités propres à chaque organisation retenue mais de manière à laisser aux patients suffisamment de temps pour qu'il accepte ou refuse. Lors de la consultation avec le délégué, il : - vérifie la bonne compréhension de l'information délivrée ; - remet au patient une plaquette d'information (annexe 5) ; - s'assure de l’accord du patient et le trace dans le dossier.

Formation des professionnels délégués - Quelles sont les compétences à acquérir pour réaliser l’acte(s) ou l’activité(s) dérogatoire(s) ? - Quels sont les objectifs pédagogiques au regard des compétences à acquérir et des risques à éviter ? - Quel est le programme de formation théorique et pratique (méthodes / moyens pédagogiques, volume horaire) ? - Qui valide la formation et comment ?

Compétences à acquérir par le délégué Le délégué devra :

- être capable d’identifier les risques sanitaires et la prévention appropriée (les circonstances devant conduire à différer la vaccination…) ;

- être capable d’apprécier le statut vaccinal du patient ou usager au regard du calendrier vaccinal y compris les vaccins spécifiques à la médecine du voyage

- être capable de d’établir une prescription ; - être capable de réaliser les vaccinations (injection intradermique etc.) ; - être capable de poser l’indication et de prescrire une prophylaxie antipaludique - être capable d’identifier les situations où une sérologie a un intérêt dans l’objectif de vacciner

ou revacciner et d’interpréter la sérologie. - être capable d’établir une prescription de pharmacie de secours du voyageur

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- Quels sont les pré-requis, notamment en termes d’expérience professionnelle ou de diplômes ? - Quelle est l’activité minimum nécessaire au maintien des compétences acquises ?

Formation théorique (60 heures) Programme de formation théorique (annexe 6 à titre d’exemple) Renforcement :

- sur l’épidémiologie et la physiopathologie des maladies acquises en voyage, - sur la pharmacologie des médicaments liés au voyage, - sur la vaccinologie et l’éducation à la santé - la définition et les principes et bases immunologiques de la vaccination : historique, réponse

immune, classification des vaccins Des modules spécifiques doivent être abordés dans cette formation :

- médecine du voyage et son environnement - évaluation des risques sanitaires liés au voyage - vaccinations du voyageur - chimio prophylaxie antipalustre - modes de vie en voyage - voyages et terrains particuliers - voyages et environnements particuliers - conduite à tenir devant des problèmes de santé au retour de voyage - grandes pathologies du voyageur - conseils aux voyageurs et pathologies du retour en situation - rappel de connaissance sur les pathologies

Les vaccins : - Définition d’un vaccin - Les différents types de vaccins - Conditions de prescription des différents vaccins concernés par la coopération - Conditions de conservation et respect de la chaîne du froid - Indications, contre-indications et précautions d’emploi par type de vaccin - Effets secondaires des vaccins et leurs traitements - Savoir mener un entretien de recueil de données et analyser la situation du patient - Savoir repérer les circonstances devant conduire à différer la vaccination - Conduite à tenir en cas de situations d’urgence (choc anaphylactique en particulier) - Connaissance et maitrise de grilles d’aide à la décision - Calendrier vaccinal - Modalités de transcription des données vaccinales dans le dossier patient - Connaissance des soins éducatifs à mettre en œuvre selon le patient - Pharmacovigilance et modalités de déclaration

Une évaluation des connaissances est réalisée à l’issue de la formation théorique

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Formation pratique par compagnonnage et démarche gr aduée

- Participation à 20 consultations médicales - Réalisation minimale de 10 consultations de vaccination en présence du délégant

Validation de la formation A l’issue de la formation théorique et pratique, une évaluation des compétences du délégué, nécessaires à la mise en œuvre du protocole, est réalisée par le médecin formateur, selon une grille explicite signée et datée par ce dernier ; une attestation lui est délivrée. L’ensemble de ces compétences doivent être acquises pour que le délégué puisse adhérer au protocole de coopération entre professionnels de santé Pré-requis

- 3 ans d’expérience après l’obtention du DEI, dont 3 années d’expérience dans un service de médecine infectieuse ou un Centre de Vaccination International

- AFGSU (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence) Maintien des compétences

- Suivi des compétences : o analyse de la cohérence des choix vaccinaux et thérapeutiques issue des staffs

quotidiens entre le médecin et l’infirmier(e) (analyse des dossiers) o réunions trimestrielles de revue de pratiques (étude de cas cliniques) o séminaire multidisciplinaire annuel (actualisation des connaissances, travail sur des

cas cliniques aboutissant à la formalisation d’attitudes communes à tous les intervenants dans des situations types)

o entretien annuel d'évaluation avec le cadre de santé ou le délégant, notamment à la lumière des problèmes rencontrés dans la mise en œuvre de ce protocole.

o A l’issue de l’évaluation régulière des connaissances et pratiques, une formation continue est envisagée si nécessaire.

- Actualisation des connaissances du délégué, chaque année dans le cadre d'une journée de formation (revue de la littérature, nouvelles recommandations, Evaluation des pratiques professionnelles (EPP), RCP, RMM)

- Participation annuelle à des congrès et journées scientifiques de médecine des voyages (SMV) Intervention du délégant - Comment le délégant s’assure-t-il de la bonne réalisation par le délégué de l'acte ou de l'activité dérogatoire ?

Supervision

- Astreinte : Le délégant est disponible à tout instant pour répondre aux questions du délégué et peut intervenir en cas d’urgence

- Accès au dossier patient : Les informations relatives à la consultation (résultat de

l'interrogatoire, absence de contre-indication…) et les vaccinations effectuées sont consignées

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- Sur quels critères le délégué fait-il appel au délégant (ou à un médecin, en cas d’urgence)? - Quelles sont, en fonction de ces critères, les modalités d’intervention du délégant ou d’un autre médecin en cas d’urgence ? - Quelles sont les modalités prévues pour maintenir la continuité des soins en cas d’absence programmée ou non des professionnels concernés (délégué ou délégant) ?

dans le dossier patient partagé entre délégué et délégant ainsi que dans son carnet de vaccination.

- Réunions trimestrielles de concertation et coordination : Les problèmes rencontrés sont

analysés, notamment les EIG déclarés, des solutions identifiées et le suivi de leur mise en œuvre assuré. A cette occasion, les vaccinations réalisés peuvent être analysées, soit pour certains patients identifiés par le délégué ou le délégant (problèmes rencontrés), soit pour des dossiers pris au hasard (ou tous les dossiers de manière systématique suivent le nombre de dossiers)

Critères d’alerte

- Selon les critères d’exclusion et liés à la formation initiale - Un algorithme, validé par le médecin, précise la conduite à tenir (annexe 3) - Les critères d’alerte selon le niveau de prise en charge

o 1er niveau : lors de l’orientation du voyageur, le déroulé de l’algorithme permet à l’infirmier(e) de référer au médecin le voyageur dès lors que l’analyse de la situation met ce dernier en dehors du cadre de la consultation infirmière (annexe 4)

o 2ème niveau : pendant la consultation, si un élément d’information nouveau ou un événement clinique imprévu (malaise, douleur inhabituelle, vomissement, …) survient, l’infirmier(e) passe le relais au médecin

o 3ème niveau : après la consultation si un événement clinique imprévu survient, l’infirmier(e) en informe le médecin qui jugera des suites utiles à donner (annexes 7-1 et 7-2)

L’analyse des alertes fera l’objet d’une adaptation de la formation continue du délégué

- En cas d’absence physique du médecin délégant : o il reste joignable à tout moment par téléphone o un autre médecin peut intervenir si besoin

La délégation s’interrompt au moindre doute

- En cas d’urgence la prise en charge des patients se fait par le médecin présent et par le SAMU,

suivant sa décision (annexe 3) Système d’information Quelles sont les informations qui sont partagées pour organiser la prise en charge du patient ?

- Il existe un outil de partage d’information entre délégant délégué, cet outil est informatisé et

comprend : o Les données administratives du patient o Les données cliniques recueillies lors de la consultation (formulaire de consultation) o Les vaccins prescrits et administrés o Les effets secondaires observés

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o Les sérologies prescrites et interprétation des résultats o Les traitements antipaludéens prescrits o Les actions de prophylaxie hors traitements o Les alertes effectuées o Les problèmes rencontrés et les modalités de leur prise en charge o Les remarques du délégué

- Le médecin traitant est informé des vaccinations effectuées sur demande du délégant en fonction de la situation médicale

Suivi du protocole Sélectionnez les indicateurs génériques adaptés à votre démarche en fonction des objectifs poursuivis et remplir les fiches correspondantes - Quels sont les critères (congé de maternité …).ou résultats d’indicateurs à partir desquels l’arrêt du protocole de coopération doit être envisagé ?

Les indicateurs (cf. fiches spécifiques jointes) Indicateur d’activité Taux de consultations réalisées par les délegués Indicateur de qualité et de sécurité Taux de recours au délégant Indicateur de satisfaction des acteurs Taux de satisfaction des professionnels Indicateur d’impact organisationnel Non applicables. Les patients sont reçus sans rendez-vous A noter qu’il sera mis fin au protocole en cas d’absence de délégant, et pour tout résultat d’indicateur non acceptable

Retour d’expérience Les évènements indésirables - Quelles sont les modalités de recueil et de signalement des évènements indésirables ? - Quels sont les évènements indésirables qui font l’objet d’un recueil systématique et d’une analyse ? - Comment cette analyse est-elle réalisée ? La qualité des soins

- Comment est évaluée la qualité de la prise en charge ?

