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Toutlemondecroitconnaîtrecette mécaniquesimpleetdebongoût . Ilyaquelquessurprisesenchemin . L aChamelot-Delvigneoffrelesop- tionssimpleetdoubleactionavec undessintrèsclairetnetquitranche aveclefatrasmécaniquedelaconcurrence . Laplatinefaittablerasedesbricolagesan- térieursetdonneunesécuritéopération- nellenouvelle .Lespiècesdeplatinedu1873 sonttrèsbienconçuesetdimensionnées avec8millimètresd'épaisseur .Lespièces mobilescomportentuncoussinetensur- épaisseurauniveaudeleuraxepourempê- chertoutfrottementintempestifsurlacar- casse .Avec4,5mmdediamètrelesaxes formentdespalierstrèsdoux .Larobustesse estmilitaire,lafinitionestimpeccable,pièces poliesjauniesetnumérotées,poinçonsde qualitésurtouteslescoutures .Lepetitres- sortenVéderappeldedétentecomporte deuxpoinçonsd'inspectionàluitoutseulet rienn'estlaisséauhasard .Surles1873très LaplatineChamelot-Delvigneestd'undessintre , netetd'unerobustessesanspareil .Commetoute mécaniqueellenécessitepourletiràlacible quelquestaragesetréglagesquisontsouventigno résounégligés . cinématiqueetmiseaupoint négligésquel'onvoitparfoisaujourd'huiles platinesrestentenétatremarquable,résis- tantàl'épreuvedutemps .Ellescomportent troisaxespourlechien,ladétenteéquipée desabarretteetsonmentonnetD .A .puis lagâchettequibénéficiedesonaxeindé- pendant,unavantagepourlacible . Lejeudel'indexation angulairedubarilletet l'usuredelabarrette sontàsurveillerdeprès . i Lepointfaibleestl'indexationangulaire .Surla platinedoubleactionlabarrettequittelechien pourseplacersurladétente .Laprécisionan- gulaireestvariableetdépenddel'usurebar- rette-crémaillère .Neuf,lesystèmeestparfait . CIBLES - 02100 37

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Tout le monde croit connaître cettemécanique simple et de bon goût .Il y a quelques surprises en chemin .

L a Chamelot-Delvigne offre les op-tions simple et double action avecun dessin très clair et net qui tranche

avec le fatras mécanique de la concurrence .La platine fait table rase des bricolages an-térieurs et donne une sécurité opération-nelle nouvelle . Les pièces de platine du 1873sont très bien conçues et dimensionnéesavec 8 millimètres d'épaisseur . Les piècesmobiles comportent un coussinet en sur-

épaisseur au niveau de leur axe pour empê-cher tout frottement intempestif sur la car-casse . Avec 4,5 mm de diamètre les axesforment des paliers très doux . La robustesseest militaire, la finition est impeccable, piècespolies jaunies et numérotées, poinçons dequalité sur toutes les coutures . Le petit res-sort en Vé de rappel de détente comportedeux poinçons d'inspection à lui tout seul etrien n'est laissé au hasard . Sur les 1873 très

La platine Chamelot-Delvigne est d'un dessin tre ,net et d'une robustesse sans pareil . Comme toutemécanique elle nécessite pour le tir à la ciblequelques tarages et réglages qui sont souvent ignorés ou négligés .

cinématique et mise au pointnégligés que l'on voit parfois aujourd'hui lesplatines restent en état remarquable, résis-tant à l'épreuve du temps . Elles comportenttrois axes pour le chien, la détente équipéede sa barrette et son mentonnet D .A . puisla gâchette qui bénéficie de son axe indé-pendant, un avantage pour la cible .

Le jeu de l'indexationangulaire du barillet etl'usure de la barrette

sont à surveiller de près. i

Le point faible est l'indexation angulaire . Sur laplatine double action la barrette quitte le chienpour se placer sur la détente . La précision an-gulaire est variable et dépend de l'usure bar-rette-crémaillère . Neuf, le système est parfait .

