École résidentielle qu'appelle (lebret)

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École résidentielle Qu'Appelle (Lebret) La première école industrielle construite par les Oblats se trouve à Lebret en Saskatchewan dans la vallée de la Qu’Appelle. C’est en 1883 que le Gouvernement du Canada vote sur des sommes d’argent pour l’établissement de trois écoles résidentielles, dont une au Lac Qu’Appelle. Assuré de l’appui financier du Gouvernement, et avec les encouragements du père Joseph Hugonnard o.m.i., Mgr Alexandre Taché o.m.i. fait donc construire une école qui ouvre ses portes au printemps 1884. À son ouverture, l’école, dirigée par le père Joseph Hugonnard o.m.i., ne devait recevoir que des élèves de sexe masculin. Trois Soeurs Grises arrivent en octobre 1884 et prennent en main l’éducation des jeunes garçons. Ainsi, tôt en 1885, le Père Hugonnard peut se concentrer sur le recrutement d’élèves autochtones pour son école malgré la résistance de plusieurs chefs des réserves environnantes. En 1886 on compte 86 élèves. L’année suivante, on construit un nouvel édifice dans le but d’accueillir plusieurs filles des environs qui pourront désormais être éduquées à l’école de Lebret. Le nombre d’élèves augmente régulièrement pour atteindre les 280 en 1914. Le programme scolaire du Père Hugonnard comporte trois volets, soit l’instruction, l’initiation aux différentes branches de l’industrie et l’instruction religieuse. Les garçons apprennent donc leur catéchisme, à lire, à écrire, et à compter comme tous les autres enfants. Mais on cherche aussi à les intégrer dans la nouvelle société qui se crée dans l’Ouest canadien. On leur apprend donc l’agriculture et plusieurs métiers manuels qui devaient leur permettre de se trouver un emploi. Les filles, quant à elles, apprennent le jardinage, l’entretien des animaux de basse-cour, la cuisine, le lavage et la couture. Les débuts de l’école sont prometteurs. En 1895, le père Hugonnard vante les mérites de son école qui a remporté plusieurs prix lors d’une exposition scolaire à Régina. En 1906, le père Hugonnard et William Graham, Commissaire pour les Indiens, obtiennent une réserve spéciale à Montagne-la-Lime (File Hills), tout près de Lebret pour y installer les anciens élèves de l’école industrielle. En s’installant dans cette nouvelle colonie, on considérait que ces derniers échappaient à l’influence de leur famille et amis qui ne se s’étaient pas convertis à la religion catholique et qui mènaient toujours un mode de vie traditionnel. Mais les succès sont de très courte durée, et les élèves qui sortent des écoles ont beaucoup de difficultés à s’intégrer dans la société « blanche ». En outre, les taux de mortalité dans les écoles sont très élevés et beaucoup d’élèves quittent l’école avant d’avoir terminé leurs études. L’intérêt du Gouvernement canadien pour les écoles industrielles décline et les subventions accordées à l’école industrielle Qu’Appelle diminuent rapidement. On doit alors faire travailler les élèves sur la ferme de l’école et dans ses ateliers pour maintenir un financement stable. En janvier 1904, le désastre frappe et un incendie détruit l’école de Lebret. Malgré les difficultés financières, on construit un nouvel édifice en 1905 qui servira d’école jusqu’à ce qu’un incendie le détruise à son tour en 1932. Les élèves, les religieuses et les enseignants sont donc logés au Scolasticat du Sacré-Cœur de Lebret temporairement. Les filles quant à elles sont logées dans la vieille église de Lebret. Le Gouvernement du Canada est réticent à l’idée de financer la construction d’une nouvelle école et les élèves doivent passer plusieurs années au Scolasticat avant de pouvoir retourner en classe. Les Pères Scolastiques continuent l’enseignement et tentent de distraire les enfants en organisant des sorties, des jeux, des associations religieuses ou de nombreuses classes de catéchisme. La construction d’une troisième école industrielle est finalement terminée en novembre 1935 et les élèves peuvent ainsi regagner leurs classes. Le nouvel établissement ouvre ses portes à plus de 270 enfants. Ce troisième édifice, à l’épreuve du feu, servira d’école jusqu’à la fin. En 1948, le père Paul Piché, o.m.i. organise une classe d’études supérieures pour mieux poursuivre

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Page 1: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La première école industrielle construite par les Oblats se trouve à Lebret en Saskatchewan dans

la vallée de la Qu’Appelle. C’est en 1883 que le Gouvernement du Canada vote sur des sommes

d’argent pour l’établissement de trois écoles résidentielles, dont une au Lac Qu’Appelle. Assuré

de l’appui financier du Gouvernement, et avec les encouragements du père Joseph Hugonnard

o.m.i., Mgr Alexandre Taché o.m.i. fait donc construire une école qui ouvre ses portes au

printemps 1884.

