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République au Sénégal Ministère de l’éducation Collectif national des écoles Privées Franco-Arabe autorisées au Sénégal 32 ème Réunion annuelle du conseil des Gouverneurs de la Banque Islamique de Développement ( BID ) du 26 au 30 mai 2007 à Dakar sous le Thème : << Enseignement Bilingue en Afrique subsaharienne>> Contribution De CNEFAAS au tour de l’expérience du Privé Franco- Arabe au Sénégal

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République au Sénégal

Ministère de l’éducation

Collectif national

des écoles Privées Franco-Arabe

autorisées au Sénégal

32ème Réunion annuelle du conseil des Gouverneurs

de la Banque Islamique de Développement ( BID )

du 26 au 30 mai 2007 à Dakar sous le Thème :

<< Enseignement Bilingue en Afrique subsaharienne>>

Contribution

De CNEFAAS au tour de l’expérience

du Privé Franco- Arabe au Sénégal

Enseignement Bilingue en Afrique subsaharienne :

Sommaire

I) Contexte

I-1- Historique

I-1-1-Contexte actuel

I-1-2- Problématique de l’informel

II- Diagnostique sur l’enseignement Bilingue

II-1-2-3- L’enseignement formel

II-1-3-3-L’enseignement informel

II-1-3-4- Les Daaras internat

III- Solutions

III-1-4-4- A court terme

III-1-5-5- A long terme

INTRODUCTION

La mondialisation vit aujourd’hui sa vitesse de croisière et les grands

ensembles se constituent. Parmi cette configuration géographique deux

pôles se dessinent pour une approche d’un développement sud-sud qui s’il

n’est pas consolidé nous laisserait en marge du rendez – vous de l’histoire.

Pour notre alliance et nos liens culturels, religieux, historiques et notre

proximité géographique le pôle arabo*islamique qui est l’un d’eux est un

partenariat par la communication dont la langue est l’instrument privilégié

est impératif.

C’est pourquoi le thème de ce séminaire de la Banque Islamique pour

le Développement axé sur « l’enseignement bilingue en Afrique

Subsaharienne » a toute la mesure de sa pertinence scientifique mais aussi et

surtout de son audace dans un contexte de géopolitique des ensembles qui

sont d’abord linguistiques lorsqu’ils veulent trouver un ancrage culturel qui

les fasse perdurer.

I- Contexte

I-1- Historique :

La première expérience de l’école privée Franco-Arabe date de 1935

avec la création de l’Ecole LAMINE GABA. Elle était située à la rue Valmy X

Escarfait N° 88. L’établissement a fonctionné Sept (7) ans. Il y avait 03

classes.

L’objectif visé par cette école dans un contexte post- colonial où les

réminiscences historiques étaient encore très proches, s’inserrait dans une

perspective de récupération d’enfants en âge scolaire dont les parents se

monteraient réticents à l’idée d’aller à l’Ecole Française.

Elle a souscrit au dépôt d’une demande d’autorisation et a fonctionné

sous le N°………

A coté de cette école nous avons eu des expériences Lybano-Syriennes

avec " Ibrahim Amoun" en 1944 – 1945 située …………………. , "Mouhamed

Hachim" 1945 – 1946 située ……………………………………………..

Nées dans un contexte d’un héritage de cohabitation difficile entre la

langue arabe (introduction dans notre pays grâce à l’expansion islamique) et

la langue française fruit de l’hégémonie coloniale, ces écoles auront une

courte durée de vie.

L’expérience des foyers religieux avec les familles maraboutiques : Nous

avons eu l’Ecole Franco-Arabe de l’honorable marabout Feu Elhadj

Ibrahima Niass à côté de la salle de vente à Dakar et créée en ………….

Elle a fonctionné prés de huit (08) ans.

Dioubel avec l’expérience de Gaïdé Fatma qui fonctionne toujours de nos

jours.