- Type d'Evènements indésirables (EI) recueillis syst ématiquement

- erreur de vaccination (prescription, dispensation, préparation, administration) - non consentement du patient - effets secondaires / complications de la vaccination - défaut d'intervention ou de réponse du délégant

Autres difficultés : effets indésirables médicaux Analyse des EI (annexe 6)

- Protocole de signalement et prise en charge des EI - Fiche de déclaration pour chaque EI - Alerte au médecin - Traçabilité des EI dans le système d’information partagé

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- Tout EI est signalé au médecin, à la cellule qualité et/ou au CLIN et, selon le cas, à l’ARS. Si nécessaire, déclaration au centre de pharmacovigilance

- Revue trimestrielle des EI lors des réunions de suivi du protocole. - Grille de relevé des discordances jointe à chaque dossier (annexe 4) - Arbre décisionnel - Organisation et mode d’intervention du délégant

Analyse des pratiques

- Réunions trimestrielles de suivi du protocole entre les délégants, les délégués et les professionnels participant à la prise en charge des personnes (secrétaire, …). Elles permettent de :

o évaluer les indications de vaccinations posées par le délégué pour certains dossiers, soit ayant posé problèmes, soit pris au hasard

o analyser les motifs de refus des patients d'entrer dans le protocole et les causes de non vaccination

o analyser tout problème rencontré, notamment les événements indésirables - des réunions intermédiaires peuvent être organisées en fonction du nombre de patients suivis et

des problèmes rencontrés

- Contrôle de la qualité de la consultation infirmière par : o contrôle des prescriptions sur la base d’un échantillonnage aléatoire o analyse collégiale des cas cliniques lors des réunions trimestrielles d’équipe et lors

du séminaire Traçabilité et archivage - Quels sont les documents qui permettent de suivre la mise en œuvre du protocole (procédures,) et qui sont archivés ?

Dossier patient Les éléments archivés dans le dossier de chaque patient sont :

- Le formulaire de consultation - Les vaccinations réalisées - Les traitements de prophylaxie antipaludique (le cas échéant) - Les sérologies (le cas échéant) - Les problèmes ou les EI survenus et les modalités de leur prise en charge - Un courrier sera adressé au médecin traitant en cas de comorbidités interférant avec la

vaccination ou le voyage Processus de prise en charge Complétez le tableau « description du processus de prise en charge du patient » du modèle type de protocole de coopération. Joignez les protocoles cliniques et arbres

1. Prise de rendez-vous par la secrétaire

a. Enregistrement de la demande b. Information le patient / nouvelle prise en charge

2. Accueil physique par la secrétaire 3. Accueil par le délégué

a. Vérification de l’accord du patient au protocole

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décisionnels en lien avec le processus de prise en charge

b. Ouverture ou reprise du dossier du patient 4. Vérification

a. Contre-indication b. Critères d’inclusion c. Critères d’exclusion

5. Orientation du patient en fonction de : a. Evaluation du statut vaccinal par le délégué b. Consultation du départ en voyage (objet de ce protocole de coopération) c. Prescription de sérologies d. Prélèvement sanguin e. Education thérapeutique

6. Prescription de la vaccination 7. Réalisation de la vaccination 8. Prescription de chimioprophylaxie antipaludique (po ur les adultes) 9. Prescription des médicaments entrant dans la com position de la trousse de secours du

voyageur 10. Surveillance et information du patient 11. Actualisation du dossier patient et carnet de vacci nation

COMMENTAIRES Néant

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DESCRIPTION DE LA PRISE EN CHARGE : étapes / risques / causes / solutions

1) Étapes de la prise en Questions /

remarques - précisions

2) Identification des risques

3) Analyse des risques 4) Solutions à mettre en place

Décrivez précisément les étapes de la prise en charge concernées par le protocole de coopération (Qui fait quoi, où, quand et comment ?) Dans tous les cas, expliciter les critères sur lesquels le délégant fonde ses décisions et joindre, le cas échéant, les protocoles thérapeutiques ou les arbres dé décision.

Quels sont les risques qui peuvent survenir à chacune de ces étapes ? Quelles peuvent en être les conséquences pour le patient (évènements indésirables) ?

Quelles sont les causes de ces risques ? Différentes causes méritent d’être recherchées systématiquement : -patient -tâches -professionnels -équipe -environnement -matériel, équipement -management -institutionnel

Quelles solutions prévoyez -vous pour prévenir la survenue des risques identifiés et/ou les prendre en charge s’ils surviennent ? Certains aspects du protocole nécessitent une attention particulière : � Les modalités de continuité et de permanence des soins. � Les critères qui déclenchent l'intervention du délégant � Les modalités d’intervention du délégant � Les critères qui permettent d’identifier une situation d’urgence � La conduite à tenir en cas d'urgence. � Les évènements indésirables à signaler systématiquement � Les critères provoquant l'arrêt du PC � Les solutions alternatives proposées en cas d'exclusion d'un patient du PC

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1) Étapes de la prise en Questions / remarques - précisions

2) Identification des risques

3) Analyse des risques 4) Solutions à mettre en place

1 - Prise de rendez-vous par la secrétaire pour une demande de consultation incluant un besoin de vaccination Orientation vers l’infirmière déléguée dans le cas d’une consultation du départ en voyage Edition d’une fiche de circulation 2 - Première information du protocole réalisée par la secrétaire (prise en charge par une infirmière en lieu et place d’un médecin)

Mauvaise orientation du patient Erreur d’identification du patient Retard dans le délai de vaccination Information non faite Information mal comprise par le patient

Causes liées au patient - mauvaise compréhension - transmission d’une mauvaise information Causes liées aux professionnels : - oubli ou méconnaissance des critères d’orientation - communication inadaptée auprès de la population Causes liées à l’organisation - file active trop importante / permanence des professionnels

- formation des secrétaires qui prennent les rendez-vous

-mise en place d’outils de suivi de la file active

- identification précise du motif de consultation

- check-list pour la secrétaire des informations à recueillir pour orienter les patients et mémos des informations à délivrer

- réunion trimestrielle de suivi du protocole : identification des problèmes rencontrés et proposition de solutions

3 - Accueil physique du patient par la secrétaire : - information sur la prise en charge dans le cadre du protocole - remise d’un document d’information

Information non faite Information incomplète ou erronée Information mal comprise par le patient

Causes liées au patient - oubli des informations à transmettre - mauvaise compréhension des informations reçues Causes liées aux professionnels - méconnaissance des informations à transmettre - oubli de transmissions des informations / documents Causes liées à l’organisation - communication inadaptée auprès de la population - file active trop importante/manque de temps

- support écrit

- vérification par l’infirmière lors de la consultation de la compréhension du protocole par le patient

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

- formation des secrétaires qui accueillent les patients

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4 - Accueil du patient par l’infirmière. - vérification de la compréhension du protocole - recueil du consentement du patient - création ou reprise du dossier du patient

Principales données recueillies par l’interrogatoire : estimation (en milieu rural ou urbain), date du départ, temps du séjour, motif du voyage, antériorité des voyages en zones tropicales o état de santé, antécédents médico-chirurgicaux, allergies, grossesse, VIH (taux de charge virale CD4 CD8),… o traitements encours, protocoles en cours o examen du carnet de vaccinations et/ou de santé, ou interrogatoire sur les antécédents vaccinaux

Absence de consentement oral Information transmise non tracée Consentement du patient ou de son tuteur (si mineur) non recueilli Mauvaise identification du dossier

Causes liées au patient : - mauvaise compréhension - autonomie insuffisante du patient Causes liées aux professionnels : - information de mauvaise qualité ou oubliée - absence de recueil de consentement - non transmission de l’information délivrée Causes liées à l’organisation : - défaut de gestion de la file active ou file active trop importante pour la prise en charge - manque de temps - manque de support écrit

- support écrit

- formation du délégué

- traçabilité dans le dossier patient

- check-list pour le délégué des informations à recueillir lors de la consultation (formulaire de consultation)

5 - Vérification de la présence d’un délégant

Risque d’effets secondaires non pris en charge, notamment en cas d’urgences et particulièrement en cas de choc anaphylactique

Causes liées au patient - méconnaissance ou oubli des contre-indications Causes liées aux professionnels - pas de vérification par l’infirmier(e) de la présence du médecin - mauvaise interprétation d’une réponse du patient - poursuite de la prise en charge (dans le cadre du protocole) par

- mise à disposition d’une conduite à tenir en cas d’urgences notamment en ce qui concerne le choc anaphylactique, et en fonction de risques d’effets secondaires immédiats

- formation du délégué

- affichage actualisé du planning de présence médicale

- check-list pour le délégué des

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l’infirmier(e) malgré l’absence du médecin Causes liées à l’organisation - Manque de concertation entre

les professionnels pour permettre la présence d’un médecin

informations à recueillir lors de la consultation (formulaire de consultation)

- traçabilité de la décision dans le dossier médical du patient et dans son carnet de santé.

6 - Consultation du départ en voyage : Interrogatoire - profil patient, dates, motifs

et lieu de voyage, antériorité des voyages, notamment en zone tropicale

- état de santé, traitements en cours antécédents médico-chirurgicaux, terrain atopique, grossesse, VIH

- examen du carnet de vaccination – évaluation du statut vaccinal

Prescription inappropriée

Causes liées au patient - méconnaissance ou oubli de son statut vaccinal Causes liées aux professionnels - information recueillie incomplète - mauvaise prise en compte des recommandations - recommandations non actualisées - vaccination non indiquée - mauvaise interprétation des vaccins reçus antérieurement

- information du patient lors de la prise de rendez-vous - formation du délégué

- support : mémos, calendrier vaccinal actualisé

- traçabilité de la décision dans le dossier médical du patient et dans son carnet de santé

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

- mettre à disposition du délégué, la liste des noms commerciaux des vaccins et de leur composition, précisant quels vaccins peuvent être considérés comme équivalents et quels vaccins sont interchangeables.