À son ouverture, l’école, dirigée par le père Joseph Hugonnard o.m.i., ne devait recevoir que des

élèves de sexe masculin. Trois Soeurs Grises arrivent en octobre 1884 et prennent en main

l’éducation des jeunes garçons. Ainsi, tôt en 1885, le Père Hugonnard peut se concentrer sur le

recrutement d’élèves autochtones pour son école malgré la résistance de plusieurs chefs des

réserves environnantes. En 1886 on compte 86 élèves. L’année suivante, on construit un nouvel

édifice dans le but d’accueillir plusieurs filles des environs qui pourront désormais être éduquées

à l’école de Lebret. Le nombre d’élèves augmente régulièrement pour atteindre les 280 en 1914.

Le programme scolaire du Père Hugonnard comporte trois volets, soit l’instruction, l’initiation aux

différentes branches de l’industrie et l’instruction religieuse. Les garçons apprennent donc leur

catéchisme, à lire, à écrire, et à compter comme tous les autres enfants. Mais on cherche aussi à

les intégrer dans la nouvelle société qui se crée dans l’Ouest canadien. On leur apprend donc

l’agriculture et plusieurs métiers manuels qui devaient leur permettre de se trouver un emploi.

Les filles, quant à elles, apprennent le jardinage, l’entretien des animaux de basse-cour, la

cuisine, le lavage et la couture.

Les débuts de l’école sont prometteurs. En 1895, le père Hugonnard vante les mérites de son

école qui a remporté plusieurs prix lors d’une exposition scolaire à Régina. En 1906, le père

Hugonnard et William Graham, Commissaire pour les Indiens, obtiennent une réserve spéciale à

Montagne-la-Lime (File Hills), tout près de Lebret pour y installer les anciens élèves de l’école

industrielle. En s’installant dans cette nouvelle colonie, on considérait que ces derniers

échappaient à l’influence de leur famille et amis qui ne se s’étaient pas convertis à la religion

catholique et qui mènaient toujours un mode de vie traditionnel.

Mais les succès sont de très courte durée, et les élèves qui sortent des écoles ont beaucoup de

difficultés à s’intégrer dans la société « blanche ». En outre, les taux de mortalité dans les écoles

sont très élevés et beaucoup d’élèves quittent l’école avant d’avoir terminé leurs études. L’intérêt

du Gouvernement canadien pour les écoles industrielles décline et les subventions accordées à

l’école industrielle Qu’Appelle diminuent rapidement. On doit alors faire travailler les élèves sur la

ferme de l’école et dans ses ateliers pour maintenir un financement stable.

En janvier 1904, le désastre frappe et un incendie détruit l’école de Lebret. Malgré les difficultés

financières, on construit un nouvel édifice en 1905 qui servira d’école jusqu’à ce qu’un incendie

le détruise à son tour en 1932. Les élèves, les religieuses et les enseignants sont donc logés au

Scolasticat du Sacré-Cœur de Lebret temporairement. Les filles quant à elles sont logées dans la

vieille église de Lebret. Le Gouvernement du Canada est réticent à l’idée de financer la

construction d’une nouvelle école et les élèves doivent passer plusieurs années au Scolasticat

avant de pouvoir retourner en classe. Les Pères Scolastiques continuent l’enseignement et

tentent de distraire les enfants en organisant des sorties, des jeux, des associations religieuses

ou de nombreuses classes de catéchisme.

