collision quebec 2#2
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Collision Quebec 2#2, Fall Issue 2011TRANSCRIPT
Serving the Business of the Industry
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2011 examine les tendances de l’industrie.
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À VOUS LA PAROLE Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisez
dans Collision Québec. Envoyez vos réactions à [email protected].
22
COUVERTURE : Fix Auto Blainville embrasse la gestion sans gaspillage. Photographie par Simone Winkler.
Serving the Business of the Industry
Une cabine propre Des conseils pour
faire l’entretien de votre cabine de peinture.
Vos Clients le rapport rétroviseur
2011 examine les tendances de l’industrie.
L’ascension DU HUaRD : SON EFFET SUR L’UTILISATION DES PIÈCES
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automne 2011 l 4,95$ l Convention de la poste-publications numéro 40841632 l 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8
LeUR MÉTieRJean lapointe et luCie Dion de Fix auto blainville le sont.
FiersDe
collisionquebec.com
19 RÉTROVISEUR Les tendances qui façonnent l’industrie.
26 FEMME DE PROUELiza-Marie Quirion, administratricede Carstar Sainte-Sophie.
22 FIERS DE LEUR MÉTIERJean Lapointe et Lucie Dion de Fix Auto Blainville le sont.
04 BILLET DU DIRECTEUR par Darryl Simmons
À petits pas.
42 DE BUT EN BLANC par Sam Piercey
Félicitations à OARA.
38 QUI CONDUIT? par Jay Perry
Les relations humaines.
40 VUE DES PRAIRIES par Tom Bissonnette
Crise de formation.
44 RECYCLAGE par Eric St-Pierre
L’importance de la formation.
46 LE DERNIER MOT par Melanie Grondin Une industrie verte.
28 L’ENTRETIEN DES CABINESIl assure un rendementsur votre capital investi.
31 MISE EN BOÎTELa liste des toutes dernièrescabines de peinture.
15 L’ASCENSION DU HUARDUn dollar canadien plus fort qu’undollar américain peut avoir un effetsur l’utilisation des pièces.
SOMMAIRE
12 UNE VISION PARTAGÉEUn compte-rendu duCongrès IBIS 2011.
Volume 2 Numéro 2, automne 2011
automne 2011 collision quÉbec 8
autoHouse technologies et le magazine Collision Québec sont fiers de
présenter le Rapport Rétroviseur 2011, lequel examine les dernières
tendances de l’industrie canadienne de la carrosserie. toutes les données
du rapport sont tirées directement des données opérationnelles des
systèmes de gestion plutôt que des estimations. Le rapport compare
les données de 2009 et de 2010 obtenues de plus de 100 ateliers de
carrosserie situés à différents endroits du pays.
RétRoviseuRLes tendances qui façonnent l’industrie.
19
26
04 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ÀPETITSPASMettre l’accent sur les bons coupspeut causer de grands résultats.
Que ce soit à la maison ou au bureau, il est facile de ne voir que les petites erreurs quotidiennes et d’oublier l e s b o n s c o u p s . M a i s
quand les temps sont durs, ce sont ces bons coups qui doivent être reconnus et célébrés, car elles peuvent s’accumuler et devenir incroyables. Comme tout parent le sait, il est très facile de trouver les erreurs que vos enfants ont com-mises, comme le fait de ne pas avoir nettoyé leur chambre ou d’avoir donné
de la crème glacée au chien. Mais, en tant que parent, il est mieux de mettre l’accent sur ce qu’ils font de bien et de leur faire savoir que vous avez remarqué leurs bons coups.
Tout cela est tout aussi important en affaires et je m’en suis rendu compte récemment lors d’un voyage à Salt Lake City. Là-bas, j’ai vu AkzoNobel présenter deux prix d’excellence. L’un d’eux était le prix de la femme ayant le plus d’influence et l’autre était le prix de la durabilité FIT.
Le prix FIT, qu’AkzoNobel remet depuis deux ans, met l’accent sur la concentration, l’innovation et le talent. Mark Milacic de Mark’s Auto Body à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, était l’un des trois lauréats cette année, et le seul Canadien.
C’est un exemple parfait du simple fait de célébrer de petites réussites. Le prix proprement dit n’est pas rien! Bien au contraire! Mais, Mark’s Auto Body l’a reçu pour une série de petits pas, comme ses voitures de prêt. En effet, l’atelier donne une Prius à ses clients. Ainsi, les clients peuvent se déplacer tout en es-sayant une de ces voitures hybrides.
Non seulement est-ce bon pour l’image de Mark’s Auto Body, mais c’est bon pour l’industrie au complet. Nous savons que nous sommes perçus comme étant une industrie qui pollue. Alors, quel bon moyen de montrer que nous contribuons à améliorer le monde?
Oui, c’est un petit geste, mais lorsque vous additionnez tous ces petits gestes, ils font toute une différence. Il en va de même pour le prix de la femme ayant le plus d’influence. Cette année, la seule Canadienne en lice était Michelle Rolls
de Fix Auto Queensway. Michelle a été sélectionnée parce que son atelier est bien géré et parce qu’elle se consacre à la communauté et à l’industrie — elle com-mandite des équipes sportives locales et travaille avec la Automotive Retailers Association. Encore une fois, ce sont des petites choses qui se sont accumulées.
Les temps sont durs. Il y a moins d’accidents rapportés et plus de déclara-tions perte totale. Tout le monde essaye d’être plus durable, plus productif et d’en faire plus avec moins. C’est lors de moments comme ceux-ci que le fait de cé-lébrer de petits gestes devient important.
Si vous faites de bons coups, dites-le-nous parce que ça va encourager les autres à faire de même. Appelez-nous, envoyez-nous un courriel ou joignez-vous à des forums sur www.collisionrepairmag.com. Nous vous aiderons à le dire aux autres. CQ
Par Darryl Simmons
BILLET DU DIRECTEUR
SI VOUS FAITES DE BONS COUPS,DITES-LE.
ÉDITEURDARRYL [email protected]
RÉDACTEUR EN CHEFMICHAEL [email protected]
RÉDACTRICE DE LANGUE FRANÇAISEMÉLANIE [email protected]
DIRECTRICE ARTISTIQUEDANIELA [email protected]
CORRECTION D’ÉPREUVESFREDDY JEAN
TRADUCTEURSOLIVIER DUFF
CHRONIQUEURSÉRIC ST-PIERRE, JAY PERRY, SAM PIERCEY, TOM BISSONNETTE
GRAPHISTESANDREA CHAN, SAMANTHA SILVAGGI
VP RELATIONS INDUSTRIELLESGLORIA MANN (647) [email protected]
VP MÉDIA NUMÉRIQUES JOE PLATI (647) 669-2625 [email protected]
ADJOINT À L’ÉDITEURRYAN [email protected]
ABONNEMENTUn an 24,95 $ / deux ans 35,95 $Collision Québec est une publication bimensuelle de Media Mat-ters Inc., au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles dans Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présentés dans cette publica-tion appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant des déclara-tions, opinions ou témoignages faits par l’éditeur.
IMPRIMÉ EN BEAUCE, QUÉBEC,PAR SOLISCO IMPRIMEURS, ISSN 1707-6072CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632PORT DE RETOUR GARANTI
Envoyez l’avis de changement d’adresse et copies non délivrés à : 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC J8Z 1V8
Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :
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En juin, Pièces automobiles Lecavalier
a r e m p o r t é l e p r i x P h é n i x d e
l’environnement 2011 — Catégorie
Consommation responsable. Ce
prest ig ieux concours reconna î t
l’excellence et le savoir-faire en matière
de protection de l’environnement et de
mise en pratique du développement
durable en plus d’être la plus haute
distinction environnementale décernée
au Québec. Éric St-Pierre, directeur
des ressources humaines chez
Lecavalier, était au Salon Rouge de
L’Assemblée nationale du Québec
pour recevoir le prix.
Lecavalier a remporté le prix pour
son programme de visites industrielles
permettant aux étudiants, professeurs
et professionnels de l’ industrie de la
réparation automobile d’apprendre, de
comprendre et de promouvoir l’utilisation
de pièces automobiles recyclées. « C’est
une merveilleuse nouvelle, nous a dit Vé-
ronique Patry de Pièces automobiles
Lecavalier. C’est la plus grande recon-
naissance en matière d’environnement
que l’on peut recevoir au Québec. Nous
sommes très excités de pouvoir mettre le
logo du prix Phénix sur notre site Web afin
que les gens sachent que l’utilisation de
pièces usagées est un bon choix. »
Patry explique que le prix est profitable
non seulement pour Lecavalier, mais aussi
pour toute l’industrie du recyclage automo-
bile parce qu’il informe le public, surtout au
Québec, des avantages environnementaux
d’utiliser des pièces recyclées.
LECAVALIER REMPORTE LE PRIXPHÉNIX DE L’ENVIRONNEMENT
Éric St-Pierre de Lecavalier (à gauche) acceptant le prix.
L’ARPAC a conclu une entente avec Intact Assurance pour assurer le programme
de coussins gonflables non déployés de l’association. Après une attente de plus
de dix ans, les recycleurs de pièces d’auto ont recommencé à vendre des cous-
sins gonflables frontaux non déployés usagés.
En 2001, le gouvernement provincial a interdit la vente de coussins gonflables
non déployés. Elle était la seule autorité nord-américaine à imposer cette inter-
diction. Par contre, un arrêté du ministre, publié en octobre 2010, a de nouveau
permis leur vente dans la province.
Les membres de l’ARPAC et la Société de l’assurance automobile du Québec
(SAAQ) ont conclu une entente en novembre 2010 afin d’amorcer un projet pi-
lote. Celui-ci devait commencer au début de l’année 2011, mais l’ARPAC a eu
de la difficulté à trouver une compagnie d’assurance qui voulait assurer la vente
de coussins gonflables non déployés au Québec.
Simon Matte, PDG de l’ARPAC, a dit que les compagnies d’assurance hési-
taient à couvrir le nouveau programme parce qu’il s’agissait d’un terrain inconnu.
« Ce genre de programme n’a jamais existé, alors il fallait leur faire comprendre »,
a-t-il dit à Canadian Auto Recyclers.
L’on s’attend à connaître les premiers chiffres de ventes lors du troisième tri-
mestre de 2011, a dit Simon Matte.
L’ARPAC et Intact concluent une entente pourassurer les coussins gonflables non déployés
08 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
ARPAC, l’Association des recycleurs de pièces d’auto et de camion
du Québec, a tenu son congrès annuel dernièrement au Fairmont Le
Manoir Richelieu à La Malbaie. Ce congrès a aussi été l’occasion de
célébrer le 40e anniversaire de l’ARPAC.
Le congrès 2011 de l’ARPAC a commencé le 9 septembre avec
une assemblée générale, puis une élection de son conseil adminis-
tratif après le repas du midi. Après les élections, les participants ont
assisté à une présentation sur les débuts de l’ARPAC, son chemine-
ment actuel et son avenir.
Le discours principal a été livré le 10 septembre par Christian Té-
treault qui a parlé de sa vie en tant qu’animateur, écrivain et romancier.
Tétreault a livré un message inspirant, tiré de sa propre expérience
lors du décès de sa fille, sur l’importance de ne pas se concentrer sur
la douleur, mais de se souvenir des bons côtés de la vie.
Après le deuxième repas du midi, Maxime Gou de Entr. Track Test
et Claude Bazinet, un formateur de Services Docade, ont discuté
de problèmes de certification. Puis, Johanne Massey de LKQ Pin-
tendre, Éric St-Pierre de Lecavalier ainsi que Danielle Lechasseur et
Johanne Dubé de CSMO-Auto ont parlé de la main-d’œuvre au sein
de l’industrie du recyclage de pièces d’auto.
