le savoir fer - 349 clou

86
Le Savoir ... FER - 349 - 5Ăšme Ă©d. © LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 5 © LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 5Ăšme ÂŽdition - J. C. me ÂŽdition - J. C. Association Le Savoir ... Fer Le Savoir ... Fer 7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE tĂ©l.: 03 82 58 03 71 courriel: [email protected] site: http://savoir.fer.free.fr/ CLOU : * Une personne ... ¶ Dans le parler des conducteurs d’autobus, “MĂ©cani- cien. // (Ex.:) Salut, les petits Clous !” [3350] p.971. * À la Mine ... ¶ AbrĂ©v. parfois utilisĂ©e en lieu et place de Lampe Ă  Clou. ¶ Guide du Chien de mine (-voir cette exp.), qui circulait sur le Chemin de Bois; -voir Ă©ga- lement, Ă  cette exp., la cit. [404] §.1.508. -Voir, Ă  GestĂ€nge, la cit. [599] n°4 -1975, p.38. . Dans les Mines de l'Oisans entre autres, par- tie du guidage du Chien de Mine; -voir, Ă  cette exp., la cit. [568] p.36. ¶ Panier pour transporter la Mine, d’aprĂšs [1088] pl.III, p.105/06. ¶ "Amas de petites pierres dans une Veine de Charbon de terre." [152], [350] &[443] t.1, p.975. ¶ Petite masse Ferrugineuse trĂšs dure, conte- nue dans le GrĂšs, d'aprĂšs [803] p.40. * Au Bas-Fourneau ... ¶ Equipement Ă  la Forge catalano-ligurienne (-voir cette exp.). . “Le Mur de la Warme prĂ©sente un trou de 10 cm de Ø dans lequel passe une Lame en Fer dite Clou, de 4 cm de Ø ---. Cette Barre prĂ©- sente un Crochet qui sert d'appui aux Instru- ments des Ouvriers.” [138] s.4, t.XVII -1850, p.146. * Morceau de MĂ©tal ... ¶ "Petite tige de Fer pointue, garnie d'une tĂȘte qui sert Ă  fixer ou Ă  suspendre quelque chose." [199] ... "Mor- ceau de MĂ©tal qui a une pointe et une tĂȘte et qui sert Ă  fixer ou Ă  suspendre quelque chose: Clou de Fer, Clou d'Acier ---. // La plupart des Clous se font avec du Fer. On en distingue plusieurs espĂšces: les Clous ForgĂ©s, les Clous d'Épingles ou Pointes de PARIS, les Clous dĂ©coupĂ©s dans la TĂŽle de Fer et façonnĂ©s Ă  froid, les Clous Fondus, etc. ---." [372] Syn. parfois de Cheville. -Voir: Anneau Ă  Clou, Claveur -le Clou Ă  la mode liĂ©- geoise-, Clou(x), Tricouni. -Voir, Ă  Boutique, la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.185/86. -Voir, Ă  Clous (Ballade des), un certain nombre d’ap- pellations. -Voir, Ă  Stricture, la cit. [1803] §.34,41. OBJET TECHNIQUE ... CaractĂ©ristiques ... . ”Dans la plupart des pays les Clous sont dĂ©finis par leurs dimensions en mm, par ex. 150x4 est un Clou de 150 mm de long et de 4 mm de Ø. On y ajoute une des- cription de la tĂȘte et de la finition du Clou.” [4055] ... Pour les États-Unis, -voir, Ă  Penny, la cit. [4055]. . ”Selon la rĂšgle du pouce (c’est-Ă -dire approximative- ment), la longueur d’un Clou doit ĂȘtre Ă©gale Ă  3 fois l’épaisseur de la planche Ă  Clouer ---. La plupart des Clous ont une pointe diamant: une pyramide Ă  4 cĂŽtĂ©s. Toutefois certains ont une pointe en forme d’aiguille, et quelques types, peu nombreux, ont une pointe comme l’extrĂ©mitĂ© d’un Ciseau ou en bec-de-canard.” [4055] Conditionnement ... . ”Les fabricants classent les Clous suivant le poids du mille, exprimĂ© en livres ou kg: Clou de 6 livres ou de 3 kg.” [4210] p.712. . ”La plupart des Clous sont vendus au poids, habi- tuellement (aux États-Unis) par boĂźtes d’une livre (454 g) ---. Ailleurs des boĂźtes de 5 et 10 kg sont usuelles. Les spĂ©cifications donnent, pour chaque dimension, le nombre de Clous par livre.” [4055] ... -Voir: Keg. Dans la Marine ... . Dans la marine du 18Ăšme s., on distingue, d’aprĂšs [1448] t.IV, p.48, les Clous de: (Cl) long. p. long. cm Gde C 30 Ă  7 (81 Ă  18,9) Moy. C. 6 Ă  4 (16,2 Ă  18,8) Men. C. 3,5 Ă  0,5 (9,45 Ă  1,35) (Cl) = type de Clouterie; Gde C. = grande Clouterie; Moy. C. = moyenne Clou- terie; Men. C. = menue Clouterie. long. p. = longueur en pouces; long. cm = longueur en cm. Sur site ... . Au 4Ăšme s. avant J.-C., en MacĂ©doine, on utilisait des Clous de Fer de diverses longueurs (environ 3 Ă  15 cm) et de diffĂ©rentes grosseurs (jusqu'Ă  environ 1 cm de Ø), selon renseignements recueillis par M. BUR- TEAUX, dans le MusĂ©e des Tombes Royales Ă  VIRGI- NA (GrĂšce). . En Gaule, ”comme on le voit Ă  MURCENS (Lot) et Ă  VERTAULT (21330), les poutres de bois --- sont reliĂ©es les unes aux autres par d’énormes Clous de Fer de 30 cm de long et d’un cm 2 de section.” [3766] p.205 et p.209. . À propos des Forges de LA GRÈNERIE (Limousin), on relĂšve que "le Cloutier produit les Clous, mais c’est presque chose banale, tant les Clous sont associĂ©s aux Forges du Royaume: Caboches, Clous Ă  cheval, Clous de charpente, Broquettes et sabotiers." [1214] p.89. CURIOSITÉS ... -Voir Ă  Rites, Coutumes et Superstitions, la cit. [701] t.1, p.243. Les Clous du Christ ... -Voir: Saint Clou (Le). . ”On disoi t la Saint Clou, pour la fĂȘte d'un des Clous qui percĂšrent les pieds de N. S. (Chronique S. Den. T. II, fol. 55.).” [3019] . "Un Ă©pisode du folklore mĂ©diĂ©val rapporte que le Forgeron avait refusĂ© de Forger les Clous nĂ©cessaires au crucifiement de JÉSUS; sa femme avait alors attisĂ© le feu, et fait les Clous elle-mĂȘme !" [3535] ch.9. . Au sujet des Clous de la Croix du Christ, VOLTAIRE Ă©crit: ”Un auteur romain de notre siĂšcle, trĂšs cĂ©lĂšbre, assure que la Couronne de Fer dont on couronne les empereurs en Italie, est faite d'un de ces Clous.” [4679] Ă  ... CLOU. Coutumes, Traditions, Rites & Symboles ... -Voir: Statue Ă  Clous. -Voir, Ă  Bergmann, au sens de Mineur, la cit. [1876] rĂ©f. n°229, p.250. . "On avait coutume --- Ă  ROME, dans les calamitĂ©s pu- bliques, de placer un Clou dans le temple de JUPITER. Pendant une peste qui dĂ©solait la ville, le Clou sacrĂ© fut fixĂ© par le dictateur et la contagion cessa. Cette cĂ©rĂ©- monie du piaculum est rappelĂ©e par les historiens Ă  propos de crimes, de dĂ©sordres ou d’épidĂ©mies; elle a un caractĂšre d’expiation pour le passĂ© qu’elle clĂŽt, et de prĂ©servation pour l’avenir dont elle marque le dĂ©- but. // D’aprĂšs PLINE: ‘une recette efficace pour arrĂȘter le haut-mal (= "Nom donnĂ© parfois, surtout dans le langage populaire, Ă  l'attaque d'Ă©pilepsie." [308]) est de planter un Clou de Fer Ă  la place oĂč la tĂȘte du malade a frappĂ© lorsqu’il est tombĂ© pour la 1Ăšre fois’ et ‘on rĂ©ussira aussi Ă  repousser les visions nocturnes effrayantes, en fichant sur le devant de sa porte des Clous arrachĂ©s d’un sĂ©pulchre’ -Liv.XXXIV-. // La prĂ©sence de Clous dans les tombeaux participe d’une croyance semblable qui veut protĂ©ger le dĂ©funt des sortilĂšges, lui garantir la paix de l’au-delĂ . Ces Clous magiques, chargĂ©s de fi- gures Ă©tranges et impĂ©nĂ©trables, se couvrent aussi d’in- scriptions secrĂštes qui ajoutent Ă  leur pouvoir ---. // L’origine de ces pratiques remonte Ă  la trĂšs haute Anti- quitĂ© puisqu’il se retrouve des Clous votifs en ChaldĂ©e ---.” [438] 4Ăšme Ă©d., p.260. . “Les Africains de la rĂ©gion du Congo sont encore connus de nos jours pour leur habiletĂ© manuelle. Cette fig. en Argile garnie de Clous servait aux cĂ©rĂ©monies religieuses.” [2474] p.19, lĂ©g. ... Ce cas n’est pas uni- que ... Un autre ex. est prĂ©sentĂ© dans le [PLI] -1980, Ă  l’art. ART NÈGRE: ‘FĂ©tiche Ă  Clous et Ă  reliquaire pour les pratiques d’envoĂ»tements. Bois. Provenance popu- lation bakongo -ZaĂŻre-' ... Voici 2 ex. criblĂ©s de Clous, en provenance d’une rĂ©gion explorĂ©e par les Portugais navigateurs, au Congo. Ces 2 fĂ©tiches (de feltico, mot portugais signifiant: ‘sortilĂšge’) Ă  Clous de l’art nĂ©gro- africain figurent parmi les pratiques rituelles exercĂ©es chez certaines tribus ... Objet bĂ©nĂ©fique pour le posses- seur, mais symbolisant la personne Ă  qui l’on voulait nuire, il servait Ă  l’envoĂ»tement -une opĂ©ration magi- que (malĂ©fique)- pratiquĂ© sur lui par l’intermĂ©diaire des Clous ... Cet exercice diabolique n’est pas sans rappeler les ‘poupĂ©es de cire’ Ă  l’époque de la magie noire au 17Ăšme s., symbolisant une rivale parmi les dames de la cour, que la dame jalouse perçait d’aiguilles, d’aprĂšs notes d’étude de G. MUSSELECK (02.05.1999). Dictons ... - "À la St LOUP, la lampe au Clou.” [2914] -1915, p.363, indiquant, qu’à partir de cette Ă©poque -ici le 16 Sept.-, il est nĂ©cessaire d’accrocher la lampe au ... clou pour voir le matin et le soir. - "En temps de gelĂ©e, le Clou vaut le cheval.” [2914] - 1915, p.412, rappelant, qu’en cette pĂ©riode -ici le 26 DĂ©c.-, la bonne tenue du cheval dans ses dĂ©placements est assurĂ©e par son Ferrage Ă  Clous de glace. Usage insolite ... . Au thĂ©Ăątre, “pour obtenir la pluie, le machiniste se conten- tait de secouer dans un tamis de fil mĂ©tallique, une poignĂ©e de pois secs. À LONDRES, au Majesty’s Theatre, on se ser- vait au dĂ©but du 20Ăšme s. du cercueil Ă  pluie; c’était un Ă©troit et long coffre de bois, dont les parois, Ă  l’intĂ©rieur Ă©taient hĂ©- rissĂ©es de Clous; il contenait aussi des pois secs. Dans la cou- lisse un machiniste se tenait prĂȘt, portant le cercueil sur son Ă©paule, et quand un acteur disait: ‘Vous ne devriez pas sortir ce soir, Madame, voici la pluie qui vient, l’homme secouait tout simplement le cercueil Ă  pluie.” [3504] p.82/83, Ă  ... BRUITS DE COULISSES. Exp. riches en Cloust ... — Il/Elle lui manque un Clou = il/elle est un peu fou/folle (a) . — Il lui manque un Clou Ă  son Armet -Casque-, pour dire: il est un peu fada (b) . — Il lui faut un clou, c.-Ă -d. il est un peu fou: on sous-entend Ă  son armet, employĂ© jadis pour tĂȘte.” [3020] Ă  ... CLOU. — Au 17Ăšme s. "Il ne vaut pas un Clou Ă  Soufflet, c.-Ă -d. 'il ne vaut rien du tout,' vulg." [3059] Ă  ... CLOU. — Ne pas valoir un Clou = n’ĂȘtre que de peu de va- leur (a) . — ”Quand on est mort il ne sert pas d'un Clou d'ĂȘtre en statuĂ« de marbre. BENSERADE, Rondeaux.” [3288] Ă  ... CLOU. — Cela ne tient ni Ă  Fer. ni Ă  Clou, pour dĂ©signer un meuble appuyĂ© mais pas scellĂ© dans le mur d'appui (b) . — “On dit qu’une chose ne tient ni Ă  Fer, ni Ă  Clou pour dire qu’elle est mal attachĂ©e, qu’elle n’est point attachĂ©e.” [1926] p.80. — “On dit aussi fig. qu’un homme ne tient ni Ă  Fer ni Ă  Clou pour dire qu’il est libre de faire ce qu’il veut.” [1926] p.80. — Ne tenir ni Ă  Clou, ni Ă  cheville, ne pouvoir se maintenir, ni rĂ©sister.” [3020] Ă  ... CLOU supp. — Compter les Clous de la porte = attendre devant une porte close (a) ... ”Les ka tholiques se plaigno ient de ce que MONTAUBAN, SANCERRE, etc., faisoient compter les Cloux de leurs portes aux garnisons qu'on leur envoyoit. -D'AUBIGNÉ, Hist., I, 261-.” [3019] Ă  ... CLOU. — Compter les Clous d'une porte, pour: attendre Ă  une porte et s'y ennuyer (b) . — Gras(se) comme un cent de Clous = ĂȘtre trĂšs mai- gre (a) . — “MĂ©gue come i çan d’kiow = maigre comme un cent de Clous.” [1845] p.369. — Maigre comme un Clou, pour: efflanquĂ© (b) . — Dire son Clou = dire ses quatre vĂ©ritĂ©s (a) . — ”River Ă  quelqu'un son Clou, lui rĂ©pliquer verte- ment.” [3020] Ă  ... CLOU. — River son Clou Ă  quelqu'un, pour: faire taire un interlocuteur agressif (b) . — River les Clous Ă  quelqu'un, lui dire son fait, lui montrer qu'il a tort. L'AcadĂ©mie dit, Rriver le Clou, au sing.” [4676E] Ă  ... CLOU. — Mettre un Clou Ă  sa roue, pour: s'arrĂȘter. changer de conduite de vie (b) . — Planter son Clou, s’installer Ă  demeure (a) , s'Ă©ta- blir Ă  demeure quelque part (b) et [3020] Ă  ... CLOU. — Être mis(e) au Clou = ĂȘtre mis(s) de cĂŽtĂ© (a) . — Populairement. Mettre une chose au Clou, renon- cer Ă  s'en servir, et aussi la mettre en gage.” [3020] Ă  ... CLOU. — Mettre un objet au Clou, c'est dĂ©poser un objet au CrĂ©dit municipal pour obtenir un prĂȘt (b) ... -Voir, ci- aprĂšs, l’accept. consacrĂ©e Ă  cette signification. — Un Clou chasse l'autre, c.-Ă -d. 'une passion chas- se l'autre'.” [3059] Ă  ... CLOU. — Un Clou chasse l'autre: ”C.-Ă -d. que le plus fort chasse le plus faible.” [4571] Ă  ... CLOU. — Un Clou chasse l'autre, pour: une mode, un goĂ»t, sont remplacĂ©s par une autre mode, un autre goĂ»t (b) . — ”On dit, qu'Il ne manque pas un Clou Ă  un bĂąti- ment, pour dire, qu'Il n'y manque rien. Il ne manque pas un clou Ă  cette maison. [3017] Ă  ... CLOU. — ”On dit d'un bĂątiment neuf ou de celui qui est en bon Ă©tat, qu'il n'y manque pas un Clou.” [3020] Ă  ... CLOU. — ”A Clou et Ă  cheville, exp. adverbiale, pour signi- fier solidement.” [3019] Ă  ... CLOU. — Coi gner le Clou, c.-Ă -d. 's'endormir bien fort'.” [3059] Ă  ... CLOU. (a) Exp. relevĂ©es par J.-M. MOINE, in [4349] p.173. (b) RappelĂ©es par Roger GUSTIN, in [266] n°194 -FĂ©v. 2007, p.35, en voici quelques unes ... Anecdotes ... — LE CLOU POU SE PENDRE ... Au dĂ©but des annĂ©es 1920, ”une Anecdote, venue de Russie, raconte com- ment un marchand de Clous vend ses stocks Ă  perte au fur et Ă  mesure qu’il les remplace, si bien qu’il ne lui reste finalement qu’un Clou pour s’y pendre.” [3866] p.169. — UN CURIEUX ACCOUCHEMENT ... Le Dr P. SÉJOUR- NANT, dans un texte traitant Des grossesses illusoires au cours des siĂšcles, rapporte: “Ambroise PARÉ relate un ex. d’illusion diabolique: une fort belle jeune fille, laquelle avait nom Magdeleine, servante d’un fort riche citoyen, disait par- tout que le diable, une nuit, l’avait engrossĂ©e. On la fit mettre en prison pour voir l’issue de cet enfantement. L’heure venue de ses couches, elle sentit des tranchĂ©es et les douleurs accoutumĂ©es des femmes qui veulent accoucher. Quand les matrones furent prĂȘtes de recevoir le fruit et qu’elles pen- saient que la matrice se dĂ»t ouvrir, il commença Ă  sortir du corps d’icelle fille des Clous de Fer, des petits tronçons de bois et de verre, des os, pierres et cheveux, des Ă©toupes et plusieurs autres choses Ă©tranges et fantastiques, que le diable par son artifice avait appliquĂ©es pour dĂ©cevoir et embaboui- ner la vulgaire populace, qui ajoute lĂ©gĂšrement foi en presti- ges et tromperies.” [1551] n°48 -Juin/Juil. 2002, p.36. — LE CLOU DU SPECTACLE ... Le 21 AoĂ»t 1911, un Ita- lien -V. PERUGIA- convaincu qu'un tableau (la Jocon- de) sujet de tant d'admiration n'avait rien Ă  faire en France compte tenu de la nationalitĂ© et de l'auteur et de son modĂšle, rĂ©ussit Ă  s'emparer -les mesures de protec-

Upload: others

Post on 03-Oct-2021

10 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 349 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

CLOU : * Une personne ...¶ Dans le parler des conducteurs d’autobus, “MĂ©cani-cien. // (Ex.:) Salut, les petits Clous !” [3350] p.971.

* À la Mine ...¶ AbrĂ©v. parfois utilisĂ©e en lieu et place deLampe Ă  Clou.¶ Guide du Chien de mine (-voir cette exp.),qui circulait sur le Chemin de Bois; -voir Ă©ga-lement, Ă  cette exp., la cit. [404] §.1.508.-Voir, Ă  GestĂ€nge, la cit. [599] n°4 -1975,p.38.. Dans les Mines de l'Oisans entre autres, par-tie du guidage du Chien de Mine; -voir, Ă cette exp., la cit. [568] p.36.¶ Panier pour transporter la Mine, d’aprĂšs[1088] pl.III, p.105/06.¶ "Amas de petites pierres dans une Veine deCharbon de terre." [152], [350] &[443] t.1,p.975.¶ Petite masse Ferrugineuse trĂšs dure, conte-nue dans le GrĂšs, d'aprĂšs [803] p.40.

* Au Bas-Fourneau ...¶ Equipement Ă  la Forge catalano-ligurienne(-voir cette exp.).. “Le Mur de la Warme prĂ©sente un trou de 10cm de Ø dans lequel passe une Lame en Ferdite Clou, de 4 cm de Ø ---. Cette Barre prĂ©-sente un Crochet qui sert d'appui aux Instru-ments des Ouvriers.” [138] s.4, t.XVII -1850,p.146.

* Morceau de MĂ©tal ...¶ "Petite tige de Fer pointue, garnie d'une tĂȘte qui sertĂ  fixer ou Ă  suspendre quelque chose." [199] ... "Mor-ceau de MĂ©tal qui a une pointe et une tĂȘte et qui sert Ă fixer ou Ă  suspendre quelque chose: Clou de Fer, Cloud'Acier ---. // La plupart des Clous se font avec du Fer.On en distingue plusieurs espĂšces: les Clous ForgĂ©s,les Clous d'Épingles ou Pointes de PARIS, les ClousdĂ©coupĂ©s dans la TĂŽle de Fer et façonnĂ©s Ă  froid, lesClous Fondus, etc. ---." [372]Syn. parfois de Cheville.-Voir: Anneau Ă  Clou, Claveur -le Clou Ă  la mode liĂ©-geoise-, Clou(x), Tricouni.-Voir, Ă  Boutique, la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991,p.185/86.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), un certain nombre d’ap-pellations.-Voir, Ă  Stricture, la cit. [1803] §.34,41.

ïżœïżœ OBJET TECHNIQUE ...ïżœ CaractĂ©ristiques .... ”Dans la plupart des pays les Clous sont dĂ©finis parleurs dimensions en mm, par ex. 150x4 est un Clou de150 mm de long et de 4 mm de Ø. On y ajoute une des-cription de la tĂȘte et de la finition du Clou.” [4055] ...Pour les États-Unis, -voir, Ă  Penny, la cit. [4055].. ”Selon la rĂšgle du pouce (c’est-Ă -dire approximative-ment), la longueur d’un Clou doit ĂȘtre Ă©gale Ă  3 foisl’épaisseur de la planche Ă  Clouer ---. La plupart desClous ont une pointe diamant: une pyramide Ă  4 cĂŽtĂ©s.Toutefois certains ont une pointe en forme d’aiguille, etquelques types, peu nombreux, ont une pointe commel’extrĂ©mitĂ© d’un Ciseau ou en bec-de-canard.” [4055]ïżœ Conditionnement .... ”Les fabricants classent les Clous suivant le poids dumille, exprimĂ© en livres ou kg: Clou de 6 livres ou de 3kg.” [4210] p.712.. ”La plupart des Clous sont vendus au poids, habi-tuellement (aux États-Unis) par boĂźtes d’une livre (454g) ---. Ailleurs des boĂźtes de 5 et 10 kg sont usuelles.Les spĂ©cifications donnent, pour chaque dimension, lenombre de Clous par livre.” [4055] ... -Voir: Keg.ïżœ Dans la Marine .... Dans la marine du 18Ăšme s., on distingue, d’aprĂšs[1448] t.IV, p.48, les Clous de:

(Cl) long. p. long. cmGde C 30 Ă  7 (81 Ă  18,9)

Moy. C. 6 Ă  4 (16,2 Ă  18,8)Men. C. 3,5 Ă  0,5 (9,45 Ă  1,35)

(Cl) = type de Clouterie;Gde C. = grande Clouterie; Moy. C. = moyenne Clou-terie; Men. C. = menue Clouterie.long. p. = longueur en pouces; long. cm = longueur encm.ïżœ Sur site .... Au 4Ăšme s. avant J.-C., en MacĂ©doine, on utilisait desClous de Fer de diverses longueurs (environ 3 Ă  15cm) et de diffĂ©rentes grosseurs (jusqu'Ă  environ 1 cmde Ø), selon renseignements recueillis par M. BUR-TEAUX, dans le MusĂ©e des Tombes Royales Ă  VIRGI-NA (GrĂšce).. En Gaule, ”comme on le voit Ă  MURCENS (Lot) et Ă VERTAULT (21330), les poutres de bois --- sont reliĂ©es

les unes aux autres par d’énormes Clous de Fer de 30cm de long et d’un cm2 de section.” [3766] p.205 etp.209.. À propos des Forges de LA GRÈNERIE (Limousin),on relĂšve que "le Cloutier produit les Clous, mais c’estpresque chose banale, tant les Clous sont associĂ©s auxForges du Royaume: Caboches, Clous Ă  cheval, Clousde charpente, Broquettes et sabotiers." [1214] p.89.

ïżœïżœ CURIOSITÉS ...-Voir Ă  Rites, Coutumes et Superstitions, la cit. [701]t.1, p.243.ïżœ Les Clous du Christ ...-Voir: Saint Clou (Le).. ”On disoit la Saint Clou, pour la fĂȘte d'un des Clousqui percĂšrent les pieds de N. S. (Chronique S. Den. T.II, fol. 55.).” [3019]. "Un Ă©pisode du folklore mĂ©diĂ©val rapporte que leForgeron avait refusĂ© de Forger les Clous nĂ©cessairesau crucifiement de JÉSUS; sa femme avait alors attisĂ©le feu, et fait les Clous elle-mĂȘme !" [3535] ch.9.. Au sujet des Clous de la Croix du Christ, VOLTAIREĂ©crit: ”Un auteur romain de notre siĂšcle, trĂšs cĂ©lĂšbre,assure que la Couronne de Fer dont on couronne lesempereurs en Italie, est faite d'un de ces Clous.” [4679]Ă  ... CLOU.ïżœ Coutumes, Traditions, Rites & Symboles ...-Voir: Statue Ă  Clous.-Voir, Ă  Bergmann, au sens de Mineur, la cit. [1876]rĂ©f. n°229, p.250.. "On avait coutume --- Ă  ROME, dans les calamitĂ©s pu-bliques, de placer un Clou dans le temple de JUPITER.Pendant une peste qui dĂ©solait la ville, le Clou sacrĂ© futfixĂ© par le dictateur et la contagion cessa. Cette cĂ©rĂ©-monie du piaculum est rappelĂ©e par les historiens Ă propos de crimes, de dĂ©sordres ou d’épidĂ©mies; elle aun caractĂšre d’expiation pour le passĂ© qu’elle clĂŽt, etde prĂ©servation pour l’avenir dont elle marque le dĂ©-but. // D’aprĂšs PLINE: ‘une recette efficace pour arrĂȘterle haut-mal (= "Nom donnĂ© parfois, surtout dans le langagepopulaire, Ă  l'attaque d'Ă©pilepsie." [308]) est de planter unClou de Fer Ă  la place oĂč la tĂȘte du malade a frappĂ©lorsqu’il est tombĂ© pour la 1Ăšre fois’ et ‘on rĂ©ussiraaussi Ă  repousser les visions nocturnes effrayantes, enfichant sur le devant de sa porte des Clous arrachĂ©sd’un sĂ©pulchre’ -Liv.XXXIV-. // La prĂ©sence de Clousdans les tombeaux participe d’une croyance semblablequi veut protĂ©ger le dĂ©funt des sortilĂšges, lui garantir lapaix de l’au-delĂ . Ces Clous magiques, chargĂ©s de fi-gures Ă©tranges et impĂ©nĂ©trables, se couvrent aussi d’in-scriptions secrĂštes qui ajoutent Ă  leur pouvoir ---. //L’origine de ces pratiques remonte Ă  la trĂšs haute Anti-quitĂ© puisqu’il se retrouve des Clous votifs en ChaldĂ©e---.” [438] 4Ăšme Ă©d., p.260.. “Les Africains de la rĂ©gion du Congo sont encoreconnus de nos jours pour leur habiletĂ© manuelle. Cettefig. en Argile garnie de Clous servait aux cĂ©rĂ©moniesreligieuses.” [2474] p.19, lĂ©g. ... Ce cas n’est pas uni-que ... Un autre ex. est prĂ©sentĂ© dans le [PLI] -1980, Ă l’art. ART NÈGRE: ‘FĂ©tiche Ă  Clous et Ă  reliquaire pourles pratiques d’envoĂ»tements. Bois. Provenance popu-lation bakongo -ZaĂŻre-' ... Voici 2 ex. criblĂ©s de Clous,en provenance d’une rĂ©gion explorĂ©e par les Portugaisnavigateurs, au Congo. Ces 2 fĂ©tiches (de feltico, motportugais signifiant: ‘sortilĂšge’) Ă  Clous de l’art nĂ©gro-africain figurent parmi les pratiques rituelles exercĂ©eschez certaines tribus ... Objet bĂ©nĂ©fique pour le posses-seur, mais symbolisant la personne Ă  qui l’on voulaitnuire, il servait Ă  l’envoĂ»tement -une opĂ©ration magi-que (malĂ©fique)- pratiquĂ© sur lui par l’intermĂ©diairedes Clous ... Cet exercice diabolique n’est pas sans rappelerles ‘poupĂ©es de cire’ Ă  l’époque de la magie noire au 17Ăšmes., symbolisant une rivale parmi les dames de la cour, que ladame jalouse perçait d’aiguilles, d’aprĂšs notes d’étude deG. MUSSELECK (02.05.1999).ïżœ Dictons ...

- "À la St LOUP, la lampe au Clou.” [2914] -1915,p.363, indiquant, qu’à partir de cette Ă©poque -ici le 16Sept.-, il est nĂ©cessaire d’accrocher la lampe au ... cloupour voir le matin et le soir.

- "En temps de gelĂ©e, le Clou vaut le cheval.” [2914] -1915, p.412, rappelant, qu’en cette pĂ©riode -ici le 26DĂ©c.-, la bonne tenue du cheval dans ses dĂ©placementsest assurĂ©e par son Ferrage Ă  Clous de glace.ïżœ Usage insolite .... Au thĂ©Ăątre, “pour obtenir la pluie, le machiniste se conten-tait de secouer dans un tamis de fil mĂ©tallique, une poignĂ©ede pois secs. À LONDRES, au Majesty’s Theatre, on se ser-vait au dĂ©but du 20Ăšme s. du cercueil Ă  pluie; c’était un Ă©troitet long coffre de bois, dont les parois, Ă  l’intĂ©rieur Ă©taient hĂ©-rissĂ©es de Clous; il contenait aussi des pois secs. Dans la cou-lisse un machiniste se tenait prĂȘt, portant le cercueil sur sonĂ©paule, et quand un acteur disait: ‘Vous ne devriez pas sortirce soir, Madame, voici la pluie qui vient, l’homme secouaittout simplement le cercueil Ă  pluie.” [3504] p.82/83, Ă  ...BRUITS DE COULISSES.ïżœ Exp. riches en Cloust ...

— Il/Elle lui manque un Clou = il/elle est un peufou/folle(a).

— Il lui manque un Clou à son Armet -Casque-,pour dire: il est un peu fada(b).

— Il lui faut un clou, c.-Ă -d. il est un peu fou: onsous-entend Ă  son armet, employĂ© jadis pour tĂȘte.”[3020] Ă  ... CLOU.

— Au 17ùme s. "Il ne vaut pas un Clou à Soufflet, c.-à-d.'il ne vaut rien du tout,' vulg." [3059] à ... CLOU.

— Ne pas valoir un Clou = n’ĂȘtre que de peu de va-leur(a).

— ”Quand on est mort il ne sert pas d'un Cloud'ĂȘtre en statuĂ« de marbre. BENSERADE, Rondeaux.”[3288] Ă  ... CLOU.

— Cela ne tient ni Ă  Fer. ni Ă  Clou, pour dĂ©signer unmeuble appuyĂ© mais pas scellĂ© dans le mur d'appui(b).

— “On dit qu’une chose ne tient ni Ă  Fer, ni Ă  Cloupour dire qu’elle est mal attachĂ©e, qu’elle n’est pointattachĂ©e.” [1926] p.80.

— “On dit aussi fig. qu’un homme ne tient ni à Ferni à Clou pour dire qu’il est libre de faire ce qu’ilveut.” [1926] p.80.

— Ne tenir ni Ă  Clou, ni Ă  cheville, ne pouvoir semaintenir, ni rĂ©sister.” [3020] Ă  ... CLOU supp.

— Compter les Clous de la porte = attendre devantune porte close(a) ... ”Les katholiques se plaignoient dece que MONTAUBAN, SANCERRE, etc., faisoientcompter les Cloux de leurs portes aux garnisons qu'onleur envoyoit. -D'AUBIGNÉ, Hist., I, 261-.” [3019] à ...CLOU.

— Compter les Clous d'une porte, pour: attendre àune porte et s'y ennuyer(b).

— Gras(se) comme un cent de Clous = ĂȘtre trĂšs mai-gre(a).

— “MĂ©gue come i çan d’kiow = maigre comme uncent de Clous.” [1845] p.369.

— Maigre comme un Clou, pour: efflanquĂ©(b). — Dire son Clou = dire ses quatre vĂ©ritĂ©s(a).— ”River Ă  quelqu'un son Clou, lui rĂ©pliquer verte-

ment.” [3020] à ... CLOU.— River son Clou à quelqu'un, pour: faire taire un

interlocuteur agressif(b). — River les Clous à quelqu'un, lui dire son fait, lui

montrer qu'il a tort. L'AcadĂ©mie dit, Rriver le Clou, ausing.” [4676E] Ă  ... CLOU.

— Mettre un Clou Ă  sa roue, pour: s'arrĂȘter. changerde conduite de vie(b).

— Planter son Clou, s’installer Ă  demeure(a), s'Ă©ta-blir Ă  demeure quelque part(b) et [3020] Ă  ... CLOU.

— Être mis(e) au Clou = ĂȘtre mis(s) de cĂŽtĂ©(a).— Populairement. Mettre une chose au Clou, renon-

cer à s'en servir, et aussi la mettre en gage.” [3020] à... CLOU.

— Mettre un objet au Clou, c'est dĂ©poser un objetau CrĂ©dit municipal pour obtenir un prĂȘt(b) ... -Voir, ci-aprĂšs, l’accept. consacrĂ©e Ă  cette signification.

— Un Clou chasse l'autre, c.-à-d. 'une passion chas-se l'autre'.” [3059] à ... CLOU.

— Un Clou chasse l'autre: ”C.-à-d. que le plus fortchasse le plus faible.” [4571] à ... CLOU.

— Un Clou chasse l'autre, pour: une mode, un goĂ»t,sont remplacĂ©s par une autre mode, un autre goĂ»t(b).

— ”On dit, qu'Il ne manque pas un Clou à un bñti-ment, pour dire, qu'Il n'y manque rien. Il ne manquepas un clou à cette maison. [3017] à ... CLOU.

— ”On dit d'un bĂątiment neuf ou de celui qui est enbon Ă©tat, qu'il n'y manque pas un Clou.” [3020] Ă  ...CLOU.

— ”A Clou et à cheville, exp. adverbiale, pour signi-fier solidement.” [3019] à ... CLOU.

— Coigner le Clou, c.-Ă -d. 's'endormir bien fort'.”[3059] Ă  ... CLOU.(a) Exp. relevĂ©es par J.-M. MOINE, in [4349] p.173.(b) RappelĂ©es par Roger GUSTIN, in [266] n°194 -FĂ©v.2007, p.35, en voici quelques unes ...ïżœ Anecdotes ...— LE CLOU POU SE PENDRE ... Au dĂ©but des annĂ©es1920, ”une Anecdote, venue de Russie, raconte com-ment un marchand de Clous vend ses stocks Ă  perte aufur et Ă  mesure qu’il les remplace, si bien qu’il ne luireste finalement qu’un Clou pour s’y pendre.” [3866]p.169.— UN CURIEUX ACCOUCHEMENT ... Le Dr P. SÉJOUR-NANT, dans un texte traitant Des grossesses illusoires aucours des siĂšcles, rapporte: “Ambroise PARÉ relate un ex.d’illusion diabolique: une fort belle jeune fille, laquelle avaitnom Magdeleine, servante d’un fort riche citoyen, disait par-tout que le diable, une nuit, l’avait engrossĂ©e. On la fit mettreen prison pour voir l’issue de cet enfantement. L’heurevenue de ses couches, elle sentit des tranchĂ©es et les douleursaccoutumĂ©es des femmes qui veulent accoucher. Quand lesmatrones furent prĂȘtes de recevoir le fruit et qu’elles pen-saient que la matrice se dĂ»t ouvrir, il commença Ă  sortir ducorps d’icelle fille des Clous de Fer, des petits tronçons debois et de verre, des os, pierres et cheveux, des Ă©toupes etplusieurs autres choses Ă©tranges et fantastiques, que le diablepar son artifice avait appliquĂ©es pour dĂ©cevoir et embaboui-ner la vulgaire populace, qui ajoute lĂ©gĂšrement foi en presti-ges et tromperies.” [1551] n°48 -Juin/Juil. 2002, p.36.— LE CLOU DU SPECTACLE ... Le 21 AoĂ»t 1911, un Ita-lien -V. PERUGIA- convaincu qu'un tableau (la Jocon-de) sujet de tant d'admiration n'avait rien Ă  faire enFrance compte tenu de la nationalitĂ© et de l'auteur et deson modĂšle, rĂ©ussit Ă  s'emparer -les mesures de protec-

Page 2: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 350 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

tion modernes n'existaient pas encore- du tableau quel'on ne retrouve Ă  FLORENCE que deux ans plus tard.L'affaire avait fait grand bruit et... attirĂ© un grand nom-bre de touristes curieux qui venaient voir ... la placevide et ... le Clou qui constituait alors le personnageprincipal et devenait ainsi le ‘Clou du spectacle’ ---. //On ne connaĂźt (souvent) pas l'origine de ces tournures.Pourtant, l'explication ci-dessus me convient mieuxque celle proposĂ©e dubitativement par A. REY dans sonDictionnaire historique de la Langue Française dont‘l'idĂ©e Ă©tait peut-ĂȘtre que l'objet suspendu au Clou -avant sa cure cisalpine- attire l'attention’. Peut-ĂȘtre,peut-ĂȘtre ?.” [266] n°194 -FĂ©v. 2007, p.35.— "DES CLOUS SUR LE BILLARD ... PĂ©ruvien de 26 ans,R. A. a un passe-temps dangereux: il avale des Clous -'17 en FĂ©v. et je ne suis pas mort’, raconte-t-il- et toutde sorte d'objets en mĂ©tal. Une passion qui l'a conduitĂ  l'hĂŽpital de CAJAMARCA. ‘Nous pensions qu'ils'agissait d'une appendicite, mais nous avons Ă©tĂ© sur-pris de ce que nous avons trouvĂ©: un trou dans l'esto-mac’, explique un mĂ©decin. PrĂšs de 700 g de mĂ©tal,dont des Clous, des piĂšces de monnaie et du Fil de Feren Cuivre RouillĂ© (sic !) ont Ă©tĂ© retirĂ©s.” [21] du Vend.13.09.2009, p.2.ïżœ Fable en argot .... LE CORBEAU ET LE RENARD ... ‘Il y a une quarantaine d'an-nĂ©es de cela, Bernard GELVAL avait fait de cette fable unetraduction en argot que le fantaisiste Yves DENIAU rĂ©citaitscĂšne’, d’aprĂšs [3498] p.721 ...

LE CORBAC ET LE GOUPILUn pignouf de corbac sur un arbi planqué

S'envoyait par la fiole un coulant barraqué.Un goupil n'ayant eu qu'un cent d'Clous pour bectance,

S'en vint lui dégoiser un tantinet jactance:Salut, dab croasseur ! Lui bonnit-il d'autor.

En disant qu't'es l'plus beau, j'ai pas peur d'avoir tort !Si tu pousses la gueulante aussi bien qu't'es nippé,

T'es l'mecton Ă  la r'dresse des mectons du boicquĂ©! etc.ïżœ PoĂšme .... Écrit par Benjamin FRANKLIN, l'article concernĂ© Ă©vo-que l'effet papillon ou encore le fait que de petites cau-ses entraĂźnent parfois de grands effets, selon [3539] ...Deux versions sont proposĂ©es

— À cause du Clou, le Fer fut perduÀ cause du Fer, le cheval fut perdu.

À cause du cheval, le cavalier fut perdu.À cause du cavalier, la bataille fut perdue.

À cause de la bataille, la guerre fut perdue.À cause de la guerre, la libertĂ© fut perdue.... Tout cela pour un simple Clou !

—(1) Faute d’un Clou le Fer fut perdu,Faute d’un Fer le cheval fut perdu,

Faute d’un cheval le cavalier fut perdu,Faute d’un cavalier la bataille fut perdue,

Faute d’une bataille le royaume fut perdu.Et tout cela faute d’un Clou de Fer à cheval.

(1) in Almanach du pauvre Richard -1758.ïżœ Dicton chinois .... Dans le cadre d’un ouvrage consacrĂ© Ă  la Chine, onrelĂšve: "Je me souviens des soldats de la Chine tradi-tionnelle, plus proches des bandits que des dĂ©fenseursde l'ordre et de la patrie. Un vieux dicton chinois estd'ailleurs significatif Ă  cet Ă©gard: ‘ON NE FAIT PAS DE

CLOUS AVEC DU BON FER. ON NE FAIT PAS UN SOLDAT AVEC

UN HOMME DE BIEN’.” [4390] p.129.¶ Nom donnĂ© au Rivet dans la construction navale,selon note lors visite Ă  l’ÉcomusĂ©e de St-NAZAIRE, le20.09.2000.¶ pl. Outils dans diffĂ©rents mĂ©tiers.ïżœ pl. En Chaudronnerie, syn.: Clarinette, en tantqu’Outil, d’aprĂšs [2629] p.41.ïżœ pl. Dans le parler des maçons, “(syn.:) Clarinettes. //(Ex.:) On a fini Ă  la nuit noire. Comme ils n’ont pasencore tirĂ© de lignes, on n’y voyait rien, j’ai mĂȘme paspu ranger mes Clous !” [3350] p.533.¶ Pivot de la Lame d'un Couteau.. "Sur les Couteaux les plus anciens, ou les plus sim-ples, le Clou sert de pivot Ă  la Lame. Un second Cloupeut faire office d'arrĂȘtoir." [3675], n°11 -Oct. 2004,p.14.¶ "En PĂ©rigord, Anneau de Fer que l'on passait dans lenez des porcs pour les empĂȘcher de fouir; Forot, enMorvan." [4176] p.368.¶ Dans le parler de la couture, “trĂšs grosse Épingle.{On s’en sert pour la fourrure; aujourd’hui, on utilisedes agrafes}.” [3350] p.704.¶ Dans le parler des Sports de montagne, “Piton.(Ex.:) Était-ce de froid ou de voir l’état de mes Clousqui me faisait trembler ?” [3350] p.213.¶ "n.m. L'Hameçon, en Bourbonnais." [4176] p.368.¶ pl. Syn.: CloutĂ© (Passage).ïżœ Petit fait de sociĂ©tĂ© ... “Le Clou RouillĂ© pour DIJON -CĂŽte-d’Or- ... La ville --- s’est vue dĂ©cerner, hier, le prix duClou RouillĂ© par les dĂ©lĂ©guĂ©s de la fĂ©dĂ©ration française desusagers de la bicyclette -F.U.BICY- rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©-nĂ©rale Ă  STRASBOURG. // ‘Le problĂšme de DIJON est quela ville se prĂ©vaut d’une partie piĂ©tonne importante et d’unrĂ©seau de bus fonctionnant bien et pas trĂšs cher, mais elle nefait rien pour le vĂ©lo’, a expliquĂ© M. P., 40 ans, dĂ©lĂ©guĂ© de

l’Association Ens. Ă  vĂ©lo dans l’agglomĂ©ration dijonnaise.”[21] du Lun. 17.04.2000, p.11.

* Divers ...¶ Anciennement, gouvernail.. ”Ce mot a Ă©tĂ© pris pour le gouvernail d'un navire,comme le mot lat. clavus dont il dĂ©rive, et qui signifieĂ  la fois un Clou et un gouvernail. On lit dans l'Hist. dela Toison d'Or, Vol. II, f°171: 'Le gouverneur de la nefqui as perdu le clou'.” [3019] Ă  ... CLOU.¶ Clou de girofle, Ă©pice, encore en bouton, de la fleur du gi-roffier(b).¶ Dans le parler des typographes, “caractĂšre typographique.// -Voir: Petit Clou.” [3350] p.285.¶ “Vieil appareil ou bicyclette en mauvais Ă©tat.” [206]¶ “Fam. Mont-de-piĂ©tĂ© -vieilli-: mettre sa montre au Clou.”[206]. Mettre un objet au Clou, cette cit. est proposĂ©e enamont.. “Le Clou de la crise ... Depuis le dĂ©but de la crise, leCrĂ©dit municipal de NANCY a vu son activitĂ© de prĂȘ-teur sur gage augmenter de 30 %. RetraitĂ©s et cadressont de plus en plus nombreux Ă  y recourir pour bou-cler les fins de mois difficiles. // Sur les objets dĂ©posĂ©sau Clou -l’image rappelle les objets jadis accrochĂ©s Ă un Clou aprĂšs dĂ©pĂŽt- 9/10 sont des bijoux en or -plusde 18 carats- ou des pierres prĂ©cieuses ---.” [21] Supp.SEPT HEBDO, du Dim. 29.01.2012, p.8/9.¶ Au fig., dans une action quelconque, nom donnĂ© Ă  cequi est important.. “A l'aube nous repartons ---, le ‘Clou' de l'attaqueĂ©tant l'action des chars B(1), qui, obliquant de l'ouest Ă l'est, ont mission de cisailler l'arriĂšre de la ligne all..”[5305] p.49 ... (1) Char français de 30 t, un canon de 75mm en casemate, un canon de 47 mm dans la tourelle,2 mitrailleuses de 7,5 mm; 30 km/h maximum, prĂ©cisel’officier honoraire de la Bazane M. BURTEAUX.¶ Au fig., ce qui attire l'attention, du spectateur, du ba-daud, du visiteur, etc.-Voir ci-dessus, dans ïżœ Anecdotes, la cit. [266].. Au sujet de l'Exposition de 1889, on Ă©crit: ”Le Cloude l'Exposition, ce n'est ni la Tour EIFFEL, ni le Palaisdes Machines, ni le dĂŽme de M. BOUVARD, ni aucunedes merveilles qui, sollicitent les regards, mais leMont-de-PiĂ©tĂ©(1) de PARIS, que nous dĂ©signons ainsi, Ă l'ex. des 250.000 Parisiens qui en forment la clientĂšle.”[4716] p.210 ... (1) L'auteur, suggĂšre M. BURTEAUX,joue aussi (inconsciemment ?) sur l'exp. Mettre auClou, qui signifie ‘Mettre au Mont-de-PiĂ©té’.◊ ARGOT MILI ...— “Brig-four ... -(ArmĂ©e de) -Terre-. Brigadier-fourrier -vieilli-. Dans Monsieur BADIN, Georges COURTELINEĂ©crit: “De fait, que la soupe ‘ne vaut pas un Clou’. J’sais pasce qu’ils fichent dedans, mais ça doit pour sĂ»r ĂȘtrequĂ©qu’chose comme les vieilles basanes du brig-four”. //orig.: apocope des termes originaux.” [4277] p.98.— “Chaussettes Ă  Clous ... — 1. Officier de sĂ©curitĂ© ou per-sonnel D.P.S.D. -Direction de la Protection du Secret DĂ©fen-se-, qu’on nommait autrefois SĂ©curitĂ© Militaire. // ex.: Je saisque les Chaussettes Ă  Clous sont dans nos murs, ça doit ĂȘtreĂ  cause du vol de munitions ! — 2. -(ArmĂ©e de l’) -Air-. MĂ©-caniciens civils. Ils travaillent gĂ©nĂ©ralement dans un A.I.A.(Atelier Industriel de l’AĂ©ronautique-. // orig.: en rĂ©f. aux po-liciers qui, au dĂ©but du 20Ăšme s., conservaient leurs brode-quins Ă  Clous lorsqu’ils enquĂȘtaient en civil. Les inspecteursde la SĂ©curitĂ© militaire, dans les annĂ©es 1960, conservaient,mĂȘme en civil, leurs chaussures basses de tenue n°1.” [4277]p.134.— “Clous .... pl. Dans le parler de l’armĂ©e de terre, “petites Ă©toiles de dif-fĂ©rentes couleurs fixĂ©es sur les dĂ©corations pour indiquer leniveau de la citation -Ă  l’ordre du corps d’armĂ©e, de la divi-sion ou du rĂ©giment-. // (Ex.:) Il a eu la V.M. (= ‘croix de laValeur Militaire’) avec 5 Clous. Ils auraient pu lui filer enmĂȘme temps le rouge (= le ruban rouge = la LĂ©gion d’Hon-neur), il le mĂ©ritait largement.” [3350] p.879.. — 1. (ArmĂ©e de) -Terre-. Les Clous sont les Ă©toiles qui fi-gurent sur la croix de guerre. — 2. Les 36 Clous Ă©taient, au19Ăšme s., les fantassins. — 3 (ArmĂ©e de) -Air-. Outils duMĂ©caniciens. // ex.: Je prends mes Clous et on dĂ©montele tableau de bord. — 4. AnnĂ©e d’études. Argot du Pryta-nĂ©e de LA FLÈCHE. On utilise ce terme pour compter: 1Clou, 2 Clous, etc. . // orig.: pour le sens 1, par analogie deforme; pour le sens 2, parce que les souliers des fantas-sins Ă©taient FerrĂ©s de 36 Clous. Pour le sens 3, il s’agitd’une synecdoque: la partie dĂ©signe le tout.” [4277] p.147.. À propos des dĂ©corations au cours de la Guerre 1914/18, onrelĂšve: “... Concernant ces deux dĂ©corations (MĂ©daille mili-taire et LĂ©gion d’honneur), le contingent Ă©tant trĂšs limitĂ©, denombreux actes de bravoure ne purent ĂȘtre reconnus Ă  leurjuste valeur. // Afin de rĂ©compenser les plus valeureux unedĂ©coration spĂ©cifique fut instituĂ©e dĂšs le 8 avril 1915: lacroix de guerre -elle deviendra la rĂ©compense mythique dupoilu de (19)14-18-. Le dĂ©cret l'instituant fut proposĂ© par ledĂ©putĂ© BONNEFOUS et approuvĂ© par le colonel DRIANT,dĂ©putĂ© de Nancy. Le ruban de cette mĂ©daille pouvait ĂȘtreornĂ© d'attributs -Ă©toiles et palmes- reprĂ©sentant une citation Ă l'ordre du rĂ©giment, de la brigade, de la division, de l'armĂ©esuivant le dĂ©cret p'rĂ©sidentiel paru dans le Journal Officiel du24 avril 19153. FamiliĂšrement les poilus surnommaient cesattributs du nom de Clous. Plusieurs citations obtenues pourdes actes diffĂ©rents se distinguaient par des Ă©toiles ou despalmes correspondantes. Les mĂ©dailles de croix de guerredont le ruban supportait le plus de Clous furent celles des

aviateurs. Le cĂ©lĂšbre GUYNEMER s'Ă©tait vu attribuĂ© 19 pal-mes, NUNGESSER et FONK 30. Bien souvent une palmecorrespondait Ă  un avion ennemi abattu officiellement et re-connu par l'autoritĂ© supĂ©rieure.” 3925] p.94/95— “Coller au Clou ... Mettre en prison. Être au Clou,c’était se retrouver en prison, en salle de police -19Ăšme s.-.De lĂ , on a tirĂ© en argot civil, l’exp. mettre au Clou qui signi-fie ‘mettre un objet en gage au mont-de-piĂ©tĂ©. // orig.: laClou Ă©tait la salle de police, la prison.” [4277] p.146/47.— En argot mili, les ‘jours de Clou’ sont des jours de pri-son.

- Dans la chanson Ah ! Je l’attends, chanson de1900, d’EugĂšne RIMBAULT, d’Édmond BOUCHAUD etde Bernard BOUSSAGOL, on peut retenir, selon [4479],cet intermĂšde parlĂ© ... ‘... Ainsi BOISSEAU, qu’est lĂ devant moi, il vient de tirer 23 jours de Clou et il lui enest mĂȘme restĂ© un Ă  la fesse'.— “En dehors de mes Clous ... Pas de mon ressort, pas dela compĂ©tence. // ex.: L’hĂ©bergement des nouveaux stagiai-res, c’est en dehors de mes Clous ! Je ne m’occupe que dutransport. // orig.: par rĂ©f. aux Clous, Outils du MĂ©canicien.”[4277] p.146.— “Prison militaire ---. LORIOT Ă©crit: ‘Mon ami, c’est letrou, le Clou, le mazaro, la salle de police’ ---.” [4277] p.284, Ă  ... MAZARO.◊ Onirisme .... PrĂ©sage d’un rĂȘve de Clou: ”En voir: on en veut Ă votre rĂ©putation; en planter: on s’excusera d’avoirmĂ©dit de vous.” [3813] p.99.◊ Étym. d’ens. ... ”Picard, cleu; bourguig. clĂŽ; wallon,lĂą; rouchi, clau; provenç. clau; espagn. clavo; portug.cravo; ital. chiavo; du latin clavus, de mĂȘme radicalque clavis -voy. Clef-.” [3020] ... -Voir: Étym. deClau.ENSEMENCÉE : ClouĂ©e. J.-M. DE KERGORLAY.

CLOU À AILES : ¶ Au 19Ăšme s., sorte de Clou.. Le Jury attribue une MĂ©daille de 2Ăšme classe Ă  ”M.RUBENZUCHER Ă  STEYER -Autriche- (pour une) col-lection de Clous Ă  ailes, fort bien fabriquĂ©s Ă  la mĂ©ca-nique.” [3847] p.902.

CLOU À ARDOISE : ¶ Sorte de Clou pour fixer lesardoises en toiture.-Voir, Ă  Clou d'un liard, la cit. [4221].

CLOU À BANDE(s) : ¶ On nomme Clous Ă  bandeune sorte de Clous qu'on emploie pour assurer les Ban-des de Fer qu'on met sur les roues des carrosses et descharrettes.” [4554] Ă  ... BANDE.-Voir: Bandage percĂ©.-Voir, Ă  Fers (Appellation des), la cit. [1104] p.1053/54.

CLOU À BATEAUX : ¶ pl. Clous qui ”servent auxmaçons pour fixer les huis dans les maçonneries.”[4210] p.711, Ă  ... CLOU.Exp. syn. Clou Ă  pontons.

CLOU À BÂTIMENT : ¶ Clou, ”qu'on emploie pourfixer les gros Fers en place.” [4210] p.711, Ă  ... CLOU.

CLOU À BÉDANNE : ¶ Sorte d'ancien Clou.. À partir du 11Ăšme s., les "planches jointes (des por-tes) Ă©taient assemblĂ©es avec les Pentures Ă  l'aide degrands Clous 'Ă  bĂ©danne' traversant les Barres d'arma-tures, placĂ©s Ă  l'intĂ©rieur et rabattus sur elles." [529]p.4.

CLOU À BOUCHE : ¶ Au 18Ăšme s., exp. syn. deTĂȘte platte; -voir, Ă  cette exp., la cit. [3102]

CLOU À BOUT : ¶ Au 16Ăšme s., Clou utilisĂ© dansun Chariot d'Artillerie; voir, Ă  cette exp., la cit. [2229]p.53.

CLOU À BRIQUETS : ¶ Au 18Ăšme s., sorte de ClouemployĂ© dans le bĂątiment.. "Les Clous Ă  briquets sont des Clous semblables aux(Clous RivĂ©s), mais plus petits et deliĂ©s, servant auxmĂȘmes usages." [3102] XVII 814b 815ab - 817a, Ă  ...SERRURERIE.

CLOU À CABOCHON : ¶ ”Clous Ă  Cabochon, ou,simplement, Cabochons, sorte de Clous.” [3020] supp.Ă  ... CABOCHON.

CLOU À CHEVAL : ¶ Exp. quĂ©bĂ©coise pour dĂ©si-gner le Clou pour ... Fer-Ă -Cheval.. “... la Production du premier Fer canadien remonte Ă 1732, lorsque, dans la colonie, on commença Ă  fabri-quer de menus articles comme des Clous Ă  cheval.”[92] p.54.. Cette exp. Ă©tait Ă©galement usitĂ©e en France ... En1820, "dans l'inventaire des objets qui garnissent laForge (de MONDON, Hte- Vienne), nous relevons --- 20Matrices de Clous Ă  cheval --- (et) les Magasinscontiennent 630 lives (environ 315 kg) de Clous Ă  che-

Page 3: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 351 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

val." [3305]

CLOU À CHEVILLE : ¶ Au 18Ăšme s., sorte de Clou... -Voir: Cheville.. "Sous Mr DE LA CHAUSSADE, on faisait des Clous Ă Cheville pour le service de la Marine." [1448] t.I, p.36.

CLOU À COUYAU : ¶ Clou probablement utilisĂ©pour l'assemblage des Co(u)yaux, in [1094] p.116.

CLOU À CRAMPONS : ¶ Exp. probablement syn.de Crampon.-Voir, Ă  Clou d’une seule venue, la cit. [64] III.549.a.

CLOU À CROCHET(s) : ¶ “Celui qui sert Ă  la sus-pendre, comme une tapisserie, une clĂ©maillĂšre (pourcrĂ©maillĂšre).” [3191] Ă  ... CLOU. -Voir, Ă  Clou d’une seule venue, la cit. [64] III.549.a.¶ Au 18Ăšme s., exp. syn.: Crochet de treillage; -voir, Ă cette exp., la cit. [3102].¶ Clou ”dont la tĂȘte est coudĂ©e.” [4210] p.711, Ă  ...CLOU.. “Clou dont la Tige est courbĂ©e Ă  angle droit.” [455]t.2, p.589, Ă  ... CROCHET.

CLOU À DEUX POINTES : ¶ Type de Clou utilisĂ©par l’assembleur, en particulier ... On trouve, parmi lessortes de Clous, "les Clous --- Ă  2 pointes qui serventaux assemblages.” [2845] (b), p.20.

CLOU À ÉPINGLE : ¶ "Petit morceau de laiton oude Fil de Fer, aiguisĂ© en pointe par un bout et refoulĂ©par l'autre -TRÉVOUX-." [11] p.483.On trouve aussi: Clou D’Épingle.

CLOU À FERRER : ¶ Clou pour Fer-Ă -cheval ... Untel objet est reprĂ©sentĂ©, in [438] 4Ăšme Ă©d., p.252,fig.20 du bas ... “Accessoire du MarĂ©chal-Ferrant,

composĂ© de plusieurs parties (-voir la fig.505(1)):la tĂȘte avec la Frappe -coups de Marteau- et le Collet;puis la Lame, plus ou moins longue; puis le Graind'orge: renflement qui fera dĂ©vier le Clou vers l'extĂ©-rieur du sabot. La partie oblique du Grain d'orge ouAffilure doit ĂȘtre placĂ©e vers l'intĂ©rieur du pied. LeRivet: c'est l'extrĂ©mitĂ© extĂ©rieure du Clou qui est cou-pĂ©e Ă  sa sortie de la paroi et aplatie sur la corne.”[3310] <lexiqueducheval.net/lexique_metiers_marechal_ferrant.html> -DĂ©c.2009 ...(1) La flĂšche indique le sens de rabattement de l’affilu-re du Clou sur le sabot pour former le Rivet, prĂ©ciseencore notre dessinateur.ïżœ ManiĂšre de tenir le Clou & son du Clou .... “La maniĂšre de tenir le Clou, pendant qu'on le Bro-che, importe beaucoup au bon rĂ©sultat de l'opĂ©ration; ilfaut le serrer par la Lame, entre le pouce et l'index dela main gauche, le biseau de la pointe tournĂ© du cĂŽtĂ©de l'index. Si la direction du Clou est bonne, l'oreilleperçoit un son clair; quand cette direction est mauvai-se, le son est mat. Les Clous coudĂ©s doivent ĂȘtre enle-vĂ©s.” [4357] p.445.ïżœ Fabrique de Clous .... "Cette Machine (le Laminoir) servit aussi Ă  SYAM, Ă partir de 1865, Ă  fabriquer des Clous Ă  Ferrer." [2198]p.51.ïżœ Citation ... De la perte de la LibertĂ©, selon texte deBenjamin FRANKLIN, in [4532] <Fanahy.wordpress.com/2009/05/24/a-cause-du-clou/.> -Janv.2010 ...

“À cause du Clou, le Fer fut perdu.À cause du Fer, le cheval fut perdu.

À cause du cheval, le cavalier fut perdu.À cause du cavalier, le message fut perdu.À cause du message, la bataille fut perdue.

À cause de la bataille, la guerre fut perdue.À cause de la guerre, la libertĂ© fut perdue.

Tout cela pour un simple Clou.”

CLOU À GANTIERS : ¶ Clou pour rĂ©parer les gan-tiers, -voir ce mot.. ”Plusieurs contrats de vente passĂ©s au cours des an-nĂ©es 1390 portent sur des fournitures de Clous, Ă  latteset Ă  gantiers, pour des rĂ©parations alors effectuĂ©es auchĂąteau et aux moulins de FALAISE.” [4542] p.6.

CLOUAGE : ¶ “Action ou maniĂšre de Clouer.” [PLI]gd format 1995, p.237.¶ "n.m. OpĂ©ration qui consiste Ă  passer un Fil de Fercourbe dans le groin d'un porc pour l'empĂȘcher defouiller le sol." [4176] p.368.

CLOU À GLACE : ¶ Type de Clou, facilitant le dĂ©-placement sur la glace.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.. Pour le cheval, ”dans leur forme la plus simple ils(les Fers Ă  glace) sont des Fers ordinaires dont on a re-tirĂ© 3 ou 4 Clous usuels, pour les remplacer par unnombre Ă©gal de Clous spĂ©ciaux, dits Clous Ă  glace.”[4210] Ă  ... FERRURE.

CLOU À LA MÉCANIQUE : ¶ Au 19Ăšme s., CloufabriquĂ© Ă  la Machine.Exp. syn. de Clou fabriquĂ© Ă  la mĂ©canique.. ”Nous avons remarquĂ© --- en Autriche, les Clous Ă  lamĂ©canique de M. NEHRER de ROSENAU.” [3790] t.V,classe 40, p.564.

CLOU À LATTE : ¶ Pointe effilĂ©e en acier, sans tĂȘte,utilisĂ©e notamment par le menuisier pour fixer les plin-thes et autres frises en bois, selon note de J. NICOLINO.-Voir, Ă  Clou doux, la cit. [3102].. "C'est le Clou dont se servent les couvreurs." [3191]Ă  ... CLOU.

CLOU À MAÇON : ¶ “Pointe Ă  tĂȘte plate servant Ă monter les petits coffrages de maçonnerie - dim. 5 x 55mm.” [3942] Ă©d.2006, p.398.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.

CLOU À MONTER : ¶ Au 19Ăšme s., d’aprĂšs l’unedes accept. de monter (”Monter un ouvrage d’orfĂšvrerie,de Serrurerie, de menuiserie, etc. en assembler les piĂšces lesunes avec les autres.” [3020]), Clou employĂ© pour les as-semblages.. En 1823, ”MM. BOILVIN FrĂšres, Ă  BADONVILLER -Meurthe- ont exposĂ© des Clous Ă  monter.” [3842]Ch.XX, p.247.

CLOU À NEIGE : ¶ Type de Clou, facilitant le dĂ©-placement sur la neige.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.

CLOU ANNAL : ¶ " clavus annalis, clou que, selonune fausse opinion, le premier magistrat de l'anc.Rome devait enfoncer tous les ans dans le temple deJupiter-Capitolin, pour marquer l'annĂ©e, dans les tempsprimitifs oĂč l'Ă©criture Ă©tait peu connue. Des donnĂ©esplus certaines prouvent que ce Clou fichĂ© Ă©tait une cĂ©-rĂ©monie expiatoire ou propitiatoire, dont on ignorel'origine et la signification." [2696] p.615.... Il ne s’agit donc pas d’un furoncle mal placĂ©, comme cer-tains seraient tentĂ©s de l’imaginer.

CLOU À ƒILLETON : ¶ À la Mine, Cloumuni d’un Ɠilleton permettant le passaged’un Fil Ă  plomb de visĂ©e pour donner la Di-rection.

CLOU À PATTE : ¶ Exp. probablement syn. de pattede fixation, propose M. BURTEAUX.-Voir, Ă  Clou d’une seule venue, la cit. [64] III.549.a.

CLOU À PENTURE : ¶ “Clou servant Ă  fixerles Pentures de porte.” [259] t.1, p.353.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153- Nov. 1991, p.186.

CLOU À PIGEON(s) : ¶ Au 18Ăšme s., sorte deClou.Exp. syn.: Bec de canne; -voir, Ă  cette exp., la cit.[64] II.184.a, & sa var. orth.: Bec-de-canne,d’aprĂšs [1551] n°42 -Mai/Juin 2001, p.21/22.. ”Gros Clous Ă  Crochet nommĂ©s aussi Becs decanne.” [3020] Ă  ... PIGEON.

CLOU À PLACAGE : ¶ Sorte de Clou.. ”Dans le travail du placage, on emploie desClous spĂ©ciaux, semblables aux aiguilles ordinai-res mais sans tĂȘte. On les appelle des Clous Ă  pla-

cage.” [4114] p.21.

CLOU À PONTONS : ¶ Exp. syn. de Clou Ă  bateaux,d'aprĂšs [4210].

CLOUARD : ¶ Au 17Ăšme s., Outil dans une Forge.Var. orth. probable de Crouard, par confusion phonĂ©ti-que entre ‘R’ et ‘L’.-Voir, Ă  Bassetonet, la cit. [3305].

CLOU À RIVETER : ¶ Type de Clou utilisĂ© par l’as-sembleur par Rivets, en particulier ... On trouve, parmiles sortes de Clous, "les Clous Ă  Riveter, sans pointe.”[2845] (b), p.20.Loc. syn.: Pointe Ă  River.

CLOU À SABOT : ¶ En Normandie, Clou trĂšs courtĂ  tĂȘte large et plate, d’aprĂšs [4176] p. 365, Ă  ... CLIS-SON.

CLOU À SAPINS DÉLIÉS : ¶ Type de Clou.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.. Il faut prendre ici ‘sapin’ comme un substitut de sapi-ne (“Solive de bois de sapin.” [3191] ou ”PiĂšce debois de sapin en grume, pour faire de grands Ă©cha-fauds.” [3020]), et ‘dĂ©lié’ au sens de fin. Il semble quel’orth. correcte serait plutĂŽt Clou Ă  sapins dĂ©liĂ©, c’est Ă dire Clou fin pour assembler des sapines.

CLOU À SOUFFLET : ¶ Au 18Ăšme s., ils "sont dedeux especes; l'une Ă  une tige courte et pointue, sur-montĂ©e d'une tĂȘte Ă©troite et trĂšs longue qui forme unedouble tĂȘte; l'autre, plus petite --- a une tĂȘte ronde etlarge, sa tige est courte et trĂšs pointue." [3038] p.576.. ”Les Clous Ă  Soufflet --- sont courts de tige et largesde tĂȘte.” [4148] p.35.

CLOU À SOUFFLET POUR LA GALVAUDE : ¶Type de Clou.-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.

CLOU À SOULIERS : ¶ Clou employĂ© pour la fixa-tion de la semelle des souliers.. Vers 1870, ”les Clous Ă  souliers, ou BĂ©quets, se fontpar quantitĂ©s Ă©normes dans la Moselle, les Vosges, leDoubs, le Jura et aussi dans les Ardennes.” [3790] t.V,classe 40, p.562.

CLOU À TÊTE DE DIAMANT : ¶ “Clou Ă  chaussu-re, Ă  tĂȘte rappelant les facettes d’un diamant.” [259]t.1, p.353.Syn.: Caboche..-Voir, Ă  Clous (Ballade des), la cit. [1019] n°153 -Nov. 1991, p.186.

CLOU À TÊTE DOUBLE : ¶ ”Les Clous Ă  tĂȘte dou-ble sont employĂ©s quand le Clou doit ĂȘtre enlevĂ© plustard, comme par ex. dans les dĂ©cors cinĂ©matographi-ques.” [4055]

CLOU À TÊTE DE DIAMANT : ¶ Au 18Ăšme s.,sorte de Clou, d'aprĂšs [303] p.111.

CLOU À TÊTE HAUTE : ¶ Au Moyen-Âge, sortede Clou pour Fer Ă  cheval.. "Les Étampures sont adaptĂ©es Ă  des Clous Ă  tĂȘtehaute dits en 'clef de violon'." [3282] p.450.

CLOU À TÊTE RABATTUE : ¶ Au 18Ăšme s., "lesClous Ă  tĂȘte rabattue, sont de gros Clous qui servent Ă Clouer et attacher les Bandes de Fer qu'on met auxroues de charrette; ceux qui sont destinĂ©s aux roues decarrosses et de chaises ne sont pas si forts, et s'appel-lent simplement Clous Ă  Bandes." [3102]

CLOUATIER : ¶ "Cloutier." [301]. Anciennement et en particulier au 16Ăšme s., “n.m.Cloutier.” [3019]. "n.m. Cloutier, au 16Ăšme s.; Clotier, en Franche-ComtĂ©, au 17Ăšme s.." [4176] p.368.CLOU : Vedette de l'exposition. Michel LACLOS.

CLOU À TIGE FINE : ¶ Au 19Ăšme s., sorte de ClouĂ  souliers.. ”Les Clous de M. GAILLY --- sont fabriquĂ©s Ă  l’aided’une Machine qui diminue la grosseur du Fil (de Fer)Ă  l’endroit qui doit former la tige, en laissant aucontraire intacte la partie oĂč la tĂȘte doit ĂȘtre prise; onobtient ainsi un Clou Ă  tige fine et Ă  grosse tĂȘte qui a ledouble avantage de ne pas dĂ©chirer le cuir et de prĂ©ser-ver convenablement la semelle.” [3790] t.V, classe 40,p.562.

Page 4: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 352 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

CLOU À TIGE SPIRALÉE : ¶ Clou dont la tige Ă l’aspect d’une spirale.. ”Les Clous Ă  tige spiralĂ©e sont utilisĂ©s principale-ment pour les bois durs. Ils ont un grand pouvoir demaintien.” [4055]

CLOU BARBELÉ : ¶ pl. Clous ”garnis, sur les arĂȘ-tes, d'aspĂ©ritĂ©s aiguĂ«s qui empĂȘchent les Clous de sor-tir de leur trou.” [4210] p.711, Ă  ... CLOU.

CLOU CABOCHE : ¶ “Clou pour Ferrer les grosseschaussures, Ă  tĂȘte ronde.” [259] t.1, p.353, Ă  ... CLOU.

CLOU CARAVELLÉ : ¶ Clou en usage au 18Ăšme s.;syn. de Clou de Carvelle ou Carvelle ... "Les Clous ca-ravellĂ©s d'une longueur de 8 Ă  10 pouces (21,6 Ă  27cm)." [1457] p.156.

CLOU CHAPÉ : ¶ Clou “à grosse tĂȘte” [248] ... exp.que l’on trouve par ex., note M. WIÉNIN, dans desdevis de portails du 13Ăšme au 15Ăšme s..

CLOUD : ¶ En 1679, var. orth. de Clou.-Voir, Ă  Forgette, la cit. [1594] p.18.. "Le seul commerce qui s'y fait est par les Forges eton y dĂ©bite beaucoup de Clouds et de menues Fer-railles, qui ne laissent pas d'apporter du profit.” [1094]p.76.

CLOUD AFFECTÉ : ¶ Anciennement, c"'Ă©toit uneespĂšce d'Arme pointue, aiguisĂ©e, mise au nombre decelles qu'il Ă©toit dĂ©fendu de porter: 'Toutes Armes ap-pointĂ©es, Clouds affectez -aiguisez- arbalestes, Har-quebuses soient deffendues, sur l'amende de vingt solsparisis'." [3019] Ă  ... CLOU.

CLOU DE BATEAU : ¶ Au 18Úme s., sorte de Clouemployé dans le bùtiment.Exp. syn.: Clou neuf; -voir, à cette exp., la cit. [3102].

CLOU DE BORDAGE : ¶ Clou employĂ© dans laconstruction des navires en bois.. ‘Clou de bordage en Fer Ă  tĂȘte en pointe de diamant,Ă  tige carrĂ©e et bout plat’, selon note de M. BURTEAUX,prise lors de la Visite au MusĂ©e de la Marine, le17.05.2007.

CLOU DE BOSIN : ¶ Au 16Úme s., type de Clou.. -Voir, à Clou d'escailles, la cit. [648] p.103.

CLOU DE CARVELLE : ¶ Type de Clou qui Ă©taitemployĂ© pour les navires en bois; on disait aussi Car-velle, d’aprĂšs [1673] p.202.

CLOU DE CHARRETTE : ¶ Au 18Ăšme s., sorte deClou.. "Les Clous de charrette, appellĂ©s ainsi parce qu'ilsont servi aux Bandes des roues des charrettes, serventdans les bĂątimens Ă  attacher les gros Fers, comme Ti-rans, Plates-bandes, Bandes de tremies, Étriers, etc."[3102] XVII 814b 815ab - 817a, Ă  ... SERRURERIE.

CLOU D'ÉCHELLE : ¶ Au 18Ăšme s., sortede Clou employĂ© par le Mineur, d'aprĂšs[2127] p.3 et pl.II.

CLOU D'ÉCLUSE : ¶ Type de Clou employĂ© au18Ăšme s... "Les Clous d' Écluses d'une longueur de 18 pouces(48,6 cm) Ă©taient classĂ©s parmi les chevilles." [1457]p.156.

CLOU DE CONDUITE : ¶ À la Mine,exp.syn. de Clou de guidage.. "TrĂšs tĂŽt le Chien (de Mine) a Ă©tĂ© muni Ă l'avant d'un Clou de conduite qui glissaitentre deux Limandes fixĂ©es sur le sol. Il Ă©taitainsi possible de suivre rapidement le tracĂ©sinueux de la Galerie malgrĂ© l'obscuritĂ© tota-le." [716] t.3, p.572.

CLOU DÉCOUPÉ : ¶ "On appelle Clous dĂ©coupĂ©sles Clous fabriquĂ©s avec des Bandelettes dĂ©coupĂ©esdans de la TĂŽle de Fer. La fabrication peut ĂȘtre faite Ă la main ou mĂ©caniquement. Quand on opĂšre Ă  la main,la TĂŽle est divisĂ©e en petites Bandelettes pointues de lalongueur d'un Clou; on saisit ensuite chacune d'ellesdans un Étau, en laissant sortir des mĂąchoires la partiedestinĂ©e Ă  faire la tĂȘte, qui se forme d'un seul coup parla chute d'un Marteau." [1515] p.414.-Voir, Ă  Clou fait Ă  partir d’un fil, la cit. [4055].

CLOU DE CRÉPIN : ¶ Au 19Ăšme s., sorte de Clou,probablement un Clou employĂ© par les cordonniers.. "Il y a quelques siĂšcles, ce pays (HERMESKEIL, prĂšsde TRÈVES, Allemagne) se livrait presque exclusive-ment Ă  la fabrication de toute espĂšce de Clous ---: ceuxque vendent les marchands dits ‘de crĂ©pin’, et les seulsqui soient restĂ©s aujourd'hui la spĂ©cialitĂ© du pays."[1427] -1858, p.695.n.b.: Saint CRÉPIN est le patron des cordonniers et CrĂ©pins= “Outils et marchandises servant au mĂ©tier de cordonnier."[308]CLOU : Point de suspension. Michel LACLOS.

CLOU DE FER : ¶ Clou ..., fait en Fer.. Une amulette accroche-cƓur ou encore un ‘outil desĂ©duction ... Dans son voyage BOUGAINVILLE racontequ’à Tahiti les femmes se donnaient pour un clou deFer, ce qui indique Ă  quel point le Fer Ă©tait prisĂ© ...C’est un peu la mĂȘme histoire que celle de Gervaisedans L’Assommoir, sĂ©duite par le Frappeur d’Enclume‘La Gueule d’or’ qui a ForgĂ© un Boulon plus beau queson collĂšgue et rival ‘Bec-salé’, selon note de J.-M.MOINE, histoire relatĂ©e par un collĂšgue de l’UniversitĂ©RABELAIS de 37000 TOURS.

CLOU DE GRAND PLANCHET : ¶ Sorte de Clou,probablement utilisĂ© pour l'assemblage de (grandes)planches.. ”Le 20.09.1751, Jean LAMOUREUX, Cloutier Ă  LAPEIGNE, paroisse de ROUGNAC (16320), promet de li-vrer et de vendre au mĂȘme marchand, 'aux festes denoĂ«l prochaines, vingt milliers de Cloux de grand plan-chet, vingt milliers d'Escarre, vingt milliers de Clouxde petit planchet et vingt milliers de Cloux de latte'.Pour fabriquer ces Clous, le marchand s'engageait Ă  dĂ©-livrer au Cloutier 1.200 livres de Fer en Verges, unFourneau de Charbon de sept pieds et une barrique devin.” [4221]

CLOU DE GUIDAGE : ¶ SystĂšme de Gui-dage du Chien de Mine.-Voir: Clou, dans sa seconde acception.. “Bien que l’on n’ait pas encore dĂ©couvertdans les Vosges d’exemplaires conservĂ©s, onconnaĂźt bien l’aspect des Chariots ou Chien(s)de Mine -Truhen- par l’Iconographie du16Ăšme s. et par des modĂšles plus rĂ©cents con-servĂ©s au Tyrol et dans le Harz. Par contre,des fragments ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s: Ferrures quirenforçaient la Caisse, roues en bois bardĂ©esde Fer, rondelles, Clous de guidage -Leitna-gel- qui glissaient entre les poutres de laVoie. Le systĂšme de Roulage a permis auxExploitations de s’étendre sur de grandes lon-gueurs et cette innovation de la fin du Moyen-Âge a jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable dans l’essordes Mines de la Renaissance.” [1038] p.281.PIÉTON : Il utilise les Clous surtout aux heures de pointe,in [1536] p.X.

CLOU DE HAPPE : ¶ La ”happe est vne platine deFer longue d'vn demi pied (environ 16 cm), et larged'vn dour (doigt ?), courbĂ©e en demi cercle, laquelle estClouĂ©e au bout de l'essieu de la roue auec Clous dehappe, pour le conseruer qu'il ne soit rongĂ© et vsĂ© dutourner du moyeu de la roue.” [3264] Ă  ... HAPPE.

CLOU DE HINDENBOURG : ¶ Clou de Fer vendu1 mark -mais les plus riches pouvaient acheter 1 cloud’or Ă  100 M ou un clou d’argent Ă  5 M- que les patrio-tes allemands Ă©taient invitĂ©s Ă  planter dans une Ă©normestatue de HINDENBOURG Ă©rigĂ©e Ă  BERLIN. Le bobarda Ă©tĂ© annoncĂ© dans les journaux français en Sept. 1915Ă  grands renforts de photos truquĂ©es, d’aprĂšs [3601]p.128, note recueillie par J.-M. MOINE.DRAISIENNE : Grand clou en bois. Michel LACLOS.

CLOU DE JAUGE : ¶ RepĂšre de la hauteur maxima-le Ă  laquelle un crĂ©ateur de Barrage sur une riviĂšrepouvait faire monter l'eau, afin de ne pas pĂ©naliser lesriverains en amont, cette hauteur Ă©tant matĂ©rialisĂ©e parle positionnement d'un Clou, sorte de bornage verticalrelatif Ă  une hauteur d'eau.-Voir, Ă  RepĂšre (de niveau d’Eau), la cit. [1346] p.55.. Louis ANDRÉ, ancien Conservateur du MusĂ©e des Mi-nes de Fer de Lorraine, se souvient -lors de ses recher-ches relatives Ă  [648]-, avoir remarquĂ©, sur le bord decertaines riviĂšres et Ă  proximitĂ© -mais en amont- d'an-ciens moulins, l'existence d'un fort pieu de bois verti-cal, surmontĂ© d'une sorte de grosse punaise en Fer,Ă©voquant effectivement un Clou; on peut penser que satĂȘte marquait la limite supĂ©rieure de montĂ©e des EauxautorisĂ©e, et que, dĂšs que cette limite Ă©tait atteinte, lePropriĂ©taire des Écluse(s) ou Barrage(s) devait ouvrirles Vannes pour faire baisser le niveau des Eaux et Ă©vi-

ter les inondations en amont, sous peine de ProcĂšs etd'amende.. "Ledit Jehan le Joliz, procureur dessudit, bailla aJehan Hermen, Forgeron et Maistre de la Forge gros-siere a Fer dudit lieu de BOISART, deux grans Clouxde Fer aians chacun une teste a une fleur de lis, disantledit Jehan le Jolitz audit Jehan Hermen qu'il les meistet fichast en deux grosses pieces de boys --- pour ser-vir de eschantillon de l'Eaue dudit Estang, lesditesdeux grosses pieces de boys estans en certains Esseauxde ladite Chaussee --- l' une piece estant comme enversle milieu de ladite Chaussee en la Paelle par laquellel'Eaue dudit Estang se descharge pour faire tourner laRoe du Martinet de ladite Forge grossiere d'icellui Es-tang et l'autre piece prĂ©s du bout de ladite Chaussee.”[1094] p.243.. Dans son Ă©tude relative Ă  la Platinerie de BONNERT,prĂšs d'ARLON, M. BOURGUIGNON note: "Un arrĂȘtĂ©royal du 12 Janv. 1842 lui donna satisfaction et le Cloude jauge fut Ă©tabli le 15 Juin 1843, Ă  1,45 m au- dessusde l'axe de rotation de la Roue." [748] p.113.. DĂ©couverte par G.-D. HENGEL, lors d'une visite Ă BARCELONNE-du Gers, au bord d'un Canal alimentantune Roue de Moulin, d'une rĂ©glette -de 30 cm environ-graduĂ©e -tous les 5cm-, en Fer qui servait Ă  repĂ©rer leniveau de l'Eau, dont l'excĂšs pouvait, s'il n'Ă©tait pasdĂ©viĂ© Ă  temps, inonder une partie du village proche ...est-ce lĂ  un Clou de Jauge (?).. À propos des anciennes Usines sidĂ©rurgiques de St-LÉGER (Pays Gaumais - Belgique), Marcel BOURGUI-GNON note : "Ce ne fut qu'aprĂšs 1870 que le Corps desPonts et ChaussĂ©es plaça des Clous de jauge, souvent Ă l'estime et un peu au hasard, selon une mĂ©thode quipouvait satisfaire l'Industriel d'amont, mais s'avĂ©rait demoins en moins efficace lorsqu'on repĂ©rait plus enaval. Cette mesure empirique calma les esprits. Ellefournit une base de discussion et d'entente." [847] p.269.SPECTACLE : Ce qu’il a de mieux, c’est son Clou. MichelLACLOS.

CLOU DE LAGUIOLE (Le) : ¶ Raison sociale d’unartisan de 12210 LAGUIOLE ... Le maĂźtre des lieux fa-brique de petits personnages, notamment des musi-ciens, Ă  partir de Clous de Fer Ă  cheval, selon note deJ.-M. MOINE.

CLOU DE LATTE : ¶ Clou qui sert à fixer les lattesde bois qu'on employait dans les plafonds, les cloisonset sur les toits.-Voir, à Clou de grand planchet, la cit. [4221].

CLOU DE MAILLETAGE : ¶ Clou employĂ© pour laprotection du bois par Mailletage, -voir ce mot.. ”La tĂȘte d'un Clou de Mailletage a 15 ou 16 mm deØ; la pointe a 15 mm de longueur.” [4210] Ă  ...MAILLETAGE.

CLOU DE MAINTIEN : ¶ En Fonderie,syn. de Pointe de Mouleur, d’aprĂšs [1037]p.108.

CLOU DE MARCHE : ¶ Type de Clou utilisĂ© pourla construction d'un escalier -CARCASSONNE 1616- ...‘... davantage la vis toute neufve montant jusque audernier plancher avec mille Clous de marche...’,d’aprĂšs un Inventaire de marchandises, recueilli par M.WIÉNIN, aux A.D. Aude.

CLOU DE MOULEUR : ¶ À la fin du 19Ăšme s., exp.de la Fonderie ... Les ChĂąssis "sont des Cadres de Ferdont les cĂŽtĂ©s sont reliĂ©s par --- des traverses d'une cer-taine hauteur; ces traverses peuvent elles-mĂȘmes se re-joindre par des croisillons faits avec des espĂšces decrochets qu'on nomme Clous de Mouleur." [901] p.200.

CLOU DE PARIS : ¶ Exp. syn.: Pointe de PARIS.. Au 19Úme s., à FRAISANS (Jura), "une partie de laproduction était --- transformée en Clous à la Pointerievoisine. Il s'agissait du Clou commun ou 'Clou dePARIS'." [2413] p.223.

CLOU DE PETIT PLANCHET : ¶ Sorte de Clou,probablement utilisé pour l'assemblage de (petites)planches.-Voir, à Clou de grand planchet, la cit. [4221].

CLOU DÉPINGLE : ¶ Var. orth. de Clou d'Épingle.. "Dans la Manche, la Pointe blanche, dite de PARIS,qu'on distinguait du Clou de façon fabriquĂ© Ă  la mainpar le Cloutier." [4176] p.368.

CLOU D'ÉPINGLE : ¶ Syn. de Pointe de PARIS,d'aprĂšs [804] p.95 & [372] ... Ă  CLOU.On dit aussi: Clou Ă  Épingle.. "On appelait ainsi des pointes de petite dimension,d'un diamĂštre et d'une longueur comparables Ă  ceux

Page 5: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 353 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

des Ă©pingles, mais ayant une tĂȘte Ă©crasĂ©e comme celled'un Clou; on les utilisaient pour les travaux dĂ©licats,en particulier l'Ă©bĂ©nisterie." [303] p.57.CÉLÉRIFÈRE : Clou en bois. Michel LACLOS.

CLOU DE ROUE : ¶ Au 16Úme s., Clou pour fixer leBandage de Fer sur les roues en bois, d'aprÚs [3146]p.34.

CLOU DE RUE : ¶ Au 18Ăšme s., "c'est ainsi que lesMarĂ©chaux appellent les Pointes que les chevaux se fi-chent dans le piĂ©, et qui les font boiter." [64] III.549.b.. “Blessure qui survient au pied du cheval, lorsqu'il estdehors.” [4356] p.400 ... "On dit qu'un cheval a pris unClou de rue, pour dire qu'en marchant il a rencontrĂ© unClou qui lui est entrĂ© dans le piĂ©." [3102] XIV 431b, Ă ... RUE..

CLOU D'ESCAILLES : ¶ Au 16Ăšme s., type deClou; peut-ĂȘtre un Clou pour fixer les ardoises (es-caille = ardoise d'aprĂšs [248]).. En 1581, on rapporte "l'achat Ă  Jehan CUIRDON,Clostier Ă  THILLAY (Ardennes', de 'onze milliers deClous d'escailles, onze milliers de Clous rondelets, 3livres de Clous de dix-huit (18 lignes ? = 4,05 cm ?) et3 livres de Clous de bosins pour l'entretien du chĂąteaude LINCHAMPS" [648] p.103.

CLOU D'ESCARRE : ¶ Clou en forme d'équerre,qu'on utilise pour accrocher un objet (tableau par ex.)au mur ... -Voir, à Clou de grand planchet, la cit.[4221].

CLOU DE SERRURIER : ¶ Au 18Ăšme s., sorte deClou ... C'Ă©taient des Clous, "Ă  tĂȘte ronde, deux foisplus lourds que les modĂšles habituels pour la mĂȘmelongueur." [303] p.111.

CLOU DE TAPISSIER : ¶ Type de Clou utilisĂ© parle tapissier, en particulier ... On trouve, parmi les sor-tes de Clous, "les Clous de tapissier et de tĂŽliers, gros,courts, Ă  grosse tĂȘte.” [2845] (b), texte, p.20 & schĂ©map.19.

CLOU DE TÔLE : ¶ "Les Clous de tĂŽle sont fabri-quĂ©s avec des Bandelettes dĂ©coupĂ©es dans de la TĂŽle.On peut les faire Ă  la main ou Ă  la machine." [2894] p.98) ... Description des procĂ©dĂ©s suit p.99, avec fig.d’une Feuille de TĂŽle dĂ©coupĂ©e pour faire des Clous.

CLOU DE TÔLIER : ¶ Type de Clou utilisĂ© par letĂŽlier, en particulier ... On trouve, parmi les sortes deClous, "les Clous de tapissier et de tĂŽliers, gros, courts,Ă  grosse tĂȘte.” [2845] (b), texte, p.20 & schĂ©ma p.19.

CLOU DEUX POINTES : ¶ “Nom usuel du Cram-pillon, Clou cavalier pour fixer les fils de Fer servantaux clĂŽtures.” [3942] Ă©d.2006, p.398. & ïżœ.” [3943]Ă©d.2006, p.97.

CLOU DE VITRIER : ¶ Pointe effilĂ©e en acier, sanstĂȘte, servant Ă  fixer les vitres dans l’encadrement d’unefenĂȘtre; il s’apparente au Clou Ă  latte, selon note de J.NICOLINO.

CLOU DOUX : ¶ Au 18Ăšme s., sorte de Clou em-ployĂ© dans le bĂątiment.. Les Clous “que l'on nomme Clous doux, parce qu'ils sonten Fer doux, sont des Clous deliĂ©s (minces), depuis 1 pouce(2,7 cm) jusqu'Ă  5 et 6 pouces (13,5 Ă  16,2 cm) de longueur,que l'on distingue par Clous de 2, Clous de 4, de 6, de 8, de10, de 12, etc. dont les premiers se nomment plus com-munĂ©ment Clous Ă  latte, parce qu'ils servent aux ma-çons Ă  Clouer les lattes dans les bĂątimens." [3102]XVII 814b 815ab - 817a, Ă  ... SERRURERIE.

CLOU D'UNE SEULE VENUE : ¶ Au 18Ăšme s., les"Clous d'une seule venue --- on les expĂ©die d'une seuleChaude. Il n'en est pas de mĂȘme des Clous Ă  patte, Ă crochet, Ă  crampons: ceux-ci demandent au moinsdeux Chaudes." [64] III.549.a.

CLOU D'UN LIARD : ¶ Sorte de Clou peu coĂ»teux.. ”Au l8Ăšme s. encore, tout Apprenti qui voulait passerMaĂźtre devait faire lui-mĂȘme de la 'cheville', c'est Ă dire des petits Clous pointus sans tĂȘte pour la chaussu-re, qu'on appelait 'Clous d'un liard', ainsi que des ClousĂ  ardoise. Il s'agissait lĂ , on peut l'imaginer, d'un tra-vail d'une grande minutie.” [4221]

CLOUÉ : ¶ Terme d’hĂ©raldique.. "Quant aux Fers Ă  cheval ---, ils sont dits ClouĂ©s quand laplace des Clous est d'un Ă©mail particulier." [375] p.241, Ă  ...FER.REPS : Souvent ClouĂ© sur un fauteuil. Guy BROUTY.

CLOUEMENT : ¶ "Action de Clouer." [301]

CLOU EN ACIER INOXYDABLE : ¶ ”Les Clousen acier inoxydable sont lĂ©gĂšrement moins rĂ©sistantsque les Clous en acier ordinaire et sont environ troisfois plus chers que les Clous galvanisĂ©s; ils rĂ©sistentbeaucoup mieux Ă  la Rouille.” [4055]

CLOU EN ALUMINIUM : ¶ ”Les Clous en alumi-nium ne sont pas assez rĂ©sistants pour la plupart desstructures; ils sont employĂ©s pour fixer les habillagesen aluminium.” [4055]

CLOU EN CLÉ DE VIOLON : ¶ Sorte d'ancienClou pour Fer Ă  cheval.. "Les ClĂ©s sont encore les chevilles des instruments Ă cordes, pour tendre ou dĂ©tendre celles-ci." [152] ... -Voir, Ă  Ferrure Ă  Clous, la cit. [1129] p.540.

CLOU EN CUIVRE : ¶ ”Les Clous en Cuivre sontemployĂ©s pour les toitures et dans les applications ma-rines.” [4055]

CLOU EN FER : ¶ Type de Clou.. Au 11Ăšme s., on Ă©crit: “Les Clous en Fer sont faits Ă la longueur d’un doigt, plus Ă©pais Ă  un bout, plus poin-tu Ă  l’autre ---. L’un a une section carrĂ©e, l’autre unesection triangulaire, le troisiĂšme une section ronde.”[5225] p.333.

CLOU EN FORME DE T : ¶ Clou utilisĂ© dans leSoufflet en Cuir.. À la fin du Moyen-Âge, les peaux "sont fixĂ©es Ă  cha-que Table et Ă  chaque Arceau par des Clous en Fer enforme de T, de 5 doigts (9,8 cm) de long ---. Chaquebranche du T mesure 2,5 doigts (4,6 cm) de long et 1(1,84 cm) de large. On fixe les peaux aux Tables detelle sorte qu'une branche du T d'un Clou touche unebranche du suivant." [650] p.299 ... D’aprĂšs [650] pl.p.300, le Clou et sa tĂȘte sont deux piĂšces fabriquĂ©es sĂ©-parĂ©ment et assemblĂ©es.

CLOUER : ¶ "Fixer au moyen de Clous; garnir deClous." [199]ïżœ Exp. patoise lorraine ... “I vau mieu s’kiawer lĂš bocheque d’mau paler = il vaut mieux se Clouer la bouche -setaire- que de mal parler.” [1845] p.369.¶ Dans le parler des antiquaires, “verser des arrhes au mar-chand pour rĂ©server une piĂšce. // (Ex.:) Je peux pas vous levendre, on vient de me le Clouer y a pas 5 min..” [3350]p.499.◊ ARGOT MILI ... — “Clouer le pavillon ... -(ArmĂ©e de) -Mer-. Avoir l’inten-tion de rĂ©sister jusqu’au bout. // orig. dans la marine, fixer lepavillon au mĂąt avec des Clous signifiait qu’on livrerait com-bat sans jamais se rendre, puisqu’on ne pouvait alors plusamener le pavillon pour le remplacer par le drapeau blanc.”[4277] p.318, Ă  ... PAVILLON. — “Clouer des tĂŽles ... -(ArmĂ©e de) -Terre-. — Tirer.Argot de (19)14-18. // ex.: Quand on est arrivĂ©s, les Mi-trailleuses avaient dĂ©jĂ  ClouĂ© des TĂŽles // Noter que le verbene s’emploie qu’à propos de cette arme. // orig.: image duMarteau en action.” [4277] p.415.◊ Étym. d’ens. ... ”Clou; wallon, clawer; rouchi, clau-re; espagn. clavar; ital. chiovare.” [3020]CLOUS : Points de suspension. Michel LACLOS.

CLOUÈRE : ¶ Syn. de CloutiÚre, -voir ce mot.

CLOUER L’ESPRIT : ¶ Exp. du domaine surnaturel.. En Inde, ”on plantait des Clous de Fer ---, lĂ  oĂč un in-vitĂ© met d’abord son pied droit sur le seuil de la mai-son. Cette pratique hindoue consistait Ă  ’Clouer l’es-prit’ et Ă  subjuguer l’influence malĂ©fique de cettepersonne.”[3987] 1Ăšre partie.

CLOUER SON ADVERSAIRE : ¶ Dans le parler du ten-nis, “= ‘crucifier’, ‘scotcher’. // Laisser sans rĂ©action son ad-versaire en lui jouant une balle d’engagement trĂšs puissanteou en jouant sur son contre-pied.” [3350] p.239.

CLOUET : ¶ n.propre ... -Voir: Acier CLOUET, Pro-cĂ©dĂ© CLOUET.¶ "Petit Ciseau de Fer Ă  l'usage des tonneliers." [1883]¶ "n.m. EspĂšce de petit Ciseau qui sert Ă  enfoncer duchanvre dans le jable d'une futaille (tonneau), Ă  l'en-droit oĂč elle suinte." [4176] p.368.¶ Anciennement, "n.m. Petit Clou." [3019]

CLOUETIER : ¶ Au 15Úme s., var. orth. de Cloutier,d'aprÚs [260] p.73.

CLOUEURE : ¶ Anc. var. orth. de Clouure, et pourune Cotte de Mailles, syn. de Treillis.-Voir, à Testiere, la cit. [3019].

CLOU FABRIQUÉ À LA MÉCANIQUE : ¶ Au19Ăšme s., Clou fabriquĂ© Ă  la Machine.Exp. syn. de Clou Ă  la mĂ©canique, d’aprĂšs [3790] t.V,classe 40, p.445.

CLOU FAÇON DE FIL DE FER : ¶ Au 19Ăšme s.,exp. probablement syn. de Clou Ă  tige fine.. En 1827, ”Des Clous dits façon de Fil de Fer ont Ă©tĂ©exposĂ©s par M. LEMIRE. Pour cette fabrication, on metĂ  profit du Fer de QualitĂ© infĂ©rieure, par un procĂ©dĂ©plus expĂ©ditif que l’Étirage Ă  la FiliĂšre.” [3843]Ch.XXI, p.290.

CLOU FAIT À PARTIR D’UN FIL : ¶ -Voir: Clou-terie en Fil de Fer.. ”De nos jours, la plupart des Clous sont faits Ă  partird’un fil; la fabrication est mĂ©canique Ă  partir de filsd’acier doux (anciennement de Fer); ces Clous sontplus ou moins cylindriques. Jadis le Clou dĂ©coupĂ© (-voir cette exp.) Ă©tait plus habituel. Les Clous dĂ©coupĂ©squi sont encore fabriquĂ©s, sont dĂ©coupĂ©s dans une pla-que d’acier ou de Fer et, de ce fait, ont une sectiondroite rectangulaire. Dans la plupart des cas, ils sontmaintenant une spĂ©cialitĂ© prisĂ©e pour sa forme Ă©lĂ©gan-te ---. Leur pouvoir de maintien est 1,5 fois plus grandque celui d’un Clou fait d’un fil qui a la mĂȘme lon-gueur, mais ils sont plus coĂ»teux Ă  fabriquer.” [4055]

CLOU FINI : ¶ Au 19Ăšme s., Clou dont la tĂȘte estlisse.. “Beaucoup des sortes de Clous employĂ©s dans laconstruction sont des Clous finis, avec des tĂȘtes lisses,alors que les Clous ordinaires ont des tĂȘtes irrĂ©guliĂšresqui peuvent endommager le bois quand le Clou estplantĂ© Ă  fond.” [5391] -FĂ©v. 1870, p.51.

CLOU FONDU : ¶ "Les Clous Fondus se font avecde la Fonte de Fer. Ils sont d'un usage assez restreint."[1515] p.415.. ”Les Clous fondus en Fonte (sont) trĂšs employĂ©s enAngleterre, en particulier pour la confection des cais-ses d'emballage.” [4210] p.711, Ă  ... CLOU ... ”Quandla Fonte est refroidie, les Clous dĂ©tachĂ©s sont placĂ©sdans des boĂźtes fermĂ©es contenant de la Limaille deFer et du Poussier de Charbon de bois. On chauffe etla Fonte se DĂ©carbure.” [4210] p.713, Ă  ... CLOU.

CLOU FRANÇAIS : ¶ Sorte de Clou.. ”Les Clous faits Ă  partir d’un Fil, ou Clous français,ont gĂ©nĂ©ralement une section circulaire ---. Les pluspetits Clous de cette sorte sont appelĂ©s Pointes deParis.” [4114] p.21.

CLOUG : ¶ Anc. var. orth. de Clou.. "Le flatteur est ennemi de toute verité. Il fiche, ainsique un Cloug en l'oeil droit de son Seigneur, quand ill'écoute, etc." [3019] à ... CLAU.

CLOUIÈRE : ¶ “PiĂšce de Fer quarrĂ©e, Ă  l’extrĂ©mitĂ©de laquelle on a pratiquĂ© un ou plusieurs trous quarrĂ©sou ronds, dans lesquels on fait entrer la tige du Clou deforce, de sorte que la partie qui excĂšde la ClouiĂšre serabat et forme la tĂȘte du Clou.” [1440]On Ă©crit aussi: cloere ou Clouere.Syn. de CloutiĂšre, -voir ce mot.-Voir Ă©galement: ClouliĂšre et CloutiĂšre.-Voir, Ă  Facteur de Clous, la cit. [1684] n°27 -DĂ©c.1995, p.52.. Au 15Ăšme s., "la ClouiĂšre, ou CloutiĂšre, est un acces-soire de l'Enclume; c'est un morceau de Fer, fixĂ© hori-zontalement et percĂ© d'un trou oĂč s'engage la tĂȘte duClou Ă  Forger. Il sert au Marteleur pour rabattre etfaçonner la tĂȘte du Clou -GAY-." [604] p.682.. “Bien vite, Jean sut Ă©pargner son bras, bien arrondirses Clous caboche et les faire sauter hors de la ClouiĂš-re, d’un coup lĂ©ger, non toutefois sans Griller quelquesBarres; mais on n’apprend pas Ă  retirer Ă  point du feule Fer de 2 lignes et demie -du doux CarrĂ© de LAVALDIEU- Ă  l’en sortir juste au Blanc suant, tout ainsi: fautle temps que ça devienne de l’instinct.” [2027] p.39.

CLOUILLERE : ¶ Au 18Úme s., Enclume du Clou-tier.Var. orth. de CloutiÚre.-Voir, à Pié d'étaple, la cit. [3102].

CLOULIÈRE : ¶ Ce mot "se trouve dans l'Encyclo-pĂ©die; (c')est, soit par erreur typographique le motCloutiĂšre, soit la forme ClouiĂšre. Le FEW donne enmoyen français ClouĂšre: PiĂšce de Fer percĂ©e Ă  trous etdont on se sert pour faire Ă  la main, des tĂȘtes de Clouset des vis, en 1453, en nouveau français idem -depuisFÉLIBIEN 1676 Ă  FURETIÈRE 1708-, ClouiĂšre depuisFÉLIBIEN 1676 Ă  1832, ainsi que dans l'EncyclopĂ©die,ClouiĂšre depuis FÉLIBIEN 1676. Nous pensons que lemot dĂ©signe des Verges de Fer si minces qu'elles ser-

Page 6: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 354 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

vent Ă  la Clouterie." [330] p.106.-Voir aussi: CloutiĂšre.

CLOU MAGIQUE : ¶ Rite funéraire ... -Voir, à Clou/ Lég. & trad., la cit. [438] 4Úme éd., p.260.

CLOU MALTAILLÉ : ¶ Au 17Ăšme s., en Savoie,sorte de Clou.-Voir, Ă  Crose, la cit. [3690].

CLOU MARINIER : ¶ ”Les Clous mariniers sontdes Clous destinĂ©s Ă  la construction des bateaux enbois.” [4170] n°8, texte de M. LE CHÊNE, note 5 ...Clous qui ”servent Ă  fixer les plates-bandes.” [4210]p.711, Ă  ... CLOU.

CLOU NEUF : ¶ Au 18Ăšme s., sorte de Clou em-ployĂ© dans le bĂątiment.. Les "Clous neufs ou de bateau, parce qu'on les em-ploie aux bateaux, sont ordinairement des forts Clousde Fer commun, d'environ 2 Ă  3 pouces (5,4 Ă  8,1 cm)de longueur, que les maçons emploient dans les cloi-sons d'huisserie, dans les corniches et autres saillies re-vĂȘtues en plĂątre." [3102] XVII 814b 815ab - 817a, Ă  ...SERRURERIE

CLOU NORMAND : ¶ Exp. entendue au sĂ©minaireD. WORONOFF du 04.03.1996, et employĂ©e pour dĂ©si-gner le Clou qui provenait au 18Ăšme s. des nombreu-ses Clouteries de Normandie (Orne en particulier).GUIDON : TĂȘte de Clou. Michel LACLOS.

CLOUOIRE (Ă  Chevaux) : ¶ Outil pour rĂ©aliser lesClous de Fer Ă  cheval; syn.: ClouĂšre, d’aprĂšs P. BE-NOIT.. En 1408, Outil de Forgeron (?), d’aprĂšs [1009] p.24.

CLOU ORDINAIRE : ¶ Au 18Ăšme s., il y a "lesClous ordinaires, et les Clous d'Épingles. Des Clousordinaires. On donne le nom de Cloutier tout court,aux Ouvriers qui font ces Clous. Les Outils du Clou-tier sont en petit nombre: ils consistent en une Forge,autour de laquelle on pose des Blocs ou Billots qui ser-vent de base au PiĂ© d'Ă©tape, Ă  la CloĂŒiere ou Cloutiere,et au Ciseau." [64] III.548.b.

CLOU PIERREUX : ¶ À LIÈGE, StĂ©riledans le Charbon.-Voir, Ă  ƒuf de Charbon, la cit. [4970].

CLOU REFROIDISSEUR : ¶ Clou avec "une tĂȘteextrĂȘmement importante, laquelle a pour but de refroi-dir une masse de MĂ©tal en fusion et, partant, d'assainirun Moulage." [626] p.153.

CLOU RIVÉ : ¶ Au 18Ăšme s., sorte de Clou employĂ©dans le bĂątiment.. "Les Clous RivĂ©s sont des especes de Clous ronds, Ă tĂȘte ronde et sans pointe, d'environ 2 pouces Ă  2 pou-ces et demi (5,4 Ă  6,75 cm) de longueur, qui servent Ă river par le petit bout des Pentures, Plates-bandes,Charnieres et autres choses que l'on veut arrĂȘter solide-ment." [3102] XVII 814b 815ab - 817a, Ă  ... SERRURE-RIE

CLOU RONDELET : ¶ Au 16Ăšme s., type de Clou;peut-ĂȘtre un Clou Ă  tĂȘte ronde.-Voir, Ă  Clou d'escailles, la cit. [648] p.103.

CLOUS (Ballade des) : ¶ Dans les Ardennes, exp.imagĂ©e pour dĂ©signer les kyrielles de modĂšles et d’ap-pellations de Clous.. ”Clous en U, appelĂ©s aussi Cavaliers ou Cram-pillons” [308]ïżœ Principales variĂ©tĂ©s de Clous ...... selon leur utilisation, leur forme ou leur mode de fa-brication (ïżœ = Clou): ïżœ ou Pointe de PARIS; ïżœ Ă  bateauutilisĂ© en maçonnerie; ïżœ Ă  plafonner ou Ă  latter; ïżœ Ă  par-quet; ïżœ Ă  penture; ïżœ Ă  crochets; ïżœ rivĂ©; ïżœ barbelĂ©; ïżœ Ă  tĂȘtede diamant; ïżœ Ă  tĂȘte plate ou mĂ©plate; ïżœ caboche pourFerrer les chaussures; broquettes Ă  larges tĂȘtes; ïżœ dĂ©-coupĂ© par une machine; ïżœ Fondu en Fonte de Fer cou-lĂ©e et Ă©tamĂ©e; ïżœ Ă  tapissier; ïżœ Ă  chevaux, d'aprĂšs [152],note prĂ©parĂ©e par M. BURTEAUX, ... qui poursuit samoisson, ci-dessous, in [64] L’EncyclopĂ©die ...ïżœ Dans l'EncyclopĂ©die, en effet, on Ă©numĂšre ainsi lesClous ordinaires en usage au 18Ăšme s.: "Especes prin-cipales de Clous. Clous Ă  ardoise, ce sont ceux aveclesquels on attache les ardoises; ils sont depuis deuxjusqu'Ă  trois livres au millier (0,98 Ă  1,47 kg pour1.000). Clous Ă  bande et Ă  tĂȘte rabattue; ils servent Ă attacher les Bandes sur les roĂŒes des carrosses et char-rettes: ceux pour les carrosses s'appellent Clous Ă  ban-de; ceux pour les charrettes, Clous Ă  tĂȘte rabattue: lesplus petits sont de sept livres au millier (3,42 kg pour1.000), et les plus gros de douze livres au millier (5,87

kg pour 1.000). Clous Ă  bardeau ou Clous legers; ilssont Ă  l'usage des Selliers, des Bahutiers, des Menui-siers, des Serruriers, etc. ils sont depuis trois jusqu'Ă quatre livres au millier (1,47 Ă  1,96 kg pour 1.000); ilsont tous la tĂȘte ronde. La Broquette sert au Tapissier,au Sellier, au Serrurier, etc.: il y en a de quatre onces(122 g), de huit onces (245 g), de douze onces (367 g),d'une livre (489 g), de cinq quarts (611 g), de sixquarts (734 g), de sept quarts (856 g), et de deux livres(978 g) au millier. Clous Ă  Chauderonnier, petiteslames de cuivre coupĂ©es en losanges, et tournĂ©es enFer d'aiguillettes, dont les Chauderonniers CloĂŒentleurs ouvrages: pour cet effet ils y pratiquent une tĂȘteavec une CloĂŒiere. Clous Ă  cheval, ce sont ceux dont onFerre les chevaux; ils sont ou ordinaires, ou Ă  glace: lesordinaires ont la tĂȘte plate, les autres l'ont en pointe; ilssont depuis quatorze jusqu'Ă  vingt-quatre liv. au millier(6,85 Ă  11,74 kg pour 1.000). Clous Ă  Couvreur, voyezClous Ă  ardoise et Ă  latte. Clous Ă  crochet, ils servent Ă suspendre; ils sont depuis six jusqu'Ă  dix livres aumillier (2,93 Ă  4,89 kg pour 1.000): ceux-ci s'appellentlegers, les gros s'appellent Clous Ă  crochet au cent; ilspesent dix Ă  douze livres (4,89 Ă  5,87 kg) de plus aumillier que les legers: ceux qui sont au-dessus s'appel-lent Clous de cinquante. Le Clou Ă  crochet de 50, qui ale crochet plat, s'appelle Clou Ă  bec de canne ou Ă  pi-geon. Clous Ă  latte, les couvreurs s'en servent pour atta-cher les lattes: ils s'appellent aussi Clous Ă  bouche; ilssont depuis deux jusqu'Ă  quatre livres et demie aumillier (0,98 Ă  2,2 kg pour 1.000). Clous Ă  parquet, ilsservent aux menuisiers pour CloĂŒer les parquets, danslesquels ils se noyent facilement, parce qu'ils ont la tĂȘtelongue; ils sont depuis dix jusqu'Ă  trente-cinq livres aumillier 4,89 Ă  17,12 kg pour 1.000). Clous Ă  river, ilssont Ă  l'usage des Chauderonniers; ils ont une tĂȘte,mais point de pointe, et leur grosseur est la mĂȘme par-tout. Clous Ă  deux pointes ou Ă  tĂȘte de champignon, ilsservent aux Charpentiers dans les gros ouvrages: leurtĂȘte a la forme de champignon; on en voit aux portescocheres et Ă  celles des granges. Clous Ă  sellier, ils sontplus petits que les Clous de cordonnier; et ces Ouvriersles employent Ă  CloĂŒer les cuirs sur les bois des carros-ses, berlines et autres voitures. Clous Ă  Serrurier, ilssont depuis quatre jusqu'Ă  huit livres au millier (3,91 Ă 7,82 kg pour 1.000); ils ont la tĂȘte en pointe de dia-mant; ils sont faits comme les Clous legers, mais ils pe-sent plus: on les appelle aussi Clous communs; lesClous communs pesent le double des Clous legers; etles Clous Ă  Serrurier, le double des communs. Clous Ă soulier, ils servent aux cordonniers pour Ferrer les grossouliers des paysans, des porteurs-de-chaise, etc. il yen a qui pesent depuis deux livres jusqu'Ă  quatre livresau millier (1,96 Ă  3,91 kg pour 1.000), ce sont les pluslegers; les lourds sont ou Ă  deux tĂȘtes, ou Ă  caboche.Clous Ă  Soufflets, ce sont de trĂšs-gros Clous Ă  tĂȘte large,dont on se sert pour CloĂŒer les Soufflets des Forge-rons. Clous sans tĂȘte ou pointes; il y en a de legers ou Ă la somme, et de lourds ou au poids: les premiers sontdepuis trois livres jusqu'Ă  cinq livres au millier (1,47 Ă 2,45 kg pour 1.000); les autres sont de six livres aumillier (2,93 kg pour 1.000): ils servent Ă  Ferrer les Fi-ches, croisĂ©es et guichets d'armoires. Clous Ă  trois tĂȘtes,ils servent aux cordonniers pour monter les talons dessouliers: ils ont deux Ă  trois pouces de long (5,4 Ă  8,1cm); la tĂȘte en est plate, elle a quatre Ă  cinq lignes (9 Ă 11 mm) de hauteur, elle est divisĂ©e en trois par deuxrainures; ces rainures servent Ă  recevoir les tranchansde la Tenaille, Ă  les arrĂȘter, et Ă  faciliter l'extraction duClou." [64] III. 549.b.. Au 17Ăšme s., pour Th. CORNEILLE, "il y a des ClousĂ  double pointe, pour Ferrer les portes. On les retourneĂ  droit et Ă  gauche aprĂšs qu'on les a chassez Ă  travers lebois, et ces Clous se font de differentes façons par lateste. On en fait de quarrez, Ă  lozange, en pointe dediamant, en teste de potiron, Ă  teste ronde cannelĂ©e, Ă teste ronde avec des roses, Ă  teste en façon de fleurs delis, etc. Il y a aussi des Clous Ă  viz servant aux Serru-res. Les Clous de poids et de fiches, sont des Clous quiont depuis un pouce (27 mm) de longueur jusqu'Ă  27(73 cm), et de largeur depuis une ligne (2,25 mm) jus-qu'Ă  12 (27 mm). Il s'en trouve dans les magasins duRoy pour tout ce qui est necessaire dans la Marine, soitpour joindre des masts de plusieurs pieces, soit pourassembler les pieces du gouvernail, et autres usages.Les Clous de Ferrure de gouvernail et de Penture de sa-bords, sont de trois sortes de longueurs, l'une de 30 li-vres (14,7 kg) le millier, l'autre de 56 livres (27,4 kg),et l'autre de cent (48,9 kg). Il y a des Clous de doublecarvelle, des Clous de carvelle, et d'autres de demi-carvelle. Les premiers ont 5 pouces (13,5 cm) de long,3 lignes (15,2 mm) de large, et pesent cent livres (48,9kg) le millier. Les seconds n'en pesent que 56 (27,4kg), et ont 4 pouces (10,8 cm) de long, et une ligne etdemie de large (3,4 mm). Le millier des autres pese 30livres (14,7 kg), et ils ont 3 pouces (8,1 cm) de long, etdeux lignes et demie (5,6 mm) de large. Les Clous desabords sont Ă  teste de diamant. On s'en sert Ă  doublerles mantelets des sabords, et le millier pese 30 livres(14,7 kg), ainsi que le millier des Clous de doublage,qui sont des Clous gros et courts. Il y a aussi des Clousde double tillac, qui ont deux pouces un quart (6,1 cm)de long, et une ligne un quart (2,8 mm) de large; des

Clous de tillac, larges d'une ligne (2,25 mm) et longsd'un pouce et demi (4,1 cm), et des Clous de demi-tillac, qui ont 15 lignes (33,8 mm) de long et troisquarts de ligne (1,7 mm) de large. Le millier des pre-miers pese 10 livres (4,89 kg), celuy des seconds enpese 6 (2,9 kg), et le millier des derniers n'en pese que4 (2 kg). Les Clous Ă  River n'ont point de pointe, etsont gros et courts. Ils servent Ă  joindre les bouts deCercles de Fer ensemble, et pesent 30 livres (14,7 kg)le millier. Celuy des Clous de lisse n'en pese que 17(8,3 kg). Les deux ont 6 lignes (13,5 mm) de long etune ligne et demie (3,4 mm) de large. Les Clous demaugere ont la teste fort large et plate, et un pouce (2,7cm) de large. Le millier pese 4 livres (2 kg), de mesmeque le Clou de plomb, qui a un pouce (2,7 cm) de long,et une ligne (2,25 mm) de large." [3190]. À propos du MUSÉE de CHARLEVILLE-MÉZIÈRES,consacrĂ© au CLOU DES ARDENNES, on relĂšve: “Inventairedes Clous d'une Dame de Fer ... Venus (de partout) ---,blocs, mobiliers, Outils y retracent la tradition desClouteux. Avec la presse Ă  volant baptisĂ©e Bourriquetet la Matrice Ă  manche appelĂ©e ‘Bouterolle’. Sans ou-blier la Ballade des Clous: les Cabots Ă  coeur feuilletĂ©,les Mariniers et les Caboches Ă  tĂȘte ronde oĂč carrĂ©e, laBossette anglaise, le Clou Ă  sapins dĂ©liĂ©s, Ă  maçon, Ă glace et Ă  neige, les CambrĂ©s, les Quatre pans, les Gen-darmes, les PĂ©rigords, les Cauterets, les Deux pointes,les Pattes d'araignĂ©e, le Picard et celui Ă  Penture, leClou Ă  Soufflet pour la Galvaude (-voir: Faire la Gal-vaude), le Clou Ă  tĂȘte de diamant ---. // Cette rĂ©colteune Dame du Fer en est la patiente glaneuse: ClaudePLAT-TEINTURIER: des vieux Ateliers elle retrouve lematĂ©riel, et de sa passion , de son Ă©rudition vivante re-naissent les bruits, les fureurs et les joies ---; la Cloute-rie eut son apogĂ©e de 1860 Ă  1870 ---. De mille cinqcents Ă  deux mille Clous sortaient quotidiennementd'une Boutique ---; si l'Artisan livrait lui-mĂȘme et sedistrayait un tantinet , les voisins murmuraient qu’il‘avait reportĂ© les Clous’ pour ne pas dire qu'il avaitforcĂ© sur la bouteille ---.” [1019] n°153 - Nov. 1991,p.186.ïżœ AU TEMPS DE LA MARINE À VOILE ... "Il y a une infinitĂ©de sortes (de Clous = ïżœ) appropriĂ©es Ă  leur usage parti-culier; voici les principales: ïżœ Ă  maugĂšre, tĂȘte plate, ti-ge de 2 Ă  3 cm; ïżœ Ă  pompe, tĂȘte arrondie, tige d'environ2 cm; ïżœ Ă  latte, tĂȘte arrondie, tige de 4 cm; ïżœ de carvel-le; ïżœ Ă  bec-de-cane, tĂȘte carrĂ©e, tige de 4 cm; ïżœ de tillac,tĂȘte arrondie, tige de 5,5 cm; ïżœ de demi-tillac, tĂȘte ar-rondie, tige de 3 cm; ïżœ de guipon et de maillet, tĂȘte ar-rondie, tige de 4 Ă  11 cm; ïżœ Ă  ailes de mouche, tĂȘte dĂ©-coupĂ©e sous la forme de deux portions de cercle; ïżœ depose ou de Ferrure de gouvernail, gros et courts; ïżœ Ă tĂȘte de diamant, tĂȘte pyramidale; on les emploie dansla construction des mantelets de sabord; ïżœ Ă  vis; ïżœ Ă doublage, tĂȘte peu saillante, de forme lenticulaire danssa partie supĂ©rieure, tige de 4 Ă  5 cm." [1673] p.202.ïżœ CLOUS UTILISÉS AU CANADA EN 1741 ... Clou Ă  plancher,Clou Ă  bardeau, Clou Ă  couvrir, Clou Ă  boĂźte, Clou Ă broquette, Clou Ă  carvelle, Clou Ă  double carvelle,Clou Ă  demi carvelle, d'aprĂšs [94] p.57.ïżœ QUELQUES TÊTES .... Sont prĂ©sentĂ©s: le Clou Ă  tĂȘte de diamant, le Clou Ă tĂȘte rabattue & le Clou Ă  tĂȘte ronde, in [438] 4Ăšme Ă©d.,p.262, fig.’f’, ‘h’ & ‘g’.ïżœ EN COUTELLERIE ... Lors du montage d'un couteau fer-mant, on assure "la cohĂ©sion dĂ©finitive du tout aumoyen, respectivement Ă  l'avant, au milieu et Ă  l'arriĂšredu Couteau du Clou de tĂȘte, du Clou de force et duClou du cul." [607] p.91.ïżœ CHEZ LE CORDONNIER ... -Voir: Aile de mouche, Bec-quet bombĂ©, BombĂ©e, Bourriquet, Broquette ‘M’, Ca-boche, Huipan bombĂ©, Moucheton, Simpan bombĂ©, in[3350].ïżœ DANS LA BASILIQUE St-HUBERT (en Belgique), expositionpermanente ... On y relĂšve les sortes suiv.: Clou descaille (Clou d’escailles); Clou de banche (pour fixerles poutres); Clou de fonsage (pour fixer les planches);Clou de latte (pour fixer les lattes); Clou fourcheux(pour fixer les renforts de porte); Clou fourchus (syn.:Clou fourcheux); Clou grand barbu (syn.: Clou four-cheux ou Clou fourchus); Clou de cheneaux; Clou devertiĂšre (pour fixer les charniĂšres); Clou de penture(pour fixer les Ferrures de renfort de porte et volet);Clou brocqtis (Clou solide de charpentier ou de menui-sier), d’aprĂšs liste relevĂ©e par R. SIEST, le Dim. 08.04.2001.ïżœ À L’ARMÉE ... Les Clous servent Ă  fixer le Fer sous lepied du cheval. Les Clous se font Ă  la main et Ă  la mĂ©-canique. Les Clous Ă  la main sont les meilleurs. //Dans l’armĂ©e, le MarĂ©chal emploie:

. le Clou ordinaire, Ă  tĂȘte pyramidale;

. le Clou Ă  glace, Ă  tĂȘte carrĂ©e ou tranchante;

. le Clou CHARLIER, Ă  tĂȘte ovalaire;

. le Clou anglais, Ă  tĂȘte aplatie en forme de coin. //Les dimensions des Clous correspondent Ă  des numĂ©-ros qui indiquent leur nombre Ă  la livre. // Dans chaqueClou, il faut examiner la TĂȘte, le Collet, la Lame ouTige. // Avant d’employer les Clous, le MarĂ©chal leurdonne l’Affilure, d’aprĂšs [3149] p.71 & 72.TACOT : Clou rouillĂ©. Michel LACLOS.

Page 7: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 355 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

CLOU SACRÉ : ¶ À ROME, rite destinĂ© Ă  conjurerune malĂ©diction ... -Voir, Ă  Clou / LĂ©g. & trad., la cit.[438] 4Ăšme Ă©d., p.260.

CLOU SANS TÊTE : ¶ Type de Clou utilisĂ© par l’as-sembleur, en particulier ... On trouve, parmi les sortesde Clous, "les Clous sans tĂȘte --- qui servent aux as-semblages.” [2845] (b), p.20.“TRUCLOUER : v.trans. Planter un clou en utilisant n’im-porte quel instrument Ă  l’exception du marteau, tel quechaussure, pied de lampe, saucisson trĂšs sec, etc. ‘Le mili-tant communiste trucloua l’affiche avec une faucille’.”[3177] p.132.

CLOUSTERIE : ¶ Var. orth. de Clouterie.-Voir: Clouterie hydraulique. . "Permettre l'installation d'une Soufflerie hydraulique,c'est adoucir les dures conditions de travail des petitsArtisans qui gagnent 'leur pain et de leurs enfants (sic)au mestier et Art de Clousterie', c'est leur donner 'occa-sion jouir et travailler plus gayement le dit Art et mes-tier'." [603] p.172.

CLOUSTIER : ¶ Ancienne forme de Cloutier,d’aprĂšs [680] p.176; -voir, Ă  MarĂ©chal Cloustier, la cit.[1385] p.176, note 2.

CLOUT : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Clou.. "Les Clouts à bois et à cheval, sont les seuls qui sor-tent de cette fabrique." [29] 4-1968, p.279.

CLOUTAGE : ¶ “Action de Clouer; son rĂ©sultat.”[PLI] gd format 1995, p.237.¶ Action de Clouer le Fer Ă  la corne du pied du che-val, d'aprĂšs [152].PUS : Production de Clous. Michel LACLOS.

CLOUTAGE À GLACE : ¶ “Clous en forme deCrampons, intercalĂ©s dans les autres, pour empĂȘcherles Chevaux de glisser, en temps de verglas.” [455] t.2,p.311, Ă  ... CLOUTAGE.

CLOUTÉ (Passage) : ¶ “Passage limitĂ© par des rangĂ©es deClous transversales par rapport Ă  la chaussĂ©e (aujourd’huiremplacĂ©es par des bandes peintes). Syn.: Clous.” [PLI] gd

format 1995, p.237.

CLOU(1) TÉLÉGRAPHE : ¶ “Le Clou telegraph a Ă©tĂ© misau point pour traiter dans sa version courte, les fractures Ă  2,3 et 4 fragments de l'humĂ©rus proximal et dans sa versionlongue, les fractures diaphysaires, ainsi que les fractures as-sociĂ©es diaphysaires et proximales. // Il constitue, dans cesindications, un moyen d'ostĂ©osynthĂšse prĂ©cis, fiable et d'unemise en oeuvre aisĂ©e. // Dans certains cas, il peut reprĂ©senterune alternative aux prothĂšses d'Ă©paule.” [3310]<telegraphnail.com/fr/quoi.html> -Janv. 2010 ... (1) Il est rĂ©a-lisĂ© en inox.

CLOUTER : ¶ Fabriquer des Clous.. "Au 18Ăšme s., nous trouvons la Clouterie dans toutesles vallĂ©es du nord des Ardennes, Ă  REVIN et danstoute la principautĂ© de ChĂąteau-Regnault, on Cloutaitcertainement dĂšs 1780 au moins." [1606] p.49.¶ “Garnir de Clous.” [PLI] gd format 1995, p.237.

CLOUTÈRE : ¶ “Petite Enclume Ă  l’usage des Clou-tiers.” [152]. À propos de la Clouterie de BOHAN (Belgique), onrelĂšve: “On emploie le Fer en Verge qui mesure envi-ron 1,60 m de longueur. L’Ouvrier coupe la Barre en 2tronçons qu’il travaille simultanĂ©ment: tandis qu’ilForge l’un, l’autre est au feu; la pointe est faite auMarteau sur la CloutĂšre -petite Enclume rectangulaire-puis le Fer est portĂ© sur le Ciseau -coin d’acier tran-chant- et d’un coup de Marteau, on coupe le Clou Ă longueur voulue. Celui-ci est placĂ© ensuite dans laCloutĂšre (au sens de la 2Ăšme accept., syn. de CloutiĂšre) -petit bloc mĂ©tallique percĂ© d’un trou vertical dans le-quel s’engage la pointe du Clou. Sur celui-ci s’abatl’Étampe qui module la tĂȘte du Clou.” [2797] p.120.¶ Syn. de CloutiĂšre, -voir ce mot et la fin de la cit.[2797] p.120, de l’accept. ci-dessus, ‘au sens de petiteEnclume’.

CLOUTERESSE : ¶ Femme de Cloutier -voir cemot, d'aprÚs [199].

CLOUTERIE : ¶ Industrie vouĂ©e Ă  la fabricationdes Clous.. “La Clouterie apparaĂźt dans les Ardennes au 12Ăšmes. grĂące Ă  l’arrivĂ©e des rĂ©fugiĂ©s liĂ©geois. Au 19Ăšme s.,on trouve des Ateliers dans toute la rĂ©gion.” [1110]p.135.. À HERSERANGE, Moselle -M.-&-M. aujourd’hui-,"en 1789, les Fers qui se fabriquaient dans cette UsineĂ©taient cassants; ils ne convenaient qu'Ă  la Clouterie ---

." [11] p.277.¶ "Usine oĂč l'on fabrique des Clous -LAR. 19Ăšme-."[553] p.229 ... "Fabrique, commerce de Clous." [199]compl.-Voir: Rabattage, in [804] p.100.-Voir, Ă  TrĂ©filage, la cit. [275] p.149.-Voir, Ă  Belgique, l’inventaire des diffĂ©rents AteliersopĂ©rationnels en 1763, in [3272] ... n°9, p.163.-Voir, Ă  Fer tendre, la cit. [724] p.48.. "Lorsque la Verge est chauffĂ©e au blanc, l’Ouvrier laprend, Forge sur l’Enclume ou Place l’extrĂ©mitĂ© chauf-fĂ©e, l’Allonge, l’Étire et la Façonne en pointe. Puis Ă l’aide d’un Ciseau fixe sur lequel il l’appuie, il en cou-pe une longueur suffisante pour faire un Clou, sans ce-pendant dĂ©tacher le morceau entiĂšrement de la Verge,qui lui sert Ă  placer le Clou dans la CloutiĂšre pour yFaçonner la tĂȘte.” [2556] p.165/66.

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ À propos de BILLY-lĂšs-Mangiennes, dans la Meuse,vers 1789, on note: “La Forge --- verse tous les ansdans le commerce environ 300 Milliers de Fer tendrepropre pour la Clouterie ....” [11] p.261.. La Clouterie fut l’industrie principale de FONTAINE-l’ÉvĂȘque (B-6140) ... Elle y est exercĂ©e depuis plu-sieurs siĂšcles. // En 1764, on y comptait 17 Forges pro-duisant 84.000 livres de Clous et occupant 84 Ou-vriers. À cette Ă©poque il n'y avait pas d'Us. L'OuvrierCloutier travaillait dans sa demeure, ou il possĂ©dait sapropre Forge. Il vendait son produit aux marchands dela ville qui les exportaient vers la France. En 1814, unterrible coup frappa l’industrie cloutiĂšre lorsque sesproduits furent prohibĂ©s en France, Ă  la suite de la rĂ©u-nion de la Belgique Ă  la Hollande. Pour y remĂ©dier ilfallait de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Vers 1830 la fabrica-tion du Clou se transforma entiĂšrement par l'introduc-tion des Machines Ă  faire ‘Pointes de PARIS’. Pendanttrois quart de siĂšcle, l'industrie cloutiĂšre fĂ»t essentielle-ment Fontainoise. MalgrĂ© des Ă©tablissements dans lebassin de CHARLEROI et sur le bord de l’Escaut -ANVERS-. FONTAINE-l’ÉvĂȘque tient de loin la tĂȘte tantpar l’abondance que par la variĂ©tĂ© de ses produits desti-nĂ©s Ă  l’exportation. Il y a lieu de noter comme vieillesindustries, la fabrication des ChaĂźnes et la Chaudronne-rie pour objet de mĂ©nage ... En 1830, une fabrique mĂ©-canique s'Ă©tablit rue du chemin et dura jusqu'en 1890. // En 1833, se crĂ©a une Affinerie fabriquant le Fer enBarres et en Socs de Charrues; 60 petites Forges pourla production de Clous et de ChaĂźnes occupaient chacu-ne 5 Ouvriers. // En mĂȘme temps se fondait, grĂące Ă  DEHAUSSY, une Clouterie mĂ©canique --- ; elle devaitdurer jusqu'en 1923.. // En 1842, apparaĂźt la StĂ© desClouteries OTLET affermĂ©e dans la suite Ă  la StĂ©â€˜Clouterie des Flandres’; cette fabrique commençaavec deux mĂ©tiers dans une Forge qui Ă©tait situĂ©e dansfactuelle rue L. Delattre. // En 1857, s'ouvrit la Cloute-rie BAUDOUX au bas de la rue de Haussy, Ă  l’emplace-ment du jardin du cafĂ© ‘Au Phare’ ---. En 1864, Ă  cĂŽtĂ©de 42 petits ateliers de Cloutiers se crĂ©ent quatre nou-velles Clouteries : la sociĂ©tĂ© LEMAL ---; la ClouterieBAILLEUX ---; les Clouteries ROELANDT--- et l’Éta-blissement CASTIN ---. // À cette Ă©poque, trois mar-chands de Clous Ă©taient particuliĂšrement connus ; leursnoms rĂ©sonnent encore familiĂšrement aux oreilles desFontainois: MM.FOSSELART ---, DELCOURT ---, DEL-PORTE ---. // En 1870 Ă©tait crĂ©Ă©e la S.A. des ClouteriesmĂ©caniques ; en l876, les Us. DERCQ et en 1887 la StĂ©en commandite LĂ©andre HENNÉ. En l898, s'installe ‘LaFontainoise’ qui implanta en Belgique la fabricationdes Vis Ă  bois et en 1907, la StĂ© coopĂ©rative ‘L'EspĂ©-rance’ ---. // Jusqu'en 1914, les Clouteries fontainoisesjouirent dans le pays d’un monopole quasi inattaquableles procĂšdes de fabrication, jalousement gardĂ©s, Ă©taienttransmis de pĂšre en fils et les industriels locaux fai-saient des affaires d'or.” [300] Ă  ... CLOUTERIE,d’aprĂšs documentation de l’Office du Tourisme -2004.ïżœ Dans un ouvrage consacrĂ© Ă  GRAND (Vosges), on re-lĂšve: “ComplĂ©mentaire de l’agriculture qui, d’aprĂšs denombreux tĂ©moignages, ne permettait pas de vivre dĂ©-cemment, se dĂ©veloppe une petite industrie familiale,la Clouterie. NĂ©e sans doute au 16Ăšme s., quand appa-raissent dans la plaine des Vosges les premiĂšres Forgeset H.Fx, elle a trĂšs certainement utilisĂ©, tout au moins Ă ses dĂ©buts, un Minerai de Fer ExploitĂ© et transformĂ©dans les environs immĂ©diats de GRAND. La communevoisine de LIFFOL-le-Grand, a en effet fourni du Mine-rai entre le 16Ăšme et les premiĂšres dĂ©cennies du 19Ăšmes.. À la fin du 18Ăšme s., la Clouterie est entraĂźnĂ©e dansles difficultĂ©s que connaĂźt la SidĂ©rurgie lorraine et, deplus, subit durement un dĂ©cret de l’AssemblĂ©e Natio-nale du 17.03. 1791, fixant un droit de patente sur lecolportage des Clous. Chaque patron engageait alorsjusqu’à 20 personnes, comme en tĂ©moignent les dĂ©cla-rations de colportage. En 1793, GRAND fournit desClous Ă  lattes, Ă  ardoise, des Picards, des Clous Ă  che-vaux, Ă  tĂȘte ronde, etc.. // Dans les annĂ©es 1845/50,quand cette activitĂ© est Ă  son apogĂ©e, les CloutiersachĂštent des Fers en Barres et des Petits Fers CarrĂ©s enHte-Marne, en Franche-ComtĂ© et dans les Vosges,aprĂšs avoir renoncĂ© aux Fers de MOYEUVRE (Mosel-le), de moindre QualitĂ©. En 1845, la Production est do-minĂ©e par les Clous Ă  souliers, -avec 102 t annuelles-,

les Clous Ă  Fers Ă  cheval et autres, -pour 80 t annuel-les-. Les produits sont vendus dans les dĂ©partements etrĂ©gions limitrophes, dans l’Yonne, la CĂŽte-d’Or, laMarne et au-delĂ , en Bourgogne et en Champagne,toujours par des colporteurs qui se servent chez desgrossistes ou chez le fabricant. 270 hommes et 80 en-fants travaillent alors Ă  GRAND mais on compte Ă©gale-ment, en 1850, 18 Cloutiers Ă  BRECHAINVILLE, 3 Ă PARGNY-s/s-Mureau et Ă  VILLOUXEL. // Le dĂ©clin dela Clouterie artisanale commença dĂšs la fin du 19Ăšmes. avec la concurrence de la Clouterie industrielle. AudĂ©but de ce siĂšcle, l'Ouvrier ne travaillait plus quel’hiver, rĂ©servant les beaux jours Ă  l’agriculture. Lesconditions de travail Ă©taient dures pour un revenu mo-deste: ‘Combien de coups de Marteau le Cloutier doit-il donner dans sa journĂ©e de 12 heures ? CertainsClous ne demandent pas moins de 16 coups et il fauten faire plusieurs milliers par jour pour arriver Ă  ga-gner Ă  peine 15 cts l’heure’. En 1925, on ne comptaitplus que 7 Ouvriers et toute activitĂ© avait disparu Ă  laveille de la Seconde Guerre mondiale.” [1706] p.8.ïżœ “En 1817, les Forges de MOYEUVRE comprenaient--- une Clouterie..” [1845] p.365.¶ Ens. des Clous fabriquĂ©s par l’Industrie de la ...Clouterie.. L’Édit de FĂ©v. 1626 stipule que, pour la rĂ©alisationde cet objet, il pouvait ĂȘtre fait usage de Fer doux; -voir, Ă  cette exp., la cit. [2380] p.188.¶ Dans l’argot gadzarique (-voir cette exp.), Atelierdes Forges.¶ "n.f. Petite Enclume Ă  l'usage des Cloutiers; ClouyĂš-re, dans les Ardennes." [4176] p.368.FURONCULOSE : Passage CloutĂ©.” [1536] p.IX.

CLOUTERIE (Chanson de la) : ¶ Cette chanson estextraite du rĂ©pertoire des Gadzarts, in [862] p.88/89,en se rappelant que la Clouterie est l’Atelier des For-ges dans l’Argot gadzarique:

Pour ĂȘtre Cloutier faut d’la prestanceCar sans s’lasser,

Faut jouer du Marteau en cadenceSans jamais s’arrĂȘter.

Lorsque le gros Pilon rĂ©sonneSur l’Fer qu’il Emboutit,

S’agit pas d’jouer du trombone,Faut ĂȘtr’bits dĂ©gourdi.

Pim pam, pim pam,Notre Forge s’allume

L’Fer s’tord sur l’Enclume.Autour de nous en folle danse

Valsent des brins de feuEt nos Marteaux, en cadence,

Retombent, comptant un, deux.Sans s’arrĂȘter dans la terre,Nous grattons matin et soir.

Faire des Moules et les défaireEt les barbouiller de noir,Lorsque la Fonte scintille

Au sortir du Cubilot,En dĂ©visse (= vitesse) faut qu’on s’gambille,

C’est toujours rigolo,Rigolo.

De la Fonderie, nous sommesLes Ouvriers malins, malins.

En bronz’nous faisons des bonshommes.Nous sommes les petits lapins (= Fondeurs).

CLOUTERIE À BRAS : ¶ Exp. employĂ©e pour dis-tinguer ce type de Clouterie (habituelle Ă  l'Ă©poque) duMartinet Ă  Clous.. "Le produit consiste --- -pour les Martinets, en300.000 kg, tant en petits Fers qu'en Clous --- -pour lesClouteries Ă  bras en 150.000 kg de Clous ordinaires ---. Pour fabriquer 1.000 kg de Petit Fer et de grandsClous sur les Martinets, il faut 1.100 kg de Fer ---. LedĂ©chet moyen sur les 150.000 kg de Clous qui se fabri-quent Ă  bras Ă©tant Ă  peu prĂšs le mĂȘme." [1448] t.I,p.92.

CLOUTERIE À CHAUD : ¶ C'est l'un des secteursde la Clouterie.. "La Clouterie Ă  chaud (comprend) la fabrication desgrands Clous employĂ©s dans la construction: les ClousĂ  navires ou Ă  bateaux, les Clous Ă  caisses, etc.. LaClouterie Ă  chaud est d'origine amĂ©ricaine; elle fut im-portĂ©e d'abord en Angleterre, puis introduite en 1857dans les Ardennes." [1515] p.414.

CLOUTERIE À ÉPINGLES : ¶ "Atelier oĂč sont fa-briquĂ©s les Clous d'Épingle." [11] p.483.

CLOUTERIE HYDRAULIQUE : ¶ Clouterie dontla Ventilation était d'origine hydraulique.. "En 1658, il (J.-F. JAQUET) obtient du gouvernementbernois, contre une redevance de 6 sols, la concessiond'une Clouterie hydraulique qu'il bùtit au Pùquier, enaval des Moulins." [603] p.36 ... "Forge de Clouteriede La Raz concédée le 6 avril 1786 à Abraham VALLO-

Page 8: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 356 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

TON ---. (Celui-ci) se proposait d'Ă©tablir une SoufflerieĂ  Trompe, 'sans Rouage, mais par le simple effet d'unePompe refoulant l'air par sa chute et engorgement ---en la mĂȘme forme qu'il s'en trouve dĂ©jĂ  de pareils riĂšre(= derriĂšre) VALLORBE'." [603] p.165.

CLOUTERIE À LA MAIN : ¶ Fabrication des Clouspar le Forgeage manuel.Exp. syn. de Clouterie forgĂ©e.. ”L’invention de la Pointe de PARIS d’abord, puis lesapplications de plus en plus rĂ©pandues des procĂ©dĂ©smĂ©caniques, ont fait une concurrence redoutable Ă  laClouterie Ă  la main.” [3790] t.V, classe 40, p.561.

CLOUTERIE DE FER : ¶ Au 19Ăšme s., Atelier defabrication de Clous en Fer.. ”Aujourd’hui (on est en 1834), la fabrique d’IMPHYpossĂšde --- une Clouterie de Cuivre, une Clouterie deFer, etc..” [3817] t.3, p.10.

