chu'mag n°30 décembre 2013/janvier/février 2014

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ChU’mAG 30 DÉC. 2013/JANVIER/FÉVRIER 2014 CRISTAL ACTION : COMMENT SAUVER PLUS DE VIES PAR LE DON D’ORGANES 16 DES DISPOSITIFS TEXTILES MéDICAUX DE PLUS EN PLUS EFFICIENTS 8 VERS UNE MEILLEURE COMPRéHENSION DE L’IMMUNITé INTESTINALE EN VUE D’UN VACCIN PAR VOIE MUQUEUSE 9 LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE www.chu-st-etienne.fr LE VERSANT HYGIèNE DU LABORATOIRE DE BACTÉRIOLOGIE- VIROLOGIE-HYGIÈNE AGRÉÉ COFRAC, UNE RECONNAISSANCE DU TRAVAIL RéALISé ! PAGE 13 LANCEMENT DU PROJET D’éTABLISSEMENT

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ChU’mAG 30DÉC. 2013/JANVIER/FÉVRIER 2014

Cristal aCtion : Comment sauver plus de vies par le don d’organes

16

des dispositifs textiles médiCaux de plus en plus effiCients

8

vers une meilleure Compréhension de l’immunité intestinale en vue d’un vaCCin par voie muqueuse

9

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E

www.chu-st-etienne.fr

Le versant

hygiène

du Laboratoire

de bactérioLogie-

ViroLogie-Hygiène

agréé coFrac,

une reconnaissance

du travaiL réaLisé !

Page 13

lanCement du proJet d’étaBlissement

3Édito- Trajectoire 2017

4/5Actualités- Depuis plusieurs mois

les travaux du Pôle Santé ont débuté sur le site de l’Hôpital Nord

- Félicitations- Episode neigeux- Recherche de volontaires- Un joyeux anniversaire à

ELIA !- Remerciements- Lancement de l’Appel

d’Offres Local (AOL) 2014

6Point de repère- Certi’fil

7Travailler au CHU de Saint-Etienne- Bienvenue au CHU de

Saint-Etienne !

8/9Recherche & innovation- Des dispositifs

textiles médicaux de plus en plus efficients

- Vers une meilleure compréhension de l’immunité intestinale en vue d’un vaccin par voie muqueuse

10/11Recherche & innovation

Actualité santé au CHU- Congrès national sur la mort

inattendue des nourrissons- Prise en charge des

malformations thoraciques, le CHU confirme son excellence

- Sport intensif et douleur à l’adolescence, de la réflexion à l’étude

12Questions juridiques- Des médicaments sous

surveillance renforcée

13Le mot du CLIN - Le versant hygiène du

Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène agréé COFRAC, une reconnaissance du travail réalisé !

14/15Dossier- Lancement du projet

d’établissement

16Plan large- Cristal Action : comment

sauver plus de vies par le don d’organes

17Zoom sur…- Favoriser l’intégration

des patients diabétiques dans un parcours de soins

18Dernière minute !- Quand «bien manger»

rime avec «bien vieillir» !- Une «hotline» en Gériatrie

pour un circuit court !

SOMMAIRE

Nouveau : Accès passerelle Outre-Furan à l’arrière de l’Hôpital NordRestaurant : Ouvert chaque midi / Salons privés pour vos repas de famille ou séminairesDétente : Terrasse / Piscine / Centre de bien-être Soins esthétiques / Spa et massage du mondeChambre d’hôtes

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Le projet d’établissement du CHU, « Trajectoire 2017 », est maintenant lancé. C’est une nouvelle période qui s’ouvre pour notre CHU, avec des perspectives stimulantes.

La rédaction de ce document est importante, c’est une première étape qui permet d’afficher les objectifs stratégiques de l’institution. La démarche va maintenant

nous conduire à suivre une trajectoire réaliste de réalisation. Les équipes qui ont élaboré le projet ont eu le souci de l’équilibre entre les propositions de chaque pôle et la stratégie d’ensemble de l’établissement. Cet esprit nous guidera également pour toute la conduite du projet.

Au sein du projet d’établissement, le projet médical et soignant fixe les objectifs et tient lieu de charpente, car il détermine les moyens nécessaires, oriente la stratégie de gestion d’après les missions de soins, d’enseignement et de recherche et valorise les atouts de l’établissement.

L’objectif de retour à l’équilibre constitue le socle indispensable pour assurer la viabilité de l’institution. La priorité donnée à certains projets comme le dimensionnement des investis-sements seront arbitrés en fonction de cet impératif.

Le projet d’établissement appelle une gouvernance partagée, un socle de valeurs communes et des pratiques managériales claires à tous les niveaux de responsabilité.

L’avenir du CHU se prépare aussi en modernisant ses structures. Nous lançons le schéma directeur pour un « CHU à deux sites », l’Hôpital Nord et l’Hôpital Bellevue.

Vigilance financière, recherche de l’excellence médicale et soignante, ouverture forte sur le territoire, soutien à la recherche et à l’enseignement, telles sont nos orientations prioritaires pour un CHU dynamique qui rend un service majeur et très apprécié par la population.

Frédéric BOIRON,Directeur Général

Pr Eric AlAmARtINE,Président de la Commission

Médicale d’Établissement

Pr Fabrice ZÉNI,Doyen de la Faculté de

Médecine

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E 3

ÉDITO

Trajectoire 2017

Directeur de la publication : Frédéric Boiron - Directeur de la communication : Louis Courcol - Rédactrice en chef : Isabelle Zedda - Comité de rédaction : Dr René Allary, Olivier Astor, Danièle Brun, Dr Jean-Philippe Camdessanché, Philippe Catard, Delphine Delétoile, Véronique Delolme, Béatrice Deygas, Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel, Stéphane Pacquier, Fabienne Perrin - Pierre-Joël Tachoires - Photos : Isabelle Duris - Maquette, mise en page et impression : Créée communication - Imprimé sur papier offset 120 et 90 g - Tirage : 3 000 exemplaires. CHU de Saint-Étienne - Direction générale - 42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13 - E-mail : [email protected] - Site : www.chu-st-etienne.fr

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E4

ACTUALITÉS

Depuis plusieurs mois les travaux du Pôle Santé ont débuté sur le site de l’Hôpital Nord. D’ici 2015, 20 000 m² de nouveaux espaces accueil-leront la Faculté de Médecine (13 000 m²), l’Institut Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS), le Centre Ingénierie et Santé (CIS) de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne et enfin le Pôle des Technologies Médicales.Toutes les synergies seront ainsi réunies pour créer un pôle d’excellence alliant à la fois le soin, l’enseigne-ment, la recherche et l’innovation technologique.

En octobre dernier à Reims, le service de MPR s’est distingué à plus d’un titre lors du congrès de Médecine Physique et de Réa-daptation (MPR) :- Intervention sur l’intérêt d’un dépis-tage des troubles de déglutition et leur typologie dans la SEP, par le Dr Gary Chauvet et le Dr Bruno Fernandez.

- Présentation de 2 posters réalisés par Diana Rimaud (recherche) : « Me-sure in vivo des pressions d’interface des bandes de compression : éva-luation de différentes bandes, tech-niques de pose et positions » ; et « Ef-fet de différents degrés d’inversion soudaine de la cheville sur l’efficacité d’une orthèse stabilisatrice de la cheville ». - Présentation orale d’un poster sur la mise en place d’une prise en charge de groupe innovante de la dysarthrie par-kinsonienne, par Viviane Dupuy kinési-thérapeute, Maud Viallard, orthopho-niste, et le Dr Isabelle Fayolle-Minon, soutenues par le Pr Paul Calmels.

Ce dernier poster a été retenu parmi 200 autres communications et classé dans les trois meilleurs sur 40. Cette reconnaissance encourage l’équipe de MPR à poursuivre ce travail auprès des patients.

Les équipes du pôle Gériatrie ont obtenu en octobre le 1er prix ex aequo pour le poster présenté lors de la journée régionale du CEPPRAL « qualité et sécurité des soins en Rhône-Alpes : bientraitance des pa-tients-bientraitance des soignants ».