- prévoir également une procédure pour des vaccinations faites à l’étranger avec des vaccins inconnus en France

7 - Vérification des critères d’inclusions et d’exclusions - analyse des

contre-indications aux vaccinations demandées

- concernant les traitements

antipaludiques

Risques d’effets secondaires / de complications Risques de complications

Causes liées au patient - méconnaissance ou oubli de CI Causes liées aux professionnels - non vérification auprès du patient - mauvaise interprétation d’une réponse du patient

- formation du délégué

- check-list pour le délégué des informations à recueillir lors de la consultation (formulaire de consultation)

- traçabilité de la décision dans le dossier médical du patient et dans

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- vérification de la présence

du délégant

Causes liées à l’organisation - manque de temps

son carnet de santé.

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

- mise à disposition d’une conduite à tenir en cas d’urgences, notamment en ce qui concerne le choc anaphylactique, et en fonction de risques d’effets secondaires immédiats

8 - Prescription de la vaccination par l’IDE : rédaction de l’ordonnance - mise à jour des vaccins

recommandés (BEH) - vaccins obligatoires : fièvre

jaune, méningites - vaccins recommandés :

rage, hépatite A, hépatite B, typhoïde, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, DTPC, grippe…

Prescription éventuelle de sérologies pour l’hépatite A, de l’hépatite B et de la rougeole pour poser l’indication ou non de la vaccination (nécessitera une autre consultation après retour des résultats) Prescription et interprétation des résultats sérologiques

A quel moment ? variable selon les prises en charges – (ex : retour par les patients, des vaccins prescrits par le délégué) – circuit de prescription et gestion des vaccins à préciser (lieux hospitaliers / non hospitaliers)

Vaccin inapproprié Prescription non conforme : manque de données. Selon recommandations internationales (BEH)

Causes liées aux professionnels - non-respect des protocoles et arbres décisionnels - problème d’identitovigilance - défaut de formation de l’infirmier(e)

- formation du délégué

- support : mémos, calendrier vaccinal actualisé.

- traçabilité de la décision dans le dossier médical du patient et dans son carnet de santé.

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

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9 - Réalisation de la vaccination Surveillance du patient pendant 30 minutes

Les centres fournissent tous les vaccins

Injection d’un mauvais vaccin Injection d’un vaccin périmé Injection d’un vaccin d’aspect anormal non repéré (particules, contenant abîmé..) Mauvaise voie d’administration Mauvais site d’administration Mauvaise dose vaccinale Administration douloureuse Effets secondaires immédiats Apparition d’effets secondaires non repérés : douleur, malaise, choc vagal, choc anaphylactique…

Causes liées au patient : - anxiété, état dégradé, agitation, refus….. Causes liées aux professionnels : - défaut de formation du délégué Causes liées à l’organisation - erreur de prescription - défaut dans le suivi et la gestion des vaccins - manque de temps - défaut de maintenance et logistique du matériel (réfrigérateur…) Causes liées au patient - départ du patient (refus….) Causes liées aux professionnels - non disponibilité du délégué - défaut de formation du délégué Causes liées à l’organisation - file active trop importante

- formation du délégué

- check-list : vérification du vaccin avant l’injection (date de péremption, aspect,…)

- traçabilité dans le dossier patient du vaccin injecté

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

- présence d’un médecin qui peut intervenir à la demande de l’infirmier(e)

- présence du matériel ad hoc et maintenance organisée

- organisation du cabinet / du service pour permettre la permanence des soins : délégué et délégant (planning de présence) - événement indésirable à signaler systématiquement, analysé lors des réunions mensuelles de suivi du protocole

9 bis - Chimioprophylaxie - vérification des

contre-indications

- identification des besoins / destination

- remise d’un fascicule d’information sur les risques sanitaires liés aux

Erreur de prescription Prescription non conforme Informations concernant la prévention non transmises

Causes liées au patient - mauvaise compréhension des informations transmises par le délégué

Causes liées aux professionnels - non-respect des protocoles et arbres décisionnels

- défaut de formation de l’infirmier(e)

- formation du délégant

- arbres décisionnels

- traçabilité du médicament prescrit

- réunion trimestrielle de suivi du protocole

- fascicule de conseils aux voyageurs (annexe 8)

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voyages (annexe 8)

- Prévention du paludisme :

o Prescription d’un anti paludique préventif si indication (annexe 9) :

5 molécules en fonction des zones - Chloroquine®, Savarine® (ou équivalent sans association fixe), Lariam®, Doxycycline®, Malarone®

o Explication des modalités

de prise des traitements et des effets secondaires possibles

o Remise d’une ordonnance protocolée adaptée, signée par l’infirmier(e) pour la moustiquaire imprégnée, les répulsifs cutanés et vêtements

o information du patient sur les conditions d’utilisation de ces médicaments et produits de santé

o Saisie dans la base de données

Causes liées à l’organisation - erreur dans la prescription d’antipaludique en vue des recommandations internationales

- absence de fascicule (gestion du stock)

10 - Prescription des médicaments entrant dans la composition de la trousse de secours Après vérification des contre-indications Contenu dont : o Antipyrétique et antalgique : Paracétamol, o Anti-vomitif : Vogalène®,

Apparition des effets secondaires à distance

Causes liées aux professionnels - non vérification des indications

- formation du délégant

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o Anti-diarrhéique : Tiorfan® o Anti-histaminique si terrain atopique : Xyzaa® , 11 - Actualisation du dossier patient et du carnet de vaccination - remise d’un fascicule

d’information générale sur les risques sanitaires liés aux voyages

- remise de document spécifique à certains risques (pèlerinage à la Mecque)

- information sur la possibilité d’une consultation par le délégant, en cas de problème de santé au retour

- remise du carnet de vaccination international, renseigné et signé par le délégué

- mise à jour du carnet de santé

Dossier et carnet non actualisés Erreur ou oubli de transcription : Mauvais vaccin, erreur de date, erreur de dossier, …..

Causes liées au patient - oubli de carnet

Causes liées aux professionnels - manque de temps - stress - surmenage Causes liées à l’organisation - Défaut d’archivage des

dossiers - File active importante

- formation du délégant

- revue de dossiers par le médecin dans le cadre de la démarche qualité

12 - Organisation du suivi : Information du patient des effets secondaires, de la conduite à tenir en cas de leur survenue

Perdus de vue Apparition d’effets secondaires non signalés au patient par le délégué Non-respect du calendrier vaccinal Mauvaise gestion des effets secondaires

Causes liées au patient - mauvaise compréhension des informations délivrées - mauvaise appréciation de son état Causes liées aux professionnels - défaut de formation - mauvaise information délivrée Causes liées à l’organisation - mauvaise organisation de la permanence des soins

- formation du délégué

- procédure prévue en cas d’un appel de patient en l’absence du délégant ou délégué

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Indicateurs de suivi de protocoles

Type d'indicateur Libellé de l'indicateur Objectif quantifié

Numérateur Dénominateur Seuil d'alerte (si

différent de l'objectif)

Commentaires

Activité

Taux de vaccinations réalisées par les délégués

Nombre de personnes (soit de 6 mois et plus) vaccinées par les délégués

Nombre total de patients vaccinés

Evaluer l'acceptabilité des patients de leur prise en charge par les IDE dans le cadre du protocole de coopération

Qualité et sécurité de la prise en

charge

Taux brut d'alertes

Nombre d'alertes du délégant(s) par les délégué(s)

Nombre de vaccinations effectuées par le(s) délégué(s)

Taux d'alertes pertinentes

Nombre d'alertes pertinentes au délégant(s) par le délégué(s)

Nombre total d'alertes par le(s) délégué(s)

Définir la pertinence du point de vue du délégant

Analyse des pratiques

Taux d'analyse collective des alertes

Nombre d'alertes analysées en équipe

Nombre d'alertes au sein du "centre" de vaccination

Taux d'analyse collective des EI

Nombre d'EI analysés en équipe

Nombre d'EI survenus au sein du "centre" de vaccination

Définir les évènements indésirables dans le cadre de la délégation

Nombre de réunions d'équipes pour l'analyse des pratiques pendant la période évaluée

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Impact organisationnel

Délai d'obtention de rendez-vous pour vaccination

Délai médian entre la demande de rendez-vous prévu et le rendez-vous effectivement obtenu avec vaccination

Durée de prise en charge

durée médiane entre l'accueil du patient par le délégué et la fin de sa prise en charge

Satisfaction

Satisfaction des professionnels

Taux de satisfaction des délégués vis-à-vis de la formation suivie

Taux de satisfaction des délégués vis-à-vis du protocole de coopération

Taux de satisfaction des délégants vis-à-vis de la coopération mise en place

Taux de retour des questionnaires de satisfaction des professionnels

nombre de professionnels ayant rendu le questionnaire de satisfaction

Nombre de professionnels concernés (délégués + délégants)

