contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de f&l et de poisson, plus de féculents...

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Contraintes budgétaires et choix alimentaires. Exemples d’interventions auprès de populations vulnérables Nicole Darmon, INRA, UMR MOISA Montpellier [email protected]

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Page 1: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Contraintes budgétaires et choix

alimentaires. Exemples d’interventions auprès de populations

vulnérables

Nicole Darmon, INRA, UMR MOISA Montpellier

[email protected]

Page 2: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

5

10

15

20

25

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e

F. Caillavet, d'après les données de l'Enquête Budget de Famille, INSEE 2000

Déciles de revenu des ménages

Dépenses alimentaires et revenus

% dépenses totales

€/foyer.jour

¾ Les dépenses alimentaires des plus pauvres sont faibles en valeur absolue mais pèsent lourd dans leur budget

(la loi empirique avancée par Ernst Engel en 1857 est toujours d’actualité)

2/36

Page 3: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

¾ Enquêtes de budget : plus le revenu est faible, plus le budget alimentaire est faible en valeur absolue, mais pèse lourd dans le budget total

¾ Enquêtes sur les motivations d’achat : le prix des aliments est un critère majeur de choix alimentaire, surtout pour les personnes qui ont un faible revenu

¾ Enquêtes alimentaires : plus le revenu est faible, plus les consommations alimentaires s’éloignent des recommandations (moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés)

¾ Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent que c’est important de consommer suffisamment de fruits et de légumes, mais disent qu’elles n’en ont pas les moyens

Alimentation et budget : ce que disent les enquêtes

3/36

Page 4: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

¾ Enquêtes de budget : plus le revenu est faible, plus le budget alimentaire est faible en valeur absolue, mais pèse lourd dans le budget total

¾ Enquêtes sur les motivations d’achat : le prix des aliments est un critère majeur de choix alimentaire, surtout pour les personnes qui ont un faible revenu

¾ Enquêtes alimentaires : plus le revenu est faible, plus les consommations alimentaires s’éloignent des recommandations (moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés)

¾ Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent que c’est important de consommer suffisamment de fruits et de légumes, mais disent qu’elles n’en ont pas les moyens

Alimentation et budget : ce que disent les enquêtes

4/36

Page 5: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Une alimentation en accord avec les recommandations nutritionnelles est généralement plus coûteuse qu’une alimentation de moins bonne qualité nutritionnelle

¾ Ceci a été observé :

- dans différents pays

- avec différentes méthodes (épidémiologie, modélisation...)

¾ Ceci est dû au fait que :

- les aliments les plus riches en nutriments essentiels sont généralement des sources plus chères de calories que les aliments pauvres en nutriments essentiels et riches en gras et en sucre

(Darmon & Drewnowski, Nutrition Reviews, 2015)

Coût et qualité nutritionnelle de l’alimentation

5/36

Page 6: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Coût de 100 kcal pour les différents groupes d’aliments

Viande Poisson

Fruits Légumes

Produits laitiers

Féculents Produits sucrés/salés

Mat. grasses ajoutées

Plats préparés Snacks

0.0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

Coû

t de

l'éne

rgie

, €/1

00 k

cal 0.66 €

0.58 €

0.18 €

0.06 €

9 Les aliments riches en énergie sont des sources peu chères de calories 9 De plus: ils sont pratiques d’emploi, faciles à transporter et à stocker (pas de gaspillage).

=> quand les contraintes de budget sont fortes, il est logique de se tourner vers eux

¾ Viande, poisson, fruits & légumes sont les sources de calories les plus chères (et ce sont aussi les plus

riches en nutriments essentiels)

¾ Pdts sucrés/salés, féculents et mat. grasses sont les sources de

calories les moins chères

(Maillot, Darmon et al, J Nutr, 2007)

6/36

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Qualité nutritionnelle et prix des aliments (Darmon N., JADA 2005)

0,001

0,01

0,1

1

10

100

0,01 0,1 1 10 100Prix (€/100g)