Cette journée était co-organisée par l’Agence Régionale de Santé Rhône- Alpes, la Haute Autorité de Santé et le CEPPRAL (Coordination pour l’évalua-tion des pratiques professionnelles en santé en Rhône-Alpes).

Depuis 2007, les équipes se sont forte-ment impliquées dans une réflexion sur la bientraitance et ont su la faire vivre dans leur quotidien auprès des patients !

Episode neigeuxEn dépit des difficultés de circulation rencontrées le 20 novem-bre dues aux intempéries, le CHU a assuré la continuité des soins grâce au professionnalisme et à la mobilisation de ses personnels. Les difficultés ont été anticipées et les solutions apportées ont été coordonnées dès le début de l’épisode neigeux. L’activité hospitalière a été assez peu perturbée et de bonnes conditions d’accueil et de sécurité des soins ont été maintenues.

Félicitations

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E 5

ACTUALITÉ

Comme chaque année, le CHU organise un appel d’offres local destiné à financer des projets de recherche clinique locaux et régionaux qui ne rentrent pas dans le cadre des PHRC.

En 2014, le budget total attribué pour cet appel d’offres s’élève à 170 000 €. La limite maximale allouée par projet a été fixée par la Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation à 30 000 €. La sélection des projets aura lieu le 23 janvier prochain.

Ces projets doivent concerner une recherche clinique et mettre en avant une hypothèse de travail clairement définie et originale. Ceux-ci seront évalués par un expert local et deux experts extérieurs au CHU, selon

des critères d’utilité clinique, faisabilité, originalité, méthodologie, aspects éthiques et financiers, capacité de l’équipe à conduire la recherche.

L’objectif des AOL est clairement d’obtenir, pour chaque projet financé, au moins une publication écrite dans une revue indexée PubMed dans un délai maximum de 4 ans.

A titre d’information, depuis 2010, 26 projets ont été financés par cet appel à projets, dont 17 sont en cours et 9 sont terminés.

Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à contacter la DRCI au 04 77 12 08 26.

Depuis deux ans, l’association « Les Blouses Roses » décore le hall CDG de l’Hôpital Nord de guirlandes lumineuses et de boules multico-lores pour Noël. Ces illuminations, qui se sont déroulées le 4 décembre, ont marqué le lance-ment des festivités au CHU. A cette occasion, les enfants hospitalisés dans les services du pôle Couple, Mère et Enfant et de la crèche du per-sonnel ont été conviés à un goûter offert par le magasin Auchan.

Remerciements

Le service d’Endocrinologie recherche des candidats pour une étude génomique de la résistance à la prise de poids dans la maigreur constitution-nelle.Déroulement : durée maximum du protocole 35 jours dont 15 jours de surnutrition. Le protocole est rémunéré.Critères : femmes et hommes entre 18 et 35 ans, maigres ou de poids normal, sans restriction alimentaire et sans activité physique intense.

ReCheRChe De volontaIRes

Des Pères-Noël en moto

Contacts :Attaché de recherche

clinique 04 77 82 91 03 [email protected]

Secrétariat 04 77 12 77 27 endocrino.secretariat@

chu-st-etienne.fr

Le 12 septembre dernier, le nou-veau jardin de l’Hôpital la Cha-rité a été officiellement inauguré. Cet aménagement a été réalisé par les jardiniers du CHU, avec le sou-tien financier de l’Association Ani-mation et Familles (AAF) et de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpi-taux de France.

Le 7 novembre, c’était le tour de la buvette mise en place au pavillon 50 à l’Hôpital Bellevue dont le service est assuré par les bénévoles de l’association. Le matériel a été offert par l’AAF, de même que le mobilier du salon pour les familles et patients du pavillon Trousseau. Cet engagement au quotidien de l’Association Animation et Familles auprès des services de Gériatrie contribue fortement à améliorer les conditions d’hospitalisation des patients âgés.

Lancement de L’appeL d’Offres LOcaL (aOL) 2014

Cela fait 10 ans que l’Equipe de Liaison en Addictologie a vu le jour au CHU suite à la circulaire sur l’organisation des soins hospi-taliers pour les personnes ayant des conduites addictives. Placée sous la responsabilité du Pr François Lang, elle est localisée à l’Hôpital Nord.

Les missions s’articulent autour de trois grands axes :

•Lapriseenchargedespatientset de leur entourage avec des consultations assurées par une équipe multidisciplinaire.

•Laformationetl’aideàlapriseen charge pour les équipes soignantes afin que le dépistage des patients addictifs hospitalisés dans les services soit le plus précoce et le plus ciblé possible.

•Uneactivitédeliaisonavecle dépistage et repérage des comportements d’abus et de dépendance : l’équipe infirmière se déplace aux Urgences tous les matins du lundi au vendredi et sur

appel au 27580 les après-midi dans les services de soins, pour des consultations et avis pour les patients repérés comme pouvant avoir une problématique alcoolique.

Les soins ambulatoires proposés par l’équipe ELIA s’inscrivent dans un parcours de soin addiction avec une unité d’hospitalisation complète pour la prise en charge des sevra-ges complexe UAT à l’Hôpital Nord et l’ouverture prochaine d’un hôpi-tal de jour à l’Hôpital Bellevue pour la prise en charge des soins de suite.

UnjoyeuxanniversaireàELIA!Le dimanche 15 décembre, des Pères-Noël en moto ont apporté de nombreux jouets à l’Hôpital Nord. Ils ont été remis aux enfants hospitalisés le soir de Noël par l’association « le Père-Noël du lundi ».Ces cadeaux ont été collectés par les associations « Motards 42 », « Printemps contre la mucoviscidose » et « le Père-Noël du lundi ».

Unecampagned’informationdes agents par affiches dans les unités de soins

a débuté fin décembre 2013

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E6

Certi’filLe rapport de certification HAS a souligné plusieurs aspects positifs, mais aussi des points critiques. En prévision de la visite de suivi en 2014, qui permettra sa certification, le CHU poursuit sa démarche d’améliora-tion des pratiques. Une information sur le circuit du médicament et sur la gestion des déchets sera faite dans chaque numéro de CHU’Mag.

Médicament : des actions pour corriger le tirPour éviter la retranscription des prescriptions médicamen-teuses…… le calendrier d’informatisation des prescriptions via CRISTAL-NET a été revu (échéance fin 2014) et un support unique papier « prescription administration » a été déployé dans les unités en attente d’informatisation.Une vigilance de tous reste à maintenir pour supprimer toute retranscription aux étapes de préparation des médicaments et à leur distribution.

Pour sécuriser la gestion des médicaments……Un réaménagement des armoires à pharmacie dans les salles de soins se poursuit, avec par exemple une identification des médicaments à risque majeur et un nouvel étiquetage harmo-nisé.La surveillance de la température des réfrigérateurs à médicaments s’est organisée.Pour constater les progrès, trois visites-audits des services sont prévues en octobre-novembre 2013, avril 2014 et octobre 2014.

POINT DE REPÈRE

Sécurisa)on  du  circuit  du  médicament  

Les  médicaments  à  risques  

Une  surveillance  renforcée…  

Cer)'fil  -­‐  CSMED  

 Défini'on  

 Principales  mesures  de  surveillance  

 Quels  médicaments  concernés  ?  

Médicaments  présentant  un  risque  plus  élevé  de  causer  des  dommages  importants  aux  pa'ents  quand  ils  sont  mal  u'lisés.  Ils  doivent  être  gérés  spécifiquement  des  autres,  à  toutes  les  étapes.  

