cinquième journal de l'association malezi de hasseindjé oichili
DESCRIPTION
Nous publions ce journal éducatif, ‘’MALEZI’’. Ce mot signifie la bonne éducation, il constitue à premier vue, le meilleur héritage que chaque parent doit léguer à sa descendance, pour leur assurer une bonne vie d’ici bas et l’au-delà. De ce fait, ce titre constitue la seule garantie d’un bon avenir aux générations successives, comme il marque un meilleur passé qu’ont vécu les ancêtres. Ce terme qui est souvent utilisé pour distinguer ceux qui ont eu une bonne éducation de ceux qui ne l’ont pas eue, par le terme : « KUTSINA MALEZI », pour insulter un jeune homme de mauvais comportement et lui qualifier d’une mauvaise éducation familiale. La solidarité, l’évolution sociale et économique d’une société, dépendent donc de la qualité éducative qu’elle a eue de la part de ses responsables spirituels et politiques. Sans ‘’MALEZI’’, on est près de rejoindre un monde qui n’est pas celui des êtres humains. Puisque tout dépend de l’éducation, agissons ensemble pour que vive notre Association “MALEZI’’.TRANSCRIPT
“L’éducation est notre objectif, la solidarité est notre force”
MaleziJournal associatif éducatif de Hasseindjé
Première année N° 5 novembre 2013. Prix 200fc
Du 2 au 3 Novembre comme du10 au 12 de ce même mois, leport de Moroni, capitale del’Union des Comores, a malheu-reusement reçu deux navires dela marine militaire française quisont respectivement, Le Malinet Le Nivôse. Ceci selon nos
dites autorités, entre dans lecadre de la coopération bilaté-rale en matière de sécurité et dedéfense entre le colon françaisqui détient par la force jusqu’ànos jours une partie de la terrecomorienne, Maore et la colo-nie, l’Union des Comores.
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Mains de condoléances
J’ai l’angoisse, je pleureSi vous ne voyez pas mes larmesC’est parce qu’elles coulent à l’intérieurPar bleu ! Quel drame !
Prendre une décision de me mettre Au gouffre ! Pour devenir un êtreD’enthousiasme et de joie Ce n’est pas se faire la proie
D’un amour qui enthousiasmeEn même temps qui consumeLa belle lune quelle me déprime
Elle veut que je la couronne mon âme Pourtant ma confiance devant elle Est comme un oiseau aptère au ciel
Mouzda Ibrahim,
Amour inquiétant LMF L2
La joie triste
Le ‘’ Malin’’ à Moroni, défense commune ou une recolonisation ? Trindi mbe yahala
tsolisa ye mwana
L’Association éducative de Hasseindjé, Malezi adresseses mains de condoléances aux familles déplorées suite àla disparition de "Zalhata Soulé" (ex-femme de majorIliassa Mze ), décédée le 22 novembre 2013 à Hesseindjé.
Sagesse comorienne
Il est devenu une histoire brulante auxComoresNos 152 frères ont souhaité nous voir !Ils ont péri en mer, ils sont partis sans retourLe 30 juin 2009 ne sortira pas de nos cœurs
Mais pourquoi tout est noir avec la boite noire ?Nos larmes coulent aujourd’hui comme desrivières !As –tu pris décision de rester en enfer ?Toi blanc ! Saches qu’on a tout découvert
Oh Dieu tout puissant ! Épargne le châtimentEnvers les enfants, nos pères et nos mamans !Que tu punisses cet ennemi à tout moment !Et que Bahia soit la chanceuse d’un bon chan-gement ! Mohamed Abdoulhakim
5 em Lycee Moderne
Crash de l’a 310 de lacompagnie Yemenia
Malezi novembre 2013
Journal associatif éducatif de HasseindjéPage 2
Le ‘’ Malin’’ à Moroni, défense commune ou une recolonisation ?
u 2 au 3 Novembre comme du 10 au 12
de ce même mois, le port de Moroni, capi-
tale de l’Union des Comores, a malheu-
reusement reçu deux navires de la marine
militaire française qui sont respective-
ment, Le Malin et Le Nivôse. Ceci selon
nos dites autorités, entre dans le cadre de
la coopération bilatérale en matière de
sécurité et de défense entre le colon fran-
çais qui détient par la force jusqu’à nos
jours une partie de la terre comorienne,
Maore et la colonie, l’Union des
Comores. L’entrée de ces deux navires
français au port de Moroni est autorisée
par un accord - que nous, futures respon-
sables des Comores, considérons comme
une demande de recolonisation militaire-
réalisé par l’ancien ministre des affaires
étrangères comorien en 2010 et un ancien
ministre de défense français de cette
époque. Pour nous enfants comoriens,
n’est pas du tout étrange, car pour rappel
Ngazidja a été colonisée en 1848 après
appel du grand père de ce ministre à la
France. Et comme dit le comorien, «letrindi mbe yahala tsolisa ye mwana ».