Brigitte Pesant de l’Automotive Recyclers of Canada a expliqué le
travail récemment effectué par l’ARC. Le congrès 2011 s’est terminé
avec un banquet offert en collaboration par l’ARPAC et la CCPQ, la
Corporation des carrossiers professionnels du Québec.
Pour plus de renseignements au sujet de l’ARPAC, veuillez visiter
www.arpac.org.
ARPAC FÊTE SES 40 ANS LORS DU CONGRÈS DE 2011
François Bonneville, propriétaire de Bonneville Speed Buffing.
Bernard Péloquin de Carrossier ProColor, Michel Panago, qui était enseignant responsable du programme alternance travail-étude au CFP de Verdun, maintenant à
la retraite de l’enseignement.
Jeff Smith de Car-Part.com présente son entreprise pendant le volet salon professionnel
du congrès de l’ARPAC.
Simone Beauvoir, ARPAC;Phillipe et Roger Fugère de Pièces
Automobiles Lecavalier.
Conférencier d’honneur,Christian Tétreault.
Réal Arcand, directeur des opérations, Fix Auto; Isabelle Duplantie, directrice ventes et marketing, Fix Auto; et Sylvain Lefebvre, un expert-conseil en
technologies de l’information de l’ARPAC.
Patrice Marcil de DuPont et Gerry Creaney, directeur des ventes - Québec, Peinture et produits de carrosserie, Napa – Autopro Collision.
De gauche à droite, Guy Tremblay, Jean-Sébastien Michaudet Pierre Brouard de LKQ Corporation.
NOUVELLES
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 09
Chamtech Systems a agrandi sa
gamme d’installations escamota-
bles afin de répondre aux besoins
des clients désirant un espace de
travail sécuritaire, rentable et flex-
ible pour effectuer des travaux de
peinture et de sablage.
Conçue pour pouvoir utiliser divers
systèmes de filtration d’air disponibles
sur le marché, la cabine de peinture
escamotable fournit, selon Chamtech,
un espace de travail propre, sécuritaire
et polyvalent. Au sein d’entreprises in-
dustrielles, elles facilitent les travaux
de peinture sur de grandes structures
difficiles à manoeuvrer. Dans des en-
droits restreints, comme des ateliers
de carrosserie, le précieux espace
de plancher reste disponible pour ef-
fectuer d’autres travaux. Puisqu’elles
éliminent les particules et les con-
taminants aériens, les cabines réduisent les
dangers pour la santé et la sécurité.
La cabine escamotable devient une pe-
tite partie de sa longueur déployée. Elle
est composée d’une coquille translucide et
ignifuge (NFPA 701) montée sur une struc-
ture légère et roulante en aluminium. La
porte avant est conçue pour respecter les
exigences d’un système de filtration d’air
entrant tandis que la porte arrière peut
s’adapter à n’importe quel système de fil-
tration. Le matériel translucide permet à la
lumière extérieure de pénétrer, éliminant
ainsi le besoin d’un appareil d’éclairage
spécialisé. D’autres options, comme di-
verses configurations de la porte avant et
la possibilité de pré-assembler la cabine en
usine, sont disponibles.
CHAMTECH LANCE UNE NOUVELLE GAMME DE CABINES DE PEINTURE ESCAMOTABLES
La cabine de peinture de Chamtech escamotée.
La cabine de peinture de Chamtech complètement déployée.
DV Systems inc., fabricant et concepteur de compresseurs d’air industriels et de
systèmes à air comprimé, a nommé Benjamin Sassard nouveau responsable du
territoire de la province du Québec.
M. Sassard sera responsable de la gestion et de l’accroissement du réseau de
distribution DV Systems. DV Systems, qui jusqu’à présent s’était concentré sur
les compresseurs d’air, ajoutera d’autres produits à air comprimé à sa gamme de
produits. M. Sassard s’occupera de ce nouveau créneau dans la province du Québec.
« L’augmentation de nos représentants et de l’équipe de distribution améliorera
notre capacité à répondre aux besoins de nos clients », in-
dique Bogdan Markiel, directeur général de DV Systems. «
Benjamin Sassard possède une compréhension détaillée du
marketing et de la vente de compresseurs d’air, ce dont DV
Systems, son réseau de distribution et ses clients tireront
profit », conclut Garth Greenough, président de DV Systems.
Avant de se joindre à l’équipe de DV Systems, M. Sassard
a travaillé dans l’industrie automobile et dans l’aérospatiale.
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NOUVELLES
10 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
De zéro à soixante en trois secondes et demie. Plus de 18 000 tours/
minute. Des moteurs de mille chevaux-puissance atteignant des vi-
tesses de 230 milles à l’heure. Des milliers d’amateurs. Il n’y a rien
comme un Grand Prix.
AkzoNobel, un partenaire technologique important de l’équipe
gagnante McLaren-Mercedes, a formé sa propre équipe pour par-
ticiper au Grand Prix de Montréal. Mais l’action n’a ni débuté, ni
terminé le jour de la course.
Une visite du puits de ravitaillement a montré comment ces mer-
veilles en métal, de véritables fusées terrestres, étaient surveillées et
contrôlées grâce à des capteurs dont les données se rendaient aussi
loin que Londres.
« Le Formule 1 est reconnu internationalement comme étant ce
qu’il y a de meilleur. Il faut une combinaison de la technologie de
pointe et d’une équipe des meilleurs professionnels. Chez AkzoNobel,
nous croyons que notre entreprise partage ces caractéristiques et
nous sommes fiers d’être un partenaire technologique de l’équipe
McLaren-Mercedes et de la voiture conduite par Jenson Button », dit
David Smith, Directeur national de AkzoNobel Car Refinishes.
Un voyage à Montréal n’est pas complet sans avoir goûté
quelques-uns des excellents plats offerts. BuonaNotte, un des meil-
leurs restaurants de la ville, en a offert une bonne sélection à l’équipe
de AkzoNobel composée d’employés et de clients importants.
« Regarder une course à la télévision, c’est bien, mais il n’y a rien
comme la poussée d’adrénaline que l’on ressent lorsque ces bolides
passent à côté de nous », dit Joe Frangione, propriétaire de Bemac
Collision~CSN à Ottawa.
AKZONOBEL AU GRAND PRIX DE MONTRÉAL
La course n’est pas la seule chose excitante. Il peut être tout aussi excitantd’observer les membres de l’équipe du puits de ravitaillement travailler en choeur.
Dennis Koklas, propriétaire de nombreux ateliers Fix Auto, Sylvain Seguinet Dave Smith de AkzoNobel, Claude Dauphinais de LAR, Gaëtan Godin, propriétaire de CarExpert Trois-Rivières, Andre Cabana de AkzoNobel.
Tony Nero, propriétaire de RegentCarstar Collision avec ses invités.
Domenic et Frank Novielli de Mister John Auto Collision etAl Whitlock, directeur des ventes de Renewit.
Domenic Novielli, Nancy Ngde AkzoNobel et Frank Novielli, directeur général de Mister John Auto Collision Ltd. à Toronto.
Darryl Simmons, directeur du magazine Collision Québec,Dave Smith, directeur national de Akzo-Nobel et Luis Enriquez de AkzoNobel.
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 11
NOUVELLES
Carstar Canada a pris une expansion importante au Québec, avec
maintenant 24 ateliers dans la province. « En cinq mois, notre équipe québécoise a su montrer aux pro-
priétaires d’ateliers de carrosserie que le réseau Carstar pouvait
leur être profitable puisqu’il offre des processus, des liens avec les
compagnies d’assurance et d’autres ressources pouvant aider leur
bénéfice net », explique Larry Jefferies, vice-président à la direction
de Carstar Canada.
Avec l’ajout de Carstar Dorval, l’entreprise a annoncé qu’un neu-
vième nouvel atelier s’ajoutait aux 15 ateliers québécois existants.
Carstar Trois-Rivières, annoncé en mars 2011, est géré par Serge
et Danielle Diamond qui font partie de l’industrie depuis plus de 24
ans et qui possédaient leur atelier depuis 1997.
En mai, Carstar Arsenault Granby, appartenant à Jean Arsenault,
son fils Marc Antoine et France Choinière, a ouvert un atelier de 7
000 pieds carrés à Granby. Peu de temps après, Carstar Dagenais
Gatineau, appartenant à Serge Dagenais et géré en collaboration
avec son fils Shawn, a été annoncé à Gatineau.
En juin, Carstar planifiait déjà ouvrir cinq autres ateliers. Carstar
Carrey Beloeil, atelier familial ouvert depuis 1956, s’est joint au ré-
seau après avoir été acquis par les frères Richard et Bruno Carrey.
Carstar Beauceville s’est aussi joint au réseau en juin. Jean-François
Dion et Jimmy Bolduc, deux jeunes entrepreneurs cumulant déjà
plus de 17 années d’expérience dans le domaine, gèrent cet atelier.
Carstar Québec, un autre nouvel atelier, appartenant à Sébas-
tien Deschênes et à son associé Patrick Tremblay qui offrent plus
de 36 années d’expérience à leur communauté. À la fin du mois,
Carstar La Baie a été annoncé. Son propriétaire, Martin Desbiens,
compte continuer à offrir un service exceptionnel. Le dernier ate-
lier à se joindre au réseau Carstar en juin était Carstar Saint-Basile,
appartenant à Réjean Michaud, qui, avec ses fils Daniel et Éric, pos-
sède son atelier depuis 1974.
La toute dernière annonce est Carstar Dorval qui appartient à
Dean D’Amato. Ayant commencé en tant que technicien en 1998,
Dean s’est vite passionné de l’industrie de la carrosserie. Sept ans
plus tard, il a ouvert son propre atelier.
La croissance de Carstar au Québec et à travers le Canada est le
résultat des services éprouvés offerts par l’entreprise, explique un
représentant du réseau.
« Une partie de notre croissance est basée sur le fait que l’industrie
est déjà en train de changer de manière importante », dit Yves Ro-
bichaud, le directeur régional de Carstar au Québec. « Faire partie
d’un réseau va sécuriser de nombreux propriétaires indépendants. »
Fix Auto, l’un des plus grands réseaux nord-américains
de centres indépendants de réparation de carrosserie, a
annoncé la semaine dernière à ses affiliés canadiens les
exigences de 2011 pour chacun de ses emplacements :
au moins une personne par centre doit obtenir la forma-
tion I-CAR obligatoire établie par Fix Auto Inc. En effet, Fix
Auto exige que chaque centre ait à son actif le cours sur
les véhicules hybrides électriques et à carburant de rem-
placement, le cours sur les technologies des véhicules et
les tendances 2011 et deux autres cours I-CAR, ou équiv-
alents, de leur choix.
Grâce à la nouvelle option d’apprentissage auto-
nome, les ateliers peuvent profiter de la formation en
ligne. En effet, vingt (20) cours brefs valant chacun un
quart de point I-CAR et cinquante (50) cours complets
valant un point I-CAR sont offerts.
CARSTAR PREND UNE EXPANSION IMPORTANTE AU QUÉBEC
FIX AUTO, CHEF DE FILE EN MATIÈRE D’EXIGENCES DE FORMATION EN RÉPARATIONDE CARROSSERIE
Steck Manufacturing Company a lancé un nouvel accessoire à roues pour
postes de montage (avec un cadre en forme de X), ce qui permettrait aux
techniciens de déplacer leurs postes de montages chargés de la station
de réparation à la station de préparation, puis à la cabine de peinture.
Les canaux d’acier de l’accessoire sont 3,8 cm de large sur 91,5 cm
de long et peuvent contenir des postes à tubes ronds ou carrés. Ces
canaux, auxquels sont fixées deux roues de 7,5 cm de diamètre et
de 3 cm de largeur, font en sorte que le poste reste droit, permettant
ainsi au technicien de pousser ou de tirer le poste de montage chargé
d’une station à l’autre et par-dessus le grillage des cabines, explique
Steck. Le Work Stand Wheeler peut
être utilisé avec des postes de mon-
tage mesurant jusqu’à 81 cm de large
et peut soutenir jusqu’à 227 kg. La
faible hauteur du Work Stand Wheeler
vous permet de le ranger facilement.