•  Iden'fier  les  médicaments  à  risque  avec  un  logo  spécifique  •  Séparer  les  électrolytes  hypertoniques  •  Exercer  une  surveillance  par)culière  pour  le  calcul  de  dose  puis  

pour  la  prépara)on  de  la  perfusion  (faire  relire  par  une  deuxième  personne,  de  façon  indépendante,  le  nom  du  pa'ent,  le  nom  du  produit,  la  concentra'on,  la  dose,  la  voie  d'administra'on,  et  le  réglage  de  la  pompe  le  cas  échéant)    

•  Faciliter  l’accès  aux  informa)ons  de  ces  produits  (intranet)  

Parmi  les  médicaments  à  risques,  le  CHU  a  décidé  de  meLre  en  place  ces  mesures  de  surveillance  renforcée  pour  les  médicaments  suivants  :  •  Electrolytes  concentrés  injectables  •  Morphine  injectable  •  Insuline  •  An)coagulants  •  Méthotrexate  voie  orale  •  An)cancéreux  voie  orale  ou  locale  

Déchets : un circuit à sécuriserPour assurer la bonne élimination d’un déchet, il est impératif d’utiliser les contenants adéquats et de respecter les règles en vigueur. 3 étapes constituent le circuit des déchets dans l’ensemble des services : production – acheminement – stockage.

DAOMDéchets Assimilables aux Ordures Ménagères

DASRIDéchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux

PapierConfidentiel ou non

Production dans les unités :Quel contenant ?Quelles exigences ?

Sac noirAucune exigence réglementaire

Sacjaune,bacjaune,boîteàaiguillejauneIndiquer sur les contenants, la date de production ainsi que l’UF productrice.Ne pas remplir au-delà des ¾ du contenant. Eliminer le collecteur idéalement toutes les 72h et au minimum une fois par semaine

CartonAprès stockage des documents fermer le carton et noter « Papier à recycler » afin de sécuriser le circuit d’élimination

Acheminent Ne pas accoler les sacs jaunes avec les autres déchets afin d’éviter les risques de contamination en cas de fuite des sacs DASRI. Les sacs DASRI doivent être isolés des autres déchets.

Stockage dans les locaux déchets

Déposer les sacs dans les conteneurs plastiques gris

Déposer les sacs dans les conteneurs aluminium réservés à cet effet.Fermer la porte du local après chaque passage

Déposer le carton au sol

7L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E

E-SANTÉ TRAvAILLER AU ChU

Depuis le 1er septembre 2013, le CHU de Saint-Etienne a accueilli dans ses équipes…> Cédrik CHABANY, Infirmier, arrivé le 1er septembre 2013.

>JocelyneHERNANDO/CHAMBRY, Assistante Médico-Administrative, arrivée le 2 septembre 2013.

> Nathalie MARSALA, Infirmière, arrivée le 2 septembre 2013.

>MarieMUDARD,Puéricultrice, arrivée le 2 septembre 2013.

> Patrice CALLET, Maître Ouvrier Principal, arrivé le 3 septembre 2013.

> Karine PAYET-ORTH, Cadre Sage-Femme, arrivée le 16 septembre 2013.

> Fabienne BOYER, Praticien Hospitalier, arrivée le 1er octobre 2013.

>AudreyVASSAL, Infirmier, arrivée le 3 octobre 2013.

>AndaOctaviaITU,Assistante Asso. Spécial Hôpitaux, arrivée le 21 octobre 2013.

> Jérôme ROLLAND, Maître ouvrier,arrivé le 1er novembre 2013.

>AmandineCROUX,Praticien Hospitalier contractuel,arrivée le 1er novembre2013.

> Nicolas MAILLARD, Praticien Hospitalier contractuel,arrivé le 1er novembre 2013.

> Fabrizio SANDRI, Praticien Hospitalier contractuel, arrivé le 1er novembre 2013.

> Nicolas BARBE, Assistant spécialiste des Hôpitaux, arrivé le 1er novembre 2013.

>ValérieBEAUVIEUX, Assistant spécialiste des Hôpitaux,arrivée le 1er novembre 2013.

> Christelle BROSSE, Assistant spécialiste des Hôpitaux, arrivée le 1er novembre 2013.

>AurélieBUISSON, Assistant spécialiste des Hôpitaux, arrivée le 1er novembre 2013.

> Miriana DINIC, Assistant des Hôpitaux, arrivée le 1er novembre 2013.

Bienvenue au CHU de Saint-Etienne !

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cette nouvelle

rubrique sur le site

intranet !

Le Pr Philippe Gonzalo est chef de service du Laboratoire de Biochimie depuis le 1er septembre 2013.

Le Pr Natacha Germain a été nommée chef du service d’Endocrinologie à titre transitoire le 1er octobre 2013.

Le Pr Jean-Noël Albertini a été nommé chef du service de Chirurgie Cardio-Vascu-laire le 24 octobre 2013.

Guillaume Volle, Directeur des Soins

« Après une année de formation à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique à Rennes, j’ai rejoint le CHU de Saint-Etienne, le 2 janvier dernier, en qualité de directeur des soins. Originaire de l’Ardèche, j’exerce depuis une vingtaine d’année en milieu hospitalier, ayant occupé différents postes en Centre Hospitalier psychiatrique, en Centre Hospitalier MCO ainsi qu’en CHU. Très

heureux de venir m’installer dans la région, nous avons apprécié, avec mes proches, l’agréable accueil stéphanois. Depuis mon arrivée, j’ai ren-contré, au sein des services, des professionnels impliqués dans la qualité des soins et se souciant de l’amélioration des pratiques professionnelles. Aussi, avec vous, je souhaite contribuer activement au développement des projets du CHU de Saint-Etienne. »

Célia Jagot, Directrice Adjointe des Ressources Humaines et des Relations Sociales

« Je suis ravie d’avoir rejoint le CHU de Saint-Etienne en qualité de directrice adjointe des ressources humaines. D’origine nantaise, je découvre aujour-d’hui une région particulièrement agréable et accueillante. Après 4 années d’expérience en entreprise, j’ai choisi le secteur hospitalier pour partager ses valeurs, ses missions mais aussi relever ses défis. Dans cette perspective j’ai suivi

la formation de l’école des hautes études en santé publique à Rennes et ai effectué mes stages au Centre Hospitalier de Saint-Denis (93). En terres stéphanoises depuis le 1er avril, les premiers échanges avec plusieurs d’entre vous m’ont permis d’apprécier tout votre engagement, votre motivation, vos attentes parfois. C’est ainsi pour veiller ensemble à la qualité de notre service et au rayonnement du CHU de Saint-Etienne que je souhaite, avec vous, m’investir et prendre part à ses projets. »

Le CHU souhaite une bonne retraite à …>FrançoiseESCOFFIER/HEYRAUD, Manipulateur d’Électro-radiologie, départ le 1er février 2013.

>René-LaurentCOULIARD, Ingénieur, départ le 1er septembre 2013.

>Marie-NoëlleCOULIARD/DELAVEAU, Attachée Adminis-tratif, départ le 1er septembre 2013.

> Yvette De SMET/CARROT, Agent de Service Hospitalier Qualifiée, départ le 1er septembre 2013.

>VivianeDUCLOS, Aide-Soignante, départ le 1er septembre 2013.

> M. Françoise FAY/FERRATON, Aide-Soignante, départ le 1er septembre 2013.

> Élisabeth FERRIOL/VACHER, Adjoint Administratif, départ le 1er septembre 2013.

> J. Claude JASSERAND, Manipulateur d’Électroradiologie, départ le 1er septembre 2013.

> Catherine LEMAIRE, Infirmière de Bloc Opératoire, départ le 1er septembre 2013.

> M. France MORIN/BARD, Assistante Sociale, départ le 1er septembre 2013.

> Nadine PARANIER/KRAWCZYNSKI, Aide-Soignante, départ le 1er septembre 2013.

> Nicole ROGER-FARJOT, Cadre de Santé, départ le 1er septembre 2013.

> Gérard VALLON, Maître Ouvrier, départ le 1er septembre 2013.

>RobertGRANOUILLET, praticien attaché, départ le 1er octobre 2013

> Nicole AIGLIN/BRIET, Cadre de Santé, départ le 1er octobre 2013.

>DanièleBOUTHERAND, Aide-Soignante, départ le 1er octobre 2013.

>JésusDOMINGUEZ,Conducteur Ambulancier, départ le 1er octobre 2013.