Taux d’adhésion au protocole des professionnels

Nombre de professionnels participant au protocole

Nombre de professionnels éligibles

Taux de sortie du protocole des professionnels

Nombre de professionnels sortis du protocole pendant la période évaluée

Nombre de professionnels participant au début de la période évaluée

Satisfaction des personnes vaccinées

Taux de satisfaction des personnes vaccinées

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Consultation infirmier(e) en médecine du voyage pour le conseil, la vaccination, la prescription de médicaments à titre préventif, la prescription et l’interprétation de sérologies à visée vaccinale, la prescription de vaccins – Hôpital Avicenne et GH Pitié Salpétrière – Oct 2013

ANNEXES Annexe 1 : Questions posées par l’infirmière pendant la consultation du départ au voyage Annexe 2 : Gestion des évènements indésirables – fiche de suivi Annexe 3 : Urgences médicales à l’occasion d’une vaccination et/ou lors d’un prélèvement sanguin Annexe 4 : Algorithme d’orientation du voyageur consultant au centre de conseil aux voyageurs et de vaccination internationale Annexe 5 : Information individuelle du consultant Annexe 6 : Formation des délégués Annexe 7-1 : Critères d’alerte Annexe 7-2 : Fiche de traçabilité de l’alerte Annexe 8 : Fascicule de conseils aux voyageurs sur les risques sanitaires Annexe 9 : Guide pour le choix des anti paludiques

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Annexe 1

Questions posées par l’infirmière

pendant la consultation du départ au voyage Lors de l’entretien, toutes les réponses sont tracées dans le dossier du patient. 1ère série de questions : 1er volet du logiciel : Saisie de l’identité du professionnel consultant Les questions concernent :

- l’identité du patient - la saisie du NIP (numéro d’identité patient) - sa date de naissance - son lieu d’habitation - son pays de naissance - pour le consultant étranger, depuis combien de temps séjourne-t-l en France

2ème série de questions : 3ème volet du logiciel : Les questions concernent :

- la destination - la durée du séjour - le profil du voyage (séjour court, urbain, rural, voyage touristique, d’affaire, expatriation professionnelle,

humanitaire) 3ème série de questions : 2ème volet du logiciel : Les questions concernent :

- l’existence ou non d’antécédents médicaux et/ou chirurgicaux, l’année de découverte - les traitements médicamenteux actuels

si le patient dispose avec lui d’ordonnances et de comptes-rendus médicaux relatifs à ces antécédents, ils sont examinés par l’infirmière qui en fait une synthèse qu’elle saisie dans la rubrique commentaires.

- l’existence d’allergies connues - l’existence d’une allergie à l’ŒUF (le vaccin de la fièvre jaune contenant de la protéine d’œuf – cette allergie est la

contre indication majeure pour ce vaccin) - l’existence d’intolérances connues - l’existence d’une grossesse, d’un allaitement - le statut virologique VIH, et le nombre de CD4, CD8 le patient voyageur doit être en mesure de présenter des résultats CD4, CD8 et une charge virale datés de moins de 3 mois – les chiffres CD4, CD8 et le taux de charge virale sont saisis dans le logiciel (le vaccin de la fièvre jaune est contre-indiqué si le résultat CD4 et CD8 sont < 200) Propositions de prescriptions et conseils éducatifs : 3ème volet du logiciel C’est à cette étape de la consultation que l’infirmière : - Explique et propose les vaccins et le traitement antipaludique - Eduque le voyageurs à la prévention des risques spécifiques à la destination ( par exemple pour l’hygiène

alimentaire, les piqures d’insecte, les IST, …) Elle procède à : � La validation du choix des vaccins (cf. guide pour le choix des vaccins) et réalisation par l’infirmière de la

(des) vaccination(s) � La validation du choix des antipaludiques – qui pour un enfant doit être adapté au poids, l’infirmière pèse

l’enfant (cf. guide pour le choix des antipaludiques) et remise au voyageur de l’ordonnance protocolisée signée par l’infirmière au voyageur

� La remise au patient de l’ordonnance des médicaments de secours protocolisée et signée par l’infirmière � La remise au voyageur des fascicules « Conseils aux voyageurs » et « Conseils concernant la diarrhée du

voyageur » L’infirmière saisit dans le logiciel le nom du vaccin, son numéro de lot, l’antipaludique, et la trousse de secours.

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Orientations pour le choix d’une chimioprophylaxie d’antipaludiques selon la zone de destination, la durée du séjour, le budget du voyageur et la simplicité de prise. Prophylaxie

d’exposition recommandée dans tous les cas. Afrique Maghreb et Moyen Orient >15 - méfloquine : simplicité d’une prise/sem. � neuro-psy

- cyclines : faible coût - atovaquone-proguanil : confort de prise/coût élevé

Afrique sub-Saharienne

+Iles Comores

≤15 j - atovaquone-proguanil : confort de prise - cyclines : faible coût

Madagascar (zones côtières)

- atovaquone-proguanil : confort de prise/coût élevé si >15 j - chloroquine+proguanil : moindre confort/coût limité

Asie Inde

- ≤15 j, urbain - itinérant & hors mousson (circuits classiques) - itinérant & mousson

- pas de chimioprophylaxie (risque très faible) - pas de chimioprophylaxie (risque très faible) - atovaquone-proguanil : confort de prise/coût élevé si >15 j - chloroquine+proguanil : moindre confort/coût limité

Sri Lanka (circuits classiques) - pas de chimioprophylaxie (risque très faible)

Thaïlande (circuits classiques) - pas de chimioprophylaxie (risque quasi nul) sauf nuitées en forêt dans le Triangle d’Or

Vietnam (grandes villes, côte et deltas)

- pas de chimioprophylaxie (risque quasi nul)

-reste de l’Asie du sud-est (circuits classiques)

- pas de chimioprophylaxie (risque très faible) sauf séjours avec nuitées en zone forestière

Caraïbes & Amérique Latine

Haïti - chloroquine (risque faible)

Rep. Dominicaine - pas de chimioprophylaxie si séjour côtier en hôtel club

Amazonie (sauf séjour urbain) et Guyane française (sauf séjour côtier)

- atovaquone-proguanil : confort de prise/coût élevé si > 15 j - méfloquine : simplicité d’une prise/sem. � neuro-psy - cyclines : faible coût

Amérique centrale - pas de chimioprophylaxie (sauf nuitées en zone rurale)

Reste de l’Amérique latine - pas de chimioprophylaxie (risque très faible à nul)

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Annexe 2

Gestion des Evènements Indésirables – Fiche de suiv i

AUTEUR DE LA FICHE PERSONNE CONCERNEE

Nom : Prénom : Service : Fonction : Téléphone : Email :

Vous étiez : victime témoin

Patient Personnel

Visiteur Consultant Autre Nom : Service Incident Date : Heure : Lieu :

Fiche de recueil d’événements indésirables concernant la vaccination par infirmier(e) DE 1. Référence du signalement Date de signalement : ………/…………/………… Professionnel signalant : 2. Le patient Age du patient : …………… ans Sexe du patient : Antécédents médicaux pouvant avoir une incidence sur l’évènement indésirable, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Facteurs liés au patient ayant favorisé l’évènement indésirable :

Comportement du patient Problème de compréhension Entourage du patient Autre :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3. Evénement indésirable : Type d’événement indésirable signalé : réaction locale – générale - allergie – autres : ………………………………………………………………………………………………………………………… Date de survenue de l’évènement indésirable : …………/…………/………… Conséquences :

Hospitalisation inattendue ou précipitée mise en jeu du pronostic vital Recours en urgence et non prévu à un médecin de la Maison de santé Incapacité ou handicap (ITT, ITP, AIPP) Arrêt de travail Décès

Moment de survenue : Date de la consultation avant la survenue de l’EIG : ………/………/………… Lieu de survenue de l’Evènement indésirable :

service hospitalier lieu de consultation infirmier(e) Cabinet médical Cabinet infirmier Domicile patient Autre

Prise en charge de l’événement indésirable Thérapeutique Surveillance Autre : ………………………………………………………………

L’événement indésirable est lié à : à l’acte vaccinal Si oui, date de l’acte : …………/…………/………… au vaccin

Si produit de santé, détail : …………………………………………………………………………………………………………… Causes profondes identifiées :

Défaillances humaines individuelles (erreur, non-respect des consignes, manque de connaissances, mauvaise disposition physique et mentale,…)

Défaillances liées à la coordination et la communication entre professionnels de santé Défaillances liées aux tâches à accomplir lors des soins (protocole, planification…)

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Défaillances liées à l’environnement (locaux, fournitures, conditions de travail) Défaillances liées à la gestion de l’information donnée au patient Défaillances liées à l’organisation (formations, encadrement,…) Autre :

Caractère évitable de l’évènement indésirable :

exclu assez probable évitable certain 4. Actions correctives Des mesures ont-elles été prises en termes d’organisation (matériel, environnement, organisation d’équipe, procédures écrites, protocoles de soins……)

Oui Non Si « Oui », préciser …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Des mesures ont-elles été prises en termes de communication (entre professionnels de santé, entre professionnels de santé et patients ou familles…) ?

Oui Non Si « Oui », préciser …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Des mesures ont-elles été prises en termes de formation (interne, externe…) ?

Oui Non Si « Oui », préciser …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… D’autres mesures ont-elles été prises ?

Oui Non Si « Oui », préciser …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 5. Information du patient Le patient ou l’entourage a-t-il été informé ?

Oui Non Si oui, retrouve-t-on dans le dossier du patient la trace de cette information ?