CLOUTERIE EN FIL DE FER : ¶ Au 19Ăšme s.,c’est l’une des deux sortes de Clouterie mĂ©canique,ainsi nommĂ©e parce que les Clous y sont fabriquĂ©s Ă partir d’un Fil de Fer ... -Voir, Ă  titre d’ex., Clou Ă  tigefine.. ”On divise la Clouterie mĂ©canique en deux grandescatĂ©gories: la Clouterie en Fil de Fer, qui comprend lesPointes et les Clous Ă  chaussures, et la Clouterie entĂŽle et en Fer, dont les produits sont extrĂȘmement va-riĂ©s et sont caractĂ©risĂ©s par des procĂ©dĂ©s trĂšs diffĂ©-rents.” [3790] t.V, classe 40, p.561.

CLOUTERIE EN TÔLE ET EN FER : ¶ Au 19Ăšmes., c’est l’une des deux sortes de Clouterie mĂ©canique... -Voir, Ă  Clouterie en Fil de Fer, la cit. [3790].

CLOUTERIE FORGÉE : ¶ Fabrication des Clouspar le Forgeage manuel.Exp. syn. de Clouterie Ă  la main.. ”La Clouterie ForgĂ©e française a une supĂ©rioritĂ© in-contestable sur les produits similaires Ă©trangers; elleest plus rĂ©guliĂšre, plus soignĂ©e.” [3790] t.V, classe 40,p.561.

CLOUTERIE MANUELLE : ¶ Industrie de fabrica-tion des Clous à la main.. Devant la concurrence de la Clouterie mécanique, "àANDERLUES (Wallonie), la Clouterie manuelle s'ac-crochera tant bien que mal jusqu'aux environs de 1930---. En 1911, une dizaine de Cloutiers 'à temps plein'tenaient encore le coup." [3272] n°9, p.163.

CLOUTERIE MÉCANIQUE : ¶ Industrie de fabri-cation des Clous Ă  la machine.. "L'IndĂ©pendance belge (1830) ne devait guĂšre amĂ©-liorer la rĂ©munĂ©ration du Cloutier, en butte Ă  laconcurrence de la Clouterie mĂ©canique qui, dĂšs 1833,avait fait son apparition Ă  FONTAINE-l'ÉvĂȘque." [3272]n°9, p.162.¶ Au dĂ©but du 19Ăšme s., Machine Ă  faire des Clous,on trouve aussi MĂ©canique Ă  Clous; d'aprĂšs [3026].

CLOUTERIE MÉCANIQUE EN TÔLE : ¶ Secteurde la Clouterie qui fabrique des Clous dĂ©coupĂ©s. "LaClouterie mĂ©canique en TĂŽle date de 1826, Ă©poque oĂčelle a Ă©tĂ© importĂ©e d'Angleterre dans les Ardennes ---.GrĂące Ă  l'invention d'une machine automatique, qui di-rige la Bandelette de TĂŽle Ă  dĂ©couper et la retournesans le secours de l'Ouvrier, cette industrie peut main-tenant (1891) lutter plus facilement avec la Concurren-ce anglaise ou belge." [1515] p.414.

CLOUTERIE-POINTERIE : ¶ Atelier de fabrica-tion de Clous et de Pointes, d'aprÚs [1862] p.48.

CLOUTEUR : ¶ "Cloutier." [199]TACOT : Clou sur la route. Michel LACLOS.

CLOUTEUSE : ¶ Outil percutant servant Ă  enfoncerdes Clous, d’aprĂšs [4128] p.559, in tableau n°69.

CLOUTEUX : ¶ Dans les Ardennes, fabricant deClous, Cloutier, d’aprĂšs [1019] Nov. 1991.. “... tout Clouteux qu’on soit, on connaĂźt du beaumonde et du haut !” [2027] p.45.GUIDON : TĂȘte de Clou. Michel LACLOS.

CLOUTIER : ¶ "Celui qui fabrique, qui vend desClous." [199] ... "Fabricant et marchand de Clous: unbon Cloutier fait habituellement 12, 15 et mĂȘme 20Clous par minute, suivant le numĂ©ro ---." [372]On trouve les var. orth.: ClƓtier, Clootier, Cloustier.-Voir: Claveteur, Cloutier-Épinglier, Cloutier-Lormier-Ă©tainier-Ferronnier, Compagnonnages (desMĂ©tiers du Fer et des mĂ©taux).

-Voir: Martinet Ă  Clous & Vergeline, in [666].-Voir Pointier, in [3739] n°50 -Juil./AoĂ»t 2011, p.20.-Voir, Ă  Compagnon / ïżœ Compagnon MĂ©canicien, la cit.[3069] n°8 -2005, p.114.-Voir, Ă  Établissement, la cit. [1385] p.207.-Voir, Ă  Fer effilĂ©, la cit. [3928] p.128.-Voir, Ă  Garçon-Fondeur, la cit. [1214] p.87.-Voir, Ă  MĂ©tiers, la cit. [453] n°521 -Sept. 1987, p.12.-Voir, Ă  Rapointi, la cit. [30] 1/2-1972, p.87.-Voir, Ă  Tenaille tort, la description d'un Atelier deCloutier.. “Les Cloutiers ont quelque chose de particulier; ilssuivent encore les plus vieilles coutumes: ils comman-dent leurs assemblĂ©es, ils font leurs grandes cĂ©rĂ©mo-nies en culotte courte et en chapeau montĂ©. De plus, ilsont des cheveux longs et tressĂ©s sur leur tĂȘte. Si unmembre de leur SociĂ©tĂ© vient Ă  mourir, ils quittentleurs chapeaux, dĂ©font, dĂ©lient leurs longues tresses, etvont l’enterrer avec les cheveux en dĂ©sordre et leurcouvrant presque tout le visage. Les Cloutiers sontnombreux Ă  NANTES, et l’on peut dire d’eux qu’ils sesoutiennent comme des frĂšres.” [1135] p.44.. “Plus nombreux et surtout sĂ©dentaires (comparĂ©s auxÉtameurs et Chaudronniers ambulants), Ă©taient lesCloutiers, kiowti dans le Pays-Haut mosellan, kloutidans la rĂ©gion de la Fensch. Leur activitĂ© consistaitbien sĂ»r Ă  fabriquer des Clous, dĂ© claw Ă  MONTMÉDY.Jusqu’à la RĂ©volution, il leur fut interdit de se livrer Ă d’autres activitĂ©s liĂ©es au MĂ©tal, la Serrurerie par ex. ---. Le MĂ©tier demandait la possession d’Enclumes et deMarteaux. L’Enclume portait le nom de CloutiĂšre, kio-wir dans le Pays-Haut mosellan. Elle comportait, creu-sĂ©e dans la masse, une cavitĂ© correspondant Ă  la formede la tĂȘte du Clou que l'on dĂ©sirait. L'Ouvrier posait surson Enclume un Fil de Fer rigide, le frappait au niveaude la tĂȘte qui se dessinait ainsi en s'Ă©crasant dans la ca-vitĂ©. Quand la tĂȘte avait la forme souhaitĂ©e, le Cloutiercoupait le Clou et recommençait un autre objet.”[1845] p.364/65 ... “Les Cloutiers Ă©taient encore nom-breux dans les villages au moment du recensement de1886 ---, mais Ă  la fin du Second Empire, ils Ă©taient(plus nombreux) ---. ‘Cette petite industrie a au-jourd'hui -1888- succombĂ© Ă  la concurrence des Ma-chines Outils ---'.” [1845] p.365.. À propos d’une Ă©tude sur les Forges de PAIMPONT,on relĂšve: “En 1796, c’est un total de 231 personnesqui travaillent pour les Forges ---. Dans cette Ă©numĂ©ra-tion, nulle mention de Cloutiers, or cette activitĂ© an-nexe, directement liĂ©e aux Forges qui produisaient lesVerges de Fer nĂ©cessaires, avait un rayonnement im-portant. En 1813, on recense 150 personnes rĂ©partiessur 20 Établissements. Les Ouvriers Cloutiers tra-vaillaient ponctuellement cessant cette activitĂ© pendantles travaux agricoles.” [2302] p.21.ïżœ Anecdote ... À METZ, “8 Sept. 1321. - Le feu du cieltombe aux maisons des Cloutiers. Trois d’entre ellesfurent incendiĂ©es. Les fabricans de Clous ont donnĂ©leur nom Ă  l’ancien quartier que leur Corporation af-fectionnait.” [1939] 1Ăšre p., 1Ăšre s., p.19.ïżœ Exp. patoise lorraine ... “Lo m'ti d’kiowti Ăš chu dan lĂšmachin Ăš far’ dĂš kiow = Le MĂ©tier de Cloutier est tombĂ©dans la machine Ă  faire des Clous - la machine a tuĂ© le MĂ©-tier-.” [1845] p.369.¶ Dans l’argot gadzarique (-voir cette exp.), Forgeron.¶ Dans le parler des Grandes Écoles, dĂ©signe un “ÉlĂšve del’E.N.S. (École Normale SupĂ©rieure)de St-CLOUD.” [3350]p.642.◊ Onirisme .... PrĂ©sage d’avoir rĂȘvĂ© d’un Cloutier: ”Un faux ami ditdu mal de vous.” [3813] p.99.

CLOUTIER/IÈRE : ¶ Adj. Ce qui est relatif à la Cloute-rie.. "La Boulonnerie est l'une des nombreuses activités deMétallurgie de transformation développées au cours du19Úme s., dans une région à forte tradition CloutiÚre."[1606] p.7.

CLOUTIER D'ÉPINGLES : ¶ "Ancien nom desÉpingliers." [372]Syn.: probable: Cloutier-Épinglier.

CLOUTIÈRE : ¶ Noté sur le topo-guide des Forgesde BUFFON (CÎte-d'Or), "Fenton de 4 lignes -9 mm-d'épaisseur." [211]-Voir: ClouiÚre et ClouliÚre.. Dans l'Encyclopédie, c'"est le nom de la Verge qui aété Fendue, sans compter les gardes ... à 11 Taillans de4 lignes d'épaisseur ---. (Roger LANNERS ajoute:) ilnous semble que la CloutiÚre est la Verge fort mincequi est fournie aux Cloutiers pour faire des Clous."[330] p.103 b.¶ Petite enclume à l'usage des Cloutiers, d'aprÚs [443]t.1, p.975.-Voir, à Cloutier, la cit. [1845] p.364/65.¶ Moule en Fer servant à la fabrication des Clous,d'aprÚs [23] t.2, p.1.372.On relÚve les var.: ClouÚre, ClouiÚre, CloutÚre, Clou-viÚre.

Syn. -parfois- de Bombarde, -voir, Ă  ce mot la cit.[1612] p.98; elle peut servir alors pour toutes sortes deMatriçages.. “ PiĂšce de Fer percĂ©e de trous, dont on se sert pourfaire les tĂȘtes des Clous et des vis.” [372]. “Instrument de Fer qui sert au Cloutier, principale-ment Ă  former la tĂȘte d’un Clou quoique le trou soitrond ou quarrĂ©, selon que le trou de la CouiĂšre est roncou quarrĂ©.” [1440]. “La CloutiĂšre est une Plaque de Fer situĂ©e Ă  l’extrĂ©-mitĂ© de l’Enclume et garnie sur sa face supĂ©rieured’une Table d’Acier bien dressĂ©e; elle est percĂ©e d’unou plusieurs trous et doit avoir une Ă©paisseur plus peti-te que la longueur du Clou; les trous ne sont pas assezlarges pour laisser passer facilement la partie supĂ©rieu-re du Clou. Le Cloutier place le Clou dans le mĂȘmetrou, la pointe en bas, et, par une pesĂ©e exercĂ©e sur laVerge, la dĂ©tache Ă  l’endroit oĂč a Ă©tĂ© donnĂ© le coup deCiseau; puis avec le Marteau, il rabat sur les bords dutrou la partie de MĂ©tal qui excĂšde la CloutiĂšre et fa-çonne ainsi la tĂȘte. // Quand la tĂȘte doit ĂȘtre ronde,comme dans les Clous Ă  souliers, elle se fait par Étam-page, c’est-Ă -dire que l’Ouvrier, armĂ© d’une Plaqued’acier, nommĂ©e Étampe, prĂ©sentant sur l’une de sesfaces une cavitĂ© ayant la forme que doit avoir la tĂȘte,pose cette cavitĂ© sur la partie supĂ©rieure du Clou, et,d’un coup de Marteau frappĂ© sur l’Étampe, force leMĂ©tal Ă  prendre la forme de la CavitĂ©. Lorsque le Clouest fini, l’Ouvrier le fait sauter par un coup sec donnĂ©sur la pointe et recommence l’opĂ©ration.” [2556]p.165/66.¶ “Techn. BoĂźte Ă  compartiments dans laquelle oncase les Clous de diffĂ©rentes grosseurs.” [372]“On dit aussi ClouĂšre, ClouiĂšre, CloutĂšre et ClouviĂšredans ce dernier sens (PiĂšce de Fer percĂ©e de trous ...).”[372]PUS : Production de Clous. Michel LACLOS.

CLOUTIER-ÉPINGLIER : ¶ Cloutier "qui produi-sait les piĂšces les plus fines du MĂ©tier." [680] p.177, Ă ... CLOUTIER.Syn. probable: Cloutier d’Épingles.

CLOUTIER-LORMIER-ÉTAINIER- FERRON-NIER : ¶ A partir de DĂ©c. 1676, nom donnĂ© aux mem-bres de la Corporation des Cloutiers.. "Ils avaient en effet le droit de fabriquer la plupartdes ouvrages de Lormerie et --- ils pouvaient Ă©tamerles objets de leur fabrication. Les Ferronniers Ă©taientdes marchands de Fer." [680] p.176, Ă  ... CLOUTIER.

CLOUTIER-TAILLANDIER : ¶ Artisan ou indus-triel fabricant des Clous, des instruments tranchants ettout ce que produit le petit artisanat Ă  base de mĂ©tal.. Dans Gueules Noires au Pays du vin blanc, on relĂš-ve: "Le canal (du Layon) est donc un progrĂšs incontes-table: le Charbon est distribuĂ© aux Fours Ă  Chaux, bri-queteries, verreries avoisinantes. Les Forgesconsomment aussi, tant celles des Cloutiers- Taillan-diers que celles d'INDRET oĂč la Fonte mĂ©langĂ©e Ă  laChaux donne un Fer de meilleure QualitĂ©. Les Arse-naux royaux de ROCHEFORT-s/Mer, LORIENT, BREST,mĂȘme LE HAVRE en sont clients habituels.” [4413]p.30.

CLOU TILLARD : ¶ Sorte de gros Clou Ă  tĂȘte carrĂ©eForgĂ©e ... -Voir, Ă  Breule, la cit. [4176] p.233, Ă  ...BREULE.

CLOUURE ajout 2Ăšme ac. opĂ©ration. En 1878, au sujet des ChaudiĂšres on Ă©crit: ”Le dĂ©ve-loppement de la puissance de l’Outillage des Forges aĂ©tĂ© mis Ă  profit pour rĂ©duire au minimum le nombredes Clouures et, par suite, les risques de fuites etd’avaries.” [4009] Groupe VI, Classe 64, p.72.

CLOUTURE : ¶ Ensemble des Clous utilisés dansune construction.. "Un cinquiÚme de sa fabrication se consomme dansles environs en Barres plates et carrées pour Bandageset Clouture de charrettes." [60] p.154.

CLOUURE : ¶ Machine employĂ©e, en Chaudronne-rie, pour opĂ©rer la Clouure ou rivure.” [152]¶ “OpĂ©ration consistant Ă  rĂ©unir deux feuilles de TĂŽlesde Fer ou de Cuivre au moyen de Rivets.” [152]¶ “Emploi de Clous.” [152]¶ “Endroit oĂč un Clou est enfoncĂ©.” [152]

CLOUVIÈRE : ¶ Syn. de CloutiÚre -voir ce mot,dans sa seconde acception, in [372].

CLOU VOTIF : ¶ En Chaldée, tradition religieuse ...-Voir, à Clou / Lég. & trad., la cit. [438] 4Úme éd.,p.260.

Page 9: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 357 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

CLOUX : ¶ Type de Fer du début du 18Úme s., pour... faire des ... Cloux (?).-Voir, à Fers (Appellation des), la cit. [1104] p.1048.

CLOUƞ : ¶ En 1575, Outillage du H.F. et de la Forgede FRAMONT (Bas-Rhin); c'est probablement uneClouyÚre. L'inventaire cite "2 Clouÿz." [3146] p.347 ...Au pl.: Clouÿz

CLOUYÈRE : ¶ Syn.: ClouyÚre à Clou -voir cetteexp.. -Voir, à Lombarde, la cit. [1684] n°27 -Déc. 1995,p.54.

CLOUYÈRE À CHEVILLES : ¶ Outil du Cloutierservant, peut-ĂȘtre (?) Ă  la fabrication des chevilles mĂ©-talliques, suggĂšre R. SIEST ... Un tel Outil figure, [438]4Ăšme Ă©d., p.260, fig.19 & 20.

CLOUYÈRE (Ă  Clou) : ¶ PiĂšce de l'Ă©tabli du Clou-tier, percĂ©e d'un trou rond, et qui servait Ă  tenir le Cloupendant le façonnage de la tĂȘte, d’aprĂšs [64], chap.‘Cloutier Grossier’, pl.II.On trouve Ă©galement des termes tels que: ClouiĂšre,ClouliĂšre, CloutĂšre, CloutiĂšre, ClouviĂšre.

CLOVERE : ¶ Au 17Úme s., syn. de CloutiÚre,d'aprÚs [3190] à ... CLOUVIERE.

CLOVERESSE : ¶ À la Mine, OuvriĂšre quieffectuait le Klaubage du Minerai, -voir cetteexp..

CLOVIERE : ¶ Au 17Úme s., syn. de CloutiÚre,d'aprÚs [3190] à ... CLOUVIERE.

CLOVISSIÈRE : ¶ Syn. d’ArseillĂšre (-voir ce mot)in [4176] p.85.

CLOWERESSE : ¶ Au pl., "Femmes char-gées de Trier le Minerai." [599] n°33 -Mai1990, p.47.C'est une var. orth. de Cloveresse, -voir cemot.

CLOX : ¶ Anc. var. orth. de Clou, d'aprÚs [3019] à ...CLAU.

C.L.R.H. : ¶ Sigle pour Centre Lorrain de RecherchesHumaines ... . “Premier objectif du Centre Lorrain deRecherches Humaines tout nouvellement crĂ©Ă©: LacrĂ©ation d’un MusĂ©e du Fer ... Le Centre Lorrain deRecherches Humaines vient de naĂźtre. Sous un siglelarge et gĂ©nĂ©ral, il reprĂ©sente des chercheurs qui sesont consacrĂ©s jusqu’à prĂ©sent Ă  la prospection archĂ©o-logique dans la rĂ©gion de la Fensch et de l’Orne et engĂ©nĂ©ral dans le bassin de la Moselle. Il ambitionnedĂ©sormais de relier ces activitĂ©s Ă  toutes les Ă©tudes fai-tes dans ces rĂ©gions pour mieux y connaĂźtre l’hommed’hier et, par lĂ , ĂȘtre Ă  mĂȘme de mieux prĂ©voir celui dedemain. Ce but sera suivi d’abord grĂące Ă  un BulletinpĂ©riodique dont le premier numĂ©ro est en cours de rĂ©-daction. Son nom Études Mosellanes(1), traduira sa vo-cation de s’attacher Ă  l’ens. des problĂšmes humains dubassin de la Moselle. // Mais le Centre Lorrain de Re-cherches Humaines, nĂ© dans les vallĂ©es de l’Orne et dela Fensch restera d’abord le serviteur du passĂ© et despopulations de ce secteur sidĂ©rurgique. L’un de sespremiers objectifs est d’y faire connaĂźtre la richessesarchĂ©ologique de la prĂ©histoire qui y a enfin Ă©tĂ© retrou-vĂ©e, venant s’ajouter Ă  un passĂ© gallo-romain dontquelques traces s’y Ă©taient dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ©es.” [21] duSam. 20.071968, p.?.. Par une lettre du 18 Juil. 1968, le C.L.R.H. appelle lesmaires, les conseillers municipaux et la population Ă participer Ă  ces recherches. Le Centre propose d'orga-niser un rĂ©fĂ©rendum sur l'archĂ©ologie et de crĂ©er uneAss. des Amis du MusĂ©e du Pays du Fer, d’aprĂšs [21]du Sam. 20.071968, p.?.(1) Trois numĂ©ros de cette revue -Ă  finalitĂ© principale-ment archĂ©ologique- sont parus: n°1, en Janv. 1969;n°2/3, en 1969-1970; et un n° spĂ©cial, en 1972, le Dir.de publication Ă©tant AndrĂ© LEPAPE, chez Lepape im-primeur, Ă  Moyeuvre-Petite 57250, selon note de J.-M.MOINE -Avr. 2014.

CLUB : ¶ "Au golf, instrument en forme de crosse pourlancer la balle." [206]Loc. syn.: Canne de golf & Fer (servant Ă  jouer augolf)-Voir, Ă  Fer ... une appellation, ïżœ ... pour Outils, Outilla-ge et matĂ©riels techniques divers ... ïżœïżœ ... Sport (En) , lacit. [1310] du Sam. 11.12.1999, p.164.. NotĂ© dans le Monde Loisirs, oĂč deux exp. attirent l'at-tention, le Club Ă©tant qualifiĂ© de Fer: un joueur de golfest considĂ©rĂ© comme ayant "du Fer dans les mains; (et

plus loin) --- ces Fers ne me conviennent pas." [162]du Sam. 20.03.85.

CLUB DE FERS : ¶ An Canada, Ass. sportive oĂč l'onpratique le Lancer de Fers.. "Les rĂšglements --- sont tirĂ©s de la FĂ©dĂ©ration desclubs de Fers du QuĂ©bec." [2643] -site: Ass. HorseshoeCanada.

CLUB DE SECOURS : ¶ À la Mine de plomb dePONTPÉAN en 1884, Caisse de Secours mutuel ... "LeClub de secours a Ă©tĂ© fondĂ© dans le but de donner dessoins et des remĂšdes aux Ouvriers de la Mine blessĂ©sou malades, et aussi pour crĂ©er des pensions aux veu-ves ou aux orphelins." [1721] p.100.

CLUB DES SIDÉRURGISTES : ¶ Exp. citĂ©e, in[3783] p.165, par RenĂ© LEBOUTTE, in L’industrie sidĂ©-rurgique belge et ses rĂ©seaux dans les annĂ©es 1950 ...Il a Ă©tĂ© fondĂ© le 29.03.1952, Ă  PARIS et son organisa-tion a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e le 17.02.1953 Ă  DUSSELDORF par lesreprĂ©sentants des entreprises sidĂ©rurgiques des 6 paysde la C.E.C.A.. Il Ă©tait au dĂ©part trĂšs mĂ©fiant envers laC.E.C.A.. Il a Ă©tĂ© rebaptisĂ© Club des SidĂ©rurgistes de laC.E.C.A., selon note de J.-M. MOINE.. En marge des nĂ©gociations du Plan SCHUMAN (juin1950 Ă  avril 1951), les SidĂ©rurgistes des 6 pays de laC.E.C.A. prennent l'habitude de se concerter sporadi-quement sur l'ensemble des problĂšmes relatifs Ă  l'intĂ©-gration de leurs industries dans le marchĂ© commun.Les difficultĂ©s de l'exercice et les piĂštres rĂ©sultats deleur lobbying amĂšnent alors, en mars 1952, le prĂ©si-dent du Groupement des AciĂ©ries et des Hauts-Fourneaux Belges (G.H.F.A.B.) Ă  convoquer les chefsde file des six syndicats patronaux europĂ©ens Ă  une rĂ©-union officieuse oĂč l'on discute des structures Ă  adopterpour mieux dĂ©fendre Ă  l'avenir les intĂ©rĂȘts de la mĂ©tal-lurgie. L'initiative dĂ©bouche peu aprĂšs sur le projet decrĂ©er une FĂ©dĂ©ration internationale de l'industrie sidĂ©-rurgique europĂ©enne. Celle-ci ne voit toutefois jamaisle jour parce que Jean MONNET, le premier prĂ©sidentde la Haute AutoritĂ© de la C.E.C.A., s'y oppose farou-chement. Par mesure de prĂ©caution, les patrons choisis-sent par consĂ©quent, le 17 FĂ©v. 1953, lors d'une confĂ©-rence Ă  DÜSSELDORF, de se rabattre sur un modĂšled'organisation moins rigoureux: ils fondent le Club dessidĂ©rurgistes qui, sans autres formalitĂ©s, leur sert dorĂ©-navant de forum pour Ă©changer des idĂ©es et harmoniserleurs prises de position sous la forme d'assemblĂ©es, desĂ©minaires ou de dĂźners informels. Le Club sert cepen-dant aussi Ă  diffĂ©rentes reprises de paravent Ă  l'abri du-quel on nĂ©gocie la constitution de Cartels des prix et/ou de production. Notons finalement que plus tard,dans le contexte de la lutte anti-crise des annĂ©es(19)70, la structure primitive donne naissance d'abordĂ  la Internationale Wirtschaftsvereinigung DENELUX(elle rassemble les industries allemande, nĂ©erlandaiseet luxembourgeoise) avant d'ĂȘtre relayĂ©e par EURO-FER, selon note de Ch. BARTHEL -Mars 2007.

CLUB DES SIDÉRURGISTES DE LA C.E.C.A. : ¶HĂ©ritier du Club des SidĂ©rurgistes, -voir cette exp..

CLUMACLE : ¶ Dans la Loire, CrĂ©maillĂšre de Che-minĂ©e, d’aprĂšs [4176] p.425, Ă  ... CRÉMAILLÈRE.

CLUNACULUM : ¶ “n.m. -du lat. clunes, derriĂšre-.AntiquitĂ© romaine. Sorte de Poignard que certains sol-dats portaient attachĂ© par derriĂšre, au-dessous desreins.” [455] t.2, p.312.¶ “Couteau dont se servaient les sacrificateurs.” [455]t.2, p.312.

CLURE : ¶ En pays de VAUD, au 18Úme s., Enclumede Cloutier.-Voir, à Plot, la cit. [603] p.173.. "Enclumes: celle du Martinet, usagée, une Enclumede Maréchal, une Clure -Enclume de Cloutier-, uneCornue -petite Enclume portative à une corne-." [603]p.17.

CLUSE : ¶ Au 14Ăšme s., var. orth. d'Écluse,et syn. de Digue.. Le devis de travaux effectuĂ©s Ă  la Forge deMOYEUVRE, au 14Ăšme s., se prĂ©sente ainsi:"Premiers a Maistre Arnold LE TERRILLONpour les Cluses restoupeir qui estoient rom-pues an cheues (probablement une transcription er-ronĂ©e de crues) XXXII s. it. a menovriers VI s. it.a reffaire et replainchier le Hallendriage X s.it. pour scier planches pour ledit HALLENDRISIIII s. it. pour une nueve Anclume qui siet ontronc desouz le gros Martel a achetee Mespour ladite Forge desp. L s. (1° Ă  MaĂźtre A. leT. pour rĂ©parer les Écluses qui avaient Ă©tĂ©

rompues par les crues: 32 sous; it. pour unManƓuvre: 6 sous; it. pour refaire et remettreles planches à la Halle de travail: 10 sous; it.pour scier les planches pour la halle: 4 sous;it. pour une Enclume neuve qui s'adapte aubillot sous le Gros Marteau, Enclume à ache-ter à METZ pour la Forge: 50 sous)." [1457]p.53.

CLUT : ¶ "n.m. Dans la région du HAVRE, Versoirde Charrue." [4176] p.369.

CLUTE : ¶ À LIÈGE, Houille maigre, d'aprĂšs[803] p.155 ... ou encore, ‘Houille belge deQualitĂ© infĂ©rieure’, d'aprĂšs [152].

CLUTHALITE : ¶ "Silicate Alumineux hydraté deSoude, magnésie et de Peroxyde de Fer." [154]

CLYDE IRON WORKS : ¶ Importante Sté

sidĂ©rurgique Ă©cossaise crĂ©Ă©e en 1786 et arrĂȘ-tĂ©e en 1978, d’aprĂšs [4439].. Nombre de H.Fx: 1830 = 4; 1839 = 4; 1843= 6; 1848 = 7; 1869 = 6; 1880 = 5; 1901 = 5;1951 = 3, d’aprĂšs [4439].. "En 1828, la StĂ© a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  em-ployer le procĂ©dĂ© au Vent chaud inventĂ© parl’IngĂ©nieur de GLASGOW, James-BeaumontNEILSON.” [4439]

C.M. (ïżœïżœïżœ) : ¶ AbrĂ©v. de ContremaĂźtre (ïżœïżœïżœ) -voir ce mot ou exp..¶ AbrĂ©v. Ă©galement de Circuit des Mines, -voir cetteexp..

C.M.C. : ¶ Au Japon, sigle pour Coal Mois-ture Control, exp. qui en bon français, note F.NASS, se traduit par Pré-séchage de la Pate àCoke et qui désigne donc un procédé de ré-glage de l'humidité du Charbon de la Pùte àCoke, d'aprÚs [1790] n°96.051, p.2.-Voir, à Fuelage, la cit. [2692] n°45 -Oct.2007, p.9.

C.M. Chef : ¶ C'est le ContremaĂźtre-Chef.Agent de la hiĂ©rarchie, situĂ© entre le Chef deFabrication et les ContremaĂźtres, travaillanten gĂ©nĂ©ral de Jour, mais pouvant aussi ĂȘtrepostĂ©; il est alors chargĂ© d'un ens. complet dela Division ou d'une Ă©quipe (cas du D4 Ă DUNKERQUE). . Quelques appellations notĂ©es: le C.M. Chefde CoulĂ©e, comme on dit Ă  JƒUF, et qui s'ap-pelle: de Plate-forme Ă  PATURAL HAYANGE, leC.M. Chef de Charge(ment), le C.M. Chef RĂ©-seaux, etc..

C.M.E. : ¶ Aux H.Fx de PATURAL HAYANGE, dansle cadre de la procĂ©dure des Consignations/ DĂ©consi-gnations lors des ArrĂȘts programmĂ©s, sigle pour Chefdes Manoeuvres ou d’Essais ... "De façon Ă  assurer ledĂ©clenchement du processus de DĂ©consignation totaleou partielle par procĂ©dure R.C.U. et la rĂ©alisation desmanƓuvres ou essais, il est apparu nĂ©cessaire de re-grouper dans une mĂȘme ‘main’, les procĂ©dures admi-nistratives, ainsi que la rĂ©alisation technique desmanƓuvres ou essais. C’est le rĂŽle du C.M.E.. // Enliaison avec le R.C.U., il assure la procĂ©dure adminis-trative pour obtenir l’exĂ©cution de la Demande deMise Ă  Disposition -D.M.D.-; il assure l’exĂ©cution desmanƓuvres ou essais; il signale la fin de cesmanƓuvres ou essais -Ă  l’aide du document prĂ©vu Ă  ceteffet-.” [3185] -1981, p.15.

CMENLÈS : ¶ Coin en Fer, fabriquĂ©, en particulier,dans les Forges de SAMOËNS (74340) ... Ce Coin Ă©taitmuni d’une boucle pour tirer les billons (= blocs debois), d’aprĂšs [3525] p.139.

C.M.I. : ¶ À la P.D.C. de ROMBAS, au dĂ©butdu 21Ăšme s., sigle dĂ©signant le C.M. Installa-tion, -voir cette exp..¶ Aux Charbonnages de France, abrĂ©v. signifiant Cer-tificat MĂ©dical Initial ... “On distingue les C.M.I. ---des A.T. Accidents du Travail. Seuls les Accidents(avec arrĂȘt de travail) faisant l’objet d’une dĂ©clarationd’Accident du travail sont comptabilisĂ©s dans la catĂ©-gorie A.T..” [2218] p.90, note 41 ... Le C.M.I. concernetous les Accidents du travail, confirme J.-P. LARREUR... Les statistiques de l’U.R.E. (-voir: U.R.) et du Minis-

Page 10: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 358 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

tĂšre ne prennent en compte que les Accidents avecChĂŽmage -ou ArrĂȘt de travail-; dans l’Entreprise estcomptabilisĂ©e en outre la globalitĂ© des Accidentsqu’ils soient ‘avec’ ou ‘sans’ ArrĂȘt de travail.. “‘Il y a 10 ans, la prĂ©vention n’était pas la rĂ©f. princi-pale. Aujourd’hui, on produit encore, mais plus Ă  n’im-porte quel prix. Il faut prĂ©server notre Personnel leplus longtemps possible, si on veut arriver Ă  2005.Notre objectif est de rĂ©duire le nombre des C.M.I. par 2en 3 ans’, indique le Sous-Chef Porion.” [2218] p.90.

C.M.T.E. : ¶ Sigle de la FĂ©dĂ©ration Nationale C.F.T.C.:Chimie, Mine, Textile et Énergie ... À l’origine, rap-pelle J.-P. LARREUR, il y avait la FĂ©dĂ©ration des Mi-neurs C.F.T.C. ... Elle s’est ouverte pour garder ses ad-hĂ©rents convertis dans des activitĂ©s diversifiĂ©es; elleest alors devenue la F.E.M.A.C. (FĂ©dĂ©ration C.F.T.C. del’Énergie, des Mines et des ActivitĂ©s Connexes) ... Il yeut ensuite regroupement des FĂ©dĂ©rations de la Chi-mie, du Textile, de l‘Énergie (E.D.F/G.D.F.) et de laF.E.M.A.C., l’ens. donnant la C.M.T.E., d’aujourd’hui ...Cet organisme syndical Ă©dite le pĂ©riodique La ComĂšte.. “St-AVOLD ... La petite salle de l’espace DETEMPLEde L’HÔPITAL Ă©tait comble pour accueillir le 45ĂšmecongrĂšs rĂ©gional du Syndicat des Ouvriers MineursC.F.T.C.. On pouvait y noter la prĂ©sence --- du PrĂ©si-dent de la C.M.T.E. -FĂ©dĂ©ration Nationale du Charbon(non, de la Chimie), Mine, Textile et Énergie- ---.”[21] du Lun. 26.02.2001, p.8.

C.N.C. : ¶ En Belgique, sigle pour Conseil Nationaldes Charbonnages.

C.N.G.R. : ¶ Centre National de Gestion des RetraitĂ©s... de la Mine ... Il a Ă©tĂ© relayĂ©, au dĂ©but des annĂ©es(19)90, par l’A.N.G.R., -voir ce sigle.. “Le 1er Juin 1985, Charbonnages de France crĂ©e(sic) le C.N.G.R. --- chargĂ© de gĂ©rer, pour le comptedes 3 HouillĂšres de Bassin, de C.D.F. et du CERCHAR,leurs Personnels retraitĂ©s et assimilĂ©s ---.// La missionessentielle confiĂ©e au C.N.G.R. est de garantir pourl’ens. des Personnels le versement des prestations sta-tutaires dues et de rĂ©pondre Ă  toutes demandes d’infor-mations ---. C.D.F. et les 3 HouillĂšres lui ont confiĂ©Ă©galement la gestion des MĂ©dailles du travail ainsi quecelle des bourses des Mines attribuĂ©es aux enfantsd’actifs ou retraitĂ©s ---.” [883] p.157.

C.N.P.C. : ¶ Sigle pour Centre National de Perfec-tionnement des Cadres des Charbonnages ... À C.d.F.,organisme de formation (perfectionnement) accueillantdes stagiaires -IngĂ©nieurs et MaĂźtrise-, issus de tous lesBassins ... La formation -en modules gĂ©nĂ©ralementhebdomadaires- portait sur les sujets majeurs que sontla SĂ©curitĂ© et le Management ... Ce Centre, inaugurĂ©en 1946, initialement implantĂ© Ă  BERGOIDE (VER-GONGHEON 43360), s’est dĂ©placĂ©, Ă  la fin des annĂ©es(19)50, Ă  VERNEUIL-en-Halatte (60550), prĂšs du CER-CHAR, selon propos de J.-P. LARREUR -DĂ©c. 2012.

C.N.R.M. : ¶ Sigle du Centre National deRecherches Métallurgiques ... C'était l'IRSIDbelge jusqu'aux années 1965 ... Ensuite, il aperdu son 'N' ... pour devenir C.R.M., -voir cesigle.

C.N.R.S.S.P. : ¶ Signe dĂ©signant le Centre Nationalde Recherche sur les Sites & les Sols PolluĂ©s. “‘En matiĂšre de DĂ©pollution ---', le Groupe (C.d.F.)s’appuie d’abord sur des techniques Ă©prouvĂ©es, ce quine l’empĂȘche pas de tenter d’autres solutions commecelles expĂ©rimentĂ©es par le Centre National de Recher-che sur les Sites & les Sols PolluĂ©s -C.N.R.S.S.P.- dontC.d.F. est cofondateur. Dans ce Centre, la recherche estguidĂ©e par des questions que se posent les techniciensdans la dĂ©marche de prise en compte d’une Pollutiondes sols et qui restent sans rĂ©ponse Ă  l’heure actuelle.”[2651] -Janv. 2003, p.19.

CO : ¶ Symbole chimique de l'Oxyde de Car-bone.¶ "n.m. Dans certaines campagnes, Co ou Cou, la pier-re à Aiguiser, pour Queue, d'un couvier, son fourreaude bois appelé ailleurs cofin." [4176] p.369.

COA : ¶ “n.f. Pioche Ă  2 becs. Var. orth.: Escoa,Scoda. Vaucluse.” [5287] p.106.

COACK : ¶ Var. orth. de Coak, et dĂ©signantdonc le ... Coke.. À propos du CREUSOT, on relĂšve: “L’an del’ùre chrĂ©tienne 1782, le 8Ăšme du rĂšgne deLOUIS XVI, pendant le MinistĂšre de M. leMarquis DE LA CROIX-CASTRIES, M. Ignace-WENDEL de HAYANGE, Commissaire du Roy,

M. Pierre TOUFFAIRE, IngĂ©nieur, cette Fonde-rie, la premiĂšre de ce genre en France, a Ă©tĂ©construite pour y Fondre la Mine de Fer auCoack, suivant la mĂ©thode apportĂ©e d’Angle-terre et mise en pratique par M. Williams WIL-KINSON.” [1405] p.88 & ... [1051].. Dans les dossiers ‘Fourneaux de HAYANGE‘,S. PIETROWSKI a relevĂ© -pour l’annĂ©e compta-ble 1839/40, une consommation de 3.869.800kg de Coack qui ont permis une Productionde Fonte brute tendre et mĂ©tis au Coack de948.000 kg et de Fonte MoulĂ©e pour commer-ce au Coack de 187.000 kg’, in rĂ©f. [3686].. Au milieu du 19Ăšme s., cette var. orth. deCoke Ă©tait employĂ©e aux H.Fx de HAYANGE,d’aprĂšs [3686].

COACKS : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Coke.. "A son imitation (de Coaks) ou par contactdirect avec des Métallurgistes anglais, plu-sieurs auteurs français écrivent du Coaks ou'des Coacks'." [1444] p.171.

COACS : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Coke.-Voir, à H.F. à Fondre la Mine, la cit. [109]p.291.

COADKS : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Coke.. "Valmont DE BOMARE cite: Coadks, Coacks,Cowkes, Coghes." [1444] p.172.

COAGULATION : ¶ AgglomĂ©ration du Mi-nerai de Fer pendant le Grillage.. "Il faut Ă©viter la Coagulation, c'est-Ă -dire lemoment oĂč le Minerai commence Ă  entrer enfusion. Dans l'arrondissement de CÉRET, noteBROCHIN en 1806, la Cuisson est mĂȘme pous-sĂ©e assez loin pour faire Ă©prouver au Mineraiun commencement de Coagulation qui le faitressembler parfois Ă  des Scories." [645] p.80... C'est d’ailleurs l'aspect d'un AgglomĂ©rĂ© deMinerai de Fer au 20Ăšme s., fait remarquer MBURTEAUX.¶ Au H.F., rassemblement du MĂ©tal aprĂšs laRĂ©duction du Minerai.. ”La Coagulation exige un degrĂ© de chaleurbeaucoup moins violent que celui que nĂ©ces-site la DĂ©soxydation.” [4556] vol.19, n°109 -Janv. 1806, p.142.¶ Au 18Ăšme s., "Ă©tat d'une chose CoagulĂ©e, ou actionpar laquelle elle se Coagule." [490]. Ce terme, trouvĂ© sous la plume de GRIGNON, danssa description de la MĂ©thode Rivoise, est relatif Ă  l'ap-parition de l'Acier dont le point de Fusion, plus Ă©levĂ©que celui de la Fonte, rend la Solidification, la prise enmasse plus rapide; -voir, Ă  MĂ©thode rivoise, la cit. [17]p.84 Ă  88.◊ Étym. d’ens. ... “Lat. coagulatio, de coagulare, coa-guler.” [3020]COAGULATION : Prise de sang. Michel LACLOS.

COAGULER : ¶ “Se figer, se cristalliser.” [14] ...Se mettre en masse, s’agglomĂ©rer ...ïżœ À propos de la Forge catalane ...-Voir, Ă  Gatifot, la cit. [238] p.263.ïżœ À propos de la MĂ©thode rivoise, au 18Ăšme s.,"figer, cailler." [490] ... GRIGNON dĂ©crit la façondont l'Acier apparaĂźt au fur et Ă  mesure de l'avance-ment de l'opĂ©ration mĂ©tallurgique; -voir, Ă  MĂ©thode ri-voise, la cit. [17] p.84 Ă  88.... Une fois de plus les termes mĂ©dicaux ont permis derendre compte d'un aspect mĂ©tallurgique !

COAGULER (Se) : ¶ Pour un liquide ou demi li-quide, c'est passer Ă  l'Ă©tat de demi solide ou de solide,d'aprĂšs [3020] Ă  ... COAGULATION.. Lors de l'Affinage de la Fonte en Acier, “lafluiditĂ© de la Fonte blanche lamelleuse et lalenteur avec laquelle elle se Coagule -prendnature- par l'Affinage, sont des circonstancesfavorables Ă  une DĂ©carburation uniforme etprogressive, jusqu'au point oĂč elle est chan-gĂ©e en Acier.” [138] 2Ăšme s., t.VI -1829, p.338.◊ Étym. ... “Lat. coagulare.” [3020]

COAK : ¶ Nom du Coke aux 18 & 19Úme s..-Voir: Affinage en pots.-Voir, à Charbon pyriteux, la cit. [1635]

p.372.-Voir, Ă  Coup de Feu, la cit. [711] p.27/28.-Voir, Ă  CREUSOT (Le), la cit. [396] n°554 -Sept. 1986, p.49.-Voir, Ă  DĂ©soufrement, la cit. [1637] p.376, Ă ... HOUILLE.-Voir, Ă  Grillage, la cit. [1634] p.421, Ă  ... FER.ïżœ Remarque .... Appellation utilisĂ©e par le Baron DE DIE-TRICH dans son ouvrage sur les GĂźtes de Mi-nerais, des Forges et salines des PyrĂ©nĂ©es, en1786, pour dĂ©signer le 'Charbon de terre dĂ©-soufrĂ©'. [35] p.XVI, note 2.ïżœ Un peu d’histoire .... "La SidĂ©rurgie semblait (Ă  cause de la tropforte consommation de Bois) alors bel et bien--- sur une voie de garage ! Cependant unedĂ©couverte anglaise ramena l'espoir. En effet,depuis le 17Ăšme s., les Anglais, riches enCharbon de terre, mais relativement pauvresen forĂȘts, cherchaient activement Ă  acclima-ter la Houille dans leurs Fourneaux. // STUR-TEVANT en 1612, DUDLEY en 1619, BUCK en 1631,COPELEY en 1656, BLAVENSTEIN en 1677 Ă©taientsuccessivement passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de la rĂ©ussite, simple-ment parce qu'ils s'entĂȘtaient Ă  utiliser le Charbon cruqui prĂ©sentait deux inconvĂ©nients majeurs: d'une parttrop peu rĂ©sistant, il s'Ă©crasait sous la Charge, bou-chant les interstices nĂ©cessaires Ă  la circulation duGaz, d'autre part trop impur il faisait des rĂ©sidus quiencrassaient le H.F.. La victoire fut pour l'anglaisDARBY qui le premier eut l'idĂ©e d'utiliser laHouille distillĂ©e, autrement dit le Coke. C'esten 1735 que le nouveau Combustible futĂ©trennĂ© dans le H.F. de COALTER SEKDALE.On l'appelait alors Coak, ce qui n'Ă©tait guĂšreplaisant, mais, plus pur et plus rĂ©sistant que leCharbon, il faisait parfaitement l'affaire. //Avec le recul du temps, on peut considĂ©rercette annĂ©e 1735 comme la date de naissancede la Grande SidĂ©rurgie moderne ---." [125]n°77 -Avril 1961, p.21 ... Il est vraisemblablequ'il faille remplacer COALTER SEKDALE -bien citĂ© dans la rĂ©f.- par COALBROOKDALE,comme le fait remarquer M. BURTEAUX, dontla traduction est d'ailleurs: La VallĂ©e du Ruis-seau du Charbon.ïżœ Fabrication - ÉlĂ©ments techniques .... Vers les annĂ©es 1810, “la Houille grasse qui contientbeaucoup de Bitume et peu de parties terreuses, donneseule du bon Coak. Il ne faut pas cependant que le Bi-tume soit en trop grande proportion, parce que dans cecas, tel mĂ©nagement que l’on apporte dans la conduitedu feu, la Houille se colle et se prend en une masse quine permet pas la combustion du Bitume seul.” [1637]p.376, Ă  ... HOUILLE.. Au dĂ©but du 19Ăšme s., “on peut Ă©galement (en plusdu Charbon pyriteux) Convertir en Coak les autres es-pĂšces de Charbon (c’est-Ă -dire la Houille terreuse ouTerre-Houille, le Charbon de terre gras et le Charbonsec), et quand on opĂšre sur un Charbon gras, et qu’onne veut pas perdre le Bitume qu’il contient, on l’enfer-me dans des espĂšces de vastes alambics, et l’on en reti-re, par la distillation, une matiĂšre huileuse qui est unvrai pĂ©trole, et qu’on emploie Ă  divers usages Ă  laplace du Goudron.” [1635] p.372, Ă  ... HOUILLE.. Vers les annĂ©es 1810, “M. VOIGT dit qu’on Carbo-nise quelquefois du Lignite, et qu'on obtient du Coaksemblable Ă  celui produit par de la Houille, mais quecette Carbonisation ne s’opĂšre qu’avec tant de dĂ©chet,qu’elle n’est point avantageuse ---.” [1637] p.26, Ă  ...LIGNITE.ïżœ Sur les sites .... On relĂšve, sur un plan relatif Ă  la Fonderieroyale du CREUSOT: “Place de ‘Projet d’Éta-blissement de 2 H.Fx au Coak, de Forges,Usines et logements y relatifs’. DressĂ© parTOUFFAIRE en Oct. 1781 -Arch. rĂ©gionales deBourgogne. DIJON-.” [1431] p.17.. En l'An II, G. MONGE note: "Cependant Ă  laFonderie du CREUSOT, prĂšs MONTCENIS oĂč --- il y a trois grands Fourneaux de 40 pieds (#13 m de hauteur) chacun, ce n'est pas duCharbon de Bois que l'on employe pour lesalimenter, c'est du Charbon de terre ---. Maisle Charbon de terre ne s'emploie pas dansl'Ă©tat oĂč il est au sortir de la Mine, parce quele Bitume de Charbon, en se distillant danstoute l'Ă©tendue de la Charge, agglutineroittoutes les parties qui la composent, et n'en

Page 11: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 359 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

formeroit plus qu'une seule masse qui nepourroit plus descendre ---. Pour remĂ©dier Ă cet inconvĂ©nient, on brĂ»le tout le Bitume duCharbon, soit dans des Fours de Maçonnerie,soit en recouvrant le tas avec du mĂȘme Char-bon; et lorsque la combustion ne produit plusde flamme, on Ă©touffe le Feu. Cette opĂ©rationa beaucoup d'analogie avec celle par laquelleon Cuit le Bois dans les forĂȘts pour le Con-vertir en Charbon (de Bois). Le Charbon deterre, privĂ© de son Bitume ---, ne brĂ»le pasavec la mĂȘme facilitĂ© que celui du Bois; il abesoin d'un Vent plus actif et d'un air pluscomprimĂ©. On lui donne le nom de Coak."[711] p.19/ 20.. Ainsi Ă©crivait-on le mot Coke Ă  l'origine; onen trouve trace dans des documents de DECA-ZEVILLE, prĂ©sentant ses diffĂ©rentes QualitĂ©sde Fers.. "Quatre Fourneaux de 39 pieds d'Ă©lĂ©vation,Fondent Ă  MONT-CENIS la Mine de Fer avecla Houille dĂ©soufrĂ©e, 4 Fourneaux Ă  rĂ©verbĂšrey sont ordonnĂ©s, de maniĂšre Ă  Couler desMasses de 12 Milliers en un seul jet, et Ă  ren-dre le Fer susceptible d'ĂȘtre AffinĂ© avec leCoak; dĂ©couverte prĂ©cieuse des Anglois quileur a coĂ»tĂ© 25 ans de Recherche, et dontnous recueillons les fruits aussi promptementqu'eux-mĂȘmes." [35] p.XVI ... -Voir: MachineĂ  Feu. ïżœ Étym. ... En anglais les mots de Charbon etde Cuisson sont COAL + COOK qui ont donnĂ©COAK au 18Ăšme s, qui est devenu COKE,d'aprĂšs [854] p.8.

COAKE : ¶ Var. orth. de Coak (-voir ce mot)qui dĂ©signe le Coke.. “Le procĂ©dĂ© anglais au Coake Ă©tait certesconnu, mais bien difficile Ă  mettre en Ɠuvre ---.” [653] p.36.

COAKS : ¶ Au 18Ăšme s., var. orth. de Coke.. “M. BLANCHARD --- a imaginĂ© d'en (du Char-bon menu) faire du Coaks, qui est meilleur quecelui qu'on prĂ©pare avec du Charbon en quar-tiers.” [66] p.81.. “Le Charbon de terre au feu, se boursoufle,se gonfle; il donne de l’humiditĂ©, de l’huile,du Gaz hydrogĂšne carbonĂ©, de l’Acide carbo-nique et acĂ©teux: le Charbon qui reste estlĂ©ger et poreux, c’est ce qu’on appelle Coaks---. Lorsqu’on a dissipĂ© toutes les substancesvolatiles, on a le Coaks qui est employĂ© dansles Forges; car le Charbon, tel qu’on le retirede la terre, n’est pas propre Ă  la Forge. CetteopĂ©ration s’appelait autrefois DĂ©soufrage duCharbon, mauvaise exp., puisque la Houillenon pyriteuse ne contient pas de Soufre. PourprĂ©parer ce Coaks, on fait une pyramide tron-quĂ©e dont l’intĂ©rieur est creux pour y mettrele Bois; on pratique diverses ouvertures pourfaciliter la combustion du Bois; on entoure lapyramide de terre, on allume: le Charbons’échauffe, et les parties volatiles se dissi-pent; il se consume aussi un peu de Charbon;ce Coaks brĂ»le fort bien, il n’est bon que pourla Fonte des minĂ©raux.” [1531] t.2, p.123.

COAKSOFEN : ¶ Curieuse exp. anglo-allemande employĂ©e pour dĂ©signer un Four Ă Coke primitif ... -Voir, Ă  Charbon dĂ©volatili-sĂ©, la note d’É. YAX.

COAL : ¶ Terme anglais signifiant Charbon,et employé comme tel.. "Il serait à désirer que l'on fit à CHAMPA-GNEY (*) du bon Coal: car il ne faut pass'imaginer que l'Escarbille qu'on a vue jusqu'àprésent soit du Charbon épuré; cependant M.JAPPY s'en contente pour la Fonte de ses cui-vres, et pour la plupart des préparations deses Fers." [1495] p.230.(*) Ancienne HouillÚre de l'actuelle Haute-SaÎne."Guy, Maßtre des Forges du MAGNY-VERNOIS, avaittenté dÚs 1752 d'exploiter les HouillÚres de RON-

CHAMP et de CHAMPAGNEY, mais sans succĂšs dura-ble ---. Vers 1795, la Mine produisait 4 Ă  5.000 tonnesde Charbon." [1528] p.259/60.◊ Étym. ... ”Vieil anglais col; moyen bas all. kole;vieil haut all. kol(o); vieux norvĂ©gien kol; germaniquekolom.” [756] ... Coal ”dĂ©rive du breton (de Gde-Bretagne) et se retrouve dans le guel des Irlandais et lekolon des Cornouailles.” [4210] p.317, Ă  .... HOUILLE.

COAL(-)BALL : ¶ Exp. anglaise signifiantboule de Charbon ... "Dans certaines Veinesde Houille, on trouve des Coalballs, sortes deconcrétions carbonatées dans lesquelles ontété enrobés des restes de végétaux." [436] à... HOUILLERS (Bassins).-Voir, à Roof(-)ball, la cit. [1669] p.27.. Dans certains Charbons, nom parfois donnéà la Sphérosidérite; -voir, à ce mot, la cit.[942] p.293.

COALBROOKDALE : ¶ Exp. ang. qui signifie ‘val-lon du ruisseau du Charbon’, et qui, en Angleterre, dĂ©-signe un village du Shropshire, prĂšs des gorges de laSevern, oĂč se trouvait l’Us. d’Abraham DARBY I, qui,le premier, rĂ©ussit Ă  produire au H.F. de la Fonte auCoke. Le Ironbridge Gorge Museum se trouve sur cesite et le premier pont en Fonte (Ironbridge) est Ă  pro-ximitĂ©.Var. orth.: COLEBROOKDALE.. ”Peu de sites industriels peuvent faire Ă©tat d’une his-toire plus longue et plus cĂ©lĂšbre que celui de l’Us. Ă Fer de COALBROOKDALE.” [2007] 2Ăšme de couver-ture.. ”Des Cylindres pour la Machine de NEWCOMENavait, en fait Ă©tĂ© fabriquĂ©s Ă  COALBROOKDALE dĂšs1722.” [4081] p.9/10.

COAL-CAR : ¶ À la Cokerie, "Machine deChargement des Fours, dans le ProcĂ©dĂ© d'En-fournement par gravitĂ©, circulant sur le dessusde la Batterie et remplissant les Cellules Ă l'aide de TĂ©lescopes s'adaptant sur les Bou-ches de remplissage. Elle comprend une char-pente mĂ©tallique portant des TrĂ©mies, une parBouche. Le Coal-car est chargĂ©, en gĂ©nĂ©ral,d'un tonnage de Charbon correspondant Ă  laCharge d'un Four." [33] p.88.Syn.: Charbon-Car & Wagon Ă  Charbon.

COALESCENCE : ¶ En Fonderie de Fonte, "phĂ©no-mĂšne thermique provoquant la concentration de la for-me de certaines phases ---. Ainsi dans la Perlite coales-cĂ©e, la CĂ©mentite tend Ă  se concentrer sous une formeglobulaire au cours d'un refroidissement trĂšs lent desPiĂšces -Fonte mallĂ©able Ă  cƓur noir-." [626] p.153.

COALESCENT : ¶ “-adj.- Qui est SoudĂ©, rĂ©uni Ă  unĂ©lĂ©ment proche mais distinct..” [3606]«jclat.typepad.com/think/» -Nov. 2008.

COALITE : ¶ Semi-Coke produit par unedistillation Ă  basse TempĂ©rature. Syn.: An-thracitine, d’aprĂšs [5234] p.354.

COALITION : ¶ Au 19Úme s., syn. de GrÚve.. "C'est --- Rollins HADDOCK, un Ouvrier Puddleur an-glais --- qui, en octobre 1823, est responsable de la pre-miÚre Coalition [terme qui désignait la GrÚve] qui aiteu lieu à FOURCHAMBAULT." [2561] p.45.

COAL JET : ¶ Au H.F., anglicisme, auquel,il est préférable de substituer: (Injection de)Charbon.

COAL MEASURES : ¶ Exp. ang. signifiantlittĂ©ralement ‘Veines de Charbon’, qui dĂ©si-gne la partie la plus riche en Charbon du Car-bonifĂšre.-Voir, Ă  Vrai CarbonifĂšre, la cit. [3605].

COAL MOISTURE CONTROL : ¶ Exp.ang. -une de plus- généralement utilisée sousla forme: C.M.C., -voir ce sigle.

COAL(s)-BUTT(s) : ¶ “... inĂ©puisables montagnes deCharbon de terre.” [2001] p.62.

COALTAR : ¶ Goudron que l'on Tire de la Houillepar distillation de cette derniĂšre, d'aprĂšs [152] ... “Gou-dron de Houille des pharmacopĂ©es.” [1521] p.269.

Var. orth.: Coal-tar.. “n.m. De l'angle coal, Charbon, et tar, Goudron; onprononce et on Ă©crit parfois Coltar. Goudron qui pro-vient de la Distillation de la Houille; on l'a utilisĂ© enagriculture pour favoriser l'adhĂ©rence de certains pro-duits de traitement -comme la fleur de Soufre dans lecas de l'oĂŻdium de la vigne- aux organes vĂ©gĂ©taux desplantes malades.” [4176] p.369.◊ ARGOT MILI ... “Être dans le Co(a)ltar ... -(ArmĂ©e de) -Mer-. Être un peu perdu, ne pas avoir tous ses sens. //ex.: Excuse-moi, mais j’ai la grippe et le toubib m’a abrutide mĂ©dicaments; je suis un peu dans le Coltar. // orig.: idĂ©ed’un environnement opaque. Le Coaltar est un Gou-dron extrait de la Houille dont on enduit le bois pour leprotĂ©ger de la pourriture. De l’anglais coal -Charbon-+ tar -Goudron-.” [4277] p.151.◊ FAÇON DE PARLER ... “Être dans le coaltar, c’est ĂȘtredans le brouillard, dans les vapes ... qui Ă©voquent cer-taines vapeurs de toutes sortes ! // Ce mot ‘Coaltar’s’écrit curieusement C.O.A.L.T.A.R., mais il se pronon-ce bien coltar 
 Ce nom commun [
] est issu dedeux mots anglais: coal qui veut dire Charbon et tarqui signifie Goudron ... Le Coaltar est en fait un Gou-dron de Houille ! // Ce Goudron noir est le produit leplus efficace pour protĂ©ger le bois des assauts de l’eaude mer. Les coques des bateaux sont donc coaltarĂ©es,c’est-Ă -dire enduites de Coaltar. // Cette similitudeentre ce Goudron bien noir, utilisĂ© dans la marine, etl’état physique dans lequel sombre celle ou celui quiest dans le Coaltar, explique parfaitement l’origine decette exp. ! // Mais la personne qui broie du noir, qui ades idĂ©es noires, n’a semble-t-il rien Ă  voir avec cellequi ‘est dans le coaltar’ ... FrĂ©dĂ©rick GERSAL, Les Éd.de L’Opportun.” [21] du Lun. 21.07.2014, p.2.

COAL-TAR : ¶ Var. orth. de Coaltar, d’aprĂšs [2582].

COALTARER : ¶ "Enduire de Coaltar." [1883]

COALTARISATION : ¶ Protection -des tuyauteriesprincipalement- Ă  l’aide de Coaltar, -voir ce mot.. "Coaltarisation des Fontes — Toutes les piĂšces deFonte avant d’ĂȘtre livrĂ©es, seront chauffĂ©es dans desĂ©tuves et enduites de Coaltar; mais prĂ©alablement Ă  laCoaltarisation, les piĂšces auront Ă©tĂ© dĂ©barrassĂ©es detoute trace de Rouille et auront subi l’épreuve prescrite---. // La Coaltarisation sera conduite de façon Ă  obte-nir un enduit sec et adhĂ©rent.” [2846] p.169.

COALTARISER : ¶ “v.tr. Syn. de Coaltarer.” [455]t.2, p.312.

COALTÉ/ÉE : ¶ “adj. Se dit d'une prĂ©paration de Co-altar employĂ©e pour dĂ©sinfecter et panser les plaies.”[455] t.2, p.312.

COALTEX : ¶ En Cokerie, nom donné auprocédé d'Enfournement Préchauffé (-voircette exp.), développé à CARLING.

COARD : ¶ À la Forge, var. orth. de Croard,... ou erreur typographique, comme le suggĂšreR. SIEST.-Voir, Ă  Chape, la cit. [3458] p.59/62.-Voir, Ă  Inventaire, la cit. [3458] p.59 et notes130 & 133, p.80/81.

COASSE : ¶ Au 17Ăšme s., var. orth. d'Écois-se.-Voir, Ă  Mandrier, la cit. [1448] t.IV, p.76..

COATBRIDGE : ¶ En Écosse, ville du nord ducomtĂ© de Lanarkshire (-voir cette entrĂ©e), Ă  50 kmOuest d'ÉDIMBOURG et Ă  20 km Est de GLASGOW ...L'Us. de COATBRIDGE est connue pour ses H.Fx mar-chant au Vent chaud Ă  partir de 1828. Fin de la grosseSidĂ©rurgie dans les annĂ©es 1960.. Au 19Ăšme les nombreuses Us. sidĂ©rurgiques lui fontdonner le surnom de Iron Burgh (le Bourg du Fer). En1869, BREMNER Ă©crit au sujet de Coatbridge: ”Sanscesse, de denses nuages de fumĂ©e roulent au-dessus etcommuniquent Ă  tous les bĂątiments un aspect particu-liĂšrement sombre. Tout est recouvert d'une couche desuie noire, et en quelques heures le visiteur trouve sonteint trĂšs dĂ©gradĂ© par les flocons de suie qui remplis-sent l'air et se dĂ©posent sur son visage. Pour apprĂ©cierCOATBRIDGE, il faut le visiter de nuit, quand il prĂ©-sente le spectacle le plus extraordinaire, et quand on levoit pour la premiĂšre fois, le plus saisissant. Depuis leclocher de l'Ă©glise de la paroisse, qui se trouve sur uneimportante Ă©minence, on peut voir les Flammes de pasmoins de quinze Fourneaux. De jour, ces Flammessont pales et quelconques; mais quand la nuit vient,elles semblent brĂ»ler avec plus de violence, et graduel-lement il se dĂ©veloppe dans le ciel une lueur blafardecomme celle que l'on voit au-dessus d'une ville lors

Page 12: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 360 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

d'un grand incendie. A un kilomĂštre au-tour de chaque groupe de Fourneaux, lacampagne est aussi bien illuminĂ©e quepar la pleine lune, et les rues du bon peu-ple de COATBRIDGE sont Ă©clairĂ©es gra-tuitement et sans problĂšme.” [4439]ïżœ Armoiries ... “Les Armoiries (-voir la

fig.675) incorporent des Ă©lĂ©mentsdu sceau du Bourg en 1892 (date de lacrĂ©ation de COATBRIDGE). Il y a unfond noir avec une tour crachant desflammes qui reprĂ©sente un H.F. et doncl'Industrie du Fer et de l'acier. En haut lemoine qui porte une pierre rappelle Mon-kland (le pays des moines), anc. baronnieet paroisse oĂč se trouve COATBRIDGE. La lĂ©g. (qu'onne voit pas; elle se trouve sans doute sur la pierre) Aul'Kirk Stane (la pierre de la vieille Ă©glise) est une allu-sion au fait que la premiĂšre Ă©glise chrĂ©tienne a Ă©tĂ©construite par un moine qui, par repentance, devaittransporter sur son Ă©paule une lourde pierre jusqu'Ă  cequ'un ange lui dise de la poser. À ce point il a bĂąti uneĂ©glise, la Vieille Église de Monkland. La devise latineLaborare est orare, soit Travailler c'est prier, est unephrase de St BENOÎT qui Ă©tait spĂ©cialement liĂ© Ă l'Ordre de Citeaux. C'est particuliĂšrement appropriĂ©car la terre de Monkland a appartenu Ă  l'abbaye cister-cienne de NEW BATTLE.” [2643] <ngw.nl/heraldrywiki/index.php?title=Coatbrige> -Mai 2016.

COATED PELLET : ¶ Exp. ang. -Voir:Boulette revĂȘtue.

Co.B.A.F.T. : ¶ Ce sigle qui signifie: Con-trĂŽle Balistique Automatique du Flux Ther-mique, fait partie du projet d'automatisationde la Cokerie d'USINOR-DUNKERQUE; il a dĂ©-marrĂ© en 1982, et il est devenu opĂ©rationnelen 1985 (sur les Batteries U1 et U2). // Sesobjectifs visent Ă  rĂ©aliser des Ă©conomiesd'Énergie en optimisant le chauffage desFours Ă  Coke, Ă  acquĂ©rir une meilleure con-naissance du Processus de CokĂ©faction, Ă mettre au point une mĂ©thode de contrĂŽle del'Ă©tat des Batteries et Ă  amĂ©liorer la rĂ©gularitĂ©de Marche. // Le principe du procĂ©dĂ© est dedĂ©terminer Ă  priori le besoin thermique d'uneunitĂ© de rĂ©glage pour une allure donnĂ©e,compte tenu des caractĂ©ristiques du MĂ©langeenfournĂ© et du Gaz de chauffage, et de l'ajus-ter rĂ©guliĂšrement en fonction de la quantitĂ©de chaleur dĂ©jĂ  fournie et des conditions rĂ©el-les d'exploitation. // L'acquisition en tempsrĂ©el des informations indispensables au fonc-tionnement du modĂšle CoBAFT et Ă  la condui-te de l'exploitation, est rĂ©alisĂ© par l'intermĂ©-diaire d'un systĂšme de tĂ©lĂ©transmission et dedeux centrales d'acquisition de donnĂ©es reliĂ©sĂ  un Calculateur HP 1.000 ---." [15] n°10 -Oct. 1987, p.679.. En 1988, le CoBAFT '+' est montĂ© sur la nou-velle Batterie -B6-. Le ModĂšle de Chauffe secaractĂ©rise par un bouclage diffĂ©rent, rĂ©alisĂ© Ă partir des mesures de tempĂ©rature de Distilla-tion dans la TĂȘte de cheval; la position, dansle temps, du maximum de la tempĂ©rature,comptĂ© depuis l'Enfournement, renseigne doncsur l'avancement de la Cuisson du Coke, defaçon ... globale, et par Four; ceci permet d' ob-tenir une Cuisson rĂ©guliĂšre du Coke, d'un FourĂ  l'autre de la Batterie, d'aprĂšs [592] p.2/4.

COBALT : ¶ MĂ©tal ... "Le Cobalt pur est blanc d'ar-gent, trĂšs mallĂ©able. Sa densitĂ© est 8,6. Il est magnĂ©ti-que Ă  la tempĂ©rature ordinaire; il est aussi peu fusibleque le Fer." [1299] 2Ăšme partie p.202 ... Le Cobalt"passe dans la Fonte, il est Ă  proscrire systĂ©matique-ment." [250] X, p.B8.-Voir Ă  Kobold, la cit. [1883]ïżœ Pour sa teneur en Phlogistique, -voir, Ă  Phlogistiquesaturant, la cit. [5318].◊ Étym. ... ”Kobolt, nom, dans le Nord, d'un gĂ©nie desMines, d'une sorte de gnome. Les Mineurs suĂ©dois,ayant pris ce Minerai pour un Minerai prĂ©cieux et levoyant se comporter mal Ă  la fusion, lui donnĂšrent cenom pour exprimer la sorte de tromperie qu'ils avaientsubie.” [3020] supp.

COBALTAGE : ¶ "n.m. Application du Cobalt encouches minces sur d'autres mĂ©taux." [3452] p.212 ...“Action de recouvrir un mĂ©tal d’une mince couche de

Cobalt pour le prĂ©server de l’Oxydation.”[206]

COBALTIFÈÒRE : ¶ "adj. Qui renferme du Co-balt." [3452] p.212.

COBALTINE : ¶ “MinĂ©ralog. ArsĂ©niosulfu-re naturel de cobalt, de formule CoAsS, sur-tout abondant en SuĂšde et en NorvĂšge, ex-ploitĂ© comme minerai de cobalt. -Syn. deCobaltite-.” [206] ... La Cobaltine, ici, necontient pas de Fer, alors que son syn. -Cobaltite- en contient (!).

COBALTISER : ¶ "v.tr. Couvrir d'une couche deCobalt." [3452] p.212.

COBALTITE : ¶ “MinĂ©ralog.. Syn. de Cobaltine.”[206]ïżœ FORMULE: (CoFe).AsS, d’aprĂšs [347] p.118.

COBALT 60 : ¶ Isotope radioactif du Cobalt, qui aune pĂ©riode radioactive (ou demi-vie) de 5 ans. Il estemployĂ© comme repĂšre d’usure dans le Garnissage RĂ©-fractaire du H.F..-Voir: Contamination radioactive, RadioactivitĂ© & Ra-dioactif (ÉlĂ©ment).

COBANNOS : ¶ Dieu gallo-romain des Forgerons.Var. orth. de GOBANNUS, -voir ce nom.

COBAYE : ¶ Animal et/ou ... sujet d'expérience,d'aprÚs [1].-Voir: Canari.. Dans les Mines de Fer, de petits animauxservaient de Cobayes dans le but de savoir sila Teneur en OxygÚne de l'air était suffisante.

COBÊCHE : ¶ Au 18Ăšme s., en Anjou, ”instrumentpour biner; quelquefois petite BĂȘche.” [3900] .. "n.f.Dans le Bas-Maine, l'Anjou, Bident recourbĂ© pour Tra-vailler la terre." [4176] p.369.

COBEISSON : ¶ “n.m. Genre d'Herminette. Cantal.”[5287] p.106.

COBLENCIEN : ¶ Sous Ă©tage gĂ©ologique (- 390Ă  - 370 millions d’annĂ©es, d’aprĂšs [867] p.295) dans leDĂ©vonien.. Cette formation contient le ”Minerai de Ferde GOUAREC (22570).” [3821] p.291.

COBO : ¶ Ce mot vient de l'exp. anglaiseCOld BOnded (= liĂ© Ă  froid), d’aprĂšs note du14.05.2001 de J. ASTIER, in [300] Ă  ... COBO ...ProcĂ©dĂ© d'AgglomĂ©ration en Boulettes Ă  froidd'un Minerai de Fer ... Comme le M.T.U., il estbasĂ© sur l'ajout de Chaux et de Silice auconcentrĂ© de Minerai Ă  AgglomĂ©rer, et le pas-sage dans un autoclave chauffĂ© Ă  la vapeur,d'aprĂšs [609] p.17.1.

COBOLD : ¶ Chez AGRICOLA, Lutin (-voir, Ă  cemot, la cit. [725] p.447/78) des Mines.On trouve aussi l’orth.: Kobold, -voir ce mot.. "Dans le folklore des peuples nordiques, on trouve leCobold, d'un mot provenant d'une vieille racine norri-que(*) kov, que l'on retrouve dans les formes slaves dekovat qui signifie Forger, et, en celtique, dans le nomde GERGOVIE -Ker-Kovia, la CitĂ© des Forges-." [456]p.48 ... (*) Cette vieille racine, fait remarquer J. NICO-LINO, est une exp. impropre, qu’il faudrait remplacerpar ‘norroise’.

COBRA : ¶ n.m. Dans une ardoisiÚre, "... Ciseau àfendre en quatriÚme(1) pour l'obtention du fendis. Cesdivers Ciseaux étaient utilisés lors de l'opération appe-lée tierçage ou fente du reparton." [3643] p.88 ... (1) J.NICOLINO rappelle ce que sont les trois premiers Ou-tils: la Poignée est le Ciseau à fendre en premier, lePasse-partout est le Ciseau à fendre en second et leDouget est le Ciseau à fendre en troisiÚme.

CO-BROYAGE : ¶ Broyage simultanĂ© de deux pro-duits dans un mĂȘme Broyeur.. ”Des composites nanostructurĂ©s ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, parCo-broyage, Ă  partir de Ferrite Mn-Zn commercial etde Poudres mĂ©talliques nanomĂ©triques -Fe et Fe25Ni75-.” [3620] p.1.

COBUSE : ¶ En Poitou, forte Houe, d'aprĂšs [4176]p.506, Ă  ... ÉCOBUE.

COCASSE : ¶ "n.f. Au 16Úme s., Pot couvert à panseballonnée et à anse, sorte de Bouilloire, de Coquemar;on écrit aussi Coquasse." [4176] p.369.

COCCOLITE : ¶ Minéral FerrifÚre analogue à l'Hé-denbergite, d'aprÚs [154].

COCHE : ¶ Au 16Ăšme s., Mesure pour le Bois ... -Voir, Ă  RottĂ©e, la cit. [605] t.2, p.33.¶ "n.f. Étau rudimentaire de sabotier qui y serre l'Ă©bau-che pour effectuer la creuse." [4176] p.370.

COCHER EN COCHES : ¶ Aux Mines deBLANZY, c’est rĂ©aliser l’Assemblage desBois.. “Les extrĂ©mitĂ©s des Montants et du Chapeausont CochĂ©s en coche, c’est-Ă -dire que l’on apratiquĂ© deux Encoches symĂ©triques, de cettefaçon Montant et Chapeau s’emboĂźtent par-faitement l’un dans l’autre.” [447] chap.VI,p.17.

COCHET : ¶ "n.m. Morceau de Houille tirĂ©ed'une Veine nouvellement dĂ©couverte."[3452] p.212.-Voir: Cochet & Investiture par Houille.. À la Houillerie liĂ©geoise, petit morceau deHouille ... C’est le terme franç. pour Cotche-tĂȘ; -voir, Ă  ce mot, la cit. [1750].¶ En terme minier wallon, var. orth. ou erreurtypographique pour Cachet, au sens d’unJeton.. Alphonse PLUYMERS donne un aperçu d’unejournĂ©e de travail d’un Mineur de Fond: "...En route vers les Puits oĂč on prend place dansla Cage dont la capacitĂ© est de 48 hommes,12 par paliers. Descente vers 870 ou 960 mĂš-tres -dans mon cas-. À la sortie de la Cage, leprĂ©posĂ© au va-et-vient de celle-ci nous donneun Cochet pour nous permettre de remonter‘a djiu’ aprĂšs le travail dans le mĂȘme ordreque la Descente.” [3310] <pluymers.be/main_parrain.php> -Oct. 2010.

COCHOIR : ¶ “Outil fort ancien du tonnelier avec le-quel il fait les coches(1) sur les cercles de bois (-voir:Taillefond)." [2973] p.132.Var. orth. de Cauchoire (-voir ce mot), d’aprĂšs [3093]chap.XII, p.38.. "Tonnelier: Hachette Ă  un seul biseau, genre Doloire,toute en longueur, pour cocher le Feuillard.” [2788]p.218.(1) Entaille sur les 2 bouts d’un cercle de bois pour en retenirl’osier avec lequel il les relie solidement, d’aprĂšs [2973]p.131.¶ "n.m. Instrument qui sert Ă  dĂ©mascler le liĂšge del'arbre." [4176] p.370.¶ "En Anjou, Instrument qui sert Ă  drĂ©ger (peigner lelin avec la DrĂšge)." [4176] p.370.

COCHON : ¶ MĂ©lange de MĂ©tal et de Sco-ries qui obstrue les Fourneaux, d'aprĂšs [152].. Au 18Ăšme s., syn. de BĂȘte ou de Loup (duCreuset), selon le manuscrit de RORET; -voir,Ă  Barbouillage, la cit. [1104] p.834/35.. Vers 1830, "Masse de Fonte qui s'amassedans l'intĂ©rieur d'un Fourneau et qui l'Engor-ge." [1932] t.2, p.xij.ÉROTISME : De l’art ou du cochon ? Michel LACLOS.

COCHON DE FER : ¶ “Porc-Ă©pic.” [152] Ă  ... CO-CHON.¶ A la fin des annĂ©es 1960, surnom (iron pig) donnĂ©aux É.-U. au Station Wagon FJ55V, vĂ©hicule vendu parTOYOTA, Ă  cause de son aspect, d’aprĂšs TLCmag,n°29, p.16 et 17.GROIN : Bout de cochon. Michel LACLOS.

COCHONNERIE : ¶ Var. scientifique (!),comme Vacherie d'ailleurs, pour désigner dela Saloperie, -voir ce mot.MARCASSIN : Petit cochon de laie. SOUE : Quels cochons, ses locataires ! Michel LACLOS.

COCHRANE Charles : ¶ IngĂ©nieur anglais,co-inventeur de l’appareil Ă  Vent chaud SIE-MENS-COWPER-COCHRANE, mieux connu enFrance sous le nom de COWPER.. "Le 03.03.1868, un brevet anglais est accor-

Page 13: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 361 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

dĂ© Ă  Charles COCHRANE pour une Vanne cou-lissante soumise Ă  de hautes tempĂ©ratures. LeDisque de la Vanne Ă©tait creux et avait unecirculation d’eau.” [2643] <OneMine.org>.

COCK : ¶ En 1830, var. orth. de Coke.. “Substance spongieuse, d’un noir Ferrugi-neux, jouissant presque de l’éclat mĂ©tallique,qui ne brĂ»le pas du tout lorsqu’elle est en pe-tits morceaux, mais qui, lorsqu’elle est amon-celĂ©e en grosses masses, brĂ»le en rĂ©pandantla plus grande quantitĂ© de chaleur qu’on puis-se produire, est cette matiĂšre charbonneuseque l’on obtient en chauffant fortement leCharbon de terre pour le dĂ©barrasser de toutesles parties volatiles et Ă©trangĂšres qu’il conte-nait. Le Cock est un Combustible assez usitĂ©aujourd'hui.” [1633] p.93.. "En comptant la Houille au prix d'Extractionde 28,42 centimes l'hectolitre, le prix de re-vient du Cock s'Ă©tablit Ă  12,09 centimes les100 kg." [29] t.VIII, 4-1967, p.313.. Terme encore utilisĂ© en 1983 ... ”Les Brase-ros sont allumĂ©s au Cock de Fonderie.”[3628] p.94.

COCKABLE : ¶ adj. Anglicisme pour Coké-fiable ... -Voir: Charbon Cockable.

COCKE : ¶ Au 18Ăšme s., var. orth. de Coke.-Voir, Ă  RĂ©duire, la cit. [97] p.81.. Le 3 juillet 1756, JARS part en Angleterrepour s'informer "s'il est vrai qu'on emploie leCharbon de terre cru aux Fourneaux des Usi-nes pour Fondre la Mine de Fer ---. S'il fautle Dessoufrer pour cet usage et le rĂ©duire ence que les Anglais nomment Cocke." [97]p.81.. "En Angleterre, la plupart des H.Fx trouventĂ  pied d'Ɠuvre et la Houille Ă  Cocke, et le FercarbonatĂ© lithoĂŻde." [1427] -1858, p.340.¶ Au 21Ăšme s., mot relevĂ© dans le titre d’unart. et signifiant: ‘à Coke’ ... -Voir: Charbon‘Cocke’.

COCKE-CAR : ¶ À la Cokerie, erreur typo-graphique pour ‘Coke-car’.. “Le Guide-Coke (est) constituĂ© d’un Arra-che-porte et d’un Couloir-Guide. Il assurel’ouverture et la fermeture des Portes Ă l’avant des Fours dĂ©nommĂ© cĂŽtĂ© Coke et faitla liaison entre les Fours et le Cocke-car.”[5627] n°7 –Sept. 1955, p.31.

COCKERIE : ¶ TrĂšs belle (?!) ... coqu
ille(1) d’un certain nombre de mĂ©dias pour dĂ©si-gner la Cokerie ... (1) C’est en effet, confirmeP. BRUYÈRE, une belle coquille que l’on trou-ve surtout Ă  LIÈGE parce que beaucoup pen-sent que Cokerie vient de COCKERILL et par-fois on trouve mĂȘme le mot Coke Ă©crit cocke(!).-Voir, Ă  Incendie, la cit. [21] du Mer. 03.07.1996, p.22.. AprĂšs les H.Fx ruraux chinois (-voir cetteexp.), voici qu’apparaissent les Fours Ă  Cokecampagnards, comme les dĂ©nomme G.-D.HENGEL: “Les mĂ©thodes artisanales en usageil y a encore quelques annĂ©es tendent Ă  dispa-raĂźtre. Cette Cockerie caractĂ©ristique del’époque du ‘Bond en avant’ (cher Ă  MAO)traitait nĂ©anmoins 1.000 t/j.” [414] n°489 -Juin 1965, p.110/11.. ”Le site sidĂ©rurgique (de VOELKLINGEN, classĂ© auPatrimoine mondial de l’UNESCO) a Ă©tĂ© conservĂ© in-tact, De la Salle des Soufflantes, oĂč l'on produisaitl'Air comprimĂ© InjectĂ© dans les H.Fx, jusqu'aux mĂ©lan-geurs, en passant par la ruelle des artisans et une Coc-kerie intĂ©grĂ©e Ă  l'aciĂ©rie, le visiteur est happĂ© par le gi-gantisme ambiant. Et pour les sensations fortes, onpeut monter jusqu'au sommet de l'un des H.Fx, Ă  prĂšsde 40 mĂštres du sol, sur des passerelles mĂ©talliques. Lesoir venu, toute l'Us. est Ă©clairĂ©e par un festival despots colorĂ©s, ajoutant encore Ă  la sensation...” [3764]n°5 Juil.-AoĂ»t-Sept. 2005, p.51.

COCKERILL : ¶ Sté Sidérurgique belge.

-Voir: COWPER type BROHLTAL & COCKE-RILL, COWPER type COCKERILL, Ruchagetype COCKERILL.-Voir: Fourneaux de LIÈGE.. Dans un pĂ©riodique wallon titrant Les Hommes del’acier, ‘La grande pyramide des fusions’ rappellel’évolution de la StĂ©, fruit de rapprochements et de fu-sions multiples, in [3496] -Oct. 2003, p.39.ïżœ Un survol historique .... â€œïżœ 450 ans ? ... L’entreprise du Groupe dont les raci-nes sont les plus anciennes est incontestablement cellequi porte aujourd’hui le nom de la localitĂ© oĂč elle estnĂ©e: HAIRONVILLE. Car il est attestĂ© que les Forgesd’HAIRONVILLE existaient dĂ©jĂ  en 1535. Au cours dessiĂšcles, ces Forges proches de BAR-le-Duc, dans cequi est maintenant le dĂ©partement français de laMeuse, ont plusieurs fois changĂ© de techniques et deproductions. À la fin des annĂ©es 1880, c’est avec duFer de ces Forges que furent fabriquĂ©s les Rivets quiassemblĂšrent la Tour EIFFEL, elle-mĂȘme Ă©difice de rĂ©-fĂ©rence pour le Fer PuddlĂ©, ancĂȘtre de l’acier, dont elleconsomma 7.000 tonnes. // Que la Meuse soit un lienentre la sociĂ©tĂ© HAIRONVILLE et LIÈGE est une de cescoĂŻncidences dont les narrateurs sont friands. Pourtant,la SidĂ©rurgie des bords de Meuse, comme celle desbords de Sambre, doit Ă©normĂ©ment Ă  des citoyens bri-tanniques, pionniers de l’Europe plus de 175 ans avant1993. // En effet, c’est en 1817 - 2 ans aprĂšs la bataillede WATERLOO- que l’Anglais John COCKERILL fondasa premiĂšre Us. Ă  SERAING, oĂč il acquit le chĂąteau duroi des Pays-Bas GUILLAUME D’ORANGE. La Belgi-que n’existait pas encore et ne naĂźtra qu’en 1830. CechĂąteau, ancienne rĂ©sidence d’étĂ© des princes-Ă©vĂȘquesde LIÈGE, est toujours le siĂšge social de la StĂ© COCKE-RILL SAMBRE et il est occupĂ© par les services de CMI.// Fabricant de mĂ©tier Ă  tisser, John COCKERILL prati-quera l’intĂ©gration industrielle vers l’amont en dĂ©ci-dant de produire le mĂ©tal dont il avait besoin, devenantMĂ©tallurgiste et aussi Mineur de Charbon et de Fer. ÀCHARLEROI, vers 1830, l’Anglais Thomas BONEHILLapporta les innovations de la rĂ©volution industrielle etparticipa Ă  la crĂ©ation des Forges de la PROVIDENCEsur un site toujours propriĂ©tĂ© de COCKERILL SAMBRE.

ïżœ Tradition liĂ©geoise ... Mais ces insulaires entrepre-nants n’avaient Ă©videmment pas crĂ©e le travail du Feren Wallonie. À LIÈGE, par ex., on peut faire remonterles origines de la sociĂ©tĂ© ESPÉRANCE LONGDOZ -pionniĂšre des produits plats et initiatrice des Us. deCHERTAL- aux activitĂ©s de la famille DOTHÉE qui,dĂšs le 18Ăšme s., exerçait le nĂ©goce de Ferblanterie, cui-vrerie, objets et Ustensiles en zinc, tĂŽle et Quincaille-rie. // DĂšs 1846, les frĂšres DOTHÉE fabriquaient duFer-blanc dans le quartier de LONGDOZ. Non loin delĂ , Paul BORGNET lançait en 1881 une entreprise deGalvanisation -qui allait donner naissance Ă  PHÉNIXWORKS - dans les locaux qui sont devenus la Maisonde la MĂ©tallurgie de LIÈGE. À HUY, les origines desTĂŽleries DELLOYE-MATTHIEU remontent au 18Ăšmes., dans la vallĂ©e de Hoyoux: en 1806, la sociĂ©tĂ© reçutune mĂ©daille d’argent Ă  l’Exposition de PARIS pour unproduit nouveau, le Fer-blanc. // À CHARLEROI, lesForges de THY-le-ChĂąteau existent dĂšs 1793 ; la famillePUISSANT D’AGIMONT fournit aux 17 & 18Ăšmes s.une plĂ©iade de MaĂźtres de Forges installĂ©s dans toutl’Entre Sambre et Meuse. C’est Ferdinand PUISSANTqui fera appel Ă  Thomas BONEHILL. // Quand l’Anglaiseut quittĂ© les Laminoirs, Forges, Fonderies et Us. deLA PROVIDENCE, son successeur Alphonse HALBOUs’illustra en faisant breveter dĂšs 1849 la poutrelle dou-ble T laminĂ©e, qui permit la construction des premiersgrands immeubles d’abord Ă  PARIS, ensuite dans toutel’Europe. À MONCEAU, c’est le Français Auguste GOF-FART qui en 1836 Ă©tablit des H.Fx ; Ă  COUILLET, onconstruit des Us. mĂ©tallurgiques en 1829.

ïżœ Fusions ... Les entreprises de ces pĂšres fondateursn’ont pas tout Ă  fait disparu malgrĂ© les cascades de fu-sions: il reste des noms, des sites, des traditions, des rĂ©-fĂ©rences voire des constructions pour rappeler Ă  ceuxqui s’intĂ©ressent au Groupe COCKERILL SAMBREcombien le savoir-faire de son Personnel puise sa ri-chesse dans plusieurs siĂšcles d’expĂ©rience. // Des li-vres sont Ă©crits, ou restent Ă  Ă©crire, sur l’histoire de cesindustries et de ces commerces. Beaucoup plus prochesde nous, comment ne pas invoquer des contemporainsde lĂ©gende comme Max ROUSSEAU, le fondateur de laPUM (Produits d’Us. mĂ©tallurgiques) en 1948, AlbertFRÈRE, le rassembleur du ‘Triangle de CHARLEROI’au dĂ©part des Laminoirs de RUAU, ou Jean GANDOISdont le plan de restructuration permit Ă  COCKERILLSAMBRE de revivre ? // L’histoire de la SidĂ©rurgie estfaite Ă  la fois d’une sĂ©quence de pas technologiques etd’une succession de restructurations. Il fallait sanscesse avoir les outils les plus modernes et les plus pro-ductifs, ce qui nĂ©cessitait des entreprises aux bases fi-nanciĂšres de plus en plus fortes, couvrant des marchĂ©stoujours plus Ă©tendus. // L’aboutissement, c’est, bienentendu, la fusion du 26 juin 1081 (non, 1981 biensĂ»r). Les deux plus grands complexes de Wallonieunissaient leurs destinĂ©es. Ce jour-lĂ , les LiĂ©geois deCOCKERILL et les Carolingiens de HAINAUT- SAM-BRE sont devenus, en compagnie de l’État Belge -qui,

par la force de la régionalisation, sera remplacé par leRégion Wallonne-), les partenaires du plus grand grou-pe industriel de Belgique.

ïżœ Quelques dates de fusion ... AprĂšs la crise pĂ©troliĂšrede 1975, la SidĂ©rurgie est une des premiĂšres industriesĂ  ĂȘtre touchĂ©e de plein fouet, notamment en Europe.La CE met en place le plan SIMONIT, auquel succĂšdela plan DAVIGNON. // En Belgique, le 5 mars 1977, serĂ©unit une confĂ©rence nationale de la SidĂ©rurgie. Elleaccorde des aides aux entreprises sous forme de crĂ©ditsĂ  court terme. Elle commande un diagnostic sur l’ens.du secteur Ă  McKINSEY. En attendant ses rĂ©sultats,tous les investissements et plans de restructuration sontbloquĂ©s.

- le 20 mai 1978, la table ronde, qui a reçu le rapportMcKINSEY, se réunit à nouveau. Le plan de restructurationest mis sur pied avec trois volets: industriel, social et finan-cier.

- Le 23 novembre 1978, le plan est adopté au niveaunational.

- Le 22 juin 1979, est signĂ© le protocole gĂ©nĂ©ral d’actionconcernant la restructuration financiĂšre de l’industrie sidĂ©rur-gique.

- En 1980, la conjoncture sidĂ©rurgique s’amĂ©liore pours’effondrer tout aussitĂŽt. Fin de l’annĂ©e, la CEE dĂ©crĂšte«l’état de crise manifeste».

- Le 17 janvier 1981, est lancĂ©e la premiĂšre annonce pu-blique du projet de fusion entre COCKERILL et le ‘trianglede CHARLEROI’.

- Le 15 mai 1981, le gouvernement belge donne son feuvert Ă  la fusion COCKERILL SAMBRE et Ă  un plan de res-tructuration financiĂšre.

- Le 9 juin, les assemblées générales extraordinaires desStés HAINAUT-SAMBRE et COCKERILL sont convo-quées.

- Le 26 juin 1981, c’est la naissance officielle de COC-KERILL SAMBRE. Une autre page d’histoire commence...

ïżœ Dix ans de fusion et la rĂ©ussite ... Un peu plus de dixans depuis la fusion. Et une avalanche de chiffres Ă©lo-quents: la mĂ©tamorphose de COCKERILL SAMBRE. //Reste Ă  envisager l’avenir. COCKERILL SAMBRE peutrĂ©sister dans un contexte difficile... // Le trĂšs fameuxplan GANDOIS ! finalement, rĂ©trospectivement, il estpossible d’en parler quasi uniquement Ă  la lecture deschiffres. Il suffit de prendre deux annĂ©es de rĂ©fĂ©rence:1982 pour le dĂ©part (de prĂ©fĂ©rence Ă  1981 car, si la fu-sion fut consommĂ©e en juin de cette annĂ©e, elle le futavec un effet rĂ©troactif), 1991 pour l’arrivĂ©e -pour plusde cohĂ©rence, ces comparaisons se basent sur l’ensem-ble de COCKERILL SAMBRE S.A. + PHENIX WORKS -.L’occasion est belle de voir le chemin parcouru. // Cer-tes, il fut difficile notamment socialement puisque lamoitiĂ© des emplois d’alors ont Ă©tĂ© perdus. Il a Ă©gale-ment abouti au rĂ©sultat actuel: une entreprise en bonnesantĂ©, capable de rĂ©sister aux crises conjoncturelles del’acier et qui continue Ă  savoir se remettre en causepour affronter l’avenir...” [3566] n°98 -FĂ©v. 1993, p.11Ă  16. ïżœ La grande pyramide des fusions, jusqu’en 1970,d’aprĂšs [1641] p.188/89 et [3550] ajout aprĂšs p.34 ...1ïżœEn 1970, la S.a. COCKERILL (appellation abrĂ©gĂ©e) estcrĂ©Ă©e sous le nom de S.a. COCKERILL-OUGRÉE- PROVI-

DENCE & ESPÉRANCE-LONGDOZ, par la fusion de la S.a.COCKERILL-OUGRÉE-PROVIDENCE (1966) et la STÉ MÉ-

TALLURGIQUE D’ESPÉRANCE-LONGDOZ (1877).2ïżœLa S.a. COCKERILL-OUGRÉE- PROVIDENCE, crĂ©Ă©e en

1966, regroupe la S.a. des LAMINOIRS-H.FX, FORGES,FONDERIES ET US. DE LA PROVIDENCE (1838) et la S.a.COCKERILL-OUGRÉE (1955).

3ïżœLa S.a. des LAMINOIRS-H.FX, FORGES, FONDE-

RIESET US. DE LA PROVIDENCE de 1838, trouve ses origi-nes au H.F. DE GOUGNIES F. PUISSANT D’AGIMONT (1811).

3ïżœLa S.a. COCKERILL-OUGRÉE, crĂ©Ă©e en 1955, re-groupe la S.a. ANGLEUR-ATHUS (1927), des Conces-sions en Campine (1911), la S.a. JOHN COCKERILL

(1842), la S.a. d’OUGRÉE-MARIHAYE (1900).4ïżœLa S.a. ANGLEUR-ATHUS, crĂ©Ă©e en 1927,

trouve ses origines ...5ïżœLa FORGE D’HERSERANGE, CLÉMENT DE ROU-

VROY (1551);5ïżœLe Fourneau et Coup d’eau Ă  GRIVEGNÉE

(16Ăšme s.);5ïżœLe Charbonnage de l’AGRAPPE Ă  FRAMERIES

(1807);5ïżœde ROSSIUS-FASTON(?) ET CIE RENORY-

ANGLEUR (1871);5ïżœLa S.a. des H.FX, US. ET CHARBONNAGES DE

SCLESSIN (1836).4ïżœLa S.a. JOHN COCKERILL de1842 trouve ses

oruigines dans JOHN & CHARLES JAMES COCKERILL DE

L’ABBAYE DU VAL LAMBERT Ă  MARIHAYE (13Ăšme s.);4ïżœLa S.a. d’OUGRÉE-MARIHAYE (1900).5ïżœLes Affleurements houillers de l’ABBAYE

DU VAL ST-LAMBERT Ă  MARIHAYE (13Ăšme s.);5ïżœLe Charbonnage d’OUGRÉE OTTO & PAQUO

(1817);5ïżœLe Charbonnage des SIX-BONNIERS (1809);5ïżœLe Fourneau et Coup d’eau Ă  OUGRÉE

(16Ăšme s.).2ïżœLa STÉ MÉTALLURGIQUE D’ESPÉRANCE-LONGDOZ,

créée en 1877, trouve ses origines dans ...

Page 14: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 362 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

3ïżœLa FOSSE GROS MOLLIN (1538);3ïżœLa FOSSE DE MOLLINEAU (1536);3ïżœLa FOSSE DE LYES -Ă  SERAING- (1519);3ïżœLa FORGE -AU MARTHEA- AU LONGDOZ (1533).

COCKERILL (John) : ¶ “IngĂ©nieur et indus-triel belge, d’origine ang. -HASLINGTON, Lancashire,1790 - VARSOVIE 1840(*)(**) ---. La firme installe le1er H.F. Ă  Coke du continent, qui fonctionnera en1830.” [206] ... (*) au retour d’un voyage en Russie en-trepris pour relancer ses affaires ... (**) Il dĂ©veloppe lafabrique de machines textiles Ă©tablie Ă  LIÈGE par sonpĂšre William COCKERILL, achĂšte le chĂąteau de SE-RAING et y transfĂšre ses ateliers, encouragĂ© et aidĂ© parGUILLAUME 1er, roi des Pays-Bas ... Il se lance dans laconstruction de Machines Ă  Vapeur et de bateaux etĂ©tablit le premier H.F. au Coke de Belgique en 1826.C’est Ă  SERAING en 1835 que la premiĂšre Locomotivebelge est construite et les premiers Rails laminĂ©s(1).-Voir: Belgique/ Sur les sites, Chandelier, CheminĂ©e,IngĂ©nieur, ManƓuvre Ă  l’anglaise, marteau, MĂ©tallo-mania, ORABAN (Famille), Symbole de la SidĂ©rurgiemoderne, Us. sidĂ©rurgique.. La StĂ© anonyme JOHN COCKERILL est fondĂ©e en1842 par les crĂ©anciers de John COCKERILL, dontl’État belge, pour reprendre l’Us. de SERAING. CetteStĂ© aura un grand dĂ©veloppement et absorbera la StĂ©d’ANGLEUR-ATHUS en 1945 puis fusionnera en 1955avec OUGRÉE-MARIHAYE pour former COCKERILL-OUGRÉE ... En 1966 fusion avec LA PROVIDENCEpour devenir COCKERILL-OUGRÉE-PROVIDENCE ...En 1970,union avec ESPÉRANCE-LONGDOZ sous lenom de COCKERILL puis finalement fusion avec HAI-NAUT-SAMBRE pour donner naissance Ă  l’actuelle so-ciĂ©tĂ© COCKERILL-SAMBRE(1).(1) La synthĂšse de ces notes et texte a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e parF. RENARD, d’aprĂšs [1641], [3540] et [3541].

COCLEAR : ¶ “n.f. Écumoire en bois ou en Fer. Inv.ChĂąt. de MONTBRISON -(26770) DrĂŽme- -1347.”[5287] p.108.

COCLET : ¶ À la Forge de PIERRARD (Belgique), aumilieu du 19Ăšme s., PiĂšce de Fonte MoulĂ©e, entrantdans la catĂ©gorie’PiĂšce de Forge’ ... Il doit s’agir, pro-pose J.-Cl. DELHEZ, d’une petite marmite pour fairecuire des aliments ... ou une sorte d’ustensile de cuisi-ne qui pourrait ĂȘtre du mĂȘme genre que la coquelle(*),suggĂšre M. BURTEAUX ... (*) ”Nom donnĂ© dans quelquesparties de la France -l’Est notamment- Ă  une cocotte basse debords, avec ou sans pieds, Ă  queue ou Ă  oreilles.” [152] -Voir, Ă  Fonte Marchande, la cit. [3600] p.60.-Voir, Ă  PiĂšce de Forge, la cit. [498] n°2 -2003, p.60.

COCO : ¶ Boisson rafraßchissante, réguliÚrement uti-lisée dans les Us., autrefois -années (19)50/60-.

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ Aux H.Fx de HAYANGE -PATURAL & FOUR-NEAU-, en pĂ©riode estivale, chaque Chef de Poste pou-vait percevoir au magasin un lot de poudre de Coco Ă diluer ... Et comme l’ajoute, avec une pointe d’ironiemasquĂ©e, Cl. SCHLOSSER: ‘Contrairement Ă  Bureaud’Etudes (-voir ci-aprĂšs), nous n’étions pas tenus derendre la consigne; la Direction avait confiance !’.ïżœ Au Bureau d’Études DE W. Ă  57700 HAYANGE ...Dans les annĂ©es (19)60, les Techniciens du B.É.avaient Ă  leur disposition: le papier calque, la toile an-glaise, les crayons de diffĂ©rentes duretĂ©s, l'encre dechine etc. ... et, Ă©galement, une boĂźte mĂ©tallique cylin-drique de Coco: poudre jaune et au goĂ»t anisĂ© qui, mĂ©-langĂ©e Ă  l'eau, Ă©tait censĂ©e calmer la soif du Personnelsurtout en Ă©tĂ©. Le verre et la cuiller n'Ă©taient pas four-nis par la StĂ© ... La salle du B.É. Ă©tait naturellementĂ©clairĂ©e par de grandes baies vitrĂ©es, inconvĂ©nient enĂ©tĂ©, quand PHOEBUS envoyait ses rayons ardents, il yfaisait trĂšs chaud: la clim. Ă©tait encore loin ... L'archi-viste Ă©tait chargĂ© de la gestion de cette ‘largesse’.Dans le sens du respect de l'Ă©conomie, il Ă©changeait laboĂźte vide rapportĂ©e par une pleine ... Certainementd'autres services bĂ©nĂ©ficiaient de cette faveur; il y eutmĂȘme un prolongement de cette pratique Ă  SOLLACdans ses dĂ©buts, selon souvenir de M. SCHMAL -Mai2013.ïżœ Aux H.Fx de la S. M. KNUTANGE ...-Voir: Boisson / Boisson non alcoolique ou non alcoo-lisĂ©e ... / ïżœ Aux H.Fx de la S.M.K. ...ïżœ Aux H.Fx d’OUGRÉE-LIÈGE, nom donnĂ© par lesFondeurs Ă  la poudre de rĂ©glisse mĂ©langĂ©e Ă  l’Eau po-table et Ă  leur disposition; la quantitĂ© de Coco, le nec-tar du Fondeur-, note L. DRIEGHE, Ă©tait laissĂ©e Ă  l’ap-prĂ©ciation des intĂ©ressĂ©s.COCO : Peut ĂȘtre joli ou lait. MARCHAIS : Huile de coco.

COCOBE : ¶ “n.f. Var. orth.: Cacabus. Marmite engĂ©nĂ©ral. Languedoc -15Ăšme s..” [5287] p.108.

COCON : ¶ ”n.m. Enveloppe que se filent beau-

coup de larves et dans laquelle s'opĂšre leur derniĂšremue. Tissu filamenteux produit par le ver Ă  soie, etdont il s'enveloppe comme d'une coque pour subir samĂ©tamorphose.◊ Étym. ... Ce mot paraĂźt ĂȘtre un dĂ©rivĂ© de coque. Ontrouve dans DU CANGE coconus, cochonus, bouchon.”[3020]. Ce terme est employĂ© pour dĂ©signer lesmoyens utilisĂ©s pour conserver en Ă©tat une in-stallation arrĂȘtĂ©e pour des raisons Ă©conomi-ques ... -Voir: Mettre sous Cocon.

COCON FERRUGINEUX : ¶ Cocon tissĂ© par un in-secte qui participe Ă  la concrĂ©tion de l'Oxyde de Fer enMinerai.. “Un naturaliste suĂ©dois, M. DE SJOGREEN a publiĂ©un curieux mĂ©moire --- (sur) des insectes presque mi-croscopiques, vivant sous certains arbres, spĂ©cialementdans la rĂ©gion de Smaland; ils tissent, comme les versĂ  soie, une sorte de Cocon Ferrugineux qui constitueun Minerai connu sous le nom de Minerai de lac.”[5355] -16.05.1868, p.310.

COCOTTE : ¶ "n.f. EspÚce de Casserole en Fonte, ouen terre, à oreilles, sur le Couvercle de laquelle on peutmettre de la Braise ou de l'Eau chaude; on s'en sert encuisine pour mijoter les mets; Capsule, en Franche-Comté." [4176] p.371.

COCOTTE DE COURRIÈRES : ¶ Surl’anc. Concession des Mines de COURRIÈRES(62710), nom donnĂ© Ă  certains Puits de Mine;en effet, l’apparence extĂ©rieure de leur Che-valement recouvert de tĂŽle avait l’aspectd’une ‘cocotte en papier’, selon note de J.-P.LARREUR.

COCOTTE-MINUTE : ¶ Une exp; pour dĂ©-signer le H.F... Un art. est consacrĂ© Ă  la visite par plus de10.000 personnes/an, du site de FOS ... “Enroute pour les 16 kms de visite guidĂ©e aucoeur des installations. Que le spectacle com-mence... Le voyage commence par une escale au quaide MinĂ©ralier, suivi par un arrĂȘt devant le DĂ©fourne-ment du Coke. Les nuages de vapeur dans le lointainsuscitent immĂ©diatement une avalanche de questions:s'agit-il d'un incident ? Est-ce une pollution ?... Domi-nique rĂ©pond sans dĂ©tours et rassure. ‘Ces phĂ©nomĂšnesfont partie du Process(us) et sont sans danger, j'aimetout ce qui touche l'environnement. Je montre com-ment nous prenons en compte le traitement de l'air, del'eau et des dĂ©chets’. L'arrivĂ©e en Salle de contrĂŽ-le des H.Fx, vient renforcer l'idĂ©e qu'avec lesautomatismes, la SidĂ©rurgie est devenue uneactivitĂ© de haute technologie. ‘Mais je rappel-le que sans la chaleur du mĂ©tal en fusion et lebruit des machines, cette Us. n'aurait pas lamĂȘme Ăąme ...’. // C'est sur le Plancher deCoulĂ©e qu'Ă  lieu la premiĂšre rencontre avec leMĂ©tal en fusion. Les 7.000 Tf liquide quijaillissent de cette Cocotte-minute de 3.200m3

sont visibles en toute sĂ©curitĂ© par une trappe.Impressionnant. ‘C'est l'un des rares endroitsoĂč les visiteurs sont en contact avec le travaildes OpĂ©rateurs’, prĂ©cise-t-elle. Un tĂ©moigna-ge que vient appuyer Serge KRAWEZYK, Chefde Poste. Il aime tellement son MĂ©tier de Fon-deur qu'il ne conçoit pas de ne pas le fairepartager. ‘Les visiteurs, je les rencontre rĂ©gu-liĂšrement sur le Plancher de CoulĂ©e. La FonteCoule mais ça n'empĂȘche pas de rĂ©pondre Ă leurs questions. Il m'arrive de prendre un visi-teur par la main et de l'amener devant la Rigo-le de Fonte en fusion. Rassurez-vous. je suisparticuliĂšrement attentif Ă  la SĂ©curitĂ© car leH.F. ne prĂ©vient pas toujours. J'explique com-ment le Fondeur mesure la tempĂ©rature, lapression ... et dĂ©cide du moment de la CoulĂ©eĂ  la minute prĂšs’. Mais en artiste-fondeur par-fois Serge KRAWEZYK aime attendre que l'as-sistance soit au complet pour mieux faire par-tager ce spectacle grandiose ... ‘Ailleurs lessalles de contrĂŽle sont trop exiguĂ«s pour ac-cueillir les groupes’. // AprĂšs le passage auxH.Fx ---, (avec) Casques, Ă©couteurs et lunet-tes sur la tĂȘte la troupe se dirige Ă  prĂ©sent versl'aciĂ©rie ---.” [246] n°204 -Janv./FĂ©v. 2005,p.13/14.

¶ "-Marque dĂ©posĂ©e-; -voir: autocuiseur = Appareilpour cuire des aliments sous pression, plus rapide-ment." [355] ... Un syn. dont on a affublĂ© leH.F. !; -voir, Ă  SACHEM, la cit. [171] n°2.312du 18.04.1991, p.86.-Voir, Ă  Bleeder, la cit. [21] Ă©d. de HAYANGE,le Dim. 29 AoĂ»t 1999, p.4.COURTISANE : Super-cocotte. Michel LACLOS.NOTAIRE : Il n’a pas une minute Ă  perdre. Guy BROUTY.

CO-COURANT : ¶ Se dit quand deux fluides sedĂ©placent parallĂšlement et dans le mĂȘme sens ... C'estle cas, dans le H.F., pour la Fonte et le Laitierqui s'Ă©coulent vers le Creuset, note M. BUR-TEAUX.-Voir: Courants croisĂ©s, ... en particulier, lafig. d’aprĂšs [1313] p.13.

COCTION DES MÉTAUX : ¶ "ManiĂšre dont lesmĂ©taux se perfectionnent au sein de la terre." [1883] Ă ... COCTION.

COCUPENDIUM : ¶ “n.f. CrĂ©maillĂšre. Htes-Alpes.SAVINES(-le-Lac 05160) -1331.” [5287] p.108

CODALIE : ¶ En Inde, outil aratoire.. “Une grande partie du Fer fabriquĂ© dans les collinesKhasi (Inde) est transformĂ©e en une espĂšce particuliĂšrede Pelles ou de BĂȘches nommĂ©es Codalies et en Cou-teaux semblables Ă  des Couperets qui sont dĂ©signĂ©spar les habitants sous le noms de Dhows.” [138] s.5,t.XV -1859, p.346.

CODAZITE : ¶ Minéral FerrifÚre (Carbonate), sorted'Ankérite avec lanthane, d'aprÚs [976].

CODE : ¶ En patois bourguignon, "Charbon-nette." [275] p.37.¶ "Recueil de conventions." [54]-Voir: Signaux (Code des).. Au 19Ăšme s., Ă  St-LOUIS (Moselle), "touteune gamme de produits de Ferblanterie estĂ©laborĂ©e; un code, dont le sens demeure assezobscur, est employĂ© pour dĂ©signer les qualitĂ©sspĂ©cifiques de ces produits: deux ou trois let-tres -DX, DXX, DS, SSS ou SS-, suivies de lamention terne ou brillant." [1888] p.98.ÉDUCATION : Code civil. Michel LACLOS.

CODE D’ALARME : ¶ Convention sonore ouvisuelle dĂ©clenchant une procĂ©dure d’intervention.. Un stagiaire d’HAGONDANGE, prĂ©sent auxH.Fx de la S.M.N., en Janv. 1974, Ă©crit: "SĂ©cu-ritĂ© et amĂ©lioration des Conditions de travail... Dans les Cabines Gaziers, des panneauxsont apposĂ©s aux murs rappelant les Consi-gnes Ă  observer en cas d’Incendie et le Coded’alarme Ă  employer en cas de panne d’eau.”[51] n°137, p.17.

CODE DES COULEURS : ¶ Dans une Us. Sidérur-gique, interprétation de la couleur des fumées ... "Lecode des couleurs chez SOLLAC:

. Fumée blanche: Vapeur d'eau, tout va bien.

. FumĂ©e rousse: Oxyde de Fer (Rouille), pas mĂ©-chant, mais quand mĂȘme !

. Fumée jaunùtre: Soufre, 'l'équipe de maintenancene devrait pas tarder.' disent-ils ---,

. Pas de FumĂ©e : bizarre !" [2643].... ‘On peut ajouter, propose M. BURTEAUX avec un hu-mour qui ne l’est pas moins: FumĂ©e noire = amĂšne Ă  desidĂ©es de la mĂȘme couleur !,

CODE DES SIGNAUX : ¶ -Voir: Signaux (Codedes).

CODE DU TRAVAIL : ¶ LĂ©gislation dĂ©finissant lesdroits fondamentaux du SalariĂ© au sein de l'Entreprise.. "Dans les annĂ©es 1960, 'Les droits aux congĂ©s ne sonplus dĂ©sormais fixĂ©s par le Statut (du Mineur) lui-mĂȘme, mais par renvoi au Code du Travail pour ladurĂ©e lĂ©gale ---'." [4128] p.70/7l.

CODE GAZ : ¶ À WENDEL-SIDÉLOR, Usinede ROMBAS, livret Ă©ditĂ© en Sept. 1968, dontl'objet Ă©tait de dĂ©finir un code de SĂ©curitĂ©dans les installations comportant des risquesd'Explosion, d'Incendie ou d'intoxication dusau Gaz de H.F., au Gaz de Cokerie ou au gazde gazogĂšne (fours Martin) avec les prescrip-

Page 15: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 363 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

tions pour chacun d'eux ... Deux chapitrescomposaient cet ouvrage:

- respect des instructions, consignes géné-rales;

- travaux en Zone Gaz (rouge).Le texte principal était destiné à l'Encadre-ment; un texte annexe concernait tout le Per-sonnel, selon note de G.-D. HENGEL.

CODE J.O.R.C.(1) : ¶ “Norme de rĂ©daction pour lesrapports d'exploitation et les Ă©tudes de rĂ©serve ... Cepur produit de la culture anglo-saxonne va devenir in-contournable pour le contrĂŽle de la Ressource miniĂšrequi participe directement Ă  la richesse d'une entrepri-se.” [3539] <coralis.com> -14.08.2008 ... (1) The Aus-tralasian Joint Ore Reserves Committee.-Voir, Ă  ARCELORMITTAL, la cit. [3539]<bourse.challenges.fr> -13.08.2008

CO.DÉ.LOR : ¶ COmitĂ© de DÉFense des IntĂ©rĂȘtsdes CollectivitĂ© Publiques et des Populations des Bas-sins SidĂ©rurgiques et FerrifĂšres de LORraine Nordpour tous les problĂšmes liĂ©s Ă  l’Exploitation miniĂšre etson arrĂȘt ... Ass. type Loi 1901, enregistrĂ©e sous le n°009494 ... Sigle abrĂ©gĂ©, relevĂ© in [21] Ă©d. BRIEY, du03.03.1995, p.3 ... Cette Association prend en chargele dossier du pompage des Eaux d’Exhaure deMOYEUVRE-Grande.-Voir Ă  ACOM & Ă  Renonciation de Concession, la cit.[21] du Vend. 25. 10.1996, p.2.. Les objectifs de ce ComitĂ© de dĂ©fense contre LORMI-NES a des objectifs qui rejoignent ceux d’ACOM Fran-ce (-voir: ACOM) ... Les problĂšmes latents sont liĂ©s Ă l’abandon des Concessions, aux effondrements mi-niers, Ă  la pollution des eaux par les sulfates, Ă  l’hydro-logie (assĂšchement de cours d’eau, rĂ©surgences, etc.)... Des actions sont menĂ©es envers le MinistĂšre del’Environnement et les anciens Exploitants auprĂšs destribunaux administratifs et civils, selon [21] Moselleinfos du 25.10.1996 ou Ă©d. de BRIEY du 29.10.1996,p.3 ... À noter que certaines actions sont conduites di-rectement par les communes, comme pour les Affais-sements miniers de l’automne 1996, Ă  AUBOUÉ- COIN-VILLE, note prĂ©parĂ©e par A. BOURGASSER.. “... Les Élus de CO.DÉ.LOR, viennent de se rĂ©unir Ă TRIEUX. Unanimement, ils ont rĂ©affirmĂ© leur opposi-tion Ă  l’arrĂȘt du Pompage. Leur ultime espoir: la ren-contre prĂ©vue avec J.-P. MASSERET fin Oct.. Si, Ă  sonissue, ils ne sont pas satisfaits, ils passeront aux ac-tions ...” [21] Ă©d. de HAYANGE, du Vend. 06.10.2000,p.8.ïżœ ANECDOTE ... Par une magie de la plume, dont seul le jour-naliste a le secret, le sigle CO.DÉ.LOR est devenuCO.LI.DOR -qui n’est mĂȘme pas bon dans le dĂ©sordre !!!-,in [21] Ă©d. de HAYANGE, du Dim. 24.09.2000, p.9.

CODE MINIER : ¶ Regroupement clarificateur dediverses Lois miniĂšres successives ... C’est en fait lerecueil des lois rĂ©gissant les obligations des PropriĂ©tai-res et Concessionnaires de Mines, vis Ă  vis de l’État,des collectivitĂ©s publiques et des particuliers victimesdes nuisances de la Mine.-Voir: Droit des Mines.. “Au cours du Moyen-Âge, l’Industrie minĂ©rale fut,en France, de peu d’importance jusqu’à Jacques CƒUR;le grand argentier de CHARLES VI et de CHARLES VII,qui, ayant beaucoup voyagĂ©, vu et comparĂ©, avait ap-pris ailleurs ce qu’il y avait Ă  faire dans cette branched’industrie, a jouĂ© un rĂŽle dans les tentatives de cetteĂ©poque en inspirant les ordonnances de CHARLES VI -1413-, notre 1er Code minier, car ce financier possĂ©-dait des mines d’argent, de Cuivre et de plomb dans leLyonnais.” [1696] p.31/32.. Sous l'Ancien RĂ©gime Ă  LIÈGE, "un vĂ©ritable Codeminier s'Ă©tait Ă©laborĂ© dans la principautĂ©, qui figureparmi les plus anciens d'Occident ... Au dĂ©but du14Ăšme s., les 'Status et ordinanche (ordonnance) delmestier de Charbonaige', y furent mis par Ă©crit, sortede recueil de coutumes, amplifiĂ© en 1847, par la Paixde St-JACQUES (?) et, ultĂ©rieurement par 'une juris-prudence dans laquelle on a pourvu Ă  tout (MO-RAND)'." [1669] p.119/20.. “La Chambre syndicale participe Ă  la rĂ©forme de lalĂ©gislation miniĂšre qui aboutit, -en 1955, Ă  l’abroga-tion du rĂ©gime de la propriĂ©tĂ© conditionnelle et dedurĂ©e limitĂ©e avec le partage des superbĂ©nĂ©fices insti-tuĂ© par la loi de 1919-, en 1956, Ă  la rĂ©daction du Codeminier, regroupant en un seul texte une lĂ©gislationjusqu’alors Ă©parse.” [1054] n°1 Janv.-Mars 1991, p.43.

ïżœïżœ DE RÉFORME EN RÉFORME .... Le 16 Mars 1999, Ă  l’AssemblĂ©e Nationale, le Codeminier a subi d’importantes modifications ... De nou-velles clauses prĂ©cisent et accroissent la responsabilitĂ©de l’Exploitant aprĂšs l’arrĂȘt de l’Extraction miniĂšre; laprĂ©vention des Risques, l’indemnisation des DĂ©gĂąts etnuisances sont avalisĂ©es, d’aprĂšs note de J. NICOLINO.. “RĂ©forme du code minier: ‘le Collectif minier attendtoujours sa loi -LE RÉPUBLICAIN LORRAIN -30 Sept.

2014 ... La rĂ©forme du Code minier est attendue. An-noncĂ©e pour 2012, la loi AprĂšs-Mines n'a pas encorevu le jour. Le Collectif minier est impatient de voir lessinistrĂ©s se faire indemniser, justement et rapidement ---. // Notre objectif reste d'obtenir cette loi pour qu'ellerĂšgle les attentes et les besoins de tous les sinistrĂ©s deFrance, pour que les particuliers mais aussi les collecti-vitĂ©s et les artisans et commerçants puissent bĂ©nĂ©ficierd'une indemnisation automatique et non plus Ă  s'es-souffler dans de longues batailles juridiques, argumen-te Olivier TRITZ.” [5322] Sept. 2014, p.11/12 et [21] duMar. 30 Sept. 2014, p.10.. “RĂ©forme du code minier — (in) Actu-environnement(du) 12.01.2015: Le gouvernement aurait renoncĂ© Ă  rĂ©-former le Code minier, selon Thierry TUOT qui avaitĂ©tĂ© chargĂ© d’élaborer le nouveau texte. La rĂ©forme au-rait fait les frais du dĂ©part du gouvernement de sonplus fervent soutien.” [5322] -Janv. 2015, p.26.

CODER : ¶ -Voir: Procédé KRUPP-CODER.

CODE (secret ?) : ¶ SystĂšme conventionnel permet-tant de transmettre des informations sans que la vraieteneur du message ne soit dĂ©couverte ... MĂȘme en SidĂ©-rurgie, cela s’est pratiquĂ© ... -Voir Fromage blanc &Noir.

CODES LUMINEUX : ¶ -Voir: Signaux (Code des).

CODUC : ¶ Syn. vraisemblablement; de Gazoductransportant un mĂ©lange de gaz dont le CO (Monoxydede Carbone) est prĂ©sent d'une façon significative; parex.: le Gaz de H.F... La ville de THIONVILLE a recensĂ© les risques poten-tiels de la commune et elle a Ă©tabli un plan communalde sauvegarde -P.C.S.- ... “Pour les risques industriels,les regards se tournent vers un azoduc -Azote liquide-,un Oxiduc, un Gazoduc de GDF et un COduc d'Arce-lor(Mittal).” [21] Ă©d. THIONVILLE-HAYANGE, du11.10. 2009, p.4.

C.O.E. : ¶ À COCKERILL SAMBRE, sigle signifiantCentre OpĂ©rationnel d’Exploitation, sortes d’UnitĂ©d’Exploitation qui regroupent tous les services concou-rant Ă  une Production commune, telles que Usine Ă Fonte, Usine Ă  brames (ou blooms) .... “Aujourd’hui, Ă  partir de ce qu’il est convenu d’appe-ler les Centres OpĂ©rationnels d’Exploitation Coke-Fonte OUGRÉE-SERAING ou MARCINELLE- MAR-CHIENNE, les Poches Torpilles alimentent les CentresOpĂ©rationnels d’Exploitation aciĂ©rie-coulĂ©e continuede CHERTAL et aciĂ©ries coulĂ©es-continues de MARCI-NELLE.” [1656] n°115 -DĂ©c. 1997, p.2.

COËFFE : ¶ Il s'agissait sans doute d'un ap-pareillage devant Ă©quiper la TĂȘte du Marteauafin d'utiliser ce dernier pour le Concassagede la Mine.-Voir, Ă  Gravure, la cit. [645] p.81.. Dans son livre sur les Forges pyrĂ©nĂ©ennes,DE DIETRICH Ă©crit: "L'inconvĂ©nient, observĂ©par M. DU COUDRAY du Concassement de laMine au gros Marteau fait qu'on la Casse gĂ©-nĂ©ralement Ă  la main, et je ne vois pas qu'onait fait usage jusqu'Ă  prĂ©sent de la CoĂ«ffe dontcet officier a proposĂ© d'armer le Marteau. Jepense qu'il vaut mieux Concasser la Mine Ă  lamain; car, outre que le Marteau est quelque-fois occupĂ© jusqu'au moment oĂč le nouveauMassĂ© est formĂ©, on n’est plus maĂźtre de don-ner Ă  la Mine la grandeur la plus convenableen la brisant Ă  la main, que sous le Mail." [35]p.43.

COEFFICIENT : ¶ ”n.m. Terme d'algĂšbre. Le nom-bre qui, mis avant une quantitĂ© algĂ©brique, en multipliela valeur.” [3020].◊ Étym. ... ”Co ---. prĂ©fixe, et efficient, c'est-Ă -dire quifait avec.” [3020].... Le sens de ce terme de mathĂ©matiques s’estĂ©tendu et, dans le Gloss., fait remarquer M.BURTEAUX, il dĂ©signe une valeur qui sert derepĂšre, un Ratio calculĂ© Ă  partir de donnĂ©esthĂ©oriques ou expĂ©rimentales.

COEFFICIENT ALPHA (α) : ¶ Au H.F., coefficientde RĂ©activitĂ© du Laitier trĂšs liĂ© Ă  sa densitĂ© qui sert Ă caractĂ©riser son aptitude Ă  certains usages vis-Ă -vis desPonts et ChaussĂ©es; la densitĂ© est voisine de 0,9/1 pourα = 20, de 0,8 pour α = 30, et de 0,6 pour α = 50; leprix de vente est liĂ© Ă  son niveau.. La rĂ©activitĂ© “est dĂ©finie par le coefficient alpha α,produit de la surface spĂ©cifique ‘S’ des fines naturelles

prĂ©sentes dans le Laitier, par le pourcentage de fines‘F’ produites par un broyage normalisĂ©. α = S*F/1000.On distingue 4 classes de rĂ©activitĂ© croissante: Classe1: α < 20 - Classe 2: 20 < α < 40; Classe 3: 40 < α <60; Classe 4: α> 60." [588] p.81.

CƒFFICIENT ALPHA’ (α’) : ¶ Pour un Laitier deH.F. granulĂ©, dĂ©rivĂ© du Coefficient alpha "dans lequella surface spĂ©cifique S est mesurĂ©e sur les fines aprĂšsbroyage." [2871] p.10.

COEFFICIENT D'ACIDITÉ : ¶ Pour un Laitier deH.F., rapport entre la somme des Teneurs en acides etla somme des Teneurs en bases.Syn.: DegrĂ© d’aciditĂ©.. Au H.F. Ă©lectrique de TROLLHÄTTAN, "les Coeffi-cients d'aciditĂ© calculĂ©s par l'analyse, en comptantcomme acides SiO2, TiO2 et Al2O3, et comme basesCaO, FeO, MnO et MgO, varient de 1,31 Ă  2,20."[1569] p.93 ... À lire les analyses, il semble plutĂŽt, no-te M. BURTEAUX, que ce Coefficient variait de 1 Ă  1,3.

COEFFICIENT D’ACTIVITÉ : ¶ Rapport entre laProduction momentanĂ©e d’une industrie et sa capacitĂ©maximum de Production.. ”Les IngĂ©nieurs de la M.I.C.U.M (Mission InteralliĂ©ede ContrĂŽle des Usines et des Mines) estimeront qu’en1922, ’l’Allemagne avait, pour la Fonte, Ă©laborĂ© dĂ©jĂ 88 % du tonnage de 1913, alors qu’en France, le Coef-ficient d’activitĂ© des H.Fx n’était que de 58 %’.”[3866] p.173 note 1.

COEFFICIENT D’ACTIVITÉ HYDRAULIQUE :¶ Pour un Laitier de H.F., exp. syn. de Coefficientalpha.. ”Pour inciter les producteurs Ă  livrer des Laitiers gra-nulĂ©s possĂ©dant un coefficient d’ActivitĂ© hydrauliqueĂ©levĂ©, les prix fixĂ©s par la Direction des Routes Ă  partirdu 01.01.1969, comportent 4 classes: ils sont 2,665fois plus Ă©levĂ©s pour la classe IV -coefficient > 60- quepour la classe I -coefficient < 20-. Les Ă©tudes et Essaisse poursuivent dans les Us. pour dĂ©terminer les condi-tions de Granulation permettant d’obtenir des coeffi-cients d’environ 40 avec les Laitiers THOMAS: il exis-te toujours de sĂ©rieuses difficultĂ©s pour obtenir unCoefficient rĂ©gulier.” [3619] p.3.

COEFFICIENT D'ALLONGEMENT : ¶ Au Lami-noir, nombre qui permet de dĂ©terminer la dimensiond'une Cannelure par rapport Ă  la prĂ©cĂ©dente.. C'est l'inverse du Coefficient de rĂ©duction, c’est-Ă -dire le rapport entre la section Q1 de la Barre avantpassage Ă  la section Q2 de la Barre aprĂšs passage dansles Cylindres: n = 1/a = Q1/Q2, d'aprĂšs [1227] p.5. . Pour L. GEUZE, l'Allongement de la Barre doit aug-menter de r d'une Cannelure Ă  l'autre, avec r = (1,6 -1)/(n - 1), n Ă©tant le nombre de Cannelures. Par ex.,pour n = 7, r = 0,10 et les coefficients d'allongementsuccessifs sont , d'aprĂšs [1525] p.12/3:

n 1 2 3 4 5 6 7coeff. 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6

COEFFICIENT DE CONTRACTION : ¶ Ra-tio de la Cokerie ... -Voir: Contraction.

COEFFICIENT DE CONTRACTIONDES CHARGES DANS LE HAUT- FOUR-NEAU : ¶ Au H.F., pourcentage de diminu-tion de volume de la Charge contenue dansl'Appareil en fonctionnement.-Voir: Contraction de la Charge.. "OSANN a proposé de tenir compte dans lecalcul de la durée de Descente (de la Charge),du 'Coefficient de contraction des Chargesdans le H.F.', qui, d'aprÚs lui, varierait, sui-vant le cas, entre 15 et 35 %." [332] p.252.

COEFFICIENT DE CORROYAGE : ¶ Au Lamina-ge, "on a pris l'habitude, dans certains cas, de dĂ©finirl'importance du travail de Forgeage appliquĂ© Ă  unepiĂšce dĂ©terminĂ©e au moyen du Coefficient de Corroya-ge, qui est, dans le cas simple de l'Étirage, le rapportde la section primitive Ă  la section finale, ou, ce qui re-vient au mĂȘme, le rapport de la longueur finale Ă  lalongueur initiale." [1679] p.193/94.

COEFFICIENT D'ÉCOULEMENT : ¶ Pour unePoudre de Fer, "le Coefficient d'Ă©coulement --- est unegrandeur analogue Ă  la viscositĂ© d'un liquide; c'est unemasse de Poudre s'Ă©coulant pendant l'unitĂ© de temps,d'un rĂ©cipient de forme donnĂ© Ă  travers un orifice dĂ©-terminĂ©." [2530] p.88.

COEFFICIENT DE DÉCHET : ¶ Ratio de

Page 16: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 364 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

la Mine de Houille .... "Au début du 20Úme s---, le Coefficient de déchet, qui différencie laProduction brute du tonnage net, était del'ordre de 10 à 15 %." [1669] p.103.

COEFFICIENT DE DÉCROISSANCE : ¶ Au La-minoir, syn. de Rapport de dĂ©croissance, d’aprĂšs [182]-1895, t.2, p.312.. Ce Coefficient est donnĂ© par la relation : a = (h/H)1/noĂč h est la section de la Barre finie, H la section de lapiĂšce avant la premiĂšre Passe et n le nombre de Canne-lures, d’aprĂšs [182] t.2, p.313.

COEFFICIENT DE DILATATION LINÉAIRE : ¶"Le Coefficient de dilatation linĂ©aire α d'un corps soli-de reprĂ©sente l'augmentation de l'unitĂ© de longueur dece corps pour une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature de 1°C (cecoefficient varie gĂ©nĂ©ralement avec la tempĂ©rature).Coefficient α*1.000.000 :

Fer forgé : 11,40 acier doux : 12,28Acier dur recuit : 11,13 acier trempé : 13,62Fonte grise : 10,75Fonte grise vers 1000°C : 17,50 Fonte Minvar entre 20 et 200°C : 6,3 Fonte Ni-Résist entre 20 et 200°C : 19,3.Invar : 1,5." [226] p.228 et 229.

. Ferrite 12, AustĂ©nite 18, d'aprĂšs [2484] p.78. ïżœ Application, proposĂ©e par M. BURTEAUX: soit uneBarre de Fer ForgĂ©e de 1 m = 1000 mm de longueurportĂ©e de 0 Ă  100 °C; l'augmentation de longueur estĂ©gale Ă  1000*100*11,40/1000000 = 1,14 mm ... Pourl'acier et pour un calcul rapide, on peut retenir la rĂšgleque Jean VINCENT, ancien responsable de l'Entretiende la division Fonte de DUNKERQUE, appliquait habi-tuellement: l'allongement dĂ» Ă  la dilatation est de 1mm par m et par 100 °C.

COEFFICIENT DE FOISONNEMENT : ¶ in[3196] ... À la Mine, rapport entre le volumede terrain Abattu et le volume de Roche enplace, selon note de J. NICOLINO.-Voir: Foisonnement.

COEFFICIENT DE FROTTEMENT : ¶ Quanddeux corps solides glissent l'un contre l'autre, la forceF nĂ©cessaire pour vaincre le frottement, est Ă©gale Ă  lapression N qui s'exerce perpendiculairement Ă  la surfa-ce de contact, multipliĂ©e par le Coefficient de frotte-ment. Ce Coefficient a donc pour exp. f = F/N.ïżœ Cas particulier du FER ... selon note prĂ©parĂ©e parM. BURTEAUX, Ă  partir de [1153] p.64/65.1) Coefficients de glissement (Ét. surf. = État des sur-faces //En Mvt. = En mouvement // gr., suif = graisse,suif):

Ét. surf. Au dĂ©part En Mvt.Fer sur Fer Ă  sec - 0,44Fer sur Fonte Ă  sec 0,19 0,18Fer sur bronze id. id. id.Fer sur chĂȘne mouillĂ©es 0,65 0,26 idem gr., suif 0,11 0,08

2) Coefficients de frottement des tourillons (Graiss.des surf. = Graissage des surfaces // intermit. = inter-mittent):

Graiss. des surf. léger intermit. continu Fer sur bronze 0,19 0,07 0,054Fer sur gaïac 0,19 0,11 -Fer sur antifriction 0,23 - 0,01

3) Coefficients de roulementFer sur Fer 0,005

COEFFICIENT D'ÉLANCEMENT : ¶ Dansun COWPER, c'est le rapport de la hauteur audiamĂštre ... Pour assurer le chauffage degrands dĂ©bits de Vent, il faudrait augmenterla hauteur, mais "le Coefficient d'Ă©lancementserait compromis -qui doit ĂȘtre infĂ©rieur Ă  5-sous peine de compromettre la stabilitĂ© duBriquetage." [250] -VII, p.J11.

COEFFICIENT DE MARCHE : ¶ Il s'ex-prime en pourcentage.C'est le rĂ©sultat du rapport suivant: Temps de mise Ă  disposition - total des temps d'ArrĂȘts Temps de mise Ă  dispositionC'est un des critĂšres de fiabilitĂ© et de bon en-tretien des installations.

- Par Temps de mise à disposition, il faut enten-dre le temps pendant lequel le fonctionne-ment de l'installation était souhaité.

- Les Temps d'ArrĂȘt comprennent: les heuresperdues pour Entretien programmĂ© ainsi queles heures perdues Ă  la suite d'Incidents quel-le qu'en soit l'origine.

Un bon Coefficient de Marche n'a pas la mĂȘ-me valeur partout. Il varie selon le type d' ins-tallation: ainsi, il est trĂšs diffĂ©rent entre unePrĂ©paration mĂ©canique de Minerais et uneAgglomĂ©ration ou un H.F.. Il peut ĂȘtre liĂ© Ă  laconjoncture; on fera alors plus ou moins d'En-tretien prĂ©ventif, en faisant appel Ă  plus oumoins de personnel extĂ©rieur; le temps d'En-tretien peut ne plus ĂȘtre un critĂšre d'apprĂ©cia-tion valable ... L'analyse du facteur ArrĂȘtspour le partage de la responsabilitĂ© des Inci-dents est souvent l'objet de vives controversesentre les diffĂ©rents partenaires techniques ! ...Ce Ratio est ainsi un tĂ©moin de l'existenceplus ou moins importante de l'Usine fantĂŽme.Syn.: Taux de Marche.

COEFFICIENT DE PARTAGE (de l’élĂ©-ment ‘X’) : ¶ Au H.F., rapport entre la Teneurd'un Ă©lĂ©ment dans la Fonte notĂ© [ ] ou ___ etdans le Laitier notĂ© ( ) ... Ainsi le Coefficientde partage du Soufre: [S]/(S) ou S/(S).. Au H.F., “rapport de la Teneur en ‘X’ duLaitier Ă  la Teneur en X de la Fonte:

- pour le Soufre, ‘X’ Laitier = % S Laitier,- pour tous les autres Ă©lĂ©ments, ‘X’ Laitier

= % XOn Laitier.” [1313] p.12.

COEFFICIENT DE PARTAGE DU SOU-FRE : ¶ Concernant le H.F., P. BÉCÉ & D.SANNA Ă©crivent, en 1975: "On dĂ©finit habi-tuellement un Coefficient de partage du Sou-fre, rapport des Teneurs en Soufre du Laitieret de la Fonte: f = (S)/[S]: pour un Indice ipassant de 1 Ă  1,5 f croĂźt, par ex., de 5 Ă  50.L'influence de la basicitĂ© est donc considĂ©ra-ble. .” [4560] p.41.-Voir: Pouvoir dĂ©sulfurant des Laitiers.

COEFFICIENT DE PASSAGE DES CHARGES :¶ Dans le H.F. Ă©lectrique produisant de la Fonte Ă  par-tir du Minerai de Fer, c'Ă©tait "le rapport des ChargespassĂ©es par 24 heures au volume de la cuve (entendretout le vol. situĂ© au-dessus de la Chambre de Fusion)"[1569] p.170 ... Le H.F. Ă©lectrique de TROLLHÄTTANen SuĂšde, Ă©tait calculĂ© pour un coefficient de passagedes charges de 1,55 ... Ce coefficient, note M. BUR-TEAUX, peut s' Ă©crire c = 24/t, t Ă©tant la durĂ©e de passa-ge des Charges en heures, soit dans le cas de TROLL-HÄTTAN, t # 15,5 heures.

COEFFICIENT DE PERMÉABILITÉ :¶ Loc. inverse de Coefficient de rĂ©sistance, -voir cette exp..

COEFFICIENT DE POISSON : ¶ Quand on Ă©tire ouque l’on comprime un corps solide, le Coefficient dePOISSON est la mesure de l’effet constatĂ© sur un axeperpendiculaire Ă  l’axe selon lequel on dĂ©veloppe latraction ou la compression; c’est une caractĂ©ristiquepropre Ă  chaque matĂ©riau. Il s’exprime par le rapportentre, d’une part, l’évolution relative ∂D/D d’une di-mension transversale, et, d’autre part, l’évolution rela-tive ∂L/L de la longueur. Ce coeff. s’exprime donc par∂D*L/∂L*D. Il est Ă©gal Ă  0,3 pour l’acier: ceci signifieque lorsque l’éprouvette de traction s’allonge de 1 %,le Ø de l’éprouvette diminue de 0,3 %, selon note rĂ©di-gĂ©e par M. BURTEAUX.

COEFFICIENT DE POLISSAGE ACCÉLÉRÉ : ¶-Voir: C.P.A..

COEFFICIENT DE PROPRETÉ : ¶ À laMine de Charbon, rapport entre le tonnage deCharbon propre et le tonnage du Charbon brut... Ce chiffre peut s’appliquer Ă  un Échantil-lon analysĂ© au laboratoire pour peser des Cen-dres, Ă  un volume limitĂ© -tel une Berline-, Ă  laProduction journaliĂšre d’une Taille ou d’unSiĂšge, Ă  l’ens. de ce qui transite par un Lavoirou Ă  un Train de Produits marchands, etc., se-lon note de J.-P. LARREUR.

COEFFICIENT DE REMBLAYAGE : ¶ Àla Mine, pourcentage de comblement parRemblai, des cavitĂ©s causĂ©es par l'Exploita-tion ... Ce Coefficient varie selon la mĂ©thodeutilisĂ©e: Remblai Ă  main et par gravitĂ©: 20 Ă 50 % ; Remblai hydraulique: 50 Ă  60 %;

Remblai pneumatique: 40 à 70 %." [2793]p.296 ... Le Coefficient indiqué, pour le Rem-blayage hydraulique, paraßt faible, fait remar-quer J.-P. LARREUR.

COEFFICIENT DE RANKINE : ¶ CaractĂ©ristiqued’un ProfilĂ©, -voir ce mot.-Voir aussi: Formule de RANKINE.. “C’est le Coefficient K = (rĂ©sistance de la compres-sion/rĂ©sistance de flambage). ‘K’ est normalementdonnĂ© pour une longueur de 2 m. Il est souhaitable quesa valeur soit aussi proche que possible de l’unitĂ©.”[221] t.1, p.461.

COEFFICIENT DE RÉDUCTION : ¶ À la P.D.C.,dans un Broyeur Ă  Cylindres, soit "’r’ le rayon maxi-mum des morceaux de Minerais supposĂ©s sphĂ©riques,et ‘r'’ le rayon maximum des grains aprĂšs Ă©crasement,supposĂ©s Ă©galement sphĂ©riques ---; le rapport m = r'/rest appelĂ© Coefficient de rĂ©duction." [770] t.2, p.19.¶ Au Laminoir, rapport entre la section Q2 de la BarreaprĂšs passage dans les Cylindres, Ă  la section Q1 de laBarre avant passage: a = Q2/Q1, d'aprĂšs [1227] p.4.

COEFFICIENT DE REMPLISSAGE : ¶ AuH.F., proportion du volume qui est occupépar les morceaux de Coke et de Minerai ... -Voir, à proportion de vides, la cit. [2944] p.8.

COEFFICIENT DE REMPLISSAGE (duCreuset) : ¶ Au H.F., rapport du volume ef-fectivement occupĂ© par les liquides sur le vo-lume total du Creuset.. "Le Coke se trouvant en permanence dans leCreuset rĂ©duit le Volume utile, la Fonte et leLaitier occupent les interstices; on trouve uncoefficient de remplissage qui peut ĂȘtre mesu-rĂ© expĂ©rimentalement et qui est de l’ordre de0,4 Ă  0,5.” [2204] p.1.

COEFFICIENT DE RÉSISTANCE : ¶ Va-leur qui exprime l'impermĂ©abilitĂ© du H.F., Ă partir des diffĂ©rences de pression absolue dela Circulaire et du Gueulard et du dĂ©bit deVent; c'est l'inverse de la PermĂ©abilitĂ©.. Comme pour la PermĂ©abilitĂ© (-voir ce mot),des formules peuvent permettre d'en connaĂź-tre une valeur chiffrĂ©e, pour tout le H.F. oupour une Zone seulement ... "CƓfficient de RĂ©-sistance de la Charge: a = (Pc2 - Pg2)/Dv2,d'aprĂšs SZCZENIOWSKI, avec Pc la pressiondu Vent Ă  la Circulaire -millibars-, Pg la pres-sion du Gaz au Gueulard -millibars-, Dv ledĂ©bit du Vent -1.000 Nm3/h-." [1731] n°3,p.47.

COEFFICIENT DE RÉSISTANCE À L'USURE :¶ Coefficient employĂ© pour prĂ©ciser la rĂ©sistance duCoke sidĂ©rurgique; il est donnĂ© par le pourcentage deRefus au Tamis Ă  trous ronds de 30 mm, aprĂšs passagedu Coke dans la Machine de WOLF, note de M. BUR-TEAUX.

COEFFICIENT DE RETRAIT DE LACHARGE : ¶ Au H.F., syn. de Contractionde la Charge, d’aprĂšs [482] p.497.