SAIN

/100

g

R² = 0,31

¾ Plus les aliments sont riches en nutriments plus ils sont chers

* Taux global de couverture des besoins en protéines, fibres, vitamines, minéraux, acides gras essentiels

de n=687 aliments Ciqual

*

échelle log

7/36

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Il existe une relation globalement positive entre la qualité nutritionnelle des aliments, et

des groupes d'aliments, et leur prix ¾ cette relation explique probablement le lien positif

entre la qualité nutritionnelle de l'alimentation considérée dans sa globalité et son coût

¾ ceci suggère que les "choix" alimentaires défavorables à la santé observés dans les populations pauvres sont dûs,

au moins en partie, à des contraintes économiques

8/36

Page 9: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Quel est le coût d’une alimentation équilibrée ?

6,3

3,5 3,4

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

6.0

7.0

€/j.p

ers.

Coût minimal du respect des ANC, estimé par modélisation (Darmon et alJ Nutr Educ Behav, 2006)

Dépenses moyennes pour l’alimentation à domicile

Dépenses personnes sous seuil pauvreté Insee (comm perso F. Caillavet)

Pauvreté Coût ANC

Dépenses moyennes

¾ Il faut un strict minimum de 3,5 euros par jour pour respecter les recommandations nutritionnelles

¾ C’est un seuil critique en dessous duquel il est risqué de se situer 9/36

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Coût d’une alimentation équilibrée

6,3

3,5 3,4

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

6.0

7.0

€/j.p

ers.

Coût minimal du respect des ANC, estimé par modélisation (Darmon et alJ Nutr Educ Behav, 2006)

Dépenses moyennes pour l’alimentation à domicile

Dépenses personnes sous seuil pauvreté Insee (comm perso F. Caillavet)

Pauvreté Coût ANC

Dépenses moyennes

2,3

ABENA2

Dépenses bénéficiaires de l’aide alimentaire (Etude Abena2)

Quand le budget alimentaire < 3,5€/j : ¾ L’éducation nutritionnelle ne peut pas suffire

¾ Il faut fournir aux personnes une aide alimentaire de qualité 10/36

Page 11: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

=> Est-ce possible d’avoir une alimentation équilibrée avec un petit budget ?

� Oui, théoriquement, car :

- C’est possible de concevoir, par modélisation, des paniers alimentaires de qualité nutritionnelle optimale pour 3,5 €/j (en

utilisant des prix moyens pour les aliments) Darmon, ANC 2001 & J Nutr Educ Behav 2006

- Au sein d’une même catégorie d’aliments, il n’y a pas de différence de qualité nutritionnelle entre aliments 1er prix et aliments de marque correspondant Cooper, J Hum Nutr Diet, 2003, Darmon, Pub Health Nutr 2010; Rapport CNA, 2011

11/36

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Pour ‘manger’ équilibré avec un petit budget comment l’ordinateur s’y prend-t-il ?

Viande Poisson

Fruits Légumes

Produits laitiers

Féculents Produits sucrés/salés

Mat. grasses ajoutées

Plats préparés Snacks

0.0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7 €/100 kcal

0.66 € 0.58 €

0.18 €

0.06 €

- Il limite les plats préparés et les snacks et les reporte sur les pdts laitiers frais

1. ‘il’ ‘veille’ à l’équilibre qualité/prix entre groupes d’aliments

- Il limite les dépenses pour la viande et les reporte sur les fruits & légumes - Il limite les achats de produits gras/sucrés/salés et les reporte sur les féculents (notamment céréales complètes et légumes secs)

12/36

Page 13: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Ciboule t t e

P e rsilCre sson

La ngoust e

Mâ c he

Fruit de la pa ssion

S ole

Art ic ha ut

Oe ufs de lompe

Cha mpignon c ons.

Cé le ri bra nc he

Ge rme de soja c ons.

Chic oré e

Coquille S t J a c que s

Tourt e a u

Cit ron

La it ue

Lima nde

Chou-fle urEndive

Cre ve t t e

Lot t e

Colin

P oivron ve rt

Anc hois a u se l e t à l'huile

S a umon fumé

Mousse de lé gume s

Ra ie

Aube rgine

Coe ur de pa lmie r c ons.