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L'indexation est simple . La barrette est ici en position haute. Elle a tourné la crémaillère de 60° dans le sens ho-raire. La butée angulaire se fait en bas sur un bec de la détente qui entre dans l'encoche latérale . Il n'y a pasrattrapage ni compensation du jeu . La barrette s'use plus vite que la crémaillère et il faut la surveiller ou la chan-ger . Les profondes encoches de verrouillage ont imposé un bandeau de renfort à l'arrière du barillet.

Avec l'usure, une incertitude d'alignementchambre-canon dégradera la précision du tir .Par définition la crémaillère du barillet s'usesix fois moins vite que la barrette qui rendl'âme la première. C'est un endroit qui, avecl'axe du barillet, doit rester bien lubrifié . Jecrois par expérience que pour la cible, le jeuangulaire max tolérable est de l'ordre de0,5 mm mesuré à la périphérie du barillet,chien à l'armé . Une barrette neuve mesure3,36 mm d'épaisseur et glisse à frottementgras dans son couloir. Ses faces latérales sontbien planes et parallèles . Le petit ressort debarrette reste nerveux . C'est rarement la lon-gueur de la barrette qui pose problème, l'usu-re se faisant sur la face intérieure droite . Onrattrape l'usure de l'extrémité intérieure en re-chargeant le métal à la baguette ferreuse surquelques millimètres . C'est une opération à

La platine Chamelot-Delvigne dégage une incomparableharmonie . Le chien est ici à l'abattu . En 1, le cran dedouble action et son mentonnet . En 2, le cran de rebon-di manuel du chien . Une droite tirée de l'axe du chienmontre un angle de sécurité très négatif . En 3, le crand'armé simple action . En 4, la chaînette qui lie le chienau grand ressort . Plus bas, la superbe gâchette pousséepar un ressort qui prend naissance dans la crosse .Pourquoi diable ce ressort appuie-t-il si près de l'axe (6),avec un bras de levier aussi défavorable et un ressort aus-si costaud ? En 5, le palier d'appui du ressort de déten-te . Le point d'appui du ressort refabriqué est ici au mi-lieu du palier . En déplaçant ce point d'appui vers l'axe,on diminue le bras de levier et le poids de départ . Cesdeux ressorts influencent le poids de départ et peuvent serégler facilement. Le plus souvent, le ressort de détentesera enlevé pour le match et la détente ramenée avecl'index .

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laisser à un soudeur professionnel, à moinsd'acheter une barrette neuve . Nous avionsdéjà présenté ces opérations dans Ciblesd'août 98 . On regrette qu'il n'y ait pas rattra-page de jeu pendant l'enfoncement de la dé-tente . Cela ne viendra que vingt ans plus tardsur le 1892 français et les Webley. Chien re-bondi, le barillet du 73 peut tourner fou enroulette russe . Le ressort longiligne de l'axedu barillet freine cette rotation folle et rattra-pe le jeu éventuel . Aux USA on est resté ensimple action avec la barrette sur le chien, etavec un clic à ressort montant de la carcasse

dans une encoche du barillet pour un ver-rouillage indépendant du jeu de la barrette .En fait, du Remington 1860 à percussion jus-qu'au Smith & Wesson d'aujourd'hui, lesAméricains resteront fidèles pendant 150 ansà ce clic d'indexation angulaire très précis .

Le chien comporte enpartie haute un percuteurqu'il nous faut modifier

et en partie basse les cransd'armé qu'on laissera

en l'état .