COEFFICIENT DE SÉCURITÉ : ¶ Dans une cons-truction, pour une piĂšce de mĂ©tal, rapport entre laCharge de rupture et la Charge pratique Ă  laquelle elleest soumise.. "Les nombres 5 ou 6 par lesquels il faut diviser laCharge de rupture pour obtenir la Charge pratique sontdits Coefficients de sĂ©curitĂ©." [3083] p.3 et 4.. Dans les annĂ©es 1860, “pour le calcul des ChaudiĂš-res, des Ponts et des Navires en Fer, on ne tient compteque d'environ 1/4 Ă  1/6 de la RĂ©sistance du Fer donnĂ©epar l'expĂ©rimentation. On opĂšre ainsi pour tenir comp-te de dĂ©fauts du MĂ©tal qui ne peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©s. Ily a aussi une grande diffĂ©rence de QualitĂ© entre lesPlaques de Fer produites dans la mĂȘme Us., et il estprudent d'en tenir compte.” [5355] -13.05.1861, p.231.. À la fin du 19Ăšme s., pour la construction d’un Pont,“la contrainte en n’importe quelle partie de la structurene dĂ©passe pas 10.000 psi (69 N/mm2) ---. La RĂ©sistan-ce du Fer est estimĂ©e Ă  60.000 psi (414 N/mm2); cequ’on appelle techniquement le ‘Coefficient de SĂ©curi-té’ est de 6 (60.000/10.000).” [5072]

COEFFICIENT DE SELF-EXCITATION : ¶ Enabrégé C.S.E., ce chiffre mesure, en cm, la distance

Page 17: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 365 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

dans l'Essai de sensibilitĂ© Ă  l'onde explosive de deuxCartouches du mĂȘme Explosif situĂ©es Ă  proximitĂ© l'unede l'autre et pouvant exploser par sympathie.-Voir: RatĂ©.. Pour le dĂ©terminer, on recherche la distance pour la-quelle la probabilitĂ© de transmission de la DĂ©tonationde deux Cartouches de 50 g et de 30 mm de diamĂštreest de 1/2, les Cartouches Ă©tant placĂ©es sur deux pla-ques de plomb indĂ©pendantes, l'une seule d'entre-ellesĂ©tant amorcĂ©e ... Le C.S.E. est voisin de zĂ©ro pour laNobĂ©lite, il est de 50 pour la Grisoudynamite chlorurĂ©en°1 ... Il dĂ©croĂźt lorsque la densitĂ© d'Encartouchage etl'humiditĂ© augmentent.. "Par crainte d'un C.S.E. insuffisant, le R.G.M. Ă©crit(art 221): La Charge doit, Ă  dĂ©faut d'une Cartoucheunique, ĂȘtre constituĂ©e par une file de CartouchesĂ©troitement en contact ---." [221] t.I p.183.

COEFFICIENT DE TASSEMENT DE LACHARGE : ¶ Au H.F., "la façon dont le Mi-nerai, la Castine et le Combustible, se com-portent pour remplir un m3 dĂ©pend de la gros-seur des morceaux mais aussi des RĂ©ductionset Oxydations et (de) la Fusion des produits.M. OSANN exprime cette diminution de vo-lume des matĂ©riaux au moyen d'un Coeffi-cient de tassement de la Charge ---. Il rappro-che ce Coefficient du Rendement en Fonte duLit de Fusion, selon le tableau :Nature du Lit de Fusion CƓfficient de tassement

Minette 30 Ă  35 %Rendement de 35 % 33 %

Rendement de 40% et plus 15 Ă  20 %"[1164] p.74 ... Ce Coefficient, note M. BUR-TEAUX, quantifie les mĂȘmes phĂ©nomĂšnes quela Contraction de la Charge (-voir cette exp.),dont il est le complĂ©ment Ă  100.. "Le Coefficient de tassement en Marche estvoisin de 35 % pour les Minettes Ă  conditionde prendre pour poids moyen du Coke surParc 400 kg/m3 (valeur plutĂŽt faible, surtout pourdu Coke stockĂ© sur Parc, note M. BURTEAUX) (et)1.500 kg/m3 pour les Minettes siliceuses."[1501] p.112.

COEFFICIENT DE TASSEMENT DESCHARGES : ¶ Au H.F., exp. syn. de Coeffi-cient de tassement de la Charge.. On écrit en 1965: "Le Coefficient de tasse-ment des Charges est environ 0,8, d'aprÚsl'expérience de remplissage de H.Fx avant laMise à feu." [2944] p.7.

COEFFICIENT DE TRANSFERT : ¶ Dans le Re-froidissement par convection, Coefficient ‘a’ qui reprĂ©-sente l'effet de tous les facteurs influant sur la trans-mission de chaleur, sauf les tempĂ©ratures. PourNUSSELT ...,

a = [0,032 * l * R0,8 * P0,4 * (d/l)0,054]/d,oĂč λ conductibilitĂ© thermique du liquide mth/m.h.°K,R le nombre de REYNOLDS de l'Ă©coulement, P le nom-bre de PRANDTL du liquide, d le diamĂštre du canal m,l la longueur d'Ă©change m, d’aprĂšs [1327] p.16.

COEFFICIENT DE VALEUR DU COKE : ¶ "Il in-dique combien de Coke doit ĂȘtre employĂ© pour avoir100 kg de Carbone disponible. Il faut, dans ce calcul,tenir compte de ce que, pour scorifier la Cendre duCoke et le Soufre, il faut ajouter de la Castine. Il fautFondre le Laitier et sĂ©parer CO2 et l'HumiditĂ©." [482]p.540.

COEFFICIENT DE VALORISATION DULAITIER FRAIS : ¶ Dans les statistiquesconcernant les livraisons de Laitier de H.F.,pourcentage de Laitier frais vendu ou utilisĂ©(le Laitier non valorisĂ© ayant Ă©tĂ© mis au Cras-sier) par rapport au Laitier produit.. ”Compte tenu du Laitier mis ultĂ©rieurementau crassier -Laitier invendu ou invendable,dĂ©chets de concassage-, le coefficient de va-lorisation du Laitier frais est redescendu Ă 85,9 % en 1968, contre 86,5 % en 1967.”[3619] p.2.

COEFFICIENT D'INSTABILITÉ (du Personnel) :¶ "Nous pouvons mesurer le degrĂ© de mobilitĂ©, leTurnover (-voir ce mot), de deux façons:

- Le coefficient d'instabilité permet d'apprécier la ra-pidité de renouvellement du Personnel. Il se calculeainsi: (En + Sn)/(Efdn + Efdn-1) (*).

- D'autre part le rapport: En/(Efdn - Efjn) (*) nousdonne le nombre d'Ouvriers qu'il faut recruter pour engarder un quand les effectifs progressent (**).

En = entrées pendant l'année n;Sn = sorties pendant l'année n;Efdn = effectif au 31/12 de l'année n;Efdn-1 = effectif au 31/12 de l'année n-1;Efjn = effectif au 01/01 de l'année n." [1678] p.116/7.(*) = (exp. simplifiée sous présentation mathémati-

que), proposée par M. BURTEAUX qui a rassemblé ceséléments.

(**) = En toute rigueur, ce rapport est un nombresans dimensions, il ne donne donc pas un nombred'Ouvriers mais une proportion qui permet de détermi-ner ce nombre.

COEFFICIENT D’ƒLSEN : ¶ Le (Coeffi-cient d')ƒLSEN rend compte de l'Ă©quilibreentre le Soufre Ă©vacuĂ© par la Fonte et celuiĂ©vacuĂ© par le Laitier.Exp. syn.: Indice d’ƒLSEN.-Voir: DĂ©sulfuration.. D'origine allemande, OELSEN Willy (1905-1970) s'estprincipalement intĂ©ressĂ© Ă  l'influence de la composi-tion chimique sur les caractĂ©ristiques du Laitier ... Di-recteur de l'Institut Max PLANCK pour la recherche mĂ©-tallurgique, il a Ă©noncĂ© les lois de partage desconstituants secondaires: Mn, Si, P, S, C et autres,entre MĂ©tal et Laitier en Fusion (1931). En 1947, ilĂ©met, dans des travaux thĂ©oriques, les relations thermo-dynamiques rĂ©gissant les diagrammes d'Ă©quilibre etd'Ă©tat. En 1959, couronnant de nombreuses mesuressystĂ©matiques sur la chaleur de constitution lors descombinaisons entre mĂ©taux et sur les affinitĂ©s des Ă©lĂ©-ments solubles dans les bains mĂ©talliques, il Ă©noncedes lois thermodynamiques relatives Ă  la combinaisonde deux et plusieurs mĂ©taux entre eux. Il expĂ©rimenteune voie nouvelle de la calorimĂ©trie des hautes tempĂ©-ratures par le dĂ©veloppement de l'analyse coulomb mĂ©-trique des Ă©lĂ©ments S et C, dans les bains mĂ©talliquesen prĂ©sence des Laitiers. Quelques mois avant sa dispa-rition, il dĂ©couvre les gracieuses prĂ©cipitations de Gra-phite sphĂ©roĂŻdal dans les Laitiers calcaires, selon NoteprĂ©parĂ©e par A. BOURGASSER, d'aprĂšs [484] n°17 du20. 08.1974, p.944.. M. BURTEAUX complĂšte ainsi: ‘La constante d'Ă©quili-bre de cette RĂ©action ( [Si] + 2[S] + 2(CaO) ---> 2(CaS) + (SiO2)) s'Ă©crit K = {aSiO2/a2CaO}*{a(S)/a[S]}*{1/a[Si]} qui a Ă©tĂ© exprimĂ©e d'une façon approxi-mative par KÖRBER et OELSEN: KSi = {(%S)/[%S]} *{1/[%Si]0,5}(*)." [2879] p.93 ... (*) Avec: a = activitĂ©,(...) = corps contenu dans le Laitier et [...] = corpscontenu dans la Fonte.

COEFFICIENT D'UTILISATION : ¶ Ra-tio technique qui mesure l'efficacitĂ© de lamise en oeuvre d'une quantitĂ© de matiĂšre, oud'une quantitĂ© d'Énergie, ou d'un espace ... Laformulation peut en ĂȘtre trĂšs diverse ... Dansle domaine de l'utilisation d'une quantitĂ© dematiĂšre ou d'Énergie, exp. pratiquement syn.de Rendement, selon note de M. BURTEAUX.ïżœ ... de la capacitĂ© utile du H.F. ...Au H.F., exp. syn.: KIPO russe.-Voir: Coefficient d'utilisation du volumed'un H.F... "Avec du Vent chauffĂ© Ă  1200 °C et avecune pression au Gueulard de 1,5 Ă  1,8 atmos-phĂšre --- dans le H.F. produisant 5.000 Tfbrute par jour --- le coefficient d'utilisation dela capacitĂ© utile du Four (sera) 0,4(*)." [2921]p.5 ... (*) Le KIPO de 0,4 (soit 2,5 Tf/m3/j) seraatteint par les H.Fx japonais dans les annĂ©es1970, complĂšte M. BURTEAUX.ïżœ ... d’un Ă©lĂ©ment dans le H.F. ...À la fin du 19Ăšme s., au H.F., pour un Ă©lĂ©-ment chimique donnĂ©, "le rapport entre lepoids qui passe dans la Fonte et le poids totalintroduit dans le Fourneau peut s'appelerCoefficient d'utilisation." [901] p.141.ïżœ ... du volume d’un H.F. ...Exp. française syn. du KIPO russe.. "Le Coefficient d'utilisation du volume d'unH.F. -nombre de m3 de volume nĂ©cessairespour produire 1 Tf en 24 heures-, pour lesH.Fx travaillant au Coke, est de 1,12 (vers1940). Mais on se glorifie de ce que pour leH.F. 'le plus grand du monde' -celui de ZAPO-ROJSTAL, ayant un volume de 1.300 m3 etproduisant 1.650-1.750 tonnes de Fonte par24 heures-, ce Coefficient descend jusqu'Ă 0,65, alors que les meilleurs H.Fx du monde

n'arrivent qu'Ă  0,7-0,8." [456] p.211.. "Le Coefficient d'utilisation du volume sera:Vu/P = t*v/24, (oĂč Vu = Volume utile, P =Production par 24 heures, t = durĂ©e de sĂ©jourdes Charges, v = volume en m3 occupĂ© par lamasse des matiĂšres rapportĂ©e Ă  1 Tf)." [2830]p.149.ïżœ ... en matiĂšre d’Énergie ..."Le rapport de l'Énergie effectivement utilisĂ©e Ă  l'Éner-gie totale dĂ©pensĂ©e constitue le Coefficient d'utilisa-tion." [6] t.I, p.89/90.ïżœ ... pratique d’un Explosif ...En abrĂ©gĂ© C.U.P., valeur caractĂ©risant l'Ă©nergie d'unExplosif dĂ©terminĂ© par l'Essai au Bloc de plomb, -voircette exp... En France, les C.U.P. des Explosifs de Mine varientde 41 pour la dynamite chlorurĂ©e n°15 Ă  155 dans lecas de la Dynamite Gomme A, par rapport Ă  la MĂ©lini-te, la rĂ©fĂ©rence de C.U.P. 100.ïżœ ... thermique d’un Gaz ...Au H.F., syn. de Taux d'utilisation de la cha-leur sensible du Gaz, d’aprĂšs [1210] p.6

COEFFICIENT D’UTILISATION THER-MIQUE DE LA BRIQUE : ¶ Concernantune Brique, rapport entre la quantitĂ© de cha-leur qu’elle emmagasine rĂ©ellement et cellethĂ©oriquement possible compte tenu de sescaractĂ©ristiques techniques ... Ce ratio est uti-lisĂ© pour calculer les dimensions des Ă©pais-seurs et orifices des Briques de Ruchage desFours Ă  Vent chaud.. "Des Ă©tudes nombreuses ont Ă©tĂ© faites pour arriver Ă la connaissance du degrĂ© d’absorption calorifique duRuchage des Appareils COWPERS. // On est parvenu Ă dĂ©terminer le Coefficient d’utilisation thermique de laBrique, lequel pour une mĂȘme vitesse de fluide dansles canaux du Ruchage dĂ©pend de l’épaisseur de la Bri-que. Ce coefficient d’utilisation thermique est le rap-port de la chaleur rĂ©ellement emmagasinĂ©e ou cĂ©dĂ©e, Ă la chaleur que l’on pourrait thĂ©oriquement emmagasi-ner.” [1355] p.227 ... Et un peu plus loin: "La connais-sance du Coefficient d’utilisation thermique de la Bri-que permet de fixer a priori le rendement thermiquepossible d’un Appareil COWPER. Elle permet Ă©gale-ment de dĂ©terminer l’épaisseur des Briques la meilleu-re pour les canaux de section choisie et un rĂ©gime ca-lorifique fixĂ©. Avec la meilleure Ă©paisseur, onobtiendra le maximum de travail, et pour une activitĂ©calorifique demandĂ©e, on atteindra le minimum depoids de Briques, ou en conclusion le moindre prixd’installation.” [1355] p.228.

COEFFICIENT LOS ANGELES : ¶ Il est commu-nément désigné par L.A.; -voir ce sigle.

COEFFICIENT MULTIPLICATIF FER-FONTE : ¶ Au H.F., c'est le Coefficient parlequel on multiplie le poids de Fer Réduitpour obtenir le poids de Fonte produite; iltient donc compte des autres éléments conte-nus dans la Fonte (Carbone, Silicium, Manga-nÚse, etc.). En Minerai lorrain, pour uneFonte THOMAS, ce Coefficient est de 1,05,d'aprÚs [2334] annexe 2, tab.1-3.

COEFFICIENT ϕ : ¶ Au H.F., repĂšre de l'efficacitĂ©de l'opĂ©ration.. "Le coefficient ϕ = U/p.c. rend compte du degrĂ© d'uti-lisation des calories du combustible, -avec U = chaleurutile du Coke et p.c. = Pouvoir calorifique du Coke-".[2513] p.51.

COETTE : ¶ Serait, peut-ĂȘtre (?), une var.orth de BoĂšte, la BoĂźte de Heusse ou Hurasse,selon J.-F. BELHOSTE.-Voir, Ă  Outils, la cit. [724] p.69.

COEUGNET : ¶ En terme minier, "Coin enBois." [235] p.793.Syn .: Cougnet.

CƒUR : ¶ Au H.F., dans un texte canadien,syn. de Creuset ... Cette signification vientprobablement d’une trad. de l’ang., avecconfusion entre hearth (= Creuset) et heart (=coeur).. ”Le Minerai RĂ©duit entre en fusion et couleau fond du Coeur.” [3692] p.4.¶ Dans un texte littĂ©raire, terme qui dĂ©signe

Page 18: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 366 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

le Gueulard du H.F. ... -Voir, Ă  H.F., Une des-cription littĂ©raire.¶ En PĂ©rigord, Outillage du Fourneau, sortede Pique de Forge, permettant de Piquer la ...Dame, bien entendu en plein ... cƓur !-Voir: CƓur de Fer Ă  Battre.-Voir, Ă  Arque, la cit. [86] t.I, p.210.¶ Dans la premiĂšre moitiĂ© du 20Ăšme s., produit d'uneTaillanderie.. "PiĂšce de forme triangulaire; elle coupe -comme leCoutre et le Soc- et retourne -comme le Versoir-. PiĂš-ces fixĂ©es sur une bineuse pour couper les mauvaisesherbes et ameublir le sol." [3077] p.27.¶ ÉlĂ©ment principal d’aiguillage de Voie FerrĂ©e, appe-lĂ© souvent: Pointe de CƓur.-Voir: Pattes de liĂšvres.¶ On appelle Coeur, ou mieux Contre-coeur (-voircette exp.) de la cheminĂ©e la partie du fond de l'Ăątrequi est exposĂ©e Ă  la flamme.” [4210]◊ Étym. d’ens. ... ”Bourgogne coeu; picard tcheur;provenç. cor; ital. cuore; du lat. cor, cordis; grec, kar-dia; all. Herz; ang. heart; goth. hairtĂŽ; gaĂ©l. chridhe;sanscrit, hrid.” [3020]AS : CƓur battant. Michel LACLOS.

CƒUR (Jacques) : ¶ “Homme d’affaires français-BOURGES vers 1395-Chio 1456- Fils d’un marchandde BOURGES, il Ă©pouse en 1420 la fille du prĂ©vĂŽt de laville, petite-fille et niĂšce de 2 maĂźtres des monnaies.GrĂące Ă  cette alliance, il rĂ©ussit Ă  obtenir la ferme de lamonnaie de BOURGES, devenue capitale de CHARLESVII ---. Il cumule diverses fonctions officielles --- et (ilest) chargĂ© de (nombreuses) missions ---. Toutes cesactivitĂ©s politiques profitent Ă  ses activitĂ©s Ă©conomi-ques, accrues par la concession des mines de plomb ar-gentifĂšre dans le Lyonnais ---. Mais crĂ©ancier du roi etde maints grands seigneurs, il suscite, par sa puissance,son luxe et ses abus, crainte et jalousie ---. Il est ---convaincu de malversations et condamnĂ© Ă  une amen-de de 400.000 Ă©cus -1453- et Ă  la prison prĂ©alable jus-qu’au paiement complet de ses dettes. Ses biens sontconfisquĂ©s(*). Il rĂ©ussi Ă  s’échapper en 1454 et se rĂ©fu-gie Ă  ROME ---.” [206](*) -Voir rĂ©f. biblio [604].. “... sous CHARLES VII, Jacques CƒUR, argentierdu roi et riche commerçant, fut chargĂ© de rĂ©-organiser les Mines lyonnaises. Le rĂ©sultat futun franc succĂšs. De nombreuses traces de sonpassage subsistent encore dans la vallĂ©e de laBrĂ©venne. // Cependant son esprit ingĂ©nieuxet son importante fortune en faisait un per-sonnage enviĂ© voire inquiĂ©tant pour le roi. En1453, il fut emprisonnĂ© et ses biens confis-quĂ©s ---.” [2349] p.16.STÉTHOSCOPE : Toujours Ă  l’écoute des problĂšmes decƓur. Michel LACLOS.

COEURCE : ¶ “n.f. Techn. Syn. de Coeurse.” [455]t.2, p.326.

CƒUR D’ACIER : ¶ Exp. imagĂ©e pour dĂ©signer untempĂ©rament viscĂ©ralement attachĂ© Ă  la SidĂ©rurgie, etdotĂ© d’une Ă©nergie Ă  toute Ă©preuve.. “Parisienne CƓur d’acier ... Parisienne jusqu’au bout desongles, Fçoise DE PANAFIEU a vu le jour Ă  MOYEUVRE -descendante directe, par sa mĂšre Marguerite, de la lignĂ©e DEWENDEL-. La Lorraine est inscrite dans son histoire. Elleest aussi gravĂ©e dans le tempĂ©rament d’une femme partie Ă  laconquĂȘte de la mairie de PARIS.” [21] du Lun. 16.01.2006,p.11.¶ pl. CƓurs d’acier: -voir cette exp..

CƒUR D’ACIER DU PATRONAT (Le) : ¶ Titre d’un ar-ticle de Claire GUÉCAUD, in [162] du 11.10.2007, retraçantl’histoire de l’U.I.M.M., Ă  l’occasion de l’affaire GAUTIER-SAUVAGNAC, selon note de J.-M. MOINE.

COEUR DE FER : ¶ Exp. employĂ©e pour dĂ©signerdes Oxydes de Fer lovĂ©s dans une matrice de Kaolini-te, d'aprĂšs [2643] <Laboratoire de GĂ©ologie. ENSLyon> -2012, selon lĂ©g. de photo.¶ Exp. imagĂ©e donnĂ©e par Serge BONNET, Ă  la Lorrai-ne, Ă  la fin de son Introduction, "dans Automne, Hiverde l'Homme du Fer ---. // Que restera-t-il de toute cettebelle HumanitĂ© du Fer ? Tout passe, tout s'efface. A-t-elle travaillĂ© en vain ? Pourtant, ce n'est pas pour euxqu'a Ă©tĂ© inscrite sur la rambarde du pont de Fer qui per-met d'accĂ©der Ă  la porte de France Ă  LONGWY, cettephrase Ă©nigmatique: Nec poenarum mercedem reci-pient: ils ne recevront pas le salaire de leurs peines !Ce n'est pas rien d'avoir Ă©tĂ©, pendant prĂšs d'un siĂšcle,le CƓur de Fer de la France Ă  sa frontiĂšre la plus me-nacĂ©e. // Demeurent, aussi, les fleurs. Dans l'abreuvoirvillageois, l'eau a Ă©tĂ© remplacĂ©e par des fleurs. DesWagonnets ayant servi Ă  transporter le Minerai auFond ont Ă©tĂ© sauvĂ©s de la Mine fermĂ©e; placĂ©s Ă  l'en-trĂ©e et Ă  la sortie de la citĂ© miniĂšre, eux aussi sont gar-

nis de fleurs. // La Rouille de l'oubli, grĂące Ă  la photo-graphie, ne s'ajoutera pas Ă  celle des Outils, en l'Au-tomne et l'Hiver de l'Homme du Fer. Serge BONNET."[395] Introduction, p.3.¶ Exp. imagĂ©e pour dĂ©signer la consistance interned’un objet mĂ©tallique peu enclin Ă  quelque sensibilitĂ©que ce soit.-Voir, Ă  Libraire (Chez le), Monstre d’acier (Le).. À propos d’un obus de la Guerre 1914/18, le conteurĂ©crit ... Un gamin, en dĂ©terrant des BarbelĂ©s est happĂ©par un Ă©boulement et se retrouve Ă  cĂŽtĂ© de la munition... Celle-ci est prise de pitiĂ© et supplie l’enfant de nepas bouger: “Des mots priĂšres. Des mots merveilleux.Sortis tout droit de son CƓur de Fer. Et qui le rendirentheureux.” [4111] p.71.¶ DĂ©signe une personne, sans pitiĂ©, dure, impitoyable.-Voir: Exp. (riches) en Fer / Loc. d’Orig. Hist. / CUERDE FER.-Voir: Exp. (riches) en Fer / Loc. d’Us. Cour. / Avoirun CƓur de Fer.. "BientĂŽt ces Coeurs de Fer se verront adoucis, RACI-NE. ThĂ©b. III." [3020] Ă  ... FER.ïżœ Chanson .... Du couplet n°12 de Le rĂ©veil du peuple d’AlexisDALÈS -paru, in [A] p.55-, on peut retenir, selon re-cherche de J.-M. MOINE ...

1 - ‘Riches du jour, qui cachez sous l’hermineUn CƓur de Fer, une ñme sans honneur

Vers vos blasons, le progrĂšs s’achemineVos fronts courbĂ©s vont afficher la peur ---'.

[A] La voix du peuple: Ɠuvres complĂštes de chansonspopulaires, de Gustave LEROY, Ă©d. Eyssautier, PARIS -1844.¶ Exp. poĂ©tique de Louis ARAGON, in [4882] p.552 ...

‘... au CƓur de Fer des femmes pourla premiùre fois peut naütre

le dĂ©sir d‘un pas sur une routed’un rire au loin d’une chanson ...’.

CRAN : CƓur ou estomac.

CƒUR DE FER À BATTRE : ¶ Au 18Ăšmes., Outil pour le travail du Fourneau, en formede Crochet.-Voir: CƓur (en tant qu’Outillage du Fourneau).. "Les Outils comprennent deux CƓurs de FerĂ  battre formant Crochet pour tirer les Laitierset Boucher le Pertu aprĂšs la CoulĂ©e, uneJauge, 3 grands Ringards pour travailler, 4moyens pour dĂ©gager, 3 petits pour conduireles Gueuses, 1 Plaquoir pour faire la Tuyaire,1 bac Ă  prĂ©parer la Glaise pour la Tuyaire, 2Pelles pour mouiller, une Bourguignonnettepour tracer le Moule, 2 Crochets pour tirer lesLaitiers et une Brouette pour les Transporter."[238] p.121.HAUT-LE-CƒUR : PrĂ©avis d’expulsion. Michel LACLOS.

CƒUR DE FER-BLANC : ¶ Exp. imagĂ©e pour dĂ©si-gne la cupiditĂ©.. “Elle (Alexandra VLADIMIROVNA, un personnage dulivre) payait 200 roubles par mois, le tiers de son salai-re. Il lui semblait que les CƓurs de ces gens Ă©taient decontreplaquĂ© et de Fer-blanc.” [4610] p.683.

CƒUR DE FONTE : ¶ MĂ©taphore pour dĂ©signer unOuvrage en Fonte.-Voir, Ă  Berceau du Fer, le poĂšme [3658] p.7.

CƒUR DE LA LORRAINE SIDÉRURGIQUE :¶ "Le CƓur de la Lorraine sidĂ©rurgique, avec les neufdixiĂšmes de l'Extraction (de Minette) et 40.000 Ou-vriers, correspond au secteur d'Extraction de Briey etdes vallĂ©es de la Fensch et de l'Orne, aux usines qui seserrent dans ces vallĂ©es et au long de la cĂŽte de Mosel-le, de HAGONDANGE Ă  THIONVILLE. 74 % de l'acier(lorrain) en est issu; au long de la Fensch, ce sont lesH.Fx, les aciĂ©ries, les laminoirs de KNUTANGE (*),NILVANGE (*), HAYANGE et SÉRÉMANGE, oĂč setrouvent les laminoirs de Sollac; de MOYEUVRE (*) Ă ROMBAS s'Ă©grĂšnent, dans la vallĂ©e de l’Orne, les in-stallations d'HOMÉCOURT (*), JƒUF (*), AUBOUÉ(*); sur l'axe mosellan, ce sont les usines de THION-VILLE-ÉBANGE (*), UCKANGE (*), FLORANGE,ROMBAS et HAGONDANGE (*). En 1964 s'y est ajou-tĂ©e l'aciĂ©rie trĂšs moderne et le grand train de laminagede SACILOR, Ă  GANDRANGE." [1397] p.43.(*) En 1993, usine complĂštement ou presque complĂšte-ment arrĂȘtĂ©e.AS : CƓur simple. Michel LACLOS.

CƒUR DE LA MINE : ¶ Exp. imagĂ©e pourdĂ©signer la Taille ... “La Taille, c’est le CƓurde la Mine. dans le bruit des Marteaux- Pi-queurs -la nature du Gisement ne permet pasici de mĂ©caniser l’Abattage- et des Con-

voyeurs, on y arrache le prĂ©cieux Charbon,qui a des reflets argentĂ©s sous la lumiĂšre desLampes.” [1526] dans la PrĂ©face.¶ Exp. imagĂ©e employĂ©e pour dĂ©signer, dansune Mine souterraine, la salle de la Machined'Extraction.. "Dans la salle de la Machine d'Extraction,'le CƓur de la Mine', la cabine de pilotage dela Machine rĂ©pond encore aux besoins de dĂ©-monstrations." [21] du 10.02.1994. PULSATION : Coup de cƓur. Michel LACLOS.

CƒUR DE LA SIDÉRURGIE : ¶ Exp. em-ployĂ©e pour dĂ©signer le H.F., et qui en souli-gne le rĂŽle essentiel, d'aprĂšs [1156] annexe 5.PEINE : Mal de cƓur. Michel LACLOS.

CƒUR DE L’EMPIRE DU FER : ¶ NomimagĂ© donnĂ© au H.F... “Le H.F. est le CƓur de l’Empire du Fer.C’est lui qui irrigue tout le corps de l’Us..Lorsqu’il faut donner une mesure des progrĂšstechniques, on se rĂ©fĂšre d’abord au H.F..”[76] p.17.

CƒUR DE L’USINE (de Hauts- Four-neaux) : ¶ Au H.F., exp. imagĂ©e pour dĂ©si-gner la Halle de CoulĂ©e.. À propos des H.Fx du BESTOUAN Ă  CASSIS(B.-du-R.), on relĂšve: “Au pied de cette Plate-forme (de Charge, -voir cette exp.) s’élevaientles bĂątiments de Production: la Halle des Ma-chines et celle de CoulĂ©e ---. La Halle deCoulĂ©e, qui est le CƓur de l’Usine.” [2548]n°3 -Mars 1999, p.36.CONFESSION : OpĂ©ration Ă  cƓur ouvert. Michel LA-CLOS.

CƒUR DE L'USINE (sidĂ©rurgique) : ¶ C'estle H.F. !-Voir: Premier maillon.. "Si le H.F. est vĂ©ritablement le CƓur del'Usine sidĂ©rurgique, il doit ce titre au fait quela totalitĂ© des Produits en Fer ou Alliagessont Ă©laborĂ©s, en leur forme premiĂšre, danscet Appareil." [1200] p.96. . Pour la mise en route de l'Usine d'HAGON-DANGE en 1912, "il fallait commencer par laMise Ă  Feu des H.Fx, qui Ă  la maniĂšre ducƓur dans le corps humain, permettaient auxdiffĂ©rents organes de l'Usine de fonctionner(parce que le H.F. fournissait le Gaz, princi-pale Énergie alors consommĂ©e dans l'Usine)."[2041] p.32.CANDIDE : Neuf de cƓur. Michel LACLOS.“Chez les femmes, c’est comme chez les artichauts: le cƓurest sous les poils. SAN-ANTONIO, Les Mots en Ă©pingle -Fleuve Noir, 1991-.” [1615] p.42.

CƒUR DES HAUTS-FOURNEAUX : ¶ Exp. rele-vĂ©e sur la 4Ăšme de couverture de Noces de Fer (rĂ©f. bi-blio [1084]) ... Elle peut aussi bien dĂ©signer Ă  l’échelond’une division, soit les palpitations des MachinesSoufflantes(1), soit les vibrations de toutes natures en-traĂźnĂ©es par les mouvements des engins mobiles (duChargement, de la Traction), des Vannes et Clochesdiverses, des Machines d’ouverture et de Bouchage duTrou de CoulĂ©e), soit le bruit et les trĂ©pidations inti-mes des H.Fx avec le transit du Vent puis des Gaz et laDescente des MatiĂšres qui fondent progressivement ...(1) Comme le fait justement remarquer G.-D. HENGEL,il semble bien que cette exp. dĂ©signe l’ens. des Machi-nes Soufflantes, ces Engins qui font ‘respirer’ les H.Fxde la mĂȘme façon qu'un cƓur fait circuler le sang dansun ĂȘtre vivant. La Soufflante revient rĂ©guliĂšrementau fur et Ă  mesure de la lecture de l'ouvrage; il faut serappeler que les Soufflantes alternatives avaient unbruit bien particulier dont les riverains des Us. ont en-core dans leurs souvenirs.-Voir, Ă  Noces de Fer, la note de J.-M. MOINE.

COEUR DU HAUT FOURNEAU : ¶ Parconfusion probable entre l’anglais heart(coeur) et hearth (Creuset), exp.employĂ©e Ă la place de ’Creuset du H.F.’.. ”PrĂ©dire et contrĂŽler la Teneur en Silicium des Sau-mons de Fonte est une tĂąche importante mais difficiledans le processus d'opĂ©ration des H.Fx. On prĂ©sente unmodĂšle pour modĂ©liser la Teneur en Silicium des pe-tits et moyens H.Fx par des suites fonction du temps.Le modĂšle utilise des informations rĂ©centes mesurĂ©es

Page 19: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 367 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

dans les H.Fx et traite, de façon simplifiĂ©e, la dynami-que du CƓur des H.Fx. À partir d'analyses chimiquesĂ©chelonnĂ©es qui fournissent des informations sur l'Ă©vo-lution Ă  court terme de la Teneur en Silicium, on esti-me les paramĂštres d'un modĂšle vectoriel autorĂ©gressifavec des donnĂ©es observĂ©es irrĂ©guliĂšrement. On ob-tient une estimation quasi continue de la Teneur en Si-licium qui pourrait jouer le rĂŽle d'indicateur pour l'opĂ©-rateur.” [2643] Texte de H. SAXEN, tirĂ© de CanadianMetallurgical Quarterly -1994, vol. 33, n°4, pp. 319-326.

CƒUR D’UN HAUT-FOURNEAU (Voyage au) :¶ C’est sous ce titre que le RÉPUBLICAIN LORRAINĂ©voque le projet de parc Ă  thĂšmes de SENELLE, aprĂšsla Mise Ă  mort sanglante des 2 H.Fx au cours de l’étĂ©1991.. “AprĂšs avoir espĂ©rĂ© sauver ses 2 vieux H.Fx, dits deSENELLE, elle (LONGWY) mitonne un parc Ă  thĂšmesautour de la SidĂ©rurgie. Un projet bien ficelĂ© et trans-frontalier ---. Ses 2 H.Fx ---, bardĂ©s de dynamites ---,mettent la ville et la rĂ©gion sous haute tension. En fait,ils font l’objet d’un projet de Classement de la part de2 MinistĂšres: Culture et Grands Travaux. Mais prison-niers de leur charge de mort, ils se feront arranger leGueulard (!) aprĂšs d’ultimes et vaines tentatives desauvegarde. La pilule est amĂšre ---. Avant de tomber,l’un d’eux, le n°4, le plus proche de LONGWY, a faitune derniĂšre facĂ©tie. D’abord il a rĂ©sistĂ© puis s’estĂ©crasĂ© mollement sans endommager la partie la plusimportante de son coffrage, la partie supĂ©rieure de laCuve longue d’une vingtaine de mĂštres et comportantdans son intĂ©rieur un Briquetage RĂ©fractaire en bonĂ©tat et qui a rĂ©sistĂ© Ă  la chute. L’idĂ©e vient tout de suite--- d’un projet d’itinĂ©raire du Fer entre la Belgique etla France ---. On aurait Ă  visiter l’intĂ©rieur d’un H.F. -couchĂ©, il est trĂšs accessible- ---. C’est un vĂ©ritableparcours initiatique qui serait ainsi offert aux touristes... Partant de Belgique, il passerait inĂ©vitablement parles Forges sur l’eau du DORLON, de CONS-la- Grand-ville, par le parc Ă  thĂšmes de SENELLE, par les citĂ©s deGOURAINCOURT pour rejoindre l’ÉcomusĂ©e duFOND-de-Gras au Grand-DuchĂ©, la Mine de NEUF-CHEF et bien sĂ»r les H.Fx d’UCKANGE.” [21] du29.04.1992, p.14.CƒUR : Palpitant jusqu’à la fin. Michel LACLOS.VISA : Cachet pour le voyage. Michel LACLOS.

COEURELLE : ¶ pl. Dans les Mines desH.B.N.P.C., nom donnĂ© aux GrĂšs trĂšs durs.Var. orth.: Cuerelle, Kerelle, Querelle(s), in[235] p.793, & Quairelle, -voir ces mots.FRANCHISE : OpĂ©ration Ă  cƓur ouvert.

COEUR EN FER : ¶ Morceau de Fer qui sert d'ossa-ture interne à un objet.. Aux 12Úme/11Úme s. av. J.-C., parmi les trouvaillesarchéologiques, on connaßt un poignard en bronze auCoeur en Fer, d'aprÚs [4655] p.168.

CƒUR EN FONTE : ¶ Une variante du ‘cƓur depierre’, avec son sens ‘dur, impitoyable, insensible’,selon [14], oĂč il a semblĂ© prĂ©fĂ©rable -dans le monde si-dĂ©rurgique- de substituer la Fonte Ă  la pierre !. Le 18.12.1950, dans sa plaidoirie lors de l’une desaudiences du procĂšs des StĂ©ss sidĂ©rurgiques de Mosellecontre le journal ACTION -qui en 1945 les a accusĂ©esd’avoir vendu leurs Us. aux Allemands-, Me SuzanneLÉVY Ă©voque l’image d’'un gĂ©ant qui s’appelait DEWENDEL; c’était un gĂ©ant en acier, avec un CƓur enFonte et d’d’énormes pieds qui faisaient beaucoup debruit en marchant, qui Ă©taient en Fer Ă©galement ---',d’aprĂšs les archives de JoĂ« NORDMANN, avocat d’AC-TION, texte recueilli par J.-M. MOINE.

CƒUR OUVERT (À) : ¶ "PremiĂšre fran-çaise, le H.F. Ă  CƓur ouvert, ainsi JeanROUME, journaliste Ă  L'Usine Nouvelle, inti-tulait-il l'un de ses derniers reportages (+ fin1987).. "Voir dans un H.F. en Marche!, c'est ce quefait une Machine Ă  Sonder unique en son gen-re. Un Outil qui abaisse le Prix de revient dela Fonte et va devenir indispensable. Commeson nom ne l'indique pas, l'Homme mort estune rĂ©gion particuliĂšrement active du Creusetd'un H.F.. C'est lĂ , entre autres, que le CokerĂ©siduel se dissout dans le Fer nĂ© de la RĂ©-duction du Minerai et produit la Fonte. Savoirce qui se passe dans le Nid d'oiseau et dans laCavitĂ© est Ă©galement trĂšs important pouramĂ©liorer la QualitĂ© de la Fonte et abaisserson Prix de revient ---. Depuis toujours, SidĂ©-rurgistes et Fondeurs ont cru savoir ce qui s'ypassait. Pourtant RĂ©my NICOLLE, IngĂ©nieur Ă 

l'IRSID et porte-parole de l'Ă©quipe IRSID- SOL-MER, n'hĂ©site pas Ă  attaquer: 'la connaissancedes RĂ©actions au terme desquelles le Mineraide Fer est transformĂ© en Fonte Ă  l'intĂ©rieur duH.F., a fait plus de progrĂšs en 10 ans qu'aucours des deux millĂ©naires qui ont prĂ©cĂ©dĂ© ---'. Un prototype de Machine Ă  Sonder a Ă©tĂ© in-stallĂ© sur le H.F. n°2 de SOLMER (nous dirionsaujourd'hui -1988- SOLLAC-FOS) pendantl'hiver (19)84/85 ---. La Machine vientd'achever une campagne exploratoire de 2ans. 'Pendant cette pĂ©riode, prĂ©cise RĂ©my NI-COLLE, notre Ă©quipe a effectuĂ© 700 Sondageset 11 Carottages dont 15 jours de Sondage encontinu en fĂ©vrier (1987) ---'. De la pĂ©riphĂ©rievers le centre, trois Zones bien distinctes ontĂ©tĂ© identifiĂ©es ---. Une autre dĂ©couverte im-portante est la corrĂ©lation entre la Teneur enAzote et la tempĂ©rature de l' Homme mort ---.Des prĂ©lĂšvements rĂ©guliers d'Azote dansl'Homme mort peuvent donc permettre decorriger une anomalie de fonctionnement duH.F. trĂšs longtemps avant que le Haut- Four-niste (ne) soit alertĂ© par une modification dela composition de la CoulĂ©e ---." [171] n°38 -17.09.1987, p.56/57.INFARCTUS : Bourreau des cƓurs. TROGNON : CƓur dĂ©laissĂ©. Michel LACLOS.

CƒURS (Les) : ¶ Au dĂ©but du 19Ăšme s., enmatiĂšre de Charbon de Bois, exp. syn. deBraise.-Voir, Ă  Grand Charbon, la cit. [106] p.411.. "Les CƓurs sont les plus petits Charbons quisont au centre de la Meule (de Carbonisationdu Bois)." [106] p.411.. "Petits Charbons qui sont trĂšs-brĂ»lĂ©s et quiproviennent du centre de la Meule." [107]p.211.PALPITATION : Affaire de cƓur. Michel LACLOS.

CƒURS D’ACIER : ¶ Dans l’imaginaire, nom donnĂ© parun romancier aux membres de milices wendĂ©liennes.. L’auteur imagine un journal tenu par un Cne ‘Pierre X, pen-dant une guerre civile survenue en Lorraine de 2087 Ă  2090... “30.03.2088: Nous avons Ă©tĂ© accrochĂ©s en ce jour par lesCƓurs d’acier; c’est ainsi que l’on nomme les terribles mili-ces du Val de Fensch. Chacun des membres qui les compo-sent a, dit-on, sur la poitrine, Ă  hauteur du cƓur, tatouĂ© un‘W’; le W. des DE W. ---. Ces hommes sont les nostalgiquesd’un ordre ancien qui a durĂ© plus de trois siĂšcles en Lorraine---.” [3867] p.216 et suiv..

COEURSE : ¶ Couteau-rĂącloir des tanneurs et cor-royeurs, d'aprĂšs [4176] p.1079, Ă  ... QUEURCE.. Couteau Ă©moussĂ© du corroyeur de Cuir, d’aprĂšs[5234] p.406.. “n.f. Techn. Couteau Ă  Lame -de MĂ©tal ou d'ardoise-Ă©paisse et Ă©moussĂ©e que l'on emploie pour le travaildes peaux. -On Ă©crit aussi: Coeurce et Cuerse-.” [455]t.2, p.326.

CƒUR Y ÉTAIT (Mon) : ¶ Titre de l'ouvra-ge [834], Ă©crit par Louis DRIEGHE, ayant poursous-titre Souvenirs d'un Haut-Fournisted'OUGRÉE (Belgique) 1946-82 ... L'auteur rĂ©-sume ainsi sa motivation: "Depuis la fin desannĂ©es 1950, j'ai poursuivi ardemment le rĂȘvede retracer le plus fidĂšlement possible monMĂ©tier de Haut-Fourniste ---. Les Anciens ---s'en iront ---. Jamais plus, on ne parlerait deces Hommes, ceux qui avaient donnĂ© lemeilleur d'eux-mĂȘmes ---. Les lieux-dits au-raient disparu ---, les noms de l'Outillage fĂ©o-dal oubliĂ©s ---. Dans ce rĂ©cit ---, j'ai placĂ© leFondeur comme figure centrale ---." [834]p.3.-Voir: Accouchement, AĂ©rien, Ahote, AlvĂ©o-les, Arbre de Calage, Aspiration (de Fonte),Bac de CoulĂ©e, Baguette, BallastiĂšre, Barrage,Barre, Barre Ă  Burin, Barre Ă  talon, Barre depercussion, Bassin de Granulation, BĂ©tonna-ge, Bloc de Fonte Ă  manche, Blocs (Passagede), BoĂźte Ă  Sable, BonĂštte (Orifice/Troucomme une), Bonbonne d'OxygĂšne, Boucha-ge Ă  (la) main, Bouchage sur Fonte, Boulage,Boulette, Boustrick, Boyau, Brise-roches,Brouette, Busillon, Cale, Chapeau, Chapelle Ă Vent, Chapelle de CoulĂ©e, Col de cygne, Con-

cassage (du Minerai), Conditions de travail,CoulĂ©e, CoulĂ©e de Blocage, CoulĂ©e 'non vide',CoulĂ©e sauvage, CrĂšme de l'Outillage, Cre-vaison, Cuisson, Damage, Dameuse, Dameu-se prĂ©historique, DĂ©boucheuse, DĂ©couvert(À), DĂ©gagement, DĂ©livrance, Dragon, ÉlĂ©-ment Ă©lectrique, Emmacralage, Engraisse-ment, Équipement de protection, Évidoir,Fleuret, Fondeur, Foreuse, Foreuse Meudon,Fourche, Fusik, Gamin, Gazi (Li), GĂ©ant,Gonflage, Goulotte, Gueulard ouvert (ArrĂȘtavec), Hanche, Haut-Fourniste, Homme Ă  laclĂ©, Incident de Bouchage, Insufflation, LĂą-chage, Lance Ă  OxygĂšne Pechel, Lavage,Longueur (du Trou de CoulĂ©e), Louche, Ma-chine Ă  Boucher, Macrotte, Macrale, Mahote,Mastic (Blanc), MatiĂšres, MĂšche, Meudon,Moral de Fer, Mouton, Nombril (du H.F.),Oiseau dans la main (?), PĂąte Ă  Boucher, PĂąteblanche, PĂąte Ă  Goudron, PĂȘle, Pelle, Pelle Ă Crasse, PercĂ©e, PisĂ©, Placard, Platine, PĂ©riodeĂ  Gaz, PĂ©riode Ă  Vent, Position Gaz-Vent,Position Vent-Gaz, Potale, Premier Fondeur,Ramon, Rampe de Skip, RĂ©fection (des Rigo-les), RĂ©fectionner, Ringard, Riquette, Routede CoulĂ©e, Route de CoulĂ©e centrale, Routede CoulĂ©e principale, Signaux, Socle, Souf-flet, Souterrain, Soutirage, Stoupa, Talbot,Tampon (Gros), Titan, Toilettage, Tore,Touire, Tournante, Travail de Pause, TrĂ©-mieur, TroisiĂšme Fondeur, Trouage, Vautrin,Vent mĂ©langĂ©, Wagon Ă  DĂ©blais, Wagon TrĂ©-mieur, Yougoslave (Barre), Zone de rĂ©coltedes Liquides.TROGNON : CƓur nĂ©gligĂ©. Michel LACLOS.

COEUX : ¶ Dans le DĂ©partement des ForĂȘts(Luxembourg), vers 1810, volume de Char-bon de Bois Ă©quivalent au dixiĂšme de la Ben-ne, -voir ce mot.Sans doute, est-ce une var. orth. de Queue.

CO.FE.PY. : ¶ Sigle dĂ©signant le COmptoir de ventedes Minerais de FEr des PYrĂ©nĂ©es ... Cette institutiona Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  la fin de la 2Ăšme Guerre mondiale pour lecontrĂŽle des ventes des Minerais de Fer du Bassin desPyrĂ©nĂ©es.-Voir, Ă  Comptoir de vente des Minerais de Fer del’Est de la France, la cit. [1468] p.95.. Cet organisme des annĂ©es 1946/55, est mentionnĂ© surfiche inventaire, mais sans autre indication, d’aprĂšs[3972] rĂ©f.<99 973> ... On relĂšve Ă©galement son exis-tence, in [3972] PAM 99 973, pĂ©riode 1946-1955..

CO.FER.EST : ¶ Sigle pour: COmptoir de vente desMinerais de FER de l’EST de la France ... InstitutioncrĂ©Ă©e Ă  la fin de la 2Ăšme Guerre mondiale pour lecontrĂŽle des ventes de Minerais de Fer de l’Est de laFrance.-Voir: Prix de marchĂ©.. “Dans le domaine Ă©conomique ---, la rĂ©organisationaux lendemains de la guerre (1939/45) reflĂšte les idĂ©esdirigistes de l’époque. Si les courants commerciauxentre Mines et usines Ă©tablis depuis des dĂ©cennies sontmaintenus, les ventes doivent obligatoirement transiterpar un Comptoir et le prix du Minerai est fixĂ© par unarrĂȘtĂ© ministĂ©riel. Sont ainsi crĂ©Ă©s: CO.FER.EST -Comptoir de vente des Minerais de Fer de l’Est de laFrance- pour le Bassin de l’Est, MIN.OUEST pour leBassin de l’Ouest, COFEPY pour le Bassin des PyrĂ©-nĂ©es. // Le Comptoir reçoit les commandes de la SidĂ©-rurgie, les transmet aux Mines, et facture aux Usinesconsommatrices ---” [1468] p.95.. “CO.FER.EST devient un organisme de conseil com-mercial et de statistiques. C’est lui que les SociĂ©tĂ©s mi-niĂšres chargent de nĂ©gocier les contrats de vente duMinerai Ă  l’exportation en Belgique, Luxembourg etSarre.” [1054] n°1 Janv.-Mars 1991, p.42.. On relĂšve son existence, in [3972] PAM 64 190/192/193, pĂ©riode 1937-1954..

COFFE : ¶ Dans la Mine corse de FARINO-LE-OLMETA, au 17Úme s., "Corbeilles." [651]p.87.

COFFIN : ¶ “Agric. Étui contenant de l’eau ou del’herbe mouillĂ©e, dans lequel le faucheur met la pierreĂ  aiguiser, et qu’il porte Ă  sa ceinture.” [206]. “Coffins en Fer-blanc et en zinc, accrochĂ©s Ă  la cein-ture servant Ă  maintenir la pierre Ă  faux au frais.”[4232.] p.228, texte et ill. et [5234] p.347 et lĂ©g. d'ill..

Page 20: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 368 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COFFRAGE : ¶ A la Mine souterraine, sortede Boisage.. ”Les Galeries ou Puits que l’on Creuse dansla terre sont soutenus par un Coffrage de ma-driers appliquĂ©s contre les terres, et retenusintĂ©rieurement par des ChĂąssis, dont les Boisont de 4 Ă  6 pouces (10,8 Ă  16,2 cm) d’équar-rissage.” [4393] p.33.¶ “Forme de bois, de mĂ©tal ou de toute autre matiĂšre,servant de moule au BĂ©ton.” [206]ïżœ À la Mine ...Les principales applications concernent laconfection des Piliers et le confinement desRemblais.-Voir Chemisage.-Voir, Ă  Puisatier, la cit. [434] p.225.

COFFRE : ¶ À la Mine de Charbon duNord, avant la crĂ©ation de la Salle des pen-dus, sorte de bahut dans lequel le Mineur ran-geait ses effets civils personnels Ă  la prise deposte et ses effets de travail en fin de Poste.. "Normalement le Mineur arrive entre 4 h etdemi et 5 heures, le matin. Il range ses effetsdans le Coffre, car Ă  cette Ă©poque, il n’y avaitpas de Salle de douche.” [4521] p.11.¶ pl. Dans les Mines de Fer, endroit amĂ©nagĂ©en vestiaire sommaire, Ă  proximitĂ© des Chan-tiers d'Abattage oĂč l'Équipe de travail campeen SĂ©curitĂ©.. Chaque Équipe dispose d'un ou deux Cof-fres, sorte de bahuts en bois, oĂč est entreposĂ©l'Outillage de Chantier ... C'est le point de rĂ©-union en dĂ©but et fin de Poste, le lieu dans le-quel l'Équipe se rĂ©unit au moment du Briquet,l'endroit oĂč l'on se retire au moment du Tir,etc..¶ Partie du Soufflet en bois.. ”Ces soufflets se composent de deux Coffrespyramidaux dont l'un pĂ©nĂštre dans l'autre. Lecoffre infĂ©rieur, qui porte la buse, est immo-bile; le Coffre supĂ©rieur, au contraire, est mo-bile.” [4148] p.99.¶ Anciennement, partie du Bocard oĂč l'onmettait le Minerai sous les Pilons.Syn.: Mortier.. "Le Coffre, fait dans un tronc de chĂȘne oude hĂȘtre, se trouve --- entre les poutres dres-sĂ©es ---. Il est long de 3 pieds (0,88 m), largede 3/4 de pied (22 cm), haut d'un pied et 6doigts (40,5 cm)." [650] p.252.¶ Au Fourneau, syn. de Huge ou Huche, entant que rĂ©serve d’eau pour une Roue hydrau-lique par en-dessus.. À propos d’un projet de construction deFourneau sur l’Étang Gabriau (Indre), vers1710/20, dans les commentaires de ce texte,on relĂšve: “Le mot Coffre est utilisĂ© dans leMĂ©moire sur les Forges de TRONÇAIS et Solo-gne ... par le citoyen CAMUS qui les a visitĂ©esen Messidor An VI -arch. nat. F14 4279-.”[1783] selon notes prĂ©parĂ©es par P. LÉON, ...qui pense que cet Ă©lĂ©ment Ă©tait vraisembla-blement en bois.¶ Au H.F., en 1900, syn. d'Accumulateur; -voir: Chargeur aux RĂ©servoirs.◊ Étym. d’ens. ... ”Berry, couffre; provenç. et espagn.cofre; ital. cofano; du lat. cophinus; grec, kophinos.”[3020]Quand une femme vous dit: 'Mon trĂ©sor', traduisez: 'MontrĂ©sorier'. Jean MARSAC.

COFFRE À EXPLOSIFS : ¶ Aux H.B.L.,dans les Chantiers du Fond, Caisse dans la-quelle sont entreposĂ©s les DĂ©tonateurs,d’aprĂšs note d’A. BOURGASSER ... Cette exp.figure in [2234] item 190, p.4.MALLE : Quand on vous oblige Ă  partir, il faut la boucler.

COFFRE À MINE : ¶ Au 18Ăšme s., Outildu Mineur; rĂ©cipient en bois muni de rou-leaux pour le Transport du Minerai. Ce coffremuni de rouleaux pouvait ĂȘtre transportĂ© parun chariot Ă  grandes roues, d'aprĂšs [2127] p.3et pl.I.

COFFRE À ROULETTES : ¶ Au 18Ăšme s.,Ă  la Mine, moyen de Transport du Minerai.Exp. syn.: coffre Ă  Mine.-Voir, Ă  Stourne, la cit. [3201] p.276/77.

COFFRE DE FER : ¶ “Meuble --- de MĂ©tal -Fer- ---en forme de parallĂ©lĂ©pipĂšde dont (une) face(1) --- est ---mobile.” [206] ... (1) En gĂ©nĂ©ral, il s’agit du couvercle.. “La propriĂ©tĂ© terrienne, le champ, la moisson, le trou-peau, ne se peuvent enfermer comme une action debanque dans un Coffre de Fer.” [4623] p.113.. “Rien que le Coffre ... Coca-Cola, dont la recette dela fameuse boisson est secrĂšte depuis 125 ans Ă  retirĂ©le coffre qui la renferme de la banque oĂč il reposait. LeCoffre de'Fer gris est dĂ©sormais exposĂ© dans le musĂ©eWorld of Coca-Cola Ă  ATLANTA, mais la formule dubreuvage inventĂ© par le pharmacien PEMBERTON enJ886 n'est, elle, toujours pas visible.” [21] du Lun.12.12.2011, p.2.

COFFRE-FORT : ¶ MĂ©taphore imagĂ©e pour dĂ©-signer toute Mine ... Cette exp. a Ă©tĂ© relevĂ©e par J.-M.MOINE, dans la chanson Le Fondeur, de MOUTON-DUFRAISSE, in [4310], p.58/60; dans le couplet n°3.¶ Exp. reprise par J.-M. MOINE Ă©voquant la forme duH.F. ... Il Ă©crit, aprĂšs avoir citĂ© R. PRIOURET parlant de‘gens riches par dĂ©f.’: “L’une des images les plus for-tes attachĂ©es aux MaĂźtres de Forges --- est celle de larichesse ---. Le H.F. avait des allures de Coffre-fort.”[814] p.281.¶ En argot, “COFFIOT = Coffre-fort. // Ex.: Avant de dĂ©bri-der (= fracturer) un Coffiot, Zino Bras de Fer faisait le signede la croix ---'.” [204] p.86.OPÉRA : Salle des coffres. Lucien LACAU.

COFFRE PUISARD : ¶ Au 19Ăšme s., Ă  laMine, Puisard dĂ©plaçable employĂ© lors duFonçage des Puits dans des terrains trĂšs Ă©bou-leux.. "Lorsque les palplanches ont Ă©tĂ© enfoncĂ©essur tout le pourtour du Puits, on commence Ă enlever le terrain, d'abord sur l'un des cĂŽtĂ©scourts du Puits, en enfonçant d'ailleurs tou-jours le Coffre puisard." [1826] t.II, p.51.COFFRE : Il cache souvent un trĂ©sor derriĂšre sa combinai-son.” [1536] p.IX.

COFFRET : ¶ Récipient dans lequel on Mal-léabilise la Fonte ... -Voir, à Marmite, la cit.[2179] p.98.

COFFRET D’ALARME : ¶ Appareil repĂ©-rable permettant de donner l’alerte ou d’inter-rompre le fonctionnement d’un Ă©lĂ©ment deve-nu brusquement dangereux.. À propos de l’Us. d’AUBOUÉ, un stagiaireĂ©crit, en Janv. 1951: "Dans tous les bĂątimentsprincipaux, il y a un ou plusieurs Coffretsd’alarme.” [51] -103, p.38.

COFFRET (de Chantier) : ¶ "AumĂŽne Ă©lectri-que oĂč sont regroupĂ©s les Ă©lĂ©ments principaux de cou-pure de courant." [267] p.15ïżœ À la Mine ...Loc. syn.: Coffret de Parement.. "Blocs contenant l'ens. des dispositifs Ă©lec-triques pour une installation." [235] p.793.CÉSARIENNE : Ouverture du coffre pour assurer la suc-cession.

COFFRET DE PAREMENT : ¶ À la Mine,coffret Ă©lectrique jalonnant les Ă©tapes del’avancement des Chantiers.Loc. syn.: Coffret (de Chantier).. “Le courant arrivait au Quartier au coffretprincipal alimentant les divers coffrets dis-joncteurs des Pompes, Ventilateurs, Treuilsde Halage, mais aussi: JOY, Camions- Navet-tes, Jumbos, Estacades ... Des cĂąbles lourds,pesants, partaient en tous sens, sillonnaientles Galeries. De point en point des coffrets in-termĂ©diaires, dits Coffrets de Parement per-mettaient aux Engins de se brancher sur lecircuit d’alimentation en fonction du ChantieroĂč ils travaillaient.” [2084] p.141.

COFFRET INTERRUPTEUR : ¶ Exp. del'Industrie miniĂšre quĂ©bĂ©coise, in [448] t.I,p.16, dĂ©signant un Ă©lĂ©ment d’un Circuit de

Tir, peut-ĂȘtre un artifice de SĂ©curitĂ© destinĂ© Ă empĂȘcher toute mise Ă  feu intempestive desDĂ©tonateurs par courants Ă©lectriques parasitesou branchement erronĂ© de la Ligne de Tir,selon note de J.-P. LARREUR.

CO.F.I.S. : ¶ Sigle pour COntrat de Formation Interne(Ă  la) SidĂ©rurgie ... Il concernait les agents en sureffec-tif, qui Ă©taient mis en Formation pour une durĂ©e de 9 Ă 12 mois; le Personnel revenait ensuite en SidĂ©rurgie; laformation et le suivi de la formation Ă©taient assurĂ©sjusqu’à la rĂ©intĂ©gration -C.G.P.S.- de 1987, d’aprĂšs[4224] p.18.. Ce contrat, note Cl. SCHLOSSER, a Ă©tĂ© mis en Ɠuvreen 1989 Ă  UNIMÉTAL, Us. de GANDRANGE; ilconduisait Ă  un reclassement professionnel dans l’Éta-blissement de GANDRANGE-ROMBAS; cette forma-tion Ă©tait ciblĂ©e sur le futur emploi.. Dans une note UNIMÉTAL/14.11.1989, Plan social1990/91 / Ouvriers-ÉTAM-IC, , au §. AchĂšvement desrestructurations, on relĂšve: “ParallĂšlement, 12 titulai-res d’un COFIS actuellement en pĂ©riode de formationse verront proposer un nouvel emploi dans l’établisse-ment de GANDRANGE-ROMBAS, en application desconventions passĂ©es.” [300] p.3, Ă  ... UNIMÉTAL - Plansocial 1990-91.

COFRAFER : ¶ StĂ© franç. de dĂ©coupe industrielle, dugroupe OXYMÉTAL ... Elle est constituĂ©e d’un certainnombre de filiales, parmi lesquelles une Ă  94380 BON-NEUIL-s/Marne de l’oxycoupage, de la dĂ©coupe laser etdu nĂ©goce de tĂŽles et une autre Ă  69628 VILLEURBAN-NE pour le commerce de gros de produits mĂ©tallurgi-ques, d’aprĂšs [1987] du Sam. 22 au Lun. 24.03.2003 &[3310] sites GOOGLE & WANADOO, les 13 & 19.05.2003.

COFTEURE : ¶ À la Houillerie liĂ©geoise,"n.m. 'Li Cofteure dĂš CalonĂź; mallette en cuirfermĂ©e au cadenas. Le 'CalonĂź' -Boute-feu-met ses Cartouches et ses DĂ©tonateurs dans sa'Cofteure Ăą poure (mallette Ă  Poudre)'."[1750]

COFUSION : ¶ Technique de fabrication de l’AcierprĂ©conisĂ©e par RÉAUMUR, consistant Ă  mĂ©langer et Ă faire fondre ensemble -en petites quantitĂ©s, et au labo-ratoire- de la Fonte (trop CarburĂ©e) et du Fer (pas as-sez); cette technique fera Ă  nouveau surface lorsque se-ra produit l’Acier au Creuset, d’aprĂšs notes prises Ă  latable ronde du G.H.M.M., Ă  BELFORT, le 07.11. 1992... Cette phrase, appelle de M. BURTEAUX la rĂ©flexionsuivante: Au dĂ©part, HUNSTMAN invente la Fusion auCreuset pour rendre l'acier plus homogĂšne; il n'y adonc pas de MĂ©tallurgie dans le Creuset ainsi que ledĂ©crit [525]: "Acier Fondu. Cet Acier n'est autre quel'Acier de CĂ©mentation que l'on Fond dans un Creusetde plombagine, Ă  l'abri des gaz de la combustion." ...Vers la fin du 19Ăšme s., LEDEBUR Ă©crit: "On a propo-sĂ©, et tentĂ© avec plus ou moins de succĂšs de fabriquerde l'Acier Fondu au Creuset en Fondant ensemble de laFonte et du Fer; mais il est difficile d'obtenir ainsi unproduit d'un degrĂ© de Carburation qui rĂ©ponde bienexactement Ă  ce que l'on dĂ©sire et qui ne contienne pasen excĂšs du Silicium et du ManganĂšse, ou quelque Ă©lĂ©-ment nuisible." [182] t.II p.489 ... En 1930, ANGLÈSD'AURIAC confirme le pessimisme de LEDEBUR:"L'Affinage au Creuset de la Fonte par le Minerai etmĂȘme la Refonte d'un mĂ©lange de Fonte et de Ferrailledonnent de mauvais rĂ©sultats." [332] p.627 ... Cepen-dant, on Ă©crit en 1966: "Acier au Creuset. On peutFondre --- du Fer avec une quantitĂ© dosĂ©e de Fontepour obtenir la Teneur voulue en Carbone." [1095]p.211 ... Au total, il ne semble pas que la Cofusion auCreuset ait Ă©tĂ© exploitĂ©e industriellement; en effet,quand [1095] parle, en 1966, de Fondre ensemble duFer et de la Fonte, il ne peut qu'exprimer une possibili-tĂ© thĂ©orique.-Voir, Ă  Ébullition du Fer dans la Gueuse, la cit.[2483] p.69.-Voir, Ă  ProcĂ©dĂ© de diffusion visco-liquide, la cit. [29]4ïżœ1961, p.251.-Voir, Ă  Soufflerie hydraulique, la cit. [1867] p.64/65.. La Cofusion du Fer et de la Fonte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă grande Ă©chelle au Four Martin, dans le ProcĂ©dĂ© aux Ri-blons ou Scraps process.ïżœ Allemagne ... . Vers 1860, chez KRUPP, on rĂ©alisait au Creuset unesorte de Cofusion entre du Fer et de l'Acier prĂ©parĂ© parDĂ©carburation de la Fonte au Four Ă  Puddler. "PourcrĂ©er l'Acier Fondu, aux morceaux d'Acier PuddlĂ©, onajoute dans le Creuset des morceaux d'un Fer spĂ©cialprovenant d'un Minerai particulier qui prend Ă  l'AcierPuddlĂ© un excĂšs de Carbone, et se Carbure lui-mĂȘmepar consĂ©quent." [1051] p.162.ïżœ Chine .... En Chine, ancienne mĂ©thode de fabrication de l'Acier

Page 21: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 369 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

... "À partir du 5Ăšme s., une grande partie de l'Acierchinois Ă©tait fabriquĂ© par ce que nous appelons incor-rectement Cofusion. Dans cette technique, le Fer ForgĂ©et la Fonte sont chauffĂ©s ensemble, les morceaux pĂą-teux du premier baignant dans la phase liquide, richeen Carbone." [29] 1962/2, p.65 ... On fabriquait ainsil'Acier en bloc, -voir cette exp., ajoute M. BUR-TEAUX.. “Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu pour l’Acier, la Fontecontient beaucoup de Carbone et le Fer doux n’encontient presque pas, alors qu’un Acier pour avoir lescaractĂ©ristiques dĂ©sirĂ©es, doit en contenir une quantitĂ©bien dĂ©terminĂ©e. Vers le 5Ăšme s. ap. J.-C., les Chinoismirent au point le ProcĂ©dĂ© de Cofusion, dans lequel dela Fonte et du Fer furent Fondus ensemble pour donner‘quelque chose d’intermĂ©diaire’ qui Ă©tait l’Acier. C’estessentiellement le ProcĂ©dĂ© MARTIN et SIEMENS de1863, appliquĂ© 1.400 ans plus tĂŽt. // Ce ProcĂ©dĂ© Ă©taitrĂ©guliĂšrement employĂ© au 6Ăšme s., Ă©poque Ă  laquellenous en avons une description chinoise: ‘Qiu HUAI-WEN faisait aussi des Sabres en ‘Fer de la veille’. Sa mĂ©tho-de consistait Ă  Cuire la Fonte la plus pure, empilĂ©e avec desLingots de Fer doux; aprĂšs plusieurs jours et plusieurs nuits,le tout devenait de l’Acier’. // Son YINGXING nous fourniten 1637 des dĂ©tails prĂ©cis: ‘La mĂ©thode de Fabrication del’Acier est la suivante: le Fer doux est Battu en fines plaquesou Ă©cailles larges d’un doigt et longues d’environ 4 cm. Onserre ces plaques entre des Feuilles de Fer doux et on lespresse fortement sous des morceaux de Fonte qu’on empiledessus. L'ensemble est couvert de boue et d’Argile. De gran-des Souffleries Ă  Pistons sont ensuite mises en action et, lors-que le Feu a atteint une chaleur suffisante, la Fonte arrive lapremiĂšre Ă  sa transformation -Fond- et s’écoule dans le Fer.Quand les deux sont unis l’un Ă  l’autre, ils sont sortis et For-gĂ©s. Ils sont ensuite RĂ©chauffĂ©s et MartelĂ©s’. // RĂ©cemment,des expĂ©riences ont Ă©tĂ© faites Ă  l’aciĂ©rie de CORBY en An-gleterre, afin de reproduire les anciennes mĂ©thodes chinoisesde fabrication de l’acier. Les rĂ©sultats furent trĂšs bons:l’Acier obtenu Ă©tait trĂšs uniforme le Carbone de la Fontes’était rĂ©pandu partout pour donner un mĂ©lange homogĂšne.La tempĂ©rature initiale Ă©tait de 925 °C, le MĂ©tal avait Ă©tĂ©sorti et MartelĂ© Ă  la main; aprĂšs un RĂ©chauffage de 8 heuresĂ  900 °C, le rĂ©sultat Ă©tait parfait. //Il est important de serendre compte qu’un des Ă©lĂ©ments fondamentaux desheureux rĂ©sultats qu’ont obtenu les Chinois dans latechnologie du Fer et de l’Acier fut l’invention deleurs Soufflets spĂ©ciaux qui servaient Ă  injecter degrandes quantitĂ©s d’air nĂ©cessaires ---. Ils leur permet-taient sur les Fours un flux d’air continu, c’est-Ă -direnon interrompu lors des retours en arriĂšre du Piston. Illeur aurait Ă©tĂ© impossible d'obtenir les succĂšs qu’ilsont connus dans leur processus de fabrication del’Acier Ă  haute tempĂ©rature s’ils n’avaient disposĂ© qued’un courant d’air instable, arrivant seulement parbouffĂ©es. De plus l’application de la puissance hydrau-lique pour actionner les Soufflets Ă  Piston Ă  l’aided’une Roue Ă  eau horizontale rendait possible l’emploide Souffleries plus grandes.” [1867] p.68/69.

CO.GÉ.CHAR. : ¶ Sigle pour COmpagnie GÉnĂ©raleCHARbonniĂšre. D’une note -classĂ©e aux Arch. Nat., sous la cote 189AQ 435-, relative Ă  la Vente des Charbon lorrains da-tĂ©e du 01.06.1942, J.-M. MOINE a relevĂ©: ‘StĂ© franco-all. regroupant la majoritĂ© des importateurs français deSTRASBOURG et les maisons all. installĂ©es avant 1914sur le port de STRASBOURG. la CO.GÉ.CHAR. avaitl’exclusivitĂ© de la vente des Charbons de la Ruhr dans12 dĂ©partements français'.

COGÉNÉRATION : ¶ Production d’Éner-gie Ă  partir de rĂ©sidus d’Exploitation miniĂšre.. En Pennsylvanie, ”en 1976, plusieurs Cen-trales de CogĂ©nĂ©ration sont construites. CesCentrales sont destinĂ©es Ă  brĂ»ler les produitsdes Crassiers et les dĂ©chets des Mines.”[4043]¶ Dans une Usine SidĂ©rurgique, Productiond'Énergie Ă  partir des Gaz produits dansl'Usine (Gaz de H.F. et de Cokerie).. "Selon le principe de la CogĂ©nĂ©ration Ă  par-tir de Gaz Coproduits, l'Énergie Ă  haute tem-pĂ©rature est rĂ©cupĂ©rĂ©e sous la forme d'Ă©lectri-citĂ©." [1790] n°98038, p.1.. Remodelage "de l'installation de Soufflage(des H.Fx) de MIZUSHIMA (Japon), qui con-cerne la construction d'une unitĂ© de CogĂ©nĂ©-ration comprenant un gĂ©nĂ©rateur Ă©lectrique Ă Turbine Ă  Gaz de 90 MW et une ChaudiĂšre derĂ©cupĂ©ration de chaleur/gĂ©nĂ©rateur de Vapeurde 200 t/h." [1790] n°98039, p.1.

COGHES : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Co-ke ... Voir, à Coadks, la cit. [1444] p.172.

COGIFER : ¶ L’une des 3 branches de la StĂ© alsa-cienne DE DIETRICH, chargĂ©e des travaux publics etFerroviaires, d’aprĂšs [21] du Dim. 07.07.1996 ... Au-

jourd’hui, sous contrĂŽle all., cette StĂ© s’est spĂ©cialisĂ©edans les travaux sur Voies FerrĂ©es ... À SOLLAC,confirme F. SCHNEIDER, cette StĂ© assure la Maintenan-ce des systĂšmes d’Aiguillages, la pose et la rĂ©parationdes Voies FerrĂ©es -Sept. 2003.-Voir: SOLOTRAFER.. “COGIFER TF en bref ... Effectif: 1.450 personnes ---.// Chiffre d’affaires: 170 M€. // Fait partie, depuisSept. 2002, du groupe all. VOSSLOH -5.470 personnes---- et s’est repositionnĂ© sur les activitĂ©s ferroviaires ---. // COGIFER TF s’illustre rĂ©guliĂšrement dans les chal-lenges SĂ©curitĂ©.” [694] n°24 - Mai 2003. p.26/27.. Dans les annĂ©es (19)80/90, cette entreprise, sous-traitĂ©e par UNIMÉTAL, Ă©tait chargĂ©e de l’entretien desVoies FerrĂ©es de ROMBAS, JƒUF, GANDRANGE,d’aprĂšs note de G.-D. HENGEL.

COGKES : ¶ Au 18Úme s., var. orth. de Co-ke ... Voir, à Koeks, la cit. [1444] p.171/72.

COGNARD : ¶ Dans le parler des machinistes despectacles, “Marteau. // (Ex.:) Le soir de la 1Ăšre, le rĂ©-gisseur affolĂ©, qui trouvait plus le brigadier (bĂąton tra-ditionnel), a tapĂ© les 3 coups avec mon Cognard.”[3350] p.40.

COGNÉE : ¶ Hache de Fer Ă©troit, Ă  long manche quisert Ă  abattre les arbres, Ă  dĂ©grossir des piĂšces de bois,etc., d’aprĂšs [PLI] ... Cet Outil est, entre autres, utilisĂ©par le Charbonnier.Syn.: "... Coignie, au Moyen-Âge; Cougne, en Bour-bonnais. On l'appelle aussi CognĂ©e de battage." [4176]p.373.. ”n.f. Grande Hache, instrument de Fer plat, AcĂ©rĂ© ettranchant, ayant un long manche de bois. Il sert aux bu-cherons Ă  abattre du bois dans les forĂȘts, aux charpen-tiers Ă  le tailler dans le chantier ---. Il y a de grandesCognĂ©es Ă  deux biseaux pour Ă©quarrir le bois.” [3191]. ”Les CognĂ©es, Couteaux, et autres instrumens fen-dans et tranchans, n'agissent que par la vertu du coin.”[3191] Ă  ... COIN.◊ Étym. ... ”Berry, cognie, cougnĂ©e, cougnie; gĂ©nev.coignĂ©e; Saintonge, cougnĂ©e; picard, quignie; bas-lat.cuniada -8Ăšme s.-; du latin cuneus, coin.” [3020]EMPESTER : Cogner ou Fouetter . Michel LACLOS.

COGNÉE D'ABATTAGE : ¶ Outil taillant qui sert Ă abattre les arbres; on dit aussi simplement CognĂ©e.. "Le Fendeur (de bois) se sert aussi de coins en boisdur, comme du charme ---. Ils sont enfoncĂ©s dans lapiĂšce Ă  fendre Ă  l'aide --- de la tĂȘte de la CognĂ©e d'abat-tage." [3069] n°4ïżœ2001, p.37.

COGNÉE DE BATTAGE : ¶ Syn. de CognĂ©e; -voir,Ă  ce mot, la cit. [4176] p.373

COGNET : ¶ Au 15Úme s., "Coin de Fer employé parles Bûcherons, carriers et Mineurs -GAY-." [604]p.682 et [4176] p.373, partiellement.On trouve également les var. orth.: coignect, coignet,congnet.

COGNEUX : ¶ "Batte du Fondeur, pourfrapper le Sable Ă  Moule.” [308]

COGNIS : ¶ Anc. terme ital., Coin, d’aprĂšs[3431] p.178 ... Ce mot est Ă  rapprocher deCognet, note M. BURTEAUX.

COGNOIR : ¶ “n.m. Typogr. Morceau de bois dur enbiseau, ou Outil en Fer, pour serrer et desserrer les for-mes. -On dit mieux DĂ©cognoir-.” [455] t.2, p.329.

COGOLINITE : ¶ Sulfure naturel de Zinc et de Fer,d'aprÚs [152] ..., "que l'on trouve à COGOLIN (Var)."[1883]

COGRAIN : ¶ Au 18Ăšme s., lors de la Fabrication duFil de Fer, “Grains de Fer qui s’incrustent dans la FiliĂš-re et raient le Fil.” [1104] p.1.037 ... . "Le FEW attesteaussi Cograins: parcelles de Fer qui s'attachent Ă  la Fi-liĂšre dans les TrĂ©fileries, depuis l'EncyclopĂ©die." [330]p.99.-Voir, Ă  Fil de Fer (DĂ©fauts), la cit. [1104] p.1037/38.

COGUE : ¶ Syn. de Hus, d'aprÚs [24] p.104.

COHÉRENCE : ¶ ”n. f. État de ce qui est cohĂ©rent.Anc. syn. de CohĂ©sion. . Dans le bois, la CohĂ©rence longitudinale est bien plusconsidĂ©rable que l'union transversale, BUFFON.”[3020]. ”On verra combien le force de CohĂ©rence est grandedans les Fers Ă©prouvĂ©s, puisqu'on les a percĂ©s Ă  chaud

sur une grande Ă©paisseur dans le sens des Fibres mĂȘmedu Fer, sans qu'il y ait eu Ă©cartement ni gerçure.”[4556] vol.10, n°LX -Fructidor an IX (AoĂ»t 1801),p.938.◊ Étym. ... ”Cohaerentia, de cohaerens, cohĂ©rent.”[3020]

COHÉRENT/ENTE : ¶ ”Qui tient rĂ©ciproquement en-semble. Les molĂ©cules du Fer sont bien plus cohĂ©ren-tes que celles du plomb.” [3020]◊ Étym. ... ”Lat. cohaerens, de cohaerere, ĂȘtre cohĂ©-rent, de co (avec), et haerere, ĂȘtre attachĂ©.” [3020]

COHÉNITE : ¶ "Carbure mĂ©tĂ©oritique de Fer, nickelet cobalt.” [152] supp. ... “Carbure de Fer, de Nickel etde Cobalt des MĂ©tĂ©orites. = Fer carburĂ©.” [1521] p.276.-Voir, Ă  Fer mĂ©tĂ©orique, la cit. [375] p.230, Ă  ... FER.. ”MinĂ©ral proche de la CĂ©mentite Fe3C. La CohĂ©niteest trĂšs dure et use rapidement les lames de scie.”[2643] <Cyber EducationFree> -Nov. 2009.ïżœ Formule ... (Fe,Ni,Co)3C, d'aprĂšs [1484] n°21, p.18.ïżœ DĂ©dicace ... ”DĂ©diĂ© Ă  E. COHEN.” [2643]<euromin.w3sites.net/ mineraux> -Nov. 2009.

COHÉREUR : ¶ "n.m. Tube contenant de la Li-maille, utilisĂ© pour la rĂ©ception des ondes hertziennesdans la tĂ©lĂ©graphie sans fil.".[3452] p.213.

COHÉSION : ¶ C'est l'aptitude du Coke oude l'AgglomĂ©rĂ©, Ă  ne pas se morceler facile-ment dans l'Essai au Tambour MICUM. C'estune information complĂ©mentaire Ă  la notiond'Abrasion.. "Pour que le Coke ait une CohĂ©sion suffisante, onadmet gĂ©nĂ©ralement qu'il faut que les Zones de Fusiondes diffĂ©rents Charbons se recouvrent largement. Parexemple la trĂšs mauvaise CohĂ©sion du Coke produit Ă partir d'un MĂ©lange de Flambants Gras et de 3/4 GrasparaĂźt pouvoir s'expliquer d'une part, parce que lesdeux constituants sont peu fusibles, d'autre part, par lefait que le Flambant Gras est dĂ©jĂ  resolidifiĂ© quand le3/4 Gras atteint sa fluiditĂ© maximale. Dans la plupartdes cas, une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature des PiĂ©droitsamĂ©liore la CohĂ©sion du Coke." [33] p.90.. Elle se mesure Ă©galement pour les AgglomĂ©rĂ©s deCharbon ... L'appareil d'essai comprend un tambourde 91 cm de diamĂštre et de 95,7 cm de longueur etmuni Ă  l'intĂ©rieur de 3 palettes longitudinales de 20 cmde largeur. Le test concerne 50 kg d'AgglomĂ©rĂ©s quel'on fait tourner dans le tambour pendant 2 minutes, Ă raison de 25 tr/mn. AprĂšs le test, l'AgglomĂ©rĂ© est cri-blĂ© sur un Crible Ă  trous carrĂ©s de 3 cm de cĂŽtĂ©; la Co-hĂ©sion, que l'on exprime en %, est Ă©gale au double dupoids en kg du Tamisat, d'aprĂšs [1667] p.37/38 ..."Chaque acheteur indique la CohĂ©sion qu'il exige. LaMarine Française exige en gĂ©nĂ©ral 52 %, sauf pour lestorpilleurs oĂč l'on exige 58 % " [1667] p.37.. Le Test de CohĂ©sion Ă  froid reprĂ©sente laRĂ©sistance mĂ©canique d'un AgglomĂ©rĂ©. Ilconsiste Ă  faire subir Ă  l'Échantillon prĂ©levĂ©soit un certain nombre de Tours de TambourMICUM, soit un certain nombre de Chutes -dehauteur dĂ©terminĂ©e- ... La Vitesse d'Agglo-mĂ©ration, Ă  ne pas confondre avec la Vitessede ChaĂźne, a une influence directe sur la RĂ©-sistance d'un AgglomĂ©rĂ©.¶ En Fonderie, "la CohĂ©sion d'un Sable deMoulage ou de Noyautage reprĂ©sente la Qua-litĂ© que ce Sable a de rĂ©sister aux sollicita-tions de toutes sortes dont il est l'objet, aprĂšsla confection du Moule ou du Noyau, aucours des opĂ©rations de DĂ©moulage, de Ma-nutention, de Remoulage, de CoulĂ©e. CetteCohĂ©sion est mesurĂ©e par deux caractĂ©risti-ques mĂ©caniques: la rĂ©sistance Ă  la compres-sion, qui s'exprime en g/cm2; la rĂ©sistance aucisaillement qui s'exprime Ă©galement en g/cm2." [626] p.155.¶ ”La cohĂ©sion est la force qui tient unis les atomesd'un corps simple et les molĂ©cules d'un corps compo-sĂ©.” [4302]-Voir: CohĂ©rence.. ”Si l'on suspend un poids Ă  une Barre (en positionverticale) de Fonte ou de toute autre substance, laBarre s'allongera. Le poids qui (mĂšne) la Barre Ă  la li-mite d'Ă©lasticitĂ© reprĂ©sentera la Force de CohĂ©sion etl'Allongement qu'il aura produit est l'ExtensibilitĂ©.”[138] vol.13, 2Ăšme sem. -1826, p.240. ïżœ CohĂ©sion en kg/cm2 de section de la barre ... — Fonte = 1075; — Fer ForgĂ© = 1250; — acier 9137,d'aprĂšs [138] vol.13, 2Ăšme sem. -1826, p.241.◊ Étym. ... ”Cohaesum, supin de cohaerere (-voir: Co-hĂ©rent/ente).” [3020]

Page 22: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 370 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COHÉSION (d’un Sable) : ¶ “La CohĂ©sion d’unSable de Moulage ou de Noyautage reprĂ©sente la Qua-litĂ© que ce Sable a de rĂ©sister aux sollicitations de tou-tes sortes dont il est l’objet, aprĂšs la confection duMoule ou du Noyau, au cours des opĂ©rations de DĂ©-moulage, de Manutention, de Remoulage, de CoulĂ©e.Cette CohĂ©sion est mesurĂ©e par deux caractĂ©ristiquesmĂ©caniques :

- la RĂ©sistance Ă  la compression qui s’exprime en g/cm2;

- la RĂ©sistance au cisaillement qui s’exprime Ă©gale-ment en g/cm2;L’apprĂ©ciation de ces deux rĂ©sistances permet de jugerde la CohĂ©sion d’un Sable donnĂ©; on peut toutefoisporter un jugement par le seul examen de la RĂ©sistanceĂ  la compression —-voir ces exp.—. La CohĂ©sion d’un Sable de Moulage dĂ©pend de diversĂ©lĂ©ments:

1- Sa Teneur en Argile et surtout la QualitĂ© de cetteArgile. Il est Ă©vident que plus un Sable contient de l’Argile,plus il a de CohĂ©sion; mais si l’Argile considĂ©rĂ©e est de mau-vaise QualitĂ©, il aura une CohĂ©sion moindre, qu’avec une Te-neur Ă©gale d’Argile de QualitĂ© supĂ©rieure. Une Argile quiconfĂšre de bonnes QualitĂ©s de CohĂ©sion contient un grandnombre de particules colloĂŻdales et, en haut de l’échelle, ontrouve les Bentonites qui sont les Argiles contenant le plusde particules colloĂŻdales.

2- Son indice de finesse. À Teneur d’Argile Ă©gale, unSable de GranulomĂ©trie moyenne prĂ©sente une meilleure Co-hĂ©sion qu’un Sable plus gros ou plus fin. Dans le premiercas, on peut expliquer cela par les surfaces de contact entregrains qui sont plus faibles et, par le fait, qu’ils nĂ©cessitentmoins d’Argile. Dans le second cas, les grains les plus finssont sous forme de poussiĂšre de Silice et, la surface spĂ©cifi-que du Sable Ă©tant plus grande, il faut plus d’Argile pour dĂ©-velopper un film suffisant autour des grains de Silice ; ceciconduit Ă  introduire plus d’eau dans le Sable, ce qui augmen-te les possibilitĂ©s de soufflures exogĂšnes.

3- Son travail Ă  la Sablerie. Si ce travail est insuffisant,l’enrobage des grains de Silice par l’Argile n’est pas completet la CohĂ©sion est insuffisante, mais au bout d’un certaintemps, que l’on dĂ©termine par Essai en laboratoire, la CohĂ©-sion est Ă  son maximum et ne croĂźt plus.

4 – Son taux d’humidification. Si la Teneur en hu-miditĂ© est trop importante, l’Argile Ă  tendance Ă  se li-quĂ©fier, elle colle et adhĂšre au ModĂšle. Dans le cascontraire, l’Argile ne peut pas dĂ©velopper toutes cesQualitĂ©s. Ce taux d’humidification se dĂ©termine parEssai en laboratoire.” [626] p.153/54.. En fonction de la RĂ©sistance Ă  la compression d’unSable, on considĂšre que sa CohĂ©sion se dĂ©finit commesui, d’aprĂšs ” [626] p.154 ...

Cohésion «r»faible < 300médiocre 300 - 500moyenne 500 - 800forte 800 - 1.200trÚs forte > 1.200

«r» = Résistance à la compression en g/cm2.

COHÉSIVE (Zone) : ¶ Au H.F., c'est laZone de Fusion belgo-anglaise ou anglo-belge.-Voir: Zone cohĂ©sive.

COHÎ : ¶ Au Pays houiller liĂ©geois, “gros Ă©tui cylin-drique en Fer-blanc dans lequel les Ouvriers protĂ©-geaient leurs Chandelles Ă  deux mĂšches avant leurfixation au Chapeau de cuir.” [914] p.167.-Voir, Ă  Extraction (du Charbon), la cit. [914] p.17/18.

COHORTE DE FER : ¶ Exp. qui dĂ©signe une armĂ©ebien Ă©quipĂ©e, selon B. BATTISTELLA.. On trouve cette exp., in le conte des FrĂšres GRIMM :JEAN DE FER: “Alors le jeune homme se lança Ă  l’atta-que avec sa Cohorte de Fer ---.” [3395] p.91.¶ Cette exp. qui semble ĂȘtre de LÉNINE, note J.-M.MOINE, dĂ©signe une avant-garde rĂ©volutionnaire orga-nisĂ©e pour la conquĂȘte du pouvoir. Romain DUCOULOMBIER, in RĂ©gĂ©nĂ©rer le socialis-me: ascĂ©tisme rĂ©volutionnaire et totalitarisme dans lecommunisme français d’entre-deux-guerres, Ă©crit:“Une minoritĂ© (dans le nouveau Parti communiste crĂ©Ă©en DĂ©c. 1920 Ă  TOURS) ... aspirait Ă  une rĂ©gĂ©nĂ©rationascĂ©tique du socialisme pour rĂ©organiser radicalementle parti, conformĂ©ment au vƓu de LÉNINE, en une Co-horte de Fer de rĂ©volutionnaires forgĂ©s sur le modĂšlebolchevique.” [4143] p.489.. Sylvain BOULOUQUE, in Et l’acier fut trempĂ© : la fa-brication du cadre communiste dans le PC/SFIC desannĂ©es 1930, Ă©crit de son cĂŽtĂ©: “... cette communautĂ©des combats sociaux et politiques partagĂ©s par la majo-ritĂ© des militants permet la naissance d’une Cohorte deFer dont la fusion gĂ©nĂ©rationnelle vient montrer quel’acier fut effectivement trempĂ©.” [4143] p.529.

COIFETE : ¶ Au Moyen-Âge, "Calotte de Fer sous leHeaume." [248] -1994, p.113.

COIFFE : * ÉlĂ©ment mĂ©canique ...¶ Au 18Ăšme s., partie d'un Marteau fabriquĂ©een Fonte MoulĂ©e, sans doute syn. de CoĂ«ffe,comme le suggĂšre M. BURTEAUX.-Voir: CoiffĂ© (Outil).. À la Forge d'USEMAIN, bailliage de DAR-NAY(*), le "Fourneau fournit annuellement250 Milliers. Les Moulages pour la garnituredes Feux (Taques de cheminĂ©e et/ou les Taques desFoyers d'Affinerie) et les Coiffes des Marteauxlui reviennent Ă  75 liv., et la Gueuse Ă  70 liv.le mille." [66] p.52 ... (*) Sans doute s’agit-ilde DARNEY (Vosges), note J. NICOLINO.¶ “Terme de mĂ©canique. La Coiffe d’une ChĂšvre, lapartie supĂ©rieure de cette machine.” [350]

* Coiffure ...¶ Aux H.Fx de SERAING, type de couvre-chef dontl'une des concrĂ©tisations a Ă©tĂ© le chapeau de pĂȘcheuravec son couvre-nuque qui protĂ©geait des Étincelles.C'est sur la Coiffe que se portait la VisiĂšre (-voir cemot), qui, elle, protĂ©geait partiellement le devant, etparticuliĂšrement les yeux, par un simple mouvementd'inclinaison de la tĂȘte.¶ Lors du port du Casque, couvre-chef -en tissu ou enpapier- destinĂ© Ă  protĂ©ger la chevelure.-Voir: BĂ©guin, Calot, VisiĂšre.COIFFE : DĂ©coration de chef breton. Michel LACLOS.

COIFFÉ (Outil) : ¶ Au 18Ăšme s., Outil en Fer dont leTaillant ou la pointe est en Acier, produit assez rare(aujourd'hui on utilise du carbure de tungstĂšne); c'est enparticulier le cas gĂ©nĂ©ral pour les Haches, les Ciseaux,etc.. En ce qui concerne les Marteaux hydrauliques,comme il est impossible de changer de Fer selonl'usage et que la forme assez Ă©troite nĂ©cessaire au Bat-tage du Fer est inadaptĂ©e au Broyage du Minerai, laCoiffe est certainement une piĂšce amovible transfor-mant la partie frappante du Mail.

COIFFE (cylindrique) : ¶ À SENELLE, par-tie cylindrique du haut de Cuve oĂč se trouvegĂ©nĂ©ralement la Couronne -de choc- ou Pro-tection du Gueulard, prolongĂ©e, vers le haut,par toute l'enveloppe mĂ©tallique des moyensinternes de Chargement du haut du Gueulard.Syn.: Manchon cylindrique Ă  FONTOY.

COIFFE DE FER : ¶ Au 14Ăšme s., Ă©lĂ©ment constitu-tif de casques de samouraĂŻs, selon note proposĂ©e parJ.-M. MOINE, aprĂšs visite de l’Exposition SamouraĂŻ,Armure du guerrier, MusĂ©e du Quai Branly,08.11.2011-29.01.2012.

COIFFE DE FIER : ¶ Au 13Ăšme s., coiffe de Fer;sorte de Casque.. ”Bauduins DE SORIEL ne les va de riens espargnant,ains le Fiert de l'EspĂ©e parmi la Coiffe de Fier.” [3020]Ă  ... COIFFE.

COIFFE DE HAUBERT : ¶ "Un capuchon de Mail-les, dit Coiffe de Haubert se portait sous le Hheaume:'Si fiert NAIMUM en l'helm principal --- trenchet laCoife entresque à la carn (trancha la coiffe jusqu'à lachair)'." [3019] à ... HAUBERC.

COIFFE DE PROTECTION & D’USURE :¶ Loc. syn. de Coiffe d’usure, -voir cetteexp... À propos de l’Us. de DENAIN, un stagiaireĂ©crit, en Juin 1976: "PrĂ©sentation du H.F.3 ...Gueulard Ă  3 Cloches, dont une -Coiffe deprotection et d’usure de la Petite Cloche.”[51] -112, p.3.

COIFFE D’USURE : ¶ Au H.F., nom de laPetite Cloche supĂ©rieure du Gueulard DELAT-TRE Ă  3 Cloches ... Dans ce systĂšme, il y a, eneffet, 2 Petites Cloches, l’une supĂ©rieure quiobture la TrĂ©mie tournante, et l’autre infĂ©rieu-re qui obture l’orifice supĂ©rieur du Sas; lorsdu CĂ©dage des MatiĂšres dans le Sas, les deuxPetites Cloches s’ouvrent de conserve et lesMatiĂšres glissent sur la Petite Cloche supĂ©-rieure sans effleurer la seconde dont la portĂ©ereste ainsi toujours parfaite.Loc. syn.: Coiffe de protection et d’usure.-Voir, Ă  DENAIN, la cit. [51] -109, p.6.

COIGNAGE : ¶ Portion de la Maçonnerie duFourneau des Grosses Forges, d'aprÚs [152].

. "La visite --- dĂ©signe en effet la Masse duFourneau, aux Parois de laquelle se remar-quent deux grandes ouvertures qui sont sur leCoignage des Piliers joignant aux voĂ»tes.”[1094] p.118.

COIGNASSE : ¶ "n.f. En Mùconnais, au 17Úme s.,Marmite pour faire cuire les coings." [4176] p.373.

COIGNECT : ¶ Au 15Úme s., Coin pour leMineur.Var. orth. de Coignet.-Voir, à Ouvrier du Martel, la cit. [604]p.354.

COIGNÉE : ¶ Au 17Ăšme s., "n.f. Outil de Fer acerĂ©,plat et tranchant en forme de Hache. Toutes les Coi-gnĂ©es ont un manche de bois pour les tenir, et il y en ade grandes et de petites pour les charpentiers, Lesgrandes leurs servent, pour Ă©quarrir et assembler lebois; et les petites qui sont Ă  grand manche, pour abat-tre le bois sur le pied, et Ă©baucher les pieces." [3190]

COIGNÉE À DESPECIER FER : ¶ Au Moyen-Âge, d'aprĂšs [248], despecier est syn. de casser.. Au dĂ©but du 15Ăšme s., Ă  la Forge, la CoignĂ©e Ă  des-pecier Fer est un Outil pour Casser le Fer, d'aprĂšs[260] p.65.

COIGNER : ¶ Anc. var. orth. de cogner, terme em-ployĂ© pour dĂ©signer l’action de l’Outil qui sert Ă  calfa-ter.-Voir, Ă  Moussar, la cit. [3865].

COIGNET : ¶ Au 15Úme s., Coin pour leMineur.-Voir, à Chaynet, la cit. [604] p.301.¶ Dans les anc. Mines, syn. de Pointerolle.-Voir, à Marteau, la cit. [599] n°4 -1975,p.39, texte et note.¶ CognéeSyn.: Detre ... -Voir, à Cor la cit. [604] p.328.

COIGNEUR : ¶ “BĂ»cheron qui abattait les arbres Ă  laCognĂ©e, non au Passe-partout.” [5234] p.353.

COIGNEUX : ¶ Var. orth. de Cogneux,d’aprĂšs [308]

COIGNEY : ¶ Au 15Úme s., Coin pour leMineur.Var. orth. de Coignet.-Voir, à Marteau à Forgez, la cit. [604] p.269.

COIGNIE : ¶ Au Moyen-Âge, CognĂ©e; -voir, Ă  cemot, la cit. [4176] p.373

COIL PRINCIPLE : ¶ Exp. anglaise signifiant ‘prin-cipe de l'enroulement’ ... Vers le milieu du 19Ăšme s.,l'un des procĂ©dĂ©s de fabrication des canons Ă©tait "leCoil principle de M. ARMSTRONG." [1047] p.78 ..."Le principe fondamental de la construction ARMS-TRONG est celui des anciens fusils de luxe en France,c'est-Ă -dire le systĂšme Ă  rubans, il est basĂ© sur l'idĂ©ejuste qu'en tordant en spirale une longue Barre de Fer,on construit un tube dans lequel les fibres du mĂ©tal au-ront la disposition la meilleure pour rĂ©sister Ă  la pres-sion interne." [1047] p.79.

COIN : ¶ À la Mine, Outil en Fer que le Mi-neur plaçait dans les fissures de la roche, qu'ilfaisait Ă©clater en frappant Ă  la Masse sur l'ar-riĂšre de l’Outil.. Dans l'Inventaire des biens de la Maison DEW., en 1797, on relĂšve, Ă  propos des “OUTILS DE

MINEURS ... 27 Coins de Fer pest 44 (lp) Ă  3 s: 6ÂŁ 12 s.” [5470] p.11.¶ En terme minier, piĂšce de bois permettantle Serrage d'un Ă©lĂ©ment de SoutĂšnement,c'est-Ă -dire le Serrage entre Mur et Toit, parex..Syn.: Cougnet ou Coeugnet.-Voir: Raccourche.. Les Coins sont en gĂ©nĂ©ral taillĂ©s dans lesTombĂ©es de Bois; ils doivent ĂȘtre assez longspour dĂ©passer de quelques cm de part et d' au-tre du Bois mis en Serrage et assez largespour bien rĂ©partir les pressions. La face appli-quĂ©e contre le Terrain doit ĂȘtre parallĂšle aux

Page 23: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 371 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

fibres, l'autre lĂ©gĂšrement en oblique. On nedoit jamais superposer deux Coins.. Ce mot Ă©tait en usage Ă  la Mine VAL DE FER,Ă  NEUVES-MAISONS, comme le confirme J.RAOULT, oĂč les Mineurs utilisaient Ă©galementles termes familiers de Rossignol ou Calot; -voir ce dernier mot, au sens de Cale en bois.¶ À la Mine, Outil d'Abatage manuel des Ro-ches, sans Explosif, mais utilisant les Fissu-res.-Voir: Aiguille-Coin & Cognet.. Ce type d’Outil -en Roche ou en bois- Ă©taitutilisĂ© aux premiers temps de l’ExploitationminiĂšre; -voir, Ă  Outils (de Mine), la cit.[2309] p.4.. Au 16Ăšme s. encore, l’Abattage du Mineraise pratique au Coin de Bois mouillĂ©; ainsi:“Le Minerai est Abattu comme au temps del’Égypte ancienne, par introduction de Coinsde bois dans les fentes; mouillĂ©, le bois gon-fle en faisant Ă©clater le Minerai par Blocs.CassĂ©s Ă  la main, ces Blocs sont remontĂ©s Ă la Surface dans des Paniers attachĂ©s Ă  la cor-de d’un Treuil.” [1054] n°3 Juil.-Sept. 1990,p.175.¶ À la Mine, le Coin Ă  bois est un Outil platutilisĂ© pour Fendre les Bois servant au Gar-nissage du SoutĂšnement, selon [2235] p.51.¶ Au 18Ăšme s., dans la Forge catalane duComtĂ© de FOIX, syn. d'Étranguillon.-Voir: Cor.-Voir, Ă  Arbre, la cit. [3405] p.96/97.. Dans la seconde moitiĂ© du 18Ăšme s., Ph.PICOT DE LA PEIROUSE note, Ă  propos de laTrompe de la Forge Ă  la catalane: “Le Coinou Étranguillon affleure le niveau du sol dubassin (de mise en charge de la Trompe) ---.On ouvre ou on ferme les Étranguillons Ă  vo-lontĂ©, et au point qu’on veut, Ă  l’aide des pat-tes, nommĂ©es les Cors, auxquelles sont adap-tĂ©es des bascules qui jouent par le moyend’une bielle.” [3405] p.98.¶ Dans l'EncyclopĂ©die, piĂšce de l'Équipagedes Taillans servant Ă  serrer les brides sur lesEmpoisses; synonyme de ClĂ©, d'aprĂšs [330]Forges, 5Ăšme section, pl.VII & VIII.¶ Au 20Ăšme s. entre autres, Outil de Fondeurpermettant, avec l'aide d'un Anneau, de coin-cer une tige de Tampon ou une Barre pour lesextraire d'un lieu oĂč elles sont bloquĂ©es; lafrappe du Marteau Ă  devant sur le Coin a poureffet de serrer de plus en plus la tige avecl'Anneau, puis de permettre l'extraction pro-gressive de l’ens..¶ ”Instrument de Fer, taillĂ© en angle solide, et dont onse sert pour fendre du bois.” [3020]Syn.:: "... ChĂšde, dans le domaine germanique; Cou-gnat , Cugnet, Quegnet, Ă  MONTMÉDY -Meuse-."[4176] p.374.ïżœ Porte-bonheur ... . Claude SCHLOSSER se souvient que son pĂšre glissaitsous la paille du nid de poule, un Coin en Fer utilisĂ©pour fendre le bois. En cas d’orage, cela protĂ©geait, pa-raĂźt-il, les oeufs pendant la couvaison. Il obtenaitd’ailleurs de belles rĂ©ussites.¶ “Chemin de fer. PiĂšce de calage en bois ou consti-tuĂ©e par une Lame mĂ©tallique repliĂ©e et formant Res-sort -Coin DAVID- que l'on interpose entre l'Ăąme duRail et l'une des MĂąchoires du Coussinet: le Coinmaintient le Rail dans une position invariable corres-pondant Ă  l'Ă©cartement de la Voie.” [455] t.2, p. 331.¶ “Matrice de frappe en acier des monnaies, des mĂ©dailles.”[PLI] gd format 1995, p.241.. "En termes de monnoye, est le morceau de Fer Trem-pĂ© et gravĂ© qui sert Ă  marquer, Ă  frapper les monnoyes,les medailles, les jettons." [3018] ◊ Étym. ... ”Wallon, coine; provenç. cunh, conh,cong; espagn. cuño; portug. cunho; ital. conio; du latincuneus (Coin).” [3020]COIN : Se bouche de façon surprenante. Michel LACLOS.LOBE : L'oreille en coin.

CO-IN : ¶ ProcĂ©dĂ© Alternatif au H.F. pour la fabrica-tion de la Fonte, d'aprĂšs J. ASTIER.. ”CO-IN avait Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par KRUPP Ă  la fin de ladĂ©cennie 1970, sur l’idĂ©e d’injecter du Charbon et del’OxygĂšne dans un convertisseur, d’oĂč Coal OxygenINjection ou CO-IN; le Minerai de Fer Ă©tait prĂ©chauffĂ©et PrĂ©rĂ©duit en descendant dans un Four Ă  cuve oĂč

montaient les gaz rĂ©ducteurs et chauds, CO et H2 pro-venant du convertisseur.” [300] ASTIER J., courrierd’AoĂ»t 2004.

COINCIA : ¶ “n.m. Coin en Fer pour fendre les pier-res. CARCASSONNE -(11000) Aude- -1263.” [5287]p.109.

COIN-CLAVETTE : ¶ Dans les Mines deCharbon -H.B.L., en particulier-, piĂšce de Ser-rage des Étançons mĂ©talliques entre les Épon-tes. Le terme Coin est plus souvent utilisĂ©pour les Étais de bois, celui de Clavette pourles Étançons mĂ©talliques; l'exp. Coin-Clavettefait la transition d'un type de SoutĂšnement Ă l'autre.. "Si on utilise des Coins-Clavettes -ou Sardi-nes-, frappez avec une Masse jusqu'Ă  ce quevous obteniez un son clair." [574] p.63.

COIN DE BOIS : ¶ Morceau de bois ayant laforme d’un prisme, donc taillĂ© en biseau.. À propos d’une PercĂ©e qui a eu lieu sur leK4 des H.Fx de la S.M.K., un stagiaire, enAvr./Mai 1955, Ă©crit: “Le 29.05.1955, PercĂ©edu H.F. sous le Plancher de travail, 50 cm Ă gauche et sous le Trou de CoulĂ©e ---. // NĂ©-cessitĂ© de dĂ©molir la Devanture ---. L’infiltra-tion de la Fonte s’étant faite au niveau duTrou de CoulĂ©e, il s’est formĂ© une poche deFonte Ă  la Devanture ---. On dĂ©coupe le Blin-dage ---, et on dĂ©garnit des Briques autour duLoup de Fonte. En mĂȘme temps perçage duTrou de CoulĂ©e, rĂ©glage et mise en place de laBoucheuse Ă  l’aide de Coins de bois, qui em-pĂȘcheront la Masse Ă  Boucher de ressortir Ă l’extĂ©rieur. On envoie suffisamment de MasseĂ  Boucher pour pouvoir garnir Ă©galement lesalentours du Trou de CoulĂ©e. On Bourre en-suite le Trou de PercĂ©e de PisĂ© de Carbone,puis on refait la Maçonnerie ainsi que la De-vanture. On soude une Plaque de tĂŽle Ă  l’em-placement du Blindage dĂ©coupĂ©.” [51] -147,p.35 ... La raison d’ĂȘtre de ces Coins de bois,complĂšte B. BATTISTELLA, Ă©tait une tentativepour amĂ©liorer l’étanchĂ©itĂ© autour du Bec dela Boucheuse, mais le rĂ©sultant n’était pastoujours Ă  la hauteur des espĂ©rances (!) .

COIN (de Boisage) : ¶ "Un Coin de Boisageest une piÚce de bois taillée en biseau que l'onintroduit dans l'angle formé par le Chapeau etles Montants afin d'apporter plus de solidité àl'ensemble." [447] chap.VI, p.17.Syn.: Cougnet.

COIN (de Chemin) : ¶ "Un Coin de chemin est unmorceau de chĂȘne que l'on glisse dans l'entaille de latraverse pour maintenir le Rail lorsqu'il est en Fer plat;le Rail est ainsi CointĂ©." [447] chap.VI, p.17.

COIN DE LA SOLE : ¶ Au H.F., exp. syn.de Coin du Creuset.-Voir, à BarriÚre thermique, la cit. de [1607]p.10.

COIN DE RÉGLAGE : ¶ Au Laminoir, piĂšce quisert Ă  rapprocher ou Ă©carter les Cylindres les uns desautres (-voir: Guidage), d'aprĂšs [1525] p.3.

COIN (de ressort) : ¶ D'aprÚs DUHAMEL DU MON-CEAU en 1762, "c'est un assemblage de plusieursFeuilles d'acier qui toutes ensemble forment un ressortpour une voiture." [30] 1/2-1972, p.79.COIN : Se bouche en soufflant. Michel LACLOS.

COIN DU CREUSET : ¶ Au H.F., exp. dĂ©si-gnant l'angle que font, dans le Creuset, laSole horizontale et le Mur vertical. Le Coindu Creuset semble particuliĂšrement sensibleaux phĂ©nomĂšnes thermiques, et peut doncĂȘtre l'objet d'une usure accentuĂ©e, d’aprĂšsnote de M. BURTEAUX.Syn.: Angle du Creuset.COIN : Petit avec des lunettes. Michel LACLOS.

CODE DU FER ET DE L’ACIER : ¶ Texte Ă©laborĂ©en juillet 1933 par l’AmĂ©rican Iron and Steel (organi-

sation patronale regroupant 98 % de la production )pour rĂ©glementer les prix, dans le contexte de la criseĂ©conomique, et les conditions d’emploi de la main-d’Ɠuvre, d’aprĂšs [4954] p.81 Ă  83.

COING : ¶ Sans doute orth. erronĂ©e pourCOINGT.-Voir: ÉlĂ©vateur COING.

COING(t) : ¶ Var. orth. de Coin ... -Voir:Cognet, Cougnet.-Voir, Ă  Aripe, la cit. [1448] t.IX, p.27.¶ Au 14Ăšme s., dans la Mine du DauphinĂ©,c’est probablement une UnitĂ© de longueurcorrespondant Ă  la CognĂ©e, c’est-Ă -dire Ă  laHache -prise comme mesure empirique- ..."... et peu lad. Fosse avoir trois Coings tantseulement, pourvu toutefois que lad. Fossesoit ouverte et tellement qu'en ce cas n'estpermis Ă  un autre de Garnir (= ici Exploiter)lad. Fosse." [29] 4-1962, p.236.

COINGT : ¶ -Voir: Appareil COINGT &Gueulard systĂšme de COINGT.On trouve aussi l’orth. erronĂ©e COING, -voirce mot.

COIN HUMIDIFIÉ : ¶ Coin de bois serrant,utilisĂ© lors de l'Abatage Ă  la main dans lesMines.. "Les Coins sont en Acier, plats ou Ă  quatrepans Ă©gaux, ou bien encore en Bois sec quel'on fait gonfler aprĂšs mise en place. Pour en-foncer les Coins, on se sert de Massettes oubien de Masses; ces derniĂšres sont manoeu-vrĂ©es Ă  deux mains et pĂšsent de 4 Ă  6 kg."[205] p.158.

COIN INFERNAL : ¶ Aux Mines de BLAN-ZY, "un Coin infernal ou Aiguille infernaleest un ensemble de trois piÚces de Fer de for-me conique qui, enfoncées avec force dansune Excavation du Rocher, le font éclater."[447] chap.IV, p.10.

CO-INJECTION : ¶ Trad. du mot portugaisco-injeção ... Au H.F., Injection simultanĂ©ede deux Combustibles au niveau des TuyĂšres.. BRÉSIL ... Au H.F. n°3 -Øc = 13 m- de l’Us.VOLTA REDONDA RJ de la C.S.N. (Companhia Si-derurgica Nacional), en 2005, un grave Incident(-voir ce mot) s’est produit ... C’est l’occa-sion d’évoquer l’emploi de deux Combusti-bles introduits au niveau des TuyĂšres pourĂ©conomiser le Coke au maximum ... ‘Totale-ment rĂ©visĂ©, il y a 4 ans, depuis Avr. de l’ an-nĂ©e derniĂšre le H.F. n°3 fonctionne avec unProcess(us) de Co-injection Gaz naturel. LaCo-injection a de gaz naturel est une expĂ©-rience rĂ©alisĂ©e avec succĂšs sur le H.F. n°2 unan avant. Il s’agit d’une substitution partielledu Charbon pulvĂ©risĂ© dans les TuyĂšres par duG.N.. C’est un Process(us) inĂ©dit dans le pays,Charbon pulvĂ©risĂ© et G.N. injectĂ© en mĂȘmetemps dans les TuyĂšres des H.Fx ce qui en-traĂźne une meilleure performance de Produc-tion, une rĂ©duction significative de la con-sommation de .Coke. // Comme 20 % duCoke utilisĂ© par C.S.N. est importĂ© l’utilisationde G.N. reprĂ©sente une Ă©conomie considĂ©rablepour l’entreprise. // Des spĂ©cialistes accrĂ©di-tent que depuis l’implantation de la Co- injec-tion au H.F. n°3 l’entreprise rĂ©alise une Ă©cono-mie 250.000 t de Coke importĂ©, principalement,de Chine’, in [300] Ă  ... BRÉSIL - INCIDENT2005 ... À la question, ‘quel est le fluide por-teur du Combustible solide InjectĂ© au TuyĂš-res’, M. HELLEISEN rĂ©pond qu’il pense que lesInjections se font avec 2 Cannes: une pour leG.N. et une pour le Charbon. GĂ©nĂ©ralement, lefluide porteur de l'injection de charbon estl'Azote.

COIN MÉCANIQUE : ¶ Dans les Charbon-nages, ancien procĂ©dĂ© d’Abatage de la Rocheau Front de Taille.

Page 24: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 372 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

. “Les Coins ordinaires peuvent ĂȘtre rempla-cĂ©s par un systĂšme de Coin mĂ©canique qui secompose d’un Coin en acier, engagĂ©, le grosbout en avant, au fond d’un Trou de Mine,entre deux Aiguilles. Ce Coin est tirĂ© versl'extĂ©rieur, du dedans au dehors, par l’inter-mĂ©diaire d’un Étrier sur lequel manoeuvre unMouton, ou Marteau, actionnĂ© Ă  distance aumoyen de tringles que tirent deux hommes.De cette façon les chocs du Marteau font glis-ser le Coin sur les Aiguilles et forcent le BlocĂ  se disjoindre.” [3180] p.200.

COIN MÉTALLIQUE : ¶ A la Mine, CoinmĂ©tallique permettant la mise en Serrage d'untype d'Étançon mĂ©tallique: celui-ci est rĂ©gla-ble en hauteur utile par un systĂšme de fentesdĂ©calĂ©es, permettant la mise en Serrage selonl'Ouverture de la Couche oĂč est posĂ© l'Étan-çon.Syn.: BaĂŻonnette, Hareng ou Sardine.¶ En terme minier encore, Outil chassĂ© Ă force dans la Veine sous-cavĂ©e pour Abattrele Charbon. COINTÉ : ¶ "Adj. utilisĂ© par les Mineurs duCentre, signifiant 'calĂ© au moyen d'un Coin'."[447] chapVI, p.17.

COIRASSON : ¶ "n.m. En Rouergue, petit Chaudronde Cuivre, beaucoup plus petit que le Pairol. Plus petitencore était le Coireton qui servait à emporter la soupedans les champs. On en fit ensuite en Fer-blanc et enTÎle émaillée." [4176] p. 374.

COIRE : ¶ Dans les Forges du comtĂ© de FOIX, "Cuire---.” [3405) p.357.. À la Forge catalane ariĂ©geoise, ”la richesse du voca-bulaire dĂ©crivant la cuisson est remarquable. Nousavons: Coire, Cuire, mais aussi cauffa(1), chauffer oucauda(1), donner une Chaude ---. Le Minerai est cru oucuit, Coit.” [3865] p.431 ... (1) Indicatif prĂ©sent des ver-bes cauffar et Caudar.

COIRETON : ¶ Petit Chaudron qui servait Ă  empor-ter la soupe aux champs. Les plus rĂ©cents Ă©taient enFer-blanc ou en TĂŽle Ă©maillĂ©e, d’aprĂšs [4176] p.374, Ă ... COIRASSON.

COIRON : ¶ Sorte de bois fossile. ”En Bretagne spĂ©cialement, on trouve, soit dans leterrain, soit dans les marais aux environs de DOL, unesubstance qui n'est plus du bois mais qui n'est pas en-core du Charbon de terre, que les habitants nommentCoiron ou Couesron. On voit encore assez ses Couchesligneuses pour reconnaĂźtre qu'il provient de chĂȘnes en-fouis depuis des siĂšcles; mais aussi il exhale une forteodeur de Houille.” [4148] p.160.◊ Étym. possible ... Le vieux verbe coire (cuire, chauf-fer), Ă  cause de l'aspect de ce bois fossile.

COISSE : ¶ Au 18Ăšme s., var. orth. d'Écois-se.. Au Feu de Forge comtois, "le premier soin(du Forgeron) est de ramener au-dessus de laMasse Ferreuse les Sornes, au moyen d'unRingard et d'un Crochet en Fer dit Coisse."[1432] p.35.

COISTRESSE : ¶ Dans les ExploitationshouillÚres, nom que l'on donne aux Galeriesdites de direction et qui servent à amenerjusqu'aux Descenderies le Charbon pris auxtailles, d'aprÚs [152].Var. orth. de Costeresse et de Costresse.-Voir, à Gralle, la cit. [1743] p.244.-Voir, à Vallée, la cit. [1669].

COIT/TE : ¶ Dans les Forges du comtĂ© de FOIX, "...Cuit, cuite.” [3405) p.357 ... C’est le p.p. de Coire,prĂ©cise M. BURTEAUX.

COIZE : ¶ PiÚce indéterminée de l'ancienSoufflet de Forge ... -Voir, à Crochet, la cit.[3201] p.64.

COK : ¶ Var. orth. de Coke.-Voir: H.F. d’aprĂšs le nouveau systĂšme.. Dans une Ă©tude sur les Forges et Fourneaux

de Bretagne, on relĂšve: “Emplacement del’Usine comprenant la place qui l’entoure,l’emplacement des divers Fourneaux Ă  Cok etĂ  Griller, des Halles Ă  Charbon, Places Ă Mines ---.” [600] p.279.¶ ”Au Mexique, Coke.” [4595]

COKABLE : ¶ adj. Var. orth. erronĂ©e de l’anglicismeCockable ... -Voir: Charbon Cokable.

COKAGE : ¶ Terme journalistique pour Co-kĂ©faction.. “Le Charbon, Ă©galement extrait (de laMine), est transformĂ© en poudre(1).” [353] du02.10.2012 p.21; lĂ©g. d'un schĂ©ma ... (1) Lejournaliste a confondu la transformation duCharbon en Coke et la pulvĂ©risation du Char-bon pour Injection aux TuyĂšres du H.F..¶ DĂ©pĂŽt de Carbone sur les parois mĂ©talliques des rĂ©-acteurs et des fours.. Le Cokage intervient dans certains procĂ©dĂ©s deconversion des Hydrocarbures entre 500 et 600 °C. Il ya alors formation gainante de Graphite appelĂ© Cokagecatalytique. La Carburation ou Graphitisation se faitsous forme d’adsorbtion par la paroi mĂ©tallique. DesĂ©tudes et essais ont montrĂ© que des injections de pro-duits soufrĂ©s peuvent ĂȘtre efficaces pour inhiber la for-mation de filaments graphitiques et Ă©viter, dans unecertaine mesure le Cokage catalytique du Fer. L’activi-tĂ© du Soufre nĂ©cessaire pour bloquer ces transforma-tions varie en fonction de la tempĂ©rature et de l’étatchimique du Fer (mĂ©tallique ou oxydĂ©). Les essais enlaboratoire ont dĂ©fini que le Soufre bloque l’enrichisse-ment en Carbone de la surface mĂ©tallique, annulant engrande partie les rĂ©actions de Carburation et de Graphi-tisation en surface du Fer (Fe) et du Fer oxydĂ© (MagnĂ©-tite Fe3O4), selon rĂ©sumĂ© proposĂ© par G.-D. HENGEL,d’aprĂšs [5123].

COKASSIER : ¶ À l’Usine de la PROVIDEN-CE-RÉHON, nom donnĂ© au Chargeur de Coke(-voir cette exp.) qui dĂ©chargeait Ă  la fourcheles Wagons de Coke, en Chargeant directe-ment les Bennes STÆHLER placĂ©es dans uneFosse en contrebas.

COKE : * Un Combustible ...¶ DĂ©f. ... D'une façon gĂ©nĂ©rale, "rĂ©sidu de laCarbonisation de la Houille en vase clos -Coke mĂ©tallurgique-, de la Distillation duBrai -Coke de Brai-, des produits pĂ©troliers -Coke de pĂ©trole-." [33] p.90.. Du point de vue du 18Ăšme s., notĂ© dans letopo-guide des Forges de BUFFON (CĂŽte-d'Or): "Produit obtenu en Carbonisant laHouille de la mĂȘme façon que les Charbon-niers Carbonisaient le Bois pour obtenir leCharbon de Bois. Lors de l'opĂ©ration, laHouille est dĂ©barrassĂ©e de plusieurs substan-ces, en particulier de son Soufre." [211]. À la Houillerie liĂ©geoise, "'Ine bone vonne aCoke': une Veine qui convient pour la fabrica-tion du Coke." [1750]ïżœ Var orth. ... Coack, Coacks, Coacs, Coadks,Coak, Coake, Coaks, Cock, Cocke, Coghes,Cogkes, Cok, Cook, Coque, Coucke, Couke,Cowkes, Koacks, Koak, Koch, Koeks.◊ Étym. ... ”L’anglais Coke, Coak, cowke, attestĂ© de-puis le 17Ăšme s., rĂ©pertoriĂ© Ă  cette Ă©poque commeterme du nord de l’Angleterre et qui semble reprĂ©sen-ter une var. de l’anglais du Nord colke(1) -coeur, partiecentrale, d’un fruit, d’un objet- d’origine obscure.”[298], <site> -2006 ... (1) [756] Ă©crit colk. ïżœ Autres appellations .... Cinder(s); Diamant noir (-voir, Ă  ce mot, lacit. [246] n°119, p.10/1); Produit roi de la Si-dĂ©rurgie anglaise.. Au 18Ăšme s.: Charbon charbonnĂ©, Charbonde Charbon de terre, Houille charbonnĂ©e,Houille dĂ©soufrĂ©e, Houille Ă©purĂ©e, Vrai Char-bon.. Fin 18Ăšme/dĂ©but 19Ăšme s.: Charbon desou-frĂ©, Charbon dessoufrĂ©, Charbon dĂ©sulfurĂ©,Charbon de terre desouffrĂ©, Charbon de terredesoufrĂ©, Charbon de terre dessĂ©chĂ©, Charbonde terre Ă©purĂ©, Charbon de terre rĂ©duit enCoak, Houille cuite. . Au 19Ăšme s.: Charbon de Houille, Charbonde terre dessĂ©chĂ©, Charbon (de terre) ÉpurĂ©,

Houille calcinée (-voir, à Calciné, la cit.[372]), Houille carbonisée, Houille cokéfiée,Houille grillée.... Charbon raffiné, ..., Coke de Four ...

ïżœïżœïżœ ... FABRICATION ...ïżœïżœ FABRICATION NATURELLE ...

-Voir: CokĂ©ite, Coke naturel.. “... ‘Les corps qu’ils (les agronomes) appel-lent Charbons --- sont de nature terreuse. Ilss’enflamment et se consument comme desCharbons de Bois. Ils existent autour de la Li-gurie, au pays de l’ambre et en Élide, sur lechemin d’Olympie, lĂ  oĂč la route traverse lamontagne; mĂȘme les Ouvriers du Cuivre s’enservent ---. // On en trouve une espĂšce qui aĂ©tĂ© tellement cuite par la chaleur souterrainequ’elle est noire et lĂ©gĂšre juste comme lesCharbons de Bois; les Batteurs de Fer, danspresque toute la Misnie, l’utilisent depuis denombreuses annĂ©es Ă  l’instar du Charbon deBois(5).” [2443] p.94 ... (5) “Coke, naturelle-ment produit dans les zones marginales desCouches par des incendies souterrains.”[2443] p.157, note 5 (de la p.94).

ïżœïżœ FABRICATION VOLONTAIRE ...-Voir: Charbon Ă  Coke.. Le Coke est obtenu, Ă  la Cokerie, par trans-formation des MĂ©langes de Charbons.ïżœ Processus schĂ©matique de Fabrication ...... MĂ©lange Charbons: 20 °C ...

... ---> Élimination eau: 100 °C ...... ---> Ramollissement 400 °C ...

... ---> Resolidification 500 °C ...... ---> Coke: 1.000 °C ...,

... d’aprĂšs [246] n°119, p.10.ïżœ À partir de diamant ... On peut faire du Coke avecdu diamant. "Dans l'arc voltaĂŻque, il (le diamant) --- segonfle, se boursoufle en se divisant en plusieurs frag-ments, et se transforme en une masse grise Ă  l'Ă©clat mĂ©-tallique assez semblable au Coke." [2440] t.1, p.515.. “Du Coke a Ă©tĂ© fabriquĂ© sous l'influenced'un courant de Vapeur; il s'est dĂ©gagĂ©, pen-dant sa prĂ©paration, une quantitĂ© considĂ©rabled'acide hydrosulfurique.” [4844] p.383.

ïżœïżœïżœ ... ASPECTS DE SON EMPLOI AU H.F. ...ïżœïżœ AVANTAGES ...

ïżœ GĂ©nĂ©ralitĂ©s .... Une intĂ©ressante justification du Coke estprĂ©sentĂ©e par COURTEPÉE (qui Ă©crit d'ail-leurs 'Kock' -nous sommes au 19Ăšme s.-) Ă propos du DuchĂ© de Bourgogne; -voir, Ă Charbon de terre, la cit. [34] t.I, p.314/15.. Le Coke "brĂ»le sans flamme et presque sans fumĂ©e.Ces deux particularitĂ©s ont longtemps contribuĂ© Ă  sonusage exclusif pour le chauffage des locomotives fai-sant le service de la banlieue de PARIS --- Ă  cause desplaintes nombreuses des riverains sans cesse empestĂ©spar la fumĂ©e des locomotives." [2096] p.65.. À de rares exceptions prĂšs comme certainsH.Fx sud-amĂ©ricains encore alimentĂ©s enCharbon de bois au dĂ©but du 21Ăšme s., depuisla fin du 19Ăšme s., la trĂšs grande majoritĂ© desH.Fx mondiaux est alimentĂ©e en Coke. DesrĂ©ticences Ă  l’emploi de ce Combustible sesont souvent manifestĂ©es; ainsi au 19Ăšme s.,on a imaginĂ© qu’il faudrait un Coke amĂ©liorĂ©pour remplacer le Charbon de bois ... -Voir, Ă Alcali, la cit. [3790] ... -Voir, Ă©galement ci-dessous, le §«** INCONVÉNIENTS».ïżœ RĂŽles du Coke au H.F. .... “Le Coke joue plusieurs rĂŽles dans le H.F.:un rĂŽle chimique par apport de RĂ©ducteur, unrĂŽle Ă©nergĂ©tique par sa combustion aux TuyĂš-res, un rĂŽle mĂ©canique dans la tenue desCharges lors de leur Descente dans la Cuve etun rĂŽle aĂ©rodynamique et hydrodynamiquedans la PermĂ©abilitĂ© des Charges et du Creu-set. // Ce dernier rĂŽle est particuliĂšrement im-portant; en effet, la pratique de forts Tauxd'injection de Charbon aux TuyĂšres a entraĂźnĂ©d'une part une rĂ©duction de la proportion deCoke dans la Charge du Fourneau et, d'autrepart, une augmentation des contraintes mĂ©ca-niques subies par le Coke par suite de l'allon-gement de son temps de sĂ©jour dans les Étala-ges et le Creuset; pour ces raisons, la

Page 25: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 373 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

nĂ©cessitĂ© d'une bonne RĂ©sistance mĂ©caniquedu Coke est d'autant plus grande.” [15] -Mai1992, p.456.— ÉlĂ©ment thermique ... -Voir: Combustible.-Voir, Ă  Pouvoir calorifique, le chap. concer-nant le Coke.. Riche en Carbone (85 %), c'est l'Ă©lĂ©mentthermique de base. Il contient, par ailleurs, 8Ă  10 % de Cendres, 2 Ă  4 % d'HumiditĂ© ... LeCoke est l'Ă©lĂ©ment indispensable pour assurerle Bilan thermique du H.F.; il ne peut ĂȘtreremplacĂ© que partiellement.— Carburateur de la Fonte.. Une petite partie du Carbone du Coke est Ă l'origine de la Teneur en Carbone de la Fonte.— PermĂ©abilisateur du Fourneau ... GrĂące Ă  samasse volumique en vrac voisine de 0,45 t/m3, il assure la PermĂ©abilitĂ© du H.F. ... Enoutre, sa grande RĂ©sistance mĂ©canique limitela dĂ©gradation au cours de la Descente desCharges dans l'Appareil. C'est, en outre, unproduit RĂ©fractaire. Ces deux propriĂ©tĂ©s fontqu'il se retrouve presque intact aux TuyĂšres.. ”Pour ĂȘtre un bon permĂ©abilisant, en parti-culier en bas du H.F. oĂč le minerai devientvisqueux, le coke doit ĂȘtre d’un calibre homo-gĂšne, lĂ©ger, non fusible et mĂ©caniquement rĂ©-sistant Ă  la compression.” [4436]— Apport d’un rĂ©ducteur ... Le Carbone duCoke, soit directement, soit sous la forme deMonoxyde de Carbone, est le principal Ă©lĂ©-ment rĂ©ducteur des Oxydes de Fer.— Moyen de rĂ©glage de l’Engin ... C'est enjouant sur le Rapport Coke/Mine et sur lafaçon de CĂ©der le Coke par rapport Ă  la Mine-entendre par lĂ  les MatiĂšres Ferreuses- quese fait le RĂ©glage du H.F..ïżœ Analyses .... Fin 19Ăšme s.: ”Le Coke renferme une quan-titĂ© de Charbon (plutĂŽt Carbone) variant de85 Ă  92 %, de 3 Ă  5 % de Cendres et 5 Ă  10 %d'eau.” [4302] p.247.

ïżœïżœ INCONVÉNIENTS ...ïżœ FragilitĂ© des arĂȘtes .... ”Un morceau de Coke prĂ©sente de petitesconvexitĂ©s Ă  sa surface, et quand il est encontact avec un autre corps, toutes ces con-vexitĂ©s sont cassĂ©es. De plus, la fracture dumorceau lui-mĂȘme intervient quand la forcede contact dĂ©passe la rĂ©sistance Ă  la compres-sion du Coke.” [3649] p.53.ïżœ Effet nĂ©faste du circuit de Transport. .... Dans les annĂ©es 1990, “la Cokerie de FOScomporte une seule Batterie alimentant lesdeux H.Fx. Le circuit de Transport du Cokefroid commence sur le Quai Ă  Coke et s'arrĂȘteau niveau 0 des Charges dans le H.F.. Ce cir-cuit comprend des Bandes transporteuses etdes TrĂ©mies qui provoquent des chutes toutessupĂ©rieures Ă  1 m, et des Cribles qui modi-fient la GranulomĂ©trie du Coke et dont il fauttenir compte dans l'application du concept deROSIN-RAMMLER. Au long de ce circuit, ontotalise, selon le remplissage des TrĂ©mies etdes Accumulateurs, entre 113 et 120 m deChute.” [15] -Mai 1992, p.458 ... “ModĂšle decalcul de la GranulomĂ©trie au Gueulard ... Ilest donc possible de bĂątir un modĂšle de calculde la GranulomĂ©trie du Coke en tout point ducircuit entre Cokerie et Gueulard ---.” [15] -Mai 1992, p.461.ïżœ Riche en Soufre ...Le Soufre du Coke provient Ă©videmment desCharbons qui ont constituĂ© la PĂąte Ă  Coke. LaTeneur en Soufre des Cokes mĂ©tallurgiquesvarie habituellement entre 0,8 et 1,1 %; pourune Mise au mille de Coke de l'ordre de 450kg, l'entrĂ©e de Soufre due au Coke est d'envi-ron 4,5 kg/Tf : c'est le principal apport deSoufre dans le H.F., d’aprĂšs note de M. BUR-TEAUX.ïżœ Son prix de revient ...-Voir: Prix du Coke.Compte tenu du prix Ă©levĂ© de ce matĂ©riau, de

nombreuses techniques ont Ă©tĂ© tentĂ©es pouressayer d'en rĂ©duire la consommation (Injec-tion de Fuel, Ă©lĂ©vation de la TempĂ©rature duVent, Enrichissement du Lit de Fusion, etc.).ïżœ Riche en Cendres ...-Voir, Ă  ImpĂŽt schisteux, la cit. [913] p.4/5.ïżœ TrĂšs hygroscopique ...C'est un produit trĂšs hygroscopique ce qui faitque le Coke de reprise au stock est souventtrĂšs chargĂ© d'Eau (jusqu'Ă  10, voire mĂȘme 15%); dans ce cas, une Sonde neutronique peuts'avĂ©rer utile pour rĂ©gulariser le Rapport Car-bone/Fer dans la Charge.ïżœ Produit en quantitĂ© -parfois- limitĂ©e ...-Voir: Goulot de la SidĂ©rurgie europĂ©enne.. En 1912, la consommation de Coke/Tf, quiest fonction de la richesse du Minerai et del'Allure du H.F. est comprise entre 900 et1200 kg environ.ïżœ PĂ©nurie ...-Voir, Ă  Chine, la cit. [21] du Jeu. 15.04.2004, p.1 &18.. Le Coke RE-devient une denrĂ©e rare, en rai-son des besoins dĂ©mentiels de la Chine ...“L’Allemagne ‘redĂ©couvre’ le Coke ...L'envol des prix des MatiĂšres premiĂšres pour-rait entraĂźner une renaissance du Coke en Al-lemagne, oĂč le groupe chimique et minierRAG envisage pour la 1Ăšre fois depuis des dĂ©-cennies d'ouvrir une Mine. Dans un premiertemps, RAG envisage d'agrandir la Cokeriequ'il dĂ©tient Ă  BOTTROP dans le Bassin indus-triel de la Ruhr, un investissement de 300M€. // La proposition de RAG va Ă  contre-tendance, dans un pays qui ces derniĂšres an-nĂ©es a fermĂ© de nombreuses ExploitationshouillĂšres. ‘Les prix des importations deCoke ont explosĂ©. L'Allemagne possĂšde unmilliard de t de bon Charbon Ă  Coke. Celapose la question de nouvelles Mines et Coke-ries, pour redevenir indĂ©pendant d'un marchĂ©mondial toujours plus Ă©troit’, a expliquĂ© M.MUELLER, anc. ministre de l'Economie. ‘Si lesprix du Coke restent aussi Ă©levĂ©s sur le mar-chĂ© mondial pendant quinze ans, une nouvelleMine assortie d'une Cokerie serait trĂšs profi-table’, a poursuivi Werner M..” [21] du jeu.16.09.2004, p.23.ïżœ ExcĂ©dent .... Le PDG de la Cokerie de CARLING -MichelESCOIN- dĂ©clare dĂ©but Juin 2009: "La crise !Elle est trĂšs profonde. Le Coke ne se vendplus. En 2008, les prix Ă©taient au firmament,de 500 Ă  700 € la t. Ils sont tombĂ©s Ă  150 € ---. // Aujourd'hui, en Europe, les Cokeriestournent Ă  70 % de leurs capacitĂ©s, mais lademande en Fonte a chutĂ© de 50 %. ROGESAqui n'utilise qu'un seul H.F. Ă  DILLING, tourneĂ  32 %. À ce rythme, nous parviendrons Ă 700.000 t de stock en fin d'annĂ©e. Cela reprĂ©-sente une immobilisation de 250 M€, alorsque ROGESA a des investissements Ă  engager.On ne peut pas durablement stocker un pro-duit dont on ne sait pas quoi faire.” [21] duJeu. 04.06.2009, p.7. ïżœ Chinoiserie : les H.Fx sont en manque ! .... “U.E./Chine: Coke en rogne ... L’Union EuropĂ©enneest prĂȘte Ă  engager sa premiĂšre procĂ©dure Ă  l’O.M.C. Ă l’encontre de la Chine pour obtenir la modificationd’un systĂšme de restriction des exportations de Cokede Fonderie ruineux pour les SidĂ©rurgistes europĂ©ens,a-t-on appris le 10 mai (2004) de source communautai-re. Premier producteur mondial du Coke indispensableau fonctionnement des H.Fx, la Chine utilise un systĂš-me de licences vendues Ă  prix d’or pour contrĂŽler lesvolumes d’exportation. En 2003, l’Union EuropĂ©ennea achetĂ© en Chine 4,4 Mt de Coke chinois, soit un tiersde ses exportations, selon la commission. // En visite Ă BRUXELLES la semaine derniĂšre, le premier ministrechinois Wen JIABAO avait offert au commissaire euro-pĂ©en Pascal LAMY d’augmenter de 1,5 Mt/an les expor-tations de Coke chinois destinĂ©es au marchĂ© europĂ©en,a indiquĂ© Ă  l’A.F.P. un haut responsable de la commis-sion. ‘À ce prix lĂ , nous n’en voulons pas’, a toutefoisajoutĂ© ce responsable, en indiquant que le prix des li-cences s’était envolĂ© ces derniĂšres annĂ©es. // Les rĂšglesde l’O.M.C. n’autorisent les restrictions Ă  l’exportationque dans des circonstances prĂ©cises, par ex. pour rĂ©-pondre Ă  une situation temporaire de PĂ©nurie, alors que

le systĂšme chinois de licences d’exportation est perma-nent. La PĂ©nurie de matiĂšres premiĂšres est une causedu triplement du prix de la tonne d’acier sur le marchĂ©mondial depuis deux ans, une situation qui a conduitles industries grosses consommatrices de ce matĂ©riau Ă tirer la sonnette d’alarme. -Avec AFP-.” [2651] n°105 -Juin 2004, p.22.

ïżœïżœ COKERIE + H.F., UN TANDEM .... D’une Ă©tude consacrĂ©e Ă  la QualitĂ© du Cokeet Ă  son incidence sur la Marche du H.F., rĂ©a-lisĂ©e, au dĂ©but des annĂ©es 1990 Ă  FOS & DUN-KERQUE, on relĂšve les points majeurs suiv.:"— la QualitĂ© physique du Coke Ă©tait liĂ©e auxconditions d'Exploitation de la Cokerie et quelĂ , on pouvait porter remĂšde aux effets nuisi-bles; — le circuit de Transport a une impor-tance telle sur la QualitĂ© physique du Cokequ'il est nĂ©cessaire de bien connaĂźtre soneffet; — au-delĂ  des diffĂ©rents rĂŽles physico-mĂ©tallurgiques du Coke ---, sa QualitĂ© physi-que a une incidence sur la DurĂ©e de vie duCreuset du H.F.. // Ces conclusions incitentd'une part Ă  gĂ©rer la QualitĂ© du Coke dans lecadre de contrats de QualitĂ© ---, d'autre partconduisent Ă  bĂątir des modĂšles ---, qui per-mettent de suivre l'Ă©volution du Coke jusquedans le Creuset du H.F..” [15] -Mai 1992,p.467/68.

ïżœïżœ CARACTÉRISTIQUES ...ïżœ À DUNKERQUE -annĂ©es 1990-, objectif de QualitĂ©du Coke, d’aprĂšs [15] -Mai 1992, p.468 ...

Humidité (%) ................................................2,5Teneur en Cendre (%) ...................................10Teneur en S (%) ...........................................0,65Teneur en P (%) ..........................................0.036Teneur en alcalins (%) .................................0.15Résistance à l'abrasion (I20) (%) .................78,5Résistance à la fragmentation (I40) (%) ........50

ïżœ À SERÉMANGE -annĂ©es 2007- .... Le contrat ‘Cokerie-H.F.’ Ă©volue ... “La Co-kerie de SERÉMANGE --- se fait l'alliĂ©e desHauts(-)Fournistes dans leur quĂȘte d'amĂ©lio-ration continue du Taux d'Injection Charbon.Le nouveau contrat QualitĂ© Coke, concluentre les deux unitĂ©s et portant sur les Quali-tĂ©s physiques du produit, a ainsi Ă©tĂ© revu Ă  lahausse. ‘Il stipule que la rĂ©sistance Ă  la fissu-ration -I40- doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  45 % contre43 % pour l'anc. contrat’ ---. // L'Indice de rĂ©-sistance Ă  l'abrasion -I10- doit dĂ©sormais pas-ser sous la barre des 19,8 % en valeur journa-liĂšre -contre 20 % auparavant-. Conserverune certaine taille au Coke permet de mainte-nir la PermĂ©abilitĂ© de la Charge -passage duGaz dans les diffĂ©rentes Couches du H.F.- ---.// À SERÉMANGE, la QualitĂ© du Coke faitl'objet d'un suivi hebdomadaire. "Nous vĂ©ri-fions que l'ens. des critĂšres QualitĂ© de notreproduit sont bien au rendez-vous -rĂ©sistance Ă la fissuration et Ă  l'abrasion, taux d'humiditĂ©,Teneur en oxyde de potassium, Soufre etCendres ...-, ---. Notre objectif -taux de rĂ©ali-sation ≄ Ă  98 %- est rĂ©guliĂšrement atteintvoire dĂ©passé’. .” [2692] n°44 -Juin 2007,p.4.

ïżœïżœïżœ ... INVENTION ...ïżœïżœ GÉNÉRALITÉS ...

L'historique de la naissance puis de l'emploidu Coke au H.F. reste trÚs variable selon lessources. Son véritable essor s'est produit à lafin du 18Úme s..

