compte rendu des assises civam 2008

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Compte-rendu « La qualité pour Tous de la Terre à l’Assiette quelle place pour les collectivités locales ? » Assises nationales Civam 27, 28 et 29 Octobre 2008 Les Herbiers (Vendée) Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural Contact FRCivam Pays de la Loire 02.40.79.44.70 - [email protected] avec le soutien de

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Le compte-rendu des assises nationales Civam qui se sont tenues aux Herbiers (85) les 27, 28 et 29 novembre dernier sur le thème "La qualité pour Tous de la Terre à l’Assiette : quelle place pour les collectivités ?", est disponible sous forme papier. Vous trouverez dans ce document de synthèse de 46 pages l’ensemble des interventions, visites et débats des 3 jours.

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Page 1: Compte rendu des Assises Civam 2008

Compte-rendu

« La qualité pour Tous de la Terre à l’Assiette quelle place pour les collectivités locales ? »

Assises nationales Civam27, 28 et 29 Octobre 2008

Les Herbiers (Vendée)

Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural

Contact FRCivam Pays de la Loire 02.40.79.44.70 - [email protected]

avec le soutien de

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Depuis plus de 20 ans, par une prise de conscience collective et un travail fait d’échanges, les agriculteurs du réseau Civam mettent en oeuvre, au quotidien, une agriculture respectueu-se des hommes et de l’environnement, alliant efficience économique et protection de la na-ture, sans attendre les obligations législatives dûes au Grenelle de l’environnement.

Cette année le réseau Civam a choisi la commune des Herbiers pour organiser ses assises nationales autour de la thématique «La qualité pour Tous de la Terre à l’Assiette, quelle place pour les collectivités locales ?» qui relaie bien les préoccupations locales de la Vendée : Comment la modification des pratiques agricoles peut améliorer la qualité de nos ressources, de l’eau en particulier ? Comment assurer en restauration collective, mais aussi individuelle, une alimentation plus en phase avec les préoccupations environ-nementales ? Et enfin, comment les collectivités locales, les groupes de terrain, s’orga-

nisent pour répondre aux attentes sociétales ?

La journée introductive du lundi 27 octobre a été l’occasion de faire un tour des régions Civam pour connaître leurs actions et projets et débattre des enjeux d’avenir des ré-seau. En clôture de ce premier jour, l’asssemblée générale extraordinaire de la FNCivam

a été tenue afin de valider les comptes 2007.

La Fédération Régionale des Civam des Pays de la Loire et le groupe de Vendée, le GRAPEA Civam ont été les maîtres d’oeuvre de la journée du mardi 28 octobre riche en exemples, visites de terrain, rencontres d’agriculteurs et échanges avec les élus des collectivités territoriales, pour encourager les démarches vers une gestion durable des

terres et du territoire.

Enfin, la matinée du mercredi 29 octobre s’est déroulée sous forme d’ateliers d’échanges : «Nouveau public des groupes Civam et nouvelles attentes sociales» ;

«Changement des systèmes agricoles et poids des collectivités territoriales : impulsions, blocages...» ; «Comment construire une relation partenariale avec ses financeurs».

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LUNDI 27 OCTOBRE

Vie associative du réseauMatin : Accueil par l’équipe du Civam local

14h : Ouverture des assises, mot de bienvenue, présentation des journées

14h30 : Tour de table des régions et débats sur les perspectives d’ave-nir du réseau Civam : thématiques de travail des régions, évolutions récentes du contexte de travail, perspectives, lien avec le réseau national.

17h : Pause

17h30 : Restitution des débats

18h30-19h30 : AG Extraordinaire de la FNCivam pour validation des comptes 2007.

Soirée libre : réunions de commissions (Accueil et échanges en milieu rural, Systèmes alimentaire territorialisé,...) et/ou échanges spontanés autour d’un pot.

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LE MOT DES PRESIDENTS

Denis Gaboriau, Président de la FNCivam Ces rencontres nationales, les dernières sont un peu loin, il y a 2 ans en Limousin, doiventnousaideràclarifierledevenirdelaFNCivam.Aujourd’hui, l’enjeu est de redonner, de retrouver de la lisibilité au niveau national, car si celle-ci s’améliore (notamment avec notre partenariat avec le WWF), elle resteencoreinsuffisante.Nousavonségalementbesoind’améliorerlelienavecetentreRégions,besoinderéfléchirau projet et aux objectifs du réseau Civam. Il est de plus en plus nécessaire de construire une parole lisible et cohérente sur notre projet de développement.C’est important, car la crise actuelle, qui ne nous surprend pas tout à fait vu la logique de nossociétésetdel’agriculture,estautantunecrisedesociétéqu’unecrisefinancière,etellenousobligeauneréflexionquidépasselesquestionstechniquesmêmesiondoits’enservir et les épouser.

Les questions environnementales, alimentaires, énergétiques sont importantes : elles montrent le besoin de préciser les conditions de développement humain, de solidarité, de complémentarité, de mise en commun d’actions, de questions. Ce sont des bases pour impulsernotreréflexion.Nousespèronsquelajournéedemardipermettrauneconfron-tationgrandeurnatureentrenospratiquesetréflexionsetcellesdescollectivitésterri-toriales et permettra d’introduire les débats et servir de repères pour le chemin à suivre afind’affinernotreréflexion.

Philippe Cousineau, Président de la FR Pays de la Loire Depuis un an, j’ai la responsabilité de la présidence de la FRCivam des Pays delaLoire.Nousaccueillonsaujourd’huilesassisesnationalesauxHerbiers. Pourquoi ici? Les territoires de la Communauté de Communes du Pays des HerbiersetducantondeSaintFulgentreprésentent90%dubassinversantdubarrage de la Bultière, retenue d’alimentation en eau potable. Aujourd’hui, la qualité de l’eau de la Bultière est préoccupante (dépassement de normes en nitrates, pesticides,…). La France a été condamnée par l’Europe pour la mauvaise qualité de son eau en Vendée et notamment sur le bassin versant de la Bultière. Les actions en cours depuis plusieurs annéesontaméliorélasituationmaisnesuffisentpasàrépondreauxobjectifsdequalitédel’eau.Faceàceconstat,lesélusdelaCommunautédeCommunesduPaysdesHerbierset du canton de Saint Fulgent souhaitent, par le biais du programme européen LEADER mettre en œuvre une stratégie de développement rural dont l’objectif sera de développer unefilièreagricoleetagro-alimentairedequalitépourreconquérirlaqualitédel’eaudela Bultière.

LeMairedesHerbiersacomprisqueleréseauCivamest«différent»etpeutêtrepourlescollectivité un partenaire intéressant. Il est donc important de nourrir les débats de ces journéesd’assises,afinquelesélusprésentsdécouvrentlesprojets,actionsetméthodesdenotreréseauafindedonnerlabonnedirectionàleurdéveloppementagricoleetnepaslelaissersedéfiniruniquementdansleschambresd’agriculture.

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TOUR DES REGIONS

Didier Lorioux - Limousin

Une«petiterégion»,oùlesactionscivamportentsur3départementsetessentiellementla Corrèze. Un travail en lien avec les autres associations (ARDEAR, GAB,..) au sein du RAD Limousinquidatedelafindesannées90.LaFRCivamestune«vieillehistoire»,enpertede vitesse, dont la dynamique s’est renouvelée avec l’arrivée de mis à disposition (MAD), la création de groupes thématiques, l’accompagnement. Puis l’attente vis-à-vis de la FR adiminuéavecl’autonomisationdesgroupes,surtoutceuxquiont«unliencommercial»(ventedeproduits)etquiontembauchéleurpropreanimateur.Legroupe«herbe»,sansobjectif commercial mais avec des attentes techniques, reste plus lié à la FR.

Thématiques Sur la FR, le groupe le plus actif est l’ADAPA, qui travaille sur l’herbe en moyenne mon-tagne (cf RAD ouest) via un programme structurel herbe avec le Conseil Régional mais avecdesdifficultésdetravailaveclaChambre.Unefilièrechanvretextileexistedepuis2001 et a essaimé dans d’autres régions. Le groupe accueil social et éducatif est en perte devitesse.Lafilièreboisdéchiqueté(utilisationdesrémanents)voitlafinducontratdel’animateuraveclafindufinancementdelacommunautédecommunes,delarégionetde l’Ademe. La convention sur 2 ans avec l’Ademe portait sur l’information et la sensi-bilisation.Lespistesfuturesdefinancementsavecl’Ademepourraientpasserpardelaprestation de services à des communes intéressées par la démarche et l’embauche d’un technicien.Travailencourssurlaventedirecte,sousformedepaniers(Haute-Corrèze,90clients, 12 producteurs).

Fabrice Bouin - Basse Normandie

La FR existe depuis 7 an. Créée avec 1 MAD, elle compte aujourd’hui 6 salariés à temps plein. La FR fait partie du réseau Inpact renforcé par le rassemblement depuis 1 an des différentsacteursrégionauxautourdelaquestiondesOGMen2004dansleprojet«PouruneBasseNormandiesansOGM».

7 groupes actifs, 100 adhérents, 200 bilans énergie réalisés pour développer les groupes (cette action a permis la prise de contact avec de nouveaux publics). Réalisation de diagnosticschangementdesystèmeavecl’agencedel’eau«changerdesystèmepourre-trouverunequalitédel’eau».Sensibilisationdansleslycéesagricolesetparticipationaudispositif«classeséco-citoyennes»financéparleConseilGénéraldelaManche.Créationen2006d’unjeuéducatif«L’agriculteurenherbe».Actualisationen2008duréférentiel«Enrouteversl’AD».Projet«Touspourl’eau»en2008et«Labiodiversité,çacouledesource!»prévuen2009danslaManche.

De nouveaux thèmes d’action sont à construire pour les années à venir. La FR est connue parlesfinanceurslocaux(ConseilRégional,Ademe,Agencedel’Eau)etsouhaites’inscriredanslePPPaveclaquestionénergétiquepourlesnouveauxinstallés.EnBasse-Norman-die,lesdifférentsfinanceursco-construisentlepartenariat.Iln’existepasdeconventionpluriannuelle avec le Conseil Régional.

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Gérard Bricet - Bretagne

Le thème majeur en Bretagne, ce sont les circuits courts. Les territoires pilotes (Rennes mé-tropole, Pays de Dinan, Centre Ouest Bretagne avaient une forte demande d’accompagnement. En 2004, en Bretagne, n’existait qu’une seule AMAP, quelques systèmes de paniers, les circuits courts étaient très marginaux et les modes d’organisation très disparates. Les différentes col-lectivités territoriales se posaient des questions sur l’accompagnement de ces différentes dy-namiques sur plusieurs territoires. Il était intéressant d’avoir une approche territorialisée sur les plans économique, environnemental et social. Cela parle aux élus et permet de traduire le phénomène en terme d’emploi. La question des circuits courts est également envisagée au niveau européen avec le programme Alimenterra qui permet le parallèle avec les projets développésàMunich,Amsterdam,…d’autres lieuxoùdesapproches intéressantesexistent,notamment autour de la restauration collective et de l’agriculture périurbaine de proximité (cf charte signée avec Rennes Métropole sur la préservation d’une agriculture périurbaine).

Les circuits courts posent la question de l’installation : il faudra beaucoup d’installations pour répondre à la demande (cf projet Terriam, réponse à la demande de produits avec de nouvelles installations plutôt que par la reconversion, problème de l’accès foncier, question de l’accompagnement des porteurs de projet). La FR est ainsi à l’origine de la mise en place de café-installation pour échanger sur les projets, d’un travail sur la transmission. Ex. de la FD Ille et Vilaine qui a mis en place un logiciel pour évaluer transmissibilité de l’exploitation agricole (EA) quelques années avant la retraite, défaire les idées toutes faites sur la transmission de son EA et ainsi faciliter transfert, faire prendre conscience que l’EA est transmissible. Pour se procurer ce logiciel : contacter Claire Léotti, FD Civam Ille et Vilaine.