Le chien est de dimensions et de poids impo-sants avec 54 mm de haut en bas . Trois cransbien définis ornent sa couronne basse : enhaut à gauche le cran de double action qui,distant de 10 mm de l'axe, bénéficie d'unebonne démultiplication . Au centre en bas, lecran profond du rebondi manuel à 11 mm del'axe avec un angle négatif qui inspire confian-ce pour un accrochage inébranlable permet-tant le transport chargé . Le chien ne rebonditque manuellement à cette époque . Pour éva-luer la sécurité de l'accrochage, on tire unedroite de l'axe du chien jusqu'au cran, men-talement du moins . Le cran de rebondi ma-nuel est profond de 15/10 et son angle trèsnégatif, comme l'accrochage strictement pa-rallèle et négatif de la gâchette, avec environ15° de pente de sécurité . A droite, à 14 mmde l'axe, on voit le cran d'armé simple actiondont l'angle est neutre comme il se doit . L'axede chaînette suit à 9 mm de l'axe du chien .Tout cela est clair, largement dimensionné etdémultiplié pour un cycle de platine très sûr,net et moelleux . L'angle d'armé du chien endouble action est égal à celui de la simple ac-

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tion et de l'ordre de 45°, une valeur presquemoderne. Il y a peu de choses à dire sur ladouble action sinon que le parcours de la dé-tente est long, la détente venant presque enbutée arrière sur le pontet . Cette bonne dé-multiplication donne un poids de départ rai-sonnable et même excellent pour une armemilitaire . En simple action, le chien est seule-ment un peu lourd pour nos standards mo-dernes de lock-time et d'ébranlement inertielau départ .Le percuteur du chien est fixe et conique . Ilparaît que le risque d'enclouage de l'amorceétait réel et qu'un percuteur flottant eut étéplus approprié . Avec les amorces Large Pistolmodernes j'ai tiré des milliers de coups de1873 sans jamais avoir eu de problème de cetordre . Je n'ai jamais observé dans toutes lesépaves que j'ai vues un seul percuteur brisé .Rien n'est parfait en ce bas monde et il existetout de même une série de contrôles à effec-tuer par le tireur méticuleux .

La percussion neconvient pas aux

amorçages modernes .Une modification

réversible est proposéeau tireur FFT.

Sur mes 1873 le percuteur abattu émergede 3,5 mm environ lorsqu'il vient en butéeobturer son trou dans le rempart . Cette va-leur était probablement adaptée aux amor-çages de l'époque . Avec l'amorce moderneLarge Pistol cette émergence est excessive,la pénétration du percuteur dans l'amorceest réduite et le percuteur ne va plus en bu-tée et n'obture plus complètement son troudans le rempart . Ce trou de 3,5 mm devienttrop grand alors que l'amorce LP mesure5,4 mm . En fait le percuteur est devenu troplong . Son impact n'est plus centré et se trou-ve décalé vers le haut . Cela percute quandmême mais il se produit un gonflement del'amorce non soutenue sous la frappe, d'au-tant plus sensible que l'espace ouvert versle bas est important . La rotation du barillets'en trouvera freinée si la pression monte untantinet .Le remède consiste à limiter le gonflementde l'amorce par recentrage de la percussion .Là, il faut tricher, car on ne va pas mutiler lechien en retaillant la pointe du percuteur . Jepratique une modification pratiquement in-visible et tout à fait réversible : je cintre àchaud le cône de percussion de 1,5 mm versle bas . Le chien est fixé dans les mordachesalu d'un étau qui vont évacuer la chaleur .Le cône seul est porté au rouge cerise auchalumeau Bleuet . Un très léger coup de

i

Le chien à l'armé . En 1, une cale de cuivre a été soudée sur la gâchette pour limiter à 6/10 l'engagement del'armé simple action . Ici la cale vient d'être soudée et l'engagement de l'armé est insuffisant et dangereux . La caleest encore trop épaisse et sera ajustée pour un engagement de la gâchette à mi-hauteur du cran d'armé . La droi-te tirée de l'axe du chien montre que l'angle du cran est devenu neutre, la gâchette ayant pivoté de 5 mm versle bas. Seul traitement autorisé sur le cran d'armé, le glaçage avec un papier 600 tendu sur une lame de canifet passé à la main . Regardez en 2 le point de contact détente-gâchette . Il est possible que notre réglage d'en-gagement du cran d'armé ait créé une petite bossette . Si elle est gênante on peut aussi la réduire avec une cale .En 3, le back-lash, assez réduit pour n'être pas corrigé . Au point 4, on voit que le jeu entre grand ressort et évi-dement du chien est correct. Ce n'est pas toujours le cas et nous reviendrons sur ce problème .