>RoselyneFAYARD/VOCANSON,Cadre de Santé, départ le 1er octobre 2013.

> Nadine FRÈRE, Infirmière, départ le 1er octobre 2013.

> Odile MALTAIRE/VILLARD, Adjoint Administratif, départ le 1er octobre 2013.

> Jean-Luc PEYRARD, Assistant Médico-Administratif, départ le 1er octobre 2013.

>MartineREBAUD, Infirmière, départ le 1er octobre 2013.

> François RIBEYRON, Infirmier, départ le 1er octobre 2013.

> Jean-Paul TAVERNIER, Adjoint des Cadres, départ le 1er octobre 2013.

> Marie-Claude VOLLE/MONTEILLARD, Adjoint Administratif, départ le 1er octobre 2013.

> Chantal MASSARD/FRÉCON, Adjoint Administratif, départ le 1er novembre 2013.

> Alain ROS, praticien hospitalier, départ le 29 décembre 2013

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E8

Des dispositifs textiles médicaux de plus en plus efficientssaint-etienne et sa région se distinguent par la présence des principaux industriels français du textile médical, implantés historiquement sur ce territoire.ces fabricants ont développé une large gamme de dispositifs médicaux : bas et bandes de contention, orthèses de soutien, de maintien, d’immobilisation pour les articulations et le tronc. Le textile a connu des évolutions technologiques progres-sives et importantes. Les innovations récentes ont associé d’autres éléments techniques à ceux du textile pour créer ces nouveaux produits, selon les effets médicaux recherchés. Un secteur économique dynamique et très lié à la recherche médicale.

Dr Paul Calmels – service de Médecine Physique et de Réadaptation

REChERChE ET INNOvATION

Les services de Médecine Physique et de Réadaptation, de Physiologie clinique de l’Exercice et de Médecine du Sport du CHU de Saint-Etienne ont mis en place, depuis de nombreuses années, avec ces industriels, un partenariat de recherche clinique et d’évaluation de

ces dispositifs, souvent dans le cadre du Laboratoire de Physio-logie de l’Exercice (EA 4338). Ce partenariat s’est enrichi avec la création du Pôle des Technologies Médicales (PTM) en 2002, au sein duquel existe une filière orthèses et implants tissulaires. Tous les deux ans, le pôle organise les journées Rencontres Textiles Santé (RTS), avec l’Institut Français du Textile et de l’Habil-lement (IFTH) qui a implanté sa plateforme technique textiles de santé à Saint-Etienne, et plus récemment avec l’Ecole Nationale Supérieure des Mines et le Centre Ingénierie Santé (CIS).

Une étude importante sur le genou

Au cours de 2013, une étude clinique a été réalisée sur l’effet de stabilisation des orthèses de genoux dans le contexte de l’instabilité antéro-postérieure du genou, associant le Dr Roger Oullion, unité de Médecine du Sport, le Dr Rémi Philippot et Marie Combréas, service d’Or-thopédie et Traumatologie du sport, et le Dr Paul Calmels, service de Médecine Physique et de Réadaptation.

Ce travail clinique s’inscrit dans une démarche de recherche, élaborée en partenariat avec le Pr Stéphane Avril et le Pr Jérôme Molimard du CIS, qui vise à développer un modèle numé-rique, en l’occurrence un mo-dèle d’articulation du genou appareillée, permettant de simu-ler les effets des constituants d’une orthèse et leur comporte-ment pendant les mouvements (élasticité du tissu, sangles…). L’objectif est de valider les effets

mécaniques des orthèses grâce à une machine de métrologie mécanique, développée dans le cadre d’un partenariat avec le PTM, l’IFTH et le LPE depuis de nombreuses années. Enfin cette étude vise à corréler ces données techniques à l’évalua-tion clinique (stabilité mesurée par laximètrie) et le bénéfice ressenti par les patients.

Cette approche méthodolo-gique doit permettre aux indus-triels de mieux évaluer les effets biomécaniques des orthèses, en limitant ces analyses chez l’homme par le modèle numé-rique, et pourra faire évoluer le design et les composants (textile intelligent et autres matériaux) pour améliorer l’effet clinique recherché.

Cette démarche et ce partena-riat se poursuivent sur d’autres projets, en particulier les orthèses lombaires, avec d’autres travaux de thèse et un dossier qui sera présenté à l’Agence Nationale de Recherche.

L’ensemble de ce travail sur le genou est l’objet d’une thèse de science de l’ingénieur (thèse CIFRE financée par Gibaud, Thuasne, Lohmann et portée par le PTM) réalisée par Baptiste Pierrat, ingénieur, et co-dirigée par le Pr Jérôme Molimard (CIS) et le Dr Paul Calmels (CHU- LPE-UJM).

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E 9

Vers une meilleure compréhension de l’immunité intestinale en vue d’un vaccin par voie muqueuse

Les récents résultats des travaux de l’équipe du Laboratoire d’Immunologie du CHU de Saint-Étienne et du GIMAP font progresser les pistes de développement de vaccins muqueux en particulier contre le virus HIV, mais aussi contre des maladies inflammatoires intestinales.Après la publication de ces résultats dans la prestigieuse revue « Plos Biology », CHU’mag a rencontré le Dr Stéphane Paul, expert en vacci-nologie au sein du Laboratoire d’Immunologie.

Des recherches pour rendre plus efficaces les vaccins admi-nistrés par voie muqueuseLe Dr Stéphane Paul, le Pr Christian Genin et le Pr Frédéric Lucht mènent des recherches au sein du Groupe sur l’Immunité des Mu-queuses et Agents Pathogènes (GIMAP) de la faculté de médecine et du Centre d’Investigation Clinique (CIC) spécialisé dans la vacci-nation du CHU. Ces chercheurs tentent notamment d’induire une immunité antivi-rale au niveau de la muqueuse intestinale qui représente un réser-voir important du virus VIH. Ce type de vaccin prophylactique et thérapeutique pourrait permettre de limiter l’infection et la propa-gation du virus.Ils ont d’abord cherché le moyen de protéger un vaccin par voie muqueuse pour qu’il ne soit pas dégradé par l’environnement in-testinal. Puis ils ont cherché un vecteur permettant de faire traverser le vaccin très rapidement au travers de la muqueuse de l’intestin pour préserver son efficacité. Les chercheurs ont alors constaté que les IgA sécrétoires avaient cette capacité. Ces anticorps traversent facilement et spécifiquement l’intestin tout en stimulant la réponse immunitaire de l’organisme. Les chercheurs ont démontré l’exis-tence de récepteurs spécifiques des IgA sécrétoires à la surface de certaines cellules de l’intestin. Ce nouveau mécanisme pourrait faci-liter la prise en charge de vaccins par voie muqueuse contre de nombreux agents pathogènes.

Des mécanismes pour lutter contre d’autres maladiesUne autre application de l’étude pourrait être le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin – MICI (maladie de Crohn et Rectocolite Hémorragique ). Les causes de cette in-flammation sont encore mal connues. On sait seulement que la perméabilité de l’intestin entraîne de nombreuses réactions inflam-matoires. Les IgA sécrétoires pourraient participer à ce processus et faciliter le transport des bactéries à travers la muqueuse. Cette pro-blématique fait l’objet d’une étude menée conjointement avec une

équipe de recherche d’Oxford dans laquelle travaille un ancien doctorant du GIMAP – le Dr Ni-colas Rochereau - et le service de Gastro-Entérologie du CHU de Saint-Etienne qui dispose d’une compétence dans la prise en charge des MICI (voir CHU’mag N°29 page 9, article du Pr Xavier Roblin). Ces travaux pourraient améliorer la compréhension de ces maladies et ainsi ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

E-SANTÉ REChERChE ET INNOvATION

- Dr Stéphane Paul, expert en vaccinologie au sein du laboratoire d’Immunologie et coordinateur adjoint du CIC sur les vaccins du CHU de Saint-Etienne, membre du GIMAP EA3064 de la faculté de médecine.

- Pr Christian Genin, chef de service du laboratoire d’Immunologie du CHU, membre du GIMAP EA3064 de la Faculté de Médecine.