La question de l’installation rejoint le problème du foncier. Des choses se mettent petit à petit enplacemaispourl’instant,plusd’effetd’annoncequed’action(parexpasde«réserves»defoncier par les collectivités). Les élus se sentent illégitimes par rapport à l’installation (pense que cette question concerne uniquement la profession agricole). Il faut donc chercher des for-mules pour les faire changer de point de vue et rappeler que les collectivités ont des compé-tences pour cela notamment dans la gestion du foncier. Un autre chantier est celui de l’énergie avec bilan énergie sur les EA, chauffage bois, solaire, AD en lien avec les systèmes herbagers.

David Falaise - RAD

Civaminterrégional,8régions,27groupes,dont1enLimousin,1enBourgogne,2salariés½.Promotion de l’agriculture durable via la mise en place de formations, les publications des ca-hiers de l’AD, la promotion de la mesure SFEI (mesure Système Fourrager Econome en Intrants) dans toutes les instances.Travail avec la FR Pays de la Loire sur les grandes cultures économes (CASDAR) ; Travail avec le Brésil, approche internationale (produire localement ses protéines) ; Travail sur les bilans énergétiques, les bilans planète et l’accompagnement vers d’autres systèmes.TravailaveclaFNCivampourlacertificationHVE,représentationauniveauduMinistèreavecPhilippe Cousinié. ; Lien avec les collectivité : essaie de pas empiéter sur les partenariats des FR et FD, mais de travailler en partenariat avec FR ou FD.

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Jean-Marc Bureau - Pays de Loire

22groupes,2000adhérents,30salariésFacilité du contact avec le CR, contrat objectif annuel, 14 emplois tremplin mais pas d’en-gagement du Conseil Régional/MAE SFEI alors que d’autres régions l’ont fait.Travail ponctuel avec les Pays sur la question des énergies.Relation avec les chambres d’agriculture : problème de relations car elles empiètent sur terrain d’actions en lien avec le développement durable.Pas de structuration du réseau Inpact au niveau régional mais un travail avec le CAB et ARDEAR. Relations solides avec l’Ademe.LienaveclaFNCivam:leprésidentnationalestissudelarégion,Josephestàlacommis-sionfinancièreetleslienssontrégulierssurl’accueiletl’installation.Les actions :Accompagnement de l’agriculture durable surtout avec des formations, des groupes d’échanges et des fermes ouvertes ; Valorisation et protection de l’environnement : relais bois énergie de l’Ademe, une charte élaborée, création d’un groupe d’achat pour le so-laire, …; activité d’insertion, maraichage ; animation rurale.laFRestpilote,avecleRAD,duprojetCASDAR«Grandescultureséconomes».

Difficultédepositionnement,ilestdeplusenplusquestiond’agricultureHVE.Subventiondu Cconseil Général au bio et à l’agriculture raisonnée mais rien pour l’agriculture dura-ble, donc comment se positionner ?

Béatrice Martin - Poitou Charentes

8groupessur3départementsdontunnouveaugroupe,300adhérentsFR:4salariésetCivamHaut-Bocage3,5salariés.ChaquesalariédelaFRestdétachésurles3départements.

Rattachement à Inpact (Terre de Liens, ARDEAR, AFIPAR, Solidarité Paysans, Accès à +, ac-cueilpaysan)avecspécificitéCivam:changementdesystème,accompagnementToutes les démarches présentées au CR sont faites au nom d’Inpact.Dans Inpact, chaque partenaire a précisé des spécialités (Ex : Circuits courts Civam et AFI-PAR) avec une répartition géographique selon l’implantation de chaque groupes.

Domaines d’interventions : herbe, grande culture économe (CASDAR), circuit courts (chan-vre, alimentation), qualité de l’eau, bois énergie, création d’activités, installations, trans-mission, paroles de femmes, emplois partagés, biodiversité cultivée, projet d’embauche mutualisée d’un véto conseil spécialisé sur méthodes alternatives, homéopathie, conduite sanitaire de l’exploitation (projet commun Poitou-Charente et Vendée).Circuits courts (problèmes des liens avec la Chambre qui refuse de travailler avec Inpact...). Financeurs : Conseil Régional, Vivéa, Agence de l’eau, ponctuellement Haut-Bocage(meilleure reconnaissance).

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Hubert Mery - Centre

Civamdeterritoirequidatesdesannées60,surtoutdansleSudLoireetl’Indre,8-9grou-pesactifsplutôtaxéssurlaproductionet3salariés.DépartenretrairedeJMBourreau(qui avait mi-temps à la Chambre) a amené une réorganisation.Contexterégional:ambiance«grandescultures»,élevage(bovinsviande,bovinslaitetcaprins).Activités agricoles (aspects techniques agronomiques), travail en concertation avec les autres groupes de développement (GDA et CETA). Développement économique du terri-toire avec les élus.Ouverture au public : accueil à la ferme, surtout de Ferme en Ferme sur 4 départements, avecunproblèmecarleréseauBienvenueàlafermemontelamêmeopération8joursavant… ce qui décourage certains adhérents Civam. Le Conseil Général a été alerté et a promisd’intervenirmaisattenteaussiquelaFNCivamagisseTransmission : convention avec le Conseil Général pour une étude sur la multifonctionna-lité, amener des élus sur le terrain, dans l’objectif d’obtenir une volonté professionnelle plusaffirmée,uneattitudedeséluscommune,desfinancementvialescontratsdepays,une place dans le PPP. Souhait d’un RDI national civam qui serait axé sur l’installation et latransmissionde«petitesexploitations».Accompagnement individuel et collectif des porteurs de projets agricoles et ruraux.Recherche de partenaires (mairie conseil CVC…) et d’informations de la part du national, pour démultiplier les actions type PEC.Circuits courts et restauration collective, actions soutenue par la communauté de com-munes propriétaire d’abattoirs, opération pour recenser les producteurs, encourager les productions manquantes, mettre en place des partenariat avec les collectivités locales.

Nousposonsaussilaquestiondel’actiondesCivam:Civamdeterritoire,Civamdepro-duits, Civam de projet ?Autrequestion: lesite internetFNCivampourrait-ilêtreunoutilderecensementdesdemandesd’installations?(cflesiteInpactPoitouCharentes).UneréflexionavecInpactnational est en cours pour un outil qui rassemble les offres.

Sophie Tabourel - Midi Pyrénées

8départements,5groupes,2bio(AveyronAriège),FDHaute-Garonne.Projets : DIACT Massif Central, création d’activités (IACA), circuits courts ; De ferme en ferme(3dpts,HteGaronne,TarnetLot);LienInpactenstandbydepuis2ans,souhaitderelancemaismanquedemoyen.FRavait2personnes½maisnerestequelepostedeSophie en emploi mutualisé. Pas de perspectives nouvelles pour l’instant.Du mal à trouver des responsables bénévoles, des producteurs, de gros soucis budgétaires, desdifficultésàtrouverdesfinancementspourl’animation,doncuncumulpeufavorableau recrutement… Des problèmes de relations entre niveaux départemental, régional, national.

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Stéphanie Heuze - Haute Normandie

UnseulCivamsurlaRégion:lesDéfisRurauxUn groupe céréales économes (avec la Chambre d’Agriculture de l’Eure (surtout 1 technicien impliqué, mais les relations restent à développer). Ungroupesurl’énergie,leboisdéchiqueté:uneconventionsur3ansavecl’AdemeleFEDERetle Conseil Régional. Aujourd’hui l’Ademe et le Conseil Régional travaillent sur la mise en place de«pointinfobois».UntravailsurlessurfacesenherbeetlaMAESFEIavecleParcNatureldesBouclesdelaSeineNormande(pasdeconcurrenceavecleurzonageNatura2000).Untravailsurlesfilièresproducteurs,transformateurs,commerçants,avecl’ouvertureduCAàdesnonagrico-les. Un projet création de pôles d’activités en milieu rural et l’accompagnement des projets en économie solidaire et sociale, avec le Conseil Régional.

Les bons repas de l’AD (durable et bio) proposés dans les collèges et lycées de la Région.Le choix des 60 producteurs retenus pour fournir les restaurants scolaires s’effectue à partir de la grille IDEA, de critères obligatoires (pas d’OGM, d’antibiotiques, origine locale) et d’un calcul de«seuil»avecdescritèresquantitatifs(niveau1)etqualitatifs(niveau2)(diagnosticréalisésurl’exploitation agricole par un technicien). Ce choix de critères permet de prendre en compte la démarche d’évolution des agriculteurs et de passer avec eux des contrats d’amélioration et d’accompagnementtechnique.L’actiondes«Bonsrepas»s’accompagned’unesensibilisationdesconvives,cuisiniers,etc...Cetteopérationposelaquestiondela«reconnaissance»auniveaunationaldel’agriculturedurable:lescritères,l’identificationparlegrandpublic...Partenariaten cours avec Slow Food.

Daniel Vigier - Auvergne

L’AuvergneafaitlaUnedesfaitsdiversavecl’affaireJean-Hugues,néo-ruralvoulantfairedel’élevagedechèvre.Lesélusontprotestémaisçacontinue.L’agriculturedurablen’estpasfacileà développer, il y a des producteurs fermiers mais c’est marginal… Avec le Conseil Général et le Conseil Régional, c’est tout rose, mais la vie n’est pas rose pour autant ! Pas facile de composer aveclesélus.PrioritédelaRégion:pasd’OGMmaisçan’empêchepasLimagraind’enfaire…Le Puy de Dôme rassemble les ¾ des adhérents Civam Auvergne. Contexte : représenter, se faire connaître, retrouver une reconnaissance par rapport aux projets.Accueil,tourisme:démarched’accompagnement(IACA),financementinterrégionalDIACT,pro-jets en cours : accueil familial social, accueil sur les fermes, éducatifs et portes ouvertes (réseau des métiers et des hommes).Circuitscourts:accompagnementdemarchésetdefoires(43),dossierMassifCentral,reconnais-sance et promotion accompagnement collectif et répercussions sur le territoire.Agriculturedurable:miseenplaced’unefilièrecourtechanvre,formationsénergiemêmesiderrière pas de création de groupes de démonstration, travail sur les systèmes herbe.PartenariatsplutôtponctuelsetfragilesaveclesPNR,communautésdecommunes,besoindetravailleraveclesPayspouraccéderauxfondsLEADER.DemandeàlaFNCivamd’effectueruntravailderepéragedesprojetsLeaderàl’echellenationaleetvoiroùl’onpourraitintervenirenfonction de nos projets.

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Manou des Champs - Rhône-Alpes

En panne de reconnaissance en tant qu’acteurs du développement. Seule l’opération de Ferme en Fermeestbienidentifiéerégionalement.Recueild’expériencesCivamdepuisles20dernièresannéespour manifester tout le travail fait et le faire reconnaître, Partenariat fragiles. Anime le travail de structuration du réseau Inpact en Rhône-Alpes. Les départements ont du mal à se faire reconnaitre, àobtenirdesfinancements,doncnécessitéd’untravailcommunpourmutualiser.Desdifficultésàtrouver des administrateurs et baisse de participation aux formations des agriculteurs par rapport à leur manque de disponiblité.Actions EnArdèche:80fermessurl’opérationdeFermeenFerme;Animationpourdonnersuiteàl’opé-ration;Organisationdefilièrescourtes;Formation;Commerceéquitableetmi-tempssurfermesdu monde ; Accueil éducatif mais 1 poste de salarié, pas facile… ; Partenariat = Conseil Général et ARDEAR.En Drôme : Fin de l’Equal sur la mise en place de magasins de produits locaux + internet ; Accueil pédagogiqueetsocial,essoufflementfautedemoyenpourassurerlesuividesgroupes;Réductiondesformationspourlamêmeraison;TractionanimalePrommataavec70adhérents(avecJardindeCocagne,etplusrécemmentréflexionsurlechevaldetraitenvilledanslaDrôme).