Votre 73 va attaquer les années 2000en grande forme si vous suivez les conseilsde Cibles.

marteau de vitrier est donné sur la pointepour la redescendre de 1 à 1,5 mm .Refroidissement lent à l'air, essai sur l'arme,contrôle du centrage, polissage à blanc ettraitements thermiques jusqu'au jaune paille,tout cela est pour nous de la routine main-tenant. Le jeu autour du chien est mainte-nant une couronne vide de 1 mm environen position percussion, un très net progrèspar rapport à la configuration antérieure .Les pointes de percuteurs sont souventmates, gravées par des fuites de gaz, corro-dées par la suie de P .N . Pendant que nousy sommes, nous allons nettoyer, polir et gla-cer la pointe aux abrasifs fins . On appellecela une pointe mais l'extrémité est bien ar-rondie .

Le grand ressortde percussion donnerarement du souci .

Un point resteà vérifier. i

Le grand ressort de percuteur n'est pas nu-méroté et il a souvent été permuté au coursdes âges . L'interchangeabilité des pièces n'estpas absolue et de petits ajustages sont par-fois nécessaires sur nos 73 . L'extrémité hau-te du ressort comporte une petite fourchet-te qui vient prendre la chaînette du chien . Il

faut retirer la plaque de recouvrement et ar-mer le chien platine découverte pour vérifierle réglage dimensionnel du ressort . A l'armésimple action ou S .A ., il se peut que le boutdu ressort talonne le fond du logement creuxde chaînette . La position de la clé de mise entension du grand ressort influencera égale-ment la position de la chaînette à l'armé . Lavérification se fait ressort tendu par la clé enposition montée . Si le bout du ressort touchele creux du chien à l'armé, l'impression estcelle d'un ressort trop dur et l'armementperd son moelleux bien connu . Le départ ducoup se trouve pénalisé. Le grand ressort estdéposé chien à l'abattu complet, clé de ten-sion relâchée dans le sens contra horaire . Ilfaut alors revoir la mise en tension du ressortet peut-être réduire l'épaisseur des deux pe-tits doigts de fourchette au point de contactavec la mini meule et reglacer le tout . Ce dé-faut d'interchangeabilité assez répandu esttrès facile à régler proprement .

i

Le tireur réglerale départ simple action

avec un soin jaloux i

Le réglage du départ se fait par la gâchetteet son ressort . Le 73 va attaquer les années2000 en grande forme si vous suivez lesconseils de Cibles .

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I Un problème de gâchette qui peut passer inaperçu : le ressort talonne en 1 contre le bec de verrouillage du pon-tet . Le poids du départ devient très lourd. A mon avis il faut insérer un clinquant entre la naissance du ressort et

la carcasse pour augmenter le cintrage du ressort . Ici le ressort de rappel de détente est celui d'origine .