ïżœïżœ MADE IN ENGLAND ...ïżœ GĂ©nĂ©ralitĂ©s ...-Voir, Ă  Charbon de terre Ă©purĂ©, la cit. [300].-Voir, Ă  Coucke, la cit. [1184] n°47 -Oct.1990, p.42.. “C’est l’Anglais Thomas PEYTON qui en1636, fut le 1er Ă  breveter le Coke qu’il utili-sait comme Combustible sans fumĂ©e pour lesĂ©chage du malt. 100 ans plus tard, toujoursen Angleterre et devant les pĂ©rils du dĂ©boise-ment, Abraham DARBY remplaça, avec peine,le Charbon de bois par du Coke pour la RĂ©-duction du Minerai de Fer .” [3475] p.152.. En Angleterre, "au dĂ©but du 18Ăšme s., il y apĂ©nurie de Bois --- et le dĂ©boisement continudes forĂȘts exige qu'on trouve un autre Com-

Page 26: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 374 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

bustible. Le Charbon de terre fut donc utilisĂ©au lieu de Charbon de Bois. Mais ce Charbonrenfermait encore trop d'ImpuretĂ©s, en parti-culier le Soufre, pour qu'il puisse ĂȘtre utilisĂ©directement dans les H.Fx. Le Coke, appelĂ©aussi Charbon DĂ©soufrĂ© ou Houille GrillĂ©e,vient rĂ©soudre ce problĂšme. InventĂ© par Abra-ham DARBY entre 1710 et 1730, et perfec-tionnĂ© par DARBY II aprĂšs 1748, le procĂ©dĂ© dela Fonte au Coke ne se rĂ©pandit vraimentqu'aprĂšs 1770. En donnant une tempĂ©ratureplus Ă©levĂ©e, ce qui diminuait les Souffluresdans les Moulages, on obtenait un meilleurFer ForgĂ© (?)." [99] p.28.ïżœ Essais et Avant-premiĂšres ...-Voir, Ă  Loi d’HERMÈS TRISMÉGISTE, la cit. [3517].. “On doit Ă  l’Allemand BLAVESTEN (sic) l’idĂ©ede transformer le Charbon de terre en Coke.Au dĂ©but du 18Ăšme, les Anglais mirent aupoint un procĂ©dĂ© qui fut industrialisĂ© vers lemilieu du siĂšcle par la famille WILKINSON.”[737] n°2.243, du 08.01.1994, p.12.. “... DĂ©jĂ  en 1685, un Allemand du nom deBLAVESTEN suggĂšre de transformer le Char-bon en Coke en chauffant le Charbon defaçon Ă  laisser Ă©chapper le ‘subtil et garderl’épais’ ---.” [3752] n°8 -Avr. 2007, p.19.. Des Essais, sans rĂ©sultat, de Fusion (du Mi-nerai -?-) au Charbon cru, ont Ă©tĂ© faits parSTURTEVANT en 1612, DUDLEY 1619, BUCK1631, BLAVENSTEIN 1677. Par ailleurs, alorsqu'on attribue gĂ©nĂ©ralement Ă  Abraham DAR-BY, en 1735, la paternitĂ© d'emploi du Coke auH.F., en remplacement du Charbon de Bois,trĂšs rĂ©cemment, il a Ă©tĂ© fait mention que c'estl'ingĂ©nieur anglais DUDLEY (dĂ©jĂ  citĂ©) qui eutl'idĂ©e, en 1619, d'utiliser le Coke et qui prit unbrevet. ... La profusion des informations en-traĂźne ici une certaine incohĂ©rence: s'agit-ilde Charbon cru ou de Coke ?. Cependant BECKER Ă©crit en 1683: "J'ai trou-vĂ© un nouveau procĂ©dĂ© pour transformer laHouille et la Tourbe en Combustibles de bon-ne qualitĂ© qui n'ont plus d'odeur" !!. À cette Ă©poque -1686-, le Coke est dĂ©signĂ©en Angleterre sous le nom de Coak ou Cin-ders; on trouve Ă©crit Ă©galement qu'en 1734, leprocĂ©dĂ© n'Ă©tait pas encore au point ... maisqu'en 1781, la gĂ©nĂ©ralisation du Coke Ă©taitfaite.ïżœ La gĂ©nĂ©rale ! .... "C'est en Angleterre, qu'Abraham DARBYexpĂ©rimenta les procĂ©dĂ©s de Fonte au Cokeen 1709." [47] p.14.. La premiĂšre utilisation du Coke au H.F. a eulieu, en 1709, Ă  COALBROOKDALE. En effet,'en 1708, A. DARBY (I) cherchait Ă  acquĂ©rir unFourneau et aprĂšs avoir examinĂ© le Fourneaude COALBROOKDALE, il le loua, et l' annĂ©esuivante il commença Ă  Fondre du Minerai deFer en utilisant le Coke comme Combustible... Il utilisa sa Production pour Couler despots et autres articles ... À cette date, la Fonteau Coke n'Ă©tait pas appropriĂ©e Ă  la Conver-sion en Fer ForgĂ©', d'aprĂšs [488] p.2, note ettraduction par M. BURTEAUX qui ajoute: on aici la version des historiens britanniques mo-dernes ... Il faut noter que pour beaucoupd'auteurs, la premiĂšre CoulĂ©e au Coke Ă  CO-ALBROOKDALE a eu lieu en 1735; ce qui methors de cause Abraham I DARBY, mort en1717. Cette assertion semble provenir de l'ou-vrage de J. PERCY (TraitĂ© complet de MĂ©tal-lurgie -1865); dans cet ouvrage [2224] t.3,p.20 Ă  23, l'auteur indique qu'il a obtenu desrenseignements sur le premier emploi du Co-ke Ă  COALBROOK DALE, par Mr et Mme Abra-ham IV DARBY qui ‘ont consenti Ă  consulteravec soin les documents authentiques qu'ilsavaient Ă  leur disposition’ ... Selon ces rensei-gnements, les premiers Essais de Fonte auCoke auraient Ă©tĂ© faits par Abraham II DARBY,qui aurait finalement rĂ©ussi parce que, ‘entre1720 et 1735, il se dĂ©cida Ă  Carboniser laHouille en Meules, comme ses Charbonniers

Carbonisaient le Bois (mais, comment faisait-il avant)' ... Les historiens modernes rappor-tent des faits prĂ©cis et irrĂ©futables; il est pro-bable que les recherches du 19Ăšme s. n'avaientpas Ă©tĂ© assez complĂštes pour Ă©tablir le rĂŽle etle succĂšs de Abraham I DARBY ... Au 19Ăšme s.,d'aprĂšs [2224] t.3 p.22, le lieu oĂč Ă©taient Ă©ta-blis les Fourneaux des DARBY s'Ă©crivait CO-LEBROOK DALE; il est curieux de noter que,grĂące Ă  la quasi homophonie entre ‘Cole’ et‘coal’, et peut-ĂȘtre Ă  cause de l'emploi de laHouille (coal en anglais) en ce lieu, on en soitvenu Ă  Ă©crire COALBROOKDALE.. Vers les annĂ©es 1830, “la Houille en se brĂ»-lant se transforme, avant de se consumer en-tiĂšrement, en une masse charbonneuse, solide,noirĂątre et celluleuse: c’est ce que les Anglaisappellent Coke, mot qui est aujourd’hui intro-duit dans la langue française ---. En Angleter-re, on Carbonise la Houille dans des Four-neaux fermĂ©s, en profitant de la chaleur qui sedĂ©gage, pour Griller des Minerais qu’on mĂ©-lange avec la Houille. On en retire en mĂȘmetemps une espĂšce de Goudron qui est em-ployĂ© par la marine ---.” [1633] p.27, Ă  ...HOUILLE.

ïżœïżœ ESSAI ALLEMAND .... Du Coke a, semble-t-il, Ă©tĂ© fabriquĂ© Ă  partirde Tourbe ... -Voir, Ă  H.F. Ă  la Tourbe, la cit.[3464] p.245/46.

ïżœïżœ ESSAI SUÉDOIS ...-Voir, Ă  Carboniser / CokĂ©fier, la cit. [300].

ïżœïżœ ESSAIS BELGES .... “Durant la seconde moitiĂ© du 18Ăšme s., leMaĂźtre du Fourneau de JUSLENVILLE est Jean-Philippe DE LIMBOURG. Ce mĂ©decin est devenucĂ©lĂšbre grĂące Ă  ses Essais qu’il tenta de 1768Ă  1771 pour trouver le procĂ©dĂ© industriel quiaurait rendu la Houille utilisable dans lesH.Fx et les Affineries en la transformant enCoke.” [1178] n°32 -DĂ©c. 1998, p.10.

ïżœïżœïżœ ... INTRODUCTION DANS LES PAYS ...-Voir, Ă  Combustible, in [1013] p.3, quelquesdates initiales concernant l’introduction duCoke dans le H.F..

ïżœïżœ EN FRANCE ...ïżœ Mission JARS .... Une mission française -MM. JARS et DUHA-MEL- se rend en Angleterre pour voir le pro-cĂ©dĂ© de Fusion (du Minerai -?-) au Coke; ...leur documentation ne fut publiĂ©e qu'en 1931! Les frĂšres JARS, en 1769, font les premiersessais de Coke Ă  RIVE-de-GIER pour la Fusionde minerais de Cuivre; en 1788, le Coke estemployĂ© sur un H.F. du CREUSOT construitpar l'anglais William WILKINSON.ïżœ HAYANGE .... Adrien PRINTZ, dans son Ă©tude sur HAYANGE,note: "... Ignace-François (DE WENDEL) prit lasuccession (de Charles). Comment ignorer legrand industriel qu'il fut. On le retrouve, eneffet, Ă  l'origine de presque toutes les grandesentreprises sidĂ©rurgiques françaises d'alors.Devenu l'ami de GRIBEAUVAL ---, ainsi quedu savant JARS qui avait Ă©tudiĂ© sur place lesprogrĂšs de l'Industrie anglaise, il va s'assimi-ler et parfaire toutes les techniques du Fer.Ainsi entreprendra-t-il les premiers Essaisconcluants de la substitution du Coke auCharbon de Bois dans les H.Fx de HAYANGEet introduira dans les mĂȘmes Usines l' usagede la Houille. Mais Ignace ne s'attardera pas Ă HAYANGE et sera, par ex.e, Ă  l'origine desForges du CREUSOT, comme de nombreusesautres entreprises sidĂ©rurgiques." [116] p.226/27.. À propos de HAYANGE, voici ce que dit A.BOURGASSER dans HAYANGE au fil des ans ...:"Pour la premiĂšre fois dans le Royaume, onrĂ©ussit une CoulĂ©e au Coke dans les Usinesde HAYANGE. Ignace DE WENDEL et le savantGabriel JARS procĂšdent Ă  cette CoulĂ©e en jan-vier 1769. Le problĂšme Ă©tait d'Ă©conomiser leCharbon de Bois. On redoute Ă  juste titrel'Ă©puisement des ressources forestiĂšres. A

cette Ă©poque les Usines de HAYANGEconsommaient environ 80.000 stĂšres de Boispar an." [265] p.216.ïżœ Divers ...-Voir: CREUSOT et Lorraine, in [289] p.29 et13, respectivement.. En Mai 1835, mise en route de l’Usine deDENAIN, avec 2 H.Fx au Coke.. On lit qu'en 1842, sur les 25 H.Fx en Marcheen Moselle, 5 Allaient au Coke et encore 20au Charbon de Bois.. À propos d’une Route du Fer en Lorraine,on relĂšve: “POMPEY fait date dans l’histoiredu Fer lorrain --- . Les effluves trĂšs particuliĂš-res de la Coke en fusion se sont Ă©vanouies.”[3293] n°11 -Avr. 2002, p.64 ... L’exp. ‘la Co-ke’ est pour le moins Ă  Ă©viter en cette pĂ©riode oĂč ladrogue fait tant de ravage; le SidĂ©rurgiste utilisegĂ©nĂ©ralement ‘le Coke’ comme Combustible.En outre, parler du ‘Coke en fusion’ est Ă©ton-nant: si, Ă  la Cokerie, la pĂąte Ă  Coke -qui estdu Charbon-, passe, pendant sa Cuisson, parune phase de ramollissement trĂšs nette, on nel’a jamais vu fondre, et encore bien mont leCoke, puisque dans le H.F., on le retrouvequasi intact au niveau des TuyĂšres Ă  Vent oĂčla tempĂ©rature ambiante avoisine les 2.200/2.300 °C.

ïżœïżœ EN BELGIQUE .... En Belgique, le Coke est arrivĂ© en 1769, aconnu un certain dĂ©clin avant de refaire surfa-ce en 1811 et d'ĂȘtre dĂ©finitivement adoptĂ© en1823.

ïżœïżœ EN SARRE .... Des notes du sĂ©jour de J.-Ph. DE LIMBOURG,aux Forges de SULTZBACH, dĂ©but Avr. 1768,on peut retenir que “‘le Fourneau de SULTZ-BACH se trouve Ă  --- une lieue et demie deSARREBRUCK. Depuis 2 ans, on y emploie leCoke et c’est l’unique de l’Europe oĂč cela sepratique’. // AprĂšs ce fructueux voyaged’observation, J.-Ph. DE L. se mit immĂ©diate-ment Ă  l’Ɠuvre, de retour Ă  JUSLENVILLE(Belgique). DĂšs la mi-Juin 1768, l’inventeurmit sur pied un premier Fourneau pour CokĂ©-fier le Charbon.” [1178] n°32 -DĂ©c. 1998,p.11.

ïżœïżœ EN SILÉSIE .... "1789: CoulĂ©e de la premiĂšre Fonte brutegagnĂ©e Ă  la Houille de SilĂ©sie SupĂ©rieure."[363] p.21 ... Il s'agit, comme le rapporte M.BURTEAUX, de GLEIWITZ, en Haute SilĂ©sie, oĂčle premier H.F. Ă  Coke allemand fut allumĂ©en septembre 1796.

ïżœïżœïżœ ... COMBUSTIBLE hors SidĂ©rurgie ...ïżœ pour Forge .... ”Jusqu’à prĂ©sent (vers 1850), les Essais (de Coke)n’ont produit, Ă  notre connaissance du moins, aucunrĂ©sultat satisfaisant.” [4148] p.164 ... ”Il est nĂ©anmoinsdifficile de croire que le Coke puisse jamais servir auxFeux de Forge de MarĂ©chal: le Coke brĂ»le toujours etĂ©galement, ce qui ne paraĂźt pas convenable dans cecas, oĂč l’on veut un Feu qui soit fort et vif pendant quele Fer est dans le Foyer, et qui se ralentisse lorsqu’il enest hors et qu’on Frappe.” [4148] p.165. . "Mon pĂšre (Forgeron) avait travaillĂ© au Charbon deBois Ă  ses dĂ©buts (aprĂšs la guerre de 1914). Ensuite ilest passĂ© au Charbon de Forge, mais aprĂšs la SecondeGuerre mondiale, face Ă  la pĂ©nurie, on utilisa aussi duCoke. C'Ă©tait dangereux car le Coke Ă©clate en chauf-fant (?)." [1845] p.349.ïżœ pour Locomotive Ă  Vapeur .... Au milieu du 19Ăšme s., combustible -d’untemps- pour Locomotive.. On Ă©crit en 1844: ”Une Machine remorquant un traindu poids de 76 t environ, sur niveau, Ă  une vitesse deprĂšs de 45 km/h, avec une consommation de 3,9 kg deCoke par km parcouru, Ă©tait, en 1842, un fait nouveautrĂšs-remarquable.” [3845] t.2, p.166.“Le trafic Ferroviaire dĂ©marra, enfin entre METZ etSARREBRÜCK Ă  l’aide de Locomotives anglaises dumodĂšle Crampton chauffĂ©es au Coke. Ce moyen dechauffe peut surprendre car son prix de revient Ă©taitplus Ă©levĂ© que celui du Charbon qui le remplaça par lasuite, comme combustible. Deux raisons essentiellesexpliquent ce choix du Coke comme combustible tra-ditionnel de la Locomotive Ă  Vapeur des origines auxannĂ©es (18)60. La premiĂšre Ă©tait la consĂ©quence direc-te de l'un des articles du rĂšglement adoptĂ© du fameux

Page 27: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 375 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

concours de RAINHILL en Grande-Bretagne et qui prĂ©-cisait que la Locomotive devait brĂ»ler sa fumĂ©e pourpouvoir participer. En clair, cela signifiait ne pas Ă©met-tre de fumĂ©e. La seconde raison dĂ©coulait de la pre-miĂšre. Effectivement la QualitĂ© de la Houille em-ployĂ©e Ă  cette Ă©poque laissait Ă  dĂ©sirer. TriĂ©e Ă  lamain, elle contenait encore de nombreux morceaux deSchistes. Sa combustion se faisait difficilement et pro-duisait beaucoup de fumĂ©e et d’étincelles. Aussi, dansun premier temps, les constructeurs Ă©quipaient leurslocomotives de foyers alimentĂ©s au Coke, bien que cecombustible s’allumait plus difficilement que laHouille et nĂ©cessitait une marche en couche Ă©paisse. Ilfallait aussi serrer l’échappement pour obtenir un tira-ge plus Ă©nergique qui nuisait en mĂȘme temps au Ren-dement de la ChaudiĂšre. De plus le Coke prenait faci-lement l’humiditĂ© qui abaissait son pouvoir calorifiquepar rapport Ă  celui de la Houille. Subsistait aussi leproblĂšme de la perte du menu Coke qui passait Ă  tra-vers les grilles du foyer. Ces petits morceaux de CokeĂ©taient ramassĂ©s rĂ©guliĂšrement pour ne pas encombrerles Voies. Avec la mise au point de grilles et de foyersadaptĂ©s Ă  la Houille, le Coke fut partout abandonnĂ© ---.Toutefois jusqu’aux annĂ©es (18)60, de nombreusesCies de Chemin de Fer, pour rĂ©duire le prix de revientde leur exploitation, avaient installĂ© leurs propresFours Ă  Coke. C’était le cas de la Cie des Chemins deFer de l’Est (qui implanta une Usine Ă  FORBACH).”[266] n°99 -Avr. 1991, p.143.

ïżœïżœïżœ ... ASPECTS INTERNATIONAUX. ...ïżœïżœ COMMERCE ... ïżœïżœ PRODUCTION ...

ïżœ “Le coke Ă  l’eau ... Les pluies torrentielles qui sesont abattues depuis quinze jours sur l’état du Queens-land (Australie) ont contraint les Exploitants desMines de Charbon Ă  Coke inondĂ©es Ă  dĂ©clarer forfait. // De 100 Ă  300 $: Certes la demande d’acier n’est pastrĂšs forte actuellement en raison de la conjoncture hĂ©-sitante, mais les dĂ©gĂąts concernent une rĂ©gion stratĂ©gi-que qui fournit la moitiĂ© des exportations mondiales deCoke.: le Queensland en a produit 195 Mt en 2009 eten a exportĂ© 168. C’est dire l’impact du sinistre. // Lesprix ont d’autant plus profitĂ© pour grimper que les Mi-neurs ont imposĂ© depuis 2010 aux SidĂ©rurgistes demettre fin aux contrats annuels qui les liait pour adop-ter un rythme trimestriel, afin de profiter de la volatili-tĂ© des marchĂ©s ---. // Les bĂ©nĂ©ficiaires de ce coup dechaud seront les SidĂ©rurgistes qui utilisent la technolo-gie de l’arc Ă©lectrique et pas exclusivement le Coke,les SidĂ©rurgistes spĂ©cialisĂ©s dans le recyclage del’acier et les SidĂ©rurgistes amĂ©ricains qui disposent desressources inĂ©puisables de leur Charbon national. //Tous les autres sont dans la panade, coincĂ©s qu’ils sontentre les hausses de prix que leur ont infligĂ©es, depuisun an, les Mineurs de Fer et maintenant ceux de Char-bon, et une demande convalescente -mĂȘme si l’auto-mobile mondiale a dĂ©marrĂ©- et pas vraiment prĂȘte Ă payer plus cher son acier ---. // En plus, par contagion,le Charbon-Vapeur est lui aussi pris d’un mouvementascensionnel de ses prix qui rognera, oh ! un tout petitpeu, la formidable compĂ©titivitĂ© des Chinois et des Co-rĂ©ens.” [162] du Dim. 09 & Lun. 10.01.2011, p.13.

ïżœïżœïżœ ... USAGE INSOLITE .... Par erreur, on Ă©crit que le Coke sert Ă  DĂ©car-burer la Fonte ... À MAISONNNEUVE (CĂŽte-d'Or) "en 1846, une demande est faite pourĂ©tablir Ă  PORT-ROYAL 12 Fours Ă  Coke et aubesoin 24 pour DĂ©carburer la Fonte." [2889]p.32 ... Il s'agit, fait remarquer M. BURTEAUX,d'une confusion entre Four Ă  Coke et Four Ă Puddler.

ïżœïżœ CURIOSITÉ D’EMPLOI ... -Voir, Ă  BĂ©ton Ă©lectrique, la cit. [414] n°959 -AoĂ»t1997, p.31.

ïżœïżœïżœ ... EMPLOIS DIVERS ...ïżœ Pour faire du sucre .... ”D’autres industries (que la sidĂ©rurgie) utilisent duCoke: c’est la cas de la Production de Chaux et de Gazcarbonique associĂ©, qui sont les bases de la fabricationde sucre Ă  partir de betteraves et de la chimie du carbo-nate de soude. Dans ce cas, un taux bas de Cendres eten Soufre est exigĂ©.” [4436]ïżœ Pour l’usage domestique .... Le Coke a Ă©tĂ© utilisĂ© pour le chauffage domestique ...-Voir: Coke domestique.. En 1855, ”M. JOLY (prĂ©sente) un poĂȘle-calorifĂšre auCoke, avec Appareil de charge mobile. Le Coke brĂ»ledans cet Appareil avec lenteur et rĂ©gularitĂ©, et donneune chaleur trĂšs-Ă©gale.” [3847] p.449.

ïżœïżœïżœ ... DIVERS ...ïżœ Onirisme .... MĂȘmes prĂ©sages que pour le Charbon, d’aprĂšs [3813]p.101.¶ Nom du produit solide rĂ©cupĂ©rĂ© aprĂšs thermolyse degranulats de pneus broyĂ©s.. “... Ă  DILLINGEN, en Sarre, une startup francoalle-mande produit du PĂ©trole brut avec des pneus usagĂ©s.

Une deuxiĂšme Us. est attendue l’an prochain en alsace---. // Une colonne grise, haute de 25 m ---, qui abriteun rĂ©acteur ---. En fait, un four vertical qui transformeles vieux pneus en pĂ©trole, grĂące Ă  un ingĂ©nieux procĂ©-dĂ© de thermolyse. La gomme, rĂ©duite en granulats, yest chauffĂ©e Ă  700 degrĂ©s dans une atmosphĂšre pauvreen oxygĂšne pour Ă©viter sa combustion. ‘Ce qui permetd’extraire la matiĂšre sĂšche -le Coke-, mais aussi d’iso-ler par condensation l’huile du gaz Ă©galement contenudans le pneu. Toute l’ingĂ©niositĂ© du procĂ©dĂ© repose surla bonne maĂźtrise des tempĂ©ratures et des pressions’,explique Pascal KLEIN, le PDG de Pyrum Innovations. // Le gaz rĂ©cupĂ©rĂ© alimente un groupe Ă©lectrogĂšne quiassure l’autonomie de l’Us.. Le Coke est revendu Ă l’industrie. Reste le pĂ©trole, environ 50 % du pneu, quiest transformĂ©, aprĂšs raffinage, en diesel ou en essence.// Le Coke extrait du pneu est aujourd’hui utilisĂ© dansl’industrie comme Charbon actif ou comme colorant.Mais il pourrait bien devenir un engrais rĂ©volutionnaire---. (Lors d’essais) les vĂ©gĂ©taux engraissĂ©s au Carboneavaient une croissance 15 % supĂ©rieure et consom-maient deux fois moins d’eau, le Coke agissant commeune Ă©ponge et restituant l’eau quand la plante en a be-soin. Bref, cette trouvaille pourrait bien intĂ©resser lesagriculteurs des rĂ©gions sĂšches du globe---. ‘Des essaisen plein champs seront effectuĂ©s au printemps pro-chain avec un agriculteur de la Sarre. Si c’estconcluant, il faudra encore obtenir l’autorisation demise sur le marchĂ© », explique P. K. ---. // ‘Deux pro-jets (d’Us.) sont finalisĂ©s Ă  BERLIN et Ă  KAISERSLAU-TERN. Un 3Ăšme verra le jour d’ici un an en Alsace, auport autonome de LAUTERBOURG (67630). L’Us.franç. sera quatre fois plus grande que celle de DILLIN-GEN. Elle sera dotĂ©e d’un broyeur permettant de sĂ©pa-rer l’acier du caoutchouc et de le transformer en granu-lats. Ensuite, le pĂ©trole produit sera transportĂ© parbarge jusqu’à une raffinerie de KARLSRUHE ---. // 17Mt de pneus usagĂ©s sont gĂ©nĂ©rĂ©es chaque annĂ©e dansle monde, dont 350.000 t en France. Une partie est di-rectement brĂ»lĂ©e dans des cimenteries ou des centralesthermiques. Dans une moindre mesure, les pneus recy-clĂ©s sont rĂ©utilisĂ©s pour des fondations de route ou lafabrication de cloisons antibruit. Et une bonne partiefinit encore dans la nature ...” [21] Supp. LE MAG, duDim. 31.01.2016, p.12/13.

* Autres sens ...¶ Syn. argotique de sexe masculin pour Coca-cola ... “Bois-son gazeuse fabriquĂ©e par Coca-Cola Company.” [206] Ă  ...COCA-COLA.. “Un livre de recettes --- vient de sortir: Ma cuisine au Co-ca-cola ou 132 recettes conçues et rĂ©alisĂ©es par Jacky, l’ani-mateur du Club DorothĂ©e ---. Le Coke figure obligatoirementparmi les ingrĂ©dients ---.” [21] 7 HEBDO, Dim. 03.09.1995,p.3.¶ “pop. CocaĂŻne.” [206]. C'est tristement et au fĂ©minin: 'lady coke', le nom donnĂ© Ă  lacocaĂŻne aux États-Unis dont la consommation est (en 1984)d'environ 45 t/an et qui concerne 4 Ă  5 millions d'individus ---. 5.000 citoyens amĂ©ricains la goĂ»tent chaque jour pour lapremiĂšre fois -Chiffre d'affaires: 25 milliards de $, au 7Ăšmerang du hit-parade du business selon le journal FORTUNE,entre Ford et Gulf Oil, d'aprĂšs [142] du Vend. 23.03.1984.. Coke en stock aux Pays-Bas, titre d’un article suivi de cettequestion: Que faire contre le trafic de drogue quand les fron-tiĂšres du nord n’existent plus ? ‘Pour un chiffre d’affaires del’ordre de 400 milliards de frs, quelque 800.000 personnesseraient impliquĂ©es au sein de l’espace SCHENGEN par letrafic et l’usage de diffĂ©rents produits prohibĂ©s’, selon le sĂ©-nateur LARCHER, d’aprĂšs [353] du 05.05.1995, p.12.. “Faits divers - Tribunal correctionnel de NANCY ... Huitkilos de Coke: 6 ans de prison pour le passeur ---.” [21] duSam. 10.04.2004, p.21 ... Peut-on (?) naĂŻvement extrapolerun Ratio technique, dans lequel la Mise au mille de Cokeaboutirait Ă  1333,33 annĂ©es .¶ Suite Ă  erreur typo/ortho... graphique, ce mot s’estsubstituĂ© au mot ‘coque’ ... -Voir: Blindage de Coke.

COKE (Au) : ¶ Ainsi désignait-on, à SUZAN-GE, l'"installation de traitement du Combusti-ble." [512] p.5.

COKE (Consommation de) : ¶ Exp. qui dĂ©-signe le tonnage de Coke EnfournĂ© au H.F.,pendant une pĂ©riode donnĂ©e, par ex.: ‘parjour’, ‘par mois’, etc..-Voir les diffĂ©rentes Formule(s) (= Fïżœïżœïżœ): Fïżœïżœïżœde BRUN, Fïżœïżœïżœ de ESS, Fïżœïżœïżœ de KALHOFFER,Fïżœïżœïżœ de PETERS, Fïżœïżœïżœ de RICE & Fïżœïżœïżœ de VOICE.-Voir: RĂšgle de la SOUTHERN OHIO PIG IRONAND COKE Association.. Le tonnage de Coke consommĂ© quotidienne-ment a souvent Ă©tĂ© considĂ©rĂ©, avant la cons-truction du H.F., comme un critĂšre pour dĂ©fi-nir sa taille, puis, l’Engin Ă©tant en Marche,pour suivre ses performances, en comparaisonavec d’autres UnitĂ©s, pas toujours compara-bles d’ailleurs.. À AUDUN-le-Tiche, vers 1950, du rapportd’un stagiaire prĂ©sentant le Rapport de Fabri-

cation au 31.03.1950, on peut extraire un cer-tain nombre de ‘donnĂ©es’, et dĂ©duire quel-ques ‘rĂ©sultats’ pour Mars 1950, concernantles H.Fx n°II & III, in [51] n°87, p.A16:

H.F. n° II IIIType de Fonte Moulage Moulage

DonnéesEnfournement t/j 446,451 351,386Cons. Coke t/j 181,193 156,290Cons. Coke /Tf totale kg/Tf 1.086 853Cons Coke/Tf réduite kg/Tf 1.503 1.485Coke/t Mines & Crasses kg/t 399 443

RésultatsProd. Fonte totale Tf/j 166,84 183,22Prod. Fonte réduite Tf/j 120,55 105,25Prod. Fonte à recycler Tf/j 46,29 77,97... soit en % de la Prod. % 27,75 42,56Coke/t Mines & Crasses kg/t 405,85 444,78

ïżœ Remarques:- Pour la rubrique ‘Coke/t Mines et Crasses’ ...

... dans l’exp. ‘Mines & Crasses’, le mot ‘Cras-ses’ dĂ©signe le Laitier concassĂ© pris Ă  la BallastiĂšrequ’on ajoutait Ă  la Charge comme Fondant, afind’amĂ©liorer l’Indice du Laitier, lorsque le reste du Litde Fusion Ă©tait trop Silicieux -comme on disait Ă AUDUN-le-Tiche-.

... on notera une lĂ©gĂšre diffĂ©rence entre la lignedes ‘donnĂ©es’ et celle des rĂ©sultats’ !

- La part de la Prod. Ă  recycler -si la dĂ©f. donnĂ©e Ă Fonte rĂ©duite est correcte- reprĂ©sente une part fort im-portante de la Production, entraĂźnant, ipso facto, desM. au M. de Coke trĂšs Ă©levĂ©es ... A-t-on Ă  faire, ici, Ă un mois exceptionnel, ou Ă©tait-ce une rĂšgle courante (?).¶ Le tonnage de Coke consommĂ© peut aussiparfois ĂȘtre rapportĂ© Ă  une unitĂ© de rĂ©fĂ©rence-la Tf, par ex.-; on a alors Ă  faire Ă  une Miseau mille de Coke; -voir (1Ăšre accept. de cette en-trĂ©e), dans le tableau relatif Ă  AUDUN-le-Tiche,les Ratios ‘à la Tf’.

COKE (Densités du) : ¶ "On distingue:- la densité réelle: c'est la densité du Coke fi-

nement broyé; elle est de l'ordre de 1,7 à 2,3;- la densité apparente: c'est la densité des

morceaux de Coke en ne considérant queleurs formes extérieures, sans déduire lesvides cellulaires;

- la densité en vrac, ou densité de Charge-ment: c'est le poids au m3 de Coke; elle estdonnée par le rapport de la masse de ce Cokeà la capacité du contenant. Elle varie entre420 et 480 kg et s'exprime avec trois chiffresaprÚs la virgule. C'est pratiquement la seuleutilisée." [33] p.137.CHARBON : Son ardeur met la bouche en feu.

COKE (Réactivité du) : ¶ -Voir: Réactivité(du Coke).

COKE AGGLUTINÉ : ¶ Cette exp. relevĂ©e,in [107] p.319, paraĂźt syn., note M. BURTEAUX,de Coke boursoufflĂ©, se rĂ©fĂ©rant au §.591, in[106] p.470.

COKE À LA CHAUX : ¶ Exp. syn. de Cokecalcaire ... -Voir: ProcĂ©dĂ© BETHELL.. "Ce Coke Ă  la Chaux serait applicable Ă  tousles usages auxquels sert le Coke ordinaire,mais, ajoute l'inventeur, 'on le trouverad'usage prĂ©cieux surtout dans la fabricationdu Fer et de l'acier; il contribuera Ă  la Produc-tion d'un Fer --- de QualitĂ© presque Ă©gale, si-non Ă©gale, Ă  celle du Fer au Charbon de bois'."[2224] t.1, p.297/98.

COKE AU CENTRE : ¶ Au H.F., techniqueayant pour but de placer une plus grandequantitĂ© de Coke au centre, sans dĂ©grader laMarche, dans le cadre des trĂšs fortes Injec-tions de Combustibles aux TuyĂšres.. "... la plupart des H.Fx du monde ont mis enplace des installations d’Injection de Charbonou de Fioul, ce qui a profondĂ©ment modifiĂ©leur fonctionnement. Les dĂ©veloppements lesplus importants concernent maintenant laProductivitĂ© et le niveau d’Injection. Pour at-teindre ces nouveaux points de fonctionne-ment tout en prĂ©servant la stabilitĂ© de Marcheet la longĂ©vitĂ© de l’Appareil, les Hauts-

Page 28: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 376 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Fournistes ont proposĂ© une nouvelle mĂ©thodede rĂ©glage de la RĂ©partition gazeuse: il s’agitd’augmenter la quantitĂ© de Coke chargĂ© aucentre du H.F. jusqu’à obtenir une petite zoneconstituĂ©e de 100 % de coke. En plus de lastabilisation de la Marche que cette mĂ©thodepeut procurer, elle doit aussi permettre d’ali-menter le Creuset --- en Coke moins sollicitĂ©et donc plus rĂ©sistant. De cette maniĂšre, lesÉcoulements de Fonte et de Laitier dans leCreuset devraient moins user les Parois quiconstituent en gĂ©nĂ©ral le point le plus faiblede l’Outil. Mais la mĂ©thode n’est pas facile Ă mettre en Ɠuvre. Les diffĂ©rents acteurs del’UnitĂ© --- vont --- tenter de l’appliquer auH.F.1 au cours du 2Ăšme trim. 2000. Des Es-sais de caractĂ©risation de la Marche serontmenĂ©s jusqu’en Juin grĂące Ă  la collaborationde l’IRSID. En fonction des rĂ©sultats observĂ©ssur le H.F1, la mĂ©thode sera Ă©ventuellementgĂ©nĂ©ralisĂ©e au H.F.2, ainsi que sur d’autresH.Fx du Groupe.” [246] n°172 -Mars 2000,p.6.

COKE AUTOSCORIFIANT : ¶ Coke dontles Cendres ont la composition voulue pourformer un Laitier sans apport d'autres élé-ments, d'aprÚs [754] ... avec le commentairesuivant de M. BURTEAUX 'je ne sais si ce Cokea réellement existé, mais il est connu que lesCendres de Coke trÚs acides sont en partiecompensées par des ajouts de Chaux'.

COKE BASE : ¶ Au H.F., exp. anglaise, àlaquelle il vaut mieux substituer, suggÚre M.BURTEAUX: Base de Coke... C'est, dans lemonde, et à SOLMER en particulier, le poidsde Coke par Cycle. Ce terme varie peu dansle temps; la comparaison est quelquefois faited'une Usine à l'autre au travers de la formule:

Coke base = a x (Ø Gueulard)3,a = 0,03 pour les gros H.Fx, en général.

L'objectif japonais, puisque ce sont, une foisde plus, eux qui sont Ă  l'origine de cette for-mule, Ă©tait de voir s'il y avait un optimumdans la hauteur de Couche au Gueulard.MINE : Le champ du Coke.

COKE B.H.T. : ¶ Coke qui était employéaux Bas Fourneaux de CALBE dans les années1950, d'aprÚs [2513] p.63 ... CALBE se trouveau sud de MAGDEBOURG (Allemagne) ... Ce Co-ke était probablement du Coke de Lignite, -voir cette exp..

COKE BOURSOUFLÉ : ¶ Orthographenormale de Coke boursoufflĂ© (-voir cetteexp.).. "Les Cokes boursouflĂ©s sont lĂ©gers, trĂšs-poreux, et occupent un volume plus considĂ©-rable que celui de la Houille, dans le rapport14 Ă  10." [1912] t.I, p.140.. "La Houille grasse --- laisse un Coke bour-souflĂ©." [1912] t.I, p.136.. "La Houille compacte, ou Cannel-coal ---donne un Coke trĂšs-boursouflĂ©." [1912] t.I,p.137.

COKE BOURSOUFFLÉ : ¶ "Le CokeboursoufflĂ© est indĂ©terminĂ© dans sa forme; ilressemble aux choux-fleurs ou Ă  une sorte devĂ©gĂ©tation. La prĂ©sence d'une grande quantitĂ©de terres ou de Charbon minĂ©ral, le divise, ar-rondit ses arĂȘtes et lui donne une forme tuber-culeuse." [106] p.467.Cette loc. est, sans doute, syn. de Coke agglu-tinĂ©, -voir cette exp..

COKE BRÛLÉ : ¶ Au H.F., en fait tonnagede Coke consommĂ© -donc ChargĂ© au Gueu-lard-, pendant une unitĂ© de temps ... Ce n’estpas vraiment le tonnage de Coke brĂ»lĂ© auxTuyĂšres puisqu‘une partie du Carbone de ceCoke se retrouve dans la Fonte et qu’uneautre partie disparaĂźt par Solution loss ... Tra-

ditionnellement, on admet que ‘tout’ le Cokeest dit brĂ»lĂ©.-Voir, Ă  ActivitĂ©, l’extrait [2854] -1947, gra-phique n°8, p.25.a(F).

COKE BRUT : ¶ Au H.F., dans le calcul desRatios tels que la Mise au mille, Coke humidetel qu'il est pesé et Enfourné, d'aprÚs [2881]p.10.

COKEBURG : ¶ Bourg ou ville du Coke ... Ville dePennsylvanie oĂč une Mine de Charbon Ă  Coke de LAC-KAWANNA STEEL a Ă©tĂ© ouverte en 1902. La Mine estensuite passĂ©e Ă  BETHLEHEM STEEL et a Ă©tĂ© fermĂ©e en1953, d’aprĂšs [2643] <Western Pennsylvania Coal-fields> -Mai 2009.

COKE CALCAIRE : ¶ Coke fabriqué avecun mélange de Houille et de calcaire en vuede neutraliser par la Chaux, la Silice des Cen-dres et le Soufre du Coke.. "La Houille mélangée au Calcaire ou à laChaux est alors convertie en Coke à la maniÚ-re ordinaire, et le Coke calcaire qui en résulteappliqué aux travaux métallurgiques ---. Enmoyenne on peut admettre que pour chaquecentiÚme de Cendres contenu dans une Houil-le, il faut un poids égal de Calcaire, et, pourchaque centiÚme de Soufre, trois fois autantde Castine au minimum." [1427] -1858, p.581.

COKE CALIBRÉ : ¶ Dans le Classementdes Cokes français pour la vente, fractions:25/70, 40/70 et 70/100 mm, d'aprĂšs [349]p.62.

COKE-CAR : ¶ À la Cokerie, "ens. mobileconstituĂ© d'un Wagon de forme spĂ©ciale Ă fond inclinĂ© et garni de Plaques d'usure, attelĂ©Ă  un tracteur Ă©lectrique ou diesel, circulant surune Voie Ă  Ă©cartement normal ---. Le rĂŽle duCoke-Car est de recueillir le Coke rouge lorsdu DĂ©fournement et de le conduire sous laTour d'Extinction, puis de dĂ©verser le CokeĂ©teint et Ă©gouttĂ© sur --- les plans inclinĂ©s (ap-pelĂ©s) Quais Ă  Coke, avant son Ă©vacuationvers le Criblage." [33] p.92.. À propos du Stage ‘tout en douceur pour unfreinage efficace’, qui a concernĂ© le Person-nel de la Cokerie de SERÉMANGE, on relĂšve:“L’ensemble (du Coke-car chargĂ©) reprĂ©senteplusieurs dizaines de tonnes en mouvement;en vitesse de pointe, il se dĂ©place Ă  16 km/h,d’oĂč l’importance du freinage.” [675] n°80 -Mars 1996, p.17.

COKE-CAR (Ouvrier) : ¶ Machiniste, rele-vé in [51] -9, p.21, qui, à la Cokerie d'HA-GONDANGE (1951), conduisait le Coke-car.

COKE CLASSÉ : ¶ Vers 1940, on en don-nait la dĂ©finition suivante: "Un Coke classĂ©doit satisfaire aux cinq conditions que voici: a) faible Teneur en Cendres -10% de Cendres aumaximum-;

b) faible Teneur en Soufre;c) point de fusibilité des Cendres aussi élevé que

possible -1200/1250 °C-;d) Calibrage parfait;e) propreté absolue -absence de Poussier et de dé-

chets parmi les morceaux calibrés-." [1824] p.172.

COKE CRU : ¶ Exp. syn. de Coke vert.

COKE D’ADDITION : ¶ À la Division desH.Fx de FOURNEAU, Ă  HAYANGE, Coke prĂ©le-vĂ© dans des Casiers annexes de ceux habituel-lement utilisĂ©s; en effet le Coke Ă©tait chargĂ©directement par GlissiĂšres aux F1 & F2, Ă partir d’Accus Ă  capacitĂ© souvent insuffisan-te; d’autres Accus ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s sur le Mi-nerai; le Coke qui y Ă©tait alors prĂ©levĂ© Ă©taitdit ‘d’addition’, d’aprĂšs Ă©tude de la situationpar A. BOURGASSER ... Sur le rapport 1929 desH.Fx de HAYANGE, on relĂšve, Ă  propos de laHalle de DĂ©chargement de FOURNEAU:“Nous avons gagnĂ© au bĂ©nĂ©fice des grands

H.Fx toute la capacitĂ© Casiers possible: enFĂ©v. passage d’un petit Casier du H.F.3 auH.F.2 pour son Coke d’Addition.” [1985]p.98.

COKE D'ALLUMAGE : ¶ Pour la Mise Ă Feu d’un H.F., volume exceptionnel de CokeEnfournĂ© au dĂ©but du Remplissage, au-dessusdu Bois d’Allumage.-Voir, Ă  Volant de Coke, la cit. [1511] p.258.. Dans un cours des annĂ©es (19)40, destinĂ©aux futurs Professionnels de ROMBAS, on re-lĂšve: “Au centre de la Grille (en Bois situĂ©e 1m environ au-dessus des TuyĂšres), on rĂ©serveun trou carrĂ©, de 1 m environ de cĂŽtĂ©, pourpermettre aux Ouvriers de monter le Bois etle Coke d’Allumage ---. Une trop grandequantitĂ© de Coke d’Allumage facilite la mon-tĂ©e du Feu au Gueulard et le dĂ©veloppementen hauteur de la Zone de Fusion au dĂ©trimentde sa tempĂ©rature.” [113] p.144.¶ En Fonderie, Ă  la Mise Ă  Feu du Cubilot,Coke mis au-dessus d'une certaine quantitĂ© debois, et qui sert Ă  "Ă©chauffer la Sole et les Pa-rois du Four jusqu'Ă  la tempĂ©rature de Fu-sion.” [1030] p.136 ... En Fonderie de Fonte,(ang. heat up coke, all. Anheizkoks), toujoursavec un Cubilot, il est prĂ©fĂ©rable de parler duCoke consommĂ© pour la mise en ignition dela Paillasse avant l’introduction de la premiĂš-re Charge, d’aprĂšs note de P. PORCHERON.Syn.: Coke de Garnissage & Coke de rem-plissage. COKE D'ANTHRACITE : ¶ "On dĂ©signesous le nom ridicule de Coke d'Anthracite unCombustible artificiel qui est un mĂ©lange inti-me de Houille grasse et d'Anthracite dans laproportion de 1 Ă  2, et qui, sous l'action d'uneforte chaleur, donne, dit-on, un produit homo-gĂšne, bien agglutinĂ© et trĂšs-propre aux usagesindustriels." [525] Ă  ... HOUILLE.

COKED COAL : ¶ Exp. anglaise (= Char-bon cuit) ... "Suivant l'ex. des Métallurgistesanglais, presque tous les industriels abandon-nÚrent le Charbon de Bois, pour adopter leCharbon de terre distillé, le Coked coal, leCoke." [2940] p.1.

COKE D'EAU : ¶ Pendant la guerre 1914/18,à HAGONDANGE, "la direction décida de sefaire livrer le Coke (de la Ruhr) par bateaux;c'est ce qu'on appela Wasserkok, c'est-à-direle Coke d'eau." [2041] p.88.

COKE DE BETHEL : ¶ Au 19Úme s., sorte de Cokede cornue.. "Concernant le Coke breveté de BETHEL, je dois direque ce Coke est fait en distillant du Goudron de Houil-le dans une cornue fermée, ce qui donne un Coke duret poreux, qui est presque du pur Carbone." [3533]ch.18.

COKE DE BOIS : ¶ Combustible expĂ©ri-mental fait Ă  partir de la rĂ©cupĂ©ration de ma-tiĂšres organiques.Loc. syn.: Bio Coke(1).. Dans Énergies d’avenir en N-PDC, une bro-chure publiĂ©e en 2008 par l’Ass. Virage-Énergie N-PDC, LILLE, on relĂšve p.10: ‘LeCoke de Houille sera en partie remplacĂ© pardu Coke de bois, et par des matiĂšres plasti-ques et ligneuses issues des dĂ©chets mĂ©nagerset industriels, comme cela se pratique auJapon’ ... Aujourd'hui (FĂ©v. 2009), on penseeffectivement Ă  ajouter un peu de biomassedans la PĂąte Ă  Coke; mais cette quantitĂ© est li-mitĂ©e, car la QualitĂ© du Coke a tendance Ă  sedĂ©grader rapidement(1).(1) selon note de R. NICOLLE -FĂ©v. 2009.

COKE DE CATALYSE : ¶ ”Cette appellation (Cokede pĂ©trole) recouvre Ă©galement le 'Coke de catalyse',qui se dĂ©pose sur le catalyseur pendant les opĂ©rationsde raffinage; ce Coke n'est pas rĂ©cupĂ©rable et est gĂ©nĂ©-

Page 29: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 377 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

ralement brĂ»lĂ© comme combustible dans les raffine-ries.” [4436]

COKE DE CHARBON BRUN : ¶ Charbonbrun CokĂ©fiĂ©.Exp. parfois syn. de Coke de Lignite.. “De nombreux Essais ont Ă©tĂ© faits pour fa-briquer du Coke avec du Charbon brun, maisĂ  ce jour (on est en 1892), on n'a pas trouvĂ©de mĂ©thode pour produire un Coke ayant desdimensions suffisantes et un coĂ»t suffisam-ment bas ---. Quand les variĂ©tĂ©s de Charbonbrun qui ont une structure compacte et unecassure conchoĂŻdale, tels les pitch coals ouglance coals, sont CokĂ©fiĂ©s, on obtient habi-tuellement un Coke en petits morceaux cubi-ques dont le plus grand a rarement plus d'unquart de pouce (environ 8 mm). Ces frag-ments sont durs, compacts et peu friables ---.Quand on Carbonise du Lignite ou cetteforme de Charbon brun qui a encore la struc-ture du bois, il se forme parfois un bon Char-bon de bois, mais il se produit souvent defines feuilles, plutĂŽt dures ---. Puisque leCoke de Charbon brun a l'inconvĂ©nient d'unepetite dimension et qu'il est sujet Ă  se casserpendant le transport et mĂȘme pendant leChargement dans le H.F., il semble plus avan-tageux de Charger le Charbon brun en l'Ă©tat (-voir, Ă  cette exp., ïżœ Emploi au H.F.).” [2643]<lib.utexas.edu/books> -sd.

COKE DE CHARBON DE FORGE : ¶ Co-ke probablement destinĂ© Ă  ĂȘtre consommĂ© auFeu de Forge, d'aprĂšs [1599] p.107.

COKE DE CHARGE : ¶ Au Cubilot, c'estune partie du Coke de Mise à feu; en alle-mand Gichtkoks.-Voir, à Coke de Sole, la cit. [15] -1911,p.551.

COKE DE CHAUFFAGE : ¶ Au Cubilot,c'est une partie du Coke de Mise à feu; en al-lemand WÀrmkoks.-Voir, à Coke de Sole, la cit. [15] -1911,p.551.

COKE DE CHAUX : ¶ Probablement syn.de Coke calcaire.. Dans le Four à Creuset, "on ne peut brûlerdes Houilles, mais des Cokes de Chaux, secs,compactes." [1427] -1858, p.293.

COKE DE CONNELLSVILLE : ¶ AuxUSA, Coke trĂšs rĂ©putĂ© ... La SidĂ©rurgie "atrouvĂ© Ă  PITTSBURGH des Minerais locauxpeu abondants, mais un riche Bassin HouillerFournissant l'excellent Coke de CONNELLS-VILLE." [2183] p.184.. ”Du point de vue mĂ©tallurgique, le Coke deCONNELLSVILLE (produit dans des Fours Ă ruche) Ă©tait d’un niveau supĂ©rieur, avec 90 %de Carbone et moins de 1 % de Soufre.”[2643] Connellsville History.

COKE DE CORNUE À GAZ : ¶ Co-produit de la fabrication du Gaz de Houille.Exp. syn. de Coke des Us. Ă  Gaz.. “Le Coke de cornue Ă  gaz, mĂȘme sulfureux, est biensuffisant, surtout employĂ© dans un Fourneau de 15 mde hauteur.” [1505] du 09.05.1885.

COKE DE DÉPÔT : ¶ Au H.F., loc. syn. deCoke rechargĂ©, -voir cette exp..

COKE DE FER : ¶ Coke fabriquĂ© avec unepĂąte contenant de l'oxyde Fer. “Quand onpasse plusieurs fois de la poussiĂšre de gaz deH.F. Ă  travers un sĂ©parateur magnĂ©tique, onobtient un produit riche en oxyde Ferrique.Une part de cette poussiĂšre est mĂȘlĂ©e avectrois parts de charbon Ă  Coke. Le mĂ©lange estchauffĂ© sous pression Ă  haute tempĂ©rature.On obtient un Coke poreux contenant du Fer

rĂ©parti rĂ©guliĂšrement; ce matĂ©riau peut ĂȘtreemployĂ© pour des Ă©lectrodes, comme produitpour la filtration, ou pour une solution dĂ©co-lorante.” [5266] -Janv. 1917, p.34.¶ Nom d'un mĂ©lange utilisĂ© dans la MĂ©thodeGERHARD, -voir cette exp..

COKE DE FLUIDISATION : ¶ "Le Cokede Fluidisation est obtenu par Carbonisationen Fluidisation à 900 °C de Fines flamban-tes." [2071] 9-1968, p.635.

COKE DE FONDERIE : ¶ Sorte de CokeparticuliĂšrement dur et en gros morceaux,bien adaptĂ© Ă  l'emploi dans les Cubilots ..."Bon coke de Fonderie: moins de 9 % deCendres, moins de 4 % d'eau, Soufre infĂ©rieurĂ  1 %, poids au m3: 400 Ă  450 kg." [1666]p.87.. Au Cubilot, "le Calibrage du Coke doit ĂȘtrerĂ©gulier. Un bon Coke de Fonderie ne doitcomprendre qu'une faible proportion de mor-ceaux de taille infĂ©rieure Ă  90 mm." [1650]p.9.. Au dĂ©but du 20Ăšme s., ”le Coke de Fonderieprovient de Fours qui ont 'brĂ»lĂ©' pendant 72heures ---. Il est gros et dur et a un aspectbrillant Ă  cause du Carbone qui s'est condensĂ©Ă  sa surface. Ce Coke est employĂ© dans lesCubilots et aussi pour les gros travaux de For-geage.” [4555] p.96.

COKE DE FOUR(s) : ¶ Coke issu d’uneBatterie sidĂ©rurgique.. Au 19Ăšme s., Coke sidĂ©rurgique, par opposi-tion au Coke de gaz, d’aprĂšs [3790] t.V, clas-se 40, p.260, lĂ©g. du tableau.. Au 20Ăšme s. ... "AmĂ©lioration de la situationpour le Coke de Four ... On sait les soucisqu'a provoquĂ©s l'approvisionnement en Cokede Four tout au long de l'annĂ©e 1970. La si-tuation s'amĂ©liore lentement en Europe du faitd'une lĂ©gĂšre augmentation de la Productionde Coke, et aussi du coup de frein qui a Ă©tĂ©donnĂ© sur la Production sidĂ©rurgique depuisl'automne dernier. Pour l'ens. de la Commu-nautĂ©, on a produit l'annĂ©e derniĂšre un peuplus de 70 Mt de Coke de Four, soit 2,5 % deplus qu'en 1969. L'Allemagne, pour soncompte, a produit prĂšs de 40 Mt; la FranceprĂšs de 14,150 M(t), en progrĂšs de 4,5 %. Enfin d'annĂ©e, les stocks de la communautĂ© tota-lisaient environ 1,2 Mt, alors qu'ils Ă©taientpratiquement nuls quelques semaines aupara-vant.” [46] n°171 -Avr. 1971, p.X.

COKE DE FUSION : ¶ Au Cubilot, Cokeconsommé par la fusion, par opposition auCoke d'allumage, d'aprÚs [1599] p.473.

COKE DE GARNISSAGE : ¶ Au Cubilot,exp. syn. de Coke d'allumage.-Voir, à Coke de remplissage, la cit. [1674]p.161.

COKE DE GAZ : ¶ Au 19Ăšme s., Coke qui Ă©tait pro-duit par une Usine Ă  gaz, d'aprĂšs [1503] -1920, p.12. . ”Le Coke de gaz est essentiellement utilisĂ© commecombustible domestique.” [4436]. "St-LOUIS (Usine sidĂ©rurgique des Bouches-du-RhĂŽne) fut mise en marche par la Cie du Gaz de Mar-seille, afin d'Ă©couler le Coke de gaz." [122] p.20.. Une publicitĂ© de 1992 vante le mĂ©rite de ce Coke:Employez le COKE DE GAZ / Combustible trĂšs Ă©cono-mique / Sans fumĂ©e, sans poussiĂšre et sur l’image onvoit une pancarte tenue par un marchand de Coke avecces mots: Coke / de / Gaz / de France et la 1Ăšre sil-houette -une femme- s’exclame dans une bulle: Ohvraiment / c’est trop !!! / Vous me gĂąstez (sic) !!, in[4955] -Sept./Oct. 1992, p.16.

COKE DE HAUT FOURNEAU : ¶ CokedestinĂ© Ă  ĂȘtre consommĂ© au H.F., d'aprĂšs[1599] p.107.

COKE DE HOUILLE : ¶ Autre nom du

Coke.. “En 1709, Ă  COALBROOKDALE, AbrahamDARBY I utilise pour la 1Ăšre fois le Coke deHouille pour rĂ©duire le Minerai. En France, ilfaudra attendre 1769 pour qu’une tentative si-milaire ait lieu Ă  HAYANGE; et c’est seulementen 1785 que Fçois-Ignace DE WENDEL indus-trialise le procĂ©dĂ© au CREUSOT.” [588] p.26.

COKE DE LIGNITE : ¶ Lignite cokĂ©fiĂ©.. "Les savants de l'Allemagne orientale ontdĂ©couvert de nouveaux procĂ©dĂ©s techniquespour tirer meilleur profit du Lignite et du Mi-nerai de Fer. On a rĂ©ussi Ă  transformer le Li-gnite en Coke: de grandes Cokeries ont Ă©tĂ©construites au nord de DRESDE. Leur Produc-tion alimente des Installations sidĂ©rurgiquesd'un type nouveau: les Bas Fourneaux deCALBE, au sud de MAGDEBOURG, sont une re-marquable rĂ©alisation, permettant d'utiliser,pour la Fabrication de la Fonte, non seule-ment le Coke de Lignite, mais aussi les Mine-rais de Fer de faible Teneur." [1885] p.149.. "À ZULPICH, prĂšs de DÜREN (Allemagne), leLignite exploitĂ© a conservĂ© une structure li-gneuse, et donne par la distillation en vasesclos un Coke qui prĂ©sente tous les caractĂšresdu Charbon de bois, et est trĂšs- employĂ© dansles Cubilots ---. 1 t de Lignite donne Ă  l'usined'EUSTACHIA, prĂšs STOCKEIM: Coke: 374 kg,Goudron: 45 kg, eau ammoniacale: 355 kg,Gaz, 251 m3 Ă  0,8 (de densitĂ©): 201 kg."[263] t.III, p.83.

COKE DE MINE : ¶ Exp. dĂ©signant le CokemĂ©tallurgique.. "Dans les H.Fx, on emploie le Coke de Mi-ne (de Charbon).” [1096] p.128.

COKE DE PÉTROLE : ¶ RĂ©sidu pĂ©trolierquasiment exempt de Cendres ... . ”C'est unesubstance solide, plus dure que le Charbon,composĂ©e essentiellement de Carbone -90 Ă 95 %- et gĂ©nĂ©ralement de 2 Ă  10 % de Soufre.Il peut comprendre de 5 Ă  15 % de M.V. et estgĂ©nĂ©ralement pauvre en Cendres. Il peut ĂȘtreutilisĂ© comme Combustible industriel -PCI de29.000 Ă  36.000 kJ/kg-, par ex. en cimenterie,comme charge dans les Cokeries sidĂ©rurgi-ques et pour la fabrication d'Ă©lectrodes.”[4436]-Voir: Coke de catalyse.. À la Cokerie, ce produit dĂ©grade la QualitĂ© duCoke en faisant grimper l'I10: SOLMER accep-te 19; PATURAL qui tolĂšre 21, a vu ce chiffremonter Ă  22 et PONT-À-Mousson signale avoirconnu le chiffre de 25 !, d'aprĂšs Ă©changes Ă  laCommission Fonte du 04.06.1987.ïżœ UtilisĂ© comme Combustible sur les ChaĂźnesd'AgglomĂ©ration et dans la constitution de laPĂąte Ă  Coke.ïżœ Au H.F., son emploi est connu dans le cadred'Injection sous forme de Pulpe en mĂ©langeavec du Goudron.BOUGNAT : MaĂźtre coke.

COKE DE PREMIÈRE QUALITÉ : ¶ Exp.syn. de Coke mĂ©tallurgique.. À la fin du 19Ăšme s., "grĂące Ă  la compres-sion du Charbon avant Enfournement, onpeut employer pour la Production du Coke unCharbon qui auparavant n'Ă©tait pas employĂ©seul, et de ce Charbon, on retire 89 % de Co-ke en morceaux de premiĂšre QualitĂ© pourH.Fx et 11 % de Coke en morceaux de secon-de QualitĂ©, comprenant 8 % de Coke en petitsmorceaux." [2472] p.63.

COKE DE RÉDUCTION : ¶ Au H.F., frac-tion du Coke qui participe aux RĂ©ductions di-rectes, d'aprĂšs [2940] p.5.

COKE DE RÉFÉRENCE : ¶ Exp. syn. deCoke normal, Coke standard.. La Southern Ohio Pig Iron and Coke Asso-

Page 30: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 378 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

ciation dĂ©finit en Oct. 1920 un Coke de rĂ©fĂ©-rence: “Analyse du Coke de rĂ©fĂ©rence: C fixe= 89 %, S = 1% max., Cendres = 9 Ă  10 %,Mat. Vol. 1 Ă  2 %.” [5621] p.65.

COKE DE RÉGÉNÉRATION : ¶ Au H.F.,Coke qui disparaĂźt avant d'atteindre les TuyĂš-res par suite de la RĂ©action de dissolution duCarbone.. "De façon arbitraire, nous fixerons Ă  60 kgla quantitĂ© de Coke de rĂ©gĂ©nĂ©ration -soit 25% pour une Mise au mille de 240 kg-. N'ou-blions pas qu'Ă  ce niveau de RĂ©gĂ©nĂ©ration, laTempĂ©rature de flamme n'est plus que d'envi-ron 2.000 °C." [1834] p.18.

COKE DE REMPLISSAGE : ¶ Au Cubilot,exp. syn. de Coke d'Allumage.. "Le Lit est formĂ© par le Coke dit d'Allumageou de remplissage ou de garnissage, et sahauteur est maintenue constante." [1674]p.161.. En allemand, FĂŒllkoks, d'aprĂšs [15] -1911,p.551.

COKE DE REPRISE : ¶ Au H.F., loc. syn.de Coke rechargé, -voir cette exp..

COKE DE SECONDE QUALITÉ : ¶ Coketrop petit pour ĂȘtre employĂ© comme CokemĂ©tallurgique ... -Voir, Ă  Coke de premiĂšreQualitĂ©, la cit. [2472] p.63.

COKE DES FOURS : ¶ Coke fabriqué dansun Four à Coke, par opposition au Coke fa-briqué en Cornue.. "Le Coke qui provient de la fabrication dugaz d'éclairage (Coke des Cornues) est léger;on lui préfÚre souvent le Coke plus dense(Coke des Fours)." [1299] 1Úre part., p.306.

COKE DE SOLE : ¶ Au Cubilot, Coke en-fourné entre la Sole et les TuyÚres.. "En admettant qu'un Four doive par heureFondre 5 Tf, il faut charger:

1° Une certaine quantitĂ© de Coke de Sole -Sammelkoks- garnissant de la Sole du Four Ă l'arĂȘte infĂ©rieure des TuyĂšres infĂ©rieures.

2° Coke de remplissage -FĂŒllkoks-: 10 %de la Charge horaire du Four, soit 500 kg.

3° Coke de chauffage -WÀrmkoks-: environ23 fois le périmÚtre du Four en m; pour 0,95m de diamÚtre, 3*23 = 70 kg environ.

4° Coke de Charge -Gichtkoks- 7 à 10 %de la Fonte, 50 kg environ.

5° Masse du Fer des briquettes (de limaillede Fonte): 10 % de la charge horaire du Four,500 kg." [15] -1911, p.551.

COKE DE STOCK : ¶ Au H.F., loc. syn. deCoke rechargé, -voir cette exp..

COKE DE SUFFOCATION : ¶ Au 19Ăšmes., c'est le Coke fabriquĂ© selon la mĂ©thode ha-bituelle Ă  la SidĂ©rurgie.. "Le Coke provenant de la fabrication du gazd'Ă©clairage fournit un bon combustible pourl'Ă©conomie domestique ---. Sa faible densitĂ©et son dĂ©faut d'agglomĂ©ration le rendent peupropre aux usages mĂ©tallurgiques ---. Le Co-ke obtenu par les autres mĂ©thodes, dit Cokede suffocation, est d'une densitĂ© considĂ©rable.On l'emploie en MĂ©tallurgie et pour le chauf-fage des locomotives." [2213] p.159 ... Paranalogie avec la suffocation que peut subir unĂȘtre humain, fait remarquer M. BURTEAUX,cette exp. vient peut ĂȘtre de ce que le Cokeest cuit sans contact avec l'air, Ă  l'Ă©touffĂ©e enquelque sorte.

COKE DÉSULFURÉ : ¶ Coke dont on aĂ©liminĂ© une partie du Soufre, d'aprĂšs [2224]t.1, p.304.. "SCHEERER --- a fait passer de la Vapeurd'eau Ă  haute pression dans un Four Ă  Coke

portĂ© au rouge et prĂȘt Ă  ĂȘtre dĂ©chargĂ© ---. CeCoke renfermait 0,71 % de Soufre; mais aprĂšsavoir Ă©tĂ© soumis Ă  l'action de la Vapeur pen-dant un certain temps, il ne contenait plus que0,28 % de Soufre." [2224] t.1, p.305.

COKE DES USINES À GAZ : ¶ Produc-tion fatale de l'Us. qui fabrique du gaz deHouille.Exp. syn. de Coke de cornue Ă  gaz.. “Le Coke des Us. Ă  gaz --- est trop lĂ©ger et trop po-reux pour les usages industriels.” [1302] p.464 ... Cetavis, note M. BURTEAUX, est trĂšs diffĂ©rent de celui de[1505] Ă  ... COKE DE CORNUE À GAZ.

COKE D'ÉTALAGES : ¶ Au H.F., Cokequi a Ă©tĂ© extrait du H.F. par les TuyĂšres.. Pour ce qui concerne le pĂ©rimĂštre2/surface etle rapport d'aspect, "le Coke qui a subi unEssai MICUM est comparable au Coke sortides Étalages ---. La dĂ©gradation dans la Cuvedu H.F. a augmentĂ© le pĂ©rimĂštre2/surface duCoke d'Étalages." [3363] session 5, p.91.

COKE DE TOURBE : ¶ Tourbe carbonisĂ©e.. ”Le Coke de Tourbe est un Combustible ex-cellent. Il donne une flamme lente qui ne pĂ©-tille pas (et) une tempĂ©rature uniforme Ă©levĂ©e-2050 Ă  2100 °C-.” [15] -FĂ©v. 1917, p.42/43.. "Le Coke de Tourbe pouvait ĂȘtre aussi utili-sĂ© au Four Ă©lectrique (produisant de la FonteĂ  partir du Minerai de Fer)". [1569] p.39.

COKE DE TYPE HAUT FOURNEAU : ¶Coke destinĂ© Ă  ĂȘtre le Combustible du H.F... À CARLING, la "production principale est unCoke de type H.F. avec des variantes Ă  hauteRĂ©activitĂ© et Ă  haute puretĂ© -Cendres et Phos-phore- adaptĂ©es aux besoins des clients."[2643] -site de la Cokerie de CARLING.

COKE-DEÛR : ¶ En Wallonie, Coke dur ..."Combustible employĂ© pour le Cubilot"[1770] p.64 ... C’est donc du Coke de Fonde-rie.

COKE DE VILLAGE : ¶ Ainsi, Alphonse ALLAIS ap-pelait-il le ‘bois mort’, Ă  travers un de ses jeux de motsdont il Ă©tait spĂ©cialiste.. “Pendant l’hiver, les pauvres gens ramassent du boismort dans les campagnes. Le bois mort, c’est le Cokede village.” [5047] p.130.

COKE DOMESTIQUE : ¶ Coke employĂ© pour lechauffage des maisons.. Dans les Usines SidĂ©rurgiques il a, pendant long-temps, Ă©tĂ© constituĂ© par la fraction 10/40 ou mĂȘme par-fois 10/60 mm issue du Criblage du Coke mĂ©tallurgi-que ... Au dĂ©but du siĂšcle, dans le Bassin Houillerlorrain, "la valorisation du Charbon n'est encorequ'embryonnaire et se limite Ă  l'exploitation, depuis1910, d'une Centrale thermique --- de 6.000 kW Ă  LAHOUVE, et d'une batterie de 40 petits Fours Ă  Coke do-mestique Ă  CARLING." [1851] p.11.

COKE D'UNE IMPURETÉ EXTRÊME :¶ Coke pour H.F. Ă  forte Teneur en Ă©lĂ©mentsindĂ©sirables.. "Les Usines prĂ©fĂ©raient employer des Cokesd'une ImpuretĂ© extrĂȘme -25 % de cendres; 4% de Soufre-, qu'elles payaient cher, plutĂŽtque de risquer de faire quelques Essais (avecle Lignite)." [2472] p.351.

COKE ‘DUR’ : ¶ Exp. comparative, sans va-leur mĂ©tallurgique.. ”À la demande de l’IRSID, le premier Essaisur les H.Fx financĂ© par la C.E.C.A. en 1953,visait Ă  comparer Ă  l’Us. de DILLING l’emploide Coke ’dur’ type RUHR et de Coke ’mou’,tel que le fabriquaient les Sarrois avec leurscharbons.” [3729] p.31/32.

COKE D’USINE : ¶ Au 19Ăšme s., exp. syn.de Coke mĂ©tallurgique.. ”NĂ©cessitĂ© d’abord par les conditions rigou-reuses de rendement en Cendres que les Che-

mins de Fer ont imposĂ©es pour le Coke desti-nĂ© aux Locomotives, le Lavage (du Charbon)s’est ensuite Ă©tendu au Coke d’Us..” [3847]p.15.

COKE EN AIGUILLES : ¶ Coke présen-tant des morceaux de forme allongée.. "Les morceaux trÚs allongés dont la sectiontransversale est petite par rapport à la lon-gueur sont souvent issus d'une Pùte à Cokeriche en MatiÚres volatiles, cuite rapidement.Ce Coke en aiguilles est habituellement con-sidéré comme trop fragile; il faut pourtant segarder des généralisations." [1471] p.16.

COKE EN LANGUES DIVERSES : ¶ -Voir:Langues diverses (En). COKE ÉQUIVALENT : ¶ Au H.F., dansles derniĂšres dĂ©cades du 20Ăšme s., Ratio quiest Ă©gal au Coke EnfournĂ© au Gueulard aug-mentĂ© du produit de la quantitĂ© de Combusti-ble InjectĂ© aux TuyĂšres, par le Taux d'Ă©quiva-lence de ce Combustible ... "Coke Ă©quivalent= Coke EnfournĂ© au Gueulard + 1,5*I (1,5 =Taux d'Ă©quivalence, I = quantitĂ© de Combus-tible InjectĂ© aux TuyĂšres)." [2881] p.7. . Ex., exprimĂ© en Mises au mille: %o de Coke= 604,6 kg/t, %o de Fuel injectĂ© = 22,46 kg/t,Taux d'Ă©quivalence = 1,5 %o de Coke Ă©qui-valent = 604,6 + 1,5*22,46 = 638,29 kg,d'aprĂšs [2881] p.8 ... Un tel taux de 1,5, faitremarquer M. BURTEAUX, Ă©tait couram-ment atteint dans les annĂ©es 1960, au dĂ©butdes Injections de Fuel, parce que l'amĂ©liora-tion du fonctionnement du H.F. alimentĂ© enLits de fusion mal prĂ©parĂ©s, Ă©tait trĂšs impor-tante.

COKE EXTRA : ¶ Syn. d'Extra, -voir cemot.On dit aussi parfois: Coke supplémentaire.-Voir: C.E..

COKÉFACTION : ¶ É. YAX Ă©crit: “La Co-kĂ©faction, par opposition (Ă  la Carbonisationsimple) passe vers 400 °C par une opĂ©rationprĂ©alable de fusion d’un mĂ©lange adaptĂ© deCharbons sĂ©lectionnĂ©s, la PĂąte Ă  Coke. La re-solidification vers 500 °C, de cette espĂšce de‘lave en fusion’ et sous DĂ©volatilisationdonne le Coke (de Cokerie, plus ou moins fis-surĂ©). Dense, compacte et trĂšs dure, cette es-pĂšce de Roche volcanique sert lors de RĂ©duc-teur dans les H.Fx de la SidĂ©rurgie. Les Gazprimaires sont fortement craquĂ©s. Ils s’enri-chissent en HydrogĂšne et furent Ă  la base des1Ăšres productions d’Ammoniaque de synthĂš-se -ex.: l’Us de Sarre et Moselle au Puits VI Ă CARLING L’HÔPITAL-.” [21] Ă©d. de FORBACH,du Dim. 08.07.2001, p.4.-Voir, Ă  Distillation sĂšche, les notes d’É. YAX.-Voir, Ă  Thermolyse, le §:(1), concernant le «(1) LE LANGAGE DES COKIERS».ïżœ Autres dĂ©f. .... C'est le fait de "soumettre Ă  l'action de lachaleur, hors du contact de l'air, les composĂ©sorganiques jusqu'Ă  leur dĂ©composition dansle but d'en retirer des produits gazeux perma-nents -tel le gaz d'Ă©clairage- ou un produitdistillant condensable -Goudron, Eaux am-moniacales- ou enfin, un rĂ©sidu solide -Coke-... C'est la CokĂ©faction." [33] p.153.. "C'est la dĂ©composition de la Houille par lachaleur Ă  l'abri de l'air, avec production d'unrĂ©sidu solide poreux Ă  base de Carbone: leCoke, rĂ©sidu qui reste dans la Cornue, et laproduction d'un certain nombre de produitsvolatils qui s'Ă©chappent. // Dans la CokĂ©fac-tion Ă  basse tempĂ©rature, la Carbonisation esten gĂ©nĂ©ral conduite avec une tempĂ©rature fi-nale de Coke ne dĂ©passant pas 700 °C ---dans le but de produire un Combustible sansfumĂ©e pour usage domestique ou industriel -Semi-Coke-. Contenant plus de M.V. que le

Page 31: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 379 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Coke de haute tempĂ©rature, le Combustibleobtenu est plus rĂ©actif, ce qui est un avantagepour certaines applications. // Dans la CokĂ©-faction Ă  haute tempĂ©rature qui est la plus uti-lisĂ©e, la tempĂ©rature finale du Coke dans leFour est de l'ordre de 1.000 °C. Cette mĂ©tho-de est utilisĂ©e pour la fabrication du CokemĂ©tallurgique avec RĂ©cupĂ©ration de Sous-produits. Le Coke obtenu est gris Ă  Ă©clat mĂ©-tallique et beaucoup plus rĂ©sistant que celuiobtenu avec le procĂ©dĂ© Ă  basse tempĂ©rature."[33] p.93.-Voir: DĂ©soufrage, Processus de CokĂ©faction,SystĂšme PIRON.ïżœ Des rĂ©sultats .... Dans les annĂ©es 1960, ”le premier bilan dela CokĂ©faction s'Ă©tablit ainsi -pour 1 t deCharbon enfournĂ©-: 700 Ă  800 kg de Coke;300 Ă  350 m3 de Gaz Ă©purĂ©; 5 Ă  10 kg de Sul-fate d'ammoniaque; 30 Ă  35 kg de Goudron; 7Ă  12 kg de Benzol.” [4193] p.46.ïżœ Des difficultĂ©s ...C'est cette opĂ©ration qui est rĂ©alisĂ©e dans lesFours de la Cokerie, avec un certain nombrede difficultĂ©s:

- "La température des parois des Cham-bres, théoriquement de 1.100 °C sur touteleur surface, n'est pas constante; la Paroi serefroidit à l'instant de l'Enfournement et satempérature s'élÚve jusqu'au Défournement,l'amplitude de la variation étant de plusieurscentaines de degrés;

- les transformations qui se produisent àl'intérieur de la Charge entraßnent une migra-tion de l'Eau et des Goudrons de la Paroi versle plan médian;

- le Charbon fond puis se transforme enSemi-Coke et enfin en Coke; ses propriétésthermiques essentiellement de diffusivité va-rient d'un point à un autre à un instant donnéet, dans le temps, en un point donné;

- les réactions de Pyrolyse sont globale-ment Exothermiques -50 à 100 th/t pour unGras à Coke-;

- la transmission de chaleur ne se fait pasuniquement par conduction, mais les Gaz quise dĂ©gagent, ajoutent un effet de convection."[33] p.77.ïżœ Des pionniers ... discutĂ©s ! .... Évoquant des Essais faits sur des Échan-tillons de Chaux fabriquĂ©e avec de la Houille,Fourcroy de RAMECOURT Ă©crit: “M. BEXON, In-gĂ©nieur ordinaire du Roi, qui se trouvoit prĂ©-sent Ă  mes Ă©preuves, me dit Ă  cette occasionque chez le Prince de NASSAW (NASSAU ?), Ă SARBRUCK, on tiroit de la Houille une huile,dont les paysans du canton se servent pours’éclairer et graisser leurs voitures. Ce faitm’a Ă©tĂ© confirmĂ© depuis par M. le Comte DEPELLISSARI, gentilhomme attachĂ© du Princede NASSAW. Cet officier revenant d’Angleter-re, m’a dit que l’on sĂ©pare cette huile de laHouille Ă  SARBRUCK, pour rendre la Houillepropre Ă  l’usage des Forges; et que c’est vrai-semblablement par ce procĂ©dĂ©, dont il igno-roit le dĂ©tail, que les Anglois sont venus Ă bout de substituer la Houille au Bois pourl’exploitation de leurs verreries.” [1260] p.54.. Ce sont les Anglais(2) qui, les premiers, ontrĂ©alisĂ© cette transformation du Charbon enCoke -voir l'historique Ă  ce mot. Il est intĂ©res-sant de noter la façon dont cette nouvelle mĂ©-thode Ă©tait perçue en France Ă  la lecture deCOURTEPÉE, dans son ouvrage sur la Descrip-tion du DuchĂ© de Bourgogne, vers 1770/1780, in [34]; -voir, en particulier, l'articleCharbon de terre oĂč est dĂ©crite la mĂ©thodemade in England. ... (2) Cette version est douteuse;-voir, Ă  PREMIÈRE FABRICATION DU COKE, in [482]p.313, oĂč il apparaĂźt que ce sont les Allemands qui ontfabriquĂ© du Coke pour la 1Ăšre fois, les Anglais, commele note M. BURTEAUX, restant les premiers Ă  avoir uti-lisĂ© le Coke au H.F..

COKÉFACTION AVEC RÉCUPÉRA-TION DE CHALEUR : ¶ ProcĂ©dĂ© de CokĂ©-

faction oĂč l’on ne rĂ©cupĂšre pas les Sous-Produits, mais oĂč l’on rĂ©cupĂšre la chaleur desfumĂ©es ... -Voir, Ă  CokĂ©faction sans rĂ©cupĂ©ra-tion, la cit. [2643].

COKÉFACTION AVEC SOUS- PRO-DUITS : ¶ Au 21Ăšme s., procĂ©dĂ© de CokĂ©fac-tion qui s’oppose Ă  la CokĂ©faction sans rĂ©cu-pĂ©ration.. ”Le Charbon est CarbonisĂ© en atmosphĂšrerĂ©ductrice; le gaz produit est collectĂ© et en-voyĂ© Ă  l’Us. Ă  Sous-Produits, oĂč des Produitsdivers sont rĂ©cupĂ©rĂ©s. De lĂ , l’appellation deCokĂ©faction avec Sous-Produits.” [2643]texte de Hardarshan S. VALIA.

COKÉFACTION CONTINUE : ¶ Fabrica-tion du Coke par un ProcĂ©dĂ© continu, et nonplus discontinu, comme dans les Fours Ă  Co-ke ... SignalĂ©e comme Ă©tant Ă  l'Ă©tude en 1970,cette technique n'a pas encore reçu de confir-mation industrielle en 1998, d'aprĂšs [1369]p.77.

COKÉFACTION SANS RÉCUPÉRA-TION : ¶ Au 21Ăšme s., procĂ©dĂ© de CokĂ©fac-tion qui s’oppose Ă  la CokĂ©faction avec Sous-Produits.. ”Dans la Cokerie sans rĂ©cupĂ©ration, qui dĂ©-signe Ă  l’origine les Fours Ă  Ruches, le Char-bon est CarbonisĂ© dans des Fours Ă  grandechambre. Le processus de Carbonisation dĂ©-marre Ă  partir de la partie haute, par l’échangede chaleur radiante et Ă  partir du bas parconduction Ă  travers la Sole du Four. L’airprimaire de combustion est introduit dans leFour Ă  travers plusieurs ouvertures situĂ©es au-dessus du niveau de la Charge, dans les Por-tes du Four, du CĂŽtĂ© Machine et du CĂŽtĂ©Coke. Les Gaz partiellement brĂ»lĂ©s sortent duFour par des Carneaux descendants mĂ©nagĂ©sdans le mur, et entrent dans le Carneau sousla sole, qu’ils rĂ©chauffent. Les FumĂ©es sontcollectĂ©es dans un Carneau commun et sontdirigĂ©es vers une cheminĂ©e, qui crĂ©Ă©e un tira-ge naturel dans le Four. Puisque les Sous-Produits ne sont pas rĂ©cupĂ©rĂ©s, ce procĂ©dĂ© estappelĂ© CokĂ©faction sans rĂ©cupĂ©ration. Dansun cas, les fumĂ©es passent dans une ChaudiĂš-re qui en rĂ©cupĂšre la chaleur, la Vapeur pro-duite servant Ă  la gĂ©nĂ©ration d’Énergie; leprocĂ©dĂ© est alors appelĂ© CokĂ©faction avec RĂ©-cupĂ©ration de chaleur.” [2643] texte de Har-darshan S. VALIA.

COKÉFIABLE : ¶ "Qui peut ĂȘtre convertien Coke", selon [1] ... En fait, ce mot a sou-vent qualifiĂ© le Charbon, ce qui, somme toute,est logique.. Alors que la Ruhr, l'Australie, l'AmĂ©rique duNord sont riches en Charbons CokĂ©fiables, Ă l'inverse de la Lorraine qui elle, est trĂšs richeen Charbons NON CokĂ©fiables, toute une par-tie de la Recherche des Cokiers de France -CERCHAR en particulier- a Ă©tĂ© axĂ©e, avec suc-cĂšs, sur l'Ă©tude des procĂ©dĂ©s Ă  mettre en oeu-vre pour accroĂźtre petit Ă  petit la part desCharbons NON CokĂ©fiables dans la composi-tion du MĂ©lange ... Aujourd'hui (1984) onpeut introduire dans la PĂąte Ă  Coke, jusqu'Ă 30/35 % dans les Cokeries sans Pilonnage, et70 % dans les Cokeries avec Pilonnage, deCharbons rĂ©putĂ©s autrefois NON CokĂ©fiables.. Dans L'ÉTINCELLE, on relĂšve qu’à la Cokeriede THIONVILLE, grĂące Ă  la MĂ©thode SOVACO,"les Charbons sont soumis avant Enfourne-ment Ă  une prĂ©paration mise au point (sur cesite) --- et qui permet d’utiliser jusqu’à 65 %de Charbon sarro-lorrain considĂ©rĂ© jusqu’àprĂ©sent comme difficilement CokĂ©fiable.”[2159] -Mai 1955, n°105, p.13.

COKÉFIANT/IANTE : ¶ “adj. Qualifie un Char-bon qui tend Ă  s'agglutiner, quand on le chauf-fe.” [3005] p.266, Ă  ... COKE.

. A la Cokerie, ce mot est utilisé parfois auxlieu et place de Cokéfiable.

COKÉFIER : ¶ “Transformer en Coke.”[206]Syn.: Charbonner; voit, Ă  ce mot, la cit. [29]t.VIII, 4-1967, p.312.-Voir, Ă  Coke/Introduction dans les pays/En Sarre,la cit. [1178] n°32 -DĂ©c. 1998, p.11.. Vers 1735, “la Houille Ă©tait CokĂ©fiĂ©e enMeules, Ă  la façon dont on fait le Charbon deBois en forĂȘts.” [1064] p.40.

COKE FLAMAND : ¶ Il ne s'agit pas là du volatilequi participe aux combats trÚs prisés dans le Nord, mais duCombustible fabriqué avec le Charbon de laRégion Nord-Pas-de-Calais ... -Voir, à Fer deLorraine, la cit. [2826] n°14 -Déc. 1951.

COKE FRIABLE : ¶ Coke qui tombe facile-ment en poussiĂšre.. Au 19Ăšme s., "les Cokes friables, lors mĂȘmequ'ils sont bien CarbonisĂ©s, conviennent peuĂ  la Fusion des Minerais." [1912] t.I, p.299.

COKE FRITTÉ : ¶ Au 19Ăšme s., sorte deCoke.. "Les Cokes frittĂ©s conservent Ă  peu prĂšs laforme de la matiĂšre premiĂšre, et sont moinsporeux que (les Cokes boursouflĂ©s)." [1912]t.I, p.140 ... "La Houille maigre --- donne unCoke assez dense, frittĂ© et applicable Ă  tousles usages." [1912] t.I, p.137.

COKE FROID : ¶ Nom donnĂ© au Coke dĂšssa sortie du Quai Ă  Coke.. À propos de l’Us. de FOS-s/Mer, on relĂšve:“La Cokerie --- comporte une seule Batteriealimentant les 2 H.Fx. Le circuit de Transportdu Coke froid commence sur le Quai Ă  Cokeet s’arrĂȘte au Niveau zĂ©ro des Charges dansle H.F. ---.” .” [15] -Mai 1992, p.461..” [15] -Mai 1992, p.458.

COKE GOUDRONNÉ : ¶ À la fin du19Ăšme s., en Allemagne, au H.F., "on rĂ©parele Trou de coulĂ©e devenu trop mince en lais-sant dans l'Argile ou le Sable argileux qui sertau Bouchage un bloc de bois Ă  la place du-quel on bourre un mĂ©lange de Poussier deCoke et de Goudron dans lequel se dĂ©coupele Trou de CoulĂ©e. Le Coke goudronnĂ© tientau feu comme les Briques au Coke." [2472]p.246.

COKE-HOUILLE-LIGNITE : ¶ À la findu 19Ăšme s., Combustible proposĂ© pour l'ali-mentation du H.F... C. HELSON Ă©crit: "Nous pensons qu'on pour-rait obvier aux inconvĂ©nients signalĂ©s (lors del'emploi du Lignite) en fabriquant du Coke-Houille-Lignite dans les Fours Ă  Coke actuelsayant 0,5 m de largeur moyenne, avec un mĂ©-lange de Charbon gras lavĂ© et de Lignite dansdes proportions Ă  dĂ©terminer, ou avec desBriquettes Houille-Lignite AgglomĂ©rĂ©es auBrai sec." [2472] p.360.

COKÉIFICATION : ¶ Syn. de CokĂ©faction.. Pour doser le Goudron et l'Ammoniaque produits, "laCokĂ©ification se fait dans une Cornue en Fer d'unecontenance de 400 Ă  450 cm3." [119] p.39.

COKÉITE : ¶ À la Mine, Houille cuite natu-rellement dans le sol; ainsi le rĂ©sultat d'uneCoulĂ©e de lave ayant recouvert une Couchede Charbon -Volcan de JAUJAC -ArdĂšche-, oubien sous l'effet d'un Feu de Mine, comme Ă DECAZEVILLE ..., d'aprĂšs [854] p.8.-Voir: Coke naturel.

COKE LAVÉ : ¶ Coke qui a Ă©tĂ© fabriquĂ©avec du Charbon LavĂ©.. "Le Lavage des Charbons se pratique pourdiminuer la Teneur en StĂ©riles. Suivant que

Page 32: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 380 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

tout ou partie a Ă©tĂ© LavĂ©, le Coke obtenu seradĂ©nommĂ© LavĂ© ou Mi-lavĂ©." [1355] p.22.. “Le Coke employĂ© (dans le district du Nord,c'est-Ă -dire l'actuelle rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais) pro-vient en majeure partie des Mines du Nord etdu Pas-de-Calais (on est en 1912); il est assezcendreux -12 % de Cendres en moyenne surCoke LavĂ©, 15 % sur Coke non LavĂ©-, maisrelativement peu sulfureux -0,8 Ă  1 % de Sou-fre-." [1500] p.16.

COKE LUSTRÉ : ¶ Coke dont la surface estbrillante, d'aprĂšs [2224] t.3, p.367.

COKE MAL CUIT : ¶ "Un Coke est malcuit si l'Indice (de M.V.) est supérieur à 1,5%." [250] II, p.D1.

COKE MAL PRÉPARÉ : ¶ Exp. syn. deCoke mal cuit.. "Le Coke mal prĂ©parĂ©, celui qui retient en-core au centre des parties bitumineuses nonvaporisĂ©es, absorbe moins d'eau; mais il estmoins tenace et plus friable." [1912] t.I,p.299.

COKE MARCHAND : ¶ Coke acheté parune Usine sidérurgique quand sa propre pro-duction est insuffisante.. "Les Usines déficitaires en capacité de Co-kéfaction sont toujours tentées de tirer lemeilleur parti possible du différentiel de prixentre le Charbon et le Coke marchand, en re-cherchant des Taux d'injection (de Charbonpulvérisé) élevés." [583] p.57.

COKE MÉTALLIQUE : ¶ Exp. employĂ©epour dĂ©signer le Blackband (-voir ce mot)calcinĂ©.. “Le Blackband --- quand il est calcinĂ©, lais-se un Coke mĂ©tallique contenant de 50 Ă  70% de Fer mĂ©tallique.” [5289]

COKE MÉTALLOÏDE : ¶ Coke ayant unaspect mĂ©tallique.. "Les Houilles dures --- sont grasses; leurCoke est mĂ©talloĂŻde boursouflĂ©, mais moinsgonflĂ© et plus lourd que celui des HouillesmarĂ©chales." [1912] t.III, p.1014.

COKE MÉTALLURGIQUE : ¶ Coke em-ployĂ© dans la MĂ©tallurgie, et particuliĂšrementdans la SidĂ©rurgie.. Le Combustible du H.F. "est constituĂ© par-fois par du Charbon de Bois, plus rarementpar de l'Anthracite, presque partout par duCoke -appelĂ© Coke MĂ©tallurgique-." [470]p.106.

COKE MÉTALLURGIQUE (Le) : ¶ StĂ© d’étudepour la fabrication d’un Coke sidĂ©rurgique Ă  partir deCharbons peu ou pas CokĂ©fiables.. DĂšs 1920, le dĂ©ficit rĂ©current de Coke avait amenĂ©les nouvelles StĂ©s sidĂ©rurgiques et charbonniĂšres Ă crĂ©er ens. une StĂ© d’études pour transformer l’abondantCharbon sarrolorrain en un Coke de QualitĂ© sidĂ©rurgi-que, dĂ©jĂ  ! // DĂ©nommĂ© Le Coke mĂ©tallurgique, cetteStĂ© commune d’étude et de mise au point du procĂ©dĂ©avait notamment comme actionnaire: la StĂ© NORD ETLORRAINE, la StĂ© LORRAINE MINIÈRE ET MÉTAL-LURGIQUE, la StĂ© LORRAINE DES ACIÉRIES DE ROM-BAS, la StĂ©s MÉTALLURGIQUE DE KNUTANGE et pro-bablement bien d’autres StĂ©s sidĂ©rurgiques; elle faisaitexĂ©cuter ses programmes de Carbonisation par les StĂ©s

houillĂšres de LA HOUVE et de Sarre et Moselle enLorraine, et par les Mines Domaniales Françaises de laSarre Ă  HEINITZ, selon note d’É. YAX, d’aprĂšs DieEntwicklung und die Lage der lothringisch- luxembour-gischen Grosseisenindustrie seit dem Weltkriege, parPaul BERKENKOPF, IENA -1925.. Nom d’une StĂ© formĂ©e aprĂšs la 1Ăšre Guerre mondialepour expĂ©rimenter des techniques de CokĂ©faction desCharbons sarrois et mosellans. Une station d’Essaisavait Ă©tĂ© installĂ©e Ă  57490 L’HÔPITAL sur les Conces-sions de la Cie HouillĂšre de Sarre et Moselle, d’aprĂšs[3878] p.413(1).. StĂ© constituĂ©e en Nov. 1919 pour la fabrication deCoke avec la Houille de la Sarre, in [3972] sous rĂ©f.n°41669(1).

(1) selon notes de J.-M. MOINE.

COKE MI-LAVÉ : ¶ Coke qui a Ă©tĂ© fabri-quĂ© avec du Charbon partiellement lavĂ©; -voir, Ă  Coke LavĂ©, la cit. [1355] p.22.

COKE MINERAI : ¶ Loc. syn. de Ferro- Co-ke; -voir, à cette exp., la cit. [548] p.118/19.

COKE MINIER : ¶ Coke produit par uneCokerie miniÚre.. "Les deux Cokeries de CARLING et MARIE-NAU, en Moselle, ont produit 26 % du Cokeminier en 1958." [122] p.64.

COKE ‘MOU’ : ¶ Exp. comparative, sansvaleur mĂ©tallurgique ... -Voir, Ă  Coke ‘dur’, lacit. [3729].

COKE MOULÉ : ¶ "La rarĂ©faction des bonsCharbons Ă  Coke d'une part, l'obligation de lacontinuitĂ© de service des Batteries de Fours etles rĂšglements antipollution toujours plusstricts d'autre part, ont amenĂ© depuis de nom-breuses annĂ©es l'Ă©tude et le dĂ©veloppement deprocĂ©dĂ©s nouveaux de CokĂ©faction plus sou-ples dans les conditions de marche et dansl'acceptation de Charbons s'Ă©cartant des nor-mes habituelles du Charbon cokĂ©fiable."[300] ... Voir les rĂ©fĂ©rences in fine ... Par ail-leurs, "les Hauts-Fournistes s'orientant deplus en plus vers un Coke de GranulomĂ©trieserrĂ©e, de nombreuses Ă©tudes furent entrepri-ses vers les annĂ©es (19)60 pour cette fabrica-tion de Coke de calibrage uniforme. Le prin-cipe est le Moulage d'une matiĂšre premiĂšre, leCharbon, Ă  l'aide de diffĂ©rents procĂ©dĂ©s (Ă froid avec liant et presse, Ă  chaud avec presse,Pellets) et sa cuisson dans un four Ă  atmos-phĂšre neutre ou rĂ©ductrice ---: procĂ©dĂ©s FU-VO-ÉRIM de St-ÉTIENNE, S.T.V.B. d'ESSEN,B.F.L. (Bergbau-Forschung-Lurgi), LURGI-RUHRGAS---. Les opĂ©rations consistent, en gĂ©nĂ©ral, enun sĂ©chage du Charbon avant mĂ©lange Ă  unliant composĂ© souvent de Brai et de Goudron,puis Ă  la confection des Boulets et leur cuis-son dans un four Ă  trois zones: prĂ©chauffage,Carbonisation Ă  850/900 °C, et refroidisse-ment ---. Toutes les installations n'Ă©taient quedes pilotes; des Essais de Boulets crus et cuitsfurent rĂ©alisĂ©s dans divers H.Fx: LIÈGE, OU-GRÉE, DORTMUND ... Les conclusions de cesEssais:

- le Coke moulé peut remplacer le Cokeclassique à 100 %;

- les Boulets crus se comportent aussi bienque les Boulets cuits;

- aucune trace de Goudron n'a été constatéedans le Circuit de Gaz du Gueulard;

- la Teneur en PoussiĂšres du Gaz de Gueu-lard augmente de 50 Ă  100 % par rapport auCoke normal;

- Ă  Teneurs en Cendres et Soufre Ă©gales, lesBoulets donnent la mĂȘme consommation deCarbone que le Coke normal.Il restait Ă  dĂ©finir les rapports de forme et devolume entre Boulets et Agglos, afin d'obtenirla PermĂ©abilitĂ© maximum de la Charge (duH.F.)." [33] p.91/92.. "Les Recherches des HouillĂšres du Bassin du Nord etdu Pas-de-Calais dans le domaine du Coke moulĂ© ontconduit Ă  la mise au point d'un procĂ©dĂ© de fabricationdans une unitĂ© industrielle qui a permis de fabriquerenviron 40.000 t de Coke (moulĂ©). // Le procĂ©dĂ© repo-se essentiellement sur la fabrication d'AgglomĂ©rĂ©s crus(de Charbon) dans une AgglomĂ©ration de type classi-que et sur le traitement de ces produits en un seulstade. // La fabrication des AgglomĂ©rĂ©s crus comporteles Ă©tapes ---: mĂ©lange des Charbons ---, sĂ©chage desproduits ---, Broyage du MĂ©lange Ă  la GranulomĂ©trievoulue, addition du liant, Malaxage ---, pressage dansles presses classiques Ă  roues mouleuses (pour obtenirun AgglomĂ©rĂ© de Charbon de 49 x 40 x 30 mm, pesant37 g environ). // (Le traitement s'effectue dans un fourĂ  4 cellules) de dimensions unitaires suivantes: long. 3m, larg. 0,60 m, haut. 6,5 m; le four fonctionne encontinu ou en semi-continu. // Les AgglomĂ©rĂ©s s'yĂ©coulent verticalement. Ils rencontrent un courant ga-

zeux constituĂ© par du gaz de production du four quicircule en sens inverse, de bas en haut, dans les cellu-les. // Le four comporte trois zones bien dĂ©finies: zonede prĂ©chauffage, zone de Carbonisation, zone de re-froidissement. // Dans la zone de prĂ©chauffage, les gazvenant de la zone de carbonisation cĂšdent leur chaleuraux AgglomĂ©rĂ©s crus et sont Ă©vacuĂ©s en vue de leurtraitement. Dans la zone de Carbonisation, l'apportthermique est rĂ©alisĂ© grĂące Ă  l'introduction d'une cer-taine quantitĂ© d'air qui se combine avec les gaz chaudsen provenance du bas du four. Les AgglomĂ©rĂ©s y sontportĂ©s Ă  des tempĂ©ratures de l'ordre de 1.000 °C. Dansces deux zones, les matiĂšres volatiles des AgglomĂ©rĂ©sse dĂ©gagent en se mĂ©langeant aux gaz de recirculationet de combustion. Dans la zone de refroidissement, lesAgglomĂ©rĂ©s cĂšdent leur chaleur aux gaz de recircula-tion. Ils subissent une sorte d'extinction Ă  sec, la rĂ©cu-pĂ©ration de leur chaleur sensible s'effectuant automati-quement Ă  l'intĂ©rieur du Four. // Avec les Charbonsmaigres employĂ©s, le niveau maximum de productionatteint a Ă©tĂ© de 170 t/j (pour 120 t/j visĂ©). // La densitĂ©apparente du Coke moulĂ© Ă  base de (Charbons) mai-gres est nettement plus forte, la porositĂ© des BouletsĂ©tant beaucoup plus faible. // Dans les deux cas, les ca-ractĂ©ristiques mĂ©caniques des produits restent bonneset on se trouve en prĂ©sence d'un produit particuliĂšre-ment rĂ©sistant aux chocs, donc aux diverses manipula-tions. // Il Ă©tait nĂ©cessaire de vĂ©rifier que le Coke mou-lĂ© obtenu Ă©tait utilisable dans les divers types de H.Fx.Ce Coke fabriquĂ© par le procĂ©dĂ© H.B.N., dans un appa-reil souple, qui permet des arrĂȘts et des remises enmarche aisĂ©es, et dans des conditions satisfaisantes,tant sur le plan de la pollution que de la pĂ©nibilitĂ© dutravail, a Ă©tĂ© essayĂ© Ă  raison de 33 % du Coke total Ă LONGWY (avril 1973) et 44 % Ă  DENAIN (octobre1973). Les Essais se sont dĂ©roulĂ©s de maniĂšre satisfai-sante et ont mis en Ă©vidence une certaine amĂ©liorationde la Mise au mille.// Des analyses de Laboratoire ontmontrĂ© que le Coke moulĂ© prĂ©sentait, en ce qui concer-ne la forme, la surface des Pores et la CarboxyrĂ©activi-tĂ©, des caractĂ©ristiques diffĂ©rentes de celles des Cokesclassiques. Notamment, la CarboxyrĂ©activitĂ© du CokemoulĂ©, qui est plus forte que celle du Coke classiquejusqu'Ă  des tempĂ©ratures de l'ordre de 1.100 °C, de-vient plus faible au-delĂ . // Les Essais prĂ©vus Ă  DUN-KERQUE et qui porteront sur 25.000 t de Coke moulĂ©auront Ă  confirmer que ce produit est Ă©galement vala-ble dans de grands H.Fx Ă  Marche poussĂ©e ---." [300]Ces notes sont extraites: d'un texte prĂ©sentĂ© Ă  l'A.I.M.E.en 1975, d'un rapport de prĂ©sentation du procĂ©dĂ©H.B.N., d'un rapport interne USINOR, d'un compte-rendu d'Essais aux H.Fx de LONGWY et DENAIN, avecles signatures de MM. BURTEAUX, CORDIER, LES-COUR, LESUR et PICHON (USINOR), SOUBRIER(H.B.N.P.C.), SCHNEIDER (IRSID), BUSCO (CERCHAR).

COKE NATUREL : ¶ Exp. syn.: Anthracite... -Voir, à Calcination souterraine, la cit.[2472] p.984.¶ "Rencontré dans les Galeries des HouillÚ-res. Ressemble au Coke industriel. Provientde Couches de Houille qui se sont enflam-mées spontanément à la suite d'une fermenta-tion." [259]-Voir: Cokéite.

COKE NEUTRE : ¶ Coke fabriqué par leProcédé DIEHL-FARBER.

COKE NOIR : ¶ Souvent un Coke mal cuit.-Voir, à Coke surcarbonisé, la cit. [4468].

COKE NON LAVÉ : ¶ Coke qui est fabri-quĂ© avec du Charbon qui n'a pas Ă©tĂ© LavĂ©, in[1500] p.16 ... -Voir Ă  Coke LavĂ©, la cit. sousla mĂȘme rĂ©f..

COKE NORMAL : ¶ Dans les années 1960,Coke de référence servant à faciliter les com-paraisons de Mise au mille entre les diversH.F.x français. . "Le Coke normal adopté par la Commissiondes Cokes doit avoir: H2O = 3 %; MatiÚresVolatiles = 1 %; Cendres = 10,5 %; S = 0,9%, C fixe s/sec = 87,6 % ou C s/brut = 85 %."[250] II, p.D3.

COKE PAR TONNE DE LIT DE FUSIONTRAVERSANT : ¶ Consommation de Cokerapportée au poids du Lit de fusion auquel ona soustrait le poids ce PoussiÚres produites ...Cette donnée varie: 1) avec la richesse du litde fusion, 2) avec l'Efficacité de Marche duH.F. ... Ex. en 1962, SENELLE et APPLEBY

Page 33: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 381 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

FRODINGHAM, sont alimentés avec des Mine-rais de Teneur en Fer proche (25 à 35 %) ...Par Tf, on relÚve ...

LdF Agglo LdFT C/LdFTSE. 2.950 kg 36 % 2.904 kg 324 kgA.F. 2.565 kg 100 % 2.925 kg 300 kg

... avec LdF = Lit de fusion; Agglo = Aggloméré;LdFT = Lit de fusion traversant; C/LdFT = Coke/lit defusion traversant; SE. = Senelle; A.F. = Appleby Fri-dingham.... Avantage évident pour la Charge en Agglo-méré; le Lit de fusion est plus riche; on pro-duit moins de PoussiÚres (40 kg contre 46 kgà SENELLE); la Consommation de Coke estplus faible. Tiré de [SIBX].

COKE PEU RÉACTIF : ¶ Coke peu sensi-ble Ă  la RĂ©action de Dissolution du CarboneC + CO2 ---> 2 CO.. À CARLING, les "installations permettent defabriquer une large gamme de produits depuisles gros Cokes peu rĂ©actifs pour la Fonderiejusqu'aux Cokes calibrĂ©s secs de 2 mm utili-sĂ©s par l'industrie verriĂšre." [2643] -site de laCokerie de CARLING.

COKE PILONNÉ : ¶ Coke fabriquĂ© avec duCharbon qui a subi le Pilonnage avant la Co-kĂ©faction.. Au H.F., "les propriĂ©tĂ©s demandĂ©es au bonCoke sont parfois contradictoires, ainsi unCoke pilonnĂ©, ayant de ce fait une faiblecombustibilitĂ©, ayant aussi des Cendres sili-ceuses (c'est le cas pour la quasi totalitĂ© desCokes, le Pilonnage n'y est pour rien), con-viendra fort bien Ă  la Production de Fontes deMoulage ou de Fontes spĂ©ciales et sera im-propre pour le THOMAS pour lequel on prĂ©fĂš-re un Coke trĂšs combustible et peu cen-dreux." [1501] p.6.

COKE PULVÉRULENT : ¶ Au 19Ăšme s.,sorte de Coke sans consistance.. "Les Cokes pulvĂ©rulents occupent un espacebeaucoup moins considĂ©rable que la Houillequi les a produits." [1912] t.I, p.140 ... "LesHouilles sĂšches --- produisent un Coke pulvĂ©-rulent, de peu de valeur." [1912] t.I, p.137.

COKE PURIFIÉ : ¶ Syn. de Coke calcaire,d'aprĂšs [1427] -1859, p.63.

COKE RÉACTIF : ¶ Coke particuliĂšrementapte Ă  rĂ©agir, et spĂ©cialement avec le GazCarbonique, selon C + CO2 ---> 2CO.-Voir: RĂ©activitĂ© du Coke.. "Un Coke dur et dense est employĂ© pour laProduction de Fonte au H.F.. La Fusion rĂ©-ductrice au four Ă©lectrique, au contraire, nĂ©-cessite un Coke trĂšs rĂ©actif ---. NORSK KOKS-VERK A/S est un producteur important deCoke rĂ©actif." [2873] p.9(*) ... (*) selon tra-duction de M. BURTEAUX.

COKE RECHARGÉ : ¶ Exp. relevĂ©e auxH.Fx de LA PROVIDENCE-RÉHON, sur le Ca-hier de Marche ‘Les H.Fx du 01.10 au 31.12.1968' ... Ce Coke DĂ©chargĂ© hors Casiers Ă©taitstockĂ© en plein air, en gĂ©nĂ©ral, et servait derĂ©serve ... Il Ă©tait repris par Engin automoteurou Pont Portique, en cas de pĂ©nurie dans lesAccus et nĂ©cessitait des prĂ©cautions d’emploiĂ  cause de son humiditĂ© souvent trĂšs Ă©levĂ©e,selon note de R. SIEST.Loc. syn.: Coke de dĂ©pĂŽt, Coke de reprise etCoke de stock.

COKE RETARDÉ : ¶ "Le Coke Ă©tait retar-dĂ©, c'est-Ă -dire intimement mĂ©langĂ© d'un laitd'Argile et de Chaux dans la proportion de0,6 kg de ces deux matiĂšres pour 100 kg deCoke broyĂ©. Le but de cette opĂ©ration Ă©tait derendre le Coke moins facilement attaquablepar l'atmosphĂšre du Four (oĂč l'on fabriquait duFer par le procĂ©dĂ© direct, dit ProcĂ©dĂ© EAMES) afin

qu'il put se conserver assez longtemps pourjouer son rĂŽle de RĂ©ducteur et empĂȘcher la rĂ©-oxydation." [1496] p.464.

COKERIE : ¶ "Installation pour la fabrica-tion industrielle du Coke.-Voir: Mélange.

ïżœïżœ ... DIFFÉRENTS TYPES ...On distingue ...

- les Cokeries miniĂšres, proches du Carreaudes Mines;

- les Cokeries sidérurgiques intégrées dans lachaßne de fabrication des Usines sidérurgi-ques, le Gaz étant utilisé dans différents foursde laminoirs;

- les Cokeries gaziÚres, situées en généraldans les agglomérations urbaines, pour la pro-duction de gaz de ville ---; ici, le Coke est unSous-produit !" [33] p.93 ... Ces Cokeries ga-ziÚres ont disparu du territoire national avecl'arrivée du G.N. ...

- les Cokeries marchandes de mĂȘme type queles Cokeries miniĂšres dont l'implantation estfonction des approvisionnements et desclients; elles produisent en gĂ©nĂ©ral plusieurstypes de Coke.

ïżœïżœ ... ÉVOLUTION TECHNIQUE .... Voici les principaux Ă©vĂ©nements ayant mar-quĂ© l'Ă©volution technique de la Cokerie:

- dans les années (19)70, lutte contre laPollution avec le montage de systÚmes de Dé-poussiérage à l'Enfournement et au Défourne-ment;

- Au début des années (19)80, mise enplace de systÚmes automatisés de conduite duchauffage d'aprÚs la mesure de températures,telles que celles: des Piédroits, du Gaz desColonnes montantes, des Parois du Four.

- À la fin des annĂ©es (19)80, dĂ©veloppe-ment des mesures de tous genres, pour avoirune connaissance plus approfondie des phĂ©-nomĂšnes, et conduisant au Processus.. “La capacitĂ© de Production normale d’uneCokerie moderne est dĂ©sormais de 1 Mt ouplus. // Si la hauteur du Four atteignait 4 m en1950, on arrive maintenant Ă  plus de 7 m -casde SOLMER, qui possĂšde les plus grands Foursdu monde-. // Voici 25 ans, les Fours avaient13 Ă  14 m de long, aujourd’hui, ils dĂ©passent16 m, mais leur largeur de 450 mm reste iden-tique. Les tonnages EnfournĂ©s ont Ă©voluĂ© enconsĂ©quence: ils sont passĂ©s de 15 t de Char-bon Ă  Coke par Four Ă  36 t. // Pour ce qui estde la Production de l’Environnement, les spĂ©-cialistes sont en voie d’aboutir Ă  des solutionsefficaces dans la lutte contre la Pollution dueĂ  l’Enfournement et au DĂ©fournement et dansle Traitement des Eaux usĂ©es.” [209] n°5 -Janv. 1975, p.24.

ïżœïżœ ... CONSTRUCTION .... Dans les anĂ©es 1990, ”le coĂ»t de Construc-tion d'une Batterie de Fours Ă  Coke avec lesderniers standards liĂ©s Ă  l'Environnement estconsidĂ©rable. La reconstruction complĂšted'une Batterie de 820.000 t/an est estimĂ©e Ă 375 M$ australiens. Une partie importante dece coĂ»t vient de l'application de lois pourl'Environnement toujours plus contraignantes.En Allemagne, pour rĂ©duire de façon signifi-cative les Ă©missions, il faut mettre en oeuvrel'Extinction Ă  sec, ce qui ajoute 175 M$ Ă  l'in-vestissement pour une Batterie de 2 Mt/an,sans compter les frais dus Ă  l'emploi d'Azote Ă la place de l'eau.” [4783] p.43.

ïżœïżœ ... RELANCE & RECONSTRUCTION ...ïżœ Allemagne .... “Les aciĂ©ristes sarrois DILLINGERHÜTTE et SAARS-TAHL ont annoncĂ© Jeu. d’importants investissementschez ROGESA, leur filiale commune qui produit plusde 4 M Tf/an. Quelque 35 M€ seront consacrĂ©s Ă  lamise aux normes environnementales des H.Fx de RO-GESA. Dans le mĂȘme temps une enveloppe de 20 M€sera injectĂ©e dans l’amĂ©lioration des installations de laCokerie ZKS en particulier pour en limiter les rejets. 2Batteries de 45 Fours de cette Cokerie seront Ă©gale-ment remises Ă  neuf pour prĂšs de 80 M€. La Cokerie

intĂ©grĂ©e ZKS avait connu quelques soucis d’entretiende ses Fours de 6 m, plus fragiles que ceux de 4 m,comme il en existe Ă  la Cokerie de CARLING. Cette rĂ©-novation devrait permettre aux SidĂ©rurgistes sarroisd’augmenter avec ROGESA leur capacitĂ© de Productionde Fonte Ă  prĂšs de 4,8 Mt dans les annĂ©es Ă  venir.”[21] du 18.12.2004, p.30.. “Le Groupe minier all. R.A.G. a indiquĂ© Mar. soiravoir signĂ© une lettre d’intention avec les Groupes si-dĂ©rurgiques: europĂ©en ARCELOR, autrichien VOESTALPINE et all. ROGESA en vue d’agrandir sa CokeriePROSPER, Ă  BOTTROP dans le Bassin industriel de laRuhr ---. // L’investissement (est) Ă©valuĂ© Ă  300 M€ ---.// La capacitĂ© de la Cokerie serait portĂ©e de 2Mt actuellement Ă  3,3 M d’ici 2007, et unecentaine d’emplois seraient parallĂšlementcrĂ©Ă©s, permettant d’atteindre un total de 500salariĂ©s ---. // L’extension de la Cokerie PROSPER,qui va Ă  contre-tendance dans un pays qui ces derniĂšresannĂ©es a fermĂ© de nombreuses Exploitations houil-lĂšres, vise Ă  rĂ©pondre Ă  la demande croissante de CokeliĂ©e Ă  l’explosion de la demande mondiale d’acier. //Le Coke produit Ă  partir de certaines Houilles grasses,est en effet utilisĂ© dans les H.Fx.” [3861] et [1987](rĂ©sumĂ©) du Jeu. 09.12.2004.

ïżœïżœ ... SUR LES SITES .... En Nov. 2000, “il existe encore 5(1) Coke-ries en France: 2 de C.D.F. Ă  DROCOURT dansle Nord et Ă  CARLING (en Lorraine), ainsi quecelles de la SidĂ©rurgie Ă  FOS-s/Mer, DUNKER-QUE & SERÉMANGE.” [21] Ă©d. de FORBACH, du24.11.2000 ... (1) Non, 6 avec celle de PONT-À-Mousson.ïżœ CARLING ..-Voir, Ă  Allemagne, la cit. [21] du Jeu. 07.07.2005, p.21.-Voir, Ă  COKES DE CARLING, la cit. [21] du Mer. 04.02.2004, p.23.. L’échec d’une cession ... “FORBACH — ‘Lesdiscussions entre le groupe C.d.F. et le groupe-ment italo-hispano-français de repreneursformĂ© par ITALIANA COKE, PROFUSA &LAMY PATIN, pour la reprise de la Cokerie deCARLING, n’ont pu aboutir’. Le communiquĂ©de la Dion des H.B.L., rĂ©sume la teneur du Co-mitĂ© d’Entreprise extraordinaire rĂ©uni hier Ă FREYMING-MERLEBACH au cours duquel laDion a annoncĂ© l’échec de la nĂ©gociation avecle groupement de repreneurs ---. // ‘La Coke-rie poursuit son activitĂ© industrielle et com-merciale au sein des H.B.L. et continuera Ă  sa-tisfaire ses clients en leur proposant desproduits qui ont fait sa rĂ©putation’, dit encorela Dion.” [21] du Vend. 05.07.2002, p.24 ...“... en dĂ©pit des efforts considĂ©rables du Per-sonnel pour amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© de laCokerie, nous avons donc dĂ» prendre la dĂ©ci-sion de cesser son activitĂ© en 2005, avec une1Ăšre Ă©tape qui est l’arrĂȘt de CARLING II en2003. Ceci a bien sĂ»r un impact sur l’adapta-tion de nos effectifs.” [2125] n°162 -Nov./DĂ©c. 2002, p.3.. “HouillĂšres: le calendrier des fermetures ... Ellefermera par Ă©tapes d’ici Ă  2005 ---. // Ainsil’arrĂȘt des Batteries de CARLING II est prĂ©vufin 2003, et CARLING III et le Four tournant Ă fin 2005.” [21] du Jeu. 17.10.2002, p.1 & 16.. “... Conjoncture favorable pour une externalisation ...Les tensions actuelles sur le marchĂ© du Coke vont-ellesrendre possible la cession de la Cokerie de CARLING ?---. // ‘Le dossier est en train de bouger’ ---. // Le PDGde C.d.F. reste trĂšs prudent sur l’avenir de la Cokerie deCARLING. Celle-ci doit normalement Ă©teindre 86Fours de CARLING II le 15 DĂ©c. prochain puis arrĂȘterdĂ©finitivement sa Production courant 2005 ---. //(Outre le fait que l’équilibre financier n’est pas atteint),l’éventuel repreneur devra --- ĂȘtre en mesure d’investir18 M€ pour la mise aux normes environnementales.”[21] du Mar. 04.11.2003, p.24.. “Selon la C.G.T., la direction de la Cokerie a confirmĂ©hier que l’arrĂȘt de CARLING 2 Ă©tait repoussĂ© au 26Janv. 2004 ---. La fermeture dĂ©finitive est toujours pro-grammĂ©e courant 2005 ---. ‘Ce dossier Ă©tait en train debouger’. Il (le PDG de C.d.F.) avait sur son bureau unelettre de A.T.I.C. (-voir ce sigle) service ---. La situa-tion financiĂšre de l’Établissement s’est amĂ©liorĂ©e enraison d’une conjoncture favorable sur le marchĂ© duCoke. Les prix du Combustible sont Ă  la hausse Ă  caused’une baisse des exportations chinoises sur le marchĂ©europĂ©en et de la fermeture de plusieurs Cokeries indĂ©-pendantes sur le continent. CARLING valorisant sesCoproduits comme les Gaz, les Benzols et les Gou-

Page 34: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 382 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

au moins cinq ans, donc jusqu'Ă  l'horizon2009. Une opĂ©ration commandĂ©e par les sou-cis de ZKS, la Cokerie intĂ©grĂ©e du site sidĂ©rur-gique, qui nĂ©cessitait d'importants travaux derĂ©novation de ses Batteries de Fours verticauxde 6 m, bien plus fragiles que ceux de CAR-LING, de 4 m mais Ă  la capacitĂ© moindre. ZKSretrouvera en 2009 une Batterie rĂ©novĂ©e et en2011 une deuxiĂšme qui lui redonnera une ca-pacitĂ© de production de 240.000 t ---. // En2011, avec une Cokerie ZKS rĂ©novĂ©e, davan-tage d'Injection de Charbon pulvĂ©risĂ© dans lesH.Fx ---, la Cokerie devra alors ĂȘtre en mesu-re de vendre ‘une part de son Coke Ă  ROGESAmais aussi Ă  des clients extĂ©rieurs’; l'essentielĂ©tant d'ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire. ‘... Pour une Cokerieanc. comme celle de CARLING, les coĂ»ts derevient Ă  la tonne sont moins favorables, mĂȘ-me si des Batteries de Fours de 4 m ont unedurĂ©e de vie supĂ©rieure et un coĂ»t d'entretienmoins Ă©levĂ©. Mais pour une question de taille,des Fours de 6 m d'une Cokerie moderne En-fournent 40 t par opĂ©ration quand ‘nous enEnfournons 20 t’, rappelle Yves HERRMANN ---. // ïżœ 40 M€ investis --- (pour) se mettre auxnormes environnementales pour fin 2007 ---:amĂ©nagement des Condenseurs finaux (sic),captations d'Ă©vents de BenzĂšne sur les rĂ©ser-voirs, captation de poussiĂšre au DĂ©fourne-ment, de Gaz Ă  l'Enfournement ---, remise enĂ©tat des Fours, l'ÉtanchĂ©itĂ© des Portes deFours. / ïżœ 400 personnes ... Cokes de Carlingemploie 400 personnes dont 260 dĂ©tachĂ©s deCharbonnages et 140 nouveaux embauchĂ©s austatut de la SidĂ©rurgie depuis 2004 ---. Lechiffre d'affaire de Cokes de Carling est de200 M€ dont 5 % soit 10 M€ proviennent dela vente de Gaz de Cokerie au voisin, la Cen-trale thermique Émile-HUCHET d'ENDESA Fran-ce, pour actionner les turbines au Gaz dugroupe V. / ïżœ Centre de Pyrolyse de MARIE-NAU (C.P.M.) ... ‘Nous produisons un Coke deQualité’, prĂ©cise Y. H.. Il a Ă©tĂ© conçu en parte-nariat avec les Ă©quipes de CARLING et de RO-GESA par le C.P.M., prĂšs de FORBACH, qui estdevenu un centre de compĂ©tence mondialepour la Carbonisation.” [21] du Vend.23.11.2007, p.22.. “Incertitudes aprĂšs 2011 .... La crise rattrape les AciĂ©ries de DILLING, faisant pla-ner des incertitudes sur l”avenir au-delĂ  de 2011 de saCokerie de CARLING ---. // (Elle) a livrĂ© l’an passĂ©plus de 800.000 t aux H.Fx de DILLING. L’Us. lorrainequi emploie 400 personnes, n’est pour l’heure pas me-nacĂ©e. DILLING remet Ă  plus trad sa Cokerie ZKS,avec l’objectif de reconstituer Ă  l’horizon 2011 sa ca-pacitĂ© nominale de Production qui tournait autour d’unMt --- .” [21] du Mer. 08.04. 2009, p.10.. On ferme plus tĂŽt que prĂ©vu - La crise est passĂ©epar lĂ  ! .... “La Cokerie de CARLING menacĂ©e de fermeture ...La mĂ©vente du Coke sur un marchĂ© dĂ©primĂ© pourraitsceller la fin ---. // À CARLING la montagne de stocksprend des proportions inquiĂ©tantes: 400.000 t. Au ryth-me de 60.000 t/mois, on ne sera pas loin des 700,.000 ten fin d’annĂ©e ---. ‘... Demander Ă  ROGESA de ne paslancer son projet d’une nouvelle tranche de Fours Ă  laCokerie ZKS programmĂ©e pour 2011. De le diffĂ©rer’.Ultime espoir pour prĂ©server les 400 emplois et les 350de la sous-traitance.” [21] du Jeu. 28.05.2009, p.9.. “La Cokerie peut produire jusqu'en 2020 ! ... MichelESCOIN, PDG de Cokes de CARLING, espĂšre trouversous trois mois un repreneur pour la Cokerie ---. //Nous allons essayer de mettre 1 ou 2 Batteries enveilleuse afin de rĂ©duire la production de 100.000 t.Mais surtout, nous continuerons Ă  travailler ici defaçon responsable. Le Personnel reste mobilisĂ©, l'Us.sera entretenue jusqu'au bout. Elle est en Ă©tat de mar-che. // On se comporte comme si demain la CokerieĂ©tait reprise ---.” [21] du Jeu. 04.06.2009, p.7.. Le repreneur potentiel de la Cokerie, le sidĂ©rurgistebelge DUFERCO renonce Ă  son offre, d’aprĂšs [21] duSam. 08.08.2009, p.7.. “La Cokerie --- s’arrĂȘtera le 1er Sept. sauf miracle.”[21] du Mer. 12.08.2009, p.1 et 6.. “Deux petites touches d’espoir pour sauver la Coke-rie.” [21] du Sam. 22.08.2009, p.6.. “Le dĂ©lai fixĂ© par l’actionnaire a expirĂ© ... Cokerie deCARLING, l’heure de la sortie a sonnĂ© ... Michel ES-COING, PDG de Cokes de CARLING a annoncĂ© hier

matin la terrible nouvelle aux salariĂ©s. En l’absence derepreneur, le site fermera dĂ©finitivement ses portes le 30Oct. (2009) ---. // Au cours de cette discussion Ă  bĂątonsrompus entre direction et salariĂ©s, il a mĂȘme Ă©tĂ© ques-tion du ‘calendrier de fermeture’. Celle-ci intervien-drait Ă  compter du 15 Oct. avec tout d’abord l’arrĂȘtd’un groupe de Fours sur une sem., puis l’autre la sem.suiv., ‘selon une procĂ©dure que l’on connaĂźt puisqu’onl’avait dĂ©jĂ  envisagĂ©e en 2004', avant que ROGESA nevienne sauver temporairement l’Us.. La mise en SĂ©cu-ritĂ© des rĂ©seaux fera l’objet d’une attention particuliĂšrepour Ă©viter tout Accident ---.” [21] du Sam. 22.08.2009, p.6.. “La Cokerie s'Ă©teint peu Ă  peu ... Cette fois, c'est ter-minĂ©. Deux batteries de 86 fours viennent d'ĂȘtre stop-pĂ©es ---. // Ce n'est plus qu'une immense carcasse mĂ©-tallique inerte. Une Us. figĂ©e comme sur une cartepostale. 'C'est un cadavre', disent mĂȘme les Cokiers ---.Cette double-Batterie de 86 Fours s est arrĂȘtĂ©e Sam.soir, sur les coups de 22 h ---. Un processus irrĂ©versi-ble, comme l'explique Michel ESCOIN, PDG de Cokesde CARLING. Un Four de Cokerie doit constammentrester en chaleur pour ne pas que ses briques s'effritentet s'Ă©croulent. Sa tempĂ©rature interne dĂ©sormais tom-bĂ©e sous les 400 °C. il ne peut plus ĂȘtre rallumĂ©. 'Nousavons atteint un point de non-retour ---. // DĂ©sormais,la Cokerie carlingeoise, crĂ©Ă©e en 1910 s'Ă©teint peu Ă peu ---. // Que va-t-il se passer maintenant ? CAR-LING 3 et ses 90 Fours vont, Ă  leur tour, s'Ă©teindre Ă jamais ce week-end. Lundi, la Cokerie ne sera pluqu'une coquille vide. Sur les 400 salariĂ©s -700 avec lesSous-traitants-, il ne restera plus que 90 personnespour veiller aux derniĂšres mises en sĂ©curitĂ© des Ă©qui-pements et au nettoyage de la Cokerie,avant sa dĂ©moli-tion programmĂ©e ---. // Puis le traitement des sols pol-luĂ©s par le Goudron et le Benzol. // Quant Ă  lareconversion du site, situĂ© Ă  deux pas d'une autre Us.classĂ© (sic) SEVESO 2 ---, elle apparaĂźt comme un dĂ©fiimmense qu'il sera bien difficile Ă  relever.” [21] duMer. 14 Oct. 2009, p.12.. HISTORIQUE ... “Elle aurait eu 1 00 ans en 2010 ...— La crĂ©ation de la Cokerie de CARLING date de1910 par la StĂ© des HouillĂšres de Sarre et de Moselle. — 1950 - Un ProcĂ©dĂ© dit ‘de Pilonnage’, permettantde produire du Coke sidĂ©rurgique Ă  partir de Charbonslorrains de moindre QualitĂ© cokĂ©fiante, est mis aupoint. — 1978 - Le Four tournant est opĂ©rationnel avec unecapacitĂ© annuelle de Carbonisation de 100.000 t. LacapacitĂ© de production de CARLING est de 1.400.000t/an. — AnnĂ©es 1980 - Les H.B.L. dĂ©cident de diversifier laProduction de CARLING vers des Cokes spĂ©ciaux:haute rĂ©activitĂ©, bas Phosphore. — 1993 - Les Batteries 12 et 13 de CARLING III sontmises en veilleuse. — 1998 - La Batterie 13 de CARLING III est arrĂȘtĂ©e. — 1999 - L'arrĂȘt des Cokeries de SLUISKILL auxPays-Bas, FÜRSTENHAUSEN et HASSEL en Allema-gne permet Ă  CARLING de se redĂ©ployer fortement surle marchĂ© allemand du Coke de Fonderie. — 2000 - La Batterie 12 de CARLING III est redĂ©mar-rĂ©e. — 2001 - Un premier projet de cession de la Cokerievoit le jour avec un appel Ă  candidature lancĂ© Ă  70 re-preneurs potentiels. Trois d'entre eux, Italiana Coke,Profusa et le groupe Lamy, se sont regroupĂ©s pourfaire une offre de reprise. — 2002 - Le projet de cession Ă©choue.— Les activitĂ©s se poursuivent au sein des H.B.L. etun programme de fermeture est annoncĂ© en deux Ă©ta-pes: arrĂȘt des Batteries de CARLING II le 15 dĂ©cembre2003 et arrĂȘt de CARLING III en 2005. — Fin 2003 - Trois nouveaux repreneurs veulent ra-cheter la Cokerie: Rogesa, Atic Service et PCC AG.C'est la StĂ© Rogesa, filiale des SidĂ©rurgistes all. Dillin-ger HĂŒtte et Saarsthal, qui est retenue. — 18 mars 2004 - La Commission europĂ©enne donneson accord pour la reprise de la Cokerie par Rogesa. — Mai 2009 - Rogesa annonce son intention de lĂą-cher la Cokerie. Les actionnaires se donnent trois moispour trouver un repreneur. ‘Si aucun accord de cessionn'est trouvĂ© dans ce dĂ©lai, la Cokerie fermera purementet simplement au 15 Oct. 2009', annoncent les respon-sables de Rogesa. — 11 Sept. 2009 - AprĂšs un Ă©tĂ© plein de doutes, 200Cokiers manifestent dans les rues de METZ, en compa-gnie d'Ă©lus locaux. L'immobilisme apparent et le man-que d'informations sur les nĂ©gociations en cours fontcraindre le pire. — 16 septembre 2009 - Le PDG annonce qu'aucun re-preneur ne s'est manifestĂ© avant la date limite fixĂ©e parla maison mĂšre. La mort Ă  petit feu de l’Us. est prĂ©vueentre le 15 et la 30 Oct. (2009).” [21] du Lun. 21Sept.2009, p.4. — Avril 2012 - “‘Le DĂ©mantĂšlement de la Cokerie deCARLING va nous -la StĂ© sarroise des AciĂ©ries deDILLING en Sarre- occuper encore au moins pendant

drons, cette stratĂ©gie a permis de ramener le dĂ©ficit Ă 0,3 M€.” [21] du Mar. 18.11.2003, p.18.. “Vente de la Cokerie de CARLING: le projet se prĂ©ci-se ---.” [21] du Sam. 22.11.2003, p.30 ... “Les 2 repre-neurs se prĂ©sentent ... A.T.I.C. Services (-voir: A.T.I.C.)et PETRO CARBO CHEM AG -StĂ© all. crĂ©Ă©e il y a 10 anspar son actionnaire unique W. PREUSSNER, un anc. cadrede RUTGERS, gĂ©ant mondial dans les dĂ©rivĂ©s des Cokeries ---, forte de 3.600 employĂ©s, installĂ©e Ă  DUISBOURG dans laRuhr- sont les 2 investisseurs en lice ... Les H.B.L. sou-haitent Ɠuvrer pour que ce projet aboutisse et permettede conserver une activitĂ© de 600 emploisïżœ.” [21] duJeu. 27.11.2003, p.20 ... “Un 3Ăšme repreneur pour laCokerie ... Il s’agit de ROGESA, une filiale de DILLIN-GER HÜTTE & SAARSTHAL ... ‘Cette 3Ăšme proposi-tion accrĂ©dite dĂ©finitivement l’intĂ©rĂȘt que suscitel’outil reprĂ©sentĂ© par la Cokerie de CARLING’.” [21]du Mer. 17.12.2003, p.28 ... “Le repreneur peut-ĂȘtreconnu la sem. prochaine ---.” [21] du Sam. 20.12.2003,p.28 ... Le choix est fait: “Au cours d’un comitĂ© d’en-treprise extraordinaire, la Direction des H.B.L. a confir-mĂ© aux reprĂ©sentants du Personnel ‘la vente Ă  99 % dela Cokerie de CARLING’. C’est ROGESA, une filialedes SidĂ©rurgistes sarrois DILLINGER HÜTTE etSAARSTHAL qui a Ă©tĂ© retenue.” [21] du Mer.24.12.2003, p.18 ... "H.B.L. / ROGESA, le repreneur dela Cokerie de CARLING va crĂ©er une filiale françaisequi pĂ©rennisera plus de 500 emplois au moins pour 5ans en Moselle-Est ---. ‘... la production de ROGESAest en augmentation. Elle a Ă©tĂ© de 3,9 MTf en moyennede 1998 Ă  2003. Elle va ĂȘtre portĂ©e progressivement Ă 4,8 MTf d’ici 2008' ---.” [21] du Sam. 10. 01.2004,p.30.. “La Cokerie de CARLING stratĂ©gique pour les Sarrois... MenacĂ©e l’an dernier de fermeture, l’anc. Cokeriedes H.B.L. --- renforce aujourd’hui l’approvisionne-ment des SidĂ©rurgistes de DILLINGER HÜTTE etSAARSTAHL.” [21] du Jeu. 15.04.2004, p.1 & 18.. “La Cokerie de CARLING, propriĂ©tĂ© des SidĂ©rurgistessarrois depuis Avr. 2004, a rĂ©alisĂ© 2 M€ de bĂ©nĂ©fices .l’Établissement devra gĂ©rer une dĂ©licate fonte des ef-fectifs avec l’application du Pacte charbonnier ... En at-tendant la Cokerie a recrutĂ© du Personnel de V.F.T.(1),Us. de Distillation de Goudrons de FORBACH qui vientd’arrĂȘter sa Production. Enfin le PDG a annoncĂ© que lebon rĂ©sultat de 2004 profitera aux salariĂ©s, sans doutesous la forme d’une prime d’intĂ©ressement.” [21] duVend. 18.03.2005, p.20 ... (1) V.F.T., sont les initiales de:Verkaufsvereinigung Fur Teererzeugnisse, exp. all. signi-fiant: ‘Association de vente de produits goudronneux’ ... LaStĂ© all. dont il est question ici est la RUETGERS VFTAG, dont le siĂšge est Ă  CASTROP-RAUXEL, Ă  10 km O-N-O de DORTMUND (AG veut dire Actien Gesellschaft = ‘StĂ©

en activitĂ©) ... Cette StĂ©, dont la principale activitĂ© est la fabri-cation et la vente de produits dĂ©rivĂ©s des Charbons et des Hy-drocarbures est prĂ©sente dans plusieurs pays du monde. Ellefut fondĂ©e en 1897 par Julius RÜTGERS, pris les initialesV.F.T. en 1897 et, Ă  partir de 1992, s'appela RÜTGERS VFTAG, d’aprĂšs [2964] <ruetgers-chemical.de> -Janv. 2008.. “SauvĂ©e par les SidĂ©rurgistes sarrois, la Cokerie desex-H.B.L. --- ‘Cokes de CARLING’ consacre 38 M(€) Ă son dĂ©veloppement ... VouĂ©e au DĂ©mantĂšlement, laCokerie des HouillĂšres de Lorraine reprise le 1er Avr.2004 --- par le Producteur de Fonte ROGESA filialecommune de SAARSTAHL et DILLINGER HÜTTE, re-vient de loin. Sans le retournement de conjoncture en2003, liĂ© Ă  l’explosion de la croissance en Chine, elleaurait mis en PrĂ©retraite ses 487 salariĂ©s protĂ©gĂ©s parleur statut de Mineur. Avec l’appui des actionnaires ---, Cokes de CARLING redonne au site une seconde jeu-nesse ---. // La captation des PoussiĂšres Ă©mises lors del’arrosage du Coke Ă  la sortie des Tours d’Extraction(1)

(Tours d’Extinction ?) -2 M€- a permis en 2004 de rĂ©-duire de 80 % les Ă©missions. De mĂȘme le Traitementdes Gaz de Cokerie -3,6 M€- a permis d’éliminer Ă  lasource plus de 95 % des Ă©missions de BenzĂšne. Enoutre une nouvelle captation des Gaz et fumĂ©es sur lesFours Ă  Coke sera rĂ©alisĂ©e d’ici fin 2007 ---.” [2231]du 04.11.2005 ... (1) Il faut lire 'Tour d'Extinction, com-me le confirme F. SCHNEIDER -Mai 2008.. “La Cokerie de CARLING a encore de l’avenir... La seconde vie de la Cokerie --- devrait lamener bien au-delĂ  de l'horizon 2009, Ă©chĂ©an-ce de contrat avec son actionnaire principal,le Sarrois ROGESA. La rĂ©novation de la‘vieille dame’ conforte l’Outil. Son avenir dĂ©-pend de la demande en Coke ... ‘Aujourd'hui,avec les travaux de rĂ©novation, de mise auxnormes environnementales, la Cokerie possĂš-de le potentiel technique pour durer jusqu'en2015, voire 2020. Mais la question est d'abordĂ©conomique. Tout dĂ©pend du marché’, (selon)Michel ESCOIN, le PDG de Cokes de CARLING,--- surtout depuis que la Cokerie --- est passĂ©edans les mains de ROGESA -la filiale commu-ne des SidĂ©rurgistes sarrois DILLINGERHÜTTE et SAARSTAHL- (qui) l'a rachetĂ©e en2004 Ă  C.d.F. afin d'assurer l'approvisionne-ment en Coke de ses 2 H.Fx Ă  DILLING pour

Page 35: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 383 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

trois ans. Actuellement environ trente personnes sonttoujours actives sur le site. CARLING reprĂ©sente enco-re une charge annuelle de plus de 2 M€'. Fred METZ-KEN, responsable financier des AciĂ©ries de DILLING,Ă©voque le dossier du DĂ©mantĂšlement de l'anc. Cokeriede CARLING que possĂ©dait ROGESA, la filiale commu-ne avec SAARSTAHL. Selon la direction sarroise, ‘lasoulte de quelque 20 M€ que C.d.F. avait mise de cĂŽtĂ©pour financer les travaux de DĂ©mantĂšlement ne suffirapas’. Des travaux qui prĂ©voient notamment la DĂ©pollu-tion totale du site. Et les SidĂ©rurgistes sarrois s'enga-gent Ă©galement Ă  mettre des moyens pour revitaliser lesite. ‘Mais pour l'instant aucune affectation prĂ©cisepour reconvertir cet endroit n'a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e’, termineFred METZKEN.” [21] du Mer. 18.04.2012, p.8.— 2013 - “Travaux jusqu’au dĂ©but 2014 - La Cokeriede CARLING s’efface du paysage ... Le DĂ©mantĂšle-ment de la Cokerie --- est engagĂ© depuis le printemps2012. Mais le plus gros chantier ne fait que commen-cer. L’essentiel du site sera rendu dĂ©but 2014 et pour-rait accueillir de nouvelles activitĂ©s ---.” [21] du Sam.25.05.2013, p.5.— 2015 - “Cokerie de CARLING: une fin explosive —Explosions en sĂ©rie Ă  la Cokerie ... Le DĂ©mantĂšlementde la Cokerie --- se poursuit. Hier aprĂšs-midi, deuxTours Ă  Charbon et trois CheminĂ©es ont Ă©tĂ© dynami-tĂ©es ---.” [21] du Jeu. 05.03.2015, p.1 & 8.. QUELQUES CHIFFRES ... “En 2008, l’effectif totalde la Cokerie de CARLING Ă©tait de 393 salariĂ©s (249Ouvriers, 131 Agents de MaĂźtrise et 13 IngĂ©nieurs).Mais on peut considĂ©rer que plus de 700 personnes tra-vaillent directement pour cette Us., plus de 250 em-ployĂ©s d'entreprises sous-traitantes Ă©voluant Ă  demeuresur le site, tous les jours. Ils ne sont pas salariĂ©s deCokes de CARLING mais sont pourtant considĂ©rĂ©s partous comme des collĂšgues Ă  part entiĂšre ... La Produc-tion 2008: 862.200 t de Coke, mais aussi 352.620.000 m3 de Gaz et du BenzĂšne. L'Us. de CAR-LING compte deux unitĂ©s CARLING II avec 86 Fours etCARLING III avec 90 Fours.” [21] du Lun. 21Sept.2009, p.4. ïżœ À propos du CREUSOT, on relĂšve: “Quant Ă la Cokerie actuelle (annĂ©e 1960), elle com-porte une batterie de 8 Fours systĂšme LE-COCQ (ça ne s’invente pas) pour l’alimenta-tion en Gaz de l’Usine et de la ville. Le Cokeproduit est utilisĂ© pour le service de l’Usine.”[1405] p.165.ïżœ DROCOURT ... -Voir ce nom de commune.ïżœ Concernant l’ens. usinier de FORBACH, M.GANGLOFF et J. ZELLER notent: “À chaqueextrĂ©mitĂ© de l’alignement (des 102 Fours Ă Coke) se trouvait une Batterie de 17 Fours etau milieu se suivaient deux Batteries de 34Fours. Les deux cĂŽtĂ©s de chaque Batterie seterminaient par une Ă©paisse CulĂ©e rĂ©sistant Ă la dilatation de la Maçonnerie. Face aux inter-valles des Batteries, s’élevaient les 3 chemi-nĂ©es. // À FORBACH, tous les Fours Ă  CokeĂ©taient Ă  Sole chauffĂ©e. Ce systĂšme permet-tait de conduire sous la Sole les gaz dĂ©gagĂ©spar la combustion. Ils parcouraient en brĂ»lantun chemin plus ou moins long. AprĂšs avoirlaissĂ© la plus grande partie de la chaleur, ilsquittaient le Four par un Carneau situĂ© aupied de la CheminĂ©e. Chaque Four, de formerectangulaire surmontĂ© d’une voĂ»te en ber-ceau, se composait d’un massif extĂ©rieur enmƓllons ou en terre pilonnĂ©e, consolidĂ© pardes armatures de Fonte et de Fer et d’enve-loppes intĂ©rieures en briques rouges et en Bri-ques RĂ©fractaires pour toutes les parties encontact avec la flamme et les Gaz. La Charges’introduisait dans le Four par les deux ouver-tures cylindriques situĂ©es sur le haut du Mas-sif. Pour la rĂ©partir uniformĂ©ment Ă  l’intĂ©rieurdu foyer, les Ouvriers se servaient d’un Rin-gard qu’ils passaient par une porte latĂ©rale.L’air nĂ©cessaire Ă  la Combustion de laHouille arrivait par des ouvertures rĂ©glablesau-dessus des Portes et par diffĂ©rentes autresprises d’air situĂ©es Ă  hauteur des Carneaux.Pour parfaire l’étanchĂ©itĂ© des Portes Ă  l’avantet Ă  l’arriĂšre du Four, on colmatait les jointsdes Battants avec une terre grasse gĂąchĂ©e Ă l’eau, dĂ©nommĂ©e Lut. Durant la marche duFour, la Distillation de la Houille se faisait Ă la fois par le haut et par le bas, produisant unpoint de rupture dans la masse Ă  l’endroit oĂčles deux Distillations se rejoignaient. La Car-bonisation des 6 t de Houille enfournĂ©es par

Four, durait 3 j et donnait un Rendement de58 % -3.840 kg de Coke par Four-. Le DĂ©-fournement s’opĂ©rait Ă  l’aide de 3 Repous-soirs (-voir ce mot) ---. La Charge en Fusiontombait sur un Plan inclinĂ© en Briques, larged’une dizaine de mĂštres. L’inclinaison duPlan facilitait le fendillement rĂ©gulier de lamasse de Coke. À l’Usine de FORBACH, l’Ex-tinction du Coke (-voir cette exp.) se faisait Ă l’Eau plutĂŽt qu’au Fraisil ---. À l’aide de Pel-les Ă  grille munies de barreaux espacĂ©s de 3cm, les Ouvriers chargeaient les morceaux deCoke sur des civiĂšres en bois, les Bannasses ---. C’était le gros Coke, le seul utilisĂ© pour lesLocomotives Ă  vapeur avec quelques mor-ceaux de Coke moyen choisis Ă  la main dansle tas restant sur le Plan inclinĂ©. Le menuCoke, passĂ© Ă  travers les barreaux de la PelleĂ  grille, mĂ©langĂ© Ă  diverses autres matiĂšresdont l’Argile du Lutage, Ă©tait une nouvellefois triĂ©. Le plus propre Ă©tait passĂ© par un cri-ble formĂ© d'un treillis mĂ©tallique. Cette opĂ©ra-tion permettait la rĂ©cupĂ©ration du moyen etdu petit Coke ---. On peut --- penser que cemenu Coke Ă©tait vendu Ă  l’Industrie sidĂ©rurgi-que lorraine pour l’alimentation des H.Fx ---.À l’Usine de FORBACH, 8.422 t de Houille fu-rent lavĂ©es et chargĂ©es dans 1.170 Fours aucours du 1er semestre 1858. Le RendementĂ©tait de 58 % produisant 4.884 t de Coke dont4.678 t de gros Coke et 206 t de moyen etpetit Coke ---. L’effectif de 143 personnes serĂ©partissait comme suit: rĂ©paration de matĂ©-riel: 6 hommes; dĂ©chargement de 225 t deHouille, broyage de 144 t avec 2 Moulins, la-vage de 127 t avec 4 Lavoirs: 58 hommes;Enfournement, DĂ©fournement, Chargementde 18 Fours et Extinction du Coke: 38 hom-mes; travaux divers: 41 hommes. Dans ce dĂ©-compte, il s’agit du Personnel d’exĂ©cution au-quel il fait ajouter plusieurs employĂ©s ---.Industrie de main-d’Ɠuvre importante dans lesaillant de FORBACH vers le milieu du 19Ăšmes., les Fours Ă  Coke de la Cie des Chemins deFer de l’Est eurent une courte existence. Misen fonctionnement en 1856, ils arrĂȘtĂšrent leurProduction 10 ans plus tard. Les possibilitĂ©sd’économie liĂ©es Ă  l’évolution des techniques,amenĂšrent la direction de la Cie des Cheminsde Fer de l’Est Ă  arrĂȘter le fonctionnement deleurs Fours Ă  Coke Ă  FORBACH. GrĂące au per-fectionnement des foyers, les Locomotives Ă Vapeur Ă©taient Ă  mĂȘme de consommer direc-tement du Charbon, notamment de l’Anthra-cite ---. Au cours de l’annĂ©e 1867, les instal-lations furent arasĂ©es. Les mƓllons et lesBriques Ă©taient rĂ©cupĂ©rĂ©s et proposĂ©s Ă  lavente. Il faudra attendre 1955 pour que denouveaux Fours Ă  Coke, propriĂ©tĂ© des H.B.L., s’installent sur le ban communal deFORBACH. Leur production alimentera princi-palement la SidĂ©rurgie lorraine pendant plu-sieurs dĂ©cennies. Avec l’arrĂȘt progressif desH.Fx des vallĂ©es de la Fensch et de l’Orne, laCokerie de MARIÉNAU connut son dĂ©clin. SesFours devenus obsolĂštes entre temps furentĂ©teints en 1986 ---..” [266] n°99 -Avr. 1991,p.144 Ă  146.ïżœ FOS-s/Mer (13270) ...-Voir: FOS-s/Mer / ïżœïżœ Le DĂ©partement Fonte(rubriques de la Cokerie).ïżœ HAGONDANGE .... Un art. est consacrĂ© Ă  cette Cokerie, in [209]n°5 -Janv. 1975, p.13 Ă  18.ïżœ HOMÉCOURT ...-Voir, Ă  SERÉMANGE la note (*)... Un art. est consacrĂ© Ă  cette Cokerie, in [209]n°5 -Janv. 1975, p.19 Ă  23.. “L’an. Cokerie d’HOMÉCOURT a Ă©tĂ© exploi-tĂ©e de 1922 Ă  1980 par la SidĂ©rurgie.” [21] duJeu. 16.02.1995, p.21.ïżœ É. YAX Ă©crit: “Inscrite au programme destravaux neufs en Juil. 1950, cette nouvelleCokerie (de MARIENAU) vit sa 1Ăšre pierreposĂ©e le 24.03.1952 ---. Son 1er DĂ©fourne-

ment, cet Ă©vĂ©nement marquant dans la vied’une Cokerie, a eu lieu le 8 AoĂ»t 1955. Aux4 Batteries de la 1Ăšre phase s’en ajoutĂšrentrapidement 3 autres; ainsi 158 Fours se mi-rent-ils Ă  engloutir environ 4.000 t de Char-bon par jour. En liaison avec sa grande sƓuraĂźnĂ©e, la Cokerie de CARLING, elles valorisĂš-rent, Ă  travers la structure des Industries de laHouille -I.H.-, environ 10.000 t de Charbonpar jour, dont environ les 2/3 de Charbonsarro-lorrain ---. // Mais, les Fours Ă  Coke,bien fragile construction de Briques RĂ©frac-taires, chauffĂ©es jusqu’à 1.400 °C, mainte-nues par un corset mĂ©tallique, ne rĂ©sistentqu’un temps aux quotidiens chocs thermiqueset mĂ©caniques de l’Enfournement/ DĂ©fourne-ment. Ceux de MARIENAU furent donc dĂ©fini-tivement arrĂȘtĂ©s en Oct. 1986. Dans le quar-tier de MARIENAU les nuisances cokiĂšresdisparurent. Les emplois aussi ...” [21] Ă©d. deFORBACH, du Dim. 19.08.2001.ïżœ PONT-À-Mousson .... À “PONT-À-Mousson, les derniĂšres heures dela Cokerie ... 3/4 de s. de l’histoire industriel-le mussipontaine s’achĂšvent aujourd’hui avecl’ArrĂȘt dĂ©finitif de la Cokerie de P.À M.. Unepage se tourne entraĂźnant des nostalgies par-fois un peu amĂšres ... ‘Aujourd’hui, Ă  midi,tout sera arrĂȘtĂ©: Production de Coke et, donc,de Gaz ...’. Les opĂ©rations dites d’Inertage Ă l’Azote et de mise en SĂ©curitĂ© dĂ©buterontalors immĂ©diatement. Une phase qui pourraitdurer, quant Ă  elle, un peu plus d’une sem..”[21] du Mer. 29.08.2001, p.1 & 18.ïżœ SERÉMANGE .... “SituĂ©e Ă  (57290) SERÉMANGE et mise enroute dĂšs 1954, la Cokerie (1Ăšre gĂ©nĂ©ration)transforme annuellement 900.000 t de Char-bon en Coke, Gaz et divers Sous-produits.Chaque annĂ©e, environ 600.000 t de Coke si-dĂ©rurgique et 75.000 t de Coke d'une Granu-lomĂ©trie infĂ©rieure Ă  40 mm sont produits. Lamajeure partie du Coke sidĂ©rurgique est utili-sĂ©e dans les H.Fx de la vallĂ©e de la Fensch.En outre, 750.000 m3 de Gaz riche sont trai-tĂ©s journellement. Enfin, la Cokerie livre lestonnages annuels des sous-produits suivants:goudron: 29 000 t; benzol brut: 10 000 t, sul-fate d'ammoniaque: 2.800 t. La Cokerie pro-duit une quantitĂ© importante d'Énergie sousforme de Gaz de Fours Ă  Coke. Mais la trans-formation du Charbon en Coke nĂ©cessitel'Ă©quivalent d'environ 50 % de cette Énergiesous forme de Gaz de H.Fx et de Fours Ă Coke. Le Gaz non consommĂ© est disponiblepour diffĂ©rents usages sidĂ©rurgiques tels quele chauffage des fours pits, fours Ă  brames,ChaĂźnes d'AgglomĂ©ration... // À SOLLAC, onutilise le ProcĂ©dĂ© d'Enfournement pilonnĂ©mis au point Ă  CARLING par la StĂ© des H.B.L..Il permet un Enfournement important deCharbon lorrain peu cokĂ©fiable. // La Cokeriecomprend essentiellement: — une installationde dĂ©chargement, stockage et reprise des di-vers charbons; — une installation de prĂ©para-tion du MĂ©lange Ă  Enfourner comprenant unĂ©quipement de prĂ©paration de Poussier deCoke moulu; —120 Fours groupĂ©s en 6 Bat-teries, 2 Quais Ă  Coke et 2 tours d'extinction;— une installation de Criblage du Coke; —une installation de Traitement du Gaz et desSous-produits.” [46] n°146 -FĂ©v. 1974, p.11.. Un bref art. est consacrĂ© Ă  cette Cokerie, in[209] n°5 -Janv. 1975, p.24.. “La Batterie de Fours de la Cokerie de SE-RÉMANGE (2Ăšme gĂ©nĂ©ration) a dĂ©marrĂ© en 1978.Elle a 15 ans en 1993 ---. Une Batterie deFour a une espĂ©rance de vie d’environ 30-35ans, espĂ©rance qui se rallonge au fur et Ă  me-sure de la dĂ©couverte de nouvelles techniquesde rĂ©paration ---. Pour savoir si la Batterie avieilli prĂ©maturĂ©ment, ou au contraire si elleest plus jeune que son Ăąge, nous rĂ©alisonstous les ans une expertise complĂšte ---. (Les)diffĂ©rents paramĂštres --- examinĂ©s:

Page 36: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 384 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

- températures -distribution homogÚne des 1.835brûleurs qui servent à chauffer les Fours-;

- géométrie -expansion harmonieuse des 18.000 tde Réfractaires ---;

- RĂ©fractaire -contrĂŽle de l’usure et des dĂ©grada-tions des parois et soles aprĂšs environ 8.000 Enfourne-ments DĂ©fournements par Four-;

- repassage -contrĂŽle de l’absence de repassagesde Gaz entre Fours et circuit de chauffe qui entraĂźne-raient l’effet chalumeau au sein des RĂ©fractaires- ---.En 1993, l’ñge rĂ©el de la Batterie (est Ă©valuĂ©)Ă  13 ans, excellent rĂ©sultat ---.” [675] n°58 -Janv. 1994, p.9.. Cette Cokerie, note F. SCHNEIDER, Ă©tait Ă  la fois uneCokerie sidĂ©rurgique -fabriquant du Coke pour lesH.Fx-, et une Cokerie gaziĂšre ... En effet, parallĂšle-ment, elle avait dĂ©veloppĂ©, jusque dans les annĂ©es(19)70, la livraison de gaz Ă  LORGAZ (*) sous la formede Gaz de Cokerie Ă©purĂ©; celui-ci Ă©tait alors distribuĂ©dans un rĂ©seau rĂ©gional pour alimenter les particuliers... Le Coke produit Ă©tait criblĂ©: le > 40 mm allait versles H.Fx; la fraction 0/40 mm formait le Petit Coke;celui-ci Ă©tait recriblĂ© pour en sortir diffĂ©rentes frac-tions, dont le 20/40 mm -Petit Coke domestique-vendu aux particuliers et aux entreprises locales devente de combustibles ... À l’époque les ‘Travailleursde SOLLAC’ pouvaient acheter du Coke (5 t/an) Ă  unprix prĂ©fĂ©rentiel Ă  SOLLAC ... (*) La Cokerie d’HOMÉ-COURT Ă©tait Ă©galement partie prenante dans LORGAZ.. Mai 2011 ... “Gros. pĂ©pin Ă  la Cokerie de SE-RÉMANGE ... ‘... Un dĂ©lĂ©guĂ© syndical· CFE/CGC rĂ©sume les problĂšmes --- survenus de-puis 2 jours sur la Cokerie de SERÉMANGE,intĂ©grĂ©e au site sidĂ©rurgique ArcelorMital dĂ©FLORANGE. Hier, en fin d'aprĂšs-midi, quelque23 des 64 Fours de cette Cokerie qui alimenteles H.Fx de PATURAL en Coke pour fabriquerla Fonte, Ă©taient bloquĂ©s. Pour l'instant. la di-rection du site ne communique pas sur cet In-cident. De source syndicale, un dysfonction-nement technique de la sonde qui mesure latempĂ©rature des Fours serait a l'origine de ceproblĂšme. Les Fours sont ainsi mis en sur-chauffe et le Charbon en train de se transfor-mer en Coke se dĂ©structure mĂ©caniquement.bloquant complĂštement l'installation. // UnphĂ©nomĂšne qu'explique Ă©galement la trĂšsmauvaise QualitĂ© du Charbon utilisĂ© Ă  la Co-kerie. Selon un dĂ©lĂ©guĂ© CFDT, ce serait le faitde l'entreprise. Pour rĂ©duire les coĂ»ts, cettederniĂšre achĂšte du Charbon de faible QualitĂ©.Mais il semble bien qu'ArcelorMittal n'aitguĂšre le choix, car il y a actuellement pĂ©nuriede Charbon de QualitĂ© sur le marchĂ©, surtoutdepuis les inondations de cet hiver en Austra-lie. // Une aggravation de la situation sur lesBatteries de Fours pourrait avoir des consĂ©-quences dramatiques pour l'ens. de la marchedes installations de FLORANGE. Pour l'instant,les H.Fx sont alimentĂ©s par le Coke stockĂ©depuis le dĂ©but de l'annĂ©e lorsque le P6 Ă©taitencore Ă  l'ArrĂȘt. Mais, Ă  terme, la menacepourrait peser fortement sur la Cokerie. ‘Dif-ficile d'imaginer qu'on la remplace’, ajoute laCFE/CGC.“ [21] du Sam. 14.05.2011, p.6 ...Dans un art. consacrĂ© au prochain ArrĂȘt duP3, il est notĂ©: “... les Incidents survenus enMai sur la Cokerie de SERÉMANGE dont untiers des Fours Ă©tait bloquĂ©, semblent avoirĂ©tĂ© surmontĂ©s. Les Fours auraient Ă©tĂ© dĂ©blo-quĂ©s progressivement. Des Incidents que laC.G.T. attribue ‘à un changement d’organisa-tion mal maĂźtrisĂ© par la perte des compĂ©ten-ces, le manque de formation ...’.” [21] duVend. 10 Juin 2011, p.6.ïżœ S.M.N. (StĂ© MĂ©tallurgique de Normandie) ...ïżœ Deux stagiaires, l’un de HAYANGE & l’autredes H.Fx de ROUEN, prĂ©sents Ă  la S.M.N., enMai 1965, Ă©crivent: "La Cokerie ... Elle traiteprĂšs de 2.000 t de Charbon par jour et produitla totalitĂ© du Coke nĂ©cessaire aux H.Fx. //Elle comprend 4 Batteries de 118 Fours autotal. // Il faut 24 heures depuis l’Enfourne-ment du Charbon jusqu’au DĂ©fournement duCoke. // Les Ateliers annexes permettent derĂ©cupĂ©rer les principaux Sous-produits desGaz de distillation. // Le Gaz est utilisĂ© enpartie Ă  l’Us., l’autre partie est livrĂ©e au Gaz

de France.” [51] n°131, p.4.ïżœ THIONVILLE .... À propos de la Cokerie de THIONVILLE, onrelĂšve dans L'ÉTINCELLE: "Les 2 Batteries de30 Fours -1 Batterie KOPPERS de 30 Fours & 1 Bat-terie BECKER de 2 groupes de 15 Fours- --- absor-bent 1.200 t de Charbon sec. // Elles produi-sent dans le mĂȘme temps 850 t de CokemĂ©tallurgique, 150 t de Petit Coke et 400.000m3 de Gaz --- . // M. N. RENARD, C.M. deFours, a vu naĂźtre la Cokerie ... Je suis, nousdit N.R., C.M., le plus ancien du Service.C’est en effet en 1926, le 5 FĂ©v. exactementque j’ai fait mes 1ers pas dans le secteur ---.J’ai fait tous les postes ou Ă  peu prĂšs. J’ai tra-vaillĂ© sur le Coal-car qui, circulant sur la par-tie supĂ©rieure des Fours, soutire le Charbon Ă la base de la Tour et assure le remplissage desFours; sur la DĂ©fourneuse qui, sur l’arriĂšredes Fours a pour mission de sortir le Coke;sur le Guide-Coke, qui assure l’ouverture et lafermeture des Portes Ă  l’avant du Four, etc.,sur le Coke-car, qui reçoit le Coke incandes-cent et, enfin, Ă  la Station de Criblage ---.”[2159] -Mai 1959, n°148, p.12/13.. REPÈRES, relevĂ©s, in [2692], n°48 -Oct. 2008, p.25 ...