Régions non présentes

Nord Pas de Calais Civam 59 – 62 : Eugénie Grave arrive et David Depoix part en formation. Un seul Civam, très local qui souffre d’une mauvaise image car très rattaché au LEGTA de Lomme.Concentré sur des actions de commercialisation et de valorisation des produits fermiers mais peu de liens avec leterritoireetplutôtenréponseàdesappelsd’offre.Depuis2008,réorientationsurl’agriculturedurable avec un soutien marqué de la Région. État des lieux des attentes des partenaires territoriaux en cours. Problème : comment réussir à mobiliser des producteurs pour répondre aux attentes !? Comment gérer les relations avec les autres structures qui ont déjà travaillé sur le territoire?

PACA :DépartdeMarcGuilbaultenformation.Bureaumodifié:FrançoiseFolletSinoirprendlapré-sidence. Le programme Agir a demandé beaucoup de temps (100 fermes exemplaires en environne-ment dans région). Le projet d’appui aux femmes rurales a débouché sur une journée événementielle «ChampsLibres».Sillons(grouped’accueil)essaied’avoir1posted’animateur.Objectifs:DiversifierlespublicsaccueillisetagrandissementduréseauverslesHautesAlpesetleVar.

Languedoc-Roussillon :RupturedéfinitiveouaumoinsconditionnéeentrelaFD30(Gard)etlaFRpourdesproblèmesdepersonnalités.Lesconciliationsn’ontpasabouti.Prêtàrecevoirdesperson-nesdelaFNCivampouressayerderésoudrel’enlisement.

Aquitaine:PrésentdemainviaFrançoisPelatanquiprésenteraleprojetAMAP.

Dans le Grand Est,en2008créationd’uncivamOASIS(Marne)àvocationrégionaledontlaprétention est de porter le débat en zone de grandes cultures.

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DEBATCollectivement comment répondre à la détresse d’un groupe? d’une région?

Identifier les problèmesProblèmes organisationnels, turn-over des salariés, continuité des actions et de la ges-tion,...Unedespistes:2joursdeformationpour«reposer»leprojetdugroupe,s’interro-ger collectivement, travailler à l’identité partagée du groupe, revenir aux fondamentaux et au projet associatif,mieuxdéfinirlerôledechacun(établissementdefichesdepostedes salariés, relation avec les administrateurs, ...).Sereposerlaquestionde«qu’est-cequidonneenvieàungrouped’agir?».Un regard extérieur (AFIP) peut aider dans cette démarche.

Le sentiment de solitudeUne des clés : mutualiser davantage, se réserver du temps pour construire esprit de groupe plutôtqueseréunirseulementpourmenerdesactionsourechercherdesfinancements.Problèmedecapacitéfinancièrepourpermettrel’embauched’animateurs.Quandilyaas-sezdemonde,çaredynamise,çadonnedel’activité.Quandl’animateurestseuletpassesontempsàchercherlesfinancementsplutôtquemenerdesactions,çadémobilise.Maisil faut nommer ce qui ne va pas d’abord pour envisager ensuite les solutions. On a de nom-breuses solutions d’accompagnement pour résoudre les problèmes. Et aussi, la question de temps.Onlaissepourrir,onpeutallerjusqu’auclashavantqueçabouge…Il est important d’avoir une culture de réseau pour rompre l’isolement. Il faut relayer les difficultés,avoiruneécoute,agir.

Apporter / partager des expériencesFaire se déplacer des groupes les uns vers les autres, témoigner.Problème : les animateurs se rendent compte qu’il y a un souci mais les administrateurs ne suivent pas toujours.Unepistepossibe:leDLA(DiagnosticsLocauxd’Accompagnement),financéparlacaissedesdépôtsetconsignationetlescollectivités.LesDéfisRuraux,laFRBasseNormandie,laFR Auvergne et le GR PACA en ont fait. Selon les régions, diverses structures sont en charge des audits (ex AFIPAR, AIRDIE …).Ces auditeurs externes interviennent pour voir si la vision dugroupeestpartagéeentreanimateursetadministrateurs,avecuntravailsurdesfichesde postes, des chartes et autres outils, des pratiques, l’accompagnement du changement. Le réseau pourrait mutualiser ces expériences et les transmettre à des groupes en souf-france.Ladifficulté:connaîtrelesmoyensàmettreenplace,c’estdifférentdemettreenplace!

Page 12: Compte rendu des Assises Civam 2008

DEBATCollectivement comment répondre à la détresse d’un groupe? d’une région? - suite

Les problèmes de financementsQuand un groupe a des difficultés, souvent toutes les dimensions sont concernées : sociales,humainesetfinancières.Lebesoind’accompagnementdoitdoncêtreàlafoishumainetfinancier.Cela pose également la question des compétences des animateurs qui doivent faire à la foisdelacommunication,del’ingénieriefinancière,del’animation,…Onpeutexternaliserlarecherchedefinancements(cflaFRAquitainequiarecrutéunepersonneextérieureauprojetpourallerchercherdesfinancementsetréaliserlesévalua-tionsauprèsdesfinanceursetaétépayéeaupourcentagedesfinancementsrécoltés).Mais certains groupes considèrent que rechercher lesfinancements permetde se faireconnaîtreauprèsdespartenairesetdemandentàleuranimateurdepasser25%deleurtempspourchercherdesfinancements.Ilfautégalementvoircommentfinancerletemps‘nonrentable’(FONJEP,…).Il faudrait dans le réseau des personnes ressources pour voir comment utiliser les res-sources affectées par l’Etat (Ex des emplois tremplins). Il faut aussi se demander comment on sécurise le poste des nouveaux embauchés.Les administrateurs doivent aussi participer à cette recherche, à condition de le savoir clairement.

Concrètement, comment on s’organise?Les rouages qui existent dans notre réseau sont légitimes. Il existe des commissions (ex commission formation, commission paritaire) qui pourrait recenser ces soucis et proposer des formations en conséquence. (Ex pour revisiter le projet associatif)On peut envisager des formation-action interrégionales pour transférer de la méthodolo-gie. Une formation est en attente d’agrément Opca2 pour 2009. Le CDVA peut également soutenir des demandes similaires.Onacespersonnesressourcesdanslescommissionstransversales(financières,paritaireset formation) pour travailler plus en amont. Il faut an-ti-ci-per !Mais,onnerésoutpastoutparcestempsderéflexions/formations.Ilseraitintéressantde mettre en place une petite équipe chargée de faire une veille sur la vie du réseau.Les contacts entre administrateurs sont également très importants. Il faut donc que les administrateurs se mobilisent mais il faut aussi prévenir assez tôt qu’ils puissent se dépla-cerpourrencontrerlesgroupesensouffrance…Ilyaquelquesannées,ilyavaitmêmeunfondsdemutualisationàlaFNCivam,50%desfraispayésparFNCivamet50%parlarégiondemandeusepourorganiserun«audit».

En conclusionBernardCaquineau(CivamHaut-Bocage):Est-ceque,dansleréseau,onestcompétentpouréteindrelesincendies?Leréseau,entendunonpascommelaFNCivam,maiscommel’ensembledesgroupesCivam!Notreforce,c’estnotreréseau,c’estdenepasêtreisolé.Encore faut-il voir qu’on n’est pas tout seul et souvent on perd de l’énergie à refaire ce que d’autres ont fait… On n’est pas très réactif aux Civam…

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DEBAT S’accorder sur un positionnement concernant l’agriculture durable (AD)

Il semble aujourd’hui laborieux de définir l’AD... L’agriculture raisonnée respecte uneréglementation et fait sa communication. L’agriculture bio a son cahier des charges. Et l’agriculture durable ? Une marque a été déposée, mais elle est restée dans les cartons. Nousavonsbesoind’unereconnaissancespécifique,carsanscahierdescharges,l’ADn’estpasidentifiée!LecahierdeschargesSFEIexistemaisnesuffitpas.Ilfautuneapprocheglobale de l’exploitation agricole à partir de laquelle on pourra communiquer auprès des consommateurs et des politiques. De plus dans le contexte actuel (post-grenelle), tout le monde fait du durable aujourd’hui…!! Du coup, on n’a pas de lisibilité face au consomma-teur !

Le positionnement du réseau CivamOnrevienttoujoursauxmêmesquestionsdepuis15ans…Cen’estpastrèsproductif…Ontourne en rond avec un manque de hiérarchisation des objectifs et des priorités pour faire avancer notre positionnement.Est-ontoussurlesmêmesobjectifs?transparenceauprèsdesconsommateurs?reconnais-sance politique ? locale ? nationale ? Il faudrait tout d’abord hiérarchiser les questions, les attentes, les objectifs au sein des Civam.

Une 1ère réponse possible : l’élaboration d’un cahier des charges,d’unecertificationauniveaunational.LaperspectivedelareconnaissanceHVEpeutêtreunevoie.SurleHVEexistent3niveaux:1 = engagement à prendre connaissance des bonnes pratiques2 = agriculture raisonnée3=définitiondequelquesindicateurspourcaractériserladurabilitésurleplannational,mais le territoire n’est quasiment pas pris en compte, seulement OTEX.LacommissionAgricultureDurabledelaFNCivamadoncenparallèledéveloppédesindi-cateurspouravoirdescritèressurlesdifférentspiliers(alorsqueHVEporteuniquementsur le pilier environnemental). Le risque est d’évoluer vers du super raisonné ...Autresproblèmes:ladéfinitiondesseuilsn’aencorejamaisétédiscutée;l’interpréta-tion des indicateurs ; l’absence de ligne budgétaire pour encourager la durabilité (via des créditsd’impôtsparex);laquestiondesmoyensdevérification.

Une autre réponse possible : une démarche participative au niveau local ?Onvoitdifficilementl’émergenced’unlabel,d’unecertificationauniveaunational(pro-cédures très rigides), mais plus au niveau local car l’harmonisation semble délicate en fonction des différents contextes (Bretagne, montagne,…).LamesureHVEn’estpasvraimentunecertificationetneleserasansdoutepasapriori.Peut-oncertifierunedémarche?Peut-ons’inspirerdedémarchesdecertificationparticipative?

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L’agriculture biologique est-elle ou pas l’aboutissement de l’agriculture durable ?Il serait dans l’idéal préférable d’intégrer l’agriculture bio dans l’agriculture durable, maisaujourd’hui,pourêtrereconnu(parlesconsommateurs),leplussimple,c’estencorele bio! Ilya8ans,unsoclecommundesagriculturesdurablesaétédéfiniparInpact,quienvi-sage l’agriculture durable comme une démarche (cf. modèle suisse qui tire les gens vers lehautavecdespalierssuccessifs):parex.d’abordêtrebio,puisdurablepourallerplusloincaraujourd’huiêtrebionecorrespondplusàl’éthiquedudépart,iln’yapasles3piliers dans le bio, seulement l’environnement. Le risque, si l’on dit que l’AD chapeaute tout, est de se heurter à certains bios pour qui l’AB est le summum du summum.

La question des financementsComment répondre aux agriculteurs qui pratiquent l’agriculture durable et veulent béné-ficierdesaides,parexd’unConseilGénéral,quiattribuentpréférentiellementsesaidesà la bio ou au raisonné? Il faudrait montrer que l’AD n’a pas besoin d’attendre (par ex. le planéco-phytode2018),quecesdémarchesexistentdéjàetsontmisesenoeuvreparlesagriculteurs Civam. Au travers des CTE, il existait des mesures pour rémunérer l’AD (me-sure1.4àl’époque),deschosessesontdoncfaitesetpourraientêtrereprises.

En conclusionLadémonstrationdelacohérencedes3piliersdel’ADestencoreàfaire,ilyatoujoursdescaricaturesquisontfaitesparles«conventionnels».Leraisonnementsurlesconsom-mationsintermédiairespermetpourtantd’avoirdessystèmesplusefficacesauxniveauxéconomiqueseténergétiques.Lesgrandesexploitationsagricolesquel’onqualifie«d’ef-ficaces»oublientsouventdecalculerleurdépendanceénergétique,…On dit ce que l’on fait et l’on fait ce que l’on dit!Voilàune façondenous identifier,d’autant qu’il y a une demande énorme du consommateur. On a un sacré travail en pers-pective et pas seulement régional !