Steck dit que le Work Stand
Wheeler permet à un seul technicien
de déplacer un poste de montage
plein sans avoir à le traîner.
Jetez un coup d’oeil sur le Work
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Steck lance le Work Stand Wheeler, un nouvel accessoire à roues pour postes de montage
Carstar Granby célèbre son ouverture avec (de gauche à droite) Rémi Michaud, spécialiste en systèmes Carstar au Québec, Jean Arsenault, propriétaire, France Choinière, propriétaire, Richard Goulet, maire de Granby, et Yves Robichaud, directeur régional Carstar au Québec.
12 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
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GRACIA
IBIS 2011 : VISION PARTAGÉE
connexion vidéo en direct des États-Unis pour une discussion sur les aspects cul-turels des affaires. « Adaptez-vous aux marchés locaux, a dit Tony. Les gens veu-lent connaître la mission, ils veulent que tout soit clair et ils veulent savoir qu’ils ont fait du bon travail. Ça, ça ne change ja-mais. Vous avez toujours besoin de valeurs de base dans les affaires. » Tony a aussi dis-cuté de l’idée que l’on devrait ajouter de la valeur au marché pénétré au lieu de mettre l’accent sur le profit que l’on peut tirer
Michael Wilmshurst de Nationwide et Sam Mercanti, PDG et président de Car-star Canada, y étaient aussi. Ils ont discuté de l’avenir des ateliers de réparation tel qu’ils le voyaient. « Le modèle britannique actuel n’est pas viable », a dit Michael, fai-sant référence à l’état général du domaine de la carrosserie au Royaume-Uni. « Dans un avion, il y a des gens assis en avant, d’autres assis au milieu et d’autres assis à l’arrière — différents prix, même avion, même destination », ajoute-t-il pour expli-quer que les ateliers devraient différencier leurs services pour répondre aux besoins des clients. Se référant spécifiquement au modèle d’affaires de Nationwide, il a ajouté : « Selon moi, nous ne sommes que la moitié de la taille que nous devrions être pour satisfaire le marché. »
Sam Mercanti a aussi parlé de la manière dont il perçoit l’avenir. « Vous ne pouvez pas manquer de vigilance; nos clients sont toujours en train de changer », a-t-il dit. « Et ça coûte cher de ne pas prendre soin de ses employés » a-t-il averti.
IBIS est bien plus qu’un congrès, c’est un lieu de rencontre pour l’industrie. Avec sa soirée d’accueil et son souper in-ternational, IBIS a aussi permis aux gens de réseauter dans un environnement d’affaires plus détendu. Le magazine Col-lision Québec est le partenaire médiatique canadien officiel. CQ
Les agents de voyages énumérant les points forts de Barcelone vont peut-être en avoir un de plus. Célèbre pour son équipe de soccer, un magnifique port in-
ternational et les Jeux olympiques de 1992, Barcelone a maintenant une autre raison de célébrer : elle est devenue l’endroit où quelques-uns des leaders de l’industrie de la carrosserie se sont rencontrés.
Avec ses 300 délégués représentant 24 pays et une occasion en or de réseauter, IBIS 2011, qui a eu lieu à l’hôtel Arts de Barcelone, a eu un énorme succès. La conférencière d’honneur, Kelly McDonald, a examiné comment les données démographiques et les virages culturels auront un impact sur le domaine de la carrosserie. « Les entreprises doivent maintenant penser de manière mondiale, mais opérer de manière locale », a-t-elle dit à l’auditoire.
Rob Smale d’Ageas, a causé beaucoup de remous avec sa perspective « différente » des relations entre les compagnies d’assurance et les ateliers de réparation. « Le but des as-sureurs n’est pas de donner du travail aux réparateurs, a-t-il déclaré. Nous sommes des clients comme les autres. » Il a aussi parlé du besoin de mettre l’accent sur la « fluidité » lors du cycle de réparation et de retirer tous les obstacles possibles. « Un site Web permettant au client de faire le suivi de leur voiture est inutile si vous gardez vos
promesses. Concentrez-vous sur la fluidité au sein de votre entreprise. »
Les délégués ont aussi eu un aperçu de la méthodologie et des technologies de répara-tion développées par BMW afin de créer des pratiques et des procédures de réparation efficaces. « Il n’est pas possible pour un ate-lier de réparer toutes les marques de voiture, a dit Michael Geiger aux délégués. Pour-quoi les concessionnaires font-ils réparer la carrosserie ailleurs, mais font l’entretien eux-mêmes? C’est simple : les coûts élevés et les investissements énormes. » Un avertisse-ment intéressant est venu d’un propriétaire d’atelier espagnol assis dans l’auditoire qui a dit que les ateliers devront bientôt choisir entre réparer la carrosserie et la réfection des peintures puisque l’investissement requis pour offrir les deux services est tout simple-ment trop élevé.
La deuxième journée du Congrès a commencé avec un aperçu des pratiques d’affaires de différents pays, particulière-ment la Chine, et de la manière dont les affaires doivent s’adapter aux différentes cultures. Georg Tautz a dévoilé que 3 % des Chinois conduisent et que 70 % des nouveaux propriétaires de voiture con-duisent pour la première fois. Il a aussi mis l’accent sur la croissance rapide de la Chine en soulignant que VW a vendu plus de voitures en Chine lors du premier tri-mestre de 2011 que dans toute l’Europe.
Tony Aquila s’est joint au directeur du Congrès, David Lingham, à travers une
Un compte-rendu du congrès. Par Darryl Simmons
De nombreux Canadiens étaient au congrès, notamment Sam Mercanti et Larry Jefferies de CARSTAR Canada.
Chris Mann, président de IBIS.
De gauche à droite, Gillian et Desmond D’Silva de Assured Automotive, Bob Kirstiuk de Advantage Data Systems et Nickole Macauley.
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AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 15
ARTICLES DE FOND
Un dollar canadien plus fort qu’un dollar américain peut avoir un effet sur l’utilisation des pièces.
ParBruce Carrick
L’ascension du dollar canadien fait plaisir aux retraités migra-teurs et à ceux qui traversent la frontière pour un peu de maga-sinage, mais pour ceux qui,
comme nous, sont dans l’industrie de la carrosserie, elle peut avoir un impact sur la manière dont les véhicules sont réparés, plus précisément, sur le type de pièces util-isées. Puisque les pièces représentent 40 % de la valeur de la réparation, il est impor-tant de comprendre cette tendance.
Au cours des dernières années, de moins en moins de pièces d’origine sont utilisées dans l’industrie de la carrosserie. Depuis la mi-2008, leur utilisation a diminué de 3 %, constituant maintenant approxima-tivement 72 % de l’argent dépensé sur toutes les pièces depuis le quatrième tri-mestre de 2010. Ce calcul est fait à partie des estimations et de la corrélation étroite entre les types de pièces spécifiées par les estimateurs et les pièces qui ont réellement été utilisées lors de la réparation.
Les bienfaiteurs importantsCe qui a beaucoup aidé l’utilisation de pièces alternatives est, bien sûr, la four-niture de pièces de rechange. L’utilisation de pièces de rechange est passée de 11 % à plus de 13 % au cours des deux dernières années. L’utilisation de pièces remises à neuf, telles que les alterna-teurs, les moteurs et les roues, qui sont généralement vendues par des fournis-seurs de pièces de rechange, demeurent à 4 %. L’utilisation des pièces recyclées, quant à elle, a augmenté, passant d’un modeste 1 % à approximativement 11 % de l’argent dépensé sur les pièces. Il est important de noter qu’une augmenta-
tion de 3 % du montant dépensé sur des pièces alternatives ne représente pas le nombre des pièces alternatives utilisées au détriment des pièces d’origine, car les pièces alternatives coûtent moins cher que les pièces d’origine équivalentes. De plus, l’assemblage perturbe le décompte des pièces utilisées, c’est pourquoi nous parlons d’argent dépensé plutôt que de nombre de pièces utilisées.
Le déclin des pièces d’origineDe nombreux facteurs ont affecté le déclin de l’utilisation des pièces d’origine
dans l’industrie de la carrosserie cana-dienne, notamment :
La diminution du coût des pièces re-cyclées : au cours des dernières années, Mitchell a surveillé les 20 pièces de car-rosserie les plus remplacées en Amérique du Nord. Tandis que le prix des pièces d’origine, des pièces de rechange et des pièces remises à neuf a augmenté de plus de 25 % depuis 2003, le prix des pièces re-cyclées a diminué de plus de 5 %.
La facilité de commander une pièce et d’en comparer les caractéristiques : jadis, un atelier de carrosserie pouvait faire quelques appels pour avoir des
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ARTICLES DE FOND
renseignements sur les trois premiers articles d’une estimation. Ils pouvaient vérifier les pièces alternatives pour une coquille de porte ou un capot, mais pas pour un feu arrière. Maintenant, les esti-mateurs peuvent comparer tous les prix et la disponibilité des pièces d’origine, de rechange ou remises à neuf pendant qu’ils écrivent l’estimation. Ajoutez à cela la possibilité d’automatiser la commande des pièces à l’aide de courriels, de fax ou du Web et les ateliers n’ont plus aucune raison de ne pas commander la pièce la plus rentable.
L’infrastructure des fournisseurs de pièces alternatives : les systèmes d’inventaire et de logistique avancés per-mettent aux fournisseurs de garantir la disponibilité et la livraison des pièces. La fusion de divers fournisseurs de pièces al-ternatives a entraîné une diminution du nombre d’entreprises, mais il s’agit main-tenant d’entreprises plus fortes qui ont des canaux de vente et de marketing établis.
Les règles d’assureurs et la possi-bilité de superviser la conformité : les ateliers de réparation peuvent mainte-nant utiliser des outils d’autovérification automatisés pour s’assurer qu’ils re-spectent les meilleures pratiques des compagnies d’assurance lorsqu’ils choi-sissent des types de pièce (p. ex. : de vieux véhicules requièrent des pièces alternatives dans certains cas). Les com-pagnies d’assurance ont aussi la capacité à vérifier les estimations en ligne afin d’assurer la conformité.
Avec la liste ci-dessus, l’on pourrait se demander pourquoi l’utilisation de pièces alternatives a aussi peu augmenté et pour-quoi les fournisseurs de pièces d’origine
détiennent toujours une si grande part du marché. Voici quelques raisons :
Les fournisseurs de pièces d’origine répliquent avec le prix et la qualité : pendant des années, les fournisseurs ont douté de la qualité des pièces de re-
70 %
71 %
72 %
73 %
74 %
75 %
76 %
77 %
78 %
T4/10T2/10T4/09T2/09T4/08T2/08
L’UTILISATION DE PIÈCES DE RECHANGE EST PASSÉE DE 11 % À PLUS DE 13 % AU COURS DES DEUX
DERNIÈRES ANNÉES. L’UTILISATION DES
PIÈCES RECYCLÉES, QUANT À ELLE, A AUG-MENTÉ, PASSANT D’UN
MODESTE 1 % À AP-PROXIMATIVEMENT 11
% DE L’ARGENT DÉPEN-SÉ SUR LES PIÈCES.
Utilisation canadienne de pièces d’origine (Pourcentage de l’argent dépensé sur les pièces)
© 2011 Mitchell International, inc. Tous droits réservés.
change, malgré la grande amélioration de la qualité dans l’industrie. Il y a de nom-breux exemples fabricants d’équipement d’origine modifiant leur structure de prix. Par exemple, les prix de détail de Chrysler pour ses calandres sont extrêmement bas comparés au coût de production, ce qui fait en sorte que les fournisseurs de pièces de rechange sont moins concurrentiels.