— 1953: Construction de la Cokerie.— 4 Mai 1978: Mise en service de la nouvelle Batte-

rie. Le Chargement gravitaire (au-dessus des Fours)remplace le Chargement pilonné.

— 1986/87: Construction et rĂ©novation du traite-ment de Gaz.

— 1992: Traitement biologique et DĂ©goudronneur.— 2000: Automatisation des Machines de Fours.— 2007/08:RĂ©novation de la Sulfatation pour assu-

rer la pĂ©rennitĂ© du Traitement de Gaz.— À l’étude pour 2010: Mise en service du Coal

Moisture Control -C.M.C.-, un systĂšme de PrĂ©-sĂ©chagequi permettra d’amĂ©liorer la densitĂ© du Charbon pouratteindre 730 kt/an.

— Production 2007: 700 kt.— Effectifs: 166 Agents.

ïżœ THIONVILLE Lorraine-Escaut .... Dans les annĂ©es 1950, on dĂ©nombre 60Fours Ă©quipĂ©s pour chauffage au Gaz de H.F....

- 1 Batterie KOPPERS de 30 Fours dont 16reconstruits en 1947 et 14 reconstruits en1954;

- 1 batterie BECKER de 30 fours construitsen 1950, L'enfournement journalier est actuellement de1.300 t de Charbon. La nouvelle préparation des Charbons suivantle procédé SOVACO mis au point à THION-VILLE, est en service normal depuis septem-bre 1951. La consommation de Charbonsarro-lorrain représente 65 % du mélangedont 25 % de Flambants antérieurement con-sidérés comme-impropres à la Cokéfaction. Les principaux Sous-Produits provenant de laCokéfaction sont:

- le Sulfate d'ammoniaque, ≈ 300 t/mois;- le Benzol, ≈ 350 t/mois;- le Goudron, ≈ 1.400 t/mois;

avec les dĂ©rivĂ©s (ToluĂšne, BenzĂšne, Naphtali-ne, Brai, etc.) (s.i.).ïżœ Allemagne - Cokerie ZOLLVEREIN Ă  ESSEN ...Cette cokerie, construite Ă  partir de 1957, futmise en service en 1967. Elle utilisait le Char-bon de la Mine Ă©ponyme. Les H.Fx de ROM-BAS (entre autres) ont utilisĂ© son Coke. ElleĂ©tait impressionnante avec ses 300 Fours etses 6 CheminĂ©es. ArrĂȘtĂ©e dĂ©finitivement en1993 et abandonnĂ©e, elle fut finalement clas-sĂ©e au Patrimoine de la Culture par l'UNES-CO en 2001. Il fut alors dĂ©cidĂ© d'installer une pati-noire publique sur le chemin de roulement de ladĂ©fourneuse, ce qui en fit le lieu le plus spectaculairede la rĂ©gion pour les patineurs. Cette patinoire, d'unelongueur de 150 m, et d'une largeur de 12 m, est miseen service chaque hiver, depuis 2001, du 27 DĂ©c. au 24Janv.. L'Ă©tĂ©, une piscine, constituĂ©e de deux containersmaritimes soudĂ©s l'un Ă  l’autre, permet aux nageursd'Ă©voluer dans un milieu sidĂ©rurgique. Et, pour cou-ronner le tout, une grande roue avec nacelles, dont laforce motrice est fournie par Ă©nergie solaire, est instal-lĂ©e dans l'enceinte de la cokerie, d’aprĂšs [2964]<ruhr-guide.de/rg.php?left=menu> et

<fotocommunity.de> -Mars 2010.ïżœ Belgique LIÈGE .... “Un hĂ©liport Ă  la Cokerie(1) ... Il y a un an, une idĂ©e agermĂ© au sein du Groupe Travail-SĂ©curitĂ© de la Coke-rie ---: crĂ©er une piste d’atterrissage d’urgence pourhĂ©licoptĂšres ---. // Ce 5 mai 2008, Ă  11.50 h, le site dela Cokerie voyait atterrir un hĂ©licoptĂšre V.I.M. - VĂ©hi-cule d’Intervention MĂ©dicalisĂ©- sur son nouvel hĂ©liport---.’Il s’agissait d’un exercice ---. Aujourd’hui, tout estau point pour recevoir, de jour comme de nuit, un hĂ©li-coptĂšre Ă  la Cokerie !’.” [1656] n°27 -1er Juin. 2008,p.25 ... (1) Des trois Cokeries ayant existĂ©, il se resteaujourd’hui, comme le prĂ©cise P. BRUYÈRE, ce Jeu.08.10.2009, que la Cokerie de SERAING qui apparte-nait Ă  COCKERILL. .. “Mise en service du DĂ©poussiĂ©rage de laCokerie - Fin du mois d’Oct. 2009, avec lamise en service de la Hotte sur les Batteriesde Fours Ă  Coke K1 et K2, l’ens. du projet deDĂ©poussiĂ©rage de toute la Cokerie s’est ter-minĂ© . // En raison de la crise Ă©conomiqueARCELORMITTAL postposait(1) pratiquementtous les investissements dans chaque site.Mais le Groupe, soucieux de la protection del’Environnement, a maintenu certains inves-tissements dont celui de la Cokerie: le dĂ©-poussiĂ©rage au DĂ©fournement sur les Batte-ries K1/K2. // Pour rappel, en 2005, lesBatteries CK2-CK3 avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©quipĂ©esavec un systĂšme de DĂ©poussiĂ©rage qui per-met de capter les Ă©missions de fumĂ©es lors duDĂ©fournement des Fours ---. // Il s’agit d’uninvestissement de 4 M€ ---.” [4533] n°5 -DĂ©c. 2009, p.5 ... (1) POSTPOSER = “Belgique - Dif-fĂ©rer, remettre Ă  plus tard.” [PLI] -2010.¶ Sorte de gazogĂšne journalistique.. “La Conduite fautive date de 1935. Elle transporte leGaz issu de la combustion du Coke et du Fer de la Co-kerie DE W. Ă  MOYEUVRE.” [21] du 09.01.1952.

COKERIE À PRODUCTIVITÉ TRIPLÉE: ¶ En 2003, au Japon, projet de recherche envue de baisser les Ă©missions de CO2.. "Le Charbon chauffĂ© trĂšs rapidement Ă  350/400 °C est distillĂ© Ă  750/800 °C, puis rĂ©chauf-fĂ© jusqu'Ă  1000 °C dans la PrĂ©chambre del'Extincteur Ă  sec afin de modifier la naturedu Coke. Ce procĂ©dĂ© augmentant la propor-tion du Charbon non cokĂ©fiant de 20 Ă  50 %,triple la ProductivitĂ©, ce qui permet de rĂ©dui-re les dimensions de la Cokerie et le coĂ»t deconstruction, et notamment de rĂ©duire de 20% l'Énergie requise pour la production duCoke." [1790] n°0302, p.2.

COKERIE DE LA NOUVELLE GÉNÉ-RATION : ¶ Au Japon, projet d'un nouveautype de Cokerie Ă©tudiĂ© en commun par les so-ciĂ©tĂ©s sidĂ©rurgiques ... "'Cokerie de la nouvel-le gĂ©nĂ©ration’: dĂ©marrage d'un projet nationalde Recherche et DĂ©veloppement Ă  partir del'annĂ©e budgĂ©taire 1996." [1790] n°96.009,p.2 ... Les objectifs visĂ©s pour la Cokerie denouvelle gĂ©nĂ©ration sont:

- un grand choix de Qualités de Charbon, avec ré-duction du pourcentage de Charbon cokéfiant de 80 %(actuellement) à 50%;

- le prétraitement du Charbon (-voir, à Charbon noncokéfiant, la méthode utilisée);

- la Pyrolyse du Charbon à 750 °C (contre 1000 °Cactuellement);

- le temps de Cokéfaction réduit à 5h (contre 15 hactuellement);

- la diminution de 20 % de la consommationd'Énergie;

- la réduction de 30 % des émissions de NOx (oxy-des de l'azote) et de SOx (oxydes du Soufre);

- l'amélioration de la Qualité du Charbon (il fautprobablement lire Coke) par l'Extinction à sec;

- la construction d'une Cokerie compacte (-voir:Défournement à basse température);

- l'automatisation des opérations concernées par les3 K (Kitanai: sale; Kitsui: pénible; Kiken: danger). ... Cette synthÚse a été réalisée par M. BUR-TEAUX, à partir de [1790] n°96.022, p.2,n°96.023, p.3 et n°96.035, p.2.

COKERIE EN LANGUES DIVERSES :¶ -Voir: Langues diverses (En).

Page 37: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 385 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COKERIE GAZIÈRE : ¶ Cokerie dont lebut principal est la fourniture de gaz.. "Les Cokeries gaziÚres considÚrent le Cokecomme un Sous-produit et fournissaient 15 %du Coke (consommé par la Sidérurgie) en1958." [122] p.65.

COKERIE INTÉGRÉE : ¶ Cokerie instal-lĂ©e dans une Us. SidĂ©rurgique, ou, d’une fa-çon gĂ©nĂ©rale, qui appartient Ă  une StĂ© SidĂ©-rurgique.. Dans le Monde, en 2000, on dĂ©nombre 225Cokeries intĂ©grĂ©es (chiffres arrondis), d’aprĂšs[2643] site ... PLANFACTS.

COKERIE MARCHANDE : ¶ En France,rappelle F. SCHNEIDER, loc. syn. de CokerieminiÚre.

COKERIE MÉTALLURGIQUE : ¶ Coke-rie qui fabrique du Coke mĂ©tallurgique.. "DĂšs l'annĂ©e 1925, les Cokeries mĂ©tallurgi-ques de la rĂ©gion thionvilloise ont permisl'arrĂȘt des usines Ă  gaz, ainsi que l'Usine Ă  gazde METZ, qui furent, dĂšs cette Ă©poque, reliĂ©esaux Cokeries par des Feeders." [123] p.70.

COKERIE MINIÈRE : ¶ Cokerie apparte-nant Ă  un Charbonnage.Loc. syn.: Cokerie marchande, d’aprĂšs notede F. SCHNEIDER.-Voir, Ă  QualitĂ© du H.F., la cit. [46] n°157 -Juin 1976, p.41.. Avec la Nationalisation, "la concentrationaffecte aussi les Centrales et les Cokeries mi-niĂšres, par substitution aux anciennes UnitĂ©sd'ensembles modernes Ă  grande capacitĂ©."[1903] p.86.. En France, "les Cokeries miniĂšres sont lesplus importantes: 53 % du Coke produit (pourla SidĂ©rurgie) en 1953." [122] p.63.

COKERIER/IÈRE : ¶ "adj. Qui concerne leCoke ; industrie CokeriĂšre.” [308]¶ “n. Personne qui fabrique, vend ou manu-tentionne du Coke.” [308]

COKERIE SIDÉRURGIQUE : ¶ Cokeriequi fait partie d'une Usine sidĂ©rurgique.. "Les Cokeries sidĂ©rurgiques ont fourni en1958, 4.100.000 t de Coke, soit 32 %." [122]p.64.

COKES (Classement des) : ¶ -Voir: Classe-ment des Cokes.

COKE SABLEUX : ¶ Au 19Úme s., Cokeprovenant d'une Houille de Saxe, et qui seprésentait probablement en grains de petitesdimensions, d'aprÚs le tableau, in [2224] t.1,p.148.

COKE SALÉ : ¶ Au 19Ăšme s., Coke ayantune capacitĂ© de DĂ©sulfurer par l'action du Selcommun.-Voir: DĂ©sulfuration.. Les Essais "paraissent conduire Ă  la conclu-sion que la Fonte de Fer produite Ă  l'aide deCoke salĂ© contient moins de Soufre que celleFondue au Coke ordinaire." [2224] t.1, p.306... "Aux Forges d'EBBW-VALE (Grande- Breta-gne), vers 1810, on employait dans le Foyerde Finerie, pour fabriquer du trĂšs-bon Fer Ă CĂąble, du Coke salĂ©, c'est-Ă -dire trempĂ© dansl'eau de mer, puis Ă©gouttĂ© et sĂ©chĂ©." [2224]t.3, p.478.... Le seul Coke salĂ© que j'ai connu, note avec humour MBURTEAUX, c'est celui que l'on nous vendait Ă  un prix exor-bitant dans les pĂ©riodes de pĂ©nurie.

COKE SANS CENDRES ET SANS SOU-FRE : ¶ "Selon l'expressive dĂ©finition de V.RÉMOND (Chef du service des H.Fx de La Providen-ce, Ă  RÉHON, vers 1960), le vent chaud est duCoke sans Cendres et sans Soufre." [1471]

p.62.

COKE-SCORIE(s) : ¶ "Un ProcĂ©dĂ© pourl'utilisation des Scories de Forges --- consisteĂ  mĂ©langer ces Scories pulvĂ©risĂ©es avec de laHouille en poudre, Ă  introduire le mĂ©langedans des Fours Ă  Coke ordinaires, oĂč il setransforme en Coke-Scories que l'on peut trai-ter directement au H.F. ---. La proportion dumĂ©lange fabriquĂ© Ă  GIVORS est de 40 de Sco-ries, pour 60 de Houille moyennement grasse---. Le nouveau produit n'entrait dans le Lit defusion (du H.F.) que pour 10 Ă  11 %." [2224]t.3, p.605/06.. ”M. MINARY a proposĂ© de mĂ©langer les Sco-ries avec la Houille ---, ce qu'il appelle Coke-Scorie.” [3790] t.V, classe 40, p.500.

COKES DE CARLING : ¶ Nom donnĂ© Ă  la Cokeriede CARLING aprĂšs sa reprise par ROGESA.. “Le ComitĂ© d’Entreprise des H.B.L. a donnĂ© hier unavis favorable Ă  la cession de la Cokerie de CARLINGau sarrois ROGESA, filiale des aciĂ©ristes DILLINGERHÜTTE & SAARSTAHL ... Enfin, il est crĂ©Ă© une filiale Ă 100 % de ROGESA, COKES DE CARLING ---. ROGESAaurait nommĂ© M. ESCOIN PDG de COKES DE CAR-LING. Ce dernier est un anc. Cadre des H.B.L. Ă  la re-traite ayant exercĂ© les fonctions de Chef de la Cokeriedans les annĂ©es (19)80 avant de devenir Directeur desRessources Humaines des H.B.L.. Il avait terminĂ© sacarriĂšre comme PDG de la S.N.E.T. -StĂ© Nationaled’ÉlectricitĂ© Thermique-.” [21] du Mer. 04.02.2004,p.23.

COKE SEC : ¶ Au H.F., Coke comptabilisésans l'eau qu'il contient.. L'"humidité a été pesée avec le Coke au mo-ment du Chargement; pour comparer lesMises au mille, il convient donc de l'éliminer-dans les calculs techniques mais non dans lescalculs comptables-, et de rapporter les Misesau mille au Coke sec." [2940] p.3.

COKE SERRÉ : ¶ Coke compact semble-t-il, et donc rĂ©sistant.. "On effectue le chargement de la Houille,aprĂšs Broyage, afin d'avoir du Coke serrĂ©. LeBroyage donne du Coke serrĂ© qui est plus rĂ©-sistant, car sous l'influence de la Charge, dansle H.F., le Combustible ne doit pas s'Ă©craseret former tampon, car le soufflage deviendraitimpossible.” [856] p.96.

COKE SIDÉRURGIQUE : ¶ Coke employĂ©par la SidĂ©rurgie comme Combustible duH.F... "En principe, le Coke sidĂ©rurgique supportele Transport par Chemin de Fer ou par bateaufluvial, sans rupture de charge entre la Coke-rie et l'Us. sidĂ©rurgique; il supporte beaucoupmoins bien le Transport maritime. Ce qui re-vient Ă  dire que les Us. sidĂ©rurgiques deman-dent du Coke Ă  des Cokeries franç., all., bel-ges, nĂ©erlandaises. À des sources plusĂ©loignĂ©es: États-Unis, Pologne, Australie,etc., les Us. sidĂ©rurgiques demandent desCharbons Ă  Coke, qu'elles Carbonisent dansleurs propres Cokeries. Bien entendu, les Us.demandent Ă©galement du Charbon Ă  Coke auxCharbonnages français et aux Charbonnagesdes pays voisins.” [46] n°157 -Juin 1976,p.32.. "Les H.Fx depuis 1953 consomment de plusen plus d'AgglomĂ©rĂ©s (de Minerai) --- ce quipermet de diminuer la consommation de CokesidĂ©rurgique." [1601] p.92.

COKE SILICEUX : ¶ Coke fabriquĂ© avecune pĂąte enrichie en Silice, probablementpour produire de la Fonte Ă  haute Teneur enSilicium. L’enrichissement se fait par adjonc-tion de sable (7 % dans l’ex.) dans la pĂąte.. Voici une illustration, d’aprĂšs [4499] -Juil.1969, vol.13/7 ......................................................C. n. C. s.

% de Cendres ........................10,9 17,4% SiO2 dans les Cendres .....49,16 78,94

% Si dans la Fonte .................1,78 3,53C. n. = Coke normal // C. s. = Coke siliceux

COKE SPÉCIAL : ¶ Tout Coke qui n’estpas d’emploi sidĂ©rurgique ... Pour l’Hommede la Zone Fonte, se classent dans cette catĂ©-gorie:

- le Coke dit mĂ©tallurgique, gros Coke Ă l’usage de la Fonderie (Cubilot) -Coke trĂšs dur et trĂšsriche en Carbone-, fruit d’une longue cuisson Ă  feudoux ...

- et le Coke Ă©lectromĂ©tallurgique, destinĂ© auFour Ă©lectrique -Coke trĂšs rĂ©actif, trĂšs poreux et trĂšsbon conducteur de l’électricitĂ©, ressemblant Ă  du ‘popcorn’-, qui se fabrique dans des fours tournants spĂ©-ciaux (comme Ă  CARLING), d’aprĂšs note de F.SCHNEIDER.-Voir: Four tournant.. “Il y a 5 ans, la Cokerie de CARLING, Ă  St-AVOLD apris un pari alors audacieux, mais aujourd’hui considĂ©-rĂ© comme gagnĂ©: renforcer sa position sur les marchĂ©sdes Cokes spĂ©ciaux Ă  usage industriel, en s’intĂ©ressantnotamment aux petits et trĂšs petits Cokes ---. // LesHouillĂšres ont mis en service, Ă  l’automne dernier, une2Ăšme installation de production. L’objectif des H.B.L.est en effet de doubler sa production pour atteindre60.000 t/an ---. // Sur les 45 Mt consommĂ©s en Europechaque annĂ©e, seuls 2 Mt de ces Cokes dits spĂ©ciauxsont destinĂ©s Ă  d’autres usages industriels, dont les pe-tits ou trĂšs petits Cokes secs de CARLING.” [21] duMer. 18.01.1995, p.02.

COKE SPÉCIFIQUE : ¶ Au H.F., c'est laquantitĂ© de Combustibles (Coke humide ousec, plus Fuel) en kg, nĂ©cessaire pour unetonne de Lit de Fusion net.

COKE SPONGIEUX : ¶ Exp. qui décrit leCoke comme une matiÚre ayant l'aspect d'uneéponge, c'est-à-dire plutÎt léger et trÚs po-reux, propose M. BURTEAUX.. "Ici (dans la Ruhr) se trouve la principalesource européenne de Coke -c'est-à-dire deCarbone pur (?) obtenu en distillant la Houil-le pour en retirer les Gaz- ce Coke spongieuxet fragile qui est indispensable pour la con-version du Fer en acier (??)." [2080] p.24.

COKE STANDARD : ¶ Aux H.Fx de SE-NELLE, vers 1960, Coke de référence servantau calcul des M. au M. corrigées; il était défi-ni par les Teneurs suivantes: Eau = 3 %; M.V.= 1 %; Cendres = 10,5 %; S = 0,8 %.

COKE SUPPLÉMENTAIRE : ¶ Dans cer-tains Services de H.Fx, syn. de Coke Extra, -voir ce dernier mot.. À propos de l’Us. de DENAIN, un stagiaireĂ©crit, en Mars 1962: "Si le H.F. est en Allurefroide, on peut ajouter des Cokes supplĂ©men-taires.” [51] -88, p.18.ïżœ Anecdote ... En stage Ă  la S.M.N., en Juin 1954, monChef de Service m’avait chargĂ© d’observer la rĂšgled’Enfournement des Cokes supplĂ©mentaires ... Unbeau matin, un Chef de Poste me dit: ‘Tiens, on vas’envoyer une Charge de Coke supplĂ©mentaire’ ... Je lesuis, rempli de curiositĂ© et dâ€˜Ă©tonnement, l’état thermi-que du Fourneau ne nĂ©cessitant nullement une telle in-tervention ... Ce C.M. va dans le bureau, ouvre son ar-moire, en sort une bouteille de Calva et s’en envoieune large rasade au travers du gosier ... ‘VoilĂ , dit-il, leCoke vient de descendre’, d’aprĂšs souvenir de B. BAT-TISTELLA.

COKE SURCARBONISÉ : ¶ Coke tropcuit.. ”Il arrive souvent, et surtout dans les grandsFours circulaires qu'une mĂȘme opĂ©rationdonne du Coke surcarbonisĂ© et du Coke noirĂ  peine dessoufrĂ© et privĂ© de bitume.” [4468]1Ăšre partie, p.51/52.

COKE TENDRE : ¶ Coke friable, ayant unemĂ©diocre rĂ©sistance mĂ©canique.. Évoquant les perturbations du fonctionne-ment interne du H.F., P. BÉCÉ & D. SANNAĂ©crivent, en 1975: "Hormis les actions volon-taires sur la RĂ©partition des MatiĂšres au Char-gement, destinĂ©es Ă  modifier le cheminementdes Gaz Ă  travers la Cuve ---, il arrive que des

Page 38: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 386 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

perturbations se produisent dans la RĂ©parti-tion gazeuse. Soulignons que ces perturba-tions sont causĂ©es par une mauvaise QualitĂ©physique de la Charge rĂ©sultant: — soit d'uneinsuffisance du degrĂ© de PrĂ©paration -absencede Criblages-; — soit de mauvaises condi-tions de fabrication: AgglomĂ©rĂ©s friables etpoussiĂ©reux, Cokes tendres, fissurĂ©s ou com-portant des proportions apprĂ©ciables de frac-tions menues.” [4560] p.51.

COKETIER : Ce terme est une var. du motCokier.¶ Celui qui fabrique ou vend du Coke, d'aprĂšs[152]¶ Aux H.Fx de NEUVES MAISONS (54230), enparticulier, nom du Chargeur prĂ©posĂ© auChargement du Coke -Trolliste Ă  Coke, -voircette exp.-.. Dans son ouvrage H.F. un mĂ©tier qui dispa-raĂźt, Raymond LAURENT Ă©crit: “Le Bouchageen 1935 ... Commencement des travaux, toutle Personnel: Chargeurs, Coketiers, Fer-railleurs, Trolystes (Ă©tait appelĂ© en renfortpour): 1) DĂ©molir le Liant de la Rigole Ă l’aide d’un Ringard, Ă©vacuer le Sable usagĂ© Ă la Pelle. 2) Placer des TĂŽles sur le Gueusardpour Ă©viter la chaleur. 3) Poser de chaquecĂŽtĂ© de la Chapelle deux supports Ă  CrĂ©-maillĂšre -Gendarme-.” [5088] p.65. ... Mot d'autant mieux pondu s'il fabrique du Coke MoulĂ©en forme ... d'Ɠuf, bien sĂ»r !, comme se plaĂźt Ă  le concocter(!) M. BURTEAUX.

COKETIER/IĂšRE : ¶ Adj. syn. de Cokerier,d’aprĂšs [308]

COKETIÈRE : ¶ Aux H.Fx de RÉHON, cemot dĂ©signe un Wagon Transporteur de Coke... Initialement Tombereau Ă  dĂ©chargementmanuel, il a Ă©tĂ© par la suite modifiĂ© permet-tant le dĂ©chargement automatique par simpleouverture des portes.. Dans le cadre d’une Ă©tude sur LA PROVIDEN-CE-RÉHON, on relĂšve: "Les Rames de Coke --- sont pesĂ©es sur la grande Bascule. le Cokeest dĂ©chargĂ© manuellement Ă  l’aide de Four-ches, jusqu’en 1963. Le travail trĂšs pĂ©nibleconsiste Ă  vider les CoketiĂšres pour emplir lesBoguets, puis les Bennes.” [2086] p.95 ... Etun peu plus loin: “Vers 1860, l’Usine possĂšdeun rĂ©seau interne de 32 km de Voies FerrĂ©es.C’est dire la densitĂ© et l’importance du trafic.En effet, Ă  cette Ă©poque 162 Wagons Ă  Mine-rais ---, 43 CoketiĂšres, 156 Wagons navettespeuvent y circuler.” [2086] p.155.

COKETIÈRE AUTOMATIQUE : ¶ Dansl'Usine SidĂ©rurgique, Wagon pour le Trans-port du Coke Ă  vidange dite automatique,c'est-Ă -dire dont la vidange s'effectue seulepar gravitĂ©, aprĂšs le dĂ©clavetage manuel desportes.. En 1966, Ă  LONGWY, il y a "5 CoketiĂšresautomatiques d'une contenance de 35 t, Ă l'arrĂȘt et Ă  remettre en Ă©tat." [2881] p.36.

COKE TIMREXÂź FC : ¶ Marque commerciale deCokes.. ”Les Cokes TIMREXÂź FC, qui sont produits par laCalcination de Cokes de PĂ©trole sĂ©lectionnĂ©s et exacte-ment dĂ©finis, sont caractĂ©risĂ©s par une faible Teneur enSoufre et en Cendres ---. Ils conviennent pour toutesles sortes de matĂ©riaux de friction agglomĂ©rĂ©s.” [2643]site www.ifriction.com.

COKE TOTAL : ¶ En Cokerie, c'est la Pro-duction totale du Coke issu d'un Four, c'est-à-dire la somme du Coke sidérurgique (ou mar-chand) et du Poussier; ce Ratio est assez peuutilisé.

COKE TOUT-VENANT : ¶ À la Cokerie,Coke criblĂ©, c'est-Ă -dire dĂ©barrassĂ© de sonPoussier, mais non classĂ©.

COKEUR : ¶ En 1900, "Ouvrier de Fours àCoke." [50] p.82 ... Il est devenu le Cokierpar la suite.

COKE VÉGÉTAL : ¶ Traduction de l'exp.sud-amĂ©ricaine coque vegetal, et syn. deCharbon de bois, d'aprĂšs [2643] sur site del'ILALFA au 30.06.2000.

COKE VERT : ¶ ”Le Coke vert est le produit solideprimaire issu de la Carbonisation de fractions d'Hydro-carbures Ă  haut point d'Ă©bullition, Ă  une tempĂ©rature in-fĂ©rieure Ă  630 °C. Il contient des composĂ©s volatils -4 Ă 15 %- emprisonnĂ©s dans la structure selon la vitesse dechauffage. Ces molĂ©cules peuvent ĂȘtre relarguĂ©es lorsd'un traitement thermique ultĂ©rieur jusqu'Ă  environ1300 °C.” [4436]

COKE VIDE : ¶ Au H.F., Coke de Mise àFeu, chargé sans Minerai, mais avec un Fon-dant pour les Cendres ... "Mettre beaucoup deCoke vide -c'est-à-dire du Coke plus Pierresde Chaux-." [1648] Oct. (?), p.404-6, f°2 (7).

COKEVILLE : Trad. des noms de ville: ang. COKE-TOWN ou amĂ©ricain COKETON ...-Voir: COKEBURG.¶ COKEVILLE, encore appelĂ©e COKE TOWN ou COKE-TON, dans le Westmorland County, Ă©tat de Pennsylva-nie ... Des Mines de Charbon bitumineux y furent ex-ploitĂ©es de 1872 Ă  1903(1). Le Charbon Ă©tait transformĂ©en Coke pour la SidĂ©rurgie rĂ©gionale. ISABELLA FUR-NACE MINE Ă©tait propriĂ©taire de cette Mine; elle a pro-duit 165.000 t de Charbon en 1890 et 99.000 t de Cokeavec 221 Fours, d’aprĂšs [2964] <patheoldminer.rootsweb.ancestry.com/cokeville.html> -Mai 2009.¶ Charles DICKENS, in Les Temps difficiles -1854, prĂ©-sente l’allĂ©gorie d’une ville industrielle -COKEVILLE-de la façon suiv.: "C’était une ville de briques rougesou qui auraient Ă©tĂ© rouges, n’eussent Ă©tĂ© la fumĂ©e et lescendres. Dans l’état actuel des choses, c’était un mĂ©-lange de rouge et de noir aussi monstrueux que le visa-ge peint d’un cannibale. C’était une ville de machineset de hautes cheminĂ©es d’oĂč sortaient d’interminablesserpents de fumĂ©e qui n’en finissaient jamais de se dĂ©-rouler ---”. [300] Ă  ... COKEVILLE ... (1) Si DICKENS(1812-1870) n’a pu connaĂźtre cette Exploitation pro-prement dite, il a sans doute cĂŽtoyĂ© d’autres ex. com-parables, soit aux États-Unis ou dans son propre pays.

COKE-WALEF : ¶ À la Cokerie de THION-VILLE (57100), dans les annĂ©es 1950, loc. syn.de Quai Ă  Coke ou Rampe Ă  Coke.. “Le Coke-car, grand Wagon Ă  aire inclinĂ©e,reçoit le Coke incandescent, l’amĂšne sous laTour d’arrosage et aprĂšs extinction, le dĂ©versesur le Coke-walef ou Rampe Ă  Coke. UnTracteur assure la translation du Coke-car.”[5627] n°7 –Sept. 1955, p.32.

COKE wx/yz : ¶ Coke Criblé sur un Cribledont la Maille inférieure est wx mm et laMaille supérieure yz mm. Le Combustible,"est un petit Coke 10/20 -ou 15/25 mm-."[2513] p.26.

COKIER : ¶ C'est l'homme, au sens généri-que du terme bien sûr, de la Cokerie, depuisl'Ingénieur jusqu'à l'agent affecté aux tùchesdirectes ou indirectes de la Batterie.. On peut noter quelques Métiers: Benzolier,Conducteur Machine (fin des années 1980),Machiniste Charbon, Maßtre-Régleur, Pilon-neur, Régleur, Rondier Sous-produits (fin desannées 1980) et Sulfatier.

COKIER/IÈRE : ¶ Adj. Ce qui est relatif à laCokerie.. "La Métallurgie de cette région (la Lorraine)reste donc dépendante de la Production Co-kiÚre de Westphalie." [1981] n°2487, p.356.

COKIFICATION : ¶ Syn. de Cokéfaction,d'aprÚs [331] p.165.

COKIFIER : ¶ Transformer en Coke.. Au H.F., "les PoussiÚres (de Gaz) sont cons-tituées par du Carbone Cokifié, des grainsd'Oxyde de Fer, de la Chaux, de la Silice, de

l'Alumine et de l'oxyde de ManganĂšse." [2514]t.1, p.1406.

COKING : ¶ “CokĂ©faction du PĂ©trole.” [PLI] gd for-mat 1995, p.241.

COKING-COAL : ¶ Exp. anglaise signifiantCharbon Ă  Coke.. "Terme gĂ©nĂ©rique sous lequel on dĂ©signe,aux États-Unis, la proportion importante deCharbons bitumineux ou sub-bitumineux quifont partie des trĂšs importantes rĂ©serves deCharbons Ă  Coke." [33] p.93.

COKISATION : ¶ Au 19Úme s., syn. de Co-kéfaction, d'aprÚs le tableau, in [2224] t.1,p.148.

COKLOR : ¶ StĂ© de vente des Cokes lorrains, 1946-1952, mais elle existait dĂ©jĂ  en 1941 ... Le 18.06.1946,a lieu la 21Ăšme sĂ©ance du Conseil d’administration.P.À.M. y Ă©tait invitĂ© pour la Cokerie de BLÉNOD-lĂšs-Pont-Ă -Mousson, d’aprĂšs [3972] rĂ©f.<62 987>.Var. orth.: Cok.Lor, -voir ce sigle.

COK.LOR : ¶ Sigle désignant la Société de vente desCOKes LORrains ... Le nom de cet organisme figure, in[3972] PAM 62 987, pour les années 1946-1952.Var. orth.: COKLOR, -voir ce mot.

COL : ¶ À la Mine -en HĂ©rault-, syn. de Ser-rement.. C'est un rĂ©trĂ©cissement trĂšs important de lapartie utile de la Couche qui interdit son Ex-ploitation. On employait le terme de Col dansl'HĂ©rault. Lorsqu'il y a disparition totale de lacouche sans bouleversement des Terrains en-caissants, le Mineur emploie le terme de‘Cran qui est en somme un Serrement total’,d'aprĂšs [1959], in lex. p.312/20.¶ Dans la fabrication du Charbon de bois,c'est le cĂŽtĂ© oĂč le terrain est en surplombquand la Place Ă  Fourneau(x), toujours hori-zontale, est Ă©tablie sur un terrain en pente.-Voir, Ă  Clippe, la cit. [1614] p.21.¶ “Hydraul. Plaque de Fonte formant le som-met du Coursier (-voir ce mot) d'une Us. etdestinĂ©e Ă  rapprocher le plus possible laVanne de la Roue motrice.” [455] t.2, p.333. ¶ Surnom donnĂ© au Gueulard du H.F... “Des Skips -Wagonnets- sont tractĂ©s Ă  55 mde hauteur vers le Gueulard, c’est-Ă -dire leCol du H.F..” [1122] n° 2.333 -FĂ©v. 1992,p.14.¶ Au H.F., point de passage obligĂ© des MatiĂš-res sortant des Bouteilles P.W. avant de tom-ber sur la Goulotte; c'est une sorte de cylindregarni d’un revĂȘtement anti-usure; il est situĂ©en dessous de la Vanne lunette d'isolement etlogĂ© dans l’axe de la Capsule pour guider lesMatiĂšres Ă  la sortie du Clapet MatiĂšres vers laGoulotte de Distribution dans le H.F..Loc. syn.: Bouche cylindrique d’écoulement.¶ Au H.F., rĂ©trĂ©cissement existant dans cer-taines TuyĂšres Ă  Vent dotĂ©es d'un conver-gent-divergent et appelĂ©es, parfois, Trompet-tes.¶ Sur une TuyĂšre (Ă  Vent), parfois syn. deNez.. Chez P. W. (-voir ce sigle), ce mot dĂ©signesystĂ©matiquement la zone la plus Ă©troite fran-chie par le Vent; on l’évoque habituellement -comme partout- en parlant au point le plusĂ©troit d’un Convergent-Divergent. Mais, cettenotion est Ă©tendue Ă  la TuyĂšre Ă  Vent stan-dard: par construction, sa paroi interne -danslaquelle le Vent circule- est un lĂ©ger tronc decĂŽne dont la base la plus Ă©troite se trouve Ă l’extrĂ©mitĂ© situĂ©e dans le feu autrement dit leNez; cette information a Ă©tĂ© relevĂ©e par M.SCHMAL, le 30.05.1976, lors d’une rĂ©union Ă PATURAL, confirmĂ©e chez P. W. LUXEM-BOURG, le 23.10. 2011.¶ Dans le H.F. Ă©lectrique produisant de la Fonte Ă  par-tir du Minerai de Fer, c'Ă©tait, en bas des Étalages, l'ori-fice de communication entre la Cuve et la Chambre de

Page 39: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 387 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Fusion, d’aprĂšs [1569] p.59 et 70.-Voir, Ă  Chambre de Fusion, la cit. [1569] p.769/70.COL : Bleu ... marine. Michel LACLOS.COL : Tout le monde est passĂ© par lĂ .

COLADUY : ¶ Anc., en Béarn et Gascogne, la Pas-soire, d'aprÚs [4176] p.976, à ... PASSOIRE.

COLAMINEUR : ¶ "Techn. Machine Ă©co-nomique Ă  Laminer." [1883] ... “Tech. Ma-chine Ă  Laminer: Avec le Colamineur, onĂ©conomise de la main-d’Ɠuvre qui est nĂ©ces-saire pour le relevage des piĂšces. - LABOU-LAYE-.” [372] ... Au Laminoir, le Colami-neur, dĂ©duit M. BURTEAUX, Ă©tait un Releveur(-voir 5Ăšme accept.), c'est-Ă -dire une machinequi remplaçait l'Ouvrier appelĂ© Releveurd'Aviot.NUAGE : Cache col.

COLAS : ¶ "n.m. En Blaisois, Vase en Fer-blanc, em-manché au bout d'un Bùton, dont on se sert pour fairecouler la buée." [4176] p.374.

COLBERT Jean-Baptiste : ¶ "Homme d'État fran-çais -1619/1683- ---. Il marqua de son activitĂ© l'ensem-ble du rĂšgne de LOUIS XIV." [1]-Voir: Marque des Fers.-Voir, Ă  Etranger(s), la cit. [84] liv.VI, p.269.. "Il (COLBERT) s'occupait aussi de l'Industrie des MĂ©-taux. Il faisait venir des Mineurs de SuĂšde, commen-çait l'Exploitation de la Houille ---. Il crĂ©ait des Fonde-ries et des Forges. À GRENOBLE, on travailla le Fer. ASt-ÉTIENNE, il y eut une Manufacture royale d'armeset une Fonderie justement cĂ©lĂšbres. À BOUSSOLLES, Ă VIENNE, Ă  GIROMAGNY, on Ă©tablit des Fonderiesroyales. Des Fondeurs suĂ©dois dirigĂšrent, dans le prin-cipe, les Ateliers et instruisirent les Ouvriers français ---. Il (COLBERT) emprunta Ă  l'Allemagne l'art de fairel'Acier et le Fer-blanc. // Ce ne fut pas sans peine. UnSuĂ©dois, DE BESCH, pour lequel il avait achetĂ© en Ni-vernais une Usine de 12.000 livres ---, ne rĂ©ussit pas Ă Ă©tablir une AciĂ©rie; une autre tentative en 1681 ne pa-raĂźt pas avoir eu plus de succĂšs. Les 200 Allemandsqu'il fit venir pour Exploiter les Mines des CĂ©vennesn'ont pas laissĂ© de souvenir. L'Allemagne avait a peuprĂšs le monopole du Fer-blanc. L'AbbĂ© DE GRAVEL,Ministre de France en Allemagne, nĂ©gocia pendanttrois ans pour attirer des Ferblantiers de BohĂȘme -1665/1668-; mais les patrons qui possĂ©daient ce secret--- ne quittaient pas aisĂ©ment leur patrie et leur com-merce pour courir les hasards de la fortune dans unpays Ă©tranger. Cependant, l'architecte du Roi qui diri-geait la Fonderie de BEAUMONT, dans la forĂȘt deCONCHES, avait dĂ©robĂ© le secret; dĂšs 1665, il avait Ă©tĂ©investi d'un brevet et possĂ©dait deux Fourneaux en ac-tivitĂ© pour la fabrication du Fer-blanc. Il croyait pou-voir se passer des Blanchisseurs allemands et ne de-mandait que d'habiles Marteleurs ---. COLBERT, afinde les rĂ©compenser ---, Ă©rigea sa Fabrique en Manufac-ture royale et lui accorda un privilĂšge gĂ©nĂ©ral pour 30ans ---. Les faveurs furent insuffisantes ---. // On im-portait l'Acier d'Allemagne et du PiĂ©mont; on le payait5 Ă  10 sous la livre. Le Fer en Barre valait environ 6l.4s. le quintal, et le Fer doux 9l. 10s.." [84] liv.VI,p.266/67 et note 3, p.267.. "Il institua le contrĂŽle systĂ©matique de la QualitĂ© surles Produits fabriquĂ©s Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur desarsenaux. Il crĂ©a une juridiction de la Marque des Fersdont le siĂšge fut installĂ© Ă  NEVERS. Tous les grands fa-bricants et Marchands de Fer s'y firent reprĂ©senter.C'est ainsi que COLBERT posa les fondements de l'In-dustrie sidĂ©rurgique." [671] n°144, Juillet 1989, p.62.

COL BLANC : ¶ Surnom donnĂ© Ă  l'EmployĂ© de bu-reau.-Voir, Ă  OuvriĂ©riste, la cit. [1468] p.78.¶ Au H.F., Personnel qui a Ă©tĂ© formĂ© spĂ©cialement etqui travaille, non plus autour du H.F. ou de ses An-nexes, mais dans une Salle assimilable Ă  un bureau.. Dans les annĂ©es 1970, "l'Ordinateur fait son appari-tion dans des Cabines de contrĂŽle qui voient le jour enmĂȘme temps(*). Cette entrĂ©e a bouleversĂ© les relationsĂ  l'intĂ©rieur de l'Us. en introduisant des Cols blancs."[1810] p.100 ... (*) En 1963, Ă  DUNKERQUE.

COLCOTAR : ¶ Oxyde Ferrique.On trouve aussi la var.: Colcothar.ïżœ Colcotar artificiel ...-Voir: Rouge (Couleur) et Rouge de Fer.. Vers les annĂ©es 1810, syn. de Rouge d’Angleterre,d’aprĂšs [1637] p.496.. "Oxyde Ferrique obtenu par calcination du Sulfate deFer; le Colcotar sert Ă  polir les verres d'optique; syn.:rouge d'Angleterre" [1], et "Oxyde naturel de Fer decouleur rouge." [1]. Dans l'Art du Serrurier (1762), on relĂšve: "TĂȘte

morte dans la distillation du nitre avec le Vitriol deMars. Cette tĂȘte morte qui est rouge, Ă©tant broyĂ©e trĂšsfine, peut servir Ă  polir les mĂ©taux." [30] 1/2-1972p.79.. "Sesquioxyde de Fer, prĂ©parĂ© industriellement; il sertĂ  polir les mĂ©taux." [165] p.359.. Sous-produit de la fabrication de l’acide de Nordhau-sen Ă  partir de pyrites, ”le Sesquioxyde de Fer qui restedans les cornues de distillation, est connu sous le nomde Colcotar ou Rouge d’Angleterre, et sert pour le po-lissage des glaces.” [1754] t.III, p.775.. Le Minium (de Fer) “est souvent falsifiĂ© avec del'Oxyde de Fer ---; mais cette fraude est facile Ă  dĂ©cou-vrir, car le Minium pur, calcinĂ© au rouge, laisse un rĂ©si-du jaune, tandis que le Colcothar conserve sa couleur.”[1226] p.225.ïżœ Colcotar fossile .... Dans les arts, le Colcothar fossile -ou Ocre rouge- dĂ©-signe le Safran de Mars astringent natif; -voir, Ă  cetteexp., la cit. [1637].ïżœ Dans la pharmacopĂ©e ... Au plan mĂ©dical, on trouvele "peroxyde de Fer -Colcotar-. (Il) fait partie de l'on-guent CANET pour les ulcĂšres." [393] p.434, Ă  ... OXY-DES DE FER.

COLCOTHAR : ¶ Var. orth. de Colcotar, -voir ce mot..ïżœ Dans la pharmacopĂ©e ...Loc. syn.: Oxyde de Fer, Peroxyde de Fer, Sesquioxydede Fer, et Colcothar ... -Voir: Colcotar / PharmacopĂ©e.. Ce Sel de Fer est mentionnĂ© comme Fer mĂ©dicamen-teux, pour les pansements des plaies, selon note de L.BASTARD, in [4134] p.193, Ă  ... FER.

COLCOTHAR VITRIOLI : ¶ Au début du 19Úmes., exp. qui désigne le Colcotar obtenu par décomposi-tion du Sulfate de Fer.. "La chaleur rouge décompose ce sel (le Sulfate d'oxi-dule de Fer); il se décompose d'abord en Sulfate oxidéde Fer(*), et laisse enfin, aprÚs expulsion de l'acide, del'oxide rouge de Fer(**) qu'on nomme habituellementColcothar vitrioli. Obtenu en grand, dans la préparationde l'eau forte ---, il prend le nom de Braunroth -Rougeanglais ou Rouge de Prusse-." [3376] p.102 ... (*) C'est,note M. BURTEAUX, le départ de l'eau de constitutionSO4Fe.nH2O ---> SO4Fe + nH2O ... (**) Par la réaction2SO4Fe + 1/2O2-- -> Fe2O3 + 2SO3.

COLD BLAST FURNACE SYNDROME :¶ Exp. ang. ... -Voir: Syndrome du H.F. froid.

COL DE CYGNE : ¶ Aux H.Fx de COCKE-RILL-OUGRÉE, premier Ă©lĂ©ment de la Descen-te de Vent au dĂ©part de la Circulaire, se termi-nant par une bride horizontale oĂč vient sefixer le Coude Porte-Vent, d'aprĂšs [834] p.87,fig. dr., rep. A; on dit aussi: Coude.-Voir: Manchette, Ă  OUGRÉE-LIÈGE.-Voir, Ă  Tore, la cit. [834] p.88.¶ Au H.F., Ă©lĂ©ment vital du rĂ©acteur de DĂ©si-liciation de SOLMER, mais, point le plus fragi-le du dispositif d'injection d'Oxydes dans laFonte. Dans les conditions de transport enphase dense (& 100 kg de Minerai/m3 deGaz), on a assistĂ© frĂ©quemment Ă  la mort duCol de cygne: tuyau de raccordement de laligne horizontale de transport de Minerai avecla lance verticale.¶ Au H.F., appareillage assurant l'Ă©vacuationd'Eau par Trop-plein permanent, ou Ă  la de-mande, ayant la forme d'un Cou de cygne re-levĂ©, et placĂ© sous les Vannes Ă  Gaz ou certai-nes installations du Lavage de Gaz pourĂ©limination de l'Eau du Gaz.¶ “Mar. Tige en Fer, terminĂ©e prĂšs du point de fixa-tion, par une sorte de demi-anneau destinĂ© Ă  forcer surles Mailles de la ChaĂźne Ă  l'avant du Chemin de Fer etĂ  l'arrĂȘter quand on mouille. -AppelĂ© vulgairementCasse-bras-.” [455] t.2, p.333, Ă  ... COL.¶ Outil du cordonnier.-Voir, Ă  Pied, la cit. [438] 4Ăšme Ă©d., p.428.¶ ÉlĂ©ment de carrosse, ayant la forme d’un ‘arc enFer’.. Ayant peu Ă©voluĂ© jusqu'au milieu du 17Ăšme s., la car-rosserie connaĂźt les progrĂšs les plus significatifs sous lerĂšgne de LOUIS XIV avec l'invention du ‘carrosse mo-derne’, attribuĂ©e Ă  Jean LE PAUTRE, qui l'aurait mis aupoint Ă  PARIS vers 1660/65. Les innovations concer-nent Ă  la fois la caisse et le train du vĂ©hicule ---. // Letrain est muni d'une flĂšche axiale comportant Ă  l'avantdes arcs en Fer, dits en Col de cygne, sous lesquels lesroues antĂ©rieures, de petit Ø, peuvent s'engager pourtourner Ă  angle droit, ce que n'autorisait pas le rudi-mentaire avant-train Ă  Sassoire, dont la rotation Ă©tait li-mitĂ©e Ă  30 degrĂ©s. Ce dernier est remplacĂ© par un

avant-train Ă  rond formĂ© de deux cercles de bois ferrĂ©ssuperposĂ©s, tournant l'un sur l'autre autour d'une Che-ville ouvriĂšre, d’aprĂšs [3740] <versaillesarras.com/index.php/fr/oeuvres-salles/les-salles/21-les-voitures-du-roi> -FĂ©v. 2013.COL : Passe-montagne.

COL DE LA MINE DE FER : ¶ Col de l’IsĂšre; 2400m; 5,9877 E; 45,1975 N; dans le massif de Belledon-ne, d’aprĂšs [2643] <diverses sources>.

COL DE LA TUYÈRE LAVEUSE : ¶ AuH.F., section la plus Ă©troite du Venturi de laTuyĂšre laveuse.. Concernant les H.Fx. de la Nouvelle Divi-sion de JOEUF (54240), on relĂšve, en 1962:“Une autre condition Ă  rĂ©aliser est d'obteniravec un tel appareillage (la TuyĂšre laveuse)une Épuration correcte aux Allures lentes duFourneau, la Production de Gaz baisse plusou moins suivant la manƓuvre en cours, tan-dis que dans le mĂȘme temps, les vitesses cor-respondantes des Gaz au Col des TuyĂšres la-veuses tombent dans une gamme trop bassepour qu'une Épuration convenable se produi-se. La solution rĂ©side dans l’emploi des TuyĂš-res laveuses Ă  col rĂ©glable dont l’ajustementau dĂ©bit de Gaz se fait automatiquement. Detels appareils(1) sont en cours de mise aupoint aux États-Unis.” [5346] p.10.(1) Il s’agit vraisemblablement des Pease An-thony, -voir cette exp..

COL DE PASSAGE : ¶ Sur un H.F. Ă©quipĂ©d’un Gueulard P.W., syn. de Col.. Concernant le H.F. P3 de PATURAL, on relĂš-ve, lors de sa RĂ©fection de 1976: "Gueulard... Il est du type P.W. --- et essentiellementconstituĂ© par:

- une TrĂ©mie mobile de rĂ©ception permet-tant l’alimentation alternative de ...

- deux Bouteilles de 28 m3 utiles chacune -12,4 t de coke et 30 t d’AgglomĂ©rĂ©-;

- Un Col de passage qui dirige les MatiĂšresvers ...

- une Goulotte animĂ©e Ă  la fois d’un mou-vement de rotation et d’inclinaison permet-tant une distribution des matiĂšres spiralĂ©e. //Une BoĂźte Ă  mĂ©canismes, refroidie par duGaz Ă©purĂ© LavĂ©, entraĂźne ces diffĂ©rents mou-vements.” [2550] P3, p.3.TÊTE : Sommet d'un col.

COL DU FER : ¶ Col des Alpes Maritimes (2584 m),dans le Mercantour, Ă  la frontiĂšre italienne; proche dela Cime du Fer (-voir cette exp.), d’aprĂšs [2643]<diverses sources>.¶ Col de Hte-Savoie; 1484 m, dans le massif des Ara-vis, d’aprĂšs [2643] <diverses sources>.

COL DU GUEULARD : ¶ Au H.F., dĂ©signela partie du Blindage de la Cuve situĂ©e audessus des BoĂźtes de refroidissement.. Concernant les H.Fx. de la Nouvelle Divi-sion de JOEUF ( 54240), on relĂšve, en 1962:“La Cuve est refroidie jusqu'au niveau du Coldu Gueulard par 840 BoĂźtes du type fermĂ©disposĂ©es en quinconce.” [5346] p.9.¶ Aux H.Fx de FOS, exp. dĂ©signant vraisem-blablement la zone du Blindage situĂ©e audroit de la Couronne de Choc, laquelle reposesur la partie supĂ©rieure des Briques de hautde Cuve ... À cet endroit des trous d’Injectionde produit rĂ©fractaire avaient Ă©tĂ© envisagĂ©saprĂšs rougissement du Blindage dĂ» Ă  la dispa-rition du Garnissage initialement mis en placeentre la TĂŽle et la Couronne de choc, selonrĂ©flexions d’A. DUFOUR.-Voir, Ă  Capot de Prise de Gaz, la cit. [5329]p.13.-Voir, Ă  Trou de Carot(t)age, la cit. [2638]p.248.. Concernant les H.Fx. de la Nouvelle Divi-sion de JOEUF ( 54240), on relĂšve, en 1964:“Le Col du Gueulard est protĂ©gĂ© par un Blin-dage de Choc constituĂ© par des Tabliers enLargets disposĂ©s sur toute la pĂ©ripĂ©hĂ©rie.”

Page 40: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 388 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

[5329] p.18.

COLÈBALE : ¶ A LIÈGE, "Barreau de Fer à unecroisée." [1750] à ... COLIBALE.¶ A HUY, "terme de charpente, longue Pointe dePARIS." [1750] à ... COLIBALE.

COLEBROOKDALE : ¶ Autre orth. pour COAL-BROOKDALE, site industriel du Shropshire en Angle-terre.¶ Aux États-Unis, site industriel de Pennsylvanie.. ”Vers 1719, Rutter WAS --- commença Ă  construireCOLEBROOKDALE, le premier Fourneau au Charbonde bois de la province. Il est intĂ©ressant de noter que,en Angleterre, le premier Fourneau au Charbon de boisoĂč l’on Moulait des Marchandises creuses dans desMoules de Sable (A. DARBY I avait pris un brevet pourde tels Moulage, mais Ă  COALBROOKDALE, il a utili-sĂ© du Coke Ă  la place du Charbon de bois dĂšs le dĂ©part,d’aprĂšs [2007] p.19), s’appelait aussi COLEBROOK-DALE.” [4041]

COLÈRE DE FER : ¶ Titre d’un article, commentai-re d’une photo liĂ©e Ă  la dĂ©gradation de la SidĂ©rurgiedans le Bassin lorrain: “Comment ne pas comprendrele ras-le-bol des SidĂ©rurgistes lorrains devant la suc-cession de dĂ©mantĂšlements qui s’enchaĂźnent inexora-blement depuis plus de 10 ans ---. Les Hommes du Fersont donc Ă  nouveau descendus dans la rue pour mani-fester leur colĂšre, en appeler Ă  la solidaritĂ© nationale,pour une vraie politique de dĂ©fense de l’Outil et del’emploi.” [21] n° spĂ©cial PARADE du 31.12.1992,p.74.

COLETTE : ¶ "n.f. En Picardie, au 18Úme s., sorte depetite Passoire." [4176] p. 375.¶ "Petite Mesure de capacité faisant environ 3 cI."[4176] p.375.

COL FERRIÈRE : ¶ Col des Alpes maritimes; 2484m; 7° 10’ 44” E; 44° 7’ 15” N, d’aprĂšs [2643]<diverses sources>.. "Des centres sidĂ©rurgiques fonctionnent aux 3Ăšme et4Ăšme s. au Col FerriĂšre -St-DALMAS-de-Valdeblore,06660- et Ă  la Cime du Fer -St-ÉTIENNE-de-TinĂ©e,06660-, deux vallĂ©es voisines dans les Alpes du Sud.”[4706] p.49.

COLIBALE : ¶ À la Houillerie liĂ©geoise, "n.f. longClou pour fixer les pĂąrti-beur (Cadres horizontauxdans le Puits): 'dĂšs Colibales c'Ăšst dĂšs lonkĂšs pontes(des c. ce sont de longues Pointes)'." [1750]

COLICHEMARDE : ¶ "Adj. & n.f. Forme de Lamed’ÉpĂ©e qui, large dans la premiĂšre moitiĂ©, va en s'effi-lant brusquement en Carrelet. Lame Colichemarde; laColichemarde est d’origine alle.." [PLI] -1912, p.198.. Sorte d'ÉpĂ©e du 17Ăšme s. ... -Voir, Ă  Franc-taupin lacit. [152].

COLIER : ¶ Au 18Ăšme s., var. orth. de Col-lier.. "L'Arbre et la RoĂŒe sont anciens et subsiste-rons, le dit Arbre garnit de quatre Liens deFer Batu et d'un gros Colier de Fonte servantde contrepoids --- le Plumesoeuil du dedansest composĂ© d'un gros morceau de bois de-bout." [2099] p.148.MAO : Vieux maĂźtre des cols. Michel LACLOS.

COLIERE : ¶ Anciennement, "poitrail de Fer pour lecheval: 'Covers fu devant et deriere, de Fer ot Coliereet Crupiere'." [3019]

COLIQUE : ¶ DĂ©rĂšglement intestinal qui peut fai-re suite, par ex., Ă  un coup de froid ou Ă  la consomma-tion de fruits trop verts. Il s'accompagne de troublesintestinaux, souvent sous forme de diarrhĂ©es ...Le H.F. -avec une vue anthropomorphique del'Appareil- peut prĂ©senter les mĂȘmes symptĂŽ-mes lors d'un Refroidissement (du Ventre) oude l'arrivĂ©e de MatiĂšres crues -mal prĂ©parĂ©es-, difficiles Ă  digĂ©rer, et ... avoir la Chiasse, -voir ce mot.DIGESTION : Oeuvre de chair. ENTÉRITE : Elle ne met personne Ă  l'abri du besoin.

COLLABORATEUR : ¶ Dans l'Industrie sidĂ©rurgi-que en gĂ©nĂ©ral, et dans la Zone Fonte en particulier,dĂ©signation habituelle de l’Agent de MaĂźtrise ... -Voir:Collaboration.¶ En Fonderie d’art, artiste-technicien qui conçoit denouveaux ModĂšles, soit en les crĂ©ant, soit en s'inspi-rant des dessins de cahiers d'ornements, en intĂ©grant

les contraintes d'exĂ©cution (Modelage, Moulage, Cou-lĂ©e). C’est, en quelque sorte, un technico-concepteur. Ses compĂ©tences sont essentielles Ă  toutes les Ă©tapesd'une fabrication qui doit ĂȘtre facilitĂ©e par son travaild'anticipation et couronnĂ©e de succĂšs (rapiditĂ© d'exĂ©cu-tion, qualitĂ© de la finition, compĂ©titivitĂ© du prix de re-vient) ... Les Collaborateurs permettent par ailleursaux Fondeurs d'art de proposer une large gamme deProduits dans leurs Catalogues sans avoir Ă  payer deroyalties. Par ailleurs, la Fonte ornementale est aussiun art combinatoire d'Ă©lĂ©ments interchangeables, no-tamment pour les fontaines. Ils travaillent sur la ratio-nalisation des cotes, des styles, des motifs afin que lesclients puissent personnaliser leur commande: tailledes bassins afin d'accueillir ou non des sujets complĂ©-mentaires, embases et vasques interchangeables, jetd'eau en partie haute ou statue, selon note d’É. RO-BERT-DEHAULT -Avr. 2014.. “Les collaborateurs ... C'est une catĂ©gorie malconnue: ces artistes travaillent comme salariĂ©s pour desĂ©diteurs de bronze, de Fontes mais aussi de la porcelai-ne ---. Ces Collaborateurs sont capables de transformerun dessin en volume ou d’interprĂ©ter les indicationsd’un ornemaniste(1) ou d’un architecte en Sculpture eten ModĂšle. Souvent, ils crĂ©ent totalement des Ɠuvressous l’autoritĂ© de l’Éditeur qui joue le rĂŽle de directeurartistique; ils transforment, adaptent Ă  partir du fondsde ModĂšles. Une grande partie des Ɠuvres non signĂ©esdans les Catalogues peut leur ĂȘtre attribuĂ©e, notammentla Fonte d’Ornement.” [1178] n°89 -Juin 2013, p.13 ...(1) “L’ornemaniste est alors -dans ce sens particulier-un architecte, un artiste qui sĂ©lectionne, dessine, publiedes ouvrages destinĂ©s Ă  diffuser des idĂ©es, des rĂ©f., desmodĂšles Ă  imiter ---.” .” [1178] n°89 -Juin 2013, p.13.Le devoir ..., c'est ce qu'on exige des autres. A. DUMAS.

COLLABORATEUR DES FABRICATIONS : ¶Exp. utilisĂ©e par le Directeur des H.Fx, dans le rapportannuel -1929, des H.Fx de HAYANGE, en parlant duService de la traction ferroviaire qui a souvent tendan-ce Ă  oublier son rĂŽle de complĂ©mentaritĂ© vis Ă  vis desFabrications ... -Voir, Ă  Chemin de Fer, la cit. [1985]p.36.COLLABORATEUR : Est de l’assistance. Michel LACLOS.

COLLABORATION : ¶ Le fait de "travailler deconcert avec quelqu'un d'autre ---, de participer Ă  uneoeuvre commune." [206]-Voir: M.É.F.A. et Collaborateur.. Le tĂ©moignage ci-aprĂšs, relatif Ă  la construction duH.F. n°6 d'ESPÉRANCE-LONGDOZ (1.700 m3), illustrela communautĂ© de travail et d'intĂ©rĂȘts que forment lesdiffĂ©rents Services impliquĂ©s dans une telle oeuvre."La rĂ©alisation d'un H.F. de cette importance n'a puĂȘtre menĂ©e Ă  bonne fin que grĂące Ă  la Collaboration laplus franche entre les Services d'Études, de Fabricationet les constructeurs ---. // Les nombreuses discussionsamicales que nous avons eues ont Ă©tĂ© des plus fruc-tueuses, pour le constructeur et pour l'utilisateur. //Une autre raison du succĂšs de cette rĂ©alisation rĂ©sidedans l'entente que chacun s'est efforcĂ© de faire rĂ©gner,Ă©vitant les conflits et s'efforçant toujours d'avoir en vuel'intĂ©rĂȘt commun et non sa facilitĂ© personnelle. // UnĂ©change d'informations et d'instructions s'est rĂ©alisĂ©dĂšs le dĂ©but des travaux entre les futurs utilisateurs duH.F. et ceux qui le construisaient, selon une hiĂ©rarchieaussi peu lourde que possible. // PrĂšs de 100 heures decours et d'Ă©changes de vues ont permis Ă  toute la MaĂź-trise de Fabrication et d'Entretien, et Ă  certains tra-vailleurs, de s'initier, sur plans d'abord, sur les lieux detravail ensuite, au matĂ©riel qui leur sera confiĂ©. Danschaque cas, tous les Essais ont Ă©tĂ© menĂ©s avec les fu-turs utilisateurs. // Une information en retour a eu lieuau cours de ces entretiens ou en-dehors de ceux-ci etnous a permis de modifier certains projets pour tenircompte des remarques pertinentes de notre personnel. // Depuis la Mise Ă  Feu, nous avons pu compter sur ledĂ©vouement enthousiaste de chacun, n'ayant pas mĂ©na-gĂ© ses efforts pendant la pĂ©riode difficile du rodage etcontinuant chaque jour Ă  Ă©mettre de nouvelles sugges-tions. // Une organisation trĂšs simple donnant au res-ponsable, Ă  la fois toutes les responsabilitĂ©s pour at-teindre son but, mais aussi le choix des moyens d'yparvenir, a Ă©tĂ© la cause principale du succĂšs enregistrĂ©.// La Division des H.Fx qui Ă©tait, en derniĂšre analyse,la plus intĂ©ressĂ©e au succĂšs de l'entreprise, a eu, danschaque cas, le choix de la dĂ©cision finale, ce qui a per-mis d'obtenir la solution la plus pratique et la plus com-plĂšte. // Beaucoup de risques ont Ă©tĂ© pris dans cetteconstruction avec la comprĂ©hension bienveillante et lesencouragements de notre Direction GĂ©nĂ©rale. Ces ris-ques ont Ă©tĂ© acceptĂ©s ensemble parce que chacun sa-vait que les consĂ©quences en seraient supportĂ©es encommun." [286] p.21/22.

COLLADON Daniel : ¶ “Savant IngĂ©nieur physicien,nĂ© Ă  GENÈVE, le 15.12.1802, mort en juin 1893 dans lamĂȘme ville. Se fit remarquer par ses expĂ©riences encollaboration avec STURM sur la 'Propagation desondes sonores dans l'eau; il Ă©tudia aussi la 'rĂ©sistancedes matĂ©riaux et la compressibilitĂ© des liquides', ce qui

lui valut en 1827 le grand prix de l'AcadĂ©mie dessciences de PARIS. AppelĂ© dans cette ville pour fonderl'Éc. centrale des arts et manufactures, il fut nommĂ©professeur de MĂ©canique dans cet Étab.. C'est Ă  COL-LADON que l'on doit la transmission de l'Énergie parl'Air comprimĂ© -Machines Ă  perforer les tunnels - et ungrand nombre de mĂ©moires techniques.” [2972]p.2081.

COLLAGE : ¶ À la Cokerie, "dĂ©pĂŽt deCharbon, de PoussiĂšre de Coke humide encouche importante sur les Parois d'un Silo,d'une TrĂ©mie, d'une Goulotte de dĂ©versement---, dĂ©pĂŽt qui entrave le libre Ă©coulement duproduit ensilĂ©." [33] p.95.¶ Au Four SMIDTH, "la tempĂ©rature de la Zo-ne de Frittage atteint 1.350/1.400 °C. Il est in-dispensable pour chaque MĂ©lange d'avoir unrĂ©glage spĂ©cial du brĂ»leur afin d'Ă©viter lesCollages aux parois ou la formation de gros-ses boules difficiles Ă  Ă©vacuer." [1501] p.27.¶ Au H.F., syn. de Garni, -voir ce mot.. "La Pression (de Vent) monte facilementd'elle-mĂȘme au-dessus de la normale, parsuite de la formation de VoĂ»tes et de Collagedans le Fourneau." [2416] p.322.¶ Au H.F., dans le cas oĂč l’on Enfourne desBoulettes de Minerai de Fer, phĂ©nomĂšned’agglomĂ©ration que subissent les Bouletteslors de leur Ă©chauffement et de leur RĂ©duc-tion.-Voir: AgglomĂ©ration en grappes, Indice decollage, Test de collage et Zone cohĂ©sive.¶ Ainsi dĂ©signe-t-on le Soudage artificiel -par simplecontact- de deux piĂšces de MĂ©tal qui se touchent dansun Four de rĂ©chauffage de Laminoir; -voir, Ă  Chauf-feur, la cit. [973] p.216/17.¶ Frittage, soudure entre des particules de Fer rĂ©duitesĂ  l’état mĂ©tallique; gĂ©nĂ©ralement aggravĂ© par la tempĂ©-rature, le Collage peut conduire Ă  la prise en masse dela Charge et Ă  l’arrĂȘt du Four.¶ “n.m. Tech. Soudure ou scellement dĂ©fectueux.”[3005] p.267.DEVINETTE : Colle pas forte. Michel LACLOS.

COLLAGE DE MINERAI : ¶ En Fonderie de Fonte,DĂ©faut type D 240 ... -Voir, Ă  DĂ©fauts de Fonderie,l’extrait [2306] p.17 Ă  48.

COLLAGE DU MINERAI : ¶ Dans le H.F.,agglutination du Minerai sous l'effet de lachaleur.. Au Japon, un thÚme d'étude pour le Procédéde H.F. de la prochaine génération est la "sta-bilisation de la cinétique du collage du Mine-rai tenant compte du changement de phases."[1790] n°99029, p.2.

COLLAGE DE SABLE : ¶ L’un des DĂ©fauts de Fon-derie (-voir cette exp. in [626] p.213/14) dĂ» Ă  une ex-croissance de forme non gĂ©omĂ©trique.MAILLOT : Ce qu'il peut ĂȘtre collant.

COLLARE : ¶ Dans la Rome antique, "Collier deFer, mis au cou des esclaves qui s'étaient enfuis; uneChaßne -catulus- pour les conduire y était attachée,comme la Chaßne et le Collier du chien ---." [3064]p.176.

COLLE : ¶ À la Mine, nom donnĂ© Ă  la rĂ©sineou au mĂ©lange durcisseur de certains BoulonsĂ  ancrage rĂ©parti.. “Ici, on Boulonne avant chaque Tir. L’opĂ©-ration est rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  une Ă©norme machi-ne baptisĂ©e Jumbo. Son bras gĂ©ant, pilotĂ© parle conducteur, perce le Plafond d'un trou deplus de 2 m, y injecte une Colle avant d’intro-duire une tige de 2,30 m suivi d’un Ă©crou. EnBoulonnant tous les 2 ou 3 m, on empĂȘcheainsi le dĂ©collement des Terrains en s’ancrantdans une zone saine.” [1122] n°2.333 -du20.02. 1992, p.9 & 12.¶ En Languedoc, Équipe d'Ouvriers travaillant Ă  lamĂȘme TĂąche, d'aprĂšs [4176] p. 234, Ă  ... BRICOLE. ÂNE : On peut le coller sur n’importe quoi. Michel LA-CLOS.ÉNIGME : Colle forte. Michel LACLOS.

COLLECTEUR : ¶ Grande Conduite, en gé-néral.

Page 41: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 389 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

ïżœ À la Cokerie, -voir: Collecteur de Gaz.ïżœ À la P.D.C., "grosse Conduite vĂ©hiculant l'airde recyclage ou les FumĂ©es rĂ©sultant du Pro-cessus d'AgglomĂ©ration." [512] p.5.-Voir: Collecteur de FumĂ©es.ïżœ Au H.F., on parle surtout de celui du Ventchaud, puisque cette Conduite reçoit le Ventsortant des 3 COWPERS. Sa constitution et saprotection RĂ©fractaire sont les mĂȘmes quecelles de la Circulaire.ïżœ Conduite assurant le retour d'un fluide, gĂ©-nĂ©ralement l'Eau, aprĂšs usage.-Voir: Collecteur (d’eau).¶ À l’Usine de LA PROVIDENCE-RÉHON, dĂ©si-gne, par mĂ©tonymie, la Vanne du Collecteurou Vanne de Circulaire, d’aprĂšs propos de L.VION.. Au H.F.3, on relĂšve: "29 Juin 1955: LevĂ©Collecteur. // 30 Juin 1955 --- (&) 24 Juil.1955: ContrĂŽlĂ© Disque Collecteur.” [2714]. Au H.F.5, on relĂšve: "22 FĂ©v. 1960: ChangĂ©Disque Collecteur.” [2714] ... Il s’agit du Dis-que de la Vanne Ă  Vent chaud situĂ©e justeavant la Circulaire ... "21 Juin 1971: Le con-tacteur d’un fin de course du Collecteur estrestĂ© bloquĂ©. À l’arrĂȘt, la Crasse est venuedans les TuyĂšres.” [2714]¶ Au H.F., syn. de MontĂ©e de Gaz.. À propos du H.F. n°5 de l’Us. de DENAIN,un stagiaire Ă©crit, en Mars 1962: "Le Gaz estcaptĂ© par 4 Collecteurs qui se rĂ©unissent enun seul.” [51] -88, p.10.... Il n'a donc rien Ă  voir avec celui des impĂŽts !

COLLECTEUR À GOUDRON : ¶ À la Co-kerie, "RĂ©servoir de passage muni de rĂ©chauf-feurs recevant le Goudron Ă  la sortie des Bacs(Ă ) mixtes" [33] p.95, et permettant del'amener Ă  un taux d'HumiditĂ© correct.

COLLECTEUR CHAUD : ¶ En 2002, Ă  laCokerie, Conduite d'Ă©vacuation du Gaz ...Cette exp. est traduite de l'anglais hot collec-ting main.. "Nous sommes en train de dĂ©velopper leCollecteur chaud par lequel le Gaz brut etchaud est envoyĂ© directement Ă  une ChaudiĂš-re et complĂštement brĂ»lĂ©, de telle sorte quel'installation de Traitement du Gaz est inutile.Les seuls produits d'une telle Cokerie sont leCoke et de l'Énergie. Comme le Collecteurchaud est en dĂ©pression, et que l'Us. Ă  Sous-produits n'existe pas, ce concept offre ungrand potentiel pour amĂ©liorer la performan-ce environnementale." [3363] session 5, p.84.

COLLECTEUR D’AIR : ¶ Au H.F., loc.syn. de Conduite Ă  Vent froid.. Le Collecteur d’air comportait, en gĂ©nĂ©ralun RĂ©servoir d’air, -voir cette exp..

COLLECTEUR (d’Eau) : ¶ Aux H.Fxd’OUGRÉE-LIÈGE, il s’agissait d’une sorte deBac, placĂ© au Palier le plus bas -c’est-Ă -direau niveau de la jonction de la Cuve et desÉtalages-, au bord extĂ©rieur. Ce Collecteur -ce Bac- circulaire mesurait 40 cm de large et60 cm de haut environ. Il rĂ©coltait les Eauxdes DĂ©charges de toutes les Caisses de Re-froidissement des diffĂ©rents Paliers. À partirde ce Collecteur, les Eaux usĂ©es Ă©taient vĂ©hi-culĂ©es vers l’Égout. C’était une maniĂšre trĂšssimple pour Ă©vacuer cette masse d’Eau, tan-dis que l’on pouvait avec facilitĂ© faire uncontrĂŽle visuel des sĂ©ries de Caisses en prĂ©-sence ... Cette annexe avait en outre un avantage quin’était pas Ă  dĂ©daigner par les Fondeurs. Dans le casd’un besoin naturel urgent, ils s’y lançaient comme desliĂšvres et ils Ă©taient toujours tous d’accord sur le sujet:on y Ă©tait chaque fois bien placĂ© et trĂšs Ă  l'aise, le cul Ă l'abri des yeux et du vent du fait des installations exis-tantes ! Pour les Fondeurs, ce Collecteur Ă©taitun Bac ... le seul mot qu’ils admettaient,d’aprĂšs note de L. DRIEGHE.ÉGOUT : Collecteur de fonds. Michel LACLOS.

COLLECTEUR DE CRASSES : ¶ En Fon-derie, sorte de PiĂšge Ă  Crasse placĂ© en amontdu Moule.. “Comme la Fonte contient toujours plus oumoins de Crasses ou d’impuretĂ©s plus lĂ©gĂšresqu’elle et qui, par suite, montent Ă  la surfacedu MĂ©tal, il est bon aussi, quand on Coule despiĂšces importantes qui doivent ĂȘtre exemptesde dĂ©fauts, de mĂ©nager une sorte de Collec-teur de crasses dans lequel la Fonte abandon-ne la majeure partie de ses impuretĂ©s.” [1037]p.119.

COLLECTEUR DE FUMÉES : ¶ À l'Ag-glomĂ©ration, unique ou doublĂ©, son rĂŽle estde recevoir et de vĂ©hiculer les FumĂ©es produi-tes par le Frittage du MĂ©lange minĂ©ral.Ce(s) Collecteur(s) reçoi(ven)t les BoĂźtes Ă Vent; sa (leur) partie infĂ©rieure est Ă©quipĂ©e deTrĂ©mies-Goulottes munies d'un double clapetformant 'sas' pour la RĂ©cupĂ©ration des Pous-siĂšres. Des Compensateurs permettent Ă  cette(ces) Conduite(s), de forme circulaire ouovoĂŻde, de supporter les Ă©carts de tempĂ©ra-ture. Chaque Ă©lĂ©ment du Collecteur en TĂŽleest suspendu Ă  la charpente support de laChaĂźne par des bretelles.Il est placĂ© sous le brin de retour de la ChaĂźnelorsqu'il est unique, ou de chaque cĂŽtĂ© de l'os-sature de la ChaĂźne lorsqu'il est doublĂ©.Syn.: Gaine d'Aspiration ou, tout simplement:Collecteur ou Gaine.

COLLECTEUR DE GAZ : ¶ À la Cokerie,"tuyauterie recevant le Gaz aprĂšs son passagedans les Condenseurs primaires et sur laquellesont piquĂ©es les aspirations des Extracteurs deGaz." [33] p.95.

COLLECTEUR DE POUSSIÈRES : ¶Exp. de l'Industrie miniÚre québécoise, in[448] t.I, p.25 ... Il s'agit sans doute d'une in-stallation à Cyclones disposée dans le circuitd'Aérage pour améliorer la Qualité de l'air ...Ce serait alors une loc. syn. de Dépoussiéreur,complÚte J.-P. LARREUR.

COLLECTEUR DES ÉTOCAGES : ¶ Au-trefois, Commis chargĂ© de collecter le revenude l'Extraction du Minerai Ă  l'intention duPropriĂ©taire du Fonds ... Cette taxe fonciĂšrese nommait Tocage ou Étocage.. "... la communautĂ© de RUETTE dĂ©signe le 1erAvr. 1785 un Commis chargĂ© de recevoir enson nom le Denier des Mines, sans doute Jean-Georges NICOLAS, qui est Collecteur des Éto-cages." [3707] p.161.

COLLECTEUR EN ‘V’ : ¶ Loc. syn. deConduite en ‘V’, -voir cette exp.-Voir, Ă  SilĂ©sien sec, la cit. [51] -67, p.23.

COLLECTEUR GÉNÉRAL : ¶ Au H.F.,importante Conduite de transport de Gaz versles diffĂ©rents utilisateurs.. “Au sortir de l’Épurateur sec, les Gaz pas-sent dans un Laveur de grande dimension, Ă Injecteurs d’eau, puis dans un SĂ©cheur, d’oĂčils se rendent au Collecteur gĂ©nĂ©ral qui ali-mente les Appareils Ă  air chaud et les Chau-diĂšres.” [1037] p.180.

COLLECTEUR OVAL (sic !) : ¶ Exp. erro-nĂ©e pour Collecteur ovale ... Au H.F., c'Ă©taitun Collecteur Ă  Gaz brut placĂ© entre les Bou-teilles Ă  PoussiĂšres et les DĂ©sintĂ©grateurs; ils'y dĂ©posait une partie des PoussiĂšres conte-nues dans le Gaz. On disait aussi (Collecteur)OvoĂŻde. La conduite en ‘V’ avait le mĂȘmerĂŽle, d’aprĂšs [1355] p.256 ... La dĂ©nominationde Collecteur ovoĂŻde est meilleure, fait re-marquer M. BURTEAUX, car ce genre de Col-lecteur a une forme dissymĂ©trique, la partiehaute ayant un rayon de courbure bien plusgrand que la partie basse.

COLLECTEUR OVOÏDE : ¶ Au H.F. et enparticulier Ă  SENELLE, Collecteur de Gaz dontla section Ă©tait un triangle curviligne pointeen bas et aux angles trĂšs arrondis; cette Con-duite collectait le Gaz de plusieurs H.FxaprĂšs les Pots Ă  PoussiĂšres. Le Gaz Ă©tait en-core assez sale pour qu'il s'y dĂ©pose de laPoussiĂšre. Il fallait donc nettoyer ce Collec-teur Ă  l'occasion d'un ArrĂȘt gĂ©nĂ©ral, selonsouvenirs de M. BURTEAUX.Loc. syn.: Collecteur oval (sic !) et ConduiteovoĂŻde.

COLLECTIF DE DÉFENSE DES BASSINS MI-NIERS LORRAINS : ¶ Appellation Ă©largie donnĂ©eau ‘Collectif de dĂ©fense des communes concernĂ©espar les Affaissements miniers dans le Bassin sidĂ©rurgi-que lorrain’, plus communĂ©ment appelĂ© ‘Collectif dedĂ©fense des Communes miniĂšres’, -voir ces exp..-Voir, Ă  Fontis, la cit. [21] Ă©d. de HAYANGE, du Mar.18.07.2006, p.6.ïżœ But premier ... Apporter le soutien et la solidaritĂ© endirection des victimes des Affaissements miniers etdes populations qui vivent dans les territoires Ă  Ris-ques miniers(1).ïżœ Objet ... selon note de J.-Cl. BOLUT, le 27.06.2008 ...— organiser la solidaritĂ© de la population et apporterle soutien de ses membres envers les personnes ayantsubi des prĂ©judices en raison des risques miniers— faire en sorte que les clauses insĂ©rĂ©es dans lescontrats de ventes immo. soient rĂ©putĂ©es nulles;— diffuser des informations.sur les risques miniers endirection des Ă©lus et de la population;— favoriser la mise en place de mesures exceptionnel-les en vue de compenser les effets nĂ©gatifs de toute na-ture subis par les Bassins miniers lorrains.ïżœ SiĂšge ... Il est Ă  54310 HOMÉCOURT(1).(1) selon note de J.-Cl. BOLUT.. “Les Bassins miniers lorrains organisent leur dĂ©fensecollective ... En rĂ©union Ă  VILLERUPT, le bureau duCollectif de dĂ©fense des Bassins miniers lorrains a listĂ©une sĂ©rie de questions qui se posent aux secteurs con-cernĂ©s par les AlĂ©as miniers. // ‘L’Ennoyage est com-mencĂ©, mais le combat n'est pas terminĂ© pour autant’.C'est le message qu'a voulu transmettre Colette GOEU-RIOT, prĂ©sidente, d'emblĂ©e lors de la rĂ©union du bu-reau du Collectif de dĂ©fense des Bassins miniers lor-rains. L'appellation s'est bien Ă©largie par rapport aulibellĂ© initial de l’association. S'il est vrai qu'en Pays-Haut on a beaucoup parlĂ© Ennoyage et P.P.R.M., doncFontis, on a Ă©galement Ă©voquĂ© les problĂšmes des bas-sins houiller et salifĂšre pour s'apercevoir finalementque, pour des produits 'et des modes d'exploitation trĂšsdiffĂ©rents, les problĂšmes en surface sont terriblementsemblables.” [21] Ă©d. de HAYANGE, du Mer. 12.04.2006, p.12.. “C’est Ă  NILVANGE que le Conseil d’administrationdu Collectif de dĂ©fense des Bassins miniers lorrainss’est rĂ©uni ... ‘Se battre et avertir’ (tel est le chapeau del’art.) ---. // L’Ennoyage n’a pu ĂȘtre Ă©vitĂ©, mais la luttecontinue ---. // 83 = nombre de communes qui ont re-nouvelĂ© ou adhĂ©rĂ© au Collectif ---. HUSSIGNY- GOD-BRANGE, JOUAVILLE et VARANGÉVILLE ont adhĂ©rĂ©pour la 1Ăšre fois cette annĂ©e. // D’autres Ass. ont Ă©ga-lement adhĂ©rĂ©. C’est le cas de l’Ass. de l’union despropriĂ©taires et occupants de MOUTIERS, l’Ass. de dĂ©-fense des Mines de NANCY, l‘Ass. de dĂ©fenses des ris-ques miniers de VILLERUPT.” [21] Ă©d. de HAYANGE,du Mar. 16.05.2006, p.2.. “Les communes miniĂšres dans la crainte d’une cruede la Fensch ... Par la voix de sa prĂ©sident ColetteGƒURIOT, le Collectif de dĂ©fense des Bassins miniersde Lorraine a fait part de ses inquiĂ©tudes aux reprĂ©sen-tants du Val de Fensch. Ses craintes portent notam-ment sur les risques d’inondation pour les communesde FONTOY et KNUTANGE.” [21] Ă©d. de HAYANGE,du Mer. 12.07. 2006, p.3.. “10 ans se sont Ă©coulĂ©s depuis les Affaissements. LeCollectif de DĂ©fense des Bassins miniers lorrains pour-suit son combat pour l’indemnisation de victimes ... Laprincipale originalitĂ© 2007 reste l’éd. du 1er n° duJournal du Collectif -25.000 ex.-. // Ce document apour objectif d’informer plus amplement le public surle problĂšme des Affaissements miniers et la batailleadministrative qui court toujours, pour indemniser lesvictimes ---. Fort du succĂšs, un 2Ăšme n° est prĂ©vu.Vraisemblablement le problĂšme du radon, Gaz radio-actif, devrait y ĂȘtre traitĂ© ---.” [21] Ă©d. HAYANGE/THIONVILLE, du Jeu. 07.02.2008, p.3.. A. G. 2008 ... Elle s’est dĂ©roulĂ©e Ă  KNUTANGE ...La prĂ©sidente C. G. ‘a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de nou-velles Ă©tudes et de nouveaux travaux dans les Galeriesd’Ennoyage et de la Fensch’, d’aprĂšs [21] du Vend.16.05.2008, p.3, Thionville Trois frontiĂšres ... C.G. rĂ©-Ă©lue Ă  la tĂȘte du Collectif ‘dĂ©nonce la gabegie financiĂš-re liĂ©e Ă  l’Ennoyage du Bassin Nord’, d’aprĂšs [21] du

Page 42: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 390 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Jeu. 26 Juin 2008, p.24.. A. G. 2013 ... Elle s’est dĂ©roulĂ©e au Casino deTHIONVILLE ... “Les hommes de l’AprĂšs-Mine ---veulent peser plus que jamais dans l’écriture du nou-veau Code minier. // 80 communes, soit 275.000 hab.,20 associations ---, le tout additionnĂ© correspond aupoids que pĂšse aujourd'hui le Collectif de dĂ©fense desBassins miniers. Une entitĂ© non nĂ©gligeable dans lepaysage des maisons lĂ©zardĂ©es, chaussĂ©es Ă©ventrĂ©es etautres bĂątis maltraitĂ©s par des Sous-sols grignotĂ©s deuxsiĂšcles durant ---. // Sans relĂąche, ils (les membres duCollectif) bataillent depuis le dĂ©but des annĂ©es (19)90.‘Parce que contre l'État. il faut peser---. // Il faut desAss. en face pour le forcer Ă  payer, sans cela ... ‘ ---. //AprĂšs les indemnisations, l'heure d'influencer les tex-tes du lĂ©gislateur est venue. La modernisation du Codeminier, tous veulent en ĂȘtre ---. Une premiĂšre Ă©bauchese dessine dĂ©jĂ  ... ‘--- On nous a demandĂ© de faire despropositions, c'est fait ---' ---. // La prĂ©sidente histori-que du collectif, Colette GOEURIOT, veut de l'informa-tion prĂ©cise. la transparence totale. Sur l'Ă©tat rĂ©el desSous-sols comme sur la quĂȘte de nouvelles ressourcesĂ©nergĂ©tiques, (tel) le Gaz de schiste --- . // Peser, enamont, sur un travail lĂ©gislatif imminent, est le premiercheval de bataille du Collectif. Encore plus Ă  l'heureoĂč le Plan de prĂ©vention des risques miniers -P.P.R.M.-sĂšme la confusion dans quelque esprit insuffisammentinformĂ© ou que l'on supprime, comme derniĂšrement Ă OTTANGE, des sondes sismiques. ‘Alors mĂȘme qu'ilest urgent de retravailler sur la dĂ©f. des AlĂ©as miniers’---.” [21] Ă©d. THIONVILLE-HAYANGE, du Dim.09.06.2013, p.3

COLLECTIF DE DÉFENSE DES COMMUNESCONCERNÉES PAR LES AFFAISSEMENTS MI-NIERS DANS LE BASSIN SIDÉRURGIQUELORRAIN : ¶ Cette Ass. s'est crĂ©Ă©e en Avr. 1997,selon la dĂ©nomination ci-dessus ... Celle-ci a Ă©tĂ© modi-fiĂ©e en A.G. -AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale- le 11.03.2006, Ă JOEUF; elle devient ‘Collectif de dĂ©fense des Bassinsminiers lorrains’, -voir cette exp. ... Cela entraĂźne unĂ©largissement de ses activitĂ©s Ă  tous les Bassins mi-niers (y compris Charbon et sel)(1).(1) selon note de J.-Cl. BOLUT.Loc. syn. usuelle: Collectif de dĂ©fense des communesminiĂšres, -voir cette exp..

COLLECTIF DE DÉFENSE DES COMMUNESMINIÈRES : ¶ Nom usuel donnĂ© au ‘Collectif de dĂ©-fense des communes concernĂ©es par les Affaissementsminiers dans le Bassin sidĂ©rurgique lorrain’.-Voir: Collectif de dĂ©fense des Bassins miniers lor-rains, appellation qui a pris la relĂšve de la prĂ©sente en-trĂ©e.. “BOULANGE - Le Collectif de dĂ©fense des commu-nes miniĂšres prĂ©pare son assemblĂ©e (gĂ©nĂ©rale qui auralieu Ă  JƒUF) ... Le premier point Ă©tait le compte renduet le bilan de l'entrevue de la dĂ©lĂ©gation au ministĂšrede l'industrie en Janv. dernier, Ă  Paris ---. // La dĂ©lĂ©ga-tion s'Ă©tonne aussi que l’on dĂ©place ainsi 12 personnes‘pour ne rien avoir Ă  leur annoncer’ ---. // Le dossierdes Zones Ă  Fontis, notamment Ă  Villerupt. et dans denombreuses villes du bassin minier est un dossierlourd, inquiĂ©tant pour l'avenir, dont les solutions pourles habitants devraient ĂȘtre prĂ©cisĂ©es (construction etvaleur des maisons- ---. // Toilettage des statuts: ‘NousĂ©largissons notamment le champ de nos interventionsdans tous les Bassins miniers’.” [21] Ă©d. de HAYANGE,du Lun. 27.02.2006, p.4.

COLLECTION : ¶ -Voir, Ă  Collectionneur/euse, ladĂ©f..ïżœ Quelques-unes d’entre elles ...

ïżœ La collectionnophilie ... manie des Collections.ïżœ La copoclĂ©philie ... Collection de porte-clefs.ïżœ La Ferrovipathophilie ... terme gĂ©nĂ©rique groupant

les collections sur le thĂšme des Chemins de Fer.-Voir aussi: Collectionneur/euse.

COLLECTIONNEUR/EUSE : ¶ “Personne qui collec-tionne, qui a la passion de collectionner ... (Collection-ner : “RĂ©unir (des objets) en collection.” [206] ... [Collection :“RĂ©union d’objets rassemblĂ©s et classĂ©s pour leur valeur documen-taire, esthĂ©tique, pour leur prix, leur raretĂ©, etc..” [206]]).” [206]ïżœ Quelques-uns d’entre eux ...

ïżœ Le/la Buxidaferrophile ... les boĂźtes en Fer ... -Voir, Ă  Dame de Fer / Une femme, la cit. [21] Supp. 7HEBDO, du Dim. 02.01.2005, p.7.

ïżœ Le Calamophiliste ... les plumes Ă  Ă©crire(2).ïżœ Le Clavalogiste ... les Clous(2).ïżœ Le Clavophiliste ... les clĂ©s anciennes.ïżœ Le CopoclĂ©philiste ... les porte-clĂ©s.ïżœ Le Digitabuliste ... les dĂ©s Ă  coudre(1).ïżœ Le Digitoconsuerophile ... les dĂ©s Ă  coudre les nĂ©-

cessaires Ă  coudre(1).ïżœ Le Ferrovipathe ... les Chemins de Fer -trains mi-

niatures-(2).ïżœ Le Ferroviphiliste ... tout ce qui concerne les Che-

mins de Fer.

ïżœ Le Jetenophile ... les jetons(2).ïżœ Le MĂ©dailliste ... les mĂ©dailles(2).ïżœ Le MinĂ©ralophile ... les minĂ©raux(2).ïżœ Le MinĂ©ralophiliste ... les minĂ©raux.ïżœ Le Pressophile ... les Fers Ă  repasser(2).ïżœ Le SidĂ©rophile ... les Fers Ă  repasser en Fer(2).

(1) in [21] du Sam. 18.04.1998, p.47.(2) in [3498] p.229/30.-Voir aussi: Collection.

COLLECTIONNEUR (de Hauts- Fourneaux) :¶ -Voir, Ă  Collectionneur/euse, la dĂ©f. ... Ici, et parexp. souriante: ... des H.Fx !ïżœ À l’ARBED (Luxembourg) ... “Jos KINSCH: 'Je neCollectionne pas les H.Fx’ ... L’ARBED achĂšve son pas-sage du secteur Produits longs Ă  la filiĂšre Ă©lectrique Ă ESCH/BELVAL avec l’entrĂ©e en service d’un four Ă©lec-trique en mai prochain (1997) ---. Le dernier H.F. seraarrĂȘtĂ© en Juin 1997. // L’un d’entre eux Ă©tant venduaux Chinois, le second gardĂ© en rĂ©serve, restait Ă  trou-ver une affectation au 3Ăšme. Et des politiciens, non desmoindres, partant d’un bon sentiment, on a (au lieu de‘on a’, lire: ‘ont) cru bon de proposer le classement duH.F. patrimoine industriel national. // Jusque lĂ  riend’exceptionnel. Mais si l’on demande Ă  Jos KINSCH cequ’il en pense, il ne peut fournir qu’une rĂ©ponse debons sens: ‘Je ne suis pas un collectionneur de H.Fx’ ---. Et si l’état juge utile d’imiter les Sarrois qui ont pufaire classer VÔLKLINGEN par l’UNESCO, c’est Ă  luide s’en occuper. Et sĂ»rement pas Ă  l’ARBED. // À bonentendeur.” [21] Ă©d. du Lux., du 09.10.1996, p.2.

COLLÉE : ¶ En Hte-Marne, “Charge trans-portĂ©e Ă  l’épaule ou sur le dos. Par extension,charge transportĂ©e sur une Brouette.” [1194]p.27.RÉBUS : Colle Ă  dessins. Michel LACLOS.

COLLÈGE (de MĂ©tier) : ¶ Il a eu une place trĂšs im-portante dans la sociĂ©tĂ© romaine, et a Ă©tĂ©, en quelquesorte, le prĂ©curseur de nos Corporations.. Voici ce qu'en dit E. LAVASSEUR: "Les gens de MĂ©-tiers, artisans, fabricants, marchands et mĂȘme nĂ©go-ciants Ă©taient, surtout Ă  partir du 3Ăšme s. ap. J.-C.,groupĂ©s en Corporations, collegia (= CollĂšges).L'Ă©taient-ils dans toutes les villes de la Gaule --- ? LĂ©-galement le CollĂšge est une sociĂ©tĂ© composĂ©e de troispersonnes au moins ---; il dĂ©pendait de la citĂ©, et ilĂ©tait ordinairement placĂ© sous l'autoritĂ© directe des Ă©di-les ---. Le CollĂšge procurait aux gens de MĂ©tier cer-tains avantages de l'association, et certaines satisfac-tions d'amour-propre ---. Dans les cĂ©rĂ©monies publi-ques, ils prenaient rang aprĂšs les chevaliers et les sĂ©-virs, avant le reste de la plĂšbe ---. // Un CollĂšge profes-sionnel Ă©tait ordinairement composĂ© de personnesexerçant le mĂȘme MĂ©tier dans une mĂȘme ville. Quel-quefois plusieurs professions du mĂȘme genre Ă©taientrĂ©unies en un seul corps ---. On trouve des Forgeronsunis Ă  d'autres Ouvriers du bĂątiment, Charpentiers, BĂ»-cherons, centonaires ---. D'autres fois, on trouve despersonnes exerçant une profession diffĂ©rente de celledu CollĂšge: ainsi les fabri tignuarii -Charpentiers- deLYON avaient reçu dans leur CollĂšge un fabricant depoterie, un Artisan en Fer d'une incomparable habiletĂ©---. // Les CollĂšges disposaient de magistrats, revĂȘtusde la toge blanche, et qui prĂ©sidaient aux cĂ©rĂ©moniesreligieuses et organisaient les banquets et les distribu-tions de vivres; c'Ă©tait un honneur d'ĂȘtre magistrat ---. //Ces CollĂšges aimaient Ă  se placer sous le patronaged'un homme assez riche pour ĂȘtre libĂ©ral, et assez puis-sant pour servir de protecteur ---. C'Ă©tait par un vote del'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale que le CollĂšge dĂ©cernait le titre dePATRON. Il en nommait un ou plusieurs; on trouvejusqu'Ă  15 PATRONS dans le corps des --- Forgerons deSARZANE." [84] p.54 Ă  59.. Un certain nombre de CollĂšges ont laissĂ© des traces;on relĂšve: "les Ouvriers en Fer, fabri ferrarii ---." [84]p.70.. "D'autres CollĂšges ou groupes de travailleurs se trou-vaient aussi associĂ©s Ă  l'approvisionnement de ROME:les Ouvriers du port, Mesureurs, dĂ©chargeurs, char-geurs, portefaix, certains Voituriers, les Charbonnierset Chaufourniers dont le concours Ă©tait nĂ©cessaire pourl'entretien des bains publics ---." [84] p.79.. "34 professions, parmi lesquelles se trouvaient desprofessions dites aujourd'hui (1900) libĂ©rales, furentexemptĂ©es par CONSTANTIN de toutes les charges mu-nicipales dans toutes les villes: les architectes ---, lesForgerons ---. Ce PrivilĂšge les mettait-il Ă  l'abri aussides charges professionnelles qui s'appesantirent surd'autres CollĂšges --- ?, on peut en douter. Ce dont onne peut douter, c'est que le code ThĂ©odosien renfermeun grand nombre de lois qui, aprĂšs et mĂȘme avant lecommencement de la grande invasion (d'ALARIC), rap-pellent les fugitifs Ă  leur devoir, c'est-Ă -dire prescriventde ramener Ă  leur atelier --- les membres des CollĂšgesqui l'avaient quittĂ©. HONORIUS --- fit rechercher avecsĂ©vĂ©ritĂ© les Ouvriers des Mines -- qui avaient fui de-vant les Visigoths." [84] p.87.

COLLÈGE DES MINES : ¶ Au 18Ăšme s., en Russie,organisme officiel.. ”En 1719, cette Chancellerie (-voir: Chancellerie desMines) fut remplacĂ©e par un CollĂšge des Mines Ă©tabliĂ  St-PETERSBOURG pour diriger ces recherches (desmĂ©taux) et organiser une sorte de Corps des Mineurs.”[4544] t.5, p.248.

COLLÈGE ROYAL DES MINES : ¶ Au 18Úme s.,organisme suédois ... "Le collÚge royal des Mines fitcréer une Grande-maßtrise des Hauts-Fourneaux. LecélÚbre Swan RINMAN fut le premier Grand maßtre, etson administration a été signalée par les plus brillantsrésultats." [1932] 1Úre partie, p.7.NARRATION : Relation de collÚge. Michel LACLOS.

COLLÈGE SAINTE-BARBE : ¶ -Voir: Ste-BARBE (Col-lÚge).

COLLER : ¶ Au H.F., rĂ©aliser un Collage,un Garni principalement lorsque les MatiĂšresse ramollissent en Parois et s'agglutinent surle RĂ©fractaire.¶ Dans les Chemins de Fer, c’est pour une Lame d’Ai-guille ĂȘtre appliquĂ©e totalement au Rail contre- Aiguil-le.. “La SĂ©curitĂ© de la circulation impose que les Lamesd’Aiguilles soient appliquĂ©es correctement aux railscontre-Aiguilles. // On dit alors que la Lame Colle;dans le cas contraire, elle est dite EntrebĂąillĂ©e -positionintermĂ©diaire- ou DĂ©collĂ©e -position fin de course-.”[1437] p.47.DINDE : On peut se la farcir les jours de fĂȘte ... en lui col-lant des marrons ! Michel LACLOS.

COLLER (du Charbon) : ¶ Agglutiner duCharbon menu avec un liant pour réaliser desBoulets ou des Briquettes.-Voir: Aggloméré (de Charbon).SIED : Colle, mais d'un usage peu fréquent.

COLLERETTE : ¶ En terme de Mineur, surle "-Fleuret-, mĂ©tal repoussĂ© en limite d'em-manchement." [267] p.15.¶ Au H.F., bande continue de tĂŽle SoudĂ©e auBlindage autour d'une BoĂźte de Refroidisse-ment.. "Il est possible de combiner le Refroidisse-ment par ruissellement et par BoĂźtes sur uneCuve BlindĂ©e. Il faut dans ce cas que l'embra-sure de chaque BoĂźte soit entourĂ©e d'une Col-lerette pour que l'Eau (du Ruissellement)n'entre pas dans le Fourneau." [2869] p.11.¶ Aux H.Fx d’OUGRÉE-LIÈGE, couronne mĂ©-tallique que l’on Soudait Ă  la face du Nez dela M.À B.; piĂšce prĂ©cieuse en ce sens qu’elleassurait le Bouchage parfait, sans abĂźmer leTrou de CoulĂ©e, Ă  cet endroit tellement solli-citĂ©, d’aprĂšs note de L. DRIEGHE.¶ “n. f. Mar. Couronne terminant un Tuyau et permet-tant la jonction avec un autre. -On dit aussi Bride-.”[455] t.2, p.34l. ¶ “MĂ©can. Bord rabattu d'une PiĂšce mĂ©canique ou deChaudronnerie, servant Ă  un assemblage avec uneautre.” [455] t.2, p.341.¶ “Hydraul.-pneum. et Plomb. Syn.: Bride.” [206]. “n.f. Tech. Bord rabattu d'une tuyauterie qui sert Ă  laraccorder Ă  une autre. De collier; 1309.” [3005] p.267.

COLLERON : ¶ "n.m. En Seine-Maritime, PiÚce deFer fixée au sommet de l'un des montants d'une barriÚ-re mobile, qui se rabat sur l'autre montant pour mainte-nir la barriÚre fermée." [4176] p.376.

COLLET : ¶ Au H.F., Ă©lĂ©ment en Fonte quirelie deux Demi-Gueuses et qui est probable-ment une sorte de Jet de CoulĂ©e entre lesMoules de chacune des Gueuses ... -Voir Ă Demi-Gueuse, la cit. [4393].¶ Au 18Ăšme s., sur l'Ordon, "dĂ©signe l'endroitoĂč le Pied d'Ă©crevisse est reçu dans une en-taille pratiquĂ©e au milieu de la CroisĂ©e. Cettepartie est creusĂ©e sur les deux cĂŽtĂ©s et fixĂ©edans la CroisĂ©e qu'elle rencontre Ă  angle droitpour assurer une jonction parfaite et un arrĂȘtdĂ©finitif ---. Nous avons rencontrĂ© en outreCollet de la petite Attache, de la grande Atta-che et Collet de l'Empoisse." [24] p.91.¶ Anciennement, parfois syn. d'Empoise.. Au 18Ăšme s. dans l'Ordon, se dit de la partie

Page 43: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 391 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

de l'Empoisse dans laquelle roule le Tourillonde l'Arbre du Marteau. Ce terme dĂ©crit le lo-gement concave, circulaire ou semi-circulairequi empĂȘche le Tourillon de sauter de sonsupport." [24] p.126 ... -Voir: Oubliettes.. Pour la Fenderie, -voir, Ă  CĂŽtĂ© d'amont, lacit. [444] p.37.¶ Vers 1830, au Laminoir et au pl., "extrĂ©mi-tĂ©s des axes des Cylindres plus gros que lesTourillons." [1932] t.2, p.xij.¶ Au Laminoir, "les parties du Cylindre infĂ©rieur (c'estgĂ©nĂ©ralement le Cylindre femelle) qui sĂ©pare deuxCannelures consĂ©cutives, se nomment Cordons ou Col-lets; les parties correspondantes du Cylindre supĂ©rieur(c'est gĂ©nĂ©ralement le Cylindre mĂąle) portent le nomde Gorges." [1525] p.16. ¶ Partie de l'Ancre de marine; -voir, Ă  Oreille, la cit.[1673] p.33.¶ ”Partie du Clou voisine de la tĂȘte.” [3020]¶ C’”est aussi un terme d'Artillerie, et veut dire dansun Canon la partie la plus amoindrie entre le Boulet etl'Astragale. Elle n'a que deux pouces (54 mm) d'Ă©pais-seur.” [3190]¶ "n.m. Collier, gros Anneau de Fer qui assure l'accro-chage de la Charrue Ă  l'Avant-train. C'est une PiĂšcetrĂšs arquĂ©e, ressemblant Ă  un grand Arceau sous lequelpasse l'Age de la Charrue." [4176] p.376.◊ Étym. d’ens. ... ”Diminutif de col; wallon, golĂ©; es-pagn. coleto; ital. colletto.” [3020]PENDUE : Prise au collet. Michel LACLOS.PIÈGE : Collet montĂ©. Michel LACLOS.

COLLETAGE : ¶ Au 19Úme s., à la Mine,lors du Boisage d'un Puits, blocage d'un Ca-dre ou Trousse contre le terrain.. "On met (la Trousse) en place ---. On calechacune des piÚces qui la composent ---. OnprocÚde ensuite au serrage, en remplissanttout l'espace qui demeure vide entre la Trous-se et le terrain avec des coins de bois enfon-cés jusqu'au refus. Cette opération s'appelleColletage." [1826] t.II, p.25.

COLLETAIRE : ¶ Charrieur d'une MatiĂšrepremiĂšre quelconque, suggĂšre J. CANTELAUBE,Porteur de Charges, ajoute P. CHEVRIER.. À propos de son Ă©tude sur les Forges catala-nes du Vallespir, Jean RIBES Ă©crit: "Autour deces Forges, en plus des Forgeurs qui Ă©taientles plus concernĂ©s, vivait une population im-portante composĂ©e de Mineurs, de Charbon-niers, de Muletiers, de Colletaires qui travail-laient sans relĂąche Ă  l'approvisionnement deleurs voraces Fourneaux." [667] p.36/37.

COLLET DE MAILLES : ¶ “Art Militaire. Sorte depĂšlerine de Mailles, qu'on porta du 14Ăšme au 16Ăšmes..” [455] t.2, p.34l, Ă  ... COLLET.

COLLET (de Treuil) : ¶ Dans l'Encyclopé-die, "désigne une partie du Treuil qui est ap-pliquée à une des faces d'un des extraits de lacharpente du comble qui couvre le ManÚge ---. // Ce terme de construction trouve son em-ploi dans les Forges grùce aux Charpentiersqui ont élevé et installé le Treuil en haut de laMiniÚre." [330] p.27.

COLLETER : ¶ À la Mine, consolider unBoisage en enfonçant des Coins entre la Paroid'une Galerie ou d'un Puits et ce Boisage,d'aprĂšs [152].

COLLETIN : ¶ “Arm. Collet de Mailles ou de Plates,qui protĂ©geait les Ă©paules et le cou. -Il remplaça le Ca-mail Ă  la fin du 14Ăšme s.-.” [206] ... "Le Colletin, pro-tĂ©geant le haut du corps, supportait le poids de la dĂ©-fense jusqu'aux jambes et servait Ă  attacher les piĂšcescouvrant les Ă©paules et les bras." [529] p.229.. Lors de la guerre de Trente ans, "dans certaines uni-tĂ©s de cavalerie, on revĂȘtait le buffletin, Ă©pais pour-point en cuir ---. On pouvait y ajouter le Colletin demĂ©tal protĂ©geant le cou et la partie supĂ©rieure dutorse." [1252] p.17.

COLLETTE : ¶ "n.f. EspÚce de petit Seau en troncde cÎne qui, dans les brasseries, contenait la colle pourcoller la biÚre." [4176] p.376.

COLLEUR : ¶ "n.m. Mauvais Soudeur. ‘Non, lui

c’est un Colleur. Rien à voir avec la Soudure. Si vousvoulez du travail bien fait, venez me voir'!" [3350]p.1025.

COLLIER : ¶ À la fin du Moyen-Âge, Ă  laMine, Corde terminĂ©e par deux boucles, etqui servait Ă  transporter les Auges, d'aprĂšs[650] pl. p.121.¶ "Le FEW atteste --- en nouveau français: cercle deFer qui sert Ă  maintenir par le haut les poteaux Tou-rillons des portes des Écluses, depuis 1832 au DG."[330] p.76/77.¶ Au Gueulard du H.F., encore appelĂ© Fer-Ă -cheval, c'Ă©tait une corniĂšre cintrĂ©e en formede demi-cercle suspendue au Couvercle desanciens H.Fx dans lequel on engageait lesCambuses au-dessus du PĂ©trin; en levant leCouvercle, on soulevait la Jupe et les MatiĂš-res de la Charge tombaient le long du CĂŽnedans le PĂ©trin.¶ Au 18Ăšme s., sur le Martinet, "dĂ©signe unanneau de Fer ou de Fonte qui entoure un Ar-bre de Marteau lorsqu'on ne passe point deBras Ă  travers; il est Ă  5 Cames ou LevĂ©es;son intĂ©rieur est dĂ©cagone, auquel cas l'Arbredu Marteau doit avoir la mĂȘme forme dans lapartie sur laquelle on enfile le Collier. On enfait aussi Ă  quatre LevĂ©es, cela dĂ©pend de lavitesse et de la quantitĂ© d'Eau dont on peutdisposer pour faire tourner la Roue du Mar-teau, de la grandeur de la Roue et mĂȘme dupoids du Marteau." [24] p.121.¶ Au 18Ăšme s., au Gros Marteau, renfort duStock en bois.. De "crainte que le haut du Sthoc ne se fende --- il estemprisonnĂ© dans un Ă©pais Collier de Fonte de Fer."[3038] p.640/41, Ă  ... STHOC.¶ Dans l'EncyclopĂ©die, "dĂ©signe les Empois-ses qui reçoivent les Tourillons du Cylindre."[330] p.76.¶ En Bas-Maine, au 18Ăšme s., Ă©lĂ©ment indĂ©-terminĂ© permettant le Transport de charges,du Minerai en l'occurence, au moyen de bĂȘtesde somme ... Il s'agissait probablement, sug-gĂšre J. NICOLINO, d'un sac rudimentaire.. "La charge moyenne d'un Collier Ă©tait doncde 50 litres environ ---. // La Mine, en effet,se Transportait Ă  dos de cheval ou de mulet, Ă l'aide de Sacs." [538] p.115.¶ Au Laminoir, enroulement de la Barre autour d'unCylindre.. La Cannelure est dĂ©fectueuse si "la Barre, aprĂšs pas-sage, quitte difficilement la Cannelure et a tendance ---Ă  s'enrouler autour du Cylindre, c'est-Ă -dire Ă  formerun Collier." [1227] p.94.¶ Terme de Ferronnerie et de Serrurerie ... C'est unepiĂšce d'assemblage.. Au 18Ăšme s., "le Collier ou l'archaĂŻque Bride -serrĂ© Ă chaud ou Ă  froid- se maintient Ă  cĂŽtĂ© du Lien Ă  cor-don." [2666] p.46.¶ “Terme de marine. Cercle de Fer servant Ă  contenirles mĂąts de hune, de perroquet, les bouts dehors, etc..”[3020]¶ “C'Ă©toit aussi la partie de l'Armure qui couvroit lecou.” [3019]¶ “Cheval de collier, cheval de trait, et par abrĂ©v., uncollier.” [3020].. “Le Minerai de St-QUENTIN (probablement 38290)est acheminĂ© (au H.F. de VIENNE, 38200) par Collier,c’est Ă  dire par Charrettes tirĂ©es par des chevaux tra-pus.” [2643] <blog Docroger; mĂ©tallurgie en nord-IsĂšre> -12.03.2008.¶ “n.m. Tech. PiĂšce en forme d'Anneau, pour consoli-der, maintenir: une Tuyauterie, supporter des Ă©lĂ©ments,etc..” [3005] p.268. ¶ “LaniĂšre, ChaĂźne dont on entoure le cou des ani-maux pour les retenir, les atteler, etc..” [3005] p.268.◊ Étym. d’ens. ... “Provenç. colar; espagn. collar; ital.collare; du lat. collare, de collum -cou-.” [3020]LASSO : Le collier de l'arĂšne.

COLLIER À BOTTES : ¶ Collier placĂ© surl'Arbre d'une Roue hydraulique pour recevoirles Bras de la Roue.. "On avait fait amener de la forĂȘt prĂšs d'HO-MÉCOURT, un chĂȘne Ă©norme portant 60 soli-ves (= "Ancienne mesure de volume pour les bois decharpente” [308]) et de 1,3 m de diamĂštre et jeme suis opposĂ© --- Ă  ce qu'on ne le perçùt pasde mortaises pour y mettre les Bras de la

Roue ---. J'en Ă©crivis mĂȘme Ă  Mr de WENDELpour qu'on y mit des Colliers Ă  Bottes, enFonte ---. Mais l'avis de l'IngĂ©nieur prĂ©valut,on perça l'Arbre qui ne dura pas mĂȘme un an,car il cassa Ă  l'endroit des mortaises." [1899]p.121.LOULOU : Il peut porter un joli collier ou d'affreuses me-nottes.

COLLIER À CAMES : ¶ Autour de l’Arbrede la Roue hydraulique, Cercle mĂ©tallique quiporte les Cames.. Au 19Ăšme s., Ă  LACLAIREAU, en Belgique,on dĂ©crit: ”un Arbre de Roue garni de 40 Cer-cles en Fer, d’un Collier Ă  Cames (avec) 4brides ---.” [3705] n° 3-4 -Nov 2004, p.85.

COLLIER D’AMARRAGE : ¶ Aux H.Fx.de NEUVES MAISONS (54230), sur la M.À.B. (laFonte) Ă  Air comprimĂ© (Ă  main), Oreilles soli-daires d’un collier fixĂ© sur le Cylindre Ă  terrepermettant le maintien de la Boucheuse sur leTrou de coulĂ©e par l’intermĂ©diaire du Crochetd’amarrage ... Cette exp. figure sur le croquis:‘Boucheuse Ă  Air comprimĂ© (Ă  main)', in[5088] p.66-2.

COLLIER DE FER : ¶ Nom donnĂ© Ă  une amulette.. D. SETZEPFANDT signale qu’un certain FALK-SCHEK, maĂźtre en occultisme hĂ©braĂŻque, a remis Ă  Phi-lippe D’ORLÉANS, “un Collier -ou Anneau- de Fer,destinĂ© Ă  lui permettre de supplanter la branche aĂźnĂ©edes Bourbons et Ă  faire triompher les prĂ©tentions dy-nastiques de la branche cadette des ORLÉANS. Le ta-lisman fut efficace: LOUIS XVI mourut guillotinĂ©, plustard un ORLÉANS succĂ©da aux BOURBONS sur letrĂŽne de France.” [3974] p.81.

COLLIER (du Cadre) : ¶ En terme minier,Étrier de fixation des PiĂ©droits et des Couron-nes de Cadre.. “... dans cette galerie de 10 m (sic) de sec-tion, l’Eau a atteint les Colliers des Cadres si-tuĂ©s Ă  1,80 m de hauteur.” [766] t.II, p.174.BÊTISIER : Collier de perles. Michel LACLOS.

COLLINE DE FER : ¶ Colline riche en Mi-nerai de Fer.

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ Aux États-Unis .... “Cette Colline de Fer, dans le comtĂ© de NEWCASTLE, Delaware, a Ă©tĂ© appelĂ©e ainsi en mai1661; le Minerai de Fer a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  cetendroit par les Hollandais peu de temps aprĂšsleur colonisation de ce territoire en 1655.”[4913] p.232.ïżœ Au Cambodge ... Gisement mĂ©tallifĂšre.. On trouve aussi la trad. ‘Montagne de Fer’... -Voir: Montagne de Fer/Cambodge etPHNOM-DEK. . “Les Collines de Fer se dressent Ă  228 kmau nord PNOM-PENH(1) dans la province deKompong-Thom, dans une rĂ©gion de forĂȘtclaire.” [5209] -A, p.15 ... 3 Affleurementssont Exploitables: PHNOM-DEK, PHNOM-LUNG, PHNOM-ROYOM, in [5209] -A, p.15 ...(1) Comme le rappelle M. BURTEAUX -Avr. 2014,PNOM est l'anc. Ă©criture; ainsi dans [992] -qui date de1881-, et, plus proche, dans une gĂ©ographie de GAL-LOUEDEC de 1938, la capitale est PNOM PENH; parcontre si on veut trouver sur internet, et en particuliersur Google Earth, il faut Ă©crire PHNOM PENH.

COLLINE DES LAITIERS : ¶ Exp. qui dĂ©-signe un Crassier.. Construit en 1585, ”le Fourneau de WADSLEY (prĂšsde SHEFFIELD) a Ă©tĂ© en activitĂ© jusqu’en 1683 ---.Une carte de 1750 montre la ’Colline des laitiers’ et la’Colline du Fourneau’.” [2643] Sanderson Steel. 400ans de Fer et d’Acier.

COLLINE DU CHARBON : ¶ Colline de PÉKIN.. “Le Parc Jingshan est un parc public situĂ© juste aunord de la CitĂ© interdite Ă  PÉKIN en RĂ©publique popu-laire de Chine. Il est notamment constituĂ© de la Collinedu Charbon, un monticule artificiel crĂ©Ă© avec la CitĂ©interdite pour que celle-ci respecte le principe fengshui, d'ĂȘtre situĂ©e au sud d'une montagne ... C'est lelieu ou meurt le dernier empereur de la dynastie Ming,Ming CHONGZHEN, le 25 avril 1644, date Ă  laquelle la

Page 44: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 392 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

dynastie Qing prend le pouvoir.” [4051]<fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Jingshan> -FĂ©v. 2015.. La Colline du Charbon -Mei shan en transcription pi-nying signifie ‘montagne du Charbon’- n'a que 50 mde haut et se trouve en effet au nord du palais impĂ©rialappellĂ© CitĂ© interdite. Son nom provient d'une lĂ©g.selon laquelle elle aurait recelĂ© d'immenses rĂ©serves deCharbon destinĂ©es Ă  la cour impĂ©riale en cas de crise.Des Sondages, dans les annĂ©es 1980, ont dĂ©montrĂ©qu'il n'en Ă©tait rien, selon note de J.-P. METZ -FĂ©v.2015.

COLLINE DU FOURNEAU : ¶ Éminenceau bas de laquelle Ă©tait construit le H.F... ”Du Minerai de Fer et du Charbon de boisĂ©taient stockĂ©s sous des Hangars sur la Colli-ne du Fourneau. Ces matiĂšres Ă©taient trans-portĂ©es dans des Paniers sur le Pont du Four-neau jusqu’au Gueulard pour le Chargementdu Fourneau.” [2643] Sanderson Steel. 400ans de Fer et d’Acier.

COLLINE FERRIFÈRE : ¶ Colline qui recĂšledu Minerai de Fer. Concernant les Mines de l’Us. de POMPEY,L. GEINDRE Ă©crit, Ă  propos de la Concessionde FAULX: "La construction en 1882 du pontde CUSTINES et de la ligne POMPEY-NOMÉNYouvrait de nouvelles perspectives pour l’ap-provisionnement en Minerai puisque la vallĂ©ede la MauchĂšre Ă©tait flanquĂ©e de CollinesFerrifĂšres.” [3958] p.286.

COLLINE ROUGE : ¶ Surnom donnĂ© auCrassier de SENELLE.. ”Dans la rhĂ©torique rĂ©volutionnaire, il de-vient la Colline rouge, sous la plume dupoĂšte, le Pharaon du Fer.” [4626] p.8.

COLLINES MÉTALLIFÈRES : ¶ Groupe de colli-nes prĂ©apĂ©nnines, en Toscane prĂšs de la mer TyrrhĂ©-nienne; leur nom vient de leur richesse en Pyrites,d'aprĂšs [1].

COLLINITE : ¶ Dans un Charbon Ă  Coke, MacĂ©raldu groupe de la Vitrinite, d’aprĂšs [436] Ă  ... CHAR-BONS.

COLLINS : ¶ -Voir Procédé COLLINS.

COLLOÏDAL : ¶ Adj. "Qui est de la nature de la colle degĂ©latine ---. On obtient certains mĂ©taux ou mĂ©talloĂŻdes Ă l'Ă©tat colloĂŻdal par voie Ă©lectrique, et, plus rarement, par voiechimique. Les mĂ©dicaments colloĂŻdaux, dont les plus utilisĂ©ssont l'argent, l'or, le platine, le Fer, l'arsenic, le soufre, l'iode,sont employĂ©s contre les Ă©tats infectieux." [308].

COLLOSENS : ¶ -Voir Procédé COLLO-SENS.

COLMATAGE : ¶ En terme minier, syn. deRemplissage.¶ Dans l'Usine à Fonte, collage de matériauxdivers sur des Parois avec réduction plus oumoins grande de la section de passage dansles Accus, Bassins de Granulation, Bou-teilles, Conduites de Gaz, Pot à PoussiÚres,Trémies de passage, TuyÚres Laveuses, etc..-Voir: Cheminée & Désancrage.... On cherche vraiment à faire des brÚches dans le Colma-tage pour l'éliminer. ALÈSE : Elle s'adapte au lit pour colmater les crues.

COLMATAGE (au Trou de CoulĂ©e) : ¶ AuH.F., dĂ©signe une obstruction -en cours deCoulĂ©e- du Trou de CoulĂ©e, en cas de FonteFroide, par la venue de menu Coke, par laformation de Moustaches, etc... Au H.F.5 de LA PROVIDENCE-RÉHON, on re-lĂšve: "19 AoĂ»t 1966: Colmatage au Trou deCoulĂ©e.” [2714]

COLMATER : ¶ En terme minier, subir unRemplissage.. Les CavitĂ©s dans les calcaires bathoniens fu-rent ColmatĂ©es de sables et d’Argiles conte-nant de concrĂ©tions Ferrugineuses, d’aprĂšs[3829] p.151.¶ Au H.F., Boucher une fuite en remplissantavec un bĂ©ton liquide ou Boucher des TuyĂš-

res Ă  l’ArrĂȘt avec de l’Argile, par ex..-Voir, Ă  Ventiler, les 2 cit. [2714].. Aux H.F.4 de LA PROVIDENCE-RÉHON, onrelĂšve: "26 DĂ©c. 1952: ColmatĂ© BoĂźte de Re-froidissement (ouverte) qui Ă©tait PercĂ©e, endessous de la TuyĂšre 5.” [2714]

COLMOL : ¶ Mineur continu rotatif cons-truit par JEFFREY.. “COLMOL est la contraction de COaL-MOLeou ‘taupe Ă  Charbon’. // C’est un chĂąssis Ă chenilles portant Ă  l’avant deux rangĂ©es de 5Ă©lĂ©ments horizontaux dont la rotation dĂ©sa-grĂšge le Charbon. Chaque Ă©lĂ©ment porte unTaillant avancĂ© et une palette armĂ©e de Dents,les unes centrales en avant et les autres pĂ©ri-phĂ©riques en retrait ---. Un Racloir ramasse leCharbon --- remontĂ© par le Convoyeur Ă  ra-clettes.” [221] t.1, p.257/59.

COLOMBE : ¶ Outil du tonnelier ... “Sorte de grandRabot utilisĂ© pour donner aux planches du tonneaul’angle et la courbure souhaitĂ©s.” [1795] n°412, p.8.. "n.f. Gros Rabot de tonnelier de 1,20 m de longueur,supportĂ© par deux ou trois pieds, inclinĂ© Ă  45°, ayant leTranchant de son Fer Ă  la surface supĂ©rieure, et qui res-semble Ă  un oiseau. Il sert Ă  Dresser le chant des douel-les du tonneau pour faire le clan ou biseau." [4176]p.377.

COLOMBIE : ¶ “État d’AmĂ©rique du Sud, entrela Pacifique et la mer des Antilles; 1.138.914 km2;28,7 M.hab. Cap. BOGOTA.” [206] ... En 2001, la po-pulation serait de 43,1 Mhab., d’aprĂšs [3230] -2002,p.81.-Voir: Maray.-Voir, Ă  Enfants (Travail des) la cit. [246]n°131 -Nov. 1995, p.5.. Situation des H.Fx des Us. intĂ©grĂ©es en2000, d’aprĂšs [3553] ...StĂ© / Ville n°H.F. Øc Volume CapacitĂ©

m m3 MTf/an PAZ DEL RIOBogota - 6,3 689 -

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ EL PACHO .... “Il faut attendre 1824 pour que la Ferreria (-voir ce mot) d’EL PACHO (lieu-dit 05° 09’ nord;74° 10’ ouest) soit Ă©tablie par le Français BernardDASTE Ă  proximitĂ© d’un Gisement de Fer dĂ©-couvert en 1814 par J. WIESNER ---. En 1833,la Sociedad AnĂłnimo Franco-Colombiano selance dans la Construction d’un H.F. Ă  l’aidede techniciens franç. ---. (Ce H.F.) coule despisons (Pilons ?) de moulin, des instrumentsagricoles, des Enclumes, des Balcons, et deslingots (Gueuses).” [5339] p.338 ... “Contrai-rement aux installations d’IPANEMA au BrĂ©silet d’YBICUI au Paraguay, le H.F. d’EL PACHOfit usage de Charbon de terre.” [5339] p.338,note 24 ... Le “monopole et la proximitĂ© d’unmarchĂ© protĂ©gĂ© par des coĂ»ts de TransportĂ©levĂ©s expliquent sans doute la survie de ceH.F. durant une cinquantaine d’annĂ©es.”[5339] p.339.ïżœ PAZ DEL RIO .... DELATTRE & FROUARD “dĂ©veloppe ses acti-vitĂ©s Ă  l’étranger, avec notamment un H.F.d’une capacitĂ© de 500 Tf, Ă©tudiĂ©, fabriquĂ©, ex-pĂ©diĂ© et montĂ© par le personnel de l’entrepri-se, Ă  PAZ DEL RIO, en 1951/52.” [2643] <Villede Frouard-Accueil.mht> -sd.

COLOMBIER : ¶ Sur les vieux H.Fx de laVallĂ©e de l'Orne, Ă©lĂ©ment de RefroidissementsituĂ© Ă  la partie haute des Étalages:

- À JƒUF, BoĂźte des Étalages sous la MarĂą-tre, elle-mĂȘme refroidie par Ruissellement.

- À MOYEUVRE, petite Chapelle en Fonteou en Acier, refroidie extĂ©rieurement par desPissettes avec Eau; elle avait le mĂȘme rĂŽleque les Fausses Chapelles, ou les Chapellesborgnes.