DEBAT S’accorder sur un positionnement concernant l’agriculture durable - suite

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Assemblée Générale EXTRAORDINAIRE

Suiteàunedifficultédeclôturedelacomptabilitéentempsetenheurelescomptes2007delaFNCivamn’ontpaspuêtrevalidéslorsdel’AGdumoisdemai2008.

Objet de l’AGE : validation du rapport financier de l’année 2007PrésentationdescomptesparFabriceBouinassistédeJérémyMartin.

Compte de résultatsLe montant principal des produits est constitué pour environ:-1/3desubventionsnationales(Ministère...)-1/3definancementseuropéens,-1/3desubventionsponctuellesliéesauxprojets.Les charges ont été redistribuées, entre charges externes et charges internes, pour une meilleurevisibilitéetunemeilleurelecturedel’activitéFNCivam.Les salaires notamment ont été enregistrés en montant brut, ce qui explique l’évolution des charges de personnel. Les charges patronales n’ont donc pas diminué.La provision pour risques a été reclassée également dans un autre libellé, c’est sans doute cette opération qui avait amené le commissaire aux comptes a différé sa première valida-tiondescomptes.Lerésultatpositifs’élèveà3850,27€

BilanPassif : Avance de trésorerie pour certains groupes et emprunt SCIAFAR, dettes envers le réseau.Actif : Actif immobilisé semblable à 2006.Créances : en majorité ce sont des produits à recevoir.

QuestionsNaturedescréances:Lescréancessonttoutesgarantiesdepaiementetseronttouteshonorées.Cotisations : Elles ont diminué car moins de Civam ont cotisé l’an dernier. L’appel à co-tisation par les Fédérations Régionales est intéressant mais est à compléter par un suivi direct. Certains groupes locaux ont disparu. Par ailleurs des cotisations 2007 n’ont été verséesqu’en2008.Trésorerie :C’est toujoursunedifficultéaccentuéepar leversementd’unesubventioneuropéenneenfind’annéeseulementetcompenséeparlesavancesauniveauduréseau.Différentsprêts(à0%d’intérêtspourlaplupart)ainsiquedesautorisationsdedécouvertpermettent d’avancer la trésorerie mais la situation reste tendue pour un an encore.

Lecture du rapport général du commissaire aux comptes.

Vote des comptes à l’unanimité.

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Actions de terrain et débats

8h30-12h30 : 3 visites pour découvrir le travail de terrain des groupes1. Pratique en agriculture durable sur la ferme de F. Chapleau (viande bovine naisseur-en-graisseur)àSt-AndréGouled’Oie(85):Présentationduconceptd’agriculturedurableavec ses résultats économiques, sociaux et environnementaux, suivi d’une découvertecommentée de l’exploitation agricole.Intervenants:G.R.A.P.E.A.Civam85etRéseauAgricultureDurable ;2. Qualité de l’eau du bassin versant du Ribou à Cholet (49), l’exemple de la gestion concertée de ce bassin par la Communauté d’Agglomération de Cholet.Présentation de la démarche en cours, des actions agricoles engagées et des premiers ré-sultats.Intervenants : Civam Agriculture durable 49 et Communauté d’Agglomération de Cholet.3.Delaproductiondeporcsurpailleàlaventedirecteencircuitscourtsàl’EARL«lesSouches»àMauléon(79) : Découverte d’une exploitation porcine en agriculture biologi-que, de la production à la mise en place de circuits courts de distribution (AMAP, restau-ration collective, magasins de proximité,...).Intervenant : Civam Haut Bocage 79.

Repas préparépar«LaToqueJaune»,avecdesproduitslocauxissusdel’agriculturedu-rable ou biologique.

14h30 : Apports d’expériences Système alimentaire local en Aquitaine ; Organisation de repas scolaires bio à Bouvron ; Les circuits courts alimentaires en Bretagne ; «Les bons repas de l’agriculture durable» en Haute-Normandie ; «Tous pour l’eau» en Basse-Normandie. 17h : Table ronde «La qualité pour tous de la Terre à l’Assiette, l’engage-ment des collectivités territoriales et des associations de terrain»M.BenoitDROUINPrésidentdel’ADEAS(AgricultureDurableEconomeAutonomeSolidaire)CIVAM;M.MarcelALBERTPrésidentdelaCommunautdeCommunesdupayslesHerbiersetducantondeStFulgent;M.Jean-PierreGAUMEPrésidentd’INTERBIOPaysdelaLoire;M.Jean-PierreHOCQ,vice-présidentduConseilGénéraldeVendéepourlacommissionac-tion économique agriculture ; JacquesCOCHY,SecrétaireduConseilRégionaldesPaysdelaLoire, Membre de la Commission Action Economique.Pointdevuedelarecherche:RonanleVelly/UniversitédeNantes.

MARDI 28 OCTOBRE

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LA FERME DE F. CHAPLEAU à St-André Goule d’Oie (85)Pratique en agriculture durable (viande bovine naisseur-engraisseur)

Thèmes abordésLes concepts de l’agriculture durable ;La mise en pratique des principes sur la ferme, notamment gestion des prairies ;Les résultats économiques, sociaux, environnementaux.

Thèmes complémentairesPrésentation du groupe CIVAM local, le G.R.A.P.E.A : champs d’action, accompagnement proposé, formations ;Présentation du R.A.D. (Réseau Agriculture Durable) de Bretagne.

Déroulement de la visite9h15 – 9h30 : Accueil et présentation générale de l’exploitation9h30 – 10h30 : Visite commentée10h30 – 11h45 : Présentation des résultats technico-économiques de la ferme Échanges avec commentaires, et réponses aux questions

Contact G.R.A.P.E.A.Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Économe et autonome16 Bv Louis Blanc85000LaRoche-sur-YonTél.:0251479646Fax:0251089057Mail : [email protected]

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COMPTE RENDU DE VISITE

Présentation de la zone 30%enviande,30%enviande/horssol,15%enhorssol(canardsetvolailles)etlait.Bassin pollué par les nitrates.

Actions du GRAPEA Réflexiondugroupesurlessystèmesintensifsmaïsetray-grass(raygraschersetoffrantpeu de sécurité). Le but du GRAPEA est la recherche de systèmes fourragers plus économes avec moins de travail et plus de qualité. 90 à 100 adhérents. Avec beaucoup de formations ensantéanimale,énergies,bilansminéraux…etunerevueà300exemplaires.Audépartladémarchedurableaétéperçuepourallerverslebio.

Définition de l’Agriculture DurableIl s’agit d’une agriculture autonome et économe en intrants (énergie, eau, pesticides, engrais,alimentsducommerce...)quichercheà«valoriseraumieuxlesressourcesprésen-tessurl’exploitation(etlocalement)avantd’envisagerdesachatsàl’extérieur».Ellechercheàrépondreaux3grandsenjeuxdudéveloppementdurable:lapréservationdesressourcesnaturellesetdel’environnement,l’efficienceéconomiqueetl’équitéso-ciale.

La ferme de Francky Chapleau 56haavec40vachesallaitanteset20taurillonsengraissésparan.Valorisation des prairies, méteil (mélange céréales et protéagineux).Audépart38haavecprojethorssoletpouletsbios.Lerevenuderéférenceaétéatteintenvaches.Lanormeestde1UTH=60vachessoit60ha.Ilétaità0,40UTH.

Troupeau20%pluspetitavec80%deprairiesenfétuque,trèfleblanchybride,violet.Ensilagefourrageretmaïs(taurillonsetunpeupourlesvaches),lapartiecéréalesestcomposéede50%triticaleet50%avoine/pois/vesce.Le pâturage a permis d’abaisser le temps de travail.L’économiesurlecoûtdel’alimentationestde-22%(lait:-40%).L’économielaplusimportante est atteinte sur les achats d’aliments.

Impact sur l’environnementLa fertilité a augmenté, on trouve plus de biodiversité et le lessivage a baissé. Les éco-nomies d’énergie ont porté sur l’achat d’aliments et les engrais. Les légumineuses jouent un rôle clé pour l’apport d’énergie. Le fuel et l’électricité deviennent les postes impor-tants.

Social Letravailoccupe40à45h/semaine.L’effortsurlabaissedecapitalapermisd’abaisserlapénibilité du travail et de maintenir l’emploi. D’autre part il y a un impact favorable sur les autres agricultures (ex : Brésil). La qualité de vie et le goût du métier sont au cœur de l’activité agricole.

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QUALITE DE L’EAU du bassin versant du Ribou à Cholet (49) Une gestion concertée par la Communauté d’Agglomération de Cholet

Thèmes abordésEngagement d’une collectivité dans la gestion de la qualité de l’eau ;Mesures agro-environnementales ciblées et lutte contre les pollutions diffuses ;Privilégier les systèmes fourragers économes à base d’herbe ;Diagnostic agro-environnemental.

Thèmes complémentairesFonctionnement d’un bassin versant ;Pollutions en phosphore et en matières organiques.

Déroulement de la visiteLieu:GîtedelaGrandeGuinchelière-49280LaTessouale.

9h30 : Présentation et visite du bassin versant du Ribou ;10h00 : Présentation et historique de la démarche de la CAC et des objectifs du plan de gestion par un élu ;10h15 : Bilan sur la qualité de l’eau et détail du plan de gestion ;10h45 : Présentation des actions agricoles engagées : mises aux normes des bâtiments agri-coles, actions de sensibilisations, MAE ;11h15 : Conclusion et place aux questions.

ContactCIVAM Agriculture Durable du Maine et Loire70,routedeNantes49610 Murs ErignéTél.:0241394875Fax:0241917326Mail : [email protected]

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COMPTE RENDU DE VISITE Diaporama en pièce jointe

Contexte et historiqueLa collectivité de la Communauté d’Agglomération de Cholet (CAC) possède 2 captages : celui de Rucette (captage souterrain) et celui du Ribou (prise d’eau de surface sur un lac). Le bassin versantdeRibous’étendsur13700ha,12communes(dont4en2Sèvres)et180agriculteurssont concernées. Le dépassement de la norme en matières organiques des eaux brutes avant traitement a entraîné l’obligation pour la CAC de mettre en place un plan de gestion visant la reconquêtedelaqualitédel’eau.LaCACadoncfaitlechoixdemettreenplace2programmes: un de lutte contre les pollutions accidentelles (mise en place de périmètre de captage) et un de lutte contre les pollutions diffuses avec le lancement d’un plan de gestion du captage de Ribou.Le plan de gestion de Ribou : la lutte contre la pollution diffuse par une gestion concertéeLeplandegestion,lancéen2003,anécessitélaconstructiond’unpartenariatentrelesad-ministrations, les agriculteurs via l’association d’agriculteurs Ribou Verdon et les partenaires techniques. La volonté politique et stratégique de faire travailler tout le monde et la connais-sance des réseaux existants par la CAC, ont permis de rassembler autour de la table : la Cham-bred’Agriculture,lesCIVAMAD49etHautBocage,leGABBAnjou,MissionBocageetBocagePays Branché. La démarche concertée sur le bassin versant via des groupes de travail a abouti àladéfinition:-desobjectifsdereconquêtedelaqualitédel’eau:10mg/LdeMOen2008et8en2010-d’unprogrammede29actions(orientéesMOetphosphore):12actionsagricoles,13actionspour les collectivités et les industriels et 4 actions pour la CAC- d’une mission de suivi du plan de gestion

Les actions agricoles mises en place Lesobjectifsdesactionsagricolesmisesenplacedepuis2005sontlaréductiondesquantitésproduites à la source : MO et phosphore et la réduction des transferts dans le milieu naturel via les mises aux normes et l’aménagement du territoire. La réalisation de ses objectifs se fait par la mise en place :- de journées techniques (plan de fumure, conduite de prairies, autonomie alimentaire,…)- de contrats agro-environnementaux-dediagnosticsagro-environnementaux(renduobligatoireen2008parl’Agencedel’Eau)4 mesures agro-environnementales sont ciblées sur le BV : une mesure sur l’entretien des haies, une sur la mise en place de bandes en herbées, une sur les surface en herbe et la fameuse me-sure système SFEI (seulement éligible sur ce petit territoire en 49). Le bilan des contrats agro-environnementauxestencourageantpuisque58contratsontétésignésdont28SFEI.L’objectifinitialdelaCACde30%delaSAUduBVmaintenudurablementenherbeestatteint.