Nous voyons déjà à travers ces expériences un début de résorption d’un

contentieux historique vieux de quelques siècles entre l’arabe langue déjà

fort longtemps intégrée dans ces familles et dans nos mœurs puisque

discipline instrumentale qui mène à la connaissance religieuse et le français

qui dans un passé historique s’est posé en frein au processus de

développement de la civilisation arabo-islamique dont les ascendants de ces

dignitaires ci-haut cités étaient les guides.

Dans ce parcours du franco-arabe que nous essayons d’esquisser ici sans

prétention à être exhaustif, nous ne seront pas sans citer l’expérience de la

Fédération des associations islamique au Sénégal "FAIS " née en 1963. Elle

est née sous l’impulsion de l’ex-président du conseil des Ministres

Mamadou Dia.

La FAIS a été la première installer une école franco-arabe à Pikine. Elle

est située au marché Savanel à l’entrée de Pikine, prés de la police. Elle est

jusqu’ici fonctionnelle et a des classes qui vont de l’élémentaire au

Secondaire en passant par le moyen.

I-1-1- Contexte actuel

Nous pouvons citer dans le contexte actuel uune expérience inscrite dans

une vision fort moderniste : celle de la Jamaatou Atou Ibadou Rahmane qui

est une association islamique. Elle part approximativement de 1978 et a

tentaculé aujourd’hui avec des écoles Franco-Arabe à Thiés, Dakar,

Louga,Mbour, Ziguinchor, Saint-Luis, Tambacounda. Cette association

s’inscrit dans une optique d’équilibre dans l’enseignement des deux

langues: Arabe et Français. Elle accompagne beaucoup d’écoles dans la

formation des enseignants et les études programmatiques. Elle emploie pur

ses écoles un personnel double par classe : un enseignement arabisant

contre un enseignement francisant.

Ainsi elle se pose en palliatif face au défi de l’emploi des jeunes. A ses

débuts cette association avait conçu un programme d’enseignement

élémentaire où le cycle des études arabes était de six ans a coté du français

qui compter quatre ans. L’Arabe commençait au Ci et connaissait une

réduction de sa tranche horaire au CM1, - CM2 au profit du français qui

commencer du CE1 pour être la première étape éclatée en deux semestres

pour chaque niveau (CI et CP). Et en étaient ainsi du CE2 qui était éclaté en

CE1-CE2 et le CM1, CM2 se retrouvaient chacun avec une année scolaire.

Cette expérience sera révisée et aujourd’hui dans chacune de ses écoles la

Jamaatou Atou Ibadou Rahmane commence l’arabe et le Français au CI. Les

résultats de ses écoles oscillent généralement entre 60% et 80% et les élèves

participent aux concours du CEFEE national et d’entré en 6ème publique

franco-arabe. Elle compte un minimum d’effectifs de 120 élèves par école en

moyenne.

L’expérience de Louga : Elle commence sa gestation avec "Manar

Alhouda" née en 1963. Aujourd’hui, une des écoles les plus renommées de

la région, elle a fourni de grands cadres à Louga et demeure de 1980 à 1990

une des pourvoyeurses d’élèves au collége publique franco-arabe Cheikh

Mouhamadou Fadilou Mbacké de Dakar.

"Manar Alhouda" compte aujourd’hui une institution préscolaire, une

école élémentaire, un collége d’enseignement moyen et secondaire. Ses

effectifs avoisinnent chaque année les six cents élèves. Elle va servir

d’émulation à d’autre écoles née dans son village et qui ont fini de faire le

maillage de la région télque Ali Bakrine, Mame Cheikh Mbaye, Sokhna

Binta Lô (à Niomré), Bara Ndiaye qui propose un enseignement gratuit en

dépit de son statut privé.