Be igne t de c re ve t t e

Ra dis

Fe nouil

Cra be c ons.

S a uc e soja

Broc olis

Ha ric ot s ve rt s

Cha mpignon à la gre c que

Moule

P oire a uNa ve t

Me lon

Courge t t e

S urimi

Toma t e pe lé e c ons.

Chou ve rt

Be t t e

Chou de bruxe lle s

Me rla n

Chou rouge

Fra ise

Rôt i de ve a u

Ve a u e sc a lope

Thon a u na t ure l

Cé le ri-ra ve

Che va lCa billa ud

Fa ux f ile t de bœ uf

P ot iron

Foie de ve a u

J a mbon bla nc

S a uc e ba rbe c ue

Toma t e

Chè vre fra is

P e rc he

De sse rt a u soja

Ra ie

Bift e c k

Ba c on

J us de t oma t e

P a mple mousse

La pin

Lie u noir

Thon rouge

Thon à l'huile

Be t t e ra ve

Oignon

P oisson e n sa uc e surg.

Ce rise

Agne a u

S a rdine c ons.

Fruit s a u sirop

J a mbon c ru

S a umon

Ne c t a rineRousse t t e

Mé la nge de fruit s de me r surg.

Ne m

Ec la ir

P orc ma igre

S e ic he

Abric ot

Colin

Dinde

J us de pa mple mousse

Foie d'a gne a u

Ra t a t ouille c ons.

Kiwi

Moussa ka

P a upie t t e

Ora nge

S t e a k h. 5%

Rognons de porc

P oule t

Ra isin

S t e a k h. 10%

Compot e sa ns suc re

Froma ge bla nc 0%

S oupe lé g. c ons.

Tripe s

J us d'ora nge

Ail

Ra dis noir

Crè me c a ra me l

Ha re ng fumé

Ya ourt na t ure ma igre

Ile f lot t a nt e

Ta rt e suc ré e

Ma que re a u fra is

P oire

Foie de gé nisse

Ma c é doine lé g. c ons.

Ya ourt na t ure Ma que re a u c ons.

Ca rot t e

S a rdine fra î c he

P omme

S a uc isson

Boursin

Nugge t s

Boudin bla nc

Fla ge ole t s

Rot i de porc

S a uc isse de S t ra sbourg

Ma ï s c ons.

Foie de vola ille

S t e a k h.15%

Ha ric ot rouge c ons.

P a e lla

La sa gne s

P e t it s pois c ons.

Froma ge bla nc 20%

P e t it -S uisse a ux fruit s

P rune a u

S a uc e t oma t e

Ke t c hup

Ba na ne

Chili c on c a rne c ons. Froma ge bla nc 40%

P a in c omple t

Ya ourt a ux fruit s

Oe uf

Rille t t e s

Ca me mbe rt

Me rgue z

Ba rre gla c é e

Ne c t a r

La it é c r . UHT

Bisc uit s a pé rit if

S a la mi

Le nt ille s c ons.

Chipola t a

Crè me de sse rt

J us de pomme

Bonbons

S oda c ola

La rd

Ya ourt a roma t isé

Gruyè reBoudin noir

Avoc a t

Ra isin se c

S a uc isse de Toulouse

Ra violis c ons.

Compot e de pomme s

Crè me de ma rrons

J us de ra isin

Choc ola t bla nc

P ois c hic he s c ons.

Noix

P a in de se igle

Ba rre c hoc ola t é e

La it é c r . e n poudre

La it e nt ie r UHT

Mue sli

Bisc uit c hoc ola t é

Mousse a u c hoc ola t

La it 1/ 2 é c r . UHT

Ca ssoule t c ons.

Chouc rout e c ons.

De sse rt lié gois

Cœ ur de bœ uf

P a in a u c hoc ola t

Brioc he

Choc ola t noir

Croissa nt

Confit ure

Ba gue t t e

P a in de mie

Chips

Choc ola t e n poudre

S irop

Qua t re -qua rt s

P omme de t e rre

Bisc uit se c

Riz c omple t

Bisc ot t e

P â t e c hoc ola t é e

Be urre 1/ 2 se l

Be urre

P omme de t e rre e n f loc ons

P ois c a ssé s

Ma yonna ise

P â t e s a ux œ ufs

Ca c a huè t e non sa lé e

S uc re roux

P â t e s

S e moule

Frit e s surg.