Les impacts sur la qualité de l’eauDepuismaintenant5ansqueleplandegestionestmisenplaceuneévolutionencourageantede la qualité de l’eau dans le lac est observée avec moins de dépassements des taux de MO. Mais des problèmes sont toujours présents : développement important de cyanophycées, rete-nues d’eau eutrophisées et mauvaise aptitude des eaux à l’usage AEP. L’engagement de la CAC en faveur des systèmes herbagers économes en intrants et la gestion concertée mise en place sur son territoire restent des exemples à développer sur d’autres territoires pour la préserva-tion de notre ressource en eau.

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PORC SUR PAILLE à l’EARL «les Souches» à Mauléon (79) De la production à la vente en circuits courts

Thèmes abordésPassaged’uneproductionintensiveàuneproduction«désintensifiée»;Caractéristiques, atouts, contraintes de la production de porcs sur paille ;La vente directe : pourquoi, comment, pour qui ?Exemples en circuits courts : restauration collective de Cerizay, AMAP, repas-traiteur, ma-gasins de proximité.

Thèmes complémentairesLa transformation à la ferme ;Limitestechniquesdusystèmes«porcsurpaille».

Déroulement de la visite9h – 9h15 : Accueil et présentation générale de l’EARL9h15 – 10h : Visite 10h – 11h45 : Échange autour des thématiques suivantes : La mise en place de la vente directe par Mme Sabiron ; «Lesmenustraiteurs»,exempled’unedémarchedevalorisationdesproduitsparuntrai-teurlocalaveclaparticipationduCIVAMHaut-Bocage;Fonctionnement d’une AMAP avec la participation d’un consommateur ; La restauration collective, conditions de mise en oeuvre de repas de proximité avec la par-ticipation de la responsable de la cuisine centrale de Cerizay et d’un élu de la municipalité de Cerizay.11h45 – 12h : dégustation des produits de la ferme

ContactEARL LES SOUCHES IsabelleSabiron/JeanMarcRousselotLes Grandes Souches - 79700 MauléonTél.:0549816893Mail : [email protected]

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Article de Ouest France du mercredi 29 octobre 2008

La petite ferme bio qui régale la cantine

LesporcsélevésparJean-MarcetIsabellenourrissentdesécoliersdeCerizay.Lacommunautédecommu-nesdesHerbiersveutsoignersoneaupolluéeenencourageantlesexploitationsdurables.Mélusine,Rosalie,Jacinthe,Pétronille...DanscepetitélevagedecochonsbioàMauléon(Deux-Sèvres),chacunedestrentetruiesportesonnomsurunpetitécriteauenboisaccrochéàsonauge.Hier,Jean-MarcRousselotetIsabelleSabironontouvertlesportesdeleurferme(23hectares)auxparticipantsdesAssisesnationales des Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) qui se déroulent auxHerbiers(Vendée).Jean-MarcetIsabelleonttournéledosàl’agricultureintensive:«Tropdestressetunecoursesansfinàl’agrandissement.»Àlafindesannées90,ilscassentlesolencaillebotisetlescloisonsdeleurporcheried’engraissement industriel. Ils divisent par trois la taille du cheptel, stoppent les antibiotiques, mettent leurs cochons sur paille, les nourrissent avec les céréales de la ferme, leur donnent plus d’espace et de lumière dans des anciennes étables ou crèches réaménagées.«Noustransformonsnous-mêmeslequartdenotreproductionannuellede500porcsenviande,charcute-rieetconservesdansunpetitlabocollectifdedécoupeàSaint-Christophe-du-Bois»,raconteIsabelle.Lecarnetdecommandesestbiengarni.Rôtis,escalopes,pâtés,rillettes,boudinnoir,saucissesrégalent55familles réunies dans les Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) de Bressuire et deMauléon.Ilsfontaussilebonheur,unefoisparsemaine,des450écoliersdelacantinedeCerizay.Jean-Marc et Isabelle livrent aussi les particuliers en camionnette réfrigérée et fournissent un traiteur local.

Des exploitations en lien direct avec les consommateurs

MarcelAlbert, président de la communauté de communes du pays des Herbiers, regarde avec intérêtl’éclosion de ces petites exploitations familiales évoluant sur des circuits de commercialisation courts, en liendirectaveclesconsommateurs.PourlepremiermagistratdesHerbiers,lareconquêtedelaqualitéde l’eau sur le bassin versant de la Bultière, pollué par les nitrates, va de pair avec une production agri-cole de qualité respectant le cahier des charges de l’agriculture durable ou de l’agriculture biologique. Unprogrammeeuropéen«leader»,dotéd’uneenvelopped’1,1milliond’eurossurlapériode2007-2013,encourage les deux cents agriculteurs du secteur à implanter des prairies et à lever le pied sur les engrais chimiqueset lespesticides.«Lesconsommateursauront l’assuranceque lesproduitsagricoles issusdubassin de la Bultière sont des produits sains, de qualité, issus d’une agriculture respectueuse de l’environ-nement.Nouspourronsalorsleurtrouverunmarchédeproximité:maisonderetraite,cantinesscolaires,restaurationcollective...»

Xavier BONNARDEL

Hier, Jean-Marc Rousselot et Isa-belle Sabiron ont ouvert les por-tes de leur élevage de porcs bio sur paille aux participants des As-sises nationales des Civam qui se déroulent aux Herbiers (Vendée). Les Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) sont des groupes de développement agricole pionniers de l’agriculture durable. Ouest-France

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APPORTS D’EXPERIENCESSystème alimentaire localisé en Aquitaine

Diaporama en pièce jointe

L’alimentation devient le pivot dans un territoire et renverse la focale : c’est par la de-mande, le consommateur, que se pilotent les questions agricoles et alimentaires, notam-mentviadeuxactions:ledéveloppementdesAMAPet«defermeenferme»enBéarn.Globalement, il s’agit de mettre en place un système alimentaire local.

Rappel historique : la notion de système alimentaire local est apparu à Vancouver dans les années 1990, avec la notion d’empreinte écologique.

Lesystèmealimentairelocalsedéfinitsuivant4axes:- sécurité alimentaire au sens accès à une alimentation qui respecte les besoins du corps, pour tous,- proximité pour avoir une empreinte écologique la plus basse possible,- autonomie de l’approvisionnement en produits fermiers locaux (autonomie = part de la productionlocale/fluxalimentaireslocaux),- durabilité.

Objectif:passerd’uneautonomieactuellementà12%pourallerà20%(sachantquelamoyennefrançaiseestde6à10%,sur7famillesdeproduits,pourlarestaurationcollec-tive, familiale et la distribution).

En savoir plusLe site régional des AMAP : www.amap-aquitaine.org

Page 24: Compte rendu des Assises Civam 2008

APPORTS D’EXPERIENCESTous pour l’eau en Basse-Normandie

Diaporama en pièce jointe

Idéemaîtresse:êtreacteurdelareconquêtedel’eauProblématique:engagementdesagriculteursdifficilesàmobilisersurlessystèmesherba-gers, avec de gros freins culturel, contextuels et professionnels.

Dans un premier temps, la FRCIVAM a conduit une action de formation auprès d’agricul-teurs pour les sensibiliser à l’impact de leurs pratiques sur la qualité de l’eau : comment peuvent-ilsêtreacteursdesareconquête?Celapasseparuneremiseenquestionglobaleà l’échelle des exploitations (augmenter les surfaces en herbe, moins consommatrices d’intrants). Huitagriculteurssesontdonc inscritsà laformation«Etreacteurde lareconquêtedel’eau».L’objectifdecetteformationestdefairel’étatdeslieuxdechaqueexploitationsur les résultats technico-économiques et de mettre en avant les possibilités d’évolution vers des systèmes qui préservent mieux la ressource en eau sans nuire aux revenus ac-tuels.

Le groupe a proposé d’élargir cette action en interpellant leurs concitoyens à l’occasion d’une semaine d’animations avec les enfants clôturée par un week end festif ouvert au grand public et en associant les élus des communes concernées.

400 enfants ont été sensibilisés en participant à des ateliers proposés par des acteurs de l’éducationàl’environnementet500visiteurssesontdéplacésledimancheetontparti-cipé aux activités de la journée : exposants, conférence, randonnées botaniques, specta-cle ludique…

ContactFRCivamBasse-Normandie2,placedu8mai194514500VIRETél.-Fax:0231688058Mail : [email protected]

Page 25: Compte rendu des Assises Civam 2008

APPORTS D’EXPERIENCESLes bons repas de l’agriculture durable en Haute-Normandie

Diaporama en pièce jointe

Unrepastousles15joursestfournienagriculturedurableetlocale,depuisl’initiativelancée en 2004. Les collectivités ont à disposition une liste de produits disponibles et font un choix le mar-diquiprécèdelerepaspouruneconfectionlejeudi.65fournisseurssesontengagés,pour385000repas/an.Lecoûtmoyendurepasestde2,14€,avecunsurcoûtde60ctsprisencharge par la collectivité. Du coup, une augmentation de la fréquentation des restaurants scolaires est notée.

Méthodologie Labaseduchoixdesfournisseurssefaitsurunechartede«bonnespratiques»baséesurla grille IDEA comprenant des critères obligatoires : pas d’OGM ni au champs, ni dans la nourrituredesanimaux,produitsdeHaute-Normandie.Les indicateurssontgroupésendeuxcatégories:niveau1etniveau2,etl’agrémentestdonnésiiln’yapasplusde5non conformités de niveau 1 et pas plus de 10 en niveau 2. Les dossiers de demande des fournisseurs potentiels passent devant une commission large.

Une charte graphique a été créée sur les repas permettant la mise en place d’outils péda-gogiques ludiques et attractifs. Le CARDERE, association d’éducation à l’environnement, a monté de nombreux ateliers avec les enfants des collèges et des lycées. Le projet concer-ne 100 établissements dont 60 collèges et lycées.

ContactLesDéfisRurauxLe Bourg 76 190 Allouville BellefosseTél.:0232701950Fax:0232701951Mail:[email protected]:http://www.defis-ruraux.fr/

Page 26: Compte rendu des Assises Civam 2008

APPORTS D’EXPERIENCESLes circuits courts alimentaires en Bretagne

Diaporama en pièce jointe

LadémarchereposesurledéveloppementdesAMAP(82actuellement)etdetoutsystèmepermettant d’améliorer l’empreinte écologique des menus. C’est la question énergétique et environnementale globale qui préoccupe les groupes Ci-vam et les consommateurs engagés. L’évaluation des coûts des systèmes de distributions classiquesdoitêtremenée,malgrélescontroverses(dontcelledeSchlich,quidémontrequ’il vautmieuxacheterde la viandedemoutonsdeNouvelle-ZélandequedeFrance...).

Analysedel’empreinteécologique:plusde50%deseffetssontdusàl’agriculture.Étude:AgroCampusdeRennessur3menusMoins30%d’impactspourlemenubiolocalparrapportàunmenuclassique.

Leproblèmemajeurestl’approvisionnementcarl’offreestlargementdéficitaire:problèmedeconversionenbiofaible,installationdifficilecaraccèsàlaterredisponibledifficile,poidsdelapensée«filière»dusystèmedominantquiplombelesenvies,besoinde formation / vente à la vente directe.