Oui Non

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Annexe 3

URGENCES MEDICALES A L ’OCCASION D’UNE VACCINATION ET / OU LORS D’UN PRELEVEMENT

SANGUIN Textes de référence

- Conférence d'expert de 2004 « Recommandations pour l'organisation de la prise en charge des urgences vitales intrahospitalières ». - Recommandations formalisées d'experts de septembre 2006 « Prise en charge de l'arrêt cardiaque » - Arrêté du 2 août 2013 fixant les conditions d’immunisation des personnes mentionnées à l’article L.311-4 du

code de la santé publique

Définition de l'urgence vitale Une urgence vitale est une pathologie mettant en jeu le pronostic vital immédiat ou à court terme par atteinte d'au moins une fonction vitale (neurologique, circulatoire ou respiratoire). Modalité et procédure de l'alerte L'alerte s'applique aux urgences vitales dans l'enceinte de l'établissement, chez un patient, un visiteur ou un membre du personnel. En cas de déclenchement direct du SMUR de l'établissement, le SAMU de rattachement est informé de la mission par le second médecin des urgences. En attendant l'arrivée de l'équipe, les premiers gestes d'urgence doivent être mis en oeuvre et le chariot d'urgence amené au chevet de la victime. Les urgences vitales nécessitant l'intervention de l'équipe de réanimation - Aggravation de l'état respiratoire - Instabilité hémodynamique - Troubles de la conscience - Arrêt cardio respiratoire Une séance de vaccination peut provoquer certaines manifestations cliniques : - Malaise, et syncope vagale - Crise d’angoisse, et spasmophilie - Réaction anaphylactique, (hypersensibilité immédiate). Les conduites à tenir - Reconnaître l'urgence vitale - Appeler « à l'aide » - Faire appeler:

o Médecin SMUR (ou urgentiste si absence du SMUR) o Médecin Généraliste o Infirmier(e) Anesthésiste diplômée d’état (si présente sur le centre/établissement) o Médecin Anesthésiste Réanimateur (si présent sur le centre/établissement)

- Commencer les premiers gestes réflexes en attendant l'équipe de réanimation - Faire amener le chariot d'urgence - Remplir la fiche de traçabilité de l'alerte

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- Â Remplir la fiche d'intervention de l'équipe de réanimation - Â Prévenir le médecin d'astreinte de service Les conduites à tenir en cas de réaction indésirable sont rédigées et sont connues de tous les professionnels du centre / service. Ces protocoles de CAT en cas d’urgence, sont à la disposition de tous les professionnels : - en affichage sur les murs de la salle dédiée aux prélèvements sanguins et aux séances de vaccinations - dans le classeur des protocoles du centre / service, consultable par tous les professionnels du centre /

service. - dans les classeurs individuels des infirmiers, pour avis et consultation lors de leurs consultations externes «

hors les murs ». Un contrôle de la trousse d’urgence (contenu, validité et des dates de péremption des produits) est réalisé régulièrement. En cas de réaction anaphylactique suite à une vaccination, il est nécessaire de faire une déclaration de cette réaction d’hypersensibilité immédiate au centre régional de pharmacovigilance. LES MALAISES , ET LES SYNCOPES VAGALES Contexte : Le malaise, ou la syncope vagale sont des réactions liées au stress, ou à la douleur (vaccination, prise de sang). Ces situations peuvent avoir lieu avant, pendant ou après l’injection / prélèvement. Présentation clinique : La personne se plaint de sensation de malaise. Elle peut même perdre connaissance et/ou présenter des convulsions. La personne est pâle, avec des sueurs, des nausées voire des vomissements. Le pouls est ralenti, la pression artérielle est basse. Conduite à tenir : Prévenir le médecin présent sur la structure. Allonger la personne à plat dos, en surélevant les membres inférieurs. Rassurer la personne, aérer la pièce et maintenir la pièce au frais. Prendre régulièrement le pouls et la pression artérielle, jusqu’à la reprise de chiffres normaux (en quelques secondes à minutes) et reprise d’un état de conscience normal. Quand la personne a repris ses esprits, lui proposer éventuellement un apport de sucres rapides (sucre sous la langue) URGENCE et appel SAMU au 15 si : Persistance des symptômes de malaise vagal Non reprise d’un état de conscience après malaise vagal Apparition d’autres symptômes (comme douleur thoracique) LES CRISES D’ANGOISSE, ET LA SPASMOPHILIE Contexte : La crise d’angoisse et la spasmophilie peuvent survenir à tout moment lors d’une situation vécue comme stressante (vaccination, prise de sang). Présentation clinique : La personne prise d’anxiété, s’exprime par des cris, est agitée, peut avoir une hyperventilation, et des sueurs. Dans les cas de spasmophilie, la personne présente des picotements voire une tétanisation des mains, et des sensations désagréables d’étourdissement. La personne a un pouls accéléré, et une pression artérielle normale ou élevée.

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Conduite à tenir : Prévenir le médecin présent sur la structure. Allonger la personne en position demi-assise. Rassurer la personne, aérer la pièce et maintenir la pièce au frais. URGENCE et appel SAMU au 15 si : Persistance des symptômes Apparition d’autres symptômes (comme une crise d’asthme) LES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE : LE CHOC ANAPHYLACTIQUE , Contexte : La réaction d’hypersensibilité immédiate se manifeste dans les minutes (0 à 30minutes) qui suivent l’acte de vaccination. Cette réaction est une réaction allergique à un des composants du vaccin injecté. Présentation clinique : La personne souffrant d’un choc anaphylactique peut présenter divers symptômes : Anxiété, sensation de détresse, dyspnée, respiration sifflante, avec un oedème du visage et des muqueuses ORL. Elle peut aussi présenter des symptômes d’état de choc, avec oedème généralisé, rougeur et prurit sur tout le corps, des vomissements-diarrhées, et perte de connaissance. Le pouls est très rapide et « filant » tant il est difficile à palper, la pression artérielle est basse. Conduite à tenir : Appeler ou faire appeler le SAMU, centre 15 , imméd iatement et préciser « OEdème de Quincke » ou « Choc anaphylactique ». Prévenir le médecin présent sur la structure, et les autres collègues. Allonger la personne en position demi-assise, en cas de difficulté respiratoire. Dans le cas contraire, allonger la personne à plat dos avec les jambes surélevées. Prendre la trousse d’urgence et appliquer le protocole thérapeutique : LE PROTOCOLE THERAPEUTIQUE D ’URGENCE EN CAS DE CHOC ANAPHYLACTIQUE EN DEHORS DES AUTRES PRISES EN CHARGE Chez adulte : · Adrénaline (Anapen® 0,3 mg / 0,3 ml) en IM dans la face antéro-externe de la cuisse (2ème injection Anapen® mêmes doses, si persistance des symptômes après 10 minutes). · Perfusion-remplissage avec sérum salé isotonique à 9/1000 · Betamethasone (Celestène®) 8 mg (2 ampoules de 4 mg) en IM, puis en IV dans tubulure de perfusion · (Et si forme respiratoire) Salbutamol 100 spray, 2 bouffées Chez l’enfant de 15kgs ou plus : · Adrénaline (Anapen® 0,3 mg / 0,3 ml) en IM dans la face antéro-externe de la cuisse (2ème injection Anapen® mêmes doses, si persistance des symptômes après 10 minutes). · Perfusion-remplissage avec sérum salé isotonique à 9/1000 Avec 10ml/kg de poids en 10 minutes · Puis 10ml/kg par heure de perfusion · Betamethasone (Celestène®) 4 mg (1 ampoule de 4 mg) en IM, puis en IV dans tubulure de perfusion · (Et si forme respiratoire) Salbutamol 100 spray, 1 bouffée

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Chez l’enfant de moins de 15kgs : · Adrénaline (Anapen® 0,15 mg / 0,3 ml) en IM dans la face antéro-externe de la cuisse (2ème injection Anapen® mêmes doses, si persistance des symptômes après 10 minutes). · Perfusion-remplissage avec sérum salé isotonique à 9/1000 Avec 10ml/kg de poids en 10 minutes · Puis 10ml par heure de perfusion · Béthamethasone (Celestène®) 4 mg (1 ampoule de 4 mg) en IV lente dans tubulure de perfusion · (Et si forme respiratoire) Salbutamol 100 spray, 1 bouffée LES ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG , LES AES Contexte : Les AES font suite à une effraction cutanée (piqûre ou coupure), ou par projection sur une muqueuse ou une peau lésée du soignant, avec un liquide biologique contenant du sang du soigné. Ce risque existe surtout lors des prélèvements, mais aussi potentiellement lors des séances de vaccination. Conséquences : Suite à un AES, il existe un risque infectieux pour le soignant, d’où la nécessité de rechercher l’existence de transmission des virus des hépatites B ,et C et du VIH. Conduite à tenir : En cas d’effraction cutanée ou projection sur peau lésée : Nettoyer immédiatement la plaie à l’eau courante et au savon. Bien rincer. Imbiber la zone blessée avec une solution d’Eau de javel 9% diluée au 1/5 ou, avec de la Bétadine° dermique jaune pure. En cas de projection dans les yeux : Rincer abondamment les yeux avec du sérum physiologique. Retirer les lentilles de contact. Consulter rapidement un ophtalmologiste. En cas de projection sur les muqueuses : Rincer abondamment sous l’eau ou avec du sérum physiologique. Désinfecter avec une solution d’Eau de javel 9% diluée au 1/5 ou, avec de la Bétadine° dermique jaune pure. Consulter dans l’heure un médecin aux Urgences Hospitalières. Pour évaluer le risque infectieux et l’indication d’un traitement prophylactique antirétroviral et de prévention de l’hépatite B. Déclaration de l’accident d’exposition au sang dans les 24 heures. NB la prise en charge correcte et efficace d’un AES nécessite de connaître : -le statut du soignant vis-à-vis de l’hépatite B : ils sont certes soumis à l’obligation vaccinale mais cela ne signifie pas forcément qu’ils sont protégés. Les nouvelles recommandations à paraître très prochainement fon référence au taux d’anticorps protecteur. -le statut du soigné vis-à-vis du VIH et de l’hépatite B. Dans la mesure où on a celui-ci « sous la main », il me semble utile de lui demander, en cas de survenue d’un AES son autorisation pour lui prélever du sang en vue d’une sérologie, le tube étant apporté aux urgences hospitalières lors de la consultation.