Riz bla nc

Ma rga rine

S uc re bla nc

Huile d'a ra c hide

Huile mé la ngé e

Huile de t ourne sol

Huile de c olz a

0,01

0,10

1,00

10,00

100,00

0,01 0,10 1,00 10,000,5 €/100kcal

Froma ge fondu 45%, Ble u, Tomme , P a rme sa n, Roquue fort , Comt é , Eda m, Ca nt a l, Eda m, Re bloc hon, Rouy, Mimole t t e

P iz z a , Quic he , Croque -monsie ur, Ha mburge r, Ta rt e s sa lé e s, Che e se burge r

r = 0,6

P â t é de foie

Coût de l’énergie (€/100kcal)

Qua

lité

nutri

tionn

elle

: S

AIN

/LIM

(Maillot et al, J Nutr, 2008)

2. ‘il’ ‘choisit’ des aliments de bon rapport qualité nutr./prix

13/36

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Ciboule t t e

P e rsilCre sson

La ngoust e

Mâ c he

Fruit de la pa ssion

S ole

Art ic ha ut

Oe ufs de lompe

Cha mpignon c ons.

Cé le ri bra nc he

Ge rme de soja c ons.

Chic oré e

Coquille S t J a c que s

Tourt e a u

Cit ron

La it ue

Lima nde

Chou-fle urEndive

Cre ve t t e

Lot t e

Colin

P oivron ve rt

Anc hois a u se l e t à l'huile

S a umon fumé

Mousse de lé gume s

Ra ie

Aube rgine

Coe ur de pa lmie r c ons.

Be igne t de c re ve t t e

Ra dis

Fe nouil

Cra be c ons.

S a uc e soja

Broc olis

Ha ric ot s ve rt s

Cha mpignon à la gre c que

Moule

P oire a uNa ve t

Me lon

Courge t t e

S urimi

Toma t e pe lé e c ons.

Chou ve rt

Be t t e

Chou de bruxe lle s

Me rla n

Chou rouge

Fra ise

Rôt i de ve a u

Ve a u e sc a lope

Thon a u na t ure l

Cé le ri-ra ve

Che va lCa billa ud

Fa ux f ile t de bœ uf

P ot iron

Foie de ve a u

J a mbon bla nc

S a uc e ba rbe c ue

Toma t e

Chè vre fra is

P e rc he

De sse rt a u soja

Ra ie

Bift e c k

Ba c on

J us de t oma t e

P a mple mousse

La pin

Lie u noir

Thon rouge

Thon à l'huile

Be t t e ra ve

Oignon

P oisson e n sa uc e surg.

Ce rise

Agne a u

S a rdine c ons.

Fruit s a u sirop

J a mbon c ru

S a umon

Ne c t a rineRousse t t e

Mé la nge de fruit s de me r surg.

Ne m

Ec la ir

P orc ma igre

S e ic he

Abric ot

Colin

Dinde

J us de pa mple mousse

Foie d'a gne a u

Ra t a t ouille c ons.

Kiwi

Moussa ka

P a upie t t e

Ora nge

S t e a k h. 5%

Rognons de porc

P oule t

Ra isin

S t e a k h. 10%

Compot e sa ns suc re

Froma ge bla nc 0%

S oupe lé g. c ons.

Tripe s

J us d'ora nge

Ail

Ra dis noir

Crè me c a ra me l

Ha re ng fumé

Ya ourt na t ure ma igre

Ile f lot t a nt e

Ta rt e suc ré e

Ma que re a u fra is

P oire

Foie de gé nisse

Ma c é doine lé g. c ons.

Ya ourt na t ure Ma que re a u c ons.

Ca rot t e

S a rdine fra î c he

P omme

S a uc isson

Boursin

Nugge t s

Boudin bla nc

Fla ge ole t s

Rot i de porc

S a uc isse de S t ra sbourg

Ma ï s c ons.