De nombreuses pièces ne sont pas disponibles comme pièces de rechange : à cause du coût initial de production (p. ex. : la technologie des phares), ou de la spécialisation associée à une pièce (p. ex. : la garniture adhésive dont la couleur dépend du modèle), cer-tains fournisseurs de pièces de rechange peuvent trouver que certaines pièces n’en valent pas la peine. De plus, le coût des matériaux peut diminuer les marges de profit. Par exemple, les marges de profit de l’acier au bore sont très petites à cause du coût élevé des matériaux. Les fournis-seurs de pièces de rechange ne veulent pas investir pour ajouter ces articles à leur chaîne de production.
La réticence des recycleurs à vendre des pièces non sectionnées : les re-cycleurs font le plus de profit lorsqu’ils peuvent vendre des sections complètes ou des pièces assemblées. Est-ce qu’un capot en aluminium pourrait être séparé de la section avant et vendu? Pas toujours, car ceci peut diminuer la concurrence de leurs prix.
Une meilleure marge de profit pour les vendeurs de pièces d’origine : la marge de profit des pièces d’origine in-cite les ateliers de carrosserie dont la marge de profit générale est petite à vendre ces pièces.
Des problèmes de disponibilité des pièces recyclées : selon la période de l’année et l’endroit, certaines pièces re-cyclées ne sont tout simplement pas disponibles pour des véhicules moins courants. Donc, quelle sera la tendance concernant l’utilisation des pièces?
Regardez le huardLa réponse pourrait dépendre du
huard. À l’écriture de cet article, le dollar canadien vaut plus de 1,03 $ US, sa plus haute valeur depuis quatre ans.
De nombreuses pièces d’origine sont fabriquées en Amérique du Nord, surtout aux États-Unis. Jadis, les pièces d’origine étaient plus chères au Canada qu’aux
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 17
ARTICLES DE FOND
États-Unis, même si l’on considérait le taux de change.
Les pièces de rechange, quant à elles, sont généralement fabriquées à l’étranger, chez des fabricants à coût faible situés dans des pays comme le Taïwan. Le dollar taïwanais et le yuan chinois ont pris de la valeur par rapport au huard, ce qui pourrait faire en sorte que les pièces de
rechange soient plus dispendieuses en dollars canadiens. Puisque les pièces ré-cupérées sont locales, les fluctuations des taux de change ne les affectent pas.
Mais ne vous attendez pas à ce que les prix des pièces d’origine baissent de façon significative même si le huard est fort. Comme tous ceux qui regardent le prix du pétrole le savent : les prix augmentent rapidement, mais diminuent lentement.
Il est plus probable que le prix des pièces d’origine continue d’augmenter, mais plus lentement que leurs équivalents de re-change. Ceci pourrait rendre les pièces d’origine plus concurrentielles, diminuant ainsi le déclin de leur utilisation. CQ
Pièces remises à neuf
Pièces recyclées
Piècesde rechange
Piècesd'origine
72 %13 %
11 %
4 %
Utilisation canadienne de pièces d’origine, T4 2010 (Pourcentage de
l’argent dépensé sur les pièces)
© 2011 Mitchell International, inc. Tous droits réservés.
Bruce Carrick est directeur de Gestion des produits ca-nadiens pour Mitchell Inter-national. Il a près de 20 ans d’expérience en TI, en gestion des opérations, en études de marché et en gestion de produit, y compris une dizaine d’années d’expérience dans les industries de l’assurance et de la réparation automobile.
Tendance d’utilisation des pièces
Selon le numéro d’hiver 2011 du rapport des tendances de Mitchell, non seulement
l’utilisation canadienne des pièces d’origine a-t-elle diminuée comparée au quatrième trimestre de 2009, mais son taux est l’un des plus bas des dernières
années. En fait, l’utilisation de pièces d’origine a diminué de 5,6 % en deux ans. L’utilisation de pièces remises à
neuf est demeurée relativement stable au cours de la même période. Alors que la diminution de l’utilisation de pièces
d’origine peut être attribuée à de petites augmentations constantes de l’utilisation de pièces recyclées, un autre facteur est l’augmentation de l’utilisation de pièces
de rechange. Lors du quatrième trimestre de 2010, l’utilisation canadienne des
pièces de rechange est devenue plus de 13 % de l’argent dépensé sur les pièces
pour la toute première fois.
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AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 19
AutoHouse Technologies et le magazine Collision Québec sont fiers de
présenter le Rapport Rétroviseur 2011, lequel examine les dernières
tendances de l’industrie canadienne de la carrosserie. Toutes les données
du rapport sont tirées directement des données opérationnelles des
systèmes de gestion plutôt que des estimations. Le rapport compare
les données de 2009 et de 2010 obtenues de plus de 100 ateliers de
carrosserie situés à différents endroits du pays.
RÉTROVISEURLes tendances qui façonnent l’industrie.
20 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Il va sans dire que les dernières années ont été difficiles, et pas seule-ment pour ceux œuvrant dans l’industrie de la carrosserie. Une économie lente a fait en sorte que de nombreux consommateurs s’en sont tenus à l’essentiel. Bien que cela n’ait pas d’impact direct sur les réparations payées par les compagnies d’assurance ou sur toute réparation absolu-ment nécessaire, cela a probablement fait en sorte de quelques clients ont retardé des réparations non essentielles. De plus, un rapport récent a démontré que de plus en plus de gens conduisent sans assurances. Le rap-port était basé sur des données américaines, mais la situation au Canada est sans doute similaire. Évidemment, les conducteurs non assurés ne vous apporteront pas du travail assuré, mais il y a aussi peu de chances qu’ils deviennent des clients individuels. S’ils avaient l’argent pour faire réparer leur voiture, ils pourraient payer des assurances automobiles.
Travaux payés par les assureurs c. travaux payés par les consommateursSelon les ateliers compris dans l’échantillon, le nombre total de ventes annu-elles venues des assureurs a diminué de 2 147 976 $ en 2009 à 2 117 690 $ en 2010. Il s’agit d’une diminution de 30 276 $ ou de 1,4 %. Compte tenu de la taille de l’échantillon, cette diminution peut ne pas sembler énorme. En fait, elle pourrait simplement refléter des changements, des facteurs ou des variables qui n’ont rien avoir avec les conditions du marché.
Par exemple, l’hiver 2010 était relativement doux, avec moins de neige et de glace sur les routes que les années précédentes. De meilleures conditions routières ont peut-être entraîné une diminution du nombre de collisions. L’hiver 2010-2011, avec ses neiges abondantes, a peut-être déjà inversé ces nombres.
Une économie fragile fait aussi en sorte que les gens conduisent moins pour économiser de l’essence. La diminution du nombre de kilomètres conduits par conducteur va aussi diminuer le nombre total de collisions, ce qui entraîne à son tour une petite diminution du travail payé par les compagnies d’assurance.
Pour ce qui est du travail payé par le consommateur, la diminution est beau-coup plus notable. En 2009, les travaux payés par les consommateurs égalaient 205 147 $ en ventes annuelles.
En 2010, ces ventes étaient de 184 315 $. Il s’agit donc d’une diminution de 20 832 $. Bien que cette diminution soit moins grande que celle des ventes venues des assureurs, les chiffres initiaux étaient beaucoup plus petits.
En 2009, les travaux payés par les consommateurs représentaient 8,7 % des ventes totales. En 2010, ce nombre est devenu 8 %. Il s’agit d’une diminution de moins d’1 %. Par contre, lorsqu’on le considère en tant que pourcentage des demandes de réparation totales, la diminution semble plus significative.
2009 Demandes de travail totales faites par les assureurs c. demandes
faites par les consommateurs
26,1 %
73,9 %
Consommateur Assureur
26,1 %
73,9 %
Consommateur Assureur
Consommateur Assureur
8,7 %
91,3 %
2009 Ventes totales des travaux payés par les assureurs c. travaux
payés par les consommateurs
Consommateur Assureur
8,7 %
91,3 %
8 %
92 %
Consommateur Assureur
2010 Ventes totales des travauxpayés par les assureurs c. travaux
payés par les consommateurs
Consommateur Assureur
8,7 %
91,3 %
26,1 %
73,9 %
Consommateur AssureurAsstureurConsommateur
22,9 %
77,1 %
2010 Demandes de travail totalesfaites par les assureurs c. demandes
faites par les consommateurs
Travaux payés par les assureurs 2009 c. 2010 (en dollars)
0
200
400
600
800
1000
AutrePiècesRemise à neufMain-d'œuvre
$565 $570
$373 $371
$807$812
$407 $382
2009 2010
TENDANCES
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 21
Les travaux payés par les consommateurs représentaient 26,1 % de toutes les demandes de réparation en 2009. En 2010, le nombre a diminué à 22,9 %. La diminution du nombre total de demandes de réparation payées par les consommateurs semble beaucoup plus importante de ce point de vue.
Le pourcentage de profit brut pour les travaux payés par les compagnies d’assurance a aussi diminué. De 50 % en 2009, le chiffre a diminué à 49 % en 2010.
Bien qu’il ne s’agisse que d’une diminution d’1 %, celle-ci pourrait indiquer une tendance vers la baisse générale de la profitabilité des ateliers de carrosserie. Il est aussi possible, par contre, que d’autres facteurs se soient com-binés pour temporairement diminuer le profit brut. Par exemple, si une croissance économique lente fait en sorte
que les consommateurs font moins de dépenses non es-sentielles, il est donc évident que les profits vont diminuer.
Ceci peut entraîner une diminution à court terme de la profitabilité puisque certains types de frais généraux, tels qu’une usine physique, ne peuvent facilement être réduits lorsqu’il y a moins d’argent.
Le temps de cycle moyen a diminué de 8,9 en 2009 à 8,7 en 2010, soit une diminution de 2,2 %. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une moyenne de l’industrie. Si l’on regarde seulement les 10 ateliers les plus performants, l’on peut voir une diminution importante en temps de cycle, de 5,1 à 4,5, soit une diminution de 11,8 %.
En autres mots, les ateliers de carrosserie canadiens les plus performants étaient déjà bien en deçà de la moyenne de l’industrie et l’ont même diminuée encore un peu. CQ
Microtendances 2009 2010 Changement
Heures / demande de réparation 16,0 16,0 -
Taux horaire total 133 $ 134 $ +0,8 %
VENTES - TRAVAUX PAYÉS PAR LES ASSUREURS
Moyenne de l’industrie
Microtendances 2009 2010 Changement
Ventes en dollars 205 147 $ 184 315 $ -10,2 %
% des ventes totales 8,7 % 8,0 % -0,7 %
% des demandes de réparation totales 26,1 % 22,9 % -3,2 %
VENTES - TRAVAUX PAYÉS PAR LES CONSOMMATEURS
Moyenne de l’industrie
0
2
4
6
8
10
Unités par jourTemps de cycle
8,9 8,7
5,14,5
2,4 2,3
4,2 4,4
2009 2010 2009 2010Moyenne de l'industrie: Meilleurs 10 %:
0
10
20
30
40
50
60
70
80
PiècesRemise à neufMain-d'œuvrePourcentage dupro�t brut
50 %
67 %65 %
68 % 67 %
31 % 31 %
49 %
2009 2010
Profitabilité - Travaux payés par les assureurs Indicateurs de production - Travaux payés par les assureurs
TENDANCES
22 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
EN COUVERTURE
Jean Lapointe et Lucie Dion de Fix Auto Blainville le sont.
Fiers Métierde leur
Par Mélanie Grondin
M. Jean Lapointe et sa conjointe Mme Lucie Dion, copropriétaires de Fix Auto Blainville, ont déjà une carrière
bien remplie de réalisations. Loin de s’être reposés sur leurs lauriers, ils ont choisi de relever de nouveaux défis en acquérant un atelier de carrosserie en 2009.