Pourtant, la Bretagne croit au développement de ces systèmes locaux, par des effets d’entraînement par le consommateur qui peut faire évoluer les pratiques locales. Il est important d’avoir cette dynamique collective pour réussir le pari de l’augmentation de la consommation de proximité et de l’installation de porteurs de projets.

ContactFR CIVAM Bretagne17,rueduBasVillageCS3772535577CessonSévignécedexTel:02.99.77.39.20Fax:02.23.30.15.75http://www.civam-bretagne.org

- Menus 1a et 1b : tomates (a) ou pâté de campagne (b), sauté deporc(130gdeviande),purée,yaourt, ananas, pain blanc (60g)Origine des aliments : menu 1a 800kmetmenu1b50km,saufananas(4800kmbateauet1200km camion)

- Menu alternatif : salade de pâtes aux choux et carottes, sautédeporc(50g)auxlégumes,purée, yaourt, pomme, pain complet (100g)Originedesaliments:50km

Page 27: Compte rendu des Assises Civam 2008

APPORTS D’EXPERIENCESManger bio à la cantine de l’école de Bouvron

IntervenantsMarcelVerger-MairedeBouvronetMmedeSaint-Sulpice,parentetmembredel’association«LesPetitsPalais».

Présentation du projetBouvronestunecommunerurale,situéeauNordOuestdeNantes,demoinsde3000habitants,avec4800haenagriculture,dontlaspécialitécommelescommunesNorddeNantesest«lepetitblanc»,àsavoirlelait;présencedel’usineLactalisfabriquantdufromageetconvertissant1mil-lion 200 milles litres de lait/an. A l’école publique Félix Leclerc, la gestion de la restauration est conduiteparl’association«lesPetitsPalais»,avec6parentsd’élèvesparticulièrementmobilisés.

Le projet du passage au bio à la cantine s’inscrit dans une démarche liée à l’histoire, re-tracéeparM.leMaire:«En1960,ilfallaitproduireetonasuproduireenmasse.En1970,ilfallaitproduiremaisaussifairelachasseauxmauvaismicrobes.Quandonasutuertouslesmicrobes,ons’estditqueceseraitbiendefairedelaqualité.En1980,onaproduitentuantlesmicrobesetenfaisantdelaqualitécertifiéeouautre,maislescrisesdiver-sessontarrivées,etducoup,laqualitécertifiéenesuffisaitplus,ilfallaitdesgaranties.En1990,créationdelatraçabilitéetenfin,quandtoutcelaaétéinstallé,ons’estpréoccupédelasanté.En2000,quandjemange,jedoisavoirunbénéficepourmasanté.L’alimentationestdevenueunobjetderecherchedebien-être,d’améliorationdelasanté.»Aussi,lamunicipalitéa voulu mettre l’alimentation des enfants au cœur des préoccupations avec surtout un travail particuliercentrésur«l’enfantetlerepas»,avecuncertainnombred’actions:Dégustationsconduites par des parents volontaires, des enseignants, les cuisiniers et ce, tout au long de l’année. Travail sur l’origine des aliments par des visites des fermes qui fournissent le repas ; Cuisine par les enfants avec les cuisiniers ; Convivialité entretenue avec une ambiance calme au réfectoire, avec peu de bruit ; Accompagnement pédagogique et action des enseignants en continuité, en parallèle de ce travail. Le futur consommateur-élève voit l’aliment au sein de la classe, dans la cuisine, avec le cuisinier, il sait comment il est fait et comment il est transformé.Du coté des enseignants et encadrants, des formations ont été montées pour pouvoir inscrire ce travailenprojetpédagogiquepluscomplet.Enfin,lesparentsontaussiétéassociésavecdesactions de découvertes vers eux, la création d’une AMAP (24 adhérents).Des élus de l’équipe municipale sont aussi investis sur le projet avec une sensibilisation globale audéveloppementdurable.Unechartedu«bienmanger»aétéinstaurée.

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APPORTS D’EXPERIENCESManger bio à la cantine de l’école de Bouvron - suite

«L’alimentdoitêtrelemoinsdénaturépossible.Ilfauttravaillerpourmaintenirdespro-duitsgoûteuxetsortirdu«sansgoûtmoyen»quidoitêtreconsensuelpournepasdéplaire,du goût industriel moyen, pour faire une vraie éducation au bien manger. Ce qui est inté-ressant,c’estquelesenfantsconsommentdesalimentsqu’ilsneconsommentpaschezeux!»

Coût20000repasservisparan,lapartdesfamillesestde60%ducoûtet40%pourlacom-mune.Lesfamillesdonnent3,02€parrepas.Lecoûtderevientdurepasestde5,14€avecdenréesà1,72€,chargessalarialesà2,9€eténergiepour0,52€.Surcoûtestimédupassageenrepasbio:0,12à0,15€.«C’estunequestiond’organisation,delogistiqueetaujourd’hui,cetypederepaspeutdevenir moins cher que des repas classiques gourmands en énergie par le transport et les différentesétapesdetraitements,intermédiairesetc...».

RésultatsSuccèsimportants,bonneparticipationdesenfants,desfamilles(«lepainblanc,finale-ment,onn’enmangeplustropàlamaison!»).Etducoup,l’associationadesdemandesde l’école privée et de la maison de retraite pour avoir aussi ce type de repas. Problème : pas assez d’approvisionnement et s’il y a passage à plus grand, peut se poser le problème de l’accompagnement, de la gestion, de la fourniture de matière. Du coup, le restaurant devientunesortedeprestataire,cequiestuntoutautreprojetetquin’estpasdéfinidanslesstatutsdel’association«lesPetitsPalais».

Questions, réponsesLogistique, organisation, approvisionnement : Le cuisinier connaissait déjà un certain nombre de fournisseurs et avait une relation rapprochée avec le GAB44 qui a tenté de faire plus de lien entre les producteurs locaux et les restaurants scolaires. Sinon, pour le pain, les boulangers fournisseurs ont été interpellés. Ceux ci ont accepté de faire du pain aveclefarinebiodeuxfoisparsemaine,etducoup,toutelacommuneprofitedecepain«nature»(pasd’appellationABcarpaslastructureentransformationetpasdecontrôleagréé).Transposition sur une plus grande commune:plusdifficile!Carcelareposesurtoutsurune expérience humaine, avec conjonction de volontés de parents, élus, cuisiniers, en-seignants.Difficileàmonterentrèsgrandecommune,avecenplus,laproblématiquedesappels d’offres, des agréments pour les producteurs fermiersOuverture aux collèges ? Est problématique pour la logistique, le changement de dimen-sionduprojet!Leplusgrosproblème:l’insuffisancedeproducteursenbio!

ContactMairie de Bouvron http://www.mairie-bouvron.fr/NewMairie2/htdocs/index.html (vie pratique, menu durestaurantscolaire,chartedu«bienmanger»enformatpdf,photos,explicationssurles«petitspalais».Association«lesPetitsPalais»:[email protected]

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TABLE RONDELa qualité pour tous de la Terre à l’Assiette : l’engagement des collectivités territoriales et des associations de terrain

Participants

MrBenoitDROUINPrésidentdel’ADEAS(AgricultureDurableEconomeAutonomeSolidaire)Civam;MrMarcelALBERTPrésidentdelaCommunautédeCommunesduPaysdesHerbiersetducantondeStFulgent;MrJean-PierreGAUMEPrésidentd’INTERBIOPaysdelaLoire;MrJean-PierreHOCQ,vice-présidentduConseilGénéraldeVendéepourlacommissionac-tionéconomiqueagriculture;MrJacquesCOCHY,SecrétaireduConseilRégionaldesPaysdela Loire, Membre de la Commission Action Economique.Pointdevuedelarecherche:RonanleVelly/UniversitédeNantes.Animateur:Jean-YvesMorgantini,FNCivam

Ouverture du débat

Philippe Cousineau, Président de la FR Civam des Pays de la LoireRappel du contexte local : les Civam se sont toujours intéressés à de nombreux sujets autour du développement durable, dont la promotion et le développement d’une agricul-ture alternative. Ils ont été soutenus en cela par le Ministère de l’Agriculture via des Mises à disposition de fonctionnaires. La Région soutient aussi ces projets sur l’animation. Le GRAPEA, Civam de Vendée, est plus centré sur la thématique du développement et de la valorisation des systèmes herbagers et des énergies renouvelables. Sur ce terrain, le GRA-PEAestpartieprenantedansledossierLEADERdesHerbiers,carcessystèmespermettentde retrouver une eau de qualité et une alimentation également de qualité, avec en plus pour les producteurs, des garanties de résultats économiques. Par ailleurs, la démarche en agriculture durable est un bon tremplin pour aller vers l’AB. La préoccupation quoti-dienne, lesressourcesde laplanète,doitêtrecernéeparuntravaild’unensembledepartenaires et de projets.

M.Albert, Maire des Herbiers, Président de la communauté de communes des Herbiers et du canton de Saint-FulgentLa communauté de communes s’est engagée dans un programme de développement dura-ble sans attendre les Grenelles : énergie, thermographie (isolation), urbanisme avec mode de construction raisonné et orientation du logement ...2007 : le grand challenge est le retour à la qualité de l’eau et le respect par les usagers de son usage. La problématique est un souci important de qualité de l’eau sur le bassin ver-santducoursd’eau«laBultière»devantinterpellerconsommateursetmilieuagricole.Laconnaissance des pratiques agricoles dans le réseau Civam a donné un éclairage nouveau pour conforter les motivation des élus pour aller vers cette forme d’agriculture économe en intrants et donc économe en rejets. L’idée est que les démarches engagées sur le ter-ritoiredesHerbiers(etglobalementdelazoneLEADER)soituneréférencepourlesautresterritoires. Et en aval, la collectivité souhaite aussi la prise en charge de la question ali-mentaire dans les structures de restauration.

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TABLE RONDELa qualité pour tous de la Terre à l’Assiette : l’engagement des collectivités territoriales et des associations de terrain

Les objectifs poursuivis par les collectivités

Marcel Albert, Maire des Herbiers : ce sont des objectifs de santé : haute qualité de l’ali-mentation contrôlée pour les consommateurs. Pour l’eau il y a un gros problème lié à la pollution azotée (canards, élevages…). Il est donc vital de produire, distribuer et consom-mer«propre».Ilfaitfairereconnaîtrelarecherchedequalitéetencouragerlesproduitslocaux.

Jean-Pierre Hocq, Conseil Général, Vice Président Agriculture : l’eau est un thème prio-ritaire. Mais aussi, la santé : en créant l’institut de la santé, le Conseil Général de Ven-dées’engagesurlaquestiondelaluttecontrel’obésité,unproblèmenational(16%).

Jean-Pierre Gaume, Interbio : lebioa fait sespreuves (3%enPaysdeLoire)avecunobjectifde6%en2012.Ilfautreveniràl’assolementsanspesticidesetavecdeslégumi-neusespourunbénéficeéconomie/environnementetune transmissionauxgénérationsfutures.

Jacques Cochy, Secrétaire du Conseil Régional des Pays de la Loire, Membre de la Commission Action Economique : l’objectif est d’intégrer la qualité de l’eau et des aliments dans un objec-tif d’éco-région sachant que la politique agricole de la région pèse pour 20 millions d’euros contre 700 millions d’euros pour la PAC. Les régions participent politiquement par l’associa-tiondesrégions.Ilfautchercheràatteindrelesobjectifsfixéspour2015parlaloisurl’eau inciter à la production agricole plus équitable, avec des agriculteurs plus nombreux.

Benoît Drouin, administrateur FRCivam Pays de la Loire et agriculteur bio : la démarche AD est une AD, économe, autonome et solidaire. C’est produire pour nourrir. C’est aussi une démarche globale qui inclus la qualité de l’environnement, de l’eau, de l’air, de l’hu-main (emplois et qualité de vie), de l’énergie. C’est une démarche globale avec progres-sion par escaliers.