- Pr Frédéric Lucht, chef du service des Maladies Infectieuses et tropicales, responsable du CIC sur les vaccins au CHU. Ce centre bénéficie d’une labellisation au niveau national par le Réseau REIVAC, qui regroupe 11 CHU, pour le suivi immunologique de l’efficacité de tous les vaccins. Il est également labellisé par l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS).

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la prestigieuse revue « Plos Biology ».

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REChERChE ET INNOvATION

actualité santé au cHULe dernier trimestre a été marqué au CHU de Saint-Etienne par l’organisation de plusieurs évé-nements d’envergure autour de la prise en charge des enfants, de la naissance à l’adolescence.

Congrès national sur la mort inattendue des nourrissons

Prise en charge des malformations thoraciques, le CHU confirme son excellence

La « mort inattendue du nourrisson » concerne selon les estimations 300 à 400 nourrissons chaque année en France, mais probablement nettement plus en l’absence de recensement national exhaustif. Cette tragédie représente pour les familles une épreuve difficilement surmontable et pour les professionnels qui y sont confrontés, une situation difficile à appréhender.

Le Pr Hugues Patural, pédiatre et chef du ser-vice de Réanimation néonatale et pédiatrique du CHU a organisé en

septembre dernier, avec ses col-lègues, le congrès national des centres de référence sur la mort inattendue du nourrisson.

Pour lutter contre cette problé-matique de santé publique, les centres de référence ont récem-ment créé une association natio-nale (ANCReMIN) et mis en place le premier observatoire national des Morts Inattendues de Nour-risson. Cet outil leur permettra

de disposer enfin d’une base épidémiologique exhaustive afin de sensibiliser les pouvoirs publics sur la base de chiffres solides et pointer si nécessaire, dans la po-pulation, des comportements à risque ou l’utilisation de matériel de puériculture dangereux.

En l’absence de campagne offi-cielle de prévention depuis 1998, les professionnels craignent que la mobilisation collective ne dimi-nue et que la fréquence des décès ne reparte à la hausse.

Les modes de couchage ina-daptés du bébé, par exemple le couchage sur le côté ou pire, le couchage ventral, sont sans doute directement responsables de la moitié de ces décès. Une simple prévention sur le couchage pour-rait ainsi éviter plus de 200 décès de bébés chaque année en France. D’autres facteurs de risque ont également été mis en avant grâce aux travaux scientifiques menés par plusieurs équipes de recher-che dont l’équipe stéphanoise EA SNA-EPIS.

L’impact du tabagisme maternel en cours de grossesse, des ano-malies rythmiques pendant la vie fœtale, des difficultés d’autorégu-

lation cardiaque ou respiratoire des nourrissons, des anomalies dans la qualité du sommeil et les systèmes d’éveil, sont autant de facteurs de risque de mort subite à ajouter à ceux respon-sables des décès « évitables » liés à un enfouissement, une literie inadéquate, un mode de portage à risque (par exemple en écharpe, lorsqu’elle est mal utilisée …).

Le Pr Hugues Patural conduit des travaux de recherche sur la régulation du système nerveux autonome des nourrissons. Il est co-responsable avec le Dr Olivier Mory du centre de référence stéphanois de la Mort Inattendue du Nourrisson.

Des facteurs de risque mis en avant

Depuis trois ans, le CHU de Saint-Etienne dispose d’une consultation multidisciplinaire pour la prise en charge des malformations thoraciques chez l’enfant et l’adulte, dirigée par les services de Chirurgie infantile et de Chirurgie Thoracique. Notre CHU était alors le 1er établissement de santé en Europe à proposer une prise en charge beaucoup moins invasive grâce au Pr Olivier Tiffet, chef du service de Chirurgie Générale et Thoracique, et au Dr Manuel Lopez, service de Chirurgie pédiatrique dirigé par le Pr François Varlet.Le workshop organisé en octobre, par ces derniers, a été l’occasion de donner les résultats positifs de ces nouvelles techniques.

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REChERChE ET INNOvATION

Sport intensif et douleur à l’adolescence, de la réflexion à l’étude« Sport intensif et douleur à l’adolescence » est le thème du workshop organisé en novembre par l’Antenne Médi-cale de Prévention du Dopage du CHU de Saint-Etienne, les Laboratoires de Physiologie de l’Exercice et Triangle de l’Université Jean-Monnet. Cette journée a été l’occa-sion d’échanger sur l’expérience physique et morale de la douleur à un âge de la vie particulièrement vulnérable.

Le workshop s’inscrit dans le projet de re-cherche qui a démarré début 2013, avec le soutien de l’Agence

Mondiale Antidopage. Peu d’études ont été menées jusqu’à aujourd’hui sur les ado-lescents qui pratiquent le sport de manière intensive et encore moins sur l’expérience qu’ils ont de la douleur.

L’adolescent sportif doit ap-prendre à vivre avec la douleur dans un contexte où le dépasse-ment de soi, de ses limites, sont très souvent présentés comme des conditions de la réussite. Dans cette perspective, les cher-cheurs visent à identifier com-ment la douleur fait l’objet de pratiques de soins dans plu-sieurs sphères sociales. Le rap-port à la douleur, sa prise en charge et la manière de prendre soin de l’adolescent sportif n’est pas seulement le fait de la médecine du sport et de son expertise. La famille, l’entou-rage sportif, ou un certain nombre de praticiens médicaux, participent eux aussi, à la ges-tion parfois négociée de la dou-leur et à la redéfinition continue des rapports entre le sport et la santé.

… au dopageLes chercheurs partent de l’hy-pothèse que c’est dans le rap-port à la douleur, et non dans le rapport à la performance, que pourrait se comprendre le dopage. En effet, les pratiques de dopage et les conduites ad-dictives pourraient trouver leurs origines dans les pratiques de soin et la gestion chronique de la douleur physique et morale ressentie par les athlètes.

Les malformations thoraciques (Pectus Excavatum et Carinatum)Le thorax en carène (pectus carinatum) correspond à une malformation de la partie avant du thorax (cf photo de droite) orientée plus ou moins en pointe. Cette déformation est très rarement visible à la nais-sance, le diagnostic est porté vers 3-4 ans.Cette affection touche un peu plus les garçons que les filles. La cause la plus probable est la croissance excessive de certaines régions des côtes. Les malforma-tions thoraciques constituent une disgrâce physique mais dans leurs formes sévères peuvent présenter des mani-festations fonctionnelles sur le

cœur et les poumons, en plus de leur répercussion psycho-logique à l’adolescence.A l’inverse, le pectus excava-tum ou thorax en entonnoir (cf photo de gauche) corres-pond à un « enfoncement » du sternum dans la cavité tho-racique. Il entraine les mêmes répercussions psychologiques et respiratoires.

Le traitementRécemment, plusieurs auteurs ont proposé d’une part une alternative opératoire moins lourde et d’autre part, une al-ternative non opératoire basée sur l’élasticité du thorax chez l’enfant, qui peut être remodelé par des systèmes de compres-sion externe (corset). Ce traite-ment non chirurgical permet

de prendre en charge plus tôt cette malformation et d’éviter une intervention chirurgicale dans de nombreux cas.

Une centaine de chirurgiens spé-cialisés, venant de 26 pays, a pu rencontrer les chirurgiens leaders au niveau mondial de la prise en charge des malformations de la paroi thoracique antérieure. Six interventions ont été retransmises en direct depuis le bloc opératoire dans la salle de conférence de l’Hôpital Nord.

Photo de scanner d’un Pectus Excavatum

Pectus Carinatum

Thomas Bujon, maître de conférences en sociologie, Laboratoire Triangle UJM, et le Dr Roger Oullion, médecin du Sport, responsable de l’Antenne Médicale de Prévention du Dopage du CHU de Saint-Etienne et chercheur associé au Laboratoire de Physiologie de l’Exercice (LPE-UJM), ont organisé au CHU cette rencontre pour les professionnels de santé.