Comment peut-on croire que c’est une
défense commune et surtout au niveau de
la mer alors que c’est dans cette voie où
suit la France pour préparer toute déstabi-
lisation politique de notre pays ? Avons-
nous déjà oublié 1995 avec l’arrivée des
bérets rouges pour enlever le président
Djohar paix à son âme ?
Avons-nous oublié même le début de cette
année avec la tentative de renversement
illégal du président Ikililou dont selon des
sources, cette frégate ‘’Nivôse’’ était au
bord des eaux comoriennes pour secourir
les putschistes au cas de leur réussite ?
Malheureusement cela ; nos élus parle-
mentaires viennent de donner gratuite-
ment le contrôle des eaux comoriennes à
l’ennemi par une loi organique, en
oubliant le cimetière de plus d’une dizai-
ne de milliers des comoriens entre Maoré
et Ndzuwani, dont la France en est le seul
responsable de ce crime. Actuellement,
nous n’avons que de crier aux larmes,
mais une fois que la responsabilité sera à
notre tour, nous obligerons la France de
préparer ses bagages.
La rédaction
D
Une religion délaissée
Depuis que nous avons accé-
dée à l’indépendance de
1975, nos mentalités et nos
comportements ont consi-
dérablement changé à tel
point que nous avons profité cette occa-
sion d’afficher notre identité islamique.
Raison pour laquelle nous pouvons
entendre aujourd’hui que les Comores
sont considérées comme un pays a cent
pour cent musulman. Mais comme le
pays souffre de problèmes de toute sorte :
sociale, politique, et économique par
exemple, les dirigeants des Comores
indépendantes n’ont pas pu trouver la
chance d’entériner des bases solides pour
être des vrais musulmans. Bien qu’au
contraire, la politique prédomine au détri-
ment des valeurs religieuses. Par consé-
quent, on a eu une indépendance qui ne
cesse de donner naissance à la corruption,
aux crimes sexuels, aux détournements
des deniers publics, à la délinquance
juvénile (…). L’enfant comorien grandit
dans un environnement mal sain, immo-
ral et corrompu. C’est pour cette raison
que le pays n’arrive pas à se tailler une
image digne d’un pays indépendant.
Personne ne s’est rendu compte que ce
soit grâce à cette religion de vérité
(islam) qu’un pays comme le notre puis-
se vivre en paix et se libérer du gouffre
dans lequel il est sombre. En fin, le retour
à Dieu « Anza wadjalla » est le seul
moyen qui pourrait dédouaner les
Comores de cet impasse.
Oumou Mouhyiddine
l1 science Islamique
Maquette et réalisation:
Faissoil Iliassa
Journal associatif éducatif de HasseindjéPage 3
Malezi novembre 2013
Toute discipline n’est pas comme une autre
La spécialisation d’un domaine
disciplinaire n’est pas l’ob-
tention d’une multiplicité et
différente maitrises, les
connaissances comme celles
des penseurs et en même temps savants de
l’antiquité grec. Si aujourd’hui on rencon-
tre des études distinctes chez les profes-
seurs divers, c’est parce que tout a évolué.
L’avènement universitaire facilite l’édu-
cation et les études de classes antérieures.
Le monde contemporain prétend avoir
reparti et programmé les différentes disci-
plines sous prétexte que chaque profes-
seur d’une école n’enseigne pas plusieurs
modules que seulement celles de sa spé-
cialité à l’université. Ce pendant cela ne
s’est pas réalisé radicalement. Puisqu’on
voit des lycéens et même des collégiens
face aux professeurs qui enseignent l’his-
toire en même temps que la géographie
ou la physique avec la chimie. En réalité
l’histoire géographie, tout comme la phy-
sique chimie est considérée chacune
comme une seule matière dans plusieurs
établissements scolaires.