La gâchette est poussée par un ressort àlame très long qui prend naissance dans lacrosse . La poussée de ce ressort intervientdans le poids de départ, avec celle du res-sort de détente mais ce dernier sera souventsupprimé pour le tir à la cible . Curieusementla poussée réelle est réduite par le tout pe-tit bras de levier, le point d'appui du ressortétant situé près de l'axe de gâchette . Surcertains revolvers, le ressort effleure au pas-sage le crochet de fixation du pontet dansla carcasse . Vérifier qu'il n'y a pas contact,ce qui donnerait un départ très dur . Si ledéfaut est constaté, il faut recaler leressort vers le bas . Un clinquantsera introduit entre res-sort et appui sur la car-casse pour augmenterson cintrage .Examinons le chienabattu . A la partie in-férieure droite est lecran d'armé simpleaction . La profon-deur du cranest de 11/10mm . Plus àgauche, plus profondet plus pente, se trouvele cran de rebondi manuelpour le transport .Si l'on examine avec soin l'engage-ment de la gâchette dans le cran d'armésimple action, on voit que l'angle est neutresur le chien comme sur la gâchette, alors qu'ilétait très négatif au cran de rebondi manuel .Entre ces deux crans, la gâchette a changé deposition, pivotant vers la gauche . Son extré-

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mité droite a baissé de 5 mm, ramenantl'angle de négatif à neutre . Chapeau mon-sieur Chamelot et bravo monsieur Delvignepour le cours de trigonométrie . On reste stu-péfait devant la rigueur de la conception . Lecontact d'accrochage simple action est main-tenant plan sur plan, avec un angle neutre .

Cet angle est excellentpour nous à la cible etne sera changé en au-

Les trois pièces à avoir endouble pour le tir. La gâchettequi recevra peut-être un cala-ge pour un départ plus net . Labarrette neuve pour une in-dexation précise . Le ressort degâchette qui sera peut-être re-taré Si vous trouvez un axe debarillet état neuf, il faut y ré-fléchir . . .

cun cas. Les crans d'armé ne sont pas cé-mentés durs comme sur nos armes récentes .La seule opération autorisée est le glaçage àla main au papier 600 . L'arrière de la déten-te comporte une rampe d'appui qui soulèvela gâchette avec une démultiplication idéale .Le fond de cet évidement forme une butéede back-lash parfaite . Pas de doute, avec unetelle perfection d'ensemble, nous avons là unesuperbe arme de tir, si nous savons régler cor-rectement la platine .Le ressort de gâchette est pourvu d'un tétonen bout que l'on chasse de son logement enenlevant la deuxième plaque de crosse qui estvissée côté droit . Utiliser un jet de 2,5 mm etfrapper doucement pour dégager le ressort .Procédure de tarage du ressort de gâ-chette . Mon avis est que l'on doit s'appro-cher d'un départ à 1,5 kg comme les groscalibres FFT à 1,360 kg . Cela suppose unegâchette qui s'enfonce en dessous du kilolorsque le chien est démonté . Le tarage de-mande un pèse-détente .- Démonter le pontet et le ressort de rappelde détente .- Chien à l'abattu, relâcher la tension dugrand ressort en tournant la clé vers le bas .Le ressort est déposé .- Saisir l'arme et maintenir la détente com-primée avec l'index, chien armé, puis déga-ger et déposer le chien .- Maintenir la pression gâchette détente etremplacer votre index par le pèse-détente .L'enfoncement de la détente-gâchette doitse faire au poids de 800 grammes sans frot-

tement rugueux, au point de contactnormal détente-gâchette . Au-dessus

du kilo, glacer les portées dé-tente-gâchette au point defrottement puis cambrerlégèrement à la main le

bout du ressort de gâchettedéposé pour réduire sa tension .

Ressort de rappel de détente . Leressort d'origine est dur comme la jus-

tice militaire de l'époque et cassant com-me le ton d'un aspirant de cavalerie . Il estsouvent brisé ou perdu . L'arme n'est pas pa-ralysée puisqu'on ramène la détente en avantavec l'index . Nous oublierons ce ressort pourle tir à la cible si le règlement nous y autori-se. S'il faut le ressort, je préfère largementcelui fabriqué artisanalement comme indi-qué dans un Cibles récent . Plus doux, plusmoelleux, moins cher et moins fragile queles coûteuses reproductions . Le point d'ap-pui de la branche supérieure sur la détentese fait sur un palier de quelques mm . Lepoint exact influence grandement le bras delevier . La force du rappel et le poids de dé-tente s'en trouvent modifiés . Je propose de

