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reportage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

Carole AGHEYA. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.Espoir D.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

L'office de développement et d'ex-ploitation des forêts (ODEF) a organisédu 25 au 28 août dernier une tournéede visibilité sur ces différents chantiers àtravers tout le territoire national en vuede sensibiliser l'opinion nationale sur lesactivités qu'il mène. Cette tournéeconnait la participation des députés àl'assemblée nationale, des représentantsdes différents ministères puis des journa-listes.

Cette tournée de visite de chan-tiers initiée par l'ODEF, a pou missionde rendre visible les activités dereboisement et d'exploitation del'ODEF puis de sensibiliser l'opinion

national et les partenaires techniqueset financiers sur les enjeux liées à la

gestion durable des forêts dans notrepays. Selon le directeur général de

l'ODEF M. Edjidomele GBADOE, endépit de toutes les activités et réalisa-tions dans le domaine forestier natio-nal, l'ODEF est méconnu du grandpublic togolais. " Certains semblentignorer l'existence de l'ODEF malgréles efforts d'intervention dans toutesles régions du pays, la création d'em-plois temporaires et la réalisationd'œuvre socio-économiques à partirdes ristournes octroyées suite auxexploitations ", a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs émis le vœu qu'àtravers cette tournée nationale de visi-te de chantiers, les activités de l'ODEFseront connues du public togolais quipendant longtemps méconnaissait

l'existence de cet établissement publicà caractère industriel et commercial. "Notre visite de chantier a pour missionde rendre visible nos activités et sensi-biliser les décideurs et l'opinion natio-nale sur les enjeux qui sont liées à lagestion durable des forêts dans notrepays ", a-t-il ajouté. Pour lui les forêtsde notre pays sont confrontées à d'é-normes problèmes et il faut y remé-dier en trouvant des solutions adap-tées.

Dans la région maritime, L'ODEFdispose de 03 grandes forêts classéesà savoir celle de Lili, d'Eto puis deTogodo sur une superficie totale de

La première revue semestrielle del'année 2015, la sixième du genredepuis l'initiation des réformespubliques, démarrée le mardi 25 aoûtdernier à Lomé sous la direction duSecrétaire permanent pour le suivi despolitiques de réformes et programmesfinanciers, Mongo Aharh-Kpessou, enprésence des experts de l'UnionEuropéenne (UE), donne des résultatssatisfaisants. Selon les premières conclu-sions, le Togo est un bon élève en matiè-re d'exécution des réformes écono-miques.

Dans le cadre du volet 2 du projet" Appui à la gestion des financespubliques " mis en place par le FondsMonétaire International (FMI) en colla-

boration avec l'Etat togolais et financépar l'Union Européenne, une rencontrede deux jours a été organisée, les 25et 26 août derniers, pour faire la pre-mière revue de mise en œuvre desréformes publiques du premier semes-tre de l'année en cours. Cette revuevise à dresser un état des lieux de lamise en œuvre du plan d'action de laréforme de la gestion des financespubliques à la fin de juin et à procé-der, par la même occasion, à la repro-grammation éventuelle des actionspour le second semestre en vue del'atteinte des objectifs fixés pour l'an-née 2015.

Durant deux (2) jours, les expertsnationaux et de l'UE des questionséconomiques et des politiques

publiques ont dressé l'état des lieuxde la mise en œuvre du Projet d'Appuiaux réformes de la gestion des finan-ces publiques (PA-RGFP) au cours dupremier semestre de 2015 et procédéà la reprogrammation des actionspour le second semestre afin d'attein-dre les objectifs fixés pour l'année2015. Au total, neuf (09) programmes,notamment la mobilisation des ressour-ces, la prévision, la programmation etl'exécution budgétaire, ont été passésau peigne fin.

Réaffirmant l'engagement del'Etat togolais à continuer de mettre enœuvre des réformes performantes etconformes aux standards internatio-naux, le Secrétaire permanent pour lesuivi des politiques de réformes et

programmes financiers, Mongo Aharh-Kpessou a souligné que " les chantiersdes réformes en cours d'exécution ontpermis d'améliorer la performanceéconomique de notre pays au cours deces dernières années grâce à unemeilleure politique économique et sur-

Le sujet fait le chou gras dela presse ghanéenne. Selon leprincipal parti de l'oppositionau Ghana, le New Patriotic Parti(NPP), la Commission électora-le du Ghana aurait gonflé lefichier électoral de plusieurscentaines de Togolais, ceci envue de favoriser le parti au pou-voir, le National DemocraticCongress (NDC), dans l'optiquede la présidentielle ghanéennede 2016. Ces allégations degonflements du fichier électo-ral, par des ressortissantstogolais, ne laissent pas indiffé-rentes certaines organisationsnon-gouvernementales (ONG)du Togo, dont ''Ami du Mondedes Enfants (AME) intervenantégalement dans la formationcivique. Cette ONG a décidé, le31 août dernier à Lomé, de par-tir en campagne de sensibilisa-tion des populations des villesfrontalières entre le Ghana et leTogo, afin d'attirer l'attention decelles-ci sur les dommages dese constituer ''en électeurstranshumants''…

Les accusations…L'opposition ghanéenne avec

au premier rang le NPP, mèneune campagne pour obliger laCommission électorale ghanéen-ne à revoir sa copie en vue deconfectionner un nouveau registred'électeurs pour les électionsgénérales de 2016. Ce parti, aucours d'une conférence de pressele 18 août dernier, argue que l'ac-

tuel fichier est bourré d'électeursvenus des pays voisins, leBurkina Faso, la Côte d'Ivoire, etle Togo. Ainsi, selon le NPP cefichier qui a porté l'actuel prési-dent John Dramani Mahama aupouvoir en 2012, n'est plus crédi-ble du fait de l'enrôlement d'indivi-dus non-ghanéens sur les listesélectorales.

" A l'aide de la technologie bio-métrique de reconnaissancefaciale, le système a trouvé76.286 apparemment potentielsde mêmes personnes, avec lesmêmes noms et visages sur leslistes électorales du Ghana et duTogo…", soutient le NPP qui esti-me que la " fraude " serait accrueà l'échelle nationale.

Mais en réaction à ces alléga-tions, le NDC au pouvoir, souligneque " cette réclamation est unesuite de l'affinité de longue datedu NPP pour la politique tribalepar laquelle elle associe les peu-ples d'une certaine discrimination

ethnique et triba-le avec desméfaits et enchai-nent des com-mentaires dou-teux venant… "

Selon leSecrétaire géné-ral du NDC, " cedocument qu'ils(les dirigeants duNPP) prétendentêtre des extraitsdu fichier électo-ral togolais, si

vous le regardez de près, vousvous rendrez compte que tandisque le fichier du Ghana montre l'i-mage et le nom de l'individu plusd'autres détails, dans le cas duTogo, ils mettent juste l'image etmettent séance tenante un cer-tains long numéro de série là-bas". Ainsi, le SG du NDC tire laconclusion que " le NPP a délibé-rément fabriqué ce mensongepour justifier sans fondementleurs appels pour un nouveauregistre d'électeur ".