« Pou r c ompre n d re où j ’e n s u i s aujourd’hui, explique-t-il, il faut connaître
mon cheminement personnel. » Dès l’âge de 13 ans, M. Lapointe a travaillé l’été et les fins de semaine dans un atelier de car-rosserie. Ensuite, il est devenu mécanicien de machinerie lourde lors du boom qui a accompagné la construction des com-plexes hydroélectrique de la Baie-James. Au début des années 80, malgré le fait qu’il travaillait pour une grosse entreprise reconnue, M. Lapointe a craint pour son emploi et a décidé de retourner à ses pre-
mières amours : la carrosserie. « Je suis un passionné de l’automobile. J’aime la diver-sité de l’industrie de la carrosserie, mais d’abord et avant tout, je suis un amoureux des voitures. C’est tout simplement ça. J’ai choisi de travailler en carrosserie pour être plus près des voitures. » Il a donc ou-vert son premier atelier de carrosserie en 1983 dans la région de Québec. « C’était un atelier indépendant, car il n’y avait pas de réseaux dans ce temps-là, explique-t-
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 23
EN COUVERTURE
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Peinture : Sherwin WilliamsSuivi client : TOD Solutions
vivent aujourd’hui pour voir si mes con-naissances tiennent toujours la route. Pour voir si elles sont toujours viables. »
Mais l’objectif principal de M. Lapointe est la bonification de l’image de la carros-serie. « Il faut que ce métier-là soit reconnu à sa juste valeur parmi les métiers tradi-tionnels, explique-t-il. Il faut aussi que les techniciens soient fiers de leur métier. » C’est cet objectif qui le pousse à exceller et à responsabiliser ses employés.
Pour ce faire, ils ont choisi de mettre en place divers processus et d’obtenir nombre de certifications convoitées. Pre-mièrement, en juin 2010, l’atelier reçoit la certification « Clé verte », un pro-gramme novateur gouvernemental. Clé Verte fait en sorte qu’un atelier respecte certains critères environnementaux en matière de gestion des déchets, des équipements et des procédés, etc. Selon M. Lapointe, très peu d’ateliers de car-rosserie sont certifiés Clé Verte. « Fix Auto Blainville a été le deuxième atelier à être certifié au Québec. »
Après Clé Verte, M. Lapointe a suivi quelques formations sur diverses mé-thodes de gestion, mais celle qui l’a vraiment intéressée était la méthode
il, mais quand Fix Auto est apparu, je suis devenu le premier franchisé de la région de Québec. C’était en avril 1993. »
De fil en aiguille, M. Lapointe est de-venu, en 1996, le vice-président aux opérations au siège social de Fix Auto, poste qu’il a occupé pendant treize ans. Tout au long de ces treize années, Mme Dion a, pour sa part, œuvré à plus-ieurs tâches à ses côtés. Puis, en 2009, M. Lapointe et sa conjointe ont voulu
avoir un atelier à nouveau. Ils ont donc pris possession d’une franchise Fix Auto qui existait depuis 1994; une franchise dont l’envergure correspondait à leurs am-bitions. « C’est un des plus gros ateliers au Québec », confirme-t-il.
Après treize années de coaching et de mentorat pour bâtir le réseau Fix Auto, M. Lapointe était prêt à appliquer ses con-naissances et son expérience. « Je veux aussi expérimenter ce que les franchisés
24 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
EN COUVERTURE
« Lean Management », ou Gestion sans gaspillage. Alors qu’il travaillait au siège social de Fix Auto, M. Lapointe avait suivi une formation à l’École de technol-ogie supérieure sur la méthode Kaizen, mais c’est à la suite d’un cours Ecolean offert par M. Steve Feltovich de Sherwin-Williams en septembre 2010 que M. Lapointe a compris comment la méthode Lean pourrait être utilisée dans son ate-lier. « Sherwin-Williams possède une belle vision de l’entrepreneuriat qui nous aide vraiment à être de meilleurs ges-tionnaires, souligne-t-il. De nos jours, si l’on veut se démarquer, et continuer à s’améliorer, il faut que ça passe par la gestion. Il n’y a pas d’autres choix. Par ail-leurs, leur approche correspond vraiment à mon modèle d’affaires et ce que je veux faire pour le reste de ma carrière. »
« Connaissant le cheminement de Jean, explique M. Yves Roy, directeur régional de Sherwin-Williams, nous savions qu’il ne se-rait pas satisfait de simplement gérer l’atelier qu’il avait acquis. Il a toujours été un leader respecté au sein de Fix Auto et sa vision était claire : il voulait porter son entreprise à un niveau supérieur. Ensemble, nous avons élaboré un plan qui comprenait une for-mation Ecolean, des visites de nos équipes techniques nord-américaines, l’inscription de Jean et de Lucie dans un programme Groupe Vision et une visite de notre in-structeur Lean, Steve Feltovich. Nous avons amorcé le plan avec eux et ils ont fait tout le reste. C’est une belle histoire de partenariat entre un fournisseur et un client. »
Mais, comme nous le savons déjà, pour comprendre et appliquer les principes de la Gestion sans gaspillage, il faut consci-entiser les employés. En effet, la Gestion sans gaspillage s’installe avec la partici-pation des employés afin d’éviter de faire du surplace. De plus, la participation des employés donne à ceux-ci une certaine re-sponsabilité envers le travail qu’ils font. Par conséquent, un employé plus responsable est plus heureux au travail. « C’est comme
ça que je veux rendre mes techniciens fiers de leur métier, dit M. Lapointe. La cerise sur le gâteau, c’est quand les employés nous disent que le système qu’on met en place commence à avoir du sens. Ils en comprennent les avantages et nous pou-vons commencer à atteindre nos buts. »
C’est à la suite d’un sondage auprès de ses trente-trois employés portant sur leur perception de la direction et de leur vision que M. Lapointe et Mme Dion ont mis en place de nombreuses formations et divers comités tels que le Comité d’amélioration continue formé exclusivement d’employés qui définissent les irritants et qui éla-borent des solutions. « Les améliorations vont venir d’eux et non de nous. Souvent, on ne pose pas assez de questions à nos
employés. Ce sont eux qui travaillent avec les processus et qui peuvent en déceler les problèmes », ajoute-t-il.
Les employés ne sont pas les seuls à tirer profit de cette nouvelle Gestion sans gas-pillage. Grâce à cette efficacité accrue, Fix Auto Blainville est maintenant ouvert sept jours par semaine de 7 h à 18 h, facili-tant ainsi l’accès des clients aux services de réparation, surtout lorsque des événements inattendus surviennent. De plus, les délais de réparations sont grandement améliorés et il y a un meilleur contrôle des coûts.
Des employés heureux — qui ont même l’occasion de travailler quatre jours par semaine — signifient des cli-ents heureux et de meilleures affaires pour Fix Auto Blainville. CQ
« J’AIME LA DIVERSITÉ
DE L’INDUSTRIE DE
LA CARROSSERIE,
MAIS D’ABORD ET
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26 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
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les femmes vers le domaine de la carrosserie, tout en
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Collision Québec est fier d’annoncer que Carole Pichette
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Liza-Marie Quirion est tombée dedans quand elle était petite.Par Mélanie Grondin
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Liza-Marie Quirion, a toujours été passionnée des voitures et de la mé-canique. Son père, Sylvain Quirion, maintenant propriétaire de Carstar Ste-Sophie, était carrossier, et Liza Marie ne se gênait pas pour le suivre partout.
« Quand il achetait des voitures accidentées pour les réparer, j’étais toujours dans le garage en train de regarder ce qu’il faisait. Ma mère m’appelait sa “petite remorque” », se rappelle-t-elle en riant.
Lorsque Sylvain Quirion a décidé d’ouvrir son propre atelier de carrosserie, elle étudiait l’administration, mais dès qu’elle a obtenu son diplôme, son père lui a offert un poste qu’elle a accepté.
Responsable de tout ce qui a trait à l’administration de Carstar Ste-Sophie, Liza-Marie s’occupe de la comptabilité, du service à la clientèle, des relations avec les assureurs, des relations avec la ban-nière Carstar, des rencontres, des formations et des estimations.
Travaillant dans un monde majoritairement masculin, Liza-Marie aime bien être la seule femme de l’atelier. « Je préfère travailler avec les hommes, confie-t-elle. Quand il y a un pro-blème, on se le dit franchement, puis on fait une blague et ça passe. » Mais ça n’a pas toujours été facile pour elle de faire sa place. Bien sûr, elle connaissait déjà les employés de son père qui l’ont immédiatement acceptée, mais lorsqu’elle faisait affaire avec les fournisseurs, commandant une pièce pour faire les répara-tions, c’était une tout autre histoire! « Dès qu’ils entendent une voix de femme, ils se disent, “Ah! elle ne connaît pas ça!” Ils étaient bêtes et quand je me trompais, ils étaient contents de me le rappeler. » Avec du temps et beaucoup d’efforts, Liza-Marie a su montrer qu’elle était capable et les relations avec les fournisseurs se sont beaucoup améliorées. « Un nouveau fournisseur va encore s’essayer, avoue-t-elle, mais, sinon, ça va bien. »
Et la touche féminine? Liza-Marie l’apporte surtout du côté marketing. « Dès que je suis entrée, j’ai commencé à faire de la publicité pour l’atelier : des dépliants qu’on remettait aux clients avec des renseignements au sujet de la garantie, etc. J’ai aussi fait un portfolio pour les assureurs qui contenait des photos de l’atelier, notre vision. J’ai essayé de faire des petites choses qui al-laient vraiment attirer l’oeil. »
Le conseil le plus important qu’elle pourrait donner à une femme souhaitant travailler dans le domaine de la carrosserie est d’être persévérante et d’écouter. Ayant beaucoup appris de son père et des gens qu’elle a côtoyés, tant à l’atelier que chez Car-star, elle sait qu’il est important d’être attentif à ceux qui nous entourent et d’apprendre. « Je pense que c’est important de vouloir faire sa place et d’avoir confiance en soi. Les gens le voient quand on est certain; ils l’entendent dans notre voix. Il est très important d’avoir confiance en soi et de se laisser guider par l’expérience des gens qui nous entourent. » CQ
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CONSEILS TECHNIQUES
L’ENTRETIEN D’UNE Il assure un rendement sur votre capital investi. Par Brad Wilson, président de Com-Pleat Filters et de Servair Filters
Dans un atelier de carros-serie, la cabine de peinture représente le plus gros inves-tissement qu’un propriétaire puisse faire. Par conséquent,
le bon fonctionnement de la cabine est l’une de ses plus grandes inquiétudes. En effet, une cabine de peinture de haute qualité peut coûter plus de 100 000 $, donc son entretien est très important afin de vous assurer que votre investissement en a valu la peine. Don Ives et Keith Hayward sont tous deux experts dans l’entretien des cabines de peinture. Don Ives répare des cabines de peintures à travers le sud de l’Ontario et Keith Hayward fournit des filtres, élément important dans toutes les cabines. Voici leurs conseils concernant l’entretien de cabines de peinture.
La circulation d’airHabituellement, les cabines de peinture sont conçues pour respecter le code indi-quant que la circulation d’air doit équivaloir à 100 pieds par minute. Ceci protège le peintre en éloignant la surpulvérisation et assure que cette surpulvérisation soit piégée par les filtres d’évacuation. Grâce à des ventilateurs, des cheminées et des filtres propres, toutes les cabines de pein-ture standards ont une bonne circulation d’air. Lorsque les filtres sont bloqués, avec soit de la poussière/saleté dans les filtres d’entrée d’air (au plafond), soit de la sur-pulvérisation dans les filtres d’évacuation, la circulation d’air est diminuée. D’autres facteurs peuvent influencer la circulation d’air, notamment l’accumulation de sur-pulvérisation sur les pales du ventilateur et à l’intérieur de la cheminée d’échappement.