Questions de la LPO M.Pacquereau : Les dégâts liés à la pollution sont énormes du fait des excès minéraux, delachimiedesynthèse(lesnormesdatentdesannées80etn’ontaucunevaleurscienti-fique),desperturbateursendocriniensayantsurtoutunimpactsurdesjeunesenfantsetavec une problématique de crise sanitaire. De 2000 à 2010, les cancers ont augmenté très fortement. L’objectif est d’aller vers des cycles naturels !

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TABLE RONDELa qualité pour tous de la Terre à l’Assiette : l’engagement des collectivités territoriales et des associations de terrain

Actions et partenaires

Marcel Albert, Maire des Herbiers : faire du court terme avec un contrôle immédiat. Agir sur le consommateur : changer les pratiques.Les moyens :1) Groupe de travail : les collectivité doivent s’appuyer sur les compétences et contrô-ler les résultats des actions engagées : création du groupe d’action local (GAL) avec des représentants locauxdediverses structures : «Si il faut supprimer les intrants, allons-yetaccompagnons suffisammentpourque leplusgrandnombreentredans ladémar-che d’amélioration des méthodes. Il faut trouver les méthodes pour que le plus grand nombre ait envie de suivre». Une campagne de sensibilisation sur la qualité doit être mise en place.2) Valoriser les produits et les vendre avec valeur ajoutée pour que les agriculteurs vivent de leurs productions donc faire des actions auprès des particuliers pour encourager la consommation locale. «Ilfautuserdeconvictionsfortespourconvaincresonvoisin!».

Jean-Pierre Hocq, Conseil Général, Vice Président Agriculture : Objectif d’économie/en-vironnement. Les partenaires sont les Chambres Agricoles, les collectivités et les citoyens. Actions sur la qualité de l’eau : bandes enherbées, haies sur talus, pièges à nitrates, AB pour favoriser la transition, programme hydraulique des milieux aquatiques, entretien des canaux, souhait de cultures non OGM et une mise en place de contrôles.

Jean-Pierre Gaume, Interbio : la restauration collective avec une contrainte forte sur l’of-freinsuffisante.Ilfautdoncaugmenterlaproductionbio.

Jacques Cochy, Secrétaire du Conseil Régional des Pays de la Loire, Membre de la Commission Action Economique : actions sur les expérimentations agro-environnementales, objectifs de zéro pesticides en communauté, plan végétal environnement : achat de matériel sans herbicide, grille d’analyse du développement durable, projet Grandes cultures économes, chambres consulaires en développant les liens des Chambres avec les bios et Civam, signes de qualité, restauration en lycée non OGM, guide consommer sans OGM en Pays de Loire (voir site internet).Moyens : des actions massives en restauration collective ; des correctifs à faire sur l’AB dans les programmes. Rappel : leplan«agriculturebiologiquehorizon2012»,parannonceenjuin2008parJeanLouisBuër,prévoit«d’introduiredanstouteslesformationsdel’enseignementagri-cole, un enseignement centré sur l’agriculture biologique, tant au niveau de l’enseigne-ment professionnel agricole que de l’enseignement général et d’intégrer celui ci aux référentiels de formation initiale et de la formation continue de l’EA». Mais pour le moment, rien de plus que cette belle intention !

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TABLE RONDELa qualité pour tous de la Terre à l’Assiette : l’engagement des collectivités territoriales et des associations de terrain

Jean-Yves Morgantini : liens des régions avec l’AD ?L’Etat ne fait pas son travail. L’Association des Régions de France renvoie vers l’Etat. Cela a été fait en Bretagne mais pas en Pays de la Loire.

Benoît Drouin, administrateur FRCIVAM Pays de la Loire et agriculteur bio : il faut encou-ragerlessystèmesintermédiaires.LaSFEIestunmoyend’accéderàlabioen5ans.Ilyaaussi le projet Grandes Cultures dans 4 régions.Questionsurlespiègesànitrates:enVendée,lesagriculteurspassentdesherbicides.Lecontrôleestinsuffisant!

Jacques Cochy, Secrétaire du Conseil Régional des Pays de la Loire, Membre de la Commis-sion Action Economique : la limite Etat/Région est très politique. La Région soutient la bio et le parrainage à l’installation.

Jean-Pierre Gaume, Interbio : réserver l’AB aux circuits courts.

Marcel Albert, Maire des Herbiers : Sur la commune, la surface en bio en magasin a pro-gresséde50m²en1990à600m²en2008.

Synthèse de la table ronde

Ronan le Velly /Université de NantesL’agriculturealternativeesttrèsvisiblesurleterrain.Lemodèleestd’êtreautonome,économe et écologique. Des relations sont nécessaires entre les maillons. Existe-t-il une opposition alternatif/conventionnel? En réalité alternatif et conventionnel s’hybrident. Il estimportantdenepastomberdansdeslogiquesfacilesdu«localisbeautiful».

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MERCREDI 29 OCTOBRE

Perspectives et développement

9h:3ateliersthématiques

1.NouveaupublicdesgroupesCivametnouvellesattentessocialesAnimationS.Robert,FNCivam

2. Changement des systèmes agricoles et poids des collectivités territoriales : impulsions, blocages...Animation:P.Cousinié,FNCivam

3.Commentconstruireunerelationpartenarialeavecsesfinanceurs?Animation:S.Villard,FNCivam

11h30 : Restitution des ateliers et synthèse des journées

12h : Clôture des assises

Après-midi : Visite (facultative) d’un site

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ATELIERNouveaux publics des groupes Civam et nouvelles attentes

Problématique abordéeLes Civam ne sont pas épargnés par la mutation du monde rural et par l’évolution de ses acteurs. Quelssontceuxquisetournentaujourd’huiverslesCivam?Commentparticipent-ilsàladynamiquedumouvement?Quellessontleursattentes?Commentleréseaupeut-ilyrépondre?Quellesadapta-tionssontnécessaires?Quelssontlesbénéficiairesdecesévolutions?

Synthèse des échanges de l’atelierLesnouveauxpublicsdesCivamreflètentl’évolutiondelasociétéetdesesattentes:ilssontpréoc-cupés par les enjeux du développement durable et notamment par les modes de consommation ter-ritorialisésquiendécoulent.Telsqu’ilsontétéidentifiés,cesnouveauxacteurspeuventserésumeren trois groupes: - les collectivités : conscientes des enjeux de développement durable, elles cherchent à mettre en oeuvre des politiques environnementales en préservant et valorisant les territoires. L’introduction de produits d’agriculture biologique ou durable en restauration collective, l’éducation à l’environne-ment ou à l’alimentation de qualité, le retour à la traction animale y compris en contexte urbain , ... sont plusieurs exemples de thématiques communes et maintenant récurrentes à toutes les régions. - les porteurs de projets dits ‘innovants’ ou atypiques : les projets sont multiples et les porteurs de projetsnecorrespondentpasuniquementaustéréotypedu‘maraîcherbio’.Ils’agit,danslaplupartdes cas, de création d’activité hors cadre familial, débouchant sur la vente directe.- les consommateurs : ils interpellent directement le réseau lorsqu’ils souhaitent privilégier les achats encircuitscourts,enventedirecte,oucherchentsimplementàêtremisencontactavecdesAMAP,ou à en constituer.

Globalement, les nouveaux publics recherchent des savoir-faire, ils contactent le réseau pour ses compétences et le considèrent parfois comme un simple prestataire de services, ignorant l’esprit militantiste qui fut à l’essor du mouvement. Est-ce pour ces raisons que les nouveaux acteurs ne sont pas toujours bien impliqués dans la dynamique associative et qu’ils ont parfois du mal à trou-ver leur place dans ses instances politiques? Parallèlement, ces nouveaux champs d’activités élargissent la lisibilité du réseau. Il n’est pas tou-joursfaciled’enaffirmerlacohérencedevantladiversitédeactionsémergentes;celasuppose,pour les animateurs, de repositionner en permanence les valeurs du mouvement auprès de l’en-semble des adhérents. Des mutations s’opèrent également dans les relations entretenues avec lespartenairesfinancierspourlesquelsl’identitéduréseauévolueaussiaveclapriseencomptedes attentes sociétales, et les réponses apportées par les Civam. En effet, les attentes liées aux nouveaux enjeux territoriaux s’inscrivent plus facilement dans la logique d’appels à projets des financeurslocauxetlasensibilisationdesélus,grâceàleurproximité,estpossible.Enrevanche,ilestsouventplusdifficiledevaloriserintégralementlesactionsinitiéeslocalementdanslesdispo-sitifsdefinancementnationauxoueuropéenspourlesquelslecontactaveclesdécideursn’estpasenvisageable. Comment les Civam peuvent-ils rester force de propositions auprès des partenaires financiersetinstitutionnels?Commentpeuvent-ilspréserverleuridentitéetleursfondamentauxface à l’évolution de leurs publics et des politiques? Comment peuvent-ils se positionner comme étant des lieux d’échanges et de confrontation d’idées innovantes devant l’évolution du monde rural? Toutes ces questions peuvent sans doute se résumer en une seule : Comment revenir ou conserver cette démarche d’éducation populaire qui est à la base du mouvement?

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ATELIERComment impulser un changement avec l’aide des collectivités ?

Pourquoi s’adresser aux collectivités ?Parcequenousavonsbesoindereconnaissance,definancement.Elles ont un pouvoir décisionnel (partenaire technique et force de proposition) et d’infor-mation et rôle de relais.Nouvelintérêtetréappropiationdelaquestionagricole:c’estunsujetd’intérêtnouveaupour la plupart des collectivités, compte tenu de l’évolution du rôle de l’agriculture.Prise de conscience de la société représentée par l’économie locale.

Quelles thématiques de sensibilisation pour développer l’AD ?Nousdevonsnousimprégnerdesenjeuxrecensésparlescollectivités,pourquenospro-jets rentrent bien dans l’engrenage. Parmi les enjeux qu’on retrouve le plus fréquemment comme préoccupation des collectivités, il y a la qualité de l’eau, l’emploi local, la mise en valeur du patrimoine, le souci de respecter la réglementation, la valorisation des ressour-cesterritoriales,l’efficacitéénergétique,l’alimentation/santé,l’attentedesconsomma-teurs/produits locaux, la biodiversité, la restauration collective, l’éducation.

Quels sont les freins ?Nousdevonsavoirprésentsàl’espritnoshandicaps,enpréparantcetteinterpellationdescollectivités.Il y a comme handicaps d’abord le maintien de la main-mise de la pensée des institutions «officielles»quireprésententl’agriculture.Puisladifficultéàs’extrairedesseulsaspectsagricoles.Puisnotrefaçondeparlerdenosprojets.Enfinunmanquerelatifdeconnaissancedescollectivités.

Objectifs Identifierlesproblèmeslocaux/environnement.Répondre aux enjeux locaux : installation, accompagnement, création d’activité…Démontrernosspécificitésetcapacitésàinnover.S’adapter au langage des collectivités (vocabulaire)Construire des problématiques de l’AD.Créer un argumentaire pour porter l’AD auprès des collectivités.Enneutralisantdanslamesuredupossiblelesvieuxréflexesd’alignementsurlespositions«officielles»dumondeagricole.En étant présent dans les lieux d’échanges et de débats, colloques, séminaires, assises…En créant des évènements avec les élus.En organisant une veille en préambule à un argumentaire.En donnant à l’occasion à nos interlocuteurs des arguments pour leur usage propre.Enfinencernantbienlessujetsàenjeuxmultiples,telsquel’installation.

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ATELIERRelation partenariale et financeurs

LesCivamfontappelàdesfinanceurstrèsvariés.Certainsavecunpanelpluslargequed’autres.Noussollicitonscesfinanceursautraversdesappelsàprojets,desprestationsde services, des demandes de subventions, des emplois tremplins, des apports en nature, etc.

Toutescesdemandesaboutissentsuiteàdesrelationsprofessionnelles,deconfiancevoireamicales, que l’on a établies.

