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SYNOPSIS « Alors que se profile le décès de l'écrivain russe Léon Tolstoï, sa femme - la comtesse Sophie Behrs - s'essaie désespérément à le raisonner en tentant d'obtenir de lui qu'il accorde à ses enfants, et non pas au peuple russe, comme le suggèrent ses disciples, la responsabilité de la succession de son œuvre littéraire. Valentin Bulgakov, d'abord envoyé dans l'entourage immédiat de l'écrivain par Vladimir Chertkov - le plus intéressé des fanatiques à la survivance de la pensée tolstoïenne - pour agir à double titre de secrétaire et d'espion, se retrouvera finalement prisonnier entre deux feux, lorsque la comtesse tentera de le convaincre, à son tour, d'agir dans ses intérêts propres. » (Cinoche.com)
Mercredi, 25 janvier Mercredi, 25 janvier Mercredi, 25 janvier
16 h 35 16 h 35 16 h 35
Salle 4 du CinéSalle 4 du CinéSalle 4 du Ciné---CentreCentreCentre
La dernière station,La dernière station,La dernière station, l'amour au temps d'une révolution.
C’est dans le cadre du Festival international du film de Baie-Comeau que se tiendra la première projec-tion de 2012 de Cinéma sur auteur avec La dernière station, un film de Michael Hoffman, inspiré du ro-man Tolstoï, le dernier automne, de Jay Parini. C’est avec ce film sur l’un des plus grands écrivains de la littérature russe que nous scellons ce tout nouveau partenariat. La projection sera suivie d’une animation au Café L’Arseno à 18 h 45. L’animateur, Éric Dufour, recevra Claude Rodrigue, lequel présentera les multiples facettes de l’œuvre de Tolstoï, qui fut à la fois un grand écrivain, un moraliste et un pédagogue russe de qui Ghandi disait être un « disciple ».
Vol. 2, no 1
12 janvier 2012
CAMP LITTÉRAIRE DE BAIE-COMEAU
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- Cinéma sur auteur - Club iPad - Conférence de
Jean Bédard
- Déjeuner d’ate- lier
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À surveiller :
Conférence sur
Marguerite Yourcenar
Titre : La dernière station (The Last Station). Réalisateur : Michael Hoffman Acteurs : James McAvoy, Christopher Plummer, Paul Giamatti, Helen Mirren, Anne-Marie Duff Genre : drame biographique. Durée : 1h52.
MERCI à notre PARTENAIRE
Prochaine GRANDES CONFÉRENCES avec JEAN BÉDARD et sa toute récente publication. Toute l’information en page 4 de ce bulletin.
LÉ ON TO L S TO Ï E T I AS N AÏ A PO LI AN A
P A G E 2 , 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2 À l’agenda
« LE TUMULTE DES DERNIERS MOIS DE LA VIE DE L’ÉCRIVAIN TOLSTOÏ »
« La dernière station nous plonge dans le tumulte des derniers mois de la vie de l'écrivain Tolstoï, un homme aimé par tout un peuple, mais aussi par une femme flamboyante. Le film de Michael Hoffman, inspiré du roman Tolstoï, le dernier automne, de Jay Parini, se concentre surtout sur la relation houleuse mais passionnée entre l'auteur russe et sa femme, interprétée avec brio par Helen Mirren. Tolstoï est joué par Christopher Plummer, qui démon-tre, par la force et la justesse de son jeu, qu'on a eu tort de lui confier si peu de premiers rôles en carrière. Nous sommes au début des années 1900. Tolstoï n'est alors plus seulement un formidable auteur de romans (notons Guerre et paix, pour ne nommer que celui-là), mais aussi le maître à penser de toute une nouvelle société, qui souhaite s'affranchir de la tyrannie des tsars. Un village de disciplines s'est formé aux abords de son domaine, et des journalistes suivent les moindres de ses faits et gestes. La reconstitution historique est étonnante et très juste, à en juger par les images d'archives incluses dans le générique final. Nous découvrons cet univers par les yeux de Valentin (James Mc-Avoy), un jeune secrétaire envoyé par Chertkov (Paul Giamatti, (…) le premier disciple de Tolstoï, qui souhaite léguer son œuvre au peuple russe, malgré les récriminations de l'épouse, mariée depuis 48 ans avec le génie. (…) Les vieux mariés sont déchirés par leur divergence d'opinions sur les biens matériels et les classes sociales, mais unis par de longues années de vie et de travail commun. (…) Il y a de très jolies scènes de tendresse et de lit, des engueulades monumentales et de petites répliques bien tournées qui raviront les âmes romantiques. » (Josianne Desloges. Le Soleil, Québec, juillet 2011)
Iasnaïa Poliana