La construction d’une troisième école industrielle est finalement terminée en novembre 1935 et les élèves peuvent ainsi regagner leurs classes. Le nouvel établissement ouvre ses portes à plus

de 270 enfants. Ce troisième édifice, à l’épreuve du feu, servira d’école jusqu’à la fin. En 1948, le

père Paul Piché, o.m.i. organise une classe d’études supérieures pour mieux poursuivre

Page 2: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

l’entraînement des élèves aux métiers tout en suivant le curriculum de la Saskatchewan. L’école

de Lebret devient ainsi la pionnière dans l’enseignement des grades supérieurs aux autochtones.

Elle possède alors 2 000 acres en culture, un troupeau de vaches laitières, un poulailler et une

porcherie.

En 1965, le Département des Affaires indiennes transfert l’administration de l’éducation des

autochtones aux gouvernement provinciaux. Pour sauver leur école, les anciens élèves se

mobilisent et créent un conseil d’administration formé entièrement de membres autochtones. En

1973, le conseil prend aussi en main la gestion de la résidence des élèves. Bien que les Soeurs

Grises quittent définitivement l’école en 1973, le père Léonard Charron o.m.i. reste comme

assistant-directeur jusqu’en 1974. Le but de cette nouvelle administration est d’enseigner à

l’école la culture, les valeurs et les traditions des ancêtres des élèves autochtones. On compte

alors 222 étudiants en résidence. En 1981, le Qu’Appelle Indian School Council prend le controle

total du contenu éducationnel de l’école. On compte cinq volets, soit académique, vocationnel,

récréatif, physique et moral.

Bibliographie

- « Historique de la fondation de l’école industrielle de Qu’Appelle, Sask., », L’Ami du foyer,

volume 3, numéro 12, (juillet 1908), p. 177-183.

Laviolette, Gontran. « Missions indiennes et école (photos) », L’Ami du foyer, volume 41, numéro

3, (novembre 1945), p. 34-35.

Laviolette, Gontran. « Le pensionnat indien de Qu’Appelle (photos) », L’Ami du foyer, volume 44,

numéro 8, (avril 1949), p. 7-10.

Laviolette, Gontran. « Qu’Appelle Indian School Marks 100 Years », The Indian Missionary

Record, volume 47, numéro 4, (October 1984), p. 9-10.

Lebret History Book Committee. Mission to Lebret: 1865-1989, Lebret History Book Committee,

1989.

Mitchell, Estelle. Les Sœurs Grises de Montréal à la Rivière-Rouge 1844-1984, Montréal, Éditions

du Méridien, 1987.

Page 3: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Photos

La classe de couture

Classe de filles de l’école industrielle Qu’Appelle vers 1892. Les filles apprennent à coudre,

tricoter, tisser, faire la cuisine et à bien tenir la maison.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23105

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 4: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

L'atelier de menuiserie

Cours de menuiserie offert aux garçons de l’école industrielle de Lebret vers 1892. Dans le cadre

de leur éducation, les garçons apprennent la menuiserie, la mécanique, la soudure, l’agriculture

et le jardinage.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23104

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 5: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le réfectoire vers 1900

Chaque jour, les enfants se rassemblent dans le réfectoire où l’on dit la prière avant de manger

le repas préparé par les Sœurs Grises et leurs élèves. Cette photographie a été prise aux

environs de 1900.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23107

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 6: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le père Joseph Carrière o.m.i. dans une salle de classe

Photographie du père Joseph Carrière o.m.i. assis dans une des salles de classe de l’école

industrielle Qu’Appelle aux environs de 1910. La salle a été décorée pour la Noël.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23192

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 7: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Anciens élèves de l’école résidentielle de Lebret en 1923

Anciens élèves de l’école résidentielle de Lebret à la mission de la Colonie de Montagne-la-Lime

en septembre 1923. L’école embauche aussi plusieurs de ses anciens élèves qui peuvent soit

s’occuper de l’entretien de l’édifice, de la surveillance des élèves, de la cuisine ou même de

l’enseignement par exemple.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 30302

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 8: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Un monument érigé en 1927 à la mémoire du père Hugonnard

Groupe d’Oblats debout devant un monument érigé en 1927 à la mémoire du père Hugonnard.