Ce nouveau bras de fer entrele pouvoir et l'opposition annonce,à un an des élections généralesau Ghana, un ferment de la crisepréélectorale dans le pays

L'action de la Société civiledont AME

Dans cette crise préélectoralenaissante, point n'est besoin derappeler que le phénomènedénoncé, s'il s'avérait, ne seraitpas une pratique propre à un

pays. Les frontières physiques quiont mis en lambeaux des famillesentières permettent, au nom de lalibre circulation des personnes etdes biens, un regroupement defamille d'un côté comme de l'autredes familles. Et tout peut partir delà.

La responsabilité des organi-sations de la société civile telleAME, est d'organiser des campa-gnes de sensibilisation citoyennespour attirer l'attention des conci-toyens sur le fait qu'aller voterdans un autre pays que le nôtre,constitue, quoi qu'on puisse dire,un délit. Cette ONG entend faireun plaidoyer à soumettre auxbailleurs en vue de réaliser dansles brefs délais une sensibilisationà même de calmer les esprits etdissuader les candidats à l'aven-ture électorale dans les pays voi-sins, ceci dans l'optique de préve-nir des conflits intercommunautai-res.

Visiblement ces déclarationset attitudes de l'opposition gha-néenne ressemble fort bien àcelle du Togo, championne descoups bas et autres déclarationsva-t-en guerre à l'approche dechaque élection comme quoi, uneopposition peut en cachée uneautre. Espérons que la campagnede l'ONG AME calme les ardeursde ces opposants ghanéens etdissuade les éventuels candidatsde cette aventure électorale dansles pays voisins.

JPB

L'ONG AME pour une sensibilisation des populations frontalières

Augustin Amégan, Chargé à la Com. AME

Vue partielle des participants sortant de la forêt classée de Mewedè

L'ODEF appelle à une mobilisation des ressources envue d'une gestion durable des forêts dans notre pays

Allégations d'enrôlement de Togolais sur les listes électorales au Ghana :

Tournée de visibilté de l’ODEF :

tout l'assainissement des financespubliques ".

Pour le chef de la Délégation del'UE au Togo, Berlanga Martinez, "beaucoup d'avancées ont été accom-plies, cependant quelques faiblessessubsistent encore. C'est évidemmentautour de ces faiblesses et de nou-veaux enjeux tels que la mise enœuvre du nouveau cadre légal etréglementaire résultant de latransposition des dispositions perti-nentes de l'Union économique ouestafricaine que nous devons nous enten-dre pour pourvoir notre assistanceafin d'accompagner les priorités dugouvernement ".

Cette revue intervient au momentoù une mission d'identification pour le11ème cycle du Fonds Européen deDéveloppement (FED) séjourne auTogo pour baliser la voie aux futursaxes d'intervention pour la période2014-2020.

De l'avis général, au regard desréformes engagées par le Togo enmatière de finances publiques pource premier semestre 2015 (janvier àjuin 2015), l'on peut affirmer que leTogo est parti pour être l'un des paysles plus performants en Afrique.

Notons que depuis 2012, le gou-vernement togolais et ses partenairesfinanciers et techniques se retrouventpour faire, chaque six mois, l'état deslieux des réformes des financespubliques pour l'identification despriorités.

JPB

Les experts nationaux et de l'UE sur une note de satisfaction6ème revue des réformes publiques :

Mongo Aharh-Kpessou

Suite à la page 5

actualite

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015

L'opposition togolaise està la croisée des cheminsaprès le scrutin présidentieldu 25 avril dernier. Si les deuxpoids lourds de l'oppositionnotamment le CAR et l'ANCont dégainé des flèchesempoisonnées pour se tirerdessus, la troisième forcepolitique de l'opposition, leparti ADDI ne semble pasemprunter ce chemin de va-t-en guerre. Le parti ADDI quise démarque de cette gué-guerre appelle l'opposition àla raison face à l'échec cui-sant qu'elle a subi lors de laprésidentielle.

En effet, le président d'hon-neur d'ADDI le Dr FrançoisKampatib député à l'AssembléeNationale dans une interventionsur Radio Zéphyr, a laisséentendre que la solution idéaleet envisageable pour l'opposi-tion c'est " la rétrospection et larévision de ses propres lacunes" au lieu de jeter son dévolu surun quelconque parti. Cet appelest une invite à l'opposition decesser de s'accuser entre ellemais de réfléchir sur les voix etmoyens pour aboutir aux bonsrésultats aux prochaineséchéances électorales.

L'honorable FrançoisKampatib a martelé : " quechaque parti politique en sonsein fasse son analyse interne,situe ses propres responsabili-tés et se fasse violence pour sedire : quel que soit ce qui estarrivé, il est certain que moiaussi j'ai une responsabilitédedans. En répondant à cesquestions clés : Quelle est maresponsabilité ? Quelles actionsje peux mener pour qu'il ne soitplus ainsi ? "

Cette sortie contraste aveccelle de l'ANC qui au lieu dereconnaitre que son échec estdû à ses propres turpitudes,préfère brandir des histoiresimaginaires comme preuves defraudes massives quatre moisaprès le scrutin. Dans unmémorandum qui ressemble àun chiffon, les responsables duCAP2015 font croire que leurcandidat a gagné les électionset qu'il a été volé. Or s'ils sonthonnêtes, ils allaient reconnait-re que si la CommissionElectorale NationaleIndépendante (CENI) a trichépour le compte du parti au pou-voir, la Concertation Nationalede la Société Civile (CNSC),elle autre financée par l'UnionEuropéenne, a fait une centrali-sation parallèle à celle de laCENI mais les résultats sontpratiquement les mêmes. Lesrésultats de la CNSC donnentgagnant à ce scrutin, le candi-dat du parti UNIR.

Les responsables duCAP2015 devaient s'inscriredans la même démarche que

l'ADDI en se posant les deuxquestions pour mieux s'organi-ser afin de convaincre lesTogolais à porter leur choix surleur candidat. Le comble, c'estque non seulement l'ANC perdson temps à démontrer l'impos-sible, mais également livre uneguerre sans merci à ses frèresde l'opposition. Jean-PierreFabre qui se dit chef de file del'opposition doit-il jouer au ras-sembleur ou bien combattreencore une fois ces amis del'opposition ? Il apparait claire-ment que les responsables del'ANC manquent cruellementd'intelligence.

Sinon, comment comprendrequ'ils n'aient pas tiré leçons deleur arrogance et leur méprisenvers les autres partis de l'op-position ce qui a été à l'originede leur cuisant échec ? Si leurcandidat avait le soutien duCAR, de l'ADDI de OBUTS de laCDPA, etc. Il serait fort probablequ'il remportât ce scrutin. Maismalheureusement, les respon-sables de l'ANC, dans leur arro-gance, ont laissé entendre quemême seuls, ils pouvaientgagner le scrutin. Cette déclara-tion du premier vice-présidentde l'ANC, Patrick Lawson,lorsque l'opposition était réuniepour désigner un candidatunique, a révolté plus d'un.

Ainsi, les poids lourds del'opposition qui pouvaient lui

apporter des voix, se sont reti-rés en le mettant au défi degagner sans eux. Et le résultatest sans appel, une cuisantedéfaite. Au lieu de tirer lesleçons de leur mépris envers lesautres partis de l'opposition etappeler au rassemblement tousles partis de l'opposition pourles prochaines échéances élec-torales, Jean-Pierre Fabre etses affidés reprennent lesmêmes méthodes pour recom-mencer et pour à coup sûraboutir aux mêmes résultats.