« Iasnaïa Poliana fut le berceau de Léon Tolstoï il y naquit et y passa toute sa jeunesse entouré de ses frères. Il vécut dans la demeure familiale une cinquantaine d'années, jusqu'à un certain jour d'octobre 1910, où il décida finalement de la quitter pour ne plus jamais y revenir. Dans la lettre d'adieu à sa femme, il explique ainsi les raisons de son départ: "Mon départ te fera de la peine. Je le regrette, mais comprends et crois-moi, je ne peux agir autrement. Ma situation dans la maison devient, est devenue insupportable. Sans compter tout le reste, je ne peux pas continuer à vivre dans le luxe qui m'entourait jusqu'à présent et je fais ce que font habituellement tous les vieillards de mon âge: ils renoncent à la vie séculière pour passer dans la solitude et le silence des derniers jours de leur existence...". Il décédera quelques jours plus tard d'une pneumonie à Astapovo loin de chez lui. » (Le Courrier International, http://lespoupeesrusses.blogspot.com/2008/07/lon-tolsto-et-iasnaa-poliana.html )
Iasnaïa Poliana Iasnaïa Poliana
MORT DE TOLSTOÏ 27 NOVEMBR 1910
L'écrivain russe Léon Tolstoï est retrouvé mort à Astapovo dans une gare de campagne. Emprunt à une profonde crise spirituelle, Tolstoï avait renoncé à sa vie matérielle en quittant sa famille et sa maison de Poliana le 10 novembre. Il avait l'intention de rejoindre le Caucase en train. Mais la maladie l'empêcha d'at-teindre le but de son voyage. Lors de ses funérailles, l'auteur de Guerre et paix et Anna Karenine sera pleuré des milliers de russes. (L’internaute Histoire)
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Tolstoï
LA CENSURE TSARISTE S’ATTAQUE AUX MANUSCRITS DE TOLSTOÏ 21 NOVEMBRE 1913
Trois ans jour pour jour après la mort de l’écrivain, la censure tsariste décide de détruire les manuscrits de Tolstoï. Ce dernier avait toujours été en rupture avec la politique de son pays malgré son engagement militaire. Il avait notamment abandonné ses études après la lecture des œuvres de Jean-Jacques Rousseau. Mais surtout, il avait fortement condamné le pouvoir autocratique de son pays et le rôle de l’Église orthodoxe, ce qui lui avait valu l’ex-communication. (L’internaute Histoire)
««« La vérité doit s’imposer La vérité doit s’imposer La vérité doit s’imposer sans violence » sans violence » sans violence »
Léon TolstoÏLéon TolstoÏLéon TolstoÏ
Guerre et PaixGuerre et PaixGuerre et Paix
P A G E 3 , 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2 À l’agenda
« 1828 : Naissance de Léon Tolstoï à Iasnaïa Poliana, propriété familiale près de la ville de Toula, à 200 kilomètres au sud de Moscou.
Tolstoï perd sa mère à 2 ans; son père, à 9 ans. Il fait des études non abouties à Kazan après a- voir hérité du domaine familial. Il rejoint l’armée du Caucase pendant cinq ans, et c’est là qu’il commence à écrire.
De 1858 à 1862, Tolstoï entreprend d’éduquer le peuple, les serfs de son domaine, mais son é-cole sera dévastée par une perquisition policière.
Par la suite, Tolstoï éduque ses propres enfants et accueille des petits paysans pour leur donner des leçons.
En 1872, c’est la publication du Syllabaire, ou-vrage en quatre volumes qui permet l’appren– tissage de la lecture et propose une compilation de récits de difficulté croissante, collectés par Tolstoï dans le monde entier.
En 1878 commence une crise existentielle qui va durer plusieurs années, liée à la souffrance et à la mort. Sa conception de l’éducation s’inscrira dans toute une philosophie de la vie.
Tolstoï meurt le 20 novembre 1910 dans la petite gare d’Astapovo. » Jean Houssaye—France Roy
« Léon Tolstoï, de son vrai nom le comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï (en russe : Лев Николаевич Толстой), (…) est un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout par ses romans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.
Ainsi, l'une de ses grandes œuvres, Guerre et Paix (1869), est une reconstitution historique et réaliste des guerres napoléoniennes en Russie, mais c'est aussi une réflexion sur la violence inspirée par des conflits comme la guerre de Crimée (1853-1856) durant laquelle il a été mobilisé et qu'il relate dans les Récits de Sébastopol.
Par ailleurs, Tolstoï entame à partir des années 1870 une quête spirituelle et religieuse qui se reflète dans ses œuvres : il multiplie alors les considérations philosophiques qu'il mêle aux événements romanesques comme dans Anna Karénine, l'histoire d'une passion dramatique dont la publication finale date de 1877, et plus encore dans Résurrection (1899), où le héros en plein débat moral rencontre la figure du Christ.