Foie de vola ille

S t e a k h.15%

Ha ric ot rouge c ons.

P a e lla

La sa gne s

P e t it s pois c ons.

Froma ge bla nc 20%

P e t it -S uisse a ux fruit s

P rune a u

S a uc e t oma t e

Ke t c hup

Ba na ne

Chili c on c a rne c ons. Froma ge bla nc 40%

P a in c omple t

Ya ourt a ux fruit s

Oe uf

Rille t t e s

Ca me mbe rt

Me rgue z

Ba rre gla c é e

Ne c t a r

La it é c r . UHT

Bisc uit s a pé rit if

S a la mi

Le nt ille s c ons.

Chipola t a

Crè me de sse rt

J us de pomme

Bonbons

S oda c ola

La rd

Ya ourt a roma t isé

Gruyè reBoudin noir

Avoc a t

Ra isin se c

S a uc isse de Toulouse

Ra violis c ons.

Compot e de pomme s

Crè me de ma rrons

J us de ra isin

Choc ola t bla nc

P ois c hic he s c ons.

Noix

P a in de se igle

Ba rre c hoc ola t é e

La it é c r . e n poudre

La it e nt ie r UHT

Mue sli

Bisc uit c hoc ola t é

Mousse a u c hoc ola t

La it 1/ 2 é c r . UHT

Ca ssoule t c ons.

Chouc rout e c ons.

De sse rt lié gois

Cœ ur de bœ uf

P a in a u c hoc ola t

Brioc he

Choc ola t noir

Croissa nt

Confit ure

Ba gue t t e

P a in de mie

Chips

Choc ola t e n poudre

S irop

Qua t re -qua rt s

P omme de t e rre

Bisc uit se c

Riz c omple t

Bisc ot t e

P â t e c hoc ola t é e

Be urre 1/ 2 se l

Be urre

P omme de t e rre e n f loc ons

P ois c a ssé s

Ma yonna ise

P â t e s a ux œ ufs

Ca c a huè t e non sa lé e

S uc re roux

P â t e s

S e moule

Frit e s surg.

Riz bla nc

Ma rga rine

S uc re bla nc

Huile d'a ra c hide

Huile mé la ngé e

Huile de t ourne sol

Huile de c olz a

0,01

0,10

1,00

10,00

100,00

0,01 0,10 1,00 10,000,5 €/100kcal

Froma ge fondu 45%, Ble u, Tomme , P a rme sa n, Roquue fort , Comt é , Eda m, Ca nt a l, Eda m, Re bloc hon, Rouy, Mimole t t e

P iz z a , Quic he , Croque -monsie ur, Ha mburge r, Ta rt e s sa lé e s, Che e se burge r

r = 0,6

P â t é de foie

Coût de l’énergie (€/100kcal)

Qua

lité

nutri

tionn

elle

: S

AIN

/LIM

Très bon QNP Féculents, légumes secs & p. de terre Certains fruits & légumes , jus 100% Oeuf, volaille, abats, Poisson surgelé, sardine, maquereau Lait & pdts laitiers frais faible MG Huiles végétales Certains plats cuisinés.

Mauvais QNP Produits sucrés, gras et/ou salés, y compris certains produits à base de lait et/ou de céréales et/ou de fruits & légumes. Charcuteries, fromages, snacks

(Maillot et al, J Nutr, 2008) 2. ‘il’ ‘choisit’ des aliments de bon rapport qualité nutr./prix

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i) C’est plus difficile de manger équilibré avec un petit budget Darmon et al, J Nutr, 2002; Darmon et al Appetite 2003; Maillot et al, J Nutr, 2007; Darmon et al

AJCN 2008; Darmon et al Nutr Rev 2015; …

ii) Mais c’est possible en sélectionnant des aliments de bon

rapport qualité nutritionnelle/prix (QNP) Darmon et al JADA 2005; Darmon et al, JNEB 2006 ; Maillot et al, J Nutr, 2008; …

A LA BASE DE L’ACTION, des années de recherches théoriques, qui montrent que :

15/36

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Exemples d’interventions auprès de populations vulnérables