Ce monument se trouve près de l’école indienne de Lebret où le père Hugonnard a été directeur

pendant 33 ans.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23234

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 9: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Séjour au Scolasticat de Lebret

Pendant leur séjour au Scolasticat de Lebret entre 1932 et 1935, les élèves de l’école industrielle

Qu’Appelle bénéficient de l’attention des Oblats du Scolasticat du Sacré-Cœur de Lebret qui

organisent de nombreuses sorties, associations et activités pour leurs jeunes pensionnaires. On

voit ici le père Gontran Laviolette o.m.i. avec un groupe d’élèves lors d’une sortie d’hiver.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28460

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 10: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La salle de couture du Scolasticat du Sacré-Cœur de Lebret

Élèves qui travaillent dans la salle de couture du Scolasticat du Sacré-Cœur de Lebret en

compagnie de leur enseignante sœur Dalgleish s.g.m. en attendant de pouvoir retourner dans

leur école. Comme les religieuses étaient responsables de l’entretien des vêtements des élèves,

ce sont souvent les filles qui fabriquaient les uniformes scolaires dans le cadre de leurs leçons de

couture.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28577

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 11: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Un groupe de diplômés de l’école indienne de Lebret en 1956

Groupe de diplômés de l’école indienne de Lebret en 1956. Ces étudiants ont poursuivi leurs

études à la nouvelle école secondaire Saint-Paul fondée à Lebret par le père Piché o.m.i. en

1951. Ce sont souvent ces mêmes diplômés qui prendront plus tard la tête des principales

institutions et mouvements de revendications autochtones au Canada.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28444

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 12: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Photos – personnages

Un groupe de garçons à l'école Qu'Appelle en 1907

Garçons qui fréquentent l’école industrielle Qu’Appelle en 1907. Les Sœurs Grises donnaient la

leçon aux plus jeunes alors que les Oblats s’occupaient généralement des plus âgés.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23161

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 13: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Les filles de l’école industrielle de Lebret en 1907

Les filles de l’école industrielle de Lebret en 1907. Celles-ci recevaient leur enseignement des

Sœurs Grises. Les trois premières religieuses à arriver à Lebret sont les sœurs LaLumière,

Bergeron et St-Arnaud.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23102

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 14: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le père Joseph Hugonnard o.m.i.

Photographie du père Joseph Hugonnard o.m.i. dans les jardins de l’école industrielle Qu’Appelle

vers 1910. La photographie a été prise peu avant son décès. Né à Colombe, France, en 1848, et

ordonné en 1874, le père Hugonnard est nommé à la mission de Qu’Appelle en 1874 où il est

supérieur entre 1878 et 1884 et curé entre 1880 et 1884. Premier directeur de l’école de Lebret,

il le demeure jusqu’à son décès en 1917.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 27747

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 15: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Une jeune communiante de l’école résidentielle Qu’Appelle

Jeune communiante de l’école résidentielle Qu’Appelle en 192?. La religion occupe une place très

importante dans le curriculum de l’école. Les habitants des réserves qui entourent l’école

participent d’ailleurs régulièrement aux divers événements religieux que célèbre l’école.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23085

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 16: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Un groupe de Sœurs Grises à l’école résidentielle de Lebret en 1929

Photographie d’un groupe de Sœurs Grises à l’école résidentielle de Lebret en 1929. Les Sœurs

Grises prennent en main l’éducation des jeunes garçons de l’école dès 1884, puis celle des filles

à partir de 1887. Les religieuses s’occupent aussi des besoins quotidiens des élèves et de

l’entretien de l’établissement. Elles doivent donc s’occuper du ménage, de la cuisine, du lavage,

de l’infirmerie et du bien-être des résidents de l’école.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Sœurs Grises du Manitoba, PA 1299/

02/11

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 17: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le père Paul Piché o.m.i.

Photographie du père Paul Piché o.m.i. (1909-1992) prise en mai 1952. Le père Piché est

directeur de l’école entre 1943 et 1952. Il devient ensuite Provincial de la Province oblate du

Manitoba, puis, il est sacré vicaire apostolique du Mackenzie en 1959.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 30993

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 18: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La visite de Mgr Olivier Elzéar Mathieu, archevêque de Régina

Les habitants des réserves qui entourent l’école de Lebret participent régulièrement aux

événements de l’école. On voit ici les principaux chefs en compagnie de dignitaires et employés

de l’école lors d’une visite de Mgr Olivier Elzéar Mathieu, archevêque de Régina.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée du

Manitoba, SHSB 23251

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 19: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le père Léonard Charron o.m.i.