À la fin de sa vie, il devient une sorte de maître à penser prônant une vie simple et morale et combattant les institutions oppressives et les formes de violence : il a eu de ce fait une grande influence sur des personnalités comme Mahatma Gandhi, Romain Rolland et bien d'autres. « Wikipédia
À l’adolescence, il n’obtient guère de suc-cès durant ses études en langues orientales ainsi qu’en droit. - Il tint rapidement un journal personnel, ainsi qu'un recueil de règles de conduite qu'il nourrissait quotidiennement et y faisait réfé-rence tout aussi fréquemment. Ses senti-ments et ses frustrations l'emportèrent dans ce désir de perfection plus que de droiture. Sa beauté même venait à le chagriner, alors qu'il se désolait d'un physique ingrat. Il écrivit à ce propos : « Je suis laid, gauche, malpropre et sans vernis mondain. Je suis irritable, désagréable pour les autres, prétentieux, intolérant et ti-mide comme un enfant. Je suis ignorant. Ce que je sais, je l'ai appris par-ci, par-là, sans suite et encore si peu ! [...] Mais il y a une chose que j'aime plus que le bien : c'est la gloire. Je suis si ambitieux que s'il me fallait choisir entre la gloire et la vertu, je crois bien que je choisirais la première. » Journal 7 juil-let 1854.
CARTE D’IDENTITÉ
On voit ici Tolstoï en compagnie de du Maxim Gorki (dramaturge, romancier) en 1900.
Gorki est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et un hom-me engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques.
Tolstoï (1828—1910) Gorki (1868-1936)
VISION PEU FLATTEUSE
Lettres aux Tsars Tempête de
Résurrection
Quelques livres
De Tolstoï
Ce prolifique auteur québécois, philoso-phe, éducateur, romancier et essayiste, sera parmi nous le dimanche 19 février lors du premier déjeuner des Grandes confé-rences. Il est bien connu d’un large public, notam-ment pour sa trilogie de trois maîtres de l’esprit : le roman Maitre Eckhart, qui fut salué par la critique, Coménius ou l’art sacré de l’éducation et Nicolas de Cues, une grande saga historique. Toujours inspiré par les penseurs du Moyen âge, Jean Bédard viendra nous présenter son dernier roman qui sortira à peine de l’imprimerie. Sans tout vous dévoiler, il sera question de la misogynie, ce mépris contre celles et ceux qui donnent la vie et en prennent soin, et d’une femme d’exception, Marguerite Porète, femme de lettres, mystique et chré-tienne du courant des béguines, née vers
L'homme moderne communique souvent mieux avec sa souris
qu'avec sa langue. [ Paul Carvel ]
P A G E 4 , 1 2 J A N V I E R
Jean Bédard, D.ph.
philosophe, écrivain
et professeur
Février
3 et 17 février : (8 h 30) Rencontre des membres du Club iPad 19 février : Grandes Conférences avec Jean Bédard
24 février : Déjeuner d’atelier
Mars
2 et 16 mars : (8 h 30) Rencontre des membres du Club iPad 5-6-7 mars : Lectures Vagabondes 30 mars : Déjeuner d’atelier
Avril
À surveiller : Grandes Conférences sur Mar-guerite Yourcenar.
N’oubliez pas de consulter régulière-N’oubliez pas de consulter régulière-N’oubliez pas de consulter régulière-ment le calendrier des activités sur ment le calendrier des activités sur ment le calendrier des activités sur
le site du Camp littéraire le site du Camp littéraire le site du Camp littéraire
JANVIER 20 janvier : (8 h 30) Rencontre des mem-bres du Club iPad à la Bibliothèque Alice Lane
25 janvier : Cinéma sur auteur à Cinoche 27 janvier : (7h15) Déjeuner d’atelier
À l’agenda
Pense-bête
GRANDES CONFÉRENCES à venir, le d imanche 19 févr ier
Camp littéraire de Baie-Comeau 1391, Place Robin Baie-Comeau (Québec) G5C 1B6 Téléphone : 418.589.2946
Pour nous joindre :
Courriel : [email protected] Web: http//camplitterairedebaiecomeau.org
1250, qui fut brûlée le 1er juin 1310 après avoir publié un livre qui fit scandale. Cette poétesse, avant-gardiste, élève de Maître Eckhart était « une mystique radicale en conflit avec l'Inquisition... »
En 1910, le tsar Nicolas II de Russie avait un empire qui s’étendait de la f r o n t i è r e d e l ’A l l em ag n e e t comprenait des
peuples turcophones.
Béguine : nom dérivé du vieil allemand beggen signifiant : « demander, prier ».
Une béguine, est, une femme membre d’une communauté religieuse aux règles moins strictes que celles d’un monastère. Au Moyen Âge, les béguines étaient un courant spirituel et politique de femmes qui se vouaient à Dieu. Elles pouvaient choisir de faire un vœu, souvent de chasteté (avec l’accord de leur époux si elles sont ma-riées), parfois de pauvreté, exceptionnelle-ment d’obéissance. « Le mouvement des béguines séduit parce qu'il propose aux femmes d'exister en n'étant ni épouse, ni moniales, affranchie de toute domination masculine ». Wikipedia