C'est ce qui a amené M.Gnanouvidé Christophe, ensei-gnant au lycée et militant del'ANC à faire éclater sa colère :" je préfère rejoindre le parti

UNIR pour accompagner FaureGnassingbé dans sa politiquede développement et espérerun jour une nomination au lieude continuer par suivre Jean-Pierre Fabre et ses acolytes quinon seulement nous font mar-cher mais aussi nous laissent àla merci des gaz lacrymogènesau cas où la marche dégénère.Cela me rend malade. Je merend aujourd'hui compte quec'est de vraies têtes en l'air quine peuvent jamais accéder aupouvoir.

A quoi servirait-il de suivredes gens qui sont imbus d'euxmêmes et incapables de réflé-chir et de voir plus loin que leurnez ? J'étais militant de l'UFC et

après le clash j'ai suivi Jean-Pierre Fabre et j'étais présent àtoutes les marches et activitésdu parti croyant qu'il pouvaitnous conduire vers l'alternance.Mais hélas ! Je rejoins le partiUNIR pour au moins être utile àmon pays ". Ce cris de cœur deGnanouvidé dénote du désarroide certains militants cadres duparti qui sont très déçus de l'at-titude des responsables del'ANC qui mènent l’oppositiondroit dans le mur.

Il va sans dire que la clé dusuccès de l'opposition passeforcement par la réponse à sesdeux questions posées par leparti ADDI à savoir " Quelle estma responsabilité ? Quellesactions je peux mener pour qu'ilne soit plus ainsi ". Le reste,n'est que des agitations del'ANC c'est du déjà vu et déjàentendu.

Par ailleurs, apparemment,Jean-Pierre Fabre et ses lieute-nants n’ont que faire de cessages conseils du députés del’ADDI. Leur seule préoccupa-tion est d’user de dilatoire et dela démagogie populiste poursusciter au sein d’une opinionmal informée, des espoirsdéçus. C’est bien sûr l’objectifqu’ils se fixent en programmantpour les prochains jours desmanifestations de rue.

Aliziou Dominique

L'opposition Togolaise se réveille-t-elle ?

Le parti ADDI appelle à " une rétrospectionet une révision de ses propres lacunes "

Dr Kampatib François (ADDI)

Les chiffres font froids dans ledos. Plusieurs milliers de person-nes ont péri cette années 2015en cherchant l'eldorado de l'autrecôté de la Méditerranée. Pourmettre fin à ce drame humanitai-re, il convient de trouver dessolutions idoines tant sur le conti-nent africain que sur le territoired'accueil qui se révèle souventêtre un ''conte de fée''. Cette

situation a créé un réel sentimentde frustration qui ne laisse sansréactions les chefs d'Etat et degouvernement africains.

C'est donc se sentant inter-pellées en tant qu'Africains queles plus hautes autorités togolai-ses ont décidé d'inscrire cettequestion à l'agenda du prochainsommet de l'UA sur la Sécuritémaritime à Lomé, du 02 au 07

novembre 2015, en attendant lesommet sur les migrations entrel'UE et les pays africains prévules 11 et 12 novembre 2015 à LaValette (Malte).

En prélude aux deux som-mets, Lomé et Bruxelles ontentamé des discussions cons-tructives et ouvertes afin de toutmettre en œuvre pour la réussitede ces deux grands rendez-vousde l'Afrique avec l'histoire. Cespourparlers démarrés en coulis-ses, se sont accentués le 27août dernier au cours d'uneconférence de presse co-organi-sée par le ministère des AffairesEtrangères, de la Coopération etde l'intégration africaine et laDélégation de l'UnionEuropéenne au Togo.

Placée sous le thème " lesdéfis de la migration ", cette ren-contre vise à dégager des pistesde solutions en vue d'arrêter l'hé-morragie et sauver ainsi des viesdes personnes en danger, candi-

dats à l'immigration, trouver lesidées novatrices sur les ques-tions migratoires de la part desafricains, harmoniser les pointsde vue sur le phénomène com-plexe d'immigration, etc.

Soulignant toute l'importancedu Sommet de Lomé qui devra, àterme, proposer un document-charte qui exposerait presquetoutes les pistes pour combattrel'insécurité maritime sous sesformes diverses, le ministreRobert Dussey a déclaré que laCharte de Lomé servira d'échan-ges au Sommet de Malte.

L'Ambassadeur de l'UE auTogo, Nicolas Berlanga Martineza, pour sa part, souligné que leSommet de Lomé pourrait aiderà identifier des idées novatricessur les questions migratoiresproposées par des pays afri-cains, et ceci doit passer par despréparatifs, notamment leSommet de Lomé.

Notons qu'à ces différentssommets, l'occasion sera don-née aux Africains de parler d'u-nes seule voix quant à la ques-tion de migration et proposer despistes de solutions, notammentl'aide à l'Afrique, etc.

JPB

Migration et Sécurité maritime à Lomé :Bruxelles et Lomé entament un dialogue pourque l'Afrique parle d'une seule voix à La Valette

Le ministre Robert Dussey (g) et l’Ambassadeur Nicolas BerlangaMartinez (dt)

Plus que quelques semaines et les projecteurs seront tournés vers Lomé à l'occasion du som-met de l'Union Africaine (UA) sur la Sécurité maritime. A l'heure où se peaufinent les derniersréglages pour un sommet réussi dans la capitale togolaise, l'actualité semble s'inviter à ce grandrendez-vous. Ainsi, les organisateurs de ce sommet, notamment les plus hautes autorités dupays, ont décidé d'inscrire la question sur l'escalade du drame humanitaire de l'immigration illé-gale, notamment dans la Méditerranée, à l'agenda de ce Sommet de Lomé. Une manière d'inviterles dirigeants du continent à parler d'une seule voix avant le sommet de La Valette (Malte) du 11au 12 novembre 2015.

nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015

Fait divers

S'il est facile de croire que " Tout chemin mène àRome ", il est d'autant plus difficile de parvenir à iden-tifier les bonnes voies qui conduisent à ce paradisdivin. Yékine, un compatriote âgé seulement de 25 ans,paye en ce moment le prix de son audace pour avoirengagé la procédure d'enrichissement illicite avec unmarabout falsificateur.

L'information n'est portée au grand public que le lundi 31août 2015. A la surprise générale, les populations deMandouri ont été alertées par la convocation du très grandmarabout de la localité, El hadj Madoul, pour escroqueriesur la personne du sieur Yékine.

Les deux parties sont arrivées au poste de police à l'heu-re indiquée par l'officier. Elles ont été accueillies par uneimmense foule de parents, d'amis mais aussi de curieux quiavaient pris d'assaut la cour de cette institution.

L'affaire était aussi complexe que l'officier avait du mal àrendre son verdict. Il ressort des deux auditions que Yékineavait contacté le marabout aux fins de le rendre riche. Il luiaurait demandé d'user de ses capacités occultes pour met-tre fin à son enfer sur terre.

Le marabout avait accepté lui rendre ce service. Mais encontrepartie, il l'avait expliqué les tenants et les aboutis-sants de sa " magie ". Le marabout l'avait également préve-nu des dangers qui pourraient en résulter au cas où il vien-drait à désobéir aux règles qui lui seront édictées à cet effet.