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La percussion est source de problèmes . Lorsque lepercuteur apparaît il n'est pas centré . Il ne secentre que s'il va en bout de course avec 3,5 mmd'émergence . Avec les amorces Large Pistol la pé-nétration du percuteur est réduite et l'excentragede l'impact vers le haut est excessif. Le trou n'estpas obturé et l'amorce gonfle en bas parce quenon soutenue . Si la pression monte un tantinet, larotation du barillet en sera perturbée . Il y a biensûr une solution .

commencer l'ajustage du ressort au milieudu palier . Si le rappel est insuffisant, rac-courcir très progressivement la branche duressort . L'extrémité sera chanfreinée et po-lie pour un frottement doux sur le palier dedétente .Mise au point de la gâchette . Pour le mat-ch, il faut tricher un peu . . . avec la gâchette .Le cran d'armé S .A. du chien est profond de11/10 mm environ et le cran de gâchette vase loger au fond du cran S .A. Un engage-ment de 11/10 avant libération du chien estparfait pour l'usage militaire, mais indésirablepour le match . Je vous propose une modifi-cation réversible pour arranger les affairessans dégrader la gâchette . Il faut une caled'épaisseur pour limiter la profondeur del'engagement de l'armé S .A. à la moitié, soit5 à 6/10 mm .Cette cale va être apposée sur la gâchettequi mesure 8 mm de largeur . Une cale 7 x5 mm est taillée avec les ciseaux Fiskar dansun clinquant de cuivre de 3 à 4/10 mm, pro-bablement une vieille cartouche, 22 LR ouautre . L'épaisseur peut être réglée par écra-sement avec un marteau propre sur un tasbien plan . La cale est parfaitement nettoyéerecto-verso à l'abrasif fin et dégraissée . Lacale va être posée sur le ventre de la gâchettepour venir toucher le fameux cran de rete-nue. Les paresseux la colleront à l'araldite enexerçant une pression, mais c'est l'aralditelente 24 h qui convient le mieux à l'armure-

uranPUx la tnudernnt à l'éta

après retour au poli blanc, dégraissage etpré-étamage en utilisant le décapant deplomberie et un fer d'au moins 40 watts . Lacale est aussi pré-étamée avec la soudure enfil pour électronique . Prendre le bout de gâ-chette côté back-lash dans un petit étau, po-ser la cale en place et la presser avec un pe-tit manche de pinceau en bois . Chauffer trèsdoucement au propane la gâchette par ledessous . A fusion retirer la torche en main-tenant la cale en bois en place trente se-condes . Laver les bavures de décapant aupinceau dans l'acétone qui sera stockée loinde la torche propane . Ajuster à la lime d'hor-loger dite feuille de sauge puis aux abrasifsde plus en plus fins jusqu'au 600 en vérifiantl'engagement gâchette-cran d'armé sur 5/10et la qualité du départ . Laver au white spirit,sécher au sopalin, nettoyer l'alésage avec uncoton-tige, remettre en place dans la plati-ne, tirer un jet de bombe WD 40, vous êtesprêt pour le match . Pendant que vous y êtes,à la prochaine Bourse aux armes, achetez-vous une gâchette de rechange avec son res-sort, c'est celle-là que vous bricolerez . Prenezaussi une barrette et vous êtes prêt pour leXXIe siècle .

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Sélection d'un revolver1873. Les vérificationsà l'achat évitent lesmauvaises surprises .

