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www.randoguadeloupe.gp Propulsé par geotrek.fr L'eau et l'humidité omniprésentes sur cet itinéraire orent une végétation luxuriante, dominée par les châtaigniers et les gommiers. La vue à l'arrivée aux Chutes Moreau est à couper le soue. Boyer-Peyreleau écrivait, en 1825 : "Goyave est une commune qui possède les plus belles rivières de la colonie, belles et claires, faites non pas pour porter les bateaux, mais baigner les pieds des naïades champêtres". Infos pratiques Pratique : Pédestre Durée : 4 h Longueur : 6.2 km Dénivelé positif : 263 m Diculté : Moyen Type : Aller-retour Thèmes : Rivière et cascade, Sentier de découverte Chutes Moreau Basse-Terre Sud - Goyave Crédit photo : Les Chutes Moreau (PNG) 26 sep. 2017 • Chutes Moreau • 1/12

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www.randoguadeloupe.gpPropulsé par geotrek.fr

L'eau et l'humiditéomniprésentes sur cetitinéraire offrent unevégétation luxuriante,dominée par les châtaignierset les gommiers. La vue àl'arrivée aux Chutes Moreauest à couper le souffle.

Boyer-Peyreleau écrivait, en 1825 : "Goyaveest une commune qui possède les plus bellesrivières de la colonie, belles et claires, faitesnon pas pour porter les bateaux, maisbaigner les pieds des naïades champêtres".

Infos pratiques

Pratique : Pédestre

Durée : 4 h

Longueur : 6.2 km

Dénivelé positif : 263 m

Difficulté : Moyen

Type : Aller-retour

Thèmes : Rivière et cascade, Sentier de découverte

Chutes MoreauBasse-Terre Sud - Goyave

Crédit photo : Les Chutes Moreau (PNG)

26 sep. 2017 • Chutes Moreau • 1/12

Chutes Moreau

Itinéraire

Départ : Parking Moreau (terminus de la route forestière), GoyaveArrivée : Parking Moreau (terminus de la route forestière), GoyaveBalisage : PR

Balisage randonnée : jaune.

Le départ de la trace qui mène aux Chutes Moreau est au fond du parking,après les panneaux d'information du Parc national. Passer le petit pont puis monter l'escalier ; la trace part alors vers la droite. Le chemin est glissant car boueux et tapissé de racines irrégulières au sol. L'itinéraire n'a pas de bifurcation particulière. Il suffit de suivre la trace, en étanttoutefois attentif pour ne pas perdre le sentier. On compte plusieurs traverséesde rivières tout au long de l'itinéraire ; l'important étant de bien s'assurer derécupérer la trace après chacune d'elle. La plupart du temps il s'agit detraverser (des cairns, petits empilements de pierres, sont généralementdisposés de part et d'autre du cours d'eau et peuvent servir de repères) ;d'autres fois, on entre dans la rivière pour la remonter sur la même berge puisressortir un peu plus loin. L'entrée dans le Coeur de Parc national est signalée par des pancartes auxcouleurs du Parc. Des parois un peu raides sont situées vers la fin de la trace menant aux ChutesMoreau, au cours de la dernière demi-heure de marche. Des aménagementspermettent de les gravir assez facilement en s'aidant avec des cordages.

Arriver au pied de la cascade. Après avoir profité du site, faire demi-tour etrentrer par le même chemin.

En revenant au site de départ, vous pouvez partir à la découverte de la boucled'interprétation présentant les écosystèmes forestiers (platelage 400m enforêt).

Cet itinéraire est dans le cœur du Parc national

Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à uneréglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

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Chutes Moreau

Sur votre chemin...

"Toto bois" (A) Fougère arborescente (B)

Bois cotelette blanc (C) Elénie siffleuse (D)

Palmier montagne (E) "Coucou manioc" (F)

Gommier blanc (G) Station de fougères royales (H)

Le Résolu (I) Termitière (J)

Châtaignier Grandes Feuilles (K) Ravine Racoon (L)

Bwa bandé (M) Acomat boucan (N)

Goyavier montagne (O) Mur d'Ailes à Mouches géantes(P)

Petite cascade (Q) Crabe cirique (R)

Les Chutes Moreau (S)

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Accès routier

Localisation GPS du point de départ :Lat : 16,11745 N - Long : 61,62737 W.

Sur la route RN1 à Goyave, ne passortir à la direction "Bois Sec / Bonfils/ Moreau", mais tourner en directionde "Douville / Chutes Moreau", routeC7.La route rétrécit progressivement etse transforme en route forestière. Suivre cette route montante sur 8Km. Se garer au terminus, sur leparking aménagé.