Au poste de Police, El Hadj avait même avoué à l'officierque les jours de Yékine seraient comptés puisqu'il avait, enréalité, signé un pacte avec le diable et qu'en la matière, lesobligations allaient être respectées. Il avait affirmé en sub-stance : " Celui qui l'a conduit chez moi lui a dit commentfonctionne le processus. Lorsque quelqu'un consent à vivrele paradis terrestre, il vient me voir et je lui prescrits lesingrédients à acheter. Parmi ceux-ci, il y a toujours et sur-tout un coq rouge ".

Il renchérit en ces termes : " Le processus commenceavec la séquestration du coq. Il doit être enfermé pendanttrois jours. Il ne boit pas et ne mange pas. A l'issue de cetteépreuve, on sort le coq et on lui sert des graines de maïs.Le nombre de graines picorées représentent les années debonheur du demandeur ".

Et d'ajouter : " Le comptage des graines se fait aprèsque le coq se soit donné la mort par le feu mis pour la cir-constance ". Si la procédure échoue comme c'est le cas denotre ami Yékine, où le coq a refusé de picorer, le sort estclair, c'est la mort violente, rien à faire ! ".

Malgré les supplications de l'officier, le marabout estresté inflexible. Toute la salle s'est ensuite glacée par cettenouvelle. En partant, les parents de Yékine ont supplié l'of-ficier de poursuivre ses négociations avec le marabout pourempêcher que le drame se réalise. Triste n'est-ce pas ?

B.TALOM

SALE PROJET

des maisons, les coins des ateliersdes réparateurs, les garages etautres, contribuant ainsi à la créa-tion des montagnes de dépotoirssauvages dans les quartiers.

Que deviendraient nos villes

surtout Lomé la capitale sans l'ac-tivité " GAKPO-GBEGBLE " ?Lorsqu'on connaît les difficultésauxquelles sont confrontées lesautorités en charge de l'environne-ment et des communes en matiè-re de gestion des ordures ména-gères et des sachets plastiques,surtout qu'actuellement les pointsde décharge sont saturés, on nepeut que saluer cette initiative quia cependant besoin d'un encadre-ment en vue d'une meilleure opé-rationnalisation.

En dehors de sa dimensioncommerciale, " GAKPO-GBEG-BLE " est donc une activité quicontribue à la lutte contre la pollu-tion de l'environnement et de l'at-mosphère pour faire de Lomél'une des capitales les plus prop-res de la sous-région.

Daniel ASSOTE

" GAKPO-GBEGBLE ", une activité commerciale et de salubrité publique " GAKPO-GBEGBLE " ou "

fer gâté ", c'est sous cetteappellation qu'est désignée l'ac-tivité de collecte et de vented'objets métalliques usagés,exercée généralement par dejeunes nigériens surtout àLomé. C'est par cette formulerépétée à longueur de journéeque ces jeunes signalent leurpassage dans les quartiers denos villes.

Dans sa quête quotidienne dubien-être surtout économique, lejeune nigérien n'a pas besoin degrands diplômes pour se hisser aurang des riches dans notre pays. Ilest prêt à mener toute activité éco-nomique qui pourrait lui procurerquotidiennement de l'argent,notamment le commerce.

C'est ainsi qu'au début desannées 2000, à l'apparition de l'ac-tivité de collecte et de vente desobjets usagés surtout métalliquesdans la sous-région, les commer-çants nigériens ont fait appel àleurs jeunes frères pour l'exercicede ce commerce au Togo, vu qu'ilsemble méconnu des Togolais. Audébut, ces jeunes nigériens n'o-saient pas rentrer dans les mai-sons et la collecte ou encore leramassage des métaux et enginsusagés ou abandonnés se faisaituniquement dans les poubelles,

sur les dépotoirs, le long des railset des rues où s'amassaient destas de ces objets encombrants.

Bravant le mépris dont il faisaitl'objet de la part des Togolais quiignoraient encore tout de ce quepouvait générer cette activité, lepetit Nigérien se livrait avec zèle etconviction à ce job.

Aujourd'hui, la vente des car-casses métalliques et autresobjets usagés se révèle trèslucrative et n'est plus du monopoledes Nigériens comme au début.Certains jeunes Togolais sont eneffet entrés dans la danse en selançant à la recherche du "GAKPO-GBEGBLE " sur les tra-ces de ces Nigériens qui sillonnenttous les jours nos quartiers à pied,poussant leurs chariots à larecherche de ce précieux sésame.Certains d'entre eux, commeAbdoulaye ZOWO, acceptenttémoigner au sujet du trésor cachéque constitue l'activité " GAKPO-GBEGBLE " : " Il y a de l'argentdans ce métier, mon frère. Lorsqueje suis arrivé à Lomé en 2002, invi-té par mon oncle ALADJI qui ventles tissus au grand marché, je nefaisais que la collecte et la ventede GAKPO-GBEGBLE. Les jeu-nes Togolais se moquaient denous mais comme on ne compre-nait pas l'Ewé, ça ne nous disaitrien. Mais le soir, à l'heure du

dîner, on mange bien plus que cesTogolais. Moi, je me réjouis aujour-d'hui de ce travail, puisque, grâceà ce commerce, j'ai mon propremagasin de vente des matériauxde construction à ADETIKOPE.J'ai payé un terrain à Niamey,Incha - ALLAH ; je vais construireune belle maison d'ici deux ans. Simoi, simple acheteur de GAKPO-GBEGBLE, j'ai pu réaliser toutcela, imagine ce que réalisent noschefs, ceux qui nous envoient ".

Outre l'argent qu'il rapporte àceux qui s'y adonnent, " GAKPO-GBEGBLE " contribue à la salubri-té de nos villes. En effet, avant l'a-vènement de ce commerce, lescarcasses et autres déchetsmétalliques jonchaient les cours

La reine de beauté 2015 estconnue du public togolaisdepuis le 29 août dernier lors dela grande finale du concours debeauté disputée au Palais desCongrès à Lomé. La couronnede beauté de cette 21ème édi-tion a été ravie par Gaëlle AkouYayra Adzoh.

Agée de 22 ans, la nouvellemiss Gaëlle Akou Yayra Adzoh estétudiante en année de Licence enFinance et Contrôle. Elle a pour1ère et 2ème dauphines DianaMissité et Maryse Astride AmoyiDéby.

La nouvelle reine de beautébénéficie d'une somme de 125millions de FCFA que Moov-Togo,sponsor officiel de Miss Togo met-tra à sa disposition pour son man-dat afin de réaliser son projet de

société, une voiture Citroën C, uneenveloppe de 5 millions de FCFA,un séjour linguistique en Afriquedu sud, etc.

Avec les 125 millions de FCFA,Mlle Gaëlle Akou Yayra Adzoh,pour son projet social, compteœuvrer pour le bien-être des fem-

mes les plus démunies à travers lapromotion de l'entrepreneuriatféminin.

"Je veux aider les femmes lesplus démunies à entreprendre", adéclaré la miss à la presse lesminutes ayant suivi son élection.

" C'est donc un sentiment defierté légitime qui nous étreint cesoir d'être à l'origine de ce specta-cle féerique offert chaque année àla vue de nos concitoyens ", a lais-sé entendre le président duComité national Miss Togo,Gaspard Kodjo Baka.

Notons que dans le souci d'in-nover, pour cette 21ème édition,le président du Comité Miss-Togo,Gaspard Baka a procédé à desséances de casting pour sélection-ner les candidates au lieu dessélections régionales.