Il est inconcevable d'aborder le troisième mil-lénaire sans posséder un 1873 .Mais comment acheter ce revolver 8e caté-gorie, quels sont les points à surveiller et lespièces d'usure ? Pour le tir on retiendra un73 standard, les modèles 74 et Marine étant

A R M E S D E P O 1 N G

trop rares et précieux pour quitter la vitrineVous déciderez si vous voulez avoir toute .les pièces au même numéro pour la collettion . Si ce n'est pas le cas, demandez un ra-bais . Pour le tir, on peut accepter l'échangede pièces militaires mais pas le mélange avecdes pièces civiles de dimensions approxima-tives. Sachez que les 73 sont forés à 452 ou453 pour le canon et 450 pour les sortiesbarillet . Ces chiffres sont des moyennes su-jettes à dispersions jusque 455 . Tâchez devous trouver un spécimen dans la moyenne .Vous vous rendrez sur les lieux avec un kitd'outillage composé d'une lampe à canons,une brosse en bronze de 45 sur baguette,un jeu de cales d'épaisseur, un pied à cou-lisse au 1/50, des tournevis, un étui de 45ACP recalibré et une balle en plomb de.450"= 11,43 mm .

Check-list des points à vérifier1 - Jeu longitudinal du barillet très réduit, voi-re nul . Pas de jeu latéral sur son axe, le ba-rillet tourne à frottement gras .2 - Passer la cale d'épaisseur la plus grossepossible entre canon et barillet sur unechambre et son antipode . La cote maximaleest 25/100 mm .I Regardez de près en 1 . La pointe du percuteur a

été discrètement cintrée à chaud de 1 mm vers lebas . La modification est à peine visible et le pro-blème de gonflement d'amorce a disparu . Le chiena été repoli à blanc et traité au jaune-paille, uneprocédure maintenant familière . On en a profitépour glacer la pointe .Regardez maintenant la chaînette et le ressort en2 . Il talonne en butée dans l'évidement du chien .L'armé devient très dur. La tension et le cintragedu grand ressort par la clé de crosse influent aussisur la position de cette extrémité de la chaînetteet seront contrôlés . Il faudra peut-être amincir lesdeux doigts de préhension du ressort sur la chaî-nette comme cela a été fait sur le ressort en 3 .

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<O S S II EA R M E S D E P O 1 N G,%r

Procédure de démontagedu revu/ver 1873 français

Outillage nécessaire : un jeu de tournevisd'armurerie, chasse-goupilles de 1,5 et2,5 mm. Un carré de moquette 30 x 40,un godet de recueil de la visserie .

1 - Vérification de sécurité et démontagedu barillet et garnitures .Tous les démontages ci-après se font sur la facelatérale droite de l'arme .Contrôler les chambres du barillet pour dégagerles cartouches oubliées .

1 .1 Déboîter l'éjecteur à baguette de son verrouillage,pousser le gros bouton à ressort situé sous l'éjecteuret retirer l'axe du barillet de l'arme . Cet axe a deuxcrans de verrouillage . Retirer l'axe complètement .Mettre le chien au rebondi manuel, ouvrir la portièrede chargement, rétracter l'éjecteur dans son canal .Retirer le barillet .

1 .2 L'éjecteur se dépose en retirant la vis decompression du ressort en bout de baguette . Leressort de compression de l'éjecteur est tenu par unepetite vis apparente fixée dans la monture . Lebouton-verrou de l'axe du barillet se dévisse et leverrou sort par la face gauche de l'arme .

1 .3 Dévisser la vis en haut de la portière de chargement .Dégager le ressort et déposer la portière .

1 .4 Dévisser la vis de rosette et déposer la poignée decrosse .

2 - Démontage de la platine2 .1 Tourner la face gauche du revolver vers vous . Enlever

la vis derrière le chien qui tient la plaque derecouvrement . Introduire la lame de tournevis dans lelogement au-dessus de la vis pour soulever la plaquede recouvrement . Dégager la plaquette de crosse .

2 .2 Mettre le chien à l'abattu complet . Tourner vers lebas en sens contra-horaire la clé de tension du grandressort . Dégager le grand ressort de la chaînette .