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Annexe 4

Algorithme d’orientation d’un voyageur consultant au centre de conseil aux voyageurs et de vaccination internationale de l’hôpital Avicenne

Orientation selon typologie du voyage et du voyageur Acteur*

� Accueil/enregistrement du voyageur � Orientation médicale (« tri »)

o Evaluation du cas � Type de voyage :

• Durée < 3 mois � • Voyage sans particularité � (Séjour touristique standard hors voyage sportif, de l’extrême ou à risque

particulier ; visite de la famille ; séjour professionnel)

� Type de voyageur • Age > 6 mois - < 80 ans � • Pas de problème de santé aiguë � • Pas de grossesse � • Pas femme allaitante � • Pas d’ATCD médicaux de la liste ci dessous �

o Déficit immunitaire avéré : infection VIH avec CD4 < 200/mm3 ; chimiothérapie anti-cancer ; corticothérapie > 20 mg/j de prednisone chez l’adulte (0,3 mg/kg chez l’enfant) ; greffe d’organe ; biothérapie (maladies rhumatismales/vascularites) ; déficit congénitaux ; tout autre déficit immunitaire, pathologie du thymus

o Maladie auto-immune o Antécédent d’allergie à un vaccin o Allergie vraie à l’œuf (carnet de santé ou, à défaut, ne mange ni

pâtisserie ni mayonnaise) o Antécédent d’allergie grave (choc anaphylactique, œdème de Quincke,

sd de Lyell/Steven-Johnson) à un médicament • Aucune co morbidité de découverte récente (moins de 6 mois) � • < 2 ATCD médicaux stabilisés** hors liste ci dessus � � Acceptation de la consultation par une infirmière �

� si toutes les cases sont cochées � consultation infirmière / 1 seule case non cochée � référer au médecin

IDE

� Au cours de la consultation infirmière *** � référer au médecin si : o Information supplémentaire relevant de la compétence médicale selon les

orientations ci dessus o Survenue de tout évènement clinique imprévu o Refus d’un vaccin obligatoire (selon réglementation internationale) o Refus d’une chimioprophylaxie anti-palustre si indication

� Après la consultation infirmière � référer au médecin si : o Survenue de tout évènement clinique imprévu

* Acteur : AS : aide soignante ou agent administratif ; IDE : infirmière ** : ATCD médical stabilisé : problème de santé traité ou non traité en état stable (pas d’introduction/modification récente de traitement ; pas d’hospitalisation récente pour cette pathologie ; pas de complication aiguë ; pas de manifestation aiguë en lien avec la pathologie lors de la consultation) *** : à tout moment de sa consultation l’IDE peut demander un avis ou une confirmation en dehors des cas de référence au médecin

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Annexe 5

Information individuelle du Consultant

Madame, Monsieur, Nous vous informons que votre prise en charge s’inscrit dans le cadre d’un protocole de coopération entre professionnels de santé (infirmiers / médecins). Ces protocoles de coopération sont autorisés par le code de la santé publique (articles L 4011-1, L 4011-2, L 4011-3) qui a prévu leur évaluation et leur autorisation par les autorités de santé compétentes. Ce transfert d’acte de consultation et de prescription du médecin à l’infirmier(e) experte a fait l‘objet d’un protocole spécifique, qui a reçu un avis favorable de la Haute Autorité de santé et autorisé par votre Agence Régionale de Santé. Si vous acceptez d’être pris en charge dans le cadre du protocole de coopération, la consultation sera réalisée par une infirmier(e) diplômée d’Etat compétente et expérimentée en vaccination et prophylaxie antipaludique dans un cadre strict de respect des protocoles médicaux validés.

En cas d’interrogation il est toujours possible de joindre un médecin.

Les résultats sont revus lors d’un temps de concertation entre le médecin et l’infirmier (ère). Si les résultats nécessitent l’intervention d’un médecin, une consultation médicale vous sera proposée.

Vous avez la possibilité de refuser la réalisation de ces actes par l’infirmier, et de demander une réorientation vers le médecin de la structure. Un refus de votre part ne changera pas vos relations avec votre infirmier (ère), ni avec le médecin.

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ANNEXE 6

FORMATION DU DELEGUE

UNIVERSITE PARIS VII et PARIS VI

FACULTE DE MEDECINE, site X. Bichat Département de Santé tropicale

IMEA - FONDATION INTERNATIONALE LÉON MBA FACULTE DE MEDECINE P. & M. CURIE, SITE PITIE-SALPE TRIERE Département de Maladies Infectieuses, Parasitaires et Tropicales

Année universitaire 2010-2011

Diplôme Inter-Universitaire

« MEDECINE DES VOYAGES – SANTE DES VOYAGEURS »

Pr O. Bouchaud & Pr E. Caumes

P R O G R A M M E

Pr. O. BOUCHAUD

LLIIEEUU DD’’EENNSSEEIIGGNNEEMMEENNTT :: UUNNIIVVEERRSSIITTEE DDEENNIISS DDIIDDEERROOTT –– PPAARRIISS 77 ((ssii ttee BBiicchhaatt)) 1166,, rruuee HHeennrrii HHuucchhaarrdd –– 7755001188 PPAARRIISS

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Date Thème Intervenant

Module n° 1 La médecine du voyage et son environnement

Jeudi 07.10.10

De 17H00 à 17h30

Présentation de l’enseignement

De 17H30 à 19h00

La médecine des voyages. Ses missions, son organisation. L'information médicale des intervenants et des voyageurs De 19H00 à 20H00 Historique voyages et santé

Olivier Bouchaud

Michel Rey

Alain Fisch

Jeudi 14.10.10

De 17H00 à 18H30

Repères géographiques

De 18H30 à 20H00

Approche épidémiologique : méthodologie des études, évaluation de

morbidité, mortalité

Michel Adida

Eric Caumes

Jeudi 21.10.10

De 17H00 à 19h00

Assistance – Assurances voyages/rapatriement

De 19H00 à 20H00

Régulation et organisation des rapatriements

Olivier Cha

Philippe Cohen

Jeudi 4.11.10

De 17H00 à 18h30

Santé des militaires en opérations extérieures ; mise en condition

De 18H30 à 20H00

Inquiétudes et questions des voyageurs avant leur départ

Christophe Rapp

Michel Adida

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Jeudi 18.11.10

De 17H00 à 18H30

Impact du tourisme sur les pays hôtes

De 18H30 à 20H00

Accidentologie

Frédéric Sorge

Frédéric Sorge

Module n°2

Evaluation des risques sanitaires liés au voyage

Jeudi 25.11.10

De 17H00 à 18H30

Maladies à transmission alimentaire et féco-orale

De 18H30 à 20H00

Maladies transmises par vecteurs : virales, parasitaires, bactériennes

Eric Pichard

Arezki Izri

Jeudi 02.12.10

De 17H00 à 18H00

Maladies psychiatriques

De 18H00 à 19H00

Maladies cardio-vasculaires

De 19H00 à 20h00

Anthropologie du passager aérien et du voyageur

Jeanne Flore Rouchon

Daniel Horovitz

Philippe Bargain

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Jeudi 09.12.10

De 17H00 à 18H30

Maladies à transmission sexuelle et parentérale

De 18H30 à 20H Maladies à transmission aérienne

Eric Caumes

Bruno Crestani

Module n° 3 Vaccination du voyageur

Jeudi 16.12.10

De 17H00 à 20 00 Les vaccinations du voyageur : description, précautions, contre-indications, rapport coût-bénéfice, techniques et sites d’injection, associations-combinaisons

Catherine Goujon

Jeudi 06.01.11

De 17H00 à 20H00 Les vaccinations du voyageur : indications et critères de choix (cours et travail en ateliers)

Olivier Bouchaud

Module n° 4

Chimio-prophylaxie antipalustre

Jeudi 13.01.11

De 17H00 à 18H00 Paludisme : anti-palustres utilisables en médecine des voyages, critères de choix en fonction de l’évolution des résistances. De 18H00 à 19H00 Indications de la chimio-prophylaxie et du traitement présomptif d’urgence

De 19H00 à 20H00

La chimio-prophylaxie anti-palustre en situation (cas cliniques)

Jacques Le Bras

Olivier Bouchaud

Olivier Bouchaud

Module n°5

Mode de vie en voyage

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Jeudi 20.01.11

De 17H00 à 18H00 Matériel sanitaire du voyageur

De 18H00 à 20H00

Pathologies liées au transport aérien, décalage horaire

Jean Michel Lichtenberger

Thierry Fehr

Jeudi 27.01.11

De 17H00 à 19H00

Hygiène de l’eau

De 19H00 à 20H00

Pharmacie du voyageur

Olivier Schlosser

Stéphane Jaureguiberry

Jeudi 03.02.11

De 17H00 à 18H00 Soleil et voyage De 18H00 à 19H00 Mesures d’évitement et nuisances liées aux moustiques, araignées et tiques

De 19H00 à 20H00

Conduite à tenir devant des piqûres d’hymenoptères et des

manifestations allergiques au cours des voyages

Vincent Descamps

Eric Lundwall

Edouard Begon

Jeudi 10.02.11

De 17H00 à 18h15 Femmes et voyages De 18h15 à 20h Conduite à tenir devant des morsures de serpents ou de scorpions. Accidents et intoxications liés aux animaux marins.