Parking conseillé

Parking Moreau (terminus de la routeforestière), Goyave

Aménagement handicapés

Au niveau du parking de départ, unplatelage de 400 mètres a étéaménagé par l'Office national desForêts. Il propose une boucled'interprétation accessible auxpersonnes à mobilité réduite ainsiqu'aux personnes malvoyantes(panneaux en braille).

Source

"Rando Guadeloupe"

Chutes Moreau

Toutes les infos pratiques

Recommandations

Cet itinéraire est dangereux en cas de pluie. Ne pas s'y engager s'il aplu la veille ou si le mauvais temps est annoncé. En cas de montée des eaux,ne pas tenter de traverser la rivière, attendre la décrue. En milieu naturel, la prudence et la vigilance doivent être multipliées,d'autant que la Guadeloupe est soumise à des risques naturels. Adopter uncomportement responsable est indispensable pour que la randonnée reste unplaisir !Attention : parking et baignade non surveillés.

Profil altimétrique

Altitude min 251 mAltitude max 456 m

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Lieux de renseignement

Maison de la ForêtRD 23 - Route de la Traversée97170 Petit-Bourg

[email protected]://www.guadeloupe-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/ou-sinformer/maison-de-la-foret

Siège du Parc national de la GuadeloupeMontéran97120 Saint-Claude

[email protected] : 0590 41 55 55http://www.guadeloupe-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/ou-sinformer/siege-de-saint-claude

"Toto bois" (A)

Le Pic de la Guadeloupe mesure entre 26 et 28 cm. Il a unbec fin et long. Le mâle a un bec plus long que la têtecontrairement à la femelle. Son plumage est de couleurnoire, gorge et ventre rouge sang, dos noir bleuté. Il se déplace sur de courtes distances en glissadesondulées. On peut l'observer assez fréquemment sur destroncs d'arbre, qu'il martèle de son bec puissant (d'où sonnom créole de "Toto bois" ou "Tapè"). Le Pic de la Guadeloupe, seule espèce d'oiseau endémiquede la Guadeloupe, est classé dans la liste des espècesmenacées.

Crédit photo : F. Hemery

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Fougère arborescente (B)

Cyathea sp., de la famille des Cyatheacées, comprend 6espèces dont la plus grande (C. Arborea) peut dépasser 18mètres de haut. Malgré son nom, ce n'est pas un arbre. Les jeunes feuilles ont la forme caractéristique d'unecrosse. Le stipe noir est garni des restes de pétioles. Avec labase du stipe, on peut faire des sculptures et des pots(matière fibreuse).

Crédit photo : PNG

Bois cotelette blanc (C)

Miconia mirabilis a un tronc cannelé à écorce blanche. Boisdur, caractéristique des milieux ouverts (pionniers), il aimela lumière.On le rencontre souvent le long des chemins au côté desfougères arborescentes ou du bois canon.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Elénie siffleuse (D)

Reconnaissable au contraste entre sa face supérieure vertolive et sa face inférieure blanchâtre, l'Elénie siffleuse (Elaenia martinica) se nourrit de fruits et d'insectes. Ellefréquente tous les milieux naturels dans les Petites Antilles.

Crédit photo : F. Hemery

Palmier montagne (E)

Le Palmier montagne (Prestaea montana) appartient à lafamille des Arecacées. Ce n'est pas un arbre malgré sahauteur, c'est un palmier. Il ne possède pas de tronc maisun stipe comme les fougères. Il peut vivre aussi bien enforêt hygrophile (où il peut atteindre une dizaine de mètresde hauteur) qu'en altitude (où il ne dépasse pas deuxmètres).

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

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"Coucou manioc" (F)

D'une taille de 28 à 31 cm, Coccyssus minor ou Coulicoumasqué, est reconnaissable à son bandeau noir sur l'oeil, àsa longue queue étagée et à son bec incurvé vers le bas.

Crédit photo : F. Hemery

Gommier blanc (G)

Le Gommier blanc (Dacryodes excelsa) peut atteindre 35mètres de hauteur. Son tronc et ses racines exsudent,quand ils sont blessés, une résine blanche à forte odeur detérébenthine qui est utilisée traditionnellement comme del'encens ou pour allumer le feu car elle se consumelentement quelle que soit l'humidité ambiante. Elle auraitpour propriété de chasser les esprits. Le tronc du gommier était utilisé par les amérindiens pourfabriquer les pirogues (kanawa) et encore aujourd'hui, pourconfectionner les bateaux de pêche des populationscôtières de nombreux pays tropicaux, dont la Dominique.Les graines de l'arbre sont appréciées des pigeons Ramiers.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Station de fougères royales (H)