Carole AGHEY

Miss Togo 2015 :

La reine de beauté Gaëlle Akou Yayra Adzohpromet voler au secours des femmes démunies

Mlle Gaëlle Akou Yayra Adzoh

Des ramasseurs de ferrailles usées

Dans le cadre de l'exécutionde son plan de communicationqui consiste à fournir en tempsréel des informations crédiblesaux journalistes sur le fonction-nement du Port Autonome deLomé, la direction générale aorganisé une conférence depresse conjointe animée par ledirecteur général du Port, leContre-amiral Fogan Adegno etle Commissaire en Douane etaux Droits indirects, AdédjéKodjo.

Après le mot introductif debienvenue prononcé par leDirecteur Commercial du Port, lesjournalistes ont eu droit à la pro-jection d'un documentaire sur lamodernisation du Port de Lomé.Ce qui a permis aux uns et auxautres de découvrir l'ampleur des

innovations en cours ou en voie deréalisation au Port.

Prenant la parole, le DG duPort a fait l'état des lieux avec l'ap-pui des explications techniquessur ce qui se fait en vue de lamodernisation du Port avec pourobjectif de permettre au Togo defaire face aux enjeux de la concur-rence sous-régionale.

Certifié ISO 9001 version 2008(pour la qualité des services d'ac-cueil navires : pilotage, remorqua-ge, accostage et amarrage), lePort Autonome de Lomé a desatouts indéniables notamment, ilpossède d'énormes potentialitésqui en font un véritable pôle d'écla-tement sur la côte ouest africaine.Situé à 06°08 N et 01°17 E, il estle seul port sur la côte ouest afri-caine par lequel on peut atteindreplusieurs capitales en un seul jour.

Le Port de Lomé offre ainsi l'a-vantage d'acheminement des mar-chandises à des délais de tempset des coûts très compétitifs. Avecune profondeur de 15m, il est leseul port en eau profonde de lacôte ouest africaine pouvantaccueillir des navires à fort tirantd'eau. Le bassin du port est délimi-té par deux digues de 950 m et1720 m de long qui le protègentde l'ensablement. Par ailleurs,Lomé bénéficie d'un marnage fai-ble (1,20 m maximum) et de ventsmodérés.

Grâce aux innovations encours et en voie de réalisation

Ces conditions permettentainsi un accès au Port 24 heuressur 24 à tout type de navire. Grâce

Le Port Autonome de Lomé désormais ouvert 24h/24

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015 économie

34619,02 hectares (ha) dont 16202,62 sont occupées par l'ODEF. Selon leDirecteur régionale de l'ODEF mariti-me le Capitaine Sanvi KomlanAfangbedji, 10627, 36 ha sont consti-tuées des zones reboisées et d'exten-sions exploitées par l'ODEF et5577,26 ha des zones agricolesconcédées à la population pour leursactivités agricoles. Il a par ailleurs sou-levé le cas des déboisements auxquelsfait face sa direction, réduisant ainsi leprocessus de couverture végétale denotre pays à 30% " Selon les normesde l'Organisation Internationale pourles Bois Tropicaux (OIBT), le Togo doittravailler pour une couverture végéta-le de 30% mais avec les déboisementsaujourd'hui elle n'atteint même pas10% .Notre mission est de produiredes plants de diverses essence en vuede reboiser les terres de l'Etat et deporter de l'aide aux privés ".

Dans cette région, les participantsont visité plusieurs sites tels que lespépinières de Davié, la forêt classéede Lili où l'on rencontre plusieurs acti-vités telles que plantations aména-gées, des problèmes de bornages etdes difficultés avec les populations,dues à des lotissements clandestins surles domaines de l'Etat, le manque dela main d'œuvre. Avec une superficietotale de 4017, 27 ha dont 970 hareboisés et située à environ 20 km deTsévié(préfecture de Zio), la forêt clas-sée de Lili dispose d'une variété d'es-sence en l'occurrence les tecks, lesCallitris, les Gelima, les Khaya,lesSterculla, les Eucalyptus, les Anogeisus,les Prosopis.

S'agissant de la région des pla-teaux, plusieurs chantiers ont égale-ment été visités à savoir Tététou, etAsrama dans la préfecture de Haho,(Notsè). Dans sa présentation, le direc-teur régional des plateaux leLieutenant Tchaa Edjeou a soulignéque dans la région des plateaux,l'ODEF dispose d'un domaine forestierqui couvre une superficie de 58 329,70 ha dont 5146, 43ha sont occupéspar des plantations et a sous sa ges-tion 17 forêts classées et des périmèt-res de reboisement de l'Etat.

Il a également fait cas des difficul-tés auxquelles ils sont confrontés dansl'exercice de leurs activités notammentle manque de financement pour l'exé-cution des travaux sur les chantiers etle fonctionnement de ses structures, lemanque de ressources humaines tech-niques et de la main d'œuvre, les feuxde végétation et la coupe illicite debois dans les plantations, le lotissementet la vente illicite des terres des forêtsclassées par les population riverainesde ces forêts, l' état défectueux despistes d'accès aux plantations sur tousles chantiers de la région…La forêtclassée d'Asrama ,de Tététou etd'Atakpamé ont fait l'objet de visitedes participants dans la région desplateaux. La construction d'une sallede réunion à Asrama financé par lesristournes d'exploitation de l'ODEF aété également visitée. Plusieurs pro-jets ont été déjà exécutés au niveau dela région. Il s'agit des projets URAFHaho-baloé, SIG, RED-PD 031/11 Rév1, financé par l'OIBT et des projetsPDC-HIMO, volet forestier, ADAPT,PGICT financé par la Banque mondia-le.

Dans la région centrale, le direc-teur régional le lieutenant AbaloNabuyu Maguizani a, dans son inter-vention fait savoir que sur tous leschantiers, les activités de reboisement

(défrichage, piquetage, trouaison etplanting), d'entretien (fauchage, sar-clage), de protection (ouverture, pare-feu, andainage, gardiennage feux),d'aménagement (marquage, couped'éclaircie, balivage, recepage, éla-gage, déjumellage) et d'exploitationsont menées en collaboration avec lespopulations riveraines. Avec unesuperficie totale de 251 674,00 ha, ladirection régionale centrale del'ODEF qui a son siège à Sokodé asous sa coupole 06 forêts classées etintervient à la lisière du parc Fazao -Malfakassa (parc transformé en uneplantation par l'ODEF)et dans les péri-mètres de reboisement de l'Etat répar-tis dans les quatre préfectures quecompte la région. De ce fait, pouratteindre ses objectifs, les services dela direction régionale centrale del'ODEF sont relayés par quatre secteuret un dépôt de vente des produits, ani-més par une vingtaine d'agents et unedizaine de stagiaires ", a laissé enten-dre le directeur régional de la centra-le.

Les participants de la tournée onteu droit à la visite du secteur de Blittala forêt classée de Tchorogo avec unesuperficie de 1515 ha avec pour acti-vité les coupes d'éclaircie, le dépres-sage l'exploitation, la reconduite destaillis, du secteur de Sotouboua puisd'un centre culturel à Aou-losso financépar l'ODEF car selon le directeurrégionale de la centrale, " l'ODEFoctroie 15% de la valeur de la ventedes parcelles d'exploitation commeristourne aux populations riveraines ".