Marie Gousseff

S Larréché

Module n°6 Voyages et terrain particulier

Jeudi 17.02.11

De 17h00 à 18h00 : Le voyageur cardiaque De 18H00 à 19H00 Le voyageur insuffisant respiratoire

De 19H00 à 20H00

Le voyageur diabétique (adaptation des doses d’insulines)

Jean Yves Tabet

Jésus Gonzalez

Etienne Larger

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Jeudi 24.02.11

De 17H00 à 19H00 Enfants et voyages

De 19H00 à 20H00

Le voyageur âgé

Patrick Imbert

Jacques Boddaert

Jeudi 03.03.11

De 17H00 à 18H30 Le voyageur handicapé

De 18H30 à 20H

Le voyageur séropositif pour le VIH

Jacques Oswaldo

Ana Canestri

Module n° 7

Voyage et environnement particuliers

Jeudi 10.03.11

De 17H00 à 18H30 Adaptation aux conditions extrêmes de température. Séjours en zone désertique. De 18H30 à 20H00 Problèmes médicaux posés par l’altitude

Jean-Claude Launay

Jean-Paul Richalet

Jeudi 17.03.11

De 17H00 à 18H30 Plongée sous marine : évaluation des risques, prévention et conduite à tenir devant un accident de décompression De 18H30 à 20H Déplacements professionnels à l’étranger et expatriation au long cours (aspects pratiques et législatifs)

Alexandre Duguet

Sabine Genty

Module n°8

Conduite à tenir devant des problèmes de santé au retour de voyage

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Jeudi 24.03.11

De 17H00 à 19H00

Conduite à tenir devant une fièvre

De 19H00 à 20H00

Conduite à tenir devant des troubles digestifs

Stéphane Jaureguiberry

Laurent Beaugerie

Jeudi 31.03.11

De 17H00 à 18H00 Conduite à tenir devant une hyper-eosinophilie De 18H00 à 20H00 Conduite à tenir devant des problèmes dermatologiques

Luc Paris

Eric Caumes

Module n°9

Les grandes pathologies du voyageur

Jeudi 07.04.11

De 17H00 à 19H00 Diarrhée du voyageur (épidémiologie, prévention et prise en charge) De 19H00 à 20H00 M.S.T. et voyages

Olivier Bouchaud

Bruno Halioua

Jeudi 28.04.11

De 17H00 à 18H00 Amibiase

De 18H00 à 19H00 Faut-il faire un bilan chez le voyageur asymptomatique au retour ?

De 19H00 à 20H00

Dengue et autres arboviroses

Annick Datry

François Bricaire

Christophe Rapp

Jeudi 05.05.2011

De 17H00 à 18H15 Les hépatites virales

De 18H15 à 20H00

La préparation au voyage : le sens du voyage et les cultures du voyage

Hugues Aumaitre

Jean Michel Lichtenberger

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Module n°10

Conseils aux voyageurs et pathologies du retour en situation

Jeudi 12.05.11

De 17H00 à 18H30 Le paludisme d’importation : abord clinique et diagnostique (dont tests rapides). Traitement curatif

De 18H30 à 20H00

Situations cliniques

Séance questions/réponses

Martin Danis

Olivier Bouchaud

Jeudi 26.05.10

17h00-18h00 EXAMEN

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Annexe 7-1

CRITERES D’ALERTE Date : NOM : PRENOM : Nom du vaccin prescrit : Nom du vaccin injecté : Douleur intense à l’injection : oui � non � Malaise vagal : oui � non � Chute secondaire à un malaise vagal : oui � non � Réactions allergiques immédiates : oui � non � Choc anaphylactique : oui � non � Actions mises en place : Surveillance du patient : oui � non � Vérification des paramètres vitaux : Pouls : Pression artérielle : Intervention du médecin : oui � non � Intervention des secours : oui � non � Pompiers � Samu � Produits administrés : (adrénaline,….) : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Suivi proposé : oui � non � Si oui, lequel : ………………………………………………………………………………. Si non, pourquoi ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Traçabilité dans le dossier patient : oui � non �

Nom, prénom, qualité et signature du professionnel

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Annexe 7-2

FICHE DE TRACABILITE DE L'ALERTE

Date : Heure d'appel: ___H___ N° appelé: APPELANT : MOTIF DE L'APPEL : Nom : ..................................... Arrêt cardiaque avéré Qualité:....................................... En avez-vous été témoin? oui non Service :...................................... Inconscience Troubles respiratoires Pouls imprenable Autre :(préciser) ..................................................................... ALERTE N° appelé : Interlocuteur :

Décroché rapide :

oui non Régulation médicale :

oui non Consignes données :

oui non

Matériel d'urgence disponible : Chariot d'urgence :

oui non Défibrillateur :

oui non Oxygène :

oui non PATIENT : Nom : Prénom : Sexe : Date naissance :

RENFORTS AVANT ARRIVÃE EQUIPE CSIH : Nom :....................................... Nom: ............................................. Qualité :................................... Qualité :.............................................. Heure d'arrivée :...................... Heure d'arrivée :.................................

GESTES REALISES AVANT ARRIVEE EQUIPE : HORAIRE DE DEBUT DE RCPÂ: __ H__ MCE : oui non Ventilation : oui non Défibrillation : oui non Horaire premier choc : __H__ HORAIRE D'ARRIVEE DE L'EQUIPE de secours: __H__ COMMENTAIRES :

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Etes-vous satisfaits du déroulement de l'intervention ? oui non Avez-vous rencontré des difficultés ? oui non Si oui, lesquelles ? : ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ ORIENTATIONÂ: Hospitalisation : Service de................................................................................... Jonction avec SMUR de ....................Destination :........................................... Chambre mortuaire ou autre (préciser) :..............................................................

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Annexe 8 - Fascicule de conseils aux voyageurs sur les risques sanitaires

Le sida et les MST Les MST sont la 7ème cause de maladie au retour d’un voyage. Outre le sida et les hépatites, elles regroupent syphilis, herpès, gonococcie, chlamydiose, responsables parfois de stérilité. Comment ça s’attrape ? Au cours des rapports sexuels (vaginal, anal, oral) Par transfusion ou contacts avec le sang Comment se protéger ? Utiliser à chaque rapport un préservatif de qualité Eviter sauf nécessité absolue les transfusions Utiliser du matériel à usage unique (seringues…)

Maladies transmises par voie cutanée

Comment ça s’attrape ? Par contact avec l’eau (bilharziose), le sol (anguil-lulose,

ankylostomose, puces-chique, larbish…), les vêtements/linge (myiases) ou les gens (gale)

Par les plaies : tétanos, mycoses… Par morsure (rage) ou piqûre d’insecte (dengue…) Comment se protéger ? Eviter marche et baignades en eau douce (sauf avis autorisé local) Eviter la marche pieds nus (sols humides, sable) Eviter de s’allonger à même le sol (plage) Séchage intérieur du linge, repassage au fer chaud Désinfecter toute plaie Eviter les contacts avec les animaux Eviter les piqûres de moustique (répulsifs)

Le soleil Quels risques ? Coups de soleil, insolation, vieillissement de la peau et à terme

cancers de la peau (protéger les enfants ++) Photodermatose (attention à certains médicaments) Comment se protéger ? Exposition progressive au soleil Vêtements clairs, chapeaux et lunettes de soleil Crèmes solaire : Eusolex, Parsol, Escalol…

Les animaux venimeux

Lesquels ?

Serpents Araignées, scorpions, fourmis Animaux marins Comment se protéger ? (risque faible !)

Ne pas retourner les pierres à main nue (dans des situations très à risque bottes et pantalons longs)

Faire du bruit en marchant surtout la nuit Dormir sous moustiquaire Porter des chaussures dans l’eau En cas de morsure de serpent : Désinfecter la plaie et enlever bagues, bracelets… Repos complet, calme et transport rapide Ni incision, ni succion de la plaie, ni garrot

Autres risques L’altitude Consulter avant un séjour à plus de 3000 m Monter par paliers progressifs pour s’adapter Arrêter de monter si maux de tête, nausées, vertiges L’avion et le décalage horaire Boire et se lever régulièrement pendant le vol A l’atterrissage et au décollage, sucer des bonbons et donner un

biberon d’eau sucrée aux bébés Adopter dès l’arrivée le rythme « social » local Maladies préexistantes Consulter avant un voyage en cas de diabète, glau-come,

épilepsie, tension, asthme, pacemaker… Prévoir le traitement habituel en quantité suffisante La transpiration Prendre des douches fréquemment Porter des sous-vêtements de coton

Où consulter au retour ?

Ici à la consultation du voyage de l’Hôpital Avicenne, tous les matins sans rendez vous.