La banlieue Dakaroise avec les expériences individuelles :

Dans la banlieue dakaroise on rencontre un lot très important des écoles

Franco-Arabe du pays. Ce sont pour la plupart des initiatives individuelles

ou des CIE dont les plus importantes sont "Chamsoul Houda" avec en

moyenne 600 élèves par ans au minimum, " Fayçal Ben Abdoul Aziz" avec

une moyenne de 350 élèves /ans, "Serigne Mass Thiaw" à Pikine avec une

moyenne de 300 élèves par an au minimum, "Centre de Rayonnement" 450

élèves par an. En termes de qualité ces écoles font des résultats, reconnus

des autorités académiques, dont mention est faite dans ce tableau de bord :

I-1-2- Problématique de l’information

A coté de ce décor planté, nous avons avec le contexte généralisé de la

pauvreté dans la banlieue, un enseignement informel où le cadre légal fait

défaut. C’est généralement des cadres de quartiers avec une classe ou deux

au plus où 80 à 120 enfants de tous âges confondus sont regroupés pour un

enseignement arabe avec l’appui d’un francisant sans expérience

pédagogique pour une alphabétisation en langue française. Ces "école" qui

forment un réseau très dense aujourd’hui sont le fait d’individus qui

cherchent à se prendre charge économiquement. Elles sont favorisées par

une demande insolvable d’une frange importante de la population, pauvre

et qui n’a pas les moyens d’aller vers le cadre formel proposé par les écoles

privées Franco-Arabe autorisées. Beaucoup par mi ces populations pour de

s raisons culturelles et religieuses optent pour un apprentissage franco-

arabe de leurs enfants alors qu’il n’y pas un matelas financier permettant

aux écoles formelles de faires de l’assistance sociale.

Les dangers sont alors multiples, passant de la formation d’un type

d’individus hors des objectifs déclinés dans le système éducatifs Sénégalais

à la menace sur l’enfance. Combien de fois n’a – t – on entendu des

informations malencontreuses défrayer la chronique et où il est question de

viol sur enfant ou comportement pédophile. Dans beaucoup de cas on vous

dira que c’est un certain monsieur qui produisait un certain enseignement et

avec qui les population par naïveté n’ont pas pris le temps d’une certaine

mesure de précautions pour savoir si vraiment c’était un enseignant

arabisant ou francisant dont la vocation était telle. En termes d’opportunités

financières la seule possibilité qui s’offre aux écoles privées pour contenir

l’inflation des prix et permettre un accès aux populations est les

reconnaissances qui donne droit à la subvention de l’Etat. De 827.000.000 f

CFA pour depuis elle stagne alors que le nombre d’écoles qui doivent se

partager la masse salariale ont crû.

II- Diagnostique sur l’enseignement bilingue

II-1-2-3- L’enseignement formel

- Dans le contexte des écoles privées franco-arabe, la difficulté majeure

demeure depuis 1937 l’inexistence de manuels d’enseignement adopté.

Si cet impaire a été rectifié pour le programme officiel depuis 2002, il

demeure que la pluralité des diplômes dans le cercle est une épineuse

question qui mérite réflexion dans un large cadre de concertation avec touts

les partenaires.

Aujourd’hui dans l’enseignement public franco-arabe il existe un Brevet

et un Bac élaborés compte non tenu du type d’enseignement prodigué par

les collèges privés Franco-Arabe et qui est le prolongement du modèle

élémentaire demandé par les populations.

-Les charges fiscales auprès des institutions de prévoyance sociale

demeurent un clou pour les écoles face au pouvoir d’chat des populations

qui ne payent qu’une somme modique. Les frais de scolarité oscillent en

effet généralement entre 3500f et 5000f pour un personnel enseignant qui est

double = un personnel en français et un personnel en arabe.

Entre autre difficulté il y’a également l’inexistence d’une structure de

formation permanente adaptée à l’enseignement franco-arabe.

Dans les recettes grevées de charges nous pouvons noter le fait que la

majeure partie des écoles privées franco-arabe est détentrice de titre de bail

de location avec une facture mensuelle de l’ordre 100.000 f minimum en

moyenne .

Les possibilités d’accès au crédit pour l’acquisition de titres de propriété

s’en trouvent ainsi considérablement amoindries.