COLOMBITE : ¶ “MinĂ©ralog. Niobotantalate naturelde Fer et de ManganĂšse, utilisĂ© comme minerai de nio-bium -ou colombium-. -Syn.: Niobite-. -On Ă©crit aussi:

Columbite-.” [206]Syn. de BayĂ©rine, pour [154].. Niobate ou hyponiobate de Fer et de manganĂšse; syn.de Niobite et BaiĂ©rine, d'aprĂšs [152].ïżœ FORMULE... Fe(NbO3), d’aprĂšs [843] p.308.

COLOMBITE-TANTALITE : ¶ Syn.: “Colombo-tantalite (sans ‘trait d’union’). Niobiate et tantalate deFer et de ManganĂšse: (Nb,Ta)2O6(Fe,Mn). = Niobite,Tantalite, Torrelite.” [1521] p.279.

COLOMBOTANTALITE : ¶ Syn.: “Colombite-Tantalite (ici, sans ‘trait d’union’).” [1521] p.279.

COLONE : ¶ À la Houillerie liĂ©geoise, "colonne;tuyau de Fer ou de Fonte. On distingue:

- les 'Colones a ĂȘr comprimĂ© (pour l’Air compri-mĂ©)', en Fer, de 5 m de long, 5 Ă  10 cm de Ø; on lesemploie aussi pour faire un portevoix;

- les 'Colones a l'ĂȘwe (pour l'eau)' ou 'di r'foul'mint(de refoulement)', -et d'aspiration- des Pompes Ă©lectri-ques, en Fonte;

- les 'Colones a wapeûr (pour la Vapeur)', en Fer, de3 à 6 m de long et de Ø variable." [1750]

COLONIE : ¶ En Russie, Établissement deproduction de Charbon de Bois situĂ© en plei-ne forĂȘt, comprenant un certain nombre d’élĂ©-ments d’accompagnement; -voir, Ă  ProcĂ©dĂ©des Colonies, la cit. [6] t.2, p.82/83.¶ Mode d’habitat Ouvrier situĂ© Ă  proximitĂ© du lieu detravail, et destinĂ©, Ă  l’origine, Ă  loger des populationsĂ©trangĂšres, complĂšte J. NICOLINO.-Voir, Ă  Caserne, la cit. [29] -3/1969, p.149.-Voir, Ă  Population flottante, la cit. [1687] p.255.. À propos d’une Ă©tude sur les Mineurs de Fer de la rĂ©-gion de TRIEUX, on note: “Tant bien que mal, une par-tie de ces Immigrants italiens, ainsi que des Polonaisen nombre beaucoup moins important, s’installent au-tour des Puits, formant des Colonies plus ou moinsmouvantes.” [1445] p.13.

COLONIE DES HAUTS-FOURNEAUX : ¶ CitĂ©ouvriĂšre, Ă©difiĂ©e Ă  57120 ROMBAS, Ă  proximitĂ© del’Us., vers 1900 ... Les maisons, Ă  un seul Ă©tage et plu-sieurs logements Ă©taient appelĂ©es ‘Casernes’. Ces mai-sons bordent actuellement les Rues d'Argonne, ClĂ©-menceau et Wilson (2007), d’aprĂšs [4228] p.22.

COLONIE MINIÈRE : ¶ Colonie (-voir ce mot, entant que regroupement d’habitats ouvriers) rĂ©servĂ©e auPersonnel des Mines.. "... Pour loger leurs milliers d’Ouvriers, les patrons(des Mines de Fer et de Charbon), ont installĂ© depuisla fin du 19Ăšme s. des Colonies miniĂšres, oĂč toutes lesmaisons sont construites Ă  l’identique. // De jour com-me de nuit, la vie s’y dĂ©roule au rythme des prises deservice et la cohabitation entre les diffĂ©rentes nationa-litĂ©s de travailleurs se structure autour des endroits pu-blics: CoopĂ©ratives miniĂšres, associations sportives etmusicales ou encore Ă©glises. // Les fĂȘtes laĂŻques et reli-gieuses comme la Ste-BARBE participent aussi de lacohĂ©sion de ces Colonies: agglomĂ©rations nĂ©es de laMine et pour la Mine.” [2579] n°3 -Sam. 16.10.1999,p.XXX.

COLONNADE : ¶ Rangée de colonnes ... Au19Úme s., certains types de H.Fx étaient sup-portés par une ou deux rangées de Colonnesdisposées en cercle.-Voir: H.F. sur double Colonnade & H.F. sursimple Colonnade.. Vers 1865, pour un H.F. du CREUSOT, "leMassif extérieur, qui a 1 m d'épaisseur --- re-pose sur une Colonnade (de 8 Colonnes) parl'intermédiaire d'une Corniche en Fonte ---.La Chemise Réfractaire est soutenue --- sur laColonnade intérieure (de 8 Colonnes)." [2224]t.3, p.553/54.

COLONNE : * À la Mine ...¶ En "-GĂ©ologie-, zone minĂ©ralisĂ©e Ă©troite,d'allongement subvertical dans un Filon."[267] p.15.Syn.: Colonne minĂ©ralisĂ©e ou Lentille(s) mi-nĂ©ralisĂ©e(s).-Voir, Ă  Chapelet et Mittel, les cit. [599] n°4 -1975, p.36.¶ À la Mine, “tube tĂ©lescopique que l'oncoince entre Toit et Mur pour servir de sup-port Ă  un Marteau-Perforateur -afin de rĂ©ali-ser un Ă©ventail de trous de Sondage en faisant

Page 45: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 393 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

pivoter le Marteau autour d’un axe horizon-tal-.” [1963] p.29.¶ À la HouillĂšre de LA MACHINE, nom donnĂ©au Puits de Mine CuvelĂ©, in [1620].¶ En terme minier, "tuyauterie alimentant leFond en Air comprimĂ© ou destinĂ©e Ă  l'Exhau-re." [267] p.15.. Pour la Houillerie liĂ©geoise, -voir: Colone.

* À propos de Four ...¶ Sur le Bas-Fourneau protohistorique, prĂ©-sentĂ© dans le cadre du Festival ICRONOS,BORDEAUX 1996, partie supĂ©rieure oĂč culmi-ne d’ailleurs le Gueulard -bouche Ă  l’air libre-qui atteint 350 °C pendant la partie active dela fabrication ... -Voir, Ă  Bas(-)Fourneau /DiffĂ©rents types de Bas-Fourneaux, les notesissues de [2517].¶ À la Forge catalane, disposition du Charbonde bois et du Minerai qui forment deux tasdistincts et adjacents, sĂ©parĂ©s par un plan ver-tical.-Voir, Ă  Bas(-)Foyer / L’ex. type: la Forge ca-talane, la cit. [427] p.28.¶ Au H.F., mode de supportage.ïżœ Support de MarĂątre ...-Voir: Fourneau sur Colonne.. A la fin du 19Ăšme s., “le corps du H.F. estsupportĂ© par des Colonnes creuses en Fonte.”[5314] p.190.. Ce terme dĂ©signait les grandes BĂ©quilles quitransmettaient au sol le poids de la Cuve desanciens H.Fx par l'intermĂ©diaire de la MarĂą-tre. Il y avait, en gĂ©nĂ©ral, 2 TuyĂšres entre 2Colonnes ... Pour un H.F. de 10 TuyĂšres, la derniĂšre Ă©taitappelĂ©e ... 5Ăšme Colonne, bien entendu ! ◊ Humour ... Dans les annĂ©es 1940, les espions avaient l'ha-bitude de se cacher derriĂšre la 5Ăšme colonne en partant duTrou de CoulĂ©e, d'oĂč le nom que l'on donnait Ă  leur organisa-tion, d’aprĂšs note historico-comique de l’humoriste M. BUR-TEAUX.ïżœ Support de structure .... À la fin du 19Ăšme s., "dans les Fourneaux dutype BUTTGENBACH ---, la Plate-forme duGueulard est soutenue par de grandes Colon-nes en Fonte ou en TĂŽle, dont le prix ne grĂšvepas entiĂšrement la construction, car elles ser-vent de Conduites de Gaz." [901] p.47 etpl.V, fig.2.¶ Dans un COWPER, Ă©lĂ©ment vertical de sup-port des Ruchages par l’intermĂ©diaire desSommiers et des Grilles, -voir ces mots.. Dans un cours des annĂ©es (19)40, destinĂ©aux futurs Professionnels de ROMBAS, on re-lĂšve: “Des Colonnes supports en Fonte spĂ©-ciale, rĂ©sistant aux hautes tempĂ©ratures et auxvariations brusques de tempĂ©rature, reçoiventles Sommiers en Fonte, disposĂ©s horizontale-ment.” [113] p.42.¶ ÉlĂ©ment de la structure du Cubilot.. “Le Cubilot est habituellement supportĂ© par 4 Colon-nes en acier de 1,5 Ă  2 m de haut, avec des sections enU ou I, Ă©paisses d’environ 6 mm.” [5146] p.3.

* À la Forge ...¶ Syn. de Jambe dans le Martinet de type ter-minal.. "Les Colonnes de pierre -et parfois aujour-d'hui de ciment- sont plus rares: on ne les ren-contre guĂšre que dans le midi." [29] 3-1960,p.45.. “À l’origine et pendant trĂšs longtemps, lesColonnes et la charpente (de l’Ordon) Ă©taienten bois -du chĂȘne, en gĂ©nĂ©ral-, faites de gru-mes juste Ă©quarries pour les besoins de l’as-semblage. // Dans certaines rĂ©gions cepen-dant, on utilise des Colonnes en pierre,particuliĂšrement dans le midi de la France, enEspagne et en Italie. Puis dans les dernierstemps des Martinets, on utilisa des Colonnesen Fonte.” [1178] n°21 -Mai 1996, p.9 etd'aprĂšs [29] I-3 p.14.

* Au Laminoir ...¶ Dans un Laminoir Ă  Fer, sĂ©rie de forts sup-ports en Fonte ou en acier oĂč "sont placĂ©s desCoussinets qui portent les Cylindres du Lami-noir.” [856] p.72.. "La Colonne se compose d'un cadre en Fon-

te reposant sur une plaque Ă  ergots rendue so-lidaire de la Colonne par l'interposition decoins. La Colonne est renflĂ©e Ă  sa partie supĂ©-rieure, pour laisser passer une vis Ă  filet carrĂ©qui tourne dans un Ă©crou en bronze. Cette viss'appuie sur le Coussinet du Cylindre supĂ©-rieur par l'intermĂ©diaire d'une BoĂźte de sĂ»retĂ©en Fonte, qui se brise lorsque les efforts exer-cĂ©s sur le Cylindre deviennent trop considĂ©ra-bles. Les Tourillons reposent sur des Coussi-nets en bronze, maintenus eux-mĂȘmes dansdes piĂšces en Fonte nommĂ©es Empoises.”[961] p.132.

* À la Fonderie ...¶ "La Colonne est la partie cylindrique duCubilot comprise entre le Plancher de Char-gement et le plan passant par le point de ren-contre des axes des TuyĂšres. Sa hauteur cor-respond Ă  la distance entre ces deux plans ---H = 1 + D (avec H m hauteur et D m Ø intĂ©-rieur de la Colonne)." [2799] t.5, p.13.¶ Outil du Mouleur ... C'est une tige cylindrique aubout de laquelle est fixĂ©e une petite rondelle.Loc. syn.: Vitrier, d'aprĂšs [1823] p.36/37.

* Divers ...¶ “Support en principe vertical, constituĂ© par un fĂ»t de sec-tion proche du cercle que surmonte gĂ©nĂ©ralement un chapi-teau et qui repose souvent sur une base, le tout constituantune ens. esthĂ©tiquement Ă©laborĂ©.” [206] ... ”n.f. Pilier rondfait pour soutenir, ou pour orner un bĂątiment, un buf-fet, un tabernacle, une table, &c.” [3191] ... Cet Ă©lĂ©-ment d'architecture a Ă©tĂ© utilisĂ© pour le marquage desAciers.-Voir: Acier Ă  2 colonnes.-Voir, Ă  ConsĂ©cration du Fer, la cit. [4136] p.108.◊ Étym. d’ens. ... ”Provenç. colonna, colompna, co-ronda; espagn. columna; ital. colonna; du lat. columna,de columen, soutien.” [3020]MÂT : Colonne Ă  la hune.

COLONNE À BASE FUYANTE : ¶ pl. Mo-de de supportage du H.F..-Voir, Ă  Portique, la cit. [470] p.28 et fig.22,p.27.

COLONNE À PLATEAUX : ¶ “GĂ©n. chim. AppareilutilisĂ© dans le raffinage du pĂ©trole et dans d’autres in-dustries, pour la distillation fractionnĂ©e.” [206] Ă  ...COLONNE. À la Cokerie de THIONVILLE (57100), dans les an-nĂ©es 1950, au traitement des Sous-produits, syn. de Co-lonne de rectification ... Voir, Ă  Rectification du Ben-zol lavĂ©, la cit. [5627] n°7 –Sept. 1955, p.35.

COLONNE ABDER HALDEN : ¶ À la Cokerie,"appareil utilisĂ© pour la Distillation des Goudrons avecsoutirage Ă©tagĂ© des diffĂ©rents produits sur toute la hau-teur de la Colonne." [33] p.96.MAUSOLÉE : Colonne de feu.

COLONNE À SELS FIXES : ¶ À la Coke-rie, les Eaux rĂ©siduaires contiennent entre au-tres de l’Ammoniaque sous forme de sels. Lessels volatils, issus de la rĂ©action chimiqueentre l’Eau ammoniacale (plutĂŽt basique) avecdes acides faibles, sont prĂ©sents dans l’eau(ex.: acide carbonique) ... Les sels fixes sont issusdes rĂ©actions avec les acides forts (tel l’acidechlorhydrique, ou sulfurique, liĂ© Ă  la prĂ©sence de chlo-re ou de Soufre dans le Charbon) ... On a donc dessels de forme ‘NH4Cl’ (par ex: Chlorure d’ammo-nium) ... Pour se dĂ©barrasser de l’Ammoniacpar lavage, tout le Gaz NH3 est dissout dansl’eau sous forme de sels volatils ou fixes ...Les eaux de lavage, comme les Eaux rĂ©siduai-res sont distillĂ©es dans des Colonnes ... Pourles sels volatils, il suffit de chauffer l’eaupour dissocier l’Ammoniac dans les sels vola-tils ... Pour les sels fixes, on ajoute une base -gĂ©nĂ©ralement de la soude caustique- Ă  50 %de concentration; on a alors dans les colonnesdes rĂ©actions du style NH4Cl + NaOH --->NaCl + H2O + NH3 ... À la Cokerie de MAR-CHIENNE, par dĂ©formation ou appellation on adonc une colonne Ă  sels fixes, d’aprĂšs notesde F. SCHNEIDER.Loc. syn.: Colonne de DĂ©sammoniacage, -voir cette exp.. À COCKERILL-MARCHIENNE, la surveillance

de la Colonne Ă  Sels fixes est assurĂ©e parl’OpĂ©rateur NH3.

COLONNE ASSYRIENNE À FÛT CANNELÉ : ¶Type de colonne en Fonte supportant les ouvrages aĂ©-riens du mĂ©tro, dessinĂ©e par l’architecte Jean-CamilleFORMIGÉ.. Un ex. est visible sur la Ligne de mĂ©tro n°2, Ă  la sta-tion LA CHAPELLE, datĂ©e de 1903; la dĂ©nominationvient d’un art. de L.-C. BOILEAU, dans la revue L’Ar-chitecture, en 1903, d’aprĂšs [4384] p.109.

COLONNE CREUSE : ¶ Au H.F. de la se-conde moitiĂ© du 19Ăšme s., support de Plate-forme du Gueulard servant en mĂȘme tempsde Descente de Gaz ... -Voir, Ă  Aveyron, lacit. [4540] p.260/61.

COLONNE D'AÉRAGE : ¶ À la Mine,c'est une conduite amenant l'air frais dans lesChantiers, le Retour d'air se faisant par uneGalerie.Autres exp.: Colonne de Canars, Colonne deTubes, Colonne de Ventubes, Gayots.

COLONNE D’AIR : ¶ À la Mine, tuyau quiamĂšne l’Air comprimĂ© au Fond.. ”F.M.: Comment faisiez-vous pour descen-dre le Plan inclinĂ©(*)? L.B.: Fallait descendre Ă pied. Y'avait des Colonnes d'air et y'avait desRails, forcement, pour les Wagons. On pre-nait la Colonne d'air, on mettait les deuxpieds sur les Rails et zou.” [3634] Entretienavec Louis BOURIGAULT ... (*) Le Plan Ă©tait enpente d’environ 35 degrĂ©s.

COLONNE D’ANGLE : Aux H.Fx de NEU-VES MAISONS (54230), exp. qui dĂ©signe un despieds de la Tour carrĂ©e.-Voir, Ă  Être pris du Gaz, la cit. [5088] p.8.

COLONNE DE CHAUFFE : ¶ Dans un Four de rĂ©-duction, masse de la Charge Ă©chauffĂ©e par le gaz pro-venant des TuyĂšres.. ”Dans la Colonne de chauffe se produit une Oxyda-tion de l’HĂ©matite qui donne de la MagnĂ©tite laquellesera transformĂ©e en Scorie et Fer mĂ©tallique selon lesproportions suivantes: 3 Fe2O3 ---> 2 Fe3O4 -> 2Fe2SiO4 + 2 Fe, soit, stoechiomĂ©triquement une quan-titĂ© de Fer mĂ©tallique Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la quantitĂ©de Fer prĂ©sente dans la Scorie(1) ! Il vaut donc mieuxavoir un Minerai riche en Fer -une Teneur d’au moins50 %-.” [3939] ... (1) C’est, fait remarquer M. BUR-TEAUX, heureusement un rĂ©sultat en gĂ©nĂ©ral trop pessi-miste.

COLONNE DE CHUTE : ¶ Conduite for-cée verticale de la Trompe à eau.-Voir, à Madrier en TÎle de Fer, la cit. [29] I,3-1960, p.49/50.

COLONNE DE COKE : ¶ C'est, dans le H.F.mĂȘme, un autre nom de la Grille de Coke.¶ Autre nom du Scrubber, appareil du RĂ©seaude Lavage de Gaz, constituĂ© d'une Tour rem-plie de Coke.

COLONNE DE CUVE : ¶ Au H.F., Colonnequi supporte la Cuve au niveau de la MarĂątre.. “Vue des 4 H.Fx en montage aux Us. THYS-SEN Ă  HAGONDANGE. Les Carcasses (-voir cemot) supportent le poids des Monte-ChargeinclinĂ©s desservant les Gueulards, tandis quela Charge de la Cuve en Maçonnerie et soncontenu s’appuie sur des Colonnes de CuvespĂ©ciales.” [2643] <CNUM 4KY28.89, lĂ©g. photo229> -sd.

COLONNE DE DÉSAMMONIACAGE : ¶ Àla Cokerie, colonne de Distillation, gĂ©nĂ©rale-ment en acier au titane, garnie de plateaux,dans laquelle, on extrait l’Ammoniaque del’Eau rĂ©siduaire par injection de Vapeur d’eauet de lessive de soude caustique (NaOH) ...Les Teneurs voisines de 10 g/l d’eau Ă  l’en-trĂ©e sont ramenĂ©es Ă  moins de 50 mg/l Ă  lasortie ... Cette installation est prolongĂ©e gĂ©nĂ©-ralement par un traitement complĂ©mentaire

Page 46: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 394 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

par voie biologique, d’aprùs note de F.SCHNEIDER.Loc. syn.: Colonne à Sels fixes, -voir cetteexp..

COLONNE DE DISTILLATION : ¶ À laCokerie, cette exp. apparaĂźt comme plus frĂ©-quente que Colonne distillatoire; -voir cetteexp..-Voir: Colonne de Fractionnement.

COLONNE DE FER : ¶ Autre nom du Pilier deDHAVA, prĂšs de DELHI, en Inde, ForgĂ© au 4Ăšme s. denotre Ăšre.-Voir, Ă  Ouvrages en Fer, la cit. [590] p.64.¶ Lors de la Guerre d’Espagne, unitĂ© rĂ©publicaine re-groupant des partisans anti-franquistes.. “En souvenir de la Colonne de Fer ... La Colonne deFer Ă©tait principalement constituĂ©e des Ă©lĂ©ments lesplus extrĂ©mistes de la ConfĂ©dĂ©ration nationale des tra-vailleurs -C.N.T.- et de la FĂ©dĂ©ration anarchiste ibĂ©ri-que -F.A.I.-. ComposĂ©e de paysans et d’ouvriers del’industrie, elle est opĂ©rationnelle dĂšs le 19 Juil. 1936,2 jours aprĂšs le coup d’état militaire en Espagne. LaColonne de Fer a participĂ© notamment aux combatssur le front de TERUEL. Alors que la militarisation desmilices est devenue irrĂ©versible dĂšs le dĂ©but de 1937,selon la volontĂ© du gouvernement rĂ©publicain, la Co-lonne ne sera transformĂ©e en 83Ăšme brigade et intĂ©-grĂ©e Ă  la 41Ăšme division que le 21 Mars 1937.” [162]des Dim. 17 & Lun. 18.01.1999, p.23.ïżœ Titre d’ouvrages ...— Chronique passionnĂ©e de la Colonne de Fer, parAbel PAZ ... -Voir, Ă  Libraire (Chez le), le titre de celivre.— Colonne de Fer (La), par Abel PAZ. Barcelone,Hacer (trad. en français) -1997, selon note de J.-M.MOINE.

COLONNE DE FER (La) : ¶ Groupe d’inspiration anar-chiste constituĂ© Ă  37000 TOURS, vers 2010 et qui s’estfondu en 2012 dans le ‘Front de gauche’ de Jean-Luc MÉ-LANCHON, note J.-M. MOINE -Sept. 2012... “C’est un peu gĂȘnĂ© que je commets cet article d’autant queje ne veux pas me permettre de reprocher Ă  des camarades dechanger de positionnement(s). Cela relĂšve d’un choix indivi-duel et cela leur appartient. Il y aura toujours un ayatollah del’anarchisme pour reprocher Ă  tel ou tel autre, de renonceraux discours flamboyants afin de s’atteler Ă  manier la Tourbede la lutte sociale. // Mais, tout de mĂȘme, lorsque le groupus-cule parmi les groupuscules -spĂ©cialitĂ© tourangelle garantie-dĂ©nommĂ© La Colonne de Fer est apparu, il y a plus d’un ansur nos bords de la Loire, on s’est interrogĂ©: certains ont cri-tiquĂ©, d’autres ont Ă©tĂ© dubitatifs; mais on s’est dit finalement,pourquoi pas? Force est de constater que, mis Ă  part un bloginternet bien ficelĂ©-http://lacolonnedefer.wordpress.com-,l’affaire relĂšve du fiasco politique. Fiasco d’autant plus mar-quĂ© que les membres de La Colonne de Fer viennent de re-joindre le ‘Front de Gauche’, renonçant ainsi Ă  toute perspec-tive de changement radical de l’ordre social au profit d’unevolontĂ© bien moins ambitieuse: celle de ‘faire pression sur legouvernement socialiste afin qu’il engage des rĂ©formes vrai-ment de gauche’ -sic-.” [5106] n°76 -Juil./AoĂ»t 2012, p.2.

COLONNE DE FOUR : ¶ Dans un Four derĂ©duction, masse de la Charge.. ”Pour le dĂ©tail la transformation en Fer sefait selon les Ă©tapes suivantes: (Par une suitede RĂ©ductions) l’HĂ©matite Fe2O3 donne Ă  450°C de la maguĂ©nite (aimantĂ©e), qui donne Ă 700 °C de la MagnĂ©tite Fe3O7, qui donne Ă 850 °C de la WĂŒstite FeO, qui donne Ă  1200-1300 °C Fe-C MĂ©tal. Pour rĂ©ussir cette trans-formation il faut une Colonne de Four de 1,2m, au moins, de haut, d’oĂč la construction de1,5 m pour (un) Bas-Fourneau.” [3939]

COLONNE DE FONTE : ¶ Colonne dont le matĂ©-riau constitutif est la Fonte de Moulage.ïżœ Chanson .... Du couplet n°2 de la Chanson Rue Watt, de 1954, in[4485] p.574, on relĂšve, selon [4479] ...

‘... Sur ces allĂ©es grillĂ©esSur ces Colonnes de Fonte

Qui viennent du ParthĂ©nonOn l’appelle la rue Watt

Parce que c’est la plus bath, ---'.

COLONNE DE FRACTIONNEMENT : ¶À la Cokerie, Colonne permettant la sĂ©para-tion du Benzol, de l’eau et de la Naphtaline.-Voir Ă  DĂ©benzolage, la note de V. SCOTTO -Mai 2016.

COLONNE DE LAVAGE : ¶ À la S.F.P.O.,syn. de Tour de Lavage du Gaz de H.F..

COLONNE DE MARÂTRE : ¶ Colonne,de Fonte d'abord, puis constituĂ©e d'un pilieren acier, qui supporte le H.F. Ă  la MarĂątre.On trouve aussi simplement: Colonne.. "Les Colonnes de MarĂątre sont souvent in-clinĂ©es suivant les gĂ©nĂ©ratrices d'un cĂŽne demaniĂšre Ă  dĂ©gager les abords du Creuset(1)."[1511] p.110 ... (1) Cette inclinaison, prĂ©ciseM. BURTEAUX, amĂ©liore aussi la stabilitĂ© de lastructure du H.F..

COLONNE DE MARÂTRE À BASEFUYANTE : ¶ Dans le H.F. du 20Ăšme s., Co-lonne de supportage de la MarĂątre, qui est in-clinĂ©e par rapport Ă  la verticale.-Voir: Colonne Ă  base fuyante.. La MarĂątre "est supportĂ©e par des Colonnesde MarĂątre Ă  base fuyante pour dĂ©gager lesabords du Creuset." [213] p.6.

COLONNE DE 1.000 PIEDS : ¶ Exp. syn. de Colon-ne en fonte ajourĂ©e.. ”Un autre projet (de TREVITHICK) a Ă©tĂ© la Colonnede 1.000 pieds (305 m) en Fonte MoulĂ©e (prĂ©vue) pourcommĂ©morer le Reform Act (importante rĂ©forme Ă©lec-torale au Royaume-Uni) en 1832.” [2643]<learningcurve.gov.uk> -Sept. 2008.

COLONNE (de Minerai) : ¶ À la Mine,“dans un Gisement de type filonien, dĂ©velop-pement vertical du remplissage minĂ©ralisĂ©.”[854] Supp.-Voir: Colonne, Colonne intrusive, ColonneminĂ©ralisĂ©e, Colonne riche.

COLONNE (de position du Monte- Charge): ¶ Aux H.Fx de LA PROVIDENCE-RÉHON,support graduĂ© installĂ© dans le local du Ma-chiniste permettant de suivre linĂ©airementl’avancement du Chariot Porte-Benne surl’ens. de son cheminement ... La Colonne,d’une hauteur ≈ 2 m, Ă©tait constituĂ©e de 2Fers ‘U’, laissant passer un cĂąble porteur del’indicateur de position se dĂ©plaçant verticale-ment. Par ailleurs, ce cĂąble portait des repĂšrescorrespondant Ă  la Voie d’origine de la Ben-ne, cette information n’étant valable qu’aumoment du dĂ©part, prĂ©cisent L. VION & J.-P.VOGLER.Loc. syn.: Indicateur (de position du Monte-Charge).. Au H.F.5, on relĂšve: "28 Sept. 1959: RĂ©parĂ©la Colonne de la flĂšche indicatrice d’ouver-ture du Gueulard.” [2714] ... Ici, le C.M. n’estpas prĂ©cis: il s’agit bien d’une intervention

sur la Colonne ... de position du Monte- Char-ge; celle-ci supportant le Cadran porteur de laflĂšche indicatrice d’ouverture du Gueulard estpar le fait mĂȘme la Colonne de ce mĂȘme Indi-cateur (!).

COLONNE D'ÉPUISEMENT : ¶ À laMine, tuyauterie assurant l'Exhaure des eaux,d'aprĂšs [263] t.III, p.95.

COLONNE DE PURGE : ¶ "La Vapeurd'Eau contenue dans le Gaz (de H.F.) se con-dense et se dépose dans les Conduites. CetteEau s'écoule dans les Conduites verticalessupportant la Conduite de Gaz. // Ces Colon-nes de Purge sont de deux types ...

- dans l'un, l'Eau s'accumule et est évacuée par desrobinets-siphons, clapets automatiques d'évacuation,

- dans l'autre, la Colonne plonge dans un bac rem-pli d'Eau -Joint hydraulique (ou Bain de pied)-.Des clapets verticaux ou inclinés et des Por-tes de visite permettent de nettoyer les Colon-nes. Un Contrepoids sur chaque clapet facilitela fermeture et équilibre la pression d'Eau."[113] p.41 ... Voir la fig.325a.-Voir, à Joint hydraulique ouvert, la cit. [113]t.1, p.70 & t.2, fig.139.

COLONNE D'ÉQUILIBRE : ¶ Dans leFonçage Ă  niveau plein de CHAUDRON, co-lonne creuse munie de robinets qui permetd'admettre de l'eau au-dessus du fond mobileet ainsi de faire descendre le Cuvelage,d'aprĂšs [3790] t.VIII, classe 47, p.10/11.

COLONNE DE RECTIFICATION : ¶ À laCokerie, loc. syn.: Colonne de distillation,Colonne de fractionnement.-Voir, Ă  Rectification du Benzol lavĂ©, la cit.[5627] n°7 –Sept. 1955, p.35.

COLONNE DE RÉDUCTION : ¶ Exp. em-ployĂ©e pour dĂ©signer la Cuve du Bas-Fourneauprimitif, in [1727], selon texte de M. BARBIER.

COLONNE DE REFROIDISSEMENT : ¶À la Cokerie de SERÉMANGE, nom de l’appa-reil refroidissant le Gaz comprimĂ© destinĂ© Ă l’alimentation des TAF (Trains -de laminoir- ÀFroid).-Voir, Ă  DĂ©misteur, la cit. [675] n°76 -Oct.1995, p.6/7.. Cette Colonne mĂ©tallique, rappelle F.SCHNEIDER, est sĂ©parĂ©e en 3 Ă©tages commu-niquant entre eux ...

- Le 1er Ă©tage est alimentĂ© en eau refroidie parun systĂšme de RĂ©frigĂ©rants Ă  spirale, le contact est di-rect entre l’eau et le Gaz, et la tempĂ©rature chute de100 Ă  30 °C environ.

- Le 2Ăšme Ă©tage est alimentĂ© en eau rĂ©frigĂ©rĂ©epar le Groupe Frigo; le contact est direct entre l’eau etle Gaz; la tempĂ©rature passe de 30 Ă  16 °C environ.

- Le 3Ăšme Ă©tage sert Ă  un dernier Lavage Ă l’Huile de DĂ©benzolage, permettant de piĂ©ger les der-niĂšres traces de Benzol et de Naphtaline du Gaz.L’Huile de lavage est injectĂ©e ensuite dans le circuitd’Huile benzolĂ©e au niveau du Laveur Ă  Benzol.¶ Au H.F., loc. syn de Colonne refroidissan-te, -voir cette exp..

COLONNE DE RETENUE : ¶ Dans unSondage, tubage mĂ©tallique qui a pour but demaintenir les terrains.. M. GUERIN avait ”l'intention d'affranchir lesSondages de l'inconvĂ©nient, si grave et si coĂ»-teux des Colonnes de retenue, dont la multi-plication dans certains terrains amĂšne forcĂ©-ment la diminution des Ø. (Il) pensait yarriver au moyen d'un liquide, dont il donnela recette, et qui devait silicater les parois,meubles et Ă©boulantes, rencontrĂ©es par lasonde.” [3790] t.VIII, classe 47, p.18.

COLONNE DE(s) CHARBON(s) : ¶ En gĂ©-ologie, schĂ©ma reprĂ©sentant sur une mĂȘmeverticale, les diffĂ©rentes Couches de Charbon

Page 47: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 395 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

d’un Gisement. Les Couches sont habituelle-ment numĂ©rotĂ©es en partant de la Couche laplus profonde; c’est-Ă -dire celle qui est au-dessus du Millstone Grit.. ”En prĂ©sentant une colonne des Charbons del’Indiana, je n’ai pas employĂ© les nombres,mais j’ai adoptĂ© Ă  leur place des lettres (-voir:CHARBON ‘X’).” [4074] p.167.

COLONNE (des Charges) : ¶ Ensemble desMatiÚres Chargées dans le H.F. et prises ver-ticalement; on peut ainsi calculer l'effort depression qu'exerce, à tout niveau, la Colonnedes Charges située au-dessus.COLONNE : Ordre de marche.

COLONNE DE STRIPPING : ¶ À la Coke-rie, “Colonne assurant principalement l’élimi-nation de l’Ammoniac contenu dans les EauxrĂ©siduaires.” [2083] n°39 -Juin 2000, p.5.

COLONNE DES VEINES DE CHARBON: ¶ Exp. syn. de Colonne de(s) Charbon(s).. ”La Colonne des Veines de Charbon duKentucky prĂ©sente 412 m de strates au-dessusdu Millstone Grit (GrĂšs Houiller Ă  la base ducarbonifĂšre).” [4074] p. 171/72.

COLONNE DE TREILLAGE : ¶ ”On appelle Co-lonne de Treillage, une Colonne Ă  jour dont le fĂ»t estde Fer, et d'Ă©chalas ---. Elle sert Ă  dĂ©corer les portiquesde Treillage.” [3191] Ă  ... TREILLAGE.

COLONNE D’EXHAURE : ¶ À la Mine,tuyauterie mĂ©tallique installĂ©e dans un Puitspour remonter les Eaux d’Exhaure, selon pro-pos de J.-P. LARREUR.. À propos de l’U.E. Provence, on relĂšve: “‘Nosinstallations permettent d’Exhaurer 52.000m3/j, mais compte tenu de la forte pluviomĂ©-trie --- nous avons dĂ©cidĂ© de porter notre ca-pacitĂ© Ă  72.000 m3/j’, indique J. C., responsa-ble des Services GĂ©nĂ©raux ÉlectromĂ©caniques---. ‘Nous allons remplacer la Colonne d’Ex-haure actuelle de 300 mm de Ø par une Colon-ne de 400 mm et substituer au groupe moto-pompe de 300 m3/h un groupe plus puissantde 600 m3/h’, poursuit J. C..” [2125] n°151 -Juin 2001, p.7.

COLONNE DISTILLATOIRE : ¶ À la Co-kerie, “Tour garnie de plateaux, munie decloches, dans laquelle s'effectue le Fraction-nement de liquides miscibles ou en solution,par chauffage et injection de Vapeur vive:Colonne distillatoire des Eaux ammoniacales,de DĂ©sessenciement, rectificatrice ---.” [33]p.96 ... Cette Colonne servait autrefois Ă  fa-briquer de la Naphtaline pure; ce n’est plus lecas auj. (2016), oĂč cette opĂ©ration se dĂ©rouledans la Colonne de fractionnement, prĂ©ciseV. SCOTTO -Mai 2016.Exp. syn.: Colonne de Distillation ou Strip-ping.STÈLE : Colonne de feu.

COLONNE DU PUITS : ¶ Cuvelage, arma-ture d’un Puits de Mine.-Voir, Ă  Incident, la cit. [2201] p.36.. D’une Ă©tude sur la remise en Ă©tat des instal-lations de la Meuse, aprĂšs la dĂ©faite alleman-de de 1918, Ă  propos de la Mine de JOUDRE-VILLE, on relĂšve: “La Machine d’Extractiondu Puits n°1, ayant souffert d’un graissagedĂ©fectueux, prĂ©sentait un fonctionnement peusĂ»r. Les Rails de Guidage de la Colonne duPuits, usĂ©s par manque de graissage Ă©taient Ă changer ---. // Au Puits n°2, la batterie dechauffage Ă©tait dĂ©truite et, de ce fait, la circu-lation du Personnel devenait trĂšs dangereusepar suite de la formation de glaçons, dans laColonne du Puits en pĂ©riode d’hiver.” [2375]p.130.

COLONNE DU TREUIL : ¶ Aux H.Fx deLA PROVIDENCE-RÉHON, dĂ©signe l’Appareil

indicateur de position du Chariot Porte- Bennedans la Cabine du Machiniste.. Au H.F.6, on relĂšve: "19 Mars 1961: RĂ©parĂ©Colonne du Treuil.” [2714]

COLONNE EN FER : ¶ Support mĂ©tallique vertical,de dimension rĂ©duite.. SOULANGE-BODIN est devenu curĂ© de N.-D. du Tra-vail, paroisse ouvriĂšre Ă  PARIS, entre VAUGIRARD etMONTROUGE. C’est lui qui fait remplacer l'Ă©glise debois par une nouvelle Ă©glise dĂ©diĂ©e au travailleurs -1899/1901, Ă  l’occasion de l’Exposition Universelle de1900, rappelle J.-M. MOINE ... À propos du nouvel Ă©di-fice, on relĂšve: “Pierre Ă  l’extĂ©rieur, mais Fer Ă l‘intĂ©rieur. Nos ancĂȘtres n’avaient que la pierre et cons-truisaient d’énormes piliers qui empĂȘchent de voirl’autel et la chaire; nous aurons dĂ©sormais de lĂ©gĂšresColonnes en Fer qui se termineront en fines nervurescomme les feuilles du palmier.” [4256] p.166/67, citĂ©in [4255] p.190..

COLONNE EN FER FORGÉ : ¶ Support vertical.. Aux É.-U., “dans les rues larges, les deux voies (duChemin de Fer mĂ©tropolitain) sont indĂ©pendantes etsont supportĂ©es chacune par une seule file de Colonnesen Fer forgĂ©, alignĂ©es le long du trottoir et espacĂ©es de10 m environ. Ces Colonnes Ă  section carrĂ©e s'Ă©vasentau sommet et sont couronnĂ©es par des Longerons enporte Ă  faux qui courent d'une Colonne Ă  l'autre, et surlesquels se posent les traverses en bois auxquelles sontfixĂ©s les Rails.” [4689] p.58/59.

COLONNE EN FONTE : ¶ Support enFonte MoulĂ©e, trĂšs utilisĂ© en particulier au19Ăšme s. Exp. syn.: Colonne de Fonte.ïżœ Au H.F. .... Ce support a Ă©tĂ© employĂ© au 19Ăšme s. ... "LeH.F. de 15 m (de hauteur) construit rĂ©cemmentĂ  HAYANGE, et dont le Massif est supportĂ© pardes Colonnes en Fonte, Est en Feu depuis1838." [1502] -1840, p.51. ïżœ En Architecture ... Monument, en forme de colon-ne, et rĂ©alisĂ© en Fonte.-Voir: Axe cĂ©leste.. “En 1828, Charles BULFINCH employa des Colonnesen Fonte pour soutenir la galerie de la Chambre duSĂ©nat du Capitole des É.-U..” [4775] p.47.. “VIOLLET-LE-DUC prĂ©cise qu'il faut prĂ©fĂ©rer lequillage (assemblage de Colonnes, comme les quillesdans un jeu) de Colonnes en Fonte pour donner plusd'air et de lumiĂšre au rez-de-chaussĂ©e.” [4775] p.59.

COLONNE EN FONTE AJOURÉE : ¶ Monumentde grande hauteur.... Un projet d’anticipation Ă  ... laTour EIFFEL, -voir cette exp... "L'Anglais TREVITHICK, expert bien connu en Ma-chines Ă  Vapeur, avait dĂ©jĂ  proposĂ© en 1833 de cons-truire une Colonne en Fonte ajourĂ©e atteignant la hau-teur symbolique de 1000 pieds (304,80 m), mesurant30 m Ă  la base et 3,30 m au sommet. TREVITHICKcherche Ă  provoquer une souscription, mais il meurtdeux mois aprĂšs la prĂ©sentation de son projet." [1201]p.20.. ”L'ingĂ©nieur anglais TREVITHICK, en 1833, proposad'Ă©riger une immense Colonne en Fonte ajourĂ©e de1.000 pieds de hauteur -304,80 m-, ayant 30 m Ă  labase et 3,60 m au sommet. Mais ce projet fort peu Ă©tu-diĂ© ne reçut aucun commencement d'exĂ©cution.”[2643] La France pittoresque.CAVALCADE : Colonne de chars. Michel LACLOS.

COLONNE EN ‘I’ : ¶ À la fin du 19Ăšme s.,au H.F., sorte de colonne de support.. "La Chemise rĂ©fractaire est entourĂ©e par uneChemise en briques rouges, celle-ci est soute-nue par une MarĂątre en Fonte et 8 Colonnesen I, reposant sur la premiĂšre MarĂątre; cesChemises sont maintenues par des Cordes enFer." [2472] p.491.

COLONNE FERMÉE (Enfournement Ă ) :¶ À la Cokerie, technique de Chargementd’un Four -en usage depuis 1970 environ-,qui consiste Ă  le remplir en captant les Gaz etPoussiĂšres produits pendant l’Enfournement,avec arrosage pulvĂ©risĂ© sous 40 bars dans lesColonnes montantes de la TĂȘte de cheval etrecueil de ces Gaz dans le Barillet ... GĂ©nĂ©ra-lement, note F. SCHNEIDER, un dispositif decaptation est mis en place au niveau des Bou-ches d’Enfournement; le traitement se fait

alors soit sur la Machine Enfourneuse soitdans une installation au sol.. À propos de la Cokerie de SERAING, onnote: “Jusqu’il y a peu, lorsque l’Enfourneuse--- dĂ©versait le Charbon dans les Fours, onĂ©tait obligĂ© de fermer les conduits de rĂ©cupĂ©-ration des Gaz ---, laissant s’échapper Gaz etPoussiĂšres Ă  l’air libre pendant le court mo-ment de l’Enfournement. // Depuis le 15.12dernier (1994), l’Enfournement Ă  ColonnefermĂ©e a progressivement Ă©tĂ© mis en service ---. DĂ©sormais les PoussiĂšres de Charbon sontaspirĂ©es en mĂȘme temps que les Gaz et sontisolĂ©es lors de leur passage dans la nouvelleCentrifugeuse ---.” [1656] n°89 -Avr. 1995,p.10.

COLONNE INDICATRICE (de positionde la Benne) : ¶ Aux H.Fx de LA PROVIDEN-CE-RÉHON, loc. syn.: Colonne (de position duMonte-Charge).. Au H.F.5, on relĂšve: "14 Mars 1965: Rem-placĂ© la Colonne indicatrice de position de laBenne.” [2714]

COLONNE INTRUSIVE : ¶ Mode de dĂ©-pĂŽt d'un Minerai.-Voir, Ă  Formation, l’acception Mines.. "D'autres (Minerais) sont injectĂ©s dans desFilons, ou dans des Colonnes intrusives quirecoupent des terrains sĂ©dimentaires.” [1204]p.42.SACRUM : Base d'une colonne.

COLONNE LAVEUSE : ¶ Aux H.Fx de laS.M.K. en particulier, exp. notĂ©e in [1875]p.10.3 ... Sur le rĂ©seau d’Épuration humide,sorte de pot vertical -sans claies- dans lequelle Gaz montant rencontre un brouillard d’eaupulvĂ©risĂ©e, pour prĂ©cipiter les PoussiĂšres,d’aprĂšs note de B. BATTISTELLA.

COLONNE MANOMÉTRIQUE : ¶ AuH.F., Colonne d’eau de hauteur qui, tout enassurant l’évacuation de l’eau qui arrive, per-met l’équilibrage permanent de la pressionamont du RĂ©seau de Gaz. À propos du H.F.1 de THIONVILLE (57100), ≈1964, on relĂšve: “À la sortie du Cyclone, leGaz brut, dĂ©barrassĂ© de 85 Ă  90 % de sesPoussiĂšres, est introduit un Laveur Ă  pulvĂ©ri-sateurs, de 8 m de Ø. L’Eau de refroidisse-ment et de lavage du Gaz est Ă©vacuĂ©e par Co-lonne manomĂ©trique de 16 m correspondant Ă la pression maximale du Gaz au Gueulard.”[954] n°15 –ÉtĂ©/Automne 1964, p.16.

COLONNE MINÉRALISÉE : ¶ Syn.: Co-lonne (1Ăšre acception) ou Colonne riche.-Voir, Ă  Lentille(s) MinĂ©ralisĂ©e(s), la cit.[599] n°33 -Mai 1990, p.75.

COLONNE MONTANTE : ¶ À la Cokerie,"Conduit circulaire en Fonte en deux parties,revĂȘtu intĂ©rieurement d'un garnissage RĂ©frac-taire et qui recueille les produits de Distilla-tion d'un Four pour les acheminer vers le Ba-rillet, et raccordĂ© Ă  ce Barillet par l'intermĂ©-diaire d'une TĂȘte de Colonne, ou TĂȘte de che-val munie de Clapets d'isolement." [33] p.95.¶ Au H.F., loc. syn.: MontĂ©e de Gaz.. pl. C'est un des moyens de faire le Rabat-tage des PoussiĂšres ... . "Ce procĂ©dĂ© entiĂšre-ment statique consiste en la construction, Ă  lasortie de la Prise de Gaz du H.F., de 2 ou plu-sieurs larges tuyauteries verticales. Cestuyauteries forment une lyre montante. Dusommet de la lyre part, avec un brusque chan-gement de direction le Collecteur de Gazbrut.” [1355] p.254.. Cette exp. Ă©tait utilisĂ©e, en particulier, auxH.Fx de LA PROVIDENCE-RÉHON.RELÈVE : Colonne montante.

COLONNE OBLIQUE : ¶ En architecture, Colonne

Page 48: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 396 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

mise en place obliquement.. “Les Colonnes obliques en Fonte sont ancrĂ©es Ă  desdĂ©s de pierre solidement fondĂ©s; elles sont inclinĂ©es Ă 60 degrĂ©s; leurs chapiteaux reçoivent des solives enFer Ă  T.” [4775] p.59.

COLONNE OUVERTE (Enfournement Ă ) :¶ À la Cokerie, technique de Chargementd’un Four qui consiste Ă  le remplir avecĂ©chappement Ă  l’atmosphĂšre des Gaz et Pous-siĂšres de Charbon produits pendant l’Enfour-nement, conduisant Ă  une forte Ă©mission extĂ©-rieure polluante.

COLONNE PHOENIX : ¶ ÉlĂ©ment de constructioncrĂ©Ă© par la PHOENIX IRON C° Ă  PHOENIX, Pennsylva-nie.. ”InventĂ©e par Samuel REEVES en 1862, la ColonnePHOENIX est creuse et de section circulaire. Elle estfaite (dans le sens de la longueur) de 4, 6 ou 8 seg-ments en Fer forgĂ©; chaque segment comporte deuxbrides qui permettent de le River aux segments voisins---. Les Colonnes PHOENIX Ă©taient usuellement em-ployĂ©es pour les ponts, pour les piĂšces comprimĂ©esdans les noeuds (de charpente) et pour les poutressoumises en mĂȘme temps Ă  la compression et Ă  la flex-ion.” [2643] <Historical Society of the PhoenixvilleArea> -Juil. 2008.. La Colonne PHOENIX â€Ă©tait faite de segments Lami-nĂ©s munis de brides et liĂ©s par des Rivets, formant ain-si une colonne tubulaire creuse. Ses 4 ailes (pour unecolonne Ă  4 segments) la renforçaient. De telles Co-lonnes se rencontraient dans la plupart des pays dumonde. Au Japon, en Russie, en Australie, en AmĂ©-rique du Sud et en Afrique, on trouvait ces Colonnesexcellentes parce qu’elles ne Rouillaient pas, Ă©tantfaites en Fer forgĂ©(1). En 1876, la Colonne PHOENIX aĂ©tĂ© exposĂ©e lors de l’Exposition du Centenaire Ă  PHIL-ADELPHIE dans Fairmount Park; l’Exposition fut unetrĂšs bonne publicitĂ© car y vinrent des commerçants dechaque nation importante.” [2643] <Phoenixville His-tory. Humble Beginnings. Promising Future (= His-toire de Phoenixville. Commencements humbles, futurprometteur), par Michael QUAY. DĂ©cembre 2000> -Juil. 2008 ... (1) Il est vrai que le Fer ForgĂ© issu duPuddlage, trĂšs peu CarbonĂ© et peu chargĂ© en impuretĂ©sRouille difficilement; il serait toutefois intĂ©ressant desavoir ce que sont devenues ces Colonnes au fil desans(2).. Une Colonne de ce genre est proposĂ©e dans l’Album[4133], pl.174, et les profilĂ©s destinĂ©s Ă  la fabricationde cette Colonne se trouvent pl.152(2).(2) selon note de M. BURTEAUX.

COLONNE REFROIDISSANTE : ¶ AuH.F., en amont de l’Appareil ZSCHOCKE, co-lonne verticale prolongeant la Conduite d’ar-rivĂ©e de Gaz, Ă©quipĂ©e Ă  plusieurs niveaux depulvĂ©risateurs d’eau destinĂ©s Ă  ... refroidirsuffisamment le Gaz, avant son entrĂ©e dans leLaveur.On disait aussi: Colonne de refroidissement.. Sur le rapport annuel des H.Fx de HAYAN-GE, en 1929, on relĂšve: “H.F. n°5 & 6: net-toyage des Conduites de Gaz sale, de la Co-lonne refroidissante et des entrĂ©es del’Épuration Ă  sec, de l’entrĂ©e et du CĂŽne duLaveur n°5 ---, les 6 Janv., 24 FĂ©v. ---, 17Nov..” [1985] p.58.

COLONNE RICHE : ¶ En terme minier,RĂ©partition prĂ©fĂ©rentielle d'une MinĂ©ralisa-tion dans les GĂźtes; -voir: RĂ©partition zonĂ©e.Syn.: Colonne minĂ©ralisĂ©e ou Lentille(s) mi-nĂ©ralisĂ©e(s).. À propos de la Mine d'Anthracite de SARE(PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), G. VIÉ Ă©crit: "Le GĂźtese prĂ©sente sous la forme lenticulaire; lesLentilles ou Colonnes riches se succĂšdent Ă intervalles presque rĂ©guliers et elles sont sĂ©-parĂ©es les unes des autres par des passagescharbonneux amincis et brouillĂ©s. D'autrepart, les Descenderies --- ont montrĂ© la par-faite continuitĂ© de ces Colonnes riches enprofondeur, suivant le Pendage de la Couche.Sur les 200 m en direction N-W, le Niveaun°3 a reconnu 8 Colonnes riches qui ont servide base au Traçage de l'Amont Pendage duGisement." [45] -1943 p.114.

COLONNES DE FONTE ACCOUPLÉES : ¶ Ens.

de deux Colonnes de Fonte placĂ©es cĂŽte Ă  cĂŽte.. ”Dans la construction moderne, on emploie trĂšs sou-vent des Colonnes de Fonte accouplĂ©es pour remplacerdes piliers de pierre et soulager la portĂ©e des poutresou portails d'une baie, d'une devanture de boutique,etc.. On les rĂ©unit ordinairement par une bride vers lemilieu de leur hauteur, afin d'Ă©viter les dĂ©vers et de lesroidir l'une par l'autre.” [4210] Ă  ---. ACCOUPLÉ.

COLONNE SILÉSIENNE : ¶ Dans l'instal-lation d’Épuration du Gaz de H.F., syn. de Si-lĂ©sien; -voir, Ă  Appareil prĂ©parateur, la cit.[1500] p.30.

COLONNE-SOLEIL : ¶ Un des projets non retenuau profit de la Tour EIFFEL, mais qui a Ă©tĂ© son seulconcurrent susceptible de l’ĂȘtre ... L’auteur Ă©tait l’ingĂ©-nieur et architecte Jules BOURDAIS, qui a Ă©difiĂ© le Pa-lais du TrocadĂ©ro en 1878. Cette Colonne-soleilconsistait en un noyau en maçonnerie entourĂ© de gale-ries superposĂ©es et de Colonnettes en Fonte. Hauteur:370 m. La Colonne Ă©tait surmontĂ©e d’un phare. LemusĂ©e d’ORSAY possĂšde sa maquette, selon CarolineMATHIEU, Art et industrie, mĂ©tallurgie et plomberied’art au musĂ©e d’Orsay, in [5213] p.260.

COLONNE ZSCHOCKE : ¶ C'était un typede Laveur dans l'installation d'épuration dugaz de H.F..Syn.: Scrubber ZSCHOCKE & (Appareil)ZSCHOCKE, -voir cette exp... "Une batterie de 4 colonnes ZSCHOCKE de 6m de diamÚtre et de 18 m de hauteur, suiviechacune d'un Ventilateur-épurateur à injec-tion d'eau, de 2 m de diamÚtre, tournant à 600tours et commandé par un moteur électriquede 250 ch. L'ensemble d'un Scrubber ZSCHO-CKE et d'un Ventilateur(-épurateur) constitueune unité capable de traiter 60.000 m3 de Gazpar heure en abaissant la Teneur en PoussiÚ-res à 0,5 g/m3." [1500] p.30.

COLONNISTE : ¶ Aux Mines de BLANZYMONTCEAU, “Ouvrier prĂ©posĂ© Ă  l’installationde l’AĂ©rage et Ă  la surveillance {du parfaitĂ©tat}/ {et Ă  l’entretien} des Colonnes d’air.”[447] chap.IV, p.13 & [1591] p.149.

COLORADO : ¶ Au pl. "Ou Paco(s). Au PĂ©rou et auMexique, Minerais d'argent consistant en matiĂšres ar-gilo-Ferrugineuses contenant de l'argent natif mĂȘlĂ© Ă du chlorure d'argent." [154]

COLORADO DE PROVENCE : ¶ RĂ©gion du Vau-cluse riche en anciennes carriĂšres d’Ocre -rappelant lescoloris des parois du cañon du Colorado, et dont le solest formĂ© d’une Dalle Ferrugineuse, -voir cette exp..

COLORANT : ¶ “Substance colorĂ©e naturelle ou syn-thĂ©tique, utilisĂ©e pour donner Ă  une matiĂšre une colora-tion durable. SpĂ©cialement substance employĂ©e pourcolorer certains aliments.” [PLI] -1994, p.244.. “Les colorants sont codĂ©s de E100 Ă  E180, dont 29 au-torisĂ©s ---. E172 reprĂ©sente les Oxydes et Hydroxydesde Fer ---.” [335] -1996, p.1.441.. Colorants, relevĂ©s seulement en pharmacie, par G.-D.HENGEL qui a prĂ©parĂ© ce dossier, in [300] Ă  ... COLO-RANT.

- mĂ©dicament ADVIL-anti-douleurs-: dans la formuleest notĂ©: ‘E172, Oxyde de Fer rouge’.

- mĂ©dicament AMOPHAR -antibiogrippe-: dans la for-mule est notĂ©: ‘... enveloppe de la gĂ©lule: coiffe oran-ge: Oxyde de Fer jaune; coiffe gris clair: Oxyde de Fernoir’.

- mĂ©dicament ERCEFURYL: dans la formule estnotĂ©: ‘E172, Oxyde de Fer jaune’.

- mĂ©dicament IMODIUM: dans la formule est notĂ©:‘E172, Oxyde de Fer noir’.ÉMOTION : Colorant naturel. Michel LACLOS.

COLORATION DE L’ACIER : ¶ Pour apprĂ©cier latempĂ©rature Ă  laquelle on chauffe cet acier pour le fairerevenir, on utilise la curieuse propriĂ©tĂ© qu’a l’acier deprendre diverses colorations selon la tempĂ©rature Ă  la-quelle on le chauffe ... Voici l’échelle des couleurs pro-posĂ©e, in [2652] p.342/43.L’acier poli chauffĂ© Ă  ...

220 °C se colore en ..........jaune trùs pñle 232 ...................................jaune paille 243 ...................................jaune d’or 254 ...................................brun 265 ...................................brun pourpre 277 ...................................pourpre 288 ...................................bleu pñle

300 ...................................bleu indigo

COLORATION DU FER : ¶ DiffĂ©rentes mĂ©thodespermettent de teinter les piĂšces en Fer.ïżœ Le Bleu ... "I. On fait un mĂ©lange d’une solution de140 g d’hyposulfite de soude dans un litre d’eau etd’une solution de 35 g d’acĂ©tate de plomb dans un litred’eau†; on chauffe Ă  l’ébullition et on y plonge la piĂš-ce de Fer, qui prend alors une coloration bleue, sem-blable Ă  celle que l’on obtient par le Recuit.” [3122]p.252.ïżœ Le Noir ... "II. Si l’on plonge des objets de Fer ou deFonte dans du Soufre additionnĂ© d’un peu de suie, il seforme une couche noire de Sulfure de Fer, susceptibled’un trĂšs beau poli.” [3122] p.252.ïżœ Le Noir ... "III. Dans: Eau: 25 g; Acide phosphoriqueconcentrĂ©: 25 g, faites dissoudre 10 grammes de Li-maille de Fer; Ă©tendez de 2 litres d’eau et chauffer. Ytremper, une heure, les objets de Fer, dĂ©graissĂ©s et dĂ©-capĂ©s Ă  l’esprit de sel. Portez et rincez Ă  l’eau bouill-ante, sĂ©chez dans la sciure de bois.” [3122] p.252.. Au sujet des Armures complĂštes en TĂŽle de Fer oud'Acier, "ce qui est particuliĂšrement intĂ©ressant aupoint de vue du travail du Fer, ce sont les essais de co-loration qu'on a tirĂ© du Fer, tantĂŽt bruni, tantĂŽt poli,tantĂŽt gravĂ©, tantĂŽt damasquinĂ©, pour Enrichir chacunedes piĂšces, mais dans sa forme." [529] p.237.

COLORATION DU VERRE : ¶ Elle se fait, en gĂ©-nĂ©ral, grĂące Ă  l’ajout d’Oxydes mĂ©talliques.. Sur un panneau pĂ©dagogique, prĂ©sentĂ© Ă  la Verreried’Art de SOISY-s/École (91840), il apparaĂźt que la ‘cou-leur miel’ est due Ă  la prĂ©sence dans la pĂąte Ă  verred’’Oxyde de Fer rouge, tandis que que la Couleur vertĂ©meraude s’obtient grĂące Ă  l’ajout d’Oxyde de Fernoir, selon note de visite -le 04.05.2002-de Cl.SCHLOSSER.

COLORER (Se) : ¶ Pour un corps, c'estprendre une couleur particuliÚre en fonctionde son analyse, de sa température, etc... GRIGNON écrit: "On connaßt la situation duFourneau par la couleur dont se Colorent lesbords (du Gueulard)." [3038] p.599, à ...GUEULARD.

COLOSSAL OUTIL : ¶ -Voir: Outil (Co-lossal).

COLOSSE : ¶ "Homme --- de forte stature ---plein de force." [14] ... Par assimilation, surnomparfois donnĂ© Ă  des installations de grandetaille ... et, en particulier ...-Voir, Ă  Exposition, ïżœ sur la MINE et la SIDÉ-RURGIE: concernant JƒUF, la cit. [21] Ă©d. deBRIEY, du 17.06. 1996, p.4.

ïżœïżœ À LA MINE ...ïżœ ... au Mineur; -voir, Ă  Nineteen tons, la cit.[1054] n°3 Juil.-Sept. 1990, p.171.ïżœ ... au Chevalement du Skip de Mine; -voir, Ă Skip, la cit. [21] Ă©d. de BRIEY, du 28.09.1985.

ïżœïżœ AU H.F. ...-Voir, Ă  ChĂȘne, la cit. [22] du 20.12.1986.. "Le H.F. 6 d'UNIMÉTAL-LONGWY a produitĂ  minuit sa derniĂšre CoulĂ©e et dĂšs lors, entre-pris le processus d'ArrĂȘt de l'installation. Cetravail ne s'est pas effectuĂ© sans un certainpincement au cƓur pour les Ouvriers qui ontpassĂ© plusieurs annĂ©es au pied du Colossedont la production journaliĂšre Ă©tait de 1.200/1.300 Tf ---. De la disparition de ce dernierH.F. sur le site de SENELLE, c'est encore unepage de plus de l'histoire locale qui se tourne.La derniĂšre CoulĂ©e ..., c'Ă©tait cette nuit. LaFonte dans le Bassin de LONGWY, c'est termi-nĂ© ---." [21] Ă©d. LONGWY du 28.03.1987. -Voir aussi, Ă  Centrale sidĂ©rurgique, la cit.[21] Ă©d. LONGWY du 29.03.1987.. "La derniĂšre Charge ---. Aujourd'hui, il nereste que le tronc vertical (du J2 de JƒUF). Ils'agit d'un Colosse de 85 m de hauteur et nepesant pas moins de 3.000 t ---. Il va avoirdroit Ă  sa derniĂšre Charge (-voir, Ă  GĂ©ant, lacit. [21] du Vend. 19.04. 1991.)! Il ne s'agitpas de Minerai et de Coke, mais de ... dyna-mite ! ---." [21] du 16.04.1991.

ïżœïżœ DIVERS .... “Par extension. Homme, animal ou objet quelconqueextraordinairement grand. // ‘L’élĂ©phant est le Colossede la crĂ©ation. 8 ouvriers commandĂ©s par une espĂšce

Page 49: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 397 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

de Colosse paisible poussaient et retiraient de la Forgeun arbre de Fer rougi gros comme mon corps’. H. TAI-NE.” [372]

COLOSSE AU PIED D’ARGILE : ¶ NomdonnĂ© par A. MARTINOIS Ă  chacun des H.Fxde l’Ancienne Division de JƒUF, qui a dĂ©-marrĂ© en 1883 ... En effet, ils dĂ©pendaient del’étranger pour leur Approvisionnement enMatiĂšres premiĂšres: Cokes belge et allemand,Minerai de MOYEUVRE allemande Ă  l’époque... Les MaĂźtres de Forges joviciens demandĂš-rent des Concessions miniĂšres Ă  BRIEY, JƒUF,TRIEUX, AVRIL en ‘Terre française’. Les GĂ©o-logues allemands ne croyaient pas Ă  l’existen-ce de Minerai de Fer en Meurthe-&-Moselle,in [1039] p.72, selon note de G.-D. HENGEL. COLOSSE AUX ENTRAILLES DE FEU :¶ Loc. imagĂ©e pour dĂ©signer le H.F., d’aprĂšs[590] p.165 ... -Voir: Suer des calories.

COLOSSE CHARBONNIER : ¶ Exp. quidĂ©signe les H.B.L... “À l’heure de sa mort programmĂ©e, le Co-losse charbonnier est encore plein de vie.”[4099] p.685, d’aprĂšs [4100] p.779.

COLOSSE CONSTRUIT DE FER : ¶ Exp. mĂ©ta-phorique dĂ©signant assurĂ©ment la Tour EIFFEL, commec’est l’évidence mĂȘme selon M. BURTEAUX.ïżœ Chanson .... Du couplet n°2 de Ça ne vaut pas la Tour EIFFEL,chansonnette comique, paroles de Richard O’MONROY,musique de DĂ©sirĂ© DIHAU on peut retenir, selon [4479]...

‘... Il me semblait voir un ColosseConstruit de Fer, cerclĂ© d’Airain,

Dans un accĂšs d’amour fĂ©roce,Se dressant d’un bond inhumain, ---'.

COLOSSE DE FER : ¶ À la Mine, chevale-ment mĂ©tallique.. Voici un poĂšme de J. VANDERMAESEN, in [1669]p.89 ...“FlanquĂ© de deux longs bras, puissants et fantastiques,

Campé sur quatre pieds, le Colosse de Fer,Tel un Monstre géant des temps préhistoriques,S'élÚve sur un Puits profond comme l'enfer."

¶ Métaphore utilisée par Victor HUGO dans le verssuiv., extrait du recueil poétique Odes & Balades -1828, 1er livre, 4Úme Ode -appelée QUIBERON-, levers étant le 135Úme ...

‘Le Colosse de Fer s’est dissous dans la fange’. ... Le poĂšme fait allusion Ă  une Ă©pisode de la guerre de Ven-dĂ©e ... AprĂšs la prise du fort PenthiĂšvre, les Ă©migrĂ©s se sonttrouvĂ©s poussĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la presqu’üle de QUIBE-RON ... Pour Ă©viter un massacre, le Mal HOCHE propos Ă SOMBREUIL, chef des Ă©migrĂ©s de les traiter comme prison-niers de guerre s‘ils se rendaient. Finalement SOMBREUILfut fusillĂ© avec l’évĂȘque de DOL contre la promesse d’épar-gner tous ses compagnons. Malheureusement et sans queHOCHE en soit responsable, l’ordre fut donnĂ© par laConvention d’exterminer tout le monde ... Le Colosse de FerdĂ©signe donc, de façon mĂ©taphorique, la Convention qui atrahi son serment et qui, par lĂ , a souillĂ© son honneur, selonnote de M. PRINTZ.

COLOSSE DU FER : ¶ Grand Patron de la SidĂ©rur-gie, tel que SCHNEIDER ou EMPAIN, d’aprĂšs [1009]p.127.

COLOSSE HABITÉ PAR VULCAIN : ¶PĂ©riphrase employĂ©e pour dĂ©signer un H.F... À l'occasion de l'arrivĂ©e d'une Maquette de H.F. auMusĂ©e de la SidĂ©rurgie, espace LANGEVIN Ă  Gde-SYNTHE, 59760, on Ă©crit: “Le H.F.3 (de DUNKERQUE)a Ă©tĂ© Mis Ă  feu en 1968 et rĂ©novĂ© en 1983. Il a Produitplusieurs Mt d'acier (plutĂŽt de Fonte !). Ce Colosse ha-bitĂ© par VULCAIN livre ainsi quelques uns de ses se-crets en miniature.” [409] du 15.09.2010.

COLOSSE INTACT DE VIEILLE FONTE : ¶ MĂ©-taphore dĂ©signant un Haut-Fourniste qui s’est suicidĂ©en s’électrocutant par refus de l’évolution techniqueayant conduit Ă  abandonner son H.F. au profit de foursĂ©lectriques.. “Etendu, la face vers le ciel, le vieux MaĂźtre Fondeurne semblait pas avoir souffert, Colosse intact de vieilleFonte sur lequel le Feu ne pouvait plus mordre.”[4901] p.878/79.

COLOSSE MINIER : ¶ Nom parfois donné à quel-ques-uns des grands Conglomérats miniers de la fin du

20Ăšme s. et dĂ©but du 21Ăšme s... Dans un art., on relĂšve sous le titre: “Les SidĂ©rurgis-tes nippons obtiennent une petite baisse du prix duCharbon ... Les 1Ăšres nĂ©gociations sur la fixation desprix du Charbon entre les Groupes sidĂ©rurgiques japo-nais et BHP BILLION MITSUBISHI ALLIANCE -une co-entreprise formĂ©e par BHP BILLITON leur principal fournis-seur avec le ConglomĂ©rat local MITSUBISHI- se sont ache-vĂ©es sur une baisse relativement contenue des tarifsconsentis par le Colosse minier au titre de l’annĂ©e2006/07 qui dĂ©bute le 1er Avr. ---. // De la mĂȘme façon(que ce qui a Ă©tĂ© obtenu pour le Charbon Ă  Coke de lameilleure QualitĂ©), le Charbon Ă  Coke de QualitĂ©moyenne a baissĂ© de 15 Ă  20 $ Ă  la t, soit un retrait de12 Ă  16 % par rapport Ă  2005/06. Les spĂ©cialistes ta-blaient, en moyenne sur un repli de l’ordre de 20 % decette QualitĂ© fossile.” [2231] du 31.01.2006.

COLOSSE VORACE AUX PIEDSD'ACIER : ¶ PĂ©riphrase pour dĂ©signer leH.F... “En 1961 Ă  Louvroil (59720), ils Ă©taient 2.500Ă  suer corps et Ăąme pour nourrir ce Colossevorace aux pieds d'acier.” [409] Ă©d. de MAU-BEUGE; Ă©d. Internet du 28.07.2015.

COLPO DI VENTO : ¶ - Voir: EN Coup deVent.

COLPORTEUR : ¶ “Marchand ambulant qui proposeles marchandises Ă  domicile -vieilli-.” [206]. “Le Colporteur n’a rien de commun avec les vaga-bonds qui traĂźnent sur les chemins. Vendeur ambulantqui transporte dans sa balle en bois ses marchandisesde villes en villages; son activitĂ© est organisĂ©e en cir-cuits prĂ©dĂ©terminĂ©s et encadrĂ©e par les autoritĂ©s. Lecolportage est un travail saisonnier, compatible avec letravail de la terre. Le Colporteur est un paysan ou unjournalier qui trouve un complĂ©ment de ressources ens’adressant Ă  une population rurale dont il connaĂźt lesgoĂ»ts et les besoins. Il lui amĂšne des livres, des jour-naux ---, de la mercerie, des images d’EPINAL, du Ferblanc, des potions ---, de la Coutellerie ou des jouets ---. En 1727, on leur rĂ©clame de savoir lire et Ă©crire. En1757, ils sont punis de mort s’ils transportent des ou-vrages clandestins. En 1848, une autorisation munici-pale leur est exigĂ©e pour exercer leur commerce. Ilsresteront longtemps indispensables Ă  une populationdĂ©munie de moyens de dĂ©placement, vecteurs d’idĂ©esnouvelles et liens entre l’ici et l’ailleurs. 46 en 1611,ils seront 3.500 sous LOUIS-PHILIPPE. À partir de1880, le rĂ©seau ferroviaire et les grands quotidiens po-pulaires pousseront Ă  leur disparition, les relĂ©guant aurang des souvenirs. Pierre-Antoine WECKER.” [21]Supp. 7 HEBDO, du Dim. 16.11.2014, p.16. . Le Colporteur: que n'a-t-il pas vendu ? ... J. LE-SUEUR dresse des statistiques d'aprĂšs les archives deCHAMAGNE (88130) et note que sur 47 individus rĂ©per-toriĂ©s et ayant obtenu un passeport, prĂšs de la moitiĂ© sedĂ©clare Colporteur ou marchand roulant ... Il y relĂšve:10 marchands de dentelles ou merciers, 9 marchandsde canards, images ou complaintes, 1 cordonnier et 2varcotiers -brocanteurs en patois- qui Ă©taient en faitdes Marchands de Ferraille, d'aprĂšs [5041] p.13.

COLTA : ¶ Syn. de Coaltar ... "Corruption du mot an-glais coal-tar." [1673] p.208.

COLTAR : ¶ Syn. de Coaltar, -voir ce mot, d'aprÚs[152].

COLTEL : ¶ ”n. m. Forme ancienne de Couteau.”[4165]

COLTELARIA : ¶ “n.f. MĂ©tier de la Coutellerie.L'apprentissage durait 5 ans, l'Apprenti recevait lanourriture, une paire de chaussures et des sabots.RODEZ (12000) -1356.” [5287] p.110.

COL TORDU : ¶ À la Mine, "nom donnĂ© auMineur en raison de sa position particuliĂšre.”[2622] p.43, lĂ©g. d’illustration.GARROT : Collier de serrage. Michel LACLOS.

COL TORDU (Travail Ă ) : ¶ À la Mine,exp. imagĂ©e pour le travail pĂ©nible dans lesCouches minces oĂč il est impossible de tra-vailler debout, voire Ă  genoux. Le Mineur estcouchĂ© sur le flanc et, dans certains cas, nepeut mĂȘme pas se redresser en Taille.. “Avec une espĂšce particuliĂšre de Pic Ă  2pointes et Ă  long manche, que l’on nomme Ri-velaine en Belgique et dans le nord de laFrance, le Mineur, couchĂ© de son long, plutĂŽt

sur le cĂŽtĂ© que sur le dos, pratique, Ă  la basedes Couches de Houille de faible Ă©paisseur,une entaille horizontale, large et profonde,qu’il appelle un Havage. À mesure que l’en-taille s’approfondit, le Mineur se glisse de-dans; et, toujours couchĂ©, il l’approfondit da-vantage. Dans cette bien gĂȘnante position, il apositivement le ‘col tordu’.” [2794] p.68, etlĂ©g. p.69.. ”Heureusement, la Voie Ă©tait large et commode, danscette Veine ---, une des plus Ă©paisses de la rĂ©gion. LaCouche avait 1,90 m, les Ouvriers pouvaient travaillerdebout. Mais ils auraient prĂ©fĂ©rĂ© le travail Ă  Col torduet un peu de fraĂźcheur (car la tempĂ©rature Ă©tait de 45°C).” [985] p.293.COU : Instrument Ă  corde. Nicolas CLER.

COLUMBITE : ¶ . "MinĂ©ralog. Niobotantalate natu-rel de Fer et de ManganĂšse, utilisĂ© comme minerai deniobium -ou colombium-. -Syn. Niobite-. -On Ă©crit aussiColumbite-." [206] & partiellement [23] t.2, p.1.408.Var. orth. de Colombite, -voir ce mot.. Niobate ou hyponiobate de Fer et de manganĂšse; syn.de Niobite et BaiĂ©rine, d'aprĂšs [152].. “Le colombium ou niobium a pris une importance in-dustrielle --- comme addition aux aciers ---. La Colum-bite est le Minerai actuellement industriel; c’est unNiobate de Fer et de ManganĂšse, avec du tantale, duzirconium et du tungstĂšne ---.” [361] p.212 Ă  ... CO-LOMBIUM.. Vers les annĂ©es 1830, “MinĂ©r. Cette substance est,comme la BaĂŻerine, avec laquelle on l’a longtempsconfondue sous le nom de Tantale oxidĂ©, un tantalatede Fer et de ManganĂšse, mais dans des proportions dif-fĂ©rentes: ainsi sur 100 parties, elle se compose de 67 Ă 83 d’acide tantalique, de 7 Ă  8 parties de Fer, d’envi-ron autant de ManganĂšse et d’une quantitĂ© variabled’oxide d’étain et de Chaux ---.” [1633] p.270.

COLUMBO-TANTALITE : ¶ MinĂ©ral, de formule(Fe,Mn)(Nb,Ta)2, d’aprĂšs [867] Ă©d. 1980, Ă  ... NIO-BIUM.

COLUMETA : ¶ Var. orth. de CO.LU.META, rele-vée, in [5007] p.37.

CO.LU.META : ¶ Sigle dĂ©signant le COmptoir LU-xembourgeois des MÉTAux ... Ce comptoir de vente aĂ©tĂ© fondĂ© en 1920 ... En 1976, il devient ‘Trade ARBED’,en mĂȘme temps que se fait une harmonisation des dĂ©-nominations de ses filiales Ă©trangĂšres, d’aprĂšs [3151]p.127/129.. Les deux dĂ©cennies suiv. -1980 Ă  2000- indiquentque “le TradeA.R.B.E.D. n'est plus appropriĂ© pour faireface aux exigences croissantes de la clientĂšle. On as-siste de la sorte Ă  partir des annĂ©es 1990 Ă  l'Ă©closiond'une philosophie qu'on retrouve aujourd'hui encoredans l'organigramme d'ARCELORMITTAL et qui consisteĂ  parfaire l'infrastructure internationale moyennant unesĂ©rie de directions commerciales par produit et uneplus large autonomie des diffĂ©rents sites de fabrica-tion.” [5007] p.39.

COLUMNA DE HIERRO : ¶ En espagnol, Colonnede Fer, -voir cette exp... “Lorsque survient le soulĂšvement militaire du17.07.1936, le groupe Nosotros est l'Ă©lĂ©ment moteurde la Colonne de Fer -Columna de Hierro- aux cĂŽtĂ©sd'autres anarchistes.” [2643] <WIKIPÉDIA> -?.

COLZALENE : ¶ Carburant parfois utilisédans les Lampes de Mineur.. "Dans une Lampe MARSAUT alimentée originelle-ment à la Colzalene -huile de colza- (on) disposa aucontact de la mÚche un fil de platine. Ce dernier portéà incandescence par un courant électrique à basse ten-sion enflammait l'huile." [2789] p.95.

C.O.M. : ¶ C'est, comme chacun le sait, ous'en doutait, le Coal Oil Mixture, autrementdit le Slurry.... Si français pas clair, nous conseille: -voir: Slurrybien sûr et Pulpe aussi !, encore qu'il y ait di-vergence, semble-t-il, au niveau du contenudes deux mots.-Voir: Mélange Charbon-Huile.. C'est Cl. THIRION qui écrit: "En de nombreuxendroits, on a repris l'Injection de Goudrond'abord, tenté la promotion de substituts telsque la Pulpe Charbon/Eau ou les C.O.M. etC.T.M. (-voir ce sigle) qui n'ont pas vraimentdébouché en raison de leur prix." [557] p.4.. Dans les années 1980, procédé employé par

Page 50: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 398 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

SUMITOMO METAL et KOBE STEEL, d’aprùs[4333].

CÔMACLE : ¶ En Savoie, CrĂ©maillĂšre de CheminĂ©e,d’aprĂšs [4176] p.425, Ă  ... CRÉMAILLÈRE.

COMALE : ¶ "n.f. Plaque de Fer sur laquelle on faitcuire des gùteaux de maïs, dans certains pays." [4176]p.378.

COMANGLE : ¶ "n.f. Coin de Fer dont la TĂȘte esttraversĂ©e d'un trou dans lequel on passe l'extrĂ©mitĂ©d'une ChaĂźne. EnfoncĂ© Ă  une extrĂ©mitĂ© d'une Bille deBois, il permet de la traĂźner pour la dĂ©barder avec unanimal de trait; on Ă©crit aussi Commangle. Dans leJura, on l'appelle Quemaillette et, aujourd'hui encore,Langue-de-bois, alors qu'elle est en Fer." [4176] p.378.

COMARON : ¶ Dans le Pas-de-Calais, va-riété de Charbon de terre qui est à l'Affleure-ment des Veines; ce Charbon est terne et sebrise facilement entre les doigts, d'aprÚs [152].

C.O.MAT.FER. : ¶ ComitĂ© d’Organisation du MA-TĂ©riel FERroviaire crĂ©Ă© en aoĂ»t 1940 ( comme par ex.le C.OR.SID.), selon note de J.-M. MOINE -Mai 2009.

COMBAT AVEC LE FER : ¶ Exp. dĂ©signant le durtravail du SidĂ©rurgiste pour Extraire le Fer du Minerai,puis le mettre en forme, tout au long de la chaĂźne de fa-brication.. Une rĂ©flexion, inspirĂ©e par les nombreuses ferme-tures d’Usines sidĂ©rurgiques en Lorraine ... "... tantque l’on ne mettra pas de jeunes en renfort, cela vou-dra dire que nos installations sont encore en sursis etque, dans un avenir proche, faute de combattants, lecombat avec le Fer devra cesser.” [2406] p.120.

COMBE : ¶ “n.f. Petite vallĂ©e, pli de terrain, lieu basentourĂ© de collines.” [3020]. Dans les Bassins miniers, cette forme de terrain estpropice aux Affleurements, d'oĂč, lĂ  oĂč cela s'est pro-duit, des noms de lieu, tels que la Grand’Combe(Gard), la Combe de LA MURE (IsĂšre), la Combe desMineurs du CREUSOT ...“On dĂ©couvre Ă©galement au premier plan, la CitĂ© de laCombe des Mineurs, ens. de logements Ouvriers, cons-truit en 1826 par MANBY & WILSON, alors PropriĂ©tai-res du CREUSOT.” [1347] p.19.◊ Étym. ... “Bourgogne combe, comme, vallĂ©e Ă©troite;provenç. et espagn. comba; PiĂ©mont conba; pays deCĂŽme gomba; dialectes ang. comb, un vallon.” [3020]

COMBI (SystĂšme) : ¶ Dans le procĂ©dĂ© J.C.R.,immense Halle renfermant l'installation deCokĂ©faction et d'Extinction du Coke, pourune capacitĂ© de 2 millions de tonnes par an,d’aprĂšs [1018].

COMBIEN DE TAZAS ? : ¶ Histoire -un peu ro-mancĂ©e- de la Mine MARON-Val-de-Fer (M.-&-M.),Ă©crite Ă  partir de tĂ©moignages interposĂ©s d’impressionsplus ou moins reçues et peut-ĂȘtre d’un cours d’appren-tissage en vigueur localement ... Certaines exp. sontempreintes de naĂŻvetĂ©, d’aprĂšs note d’A. BOURGAS-SER.

COMBIFLAMMEŸ : ¶ Méthode d'Exploi-tation des Fours à Coke ... "Une réductionsupplémentaire de NOx (dans le Gaz) est pos-sible avec la combinaison de la Combustionétagée et la recirculation interne du Gaz, cequi est connu sous le nom de COMBIFLAM-MEŸ." [3363] session 5, p.84.

COMBINAISON : ¶ Union chimique de deux ou plu-sieurs Ă©lĂ©ments dans des proportions dĂ©finies, avec at-tribution d’une formule chimique dĂ©terminĂ©e.-Voir: ComposĂ© du Fer et Ă  Ferriïżœïżœïżœ et Ferroïżœïżœïżœ unecollection imposante -sinon exhaustive- des composĂ©sdu Fer.ïżœ D'aprĂšs JULLIEN -1861, il y a 3 Combinaisons ...

"- Le PROTOXYDE DE FER (FeO) est une Combinai-son, invisible à l'oeil nu, qui ne manifeste sa présenceque dans les sels qu'elle forme avec les acides.

- Le DEUTOXYDE DE FER, connu dans les Forges sousle nom de Battitures, est une Combinaison à tant de de-grés d'Oxydation qu'il nous est impossible de le consi-dérer comme une simple Combinaison.

- Le SESQUIOXYDE DE FER (Fe2O3) est une Combinai-son dans toute la force du mot (!)." [555] p.26.ïżœ "En MĂ©tallurgie, ce sont souvent les constituants trĂšsdurs des alliages: la CĂ©mentite ou Carbure de Fer Fe3C

-dans les Fontes et aciers-." [626] p.163 ... On note, faitremarquer M. BURTEAUX, que les combinaisons citĂ©espar JULLIEN ne concernent que les oxydes du Fer. LeDeutoxyde de Fer n'a pas d'existence en tant que com-binaison chimique.. En 1967, P. PASCAL cite comme combinaisons duFer avec l'OxygĂšne: FeO protoxyde; Fe3O4 MagnĂ©tite;Fe2O3 Sesquioxyde; Fe(OH)2 hydrate Ferreux; FEO.OHhydrate de Sesquioxyde; Fe2O3 aq. Sesquioxyde de FerhydratĂ© colloĂŻdal, d'aprĂšs [1618] p.600.¶ Indication de la teneur en Carbone d'un Acier CĂ©-mentĂ©.. ”La prĂ©paration que M. SIR-HENRY fait subir Ă  sesAciers est une sorte de CĂ©mentation ---. Suivant sadurĂ©e cet artiste distingue les Aciers de lĂ©gĂšre, moyen-ne et haute combinaison.” [4543] p.20.◊ Étym. d’ens. ... ”Lat. combinatio, de combinare,combiner; espagn. combinacion; ital. combinazione.”[3020]

COMBINAISON D'AMIANTE : ¶ VĂȘte-ment de protection contre les causes de brĂ»lu-res (matiĂšre en fusion, rayonnement intensif,etc.): "Les Combinaisons d'amiante Ă©taient rĂ©-servĂ©es aux Ouvriers des aciĂ©ries et des H.Fx."[1810] p.185.

COMBINAISON IGNIFUGÉE : ¶ Exp.employĂ©e pour dĂ©signer la Protection du Fon-deur de H.F. au moment de la CoulĂ©e; il s'agitplutĂŽt d'un Manteau.. “Le Chef Fondeur revĂȘtu de sa CombinaisonignifugĂ©e, ressemble Ă  une statue.” [2643]<Archives.lesoir.be/aldo-serafin-capitaine-de-...> -2014. TirĂ© de [SIBX].

COMBINAISON INTERMÉTAL-LIQUIDE : ¶ EnFonderie de Fonte, loc. syn.: Inclusion mĂ©tallique, -voir cette exp..

COMBINAT : ¶ "En U.R.S.S. (et les pays satellites),unitĂ© industrielle groupant sur un territoire dĂ©terminĂ©l'ensemble des Établissements dont les activitĂ©s sontsolidaires." [PLI]. En TchĂ©coslovaquie ... “Un trĂšs important CombinatsidĂ©rurgique a Ă©tĂ© mis en chantier, dĂ©but 1960, Ă  KOSI-CE, en Slovaquie orientale. Les travaux doivent se pro-longer jusqu’en 1975; au stade final la capacitĂ© annuel-le de l’entreprise sera de 9 Mt d’acier brut ---. LeMinerai viendra pour l’essentiel de Russie, du Bassinde KRIVOÏ-ROG; il sera livrĂ© par Voie FerrĂ©e.” [46]n°74 - Juil./AoĂ»t 1961, p.19.ïżœ “L'Ukraine (redevenu État indĂ©pendant depuisl’éclatement de l'U.R.S.S.) a Ă©tĂ© la premiĂšre rĂ©gion in-dustrialisĂ©e de l'U.R.S.S., grĂące Ă  l'abondance et Ă  laqualitĂ© des Charbons du Donetz. On a surnommĂ© ceBassin 'la Chaufferie de l'U.R.S.S.'. La Houille ainsi pro-duite est utilisĂ©e dans la SidĂ©rurgie, surtout Ă  VORO-CHILOVGRAD (maintenant LUGANSK) et STALINO(maintenant DONETSK). Le Minerai --- est extrait desGisements de Kertch et de KRIVOÏ-ROG -dans la bou-cle du Dniepr-. La mĂȘme rĂ©gion fournit enfin du man-ganĂšse --- et la Force motrice du DnieprostroĂŻ (grandbarrage sur le Dniepr). L'utilisation de ces ressourcessous la direction d'un seul organisme, le Combinat duDonbass, a fait de l'Ukraine la premiĂšre rĂ©gion indus-trielle soviĂ©tique.” [1904] p.215/16.ïżœ “Combinat Oural-Kouznetz -U.K.K.- On connais-sait depuis longtemps la 'montagne magnĂ©tique' du sudde l'Oural, qui dĂ©viait la boussole. Le Fer, auquel Ă©taitdue cette anomalie, n'Ă©tait pas exploitable faute deHouille. C'est alors que l'on eut l'idĂ©e de jumeler l'ex-traction du Fer de l'Oural et celle de la Houille deKouznetz, en pleine SibĂ©rie, Ă  prĂšs de 2.000 km Ă  l'est---. Autour de ce Combinat se sont multipliĂ©es les usi-nes.” [1904] p.216.. “Nous avons, dit STALINE -en Janv. 1934-,posĂ© les bases du Combinat Oural Kouznietzunissant le Charbon du Kouznietz avec le Mi-nerai de Fer de l'Oural.” [5416] p.226.ïżœ “La MAXHÜTTE UNTERWELLENBORN est uncombinat sidĂ©rurgique Ă  l’extrĂȘme S.-O. de la R.D.A..En 1945 elle est la seule unitĂ© du pays Ă  disposer d’uncycle mĂ©tallurgique complet -Fonte, acier, laminoirs-.”[5108] p.98 ... Comme en principe tous les Combinats,la MAXHÜTTE est un Combinat polyfonctionnel oĂč setrouvent: — 1) de la Production (Mines de Fer, 3 H.Fx,traitement des Slags (sic), etc.), — 2) une organisationsociale (logements du Personnel, hĂŽpital, lycĂ©e, Ă©colepolytechnique, etc., — 3) le contrĂŽle du Personnel etdes habitants (syndicat unique, groupement de jeunes-se, police interne, etc.), d’aprĂšs [5108] p.98. ¶ Par analogie avec le cas de l’U.R.S.S., Roland NIS-TRI et Claude PRÉCHEUR Ă©tudient les ‘Essais succes-sifs de Combinats lorrains’, in [1903] p.144. Ils dis-

tinguent ainsi avant 1870, "le Combinat restreint -Lorraine-Sarre-Belgique centrale-" ([1903] p.144) quise dĂ©finit par l'utilisation du Minerai lorrain par lesBelges et les Sarrois, et l'emploi d'une part, du Char-bon belge Ă  LONGWY, et d'autre part du Charbon sar-rois dans le Bassin mosellan. AprĂšs 1870, les liensentre la Belgique et la Lorraine française se dĂ©velop-pent, et "le Combinat lorrain, on serait tentĂ© de direLONGWY-Belgique, Ă©tait bien une rĂ©alitĂ© Ă  la veille dela guerre de 1914." [1903] p.145 ... Note organisĂ©e parM. BURTEAUX.◊ Étym. d’ens. ... “Probablement le mot russe kombi-nat, formĂ© sur le correspondant russe -kombinirovat-de combiner.” [298]

COMBINATEUR : ¶ À la Cokerie, "Appa-reil destinĂ© Ă  rĂ©gler la marche des Enfourneu-se, Guide-Coke, Guide-Saumon, Pelle d'En-fournement et CrĂ©maillĂšre de DĂ©fournement,en combinant les circuits Ă©lectriques des mo-teurs." [33] p.96.LINON : Il est Ă  la base de bien des combinaisons.

COMBINÉ DE MINERAI DE FER ETDE CARBONE : ¶ ... une maniĂšre assez in-directe pour dĂ©signer la Fonte.. Du compte rendu de visite de la Section desVosges de l’A.M.O.P.A.(1) Ă  BAINS-les-Bains, onrelĂšve: “... La majoritĂ© des bĂątiments indus-triels, ainsi que le chĂąteau, la chapelle, les lo-gements des Ouvriers furent construits entre1733 et 1737. La Fonte, CombinĂ© de Mineraide Fer et de Carbone, provenant de la rĂ©gionde GRAY en Hte-SaĂŽne, est refondue dans unCubilot Ă  Charbon de bois, inventĂ© en 1722par RÉAUMUR, purifiĂ©e, enrichie, MartelĂ©e enTĂŽles de moins de 3 mm d’épaisseur, dĂ©cou-pĂ©es en plaquettes de 40 sur 30 cm, revĂȘtuesd’une couche d’Étain et revendues, en ton-neaux de bois, dans toute l’Europe pour la fa-brication d’articles mĂ©nagers en Fer-blancĂ©tamĂ© ---.” [3963] n°180 -Avr. 2008, p.66/67... (1) = Ass. des Membres de l’Ordre des Palmes Aca-dĂ©miques.

COMBISMELT : ¶ Procédé de fabrication de Métal(Fonte à trÚs bas Carbone ou Acier) comprenant unFour tournant pour la Réduction directe du Minerai,associé à un Four électrique qui consomme le Préré-duit, l'électricité étant fabriquée à partir du gaz issu duFour tournant, d'aprÚs [15] -Juil. 1987, p.527.

COMBLE * Une partie haute ...¶ n.m. À la Mine, en Belgique, terme dĂ©si-gnant un ens. de Couches de Mine (Pendage-Inclinaison) ... Ce terme, prĂ©cise encore J.-P.LARREUR, peut ĂȘtre accompagnĂ© d’un qualifi-catif d’orientation: ‘Comble Nord’, ‘CombleSud’.. Dans le couchant de MONS, les premiĂšresPlateures ou Combles midi ont une Inclinai-son au nord; elles se relĂšvent ensuite, avecune Pente inverse pour former le versant op-posĂ© du Bassin, qu’on appelle le Comblenord, d’aprĂšs [2654] p.401.¶ À la Mine de Charbon belge, en particulier,ens. des terrains situĂ©s au-dessus d’un Gise-ment.-Voir, Ă  Profonder, la cit. [1669] p.37.¶ n.m., souvent utilisĂ© au pl.... “”Construction couron-nant le sommet d'un Ă©difice.” [3020]. ”Dans les Combles en Fer, les Pannes sont le plussouvent des Solives en Fer I, s’assemblant Ă  l’intĂ©rieurdes ArbalĂ©triers au moyen d’Équerres et de Boulons.”[4210] Ă  ... PANNE.◊ Étym. d’ens. ... ”Espagn. cumbre; portug. cume; ital.colmo; pays de Coire, culm, montagne; du lat. culmen,faĂźte.” [3020]

* L’état d’une mesure ...¶ n.m. "Ce qui peut tenir au-dessus des bords d'unemesure dĂ©jĂ  pleine." [308] ... adj. "TrĂšs plein." [308]. “Un hl de houille pĂšse 80 ou 100 kg selon que la me-sure est rase ou Comble.” [1645] t.V, p.433.. Au 18Ăšme s., "terme de Mesureur ---. Il se dit de cequi reste enfaĂźtĂ© au-dessus des bords de la mesureaprĂšs que le Mesureur l'a remplie. Il y a deux manieresde Mesurer; l'une, Ă  Mesure comble, et l'autre Ă  Mesu-re rase. La Mesure comble est quand on donne Ă l'acheteur ce qui reste au-dessus des bords avec la Me-sure mĂȘme; et la Mesure rase, quand avant de la dĂ©li-vrer le vendeur la racle avec un morceau de bois qu'on

Page 51: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 399 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

appelle radoire et ailleurs rouleau, et en fait tomber cequi est au-dessus des bords ---. Le Charbon, le plĂątre,la Chaux se vendent Ă  Mesure comble." [64] III.665.a. . Ce mot a Ă©tĂ© utilisĂ© pour des rĂ©cipients quiservaient Ă  mesurer des MatiĂšres de la Chargedu H.F. ... On disait parfois: ‘en Comble’ ... -Voir, Ă  RapĂ©, la cit. [1448] t.VI, p.75.ïżœ Sur site .... Vers 1820, au H.F. de PONTARLIER, "legrand Van se charge Comble, c'est-Ă -direavec un surplus d'un sixiĂšme, ce qui luidonne une valeur Ă©gale Ă  12 pieds cubes et13/24 -soit environ 429 l- ---. Le petit Van semesure Comble, comme le grand, avec unesurcharge d'un sixiĂšme de sa capacitĂ© thĂ©ori-que. Il vaut ainsi 9,5 pieds cubes -325,85 l-."[30] 1-1971, p.75.◊ Étym. ... ”Provenç. comol; espagn. et ital. colmo;portug. cumulo, et cĂłmoro, combro, tas de terre; du lat.cumulus (amas).” [3020]

* Une var. orth. de ‘combe’, au sens ‘val-lĂ©e, pli de terrain’ ...

¶ A la Mine, dans le Hainaut belge, les “Cou-ches de Houille --- s’inclinent d’abord dunord au sud pour se relever ensuite vers lesud. Ces deux Inclinaisons sont nommĂ©esCombles par les Mineurs qui appellent Nayela ligne d’intersection des deux Combles.”[4811] p.65.

COMBLE DU FOYER : ¶ D'aprÚs [248], Com-ble a signifié sommet ... Pour GRIGNON, c'est "lapartie supérieure du Creuset." [17] p.159,note 30.-Voir, à Méthode bergamasque, la cit [17]p.144 à 146.

COMBLE EN FONTE : ¶ Charpente d'un Ă©difice.. ”Combles en Fonte de la cathĂ©drale de CHARTRES:L'incendie des antiques combles en bois, en laissant lesbelles voĂ»tes de la cathĂ©drale exposĂ©es aux pluies d'unpremier hiver, avait compromis le monument. M. ÉmileMARTIN fut chargĂ© par le ministre des cultes de fairele projet des Combles en Fonte et de l'exĂ©cuter, avecM. THÉOPHILE MIGNON, en quatre mois, afin de ga-rantir les voĂ»tes d'un deuxiĂšme hiver. Le Comble futposĂ© dans le dĂ©lai.” [4364]

COMBLEMENT : ¶ À la Mine, syn. d'Ébou-lement; -voir: Comblement naturel.. "Le Pendage du Filon est la cause de l'insta-bilitĂ© des Roches du Toit, il provoque Ă©gale-ment par voie de consĂ©quence le Comble-ment progressif des Travaux infĂ©rieurs pardescente naturelle des StĂ©riles dĂ©stabilisĂ©s."[599] n°34 -Mai 1990, p.64.¶ À la Mine, "action de combler, de remplir uncreux ... d’un matĂ©riau solide de maniĂšre Ă  ce qu’il n’yait plus de creux, que la cavitĂ© soit pleine.” [206] Ă  ...COMBLEMENT & COMBLER.Syn.: Remblayage, Remplissage.-Voir: Combler.ïżœ À la Mine de Charbon .... “Le seul Comblement des derniers Puitsd’OIGNIES, dans le P.-D.-C., aprĂšs l’arrĂȘt del’Extraction en DĂ©c. 1990 a nĂ©cessitĂ© l’em-ploi de 10.160 m3 de bĂ©ton, de 17.650 t deCendres et de 150.000 t de Schistes. Les Ga-leries, elles, peuvent demeurer en l’état. Pro-fondes -au delĂ  de 1.000 m- CreusĂ©es dans leRocher, construite pour durer, elles ne prĂ©-sentent aucun risque pour la Surface. LeurComblement ne serait pas seulement inutile,il serait aussi ruineux.” [946] n°(H.S.)9.610 -Oct. 1996, p.23.ïżœ À la Mine de Fer ...-Voir, Ă  Remblayage hydraulique, la note deJ.-Th. CASAROTTO.. “Le DĂ©mantĂšlement des Mines de Fer duBassin de BRIEY se poursuit activement. Toutdoit disparaĂźtre sur les Carreaux des ancien-nes Mines et les Puits, en dehors de ceux quiseront utilisĂ©s pour le Pompage des Eauxd’Exhaure, seront ComblĂ©s. Hier Ă  TUCQUE-GNIEUX, l’entreprise ETIP de NILVANGE a dĂ©-montĂ© la Bande transporteuse de l’ancienneMine du NORD-EST. Une architecture indus-

trielle caractĂ©ristique du Pays-Haut va dispa-raĂźtre. À MAIRY, la SociĂ©tĂ© LORMINES procĂš-de au Comblement du Puits profond de 237m. Avec quels matĂ©riaux ? Du Minerai de Feren provenance du site de MOYEUVRE-Grande.Un retour aux sources gĂ©ologiques.” [21] du06.03.1994.. À OTTANGE, en 1984, 180.000 m3 de Cen-dres (mĂ©langĂ©es Ă  de l’eau) furent injectĂ©s dansle sous-sol de certaines rues, car il y avait ris-que d’effondrements; ces Cendres provenaientde la Centrale sidĂ©rurgique de RICHEMONT,rappelle J. NICOLINO.. PREMIÈRE MONDIALE À MOYEUVRE-GDE ... Dans lecas prĂ©sent, il s’agit de tenter de remplir lesGaleries de Mine qui, avec l’ArrĂȘt de l’Ex-ploitation, l’Ennoyage et le travail des sols,ont la fĂącheuse tendance de modifier le profilde Surface, avec les consĂ©quences dramati-ques en zone urbaine, ce qu’on dĂ©signe habi-tuellement sous le nom de DĂ©gĂąts miniers ...“Le Comblement des Galeries de Mines etdes sous-sols d’habitation --- viennent de dĂ©-buter ---. Ces travaux font suite aux Affaisse-ments miniers ---. // ‘Nous allons combler lesGaleries (expose G. S. IngĂ©nieur en chef de laStĂ© INGÉROP GRAND EST) Ă  l’aide de 11.000m3 de sable, l’ens. du chantier nĂ©cessitant 8km de Forage ---. Normalement tout sera ter-minĂ© au dĂ©but du mois de Mars (2000) ---.Notre objectif est qu’il n’y ait plus de vide ---sous le bĂąti. La marge est de 10 cm sous lesvoiries et de 20 cm sous les jardins’. // Pourarriver Ă  ce rĂ©sultat, la technique consiste aeffectuer des Forages tous les 4 m. L’utilisa-tion d’un sonar permet --- de vĂ©rifier les rĂ©-sultats obtenus. Chaque Galerie est obturĂ©epar des Bouchons de bĂ©ton en infectant (eninjectant, lapsus curieux ! ou faute typogra-phique ?) ce matĂ©riau dans des chaussettesprĂ©alablement introduite(s) dans les GaleriesĂ  l'aide d'un tube de 250 mm de Ø. Une foisremplies, ces chaussettes atteignent un Ø de900 mm. C’est Ă  ce moment qu’un mĂ©langeconstituĂ© de 1 m3 d’eau pour 100 kg de sableest injectĂ© dans la Galerie. Au fur et Ă  mesuredu remplissage l’eau est pompĂ©e afin d’obte-nir un Comblement homogĂšne ---. // Il s’agitd’une 1Ăšre mondiale. Ce chantier est excep-tionnel , sur le plan technique, car nous avonsaffaires (sic ? !, non: ‘à faire’) ici Ă  des Gale-ries EnnoyĂ©es non visitables ---. (CoĂ»t=) 14Mfrs entiĂšrement assurĂ© par l’État ---.” [21]du Mar. 23.11.1999, p.22.. "Dans les menaces d’Éboulement des anc.Galeries qui pĂšsent sur FONTOY, un millier demanifestants, venus des Bassins ferrifĂšres ethouillers de Lorraine, se sont retrouvĂ©s danscette commune pour crier leur colĂšre: ‘Tousens. pour le Comblement’, ‘oui au Comble-ment’, ‘non Ă  l’Ennoyage’, tels Ă©taient lesmaĂźtres mots des slogans affichĂ©s ou diffusĂ©s,d’aprĂšs [21] du Dim. 22.02.2004, p.22 et p.1& 2 de l’éd. de HAYANGE.¶ Apport de matĂ©riaux pour crĂ©er un terrain ... La plu-part des Us. sidĂ©rurgiques japonaises sont installĂ©es surun terrain conquis sur la mer par comblement.. Dans l'Us. de MARCK, É-U., “le site du Four-neau, des Appareils Ă  Vent chaud et du Parc Ă minerai occupe un terrain crĂ©Ă© en 1916 sur lelac Michigan. Le Comblement a 214 m delarge et s'Ă©tend jusqu'Ă  915 m dans le lac. Leniveau gĂ©nĂ©ral est de 4,9 m au dessus de lasurface du lac.” [5266] -Janv. 1919, p.50.

COMBLEMENT NATUREL : ¶ Syn.:Éboulis, Éboulement; -voir: Comblement.. "Un rĂ©cent sondage effectuĂ© dans une partiedu foyer a confirmĂ© que celui-ci a bien Ă©tĂ©Ă©tabli sur un Comblement naturel de la Gale-rie survenu aprĂšs son abandon". [892] p.266.

COMBLER : ¶ Action qui consiste Ă  Rem-blayer d’anciennes installations miniĂšres, Ă obtenir leur Comblement, -voir ce mot.

-Voir Ă©galement: Remblayer.. Au Puits de MAIRY. “Il faudra transporter en-viron 20.000 m3 de Minerai et de MatĂ©riauxpour Combler le Puits. Le Comblement estcontrĂŽlĂ© bien sĂ»r comme le stipule l’arrĂȘtĂ©prĂ©fectoral pris pour assurer la pĂ©rennitĂ© duPompage des Eaux d’Exhaure.” [21] Ă©d. deBRIEY, du 02.03.1994.

COMBURANT/ANTE : ¶ ”adj. Terme de chimie. Prin-cipe Comburant, tout corps qui, en se combinant avecun autre corps, donne lieu Ă  la combustion de ce der-nier. LAVOISIER avait donnĂ© Ă  l'OxygĂšne le nom decomburant par excellence.” [3020]¶ “n.m. Le Soufre, le chlore, l'iode, ayant la propriĂ©tĂ©de se combiner Ă  certains corps avec dĂ©gagement decalorique et de lumiĂšre sont des Comburants.” [3020]◊ Étym. d’ens. ... Provenç. comburir; du lat. combure-re, de cum, et burere, brĂ»ler.” [3020]

COMBURER : ¶ Syn. de brĂ»ler.. Au H.F., "si l'Allure Ă©tait idĂ©ale, c'est-Ă -diresi tout le Combustible arrivait inaltĂ©rĂ© dansl'Ouvrage, pour y ĂȘtre ComburĂ© -en Oxyde deCarbone- par l'OxygĂšne du Vent, le poids deVent Ă  Souffler aux TuyĂšres, par tonne deCarbone pur serait de 1000*4,33*16/12 =5772 kg." [2514] t.2, p.2502.

COMBURIVORE (Pouvoir) : ¶ "C'est la quantitéthéorique d'Air de combustion, en Nm3, pour brûler 1Nm3 de Gaz à 0 °C et 760 mm de pression de mercure;il s'exprime en Nm3 Air/Nm3 Gaz.. Pour le ..., il est de ... - Gaz F.à C.: 4,66; -Gaz H.F.: 0,8; - G.N. de GRONINGUE 8,46; -Propane: 23,82 - Butane: 30,47." [33] p.96/97.

COMBUSTIBILITÉ : ¶ "PropriĂ©tĂ© des corpscombustibles: la CombustibilitĂ© du Charbon de boisvarie avec sa densitĂ©." [308] ... "La CombustibilitĂ©(d'un produit carbonĂ©) est l'aptitude Ă  la rĂ©action C +O2 ---> CO2 + 97,2 grandes calories (par mol-g de C,soit 406,3 kJ/mole ou 33,9 MJ/kg de C)." [1501] p.9 ...Les donnĂ©es de 1990 sont (avec les conventions de lathermodynamique pour lesquelles le signe - est affectĂ©Ă  la chaleur dĂ©gagĂ©e par une rĂ©action exothermique): -401,67 kJ/mole de C ou - 33,47 MJ/kg de C, d'aprĂšs[821] M-7400, p.5.. "On a mĂ©langĂ©, Ă  l'Usine de LA ROMAINE, lebois en nature avec 1/5 de son volume enCoke, de façon Ă  compenser, par la rĂ©sistancede ce dernier Combustible, la trop grandeCombustibilitĂ© du Charbon de bois (provenantde la Carbonisation du bois dans le H.F.)." [1502] -1840, p.12.. Au H.F., "la CombustibilitĂ© d'un Coke estcette QualitĂ© qu'il possĂšde d'accomplir plusou moins rapidement ce cycle de transforma-tion qui est terminĂ© au moment oĂč tout l'Oxy-gĂšne est transformĂ© en Oxyde de Carbone."[129] -1924, p.310.

COMBUSTIBILITÉ DU FER : ¶ Aptitude du Fer Ă brĂ»ler en donnant de l'Oxyde de Fer.. “Le professeur MAGNUS de BERLIN a mis au pointune belle expĂ©rience pour montrer la CombustibilitĂ©du Fer. Le pĂŽle d'un Aimant de grande taille est appro-chĂ© d'une masse de Limaille de Fer, dont une parties'attache immĂ©diatement Ă  l'Aimant. Dans ces condi-tions, le Fer, qui est dans Ă©tat de grande comminution,contient aussi une grande quantitĂ© d'air retenu dans lamasse faiblement agrĂ©gĂ©e, ce qui est une condition sifavorable Ă  la combustion qu'il suffit d'approcher unelampe ordinaire Ă  alcool, pour qu'il s'enflamme etbrĂ»le aussitĂŽt comme un combustible ordinaire.”[5391] -Mars 1881, p.63.

COMBUSTIBLE : ¶ C'est, sur un plan gĂ©nĂ©-ral, "un corps qui, par Oxydation, dĂ©gage cha-leur et lumiĂšre en quantitĂ© utilisable pour lesusages domestique ou industriel. La plupartdes Combustibles sont composĂ©s de Carboneet d'HydrogĂšne. // On distingue ...ïżœ les Combustibles gazeux ...

- naturels: G.N. et ses composants, gaz li-quéfiés du pétrole,

- artificiels: Gaz de F.Ă  C., de GazogĂšne, deFours Ă  gaz, gaz Ă  l'Eau, Gaz de H.F., des raf-fineries de pĂ©trole, acĂ©tylĂšne, HydrogĂšne;ïżœ les Combustibles liquides ...

Page 52: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 400 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

- naturels: pétrole brut,- artificiels: produits de la Distillation du pé-

trole, Goudron de Houille et ses composants,alcools, mĂ©thanol, huile de Schistes et sescomposants;ïżœ les Combustibles solides ...

- naturels: Bois, Tourbe, Lignite, Charbonbitumineux, Anthracite,

- artificiels: Coke, Charbon de Bois, agglo-mĂ©rĂ©s, Coke de pĂ©trole, (Plastique);ïżœ le Combustible nuclĂ©aire: l'isotope 235/92 U,utilisĂ© dans les piles atomiques: cet isotopeest fissile: l'uranium en contient 0,7 % ---."[33] p.97/98.-Voir: Combustible minĂ©ral & CombustiblevĂ©gĂ©tal, Fonte au bois cru/vert.-Voir, Ă  Transport, la cit. [510] p.129.ïżœ Quelques caractĂ©ristiques .... Voici pour 8 combustibles diffĂ©rents dont 7 extraitsdu sol, quelques points de repĂšre chimique ou physi-que, d’aprĂšs [1961] n°3 -4Ăšme trim. 1987, p.23.

MatiĂšre C % M.V. % Cendres P.C.Bois 45 55 2 3.000Tourbe 55 45 8 4.000Lignite 60 40 10 4 Ă  7.000Flambant (H) 75 30 Ă  40 5 7 Ă  8,65.103

Gras (H) 85 27 Ă  40 5 -id.-Maigre (H) 90 8 Ă  14 5 -id.-Anthracite 95 ≀ 8 5 < 8.650Graphite 100 0 0 -

... avec: C % = % de Carbone // M.V. % = % de MatiĂš-res volatiles // P.C. = Pouvoir calorifique en cal/Kg //(H) = Houille.. TENEUR EN CARBONE MOYENNE: Coke 96 %;Charbon de bois 95 %; Charbon de Tourbe 87%; Anthracite 87 %; Houille 77 %; Lignite 75%; Bois fossile 55 %; Tourbe 27 %; Bois 24%, d'aprĂšs [4696] p.4.ïżœ Combustibles utilisĂ©s au H.F. .... Le Combustible du H.F. a Ă©tĂ© pendant long-temps le Charbon de bois auquel on a parfoissubstituĂ© du Bois vert ou du Bois torrĂ©fiĂ©; aucours du 19Ăšme s. le Charbon de bois a Ă©tĂ©remplacĂ© par le Coke, qui, encore au 21Ăšmes., reste le Combustible principal. Cependant,comme on le voit ci-aprĂšs, d'autres Combusti-bles ont Ă©galement Ă©tĂ© employĂ©s, rappelle M.BURTEAUX.. Voici QUELQUES DATES concernant la premiĂš-re utilisation, au H.F., du Charbon (auxU.S.A., subodore M. BURTEAUX) ou du Coke,d’aprĂšs [1013] p.3.

LE CREUSOT (France) 1785GLEIWITZ (SilĂ©sie) 1796KÖNIGSHÜTTE (SilĂ©sie) 1800SERAING (Belgique) 1823MÜLHEIM (Ruhr) 1849WITKOVICE (Tchecoslov. ) 1836DONETZ (Russie) 1871BILBAO (Espagne) 1880GEORGE CREEK, Maryland USA 1817East Pennsylvania USA 1835

. Vers 1861, on pouvait relever: "Le Combus-tible des H.Fx est le Carbone, plus ou moinssouillĂ© de matiĂšres Ă©trangĂšres fixes et, autantque possible, dĂ©barrassĂ©, par la Calcination,des M.V. qu'il peut contenir. Il s'Extrait tantĂŽtdu rĂšgne vĂ©gĂ©tal et porte le nom de Charbonde Bois, tantĂŽt il s'Extrait du rĂšgne minĂ©ral,soit Ă  l'Ă©tat de Houille et porte le nom de Co-ke (aprĂšs transformation), soit Ă  l'Ă©tat d'An-thracite et s'emploie tel quel." [555] p.86. J.-M. MOINE Ă©crit: “F. VIVENOT-LAMY ne serĂ©signa pas Ă  jouir d’une paisible retraite. Aucours des annĂ©es 1880 & 1890 on le voit en-core effectuer des Essais sur les Charges deCombustible d’un H.F. Ă  FROUARD ou pu-blier dans l’Ancre, organe de la MĂ©tallurgiehaut-marnaise, un article prĂ©conisant le mĂ©-lange Coke-Bois vert. Surtout, il est passion-nĂ© pour la recherche de Houille en M.-&-M. ---.” [1178] n°15 -Nov. 1994, p.17.. Seconde moitiĂ© du 20Ăšme s. ... Si le Char-bon de Bois n'existe plus guĂšre qu'en AmĂ©ri-que du Sud, le seul Combustible solide En-fournĂ© au Gueulard est le Coke avec desvariantes techniques importantes (Semi-Coke, Coke moulĂ©...) qui n'ont pas dĂ©bouchĂ©

dans la pratique industrielle courante; des Es-sais ont Ă©tĂ© faits avec des pourcentages de 20Ă  30 % en remplacement du Coke normal;l'intĂ©rĂȘt de ces produits Ă©tait l'emploi plus im-portant de Charbon peu ou non CokĂ©fiable.Compte tenu du coĂ»t trĂšs Ă©levĂ© du Coke, vĂ©ri-table produit de luxe, des produits de substi-tution ont Ă©tĂ© mis en oeuvre sous forme d'In-jection aux TuyĂšres tels que :

- le Charbon pulvérisé,- le Mazout,- le Gaz naturel, ou le Gaz de Cokerie ou le

Gaz rĂ©formĂ©.Des Coefficients d'Ă©quivalence ont Ă©tĂ© Ă©tablispour chacun de ces produits par rapport auCoke et l'expĂ©rience a montrĂ© qu'ils Ă©taientd'autant plus Ă©levĂ©s que le Lit de Fusion Ă©taitmoins prĂ©parĂ©.. “N.K.K. (StĂ© japonaise) a mis en place unprogramme d’Enfournement de Plastiquesdans ses H.Fx, en remplacement de CharbonĂ  Coke. Ceci permet le recyclage de Plasti-ques, et l’expĂ©rience ayant Ă©tĂ© concluante,une unitĂ© de prĂ©traitement des Plastiques seraconstruite prĂšs du H.F..” [2445] n°19 -26.01.1999, p.6.ïżœ Anecdote ... Avant la premiĂšre communica-tion de BESSEMER sur son procĂ©dĂ©, un audi-teur dit: "Savez-vous que quelqu’un vient rĂ©-ellement de LONDRES pour lire un papier surla Manufacture de Fer mallĂ©able sans Com-bustible ? Ha, ha, ha!" [3533] ch.12.COMBUSTIBLE : Coke Ă  poĂȘle.

COMBUSTIBLE (Peu) : ¶ Exp. qualifiantun Coke trop riche en Cendres, et de ce faitayant une Teneur en Carbone trop faible.-Voir, Ă  ActivitĂ©, la cit. [1985] p.11 ... Alorsque les Cokes allemands ont des Teneurs enCendres de 8 Ă  9 %, les Cokes français incri-minĂ©s titrent quant Ă  eux 10 Ă  11 % de Cen-dres, d’aprĂšs [1985] p.10 & 11.

COMBUSTIBLE (QuantitĂ© de ... brĂ»lĂ© par m2 etpar h) : ¶ Ratios d’aprĂšs [6] t.2, p.260.. four de grillage des minerais sulfurĂ©s .....15 Ă  40 kg. four de puddlage pour fer ou acier .......100 Ă  150 kg. four de soudage du fer .........................150 Ă  200 kg

COMBUSTIBLE ARTIFICIEL : ¶ "Depuisun certain nombre d'annĂ©es (on est en 1860), ona imaginĂ© de fabriquer --- des Combustiblesartificiels, qui sont dĂ©signĂ©s sous le nomd'AgglomĂ©rĂ©s, de PĂ©rats artificiels, de Bri-quettes, de Fulgor, de patent fuel (= Combusti-ble brevetĂ©) en Angleterre. Cette sorte de Char-bon se prĂ©pare en mĂ©langeant, soit desHouilles grasses et maigres en proportionsconvenables, soit des Menus pulvĂ©rulentsĂ©purĂ©s, avec les matiĂšres goudronneuses four-nies par les usines Ă  gaz. Les mĂ©langes sontensuite fortement comprimĂ©s dans des Mou-les, et souvent mĂȘme chauffĂ©s au rouge som-bre pour leur donner de la duretĂ©." [525] Ă  ...HOUILLE.

COMBUSTIBLE AUXILIAIRE : ¶ AuH.F., Combustible de substitution au Com-bustible de base traditionnel, mais rare et trĂšsonĂ©reux qu’est le Coke, par le biais d'Injec-tion(s), en gĂ©nĂ©ral aux TuyĂšres et parfois,mais rarement, en bas de Cuve ... Depuis1998, on a tendance Ă  parler d’Agent rĂ©duc-teur auxiliaire.. "C’est pourquoi, on a cherchĂ© Ă  le rempla-cer, partiellement, par d’autres Combustiblesmoins chers, dits Combustibles auxiliaires.”[135] p.11 ... Ce sont, principalement, leCharbon pulvĂ©risĂ©, le Fuel ou Mazout, leGoudron, le Gaz naturel, le Gaz de Cokerie,le Gaz rĂ©formĂ©, tous produits injectĂ©s auxTuyĂšres, comme le rappelle R. SIEST.

COMBUSTIBLE CARBONISÉ : ¶ AuH.F., c'est le Charbon de Bois ou le Coke.. "Cette belle dĂ©couverte (le Vent chaud) ---

permit de remplacer, dans les H.Fx, les Com-bustibles CarbonisĂ©s -Coke et Charbon deBois- par les Combustibles crus, la Houille, leBois sec et mĂȘme le Bois vert." [1912] t.I,p.26.

COMBUSTIBLE CRU: ¶ Ainsi sont dĂ©si-gnĂ©s par JULLIEN, au milieu du 19Ăšme s., leBois et la Houille, avant d'ĂȘtre CalcinĂ©s enCharbon de Bois et Coke, d'aprĂšs [555] p.86.-Voir, Ă  Combustible CarbonisĂ©, la cit. [1912]t.I, p.26.GOUDRON : Couche sur le macadam.

COMBUSTIBLE D'ALLUMAGE : ¶ Àl'AgglomĂ©ration de Minerai de Fer, Combus-tible liquide ou gazeux utilisĂ© dans la Hotted'allumage, d'aprĂšs [609] p.15.8.

COMBUSTIBLE D’APPOINT: ¶ À P.D.C.,Combustible se substituant partiellement auCombustible principal.. "Le Coke soutirĂ© Ă  la base des Accumula-teurs (des H.Fx) est envoyĂ© sur un Crible quiĂ©limine la fraction 0-20 mm ou 0-30 mm,puis ChargĂ© au Gueulard. Les Fines produi-tes, sont, en gĂ©nĂ©ral, Ă©vacuĂ©es vers l’Atelierd’AgglomĂ©ration qui les utilise comme Com-bustible d’appoint.” [135] p.17.

COMBUSTIBLE DE FER : ¶ A LIÈGE, Py-rite et donc Combustible à cause du Soufre.-Voir, à Mine à Fer, la cit. [4970].

COMBUSTIBLE DE SUBSTITUTION : ¶Combustible que l'on substitue au Combusti-ble habituel.-Voir: Combustible auxiliaire et CombustiblesupplĂ©mentaire.. En particulier, dans le cas du Cubilot, “nousdevons chercher des Combustibles de substi-tution pour: 1) assurer l'approvisionnementen Combustibles, 2) rĂ©duire les coĂ»ts de fu-sion, 3) rĂ©duire les Ă©missions de Gaz Ă  effetde serre. // Les Combustibles de substitutionpeuvent ĂȘtre InjectĂ©s dans le Creuset, princi-palement par les TuyĂšres, ou chargĂ©s avec lesCharges mĂ©talliques au Gueulard. L'Injectionpar les TuyĂšres de Combustibles froids chan-ge la tempĂ©rature adiabatique de fin de com-bustion et la composition du MĂ©tal; pour unJoule fourni, le MĂ©thane Ă©met moins de CO2que les autres Combustibles. Les Combusti-bles chargĂ©s par le Gueulard sont recensĂ©s,avec un intĂ©rĂȘt particulier pour l'Anthracite etle Charbon de bois.” [4841] texte de GillesTIHON.

COMBUSTIBLE EN POUSSIÈRE : ¶ Au19Úme s., Combustible contenant beaucoupde Fines, "tels que des Menues Houilles, desdébris de Coke, de Charbon ---." [1912] t.II,p.527.

COMBUSTIBLE FIXE : ¶ A LIÈGE, Pyriteet donc combustible à cause du Soufre.-Voir, à Mine à Fer, la cit. [4970].

COMBUSTIBLE FOSSILE : ¶ Combusti-ble Extrait d’une couche gĂ©ologique antĂ©rieu-re Ă  la nĂŽtre ... Comme le note J.-P. LARREUR,cette exp. recouvre aussi bien le Charbon, lePĂ©trole ou les Schistes bitumineux.. “L’Exploitation du Charbon ... en France ...De nombreux documents du Moyen-Âge at-testent l’Exploitation de la Houille, ou Char-bon de terre, dĂšs le 13Ăšme s. en Languedoc etdans la rĂ©gion de CARMAUX, puis au 14Ăšmes. dans la rĂ©gion de St-ÉTIENNE. L’Exploita-tion prĂ©coce de ce Combustible fossile decouleur noire s’explique par l’existence danscette rĂ©gion de nombreux Gisements houillersen surface.” [2815] n°1.110 -Sept. 1999, p.4.. ”La diminution des rĂ©serves, fondĂ©e sur lesdonnĂ©es habituellement connues, sur la base

Page 53: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 401 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COMBUSTIBLE VÉGÉTAL ... Pour diffĂ©rents Bois ... fig.518Rendements - Masse volumique - Carbone utilisĂ© ... d'aprĂšs [1912] t.I, p.115.

Rdt st. Bois vert .......Masse vol. C. ut. (en kg) en kg en m3 .....(du m3 en kg) ............p. st. b. b. p. 100 kg prod.

Bois vert dĂ©coupĂ© ....................348,20 1,100 ...........315,95 ......................30,000 29,10Bois vert dessĂ©chĂ© ...................243,75 0,800 ...........304,67 ......................32,375 46,25Bois dessĂ©chĂ© des forĂȘts ..........230,00 0,720 ...........305,00 ......................29,600 46,25Charbon roux du gueulard .......164,12 0,638 ...........257,24 ......................25,380 55,67Charbon noir des forĂȘts .....68,40 0,325 ...........210,00 ......................17,100 90,00

ïżœ AbrĂ©v. ... Rdt st. Bois vert = Rendement du StĂšre de Bois vert pesant 360 kg // Masse vol. = Massevolumique (du m3 en kg) // C. ut. (en kg) = Carbone utilisĂ© en kg // p. st. b. b. = par stĂšre de boisbrut // p. 100 kg prod. = pour 100 kg de produit.

des productions de l’annĂ©e 2000, montre que,parmi les Combustibles fossiles, le Charbon ales plus grandes rĂ©serves.” [3588] p.2.

COMBUSTIBLE LARA : ¶ Au 19Úme s.,exp. syn. de Tourbe LARA.. "Les essais faits jusqu'ici avec le Combusti-ble LARA, à HERSERANGE et à BRISTOL, nousconfirment dans l'opinion que certains dis-tricts sidérurgiques --- pourraient faire con-courir leurs TourbiÚres --- au développementde la fabrication de Fontes et de Fers de Qua-lité supérieure." [2224] t.3, p.607.

COMBUSTIBLE MÉTALLIQUE : ¶ Cu-rieuse exp. employĂ©e pour dĂ©signer le Com-bustible utilisĂ© par la MĂ©tallurgie, et principa-lement par la SidĂ©rurgie, d'aprĂšs [2472] p.966.

COMBUSTIBLE MINÉRAL : ¶ Cette exp.dĂ©signe Ă  la fois la Houille et le Coke lui- mĂȘ-me, issu de la Carbonisation du Charbon.-Voir: Combustible vĂ©gĂ©tal.. "Le 18 juin 1625, le conseil privĂ© de LIÈGEaccordera Ă  Ottavio DA STRADA, gentilhommede BohĂȘme, un brevet pour Fondre le Mineraiau Combustible minĂ©ral." [2643] selon textede R. HALLEUX.

COMBUSTIBLE PRIMAIRE : ¶ Au H.F.,c'est le Coke.. Par Tf: “Combustible primaire = 450 kg;Combustible supplĂ©mentaire (Gaz, Pci, Huile,Goudron) = 50 kg; Charge FerrifĂšre = 1.630kg; Vent = 1.350 kg; OxygĂšne = 40 kg --->EntrĂ©es = 450 + 50 + 1.630 + 1.350 40 =3.520 kg. // Sorties = Fonte 1.000 kg + Gaz2.300 kg + Laitier 220 kg = 3.520 kg.” [4783]p.42, lĂ©g. fig.1.

COMBUSTIBLES CHARBONNEUX : ¶ Au milieudu 19Ăšme s., “ils prennent place immĂ©diatement aprĂšsle diamant et le Graphite; (ce) sont: les Charbons pro-prement dits, les Charbons fossiles ou phytogĂšnes, telsque l’Anthracite, la Houille, le Lignite et la Tourbe; lesHydrocarbures -tels que la Naphtaline, l’idrialine, lenaphte-, les Bitumes -malthe, asphalte, Ă©latĂ©rite-, et lesrĂ©sines -telles que la rĂ©tinasphalte, la succinite et lesuccin-.” [1636] p.690, Ă  ... COMBUSTIBLES.

COMBUSTIBLE(s) D'AGGLOMÉRA-TION : ¶ Ils peuvent ĂȘtre ...

- solide(s): Poussier de Coke, Fines mai-gres, etc.,

- liquide: Mazout- ou gazeux: Gaz de Fours Ă  Coke, de H.F.,

mixte, etc.. Liquide ou gazeux, c'est le carburant qui sertĂ  l'opĂ©ration d'Allumage de la ChaĂźne ... Soli-de, il est mĂ©langĂ© Ă  la Charge minĂ©rale et per-met l'obtention du Processus d'AgglomĂ©ra-tion. Sa quantitĂ© varie de 40/45 kg/Td'AgglomĂ©rĂ© en Minerais riches Ă  80/85 kg/td'AgglomĂ©rĂ©s en Minerais pauvres. La Gra-nulomĂ©trie sous laquelle il doit ĂȘtre utilisĂ© estimportante, Ă  la fois pour son rendement, etpour la quantitĂ© nĂ©cessaire. Il semble que ladimension mĂ©diane optimale se situe vers 1mm avec un minimum d'infĂ©rieur Ă  250 mi-crons et de supĂ©rieur Ă  5 mm.. Son mauvais dosage Ă  l'AgglomĂ©ration setraduit:

- en cas de manque, pardes Productions importan-tes d'Incuits,

- en cas d'excĂšs, par descollages, voire des blocagesde Refroidisseur ou mĂȘmedes incendies.GOUDRON : Avaleur de sable.

COMBUSTIBLE SE-CONDAIRE : ¶ Au 19Úmes., Combustible végétalautre que le Charbon deBois.

. Pour les H.Fx au Charbon de Bois, on note"l'atténuation progressive de l'emploi desCombustibles secondaires -dÚs 1853-: Char-bon de Bois 97,9 %; Bois 1,8 %; Tourbe 0,3%." [1918] p.213, note 8.

COMBUSTIBLES MÉLANGÉS : ¶ Com-bustible de H.F. composĂ© d'un mĂ©lange deCoke et de Charbon de Bois.. "Le prix de revient de 1 Tf au Coke en 1872Ă©tait de 89 F (fr) alors que celui de 1 Tf auxCombustibles mĂ©langĂ©s obtenue Ă  EURVILLEĂ  la mĂȘme Ă©poque Ă©tait de 98 F (fr)." [1539]p.12.

COMBUSTIBLE SUPPLÉMENTAIRE : ¶Au H.F., Combustible autre que le Coke etdont la Mise au mille est sensiblement infĂ©-rieure Ă  celle du Coke.Exp. syn.: Combustible auxiliaire.-Voir: Combustible de substitution.-Voir, Ă  Combustible primaire la cit. [4783].

COMBUSTIBLE TYPE : ¶ Mélange deCharbon ayant un Pouvoir calorifique déter-miné ... "Par combustible type, il faut enten-dre celui qui à des proportions de MatiÚresvolatiles et de Cendres, telles qu'il a un Pou-voir calorifique déterminé." [1667] p.47.

COMBUSTIBLE VÉGÉTAL : ¶ Au H.F. etĂ  l’Affinerie, cette exp. dĂ©signe le Charbon deBois.-Voir: Combustible minĂ©ral.. "Toute Forge --- appartenait Ă  un domainefoncier parce que le travail sidĂ©rurgique re-prĂ©sentait le mode d'Exploitation par excel-lence de la propriĂ©tĂ© forestiĂšre. La transfor-mation d'une partie de la rĂ©serve forestiĂšre enCharbon de Bois pour la Fonte et le Fer sup-posait que l'on retire de cette opĂ©ration uneplus-value supĂ©rieure Ă  la simple commercia-lisation du bois brut. La Forge s'insĂ©rait ainsidans la chaĂźne de la gestion et de l'exploita-tion du domaine ---. On ne pouvait penser'Fer' sans penser 'Bois', non pas seulement Ă cause de la nĂ©cessitĂ© technique du Combusti-ble vĂ©gĂ©tal, mais d'abord parce que la rentabi-litĂ© globale de la forĂȘt ne s'opĂ©rait, tant pourles MaĂźtres de Forge que pour les propriĂ©tai-res, que par l'Industrie sidĂ©rurgique." [86] t.I,p.112 ... Étudiant plus spĂ©cialement un Ă©chan-tillon de Forges du PĂ©rigord, Y. LAMY noteque la moitiĂ© des Forges "ont, Ă  un momentou Ă  un autre, employĂ© du Coke avec laHouille parallĂšlement au Charbon de Bois ---.Il s'agit des Forges qui ont fait appel, pour laseule fabrication du Fer, Ă  des Techniques ---nouvelles, consistant Ă  transformer les Gueu-sets de Fonte en Loupes de Fer -appelĂ©s aussiMassiaux-par rĂ©verbĂ©ration de la chaleur dansdes Fours fermĂ©s: Fourneaux Ă  rĂ©verbĂšred'abord, Fours Ă  Puddler ensuite. Tous sepasse comme si le recours Ă  une autre sourcede Combustible que le Charbon de Bois ---avait eu l'avantage de rĂ©pondre Ă  quelquesTechniques nouvelles, et cependant de ne pasrompre l'Ă©quilibre de la SidĂ©rurgie au Bois.Au contraire, on Ă©pargnait aussi, par le re-cours au Coke, le Combustible vĂ©gĂ©tal quel'on rĂ©servait Ă  la fabrication de la Fonte."

[86] t.I, p.117.. On trouvera dans le tableau joint -fig.518-, pour quelques types de Bois, cer-taines valeurs, telles que: rendement, poids etCarbone utilisé, extraites de [1912] t.I, p.115.

ïżœïżœ SUR LES SITES .... À propos des H.Fx du BESTOUAN Ă  CASSIS(B.-du-R.), on relĂšve: “... c’est aussi par merqu’arriveraient directement le Minerai de Ferespagnol et les Combustibles vĂ©gĂ©taux ---.”[2548] n°3 -Mars 1999, p.35.. L’usine de ”FRAISANS -Jura-, connue sousle titre de StĂ© des Forges de Franche-ComtĂ©,(a Ă©tĂ©) formĂ©e en 1855 par la fusion de plu-sieurs Établissements sous direction unique.(Dans les annales de 1861 t.1): Ă©numĂ©rationdes Us.; Production: 25.000 t de Fer dont 3/5obtenus par emploi exclusif du CombustiblevĂ©gĂ©tal.” [3899] n°26.IDÉES : Carburant de remplacement.

COMBUSTION : ¶ Terme impropre em-ployĂ© Ă  la place de Carbonisation.. En Afrique, ”les techniques de Combustiondu bois varient d'une rĂ©gion Ă  une autre: chezles SĂ©noufos par ex., on dispose les branchesd'arbre en couches, mais alternativement ensens contraire. Ils forment ainsi des tas hĂ©-misphĂ©riques de 2 m de haut et de 4 m delarge. Le tas recouvert d'herbes et de mottesde terre, allumĂ© par le bas, se consume lente-ment; aucun trou d'aĂ©ration n'Ă©tant mĂ©nagĂ©, lafumĂ©e s'Ă©chappe Ă  travers la couche d'herbeset de terre.” [4223] p.19.¶ Terme employĂ© Ă  la place de RĂ©duction.. “Les Bas-Fourneaux catalans produisaientdu Fer issu de la combustion d’Oxyde de Feret de Charbon de bois dans une Forge d’Affi-nage (Affinage au sens d’HASSENFRATZ).”[2643] <Early Birthplaces. Catalunya. LesBas-Fourneaux en Catalogne> -2011.¶ “Fait pour un corps de se consumer par le feu.” [206]-Voir: AtmosphĂšre d'un Four.. “L'idĂ©e d'associer Ă  la Combustion d'un corps le dĂ©-gagement d'un principe n'est pas folle. La chaleur estbien quelque chose qui sort des corps, lors des proces-sus de refroidissement. Pourquoi, alors, la combustionne serait-elle aussi quelque chose qui peut sortir de lamatiĂšre, lorsqu'elle est brĂ»lĂ©e ou CalcinĂ©e ? Le corpsen question ne perd-il pas de son inflammabilitĂ© ? Etne la rĂ©cupĂšre-t-il pas, lorsque l'on opĂšre une RĂ©duc-tion de la ‘Chaux mĂ©tallique’ par du Charbon de bois.”[4057] p.7-8.. Dans n'importe quel Four oĂč se dĂ©veloppe une Com-bustion, celle-ci est dite neutre quand le Combustibleet le Comburant sont prĂ©sents dans des proportions tel-les que les RĂ©actions de la Combustion se font selon lastƓchiomĂ©trie: les produits de la Combustion ne con-tiennent alors ni Comburant -gĂ©nĂ©ralement l'OxygĂšne-,ni Gaz combustible -CO, H2, etc.-: l'atmosphĂšre estneutre. Si ce n'est pas le cas, l'atmosphĂšre peut ĂȘtreoxydante ou rĂ©ductrice, d’aprĂšs note de M. BUR-TEAUX.ïżœ RĂ©glage de la Combustion aux COWPERS ...D'un document pĂ©dagogique prĂ©parĂ© par laMaĂźtrise de la S.M.K., en Avr. 1960, on relĂšve:“Le ContrĂŽle (de la Combustion au BrĂ»leurest) effectuĂ© par l’Appareilleur:

- flamme trouĂ©e par l’air = excĂšs d’air;- flamme trop rapprochĂ©e du BrĂ»leur =

excĂšs de Gaz ---.En cas de dĂ©rĂ©glage de Combustion constatĂ©par l’Appareilleur, le signaler d’urgence auC.M..” [2067] p.16.

◊ Étym. d’ens. ... ”Provenç.combustio; espagn. combustion;ital. combustione; du lat. com-bustionem.” [3020]

COMBUSTION (Vanned’Air de) : ¶ -Voir: Vanned’Air de Combustion.

COMBUSTION (auxTuyĂšres) : ¶ Dans un Four -muni de TuyĂšre(s)-, c’est la rĂ©-action entre un corps appelĂ©Combustible -en gĂ©nĂ©ral duCarbone ou de l’HydrogĂšne,

Page 54: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 402 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

prĂ©alablement ChargĂ© dans le Four ou vĂ©hiculĂ© par lefluide comburant- s’unissant Ă  un autre corps appelĂ©comburant -en gĂ©nĂ©ral de l’OxygĂšne, partie naturelleou dopĂ©e du Vent SoufflĂ© ou non- en dĂ©gageant de lachaleur, d’aprĂšs [206].. “Dans le H.F., (dit DAWSON, MĂ©tallurgisteanglais, vers 1800), le Combustible absorbel’OxygĂšne du Vent SoufflĂ© et le transformede fluide gazeux, en un corps solide(*). Ce dĂ©-gagement de chaleur dĂ©veloppe la tempĂ©ra-ture qui est nĂ©cessaire pour faire rĂ©agir lesdiffĂ©rentes MatiĂšres les unes sur les autres,par quoi le MĂ©tal se dĂ©pose et le rebut s’en vaen Laitier. // Ainsi, le H.F. a besoin d’OxygĂš-ne, et s’il y a manque de Gaz, le H.F. ira pluslentement, la dĂ©composition des MatiĂšressera imparfaite, il y aura une Productionmoindre de MĂ©tal, qui sera de moins bonneQualitĂ©: ‘ces faits sont certains, l’expĂ©riencede chaque MaĂźtre de Forge et la cause d’oĂč ilsdĂ©rivent, sont Ă©galement manifestes’. // L’au-teur poursuit par des considĂ©rations relativesĂ  la disparition de l’OxygĂšne du fait de toutesles Combustions et de la respiration des ani-maux. Mais il y a heureusement, dit-il, descauses de revivification de l’Air en OxygĂšne,Ă  savoir: l’influence des plantes --- et l’agita-tion de l’air avec l’Eau; ou encore l’action rĂ©-ciproque de l’Eau et de l’humiditĂ©. // L’au-teur est amenĂ© Ă  conclure, et il exprime qu’iln’y a aucun doute dans son esprit sur la vĂ©ritĂ©et l’importance de son hypothĂšse, que l’air re-prend de l’OxygĂšne Ă  l’Eau.” [1064] p.35 ...(*) Nous savons maintenant, note M. BUR-TEAUX, que le rĂ©sultat de la combustion est ungaz, qui, aux TuyĂšres du H.F., est composĂ©essentiellement d'Oxyde de Carbone etd'Azote.

COMBUSTION ÉTAGÉE : ¶ Mode d'ex-ploitation des Fours Ă  Coke ... Comme le faitremarquer F. SCHNEIDER, le Cokier parle plusvolontiers de Chauffage Ă©tagĂ©, -voir cette exp... "La conception du systĂšme de chauffage etla tempĂ©rature des fumĂ©es ont une grosse in-fluence sur la formation de NOx (dans les Fu-mĂ©es). L'Ă©tat de l'art dans ce domaine est laCombustion Ă©tagĂ©e." [3363] session 5, p.84.

COMBUSTION IDÉALE : ¶ Syn. de Combustionneutre. Dans n'importe quel Four, "il est bien certainque l'atmosphĂšre neutre est celle qui permet de rĂ©aliserune combustion thĂ©oriquement complĂšte. C'est cellequ'on doit s'efforcer d'obtenir dans la majoritĂ© des cas,pour arriver Ă  une marche Ă©conomique, c'est la Com-bustion idĂ©ale." [1621] p.56.-Voir: Combustion.

COMBUSTION FERMÉE : ¶ Exp. journa-listique Ă©voquant un H.F. ArrĂȘtĂ© plein vrai-semblablement, qui garde donc son Creuseten ignition, lequel va peut Ă  peu -mais trĂšslentement- s’éteindre, sur une durĂ©e de plu-sieurs mois, si l’isolement de l’Engin est effi-cace.. En 1917, pour satisfaire Ă  l’effort de guerre, “On seborna donc tout d'abord Ă  remettre en plein feu quel-ques. H.Fx que certains industriels prĂ©voyantsn'avaient pas laissĂ© Éteindre et· avaient maintenu Ă  feulent, en les Bouchant. // Dans un grand Étab. mĂ©tallur-gique 'ou, contre la dĂ©cision premiĂšre des directeurs, lechef de la Fonderie s'Ă©tait obstinĂ© Ă  conserver ainsideux H.Fx au lieu d'un, il avait fallu, par manque dePersonnel, prolonger la Combustion fermĂ©e bien audelĂ  du terme, qu'on croyait jusque-lĂ  ne pas pouvoirĂȘtre dĂ©passĂ©; en huit mois, il avait Ă©tĂ© possible de pro-cĂ©der seulement deux fois Ă  l'AĂ©ration qui ranime etprolonge le feu. Et, cependant, contre toute attente, lesH.Fx Ă©taient en Ă©tat, lorsqu'on eut besoin de leurs ser-vices. // — Une autre fois, affirme le directeur, je n’hĂ©-siterai pas Ă  laisser un H.F. brĂ»ler pendant un an sansl'ouvrir.” [1318] n°3.864, du 24 Mars 1917, p.252.

COMBUSTION LENTE : ¶ “Dans la combi-naison d’un corps avec l’OxygĂšne ,(quand) --- il n’y apas de dĂ©gagement de chaleur ni de lumiĂšre, on ditqu’il a combustion lente.” [308] Ă  ... COMBUSTION.¶ Exp. employĂ©e pour dĂ©signer le fonctionne-ment lent et Ă  tempĂ©rature relativement bassed’un Four mĂ©tallurgique.

-Voir: H.F. Ă  Combustion lente et H.F. Ă  Ven-tilation naturelle.

COMBUSTION MÉTALLIQUE : ¶ Oxydation d'unMĂ©tal chauffĂ© dans un Fourneau, d'aprĂšs [4151] p.154.