Les cabines fonctionnent mieux lorsque la pression de l’air est légèrement positive. Il devrait y avoir un équilibre entre l’air en-
trant et l’air sortant, mais en rendant l’air à l’intérieur de la cabine légèrement posi-tive, l’air supplémentaire sera poussé vers l’extérieur à travers les fissures et les trous. Si la pression d’air d’une cabine est néga-tive, l’air non filtré de l’extérieur entrera par ces mêmes fissures et ces trous et se déposera sur la voiture, salissant le travail.
Dans des cabines à courant descendant, un bon filtre diffusant est nécessaire. Gé-néralement, ces filtres ont la forme d’une couverture et recouvrent tout le plafond de
la cabine. Ils diffusent la circulation d’air, le forçant à circuler de manière uniforme sur toute la surface du filtre et à travers la cabine. Sans filtre diffusant, l’air circulerait sous la source d’aération uniquement, ne se rendant pas dans le reste de la cabine.
La qualité de l’airL’air propre est un élément important d’une bonne finition. Un filtre diffusant est très effi-cace pour empêcher la saleté et la poussière de salir la finition. Pour avoir une bonne qualité
cabine de peinture
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 29
CONSEILS TECHNIQUES
d’air, il faut vous assurer que l’air entrant dans la zone de peinture passe par le filtre.
Lorsque la cabine est dans son cycle de purge, particulièrement dans le cas de fini-tion à base d’eau, la température doit être maintenue au degré recommandé par le fabricant de peinture.
Un entretien régulierLa plupart des cabines ont besoin d’un bon nettoyage après 1 000 heures (ou moins) d’opération, selon son utilisation. Les filtres doivent être changés lors de l’entretien et entre les entretiens, au besoin. L’entretien de base comprend le nettoyage de la cheminée, du ventilateur et de la fosse d’échappement ainsi que le remplacement des filtres. De plus, le nettoyage du brûleur, le graissage du moteur et des roulements sont nécessaires. Un entretien plus complet comprend aussi le remplacement des joints d’étanchéité des portes, le nettoyage de la vitre des appareils d’éclairage, le remplacement des ampoules électriques, le nettoyage des murs et du plancher de la cabine, le calfeutrage des fissures et toute autre réparation qui re-tournerait la cabine à son état original. Selon Don Ives : « La plupart des ateliers attendent trop longtemps avant de nettoyer leur cabine. C’est comme l’entretien d’une voiture : si l’entretien n’est pas fait, la perfor-mance de la voiture ne sera pas optimale. »
Finition à base d’eauet surpulvérisation La finition à base d’eau représente deux problèmes. Premièrement, le temps, la température et la circulation d’air requis pour une polymérisation efficace doivent être augmentés. Des accélérateurs d’air ont été ajoutés à de nombreuses cabines dans le but d’améliorer la circulation d’air.
Ives note que « la circulation d’air est très importante à une bonne finition. Si l’entretien d’une cabine n’est pas fait en nettoyant et en changeant régulièrement les filtres, les nouvelles finitions à base d’eau auront plus tendance à avoir un as-pect vitrifié ou à couler. Les accélérateurs d’air peuvent aider, mais ils n’éliminent pas le besoin de faire l’entretien de la cabine ».
Deuxièmement, les particules de sur-pulvérisation d’une finition à l’eau sont relativement énormes et elles obstruent les filtres rapidement. « Si une particule à base de solvant est de la grandeur de votre ongle, une particule à base d’eau est de la taille de votre poing, explique Hayward. Idéalement, les filtres évacuant la surpul-vérisation font passer les particules de l’arrière à l’avant, ou du bas vers le haut, dans une fosse. Dans le cas des grosses particules à base d’eau, ces mêmes filtres se bouchent. Quand un filtre se bouche, seuls les 10 premiers pour cent du filtre sont utilisés. Au cours des dernières an-nées, les ateliers ont eu tendance à acheter des f i ltres plus dispendieux qui du-rent plus longtemps et qui doivent être changés moins fréquemment. Par contre, à cause du bouchage des filtres, il est mieux d’acheter des filtres moins dispendieux, car ils devront être changés plus souvent. En changeant des filtres moins dispendieux plus souvent, le coût du matériel restera à peu près le même, mais malheureusement, le coût de la main-d’oeuvre et le “dérange-ment” vont augmenter. »
Visiblement, les finitions à blase d’eau posent des problèmes à l’entretien d’une cabine de peinture, mais avec un nettoyage régulier, une meilleure circulation d’air et des filtres d’évacuation plus efficaces, ces problèmes sont réglés. CQ
5SIGNES QUE VOTRE
CABINE A BESOIN
D’ENTRETIEN
Keith Hayward, Don Ives et Brad Wilson chez CARS Auto Collision~CSN à Burlington, en Ontario.
12345
Les portes sont difficiles à ouvrir. La pression de la cabine est négative
et l’air entrant et sortant doit être rebalancé ou encore la cabine a
besoin de nouveaux filtres.
Les filtres au plafond sont décolorés/sales. Plus les filtresau plafond sont vieux, moins ilssont efficaces, restreignant la
circulation d’air avec le temps. Ces filtres sont d’abord blancs, mais
lorsqu’ils deviennent gris ou noirs,il faut les changer.
Il y a un tourbillon de surpulvérisation. C’est un autre
signe que la pression de la cabine n’est pas balancée. Il
est probablement temps de changer les filtres d’évacuation bouchés.
Il y a une accumulation sur lespales du ventilateurs/dans la
cheminée. Une inspection visuelle vous permettra de savoir si vos pales et votre cheminée doivent être nettoyées. Si les particules
de surpulvérisation continuent de s’accumuler sur les pales, vousavez peut-être besoin de filtres
d’évacuation plus efficaces.
Les filtres d’évacuation sont bouchés. Personne n’aime remplacer les filtres dans la fosse, mais s’ils ne sont pas remplacés régulièrement,la surpulvérisation sera présente
à où vous ne la voulez pas : sur les murs de la cabine, sur la voiture
et partout ailleurs.
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AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 31
PRODUITS
Bienvenue au guide Collision Québec des plus récentes cabines de peinture, et, soyez assuré, il ne s’agit plus de sim-ples tentes!
Les cabines de peinture se sont beau-coup améliorées au cours du siècle dernier. Une sensibilisation accrue des risques pour la santé et l’environnement a entraîné l’évolution de systèmes de plus en plus complexes.
« Les propriétaires d’atelier actuels veulent une efficacité énergétique, dit Matt Gibson de Flat Line Spraybooth Specialists, et nous avons trouvé de nombreux moyens pour y arriver. Un des
moyens les plus novateurs est l’appareil de “récupération de chaleur” qui fait partie du système Blowpower. Il récu-père la chaleur déjà utilisée lors de la peinture et du séchage. Ça permet de faire de grosses économies. »
La performance est aussi un facteur important, selon Jonathan Barrick de Global Finishing Solutions. « Évidem-ment, il est très important de s’assurer que l’équipement est convenable pour la peinture à base d’eau, dit Barrick. Notre système de circulation d’air Advance-Cure a été repensé plusieurs fois afin d’améliorer sa performance et de l’adapter aux cabines existantes. Nous avons
dépensé beaucoup de temps et d’efforts pour raffiner la gamme de produits et of-frir plus de choix. »
Les fabricants ont aussi amélioré la conception de leurs cabines en met-tant le plus de choses possibles dans un petit espace. « L’efficacité de l’espace et de la circulation est importante pour de nombreux ateliers, dit Roger Turmel de AutoQuip. Garmat a inventé la cabine in-tégrée originale, conçue pour maximiser l’espace et pour les ateliers qui ne peuvent pas creuser de fosse. »
La présence des produits dans ce guide ne constitue pas un endossement de la part de Collision Québec ou de son équipe.
BoîteMISE
en
La liste des toutes dernières cabines de peinture.Par Mike Raine
32 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
PRODUITS
La série de cabines Junair 4 comprend de nouveaux appa-
reils d’éclairage T5, des fi ltres de plafond, un système de
ventilation efficace, un plancher complètement grillé, des mé-
canismes d’entraînement à fréquence variable, un mode « économie
d’essence », des dispositifs de soufflage d’air QAD, des ventilateurs
inclinés vers l’arrière à entraînement direct et une neutralisation
statique. Selon l’entreprise, le prix du Junair 4 correspond au prix
d’autres cabines de peinture haut de gamme, tout en ayant des
avantages supplémentaires qui permettont à la cabine de devenir
rentable avec le temps. En effet, le système permettrait d’effectuer
des travaux de haute qualité avec un temps de cycle en cabine
plus court et une consom-
mation d’énergie plus basse.
Toujours selon l’entreprise, le
temps de cycle de la cabine
est jusqu’à 35 % plus court
qu’une cabine traditionnelle
à courant descendant, tandis
que la consommation d’énergie
est jusqu’à 70 % plus basse.
> www.junairamericas.com
Spray Tech/Junair
SÉRIE JUNAIR 4Nova Verta
PRESTIGE SERIESLa sér ie Prest ige de
Nova Verta comprend
23 appareils d’éclairage
de classe I, division II
avec 4 tubes 98CRI-T8
et des bal lasts élec-
troniques multivoltage.
L’entreprise indique que
ses séries d’éclairage
c o n t i n u p ro d u i s e n t
jusqu’à 50 % plus de lumière que d’autres cabines de peintures,
fournissant ainsi une illumination non obstruée sans précédent. La
série Prestige donne le choix entre un chauffage direct et indirect.
De plus, Nova Verta dit que les contrôles d’économie d’énergie
donnent la puissance requise pour maximiser la production et mi-
nimiser les dépenses. Le contrôle automatique de la pression a un
mécanisme d’entraînement à fréquence variable sur le ventilateur
aspirant. Le système à feu direct standard possède aussi un con-
trôle de pression automatisé et recycle 90 % de l’air chaud de la
cabine lors du cycle de polymérisation.
> www.novaverta.ca
Kayco Spraybooths
MEDALLIONSelon Kayco Spraybooths, la cabine Medallion est leur modèle le plus
polyvalent, pouvant s’adapter à presque toutes les configurations.
Le modèle standard est une cabine à courant descendant et à
simple paroi contenant des filtres de plafond s’ouvrant vers le bas.
Elle a un revêtement en poudre blanche et comprend 15 appar-
eils d’éclairage avec des ampoules à émission corrigée. La série
Medallion mesure 14 pieds de largeur, 9 pieds de hauteur et 27
pieds de longueur.
L’équipement optionnel comprend un boîtier isolant ainsi qu’une
chambre de collecteur d’échappement qui transforme la cabine en
cabine à courant descendant sans fosse, éliminant ainsi le besoin
de creuser dans le béton.
D’autres caractéristiques comprennent des filtres d’aspiration de
type couverture d’une efficacité de 85 % dans le cas de particules
de poussière aussi petites
que 10 micromètres et un
brûleur de 1,5 million de BTU
capable de faire circuler l’air
à un taux de 14 000 pieds
cubiques par minute. Le sys-
tème d’échappement utilise
un ventilateur axial à envel-
oppe sans étincelles d’un
diamètre de 36 pouces.
> www. kaycospraybooths.com
Accudraft
TITAN XLLa cabine Accu-
d ra f t T i t an XL es t
une cabine à double
paro i e t à courant
descendant conçue
spécia lement pour
les ateliers de carros-
serie à haut volume.
Son modèle de base
comprend un appareil de chauffage de 1,2 million de BTU par
heure et un système d’air d’appoint de 14 000 pieds cubique
par minute. Elle est faite d’acier galvanisé recouvert d’un vinyle
de qualité industrielle.
Le chauffage de la cabine XL comprend la technologie d’Intelcure
qui vous permettrait d’économiser du temps en divisant le cycle
de cuisson en deux.