C’est alors la précarité qui s’installe et qui est réellement vécue

aujourd’hui avec des départs récurrents d’enseignants vers d’autres

horizons, d’année en année, et notamment vers le cops des volontaires de

l’éducation. Ainsi des enseignants sur qui on avait investi pour une

expertise, fruit d’année d’empirisme s’en vont, constituant un impact

négatif sur la qualité face une demande croissante de la population et qui

doit être démocratiquement desservie.

C’est dans ce contexte ainsi peint que nait le Collectif National des Ecoles

Privées Franco-Arabe au Sénégal (CNEFAAS). Porté sur les fonds

baptismaux le 25 juin 2001 ce collectif portant récépissé d’autorisation N°

225 du 25/10/2001/MINT se pose comme un cadre syndical devant

regrouper les employeurs du privé Franco-Arabe à l’effet d’améliorer

l’aspect pédagogique de ces dites écoles, de défendre leurs intérêts,

d’améliorer les condition de vie et de travail du personnel et accompagner

par son expertise et ses conseils les écoles franco-arabe non fonctionnelles

afin qu’elles légalisent leurs statuts.

II-1-3-3- L’enseignement informel

Il s’agit ici d’école à grades configurations avec des classes d’un cycle

complet élémentaire et des effectifs de l’ordre de 150 à 200 élèves mais qui

ont fait le choix de rester dans l’informel pour éviter les multiples difficultés

ci-dessus évoquées dans l’enseignement formel.

- Elles s’enferment dans une vie autarcique, produisent leur propre

programme et élaborent des diplômes-maison.

- Ce sont des écoles qui ont un assez bon niveau d’organisation et qui

travaillent à attraire de l’expertise pour la formation de leurs personnels

tout en se conformant dans leur statut.

- Certaines travaillent dans un réseau de relations d’organismes du

mode arabe. Ce sont des écoles qui souffrent de leur suffisance financier et

qui ne trouvent pas la pertinence de formaliser leurs cadres. Elles sont la

plus grande contrainte aux appels et velléités d’organisation et

d’harmonisation pour l’uniformisation des diplômes arabes dans notre

territoire.

II-1-3-4- Les Daara-internats

Ce sont des institutions coraniques dont les promoteurs sont pour la plus

part de jeunes diplômés arabisants dont le cursus scolaire a été ponctué à

ses débuts par un enseignement coranique.

Ces Daaras reçoivent en interne des enfants d’âges divers allant de 7 ans à

15 ans. Il en existe des sections féminines et masculines. Ils ont en moyenne

entre 100 et 300 enfants. On les voit essaimer dans les parcelles assainies et

zones d’aménagement concerté. Les droits d’inscriptions y oscillent entre

50.000 fet 80.000 f par élèves et les frais mensuels de scolarité entre 25.000 f

et 30.000 f. certains parmi eux sont difficiles d’accès à cause d’une forte

demande au point que les clients sont soumis à l’obligation de s’inscrire sur

une liste d’attente sur une période de deux années au moins avant de voir

leurs désirs concrétisés. Leur clientèle est généralement constituée de

commerçants, promoteurs de petites et moyennes entreprises, cadres versés

dans la religion. Ils emploient un personnel pluriel formé de femmes de

charge (cuissières, lingères et préposées à la salubrité) , infirmier ou

infirmière, surveillants, enseignants, secrétaire, trésorier, intendant.

Ils ont une facture d’approvisionnement en ration alimentaire de l’ordre

de un million cinq cent mille (1.500.000 f) à deux millions (2.000.000 f) par

mois et constituent un facteur d’enrichissement de leur milieu

d’implantation car à côté de cette masse financière les élèves qui reçoivent

de leurs parents des sommes font des achats auprès des petites activités des

populations.

Leurs programmes de mémorisation du Coran sur un échéancier de

quatre ans maximum est prolongé par un enseignement franco-arabe d’une

durée de trois ans pour certains, quatre ans pour d’autres.

Ces expériences se confortent de plus en plus et bénéficient d’une

assistance experte en ce qu’elles constituent des facteurs d’intégrations

social et de résorption d’un certain degré du chômage.