Î Opticourses Î JASSUR

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Page 18: Contraintes budgétaires et choix alimentaires...(moins de F&L et de poisson, plus de féculents et/ou produits sucrés) ¾Enquêtes sociologiques : les personnes défavorisées savent

Information Diététique n°2, 2015 Public Health Nutrition, 2017 in press

18/36

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Choix des aliments les moins chers du groupe

Choix des prix les plus bas

L Marty, Am J Clin Nutr, 2015

Meilleure connaissance des pratiques

=> Analyse nutri-économique des tickets de caisse

Î Choix d’aliments moins chers (vs population générale)

Dépenses alimentaires moyennes chez les participants Opticourses :

3,65 €/pers.jour

19/36

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OBJECTIF : Améliorer le rapport QNP des approvisionnements alimentaires de personnes

soumises à de fortes contraintes budgétaires

Opticourses : Recherche interventionnelle participative Territoire défavorisé (Marseille, quartiers Nord)

Demande Offre

Ateliers collectifs S’appuyer sur les achats réels des personnes (tickets de caisse) et les aliments de bon rapport QNP

Intervention dans des supermarchés de proximité

Rendre disponibles, visibles et attractifs des aliments de bon rapport QNP

20/36

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Volet Demande Opticourses

Le livret « prix seuil »

Contexte et utilisation Distribué à chaque participant, cet outil semble également permettre de : - reconnaître les aliments de bon QNP qu’il achète déjà (renforcement de savoirs et savoirs faire) - découvrir de nouveaux aliments et en connaître le prix « raisonnable »

Objectif permettre aux participants de : - savoir quels sont les aliments de bonne qualité nutritionnelle - repérer les aliments de bon rapport qualité nutritionnelle/prix (QNP) lorsqu’ils font leurs courses

21/36

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0

5

10

15

20

25

AVANT APRES AVANT APRES

Résultats : contenu des paniers virtuels avant-après

(4523 kcal) (4711 kcal) (5114 kcal )

(3385 kcal)

Témoins (n=23) Aucun changement

avant/après

Participants (n=35)

� Diminution quantitative Îmeilleure anticipation des achats

(kg)

22/36

Perignon M, Cur Dev Nutr, in press

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28 % 32 %

34 % 32 %

11%

12%

10%

10%

4,5%

2,5%

10%

8%

0

5

10

15

20

25

AVANT APRES AVANT APRES

Eaux et boissons Matières grasses Produits sucrés et salés Produits laitiers Plats mixtes Viandes,poissons, oeufs Féculents Fruits et légumes

Résultats : contenu des paniers virtuels avant-après

(4523 kcal) (4711 kcal) (5114 kcal )

(3385 kcal)*

Témoins (n=23) Aucun changement

avant/après

Participants (n=35)

Coût/2000 kcal inchangé Baisse sucres libres : 8,5 Î 5,8% *

Augmentation bon QNP: 42,7Î 48,3% ** * p<0,01 ** p=0,007

� Diminution quantitative Îmeilleure anticipation des achats � Amélioration qualité nutritionnelle

(kg)

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Perignon M, Cur Dev Nutr, in press

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Mise en oeuvre : • identification des lieux de courses et des stratégies de mobilité des participant • contenu construit à partir des ateliers sur la demande • identification de commerces, respect de leurs attentes et contraintes • logo, claim, affiches, leaflets, stop rayon, têtes de gondole, recettes …

Objectif : mettre en place une démarche de marketing social pour rendre disponibles, visibles et attractifs des aliments de bon rapport QNP dans des commerces de proximité

2nd volet d’Opticourses :

Agir sur l’offre,

avec du marketing social

Evaluation : • Suivi des ventes des aliments de bon QNP dans les magasins tests (n=2) et témoins (n=2)

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Jardiner en pied d’immeuble dans un quartier défavorisé : une façon de

repenser ses pratiques alimentaires ?

Une étude ‘JASSUR’, quartiers Nord de Marseille

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� Prix élevé (sources chères de calories)

� Périssabilité (risque de gaspillage)

� Qualité inconstante (risque de gaspillage)

� Moindre praticité (vs produits transformés)

� Nombreux freins psychosociaux et cognitifs (méconnaissance et/ou mauvaise image des produits, perte des savoirs culinaires, stress, acculturation, isolement, manque d’estime de soi...)