Chez un médecin généraliste ou aux Urgences

Chaque année, plus de 4 millions de personnes quittent la France pour des pays tropicaux, à risque sanitaire plus élevé. Si la majorité des voyages se passe sans problème, certains incidents peuvent survenir, avec parfois des conséquences dramatiques. Ils peuvent souvent être évités grâce à des mesures de prévention simples, qui comprennent vaccination, protection contre soleil et insectes, mesures d’hygiène générale et alimentaire, connaissance du pays de destination, et quelques médicaments (notamment préventifs du paludisme). Des accidents non « exotiques » peuvent toujours arriver et peuvent être graves (accidents de la route, domestiques, liés à un sport à risque, problèmes cardiaques…) rendant nécessaire d’être prudent et de respecter les règles habituelles de sécurité…que l’on a tendance à oublier en ambiance « tropicale » (ceinture de sécurité, casques à moto, matériel de plongée ou de sport en bon état…). Il est par ailleurs indispensable d’ avoir une assurance rapatriement + soins sur place. Avant le départ Consulter avant tout séjour en zone tropicale Avoir une garantie assistance & rapatriement : forfait voyage,

assurance auto, carte de crédit… ou contrat spécifique. Faire contrôler l’état dentaire (voyage long surtout) Constituer une trousse de secours (cf ordonnance) Au retour Poursuivre le traitement contre le paludisme prescrit avant de

partir selon la durée indiquée Consulter de préférence dans un service spécialisé en cas de

fièvre, diarrhée… Penser à compléter les rappels des vaccinations si nécessaire

Consultation du Voyage CHU Avicenne 125 rue de Stalingrad 93009 Bobigny

tel. : 01 48 95 53 42

CONSEILS AUX VOYAGEURS

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Les vaccinations à faire avant un voyage en zone tropicale dépendent de l’âge, des pays visités, de la durée et des conditions de voyage, des antécédents médicaux et des vaccinations antérieures. Plusieurs vaccins peuvent être faits le même jour. Où ?

Obligatoirement dans un centre agréé pour les vaccins contre la fièvre jaune et les encéphalites

Possible chez tout médecin pour les autres vaccins Quand ?

Au moins 15 jours avant le départ, plus tôt si possible Lesquelles ?

Vaccinations pour tous : • tétanos, poliomyélite, grippe (séniors ++) • calendrier vaccinal à jour pour les enfants

Vaccinations obligatoires pour certains pays : • fièvre jaune (Afrique tropicale ++) • méningocoque (La Mecque)

Autres vaccinations : selon les cas

Vaccin Schéma Durée Fièvre jaune 1 inj 10 ans Méningocoque A/C 1 inj 3 ans Tétanos Poliomyélite Diphtérie

1 inj de rappel ou 3 inj (M*0,M1,M6)§

10 ans

Typhoïde 1 inj 3 ans Hépatite A 2 inj (M0, M6) 10 ans Hépatite B 3 inj (M0,M1,M6) 10 ans Encéphalite japonaise 2 inj (J*0, J28) 2 ans Encéphalite à tiques 3 inj (M0,M1,M9) 3 ans Rage 3 inj (J0,J7,J28, M12) 5 ans Grippe 1 inj. 1 an

* M= mois, J= jour ; § : si non vacciné auparavant

Le paludisme reste un vrai risque pour le voyageur. Il est présent dans la majorité des pays tropicaux et surtout en Afrique. En France, il tue encore des voyageurs chaque année. C’est quoi ? Une parasitose transmise par un moustique, qui pique dès

la tombée de la nuit et surtout en pleine nuit → une seule piqûre peut suffire !

Une maladie à début brutal, qui peut évoluer très vite et devenir très grave

→ il ne faut jamais négliger une fièvre ! Les signes évocateurs sont : fièvre, sueurs, frissons, maux

de tête, courbatures, troubles digestifs → si ces signes persistent, consulter !

Bien soigné, on guérit très vite !!! Comment se protéger ?

Eviter les piqûres de moustiques la nuit : • dormir sous moustiquaire imprégnée • répulsifs peau et vêtement (Insect Ecran) • manches longues et pantalons longs • bombes et spirales insecticides • diffuseurs électriques • climatisation (efficacité imparfaite)

Prendre le traitement préventif conseillé par votre médecin

ou dans un centre de conseils aux voyageurs : • le type de médicament doit être adapté à la région

visitée et à vos particularités. Il nécessite une prescription médicale.

• il n’est efficace que si parfaitement bien pris Consulter rapidement en cas de fièvre pendant le voyage et

au retour.

Au cours de leur séjour tropical, près de la moitié des voyageurs souffrent de diarrhée. Le risque est fonction du niveau sanitaire du pays visité. Quelle est la cause ?

Infectieuse, le plus souvent : • bactéries (80%) : E. coli, salmonelles… • virus (10-20%) : rotavirus, entérovirus… • parasites (0-5%) : amibes, giardiose…

Liée au stress, épices, type d’alimentation…

Comment la prévenir ?

Avoir une bonne hygiène de base : • Lavage des mains avant les repas, après être allé

aux toilettes et avoir changé un bébé • Couvrir les plats pour éviter les mouches

Boire des boissons potables : • Boissons encapsulées • Eau minérale • Eau purifiée (bouillie, filtrée, désinfectée par

Aquatabs ou Micropur Forte) Préférer certains aliments :

• Cuits et servis brûlants • Pain, biscuits, gelées, sirops, agrumes,

féculents… • Crudités et fruits pelés par vous-mêmes

Eviter certains aliments : • Coquillages, crustacés, poissons crus • Plats cuisinés consommés tièdes ou froids • Lait non bouilli, œufs, glace artisanale

Que faire en cas de diarrhée ? Boire abondamment (eau, bouillon salé, thé) Manger riz, féculents, bananes… Prendre les traitements prescrits par votre médecin ou à la

consultation des voyageurs Consulter en cas de diarrhée sévère ou traînante malgré les

traitements Eviter/limiter la prise d’Imodium (lopéramide)

Les vaccinations Le paludisme La diarrhée du

voyageur (turista)

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Annexe 9

Guide pour le choix des antipaludiques

D. LECLERC(Février 2012)

Chimioprophylaxie antipaludique chez l’enfant

Molécule PrésentationCommentaires, durée,

indicationsContre-indications

Nivaquine®(chloroquine)

Sirop à 25mg = 5 mLComprimés sécables à 100 mg

Attention aux intoxications accidentellesIndication : séjour de 4 semaines et plusDurée : séjour + 4 semainesPays du groupe 1 (et 2 en association avec le proguanil)

Paludrine®(proguanil)

Comprimés sécables à 100 mg

Uniquement en association avec la chloroquineDurée : séjour + 4 semaines aprèsPays du groupe 2

Lariam®(méfloquine)

Comprimés sécables à 250 mg

Durée : 10 jours avant (surveillance des effets secondaires) + séjour + 3 semaines

Convulsions, troubles neuro-psychiquesEnfants de moins de 15 kgs(environ 3 ans)Déconseillé en cas de pratique de la plongéeDurée : 10 jours avant + séjour + 3 semaines aprèsPays du groupe 3

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Chimioprophylaxie antipaludique chez l’enfant

Molécule Présentation Commentaires, durée, indication s Contre-indications

Malarone Enfants®(atovaquone-proguanil)

Comprimés à 62,5 mg/25 mg A prendre avec un repas ou une boisson lactéeIndication : séjour + 7 jours aprèsDurée : 3 mois consécutifs maximumPays du groupe 2 et 3

Malarone®(atovaquone-proguanil)

Comprimés à 250mg/100mg

Doxypalu® ou Granudoxy®Gé(doxycycline)

Comprimés à 50mgComprimés à 100mgComprimés sécables à 100mg

Prendre au cours du dîner (durée d'action 17 heures et photosensibilisation)Durée : séjour + 4 semaines aprèsPays du groupe 3

Enfants de moins de 8 ans

Chimioprophylaxie antipaludique chez l’adulte

Molécule PrésentationCommentaires, durée,

indicationsContre-indications

Nivaquine®(chloroquine)

Comprimés sécables à 100 mg

Attention aux intoxications accidentellesIndication : séjour de 4 semaines et plusDurée : séjour + 4 semainesPays du groupe 1 (et 2 en association avec le proguanil)

Paludrine®(proguanil)

Comprimés sécables à 100 mg

Uniquement en association avec la chloroquineDurée : séjour + 4 semaines aprèsPays du groupe 2

Savarine®(chloroquine + proguanil)

Durée : séjour + 4 semaines aprèsPays du groupe 2

Poids de moins de 50 kgs

Lariam®(méfloquine)

Comprimés sécables à 250 mg

Durée : 10 jours avant + séjour + 3 semaines aprèsPays du groupe 3

Convulsions, troubles neuro-psychiquesDéconseillé en cas de pratique de la plongée

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Chimioprophylaxie antipaludique chez l’adulte

Molécule Présentation Commentaires, durée, indication s Contre-indications

MalaroneEnfants®(atovaquone-proguanil)

Comprimés à 62,5 mg/25 mg

A prendre avec un repas ou une boisson lactéeIndication : séjour + 7 jours aprèsDurée : 3 mois consécutifs maximumPays du groupe 2 et 3

Malarone®(atovaquone-proguanil)

Comprimés à 250mg/100mg

Doxypalu® ou Granudoxy®Gé(doxycycline)

Comprimés à 50mgComprimés à 100mgComprimés sécables à 100mg

Prendre au cours du dîner (durée d'action 17 heures et photosensibilisation)Durée : séjour + 4 semaines aprèsPays du groupe 3

Déconseillé lors du premier trimestre de grossesseContre-indiqué à compter du deuxième trimestre de grossesse