Couvrant une superficie totale de4740,15 ha dont 1085, 38 ha sontmise en valeur, le domaine forestier dela région Kara a fait reboiser 2015,75ha dont 45 ha pour le compte duProjet d'Appui au DéveloppementAgricole au Togo (PADAT) et 30 hapour l'ODEF classique. L'ODEF Kara apour principales activités la productiondes manguiers greffés à la pépinièredu dépôt pour la vente, le reboisementpour la restauration du couvert géné-ral dans les domaines de l'Etat, l'entre-tien des plantations, l'approvisionne-

ment de la population urbaine en pro-duits forestiers, l'appui aux planteursprivés par l'expertise des technicienset des études sylvicoles.

Le directeur régional de la Kara adans son intervention souligné quel'ODEF a financé de 2001 à 2012 25projets communautaires d'un montantglobal 65 097 786 FCFA issus desristournes de la vente de tecks dans larégion de la Kara. De 2013 à nosjours, 16 projets communautaires d'unmontant global de 50 161 678 FCFAfinancés par l'ODEF sont en cours deréalisation dans la région Kara.Toutefois il a fait cas des difficultésrencontrées dans l'exercice de leursfonctions notamment le manque definancement, l'insuffisance du person-nel , le manque de la main d'œuvre ,la transhumance, l'occupation , le lotis-sement et la vente des zones d'exten-sion des plantations par la population,le manque de cadre de travail pour ladirection régionale, pour les sous- sec-teurs dans les préfectures.

Les participants à cette tournée del'ODEF ont finis leur périple dans larégion des savanes où l'ODEF, implan-té depuis 2006 a à sa charge 05forêts d'Etats à savoir les forêts clas-sées de Cailcedrat à Mango, deGalangashi, de Fosse aux lions, deDoungh et d'Oti-Mandouri. Il disposeégalement des périmètres de reboise-ments dans les 05 préfectures quecompte la région. Plusieurs chantiersont fait l'objet de visite en l'occurrenceles plantations communautaires deNakorghou et une école rénovée parl'ODEF.

Au total selon le directeur généralde l'ODEF plus de 600 millions deFCFA de ristournes ont été rétrocédés

aux populations qui n'ont pas manquésur tous les lieux visités de remercierl'ODEF pour son appui en dépit desdifficultés qu'il rencontre et de l'encou-rager dans ces activités afin qu'ildemeure pour un facteur de dévelop-pement de leurs localités respectives.Elles ont par ailleurs déploré l'occupa-tion de certaines collectivités localespar l'Etat.

Rappelons que l'ODEF est un éta-blissement public à caractère industrielet commercial créé le 13 novembre1971 et est doté d'une autonomieadministrative et financière. Il sertd'instrument opérationnel de gestiondes forêts de l'Etat et intervient à tousles stades de l'économie des produitsforestiers.

Il a pour mission la gestion, l'équi-pement et la mise en valeur du domai-ne forestier national, l'exploitation, latransformation et la commercialisationdes produits et sous-produits forestiers,la promotion et la valorisation dumatériau de bois ainsi que celle del'exploitation rationnelle de certainesforêts dont les potentialités l'exigent.L'ODEF aujourd'hui est confronté a d'é-normes difficultés tant financière,matérielles que techniques.

Il exhorte le gouvernement et lesdifférents partenaires à mobiliser lesressources afin de bénéficier des sub-ventions devant l'aider, à être subven-tionné, à résoudre le cruel problèmedu foncier, à actualiser tous les domai-nes étatiques et implanter les bornesdélimitant chaque domaine, à renfor-cer les ressources humaines et à cons-truire des bureaux pour les directionsgénérales.

Espoir D.

Forêt classée de Tetetou (Région des Plateaux)

Tournée de visibilté de l’ODEF :

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au statut de port franc dont jouit lePort de Lomé, la manutention et letransfert des marchandises dansl'enceinte portuaire s'effectuentsans contraintes douanières, per-mettant ainsi un gain de tempsdans les opérations de traitementdes navires et des marchandises.Il est un carrefour international d'é-change avec un domaine de 900ha et aussi un pôle d'attractionpour le commerce et l'industriegrâce à une vaste zone francheindustrielle où sont implantées plu-sieurs dizaines d'entreprises. Cesentreprises bénéficient des infras-tructures portuaires de qualité,d'une réglementation souple etdes avantages fiscaux et doua-niers.

L'un des atouts du PortAutonome de Lomé repose sur larapidité des formalités administra-tives qui est le résultat des effortsde simplification des circuits d'en-lèvement des marchandises.

Pour se conformer aux nor-mes de sécurité recommandéespar le Code International pour laSûreté des Navires et desInstallations Portuaires (CodeISPS), le Port Autonome de Loméa mis en place de nouvellesmesures de sécurité, notammentl'installation d'un système de télé-surveillance des installations por-tuaires, garantissant ainsi unesécurité optimale sur tous lesbiens.

Pour faciliter les conditions dela traversée du corridor togolais,

une construction réussie d'unevoie de contournement de la villede Lomé, de la faille d'Alédjo et duCol de Défalé est entrain de seréaliser.

Le Guichet Unique pour leCommerce Extérieur (GUCE)lancé en juillet 2014, permet auxdifférents acteurs impliqués dansle commerce et le transport(chargeurs, consignataires, trans-itaires) à partir de la centralisationdes données et des documentspar le réseau Internet de remplirrapidement toutes les formalitésofficielles liées à l'importation, àl'exportation et au transit.

Le guichet unique offre ainsides avantages incomparablesaux opérateurs économiques, telque : la célérité dans le traitementdes marchandises ; la réductiondu temps de passage et desdélais d'acheminement ; l'accrois-sement de la fluidité du trafic ; lasimplification des procéduresdouanières transfrontalières ; ladiminution du risque de fraudes ;

l'amélioration de l'efficacité de lachaîne logistique portuaire ; ladiminution des risques et raccour-cissement des délais de traite-ment, en rassemblant en unmême point tous les intervenantsdu commerce extérieur ; et ladiminution des coûts. L'avantagedu guichet unique est de réduireles procédures, réduire les délaisde traitement, de passage et d'a-cheminement des marchandises.Du coup, il y a un service plus effi-cace qui fait gagner du temps etde l'argent.

Avec 15 mètres de profondeur,le Port de Lomé conforte sa voca-tion historique de plaque tournan-te des pays du Sahel et d'outild'intégration sous-régionale.

Dans sa quête permanente dela qualité de service, le PortAutonome de Lomé s'est investidans un programme de dévelop-pement de ses infrastructures afind'offrir de meilleures conditions detraitement des navires et des mar-chandises. Les nouvelles infras-

tructures à réaliser comprennent :l'agrandissement du quai minéra-lier par le prolongement de 200mètres du quai actuel ; la réalisa-tion d'un port sec avec la réhabili-tation des voies ferroviaires exis-tantes et la construction, de nou-velles voies jusqu'à la frontièrenord du Togo ; la réhabilitation dela voirie intérieure ; et le déplace-ment et la construction d'un nou-veau port de pêche.

Suite à ces informations don-nées par le Contre-amiral FoganAdegno, une visite guidée aconduit le groupe de journalistessur les installations de Lomécontainer terminal et celles dugroupe Bolloré.