� Des problèmes d’accessibilité physique dans certains quartiers ?

Moindre consommation de fruits et légumes frais chez les plus pauvres, Plessz, Eur J Public Health, 2012

POURQUOI ?

Contexte

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« Noailles »

AC Marquez et coll, “La santé en Action”, INPES Avril 2016

Î Beaucoup de temps dans les transports pour trouver des produits frais au meilleur prix

www..opticourses.fr « Les Puces »

Habitants de quartiers pauvres et excentrés. Où font-ils leurs courses alimentaires ? Une étude pilote dans les quartiers Nord de Marseille

Contexte

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Hypothèse : Jardiner en pied d’immeuble en quartier d’habitat social…

Accessibilité

Gratuité

Fraîcheur

Sociabilité

Estime de soi Compétences...

… pourrait modifier les pratiques alimentaires des jardiniers et améliorer la consommation de fruits et légumes de leur foyer.

i n d.

F & V

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Résultats

►Les motivations pour venir au jardin

Î Motivations spontanément invoquées : - se faire plaisir, - se détendre dans le cadre d’une activité ludique et récréative, - sortir de chez soi, - être dehors et profiter de la nature, - toucher la terre et voir pousser les légumes, - bénéficier d’un espace de rencontre et de sociabilité, - bouger et, d’une certaine manière, faire du sport.

ÎProduire est rarement une motivation déclarée

« Qu’est ce qui me motive ? Le plaisir de voir les choses pousser… En fait, c’est mon petit coin de paradis… Moi je n’aime pas mettre des gants quand je jardine, j’aime bien le contact… » (PP, 48 ans)

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Résultats ►Préference donnée à la qualité (diversité, goût, valeur santé) plutôt qu’à la quantité

« Parce qu’on sait que si on cultive et qu’on ramasse ce qu’on a cultivé […] on n’aura pas de problèmes après. C’est mieux moi je dis ! Pour moi, là c’est bio parce que là il n’y a rien du tout. On ne met rien du tout, on ne met aucun produit, aucun, rien, rien… »

(JP, 54 ans)

► Valeur sociale culturelle et symbolique du jardinage, générateur d’estime de soi

« Une fierté ! Une fierté de savoir que c’est moi qui l’ai fait, que c’est moi qui l’ai nourri, que c’est moi qui l’ai bichonné, que c’est moi qui ai fait attention… Et quand tu cueilles, tu es fier ! Quand tu vois que tu as eu un petit pied comme ça et qu’au fur et à mesure ça a monté comme ça, tac tac, tac tac, et que c’est toi qui amène ça à table… »

(PP, 48 ans)

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Résultats

►Approvisionnements alimentaires (jardinières vs non-jardinières)

Î Seule différence significative : fruits et légumes 370 g/pers.j vs 211g/pers.j Î Cette différence est due à des achats de F&L supérieurs dans les foyers des jardinières Î MAIS : les jardinières dépensent plus pour leur alimentation (4,1 vs 3,2 €/j)

Î Les jardinières achètent plus de F&L (150g/pers.j en plus !)

Jardinières(n=21) Non-jardinières (n=65) P value*

Food categories (in g as consumed/person*d) Moyenne ET Moyenne ET Pommes de terre 89 167 63 67 0.2077

Légumes secs 7 11 14 31 0.3402

Herbes aromatiques 5 7 1 3.0 0.0034 * Légumes 222 183 109 94 0.0104* Fruits 147 149 101 88 0.0300*

Sous-total Fruits & Légumes 370 283 211 154 0.0286* Total produits maraîchers 472 337 289 192 0.0278*

Produits céraliers 233 185 292 636 0.7727

Viande Poisson Œufs 137 101 106 101 0.6643

Produits laitiers 146 90 151 127 0.4430

Plats mixtes 28 29 20 26 0.6866

Produits riches en gras et en sucre 247 267 198 246 0.6367

Matières grasses et assaisonnement 11 10 10 12 0.9377

Condiments 53 54 33 29 0.1969

Boissons (autres que l’eau) 291 410 182 495 0.7733

Calories achetées (kcal/pers*day) 2164 1472 2211 1259 0.3305

Dépenses pour l’alimentation (€/pers*day) 4.1 3.0 3.2 2.0 0.6349

Coût de 2000 kcal (€/ 2000kcal) 3.9 1.4 3.0 1.0 0.0077

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Résumé

Conclusion

• Augmentation nécessaire de la consommation de F&L chez les plus

pauvres.