De l’expérience de la douleur …Le projet de recherche vise à étu-dier la manière dont les adoles-cents sportifs, engagés dans une pratique intensive du sport, font l’expérience de la douleur. Il s’agit de décrire la manière dont la douleur physique et morale est définie, évaluée, légitimée et parfois valorisée dans le sport.

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Des médicaments sous surveillance renforcée

Cet automne, tout nouveau médicament soumis à une surveillance renforcée sera signalé par un triangle noir inversé. l’Agence nationale de sécurité du médicament précise néanmoins que ces produits ne sont pas dangereux.

QUESTIONS JURIDIQUES

Guillaume Fouteau – Chef de projet - Mutuelle Générale des Affaires Sociales

Déclarer un effet indésirable

Untrianglenoirsur les notices d’information...Depuis septembre 2013 les pa-tients ont découvert un triangle noir inversé sur la notice d’in-formation des nouveaux médi-caments autorisés et commer-cialisés dans tous les États mem-bres de l’Union Européenne.

Ce symbole signifie que le pro-duit est placé sous surveillance renforcée et sera assorti de la mention suivante : « ce médica-ment fait l’objet d’une surveil-lance supplémentaire » et d’une phrase encourageant les profes-sionnels de santé et les patients à signaler les effets indésirables.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre des nouvelles dispositions communautaires relatives à la sécurité des médicaments (légis-lation en matière de pharmaco-vigilance), entrées en vigueur en 2012. Avant cette date, certains pays avaient déjà rendu visibles

les médicaments les plus surveil-lés. C’est le cas par exemple des Etats-Unis qui signalent depuis plusieurs décennies les effets indésirables dans un cadre noir sur la notice et sur la boîte de chaque médicament.

En Europe, la réglementation n’impose pas l’inscription de ces informations sur la boîte ou le conditionnement mais unique-ment sur la notice et dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP).

Cela concerne aujourd’hui 105 médicaments dont la liste euro-péenne est publiée sur le site internet de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et tenue à jour par l’Agence européenne du médicament (EMA). Ils sont inscrits pour une durée de 5 ans mais ce délai peut être prolongé.

...mais des médica-ments non dangereux Il est rappelé qu’il ne s’agit pas de produits dangereux, il est donc indispensable de ne pas interrompre un traitement. Il est utile d’anticiper les interrogations des patients en leur expliquant les objectifs du dispositif.D’une manière générale, le tri-angle noir signale un manque

de connaissance sur le médi-cament.

A tout moment un produit nou-veau pourra être placé sous sur-veillance renforcée s’il contient une nouvelle substance active ou s’il s’agit d’un produit bio-logique (vaccin, dérivé du sang, etc.) dont le retour d’expé-rience, depuis sa commerciali-sation, est limité. Les patients et les professionnels de santé sont vivement encouragés à déclarer tout effet indésirable suspecté être dû à ce type de médicament. Les laboratoires seront aussi tenus de fournir des données complémentaires sur l’utilisation prolongée ou sur un effet indésirable survenu durant les essais cliniques. Cette collecte d’informations permettra de garantir que les effets de ces médicaments restent supérieurs à leurs risques.

Vous pouvez déclarer un effet indésirable sur le site ansm.sante.frou contacter le CentrerégionaldePharmacovigilanceduCHU qui pourra également vous renseigner sur un médicament.Téléphone : 04 77 12 77 37 - Fax : 04 77 12 77 74Mail : [email protected] : http://www.chu-st-etienne.fr/OffreSoin/Medecine/Pharmacovigilance/Accueil.aspIntranetCHU: http://intranet/qualite/pharmacovigilance/declaration.asp

**La qualité des prélèvements estessentielle!Chaque année, les infirmières hygiénistes programment avec l’équipe du Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène l’ensemble des pré-lèvements qui seront effec-tués par catégorie de prélèvements d’environnement et par service. Sont aussi concernés les prélèvements d’air, de surfaces et de maté-riels (par exemple les endoscopes). Des recherches ponctuelles peuvent être déclenchées en cas d’épidémie, de coupure d’eau ou d’ouverture d’un service. Les infirmières hygiénistes interviennent sur un environnement très large : robinet que l’on ouvre, arrivées d’eau parfois difficilement accessibles, matériels très techniques comme certains endoscopes ... Elles déposent tous les matins au laboratoire les prélèvements réalisés le jour même, parfois très tôt et quel que soit le site. Si le résultat est non conforme, un nouveau prélèvement est effectué jusqu’à ce que le problème soit résolu. Ce travail nécessite un lien étroit avec les services de soins, les services techniques et le bio-nettoyage.

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Des médicaments sous surveillance renforcée

LE MOT DU CLIN

De bonnes pratiques et une première accréditation obtenue en 2011Des contrôles qualité et une démarche d’amélioration des pratiques sont menés depuis 2001 par le Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène en lien avec l’Unité d’Hygiène Inter-Hospitalière**. Cette dynamique a permis au laboratoire de répondre aux textes réglementaires obligeant les établissements à recourir à des laboratoires accrédités pour dénombrer les légionelles dans leurs eaux. Le laboratoire, dirigé par le Pr Bruno Pozzetto, a ainsi pu demander à être accrédité COFRAC dès 2011 pour les dénombrements de légionelles et toutes les analyses de potabilité. Un processus encouragé par la direction.

Chaque année, 3 300 analyses d’eau et 900 analyses d’eau de dialyse (130 machines surveillées) sont traitées par 5 techniciennes (correspondant à 2 équivalents temps plein), sous la responsabilité de 3 biologistes.

Le versant hygiène du Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène agréé COFRAC, une reconnaissance du travail réalisé !Depuis mai 2012, le Laboratoire de Bactériologie-Virolo-gie-Hygiène du CHU est accrédité par le COFRAC* pour l’analyse des prélèvements d’eaux. Cela signifie que les procédures de prélèvement, le transport, les analyses microbiologiques et le rendu des résultats sont totale-ment maîtrisés. Cette accréditation, pour être pérenne, est reconduite chaque année.

Le Dr Nathalie Fonsale, biologiste responsable de l’assu-rance qualité en microbiologie, et le Dr Florence Grattard, biologiste responsable technique des analyses d’hygiène, nous expliquent la démarche.

Uneextensiond’accréditationAprès avoir obtenu son accréditation en 2012, le laboratoire a demandé une extension aux eaux de dialyse et aux dosages d’endotoxines bactériennes. Cette nouvelle portée lui permet d’effectuer une surveillance approfondie des nouvelles machines de dialyse et donc de répondre aux demandes d’établissements extérieurs. Au-delà de cette compétence, le laboratoire effectue 40 % de son activité pour d’autres établissements, ce qui représente, outre une reconnaissance de son expertise, un apport financier non négligeable.

Tous les processus maîtrisésLa démarche a nécessité la mise en place d’une organisation complexe, le suivi de règles strictes et de procédures qu’il a fallu créer. Les analyses d’hygiène sont réalisées selon les normes AFNOR par le laboratoire tandis que les prélèvements sont effectués par les infirmières de l’Unité d’Hygiène (voir encadré). Chaque processus est maîtrisé et tracé, du début du prélèvement jusqu’au rendu du résultat. Si celui-ci n’est pas conforme, une action corrective est mise en œuvre puis évaluée. Cette maîtrise intégrale de la démarche qualité mérite d’être soulignée.Aujourd’hui le système fonctionne en routine grâce à l’implication très forte des techniciens et des biologistes, une motivation qui a d’ailleurs été saluée par les évaluateurs du COFRAC. Cette réussite repose également sur le partenariat développé entre le laboratoire et l’Unité d’Hygiène

dont est responsable le Pr Philippe Berthelot. Cette expérience et cette dynamique bénéficient à l’ensemble du Plateau de Biologie qui a initié une démarche qualité avec l’objectif de faire accréditer 50 % de ses analyses effectuées chez les patients en 2016, avant d’atteindre 100 % en 2020, comme l’y oblige la nouvelle réglementation.