Osmunda regalis, de la famille des Osmondacées, seretrouve en bord de rivière et en sous-bois. Elle constitue untapis végétal qui donne une ambiance feutrée au lieu.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

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Le Résolu (I)

Le Résolu (Chimarrhis cymosa) appartient à la famille desRubiacées. Il a un bois jaune-orangé très dur. Son troncdroit est pourvu d'une écorce claire et lisse. Ses feuillessont vert tendre, larges et longues. La floraison arrive enavril-mai et octobre-novembre : la cime se couvre alors defleurs blanches.Ce bois était utilisé pour la construction et la fabrication duparquet des cases (maisons créoles), en raison de larobustesse du bois, qui n'est d'ailleurs pas attaqué par lesinsectes.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Termitière (J)

Le termite (Nasutiterme costalis) appartient à la classe desinsectes. Les termitières sont des structures fabriquées par lestermites, à base de bois qu'elles ont digéré. Ces structures,enterrées ou aériennes, peuvent être accrochées à un troncd'arbre. Les termites s'en servent de nid, où ils vivent encolonie.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Châtaignier Grandes Feuilles (K)

Sloanea massoni, ou Châtaignier à grandes feuilles,possède des feuilles d'une soixantaine de centimètres. Ilprésente des contreforts impressionnants. Ses fruits sonteux en forme de bogue.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Ravine Racoon (L)

Point de vue sur la Ravine Racoon (NB : racoon est aussi le nom donné localement pourdésigner les ratons-laveurs).

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

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Bwa bandé (M)

De la famille des Euphorbiacées, Richeria grandis, aussiappelé bois-bandé, est une essence de grande taillereconnaissable à ses feuilles coriaces et à son écorce brunrougeâtre. Celle-ci est malheureusement souvent victimede prélèvements abusifs, étant réputée pour ses propriétésaphrodisiaques.Ses fruits sont très caractéristiques : ils forment de petitescapsules ayant l'aspect de raisins verts et qui s'agglutinenten grand nombre sur les branches.Le bois de cet arbre était utilisé pour fabriquer descharpentes et en menuiserie.

Crédit photo : Fabien Salles / PNG

Acomat boucan (N)

(Sloanea caribaea) appartient à la famille desElaeocarpacées. C'est un très grand arbre, pouvantatteindre jusqu'à 40 mètres de hauteur. C'est le plusspectaculaire des Sloanea. Son tronc est nu, à contreforts très importants. Son écorceest brun-rougeâtre, se desquamant (perte de lamelles finesd'écorce) sur les arbres âgés. Les gens qui fréquentaient la forêt utilisaient autrefois sesénormes contreforts pour abriter leur feu et faire boucanerla viande. Aujourd'hui nous savons que les feux entre lesracines ne sont pas bons pour la santé des arbres.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Goyavier montagne (O)

Eugenia pseudopsidium, aussi appelé Goyavier montagne,appartient à la famille des Myrtacées.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

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Mur d'Ailes à Mouches géantes (P)

Asplundia rigida, de la famille des Cyclantacées, porte bienson nom d'"ailes à mouche", car ses feuilles ressemblentaux ailes de l'insecte. Caractéristiques des sous-bois de la forêt hygrophile, onretrouve trois espèces du genre Asplundia. Deux espècessont terrestres et une espèce est épiphyte et lianescente(lianes grimpant par des racines aériennes).

Crédit photo : Fabien Salles / PNG

Petite cascade (Q)

Petite cascade visible à proximité de la trace.

Crédit photo : Emilie Savy / PNG

Crabe cirique (R)

Le crabe cirique est un crabe de taille moyenne. Sacarapace est ovale et aplatie. Adulte, il est de couleur jauneet chocolat ; les juvéniles sont plus sombres, noirs avec despattes orangées. Omnivore consommant des graines, fruits et déchetsorganiques, il peut chasser de temps en temps des proies àsa taille. Il vit dans les rivières des forêts humides, souvent enaltitude. Pour s'abriter, il creuse des terriers peu profondsdans les berges des cours d'eau. C'est le seul crabe de nosrivières qui fait entièrement son cycle de vie en eau douce.

Crédit photo : Michael Jussiaume / PNG

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Les Chutes Moreau (S)

Le site des Chutes Moreau constitue un endroit agréablepour une pause pique-nique. Un bassin permet aussi de s'yrafraîchir. Dans ce bassin, on peut voir par exemple de petits poissonsappelés "Colle Roches" (Sicydium sp.). Ils pondent enrivière, puis les alevins sont entraînés par le courant et sedéveloppent en aval dans la mer.

Crédit photo : PNG

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