Ainsi les populations des zones d’implantation profitent de services

directes et indirectes de ces institutions dans leurs petits commerces, des les

cérémonies religieuse et à caractère social (mariage, prières funèbres,

baptême, enseignement gratuit sous forme de cours du soir).

Malgré cet impact social ainsi répertorié il n’en demeure pas mois que la

même menace pour la survie qui plane sur les Ecole Privés Franco-Arabe est

celle qui guette ces institutions. Celle a pour nom l’accès au crédit pour une

diversification de l’activité autour d’elles à l’effet de servir de ressources

pour supporter les charges d’internat qui sont exorbitantes. Et leur

disparition rimerait avec la mort d’un nouveau créneau porteur d’emplois

pouvant aider à la lutte contre la pauvreté, s’il est conséquemment soutenu

et organisé.

III- SOLUTION

III-1-4-4- A cout terme

- La formation des enseignants est un impératif de premier ordre. Elle

peut être élaboré sous forme de séminaires conçu en camp de vacances qui

peuvent dure un mois pendant la fermeture des classes ; Ce seront des

espèces de conclaves tenus chaque année dans une planification de deux ans

(2), décentralisés en pôles régionaux.

- L’appui logistique et matériel avec le financement pour la conception

et l’édition de manuels adaptés à l’enseignement privé franco-arabe qui est

confessionnel

- Favoriser et faciliter l’accès au crédit pour l’appropriation par les

Ecoles d’infrastructures immobilières.

- Aider à la construction d’un lycée public dans la banlieue dakaroise

pour favoriser l’éducation à proximité et ainsi offrir un de bouche à cette

nombreuse jeunesse qui fréquentent le franco-arabe et qui

malheureusement, histoire d’éviter les problèmes au quotidien pour aller

dans la ville où se trouve le collège choisit une option autour que cette qui

était la sienne.

III-1-4-5 A moyens termes

Affecter une ligne de crédit importante à la création de grandes écoles

modernes sous forme de groupement d’intérêt économique (GIE) à

l’exemple de la ligne de financement qui avait été conçue par la BID pour

l’insertion des diplômés en langue. Cela aura pour avantage de lutter contre

le chômage des jeunes et sécuriser l’emploi par une meilleure organisation

tout en assurant la qualité des services.

- Octroi de bourses de formation et de recyclage pour les enseignants

du privé franco-arabe.

- Favoriser des voyages d’échange et de recherche pour les responsables

des Ecoles dans des pays de longue tradition bilingue (Maroc, Tunisie,

Algérie etc)

III-1-5-5- Along terme

- Créer une institution supérieure bilingue avec une diversification des

filières.

- Aider à l’érection d’un centre de recherche et d’expérimentation pour

l’approfondissement du bilinguisme

- Créer d’un institution pédagogique adapté à la réalité et aux défis du

bilinguisme.

Conclusion :

L’enseignement bilingue à travers ces quelques lignes de notre modeste

contribution a un avenir d’espérance devant lui. Il est d’autant plus

conformé que notre patrimoine culturel, religieux y a trouvé un lit

d’expression qui est aujourd’hui millénaire. Son développement dans le

processus historique que nous avons essayé de montrer n’a pas été sans un

contentieux que la réalité de la demande sociale tend à présenter comme un

passif sur le point d’être résorbé. L’expression de ce développement dont

l’Ecole Privée franco-arabe est une composante indubitable passe par des

écueils qui peuvent s’ériger en menaces pour sa survie si nous n’y prenons

garde.

C’est fort de ces observations qui sont issues d’une réalité irréfutable que

nous vivons que le collectif national des Ecoles Privées franco-arabe au

Sénégal ( CNEFAAS) dit sa disponibilité et son engagement à travailler sans

ménager aucun effort à la mise en œuvre de toutes politiques pouvant aider

à consolider les acquis et améliorer le développement du bilinguisme à

travers l’apprentissage de la langue arabe et la langue française.