*COFRAC : Comité français d’accréditation

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Lancement du projet d’établissementle projet d’établissement 2013-2017, « trajectoire 2017 », est en cours de lancement. Un document qui présente la stratégie de l’établissement pour les prochaines années, mais surtout une démarche de projet amenée à évoluer au fil du temps.

DOSSIER

AXE 1 – Notre CHU entend améliorer la qualité de la prise en charge, affirmer le rôle de recours et de référence du CHU (greffes, filière rachis, aide mé-dicale à la procréation, hyper-tension artérielle…). Le projet vise également à structurer l’offre de cancérologie au CHU, en lien avec l’ICLN, activité stratégique et fédératrice de nombreux ser-vices (chimiothérapie, endosco-pie interventionnelle, chirurgie reconstructive...).L’amélioration de la prise en charge induit aussi de simplifier et optimiser le parcours du pa-tient au travers de projets tels que le développement de la chirurgie et de la médecine ambulatoires, la réorganisation de l’offre de soin en psychiatrie ou la gestion des lits.

AXE3– Le CHU renforcera la coopération territoriale, en cons-truisant avec les établissements publics du bassin une CHT sur la base d’une vraie réflexion stra-tégique partagée. Un ensemble d’actions est projeté en vue de mieux coordonner le parcours de soins et de développer l’offre technique. Ces projets contribue-ront à mieux coordonner le par-cours de soins et à développer l’offre technique avec les centres hospitaliers, en palliant les diffi-cultés de recrutement de méde-cins dans certaines spécialités. Le projet se prolongera par le développement de structures de soins de suite et réadaptation et le renforcement des liens avec les professionnels de ville et les établissements médico-sociaux.

Quels projets ?Le projet d’établissement a été soumis à l’ensemble des instances en fin d’année 2013. Il organise les projets en 5 axes, qui regroupent les projets médicaux, soignants, logistiques, sociaux, tech-niques, managériaux en orientations stratégiques pour les années à venir :

AXE 2 – En tant que CHU, notre établissement a pour ob-jectif de restructurer la recher-che clinique, ainsi que son orga-nisation en fédérant les équipes autour de 4 axes hospitalo-uni-versitaires porteurs d’une dyna-mique d’excellence, en lien avec la Faculté de Médecine. Celle-ci s’appuie sur la promotion de l’enseignement et le dévelop-pement des compétences, mais aussi la mise en place d’outils pour faciliter les missions de la recherche (IRM Recherche, mi-croscopie Raman, plateforme génomique…) et l’ambition de transposer l’innovation au cœur du soin par la robotisation en chirurgie ou le développement de techniques mini-invasives, par exemple.

AXE4–L’un des objectifs forts du projet d’établissement est de promouvoir une gouvernance par-tagée et de favoriser un manage-ment responsable et respectueux autour de valeurs de cohésion, de responsabilité et de respect mutuel, depuis le management des pôles jusqu’à la communica-tion au sein des équipes. Cet objectif est également sou-tenu par l’engagement social de l’établissement à l’égard des per-sonnels médicaux et non-médi-caux dans les domaines de la santé au travail, de l’attractivité de l’établissement et de la fidé-lisation des nouveaux profession-nels, des risques professionnels, de la conciliation vie privée/vie professionnelle, de la gestion des compétences, ou encore de la qualité de vie au travail.

AXE1-Améliorer la prise en charge et le parcours du patient

AXE2-Soutenir unedynamiqued’excellence

AXE3-Renforcer la coopération territoriale

AXE4-Promouvoir une gouvernance partagée

AXE5-Préparer l’avenir de l’établissement

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Le projet sera accessible en version papier dans chaque service et disponible sur les sites intranet etinternetduCHU.

Que signifie l’inscription au Projet d’Etablissement ?

Les projets inscrits dans le projet d’établissement sont reconnus comme consensuels et structurants pour l’institution dans les années à venir. Ce n’est pas un document qui graverait dans le marbre un nombre de projets strictement limité à réaliser, mais qui définit une stratégie et des projets qui vont évoluer au cours du temps. Chacun des projets sera étudié selon un calendrier différent pendant la période de 5 ans déjà ouverte et passera d’abord par une phase d’étude médico-économique qui permettra sa réalisation, si sa viabilité est démontrée.

Et les projets non retenus ?

Certains projets n’ont pas été retenus, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne seront pas réalisés. Parmi eux, certains sont intégrés dans les projets de pôle et les projets de service, d’autres ne sont pas encore bien déterminés et seront envisagés lorsqu’ils auront atteint leur maturité. D’autres encore sont à considérer sur le plus long terme, en particulier lorsqu’ils induisent des problématiques de financement important nécessitant des travaux ou l’acquisition d’équipements bio-médicaux d’envergure.

Remerciementsauxnombreuxcontributeurs!

Le projet d’établissement est une œuvre collective. C’est d’abord l’ensemble des équipes de soin, les cadres et les médecins, en participant au projet de pôle et au projet de soin qui sont à l’origine du projet d’établissement. Puis des groupes de travail thématiques ont coordonné chacun une composante du projet d’établissement : le projet médical, le projet social médical, le projet social non médical, le projet managérial (cadres et médecins), le projet systèmes d’infor-mation, le projet de soin, l’ensemble reposant sur le projet médical. Les différentes directions fonctionnelles ont éga-lement contribué à l’élaboration des projets. Les représen-tants des usagers ont été concertés sur le projet qualité, ap-portant ainsi leur éclairage sur ce document.Enfin, le conseil stratégique des pôles a suivi l’élaboration du projet d’établissement, de façon particulièrement active et constructive.

AXE5– La modernisation des outils et du pilotage de l’établis-sement, de même que la trans-formation des structures sont envisagés pour préparer l’avenir de l’établissement et aller vers un CHU à deux sites. L’établissement poursuit son objectif de retour à l’équilibre financier qui assurera son développement pérenne.

DOSSIER

nous remercions tout particulièrement :

- l’équipe projet médical qui a œuvré pour faire emerger, à partir de projets de pôles et services, les projets médicaux transversaux, structurant ainsi le socle du projet ;

- l’équipe de direction du ChU qui a coordonné l’ensemble des autres composantes du projet d’établissement.

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Cristal Action : comment sauver plus de vies par le don d’organesDans le cadre du plan Greffe national, une démarche a été mise en œuvre dans de nombreux établissements pour augmenter le recensement des donneurs d’organes et améliorer la qualité de la prise en charge des donneurs et de leurs proches. L’outil d’évaluation Cristal Action, en déploiement au CHU, permet de faciliter ce recensement. Un enjeu majeur devant la baisse du nombre de donneurs.

D’abord une explication en quelques lignes sur le contexte du plan greffe, la baisse du nombre de donneurs et le rôle de Cristal Action au sein du dispositif…

Cristal Action, un outil d’évaluation des pratiquesCristal Action est un outil d’évaluation pérenne de l’activité des pratiques qui comprend, pour chaque établissement participant :•Uneenquêtesurlesconnaissances,attitudes et pratiques des professionnels de santé•Uneanalysedelapriseenchargedes donneurs potentiels à partir de l’étude des décès hospitaliers.

Une implication au sein du CHU saluée au plus haut niveauUn record ! Quasi 95% des 623 agents médicaux et non médicaux des 9 services concernés par l’étude ont répondu à l’en-quête sur les connaissances ! Même l’Agence de Biomédecine s’étonnait de l’extraordinaire participation du CHU de Saint-Etienne… Bravo aux cadres de santé pour leur rôle majeur dans ce taux de retour et merci à chacun pour cette implication qui rend les résultats particu-lièrement intéressants à analyser.

Des résultats intéressants…Saviez-vous que 80% de la population française est favorable de manière générale au prélèvement et don d’organes ? Beau-coup d’entre nous l’ignorent d’après les résultats de l’enquête.Saviez-vous que le CHU réalise des pré-lèvements de tissus ? 30% des agents interrogés ne le savaient pas.Saviez-vous que 70% des agents interro-gés affirment avoir déjà informé leurs proches de leur choix ? Et vous, avez-vous parlé de ce sujet avec vos familles et amis ? Les avez-vous informés de votre choix personnel ? Et pour vos enfants ?