Le père Léonard Charron o.m.i. aux environs de 1972. Le père Charron, né en 1923 à Saint-

Antoine sur le Richelieu au Québec, a été directeur de l’école résidentielle de Lebret entre 1964

et 1968, puis entre 1969 et 1974. Il a donc veillé au transfert de l’administration de l’école à un

conseil laïc et autochtone au cours des années 1960 et 1970.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 21440

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 20: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Une classe de filles

Photographie d’une classe de filles probablement prise au début des années 1970. Les

enseignantes laïques prennent de plus en plus de place comme on le voit dans cette

photographie. Ces élèves bénéficient du travail de Philis Bellegarde et de Margarite Starr en plus

de l’apport des Sœurs Grises qui quittent d’ailleurs l’école en 1973.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Sœurs Grises du Manitoba, PA

1299/02/10

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 21: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Photos – batîments

L’école industrielle Qu’Appelle en 1887

Bâtiments de l’école industrielle Qu’Appelle en 1887 vus de l’arrière. On peut voir le nouvel

édifice qui servira de résidence aux filles encore en construction.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23264

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 22: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

L'école industrielle Qu’Appelle à Lebret en août 1895

École industrielle Qu’Appelle à Lebret vue du jardin en août 1895. Le jardin est entretenu par les

élèves qui y cultivent des aliments qui vont les nourrir pendant l’année.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23273

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 23: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Les terres et les bâtiments de l’école industrielle Qu’Appelle en 1901

Photographie des terres et des bâtiments de l’école industrielle Qu’Appelle en 1901.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23272

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 24: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La deuxième école industrielle de Lebret en 1907

Deuxième école industrielle de Lebret construite après l’incendie qui a détruit la première en

1902.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23280

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 25: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

L'école de Lebret en 1927

École de Lebret vue du jardin en 1927. On voit le père Joseph Léonard o.m.i. et le frère de

Bretagne o.m.i. qui se promènent derrière l’école.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23285

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 26: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La troisième école indienne de Lebret en 1951

Troisième école indienne de Lebret en 1951. L’édifice abrite alors aussi l’école secondaire Saint-

Paul où les étudiants peuvent y recevoir une éducation supérieure accréditée par le Département

de l’éducation de la Saskatchewan. En 1952, on ajoutera à l’édifice un auditorium de 800 sièges.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23295

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 27: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Photos – activités

L'équipe de cricket vers 1870

Équipe de cricket formée par les garçons de l’école industrielle Qu’Appelle vers 1890.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23103

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 28: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Les cadets de l’armée de l’école industrielle de Lebret vers 1900

Cadets de l’armée de l’école industrielle de Lebret vers 1900. En 1960, l’infanterie de Régina

forme une section à l’école Qu’Appelle formée d’élèves de la 11e et de la 12e années et placée

sous la direction du frère Étienne Aubry o.m.i. Ces recrues avaient déjà reçu leur formation au

cours de leurs années au sein des Cadets. Cette nouvelle section devait intervenir en cas de

situation d’urgence de la vallée de Qu’Appelle.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28428

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 29: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La fanfare de l’école résidentielle de Lebret

Photographie de la fanfare de l’école résidentielle de Lebret prise au cours des années 1920. La

fanfare de l’école remporte plusieurs succès. En 1895, déjà, elle remporte le premier prix lors

d’une exposition scolaire à Régina organisée en l’honneur du Gouverneur général. Par contre,

certains pères se plaignent que les élèves doivent tout réapprendre à chaque rentrée scolaire.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 23170

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 30: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Une présentation de la pièce de théâtre Patricia en 1936

Scène de la condamnation de Patricia pendant la présentation de la pièce de théâtre Patricia

présentée par les élèves de l’école industrielle Qu’Appelle en 1936. Ainsi, les élèves de l’école ne

sont pas seulement initiés aux matières académiques et aux métiers. On leur apprend aussi le

théâtre, le dessin et la musique.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28419

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 31: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La patinoire

On ne fait pas que des choses sérieuses à l’école de Lebret, on laisse aussi de la place au jeu. On

voit ici des élèves qui s’amusent sur la patinoire construite dans la cour de l’école entre 1930 et

1940.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28357

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 32: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