2 .3 Avec une prise solide de la crosse, tirer fort sur lepontet vers l'arrière pour le déverrouiller . S'il résiste,orienter l'effort en oblique vers vous. Le pontetpivote vers l'avant et dégage son tenon . Le ressortde détente tombe de son logement .

2.4 Avec l'index, enfoncer complètement la détente et lagâchette . Maintenir la prise et dégager le chien .Relâcher la prise .

2 .5 - Dégager la gâchette .2 .6- Rabattre la barrette vers le mentonnet, renvoyer la

détente vers l'avant et dégager tout l'ensemble dedétente .

3 . Autres déposes occasionnelles3 .1 Le ressort de gâchette est chassé de son oeil avec un

chasse-goupille de 2,5 mm, une dépose assez rare .3 .2 Le ressort de barrette n'est pas habituellement

déposé. Sauf en cas de problème . Chasse-goupille de1,5 mm .

3 .3 La clé de tension du grand ressort est tenue par uneclavette conique . Dépose assez rare .

3 .4 L'anneau de calotte comporte une vis de blocage .Une dépose à encourager car l'endroit est souventsale et corrodé .

Dépose du barillet et des garnitures.

Dépose de la plaque de recouvrement du pontet et du grand ressort.

Page 7: cinématique et mise au point - gbourrat.free.frgbourrat.free.fr/Cibl1873/1873C359.pdf · Ses faces latérales sont bien planes et parallèles. Le petit ressort de barrette reste

3 - Jeu d'indexation du barillet . Armer le chien et sentir le jeud'indexation . L'idéal est un jeu de 0,5 mm sur la périphérie . Tireren double action en freinant légèrement le barillet avec l'autremain. L'indexation ne doit pas se fourvoyer .4 - Démonter le barillet. Si vous avez un problème d'indexation,vérifier la face intérieure de la barrette et la crémaillère . L'usurebarrette est fréquente mais il y a des remèdes . L'usure crémaillè-re est irrémédiable . Renfoncer l'axe du barillet démonté dans lacarcasse . Garder le bouton-poussoir enfoncé et contrôlez que lejeu de l'axe sur ses portées avant et arrière est faible .5 - Brossez et inspectez les chambres du barillet . La balle de 450serre ou bien ne passe dans le rétreint qu'à frottement gras . L'étuirecalibré de 45 ACP ne peut pénétrer qu'à moitié dans la chambreenviron et jamais jusqu'à la gorge d'extraction . Vous trouverezdes inégalités de quelques centièmes dans les alésages des sixchambres, c'est normal .6 - Brossez et inspectez le canon . Mesurez le diamètre à fond derayure à la bouche avec le pied à coulisse . Cote idéale 11,46 à11,50. Il serait de loin préférable de passer une balle surcalibréeet de mesurer au palmer . Pas facile sur le comptoir du vendeur .Grattez et examinez soigneusement le cône de raccordement .7 - Ouvrez la plaque de recouvrement et inspectez la platine etles numéros . Tous les ressorts peuvent se refabriquer sauf le grandressort de percussion .8 - Mettre le chien à l'abattu . La pointe dépasse de 3,5 mm dansle trou du percuteur qu'elle obture parfaitement . La pointe estrégulière et non ébréchée . Le trou de percuteur mesure 3,5 mmde diamètre au maximum .Les années en dotation militaire n'ont pas usé le revolver, per-sonne ne croyant utile de tirer une cartouche aussi misérable .Mais les années de service dans l'étui génèrent des points de cor-rosion . Inversement, un revolver qui a du jeu aura beaucoup tiréau stand avec des charges mal réglées .

John C. FROST

4

I A droite deux cartouches 73 Guerre avec amorçage enfoui à 1 mm sous le cu-lot. Au centre gauche, la percussion de la Large Pistol est décentrée entraî-nant un gonflement de l'amorce non soutenue vers le bas . La rotation du ba-rillet est gênée . A gauche, la percussion a été discrètement recentrée, éliminantdu même coup le problème de gonflement de l'amorce .

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