En faite toute discipline n’est pas comme
une autre. Sachant que ceux qui appren-
nent « les lettres modernes françaises » à
l’université ne peuvent enseigner aux élè-
ves du lycée et collège que le français.
Alors celui qui fait l’histoire doit l’ensei-
gner aux élèves du lycée et du collège.
Tout établissement scolaire devrait avoir
un professeur qui transmettra son message
relativement à sa filière spécialisée. Si ce
n’est pas le cas, alors l’histoire géographie
ou la physique chimie serait enseignée
comme une seule module parmi les autres
dans une salle de classe universitaire.
Aboubacar Issa Histoire L1
A propos de Mayotte : les autres îles sœurs feraient mieux de se ressaisir
Apropos de l’île Comorienne
de Mayotte sous occupation
illégale de la Françe, les aut-
res îles Sœurs feraient mieux
de se ressaisir. Car, il y a lieu de noter
une situation macabre et décevante qui
aille droit, à une mésaventure aux
conséquences incalculables.
Grosso modo, c’est le pays tout entier qui
souffre, alors qu’ainsi faite, nous sommes
une nation qui aspire et partage les mêmes
valeurs culturelles et linguistiques; avec
des habitudes et des traditions séculaires.
Naturellement avec les mêmes conditions
géographiques. ll ne revient d’aucun droit ;
naturel ou superficiel, pouvant justifier la
force incantatoire de la France, à occuper
délibérément et illégalement, une partie de
notre territoire. Quel que soit, nous soyons
impuissants; et demeurons aléatoires, mais
face à notre propre destin, il ne serait pas
du tout de bon goût de jeter le froc à l’or-
tie; sachant que nous avons une « apparte-
nance commune » qui m’apparait
d’ailleurs, tout à fait réaliste.
Donc il fout d’abords, un débat national
planchant, notamment sur la question
comorienne de Mayotte. Ce débat permet-
tra en effet de tracer les bases d’une poli-
tique nationale sur la question, tant au
niveau locale, c’est-à-dire, pour les gouver-
nements successifs, qu’au niveau interna-
tional.
La création d’un organe de suivi perma-
nant, tel que, un Secrétariat national chargé
de la question de Mayotte, ou simplement
un Ministère pour quoi-pas, permettra de
pérenniser notre politique suivant le modè-
le national dont l’urgence sera la censure
pur et simple et ses conditions préalables
de la partie occupante du visa de la mort
ainsi appelé le « visa Balladur ». En effet,
force est de souligner que, sous le fait de
(...) notamment les autorités politiques
locales, considérer la question de l’île
Comorienne de Mayotte, comme étant, une
aubaine de marchandage, entre l’occupant
et nos gouvernants. Cela que, nous perdons
toujours en jetant l’éponge dans les milieux
de l’opinion internationale. Et en guise de
conséquence, la question est toujours clas-
sée en second plan, si elle ne serait pas
considérée, en équivoque d’un pis-aller.
En suite la mobilisation de masse pour le
peuple sur un aventurisme dangereux liant
la traverser du bras de mer, Anjouan et
Mayotte est une des urgences ! ll est vrai
que, les morts de cette traverser sont à nos
yeux nos martyrs défiant avec courage, le
défis et les mépris de la France mais en
même temps, il faudrait noter les consé-
quences insurmontables des pertes
humaines et matérielles.
C’est pour cette raison que, j’interpelle à
travers cette petite contribution les autori-
tés à mesurer l’ampleur et l’état d’urgence
pour une période de court terme, les dispo-
sitions à prendre pour entamer d’ores et
déjà des négociations sérieuses avec la
France, sur la base par exemple de la pro-
position soumise par l’ancien président des
Comores Ahmed Abdallah sambi, à savoir
: « Deux Etats, deux administrations ». le
principe est la reconnaissance de la France
que Mayotte est Comorienne.
Omar Saïd
Histoire L1
Journal associatif éducatif de Hasseindjé
Est –elle une élimination du paludisme aux Comores ou une élimination de la population comorienne?