• Dans ces petites parcelles cultivées par des femmes dans des jardins associatifs de quartiers pauvres et excentrés à Marseille :

=> Préférence donnée à la qualité plutôt qu’à la quantité

=> 150g de fruits et légumes (pers/j) en plus dans les achats des foyers

des jardinières vs non-jardinières

Jardiner en pied d’immeuble dans un quartier défavorisé … … une façon de repenser positivement ses pratiques alimentaires ?

(Martin et al, Appetite, 2017) 35/36

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Autres Projets de Recherche Interventionnelle en cours :

ÎJArDin’S : quel impact des jardins associatifs urbains sur la durabilité des pratiques alimentaires ?

Î POMELO : projet de jardinières sur Balcons à Marseille et à Montpellier, d’après le projet innovant de la CPIE de la communauté du pays d’Aix (financement FFAS)

� À confirmer, valider, disséminer. � Nous recherchons des financements !

(photo Cécile Bouillot)

croquis Brice Dacheux

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Merci de votre attention

[email protected]

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Î ALAPAGE

Favoriser le bien-vieillir : adaptation de l’offre existante d’actions de prévention sur l’alimentation et l’activité physique destinées à des séniors vivant à domicile. 9 Coopération étroite entre chercheurs et acteurs de terrain pour assurer la faisabilité du projet et la transférabilité des interventions. 9 Accent mis sur le recrutement de seniors isolés 9 Activité physique adaptée intégrée aux gestes de la vie quotidienne 9 Intervention et évaluations ludiques et rigoureuses

Partenaires :

UMR MOISA, ORS-PACA Carsat Sud-Est,

Mutualité Française-PACA, Geronto’Nord

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Produits Céréaliers

et Féculents

Gras Sucre/Sel à limiter

Viande Poisson

Oeufs Pdts Laitiers

Fruits et

Légumes

• F&L de saison (ou du jardin !),

• Légumes surgelés ou en conserve,

• Fruits secs • Jus 100%

• Cér. complètes • Légumes secs • P. de terre • Farine complète

• Yaourt • Lait

• Sardines en boîte • Poissons et fruits de mer surgelés • Volailles • Oeufs • Foie

• Huiles végétales • Fruits à coque • Chocolat noir

eau du robinet eau du robinet eau du robinet eau du robinet

Pour manger équilibré avec un petit budget, il faut donner la priorité aux aliments de meilleur rapport qualité

nutritionnelle/prix, dans chaque groupe :

Ainsi que : ‘bons plans’, discount, auto-production… 39/77

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Quan

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nu

trimen

ts/pe

nce

Aliments demarque

Econ. LineTesco

Econ. LineSainsbury

Econ. LineKwiksave

Econ. LineAsda

Etude britannique sur des aliments "de base" Cooper, J Hum Nutr Diet, 2003

¾ Pour les aliments "de base", au sein d’une même gamme, il ne faut pas hésiter à conseiller les 1er prix

Rapport qualité nutritionnelle/prix des aliments "de marque" vs "1ers prix distributeur"

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Qualité des aliments de "marque" vs aliments "1ers prix"

Qualité ingrédients (score de 1 à 4)

Prix (€/kg) Energie (kcal/g)

1,5

3

4,5

6

1ers Prix Distributeurs

Marques Distributeurs

Marques Nationales

Marques Hard

Discount ¾ Aliments 1er prix et HD : teneur en énergie (et en lipides) identique à celle des Marques Nationales et qualité des ingrédients peu différente, pour un prix 2,5 fois plus faible

Et en France ?

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