COMBUSTION RÉDUCTRICE : ¶ Com-bustion en atmosphĂšre rĂ©ductrice ... C'est le cas auxTuyĂšres du H.F. Ă  cause de la prĂ©sence d'unegrosse masse de Coke, sans cesse renouvelĂ©e.. "Ces thermies de Gaz pauvre (le Gaz deH.F.), portĂ©es Ă  800/1000 °C dans le Ventchaud, sont portĂ©es Ă  2000 °C -et plus- dansle H.F. par combustion rĂ©ductrice de l'airchaud et du Coke prĂ©chauffĂ© (lors de sa Des-cente dans le H.F.)." [2879] p.94.

COMBUSTION SEMI-OXYDANTE : ¶ "La Com-bustion à l'Agglomération sur grille est une Combus-tion semi-oxydante, car, malgré l'existence d'un excÚsd'OxygÚne dans les Fumées, la Combustion du Carbo-ne se fait toujours sous une forme incomplÚte, et l'ontrouve ainsi une quantité non négligeable de CO. Lerapport d'Imbrûlés CO/(CO+CO2) dans les gaz, traduitindirectement le Rendement de la Combustion (-voircette exp.)." [2071] 9-1968, p.641.

COMBUSTION SPONTANÉE : ¶ Com-bustion qui se dĂ©clenche spontanĂ©ment dansun tas de Charbon.-Voir, Ă  Montagne qui brĂ»le, la cit. [2643].. "L'existence de l'humiditĂ© dans le Charbon est de na-ture Ă  produire une Oxydation lente, source de chaleur.Si cette chaleur ne peut se rĂ©pandre au dehors, elle seconcentre et combinĂ©e Ă  l'Oxydation, elle peut produireune Combustion spontanĂ©e." [1667] p.53.. Sur le Titanic, ”la combustion spontanĂ©e du Charbona provoquĂ© un feu persistant dans la soute tribord, dansle coin avant de la salle de chaudiĂšres n° 5 ---. On nesait pas exactement quelle a Ă©tĂ© la durĂ©e de ce feu,mais avec le tĂ©moignage des soutiers survivants, ilsemble qu'il a durĂ© au moins 72 h ---. Pendant le feu,dans le bas, la cloison Ă©tanche entre les salles de chau-diĂšres 5 et 6 Ă©tait devenue rouge cerise.” [4408] p.4.

COMBUSTION TRONQUÉE : ¶ Dansl'AgglomĂ©ration sur Grille du Minerai de Fer,"la Combustion est dite tronquĂ©e car --- lesmolĂ©cules d'Oxyde de Carbone existant sontfortement diluĂ©es dans les FumĂ©es oĂč elles nepeuvent brĂ»ler en raison du fort excĂšs d'air: ily a extinction dans l'air." [250] -V, p.H3.

COME LASS : ¶ Au Roulage de la Mine deFer de Ste-MARIE-aux-ChĂȘnes, vers les annĂ©es(19)50, terme oral pour faire circuler un Con-voi de Minerai, pour le ‘laisser aller’ ... Cettefaçon de faire Ă©tait formellement interdite,puisque seuls les signaux rĂ©glementaires ausifflet Ă©taient autorisĂ©s (1 coup de sifflet = arrĂȘt; 2coups = avancer; 3 coups = reculer), selon note deG. BECKER.Var. orth.: Komelass.◊ Étym. ... De l’all., kommen = venir et lassen= laisser.

COMÈRCE : ¶ À la Houillerie liĂ©geoise,"n.m. Commerce, communication, passage:'nos-avans ComĂšrce d'ine Fosse a l'ĂŽte', nousavons passage d'une fosse Ă  l'autre. On ne ditpas 'un commerce', le mot s'emploie commedĂ©terminatif: 'on trĂŽ d'ComĂšrce', trou pourdescendre et monter et pour desservir lesChantiers." [1750]

COMET (Procédé) : ¶ -Voir: Procédé CO-MET.

CO.MÈTRE : ¶ Appareil de mesure de laTeneur en CO (Oxyde -ou Monoxyde- de Carbone)de l’atmosphĂšre.-Voir: CO-mĂ©trie.. Dans le MĂ©mento du Mineur des H.B.L.,pour les Travaux au Fond, on note: “L’Oxydede Carbone provient d’une combustion in-complĂšte -Ă©chauffement, feux, fumĂ©es de Tirengins Diesel ...-. C’est un poison qui freinele transport d’OxygĂšne dans le sang vers les

tissus. La Teneur limite fixĂ©e par le rĂšgle-ment est de 50 ppm -parties par millions-. Le rĂš-glement admet certains dĂ©passements limitĂ©sdans le temps. // Les mesures sont effectuĂ©esĂ  poste fixe par des capteurs ou manuelle-ment par des CO-mĂštres.” [2109] p.64/65.. Dans un document concernant les Rondiersqui surveillent le Gazoduc du Gaz de H.F., al-lant de PATURAL Ă  RICHEMONT, on relĂšve:“‘Au quotidien sur nous, et qui nous suit danschacun de nos mouvements, on dispose d’unCO-mĂštre qui mesure la concentration deMonoxyde de Carbone dans l’air’.” [21] Ă©d.de HAYANGE, du Jeu. 22.08.2002, p.2.

CO.MÉTRIE : ¶ Dans les Mines de Char-bon, en particulier, mesure du taux de COdans l’atmosphĂšre.. “L’une des derniĂšres techniques de prĂ©ven-tion par dĂ©tection de l’Oxyde de carbone pro-venant d’un Ă©chauffement est la CO.mĂ©trie. //Des prĂ©lĂšvements d’air sont effectuĂ©s rĂ©guliĂš-rement Ă  un certain nombre de points sensi-bles et analysĂ©s Ă  tour de rĂŽle par un appareilcentral qui transmet leur Teneur en CO auprĂ©posĂ© Ă  la surveillance. Au-delĂ  d’un cer-tain seuil, un systĂšme d’alarme intervient, dĂ©-clenchant les mesures de SĂ©curitĂ© appropriĂ©es(Relais -Avr. 1979).” [883] p.41.

CO.MI.FER : ¶ Sigle du ComitĂ© d’Organisation (del’Industrie) des MInes de FER ... "Le Gouvernementde VICHY avait crĂ©Ă© --- un ComitĂ© d'organisation desMines de Fer, de type corporatif, chargĂ© de structurerla profession et de veiller Ă  l' application des directivesgouvernementales. A la LibĂ©ration, il est transformĂ©par le Gouvernement provisoire de la IVĂšme RĂ©publi-que en Office professionnel de l'Industrie du Mineraide Fer. ChargĂ© de remĂ©dier Ă  la pĂ©nurie de Minerai, ilchausse les bottes de la Liefergemeinschaft pour assu-rer la rĂ©partition de la Production de Minerai." [1468]p.94.-Voir: Comptoir de vente des Minerais du Centre etdes PyrĂ©nĂ©es.. Cette institution est mentionnĂ©e, in [3972] PAM 99982/983, en 1943.. C’était l’équivalent du C.OR.SID pour les Mines deFer.. Il a Ă©tĂ© remplacĂ© par le O.P.MI.FER, en 1944.

CO.MI.LOG. : ¶ Sigle de la StĂ© COmpagnie MIniĂšrede L’OGouĂ©.qui a repris la S.F.P.O., -voir cette entrĂ©e.

COMÍS : ¶ À la Forge catalane, c’est le GĂ©-rant de la Farga, le MaĂźtre de Forge Exploi-tant, d’aprĂšs [1248], ... c’est en fait une var.orth. de Commis, -voir ce mot.

COMITÉ CENTRAL : ¶ Organisme patronal indĂ©-pendant, statuant sur les cas de ChĂŽmage forcĂ©, vis Ă vis des StĂ©s d’Assurances mutuelles contre les consĂ©-quences du chĂŽmage forcĂ© (-voir cette exp.) ... Lesprincipes directeurs de ce ComitĂ© ont Ă©tĂ© exposĂ©s le 23Avr. 1907, par le prĂ©sident de l’U.I.M.M., d’aprĂšs[2835] p.502 ... “IndĂ©pendant des StĂ©s d’Assurancesmutuelles, dont les membres au nombre de 7, choisispar le bureau du ComitĂ© de l’U.I.M.M. parmi d’anciensindustriels ayant une longue pratique de la directiondes Us., mais n’ayant plus d’intĂ©rĂȘts immĂ©diats, de-vaient dĂ©cider souverainement si la conduite du pa-tron, victime d’un chĂŽmage forcĂ©, avait bien Ă©tĂ©, Ă l’occasion du conflit qu’il avait avec son Personnel,pendant la durĂ©e de ce conflit et lors de son rĂšglement,conforme au bon droit et Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la pro-fession. La dĂ©cision du ComitĂ©, l’intĂ©ressĂ© entendu,notifiĂ©e Ă  la StĂ© d’Assurances mutuelles Ă  laquelle ilavait adhĂ©rĂ©, donnait droit Ă  indemnitĂ©.” [2835] p.498.

COMITÉ CENTRAL DES HOUILLÈRES : ¶ Or-ganisme patronal crĂ©Ă© en 1864, et qui a disparu avec laNationalisation des HouillĂšres en 1945. Il Ă©tait chargĂ©de dĂ©fendre le point de vue de l'Industrie houillĂšre.Son action fut gĂ©nĂ©ralement ponctuelle, par ex. lors dela discussion des lois sur la durĂ©e du travail. La cohĂ©-rence de cette action Ă©tait rendue difficile par le faitqu'on trouvait dans ce ComitĂ© Ă  la fois des Patrons deHouillĂšres et des SidĂ©rurgistes (comme SCHNEIDER)qui possĂ©daient des intĂ©rĂȘts dans les HouillĂšres,d'aprĂšs [3080].Loc. syn.: ComitĂ© des HouillĂšres.. Le ComitĂ© Ă©tablissait en particulier des circulaires Ă destination des Compagnies miniĂšres, d'aprĂšs [1678]p.134.

Page 55: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 403 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

. Ch. BERTHELOT écrit en 1929: "Tous les ans au moisde Mars, les hommes d'affaires, les techniciens aimentà se reporter au rapport présenté au Comité Central desHouillÚres de France sur l'activité des Charbonnagesfrançais pendant l'année écoulée." [2665] p.9.

COMITÉ CENTRAL DES MAÎTRES DE FORGEDE L'ARIÈGE : ¶ Au 19Ăšme s., association de MaĂź-tres de Forge.. En Juil. 1837, "une commission permanente de 8membres, reprĂ©sentant les diffĂ©rents groupes d'Usinesde l'AriĂšge, fut chargĂ©e, sous la dĂ©signation de 'ComitĂ©Central des MaĂźtres de Forge de l'AriĂšge' de veiller Ă tout ce qui peut contribuer Ă  l'amĂ©lioration du travaildirect du Fer." [2646] p.34/35.

COMITÉ CONSULTATIF DES ARTS ET MA-NUFACTURES : ¶ “Le ComitĂ© consultatif des arts etdes manufactures remonte Ă  la crĂ©ation, en 1791, duBureau de consultation des arts et manufactures chargĂ©alors de rĂ©partir une subvention globale assignĂ©e auxinventeurs indigents. Parce que ‘l’administration [...]rencontre une foule de questions techniques dont la so-lution exige le concours d’hommes versĂ©s, les unsdans les sciences exactes, et les autres dans l’économiemanufacturiĂšre’; le ComitĂ© consultatif se maintientsous le Directoire, ses missions perdurant ensuite toutau long du 19Ăšme s.. Comme le rĂ©pĂštent les disposi-tions rĂ©glementaires, il reste ‘chargĂ© de l’étude et del’examen de toutes les questions intĂ©ressant le com-merce et l’industrie qui lui sont renvoyĂ©es par le minis-tre en vertu des lois et rĂšglements, ou sur lesquelles leministre juge utile de le consulter, notamment en cequi concerne: les Ă©tablissements insalubres ou incom-modes; les brevets d’invention; l’application ou la mo-dification, au point de vue technique, des tarifs et deslois de douanes. Il peut ĂȘtre chargĂ© de procĂ©der aux en-quĂȘtes ou informations qui sont jugĂ©es nĂ©cessaires parle ministre pour l’étude des questions ci-dessus Ă©non-cĂ©es’. // Si ces textes rĂ©glementaires amĂšnent pĂ©riodi-quement une redĂ©finition du nombre de ses membres(15 en 1869, 20 depuis 1880), ils ne remettent pas enquestion le caractĂšre pluraliste du comitĂ© qui rassem-ble des membres de la haute administration, des corpstechniques de l’État et des institutions savantes. Ainsi,en 1900, le ComitĂ© est prĂ©sidĂ© par MASCART, membrede l’AcadĂ©mie des sciences, physicien, et professeurau CollĂšge de France ---. // Dans les annĂ©es 1820, leComitĂ© traite de 300 Ă  600 brevets par an et prĂšs de1300 Ă  1600 Ă  la fin de la dĂ©cennie suivante ---.” inDes Brevets Ă  l’examen. Le rĂŽle du ComitĂ© consultatifdes arts et manufactures dans la dĂ©livrance des bre-vets au dĂ©but du 20Ăšme s., par Gabriel GALVEZ-BEHAR IRHiS - UniversitĂ© LILLE III, d’aprĂšs recher-che de R. NICOLLE -Sept. 2011.

COMITÉ DE LA SIDÉRURGIE : ¶ Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pararrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 07.05.1917 pour Ă©valuer les be-soins sidĂ©rurgiques du pays; il groupait des reprĂ©sen-tants des ministĂšres de l’Armement, du Commerce, dela Guerre, de la Marine, des Travaux publics et desgrandes StĂ©s sidĂ©rurgiques; il se rĂ©unissait 2 fois parmois, d’aprĂšs [3785] rĂ©f.94.AP.117 (= Arch. d’AlbertTHOMAS, ministre de l’armement, en 1914/18).¶ ComitĂ© constituĂ© d’un groupe d’experts del’O.E.C.É. (Organisation EuropĂ©enne de CoopĂ©ration Éco-nomique), d’aprĂšs [4308] p.?.

COMITÉ DE PROTECTION & DE PRÉVEN-TION DU TRAVAIL : ¶ En Belgique, organisme pa-ritaire, sans doute (?) analogue au C.H.S.C.T. en France.. "Accident de COCKERILL ... Lun., pendant prĂšs de 3heures, les reprĂ©sentants de la Direction de COCKE-RILL et des organisations syndicales siĂ©geant au seindu ComitĂ© de Protection et de PrĂ©vention du travail ontentendu les conclusions de l’Auditorat du travail surl’Explosion (Ă  la Cokerie) qui, le 22 Oct. 2002, a tuĂ© 3personnes et en a blessĂ© 27 autres ---. // N. M., l’Audi-teur du travail, se refuse Ă  tout commentaire concer-nant la dĂ©cision de citer Ă  comparaĂźtre 7 membres duPersonnel de l’Entreprise sidĂ©rurgique devant une juri-diction correctionnelle pour violation de la loi sur leBien-ĂȘtre au travail et homicide involontaire.” [3399]du Mar. 25.03.2003.

COMITÉ DE SÉCURITÉ : ¶ À l’Us. d’HOMÉ-COURT, institution du Service H.Fx -en particulier-,chargĂ©e d’étudier et de rĂ©soudre les problĂšmes de SĂ©-curitĂ©.. Un stagiaire Ă©crit, en Juin 1962: "Le Service com-prend un ComitĂ© de SĂ©curitĂ© ... En font partie: le Chefde Service, 2 IngĂ©nieurs Fabrication, 2 Chefs-C.M., 1Chef d'Atelier Entretien, 1 C.M. de Poste - renouvela-ble tous les 3 mois-, 1 C.M. Entretien -renouvelabletous les 3 mois-, 1 agent du Service SĂ©curitĂ© Usine, lesDĂ©lĂ©guĂ©s du personnel du Service, 3 Ouvriers dĂ©signĂ©s- renouvellement tous les mois-. // RĂ©union mensuelle-minimum-: ce comitĂ© rĂšgle toutes les conditions et ac-tions dangereuses dans le Service. // Un Sous-ComitĂ©

comprenant: le Chef de Service, 1 IngĂ©nieur d’Entre-tien, 1 Chef d’Entretien, 1 Chef-C.M. de Fabrication,les DĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, (dont le rĂŽle) est d’éliminerles conditions et actions dangereuses du Service. // LeService est divisĂ© en 3 grands secteurs : H.Fx - Charge-ment - Entretien. // 1 responsable est dĂ©signĂ© pour cha-que secteur. // Chaque grand secteur est divisĂ© en plu-sieurs petits secteurs ayant un responsable Ă  sa tĂȘte. //Chaque jour l responsable inspecte le petit secteur quilui est attribuĂ© ---. // D’autre part un ‘cahier de SĂ©curi-té’ est Ă  la portĂ©e de tout le Personnel, dans lequelcelui-ci note toutes les conditions dangereuses remar-quĂ©es. // Ce ‘cahier’ est examinĂ© chaque jour au rap-port par le Chef de Service et ses adjoints.” [51] -82,p.20/21.

COMITÉ DES FORGES: ¶ -Voir: ComitĂ© desForges (de France).

COMITÉ DES FORGES D’ANGLETERRE : ¶Trad. de l’exp. ‘British Iron Trade’, -voir cette loc..

COMITÉ DES FORGES (de France) : ¶ Premiersyndicat patronal français, d'aprĂšs [936] ... Ce fut doncle syndicat des MaĂźtres de Forges: "Organisme crĂ©Ă© en1864 par les MaĂźtres de Forges français pour l'Ă©tude etla dĂ©fense des valeurs Ă©conomiques de l'Industrie sidĂ©-rurgique. Il fut prĂ©sidĂ© Ă  l'origine par EugĂšne SCHNEI-DER ---. Il fut supprimĂ© en 1940, lors de la dissolutiondes syndicats." [1]Sigle: C.F.F., en particulier, in [814], chap.7, p.171 &suiv..Var.: ComitĂ© des IntĂ©rĂȘts mĂ©tallurgiques des Forges etComitĂ© des MaĂźtres de Forges.-Voir: Caisse Patronale de Retraites en faveur des Ou-vriers des Forges-Voir, Ă  ComitĂ© (gĂ©nĂ©ral ) des Manufactures, la cit.[29] t.1 -1960-1, p.46.-Voir, Ă  Rue de MADRID, la cit. [57] n°587, du 10.04.1987, p.75.-Voir, Ă  U.I.M.M., la cit. [2979] p.25/26.. J.-M. MOINE Ă©crit ironiquement: “... la France --- peuts’ Ă©norgueillir d’avoir abritĂ©, avec le ComitĂ© des For-ges, le plus extraordinaire groupe de pression, le super-lobby auquel rien ne rĂ©sistait, dont la force de frappeĂ©tait, MĂ©tallurgie oblige, au moins celle du fameuxMarteau-Pilon de 18 m construit au CREUSOT, dont lePatron, EugĂšne SCHNEIDER, avait Ă©tĂ© le 1er prĂ©sidentdudit ComitĂ©.” [3327] p.170 ... L’auteur poursuit: “...l’immense littĂ©rature portant sur le ComitĂ© des Forgespendant l’entre-deux-guerres et au-delĂ , reposait surquelques postulats simples et complĂ©mentaires: — lanoirceur absolue de ses desseins et de son absence tota-le de scrupules, l’exp. achevĂ©e du capitalisme avide,prĂ©dateur, malthusien et cynique; — le parfait rende-ment de ses mĂ©thodes, la perfection de l’organisation,l’abondance des moyens et l’efficience des rĂ©sultats;— l’unitĂ© et la cohĂ©rence dans la poursuite de ses ob-jectifs.” [3327] p.179.ïżœ “Historique .... “Pour rĂ©pondre Ă  l’anarchie du marchĂ©, et devant lesimportations massives permises par le traitĂ© libre-Ă©changiste de1860, fut crĂ©Ă© le ComitĂ© des Forges deFrance, qui devint, en 1888, un syndicat professionnel,et dont le rĂŽle fut extrĂȘmement important pour le dĂ©ve-loppement de la SidĂ©rurgie française.” [1303] p.28.. En 1864, “125 Établissements sidĂ©rurgiques apportĂš-rent dĂšs la 1Ăšre annĂ©e (1864) leur adhĂ©sion au nouveauComitĂ©; ils possĂ©daient dans leur ens. 156 H.Fx auCoke, 194 H.Fx au Bois, 1.000 Fours Ă  Puddler et 138Feux d’Affinerie, ce qui reprĂ©sentait une partie impor-tante des Producteurs de Fonte et de Fer, car la statisti-que officielle indique qu’en 1864, la France comptait430 H.Fx, 1.062 Fours Ă  Puddler et 462 Feux d’Affine-rie.” [2835] p.441.. “Le 15 Juil. 1864 paraissait le Bin n°1 du ComitĂ© desForges de France.” [2835] p.442.. "Dans la lignĂ©e de ces groupements -ComitĂ© des intĂ©-rĂȘts Ă©conomiques, d’inspiration plus ou moins st- simo-nienne-, et lorsqu’est lĂ©galement restaurĂ©e la libertĂ©d’association, naĂźt en 1864 le ComitĂ© des Forges, sem-blable Ă  ceux qui groupent les MaĂźtres de Forges enAngleterre, en Allemagne ou en AmĂ©rique: il s’assignepour tĂąche l’étude des questions concernant la SidĂ©rur-gie -ce vocable crĂ©Ă© en 1842 commence Ă  se rĂ©pandre-,la recherche de nouveaux dĂ©bouchĂ©s, les rapports del’Industrie mĂ©tallurgique avec les pouvoirs publics:;mais il se refuse Ă  Ă©tablir des barĂšmes de prix et Ă  limi-ter la Concurrence; au contraire, il obtient le vote, en1866, d’une loi qui supprime les entraves Ă  l’Exploita-tion des Mines, jusque lĂ  rĂ©servĂ©e aux MaĂźtres de For-ges voisins.” [10] p.1945.. "Le 15 fĂ©v. 1864, un certain nombre de MaĂźtres deForges s'assemblĂšrent Ă  PARIS ---. M. EugĂšne SCHNEI-DER fut nommĂ© prĂ©sident du ComitĂ© ---. Le ComitĂ©adopta le programme (suivant) ---:

1° Etude de toutes les questions concernant la Sidé-rurgie, tant en France qu'à l'étranger, notamment aupoint de vue de l'emploi du Fer. Publication de tous les

documents qui seront réunis sur ces questions;2° Rapports de l'Industrie sidérurgique avec le gou-

vernement;3° Réunion et publication périodique des prix des

Produits sidérurgiques à l'étranger; recherche de nou-veaux débouchés d'exportation;

4° Constatation trimestrielle par chaque groupe etpour toutes les QualitĂ©s, des conditions de vente enFrance et, s'il est possible, Ă  l'instar de l'Angleterre, dĂ©-termination d'une maniĂšre uniforme des classements etdes prix. // Le ComitĂ© devait (donc) se rĂ©unir rĂ©guliĂš-rement ---. Le ComitĂ© admit Ă  ses rĂ©unions, Ă  partir de1868 les reprĂ©sentants des Usines qui produisaient plusde 20.000 Tf ou plus de 15.000 t de Fer. 125 Établisse-ments sidĂ©rurgiques apportĂšrent leur adhĂ©sion dĂšs lapremiĂšre annĂ©e; ils possĂ©daient dans leur ensemble156 H.Fx au Coke, 194 H.Fx au Bois, 1.000 Fours Ă Puddler, et 138 Feux d'Affinerie --- (sur les) 430 H.Fx,1.062 Fours Ă  Puddler et 462 Feux d'Affinerie (exis-tant) en France en 1864 ---. // Le ComitĂ© se prĂ©occupaĂ©galement de publier un Bulletin spĂ©cial --- du ComitĂ©des Forges de France ---, une fois par mois ---. //D'aprĂšs l'Ă©tat de la lĂ©gislation (1880), le ComitĂ© desForges n'avait et ne pouvait avoir d'existence lĂ©gale ---. (Cela conduisit le ComitĂ© Ă  une) refonte de son orga-nisation (puis Ă  l'adoption de) statuts nouveaux en1887 et 1888 permettant au ComitĂ© des Forges de seplacer sous le rĂ©gime des Syndicats professionnels rĂ©-cemment instituĂ©s par la Loi du 21.03.1884. // (LesproblĂšmes douaniers ont pris une grande place dans lesdĂ©libĂ©rations du ComitĂ© des Forges. // C'est alors lacohabitation avec les Comptoirs de Vente par Produits,puis Ă  nouveau une importante rĂ©organisation en 1904en liaison avec quatre Groupements professionnels). //De la mĂȘme pĂ©riode date la fondation de la Revue deMĂ©tallurgie par M. Henri LE CHATELIER ---. // (Unnombre important d'actions Ă  caractĂšre social a Ă©tĂ© misen oeuvre par le ComitĂ© des Forges au fil des annĂ©es,et souvent bien avant que la Loi ne l'impose.). // À cĂŽtĂ©du ComitĂ© des Forges de France (existaient) des Comi-tĂ©s rĂ©gionaux: ComitĂ© des Forges et des Mines de Ferde M.-& M. (1906), ComitĂ© des Forges du Nord (1881)et ComitĂ© des Forges de la Loire (entre 1844 et 1901)."[423] p.440 Ă  470.. CrĂ©Ă© en 1864 par les maĂźtres do Forges comme orga-nisme d'Ă©tude et de dĂ©fense des intĂ©rĂȘts professionnels,le ComitĂ© des Forges fut rĂ©organisĂ© en 1887-1888 etjoua un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans l'organisation collecti-ve de la sidĂ©rurgie française, en particulier par lecontingentement de la Production et la rĂ©partition desmarchĂ©s(1) ... La Chambre syndicale de la sidĂ©rurgiefrançaise lui succĂ©da en 1945 ...(1) Voir dans La sidĂ©-rurgie française (1864-1914), Paris, 1919, le chapitreHistoire syndicale de la sidĂ©rurgie française, par R.PINOT ; B. GILLE, "Esquisse d'une histoire du syndica-lisme patronal" , Revue d'histoire de la sidĂ©rurgie, t.V, 1964, p. 209-249 (pour la pĂ©riode antĂ©rieure Ă 1870) et aussi H. RIEBEN, Des ententes des maĂźtres deForges au plan Schuman, Lausanne, 1954.” [3740]<archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesas/41as-2.html>. “Le ComitĂ© des Forges, crĂ©Ă© en 1864, installe Ă NANCY en 1895 le ComitĂ© des Forges et des Mines deFer de l’Est.” [1054] n°3 Juil.-Sept. 1990, p.183.. “Parmi les fondateurs, la rĂ©gion Lorraine Ă©tait reprĂ©-sentĂ©e par MM DE WENDEL & DUPONT- DREYFUS. //L’un des premiers soins du nouveau ComitĂ© fut toutd’abord de demander la suppression de la servitudedont les GĂźtes de Minerai de Fer Ă©taient grevĂ©s en fa-veur des MaĂźtres de Forges du voisinage, et ensuitel’autorisation administrative qui Ă©tait imposĂ©e pourl’Établissement ou la modification de toute installationmĂ©tallurgique. Ils obtiennent satisfaction par la loi du9 Mai 1866 qui marque la conclusion de l’ancienne In-dustrie du Fer.” [556] t.II, p.3.. En 1904, le ComitĂ© des Forges s’allia Ă  4 autres grou-pements:

- la Chambre syndicale du Matériel de Chemins deFer,

- l’Union des Industries MĂ©tallurgiques & MiniĂšres.- la Chambre syndicale de la Construction navale,- la Chambre syndicale du MatĂ©riel de guerre ... Est

alors crĂ©Ă©, vers 1904, le Bin d’informations du ComitĂ©des Forges et des Chambres syndicales du MatĂ©riel deChemin de Fer, du MatĂ©riel de guerre et de la Cons-truction navale, paraissant tous les 15 jours, d’aprĂšs[2835] p.454 & 456.. “En 1914, le ComitĂ© comptait 252 adhĂ©rents reprĂ©-sentant 97 % de la Production française de Fonte et 93% de notre production d’acier ---.” [1318] n°3.962, du08.02.1919, p.155.. Dans son Ă©tude sur La Mythologie des Marchands deCanons pendant l’entre-deux-guerres, J.-M. MOINE re-lĂšve d’art. divers: “‘Le ComitĂ© des Forges, tout sim-plement’ avait Ă©tĂ© son (= Augustin HABARU, ‘spadas-sin’ de SKODA, la filiale tchĂšque de SCHNEIDER)‘gros commanditaire ... Le principal artisan des nĂ©go-ciations HITLER-DE W. -ayant Ă©tĂ©- M. FRANÇOIS-PONCET, notre propre ambassadeur Ă  BERLIN’. Lecommerce avait continuĂ© de plus belle quand le fĂŒhrerĂ©tait arrivĂ© au pouvoir ---.” [4094] p.25.

Page 56: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 404 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

. Dans une lettre adressĂ©e, dĂ©but 1945, au Journal AC-TION qui a diffusĂ© des informations jugĂ©es fausses, onrelĂšve, sous la plume des dirigeants des Us. SidĂ©rurgi-ques: “... Nous nous contenterons de mentionner ---que le ComitĂ© des Forges, accusĂ© d’avoir vendu laLorraine aux Allemands en 1941, avait cessĂ© d’existerĂ  cette date, sa dissolution ayant Ă©tĂ© prononcĂ©e par undĂ©cret du Gouvernement de VICHY en date du 9 Nov.1940.” [2763] p.4/5.ïżœ Archives ... “RĂ©pertoire ComitĂ© des Forges de France = 41AS ... du fonds. Les archives du ComitĂ© des Forges de Fran-ce sont constituĂ©es de documentation imprimĂ©e (Circulaires(sĂ©rie gĂ©nĂ©rale), Bulletins, Annuaires) : Circulaires de 1905 Ă 1919, Bulletin(2) ... Les archives du ComitĂ© des Forges deFrance ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es en mai 1978 par les Charbonnagesde France, en mĂȘme temps que les archives du ComitĂ© cen-tral des HouillĂšres de France. // L'inventaire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© parI. GUÉRIN-BROT. // Dates extrĂȘmes des documents: 1865-1940 ... Les archives du ComitĂ© des Forges de France sontconstituĂ©es de documentation imprimĂ©e : circulaires de 1905Ă  1919, Bulletin de 1865 Ă  1938 et Annuaire de 189l Ă  1926et de 1934 Ă  1940.” [3740]<archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesas/41as-2.html>... (2) Bulletins: — 41 AS 13 Bulletins n°5-44 =15 janvier 1865-12 dĂ©cembre 1868 (c'est le premier); — 41AS 50 Bulletins n°4072-4114 = 1929 (cela s'arrĂȘte sous cetteforme); — 41 AS 51 Bulletins n°4115-4142 : 1930; — Bul-letin statistique mensuel n°1-8 = mai-dĂ©cembre 1930 (çac'est le suivant); — 41 AS 60 Bulletin n°4391-4416 : 1939-fĂ©vrier 1940, d’aprĂšs [3740]<archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesas/41as-2.html>

COMITÉ DES FORGES DE LA LOIRE : ¶ “LeComitĂ© des Forges de la Loire n’a pris la forme rĂ©gu-liĂšre d’un syndicat qu’en 1901, mais il existait dĂ©jĂ  de-puis de nombreuses annĂ©es ---. // Le ComitĂ© des For-ges de RhĂŽne & Loire est mentionnĂ© pour la 1Ăšre foisdans la chronique industrielle du MĂ©morial de laLoire, le 18 Avr. 1884 ---. Le MĂ©morial du 26 Sept.1889 --- indique M. C. comme PrĂ©sident du ComitĂ©des Forges de la Loire ---. // En 1901, le ComitĂ© dĂ©cidade se constituer en Syndicat.” [2835] p.468/69.

COMITÉ DES FORGES DE L’EST : ¶ Organismepatronal de la seconde moitiĂ© du 19Ăšme s. pour la MĂ©-tallurgie de l’Est de la France.. Durant la crise de 1848, les SidĂ©rurgistes des arron-dissements de THIONVILLE et de BRIEY -Ă  l’excep-tion des DE WENDEL- se rĂ©unirent pour trouver unesolution Ă  la chute des prix des produits sidĂ©rurgiques,Ă  la Concurrence Ă©trangĂšre, et formuler nombre de de-mandes de protection auprĂšs des ministĂšres ... La guer-re de 1870 mit en veilleuse cette concertation ... En1891, le ComitĂ© des Forges de l’Est -C.F.Est- est crĂ©Ă©:sur les 46 entreprises pressenties, 40 ont adhĂ©rĂ© auxstatuts qui prĂ©conisent l’étude et la dĂ©fense des intĂ©rĂȘtsĂ©conomiques, industriels et commerciaux de la SidĂ©-rurgie et la reprĂ©sentation de la collectivitĂ© mĂ©tallurgi-que de l’Est auprĂšs des pouvoirs publics ... En 1892, leC.F.Est s’est affiliĂ© au C.F.F. -ComitĂ© des Forges deFrance ... La non rĂ©solution de certains problĂšmestechnologiques dĂ©montre les faiblesses du C.F.Est ... Ilest dissous en 1903, mais depuis 1897, son existencen’est devenue que nominale, selon rĂ©sumĂ© de B. BAT-TISTELLA, d’aprĂšs [814] p.175 Ă  179 ... CONCLUSION:“La 1Ăšre tentative d’organisation de la MĂ©tallurgieLorraine en syndicat n’a guĂšre Ă©tĂ© probante ---. L’es-prit d’indĂ©pendance des MaĂźtres de Forges, en limitantla capacitĂ© d’intervention (a conduit ce ComitĂ© Ă  sadisparition temporaire).” [814] p.179.

COMITÉ DES FORGES DE RHÔNE & LOIRE :¶ Sans doute, est-ce le 1er nom du ComitĂ© des Forgesde la Loire; -voir, Ă  cette exp., la cit. [2835] p.468/9.

COMITÉ DES FORGES DU BASSIN DE RHÔNE& LOIRE : ¶ Autre nom du ComitĂ© des Forges deRhĂŽne & Loire et, sans doute, du ComitĂ© des Forgesde la Loire ... En 1878, “il fit imprimer une pĂ©tition Ă la Cie des Chemin de Fer P.L.M. pour obtenir des rĂ©-ductions de tarif.” [2835] p.469.

COMITÉ DES FORGES DU NORD : ¶ Ce ComitĂ©â€œdate d’Avr. 1881 ---.” [2835] p.467.

COMITÉ DES FORGES ET DES MINES DE FERDE MEURTHE-&-MOSELLE : ¶ “Pour assurer lecontact entre les MaĂźtres de Forges de l’Est, on crĂ©a(cet organisme) ---.” [2835] p.459 ... “Au mois deMars 1906, Ă©poque Ă  laquelle les Mines du Bassin deBRIEY commençaient Ă  ĂȘtre en Exploitation et oĂč toutela vie Ă©conomique et l’industrie de M.-&-M. prenaienten fait un nouvel essor, les chefs d’Industrie des Éta-blissements situĂ©s dans cette rĂ©gion jugĂšrent utile d’as-surer entre eux des relations plus Ă©troites et d’établirun contact permanent. C’est ainsi qu'ils constituent Ă NANCY, d’aprĂšs la loi de 1884, le ComitĂ© des Forgeset des Mines de Fer de M.-&-M. pour suivre en com-mun les questions intĂ©ressant leur industrie et pour as-surer la dĂ©fense de leurs intĂ©rĂȘts." [2835] p.465.

On trouve aussi: ‘ComitĂ© des Forges et Mines de Ferde M.-&-M.’.. "L'unitĂ© de ce groupe (les MaĂźtres de Forges), expli-que Jean-Marie MOINE, est en partie factice. Les Comp-toirs de Vente, le ComitĂ© des Forges et des Mines deMeurthe-et-Moselle ont certes Ă©tĂ© d'utiles instances dedĂ©fense collective et d'arbitrage." [3136] p.150.

COMITÉ DES FORGES ET DES MINES DE FERDE MEURTHE-&-MOSELLE-MEUSE(1) : ¶ Orga-nisme patronal.. Son activitĂ© rĂ©gionale Ă  compĂ©tence principalement(2)

sociale s’est poursuivie de 1906 Ă  1945, d’aprĂšs [1889]p.165.(1) ... y compris la ‘Meuse’, in [1889] p.166. ... À cepropos, J.-M. MOINE se dit trĂšs sceptique sur la rĂ©alitĂ©du mot ‘Meuse’ accolĂ© dans l’entrĂ©e ... (2) Le ComitĂ©avait une compĂ©tence sociale ‘certainement’, mais pas‘principalement’; il s’est occupĂ© de problĂšmes d’Ap-provisionnements en Coke, de questions miniĂšres, juri-diques et techniques, ajoute notre correspondant.

COMITÉ DES FORGES & MINES DE FER DEL’EST DE LA FRANCE : ¶ Organisme patronal pourles Mines et la SidĂ©rurgie, ayant existĂ© entre les 2 guer-res mondiales ... En fait, prĂ©cise J.-M. MOINE, c’est enJuil. 1920 que ce ComitĂ© a remplacĂ© le ComitĂ© desForges et Mines de Fer de Meurthe-&-Moselle.. En particulier, il a Ă©ditĂ© des documents bilingues ...On peut citer, un Lexique all.-français (-voir la rĂ©f. bi-blio. [3196]), et un Dict. et guide de conversation fran-çais -tchĂšque pour les Mines et Us., 64 p., Imp. Poly-glotte, PARIS -1927, selon renseignement recueillispar J.-M. MOINE, sur le site Internet de la B.N.F. (Bi-bliothĂšque Nationale de France), sous la rĂ©f. BNF 8 X17.930, in [300] Ă  ... COMITÉ DES FORGES. COMITÉ DES FORGES ET(1) MINES DE FERDE MEURTHE-ET-MOSELLE : ¶ Organisme pa-tronal.. "Le ComitĂ© des Forges de France dĂ©cide en 1906 lacrĂ©ation d'un 'ComitĂ© des Forges et Mines de Fer deMeurthe-et-Moselle' -C.F.M.M.- ---. Le ComitĂ© des For-ges et Mines de Fer de Meurthe-et-Moselle a une acti-vitĂ© intense, dans le domaine social notamment ---. Surle plan commercial, le ComitĂ© des Forges et Mines deFer de Meurthe-et-Moselle engage une nĂ©gociationavec les Charbonnages du Nord et du Pas-de-Calaispour la conclusion de contrats de marchĂ©s pluriannuelsde Coke pour la SidĂ©rurgie." [1889] p.48/49.(1) L'appellation officielle est: ‘ComitĂ© des Forges etdes Mines de Fer de M.-&-M.’.

COMITÉ DES HOUILLÈRES : ¶ Organe patronalantĂ©rieur Ă  la constitution des Charbonnages de France,c’est-Ă -dire avant la Nationalisation ... Il Ă©tait constituĂ©des Compagnies miniĂšres et des PropriĂ©taires deMines, note J.-P. LARREUR.Loc. syn.: ComitĂ© Central des HouillĂšres.. Dans une Ă©tude consacrĂ©e aux Mineurs, on relĂšve, untitre de La Vie ouvriĂšre: “Comment les Gueules noiresont fait cĂ©der le ComitĂ© des HouillĂšres, par DUGUET ...Juin 1936.” [1120] p.108/09.

COMITÉ DES INTÉRÊTS MÉTALLURGIQUES(des Forges) : ¶ Organisme patronal crĂ©Ă© en 1840 etprĂ©curseur du ComitĂ© des Forges (-voir cette exp.),d'aprĂšs [126] p.83. PRÊT : Sans intĂ©rĂȘt lorsqu’il est gracieux, in [1536] p.X.

COMITÉ DES MAÎTRES DE FORGES : ¶ Il secrĂ©e en 1864, d'aprĂšs [285] p.11; c'est donc une autreappellation du ComitĂ© des Forges, -voir cette exp..

COMITÉ DES MAÎTRES DE FORGES DE LAZONE SUD-OUEST : ¶ Association de dĂ©fense desMaĂźtres de Forges nĂ©e Ă  la suite du traitĂ© de libre-Ă©change de 1860 entre la France et la Grande- Breta-gne.. "L'an 1868 et le 20 du mois d'Avr, se sont rĂ©unis Ă PÉRIGUEUX, Ă  l'effet de se constituer en ComitĂ©, lesMaĂźtres de Forges de la zone Sud-Ouest." [238] p.283.

COMITÉ DES MINERAIS : ¶ Exp. relevĂ©e, in[3785] rĂ©f.94.AP.117 (= Arch. d’Albert THOMAS, ministrede l’armement, en 1914/18) ... Cet organisme aurait vu lejour, en mĂȘme temps que le ComitĂ© de la SidĂ©rurgie -Mai 1917-, sans doute pour Ă©valuer les besoins en Mi-nerais.

COMITÉ DES PROPRIÉTAIRES DE L’INVEN-TION POUR ÉLEVER L’EAU PAR LE FEU : ¶Au 18Ăšme s, en Gde-Bretagne, association commercia-le.. ”AprĂšs la mort de SAVERY en 1715, un syndicat pourl’exploitation des brevets, le ComitĂ© des PropriĂ©tairesde l’Invention pour Élever l’Eau par le Feu, se consti-

tua. Sous la direction de son secrĂ©taire, le ComitĂ© fit,avec un succĂšs certain, la promotion, dans diverses rĂ©-gions miniĂšres, de l’emploi des Machines pour l’Ex-haure.” [3604] p.5.

COMITÉ D’ÉTABLISSEMENT : ¶ Institution pari-taire lĂ©gale.ïżœ ”Institution ...Le ComitĂ© d'Établissement (est) PrĂ©sidĂ© par le chefd'Ă©tablissement; ses membres sont Ă©lus tous les deuxans par les salariĂ©s. -Pour l’Us. de FOS) 10 membres ti-tulaires et 10 supplĂ©ants en 2004-. ïżœ Attributions ...Reçoit des informations. Il est consultĂ© sur les dĂ©ci-sions concernant la marche gĂ©nĂ©rale de l'Ă©tablissementet sur l'Ă©volution Ă©conomique et celle de l'emploi. (Il)gĂšre les activitĂ©s sociales et culturelles.” [246] n°200 -Mars/Avr. 2004, p.15.

COMITÉ D’EXPLOITATION DES MINERAISDU BASSIN DE BRIEY : ¶ Institution crĂ©e en 1893,en vue d’une Exploitation en commun d’un SiĂšge dansle Bassin de BRIEY, et qui, finalement, ne s’est pasfaite, selon note de J.-M. MOINE, d’aprĂšs Georges ROL-LAND, Avant-projet d’un SiĂšge d’Extraction et d’épui-sement dans le Bassin de MiniĂšre de BRIEY, 22 Mai1893 - Arch. Fonderies de PAM, 6656.

COMITÉ D’HYGIÈNE, DE SÉCURITÉ & DESCONDITIONS DE TRAVAIL : ¶ Il est obligatoirepour des Entreprises comptant au moins 50 salariĂ©s ...On le dĂ©signe, en gĂ©nĂ©ral par son sigle: C.H.S.C.T..ïżœ Ses missions ... Elles sont prĂ©cisĂ©es par l’art.L.236.2 du Code du travail - Titre III, mais peuventĂȘtre rĂ©sumĂ©es ainsi : Le C.H.S.C.T. contribue Ă  la pro-tection de la santĂ© et Ă  l’amĂ©lioration des Conditions detravail dans l’Établissement. Il ...

- procùde à l’analyse des risques professionnels etdes Conditions de travail;

- effectue des enquĂȘtes aprĂšs Accidents et Maladiesprofessionnelles;

- suscite toute initiative portant sur l’amĂ©lioration del’hygiĂšne, de la SĂ©curitĂ© et des Conditions de travail;

- donne son avis sur le rÚglement intérieur;- est consulté avant toute modification importante

des Conditions de travail;- concourt Ă  la formation Ă  la SĂ©curitĂ©, d’aprĂšs

[1789] p.4.

COMITÉ D’INFORMATION & DE DOCUMEN-TATION FRANCO-ALLEMAND : ¶ Selon un com-muniquĂ© de presse du 30 Mai 1926: “Un certain nom-bre de personnalitĂ©s françaises et allemandes, aprĂšss’ĂȘtre rĂ©unies Ă  LUXEMBOURG sur l’initiative de M.Émile MAYRISCH, le grand industriel luxembourgeois,ont constituĂ© un ComitĂ© d’Information et de Documen-tation Franco-Allemand qui s’est assignĂ© pour butd’éliminer dans toute la mesure du possible les causesinjustifiĂ©es de dĂ©fense rĂ©ciproque qui ont jusqu’ici em-pĂȘchĂ© les 2 pays d’aborder dans des conditions favora-bles la discussion de leurs intĂ©rĂȘts positifs. // À ceteffet le ComitĂ© a dĂ©cidĂ© la crĂ©ation de 2 Bureaux d’In-formation dont l’un fonctionnera Ă  PARIS et l’autre Ă BERLIN. Ces bureaux fourniront aux nationaux des 2pays des informations contrĂŽlĂ©es et une documentationdirecte.” [2918] p..41 ... Ce ComitĂ©, note J. NICOLINO,disparut peu aprĂšs l’avĂšnement du Nazisme.

COMITÉ D’INFORMATION & DE LIAISONPOUR l’ARCHÉOLOGIE : ¶ Organisme gĂ©nĂ©rale-ment appelĂ© C.I.LAC., -voir ce sigle.

COMITÉ D'ORGANISATION DE LA SIDÉRUR-GIE : ¶ "Les principaux secteurs de la Productionavaient Ă©tĂ© dotĂ©s, en aoĂ»t 1940, de ComitĂ©s d'organisa-tion. Dans l'esprit du gouvernement, ces C.O. devaientrecenser les entreprises et leurs moyens de travail, fixerles programmes de Production et les rĂšgles de fonc-tionnement, bref diriger collectivement la marche dusecteur ---. Philippe MIOCHE, faisant l'histoire du COR-SID (le ComitĂ© d'organisation de la SidĂ©rurgie) a mon-trĂ© que cet organisme s'est progressivement constituĂ©en instance autonome, face Ă  VICHY. Il s'Ă©tait placĂ©dans les pas du ComitĂ© des Forges -qui avait Ă©tĂ© dis-sous-, proposant sans imposer. Sa tĂąche principale,outre l'autorisation pour Travaux neufs, aura Ă©tĂ© deprĂ©parer l'avenir de la profession." [1917] p.478/79.

COMITÉ D’ORGANISATION DE LA SIDÉRUR-GIE, RÉGION CENTRE-MIDI : ¶ Cet organisme apris la relĂšve du Groupement de la SidĂ©rurgie du Cen-tre-Midi, -voir cette exp..

COMITÉ D’ORGANISATION (de l’Industrie)DES MINES DE FER : ¶ Exp. syn. de ComitĂ© d'orga-nisation des Mines de Fer, d'aprĂšs [1889] p.54.-Voir: CO.MI.FER.

Page 57: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 405 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COMITÉ D'ORGANISATION DES MINES DEFER : ¶ -Voir: CO.MI.FER.

COMITÉ D’ORGANISATION DU COMMERCEET DE L’INDUSTRIE DES FERRAILLES : ¶ Co-mitĂ© crĂ©Ă© par le Gouvernement de VICHY, qui a ƓuvrĂ©de 1941 Ă  1944, d’aprĂšs [3785] in F 12/10992 ... IlĂ©tait chargĂ© de la planification du Commerce et de lagestion des Ferrailles.

COMITÉ D'ORGANISATION DU COMMERCEDES PRODUITS SIDÉRURGIQUES : ¶ En France,sous le rĂ©gime de l'État français, organisme chargĂ© "derĂ©partir, entre les diffĂ©rentes entreprises de l'IndustriesidĂ©rurgique, les commandes des industries consom-matrices. De mĂȘme que le ComitĂ© d'organisation de laSidĂ©rurgie, auquel il est rattachĂ©, il n'a d'ailleurs qu'uneexistence provisoire ---; il devra, lorsque la rĂ©organisa-tion du commerce du Fer et de l'acier sera achevĂ©e,passer ses pouvoirs Ă  un comitĂ© constituĂ© d'aprĂšs leprincipe corporatif." [456] p.238.

COMITÉ DURENNE(1) : ¶ RĂ©union de Fondeurs deFonte hauts-marnais, qui s’est donnĂ© pour mission desauvegarder la mĂ©moire d’Antoine DURENNE(1).(1) “Antoine DURENNE a disparu il y a 100 ans. Depuisson Ɠuvre perdure, rayonne, entre dans les musĂ©es, serenouvelle dans la Fonderie de SOMMEVOIRE. Un Co-mitĂ© DURENNE est nĂ© afin de faire dĂ©couvrir cet Ă©tĂ©,par des publications et des expositions Ă  SOMMEVOI-RE, au VAL D’OSNE et au H.F. de DOMMARTIN, lesmultiples facettes d’un homme hors du commun, artis-te et technicien, travailleur acharnĂ© et amis des Sculp-teurs, encensĂ© Ă  chaque Exposition Universelle, oĂč leBARBEDIENNE(2) de la Fonte portait trĂšs haut l’éten-dard des savoir-faire champenois.” [1178] n°16 -Mars1995, p.3 ... (2) “Fondeur-Ă©diteur franç --- -1810/92- --- in-venteur de la machine Ă  rĂ©duire, mettant Ă  la portĂ©e de tous,les rĂ©ductions de Sculptures modernes et anc. ---.” [206]

COMITÉ EUROPÉEN DES COMBUSTIBLESSOLIDES : ¶ -Voir: C.E.C.SO..

COMITÉ EUROPÉEN DES PRODUCTEURS DECOMBUSTIBLES DE L’EUROPE DE L’OUEST :¶ -Voir: C.E.P.C.E.O..

COMITÉ FRANCE ACTUELLE : ¶ Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă©,en 1952, Ă  l’initiative de Pierre RICARD, prĂ©sident dela C.S.S.F., pour amĂ©liorer l’image de l’industrie fran-çaise aux États-Unis, selon note de J.-M. MOINE, aprĂšsconsultation, aux Arch. Nat., de la cote 189 AQ 620.

COMITÉ GÉNÉRAL DE LA MÉTALLURGIE : ¶CrĂ©Ă© en 1945, il rĂ©unissait les ComitĂ©s d’organisationrelatifs aux mĂ©taux (CO.R.SID, CO des Minerais deFer, CO du commerce des Produits sidĂ©rurgiques)dans le but d’assurer une direction d’ens. des Indus-tries mĂ©tallurgiques, de rĂ©aliser des rĂ©formes de struc-ture, de promouvoir l’industrialisation de l’Empire, decrĂ©er un Institut de recherches scientifiques et techni-ques, de moderniser la MĂ©tallurgie, de normaliser etrĂ©viser la nomenclatura douaniĂšre, de refondre l’ensei-gnement et la formation professionnelle, de rĂ©unir lesinstitutions sociales en un ‘systĂšme cohĂ©rent’, d’uni-fier le ‘statut gĂ©nĂ©ral du salariat et des cadres’, de prĂ©-parer la reconstruction, de crĂ©er une Revue gĂ©nĂ©rale dela MĂ©tallurgie, de susciter un CongrĂšs mondial de laMĂ©tallurgie, d’aprĂšs [3785] in AN/F12/10.063.

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA CON-SERVATION DU PATRIMOINE INDUSTRIEL(Le) : ¶ -Voir: T.I.C.CI.H., son sigle dans la langue deSHAKESPEARE.

COMITÉ LOCAL D’INFORMATION ET DECONCERTATION : ¶ -Voir: C.L.I.C..

COMMANDE : ¶ pl. Ensemble des dispositifs per-mettant les Marches manuelles, semi-automatiques oude Secours des installations; elles sont situées à proxi-mité du lieu de manoeuvre, en Salle de ContrÎle oudans des lieux protégés.COMMANDE : Elle permet de faire marcher un bifteck.

COMMANDÉ/ÉE : ¶ Machine ou Outil tra-vaillant sous l’impulsion d’un autre Ă©lĂ©mentfournissant l’Énergie nĂ©cessaire.Syn.: Travaillant.-Voir, Ă  Mouvant, la cit. [5580] p.81, art.129.

COMMANDEMENTS : ¶ Lois, prĂ©ceptesĂ©dictĂ©s par une autoritĂ© ...ïżœ Commandements des Hauts-Fournistes (Les dix)... Voici, Ă©crits par M. Louis SAUVEY, Chef Chargeuraux H.Fx de LA CHIERS, vers 1960, 'Les Dix Com-

mandements des Hauts-Fournistes'. De tes Outils, soin tu prendras,

Pour éviter les Accidents.Chaussures de Sécurité, tu porteras,Pour éviter tout écrasement.

Fonte et Laitier, tu Couleras,Visage, mains, pieds, garantis sûrement.

Ton Chantier, propre, tu le tiendras,Par Sécurité et bon Rendement.

Dans le Gaz, accompagné, tu te rendras,Avec un Masque, absolument.

Tous les nouveaux embauchés, éduqueras,Pour pallier les désagréments.

Sur le Chantier et dans les Halles, tu travailleras,Avec un Casque, Ă©videmment.

Toutes les Machines, tu nettoieras,AprĂšs les avoir arrĂȘtĂ©es, totalement.

Les rigoles, tu franchiras,Sur les Passerelles, uniquement.

Tous endroits dangereux, tu signaleras,À ton Contremaütre, premiùrement.

-Voir aussi: Commandements du Haut-Fourniste (Lesdouze).-Voir, Ă  SĂ©curitĂ©, la cit. [1658] p.4.ïżœ Commandements du Haut-Fourniste (Les douze)... “En 1962 --- dans le Journal d’Entreprise de l’Usinede LA PROVIDENCE paraĂźt Les douze commandementsdu Haut-Fourniste, (reproduits ci-aprĂšs, mĂȘme rĂ©f.).On notera les recommandations relatives au Casque etaux Chaussures Ă  coques, proposĂ©s puis progressive-ment imposĂ©s, d’abord dans les lieux les plus dange-reux, puis dans toute l’Usine.” [1156], Annexe 1 ... Cesrecommandations ont Ă©tĂ© reprises par S. BONNET dansL’HOMME DU FER, t.3, 1960-73, [2050] p.83/84.

Avant le travail, te souviendrasQue tu as femme et des enfants.

De tes Outils soin tu prendraspour Ă©viter les pansements.

Fonte et Laitier tu Couleras,Corps protégé totalement.

Jamais dans le Gaz tu n’iras,Seul et sans Masque tĂ©mĂ©rairement.

Ta boßte crùnienne protégerasDessous un Casque efficacement.

Voies de CoulĂ©e traverserasAprĂšs CoulĂ©e, c’est plus prudent.

Chaussures Ă  coques tu porteras,Pour que tes pieds marchent longtemps

Un chantier propre entretiendras, Pour en sortir entiĂšrement.

Tous les nouveaux conseilleras,Pour qu’ils agissent prudemment.

Les Ponts roulants n’entretiendrasQu’une fois arrĂȘtĂ©s totalement.

Endroits dangereux signaleras,Au ContremaĂźtre sans perdre de temps.

Travail fini repartiras,GrĂące Ă  ces rĂšgles, verticalement.

-Voir aussi: Commandements des Hauts-Fournistes(Les dix).ïżœ Au Service Énergie de PATURAL HAYANGE ...Au-dessus de la porte d’entrĂ©e de la Centrale ‘P’, envenant du P3 par les Voies, figurent, sur un panneaumural peint, les 12 Commandements SĂ©curitĂ© ci-aprĂšs,suivis de ces deux notes: ‘PATURAL / Le travail en SĂ©curitĂ© /

Notre priorité’ & ‘La sĂ©curitĂ© fait un bond en avant’, selon clichĂ© de P.COLIN, de 1997 ...

1 DÚs le lever, à la Sécurité tu PENSERAS.2 Aux risques de la vie courante, ta famille,

tu SENSIBILISERAS.3 Dans l’usine, comme sur la route, le code,

tu RESPECTERAS.4 Sur le Poste, Ă  la minute SĂ©curitĂ©, tu PARTICIPERAS.5 Dans l’exĂ©cution des tĂąches, de la rigueur,

tu METTRAS.6 Les consignes et modes opératoires,

tu APPLIQUERAS.7 Dans tes déplacements, de vigilance,

tu REDOUBLERAS.8 Des risques gaz et Ă©lectriques, tu te MÉFIERAS.9 Sur les entreprises intervenantes, tu VEILLERAS.10 Des objectifs SĂ©curitĂ©, tu te FIXERAS.11 De ton comportement, responsable tu SERAS.12 Par ton esprit SĂ©curitĂ©, la sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  ta famille,

tu APPORTERAS.ACCENT : Obligatoire Ă  l’écrit, pas Ă  l’oral. PierreROUX.

COMMANDEUR : ¶ Machine ou Outil four-nissant l’Énergie permettant Ă  un autre Ă©lĂ©-ment de travailler.Syn.: Mouvant.-Voir, Ă  Mouvant, la cit. [5580] p.81, art.129.

COMMANDEUR DES MÉTALLURGISTES : ¶Au 3Ăšme s. de notre Ăšre, titre chinois donnĂ© en rĂ©com-pense Ă  Han JI pour le dĂ©veloppement magistral appor-tĂ© Ă  la Soufflerie hydraulique dans sa province ... -Voir, Ă  Chine, la cit. [1867] p.56.

COMMANDO-POST : ¶ Dans un service de H.F.,organisation centrale de contrÎle de l'Exploitation.. "Installation d'un poste de Commandement uniquepour l'Exploitation scientifique des H.Fx ou Comman-do-Post." [1679] p.142.

COMMANGLE : ¶ Var. orth. de Comangle; voir, àce mot, la cit. [4176] p.378.

COMMÉMORATIF/IVE : ¶ “adj. Se dit de qqch quirappelle le souvenir de qqn, d’un Ă©vĂ©nement: PlaquecommĂ©morative.” [206]-Voir: Écusson, MĂ©daille, Plaque, StĂšle.-Voir, p.1311/14, une liste -non exhaustive- d’un cer-tain nombre d’élĂ©ments commĂ©moratifs.

COMMENTAIRES NUMÉRIQUES DU FER(1) :¶ J.-H. CONWAY, un mathĂ©maticien contemporain, arepris la classification des Ă©lĂ©ments de MENDELEÏEVdans l’univers engendrĂ© par les Commentaires numĂ©ri-ques ... Partant du nombre 1, il se dĂ©crit: ‘un 1', soit‘11'; puis on dĂ©crit celui-ci: ‘deux 1', soit ‘21'; puis cedernier: ‘un 2, un 1', soit ‘1211', etc., en constatant quele nombre le plus Ă©levĂ© est 3 ... J.-H. C. a montrĂ© que,parmi tous les Ă©lĂ©ments, il y en a 92 qui restent prĂ©-sents dans l’univers au cours de son Ă©volution, allantde l’HydrogĂšne -n°1- Ă  l’Uranium -n°92- ... L‘ Ă©volu-tion de l’univers Ă  partir d’un certain moment n’est quela transformation des Ă©lĂ©ments stables les uns dans lesautres, selon des rĂšgles immuables -ce sont les trans-mutations- ... J.-H. C. a affectĂ© l’élĂ©ment stable de rangle plus Ă©levĂ© -l’U92- du nombre 3 ... En tenant comptede l’évolution des Ă©lĂ©ments par transmutation et en re-montant depuis cet U92, J.-H. C. a pu attribuer Ă  chaqueĂ©lĂ©ment un Commentaire numĂ©rique; ce qui est remar-quable, c’est qu’en arrivant Ă  l’H, on remarque sonCommentaire numĂ©rique est le chiffre 22 qui par dĂ©f.ne peut peut donner de descendant (puisque’il s’écrittoujours ‘22' !) ... Voici les Commentaires numĂ©riquesde quelques Ă©lĂ©ments:

H ---> 22Co ---> 32112Ni ---> 11133112Fe ---> 13122112C ---> 3113112211322112211213322112U ---> 3

(1) selon notes rĂ©sumĂ©es par M. MALEVIALLE, d’aprĂšs[3416](2) p.25 Ă  29 ... (2)) L’auteur s’est lui-mĂȘme inspi-rĂ© de l’ouvrage en anglais de John-Horton CONWAY, in-titulĂ© Le jeu explosif des commentaires itĂ©rĂ©s - Les 92Ă©lĂ©ments du Big Bang numĂ©rique.

COMMENT DISTINGUER L’ACIER DU FER : ¶On Ă©crit vers 1880: ”Comment distinguer l’acier duFer ? Les principales caractĂ©ristiques par lesquellesl’acier peut ĂȘtre distinguĂ© du Fer, sont les suivantes:

1° Aprùs polissage, l’acier apparaüt d’une couleurgris blanchñtre, sans le reflet bleu du Fer. De plus, ilprend un meilleur poli.

2° L’acier dur, quand il n’est pas recuit, montre desGrains ternes, sans fibres brillantes ... (◊ La prĂ©sencede fibres tient plus au mode de fabrication qu’à la na-ture de l’Alliage; le Fer avec fibres est du Fer PuddlĂ©.On peut donc penser que tout ce qui est dit sur les dif-fĂ©rences acier/Fer est Ă  considĂ©rer en fonction de l’épo-que du texte, Ă©poque oĂč souvent Fer = Fer PuddlĂ© etacier = MĂ©tal fondu; les Teneurs en Carbone de l’un oul’autre pouvant se trouver dans la mĂȘme plage).

3° Quand l’acier est plongĂ© dans les acides, plus ilest dur, plus sa surface est sombre ... (◊ Plus l’acier estdur plus il contient de Carbone, d’oĂč un aspect plussombre si le Carbone est sous forme de Graphite, car leGraphite n’est pas attaquĂ© par l’acide).

4° L’acier n’est pas autant sujet Ă  Rouiller que leFer ... (◊ Assertion Ă©tonnante).

5° En gĂ©nĂ©ral, l’acier a une plus grande masse vo-lumique ... (◊ Ce n’est pas logique, l’acier contient, enprincipe plus de Carbone que le Fer; le Carbone Ă©tantrelativement lĂ©ger, sa prĂ©sence diminue la masse volu-mique de l’Alliage. Nous sommes probablement icidans la confusion mise en lumiĂšre au 2°: Ă  l’époquel’acier peut ĂȘtre plus dense car il s’agit d’un mĂ©tal ho-mogĂšne, car obtenu Ă  l’état liquide, alors que le FerPuddlĂ© est obtenu Ă  l’état pĂąteux).

6° AprĂšs durcissement et Forgeage, l’acier estbeaucoup plus Ă©lastique que le Fer.

7° L’acier n’est pas attirĂ© aussi fortement par l’Ai-mant, que le Fer doux. Il acquiĂšre des propriĂ©tĂ©s ma-gnĂ©tiques plus lentement, mais les conserve plus long-temps; c’est pourquoi l’acier est employĂ© pour fairedes aiguilles de compas et des Aimants artificiels ... (◊D’aprĂšs [1618] p. 285 et suiv., la permĂ©abilitĂ© magnĂ©ti-que du Fer varie avec la Teneur en impuretĂ©s, et doncavec la Teneur en Carbone, mais sans qu’on puissetrouver une loi de variation. Par contre, l’Écrouissagediminue fortement cette mĂȘme permĂ©abilitĂ©).

8° L’acier s’enflamme plus vite, et fuse à une tem-

Page 58: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 406 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

pĂ©rature(◊◊ ) plus faible que le Fer mallĂ©able, qui peutĂ  peine fuser sans l’addition de Charbon de bois pulvĂ©-risĂ© -ce qui le transforme en acier, puis en Fonte-.

9° L’acier poli est colorĂ© plus vite par l’augmenta-tion de tempĂ©rature(◊◊ ), et cela avec des couleurs plusvives que pour le Fer.

10° À la tempĂ©rature(◊◊ ) de Calcination, l’aciersoufre moins de perte par combustion que ne le fait leFer doux, Ă  la mĂȘme tempĂ©rature(◊◊ ) et pendant lemĂȘme temps. Lors de la Calcination une flamme bleuclair voltige au-dessus de l’acier, avec ou sans odeurde soufre ... (◊ Le Carbone contenu dans l’acier formeavec l’OxygĂšne de l’air du Monoxyde de Carbone,qui, lui-mĂȘme brĂ»le avec une flamme bleue).

11° Les Ă©cailles d’acier sont plus dures et plus cou-pantes que celle du Fer, et sont donc d’un meilleurusage pour polir.

12° À la chaleur blanche(◊◊ ), quand, au milieudes Charbons, l’acier est exposĂ© au Vent d’un Soufflet,il Sue, ou fond, avec des Étincelles, en partie lĂ©gĂšre-ment colorĂ©es et brillantes, en partie rouges, mais avecmoins de pĂ©tillements que celles du Fer. À la tempĂ©ra-ture(◊◊ ) de fusion, il brĂ»le plus vite.

13° L’acier est violemment attaquĂ© dans les acidessulfuriques, nitriques ou autres, mais il met plus detemps Ă  se dissoudre que le Fer. AprĂšs MacĂ©ration,selon qu’il est plus doux ou plus dur, il prend une cou-leur d’un gris plus clair ou plus foncĂ©, alors que, deson cĂŽtĂ©, le Fer est blanc ... (◊ Voir 3°).◊ Remarque de M. BURTEAUX.(◊◊ ) Le texte ang. dit heat (chaleur) qu’il faut prendreau sens oĂč l’on disait jadis par ex. ‘chaleur rouge’, quiest en fait la tempĂ©rature du Fer quand il est rouge ...Au §.12° on a cependant gardĂ© ‘chaleur blanche’, exp.prĂ©sente dans notre ouvrage.

COMMENTRY (03600 Allier) : ¶ Nom d'unBassin Houiller du Centre de la France, siĂšgede Forges et d’aciĂ©ries importantes ... C’estun Bassin Limnique, ajoute J.-P. LARREUR.-Voir: Armoiries pour ce dĂ©partement.-Voir: Chemin de Fer Ă  ficelle.-Voir, Ă  MONTLUÇON, la cit. [3963] n°205 -Jt/At/Se. 2014, p.23.. “M. FAYOL, un Ă©minent IngĂ©nieur françaisqui a longtemps dirigĂ© les Exploitations deHouille de COMMENTRY, a reconnu que lesdĂ©pĂŽts dans lesquels sont intercalĂ©es les Cou-ches de Houille de cette localitĂ© sont des For-mations torrentielles, dues Ă  des cours d’eauqui se jetaient dans un lac. Ces riviĂšres Ă©di-fiaient Ă  leur embouchure des amas de SĂ©di-ments comparables Ă  ceux des deltas. LesCouches de Houille intercalĂ©es dans ces amasse prĂ©sentent, comme les autres SĂ©diments,en stratifications entrecroisĂ©es, raciĂ©es, des-cendantes. La Grande Couche de COMMEN-TRY est recouverte par des Couches de Schis-tes et de GrĂšs inclinĂ©es, et entre ces Couchesla Houille pĂ©nĂštre en coins au lieu de prĂ©sen-ter Ă  son Toit une surface de sĂ©paration pla-ne.” [1696] p.16/17.. Dans une Demande de 1844, on sollicitel'autorisation d'Ă©tablir une Usine Ă  Fer Ă  COM-MENTRY, qui se composera: ”1) de 6 H.Fx auCoke et alimentĂ©s par les Minerais de Fer dudĂ©partement du Cher; 2) de 6 Machines Souf-flantes mues par 6 Machines Ă  Vapeur de laforce de 60 CV (44 kW) chacune; 3) de 150Fours destinĂ©s Ă  produire le Coke nĂ©cessaireĂ  l'alimentation de ces H.Fx; 4) d'une Machi-ne Ă  Vapeur de la force de 15 CV (11 kW)pour faire mouvoir les Monte-Charges; 5) de16 Fours Ă  Puddler pour l'Affinage de laFonte; etc.” [3716] p.392. Le plan de 1850n'indique que 5 H.Fx, d'aprĂšs [3716] p.397 ...En 1880, 2 H.Fx sont en activitĂ© et produisent33.000 Tf et les H.Fx s'Éteignent en 1904,d'aprĂšs [3716] p449.. ”Le Bassin Houiller de COMMENTRY a uneĂ©tendue de 2.320 ha. Il comprend plusieursConcessions; la plus anc. remonte Ă  1788. SesCharbons sont excellents et d'une Extractionfacile.” [4210]

COMMERCE : ¶ À la Houillerie liĂ©geoise,passage, communication ... -Voir: ComĂšrce.¶ "ActivitĂ© consistant dans l'achat, la vente, l'Ă©changede marchandises, de denrĂ©es, de valeurs, dans la ventede services ---." [206]

-Voir: Marchand de Fer.-Voir, Ă  Corrosion (du Fer), la cit. [2994] n°13-Juin 1996, p.27.. Dans son Ă©tude sur les Forges de la rĂ©gionde MOYEUVRE au 14Ăšme s., H. COLLIN rap-porte: "L'Ă©numĂ©ration de tous ces troubles etde toutes ces opĂ©rations guerriĂšres laisse uneĂ©trange impression: il fallait que la MĂ©tallur-gie fut bien lucrative et bien assurĂ©e commer-cialement pour qu'elle se maintĂźnt et se pour-suive dans de telles conditions. Il fallait aussique les patrons fussent singuliĂšrement indus-trieux et persĂ©vĂ©rants pour accepter qu'auxdifficultĂ©s normales de la technique, s'ajoutas-sent celles de la guerre. Or qu'Ă©taient-ils d'au-tres, aprĂšs tout, que les fournisseurs de FersForgĂ©s des Armuriers et des Éperonniers dontl'artisanat se concentrait principalement dansla ville de METZ, dont les soldats faisaient laguerre Ă  tout le pays ? On se prend Ă  faire rĂ©-flexion qu'en d'autres temps et en d'autresguerres, le Bassin lorrain fournit, en Ă©changede Charbon, du Minerai de Fer Ă  l'Allemagnequi le transformait en munitions et en matĂ©-riel de guerre dirigĂ© contre nos armes. Vrai-ment, il n'y a rien de nouveau sous le soleil etpas plus, au 14Ăšme qu'au 20Ăšme s., les intĂ©-rĂȘts financiers n'avaient de patrie ... ." [412]p.95.. Dans son Ă©tude sur le PĂ©rigord du 18Ăšme s.,R. PIJASSOU relate: "Les fabricants de Canonsvendaient et Ă©changeaient avec les MaĂźtres deForges voisins, de la Fonte en Gueuse, desTĂȘtes de Canons ou Masselottes, du Fer clair,de la Claine -Fonte de rebut- et enfin un poidsimportant de Limaille produite par le Foragedes piĂšces de Canons." [236] p.257.LOUKOUM : Friandise, lĂ  oĂč le ben est fils.SODA : Flotte de commerce. Michel LACLOS.

COMMERCE (Fer(s) du) : ¶ -Voir: Fers deCommerce.

COMMERCE DE FER : ¶ Commerce de Produits enFer, Ă  des fins militaires: armes, munitions, barbelĂ©,etc., propose J.-M. MOINE.. Georges LANOIRE, fondateur de la StĂ© des Ă©crivains deprovince, dit: “... Nous savons par trop Ă  qui sert ce hi-deux Commerce de Fer, de gaz, de gnole et de capotes!” [3765] p.179.

COMMERCIALISATION (du Minerai lorrain) : ¶RĂ©glementation, par Coferest, des courants de consom-mation et d’expĂ©dition du Minerai de l’Empire du Ferlorrain, Ă  l’époque de l’Âge d’or.ïżœ Pour le Charbon .... “Au Jour, mĂȘme si le Carreau a perdu ses Ă©curies, sesPalefreniers, ses MarĂ©chaux Ferrants, il a gardĂ© toutesles opĂ©rations, Lavage, sĂ©chage, Criblage. Tout est au-tomatisĂ© pour prĂ©parer la gamme de 150 Charbons dif-fĂ©rents.” [946] n°(H.S.)9.610 -Oct. 1996, p.67.ïżœ Pour le Minerai ... Les expĂ©ditions de Minerai,d’aprĂšs [1054] n°4 Oct.-DĂ©c. 1990, p.240, se diffĂ©ren-cient par leur nature commerciale en:

- Minerai en toute propriĂ©tĂ©, 60 % de la Produc-tion: ‘Les Mines qui le produisent appartiennent enpropre aux SociĂ©tĂ©s sidĂ©rurgiques qui le consomment.Ce sont les Mines -Usines. Le prix du Minerai est Ă©galau coĂ»t d’Exploitation’.

- Minerai de participation , 30 % de la Produc-tion: ‘correspond aux parts de capital dĂ©tenues par lesSociĂ©tĂ©s sidĂ©rurgiques dans les SociĂ©tĂ©s purement mi-niĂšres du Bassin. Ce Minerai est cĂ©dĂ© Ă  un prix dit departicipation, Ă©gal au Prix de revient total -coĂ»t d’Ex-ploitation, amortissements compris, plus les charges fi-nanciĂšres de la SociĂ©tĂ© miniĂšre'.

- Minerai marchand, 10 % de la Production:‘vendu selon les lois et au prix du marché’.

COMMETTAGE : ¶ “Assemblage de Fils de Toronstordus ensemble pour former un Cordage (ou unCĂąble); maniĂšre dont cette torsion est opĂ©rĂ©e: Commet-tage Ă  gauche, Ă  droite.” [PLI]. Phase de la fabrication des CĂąbles de Mine ... TermerelevĂ© au MusĂ©e Alsacien de STRASBOURG oĂč unesalle d’exposition est rĂ©servĂ©e aux CĂąbles destinĂ©s auxH.B.L. et aux Mines Domaniales de Potasse d’Alsace ...Le Commettage est l’”action du Cordier qui rĂ©unit lesFils de caret et les tord pour en faire des Torons, puisrĂ©unit ceux-ci et les tord dans le sens opposĂ© pour enformer les diffĂ©rentes sortes de filins.” [308]

COMMINGES : ¶ Nom d'un ”Mortier de gros calibreintroduit dans l'armĂ©e française en 1691. On l'avait ap-pelĂ© ainsi par analogie avec la haute taille et la corpu-lence du comte DE COMMINGES. Les CommingesĂ©taient du calibre 18 pouces -49 cm-, leur poids Ă©taitsupĂ©rieur Ă  2,5 t; la bombe vide pesait 240 kg et pou-vait recevoir 23,5 kg de poudre.” [4210]-Voir: Mortier-comminges.

COMMINUER : ¶ Anciennement et en particulier au15Ăšme s., c'est opĂ©rer une comminution ... "v. Broyer,fracasser. Proprement mettre en petites piĂšces." [3019]◊ Étym. ... ”Provenç. comminuir; du latin comminue-re, briser en morceaux, de cum, et minuere, rendremenu.” [3020]

COMMINUTION : ¶ “MinĂ©ralurg. Syn. de fragmen-tation.” [206] ... ”La Comminution consiste Ă  rĂ©duireles dimensions d’un matĂ©riau.” [3162] p.1.-Voir, Ă  TenacitĂ©, la cit. [2767] p.43.. "RĂ©duction de la dimension des fragments de Rochepar Concassage, Broyage, pulvĂ©risation, ..." [267]p.15.. ”Les rĂ©sultats d’une Comminution se caractĂ©risentessentiellement par la comparaison des GranulomĂ©triesdes Produits et sortants de l’appareil de Communition(Concasseur ou Broyeur).” [3162] p.2.

COMMIS : Var. orth.: Comis.¶ Directeur d’Usine, Chef d’Exploitation ouGĂ©rant.-Voir: Commis aux Forges (1Ăšre accept.).. Au 18Ăšme s., “si le MaĂźtre de Forge n’étaitsouvent qu’un ‘PDG’ lointain, le responsablesur le terrain Ă©tait le Commis, le Chef d’Ex-ploitation. On sait peu de choses sur cette ca-tĂ©gorie de Personnel, pourtant fondamentaledans la bonne marche de l’Usine. Il possĂ©daitun logement, moins voyant que celui du MaĂź-tre de Forge, mais assez consĂ©quent pourl’époque, que l’on retrouve dans de nom-breux cas.” [1171] p.54.. "La direction effective de l'Usine revient Ă un Commis ou Directeur, qui doit ĂȘtre,d'aprĂšs un mĂ©moire concernant AUDINCOURTĂ  la fin du 18Ăšme s., 'exact dans l'arithmĂ©ti-que, diligent Ă  remarquer ce qui abonde dansla Forge et au Fourneau, tant en Mines, Char-bons qu'autres choses, qui soit fidĂšle Ă  la rĂ©-ception du Fer que les Forgerons ont ForgĂ© etle distribue aux marchands qui viennentl'acheter'." [504] p.446.¶ Agent de confiance, capable de supplĂ©er,voire remplacer le MaĂźtre de Forge.-Voir: Commis de Forges.. "L'EncyclopĂ©die donne une description dutravail. "... avoir une fidĂ©litĂ© Ă  toute Ă©preuve;se connaĂźtre bien en Bois, en Mines, mieuxen Exploitation, au travail des Forges et Four-neaux, visiter souvent les denrĂ©es, les domes-tiques, les Ă©curies, les chevaux, les Harnois,savoir tenir les livres et rendre compte de sontravail. Pour tout dire, il faut qu'un Commissoit en Ă©tat de remplacer un MaĂźtre. CommentespĂ©rer trouver un pareil homme ?" [64]¶ À la Forge, employĂ© pouvant avoir diversesfonctions, parfois cumulĂ©es, impliquant tou-jours la possibilitĂ© de tenir des livres et par-fois le commandement du Personnel d'exĂ©cu-tion. Certains auteurs le qualifient deContremaĂźtre ou d'Ouvrier; pour Ă©viter toutanachronisme il est prĂ©fĂ©rable d'Ă©viter le rap-prochement de ces termes de celui de Com-mis (-voir la dĂ©f. du Contre-maĂźtre).Syn. -en PĂ©rigord (?)- du MaĂźtre Charbonnier;-voir, Ă  cette exp., la cit. [236] p.250.-Voir: Commis aux Forges (3Ăšme accept.).-Voir, Ă  Cordeleur, la cit. [1385] p.212/13.-Voir, Ă  Forge catalane / Sur les sites, la cit.[668] p.158.-Voir, Ă  Ouvrier Forgeur, la cit. [2233] p.85.. Dans les Forges catalanes pyrĂ©nĂ©ennes, cetOuvrier suivait attentivement le dĂ©roulementdu Grillage du Minerai ... -Voir, Ă  Grillage(de la Mine), la cit. [35] p.38 Ă  42.. À la Forge catalane, "le Commis a la Forgesous sa surveillance; il est chargĂ© des dĂ©tails

Page 59: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 407 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

commerciaux, de la rĂ©ception des comman-des et de l'expĂ©dition des Produits." [2224]t.2, p.458. . Dans l'EncyclopĂ©die, "dĂ©signe l'Ouvrier quitravaille sous les ordres d'un MaĂźtre. // LeCommis Ă©tait un agent pourvu d'une charge pour la-quelle il percevait une commission; cette charge pou-vait ĂȘtre un contrĂŽle simple ou plus Ă©laborĂ©, quantitatifou qualitatif, stratĂ©gique, voire mĂȘme politique. // LeFEW atteste Commis: qui a une charge, surtout dansles impĂŽts et finances de l'État; dĂ©lĂ©guĂ©, depuis 1369et celui Ă  qui le marchand confie la nĂ©gociation de sesaffaires, le soin de sa caisse ou de ses livres, depuisSAVARY 1675. Ces deux dĂ©finitions ne compor-tent aucune allusion Ă  un Commis, dĂ©lĂ©guĂ©ou remplaçant de MaĂźtre-Fondeur ou MaĂźtrede Fourneau. Aucun dictionnaire consultĂ© nedĂ©crit la profession de Commis en MĂ©tallur-gie." [330] p.175.. Au moment de la RĂ©volution, c'Ă©tait le re-prĂ©sentant du MaĂźtre de Forges Ă  diffĂ©rentsstades de la chaĂźne de Production ou de Fabri-cation; il devait assurer la rĂ©gularitĂ© des Ap-provisionnements et le contrĂŽle de la matiĂšre;c'Ă©tait un agent technique de confiance; iln'avait aucune responsabilitĂ© de commande-ment. // L'effectif Ă©tait fonction de l'importan-ce de l'Entreprise; en effet, dans le livre desFrĂšres BOURGIN, on note: "Dans une Forgesimple oĂč il n'y a qu'un Feu, une seule per-sonne (le Directeur) suffit pour la rĂ©gir; danscelle oĂč il y a deux ou trois Feux sans Four-neau ou un seul Feu avec un Fourneau, le Di-recteur a besoin d'un Commis. Dans un Four-neau simple et isolĂ©, il faut aussi un Directeuret un Commis parce que la consommationd'un Fourneau est plus forte que celle d'unFeu de Forges et mĂȘme de deux Feux, et qu'ilexige plus d'exactitude et d'activitĂ© pour lesApprovisionnements et la suite de la Fabrica-tion. Lorsqu'il y a 4 ou 5 Feux sans Fourneau,le Directeur ne peut se dispenser d'avoir deuxCommis. Si, dans la mĂȘme Usine, il y a 2 ou3 Feux de Forges et un Fourneau, il faut unDirecteur gĂ©nĂ©ral, un Commis pour suivre lafabrication des Forges et un Commis pour leFourneau. Outre cela, un nĂ©gociant --- de plu-sieurs Forges --- ne peut se passer d'un Com-mis particulier pour sa correspondance, sesnĂ©gociations et la tenue de ses livres." [11]p.476.. Dans l'Ă©tude relative au PĂ©rigord nord, R. PI-JASSOU dit: "Le Personnel de MaĂźtrise, rĂ©duitĂ  un seul Commis dans la petite Fonderie,pouvait en comprendre plusieurs dans lesGrosses Forges ---." [236] p.255.. À SAVIGNAC-LÉDRIER (Dordogne), Y.LAMY rapporte, Ă  propos d'un ancien Forge-ron blessĂ©: "Le MaĂźtre de Forges en fit sonhomme de confiance, -son Commis- ---. (Il)vint habiter les Cantines ouvriĂšres, Ă  la ForgemĂȘme, ce qui Ă©tait le symbole d'une certainerĂ©ussite professionnelle." [86] p.485 ... Unpeu plus loin, notre auteur relĂšve l'oppositionentre Commis et Ouvriers: "Ce couple d'op-posĂ©s concerne le statut professionnel dansl'Usine. Il connote l'opposition du Commisaux Ă©critures appelĂ© dans les interviews bu-reaucrate et comptable et de l'Ouvrier deFourneau et de Forge. // Pour le Commis, lafonction d'intermĂ©diaire n'est pas la seule.Elle se double d'une fonction administrativeimportante: comptabilitĂ© des journĂ©es et de lapaie, comptabilitĂ© des allĂ©es et venues desCharretiers tous munis de leur ordre de trans-port, enfin comptabilitĂ© des marchandises etdu matĂ©riel. Les interviews ne prĂ©cisent passuffisamment ce qui apparaĂźt Ă  la lecture desJournaux de Roulement de la Forge, Ă  savoirla dimension d'enregistrement du statut deCommis, tandis que la direction des OuvriersrelĂšve soit du Chef d'Ă©quipe au Fourneau, auFour Ă  Puddler, au Marteau, ou au Four Ă  CĂ©-menter, soit, directement, du MaĂźtre de For-ges." [86] p.531.. On note, par ailleurs, au 19Ăšme s., en AriĂš-

ge, qu'il "est aussi (comme le Garde Forge)chargĂ© de la surveillance. Il s'occupe des com-mandes et de la vente du Fer." [646] p.26.. Évoquant les mĂ©tiers des Ă©lecteurs munici-paux de HAYANGE en 1852, A. PRINTZ rap-porte: "... sans parler de 10 Commis, sansautre indication, peut-ĂȘtre manƓuvres auxĂ©critures; l'un d'eux est dit aux Casernes."[116] p.75.¶ Sous l'Ancien RĂ©gime, agent de l'État, sousles ordres de l'Intendant local, chargĂ© de laMarque des Fers (-voir: Marque, au sens 1°)... Dans les zones frontaliĂšres, il veillait Ă  Ă©vi-ter la fraude sur les entrĂ©es de Fers Ă©trangersau bĂ©nĂ©fice des MaĂźtres de Forges locaux.Exp. syn.: Commis Ă  la Marque des Fers;Commis aux Ă©critures du droit de la Marque;Commis aux exercices (du droit de la Marquedes Fers); Commis de la Marque des Fers;Commis du droit de la Marque (des Fers);Commis du Fermier de la Marque des Fers.. On relĂšve ainsi dans les Observations gĂ©nĂ©-rales produites par la GĂ©nĂ©ralitĂ© de VALEN-CIENNES lors de l'EnquĂȘte de 1772: "... Il estĂ©tabli aux frais de l'adjudication des CommisprĂ©posĂ©s pour exercer lesdites Forges parcharge et dĂ©charge: ces Commis font Ă  la finde chaque semaine le relevĂ© des quantitĂ©s deFers fabriquĂ©s, il ne s'en peut enlever des For-ges qu'en leur prĂ©sence." [60] p.173.¶ En PĂ©rigord, au 18Ăšme s., R. PIJASSOU leprĂ©sente comme un simple Tireur de Mine,travaillant pour un Marchand de Mine, -voircette exp..◊ Étym. d’ens. ... ”p.p. du verbe commettre. Berry cou-mis.” [3020]

COMMIS À LA BALANCE : ¶ Au 18Ăšmes., aux Forges de PAIMPONT, employĂ© proba-blement chargĂ© des pesĂ©es.-Voir, Ă  Agent, l’extrait [1906] p.15/16.-Voir, Ă  Personnel, le tableau concernant lesForges de PAIMPONT, d’aprĂšs [2302] p.19/20.. "Commis Ă  la Balance, Commis aux Mine-rais, Surgarde, Garde, Commis surveillant etautres Ă©taient responsables d'une partie de laProduction et de l'administration." [1853]p.179.ENFANT DE CHƒUR : Commis d’office. Michel LA-CLOS.

COMMIS À LA FORGE : ¶ Au 18Ăšme s.,exp. syn. de Commis aux Forges.. "Laurent LECHENET --- en 1761, est imposĂ©comme 'ci-devant Commis Ă  la Forge'." [507]p.70.

COMMIS À LA MARQUE DES FERS : ¶ Au18Ăšme s., exp. syn. de Commis de la Marquedes Fers ... -Voir, Ă  Fonte ingense, la cit.[245] p.220.Exp. syn.: Commis aux exercices (du Droit dela Marque des Fers).. À la fin du 17Ăšme s., “ce Droit (de la Mar-que des Fers) acquittĂ© ici (dans le Canton duFer) par le payement d’une somme forfaitaireannuelle sera, au 18Ăšme s., perçu d’aprĂšs laProduction rĂ©elle. Des fonctionnaires asser-mentĂ©s, les Commis Ă  la Marque des Ferssont alors chargĂ©s ‘de ne point quitter lesFourneaux, d’enregistrer au fur et mesure lesFontes ingenses et marchandes qui serontCoullĂ©, les faire peser rĂ©guilliĂšrement et nerien omettre de tout ce qui conviendra pourprĂ©venir toute fraude’. Ces ContrĂŽleurs, sou-vent ambulants officiaient alors dans plu-sieurs Forges,, comme en 1739, Jean PLUMAL,Commis ‘aux exercices du Droit de la Mar-que des Fers a percevoir sur les Fers et FontecoullĂ©e et fabriquĂ© au Forge de VILLEREUX(ancienne VILLERUPT) et OTTANGE’.” [245]p.220.

COMMIS À LA PETITE FORGE : ¶ Au18Ăšme s., Ă  PAIMPONT, responsable de la peti-

te Forge, d'aprùs [1906] p.16.-Voir, à Personnel, le tableau concernant lesForges de PAIMPONT, d’aprùs [2302] p.19/20.

COMMIS AU FOURNEAU POUR LAMARQUE DU FER : ¶ Loc. syn. de Com-mis Ă  la Marque des Fers. “Dans les plus anc. Ouvriers d’HAYANGE ---, (on relĂšve:) 1690 — MONTCLAIR Claude,Commis au Fourneau pour la Marque du Fer-natif de WASSI (WASSY, auj. ?)-.” [467] t.2,p.146.

COMMIS À L’EXPLOITATION DESBOIS : ¶ Loc. syn., peut-ĂȘtre (?), de Commisau(x) Bois.ïżœ Peinture/Dessin .... Commis Ă  l’exploitation des Bois reprĂ©sentĂ© par Fçois

BONHOMMÉ, à ABAINVILLE, en 1837, plume et lavisbrun, aquarelle, d'aprùs [2048], p.94, n°25.

COMMIS À L'EXTRACTION DES MI-NES : ¶ Au 18Ăšme s., Ă  PAIMPONT, responsa-ble des Mines; syn. probable de Commis auMineray, d'aprĂšs [1906] p.16.-Voir, Ă  Agent, l’extrait [1906] p.15/16.-Voir, Ă  Personnel, le tableau concernant lesForges de PAIMPONT, d’aprĂšs [2302] p.19/20.

COMMIS AU MINERAY : ¶ Var. orth. deCommis aux Minerais.. À PAIMPONT, "il existait, en dehors des Ou-vriers, 2 Commis au Mineray en 1776-1784,qui devaient avoir pour tĂąche de superviser,diriger le travail." [1853] p.91.

COMMIS AUX APPROVISIONNE-MENTS : ¶ Au 18Ăšme s., Ă  PAIMPONT, em-ployĂ© chargĂ© des Approvisionnements de laForge, d'aprĂšs [1906] p.16.-Voir, Ă  Agent, l’extrait [1906] p.15/16.-Voir, Ă  Personnel, le tableau concernant lesForges de PAIMPONT, d’aprĂšs [2302] p.19/20.

COMMIS AU(x) BOIS : ¶ Au 18Ăšme s., Ă propos de la Forge de L'HOMMAIZÉ (Vienne),on relĂšve: "Il s'occupait de tout ce qui avaittrait au travail dans les forĂȘts, Ă  la fabricationdu Charbon de Bois et Ă  son acheminementsur la Forge." [68] p.534.On trouve aussi: Commis de Bois.-Voir: Charbonnier. ïżœ Peinture/Dessin .... Commis au Bois reprĂ©sentĂ© par Fçois BONHOMMÉ, Ă ABAINVILLE (Meuse), en 1837, plume et lavis brun,d'aprĂšs [2048], p.94, n°24.

COMMIS AUX ÉCRITURES : ¶ EmployĂ©de la Forge, chargĂ© de la tenue du Cahier deRoulement et des divers documents compta-bles.ïżœ Peinture/Dessin .... Commis aux Écritures reprĂ©sentĂ© par Fçois BON-HOMMÉ, Ă  ABAINVILLE (Meuse), en 1837, plumeet encre brune, d'aprĂšs [2048], p.107, n°63.

COMMIS AUX ÉCRITURES DU DROITDE LA MARQUE : ¶ -Voir: Commis (duDroit) de la Marque (des Fers).ÉLUCUBRATION : Écrit vain. Michel LACLOS.

COMMIS AUX EXERCICES : ¶ Cette ap-pellation, syn. de Commis de la Marque desFers, apparaĂźt dans le formulaire prĂ©imprimĂ©qui est reproduit, in [1009] p.47, et que rem-plit Ă  la main le Commis en question.. "Nous Commis -A. CHARTIER habitant Ă  DI-JON et R. JACQUENEY habitant Ă  St- JULIEN-soussignĂ©s certifions le (prĂ©sent ?) Ă©tat, leproduit vĂ©ritable tirĂ© sur le registre montant Ă 25.505 livres (12.474 kg) Ă©tant faible par rap-port au Reclouage des Soufflets de deux jourset deux Enclumes coulĂ©es(1) au Fourneau oĂčil a fallu retirer de la Mine pour mettre laFonte en Ă©tat(2) et au (plus ?) du Charbon quel'on a eu ce qui a obligĂ© de baisser la Palle de

Page 60: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 408 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

moitiĂ©(3), ce que nous certifions vĂ©ritable Ă TARFUL ce 16 juin 1729. Le tout sauf erreurde calcul.” [1009] p.47 ... avec les notes de M.BURTEAUX: (1) le H.F. marchait habituelle-ment en Gueuses, mais on a CoulĂ© une Enclu-me le 12 juin ( 2.230 livres) et une autre lelendemain ( 2.250 livres); (2) on a diminuĂ© laquantitĂ© de Minerai pour faire une Fonte pluschaude (plus riche en Si et C) pour la fabrica-tion des Enclumes; (3) l'augmentation de tem-pĂ©rature de l'Ouvrage a nĂ©cessitĂ© de rĂ©duirel'Allure du H.F..

COMMIS AUX EXERCICES (du Droit dela Marque des Fers) : ¶ Loc. syn.: Commisà la Marque des Fers, -voir cette exp..

COMMIS AUX EXPÉDITIONS : ¶ Au19Ăšme s., dans une Usine de Fourneaux, Em-ployĂ© "chargĂ© du Magasin et d'une partie dela correspondance." [1912] t.I, p.429.

COMMIS AUX FORGES : ¶ Directeur ouChef d’Exploitation d’une Forge.. Dans la GĂ©nĂ©ralitĂ© de GRENOBLE, lors del'EnquĂȘte de 1772, c'Ă©tait l'Exploitant de laForge: ainsi Ă  ALLEVARD, relĂšve-t-on: "Con-sistance: un Fourneau, trois Martinets, ---PropriĂ©taire: M DE BARRAL; Exploitant: parCommis, Jean PAGANON, GROSSETTE, LABRINDE, Jean GRASSET." [60] p.114/15.¶ Exp. syn. de Commis, -voir ce mot (3Ăšme ac-cept.).On disait aussi: Commis des MaĂźtres de For-ges.-Voir: Commis, Commis de Forge, des syn.,peut-ĂȘtre (?), & RĂ©gisseur.-Voir: FondĂ©e, Ă  propos de la Forge deL'HOMMAIZÉ (Vienne).. Au 18Ăšme s., le Minerai entassĂ© et destinĂ© Ă la Forge de L'HOMMAIZE (Vienne) devait en-suite ĂȘtre "rĂ©ceptionnĂ© par un ContremaĂźtreappelĂ© Commis aux Forges." [68] p.530. Cepersonnage avait ainsi un rĂŽle de surveillanceimportant, en particulier vis-Ă -vis des Char-geurs du Fourneau.. Aux 18Ăšme s. & dĂ©but 19Ăšme s., ce motĂ©tait Ă©quivalent au terme d'EmployĂ©; c'est cequ'Ă©crivait A. PRINTZ dans son inventaire desprofessions Ă  l'Ă©poque de la RĂ©volution; il re-lĂšve: "9 EmployĂ©s ou Commis aux Forges ---." [116] p.56.. A. PRINTZ Ă©voquant divers Ă©pisodes post- rĂ©-volutionnaires Ă  HAYANGE, note: "Nous li-sons dans un acte de l'Ă©poque -An II-: ...'moyJ.-B. NEVEUX, ex-curĂ© --- ai affichĂ© que MarieBRIÈRE, femme de Nicolas MAURICE, Commisaux Forges nationales de HAYANGE ---."[116] p.52.

COMMIS AUX FORGES ET FENDERIE :¶ Au début du 19Úme s., emploi à MOYEU-VRE ... -Voir, à Comptable-caissier, la cit.[1899] p.113.

COMMIS AUX FOURNEAUX ET BO-CARDS : ¶ Au début du 19Úme s., emploi àMOYEUVRE ... -Voir, à Comptable-caissier, lacit. [1899] p.113.

COMMIS AUX MAGASINS : ¶ Au dĂ©butdu 19Ăšme s., employĂ© Ă  CREUTZWALD ... LesCommis, note Ph. DESTABLE, constituent lepetit Personnel administratif des Fourneaux.Ils tiennent probablement les livres de caisseet les Ă©tats d’approvisionnement.. "Seul est prĂ©sent dĂ©sormais (aprĂšs la rĂ©orga-nisation de l'administration de l'Usine), unCommis aux Magasins. Selon toute vraisem-blance, il est chargĂ© de la gestion des stocksde Charbon et de Mine et d'une partie du pro-duit des Fourneaux." [1888] p.73.

COMMIS AUX MARQUES DE FER : ¶ Au18Úme s., employé à CREUTZWALD, qui était

probablement, dans l'Usine, chargé de ce quiconcernait la Marque des Fers, d'aprÚs [1888]p.71.

COMMIS AUX MINERAIS : ¶ Agent de laForge, vraisemblablement, responsable del’Approvisionnement en Minerais.Var. ancienne: Commis au Mineray.-Voir, Ă  Commis Ă  la Balance, la cit. [1853]p.179.

COMMIS AUX MINES : ¶ Au 19Úme s.,dans une Usine de Fourneaux, employé pro-bablement responsable de l'Extraction, de lapréparation et du Transport du Minerai.Exp. syn.: Commis aux Minerais, d'aprÚs[1912] t.I, p.429.

COMMIS AUX RÉCEPTIONS : ¶ Doublefonction relevĂ©e Ă  la Forge de BANCA (PyrĂ©-nĂ©es-Atlantiques): "Deux Commis aux rĂ©cep-tions du Charbon et des Minerais payĂ©s, l'un696 fr et l'autre 480 fr/an." [79] p.96 ... CesAgents avaient (sans doute ?) pour mission devĂ©rifier la quantitĂ© (et la QualitĂ© ?) des MatiĂš-res premiĂšres livrĂ©es Ă  la Forge et sans douted'assurer le suivi des stocks (?).

COMMIS DE BOIS : ¶ Au 19Úme s., syn.de Commis au Bois.. "Pour assurer à l'Usine le Charbon nécessai-re (le Maßtre de Forges) devait exploiter undomaine forestier souvent trÚs étendu ---. LecontrÎle de l'exploitation qu'il ne pouvait diri-ger en personne lui échappait presque tou-jours et il se trouvait à la merci d'un Commisde Bois souvent disposé à abuser de sa liber-té." [30] 1/2-1972, p.191/92.

COMMIS DE DEUXIÈME CLASSE : ¶ Em-ploi créé par le rÚglement de l'organisation dela Fonderie de Canons de RUELLE, datant denovembre 1804 ... "Le Commis de 2Úme clas-se sera chargé de l'appel des Ouvriers; ilveillera à ce qu'ils soient toujours à leurs tra-vaux, il veillera aussi à la conservation desmatiÚres, instruments et Outils qui leur serontconfiés et il tiendra note de leur consomma-tion qu'il remettra chaque jour au Garde-magasin. Il avertira l'Inspecteur ou le Conduc-teur des abus et il rendra compte au Régisseur.Il tiendra les carnets." [261] p.227/28.

COMMIS DE FORGE(s) : ¶ Agent de laForge au 18Ăšme s., sans aucun rĂŽle d'encadre-ment, souvent homme de confiance du MaĂźtrede Forge et chargĂ© de tous les problĂšmes d'ad-ministration, de contrĂŽle (pointage) et de paie.Loc. syn. de Commis aux Forges.-Voir: Commis, Commis aux Forges, dessyn., peut-ĂȘtre.. "Un des aspects du fonctionnement tradition-nel des responsabilitĂ©s au sein des Forges dela rĂ©gion (PĂ©rigord): le MaĂźtre de Forges avaitla gĂ©rance gĂ©nĂ©rale, le Commis de Forges, lagĂ©rance spĂ©ciale des Bois." [86] t.I, p.239.

COMMIS DE LA MARQUE DES FERS :¶ Loc. simplifiée de: Commis du Droit de laMarque des Fers, -voir cette exp..Loc. syn.: Commis aux exercices (-voir cetteexp.), et sans doute (?), Commis du Fermierde la Marque des Fers.

COMMIS DE LANCEMENT : ¶ Techni-cien d’Entretien, en particulier pour les H.Fx.. À propos de l’Usine d’HOMÉCOURT, un sta-giaire Ă©crit, en Janv. 1958: "RĂŽle du Commisde lancement de l’Entretien des H.Fx ...

1Âș Travaux journaliers ...- horodatage des bons de travail;- relever les travaux imprĂ©vus sur une fiche -

planning spécial-;- porter le pointage présence sur les fiches de travail

au boni de chaque Ouvrier;- inscrire les n° de code sur les bons de travail termi-

nés;- aider le C.M. dans la rédaction des bons de travail

imprĂ©vu;- procĂ©der Ă  l’avancement des fiches sur le planning

du Poste en cours;- codifier les bons de travail de la journée précéden-

te, avec la pince réservée à cet effet; - classer les bons par Ouvrier dans un casier;- préparer et compléter les bons de travail pour le

poste suivant;- mettre sur le planning les travaux prévus pour le

lendemain les jours ou les mois suivants donnés par levisiteur.

2Âș Travaux bi-mensuels ...- porter sur les fiches de ‘travail au boni’ par Ou-

vrier les temps passés par compte et les bonis gagnés;- calculer les primes brutes et nettes de la quinzaine

et les primes spéciales données;- reporter les chiffres obtenus sur une double feuille

spĂ©ciale, en afficher une et envoyer la seconde Ă  l’or-ganisation (?).

3 Âș Travaux mensuels ... Sur les fiches de ‘travailau boni’, par Ouvrier :

- faire le total des heures de présence, des absencesavec ou sans permission, des congés, des retards, desmaladies ou des blessures;

- faire le total du temps passé et des bonis obtenus.- Calculer les primes brutes et nettes mensuelles

ainsi que le pourcentage -boni sur temps passé-;- faire la somme des primes spéciales et inscrire la

prime;- Ă©tablir la feuille de rĂ©partition des heures d’entre-

tien du mois par n° de comptes et de codes pour lesdiffĂ©rents appareils des H.Fx et suivant la nature destravaux effectuĂ©s ---.” [51] -78, p.14.

COMMIS DE LA RÉGIE : ¶ EmployĂ© del’administration du dĂ©but du 19Ăšme s., chargĂ©du contrĂŽle des Production en Fers et Fontesdes Établissements sidĂ©rurgiques.-Voir, Ă  Fourneau de fusion, la cit. [3255]p.3.

COMMIS DE L'EAU : ¶ Au 17Úme s., exp.française employée dans l'Eifel (Allemagne)... C'était probablement le Commis chargé duTransport des Produits par la voie fluviale.. "Les marchandises en Fer d'ARENBERG par-taient vers COLOGNE ainsi que dans les ré-gions de VERVIERS, SPA, LIÈGE, ou par laMoselle. Ainsi, en mai 1670, l'administrationd'ARENBERG pouvait fiÚrement rapporter auComte que le Commis de l'eau (en français)de l'Usine d'Acier était revenu d'AMSTER-DAM." [2479] p.259, trad. de l'allemand parM. BURTEAUX.

COMMIS DE MAIN-D'OEUVRE : ¶ Au19Ăšme s., dans une Usine de Fourneaux, Em-ployĂ© ayant peut-ĂȘtre le mĂȘme rĂŽle que leChef de Main-d'oeuvre, d'aprĂšs [1912] t.I,p.429.

COMMIS DE PREMIÈRE CLASSE : ¶ Em-ploi créé par le rÚglement de l'organisation dela Fonderie de Canons de RUELLE, datant denovembre 1804 ... "Le Commis de 1Úre classesera chargé, sous la direction du Régisseur,de la tenue des écritures et des registres, de lacomptabilité en matiÚres ou en deniers, desuppléer le Régisseur dans toutes ses fonc-tions et de le remplacer en cas d'absence oude maladie." [261] p.227.

COMMIS DE SECOND ORDRE : ¶ Au19Úme s., Employé dans une Usine de Four-neaux.. "Quand l'importance de la Fabrication lecomporte, on peut, sans augmenter le nombrede Commis principaux, les faire aider par desCommis de second ordre, ou des Contre-Maßtres." [1912] t.I, p.429.

COMMIS DES MANUFACTURES : ¶ Hom-me de confiance, fondé de pouvoirs, parfoisappelé: Facteur (de Forges), chargé des mar-chés -MatiÚres premiÚres et Produits finis-, dela Marche de l'Usine, de la Manufacture, enlieu et place du Propriétaire. Il semble avoireu aussi un rÎle de médiateur ou de concilia-

Page 61: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 409 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

teur en raison de sa connaissance du milieuindustriel.. Au temps de COLBERT, "le Commis de Ma-nufacture ou un de ses agents assistait (lorsd'un ProcĂšs devant le tribunal pour une affai-re concernant les rapports entre MaĂźtres etOuvriers), pour maintenir les juges dans ledevoir." [84] liv.VI, p.231.

COMMIS DES MINES : ¶ Au milieu du19Úme s., emploi chez DE WENDEL, d'aprÚs[2228] p.34.

COMMIS DES MINES ET CHARBONS :¶ Anciennement, Commis chargĂ© de l'Appro-visionnement en Minerai et en Charbon deBois de la Forge.. À VIERZON-Village (Cher), aprĂšs le Directeuret le caissier, on trouvait le Commis desMines et Charbons (de Bois) et le Commispour le Fourneau, d'aprĂšs [11] p.66.

COMMIS DE TROISIÈME CLASSE : ¶ Em-ploi créé par le RÚglement de l'organisationde la Fonderie de Canons de RUELLE, datantde novembre 1804 ... "Les fonctions du Com-mis de 3Úme classe consistent principalementà surveiller l'exploitation des bois, leur Car-bonisation, le Transport des Charbons, lechoix, le Lavage, le Mesurage et le Transportdes Mines, ainsi que de toutes les autres ma-tiÚres nécessaires au Roulement des Four-neaux et autres Ateliers ---" [261] p.228 ... -Voir aussi, à Inspecteur, la cit. [261] p.225.

COMMIS DU BUREAU : ¶ Au début du19Úme s., emploi à MOYEUVRE.Exp. probablement syn. de Comptable-caissier.. "Le Commis du bureau était assez occupé àses écritures et ne pouvait suivre d'assez prÚsla rentrée des Charbons." [1899] p.113/14.

COMMIS DU DROIT DE LA MARQUE(des Fers) : ¶ Agent de l’État, dĂ©pendant duDirecteur de la Marque de Fers, et qui prĂ©le-vait, auprĂšs des MaĂźtres de Forges, le Droitde la Marque des Fers.Loc. syn.: Commis de la Marque des Fers.. Robert DE GUIGNEBOURG rappelle le rĂŽlequ'il estimait positif de ce type de serviteur del'État: "Le dĂ©pĂ©rissement de l'Art des Forgesest donc une suite nĂ©cessaire de la suppres-sion des visites qu'y faisoient autrefois deshommes Ă©clairĂ©s, des tracasseries qu'on yĂ©prouve de la part de Commis du Droit de laMarque, et de l'abolition, faite par l'Edit de1715, des privilĂšges qui soutenoient encoreles talens de quelques MaĂźtres de Forges, ja-loux de se conserver, eux et leurs familles,dans un Ă©tat oĂč il y avoit de la distinction."[83] p.5/6.. À propos de la Forge de VILLERUPT, Cl.DAMBROISE rapporte: "En 1739, Jean PLU-MAR Ă©tait 'Commis aux exercices du Droit dela Marque Ă  percevoir sur les Fers et FontecoullĂ©e et fabriquĂ©e aux Forges de VILLE-REUX et d'OTTANGE'." [474] p.11.

COMMIS DU FERMIER DE LA MAR-QUE DES FERS : ¶ Dans l'EncyclopĂ©die,"le Commis du Fermier de la Marque desFers (est) prĂ©sent Ă  la pesĂ©e de chaque Gueu-se dont il enregistre les numĂ©ro et poids pourpercevoir le droit domanial." [330] Forges,3Ăšme section, pl.X.. "Avant la mise Ă  Feu (d'un Fourneau), il fal-lait prĂ©venir la Ferme du jour oĂč on Tireraitla Palle -c'est-Ă -dire la Vanne donnant l'Eausur la Roue qui actionnait les Soufflets-, afinque le Directeur de la Marque des Fers eut 'Ă y faire trouver les Commis qu'il jugeraitconvenable'. " [89] p.70.

COMMIS ÉCRIVAIN : ¶ En 1865, Ă  la Forge d'IN-

DRET (Loire-Atlantique), Employé aux écritures,d'aprÚs [2048] p.138.

COMMIS EN ÉCRITURE : ¶ En Us. exp. syn., vrai-semblablement: Commis aux Ă©critures ... Cet EmployĂ©de bureau, comme le rappelle J. NICOLINO, Ă©tait affec-tĂ© aux tĂąches scripturales, exĂ©cutĂ©es Ă  cette Ă©poque, auporte-plume.. Cette profession a Ă©tĂ© relevĂ©e sur la liste du Personneldes Us. MARTIN, Ă  SIREUIL -Charente- en 1876,d’aprĂšs [2578] p.128.

COMMIS FACTEUR : ¶ En Bas-Maine, au18Ăšme s., ContremaĂźtre d'une Équipe de Mi-neurs de Fer, commissionnĂ© par un MaĂźtre deForges pour diriger les hommes et les tra-vaux.. "... le dit VINÇON s'est allouĂ© et engagĂ© audit seigneur MARQUET --- pour agir en qualitĂ©de Commis Facteur pour avoir reveue sur lesTireurs de Minnes ---." [538] p.137.

COMMIS FACTEUR DE FORGES : ¶ Exp.redondante pour parler du Commis de Forgesou Facteur de Forges, au sens de Directeurd’Usine.-Voir, Ă  MaĂźtre de Forges / Quelques person-nalitĂ©s / Famille RATY, la cit. [2358] p.109/10.

COMMIS-FORGES : ¶ MĂ©tier rapportĂ© parAdrien PRINTZ dans son Ă©tude sur le scrutinmunicipal de HAYANGE de 1852; on note queles titulaires occupent les deux niveaux supĂ©-rieurs de revenus des Ă©lus de cette Ă©poque, in[116] p.74 ... C'est, peut-ĂȘtre (?), tout simple-ment un syn. de Commis 'aux' ou 'de' Forges.

COMMIS GÉNÉRAL AUX MARTINETS :¶ Titre donnĂ© par E. CHABRAND, in [52] p.67,Ă  un certain Pierre MORAND, Commis GĂ©nĂ©ralaux Martinets Ă  TOURTRES, en Vercors, en1738 ... C'Ă©tait, selon Y. LAMY, un Contre-maĂźtre qui dirigeait les Martineurs et les Mar-tinets en Batterie.

COMMIS GÉNÉRAL DES FORGES DE LAMARNE : ¶ Pour les achats de bois, ”au dĂ©but des an-nĂ©es 1830, les MaĂźtres de Forges de la vallĂ©e de laMarne parviennent Ă  mettre sur pied une Ă©bauche d’or-ganisation rĂ©guliĂšre en crĂ©ant un poste de ’Commis gĂ©-nĂ©ral des Forges de la Marne’. On sait qu’il est confiĂ©Ă  SIMON d’EURVILLE, et on est assurĂ© que ce dernierexerce cette responsabilitĂ© de 1832 Ă  1834 au moins,mais on ne sait ce qu’il advint par la suite.” [3792]p.123.

COMMIS-PESEUR : ¶ En 1825, à la Minede BABURET -64440 LOUVIE- SOUBIRON (P.-A.)-, Mineur posté à l'entrée de la Mine, chargédu pesage du Minerai, d'aprÚs [2964]<feretsavoirfaire.org> -Avr. 2008.

COMMIS POUR LE FOURNEAU : ¶ An-ciennement, Commis chargĂ© du fonctionne-ment du Fourneau.. À VIERZON-Village (Cher), aprĂšs le Directeuret le caissier, on trouvait le Commis desMines et Charbons (de Bois) et le Commispour le Fourneau, d'aprĂšs [11] p.66.

COMMIS PRINCIPAL : ¶ Au 19Úme s.,employé dans une Usine de Fourneaux, c'estl'un ou l'autre des Commis de Bois, Commisaux Mines, Commis aux réceptions, Commisaux expéditions, Commis de Main-d'oeuvre ...Il est parfois aidé par un/des Commis de se-cond ordre (-voir cette exp.) ou par un/desContremaßtre(s).-Voir, à Commis de second ordre, la cit. [1912]t.I, p.429.¶ Au début du 19Úme s., emploi à MOYEUVRE... -Voir, à Comptable-caissier, la cit. [1899]p.113.

COMMISSAIRE: ¶ L’un des 3 grands typesd’Agents de la monarchie, -voir cette exp..ïżœ Au 16Ăšme s., en Alsace, sorte d'Inspecteur desMines ... DE DIETRICH Ă©voquant l'histoire de

l'Exploitation des Mines du ComtĂ© du BANDE LA ROCHE, Ă©crit: "On voit, par une lettrede l'Empereur FERDINAND en date du mois demai 1558 Ă  Jean-Jacques VOLTZ DIETRICH DERATHSAMHAUSEN, alors Seigneur (du lieu),qu'il lui ordonne de bien accueillir des Com-missaires qu'il avoit nommĂ©s pour la visitedes Mines et de leur laisser visiter, sans em-pĂȘchement, celle de cette seigneurie. RATH-SAMHAUSEN ne voulut point obĂ©ir. Les Com-missaires s'en plaignirent ---; on leur refusaitl'entrĂ©e des maisons et les premiĂšres nĂ©cessi-tĂ©s de la vie (! ?) --- (c'est-Ă -dire) bois et loge-ments Ă  ceux qui avaient ouvert des MiniĂš-res." [65] p.211/12.ïżœ Expert scientifique chargĂ© d’évaluer l’intĂ©-rĂȘt d’une innovation technique et de donnerson avis pour l’attribution des PrivilĂšges,d’aprĂšs propos de J.-F. BELHOSTE.. R. ELUERD note: “AprĂšs la lecture des mĂ©-moires de 1727 & 1736, RÉAUMUR ne cessepas d’avoir Ă  connaĂźtre du travail du Fer. Ilest souvent nommĂ© Commissaire pour exami-ner les demandes de PrivilĂšge. Par ex., celleque prĂ©sente, en juin 1728, le financier CRO-ZAT pour sa Manufacture d’Acier de VRAIN-COURT ---. Autre ex., telle note d’un agent duContrĂŽle gĂ©nĂ©ral en date du 18 avril 1746:‘J’ai vu hier M. DE RÉAUMUR et j’ai confĂ©rĂ©avec lui sur la demande du PrivilĂšge exclusif,faite au Roi, par le Chevalier LAHAYE-DUPUY, pour l’établissement de 6 Manufac-tures d’Acier’.” [1218] n°23 -1991, p.296/97.COMMISSARIAT : Point d’interrogation. Michel LA-CLOS.

COMMISSAIRE À LA VISITE DES MINES,'BOUCHES A FEU ' ET FORÊTS : ¶ Sorte d'In-specteur GĂ©nĂ©ral des Mines, de la SidĂ©rurgie et des Fo-rĂȘts.Loc. syn., vraisemblablement: Commissaire du roi Ă  lavisite des Mines, puisqu’il s’agit du mĂȘme personnage.. Concernant la Forge de VILLERUPT, on relĂšve: “En1787, l'Établissement est louĂ© par bail judiciaire Ă Henri JEUQUIN, Marchand de Fer Ă  METZ, pour 6 ans,moyennant 2.500 livres. D'aprĂšs le contrat de mariagede Nicolas-François DE LAMBERTYE, la Forge deVILLERUPT fournit alors annuellement 330 Milliers deFer. Mais le Rendement devrait ĂȘtre plus Ă©levĂ©. Selonle baron DE DIETRICH, Commissaire Ă  la Visite desMines, 'Bouches Ă  Feu' et ForĂȘts, chargĂ© d'une enquĂȘtequelques annĂ©es avant la RĂ©volution: 'La Forge va maldepuis beaucoup de tems. Le Fourneau pourrait pro-duire un million de livres si on prenait les mesures nĂ©-cessaires pour l'approvisionner’.” [498] n°3+4 -1988,p.149.

COMMISSAIRE À LA VISITE DES MINES, DESBOUCHES À FEU ET DES FORGES DE FRAN-CE : ¶ Au 18Ăšme s., sorte d'Inspecteur gĂ©nĂ©ral desMines et de la SidĂ©rurgie.. "Vers la fin du 18Ăšme s., la Forge (d'ABAINVILLE)est visitĂ©e par DIETRICH, 'Commissaire Ă  la visite desMines, des Bouches Ă  feu et des Forges de France'.Selon son rapport, la Fonderie comprend un Fourneauavec sa Halle, un Bocard et un Patouillet."[3926] n°77-Juin 2005, p.11.

COMMISSAIRE AUX FONTES : ¶ Fonction crĂ©Ă©ele 20 vendĂ©miaire an XI -12 Oct. 1802-, dont le conte-nu n’est pas connu ... Ce commissaire aux Fontes Ă©taitdĂ©signĂ© pour superviser la fabrication de PiĂšces d'Ar-tillerie et des Boulets; c'Ă©tait de cette façon que l'armĂ©eavait la main sur les fabrications et pouvait les coor-donner, d'aprĂšs [4981] <stratisc.org/RIHM_81_NAULET.html>, <fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Keller> -FĂ©v.. 2012.-Voir, Ă  Directeur gĂ©nĂ©ral des Forges, la cit. [4929]n°61 -AoĂ»t/Sept. 2011, p.11/12.

COMMISSAIRE AUX MINES : ¶ Dans lesCharbonnages du Pays de LIÈGE, au dĂ©but du19Ăšme s., peut-ĂȘtre (?), dĂ©signait-on ainsi unchargĂ© de mission dans les Mines de Charbon... Peut-ĂȘtre, note P. BRUYÈRE, faisait-il partiedu Corps des Mines ou administration desMines.-Voir, Ă  LIÈGE (Pays de), la cit. [914] p.24/25.

COMMISSAIRE AUX MINES DE LACORSE : ¶ Au 17Úme s., poste officiel de la

Page 62: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 410 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

RĂ©publique de GĂȘnes.. Le ”Personnel spĂ©cialisĂ© (des Mines) estsous les ordres de Paris FIESCHI,’Commissaire aux Mines de la Corse’. Il estchargĂ© en 1622 d’une mission de reconnais-sance des Gisements de Fer du Cap-Corse.”[3690] p.128.

COMMISSAIRE D’ARTILLERIE : ¶ Loc. syn.:Commissaire de l’Artillerie, -voir cette exp..

COMMISSAIRE DE FER (Le) : ¶ Surnom d'un di-gnitaire de l'U.R.S.S... “Pendant ses vingt premiĂšres annĂ©es (jusqu'en 1955)le mĂ©tropolitain (de MOSCOU) portait le nom de LazarKAGANOVITCH dit ‘Le Commissaire de Fer', brasdroit de STALINE, qui dirigea la construction de la pre-miĂšre tranche.” [4985] 16.11.2011, p.8.

COMMISSAIRE DE L’ARTILLERIE : ¶ OfficierArtilleur, en mission dans les Forges, chargĂ© du suivide la rĂ©alisation des commandes passĂ©es par l’ArmĂ©eavec contrĂŽle du respect du cahier des Charges ... Cet-te fonction, note G. VIARD, apparaĂźt dans le cadred’une grande rĂ©forme, au dĂ©but du 18Ăšme s..On trouve aussi: Commissaire d’Artillerie.-Voir, Ă  Artillerie (MarchĂ© d’), la cit. [998] p.37.. À propos de son Ă©tude sur les Ardennes, L. ANDRÉécrit: “Un autre document fait d’ailleurs Ă©tat d’un Com-missaire d’Artillerie envoyĂ© Ă  VENDRESSE (1665/66)---. À cette Ă©poque ---, c’est Raulin COULON --- quiExploite le H.F. de VENDRESSE ainsi que celui voisinde TERRON qui appartiennent au duc de MAZARIN ---,Ă©galement grand maĂźtre de l’Artillerie (et qui) a d’ ail-leurs tout intĂ©rĂȘt Ă  donner des commandes Ă  son Fer-mier qui fait prospĂ©rer son duchĂ© et ses Fourneaux. En1667, GĂ©rard COULON devient Commissaire de l’Ar-tillerie --- qui permet un accĂšs privilĂ©giĂ© aux comman-des ---. Ainsi en 1671, il reçoit la commande de 1.000bombes, 15.000 Boulets et 100.000 grenades en vue dela guerre de Hollande qui se prĂ©pare ---. TrĂšs vite, G.COULON associe son fils Edmond, nĂ© en 1650, --- Ă  sesaffaires ---. Lors de son mariage en 1675 ---, il estCommissaire d’Artillerie et en 1682 commissaire or-donnateur des guerres au dĂ©partement de MÉZIÈRES.”[998] p.37/38.RATION : Part pour l’armĂ©e. Michel LACLOS.

COMMISSAIRE DÉLÉGUÉ ou COMMISSAIRE-DÉLÉGUÉ : ¶ Pendant la pĂ©riode d’annexion de l’Al-sace-Moselle, durant la Seconde Guerre mondiale, titredes responsables allemands mis en place Ă  la tĂȘte desUs. lorraines.-Voir: Generalbeauftragter fĂŒr Eisen und Stahl in Lo-thringen.. “Le 1er soin de M. Hermann RƒCHLING (DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©-nĂ©ral pour l’économie du Fer & de l’acier) fut de pla-cer dans toutes les Us. des Commissaires dĂ©lĂ©guĂ©s quien prirent la direction et de faire signifier par l’autoritĂ©militaire, aux dirigeants français des StĂ©s mĂ©tallurgi-ques lorraines, l’ordre de quitter la Lorraine sans dĂ©lai---. // Les Commissaires dĂ©lĂ©guĂ©s par M. H. R. assumĂš-rent la direction des Us. en ignorant complĂštement lesStĂ©s propriĂ©taires des Us. et affectĂšrent de les considĂ©-rer comme dĂ©finitivement hors de cause.” [2763] p.2... “M. H. R. mit Ă  la tĂȘte de chaque Us. un Commissai-re-dĂ©lĂ©guĂ© qui prit en main la direction de cet Établis-sement en dehors de toute liaison avec les organes di-recteurs des StĂ©s, et en assurant, en dehors des siĂšgessociaux, le financement des Exploitations.” [2763]p.12.

COMMISSAIRE DES FONTES : ¶ Sous l'AncienRĂ©gime, personne dĂ©signĂ©e par le roi Ă  la directiond'une Fonderie, avec statut d'entrepreneur.On trouve aussi Commissaire des Fontes d'Artillerie(pour Jean II MARITZ, dans [5227] p.1225) et Com-missaire ordinaire des Fontes de l'Artillerie (lĂ©g. du ta-bleau reprĂ©sentant J.-J. KELLER), selon Ă©tude de M.BURTEAUX.-Voir: MARITZ / famille.. “Les Commissaires des Fontes (ont Ă©tĂ©) instituĂ©s dutemps des Grands MaĂźtres d'Artillerie ---. Les minis-tres les font voyager selon les besoins du service.”[5226] p.45 ... “Les MĂ©taux Ă©taient fournis par le roiaux Commissaires des Fontes; il leur Ă©tait accordĂ© 10% de dĂ©chet ---. Le roi fournissait aussi les Outils etUstensiles de fonderie; mais les Commissaires Ă©taientchargĂ©s de pourvoir au radoub (-voir: Radouber) et Ă l'entretien des Outils et Ustensiles.” [1897] t.I, p.350.

COMMISSAIRE DES FONTES DE LAMARINE : ¶ Au 18Ăšme s., emploi dans lesFonderies de Canons pour la Marine.. Auguste SONOLET "gravit rapidement lesĂ©chelons: ÉlĂšve-Fondeur -1789-, puis Aide-

Fondeur -1793-, enfin Commissaire des Fon-tes de la Marine -1794-. Il dirigea alors lestravaux de la Fonderie de Canons de TOU-LON." [1890] p.337.

COMMISSAIRE DU ROI À LA RECHERCHEDES MINES : ¶ Au 18Ăšme s., autre exp. de la fonc-tion de DE DIETRICH.. "Le 11.01.1785, furent attribuĂ©es au baron DE DIE-TRICH -1748/1793- --- les fonctions mal dĂ©finies deCommissaire du roi Ă  la recherche des Mines. Il sem-ble d'ailleurs qu'on ait bornĂ© ces fonctions Ă  la Recher-che des Mines mĂ©talliques, et surtout des Mines de Fer.En effet, le 01.05.1785, des fonctions analogues Ă©taientattribuĂ©es au gĂ©ologue BarthĂ©lemi FAUJAS de St-FOND-1741/1819-, pour les Mines de Charbon" [30] n°1-1969, p.23.

COMMISSAIRE DU ROI À LA VISITE DESMINES : ¶ À la fin du 18Ăšme s. en particulier, titred'un chargĂ© de mission pour les Exploitations miniĂšres.. "En 1783, l'Inspecteur des Mines JARS, puis en 1784le baron DE DIETRICH, nommĂ© par NECKER Commis-saire du roi Ă  la visite des Mines, soutenaient le projetde reprise du fond de la Mine des Trois-Rois (Ă  BAI-GORRY)." [1890] p.150.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL : ¶ Pendant la pĂ©rioded’annexion de l’Alsace-Moselle, durant la SecondeGuerre mondiale, semble ĂȘtre une loc. syn. de DĂ©lĂ©guĂ©gĂ©nĂ©ral pour le Fer & l’acier, -voir cette exp... “Lorsqu’en 1941, l’Exploitation des Us. de la Mosel-le fut attribuĂ©e Ă  diffĂ©rentes StĂ©s allemandes, M. Her-mann RƒCHLING conserva ses fonctions de Commis-saire gĂ©nĂ©ral pour les Us. de M.-&-M. Sud. // Aucunemodification ne fut donc apportĂ©e dans le rĂ©gime deces Us. jusqu’au mois de FĂ©v. 1944.” [2763] p.12 ...“Au cours de l’annĂ©e 1943, des nĂ©gociations furent en-gagĂ©es par le MinistĂšre de la Production Industrielleavec le Commissaire gĂ©nĂ©ral Hermann RƒCHLING, envue de mettre fin au rĂ©gime d’exception que ce dernieravait crĂ©Ă© pour les Us. de M.-&-M. Sud en les plaçantsous l’administration de Commissaires (dĂ©lĂ©guĂ©s, voircette exp.). Ces nĂ©gociations aboutirent, en FĂ©v. 1944,Ă  la restitution des Us. aux StĂ©s propriĂ©taires.” [2763]p.13.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL DE L’ARTILLERIE :¶ Au 17Ăšme s., Officier qui dans une province Ă  lacharge du suivi des matĂ©riels destinĂ©s Ă  l’Artillerie ... Ilest aidĂ© dans sa tĂąche par les Commissaires d’(ou del’)Artillerie.-Voir, Ă  Canon d’une nouvelle fabrique, la cit. [2779]p.19.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL DES FONTES : ¶ Au18Ăšme s., "est un titre qui, dans l'Artillerie, est ordinai-rement la rĂ©compense des anciens et habiles Fondeurs.Il dĂ©pend, aussi bien que les appointemens et les privi-lĂ©ges qui s'y attachent, de la pure volontĂ© du Grand-maĂźtre." [64] III.710a... “(En) 1697, Hans Johann-Balthazar KELLER VOMSTEINBOCK est nommĂ© Commissaire gĂ©nĂ©ral des Fon-tes de l’Artillerie du roi et Inspecteur de la grande Fon-derie de l’arsenal royal Ă  PARIS.” [4051] <http://fr.wikipedia.org/wiki/Premiers_entrepreneurs_de_la_fonte_fran%C3%A7ais> -Janv. 2012.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL DES FONTES DEL’ARTILLERIE : ¶ Loc. vraisemblablement syn. deCommissaire GĂ©nĂ©ral des Fontes.. Cette fonction existe Ă  partir de 1765, comme l’a re-levĂ© J.-M. MOINE, lors d’une visite au musĂ©e del’ArmĂ©e Ă  PARIS, Ă  propos d’un portrait de François DEBÉRANGER DONICOURT (1725/1802) ... -Voir, Ă  MA-RITZ, le ‘Jean III’ de la famille.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL DES TROIS CHAM-BRES DES MINES : ¶ Au dĂ©but du 17Ăšme s., haut di-gnitaire chargĂ© des Mines en Allemagne.. “Les empereurs d’Allemagne, RODOLPHE & MA-THIAS, l’avaient (Jean DU CHÂTELET, baron DE BEAU-SOLEIL & AUFFEMBACH) nommĂ© conseiller et Com-missaire gĂ©nĂ©ral des trois chambres des Mines de laHongrie. L’archiduc LÉOPOLD le fit Directeur desMines du Tyrol et du Trentin. Les ducs de BaviĂšre, deNIEUBOURG et de CLÈVES, lui donnĂšrent les mĂȘmestitres dans leurs duchĂ©s. Enfin, le pape lui accorda unsemblable brevet dans tout l’état apostolique ---.”[2475] p.13/14.

COMMISSAIRE GÉNÉRAL ET SUPERINTEN-DANT DE L'OUVERTURE DES MINES : ¶ C'estl'un des remplaçants du Grand maĂźtre des Mines et Mi-niĂšres, avec des attributions moins Ă©tendues, mais avecl'Ă©tat de Concessionnaire unique des Mines.

. "De nouvelles Lettres patentes du 31.01.1580 font rĂ©-apparaĂźtre Étienne LESCOT (il avait occupĂ© la fonctionentre 1563 et 1568) et lui donnent le titre de Commis-saire gĂ©nĂ©ral et superintendant de l'ouverture desMines." [30] n°1-1969, p.5.

COMMISSAIRE POUR L’INSPECTION GÉNÉ-RALE DES MANUFACTURES À FEU : ¶ Au18Ăšme s. en particulier, titre d'un chargĂ© de missiondans le domaine des Manufactures Ă  Feu, selon D. WO-RONOFF.. “Ancien MaĂźtre de Forges en Champagne, esprit cu-rieux et mĂ©thodique, GRIGNON avait publiĂ© en 1775un recueil de ses mĂ©moires Ă  l’AcadĂ©mie royale desSciences sous le titre MĂ©moire de physique. Sa rĂ©puta-tion dĂ©passait son mĂ©rite, mais protĂ©gĂ© par Trudaine DEMONTIGNY, il avait rĂ©digĂ© en 1773 le texte d’une en-quĂȘte sur les Forges et venait de conduire en DauphinĂ©une importante mission. Nanti du titre de ‘Commissai-re pour l’Inspection GĂ©nĂ©rale des Manufactures Ă Feu’, il faisait figure d’Expert officiel. BUFFON leconnaissait et avait jouĂ© un rĂŽle dans sa nomination.”[1238] p.87.

COMMISSARIAT À LA PRODUCTION DESUSINES SIDÉRURGIQUES : ¶ Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le 11Mars 1943 par l’accord BICHELONNE/SCHICHER ... Ilexistait dĂ©jĂ  un Commissariat spĂ©cial all. pour l’Indus-trie sidĂ©rurgique en zone non occupĂ©e, chargĂ© de pren-dre toutes mesures pour accroĂźtre, rationaliser et orien-ter la Production. L’accord crĂ©ait un Commissairefranç. pour servir d’intermĂ©diaire avec les Us.. Lescommandes all. sont passĂ©es Ă  partir de Juil. 1943 parla S.C.A.P.I. -StĂ© Commerciale Auxiliaire de la ProductionIndustrielle-, d’aprĂšs [3785] in F 14/19034.

COMMISSION : ¶ Charge de Commissaire (-voir:Agent de la Monarchie) ... “Acte de l’autoritĂ© donnantcharge et pouvoir pour un temps dĂ©terminĂ©.” [14]-Voir, Ă  Surintendant des Mines et MiniĂšres de France,la cit. [2475] p.15/16.. “Commission de M. le MarĂ©chal DEFFIAT, pour fairela recherche des Mines et MiniĂšres de France. // A. DERUZÉ, Marquis DEFFIAT ---, Surintendant des Financeset des Mines et MiniĂšres de France. Au sieur Jean DUCHÂTELET, sieur et Baron DE BEAUSOLEIL, Salut ---.Nous en vertu du pouvoir Ă  nous donnĂ© par sa Majes-tĂ©, Vous avons commis, ordonnĂ© et dĂ©putĂ©; commet-tons, ordonnons et dĂ©putons par ces prĂ©sentes pourvous transporter en tous les lieux et provinces de ceroyaume lesquels vous jugerez et savez ĂȘtre ces Mineset MiniĂšres de quelque nature qu’elles soient, les Ou-vrir et faire Ouvrir entiĂšrement, des matiĂšres suffisan-tes pour les Essais, faire ces Essais et les reconnaĂźtre, Ă cette fin dresser Forges et Fourneaux, y tenir des Us-tenciles nĂ©cessaires, Ă  employer et vous servir de toutcela ainsi que de toutes personnes ---..” [2475] p.180.¶ Salaire de Commis.. À propos de l’étude d’un bilan regroupant les Forgesd’AUBE & du PONTƒUVRE, les Fourneaux de St-ÉVROULT et de LOGEARD rĂ©unis, pour l’annĂ©e 1788,B. GILLE note : “... 1.000 livres : Commission pour lesForges -Salaire des Commis- ---.” [97] p.142.¶ Avec un 'C' majuscule, c'est notre AssemblĂ©e sousla houlette d'un PrĂ©sident; celle des H.Fx est Ă©videm-ment la plus connue, ... et c'est celle oĂč l'on 'phosphore' leplus !CONFÉRENCE : Domaine des bavards rois.

COMMISSION (A.T.S.) FRANCOPHONE : ¶ RĂ©u-nion informelle -de pĂ©riodicitĂ© biannuelle, en principe(!)- des IngĂ©nieurs francophones (France, Belgique,Luxembourg et Sarre), d’AgglomĂ©rations et de H.Fx, Ă l’initiative de l’A.T.S. ... L’une d’elles s’est tenue enLorraine, avec visite de l’AgglomĂ©ration de ROMBAS& des H.Fx de PATURAL, en Sept. 1999.

COMMISSION CENTRALE FER : ¶ Organe mixte -civilo-militaire- placĂ© au niveau de la R.M.D. (RĂ©gion Mili-taire de DĂ©fense), regroupant en pĂ©riode de crise ou d’exerci-ce des personnels issus de la S.N.C.F. et de l’armĂ©e -rĂ©servistes pour la plupart- et qui met en Ɠuvre “la commis-sion de zone des Chemins de Fer, les 3 commissions rĂ©giona-les -de METZ-NANCY, REIMS & STRASBOURG- ainsique les diffĂ©rentes commissions de gare sur le terrain.” [21]du Sam. 17.12.1994, p.2 ... -Voir: Ferrex, sous la mĂȘme rĂ©f.."Joseph MÉRY Ă©tait le Tristan BERNARD du 19Ăšme s.: 'SiDIEU, Ă©crivit-il un jour, avait crĂ©Ă© une commission pourcrĂ©er la terre, la lune en serait encore Ă  chercher son centred'attraction'. La phrase a Ă©tĂ© reprise Ă  peu prĂšs textuelle-ment par AurĂ©lien SCHOLL, autre humoriste, mais quiconnaissait ses classiques." [731] p.218.

COMMISSION DE LA MINE FUTURE :¶ Commission technique créée par la Cham-bre Syndicale des Mines de Fer.. " ... il est --- mis en place une Commissiondite 'de la Mine future', chargée notammentd'étudier l'incidence dans les Travaux miniers

Page 63: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 411 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

des Techniques nouvelles, Robotique, Cyber-nétique, Informatique, etc.." [4128] p.192.

COMMISSION DE MODERNISATION DE LASIDÉRURGIE : ¶ Organisme crĂ©Ă© en 1946 ... ”LeCommissariat GĂ©nĂ©ral du plan de Modernisation etd’Équipement --- constitue la Commission de Moder-nisation de la SidĂ©rurgie, chargĂ©e de dĂ©finir les mesu-res qui permettront Ă  la SidĂ©rurgie de tenir l’échĂ©an-cier fixĂ© par le Conseil du Plan.” [3622] p.477 ... Pourles H.Fx, la Commission de Modernisation de la SidĂ©-rurgie fixe comme objectifs: le Øc au moins Ă©gal Ă  5 m(aucun Ø ≀ 4,5 m); le Concassage et le Criblage duMinerai; l’AgglomĂ©ration des Fins; le Rendement desCOWPERS au moins Ă©gal Ă  85 %; la RĂ©cupĂ©ration in-tĂ©grale et l’emploi plus rationnel du Gaz, d'aprĂšs[3622] p.305.

COMMISSION DE PRÉVENTION DE LA S.S.M.: ¶ Commission "... chargĂ©e des Statistiques d'Acci-dents communs aux trois grandes Industries extracti-ves de l'Est de la France: Fer, Houille, Potasse ---."[4128] p.254.

COMMISSION DE PRÉVENTION DES RIS-QUES CHIMIQUES : ¶ Cette Commission concerneles HouillĂšres et les Cokeries, principalement ... AuxHouillĂšres, son rĂŽle Ă©tait de donner une homologationpour tout produit chimique nouveau utilisĂ© aux H.B.L.,d’abord, puis ensuite Ă  l’ensemble des Charbonnagesde France, et d’étudier tout cas d’intoxication provo-quĂ© par des produits chimiques utilisĂ©s.. Cette Comm. depuis Juil. 1996 est devenue une sec-tion d’une Comm. plus large d’homologation, dĂ©nom-mĂ©e: Commission de Surveillance des Risques Chimi-ques et des produits PolymĂ©riques (-voir: C.S.R.C.P.P.),d’aprĂšs note de J.-P. LARREUR.

COMMISSION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL& MALADIES PROFESSIONNELLES : ¶ -Voir:A.T.-M.P..

COMMISSION DES ÉTUDES SCIENTIFIQUESET TECHNIQUES : ¶ -Voir le sigle C.E.S.T..

COMMISSION DES MINERAIS DE L'A.T.S. : ¶C'était l'une des Commissions constitutives de 1'Asso-ciation Technique de la Sidérurgie, -voir: A.T.S. ...Cette exp. figure, in [3653] p.20.

COMMISSION DES PETITES BAVURES : ¶ "n.f.Commission qui réunit Ouvriers, Ingénieurs et Agentsde Qualité pour signaler des difficultés ou des défautsde fabrication'." [3350] p.1025.

COMMISSION DES RECHERCHES SCIENTIFI-QUES SUR LA SÉCURITÉ ET LA SALUBRITÉ(dans les Mines) : ¶ Organisme plus connu par sonsigle CO.R.S.S., -voir ce dernier.COMMISSION : Petite ou grosse, elle rapporte ou soulage.

COMMISSION DE SURVEILLANCE DES RIS-QUES CHIMIQUES ET DES PRODUITS POLY-MÉRIQUES : ¶ Cette Comm. a pris la suite, en Juil.1996, de la Comm. de PrĂ©vention des Risques Chimi-ques (C.P.R.C.); -voir: C.S.R.C.P.P..

COMMISSION DU GRISOU : ¶ Organisme crĂ©Ă© en1877, supprimĂ© vers 1950 et remplacĂ© Ă  cette date parla C.O.R.S.S., -voir ce sigle.Loc. syn.: Commission franç. du Grisou.. Cette Commission, crĂ©Ă©e au 19Ăšme s., fut prĂ©sidĂ©epar Auguste DAUBRÉE, d'aprĂšs [1484] n°11 p.26.. On institue, "en 1877 --- une Commission officielledu Grisou, contrĂŽlĂ©e par le Corps des Mines; qui a no-tamment pour mission de repĂ©rer et d'expĂ©rimenter lesmeilleures Lampes de SĂ»retĂ©. Son premier rapport, en1881 --- prĂ©conise avec vigueur l'emploi de la (Lampe)MUESELER rĂ©glementaire belge." [2748] p.129.. Au 19Ăšme s., Ă  propos des Charbonnages de la Loire,on note qu’est prĂ©sentĂ©e la "Lampe A de la Commis-sion du Grisou de St-ÉTIENNE dans laquelle l’air pĂ©nĂš-tre par 4 fenĂȘtres percĂ©es Ă  la partie supĂ©rieure del’écran de protection du Tamis." [2789] p.60.

COMMISSION EUROPÉEN-NE DU HAUT-FOURNEAU. :¶ Cette Commission siĂšge deuxfois par an depuis 1970 et permetaux Hauts-Fournistes europĂ©ensde mettre en commun, sur un oudeux thĂšmes donnĂ©s Ă  chaquesession, les principes d'acquisi-tion ou de rĂ©solution du problĂš-me traitĂ© ... Elle se rĂ©unit en tour-nant dans les pays membres:

Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne, Italie,Luxembourg, Pays-Bas, SuĂšde, Finlande ..., en atten-

dant les autres (!) ... -Voir la fig.138.. In fine de la lettre «C» -et donc sur les deux derniĂšrespages du fichier «Crev-Cz», on trouve, d’une part,regroupĂ©s par thĂšmes, les sujets abordĂ©s entre 1970 &2003 par les membres titulaires de la Commission, etd’autre part les thĂšmes des rĂ©unions des Jeunes Hauts-Fournistes europĂ©ens, entre 1987 & 2003, d'aprĂšs[300] Ă  ... COMMISSION EUROPÉENNE DU H.F..OST : RĂ©union d'anciens combattants. ÉLEUSIS.