Premièrement, la température du cycle « pré-cuisson » est très
élevée pour que la température de polymérisation du véhicule soit
rapidement optimale. Le système diminue ensuite la tempéra-
ture jusqu’à ce qu’elle atteigne la température de polymérisation
voulue, soit entre 140 °F et 160 °F. Accudraft indique que ce sys-
tème vous permettrait d’utiliser jusqu’à 50 % moins d’électricité et
économiser jusqu’à 30 % de votre consommation de gaz.
D’autres options sont disponibles.
> www.accudraftpaintbooths.com
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 33
PRODUITS
Col-Met
EVOLUTION SÉRIE 1Col-Met dit que les cabines
Evolution série 1 à isolation
double sont conçues pour
être eff icaces énergique-
ment, uti l isant les toutes
dernières technologies en
construction de cabines et
offrant de nombreuses car-
actéristiques standards.
La série Evolution com-
prend une finition durable
b l a n c h e e t d e s p a r o i s
isolées. Ces parois, colonnes
et poutres sont poinçonnées, assurant ainsi une installation pré-
cise et au niveau. La série Evolution utilise aussi les couvertures
à pression pour les colonnes et les poteaux corniers, éliminant
ainsi le besoin d’utiliser des boulons.
De plus, l’unité comprend entre autres un plénum complète-
ment isolé et des appareils d’éclairage à émission corrigée sans
ombre et sans couleur.
> www.colmetsb.com
Blowtherm (Flat Line SSI)
EXTRALe système Blowpower qui fait partie du Blowtherm Extra est
conçu pour faire économiser de l’argent et de l’énergie aux
ateliers. Il y a, premièrement, la fréquence d’entraînement du ven-
tilateur qui réduit le volume d’air requis lors de l’étape de peinture,
sans toutefois compromettre la qualité, la polymérisation et la
sécurité. Ensuite, le programme Smart Cure offre un système de
polymérisation rapide dont le cycle de séchage est plus court,
réduisant ainsi la consommation d’énergie. Finalement, les unités
de thermoventilation ont un système de récupération de chaleur
qui reprend la chaleur utilisée lors des étapes de peintures et
de séchage. Cette chaleur est ensuite utilisée pour augmenter
la température de l’air entrant, ce qui entraîne une économie én-
ergétique. La cabine utilise un système d’hyperventilation qui
augmente jusqu’à quatre
fo is la v i tesse de l ’a i r.
De p lus , des appare i l s
d ’éc la i rage et des am-
poules écoénergétiques
font toujours part ie des
produits Blowtherm.
> www.flatlinessi.com
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LondonLes mercredis à 9 h 00519-457-6448
MonctonTous les 2 vendredisà 11 h 00506-855-5297
MontréalLes jeudis à 9 h 00450-452-4043
OttawaLes lundis à 9 h 00613-443-3171
QuébecTous les 3 vendredisà 9 h 00418-839-0070
St. John’sTous les deux mardisà 11 h 00902-873-3933
SudburyToutes les 3es mercredisà 12 h 00705-560-2723
TorontoLes mardis à 9 h 00905-642-2882
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PRODUITS
Selon USI Italia, plus de 4 000 voitures dans le monde sont
peinturées dans une cabine Chronotech tous les jours.
L’entreprise dit que la cabine consomme moins de gaz qu’un
brûleur échangeur de chaleur à feu indirect tradit ionnel.
USI Italia dit aussi que cette efficacité permet à la cabine
d’atteindre rapidement la température voulue et de réduire les
temps de cycles de peinture et de cuisson.
La cabine Chronotech permet aussi une réduction de la con-
sommation d’électricité (jusqu’à 45 %) grâce à un changement
automatique de la vitesse de rotation du moteur. Une quantité
d’air recyclée lors du cycle de cuisson est possible grâce à une
réduction de la vitesse du ventilateur d’extraction. D’autres car-
actéristiques comprennent :
des moteurs avec une fonc-
tion de démarrage souple
qui élimine les pics lors du
démarrage et un logiciel
qui autocorrige la pression
à l’intérieur de la cabine,
selon le blocage des filtres.
> www.usiitalia.com
USI of North America
CHRONOTECHSelong Global Fin-
i s h i n g S o l u t i o n s
(GFS), le système de
contrôle Logic de la
cabine Ultra Plus 1
peut ajuster la tem-
pérature, le temps et
la durée de la poly-
mérisation selon le
type de couche ap-
pliquée, permettant
ainsi un cycle de polymérisation plus rapide.
La cabine vous permettrait d’économiser de l’argent grâce à des
mécanismes d’entraînement à fréquence variable sur les moteurs
d’entrée et d’échappement qui élminent les pics de consommation
lorsque le système de chauffage démarre. Le panneau de contrôle
est en mode économie d’énergie lorsque la peinture cesse, ce qui
économiserait jusqu’à 60 % d’énergie et jusqu’à 75 % d’essence.
GFS dit que son plafond à circulation d’air contrôlée maximise
l’efficacité du modèle à courant descendant.
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ULTRA PLUS 1
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 35
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Garmat
SIROCCOLa cabine à courant de-
scendant S i rocco de
Garmat est entièrement
équipée et prête à être
utilisée. L’entreprise dit
qu’el le comprend des
caractéristiques qui sont
à la fois écologiques et
économiques.
Le Sirocco est constitué
d’une cabine galvanisée et
isolée avec revêtement en poudre blanche de Garmat, 52 ampoules
à rendement élevé et à émission corrigée, des ventilateurs centri-
fuges à deux ouïes d’aspiration, des mécanismes d’entraînement à
fréquence variable et un brûleur à feu direct de 1,5 million de BTU.
La cabine Sirocco a un taux de circulation de 14 000 pieds cubiques
par minute et chaque porte comprend des fenêtres d’observation en
verre trempé. La cabine offre aussi la possibilité d’ajouter le système
d’accélérateur d’air Accele-cure de Garmat. AutoQuip est le distribu-
teur canadien exclusif de Sirocco.
> www.garmat.com
Termomeccanica GL
SPRINTEKLa cabine de peinture Sprintek est le résultat d’un partenariat entre
Termomeccanica GL et Filco. Conçue pour respecter les normes et les
règlements les plus stricts, cette cabine utilise la toute dernière tech-
nologie PLC ainsi que des mécanismes d’entraînement à fréquence
variable pour vous aider à : économiser de l’énergie, augmenter votre
productivité, planifier et effectuer l’entretien et réduire les COV.
Elle comprend un brûleur à feu indirect au gaz naturel ou au
propane. Le mécanisme d’entraînement à fréquence variable fonc-
tionne en conjonction avec un capteur de pression automatique
situé dans la cabine, ce qui permet aux moteurs de ralentir ou
d’accélerer et au brûleur de réduire sa flamme selon des paramètres
programmés. Ceci réduit le temps d’opération, la consommation
d’énergie et, par conséquent, augmente la productivité tout en
vous faisant économiser.
Il n’y a pas d’échangeur
de chaleur, donc le sys-
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ATTITUDEIDEALEExercez vos compétences humaines.
C’est dans les affaires que vous exercez vos compétences humaines, que vous grandissez ». Il s’agit d’une citation de Andrew Cherng, fondateur et PDG de Panda Restaurant Group, et c’est prob-
ablement la meilleure description que j’ai trouvée de l’attitude idéale à adopter dans les affaires.
J’ai cessé de croire en « la clef d’une entreprise réussie ». Je crois maintenant en plusieurs clefs. Un peu comme un cadenas à combinaison où tous les chiffres doivent s’aligner avant que les choses com-mencent à fonctionner. Si vous oubliez d’exercer vos compétences humaines à chaque étape, les choses s’effritent rapidement.
La différenceVous devez avoir un produit de qualité livré en
temps opportun et dont le prix est concurrentiel. Mais quelque chose doit aussi vous différencier des concurrents qui livrent le même produit, dans les mêmes délais et au même prix.
Soyons honnêtes : il y a trop d’ateliers pour trop peu de clients. Il s’agit, en fait, d’un marché ache-teur. Est-il nécessaire de préciser qu’une entreprise fournissant un service supérieur axé sur le con-sommateur en sortira gagnante?
C’est aussi vrai en ce qui concerne la manière d’attirer et de conserver les meilleurs employés. J’ai souvent vu des employés rester auprès d’un em-ployeur dans des marchés à la baisse alors qu’ils recevaient des offres alléchantes.
Ils restent parce qu’ils veulent faire partie de quelque chose de plus grand et de meilleur qu’eux. Si les « compétences humaines » dont parle Andrew Cherng ne sont pas exercées au sein d’une entreprise, les employés n’ont pas de raisons de rester.
EngagementLes compétences humaines du chef d’une entreprise font toute la différence pour les employés. Cette
différence apparaît dans la fierté, ou l’engagement, qu’ils ont de s’identifier à l’entreprise.
Les compétences humaines sont aussi néces-saires lorsque vous négociez avec les fournisseurs. Quand je parle de fournisseurs, je parle non seulement des gens qui vous vendent des produits et services, mais aussi aux gens qui croient assez en votre entreprise pour vous envoyer des clients.
Que faites-vous pour promouvoir des pratiques qui marchent bien? S’il est difficile de faire affaire avec vous, combien de temps encore les gens vou-dront-ils rester?
ConnexionIl est facile de voir la connexion entre vous et les gens qui vous envoient des clients, mais avez-vous aussi pensé à vos fournisseurs? Peut-être ont-ils
aussi des besoins que vous pouvez combler? S’il y a quelque chose, n’importe quoi, dans vos
relations qui doit être réglé, il est important de le régler. C’est particulièrement vrai quand vous tra-versez les hauts et les bas normaux d’une entreprise.
Gardez l’esprit ouvert au fait que vous allez peut-être (non, probablement) avoir besoin de leur aide pour développer votre entreprise. Cette aide pour-rait prendre la forme de références directes ou de ligne de crédit. Elle pourrait même prendre la forme d’assistance alors que vous repensez la for-mation et la chaîne d’approvisionnement.
Vous devez donc continuellement raffiner vos compétences humaines avec trois types de personnes : les clients, les employés et les fournis-seurs. C’est en entretenant ces relations que vous allez continuer à conduire. CQ
Par Jay Perry
QUI CONDUIT?
IL EST FACILE DE VOIR LA CONNEXION ENTRE VOUSET LES GENS QUI VOUS ENVOIENT DES CLIENTS.
«
Jay Perry est le fondateur et propriétaire d’Automotive Business Consultants (ABC), une entreprise de coaching en performance spécialisée dans le domaine automobile. Vous pouvez le joindre par courriel à jayperry@ a-b-c-inc.com.
40 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Elle existe déjà.
R écemment, j’ai eu l’occasion de passer quelque temps à Saint John’s, Terre-Neuve, pour donner une formation avancée sur l’estimation dans le cadre de la série de formation offerte par PPG à
ses partenaires importants. J’ai toujours aimé aller à Terre-Neuve et cette fois-ci ne faisait pas exception.
Pendant que je préparais ce cours, j’ai été surpris de voir la quantité d’information technique requise pour réparer même le plus commun des véhicules. Les avancées extraordinaires de la technologie propulsées par le désir de fabriquer des véhicules sécuritaires, économiques en essence et abordables sont absolument étonnantes.
L’acier au bore, le laminage flexible de tôles (« Tailor Rolled Blanks »), l’acier laminé silen-cieux; si vous ne savez pas de quoi il s’agit, vous devriez l’apprendre. Ce qui est réparable et ce qui n’est pas réparable peuvent causer de gros maux de tête aux ateliers de carrosserie, même les plus
avant-gardistes, s’ils ne réparent pas correctement un véhicule accidenté.
De nombreux ateliers se désintéressent presque complètement de la formation technique, et le succès de la formation I-CAR est aléatoire à travers le pays. Mais sachant ce que je sais, je crois que ça serait une bonne idée pour vous de communiquer avec Andrew Sheppard pour découvrir comment établir des cours près de chez vous.