Et saviez-vous qu’il existe au sein du CHU un service de coordination des prélève-ments pour aider les services, et en parti-culier pour rechercher le refus de la per-sonne décédée auprès de ses proches ? La moitié des agents interrogés, toutes catégories confondues et 82% des mé-decins en avaient connaissance.

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PLAN LARGE

l’équipe de la coordination des prélèvements d’organes

Personnes à contacter :•DrAmbroiseDuprey, Chirurgie cardiovasculaire

(poste 28243)•Jean-LoupPugniet, Coordination des prélèvements

(06 08 01 30 99)

En attendant la prochaine étapeDansun second temps, ceprogrammepermet d’analyser les décès de l’année écoulée pour identifier s’il existe une marge d’amélioration dans l’identification de nouveaux donneurs potentiels… Il contribue à accroître la sensibilisation des équipes au prélèvement et don d’organes pour lesquels les listes des patients en attente de greffe sont encore bien longue.

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E 17L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E

ZOOM SUR...

Le département de la Loire ne présente pas de bons indicateurs pour cette pathologie, reconnue comme une

priorité de santé publique et qui touche plus de 3 millions de personnes en France.Sainté Diabète a pour objectif d’identifier plus précocement les patients à risque diabé-tique, d’améliorer leur inté-gration dans un parcours de soins, et de renforcer la coor-dination des soins tout en facilitant l’accès des patients à l’information sur leur maladie. Dans le cadre du projet, les pharmaciens participants réa-liseront des dépistages dans leur officine et orienteront les patients à risque diabétique vers leur médecin traitant.Différents outils sont mis à disposition des médecins, tels qu’un carnet de liaison élaboré pour le patient diabétique ou des fiches navette médecin-infirmière. Ceux-ci faciliteront la coordination entre profes-sionnels de santé autour du patient. Enfin, des rencontres de proximité au niveau des quartiers vont être proposées pour permettre aux patients diabétiques d’échanger sur le quotidien de leur maladie.

L’engagement du CHU dans cette démarche va permettre de renforcer l’éducation théra-peutique développée par le service d’Endocrinologie, grâce notamment à de nouveaux financements.

*Les acteurs du projet : l’ARS Rhône-Alpes, la CPAM Saint-Etienne, le CHU de Saint-Etienne, CISS Rhône-Alpes, la Conférence de Territoire Ouest, le Réseau DEDICAS, la Faculté de Médecine de Saint-Etienne, le Groupement des consultants infirmiers de la Loire, le Conseil départemental de l’Ordre infirmier, le Conseil de l’Ordre Régional des Pharmaciens, la Ville de Saint-Etienne, Sanofi France, URPS Pharmaciens, URPS Infirmiers.

Favoriser l’intégration des patients diabétiques dans un parcours de soinsa l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, l’agence Régionale de santé Rhône-alpes, le ChU, la ville de saint-etienne et sanofi France ont annoncé le lancement de sainté diabète. Ce projet de santé publique original est porté par un ensemble d’acteurs de santé* de la loire mobilisés pour mieux coordonner et rendre accessible à tous la prise en charge des patients diabétiques à l’échelle de la ville de saint-etienne.

l’éducation thérapeutique du patient (etP)Pr Bruno Estour – service d’Endocrinologie, chef de pôle

L’éducation thérapeutique s’adresse à des patients souffrant d’une maladie chronique qui nécessite un changement de comportement et l’adaptation du traitement au quoti-dien. Le diabète répond parfaitement à cet objectif, ce qui explique qu’il fut la première maladie impliquée dans l’etP. un diabétique est son propre conseiller pour organiser son apport alimentaire et effectuer les modifications utiles tout au long de sa vie, pour gérer son activité physique, pour adapter les doses des médicaments et pour accepter de dépister les complications potentielles liées à sa maladie.

Pour accompagner le patient diabétique dans cette démarche, le service d’endocrinolo-gie a ouvert une structure ambulatoire auprès de laquelle les patients s’inscrivent direc-tement (04 77 12 77 29) sur les conseils de leur médecin. un diagnostic éducatif est effectué afin de sélectionner les séances utiles au patient. six séances sont déjà en place : pourquoi mon diabète, la place du sucre dans mon alimentation, mais aussi la place de la graisse, la prévention des complications, gérer l’insuline, l’activité physique.

L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T - É T I E N N E18

Quand «bien manger» rime avec «bien vieillir» !

DERNIÈRE MINUTE

Dr Emilie Achour – gériatre, et Véronique thesserre – cadre de santé

Dr thomas Célarier – gériatrePr Régis Gonthier – chef du service de Gérontologie clinique et chef de pôle

Depuis 2011, l’équipe soignante du service de court séjour et de soins de suite gériatrique à l’Hôpital la Charité réfléchit à l’amélioration de l’alimentation des personnes âgées. Avec l’adhésion de tous, plusieurs dispositions ont été prises permettant aux patients de retrouver un peu d’appétit et du plaisir à manger.

La réflexion est partie de plusieurs constats de l’équipe soignante du ser-vice : des aliments étaient jetés, car inadaptés, des plateaux surchargés décourageaient les patients et la distri-

bution des repas était trop rapide pour en faire un temps de convivialité. La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie recommande de limi-ter le temps de jeûne à une période de 12 heures, d’espacer les repas pour permettre la digestion et laisser du temps aux patients pour manger. L’équipe* a donc travaillé en ce sens pour faire du repas un soin à part entière et un plaisir pour les patients.Depuis,lessoignantsreconditionnentlesbar-quettes en assiettes, retravaillent les textures, laissent cours à leur créativité en jouant avec les couleurs pour préparer les plateaux repas. Les

premiers satisfaits en sont les patients, persua-dés que le service dispose de sa propre cuisine !Les horaires de distribution des repas ont égale-ment été revus. Le petit déjeuner prévu à 8 h 30 a été avancé à 7 h 45, le dîner repoussé de 17 h 45 à 18 h 15. Ces changements d’horaire ont de-mandé des efforts d’adaptation et d’organisation du travail, car le dernier tour du soir avant le cou-cher est long : « il faut calmer les angoisses du soir, installer les patients pour la nuit, réaliser les changes …et tout ça avant que l’équipe de nuit n’arrive », explique une aide-soignante. Servie auparavant à 16 heures, la collation l’est au-jourd’hui à 15 heures, et d’autant plus appréciée des patients qui se réveillent alors de la sieste. Pourl’équipesoignante,servirlacollationendé-but de poste est également une approche plus conviviale que de débuter par le change.

Depuis avril dernier, une astreinte téléphonique a été créée pour les médecins généralistes du bassin sté-phanois, de 9 h 00 à 18 h 30 les jours ouvrables, avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé. Les médecins seniors des unités de soins (L1 - L2 à la

Charité, T1 - T2 à Trousseau) assurent cette permanence pour apporter une aide à la décision et organisent, si nécessaire, une entrée directe dans un service de court séjour gériatrique.Pour répondre aux demandes d’hospitalisation, les services de Gériatrie réservent chaque jour à tour de rôle 3 lits jusqu’à 13 h 30 pour éviter un passage par les Urgences.Dans le cadre d’une convention, la clinique de la Buissonnière garde également un lit disponible jusqu’à 13 h 00.Après 6 mois de fonctionnement, un travail d’analyse des appels est en cours, mais d’ores et déjà, les médecins généralistes qui l’utilisent se disent satisfaits du dispositif (15 à 20 appels sont reçus chaque semaine).

Une «hotline» en Gériatrie pour un circuit court !

les médecins généralistes et les médecins coordonnateurs de maisons de retraite sont souvent confrontés à des situations imprévues et complexes pour leurs patients âgés. Une « hotline » a été mise en place en Gériatrie, afin d’organiser des entrées sans passage aux Urgences, souvent inadaptées et parfois traumatisantes pour cette population fragile.

*Le groupe, composé d’un médecin, du cadre de santé, de la diététicienne, d’infirmières et d’aide soignantes, a mené une réflexion pendant près d’un an.

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