La boxe

Photographie de deux jeunes élèves qui s’adonnent à la boxe. On encourage le sport chez les

jeunes pensionnaires de l’école afin de promouvoir le développement physique des enfants en

plus de leur développement intellectuel et spirituel. Au cours des années 1950, les garçons

jouent régulièrement au hockey, au ballon et à la balle au camp tandis que les filles préfèrent

patiner ou jouer à la balle molle. Les athlètes de l’école participent régulièrement aux tournois

régionaux et en reviennent souvent victorieux.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Sœurs Grises du Manitoba, PA

1299/02/11

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 33: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

L'équipe de hockey des Lebret Indians en 1962

Équipe de hockey des Lebret Indians dirigée par le frère Étienne Aubry o.m.i. en 1962. Le frère

Aubry était alors superviseur des garçons et directeur des sports de l’école. On demande souvent

aux élèves plus âgés d’entraîner les équipes des plus jeunes. Les garçons prennent chacun leur

tour pour devenir arbitre ou entraîneur durant leur parties du mercredi et du samedi.

Archives de la Société historique de Saint-Boniface, Fonds Oblats de Marie-Immaculée de la

Province du Manitoba/Délégation, SHSB 28372

Référence:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 34: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Textes numérisés

Les cours professionnels à l’école industrielle de Lebret

Cet article de Thomas Desnomies et d’Arthur Obey, paru dans le Indian Missionary Record en

1949, décrit les cours professionnels suivis par les élèves de l’école.

Thomas Desnomies et Arthur Obey, « Vocational Training at the Lebret Indian School », The

Indian Missionary Record, (August-September 1949), p. 4.

Reference:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 35: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Les diverses activités de l’école en 1953

Cet article, paru dans le Indian Missionary Record en 1953, illustre les diverses activités qui

marquent l’année scolaire de l’école résidentielle Qu’Appelle. Dans cet article, on remarque à

quel point d’anciens élèves de l’école reste impliqués dans les activités de cette institution.

« Qu’Appelle Residential School Shows Constant Progress », The Indian Missionary Record,

(October-November 1953), p. 4.

Reference: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 36: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Un changement d’administration

Cet article, paru dans le Indian Missionary Record en 1973, explique les différentes étapes qui

ont mené à un changement d’administration de l’école et de la résidence des élèves.

Annette Westley, « Indians to Manage Qu’Appelle School », The Indian Missionnary Record,

(January-February 1973), p. 10

Reference: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 37: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

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Un discours du chef Piapot

Un discours du chef Piapot

Ce discours du chef Piapot, prononcé lors de la visite du père Soullier, Père général des Oblats de

Marie-Immaculée, dénonce le travail des missionnaires dans la vallée de la Qu’Appelle. Il

témoigne d’une résistance de la part d’un certain nombre d’autochtones à la disparition de leurs

croyances, de leurs traditions et de leur mode de vie.

« Voyage du très Révérend Père Général », Missions de la Congrégation des Oblats de Marie

Immaculée, numéro 127, septembre 1894, p. 360-363.

Reference:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 38: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

L’histoire des missions oblates dans la vallée de Qu’Appelle entre 1865 et 1945

Missions oblates et fondation de l'école

Cet article, paru dans L’Ami du foyer en 1945, raconte la fondation de l’école industrielle

Qu’Appelle ainsi que l’histoire des missions oblates dans la vallée de Qu’Appelle entre 1865 et

1945.

Gontran Laviolette o.m.i., « Missions indiennes et École », L’Ami du foyer, volume 41, numéro

3,( novembre 1945), p. 34-35.

Reference:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Page 39: École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

Le centenaire de l’école de Lebret en 1984

Le centenaire de l’école de Lebret en 1984

En 1984, l’école de Lebret célèbre son centenaire. Cet article du père Gontran Laviolette o.m.i.

résume l’histoire de l’école depuis sa fondation jusqu’à son transfert à une administration laïque.

Gontran Laviolette o.m.i., « Qu’Appelle Indian School Marks 100 Years”, The Indian Missionary

Record, volume 47, numéro 4, (October 1984), p. 9 à 10

Reference:

École résidentielle Qu'Appelle (Lebret)

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Qu’Appelle (Lebret) – école

Photos

Photos – personnages

Photos – batîments

Photos – activités

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