Malezi novembre 2013
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321 11 73 Ou
e paludisme est une maladie parmi les
maladies dangereuses qui frappent dans
tous les pays du Tiers Monde plus parti-
culièrement aux Comores . Depuis
longtemps toutes les organisations sani-
taires du monde s’engagent à nous aider
pour la lutte contre les épidémies. Si
aujourd’hui une organisation étrangère
ou un pays développé comme la Chine a
décidé de sacrifier son temps et son éco-
nomie pour nous aider à éliminer ce fléau
au Comores, nous croyons vraiment que
ce n’est pas étonnant(en ce posant de tel-
les questions). La chine et parmi les pre-
miers pays qui aident les Comores depuis
des années même avant notre indépen-
dance. Et nous n’avons pas contesté que
la chine nous accordait une mauvaise
situation ou un mauvais choix. Pourquoi
nous disons aujourd’hui que la chine
nous a donné des mauvais médicaments
pour nous tués et pourtant elle n’a jamais
essayé de nous faire du mal ? Chers amis
comoriens et comoriennes je tiens à vous
dire que nous avons plus de 300 docteurs
en médecine , des généralistes et des spé-
cialistes qui sont qualifiés dans leur
domaine.
Et ce sont eux même qu’on leur qualifie
notre santé à chaque jour dans leurs cabi-
nets médicaux. Et même notre président
son excellence Mr Ikililou Dhoinine, un
docteur en pharmacologie , ne nous a pas
interdit d’avaler ces médicaments, et la
preuve en est qu’il était le premier à en
avaler . Alors il faut suivre leurs obliga-
tions et leurs instructions car ils sont nos
responsables et nous savons qu’ils n’ose-
ront pas nous empoisonner. Et si par
conséquent il y a des effets secondaires
concernant ces médicaments dans nos
organismes, n’oubliez pas que ce sont des
médicaments très puissants qui ont
pour but d’éliminer catégoriquement une
maladie ; et donc ce ne sont pas des sim-
ples médicaments.
Mouandhu Mahamoud
L2 Aes
L
Qui a inventé la lunette astro-
nomique ? On dit souvent
que c’est l’œuvre du grand
savant Galilée.
Galilée a eu le mérite d’être le premier
à braquer vers le ciel ce nouvel instru-
ment d’optique, grâce auquel il décou-
vrit une foule des choses insoupçonnés
jusqu’à lors : les taches du soleil, les
cratères de la lune, les satellites de
Jupiter , le croissant de Venus, l’anneau
du Saturne etc. tout ca et une multitu-
de d’étoiles invisibles à l’œil nu dans la
voie lactée.
Mais à vrai dire, on ne sait pas exacte-
ment qui est l’inventeur de la lunette
astronomique. Car certains historiens
prétendent que ce sont les enfants du
lunettier hollandais Hans Lipperchey,
vers 1604 en jouant dans la boutique de
leur père avec des lentilles, ils auraient
retrouvé par hasard la combinaison
permettant de grossir des objets loin-
tains. Mais ce n’est sans doute là qu’u-
ne légende.
Plus probablement, la lunette a été
inventée par Giambattista Della Porta
verrier à la cristallerie de Murano près
de Venise en 1590, cette lunette fut
transportée peu après en Hollande. Et
elle y devint secret militaire.
Mbalia Ali Mohamed
4em E. P. six juillet
L’astronomie
La timidité est un caractère fonda-
mentale pas comme les autres
caractères. Elle peut être un
caractère fondamental une
comme elle peut être un comportement qui
vient peu à peu au fil du temps. La timidi-
té est un comportement plutôt désagréable
parce qu’ elle pousse la personne timide à
avoir un manque d’assurance en soi, ainsi
qu’un manque d’hardiesse en plusieurs
choses, et en plus cette personne a toujours
du mal à formuler ses pensées.
C’est vrai qu’elle s’exprime moins, mais
quand elle parle c’est le K.O assuré. Toutes
fois ce qu’il faut savoir c’est que, agir de la
sorte n’est pas par exprès, plutôt le fruit de
l’inhabitude de vivre en société. C’est en
ce sens que je profite pour dire à toute per-
sonne timide d’essayer de s’introduire
dans la société afin d’éradiquer ce mal.
Mais la question est de savoir : « est ce
facile de renoncer à un comportement qui
est déjà un fondement ? »
Soumayyat Mohamed
Ali Mbalia TD Epfa
Dans le cadre du développement communautaire, la jeunesse de Hasseindjé
organise un grand "Toirabe" traditionnel le dimanche 22 décembre 2013 à 21h
00mn pour soutenir le projet de l'aménagement du stade de football en cours.
Vous remerciant par avance, nous comptons sur vos aimables contribution
La timidité
Communiqué