Ce cauchemar technologie ne nuit pas seule-ment aux véhicules haut de gamme; la technologie est de plus en plus utilisée sur tous les véhicules les plus communs sur la route. La nouvelle Honda Civic est composée de plus de 50 % d’aciers alliés haute résistance. La Sebring de Chrysler et la Ford Focus utilisent une gamme d’acier au bore haute résistance. Et je ne parle même pas des systèmes électriques complexes où le simple fait de décon-necter la batterie éliminerait tout dommage aux ordinateurs et aux composantes.
Par Tom Bissonnette
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Collision Québec est publié par Media Matters Inc., éditures de :
AUTOMNE 2011 COLLISION QUÉBEC 41
Aux États-Unis, le congrès de l’industrie de la carrosserie (CIC) a créé un « comité des normes de réparation » qui effectue actuellement le tra-vail préparatoire permettant à l’organisation de déterminer la demande pour des normes de réparation. Ce travail se base sur des entrevues effectuées auprès de carrossiers, d’assureurs, de fabricants d’équipement, de fabricants de sys-
tèmes de peinture, de fabricants de véhicules et d’autres personnes. L’analyse de cas définira aussi la portée de la nouvelle organisation et la manière dont elle développera les normes, la manière que ces normes seront respectées par l’industrie et la manière dont l’organisation sera gouvernée, fi-nancée et dotée de personnel.
Est-ce quelque chose que nous devr ions considérer au Canada? Les consommateurs n’aimeraient-ils pas savoir que l’atelier réparant leur véhicule possède les connaissances et les
outils nécessaires pour le faire correctement? Qu’est-ce que cela signifie pour les ateliers qui ne veulent pas de la formation et de l’équipement né c ess a i res à l a ré p ar at i on d es véh i c u l es d’aujourd’hui et de demain?
Ce sont des questions difficiles. Et les réponses sont encore plus difficiles.
Nous devons, nous aussi, porter une attention
sérieuse aux questions de formation et de normes de réparation. Votre avenir en tant qu’entreprise viable pourrait dépendre de votre volonté à faire partie du processus. CQ
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La campagne de collecte d’octobre représente une excellente occasion de vous assurer que vous êtes un participant actif au programme et que vous vous conformez à la politique d’achat de ferraille sans mercure.
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Tom Bissonnette est le propriétaire de Parr Auto Body, une carrosserie située à Saskatoon, SK. Vous pouvez le joindre par courriel à [email protected].
42 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Tout récemment, j’ai été in-vité à participer au congrès annuel de l’Association on-t ar ienne des re c yc leurs automobiles (OARA). C’est
toute une organisation!Ces gens-là ont vraiment une or-
ganisation extraordinaire. Ils donnent de l’argent à bon nombre d’œuvres de charité et ils ont organisé un excel-lent congrès qui comprenait un grand nombre de choses à voir et à apprendre.
La foire commerciale, en particulier, a présenté de nombreuses pièces de re-change, telles que des sections avant,
des systèmes de direction, des bras de suspension, de la tôle, des phares et des feux arrières, des rétroviseurs extéri-eurs, etc. Il y avait même des choses, dont j’ignorais l’existence, qui vont beaucoup aider votre bénéfice net. Si vous prenez le temps de magasiner, vous serez surpris par tout ce que vous pouvez acheter.
E n t a nt q u e c a r r o s s i e r s , n o u s devrions avoir honte. Imaginez tout l’argent qu’i ls ont donné (NDLR : Plus de 1 million $ au cours des deux dernières années), l’organisation de leur association et toute la participation de leurs membres. En comparaison, nous faisons très peu en tant qu’industrie. En fait, nous ne faisons rien.
L’OARA met l’accent sur la promotion d’initiatives vertes et sur le recyclage, et je crois que nous pouvons améliorer notre temps de cycle et notre bénéfice net en achetant plus de pièces de qualité équivalentes et vertes.
L’OARA déploie beaucoup d’effort sur la manière dont elle peut améliorer son industrie et aider ses membres à
travailler avec nous. C’est avec cet ob-jectif en tête qu’elle a demandé à Larry Jefferies de Carstar, à Flavio Battilana de CSN et à moi de faire partie d’un groupe d’experts. Nous leur avons donné de bons renseignements sur la manière dont ils pouvaient nous aider et ils nous ont vraiment écoutés. Ils ont dit : « De la part de tous les re-cycleurs automobi les , nous avons apprécié la participation de Sam, de Flavio et de Larry au sein d’un groupe d’experts dont le but principal était de bâtir des ponts et de travailler en-semble de manière plus efficace. Il
était évident pour toutes les personnes présentes que chaque inter venant cherchait des solutions pour le pro-cessus de réparation de carrosserie. Le fait que les recycleurs automobiles animaient cet événement, mettant de l’avant notre message sur les pièces vertes, était inestimable ».
L’OAR A p eut nous four nir des brochures vertes que nous pouvons ensuite donner à nos cl ients pour leur expliquer ce que sont des pièces recyclées, rendant ainsi la vente de pièces vertes beaucoup plus facile lors de l’évaluation. De plus, la brochure montre ce que le recycleur fait, le type de garanties qu’ils offrent, etc.
Je lève mon chapeau à l’OARA et je n’ai que deux mots à leur dire : bon travail! CQ
FÉLICITATIONSÀOARAL’Association ontarienne de recyclage vise juste.
Par Sam Piercey
Sam Piercey est le copropriétaire de Budds’ Collision Services à Oakville, ON. Sam est membre de Coyote depuis longtemps et fait partie de nombreux comités et CA. [email protected].
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44 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Par Éric St-Pierre, CRIA
La participation des employeurs dans la formation des futurs diplômés en équipements motorisés.
Quel impact un employé qui ne pos-sède pas toutes les connaissances et les compétences requises a-t-il sur votre entreprise? À titre d’employeur, vous avez une responsabilité dans la forma-
tion des nouveaux travailleurs.L’industrie des services automobiles représente
un secteur d’activité très important au Québec. Elle emploie plus de 100 000 travailleurs répartis au sein de 10 500 entreprises. En 2010, les 45 centres de formation professionnelle offrant un programme en équipements motorisés au Québec ont diplômé un peu plus de 2 900 personnes (soit 2 235 en équi-pements motorisés et 667 en vente-conseil). Ces programmes de formation comportent des stages techniques au sein des entreprises afin de permettre aux futurs diplômés de mettre en pratique leurs
connaissances et développer leurs compétences techniques. La participation des employeurs dans la formation des futurs diplômés est donc primor-diale. Nous ne pouvons rejeter cette responsabilité exclusivement sur les centres de formation professi-onnelle. Tous les intervenants de l’industrie doivent s’impliquer pour rendre accessibles l’information, les équipements, les outils, des milieux de stages intéressants et pour embaucher ces nouveaux tra-vailleurs avec des conditions de travail intéressantes et concurrentielles.
Vous ne savez pas quoi faire ou comment vous impliquer? Prenons comme exemple Pièces automo-biles Lecavalier qui a développé un programme de partenariat avec les centres de formation profession-nelle en équipements motorisés notamment en :• rendant accessible des véhicules, des pièces et des
montages pédagogiques;• accueillant des étudiants en visites industrielles;• offrant des sessions de formation pour les enseignants;• accueillant des stagiaires;• embauchant des diplômés;• participant aux galas méritas;• commanditant des projets-école;• s’impliquant sur les conseils d’établissement des centres;• s’impliquant dans les regroupements : l’Association
professionnelle des enseignants en équipements motorisés du Québec (APEEMQ) et le Comité Éducation Travail en Équipement Motorisé du Montréal Métropolitain (CETEMMM).Il est évident qu’une telle stratégie requiert du
temps et des ressources. La réalisation d’un pro-gramme semblable en vaut-elle l’investissement et le temps consacré? Voici quelques-uns des résultats observés après la mise en place de ce programme :• réception de candidatures non sollicitées (aucun
poste affiché, mais réception de CV);• augmentation du nombre de candidatures reçues
par poste affiché;• augmentation du nombre de diplômés recrutés;• possibilités d’évaluer les futurs travailleurs lors de
leur stage;• promotion de l’industrie du recyclage auprès des
enseignants et des futurs travailleurs;• amélioration de la notoriété de l’entreprise;• développement d’un réseau de contacts auprès
des enseignants;• récipiendaire de nombreux prix de reconnaissance.
Même si vous ne recrutez pas la personne que vous avez accueillie en stage, si cette dernière a vécu une expérience enrichissante, elle pourra peut-être devenir l’un de vos clients ou vous ai-guiller vers de futurs clients.
Il est très intéressant de côtoyer des jeunes qui désirent apprendre et qui ont la passion de l’automobile. Nous avons tous commencé quelque part un jour. Une personne nous a donné notre première chance et a pris le temps de nous mon-trer les rouages du métier. Je suis certain que vous vous souviendrez toujours de cette personne. Alors, pourquoi ne pas redonner ce que vous avez appris et devenir cette personne auprès d’un des futurs tra-vailleurs de notre industrie? CQ
Éric St-Pierre et directeur des ressources humaines chez Pièces automobiles Lecav-alier inc. et représentant de l’ARPAC sur la Table.
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46 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
VERTSETFIERSL’industrie est plus verte que l’on croit.
En travaillant sur le nu-méro actuel de Collision Q u é b e c , j ’a i é t é t r è s étonnée de voir à quel point l’industrie de la
carrosserie pouvait être « verte ». Malgré tous nos préjugés, le re-cyclage, l’économie d’énergie et la formation sans gaspillage sont im-portants pour diverses personnes de l’industrie — tant nos auteurs que les fabricants de différents produits.
Il suffit de feuilleter le magazine pour constater que de nombreux
articles contiennent un élément « vert », en commençant par le billet du directeur, Darryl Simmons, qui loue le carrossier Mark Milacic de la Colombie-Britannique pour son utilisation de la Toyota Prius comme voiture de prêt.
Et que dire de M. Jean Lapointe, le sujet de notre article vedette? Il est non seulement le deuxième pro-priétaire d’atelier du Québec à être certifié « Clé Verte », mais aussi le champion invétéré de la gestion sans gaspillage. Bien sûr, la gestion sans gaspillage s’en fait plus avec la pro-duction que l’environnement, mais si l’on évite le gaspillage au niveau du transport, de la production, des ressources, etc., n’aide-t-on pas aussi l’environnement? Avec des gens comme lui qui tentent coûte que coûte d’améliorer le monde tout en redorant l’image de l’industrie, il y a de quoi être fier!
Et tout ça, c’est sans oublier la chronique recyclage qui est publiée dans chaque numéro!
Bref, Darryl a peut-être raison. Peut-être que le public pense que notre industrie pollue, mais il suf-firait à ces gens de lire Collision Québec pour se rendre compte que rien n’est plus loin de la vérité. Le recyclage nous t ient à cœur et l’économie d’énergie fait partie de nos préoccupations.
Nombre d’associations et de pro-grammes nous permettent d’en apprendre plus et de nous former, et plusieurs ont été nommés dans ces pages : l’Association des recycleurs
de pièces d’auto et de camion du Québec (ARPAC); la « Clé Verte », un programme de Nature-Action Québec; et l’Association ontarienne des recycleurs automobiles pour n’en indiquer que quelques-uns.
De plus en plus, les gens aiment le vert. Que ce soit concernant ce qu’ils mangent, ce qu’ils portent, ce qu’ils achètent et même ce qu’ils conduisent et la manière de faire ré-parer leur voiture. Les temps sont durs, tout le monde le sait, mais si vous pouvez vous démarquer, at-tirer l’attention de clients sensibles aux conditions climatiques actu-elles et aider à améliorer le monde, pourquoi ne pas le faire? Pourquoi ne pas en apprendre plus sur ces programmes dans le but de devenir vert, vous aussi? CQ
Par Mélanie Grondin
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