Notons que pour faciliter lesopérations, le Port de Lomé estouvert 24 heures sur 24 et 7 jourssur 7. Il mise sur la rapidité desopérations portuaires, la fluiditédu trafic et la compétitivité parrapport aux autres Ports de lacôte.

Carole AGHEY

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Le Commissaire des Douanes de l'OTR (g) et le DG du PAL dt)... ...face à l’assistance

Le Port Autonome de Lomé désormais ouvert 24h/24

L'ODEF appelle à une mobilisation des ressources envue d'une gestion durable des forêts dans notre pays

société CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015

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Du latin referre, le référendum estun vote direct de l'ensemble des élec-teurs d'un Etat ou d'une collectivitélocale qui se détermine sur une proposi-tion de nature législative, ou constitu-tionnelle, à l'initiative du pouvoir exécu-tif ou des citoyens, selon les modalitésdéfinies par la loi…Les choix possiblesétant OUI ou NON, le projet soumis auvote est accepté ou rejeté. Le référen-dum permet d'obtenir l'aval du peuplesur les grandes questions de société ouinstitutionnelle…Par extension, on utilisece terme pour une consultation auprèsd'un groupe…

Si Barak OBAMA décidait aujour-d'hui de convoquer un référendumnational aux USA, pour sauter le ver-rou de la limitation des mandats àdeux, les Américains vont " se marrer "et dire que le Premier Président afro-américain des Etats-Unis d'Amériqueest contaminé par une nouvelle mal-adie appelée " référendite ", maladiequ'il aurait contractée au Kenya ou enEthiopie, lors de son passage récent enAfrique…Mais aux USA, on estsérieux, on respecte les textes et lesInstitutions de la République. Si laCOUR Suprême et le CONGRES esti-ment que la convocation duRéférendum est légale, c'est -à-dire,faisant partie des prérogatives desPrésidents américains, le peuple amé-ricain ira voter, pour le 28ème amen-dement de la Constitution américaine.

Il ira voter pour dire OUI ou NON àcet amendement, et si OBAMA veutbriguer un troisième mandat (si le Ouil'emporte), il briguera un troisièmemandat, et sera élu ou ne sera pas élu.Si je dois parier, je ne miserai pas unkopeck sur OBAMA, parce que jepense qu'il ne sera pas élu, et qu'ilsera laminé par le candidat républi-cain…

Mais l'essentiel, c'est qu'on neverra aucun américain mourir bête-ment pour un troisième mandat deBarak OBAMA !

Barak Obama ne sera pas élu, nonpas parce qu'il est Noir (il n'y a que12 % de Noirs aux USA, mais il a étéélu et réélu une fois), mais parce quehuit ans à la tête des USA vous laisselessivé et au bout du rouleau.L'exemple de Ronald REAGAN estpathétique : après ses deux mandats,atteint de la maladie de Heixheimerqu'il a contractée dans la 8è année desa Présidence, il ne se rappelle plusaprès, qu'il a été Président de la

Première puissance du monde !Pourquoi alors le référendum est

un mot qui donne le tournis à l'Afrique? Ces derniers temps, les africainsmeurent bêtement à cause du référen-dum et deviennent même fous enentendant ce mot !

Burundi, Burkina Faso, Congo,République Démocratique du Congo,Rwanda, Tchad, etc. La liste est longuede ces pays ou le référendum tue !

Le pays le plus à plaindre est leBurundi ! Pierre Nkurunziza vient d'êt-re réélu Président de la République eta prêté serment ce 20 août 2015,dans un processus inutilement sanglant!

Pourquoi ne pas choisir un seul etunique candidat de l'opposition, pourbattre Mr Nkurunzia, à la présiden-tielle, alors qu'on est parvenu à choi-sir un candidat unique pour gérer l'op-position, après élection présidentielle ?Pourquoi sacrifier la vie de 100, 200Burundais ou plus, pour un simple troi-sième et dernier mandat de quelqu'un? Quelle est la place du ConseilConstitutionnel dans ce pays ?...Ce sontdes questions auxquelles seuls lesBurundais peuvent répondre, et je leursouhaite du courage !

Au Burkina FASO, est-ce que BlaiseCompaoré avait le droit d'organiserun référendum pour sauter le verroude la limitation des mandats ? Oui,c'est dans ses prérogatives, et seuls lesburkinabé peuvent nous dire pourquoi

ils ont fait une insurrection sanglante.Aujourd'hui, plus de dix candidats sontdéjà déclarés pour la présidentielledu 21 octobre prochain, alors qu'il suf-fisait d'un seul candidat unique del'opposition pour bouter pacifiquementBlaise Compaoré hors du palais prési-dentiel, en faisant l'économie d'unecinquantaine de vies humaines, d'unParlement brûlé et de plusieurs com-merces détruits !

Joseph Kabila, Denis SassouNguesso, Idriss Deby, Paul Kagamé, etles autres, ont-ils le droit de convoquerun référendum pour sauter le verroude la limitation des mandats ?

Oui, Oui, Oui, ils ont le droit, et ilappartient à leurs opposants d'ap-prendre aux Peuples de ces pays, àdire NON, s'ils n'approuvent pas cettemodification constitutionnelle dans cespays ! S'il y a encore des morts nègresdans ces pays sus cités, c'est que leNègre est maudit !

Les africains doivent beaucoupapprendre de la SUISSE, pays champ-ion du Référendum.

La SUISSE est une démocratieconsociationnelle, par opposition auxdémocraties majoritaires. Depuis1848, date de l'entrée en vigueur deleur Constitution, les suisses ont eurecours à 565 fois au moins au réfé-rendum ! Et plus de la moitié des réfé-rendums nationaux réalisés dans lemonde ont eu lieu en SUISSE !

Le problème des Africains, c'est la

paresse ! On ne veut pas dégager unPrésident sortant à la fin de son pre-mier mandat, en présentant des argu-ments convaincants au peuple, commeles français l'ont fait avec SARKOZY,ou les Américains avec Jimmy CARTER,mais il faut que le Président fassetranquillement ses deux mandats, et onvient pour le remplacer, par défaut !L'exemple typique est le Burkina Fasooù aucun homme politique n'a dit auxhabitants du pays des hommes intèg-res :

" Laissez Blaise Compaoré et sui-vez-moi, je vais le battre à plate cou-ture s'il se représente ", ou : " Laissez-le organiser son référendum, et voteztous NON ! "

On aurait eu zéro mort au Burkina,zéro Parlement brûlé, zéro blessé,zéro commerce détruit ou brulé !

Aujourd'hui, plus de dix candidatsse sont déclarés candidats pour laprésidentielle du 21 octobre 2015 !Seuls les burkinabé peuvent nousexpliquer pourquoi cette illogiquesituation burkinabé…

Chers frères Nègres, arrêtons deprendre le référendum comme unépouvantail ! C'est le seul moyen vrai-ment légal d'avoir l'aval du peuple surles grandes questions de société ouconstitutionnelles et institutionnelles… Iln'y en n'a pas d'autres !

Dr David IHOU, Consultant enGéopolitique et Stratégie sécuritaire

Ce Référendum qui fait tourner l'Afrique en bourrique !Libre Opinion :

Dr David IHOU

Les sélections nationalesseront ce week-end au frontpour le compte de la secondejournée des éliminatoires de laCoupe d'Afrique des Nations(CAN) Gabon 2017. En matchavancé, les Togolais avec troispoints au compteur, effectuentune opération commando enterritoire djiboutien, sans deuxde leurs cadres, Adébayor Shéyiqui n'a pas répondu à l'appel dusélectionneur Tom Saintfiet etAgassa Kossi blessé).