Cesrelationssefontà3échellesdifférentes:humaine,politiqueouencoreterritoriale.PourexemplederelationterritorialelesCivamduHaut-BocageenPoitou-CharentesontécritlesfichesLEADERdeleurPays«maisçaveutpasdirequetoutsepasserabien»tem-porise l’un des animateurs…

Ainsiconstruiredesrelationspartenarialesavecnosfinanceurspasseparplusieurs«tech-niques»:

- Travailler avec les élus sur leur politique et les prendre au mot. Mais cela nécessite aussi de faire comprendre notre rôle, nos actions et montrer que l’on représente une force d’initiative et d’expérimentation.

- Inviter lesélusetfinanceurspourqu’ilss’impliquentdansleprojetqu’ilsparticipentpourleurmontrerquecenesontpasdes«portesmonnaiesàpattes».

- Déposer nos dossiers auprès de différentes directions dans les Conseils Régionaux.

- Etablir des relations de confiance et être pertinent, pour cela le travail en binôme(administrateur+animateur) est une bonne stratégie.

- Faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait !!!

-Enfinquandondéposeundossieravecdifférentescopiesquel’onindiquedanslecour-rier d’accompagnement, faire un exemplaire pour le Président + l’élu référent + l’élu avec qui on est en bons termes + une pour les différents groupes politiques + une pour le PrésidentdePaysoùseferal’actions’ilyalieu.

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EN IMAGES...

Pendantces3journées,nousavonspuprofiterdesservicesderestaurationde«LatoqueJaune».FrançoisHouée,«cuisinierambulant»avaitprisaupréalablecontactavecdif-férentsagriculteursetmaraichersdeVendéeafindenousproposerdesmenuspréparésessentiellement avec des produits locaux (fermiers et/ou bio) : viande, laitage, légumes, fromage, vin…

La disponibilité et l’adaptation de ce genre de structure nous a mis en adéquation avec le thèmedesassisesnationales«laqualitépourTousdelaTerreàl’Assiette».

Une organisation démontrant qu’il est possible de mettre en place une restauration collec-tive de qualité avec des produits du Terroir lors de telles manifestations…

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Jean-MarieLusson, RAD

Gilles Bridier, FRBN

Equipe TV Web Vendée

Christophe Tréhet, rédac chef de TRI

Amandine Desestables,

WWFFabrice Bouin, pdt FR Basse-Normandie

Fabienne Bois, FRBN

Sandrine Théreaux, FRBN

Julien Taunay, CAB Pdl

Didier Boursier, admin Grapea

Jean-LucChancelier,

admin Grapéa

Gérard Vialle, directeur FNCivam

Stéphane Bétard,

PdtGRAPEA

Denis Gaboriau, pdtFNCivam

Jean-YvesGriot,

Cohérence

Philippe Cousineau, pdt FR PDL

Page 39: Compte rendu des Assises Civam 2008

Pauline Chauveau, FD Drôme

Manuel Marcos, étudiant Univ

Nantes

Claire Texier, FD Ardèche

Corinne MelletEsnouf, FR Auvergne

André Chalopin, FNCivam

JulienGrayo,ADAR

Réjane Morgantini, FR Rhônes

Alpes

Michael Charriot, FNCivam

Sophie Tabourel,FR MiPy

JeanEudesSylla,

FR Auvergne

Laure Chazelas,

FR Limousin

NicolasBuyse,FD31

MatthieuMeyzeaud, admin FR Limousin

Guy Trumeau, admin Fncivam

NathalieColin,chargée de

com,FNCivam

MatthieuLaur,

stagiaire

Elodie Bonnette, FR

Auvergne

NathalieCousineau, auditrice

Page 40: Compte rendu des Assises Civam 2008

Laurence Guibert,

FD44

Ghislaine Bourgeais,

FD53

Paul Vieille, admin FD Grapea

Gérard Poisson,comcomNozay

Daniel Vigier, admin Auvergne

Daniel Bremont,

CFPPANozay

Jean-MarcBureau,

admin FR PDL

Maryvonne Blin,

admi FR PDL

Jean-YvesPiveteau,

Ardear PdLYvesPoulain,FR Cuma PdL

StéphaneHanquez,Chambred’Agri85

Christine Gain-Turpin,ADASEA85

Christian Pacteau, LPO

Jean-ClaudeMarchand,AFOCG85

Page 41: Compte rendu des Assises Civam 2008

FrançoisPelatan,

AMAP Aquitaine

YannigJaouen,Civam AD 49

Véronique Rebholtz,

coordonatriceFNCivam

Didier Lorioux, pdt FR Limousin

DelphineCostomiris,

CivamValençay

Philippe Cousinié, FNCivam,

commission Agriculture Durable

Philippe Cousinié, FNCivam,

commission Agriculture Durable

Serge Vilard, FNCivam,

commission SAT

Valérie Uzanu, FNCivam,

commission formation

Béatrice Martin, FR Poitou-Charentes

Rémi Bernard,admin

FR Poitou Charentes

Page 42: Compte rendu des Assises Civam 2008

REVUE DE PRESSE

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Page 44: Compte rendu des Assises Civam 2008

PARTICIPANTS

BuyseNicolas FDCivam31Tabourel Sophie FR Midi PyrénéesSerrierMichel AdminFNCivamCastelRaphaële CivamSemaillesAbbespuy Christian Admin Midi PyMellet Corinne FRAuvergneSyllaJeanEudes FRAuvergneBonnette Elodie FRAuvergneVigier Daniel Admin FR AuvergneManoudesChamps AdminFNCivamBoisFabienne FRBasseNormandieBridierGilles FRBasseNormandieThéreauxSandrine FRBasseNormandieBouinFabrice AdminFNCivamDeniaux Xavier Grapéa CivamBoudeau Ludovic FRCivam PDLCousineau Philippe Admin FR PDLBétard Stéphane Admin FR PDLRaiffault Christine Formatrice PineauHélène FRCivamPDLJaouenYannig CivamAD49BureauJeanMarc AdminFRPDLBeaujardYannick AdeascivamDrouin Benoit Admin FR PDLLeroux Marie Line Adeas CivamLaunayCéline Civambio53CharpentierJulie FRPaysdelaLoirBourgeaisGhislaine FDCivam53ChauvinLoïc FDCivam53Guibert Laurence FD 44RenaudJérémy FRPaysdelaLoireGuitton Dominique Admin FR PDLSoulardJoseph FRPaysdelaLoireBidau Chrystelle FR Pays de la LoireMorgantini Réjane FR Rhone AlpesChazelas Laure FR LimousinMeyzeaud Matthieu Admin FRLimousinHeuzeStéphanie LesDéfisRurauxCaquineauBernard CivamHautBocageConteau Cédric FR Pays de la LoireManceauNicolas FRLanguedocGautier Pierre Admin GRAPEAMorineauJacques RADChapleau Francky Admin GRAPEADidier Boursier Admin GRAPEA

LiaigreThomas CivamHautBocageGazeauMarie CivamHautBocageTrumeau Guy Admin FRCentreDaneauAlain MADFNCivamVillardSerge MADFNCivamCousiniéPhilippe MADFNCivamChariotMichaël MADFNCivamLaur Matthieu Stagiaire ColinNathalie MADFNCivamMorgantiniJY MADFNCivamRobertSylvie MADFNCivamVialleGérard MADFNCivamUzanuValérie MADFNCivamRebholtzVéronique FNCivamKeitaAwa FNCivamGizardCarine FNCivamGaboriauDenis AdminFNCivamLoriouxDidier AdminFNCivamChalopinAndré AdminFNCivamDemarguerye Alexis FR Poitou CharentesMallet Mathieu FR Poitou CharentesMartin Béatrice FR Poitou CharentesBourreauJeanMarie GDCivamFeret Marine GDCivamGrayoJulien ADARCostomiris Delphine Civam ValencayMeryHubert AdminValencayAubrée Pascal FR BretagneBricet Gérard Admin FR BretagneBalbotJeanC AdminFNCivamLussonJeanMarie RADFalaise David RADChauveau Pauline FD DromeTrehet Christophe ADIRPelatanfrançois AgrobioBearnCopelli Chloé stagiaireMysliwiec Laure FDCivam 44BellourJeanC GradelBrosset Denis Admin GRAPEAVrignaudJL AdminGRAPEABiteau Antoine Admin GRAPEAMorineauMarie FD53JollyMichel AdminGRAPEAVieille Paul Admin GRAPEAMarcos Manuel EtudiantTexier Claire FD Ardeche

Page 45: Compte rendu des Assises Civam 2008

HORS RESEAU

ThuneVirginie Com’com’duPaysdesHerbiersLaunayJeanLouis Com’com’duPaysdesHerbiersGuilleminaultAude Com’com’duPaysdesHerbiersAlbertMarcel Com’com’duPaysdesHerbiersRobineauHervé Com’com’duPaysdesHerbiersGuillonMarieChristine Com’com’duPaysdesHerbiersCousineau Séverine ParticulierPoissonGérard Com’comNozayGriotJeanYves CohérenceDraun Christian Asso de la terre à l’assiettePoullainYves UnionCUMAValinAnne MairiedelaRocheSurYonTaunayJulien CABMarchandJeanClaude AfocGHanquezStephane Chambred’agri85Buchet Daniel Chambre des métiersBremonDaniel CFPPANozayRaymond Guy Fertiv’ eveilBoisseau Patrick Fertiv’ eveilAlbertPH Fertiv’eveilCorgnet Mathilde Geo Agro RéseauxPiveteauJeanYves ConfédérationPaysanneDespréMyriam MairiedelaRocheSurYonMercierMarieclaire MairiedelaRocheSurYonFrancoisHouée LaToqueJauneCorgnet Mathilde Geo Agro Bossard Vincent Vendee Eau Animateur BVHamonMalika VendeeEauAnimateurBVMounereau Laurent Vendee Eau Animateur BVCereyjo Patricia Mairie de la Roche+ Conseil RégionalBodinJacqueline VilleCerizayVerger Marcel Maire de BouvronIsabelle St Sulpice Association les petits palaisBodinJacqueline VilleCerizayEvron Christian L’Avenir AgricoleJaunetPhilippe CABLeVellyRonan UniversitédeNantesGacheneau Rémy InterbioMenanteauDenis GEDAlesHerbiersDesnouhes Laurent CPIE Sèvre et BocageHeraubMarcel FEVEZahauChristian FEVEBousseaujeannine AdjointeauMairedesHerbiersPacteau Christian MDRGF-LPOGain Christine ADASEADesetables Amandine WWF

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REMERCIEMENTS

A tous les partenaires qui ont proposé leur documentation

L’ADIR et la revue Transural InitiativesLe réseau Inpact

Le CelavarLeCFSI(ComitéFrançaisdeSolidarité

International) La campagne Alimenterre

Le RAC (Réseau Action Climat)L’ADEME

Au réseau Civam des Pays de la Loire, à ses animateurs, administrateurs et adhérents !

FR Civam Pays de la LoireFDCivam53FD Civam 44GRAPEA85

ADEAS Civam 72Civam AD 49

A la FNCivam, ses administrateurs, salariés et MAD.

Aux intervenants

CommunautédeCommunesdesHerbiersetduCanton de Saint-Fulgent

Conseil Général de VendéeConseil Régional des Pays de la Loire

Mairie de BouvronAmap Aquitaine

FRCivamBasse-NormandieDéfisRurauxFR Bretagne

CivamHaut-BocageGrapea

Civam AD49FR Civam Rhône-Alpes

Interbio Pays de la Loire

Synthèse et mise en page : N. Colin, FnCivam, nov 2008

A tous les partenaires de l’organisation CommunautédeCommunesdesHerbiersetduCantondeSaint-Fulgent

Conseil Général de Vendée, Conseil Régional des Pays de la Loire,Europe, MSA

Vendée Web TV - Reportage en ligne sur les assises http://www.vendee-web-tv.fr/video.php?video=258.wmv

LaToqueJauneL’espaceHerbauges