Les Eperviers du Togo sont,depuis mardi dernier, en terre dji-boutienne pour y affronter, ce ven-dredi 04 septembre, les Requinsde la Mer Rouge, pour le comptede la seconde journée des élimina-

toires de la CAN Gabon 2017.Bien que les Eperviers partentfavoris sur les pronostics et avecun égo de " conquérant ", selonson sélectionneur, le Belge TomSaintfiet, ils ont néanmoins unhandicap à gérer, celui de l'absen-ce de deux de leurs cadres. Il s'a-git notamment de l'ex capitaine

des Eperviers,Adébayor Shéyiqui n'a daignérépondre à laconvocation dustaff techniquedes Eperviers, etdu goal AgassaKossi, blessé aucours de ladeuxième jour-née de ligue 1

française avec son club Reims. Etjusqu'au premier entrainementmardi dernier, le sociétaire deTottenham (première ligue anglai-se), Adebayor Sheyi manquait tou-jours à l'appel.

Les ambassadeurs du Togodevront faire au moins deux séan-ces d'entraînement sur le terrain

synthétique avant le match de ven-dredi 04 septembre où on annonceune température de 41 dégrés.

A leur départ de Lomé, tout entémoignant tout le soutien du gou-vernement et du peuple togolaisaux Eperviers, le ministre en char-ge des Sports, Guy MadjéLorenzo, a demandé au groupemené par le Belge Tom Saintfiet "de faire rêver les Togolais " et leurramener la victoire…

Rappelons que le Togo estclassé second avec trois pointsderrière la Tunisie (3 points +8) etdevant le Libéria (0 point - 1) et leDjibouti (0 point -7). Une secondevictoire des Togolais devraient lesmettre en confiance pour la suitede la compétition.

JPB

2ème journée des éliminatoires CAN Gabon 2017 / Djibouti # Togo :Les Requins de la Mer Rouge affrontent

les Eperviers sans Agassa et Adébayor ce vendredi

Les Eperviers du Togo (Archives)

Le réseau Groupe de Réflexion desOrganisations Ecologistes des Caraïbeset d'Afrique Francophone (GROECAF),sur l'initiative du réseau Groupe deRéflexion des Organisations Ecologistesdu Togo faisant suite à la proposition del'Association de Secours etd'Orientation Lisungi du Togo, a orga-nisé, le 19 août dernier à l'Universitéde Lomé, une journée de réflexion surla sixième édition de la JournéeAfrique-Caraïbes-Pacifique del'Ecologie.

" Arbre, Climat et Sol :Responsabilité humaine pour l'avenirde la planète " est le thème trèsrévélateur choisi pour l'année 2015,déclarée l'année du sol.

Quoique les problèmes écolo-giques préoccupent de plus en plustoutes les couches de la société, l'éveilécologique demeure encore lent. Il est

temps de travailler plus dans ce senspour que la planète Terre et ses occu-pants humains et non humains puissentvivre dans la sérénité sans crainted'un chaos environnemental provoquépar les actions humaines.

" Nul n'ignore que l'ère industriel-le a apporté non seulement un pro-grès mais également le bouleverse-ment de notre sphère de vie. Les usi-nes qui se développent encoreaujourd'hui un peu partout, produi-sent des gaz à effets de serre. Fautede suivi environnemental digne de cenom, les déchets toxiques sont déver-sés dans la nature sans que les pro-ducteurs de ces déchets ne se soucientde leurs effets pervers sur l'espècehumaine et non humaine ainsi que surleur cadre de vie, la Planète ", aexpliqué le coordonnateur d'ASOL-Togo, M. Ruben Bossendju.

Pour lui, les grandes firmes agro-pastorales dévastent des forêts pourde grandes plantations monocultureset des élevages industriels, causantainsi la déforestation à grande échel-le. Les arbres sont ainsi abattus à unrythme effréné sans un programmede reforestation au rythme équivalentde la déforestation. " Plus les arbresse font rares, les pluies deviennentrares, la séquestration de dioxyde decarbone est perturbée, le climat seréchauffe et le sol se dénude et perdde sa fertilité ", a-t-il ajouté.

Les humains sont confrontés auxproblèmes d'alimentation, ce qui lesoblige à faire recours aux pratiquesdu dopage agricole. Ils utilisent lesintrants chimiques, faisant semblantd'ignorer les dommages collatérauxde ces produits chimiques sur lesconsommateurs que nous sommes et

aussi sur l'environnement. L'Arbre esttouché, le climat se réchauffe et chan-ge, le sol s'appauvrit, l'avenir de laplanète devient hypothéqué par larace humaine et le futur sombre etincertain.

Au cours de cette journée, plu-sieurs communications ont meublé lesactivités, notamment la Présentationdu projet "village écologique", parM. Esso-simna Walla. Cet exposé aporté sur la construction des villagesécologiques sur toute l'étendue duterritoire.

Pour M. Walla, aujourd'hui, nousvivons dans un monde où l'individua-lisme, l'anonymat et la surconsomma-tion prédominent ; nous devons cons-truire un lieu de vie pour demain,écologique, solidaire et ressourçant. "Tout d'abord, face à l'urgence qu'im-pose la situation sociale et environne-

mentale mondiale, il appartient àchacun d'agir à son échelle, avec sesmoyens propres.

Réunir en un même lieu un grou-pe de personnes motivées par lesmêmes idées permettra de mettre enœuvre plus facilement différentsprojets collectifs organisés autourdes bonnes valeurs. Ensuite, depuistoujours sensibles à la beauté denotre petite planète, il nous tient àcœur de préserver ses beaux pay-sages sans déchets (…) et surtoutd'enrayer le réchauffement clima-tique ", a précisé M. Walla.

Ce projet ramènera les jeunesdans les zones rurales à stimuler l'é-conomie, à développer la vie cultu-relle dans les campagnes, à permet-tre la recherche et le développe-ment des collectivités viables sous laforme d'un modèle nouveau.

L'idée majeure de ce projet estdonc de créer un éco-village, semiauto-suffisant, qui produira un maxi-mum de son alimentation grâce à sapropre exploitation maraichère, àsa ferme et à son verger. La produc-tion alimentaire pourra aussi êtrevendue à l'extérieur. La constructiona déjà commencé dans deux villagesdu pays.

Notons que cette sixième éditionde la Journée Afrique-Caraïbes-Pacifique de l'Ecologie s'inscrit dansle cadre des activités préparatoiresde la 21ème Conférence de Parisqui se déroulera en décembre 2015.

Le réseau Groupe de Réflexiondes Ecologistes du Togo regroupedes associations et ONG Ecologistesdu Togo (GRETO). Il a pour but deredynamiser les actions de ses mem-bres sur le terrain par le renforce-ment de capacités et la recherched'appui matériel et financier.

Carole AGHEY

Sixième édition de la Journée Afrique-Caraïbes-Pacifique de l'Ecologie :Plus les arbres se font rares, plus les pluies se raréfientet la séquestration de dioxyde de carbone est perturbée

CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°349 du 03 Septembre 2015

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