COMMISSION FRANÇAISE DE NORMALISA-TION INTERNATIONALE DES MINERAIS DEFER : ¶ Organisme professionnel dont la fonctionn’est pas connue

COMMISSION FRANÇAISE DU GRISOU : ¶Exp.relevĂ©e in [2789] p.13 ... Loc. syn. de Commissiondu Grisou, -voir cette exp..

COMMISSION INTERMINISTÉRIELLE D'UTI-LISATION DES COMBUSTIBLES : ¶ CommissioncrĂ©Ă©e au mois de Mars 1920 en vue de rechercher lameilleure utilisation des Combustibles, mais qui nes'intĂ©ressa en fait qu'Ă  la Houille. ComposĂ©e de reprĂ©-sentants de l'État, de la profession (producteurs et utili-sateurs) et de spĂ©cialistes (Associations pour le contrĂŽ-le des Machines Ă  Vapeur), elle Ă©tablit en particulierune double classification des Charbons: a) selon lespossibilitĂ©s de CokĂ©faction -cette Classification est trĂšssemblable Ă  la Classification des Charbons selonl'Essai de CokĂ©faction-; b) selon la GranulomĂ©trie (-voir: Charbon), d'aprĂšs [3080].

COMMISSION LOCALE D’INFORMATION ETD’ÉCHANGES : ¶ -Voir: C.L.I.É..

COMMISSION PATRONALE DE LA GROSSEMÉTALLURGIE : ¶ Le nom de ce groupement figu-re, in [3972] PAM 99 968, pour les annĂ©es 1939-1940.

COMMISSIONNABLE : ¶ Dans les Minesde Fer, qualifie un Ouvrier qui bien que n’ap-partenant pas encore Ă  la MaĂźtrise, est propo-sable pour y accĂ©der et fait fonction d’Agentde MaĂźtrise, d’aprĂšs notes de J. NICOLINO &J.-P. LARREUR.

COMMISSIONNAIRE : ¶ Dans la Clouterie arden-naise, c'est l'Auxiliaire du Facteur de Clous; il est char-gĂ© de veiller Ă  l'approvisionnement en Fer des Clou-tiers et de rassembler leur Production.-Voir, Ă  Facteur de Clous, la cit. [1606] p.49].. Au 19Ăšme s., en France, des CommissionnairesĂ©taient chargĂ©s d’acheter des Fers pour les marchandsde Fer parisiens. Le transport des Fers Ă©tant pour beau-coup fluvial, ces commissionnaires Ă©taient souvent Ă©ta-blis dans les ports fluviaux, d’aprĂšs [3732] du09.03.2005, exposĂ© de Mr ROSENBERGER.¶ Cette fonction existait, Ă  ROMBAS, vers 1860 ... -Voir, Ă  MĂ©tiers, la cit. [1687] p.201 ... AprĂšs avoir ima-ginĂ© un contenu spĂ©cifique de cette fonction, il semblebien que la tĂąche -Ă  des nuances liĂ©es Ă  la diffĂ©renced’époque- ait Ă©tĂ© du mĂȘme type que celle dĂ©crite ci-aprĂšs ... Au 20Ăšme s., trĂšs jeune Ouvrier -moins de 16ans (?)- qui faisait l’estafette dans les Services de laZone Fonte, avant de devenir Ouvrier, voire, pour lesplus capables, EmployĂ© de bureau(1) ... Cette fonction,vers les annĂ©es (19)70, alors que l’embauche s’est for-tement freinĂ©e, a souvent Ă©tĂ© supprimĂ©e ou confiĂ©e -dans le cadre des emplois rĂ©servĂ©s- Ă  d’anciens Ou-vriers blessĂ©s ou affaiblis ne pouvant plus assurer detĂąches directes de Fabrication.Syn.: Agent de communication des Us. d’antan, Cour-sier, Garçon de bureau, Gavroche de la communica-tion, Mousse, Ouvrier de la communication d’antan,Vecteur de la communication (Petit).-Voir: Gamin de bureau & Garçon de course(s).. Fonction mentionnĂ©e aux H.Fx de JƒUF, d’aprĂšs[2783] 1930/31 ... Effectif, en 1930 -10(2)- pour 8 H.Fxet en 1931 -5(**)- pour 7 H.Fx en Fonte THOMAS ... (2)

Compte tenu de leur nombre, on peut penser (?) qu’ils’agit d’enfants du Personnel attendant sous ce ‘statut’d’avoir atteint l’ñge lĂ©gal leur permettant de passer jeu-nes Ouvriers ... On peut aussi supposer que ce Person-

nel travaillait ‘à la Commis-sion’ (?) -d’oĂč son appellationde Commissionnaire-; ce se-rait alors du Personnel tempo-raire -en fonction des besoins-dans le langage du dĂ©but du21Ăšme s. -ou du 3Ăšme millĂ©-naire-.. Vers 1930, Ouvrier desH.Fx employĂ© dans le cadred'une sorte de travail intĂ©ri-

maire; son employeur Ă©tant commissionnĂ© par l'Usinepour fournir de la main-d'oeuvre, probablement Ă  la de-mande (d'oĂč parfois un effectif 0).. Un ancien de ‘chez DE WENDEL’ se rappelle -annĂ©es(19)60-: "’Nous les jeunes transportions Ă  pied le cour-rier contenant des notes confidentielles, des notes deservice, des rapports, des plans ... dans des sacoches encuir portĂ©es en bandouliĂšre. Les anciens desservaientles bureaux des chefs les plus proches. Nous Ă©tions di-rigĂ©s par M. PRINTZ, frĂšre du trĂšs connu Ă©crivain usi-nier. Notre PC Ă©tait Ă©quipĂ© d’une sĂ©rie de petites lam-pes qui s’allumaient dĂšs qu’un chef voulait transmettredu courrier. À la couleur de la lampe, nous connais-sions le nom du supĂ©rieur qui sollicitait une course ur-gente. Nous distribuions le courrier normal 2 fois, lematin et l’aprĂšs-midi ---.” [21] Ă©d. de HAYANGE, Mar.30.10 2001, p.2.. Dans les annĂ©es 1970, aux H.Fx de DUNKERQUE, ilĂ©tait fait appel Ă  une entreprise qui fournissait des Ma-noeuvres Ă  la demande en cas de chantiers difficiles,rappelle M. BURTEAUX.(1) La promotion sociale a parfois permis Ă  des AgentsdouĂ©s et volontaires de se hisser Ă  un niveau de res-ponsabilitĂ© Ă©levĂ© ... Ainsi, A. GASSER (1914/99), entrĂ©comme Commissionnaire Ă  l’Us. de ROMBAS en Juil.1928 a gravi tous les Ă©chelons de la hiĂ©rarchie desFondeurs, et a terminĂ© sa carriĂšre comme IngĂ©nieurPrincipal, Chef de Service des H.Fx en Avril 1974;trĂšs axĂ© sur les problĂšmes de SĂ©curitĂ© et de Forma-tion, il Ă©tait membre du jury des C.A.P. de H.F. et co-auteur de [135].

COMMISSIONNAIRE DE CHARBONS : ¶ Au19Ăšme s., Ă  RIVE-de-Gier (42800), personnage qui ser-vait probablement d’intermĂ©diaire entre les Exploitantsde HouillĂšres et les acheteurs de Charbon, d’aprĂšs[3732] du 27.04.2006, selon intervention de Mme LO-ZANO.

COMMISSIONNAIRE DES HALLES :¶ Fonction mentionnĂ©e aux H.Fx de JƒUF,d’aprĂšs [2123] 1930/31(1) ... Le contenu decette fonction passĂ©e (?) est inconnu (!).(1) Effectif, en 1930 -0- pour 8 H.Fx et en1931 -0- pour 7 H.Fx en Fonte THOMAS.

COMMISSIONNÉ (Être) : ¶ À la Mine deCharbon du Nord, bĂ©nĂ©ficier des avantagesdu poste supĂ©rieur qu’on n’occupe pas enco-re.. "Six mois aprĂšs mon entrĂ©e Ă  la Fosse Bar-rois, je suis enfin CommissionnĂ© ! C’est-Ă -dire que j’aurai tous les avantages d’un Po-rion. Le Charbon, ce sera rien que des Bou-lets, alors que l’Ouvrier a le Menu. // Nousrecevrons des Raccourches pour faire du petitbois, un tombereau de fumier de cheval paran pour le jardin.” [4521] p.103/04.

COMMISSIONNÉ (Non) : ¶ -Voir: NonCommissionnĂ©.

COMMISSIONNEMENT : ¶ Dans les Mi-nes de Fer, titularisation d’un Ouvrier quibien que n’appartenant pas encore Ă  la MaĂźtri-se, fait fonction d’É.T.A.M., d’aprĂšs notes deJ. NICOLINO & J.-P. LARREUR.

COMMISSION PATRONALE DE LA GROSSEMÉTALLURGIE : ¶ C’était une Commission du Co-mitĂ© des Forges et Mines de Fer de l’Est de la Frances’occupant des questions de main d’Ɠuvre et de tra-vail, dont le prĂ©sident Ă©tait EugĂšne ROY des AciĂ©ries deLONGWY, d’aprĂšs [3972] rĂ©f.<99 968>, dossier conte-nant les P.V. des rĂ©unions 1939/40.

COMMISSION TECHNIQUE : ¶ Dans les Minesde Fer, groupement "de Directeurs, d'IngĂ©nieurs,d'Agents de MaĂźtrise choisis Ă  titre individuel en fonc-tion de leur compĂ©tence professionnelle." [1889] p.61.ïżœ Le rĂŽle des Commissions techniques est de fairedes recherches pour:

"- assurer la sécurité maximale du personnel à toutmoment et en tous lieux;

- tendre à accroßtre les Rendements et la Productivi-té;

- améliorer les Conditions de travail et le confort desMineurs." [1889] p.61.

COMMIS SURVEILLANT : ¶ Au 18Ăšmes., aux Forges de PAIMPONT, employĂ©.-Voir, Ă  Agent, l’extrait [1906] p.15/16.-Voir, Ă  Commis Ă  la Balance, la cit. [1853]

Page 64: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 412 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

p.179.-Voir, à Personnel, le tableau concernant lesForges de PAIMPONT, d’aprùs [2302] p.19/20.

COMMUN : ¶ Au 14Ăšme s., l'UniversitĂ© d'ALLE-VARD "crĂ©a une Caisse appelĂ©e Commun, oĂč seconcentraient les tributs payĂ©s par tous ceux qui vi-vaient de l'Exploitation des Mines de Fer." [1494]p.114.

COMMUNAUTÉ DE L’ACIER BRUT : ¶ -Voir:Rohstahlgemeinschaft.

COMMUNAUTÉ DE MINEURS : ¶ Il y eneut une Ă  RANCIÉ d'une part, et une autre Ă ALLEVARD d'autre part.. "Sur RANCIÉ, le meilleur document reste en-core la charte de 1293 par laquelle ROGER-BERNARD Comte de FOIX, accorde aux habi-tants du VIC-DESSOS 'pleine et libre puissanced'Extraire le Fer, et de prĂ©parer tous leurs in-struments de Fer pour cultiver la terre'. Cettecharte semble avoir Ă©tĂ© reconduite jusqu'au19Ăšme s. par tous les divers pouvoirs qui ontadministrĂ© cette rĂ©gion. // À RANCIÉ la Mineappartenait aux Mineurs. 'Minerais et sourcesappartenaient Ă  l'UniversitĂ© - Universitas- deshabitants c'est-Ă -dire Ă  tous et Ă  chacun, maisĂ  personne en tant qu'individu', (d'aprĂšs) LE-FEBVRE Henri, in PyrĂ©nĂ©es p.125 ---. CetteExploitation communiste, comme l'appelle leComitĂ© des Forges de France, produisit en1912, 18.350 t. La Production totale des GĂźtespyrĂ©nĂ©ens entre 1902 et 1913 s'Ă©leva Ă 290.000 t ---. // Sur la Mine d'ALLEVARD enDauphinĂ©, voir la Charte du 15 mars 1315 ---." [86] p.78, note 44.. A l’occasion des rĂ©ponses Ă  l’EnquĂȘte duRĂ©gent (1716-1718) la CommunautĂ© de Mi-neurs de 90200 GIROMAGNY, a fait part de sesdolĂ©ances, d’aprĂšs [4003] Contribution de C.DOUYÈRE-DEMEULENAERE.

COMMUNAUTÉ FORGERONNE : ¶ Ensembledes habitants d'un Village de sidĂ©rurgistes.. "Je vous fais grĂące de l'Ă©numĂ©ration de quelque 200groupes d'articles diffĂ©rents offerts aux habitants de lapetite CommunautĂ© Forgeronne." [91] p.79.

COMMUNE DU FER (La) : ¶ Appellation donnĂ©e Ă la commune de STIRING-WENDEL ... Elle apparaĂźtdans l’ouvrage consacrĂ© au 150Ăšme ann. de la naissan-ce de la commune, pour sa 1Ăšre partie -p.9 Ă  p.50.- intitu-lĂ©e ‘1857-1900, STIRING WENDEL, La Commune duFer’, in [4188] p.9, selon note de J.-M. MOINE.. “1857-1900 : S.-W.: La Commune du Fer ... Le tempsd’un rĂȘve, retrace la vision d’un grand industriel ! Ch.DE W. espĂ©ra rĂ©aliser, grĂące au Chemin de Fer, le 1erCombinat lorrain rĂ©unissant Fer et Charbon avec lacommune de S.-W. comme centre. Le rĂȘve ne se rĂ©alisapas, mais il permit Ă  une jeune population entiĂšrementvouĂ©e Ă  l’activitĂ© industrielle de Forger, outre le Fer,une identitĂ© commune.” [4188] p.7.

COMMUNE MINIÈRE : ¶ Commune oĂčl'on Exploite, ou Exploitait, une Mine.. "Dans les 164 communes miniĂšres (du Bassinhouiller du Nord-Pas-de-Calais), sur une pĂ©rioderĂ©cente, on enregistrait 7.400 dĂ©parts par an."[409] n° du 14/09/1994 ... L'Association desMaires de France, note M. BURTEAUX, com-porte, entre autres, une Commission desCommunes MiniĂšres.. Vers 1930, en Lorraine, dans le Bassin Fer-rifĂšre, "ce n'est qu'exceptionnellement que lesCommunes miniĂšres atteignent un chiffre de4.000 hab., comme c'est le cas pour PIENNES,TUCQUEGNIEUX ou BOULIGNY." [90] p.113.

COMMUNICATION : ¶ À la Mine, passa-ge.. Dans les anc. Mines, “lorsque 2 Galeries de2 Mines diffĂ©rentes venaient Ă  la rencontre,on pratiquait une Ouverture -parfois pas plusgrosse qu’un poing pour permettre le passagede l’air- appelĂ©e Durchschlag -ou Öffnung sielle permet le passage d’un homme), Com-munication. Le RĂšglement des Mines - Ber-

gordnung- Ă©tait trĂšs strict dans ces cas de ren-contre. Souvent les 2 Mines signaient un ac-cord, arrangement ou Vertrag ---.” [599] n°4 -1975, p.32.. Au 19Ăšme s., Ă  la Mine, sorte de CheminĂ©ede liaison entre deux Niveaux dans l'Exploita-tion d'un Filon. Sur une coupe de la Mine deRANCIÉ (AriĂšge) on lit: "Communication duPoutz Ă  l'Auriette." [1912] t.III, p.973.. À la Houillerie liĂ©geoise, "Montage, Avale-ment, BouftĂȘ (Puits intĂ©rieur), Chaffour, Che-minĂ©e, Passement, trĂŽ d'ComĂšrce (trou depassage ... -Voir: ComĂšrce), etc.. Le 'BwĂšhĂšd-je a cope (Boisage Ă  couple)' est ici l'ordinai-re." [1750] Ă  ... BWÈHÈDJE, D ... -Voir, Ă  Co-municacion, la cit. [1750].¶ Au H.F. -particuliĂšrement Ă  FUMEL, conti-nuitĂ© de passage entre le H.F. et le rĂ©seau deGaz.-Voir: Communiquer (2Ăšme accept.).¶ C'est aussi ce qui, Ă  la Commission des H.Fx (-voircette exp.), meuble l'ordre du jour !

COMMUNICATION (Avoir la, Obtenirla) : ¶ Au H.F., c’est rĂ©aliser Ă  travers le mag-ma du Creuset refroidi, une issue aux Produitsliquides (Fonte, Laitier, Forgeron) qui y sontrassemblĂ©s.-Voir: Crever le Plancher & Plancher.. Au DĂ©marrage d'un H.F. aprĂšs un long ArrĂȘtou lors d'un Blocage, c'est le souci majeur del'Exploitant; il a hĂąte de rĂ©aliser puis de gar-der la liaison entre les TuyĂšres qui fabriquentdes Liquides et le Trou de CoulĂ©e qui doit le-sÉEvacuer; au dĂ©but, il n'y a que du Gaz puis-que les Liquides se concentrent (en se fi-geant) dans le fond du Creuset puis, peu Ă peu, les Liquides apparaissent. Quand la Cou-lĂ©e se dĂ©roule et que le H.F. Souffle, on peutdire que l'on a la Communication ... Comme pourle tĂ©lĂ©phone, il faut quelquefois attendre un moment pouravoir la Communication rĂ©elle, par contre, pour ce qui est dela 'tonalitĂ©', pas de problĂšme, on l'a tout de suite, et en per-manence ! TRESSEUR : Obtient facilement du galon. Michel LA-CLOS.COMMUNICATION : À la moindre coupure, elle s'Ă©va-nouit.

COMMUNICATION ENTRE TUYÈRESET CREUSET (Mauvaise) : ¶ Au H.F., ellese manifeste lors d’un Refroidissement sĂ©vĂšredu Creuset, principalement par la prĂ©sence vi-suelle, Ă  l’ƒilleton des TuyĂšres, de Laitier -ou de Forgeron- qui se met Ă  Flotter.

COMMUNICATIONS (au Fond) : ¶ Dans lesMines, ensemble des moyens de liaison mis en placepour permettre la transmission des informations.. Aux H.B.N.P.C., “Autrefois, Ă  la Mine, l’AbatteurĂ©tait coupĂ© du reste du monde. Le Galibot -Estafette-que l’on envoyait porter un message, Ă©tait le seul lien -avec la surveillance- entre les diffĂ©rentes parties d’uneFosse. // Il y eut alors le tĂ©lĂ©phone. On trouvait despostes tĂ©lĂ©phoniques de plus en plus nombreux en despoints nĂ©vralgiques d’une Fosse. // Puis le GĂ©nĂ©phone-tĂ©lĂ©phone sans source d’énergie- fut employĂ© pourcommuniquer d’un point Ă  un autre ainsi que l’inter-phone permettant de communiquer avec plusieurs en-droits. // Ensuite, des Locotracteurs furent dotĂ©s d’unposte de radio Ă©metteur-rĂ©cepteur et les LocotracteursĂ©lectriques d’un Trolleyphone. Enfin les Tailles furentdotĂ©es de transmissions phoniques ---. Poste de phonieen Taille; cet appareil permettait Ă©galement d’arrĂȘter etde neutraliser le Convoyeur blindĂ© (Tout Venant -Sept.1962 & Relais -Oct. 1973).” [883] p.57.

COMMUNIQUER : ¶ Au H.F., c’est: avoir,obtenir la Communication entre les TuyĂšres Ă Vent et le Trou de CoulĂ©e.¶ À FUMEL, c'est mettre en ... Communica-tion le H.F. et le RĂ©seau d'Épuration du Gaz;cela nĂ©cessite l'ouverture des Cloches d'isole-ment. L'opĂ©ration inverse est dite: Isoler leH.F. de l'Épuration.ÉDITER : Communiquer ses impressions. Michel LACLOS.ON : Informateur bĂ©nĂ©vole. Michel LACLOS.

COMMUNISME DU FER : ¶ Exp. de Serge BON-NET dĂ©signant l’influence Ă©lectorale du Parti commu-niste dans les Bassins sidĂ©rurgiques et houillers, mar-

quée par une opposition: essor dans le Bassin sidérur-gique, déclin dans le Bassin houiller, des années 1920aux années 1970, in [4889] Chap. 6: Communisme duFer et communisme du Charbon: un contraste typique-ment lorrain, p.30.

COMMUNS : ¶ À l'Agglo de SUZANGE,"Circuits Transportant les produits des deuxChaĂźnes." [512] p.5.

COMMUTATRICE : ¶ "n.f. Électr. Machine capablede transformer un courant alternatif en courant continuet inversement. - 1922." [3005] p.274.. Aux Mines de MICHEVILLE-BRÉHAIN, parmi les in-stallations dĂ©truites en 1940, on relĂšve: "... Station de 2Commutatrices ---." [3622] p.296.

COMPACITÉ : ¶ CaractĂšre d'un corps compact,et donc peu poreux ... Étant donnĂ© l'importancede la PorositĂ© dans la RĂ©duction du Mineraide Fer, dans les annĂ©es 1940, on a proposĂ© decaractĂ©riser un Minerai par sa CompacitĂ©.. "La vitesse de RĂ©duction d'un Minerai deFer en phase gazeuse ne dĂ©pend nullement del'Ă©tat d'Oxydation, d'aprĂšs cela, la notion deRĂ©ductibilitĂ© des Minerais n'a aucun sens, etil convient de la remplacer par celle de Com-pacitĂ©." [2940] p.18 ... Il se trouve, fait re-marquer avec pertinence M. BURTEAUX, queles Minerais (magnĂ©tites) et les AgglomĂ©rĂ©s(de Four tournant) peu rĂ©ductibles chimique-ment parce que contenant une certaine pro-portion d'Oxyde Ferreux FeO, sont aussi gĂ©-nĂ©ralement peu poreux; il est donc souventdifficile de sĂ©parer l'effet de la CompacitĂ© del'effet du DegrĂ© d'oxydation.

COMPACT : ¶ À la Mine, qualifie un Ter-rain qui a tendance Ă  rester en place lorsqu'ony Creuse une Galerie, et qui n'a donc pas be-soin, dans ce cas, de SoutĂšnement.

COMPACTAGE DES FINES D’AGGLO-MÉRÉ(*) : ¶ Afin d’éviter le retour onĂ©reuxdes Fines de Criblage, vers l’Atelier d’Agglo-mĂ©ration, tentative faite au H.F.3 de PATU-RAL LORFONTE de procĂ©der, sur place, Ă  leurCompactage, sous forme de Boulets ou Cous-sins et de les rĂ©introduire dans le circuit deChargement du H.F. ... Des Essais industrielsont Ă©tĂ© autorisĂ©s le 15 Janv. 1988, et le 5 Juil.suiv., la 1Ăšre Charge de Boulets diluĂ©s dansl’Agglo Ă©tait MontĂ©e au Gueulard ... Ces Es-sais se sont poursuivis en 1988 et Janv. 1989,mais ils n’ont pas donnĂ© les rĂ©sultats escomp-tĂ©s, en raison, entre autres, de la dĂ©gradationdes Boulets au cours des Manutentions jus-qu’au Gueulard du H.F. ... Cependant, ils ontmis en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© d’un savoir-fairetout particulier pour maĂźtriser les diffĂ©rentsparamĂštres tels que: quantitĂ©, composition etorigine de la MĂ©lasse -sucre de betteraves ou decanne-, tempĂ©rature d’utilisation de cette der-niĂšre, pourcentage de Chaux vive, humiditĂ©des Fines Ă  compacter, pression et usure desdemi-alvĂ©oles usinĂ©es dans les Frettes des cy-lindres, usure des piĂšces en rotation -vis, dis-tributeur-.ïżœ Principe et description de l’installation ... Elle aĂ©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour une production de 16 t/h.Les Fines extraites sous le Silo par un Tapisdoseur volumĂ©trique sont introduites dansune Vis mĂ©langeuse double munie d’unerampe d’injection de MĂ©lasse (-voir ce mot)pompĂ©e au travers d’un Ă©changeur Ă  Vapeurqui Ă©lĂšve sa tempĂ©rature Ă  60 °C. Dans cetteopĂ©ration, 4 % de MĂ©lasse sont nĂ©cessairespour assurer le rĂŽle de Liant des Fines. CemĂ©lange est introduit dans une 2Ăšme Vis mĂ©-langeuse double en ajoutant, Ă  l’aide d’un Ex-tracteur-doseur Ă  vis, environ 1 % de Chauxvive qui sert de durcisseur et accentue le rĂŽledu Liant. Le mĂ©lange ainsi obtenu -Fines + MĂ©-lasse +Chaux- arrive au Distributeur rotatif ali-mentant une Presse compacteuse composĂ©ede 2 cylindres Ă  axes horizontaux entraĂźnĂ©s en

Page 65: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 413 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

rotation opposĂ©e par un puissant groupe mo-torĂ©ducteur. La surface des Frettes garnissantles 2 cylindres est usinĂ©e en demi-alvĂ©olesqui se remplissent de mĂ©lange. Celui-ci estcompactĂ© sous l’action de la poussĂ©e d’un des2 cylindres, rĂ©alisĂ©e par 2 vĂ©rins hydrauli-ques. Les Boulets se dĂ©moulent seuls par gra-vitĂ© et sont acheminĂ©s vers le circuit de Char-gement des H.Fx.(*) Textes remis en forme et complĂ©tĂ©s par R.BIER selon ses souvenirs, et d’aprĂšs [675] n°4-Sept. 1988, p.2.. Une aide de la CECA -on parlait d’un milliond’Écus- Ă©tait envisagĂ©e, d’aprĂšs [38] n°31 -FĂ©v./Mars 1989, p.18.

COMPACTION : ¶ “GĂ©ol. Syn. de DiagenĂšse (-voirce mot).” [206]

COMPACTION (des Charbons) : ¶ Syn. detassement (des Charbons), par ex. tel qu’il seproduit dans les TrĂ©mies ou les Tuyauteriesde Charbon pulvĂ©risĂ©, entraĂźnant blocage dedescente ou de circulation, d’aprĂšs contactavec Y. DE LASSAT DE PRESSIGNY.

COMPAGNIE : ¶ À la Mine du Sud, “Équi-pe d’Ouvriers sur un Chantier -vx-. ‘-À RO-CHEBELLE- les Ouvriers sont organisĂ©s parCompagnies formĂ©es de 1 Piqueur, 1 Rouleurde Chemin de Fer et d’un nombre suffisant deTraĂźneurs -Journal de voyage des ÉlĂšves DU-PONT et CACHOU, Éc. des Mines de PARIS,1841-'.” [854] Supp.. “Les Ouvriers se groupent par Compagnies de 6, 8 etmĂȘme 15 Hommes pour l’achat de la nourriture, pain,viande, lĂ©gume, pĂątes, Ă  l’Économat patronal. Ils lafont cuire Ă  frais communs.” [3630] p.102.

COMPAGNIE (La) : ¶ Nom donnĂ© aux SociĂ©tĂ©sd'Exploitation des HouillĂšres avant la Nationalisation... Ainsi: La Compagnie des Mines d'ANZIN, La Com-pagnie des Mines de COURRIÈRES, La Compagnie desMines de Sarre et Moselle, etc..-Voir: Compagnie d’Exploitation HouillĂšre.. “La puissante Compagnie d’ANZIN est fondĂ©e en1757. En 1791, elle possĂšde dĂ©jĂ  37 Puits, dont 11 Ă ANZIN, oĂč travaillent 4.000 Ouvriers et 600 chevaux.On Extrait, en moyenne, 300.000 t/an.” [1680] p.26.¶ Ce nom a Ă©galement Ă©tĂ© donnĂ© Ă  des Forges et Éta-blissements sidĂ©rurgiques; ainsi: DE WENDEL, COM-MENTRY- ChĂątillon.

COMPAGNIE D’ACIER : ¶ Surnom de la 2ĂšmeCompagnie du 24Ăšme RĂ©giment d'Infanterie de Ligne,d’aprĂšs [2964] <wapedia.mobi/fr/Devise_(phrase)> -DĂ©c. 2009.

COMPAGNIE DE MINEURS : ¶ Ancienne associa-tion de Mineurs.. "A l'Ă©poque oĂč les Mines Ă©taient exploitĂ©es par desCompagnies de Mineurs, sans capital, et pratiquant lapetite industrie, les Puits d'accĂšs aux chantiers Ă©taientde simples trous de 3 Ă  4 pieds (environ 1 Ă  1,3 m) dediamĂštre, oĂč les terres Ă©taient soutenues par des cer-ceaux de bois; naturellement les Accidents Ă©taient frĂ©-quents et redoutables." [3285] p.112.

COMPAGNIE DES ‘CHEVALIERS ERRANTSDES MINES DE REAL DEL MONTE’ : ¶ Curieuseappellation d’un groupe de techniciens miniers anglaisqui ont vainement tentĂ© de remettre ‘à flot’ -c’est-Ă -dire ‘hors d’eau’- des Mines mexicaines ... Faut-il voir(?) dans le mot ‘Compagnie’, la notion de Cie miniĂšre,ce n’est pas impossible ... Quant Ă  son nom propre-ment dit, de ‘Chevaliers errants ...’, n’est-ce pas seule-ment lĂ  (?) -et compte tenu de leur insuccĂšs flagrant-qu’un titre humoristique comme l’évoque G. DOREL-FERRE dans sa correspondance (19.07.1996) ... Àl’évidence, note J. NICOLINO, l’intitulĂ© de cette Cie faitallusion au Don Quichotte de CERVANTÈS.-Voir MĂ©thode du Patio.

COMPAGNIE DES HAUTS-FOURNEAUX, FOR-GES & ACIÉRIES DE LA MARINE ET DESCHEMINS DE FER : ¶ Nouveau nom de la StĂ©

PETIN & GAUDET.. “La Cie des H.Fx, Forges et AciĂ©ries de la Marine etdes Chemins de Fer -c’est le nouveau nom de la mai-son PETIN & GAUDET- a perdu sa prĂ©Ă©minence.JOËSSEL(Inspecteur gĂ©nĂ©ral du GĂ©nie Maritime) notequ’elle emploie 3.000 Ouvriers en 1875, dans les deux

Us. de RIVE-de-Gier et de St-CHAMOND ---.” [4351]p.10/18.. “À St-CHAMOND sont installĂ©s -en 1875- des H.Fx,des Ateliers de Puddlage, une aciĂ©rie MARTIN et uneaciĂ©rie BESSEMER; la production peut atteindre 75 td’acier par jour. Les fours MARTIN --- pour la plupart --- sont rotatifs, selon le systĂšme d’un ingĂ©nieur de laCie, PERNOT; ils peuvent servir tant au Puddlage qu’àla fabrication de l’acier ---. En 1878, cet acier (pour fa-briquer les tubes et corps de canon) est Ă©laborĂ© au FourPERNOT. Ce four, apparu en 1873 comme Four Ă Puddler, permet d’obtenir de l’acier Ă  partir de Fontesgrises -Ă©ventuellement sans addition de Riblons; dansce cas la DĂ©carburation est poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme et lamatiĂšre est ensuite recarburĂ©e au moyen d’une additionde Spiegeleisen, comme dans le convertisseur BESSE-MER-. Le Four est constituĂ© d’une sole en forme de cu-vette, mobile autour d’un axe inclinĂ©. Les courantsd’air et de gaz chauds, provenant de rĂ©cupĂ©rateurs SIE-MENS et de gazogĂšnes, arrivent normalement Ă  la sur-face du bain en mĂ©nageant la voĂ»te, qui peut durer plu-sieurs mois. Le Four, prĂ©alablement chauffĂ©, reçoittoute la Fonte, puis les Riblons. La couche de mĂ©talqui est immĂ©diatement en contact avec la Sole Ă©mergeĂ  chaque instant du cĂŽtĂ© ascendant et immerge du cĂŽtĂ©descendant; en mĂȘme temps la couche Ă©mergente estremplacĂ©e par un nouveau mĂ©tal venant des couchessupĂ©rieures. On obtient ainsi un Brassage automatiqueet rĂ©gulier de tout le Bain, un alliage intime des mĂ©tauxplacĂ©s sur la Sole et une rapide dĂ©carburation. C’est lahaute tempĂ©rature dĂ©veloppĂ©e et l’égale rĂ©partition dela chaleur dans toute la masse qui ont permis deconvertir la Fonte grise en acier, sans addition de Ri-blons. La Compagnie a fourni des tubes et corps deCanon de 24 et 27 cm coulĂ©s au Four PERNOT, don-nant un acier doux convenable, sauf pour le moduled’élasticitĂ©, variable et souvent faible. Ces Canonssont ensuite ForgĂ©s. // La Cie possĂšde la Mine de Ferde St-LÉON en Sardaigne, ses Fontes au bois sont fabri-quĂ©es dans l’Us. de TOGA (Corse), avec le Minerai prĂ©-cĂ©dent et un peu de Fer de MOKTA et de l’üle d’Elbe.Le rapport indique que les Fontes au Coke et les lin-gots BESSEMER -1Ăšre Fusion- sont fabriquĂ©s Ă  GI-VORS; les aciers au creuset -dont l’élaboration a Ă©tĂ©amĂ©liorĂ©e par l’utilisation du four Ă  gaz Siemens-, lesaciers au convertisseur Bessemer (2e fusion) et au fourMARTIN-PERNOT, ainsi que le moulage d’acier s’ef-fectuent Ă  ASSAILLY. Il semblerait donc qu’entre 1875et 1878 St-CHAMOND ait abandonnĂ© plusieurs fabrica-tions. Les Fontes au bois de la Cie ainsi que celles deM. HOLTZER servent Ă  la production d’acier au creu-set. Jacob HOLTZER, pour l’acier fondu, utilise Ă  titreexclusif la mĂ©thode de l’acier au creuset, en 1878; St-CHAMOND s’en sert pour obtenir certains aciers fins etrĂ©sistants; RÉVOLLIER & BIETRIX en ont fait des tubesde Canon. L’acier au Creuset, plus pur, mais beaucoupplus cher que l’acier BESSEMER ou MARTIN, est obte-nu Ă  ASSAILLY en fondant directement l’acier ou enfondant un mĂ©lange de Riblons de Fer, de Charbon debois et de PĂ©roxyde de ManganĂšse. ASSAILLY produitaussi des aciers de CĂ©mentation, trĂšs carburĂ©s y com-pris Ă  coeur.” [4351] p.10/18.

COMPAGNIE DES MARCHANDS DE FER : ¶ Trad.de l'exp. ang. Company of Ironmongers, qui désignaitau 16Úme s., en Gde-Bretagne, la corporation des Mar-chands de Fer, d'aprÚs [2224] t.3, p.10.

COMPAGNIE DES MINES D’ANZIN : ¶ La plusancienne et la plus connue des anciennes Cies, cellechoisie par É. ZOLA pour prĂ©parer Germinal .-Voir: Compagnie (La).. “Le Charbon est dĂ©couvert dans le Nord, Ă  FRESNES-s/Escaut, en 1720, Ă  une profondeur de 70 m. Le vicomteDE DESANDROUIN fut Ă  l’origine de la crĂ©ation despremiĂšres sociĂ©tĂ©s concessionnaires qui devinrent rapi-dement concurrentes. Devant cette situation le PrinceDE CROĆž proposa la signature d’un contrat entre tou-tes les parties, signĂ© en son chĂąteau de l’Ermitage Ă CONDÉ-s/l’Escaut le 19 Nov. 1757, instituant la Cie desMines d’ANZIN. // Elle avait le monopole de l’Exploi-tation de toutes les Mines de Charbon situĂ©es entre laScarpe et l’Escaut. De ce vaste territoire, elle tira desrichesses considĂ©rables qui lui valurent sa longĂ©vitĂ©:elle demeura jusqu’à la Nationalisation de 1946, date Ă laquelle l’état s’assura le transfert de propriĂ©tĂ© et d’au-toritĂ© sur les anciennes Cies miniĂšres. // DĂšs lors sa Pro-duction a rejoint celle des 20 Concessions nationali-sĂ©es au sein des HouillĂšres du Bassin du Nord-Pas-de-Calais. Un vaste programme de restructuration fut en-trepris: fermeture des SiĂšges non rentables et regroupe-ment sur de grosses UnitĂ©s: Fosse LEDOUX Ă  CONDÉ-s/l’Escaut et Fosse d’ARENBERG Ă  WALLERS.” [2021]RENFORTS : Compagnie d'assurance.

COMPAGNIE DES MINES DE HOUILLE DESCHOENECK : ¶ PremiĂšre Cie miniĂšre de Charbondu Bassin lorrain ... -Voir, Ă  Premier/iĂšre / À la Mine /Puits de Charbon en Lorraine, la cit. [3850] n°179 -Sept./Oct. 2005, p.13.

COMPAGNIE D’EXPLOITATION HOUILLÈRE :¶ -Voir: Compagnie (La). À la Mine du Sud, “Entreprise industrielle par ac-tions qui remplace, au 19Ăšme s. les SociĂ©tĂ©s par com-mandite simple; nous dirions aujourd’hui SociĂ©tĂ©. ‘LaCompagnie’ dĂ©signe l’employeur Minier en gĂ©nĂ©ral.Ex.: Compagnie des Mines de LA GRAND’COMBE etdes Chemins de Fer du Gard.” [854] Supp.ïżœ La Compagnie des Mines d’ANZIN .... “La crĂ©ation des grandes Compagnies d’ExploitationhouillĂšre remonte au milieu du 18Ăšme s.. Elles s’orga-niseront rapidement: ainsi, Ă  la veille de la RĂ©volution,la Compagnie des Mines d’ANZIN compte 4.000 Ou-vriers, 600 chevaux, 12 Machines Ă  Vapeur. Elle Ex-trait annuellement prĂšs de 4.000.000 de quintaux deCharbon; ses bĂ©nĂ©fices s’élĂšvent Ă  1.200.000 livres ...La mĂ©vente n’était d’ailleurs pas Ă  craindre, car le dĂ©-veloppement de la Machine Ă  Vapeur -l’eau de laChaudiĂšre est chauffĂ©e au Charbon- et la substitutiondu Charbon au Bois dans la prĂ©paration de la Fonteexigeaient des quantitĂ©s croissantes de Combustible.”[1781] p.119.. “La puissante Compagnie d’ANZIN est fondĂ©e en1757. En 1791, elle possĂšde 37 Puits, dont 11 Ă ANZIN, oĂč travaillent 4.000 Ouvriers et 600 Chevaux.On Extrait, en moyenne, 300.000 t/an.” [1680] p.26.. Bassin du Nord et du Pas-de-Calais ... “DĂ©cidĂ©epar le Gouvernement provisoire, dĂšs la LibĂ©ration, laNationalisation des 18 Compagnies miniĂšres du Nordet du Pas-de-Calais fut rĂ©alisĂ©e par l’Ordonnance du13 DĂ©c. 1944 instituant les HouillĂšres Nationales duNord et du Pas-de-Calais que la loi du 17 mai 1946 de-vait transformer en HouillĂšres du Bassin du Nord et duPas-de-Calais (Mineurs -AoĂ»t 1948).” [883] p.8.

COMPAGNIE (française) DES FERRAILLES(*) :¶ SociĂ©tĂ© française pour le nĂ©goce des Ferrailles fon-dĂ©e en 1956 ... Cette StĂ© s’est diversifiĂ©e et rĂ©alise lerecyclage des mĂ©taux Ferreux et non Ferreux ... Elle achangĂ© de dĂ©nomination sociale en C.F.F. RECY-CLING(*), au 1er Janv. 2000. Elle possĂšde en Franceune centaine de sites et une quinzaine Ă  l’étranger,selon note de C. RENAUDIN ... La mission gĂ©nĂ©rale dugroupe est ‘d’assurer la collecte, le tri, le traitement, lavalorisation et la traçabilitĂ© des produits de consomma-tion en fin de vie --- et le recyclage de matiĂšres de rĂ©-cupĂ©ration et de dĂ©chets neufs industriels -dĂ©molitions,chutes-, au service de l’Environnement’ ... Le groupe aun effectif de 1.918 salariĂ©s et a traitĂ© 4,1 Mt en 1999,dont 3,8 Mt de Ferrailles dont les provenances princi-pales sont les aciĂ©ries Ă©lectriques et Fonderies ... Legroupe gĂšre 36 Broyeurs-dĂ©chiqueteurs (dont 23 enFrance), 70 presses-cisailles et 30 inducteurs, et dispo-se d’une flotte de 500 camions ... L’objectif du groupeen matiĂšre de mise en dĂ©charge et de viser 15 % en2005 et 5 % d’ici 2015, d’aprĂšs [2739].. “RĂ©sultats records (pour l’exercice 1999/2000 clos au30.09) ---. // (On constate) une hausse de 58 % du chif-fre d’affaires qui atteint 888 M€---. // C.F.F. Recycling--- va progressivement devenir une sociĂ©tĂ© de servicealors qu’il est encore assimilĂ© aujourd’hui Ă  un RĂ©cu-pĂ©rateur de Ferrailles (dans le cadre du traitement desvĂ©hicules hors d’usage et plus gĂ©nĂ©ralement de tousles biens de consommation arrivĂ©s en fin de vie, selondirectives europĂ©ennes).” [3002] du 13 au 19.01.2001.. À propos de la rĂ©cupĂ©ration et du tri des dĂ©chets en prove-nance des vĂ©hicules automobiles Ă  la casse, on relĂšve: "...Éco-VHU, filiale de la Cie Française des Ferrailles -C.F.F.-est crĂ©Ă©e en 1993 --- (est le) 1er gestionnaire distributeur enFrance, la StĂ© ayant constituĂ© un rĂ©seau de plus de 2.800concessionnaires automobiles ---, 210 dĂ©molisseurs certifiĂ©set 35 broyeurs partenaires en France ---.” [38] n°72 -DĂ©c.1998, p.14.(*) “La Cie Française des Ferrailles -C.F.F.- a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e‘C.F.F. Recycling’. Ce nouveau nom reflĂšte le dĂ©veloppe-ment du groupe vers le recyclage des produits de consomma-tion arrivĂ©s en fin de vie tels que l’automobile ou l’électro-mĂ©nager.” [1306] du 29.12.1999.C.R.S. : Compagnie de perdreaux. Michel LACLOS.

COMPAGNIE GÉNÉRALE CHARBONNIÈRE :¶ -Voir: CO.GÉ.CHAR..

COMPAGNIE GÉNÉRALE DE CONSTRUC-TION ET D’ENTRETIEN DU MATÉRIEL DECHEMIN DE FER : ¶ -Voir: C.G.C.E.M..

COMPAGNIE MINIÈRE : ¶ En France, avant laNationalisation des Charbonnages, nom qu'on donnaitĂ  une sociĂ©tĂ© qui exploitait une Mine de Houille.. "A la dispersion des moyens, au morcellement quiĂ©taient de rĂšgle Ă  l'Ă©poque des compagnies miniĂšres, lanationalisation a substituĂ© la concentration; (dans lebassin Nord/Pas-de-Calais) les 18 SociĂ©tĂ©s ont donnĂ©naissance Ă  8 puis Ă  7 Groupes seulement --- simulta-nĂ©ment, le nombre de Puits d'Extraction et de SiĂšgesdiminuait: 115 siĂšges en 1938, 109 en 1945, 88 audĂ©but de 1954, 70 au dĂ©but de 1957." [1903] p.86.¶ Loc. syn.: Groupe minier, dans la mesure oĂč une

Page 66: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 414 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Le Brevet de Compagnon Ă  la XVIĂšme ExpositionArtisanale de Thionville - 1914

Ci-dessous figurent quelques-unes des piĂšces -chefs d’Ɠuvre-des examens du brevet de Compagnon des Ă©lĂšves des Ateliersdu Chemin de Fer d’Alsace-Lorraine (d’aprĂšs [1686]) p.61 Ă  65.

n° Nom du postulant Maßtre (1) PiÚce réalisée

968 ZEITZ Aug. K.M.K. Serrure pour verrou981 KONRAD Albert E.M.B. Tenaille Ă  tuyaux984 LEDERMANN Ludw E.M.B. Sifflet de loco Ă  vap.

1008 KRATZ Alfons E.M.B. Clé anglaise1023 STUTZMANN Heinr. E.M.B. Cisaille pour tuyau1055 WEBER Gustav T.S.S. Compas à mesurer

(1) loc. = localisationn° = numĂ©ro d’ordreMaĂźtre (1) = Nom et localisation du MaĂźtreK.M.K. = Kaiser Michel KRONENBURGE.M.B. = Eisenbahn MĂŒlhausen BishheimT.S.S. = Technische Schule Strassburg

telle entitĂ© possĂšde des Mines en Exploitation dansplusieurs pays.-Voir: Producteur, au sens ‘entreprise’.. "ANGLO-AMERICAN, la 2Ăšme Cie miniĂšre du monde--- (va) investir 347 M$ dans KUMBA -qui possĂšde le3Ăšme Producteur mondial de Minerai de Fer en Afrique duSud- et ANGLOVAAL pour dĂ©velopper une activitĂ© deMinerai de Fer ---. Au mois d’AoĂ»t 2000, RIO TINTOavait surenchĂ©ri sur ANGLO pour acquĂ©rir NORTH,Producteur australien de Minerai de Fer.” [1306]13.03.2002.

COMPAGNIE ROYALE DES ACIERS : ¶ Sté

crĂ©Ă©e le 23.05.1787, Ă  PARIS, dans le but d’exploiter leProcĂ©dĂ© MOIROUD (-voir cette exp.) dans une Us. si-tuĂ©e Ă  St-LAURENT-en-Royans, 26190. Le Duc D'OR-LÉANS, futur PHILIPPE EGALITÉ, fait partie des asso-ciĂ©s, d’aprĂšs [4851].

COMPAGNIE RURALE : ¶ En Chine, StĂ©sidĂ©rurgique de petite taille qui opĂšre loin desgrands centres.. ”En 1995, les Compagnies rurales -volumeinterne moyen des H.Fx: 44 m3- Ă©taient res-ponsables pour 18 % de la Production natio-nale.” [4394] p.18.

COMPAGNON : ¶ En particulier dans les For-ges de l’Alzette et de la Chiers, syn. de Par-sonnier, Partonnier.Var. orth. Compaignon.¶ “Le FEW atteste en moyen et nouveau français,Compagnon: garçon qui a fini son Apprentissage maisqui n'a pas encore de MaĂźtrise, depuis 1460 jusqu'en1832; en nouveau français: Apprenti qui travaille au-prĂšs d'un Ouvrier plus expĂ©rimentĂ©, dans le dictionnai-re de l'AcadĂ©mie 1932; collĂšgue, confrĂšre, camarade,depuis CHASTELL jusqu'au TRÉVOUX 1771. Ce der-nier sens est repris par tous les dictionnaires consultĂ©set convient Ă  l'emploi dans les grosses Forges. // L'En-cyclopĂ©die 1753 note que le mot: se dit de celui qui enaccompagne un autre ... dans un travail.” [330] p.178.-Voir, Ă  Meneur de Charbon, la cit. [66] p.387.-Voir, Ă  MĂ©tier jurĂ©, la cit. [1798] p.27.. ”Autrefois, garçon qui, ayant fait son Apprentissageen quelque mĂ©tier et n'ayant pas le moyen de se fairepasser MaĂźtre, allait servir et travailler chez les autres.Aujourd'hui (fin 19Ăšme s.), Ouvrier qui a fini son Ap-prentissage mais qui travaille pour un entrepreneur ouun autre Ouvrier jouant le rĂŽle d'entrepreneur.” [3020] . Au QuĂ©bec et ... ailleurs, "Ouvrier qui, travaillantpour un MaĂźtre, a satisfait Ă  toutes les exigences del'Apprentissage du MĂ©tier." [100] p.176.ïżœ Compagnon Forgeron du Devoir ...-Voir, Ă  Artisan du Fer, la cit. [21] Supp. 7 Hebdo, duDim. 04.10.1998, p.3.ïżœ “ (Il) ne pouvait pas courrir le guilledou Ă  sa guise;ainsi en tĂ©moignent ces extraits d'un rĂšglement antĂ©-rieur Ă  la RĂ©volution française: 'Autrement rigide surce chapitre -du comportement sensuel et sexuel- appa-raĂźt la RĂšgle des Compagnons Forgerons. les articles198 et 230 Ă  233 rĂšglent le comportement sexuel duCompagnon. Le contenu de l'ensemble sous-entendune mise en garde constante contre la gent fĂ©minine:

- art. 198: Tous Compagnons qui se permettrad'amener des femmes publiques chez la Mùre sois pourla St-ÉLOI ou autre temps, sera à lamande de 3 livrespour la premiùre fois, pour la deuxiùme 9 livres;

- art. 230: Tous Compagnons qui sera attrappé decoucher plus de 2 nuits par semene avec une femmesera à lamande de 3 livres pour la premiÚre fois, 6 li-vres pour la seconde, 9 livres pour la troisiÚme et 3mois hors de chambre;

- art. 231: Tous Compagnons qui sera prit pour ĂȘtrecondui en prison, dans la frĂ©quentation des cartie pu-blic sera Ă  lamande de 3 livres pour la premiĂšre fois etla seconde 4 livres, 6 livres pour la troisiĂšme fois etmis hor de chambre pour 3 mois;

- art. 232: Tous Compagnons qui vivra avec unefemme continuellement sera forcĂ©e Ă  partir, autre-ment yl faut qui quitte la femme quar MaĂźtre Jac-ques n'aime pas sa y dit que quand on est avec unefemme on ne pense plus Ă  lui, que les femmes sontla perdition de ses enfants'." [453] n°523 -Nov.1987, p.12.— Chanson .... En voici un bref extrait, puisĂ©, in [2956] n°110 -Juin 2006, p.36 ...

Gloire au travail, mĂ©pris Ă  la paresse;Le Travail et l’Honneur,VoilĂ  notre richesse !

ïżœ Compagnon MĂ©canicien .... “En 1890, les Compagnons Cloutiers du Devoir,adhĂ©rents de l'Union Compagnonnique, n'avaientplus qu'un siĂšge actif Ă  BORDEAUX. Le 15 octobre,ils informent les Compagnons de tous les corpsd'Ă©tat et de tous les rites qu'ils viennent de prĂ©senter

Ă  l'Union le corps des MĂ©caniciens. En effet, le 13Sept., trois Ouvriers de ce mĂ©tier, parrainĂ©s par lesCloutiers, avaient Ă©tĂ© reçus Compagnons Ă  VILLENEU-VE-s/Lot. // Le corps des Compagnons MĂ©caniciensĂ©tant constituĂ©, les Cloutiers autorisent ensuite l'UnionCompagnonnique, ‘partout oĂč elle est rĂ©guliĂšrementconstituĂ©e, Ă  recevoir Compagnons, dans toutes lesvilles oĂč il n'y a pas de CC ... Cloutiers ou MĂ©cani-ciens, faisant partie de cette sociĂ©tĂ©, les aspirants:Cloutiers, MĂ©caniciens, Boulonniers, Fabricants de Ri-vets, Chaudronniers en Fer et d'autres Corporations si-milaires mĂ©ritant le titre d'artisan’ ---. // TrĂšs vite, lesMĂ©caniciens s'adjoignent comme ‘parties similaires’les Ouvriers des mĂ©tiers suivants, qui entrent ainsi dansle Compagnonnage: Ajusteurs, MĂ©caniciens de prĂ©ci-sion, MĂ©canicien carcassier en parapluie, MĂ©canicienen instruments de chirurgie, MĂ©canicien guimpier, MĂ©-canicien en cycles, MĂ©canicien de marine, MĂ©canicienen aviation, MĂ©canicien en moteur fixe, MĂ©canicien enautomobiles. Puis, au fil des comptes rendus des rĂ©cep-tions de l'Union, on voit s'intĂ©grer des MĂ©caniciens fri-goristes, des Raboteurs, Rivetiers, Boulonniers, Balan-ciers, Treillageurs et des Tourneurs sur mĂ©taux.Apparaissent Ă©galement des MĂ©caniciens dentistes quideviennent plus tard des prothĂ©sistes dentaires, puisdes Armuriers et des horlogers -dĂšs 1892-, des bijou-tiers, orfĂšvres, joailliers, chainetiers-lapidaires. DesChaudronniers en Fer -I892- dĂ©rivent des Chaudron-niers en cuivre et des Dinandiers. // On aurait tort depenser que certains de ces MĂ©tiers n'en Ă©taient pas. Ilsuffit de se reporter Ă  l'EncyclopĂ©die DIDEROT pourconstater qu'au 18Ăšme s., ces activitĂ©s faisaient l'objetde descriptions dĂ©taillĂ©es illustrĂ©es de planches mon-trant les Outils et les gestes des artisans. De mĂȘme, au19Ăšme s., l'EncyclopĂ©die RORET comporte plus dequatre-vingts manuels illustrĂ©s, relatifs Ă  des MĂ©tiersaujourd'hui oubliĂ©s ou englobĂ©s dans d'autres, mais quiĂ©taient porteurs d'un vĂ©ritable savoir-faire et nĂ©cessi-taient un apprentissage particulier.” [3069] n°8 -2005,p.114.ïżœ Qualification de Compagnon en Alsace-Moselle,pendant l’occupation allemande qui a suivi la dĂ©faitede 1870: il existait dans l’Alsace-Lorraine annexĂ©e Ă l’Allemagne une procĂ©dure d’accession Ă  la QualitĂ© deCompagnon (= Geselle), Ă  la fin de la pĂ©riode d’Ap-prentissage (l’Apprenti = Lehrling), sanctionnĂ©e parune Ă©preuve pratique; cette derniĂšre consistait dans larĂ©alisation d’une piĂšce maĂźtresse dans l'Atelier; dans le

tableau ci-contre -fig.519-, seuls les Ateliers duChemin de Fer apparaissent. S’il Ă©tait jugĂ© admissible,par la commission, le patron de l’Atelier dĂ©livrait auLehrling le brevet de Compagnon ou Geselle, d'aprĂšsnote de G. MUSSELECK.¶ Terme de minĂ©ralogie ... "Substance minĂ©rale oumĂ©tallique qui accompagne un Filon dans une partie oudans toute son Ă©tendue. Le Fer souvent est le compa-gnon des Mines de plomb et d'argent." [3038] p.577.◊ Étym. d’ens. ... ”Bourgogne compaignon; provenç.companh, compain, compenh, companho; anc. espagn.compaño; ital. compagno, compagnone ---. Dans l'his-torique compain est toujours employĂ© comme nomina-tif, et Compagnon comme rĂ©gime (d'oĂč) compĂĄnio,companiĂłnem, qui vient de cum, avec, et panis, pain:celui qui mange le mĂȘme pain.” [3020]

COMPAGNON AFFINEUR : ¶ Syn. deValet d’Affineur.-Voir, Ă  Affineur-Forgeron, son rĂŽle dĂ©critpar GRIGNON.. À propos d’une Ă©tude sur la Forge de LaMEILLERAYE (Deux-SĂšvres), on relĂšve qu’unOuvrier nommĂ© ROYER Urbain, attestĂ© en1755, porte le titre de Compagnon Affineur,in [639] p.63.

COMPAGNON ARMURIER : ¶ Ouvrier travaillantchez un Armurier.

-Voir, à Production artisanale, la cit. [4929] n°61 -Août/Sept. 2011, p.11.

COMPAGNON BLANCHISSEUR : ¶ Au 18Ăšme s.,emploi Ă  la Fabrique de Fer-blanc de LA CHARITÉ-s/Loire (NiĂšvre); exp. syn. de Compagnon-Ă©tameur,d'aprĂšs [2076]

COMPAGNON DE FEU : ¶ Exp. uckan-geoise pour désigner le Camarade Fondeur.-Voir, à Tenue de combat, la cit. [1319] duJeu. 25.02.1993, p.3.

COMPAGNON DU FER : ¶ ÉlĂ©ment quel’on trouve habituellement avec le Fer dans leLit de fusion du H.F... “Les Compagnons du Fer, ManganĂšse, Sili-cium et Phosphore sont rĂ©duits par des Pro-cessus semblables (Ă  ceux du Fer), ce quiconsomme de la chaleur.” [5307]¶ pl. Exp. d’origine soviĂ©tique dĂ©signant “des mĂ©tauxqui ne sont pas l’acier mais qui participent trĂšs Ă©troite-ment Ă  sa fabrication ou Ă  son dĂ©veloppement, (telsMn, Ni, Cr, etc.).” [1973] p.96.

COMPAGNON DU REPOS : ¶ "Désignedans l'Encyclopédie le Mineur qui jette grùceà une Pelle le Minerai depuis le Repos sur lesol. S'il y a un Repos, il y a deux Ouvriers,l'un travaillant en bas et l'autre sur le Repos.Tous les deux se chargent d'Extraire le Mine-rai et de l'amener à la surface." [330] p.177/78.

COMPAGNON ÉLARGISSEUR : ¶ Au 18Ăšme s.,emploi Ă  la Fabrique de Fer-blanc de PONT-St-Ours(NiĂšvre), d'aprĂšs [2076].

COMPAGNON ÉPINGLIER : ¶ Au 17Ăšme s., Ou-vrier travaillant chez un MaĂźtre Épinglier.. "En 1682, trois autres MaĂźtres (Épingliers) venus deRUGLES & D'AMBENAY, chargeaient un CompagnonÉpinglier --- de liquider leurs intĂ©rĂȘts dans leursbourgs natals." [303] p.47.

COMPAGNON-ÉTAMEUR : ¶ Au 18Ăšme., dans laFabrique de Fer-blanc, Ouvrier chargĂ© de l'Étamage,d'aprĂšs [1432] p.54.

COMPAGNON FERRAILLEUR : ¶ Membre de laCorporation des Ferrailleurs.. ”L'ordonnance de police du 10.09.1783, concernantles Compagnons Ferrailleurs fait allusion Ă  des statutsrĂ©digĂ©s en vertu de l'Ă©dit de 1776.” [4210] Ă  ... FER-RAILLEURS.

COMPAGNON FERRIER : ¶ Au 18Ăšme s.,Ă  l’Atelier d’Affinage, Aide du MaĂźtre Fer-rier.. En 1788, il y avait deux Compagnons Fer-riers Ă  la fabrique de Fer de BELLEVAUX,74470, d’aprĂšs [3690] p.36.

COMPAGNON FONDEUR : ¶ Au 18Ăšmes., Aide Fondeur.. En 1788, il y avait deux Compagnons Fon-deurs Ă  la fabrique de Fer de BELLEVAUX,74470, d’aprĂšs [3690] p.36.

COMPAGNON-MARÉCHAL : ¶ Au 18Ăšme s., dansle cadre du Compagnonnage, c’était un Ouvrier MarĂ©-chal ayant achevĂ© son Apprentissage et qui parachevait

sa formation chez divers patrons -en faisant son ‘tourde France’- avant d’accĂ©der Ă  la MaĂźtrise, d’aprĂšs notede P.-L. PELET ... Cependant, dans le cas de la cit. ci-aprĂšs, il s’agit plus probablement d’Apprenti tra-vaillant chez un MarĂ©chal: -voir, Ă  Ferreur, la cit.[1602] a. 1966, p.105.VÉLO : Compagnon du tour de France. Michel LACLOS.

COMPAGNON MINEUR : ¶ in [3196] ... Àla Mine, loc. syn. de Compagnon Ouvrier.

COMPAGNONNAGE : ¶ "Autrefois, temps dustage qu'un Compagnon devait faire chez un MaĂźtre. // Se disait aussi d'Associations fraternelles de solida-ritĂ© entre Ouvriers de mĂȘme MĂ©tier, lesquelles sem-blent remonter Ă  une trĂšs haute AntiquitĂ© et, bienqu'abolies en 1791, se sont propagĂ©es jusqu'Ă  nosjours." [14] ... Pour complĂ©ter, L. BASTARD Ă©crit:“Qu’est-ce que le Compagnonnage ? Que sont, plu-tĂŽt, les Compagnonnages ? L’emploi du pluriel est en

Page 67: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 415 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

effet prĂ©fĂ©rable pour aborder cet ens. de sociĂ©tĂ©s grou-pant des hommes de mĂ©tier dans un triple but: d’entrai-de, de perfectionnement professionnel et de perfection-nement moral(*). Cette dĂ©f. est trĂšs gĂ©nĂ©rale et elle netient pas compte des multiples diffĂ©rences existantentre les diverses associations de mĂ©tier.” [2956]n°110 -Juin 2006, p.34 ... Et notre auteur ajoute: “... leCompagnonnage s’investit --- dans le Formation pro-fessionnelle et conserve une Ă©thique(*) qui en fait unmouvement aujourd’hui reconnu et admirĂ© au sein dumonde du travail.” [2956] n°110 -Juin 2006, p.36 ... (*)

-Voir, Ă  Compagnon, l’extrait de la chanson des Com-pagnons, sous la mĂȘme rĂ©f..-Voir: Enfant de MaĂźtre JACQUES & Enfant de SALO-MON.-Voir, Ă  MusĂ©e, la cit [38] n°30 DĂ©c. 88/Janv. 89.. Il "est Ă  l'origine de plusieurs traditions ---, telle la fĂȘ-te de St-ÉLOI au 17Ăšme s. ---. ConstituĂ© au Moyen-Âge, le Compagnonnage fut une des institutions lesplus puissantes en France jusqu'au milieu du 19Ăšme s.---. Le Compagnonnage, rĂ©servĂ© aux Apprentis (non,fait remarquer L. BASTARD, puisque le Compagnon estcelui qui a fini son Apprentissage et qui attend de de-venir MaĂźtre) --- sera remplacĂ© plus tard, par les insti-tutions syndicales et les sociĂ©tĂ©s d'enseignement (peut-ĂȘtre vrai au QuĂ©bec, mais pas en France, ajoute encoreL. BASTARD, puisque ces associations fraternelles sesont propagĂ©es jusqu’à nos jours)." [101] p.XXXIII.

ïżœïżœ DANS LA SIDÉRURGIE ...-Voir, Ă  Haut-Fourneau / Le H.F. et l’homme., la cit.[875] p.2/3.ïżœ DUNKERQUE .... Aux H.Fx de DUNKERQUE, “pour prĂ©parerSACHEM en Salle de contrĂŽle du H.F.4, 2 mis-sions Ă  FOS --- ont permis de le voir fonction-ner en temps rĂ©el et d’échanger avec les utili-sateurs. Au H.F.4, la Formation se poursuitsous forme de Compagnonnage.” [1982] n°16-DĂ©c. 1997, p.10.ïżœ FOS-s/Mer .... “Les bons points du Compagnonnage ... EnactivitĂ© depuis deux ans, les MaĂźtres de Com-pagnonnage obtiennent des rĂ©sultats en ter-mes d'efficacitĂ© de Formation, et s'intĂšgrentdans le nouveau parcours d'intĂ©gration desentrants Ă  ARCELOR MITTAL FOS-sur-Mer. // Ilssont treize, et chacun est un peu le gardiendes clĂ©s du mĂ©tier. Au sein de l'UnitĂ© logistique duDĂ©partement des supports opĂ©rationnels, les MaĂźtresde Compagnonnage sont Ă  l'Ɠuvre depuis dĂ©jĂ  deuxans. Leur mission ? Écrire la bible de leur fonction, etveiller Ă  sa bonne application. Au sein de l'unitĂ©, ĂȘtrePontier, Grutier, ou agent suivi mĂ©tal rĂ©gulateur deflux ferroviaire signifie un ens. d'activitĂ©s et de tĂąchesprĂ©cisĂ©ment dĂ©crites par le MaĂźtre de Compagnonnagedans un dossier dĂ©taillĂ©. ValidĂ© par les chefs d'atelierset le chef du service concernĂ©, ce dossier fait ensuiterĂ©fĂ©rence dans l'Apprentissage de la fonction. En com-plĂ©ment des formateurs et en relation avec la maĂźtrised'Ă©quipe, le MaĂźtre de Compagnonnage suit les nou-veaux entrants, vĂ©rifie que les compĂ©tences liĂ©es Ă  lafonction sont bien acquises au travers de questionnai-res d'Ă©valuation, produit un avis sur la qualification dechacun, et assure la traçabilitĂ© des compĂ©tences enmettant Ă  jour la base de donnĂ©es Gescop (Gestion escompĂ©tences ?). CrĂ©Ă©s dans le cadre de la dĂ©marcheT.P.M., pilier 4, les MaĂźtres de Compagnonnage parti-cipent Ă  l'amĂ©lioration de la compĂ©tence opĂ©rationnel-le: ‘d'une part, ils apportent plus de cohĂ©sion et de co-hĂ©rence dans l'acquisition des qualifications’ ---, ilscontribuent Ă©galement Ă  optimiser les temps de forma-tion, ce qui est trĂšs utile pour affronter le changementde gĂ©nĂ©ration dans nos services sans gros soucis detransmission’. Mais nous devons ĂȘtre trĂšs vigilants, cesqualifications sont souvent comme le permis deconduire, il manque la longue expĂ©rience des plus an-ciens, et l'observation de l'encadrement de proximitĂ© -Responsables de zones, Chefs de Postes- est incontour-nable pour veiller au bon dĂ©roulement de l'acquisitionde cette expĂ©rience ---. Les MaĂźtres de Compagnonna-ge ont leur place dans le nouveau parcours d'intĂ©gra-tion des entrants, lancĂ© en avril dernier dans l'Us.: ‘Ilssont complĂ©mentaires ---. Quand l'entrant intĂšgre notreunitĂ© Ă  l'issue du parcours, il a tous les fondamentaux,y compris les permis et habilitations nĂ©cessaires. Lesuivi par un MaĂźtre de Compagnonnage permet de l'af-finer sur sa fonction’.” [246] n°215 -Juin/Juil.2007, p.20/21.ïżœ 3 Compagnonnages, en France = Jeunes gens... ettimidement jeunes-filles .... “Au temps des cathĂ©drales ... C'est un clichĂ© entrete-nu par les compagnons et qui plaĂźt au grand public,mais les recherches historiques ne font pas Ă©mergerles compagnonnages au temps des cathĂ©drales, maisaux 15Ăšme/16Ăšme s.. Le mythe fondateur des Compa-gnonnages se trouve autour du temple de JÉRUSALEM,construit par le roi SALOMON mille ans avant notre

Ăšre. Ce mythe fondateur ne se constitue qu'aprĂšs la RĂ©-volution, au dĂ©but du 19Ăšme s.. HIRAM le Forgerond'airain en sera la premiĂšre figure, la premiĂšre par rap-port Ă  qui ? En fait, le personnage d'HIRAM (citĂ© dansla Bible et sur lequel se greffe une lĂ©gende particuliĂšreau dĂ©but du 17Ăšme s., dans la franc-maçonnerie an-glaise, n'intĂšgre les compagnonnages (pas tous) qu'au19Ăšme s., et progressivement et n'est pas repris partous, avant JACQUES et SOUBISE, le personnage deMaĂźtre Jacques est attestĂ© dans les archives des com-pagnons du Devoir vers 1730 mais sans rĂ©fĂ©rence autemple de Salomon ; ce n'est qu'au 19Ăšme s. qu'il de-vient l'un des maĂźtres d'oeuvre (tailleur de pierre) dutemple ; quant Ă  Soubise, aucune mention avant le19Ăšme s., oĂč il est aussi l'un des maĂźtres d'oeuvre(charpentier) du temple ; mais toutes ces lĂ©gendes sonttardives et multiples, deux Compagnons du mĂȘmechantier. Trois mouvements sont nĂ©s, revendiquantchacun la transmission fraternelle entre Compagnonset le secret de la reconnaissance des membres. L'ano-nymat, concrĂ©tisĂ© par des surnoms donnĂ©s en fonctionde la rĂ©gion d'origine et de vertus attribuĂ©s aux compa-gnons par leurs pairs -Provençal le RĂ©solu, Picard laFidĂ©litĂ© ...-, Ă©tait nĂ©cessaire pour Ă©chapper aux gensd'armes. La fonction protectrice du surnom compa-gnonnique est accessoire, son sens premier est l'ex-pression symbolique d'une nouvelle identitĂ© Ă  la suitedu baptĂȘme qui est donnĂ© durant les Ă©preuves de la rĂ©-ception du compagnon ; on est dans le cadre d'une so-ciĂ©tĂ© initiatique avec rites de passage d'un Ă©tat de pro-fane Ă  celui d'initiĂ© ; c'est bien connu des ethnologues.// Car le Compagnonnage est nĂ© d'une rĂ©bellion des Ar-tisans asservis Ă  leur MaĂźtre. Un enfant qui dĂ©butaitchez un Artisan n'avait aucun avenir, Ă  moins des'Ă©chapper et d'entrer dans la clandestinitĂ©. C'est uneimage d'Epinal qui est aujourd'hui remise en questionque celle du Compagnonnage symbole de la libertĂ© ou-vriĂšre envers les mĂ©chants patrons ! C'est trĂšs "luttedes classes" et tous les historiens dignes de ce nom ontabandonnĂ© cette lecture. Il parcourait alors le pays, fai-sant Ă©tape dans des maisons amies, se signalant par uncode prĂ©cis. // Mais dĂšs le 18Ăšme s., les mouvementscompagnonniques s'affrontent, se disputant les chan-tiers. MĂȘme la RĂ©volution industrielle, menaçant leCompagnonnage, n'a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©unir les mouvan-ces. Aujourd'hui, trois Ă©coles se cĂŽtoient, opportunĂ©-ment rassemblĂ©es Ça fait belle lurette que les compa-gnons ne s'affrontent plus tout en conservant uneidentitĂ© propre de moyens financiers, d'implantationgĂ©ographique, de mĂ©tiers diffĂ©rents, de pĂ©dagogie. Ilsn'ont pas attendu le dossier de l'Unesco pour entre-prendre des actions communes. pour constituer le dos-sier d'inscription au patrimoine de l'Unesco. Par com-moditĂ©, on Ă©crit ‘Le’ Compagnonnage au singulierpour dĂ©signer un mode de perfectionnement profes-sionnel, des valeurs, un rĂ©seau de transmission des sa-voirs, une implantation gĂ©ographique, des mĂ©tiers,mais "le" compagnonnage a toujours Ă©tĂ© pluriel, demĂȘme qu'il y a plusieurs syndicats, plusieurs mĂ©thodesd'enseignement, plusieurs partis politiques, plusieursreligions, etc.. L'UNION COMPAGNONNIQUE DES DEVOIRS

UNIS, fondée en 1889, s'ouvre à de nombreux métiersmais n'accepte toujours pas les filles. Elles ne peuventse présenter qu'à la porte de l'ASSOCIATION OUVRIÈRE DES

COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FRANCE, fondĂ©e en1941 (omission volontaire, vu le contexte ? d'autantplus qu'elle a Ă©tĂ© encouragĂ©e et financĂ©e par le rĂ©gimede Vichy !) par ailleurs seule reprĂ©sentante des compa-gnons en lorraine, Ă  Jarville. Enfin la FÉDÉRATION COM-

PAGNONNIQUE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT, crĂ©Ă©e en 1950,voit comme les autres ses effectifs croĂźtre rĂ©guliĂšre-ment et rĂ©flĂ©chit Ă  une fĂ©minisation qui semble inĂ©luc-table. En rĂ©alitĂ©, c'est l'Union Compagnonnique qui rĂ©-flĂ©chit Ă  la mixitĂ© -plutĂŽt que fĂ©minisation, ce qui neveut rien dire- et qui a failli l'adopter lors de son der-nier congrĂšs, il y a 2 ans, alors que la FĂ©dĂ©ration com-pagnonnique, qui est une ‘fĂ©dĂ©ration’ d'associationsautonomes laisse Ă  chacune le soin d'y rĂ©flĂ©chir.” [21]SEPT HEBDO, Dim. 23.01.2010, p.8, pour le textedroit, amĂ©liorĂ© -en italiques-, par les nombreux com-mentaires bienvenus de L. BASTARD, Conservateur auMusĂ©e du Compagnonnage Ă  37000 TOURS -Janv.2011..

COMPAGNONNAGES (des MĂ©tiers du Fer et desmĂ©taux) : ¶ Il s'agissait des Serruriers, MarĂ©chaux-Ferrants, Taillandiers qui prirent le nom de Forgeronsvers la fin du 18Ăšme s., Cloutiers, Épingliers, Fon-deurs, PoĂȘliers, Couteliers, Ferblantiers, potiers d'Ă©tainet peut-ĂȘtre arquebusiers; l'Union Compagnonniquedes Devoirs Unis a aussi intĂ©grĂ©, Ă  la fin du 19Ăšme s. etjusqu'Ă  nos jours, les mĂ©tiers de mĂ©caniciens, tour-neurs, etc. - note prĂ©parĂ©e par L. BASTARD.JUMEAUX : Anciens compagnons de cellule. StĂ©phane AY-MONIER.

COMPAGNON PLATINEUR : ¶ Au 18Úme s., em-ploi à la Fabrique de Fer-blanc de PONT-St-Ours (NiÚ-vre), d'aprÚs [2076].

COMPAGNONS DE LA BANDOULIÈRE : ¶ Ban-

doulier(s), -voir ce mot.

COMPAGNONS DU FER (Les) : ¶ Ass. de 88170VICHEREY, dont les buts sont de rappeler la prĂ©senceet l’Exploitation du Minerai de Fer dans cette rĂ©gionvosgienne de MACONCOURT Ă  ROCOURT -un cercleautour de NEUFCHÂTEAU-, avec MiniĂšres ExploitĂ©esjusqu’en ≈ 1865 , Minerai fondu Ă  ATTIGNÉVILLE,Produits dĂ©rivĂ©s travaillĂ©s Ă  la Forge de SIONNE, Fon-derie Ă  cloches de ROBÉCOURT ... Parmi les tĂ©moinsde ce passĂ©: La Chapelle de FerriĂšres Ă  VICHEREY, leSentier du Fer de MACONCOURT Ă  VICHEREY ...Cette Ass. prĂȘte effectivement son concours, chaqueannĂ©e -tous les dimanches de fin Juin Ă  fin Sept.- Ă l’une des journĂ©es Ă  thĂšme organisĂ©es Ă  88130 XARON-VAL (Village 1900), en Ă©tĂ©, selon note de N. BERNARD... Ainsi, la journĂ©e Ă  thĂšme du 28 AoĂ»t 2005 Ă©tait rĂ©-servĂ©e aux Compagnons du Fer, d’aprĂšs [300] pro-spectus XARONVAL 2005.. “Fin 1993, quelques personnes passionnĂ©es des mĂ©-tiers du Fer se rĂ©unissent pour faire revivre les activi-tĂ©s de la Forge et les vieux mĂ©tiers d’autrefois. // Pen-dant 5 ans le groupe s’étoffe progressivement ---. //C’est dans la vieille Forge de VICHEREY que l’Enclu-me rĂ©sonne pour la 1Ăšre fois. // Le Ferrage d’une roueen public, en Avr. 1994 consacre les C. du Fer. Ce sa-voir-faire est rapidement connu et apprĂ©ciĂ©, plusieurscommunes sollicitent notre prĂ©sence Ă  l’occasion desfĂȘtes du village. // La groupe des C. du Fer a pour prin-cipal objectif d’assurer la pĂ©rennitĂ© des gestes qui,jadis, rythmaient les saisons et la vie des habitants denos campagnes.. // Les C. du Fer n’oublient pas lesmoments de convivialitĂ©. Autour de l’ñtre dans l’anc.ferme abritant la Forge, les contes et nouvelles rĂ©citĂ©sen patois, les valses interprĂ©tĂ©es par l’accordĂ©oniste etl’odeur des gauffres (sic) recrĂ©ent l’ambiance desveillĂ©es d’autrefois.” [300] ... COMPAGNONS DU FER(Les).. Mention est faite du Sentier du Fer, de la chapelle N.-D. de FERRIÈRE et des Compagnons du Fer, in [22] duïżœïżœ(?).08.2001.

COMPAGNON-SERRURIER : ¶ Ouvrier formĂ© parApprentissage auprĂšs d’un ou plusieurs Serrurier(s) ouForgeron(s)-Serrurier(s).. "... les Serrures se perfectionnent, et voici le Compa-gnon Serrurier. R. FONTAINE nous dit ---: ‘Les Serru-res deviennent de vĂ©ritables objets d’art pour lesquellesles Serruriers dĂ©pensent des trĂ©sors d’ingĂ©niositĂ©. Ellesse composent de diffĂ©rentes piĂšces, Mentonnet, et Pa-lĂątre destinĂ©s Ă  la manƓuvre du PĂȘne dit Dormant ouDemi-tour, le tout enfermĂ© dans des boĂźtes en Fer. LesClefs sont dites bĂ©nardes ou forĂ©es selon qu’ellessont creuses ou non’.” [353] du Vend. 30.07.1999, p.2.. Au 18Ăšme s., dans le cadre du Compagnonnage,c’était un Ouvrier Serrurier ayant achevĂ© son Appren-tissage et qui parachevait sa formation chez divers pa-trons -en faisant son ‘tour de France’- avant d’accĂ©der Ă la MaĂźtrise, d’aprĂšs note de P.-L. PELET ... Cependant,dans le cas de la cit. ci-aprĂšs, il s’agit plus probablementd’Apprenti travaillant chez un Serrurier: -voir, Ă  Fer-reur, la cit. [1602] a. 1966, p.105.

COMPAGNON-TAILLANDIER : ¶ Au 18Ăšme s.,dans le cadre du Compagnonnage, c’était un OuvrierTaillandier ayant achevĂ© son Apprentissage et qui pa-rachevait sa formation chez divers patrons -en faisantson ‘tour de France’- avant d’accĂ©der Ă  la MaĂźtrise,d’aprĂšs note de P.-L. PELET ... Cependant, dans le casde la cit. ci-aprĂšs, il s’agit plus probablement d’Apprentitravaillant chez un Taillandier: -voir, Ă  Ferreur, la cit.[1602] a. 1966, p.105.

COMPAIGNON : ¶ Anc. var. orth. de Com-pagnon.-Voir, Ă  Partonnier, la cit. [498] n°1 -2005,p.18.. “Deux Compaignons avoient ensemble compaignie,en la marchandise de bois.” [3019] Ă  ... COMPAGNON.

COMPANY OF CUTLERS : ¶ Corporation crĂ©Ă©e Ă SHEFFIELD, en 1624.. Font partie de cette Company, les Couteliers, ainsique les fabricants de Ciseaux, de Forces et de Fau-cilles; entre 1670 et 1680, les fabricants de Limes et deFaux rejoignent la Corporation. Dans les statuts de laCompany, il Ă©tait fait obligation, sous peine de lourdesamendes, d’utiliser de l’Acier pour le Tranchant desOutils: ces derniers Ă©taient donc en Fer auquel on Sou-dait une PiĂšce d’Acier. L’Acier reprĂ©sentait environ18,5 % de la masse de l’Outil; l’Acier ordinaire valaitenviron 1,5 fois plus cher que le Fer (pour un Aciermoins ordinaire, -voir, Ă  Acier allemand, la mĂȘmecontribution), d’aprĂšs [3841] Contribution de J. et M.UNWIN.

COMPANY STORE : ¶ Exp. ang. -Voir : Magasinde la Cie et Sixteen tons.

Page 68: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 416 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COMPANY TOWN : ¶ Exp. anglaise signifiant villede société (sidérurgique en l'occurence), ville créée parune entreprise pour y loger son personnel.-Voir: Ville de société. . Au 18Úme s., aux TROIS-RIVIÈRES (Québec), "dÚs ledébut de l'Exploitation, les associés tentÚrent de s'ali-menter sur place ---. Ce mélange d'établissement in-dustriel et agricole caractérisait également les Forgesétablies en Pennsylvanie connues sous le nom de Plan-tation (-voir: Plantation du Fer) ou Company Town."[94] p.46.

COMPARAISON DE LA MISE AU MIL-LE DE CHARBON DE BOIS ENTREMÉTHODE CATALANE ET MÉTHODEDES HAUTS FOURNEAUX : ¶ Étude com-parative, conduite par M. BURTEAUX, d’aprĂšs[3865] p.251/52 ... Les valeurs indiquĂ©es re-prĂ©sentent la Mise au mille totale en kg deCharbon par kg de Fer ÉtirĂ© ...Auteur Date MĂ©th. catal. MĂ©th. HFxT D C 1775 3 Ă  3,25 6DIETRICH 1786 3 Ă  3,25 5 Ă  6,5Cons. Mines 1799 2,83 5,83IngĂ©nieurs 1820/1830 2,93 4 ou 4,5

... avec : T D C = TRONSON DU COUDRAY // Cons.Mines = Conseil des Mines // MĂ©th. catal. = MĂ©thodecatalane // MĂ©th. HFx = MĂ©thode des HFx

COMPARAISON ENTRE APPAREILSCOWPER ET WHITWELL : ¶ L'AppareilCOWPER "est à courte circulation (du Vent etdes Fumées) et à conduits multiples ---. L'Ap-pareil WHITWELL est à longue circulation (duVent et des Fumées) et à conduit unique ---.L'Appareil COWPER a un excellent Rende-ment calorifique. On admet en pratique que 2COWPERs valent 3 WHITWELLs ---. Un desavantages du WHITWELL consiste dans les fa-cilités du nettoyage." [570] p.189/90.

COMPARAISON ENTRE LE HAUT-FOURNEAU AU CHARBON DE BOISET LE HAUT-FOURNEAU AU COKEDU POINT DE VUE DE L'ENVIRONNE-MENT : ¶ Étude rĂ©alisĂ©e par M. BURTEAUX,permettant, Ă  l’heure des grandes rĂ©flexionssur les G.E.S., d’avoir une idĂ©e des niveaux at-teins dans les deux situations envisagĂ©es,d'aprĂšs [2643] <Usa de carvaĂŽ vegetal nosaltos fornos. ARCELOR-MITTAL> -2007 ... Leschiffres sont en kg/t de Fonte ...

CO2 O2 Ă©mis. absorp. Ă©mis. absorp.

H.F. au charbon de boisForĂȘt cultivĂ©e ........ 3.697 1.789 ........Carbonisation 934 ........ ........ 674Logistique 144 ........ ........ 228H.F. 1.508 ........ ........ 723

2.586 3.697 1.789 1.625Bilan - 1.111 164 -

H.F. au coke Mine de charbon p.m.

Cokerie 160 ........ ........ 306Logistique 134 ........ ........ 284H.F. 1.589 ........ ........ 684Bilan 1.883 ........ ........ 1.274

CO2 = Dioxyde de Carbone/ O2 = OxygĂšne /Ă©mis. = Ă©mission / absorp. = absorption

COMPARSE ajout◊ Étym. ... ”Ital. comparsa, action de paraütre et per-sonnage muet, de comparire; du lat. comparere, decum, avec, et parere, paraütre.” [3020]

COMPARCHONNAGE : ¶ Sous l'Ancien Régime,association de Comparchonniers.. "En dépit de sa forme archaïque, le systÚme du Com-parchonnage a préparé, à LIÈGE, l'essor qui allait sui-vre. Il a, dans une certaine mesure, stimulé l'initiativeindividuelle, formé les Exploitants à la vie associativeet privilégié le rÎle du capital." [1669] p.124/25.

COMPARCHONNIER : ¶ Anciennement,l'un des associĂ©s Ă  l'Exploitation d'une Mine,ou d'un Atelier SidĂ©rurgique.ïżœ À la Mine ...Var. orth. et/ou syn.: Comparçonnier, Com-parsonnier, Parchonnier, Parsonnier, -voir ces

mots.-Voir, Astalle, Wardeur.-Voir, Ă  LIÈGE (Pays de), les cit. [914] p.16 &[914] p.21/22.. Dans le Pays houiller liĂ©geois, “MaĂźtre ouactionnaire d’une Fosse, propriĂ©taire d’une ouplusieurs parts; il avait part al Fosse signifieco- propriĂ©tĂ© d’une Exploitation ---.” [914]p.167.. À la Houillerie liĂ©geoise, membre d'une so-ciĂ©tĂ© d'Exploitation ... “La forme classiqued'Exploitation CharbonniĂšre liĂ©geoise est at-testĂ©e dĂšs le 14Ăšme s.: la sociĂ©tĂ© de Compar-chonniers -se prononce comparsonniers-. Eneffet il n'existait, avant le 18Ăšme s., pratique-ment pas d'Exploitants isolĂ©s.” [1669] p.124.. ‘Parts et marques des Comparchonniers de la fosseMAVY Ă  MONTEGNÉE en 1710', in [1669] p.123. nom part marque descriptionbaron DE GRÂCE 4/32 Ă©peron Ă©peron stylisĂ©Jean POIGA 2/32 dou. cr. Z gde bar. vert.Jean BOUILLON 2/32 treyen (**) ΚThiry FRANÇOIS 1/32 le monde gl. sur. d'une †Mathieu LOGNE 2/32 a croix X manuscritMartin PAULU... 1/32 les mich.(*) 8 vert. ou hor.

(*) gĂąteaux, (**) trident // dou. cr. = double crocqZ gde bar. vert. = Z grande barre verticalegl. sur. d’une † = globe surmontĂ© d'une croixles mich.(*) = les michots(*)

8 vert. ou hor. = 8 vertical ou horizontalïżœ À l’Atelier sidĂ©rurgique .... "Quand des Fourneaux ou des Forges sontconstruits au 15Ăšme s., il n'est pas toujours fa-cile de dĂ©terminer Ă  qui en revient l'initiative---. L'Exploitation associe frĂ©quemment plu-sieurs Comparchonniers, se succĂ©dant aucours de la Campagne au prorata de leurs in-tĂ©rĂȘts dans l'entreprise." [2479] p.128.

COMPARÇONNIER : ¶ pl. “Ensemble depersonnes tirant des revenus d’un Porche -Mine- en Exploitation.” [837] n°2 -1989,p.242.Var. orth. de Comparsonnier; on Ă©crit encoreParsonnier.-Voir, Ă  Receveur des Mines, la cit. [837] n°2-1989, p.242.

COMPARSE : ¶ "Au théùtre, personnage muet, fi-gurant." [308]. Au 19Úme s., ce terme a été employé commesyn. d'Aide ou de Valet ... -Voir, à Ouvrierextra, la cit. [30] 2-1969, p.291/92.

COMPARSONNIER : ¶ À la Mine vosgien-ne du 16Ăšme s., les Comparsonniers Ă©taientconstituĂ©s de ”l’ens. des personnes tirant desrevenus d’un Porche -Mine- en Exploitation.”[837] n°2 -1989, p.242.Var. orth.: Comparchonnier, Comparçonnier,Compersonnier ou Parsonnier.-Voir, Ă  Triage, la cit. [837] n°2 -1989, p.239,sous fig... Les Comparsonniers pouvaient ĂȘtre au nom-bre de 3 dans les Mines d’une certaine taille,mais pas systĂ©matiquement dans toutes lesMines ... Leurs attributions apparaissent Ă :Comptage, MarĂ©chandage, Wardage, War-deur ... Les Comparsonniers, note A. BOUR-GASSER, Ă©taient le Wardeur, le Receveur desMines, parfois appelĂ© ContrĂŽleur des Mines,le Houtman (HĂŒtman) qu’on pourrait appelerMarĂ©chandeur (?).. Ce terme est Ă©galement employĂ© en Belgique, en1795, au sujet de ForĂȘts: "Lui et ses dits successeurs etayant cause seront tenus et obligĂ©s de prendre, avanttous autres Bois, les Bois et Charbons pour faire tra-vailler icelles Forges et Us. dans nos bois communsavec les Seigneurs Comparsonniers." [576] p.10.. Ce terme se rencontre sous diffĂ©rentes for-mes historiques qui sont regroupĂ©es dans letableau ci-aprĂšs, selon note M. BURTEAUX quia conduit cette Ă©tude ...

C O M P A R S - O N N I E R- - - P A R S - O N N I E R (1)C O M P E R S - O N N I E R (2)- - - P E R S - O N N I E R (3)

C O M P A R Á - O N N I E R (4)C O M P A R Ç - O N N I E R- - - P A R Á - O N N I E R (5)- - - P A R Ç - O N N I E RC O M P A R C H O N N I E R (7)- - - P A R C H O N N I E R (6)- - - P A R T I O N N I E R- - - P A R - - - - - I E R

(1) : selon les coutumes d'Angoumois et de Nevers;(2) : selon Insitutes coutumieres d'A. LOISEL;(3) : selon la coutume du Bourbonnois;(4) : correction de (2);(5) : selon le droit civil de Normandie;(6) : selon la coutume de l'Isle. (1) à (6) d'aprÚs [3356]à parÁonnier.(7) : à la Houillerie liégeoise.

COMPARTIMENT : ¶ À la Houillerie liĂ©-geoise, espace dĂ©limitĂ© par une cloison.-Voir, Ă  Compartimint, la cit. [1750].. "Le Puits d'Extraction ou le Puits d'AĂ©rageest souvent divisĂ© en Compartiments, mais lemot Compartimint ne s'emploie guĂšre dans cecas." [1750] Ă  ... COMPARTIMINT. ¶ Au H.F., dans une Épuration Ă©lectrique parvoie sĂšche, unitĂ© d’un Caisson isolable parune Cloche d’isolement ... -Voir, Ă  Balayage,la cit. [135] p.135.. Dans le systĂšme d’Épuration Ă  sec HALBERG-BETH, nom de la cellule Ă©lĂ©mentaire de tra-vail ... -Voir, Ă  ProcĂ©dĂ© HALBERG-BETH, lacit. [51] n°121, p.24/5 & schĂ©ma p.38/39.

COMPARTIMENT À COKE : ¶ À la Co-kerie, exp. syn. de Four Ă  Coke.. ”Une Batterie de Fours Ă  Coke peut contenirplus de 40 Compartiments Ă  Coke doublĂ©s dematĂ©riaux RĂ©fractaires sĂ©parĂ©s par des chemi-nĂ©es de rĂ©chauffe appelĂ©es Tubes Ă  fumĂ©e.”[3693]

COMPARTIMENT D'AÉRAGE : ¶ Syn.:Goyot, -voir ce mot, ainsi que Compartimentde service.

COMPARTIMENT DE CIRCULATION :¶ Syn.: Goyot.

COMPARTIMENT DE LA CAGE : ¶ Exp.de l'Industrie miniÚre québécoise, in [448] t.I,p.21 ... -Voir: Compartiment, dans le sensd'espace délimité par une cloison, dans unPuits de Mine.

COMPARTIMENT DE SERVICE : ¶ Dansles Mines oĂč il n'existe qu'un seul Puits, cedernier, afin d'assurer Ă  la fois les fonctionsd'AĂ©ration et d'Extraction est partagĂ© vertica-lement par un Galandage en deux parties;l'une sert Ă  l'AĂ©rage ou Ă  la circulation duPersonnel: c'est le Goyot, -voir ce mot; l'autreest rĂ©servĂ©e Ă  l'Extraction, et est alors dĂ©si-gnĂ©e par l'expression Compartiment de servi-ce.. Par analogie, le Goyot est parfois dĂ©nommĂ©:Compartiment d'AĂ©rage et/ou Compartimentde service.

COMPARTIMINT : ¶ À la Houillerie liĂ©-geoise, "n.m. Compartiment dĂ©limitĂ© par unecloison dans un Chaffour, un Montage, etc.;syn. TrĂŽ, trou. Un 'Tchafor (Chauffour)' adeux Compartiments: 'li Compartimint al PĂźreou al Vonne (le Compartiment pour la pierreou le Charbon)' et 'li Compartimint d'comĂšrce(le Compartiment pour le passage)'. Un 'Ava-lemint (Avalement)' en a souvent trois: 'on poTrĂȘre les Vonnes Ăšt lĂšs Trigus ---; on d'co-mĂšrce et on po lĂšs Guidons (un pour extraireles Charbons et les dĂ©combres... un pour lepassage et un pour les tuyaux d'AĂ©ration."[1750]

COMPAS : ¶ "Instrument à deux branches mobilesservant à tracer des circonférences, ou à transporterdes longueurs." [308] ... Ce terme est parfois em-ployé pour désigner un dispositif comportant

Page 69: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 417 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

un angle variable.. À la fin du 19Ăšme s., dans une Cokerie, les"DĂ©fourneuses sont alimentĂ©es par la Vapeurdes ChaudiĂšres au moyen d'une Conduite pas-sant le long des Fours, que l'on raccorde auxDĂ©fourneuses au moyen de tuyaux articulĂ©sformant Compas." [2472] p.470.. Outil du Serrurier ... "L’Artisan usait --- d’une sĂ©riede Compas: grand Ă  pointes droites, double et d’épais-seur, ou spĂ©cialement rĂ©glĂ© pour les Forures.” [438]4Ăšme Ă©d., p.278.

ïżœïżœ LA RONDE DES COMPAS ...ïżœ COMPAS À BALUSTRE ... "Plus moderne que le CompasĂ  Cheveu, ou Ă  Pompe, il est d’une grande prĂ©cisiongrĂące Ă  sa vis de rĂ©glage entre les branches." (1) p.135.ïżœ COMPAS À CALIBRER ... Outil du Tonnelier.. “Le Compas Ă  calibrer que l’on dĂ©signe souvent sousle nom de MaĂźtre Ă  danser, se compose de 2 branchesen mĂ©tal rĂ©unies par une charniĂšre comme dans lecompas de division ---.” [2923] p.71/72.ïżœ COMPAS À CHEVEU ... "DĂšs 1700, on vit apparaĂźtre desCompas Ă  cheveu encore appelĂ©s Compas Ă  ressort.Sur l’une des branches, la pointe est maintenue par unressort et le rĂ©glage prĂ©cis de l’ouverture s’effectue aumoyen d’une petite vis, de façon Ă  pouvoir mesurer Ă un cheveu prĂšs." (1) p.128.ïżœ COMPAS À COULISSE ... "Compas en forme de U. Labarre est graduĂ©e, ce qui permet Ă  l’utilisateur de me-surer une dimension avec parfois une trĂšs grande prĂ©-cision lorsqu’il est Ă©quipĂ© d’un Vernier." [3069] n°4 -2001, p.133.ïżœ COMPAS ANTHROPOMÉTRIQUE ... "Il est utilisĂ© par lesmĂ©decins-lĂ©gistes, obstĂ©triciens, gardiens de prison.C’est un Compas d’épaisseur dont l’extrĂ©mitĂ© desbranches est munie de petites boules pour Ă©viter deblesser, car ils servent Ă  mesurer certaines parties ducorps humain." (1) p.144.ïżœ COMPAS À POINTES SÈCHES ... "Ses branches se termi-nent par une pointe gĂ©nĂ©ralement en acier. Il sert autraçage sur des matĂ©riaux durs tels que la pierre, latĂŽle, le bois le cuir ---.” (1) p.133.ïżœ COMPAS À POMPE ... "De la mĂȘme famille que le Com-pas Ă  cheveu." (1) p.128.ïżœ COMPAS À PORTE CRAYON ... -Voir: Compas droit.ïżœ COMPAS À RECENTRER ... "Il permet, grĂące Ă  divers us-tensiles de se recentrer Ă  partir de trous pouvant avoirun Ø de 8 Ă  24 cm." (1) p.140.ïżœ COMPAS À RESSORT ... "De la mĂȘme famille que leCompas Ă  cheveu ou le Compas Ă  pompe." (1) p.128. ...Également: n°342(2) Cïżœïżœïżœ droits (6 modĂšles) & n°343(2)

Cïżœïżœïżœ d’épaisseur (6 modĂšles) ... Ce Compas est utilisĂ©par les Tourneurs(3).Loc. syn.: Compas millimĂ©trique(3).ïżœ COMPAS À RONDELLES ... Outil du bourrelier.. “Autre Outil Ă  dĂ©couper, le Compas Ă  rondelles pouressieux de voitures. Les rondelles qu’il produit doi-vent, en effet, Ă©viter la dĂ©perdition d’huile que renfer-me la boĂźte de roue, et il est indispensable de les tran-cher avec prĂ©cision dans du cuir Ă©pais et dur.” [438]4Ăšme Ă©d., p.417.-Voir: Compas (de bourrelier).ïżœ COMPAS À TÊTE ... "VariĂ©tĂ© de Compas Ă  pointe sĂšchedont l’extrĂ©mitĂ© de l’une des branches est garnie d’uncĂŽne, ce qui permet de pouvoir tracer un cercle Ă  partird’un trou dĂ©jĂ  existant en Ă©tant sĂ»r que ce cercle seracentrĂ© sur le centre du trou." (1) p.140.ïżœ COMPAS À TROIS BRANCHES ... "Ces Compas existentdepuis plusieurs siĂšcles et permettent de reproduire desplans ou cartes par triangulation." p.135.ïżœ COMPAS À VERGE ... "La verge Ă©tant une Barre pouvantatteindre plusieurs mĂštres; il (le Compas) permet detracer de trĂšs grands cercles ou repĂ©rer et comparer degrandes dimensions." (1) p.133.ïżœ COMPAS BOURGUIGNON ... Outil de tonnelier.Loc. syn.: Compas de tonnelier.. ”Compas bourguignon servant Ă  tracer les fonds destonneaux.” [3988] n°19 p.29, en lĂ©g. d’une photo.ïżœ COMPAS DE BIJOUTIER, DE JOAILLIER ... "Il sert Ă  mesurerde petites piĂšces comme les perles, les pierres prĂ©cieu-ses ---. Pour cela, ce Compas fonctionne comme unepince et permet de mesurer des Ă©paisseurs au vingtiĂš-me ou au dixiĂšme de mm. Le rĂ©sultat se lit directementen face d’une aiguille sur un cadran ou sur un arc gra-duĂ©." (1) p.142.ïżœ COMPAS DE BOURRELIER ... "Il set Ă  graver une rainuredans le cuir parallĂšlement au bord et Ă  distance fixe dĂ©-terminĂ©e par l’ouverture du Compas. C’est dans cetterainure que le bourrelier effectuera la couture ---. UnmĂȘme genre de Compas sert Ă  dĂ©couper des rondellesde cuir." (1) p.142.-Voir: Compas Ă  rondelles.. Il est utilisĂ© pour fendre le cuir Ă  une largeur constan-te, grĂące Ă  la rĂšgle graduĂ©e qui s’y trouve incorporĂ©e ...2 pointes en acier que l’on peut rĂ©gler chacune Ă  l’aided’une vis, sont fixĂ©es sur une rĂšgle graduĂ©e. La pointela plus grande est munie d’une poignĂ©e transversale de

15 cm de long, en bois -19Ăšme s.-, d'aprĂšs [2682] t.1,p.110.ïżœ COMPAS DE CHAUDRONNIER ... Outil qui permet de me-surer le diamĂštre intĂ©rieur d'un tube.. Dans une recherche d'ArchĂ©ologie miniĂšre, "les me-sures des Ø des Trous de Fleuret ont Ă©tĂ© effectuĂ©es auCompas de Chaudronnier." [3146] p.247, note 102.ïżœ COMPAS DE FORGE ... Au 18Ăšme s., Outil "Ă  l'usage desSerruriers et autres Ouvriers; c'est un grand Compasordinaire dont on use pour prendre les longueurs sur leFer chaud." [64] III.760.b.ïżœ COMPAS DE MARÉCHAL-FERRANT ... "Ce Compas d’angu-lositĂ© permet de vĂ©rifier l’angle des sabots du cheval Ă Ferrer, cet angle devant ĂȘtre le mĂȘme Ă  droite et Ă  gau-che surtout pour les chevaux de concours hippiques."(1) p.141.Loc. syn.: Compas de pied.ïżœ COMPAS DE MARINE ... "Il permet de travailler sur lescartes marines. Certains de ces Compas Ă  pointes sĂš-ches ont la particularitĂ© de pouvoir se manipuler d’uneseule main grĂące Ă  la boucle formĂ©e par les branchesqui se croisent; ainsi le marin conserve son autre mainlibre, peut-ĂȘtre pour se tenir par grosse mer." (1) p.141.ïżœ COMPAS D’ÉPAISSEUR ... Compas, "Ă  branches recourbĂ©espour mesurer le diamĂštre extĂ©rieur d'un corps ou le diamĂštreintĂ©rieur d'un tube, d'un cylindre." [308]-Voir: Compas Ă  ressort, Compas tout acier, au gaulois.. Au 19Ăšme s., lors du Forgeage d'une trĂšs grosse PiĂš-ce, "le chef est lĂ , prenant Ă  chaque instant la mesureavec son gigantesque Compas d'Ă©paisseur; Ă  sa voix lesOuvriers avancent ou reculent la PiĂšce, la tournent, laretournent; le Marteau Frappe des coups tantĂŽt vio-lents, tantĂŽt mesurĂ©s." [401] p.144.. Outil de mesurage du charron quĂ©bĂ©cois en particu-lier ... “Cet Outil (lui) permet de mesurer, puis de re-porter ailleurs, l’épaisseur d’une piĂšce de bois.” [100]p. 170.Syn. populaire: Galopin, in [100] p.170.ïżœ COMPAS DE PIED ... “Outil de MarĂ©chal-Ferrant servantĂ  mesurer prĂ©cisĂ©ment les angles de la corne en FerrureorthopĂ©dique.” [3310] <marechal-ferrant-gaspar.com/spip.php?article3> - DĂ©c.2009.Loc. syn.: Compas de MarĂ©chal-Ferrant.ïżœ COMPAS DE PROTHÉSISTE DENTAIRE ... "Il sert Ă  vĂ©rifierl’épaisseur de mĂ©tal des couronnes qu’il fabrique." (1)

p.141.ïżœ COMPAS D’ÉTABLI ... Au 18Ăšme s., Outil.. "Les Serruriers en ont d'autres (Compas) de diffĂ©ren-tes grandeurs, qu'ils appellent Compas d'Ă©tabli." [64]III.760.b.ïżœ COMPAS DE TONNELIER -DIT ‘BOURGUIGNON’ ... "Il sert Ă tracer les fonds de tonneaux. C’est un Compas Ă  poin-tes sĂšches. Il -le tonnelier- l’ouvre Ă  peu prĂ©s au rayonjugĂ© nĂ©cessaire et vĂ©rifie, en reportant six fois cette ou-verture de suite Ă  l’intĂ©rieur de la rainure; lorsque ausixiĂšme report la pointe vient se loger exactement aupoint de dĂ©part, le rayon est dĂ©terminĂ©." (1) p.138.Loc. syn.: Compas bourguignon.ïżœ COMPAS DE VITRIER ... "Il permet au vitrier de dĂ©cou-per des disques dans une plaque de verre ou d’y fairedes trous circulaires. Il est du genre Compas Ă  Vergechez qui la pointe Ă  centrer est remplacĂ©e par une ven-touse et celle Ă  tracer par une molette pour inciser leverre." [3069] n°4 -2001, p.138.ïżœ COMPAS D’INTÉRIEUR ... Exp. relevĂ©e sur INTERNET ...Peut-ĂȘtre (?), est-ce une loc syn. de Compas MaĂźtre deDanse et Compas de Chaudronnier.ïżœ COMPAS DOUBLE ... "Il est utilisĂ© pour mesurer les ØextĂ©rieurs d’un pied de lampe ou d’une balustre d’esca-lier; mais il est aussi transformable en Compas d’intĂ©-rieur quand l’objet tournĂ© est creux comme un saladierou une Ă©cuelle." (1) p.137.ïżœ COMPAS DROIT ... Forme la plus simple et la plus clas-sique du Compas. Les deux branches sont droites.-Voir: Compas Ă  ressort, Compas tout acier, au gaulois.. Compas droit Ă  pointes ... -Voir aussi: Cïżœïżœïżœ Ă  pointessĂšches ... On trouve sous cette appellation: n°340(2)

Cïżœïżœïżœ Ă  porte-crayon Ă  1/4 de cercle (4 modĂšles) &n°341(2) Cïżœïżœïżœ 2 pointes rapportĂ©es (4 modĂšles).ïżœ COMPAS FORESTIER ... "Pied Ă  coulisse qui sert Ă  mesu-rer le Ø des troncs d'arbres Ă  hauteur d'homme." [4176]p.381, Ă  ... COMPAS.ïżœ COMPAS MAÎTRE DE DANSE ... n°344(2) ...

- Loc. syn.: MaĂźtre Ă  danser ou MaĂźtre de danse.- Il a les jambes de danseur et les bras droits.- UtilisĂ© par les tourneurs pour mesurer l’intĂ©rieur et

l’extĂ©rieur ... Peut-ĂȘtre (?), est-ce une loc syn. de Com-pas de Chaudronnier et de Compas d’intĂ©rieur.. Compas MaĂźtre de danse Ă  huit chiffres ... n°345(2) ...Peut-ĂȘtre (?) pour horloger(3) ... L'exp. ‘MaĂźtre dedanse Ă  huit chiffres’ est probablement, selon G.-D.HENGEL, une dĂ©formation d'Ă©criture, pour ‘MaĂźtre dedanse huit de chiffre’, puisque ce Compas entre dans lafamille des MaĂźtres Ă  danser.

- Loc. syn.: Huit de chiffres, -voir cette exp..ïżœ COMPAS MILLIMÉTRIQUE ... Loc. syn. de Compas Ă  res-sort.

ïżœ COMPAS SPHÉRIQUE ... Au 18Ăšme s., "on se sert de cetinstrument pour prendre les diamĂštres, l'Ă©paisseur, oule calibre des corps ronds ou cylindriques; tels que desCanons, des Tuyaux, etc. Ces sortes de Compasconsistent en quatre branches assemblĂ©es en un centre,dont deux sont circulaires, et deux autres plates, unpeu recourbĂ©es par les bouts. Pour s'en servir, on faitentrer une des pointes plates dans le Canon, et l'autrepar dehors; lesquelles Ă©tant serrĂ©es, les deux pointesopposĂ©es marquent l'Ă©paisseur." [64] III.757.a.ïżœ COMPAS TOUT ACIER, AU GAULOIS: n°336(2) Cïżœïżœïżœ droitstige carrĂ©e & 2 fins (7 modĂšles), n°337(2) Cïżœïżœïżœ droitstige ronde fins (7 modĂšles), nš°338(2) Cïżœïżœïżœ droits 1/4 decercle (10 modĂšles) & n°339(2) Cïżœïżœïżœ d’épaisseur 1/4 decercle (7 modĂšles).(1) Selon recueil de B.BATTISTELLA, in [3069] n°4 -2001,p.137 Ă  144 ...(2) Selon liste d’Outils relevĂ©e par R. SIEST, in [4648] sousla rĂ©f. n°336 Ă  343 ...(3) Selon note de L. CHIORINO -Mars 2010. ...COMPAS : On lui Ă©carte les jambes pour obtenir desronds. Michel LACLOS.

COMPASSAGE : ¶ "n.m. Action de Compasser (-voir ce mot) le Canon d'une arme Ă  feu.” [763] p.65.

COMPASSER : ¶ “v.tr. Armur. VĂ©rifier l'Ă©paisseurdu Canon d'une Arme Ă  feu au moyen d'un compasspĂ©cial Ă  grandes branches." [763] p.65.

COMPEDES : ¶ “n.m.pl. Fers(2) pour attacher les pieds desprisonniers. Inv. chĂąt. de SALON(1) -1341.” [5287] p.111 ...(1) Il s’agit trĂšs vraisemblablement de SALON-de-Provence13300 (la dĂ©signation provençale est du 20Ăšme s.) et du chĂą-teau appelĂ© actuellement l’EmpĂ©ri, car il servit de rĂ©sidenceaux empereurs romains-germaniques Ă  l’époque oĂč ils possĂ©-daient la Provence ... En outre l’auteur P. CHARRIÉ est ar-dĂ©chois et SALON-de-Provence est la premiĂšre ville Ă  la-quelle on pense en entendant ‘Salon’(3) ... (2) Ce mot estabusif, car l’inventaire prĂ©cise: It. compedes fusteos; compe-des, -voir; Étym, ci-aprĂšs; fusteos = en bois (de l’oc. fusta =poutre, barre de bois
 du latin fustis, mĂȘme sens) = Ă SALON, ce sont donc des ‘Fers en bois !’(3) ... (3) ... selonnote de M. WIÉNIN -Avr. 2014◊ Étym. ... “Terme latin, Compedes, ium, ibus, pl. entraves,liens pour les pieds.” [889] Ă  ... COMPES.

COMPENSATION : ¶ Au H.F., action entre-prise pour stabiliser le fonctionnement lorsd'une modification importante des conditionsde Marche.. “L'expĂ©rience des pays europĂ©ens a montrĂ©que, gĂ©nĂ©ralement, le dĂ©veloppement de latechnologie avec des Mises au mille de Char-bon pulvĂ©risĂ© Ă©levĂ©es -150-200 kg/Tf et plus-s'est dĂ©roulĂ©e avec un rĂ©gime de forte Com-pensation(1).” [5404] p.2 ... (1) En particulierĂ©lĂ©vation de la tempĂ©rature du Vent et/ou En-richissement du Vent en OxygĂšne, pour limi-ter la baisse de la tempĂ©rature de flamme,note M. BURTEAUX -Juin 2014. ◊ Étym. ... “Provenç. compensacio; espagn. compen-sacion; ital. compensazione; du latin compensationem,de compensare, compenser.” [3020]

COMPENSATEUR : ¶ Manchette mĂ©tallique, com-portant des ondes, destinĂ©e Ă  neutraliser les dilatationsd'une Conduite.Loc. syn.: Onde de dilatation.◊ Étym. ... Compenser, d'aprĂšs [3020] et pour com-penser: ”Provenç. compensar, compessar; espagn.compensar; ital. compensare, du lat. compensare, decom, et pensare, peser.” [3020]

COMPENSATEUR À DISQUE : ¶ Au dĂ©but du20Ăšme s., au H.F., dispositif entiĂšrement mĂ©tallique in-stallĂ© sur une Conduite pour en permettre la dilatation,d'aprĂšs [1599] p.324.

COMPENSATEUR À PRESSE-ÉTOUPES : ¶ AudĂ©but du 20Ăšme s., au H.F., dispositif installĂ© sur uneConduite pour en permettre la dilatation, d'aprĂšs[1599] p.324.

COMPENSATEUR RECTANGULAIRE : ¶ Typede Compensateur dont l’aspect extĂ©rieur et la sectionde passage sont ... rectangulaires ... Certains de ces or-ganes mĂ©caniques sont montĂ©s dans l’Épuration desGaz de H.F. afin d’absorber les vibrations entraĂźnĂ©espar le passage du Gaz au niveau du Laveur, principale-ment, selon note de F. SCHNEIDER.. À propos des H.Fx de PATURAL, Ă  HAYANGE, onrelĂšve: “‘Chaque Laveur de H.F. contient un Compen-sateur rectangulaire. Il sert Ă  absorber les vibrationscausĂ©es par les changements de vitesse des Gaz pas-sant dans le Laveur ---. (Devant les difficultĂ©s de tenueen service, et aprĂšs recherches du C.Q.): ‘Nous avons

Page 70: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 418 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

finalement trouvĂ© notre bonheur chez un fabricant deSARREBOURG. SAPRODI nous a proposĂ© un Compen-sateur en inox ayant les caractĂ©ristiques techniques quenous souhaitions: des ondes plus larges, permettant lesrĂ©parations, et des angles arrondis’ ---. ‘Cela fait main-tenant 11 mois qu’il tient le coup malgrĂ© les vibrationset les chocs permanents’.” [694] n°23 -Mars 2003,p.165.

COMPERSONNIER : ¶ Au 18Ăšme s., var. orth. deComparsonnier.. "n.m. pl. Sont ceux qui tiennent ensemble un mĂȘmetenement(1) ou domaine, Ă  la charge d'une redevanceenvers le seigneur, pour laquelle ils sont obligĂ©s soli-dairement." [64] ... (1) "Terre tenue moyennant redevance -vx-." [308]◊ Étym. ... ”Com et l'anc. franç. Parsonier, celui quiest partageant; de l'anc. franç. Parson, partage, du lat.partitionem, de partiri, partager.” [3020].

COMPÉTENCES AU PLUS PRÈS DU TERRAIN :¶ -Voir: C.P.P.T..

COMPLAINTE EN SOL MINEUR : ¶ Roman sousforme de lettres dĂ©crivant la vie d’un travailleur italienimmigrĂ© venu, au dĂ©but du 20Ăšme s., dans les Minesde Fer de Lorraine -biblio [1410]-.. “Le 4 DĂ©c. 1993, jour de la Ste-BARBE, la rĂ©dactionitinĂ©rante du RÉPUBLICAIN LORRAIN entamait une ba-lade Ă  travers la Lorraine et son glorieux passĂ© FerrifĂš-re. 15 Ă©tapes riches en Ă©motion et en rencontres pourles journalistes du R.L. et pour Sylvain DESSI et SergeTRUBA, auteurs du livre Complainte en Sol Mineur -Ă©d. Serpenoise-.” [21] Vend. 25 FĂ©v. 1994, p.4.

COMPLET : ¶ -Voir: C’est complet.

COMPLEXE : ¶ À la Mine, ensemble de 2Couches et de leur Intercalaire, exploitĂ©s glo-balement ... VoilĂ  pourquoi les Hauts-Fournistes Ă©taient parfois Ă©tonnĂ©s de sortir deleurs Casseroles PLUS de Laitier que de Fonte !. À HAYANGE, cela concernait la Couchegrise et la Couche jaune principale, selonsouvenir de Cl. LUCAS.¶ Terme employĂ© pour dĂ©signer un ens. d’in-stallations concourant au mĂȘme objectif.-Voir: Complexe industriel et complexe mi-nier.ïżœ Au H.F., c’est l’appareil lui-mĂȘme et les an-nexes nĂ©cessaires Ă  son fonctionnement.. À ESCH-BELVAL, Luxembourg: “ComplexeH.F.A.” [5042] p.9, lĂ©g. d’une photo.◊ Étym. d’ens. ... “Espagn. complexo ital. complesso;du lat. complexus, entrelacĂ©, de complectere, de cum,avec, et plectere, plier.” [3020]

COMPLEXE DE FER : ¶ “Combinaisons oĂč lele Fer n’est pas ionisĂ© et oĂč il figure Ă  l’état d’anioncomplexe.” [3889] p.12.. “Complexes du Fer ... a) Les Ferrates du typeFeOH4H2 sont trĂšs instables. leur principal intĂ©rĂȘt con-siste consiste dans leur analogie avec les chromates etles manganates. // b) Mentionnons le Fluorure quidonne avec celui du Sodium un Fluorure doubleF3Fe,3FNa ou F6FeNa3, oĂč FeF6 reprĂ©sente un anioncomplexe. Ce comportement rapproche le Fer del’Aluminium qui donne la cryolithe F3Al, 3FNa. // c)Beaucoup plus importants sont les Cyanures obtenuspar action du cyanure de potassium sur les Sels de Fer:KCN + SO4Fe ---> Ferrocyanure qui est le sel de po-tassium de l’acide Fe(CN)6H4 // KCN + (SO4)3Fe2 --->Ferricyanure qui est le sel de l’acide Fe(CN)6H3 ---. //Les Ferrocyanures ont un trĂšs grand intĂ©rĂȘt en chimieanalytique, notamment pour la dĂ©tection histologiquedu Fer dans les tissus. Le Ferrocyanure ou Cyanurejaune en prĂ©sence d’un Sel Ferrique donne en effetnaissance Ă  du Ferrocyanure Ferrique ou Bleu de Prus-se ---. // le Ferricyanure ou Cyanure rouge en prĂ©senced’un sel Ferreux donne un Ferricyanure double ferrico-potassique ou Bleu de TURNBULL.” [3889] p.13.

COMPLEXE DE RÉDUCTION : ¶ Grandrassemblement de Fours Ă  RĂ©duction directe.-Voir, Ă  Bas Fourneau Ă  Coupole, la cit.[1720] p.184.

COMPLEXE INDUSTRIEL : ¶ “Ensemble indus-triel dont les parties concourent Ă  une production parti-culiĂšre.” [206]ïżœ ... minier .... “Le Gd-HORNU -prov. de Hainaut, Belgique- est unancien complexe industriel minier reprĂ©sentatif de laRĂ©volution industrielle. // ÉrigĂ© entre 1810 & 1830,

par Henri DE GORGE, Capitaine d’Industrie d’originefrançaise, il constitue un vĂ©ritable projet de ville, ex.unique d’urbanisme fonctionnel sur le continent euro-pĂ©en au dĂ©but de la grande Ăšre d’industrialisation. //Pour concrĂ©tiser son rĂȘve ambitieux, H. DE G. fait ap-pel Ă  un architecte de talent B. RENARD ---. // Cons-truit dans le goĂ»t nĂ©o-classique le Gd-HORNU com-prend les ateliers & bureaux, le Coron --- de quelque450 maisons et la rĂ©sidence des administrateurs ---. LeCharbonnage reste en activitĂ© jusqu’en 1954. Aujour-d’hui propriĂ©tĂ© de la Province de Hainaut, le Gd HOR-NU dĂ©veloppe un projet contemporain qui concilie laculture, le tourisme, la technologie et la prospective“[2429]ïżœ ... sidĂ©rurgique ...Syn.: Groupe.-Voir: Complexe sidĂ©rurgique.

COMPLEXE MINIER : ¶ “Ens. d'industries (MiniĂš-res) concourant Ă  une production particuliĂšre.” [PLI] ...Il peut regrouper, ajoute J.-P. LARREUR, en plus desinstallations nĂ©cessaires Ă  l’Exploitation, d’autres Ate-liers et Us. orientĂ©s vers la transformation et la com-mercialisation des Produits: Chemin de Fer, Lavoirs,Cokeries et AgglomĂ©rations, Centrales thermiques (Ă  laMine de Charbon), Us. d’enrichissement (Ă  la MinemĂ©tallique), Terrils et Us. de valorisation des Copro-duits (Briqueteries par ex.), Us. chimiques, etc..-Voir: Jour, au sens minier.-Voir: ActivitĂ© miniĂšre, Exploration, Gisement minier,Mise en valeur, in [3286].-Voir, Ă  Patrimoine mondial, la cit. [21] du Mar. 18.12.2001, p.34.

COMPLEXE NANOMÉTRIQUE FER/ZINC : ¶Corps contenant du Fer et du Zinc et de dimensions na-nomĂ©triques.. “Des Complexes nanomĂ©triques Fer/Zinc peuventconduire Ă  amĂ©liorer des vĂ©gĂ©taux comme le fromentet le riz, en augmentant leur Teneur en Fer et en Zinc.”[2643] <News Media SAS> -2010.

COMPLEXE ORGANO-FERRIQUE : ¶ Combinai-son d’un corps organique et d’un sel Ferrique.. ”Les sols et les sĂ©diments renferment des bactĂ©riesaĂ©ro-anaĂ©robies et anaĂ©robies qui en absence d'oxygĂš-ne, utilisent soit des mĂ©canismes de Fermentation, soitdes mĂ©canismes de respiration anaĂ©robie pour rĂ©duiredes accepteurs d'Ă©lectrons organiques ou inorganiquesautres que l'oxygĂšne tels que FeIII, MnIV ---. Des com-munautĂ©s importantes de bactĂ©ries rĂ©duisant le Fer Fer-rique soluble -complexes organo-ferriques- et solide -hydroxydes, oxyhydroxydes Ferriques- ont Ă©tĂ© misesen Ă©vidence dans des sĂ©diments, des eaux, divers typesde sols.” [3837] Contribution de Jacques BERTHELINet alii, UHP NANCY I.

COMPLEXES π DU FER : ¶ Ce sont, en particulier,les Fers carbonyles: Fe (CO)5 et Fe2(CO)9, composĂ©sdu MĂ©tal ‘Fer’ et du Monoxyde de Carbone, d’aprĂšs[3539] le 09.04. 2004.

COMPLEXE SIDÉRURGIQUE : ¶ Complexe in-dustriel vouĂ© Ă  la SidĂ©rurgie.-Voir, Ă  Fourneau Ă  Couler les Gueuses, lacit. [1684] n°29 -DĂ©c. 1996, p.53.. À propos de l’Us. de VÖLKLINGEN, classĂ©e au Patri-moine mondial de l’UNESCO, on relĂšve: “Le Com-plexe sidĂ©rurgique dĂ©fie l’imagination rappelant d’unemaniĂšre troublante le film Brasil de Terry GILLIAM:les bĂątiments s’imbriquent les uns dans les autres dansune bataille pour la survie, nourris par la route, le che-min de Fer et le fleuve, les cheminĂ©es en brique lan-cent des dĂ©fis au ciel et les H.Fx, tapis derriĂšre destuyauteries labyrinthiques semblent assoupis, ne cra-chant ni acier (! lire Fonte, bien sĂ»r !), ni poussiĂšre ...”[22] du Vend. 27.08.1999.

COMPLEXE USINIER : ¶ Syn.: Complexe sidĂ©rur-gique.. À propos d’une Ă©tude sur le Sud-Ardenne et laGaume, on peut noter: “Il existait deux types d’Exploi-tations de l’Énergie hydraulique: d’une part la dĂ©riva-tion qui convenait surtout pour de petites Usines ou desÉtablissements implantĂ©s sur un cours d'eau au dĂ©bitrapide et rĂ©gulier, d’autre part la Retenue des eaux enamont du Complexe usinier, dispositif le plus frĂ©quenten Luxembourg (belge).” [1821] p.35.

COMPORTEMENT DYNAMIQUE : ¶ Réactiond'un appareil à Marche continue lors de régimes varia-bles dans le temps.. "Le problÚme du Comportement dynamique n'est pasparticulier au domaine du H.F.. Il se pose pour tout ré-acteur ---. Une voie d'études consiste en une applica-tion des méthodes développées par la théorie des systÚ-mes asservis. Celle-ci s'est montré particuliÚrement

fructueuse dans le cas du H.F.." [3359] p.727.

COMPORTEMENT HYDRIQUE : ¶ ManiĂšre dontun corps se comporte en prĂ©sence d’eau.-Voir: Potentiel hydrique.

COMPOSANT SECONDAIRE : ¶ Dans un Mineraide Fer, corps dont la Teneur est faible, et gĂ©nĂ©ralementinfĂ©rieure Ă  1 %.. Dans un Minerai des Monts Appalaches (Pennsylva-nie, USA), "l'analyse d'un Échantillon --- rĂ©vĂšle lescomposants secondaires suivants dans le Minerai:Oxyde de potassium K2O: 0,30 %; Oxyde de titaniumTiO2: 0,18 %; Oxyde de chrome Cr2O3: 0,002 %; Oxy-de de vanadium V2O3: 0,04 %; Nickel Ni: 0,02 %; An-hydride sulfurique SO3: 0,26 %; Anhydride phospho-reux P2O5: 1,47 % -P: 0,64 %-." [2210] p.74/5.

COMPOSÉ DE HÄGG : ¶ Sorte de Carbure de Fer.. ”Il existe d’autres Carbures de Fer, comme le Carbu-re de Fer Fe5C2 -ComposĂ© de HÄGG- dont la structureest dĂ©rivĂ©e de celle de la CĂ©mentite, ainsi que le com-posĂ© mixte, le carbonitrure Fe2(NC) de structure hexa-gonale.” [1622] p.86/87.

COMPOSÉ D’INSERTION : ¶ En matiĂšrede Produits RĂ©fractaires, combinaison chimi-que qui se forme au coeur de la masse, paraction sur le matĂ©riau RĂ©fractaire de produitsgazeux qui ont pĂ©nĂ©trĂ© dans les pores. Si levolume de ce composĂ© est supĂ©rieur Ă  celuidu matĂ©riau qu'il remplace, on risque l'Ă©clate-ment ou la dĂ©sagrĂ©gation de la MaçonnerieRĂ©fractaire, selon note de M. BURTEAUX.. À propos de la RĂ©fection du H.F. P3 de PA-TURAL, J. SARRE commente l’état du CreusetĂ  l’ArrĂȘt: "État de la Sole du Creuset: rangĂ©ede Carbone rep. ‘C’ a montĂ© de 80 mm. LeGraphite rep. ‘A’ & ‘B’ a gonflĂ© et a provo-quĂ© la dislocation du Carbone rep. ‘C’. —Pourquoi ... Étude du CIREP en liaison avec lasection Recherche de la FacultĂ© de NANCY ...Durant la Marche du H.F., il y a eu rĂ©actiondu Graphite avec les Alcalins en atmosphĂšrenon oxydante pour former des ComposĂ©sd’insertion du type KC24 Ă  des tempĂ©raturesde l’ordre de 400 °C, mais sans dommage du-rant la Marche. // L’eau d’Extinction dĂ©stabi-lise ces ComposĂ©s d’Insertion et provoqueune exfoliation du Graphite -+ 10 %- avec dĂ©-gagement d’H2: K + H2O ---> KOH + 1/2 H2.”[8] Comm. Fonte du 06.02.1987, p.4.

COMPOSÉ DU FER : ¶ VoilĂ  comment, au milieudu 19Ăšme s., Ă©taient prĂ©sentĂ©s les 12 ComposĂ©s du Fer-et quelques ajouts-, d’aprĂšs [372] Ă  ... FER.

1Âș Chlorure Ferreux, FeCl2.2Âș Chlorure de Fer hydratĂ©.3Âș Chlorure Ferrique, Fe2Cl6.4Âș Chlorure Ferrique hydratĂ©.5Âș Oxychlorure Ferrique.6Âș Bromures de Fer: FeBr2, Fe2Br6.7Âș Fluorures de Fer: FeFl2, Fe2Fl6.8Âș Hydrure de Fer.9Âș Iodures de Fer: FeI2, Fe2I6.10Âș Oxydes de Fer: FeO, Fe2O3, Fe3O4.- Sels Ferreux.- Sels Ferriques.11Âș Sulfures de Fer: FeS, Fe2S3, FeS2.12Âș SĂ©lĂ©niure de Fer.- Phosphores de Fer.- Fer titanĂ©, -voir cette exp..

-Voir: Combinaison du Fer.

COMPOSÉ FERREUX : ¶ "Les ComposĂ©s Ferreuxsont essentiellement constituĂ©s par du Fer associĂ© avecun certain nombre de mĂ©talloĂŻdes ou de MĂ©taux -Carbone, Silicium, Soufre, Phosphore, ManganĂšse,chrome, tungstĂšne, Aluminium, Nickel, etc.- en pro-portions trĂšs faibles, mais dont la prĂ©sence suffit nĂ©an-moins pour modifier considĂ©rablement les propriĂ©tĂ©sdu produit." [1474] p.99.

COMPOSÉ FLUORÉ DU FER : ¶ Combinaison deFer, de fluor et d’un autre Ă©lĂ©ment.. "Deux nouveaux composĂ©s fluorĂ©s du Fer divalent etdu potassium: K2FeF4 et K3Fe2F7. Publication de R. DEPAPE.” [4213]

COMPOSÉ INTERMÉTALLIQUE : ¶ Combinai-son dĂ©finie entre deux mĂ©taux.. "L'addition d'Ă©lĂ©ments d'Alliages peut donner lieu ---Ă  la production -lorsque la Teneur en Ă©lĂ©ment d'Alliage

Page 71: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 419 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

est élevée- des composés intermétalliques avec le Fer,par ex. FeCr (avec le chrome), Fe3W2 (avec le tungstÚ-ne), Fe3Mo2 (avec le molybdÚne), FeV (avec le vana-dium), Fe2Si2 et FeSi2 (avec le Silicium), etc." [2251]p.340.

COMPOSÉ ORGANIQUE VOLATIL : ¶ Sigleusuel: C.O.V. ... -Voir, Ă  Pollution, le tableau extrait de[3693].

COMPÔSICION : ¶ À la Houillerie liĂ©geoi-se, "n.f. composition, d'une Couche entre Toitet Mur, Ă©tat des diffĂ©rents Lits qui composentla Couche. 'Ine bĂšle CompĂŽsicion (une bellecomposition)'." [1750]

COMPOSITE : ¶ Pour les archĂ©ologues, Al-liage de Fer et Carbone qui comprend des in-clusions de Scories, d’aprĂšs [3841]Contribution de V. SERNEELS.◊ Étym. ... ”Lat. compositus, participe passĂ© de com-ponere, de com. et ponere, mettre.” [3020]

COMPOSITE FER-ACIER : ¶ Assemblage de Feret d’acier ... -Voir: Outil composite Fer-acier.

COMPOSITION : ¶ À la Houillerie liĂ©geoi-se, nature d'une Couche ... -Voir, Ă  CompĂŽsi-cion, la cit. [1750].¶ Au H.F., loc. syn.: Composition de la char-ge.. À la fin du 16Ăšme s, on Ă©crit: "Tout l'art estdans le mĂ©lange des Minerais: il faut pourcela procĂ©der avec des compositions adĂ©qua-tes selon que le Minerai est froid ou chaud."[3146] p.293.¶ Pour RÉAUMUR, syn. de CĂ©ment, d'aprĂšs[1444] p.142.

COMPOSITION DE FER ET D’ACIER : ¶ Dansun Outil, assemblage de parties en Fer et de parties enAcier.-Voir, Ă  Poinçon d’effigie, la cit. [3190].

COMPOSITION (de la Charge) : ¶ AuH.F., cette exp. dĂ©signe la part -en t, kg ou %-des diffĂ©rents constituants de la Charge (parex.: x t de Calcaire, y t de Siliceux, z t d’Ad-ditions, ou x t d’AgglomĂ©rĂ©s, y t de Minerairocheux, z t de Pellets).SÆNS : Saint de bonne composition. Michel LACLOS.

COMPOSITION ÉLÉMENTAIRE : ¶ À la fin du19Ăšme s., en chimie, exp. syn. d'Analyse Ă©lĂ©mentaire.. "L'analyse chimique appliquĂ©e aux alliages peut dĂ©-terminer dans tous les cas leur Composition Ă©lĂ©mentai-re." [6] t.I, p.442.. La Composition Ă©lĂ©mentaire d'un Lignite toscansĂ©chĂ© Ă  100 °C est: C 55,37 %; H2 5,65 %; O2 30,83%; N2 2,15 %; Cendres 6 %, d'aprĂšs [2472] p.800.

COMPOSITION IMMÉDIATE : ¶ À la fin du19Ăšme s., en chimie, exp. syn. d'Analyse immĂ©diate.. La Composition immĂ©diate d'un Lignite toscan Ă l'Ă©tat naturel est: eau 40,5 %; MatiĂšres volatiles 31,6%; Carbone fixe 23,5 %; Cendres 4,4 %, d'aprĂšs[2472] p.800.

COMPOSITION MÉCANIQUE : ¶ Pourun Minerai en morceaux, exp. syn. de Granu-lomĂ©trie.-Voir, Ă  Rocheux/euse, la cit. [3821].

COMPOSITION MINÉRALOGIQUE : ¶ Pour unMinerai de Fer, "l'ensemble des Teneurs en chacun(des) minĂ©raux ou associations d'Ă©lĂ©ments reprĂ©sentela composition minĂ©ralogique du Minerai." [2051] p.3.

COMPOSITION PÉTROGRAPHIQUE : ¶ En1995, c’est l’une des 3 caractĂ©ristiques de la Classifi-cation internationale des Charbons en Veine ... Elle“est exprimĂ©e en termes d’Analyse des Groupes deMacĂ©raux -V, L, I ---- dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment Ă  lanorme ISO 7.404-3, et complĂ©tĂ©e le cas Ă©chĂ©ant par unedescription visuelle des Lithotypes: lits brillants, litssemi-brillants et lits mats.” [2896] p.6.

COMPOSITION PHYSIQUE : ¶ Pour unMinerai en morceaux, exp. syn. de Granulo-métrie.

. ”La composition physique du Minerai GrillĂ©(de 14420 SOUMONT) offre: gros -de plus de35 mm- 80 %; moyen -entre 15 et 35 mm- 12%; menu -de moins de 15 mm- 8 %.” [3821]p.206.

COMPOUND : "adj. -m. angl. signifiant composé-.Se dit de certains organes ou appareils associés." [308]¶ TrÚs généralement, les Machines ditesCompound sont mues à la Vapeur et consti-tuées de deux Cylindres, dont l'un travaille enhaute pression et l'autre en basse pression ... -Voir: Compoundé, Machine compound (ac-cept. [308]), Machine d'Extraction Compound,Machine Soufflante Compound, Soufflantehorizontale Coumpond.¶ Pour JACQUET, Compound est syn. de Tan-dem ... -Voir: Machine Compound (accept.[121]).¶ Pour la Cokerie, -voir: Compound (chauffa-ge).

COMPOUND (Chauffage) : ¶ À la Cokerie,"possibilitĂ© de chauffer, Ă  l'aide de Gaz diffĂ©-rents, des Batteries Ă©quipĂ©es Ă  cet effet. CesGaz peuvent ĂȘtre: le Gaz de H.F., le Gaz deH.F. enrichi par du Gaz F.Ă  C. ou du G.N., leGaz F.Ă  C., le gaz de gazogĂšne, les gaz rĂ©si-duels de produits pĂ©troliers, le Grisou captĂ©dans la Mine ---." [33] p.99.

COMPOUNDÉ : ¶ On disait que deux Cylindres Ă Vapeur Ă©taient CompoundĂ©s quand la Vapeur agissaitsuccessivement dans ces Cylindres.. "Les Souffleries --- comportent deux Cylindres souf-flants montĂ©s respectivement en tandem sur les deuxcylindres de la Machine Ă  Vapeur, qui sont Compoun-dĂ©s, avec manivelles Ă  90°." [1500] p.19 ... La Machi-ne ainsi dĂ©crite, note M. BURTEAUX, est une MachineSoufflante compound.

COMPRESSE : ¶ Outil de Forge du 18Ăšmes., dont le mĂ©tal et l’usage sont mĂ©connus. ...Peut-ĂȘtre (?), est-ce une sorte de Tenaille, ouun syn. de Presse, suggĂšre M. BURTEAUX..-Voir, Ă  Inventaire, la cit. [3458] p.59 et notes130 & 133, p.80/81.

COMPRESSEUR : ¶ Au H.F., nom parfoisdonnĂ© Ă  la Machine Soufflante.-Voir Compresseur d’air.. “Le Vent ... Des Compresseurs ou Soufflan-tes fournissent l’Air injectĂ© sous pression auxTuyĂšres du H.F. ---.” [135] p.49.. “La pression du Vent SoufflĂ© aux TuyĂšresest obtenue par la compression de l’Air avantle Chauffage. Pour cela on utilise des Com-presseurs de 2 types:

- soit des Compresseurs à piston - mouve-ment alternatif-, actionnés par des Machines àVapeur ou des Moteurs à Gaz,

- soit encore des Compresseurs centrifugesactionnĂ©s par des Turbines Ă  Vapeur, Ă  Gazou par des moteurs Ă©lectriques.” [1511] p.67.¶ C'Ă©tait une sorte de Machine Ă  Cingler.. "Quand on veut Cingler une Masse de 500kg, le Pilon ne peut exprimer complĂštement laScorie; on emploie des Compresseurs, formĂ©sde trois Cylindres horizontaux cannelĂ©s, dontl'un est excentrĂ©, et peut se rapprocher Ă  vo-lontĂ© des deux autres, et alternativement:quand il se rapproche, il resserre la Masse pĂą-teuse contre les deux autres Cylindres quil'obligent Ă  tourner, et un Pilon horizontal,lancĂ© par la Vapeur entre les trois Cylindres,vient comprimer le MĂ©tal pĂąteux contre uneEnclume fixe; la Scorie s'Ă©coule Ă  la maniĂšrede l'eau d'une Ă©ponge." [1514] p.262. ¶ "Machine thermique ---, destinĂ©e Ă  comprimer l'airou tout autre Gaz." [33] p.99.-Voir: Compresseur Ă  Gaz.. Dans les Usines lorraines, le RĂ©seau d'Air comprimĂ©Ă©tait Ă  7 bars.ïżœ Classes ... "Les Compresseurs peuvent se classer parleur rĂ©gime de pression ---:

- 5 Ă  7 kg (environ 5 Ă  7 bars): Marteaux riveurs, bu-rineurs, Fouloirs, palans pneumatiques -pour Chau-

dronnerie, Fonderies- ---;- 7 Ă  10 kg (environ 7 Ă  10 bars): Compresseurs

pour Pilons pneumatiques, Presses Ă  Forger ---;- 100 Ă  250 kg (environ 100 Ă  250 bars): Compres-

seurs pour alimentation des postes de chargement delocomotives de Mine Ă  Air comprimĂ© ---" [2250]p.108/09.ïżœ Constructeur ... ATLAS COPCO, BORSIG, CRÉPEL-

LE, DUJARDIN, JOY, MESSIAN, RATEAU, SPIROS,WESPHALIA ...

COMPRESSEUR À CHOC : ¶ Ancien type de com-presseur d'air.. "Le Compresseur du Mt-CENIS (percement du tunnelde 1857 Ă  1871), dit Compresseur Ă  choc ou Presse hy-draulique Ă  air, Ă©tait mis directement en action par unechute d'eau de 26 m, et ressemblait davantage Ă  uneTrompe hydraulique qu'Ă  un engin minier; cet appareilprimitif Ă©volue rapidement vers le Compresseur Ă  Pis-ton liquide." [2748] p.149.

COMPRESSEUR À GAZ : ¶ À la Cokerie,machine destinĂ©e Ă  expĂ©dier le Gaz produitvers les utilisateurs.. À la Cokerie de SERÉMANGE, “le Compres-seur Ă  Gaz AERZENER est l’élĂ©ment centraldu dispositif de distribution du Gaz Cokerievers les UnitĂ©s Ă  froid de SOLLAC FLORANGE.Chaque heure de l’annĂ©e notre client attendde nous, entre 15 & 20.000 m3 de Gaz Ă©purĂ©,c’est dire l’intĂ©rĂȘt stratĂ©gique de cet Outil. LafiabilitĂ© de la Machine passe par un entretientriennal qui comprend la dĂ©pose du Compres-seur et sa rĂ©vision complĂšte par le construc-teur ---. La prĂ©cision demandĂ©e est telle quechaque Ă©lĂ©ment doit ĂȘtre ajustĂ© au 1/100Ăšmede mm, une prĂ©cision d’orfĂšvre pour un mas-todonte d’acier de plus de 8 t.” [675] n°76 -Oct. 1995, p.6.

COMPRESSEUR À MOULES FERMÉS : ¶ Au19Ăšme s., sorte de Machine Ă  fabriquer les Briquettesde Charbon AgglomĂ©rĂ©.Exp. syn. d’appareil Ă  Moules fermĂ©s.-Voir: Machine POPELIN-DUCARRE.. ”Un deuxiĂšme type de Compresseur Ă  Moules fermĂ©spermet de soumettre les Briquettes aux pressions Ă©nor-mes de 120 Ă  150 atmosphĂšres (environ 120 Ă  150bars). Ces appareils --- peuvent se rĂ©duire Ă  trois, quiportent les noms de leurs inventeurs: MM MARSAIS,MAZEVILLE et RÉVOLLIER.” [3790] t.V, classe 40,p.274.

COMPRESSEUR À MOULES OUVERTS : ¶ Au19Ăšme s., sorte de Machine Ă  fabriquer les Briquette deCharbon agglomĂ©rĂ©.Exp. syn. de Machine Ă  moules ouverts, d’aprĂšs [3790]p.284.

COMPRESSEUR À PISTON LIQUIDE : ¶ À laMine, ancien type de Compresseur d'air.. Dans ce Compresseur, "la machine motrice, qui est leplus souvent un Moteur Ă  Vapeur, pousse dans le cy-lindre une colonne d'eau qui rĂ©alise la compression ---.Les premiers Compresseurs installĂ©s dans les HouillĂš-res relĂšvent de ce type." [2748] p.150.

COMPRESSEUR À ROUES TANGENTIELLES :¶ Au 19Ăšme s., sorte de Machine Ă  fabriquer les Bri-quette de Charbon agglomĂ©rĂ©.Exp. syn. d’Appareil Ă  roues et de Mouleur Ă  roue,d’aprĂšs [3790] p.284.

COMPRESSEUR CENTRIFUGE : ¶ Exp.syn. de Turbocompresseur.. "InventĂ© par M. RATEAU en 1909, le Com-presseur centrifuge se compose d'un certainnombre de roues de ventilateurs disposĂ©es surun mĂȘme arbre et fonctionnant en sĂ©rie. Cettedisposition permet d'obtenir des pressionsĂ©levĂ©es allant jusqu'Ă  10 kg effectifs par cm2

(environ 10 bars au-dessus de la pression at-mosphérique)." [2250] p.144.

COMPRESSEUR D’AIR : ¶ Au H.F., syn.:Soufflante.. Un stagiaire de PONT-À.Mousson, prĂ©sent Ă UCKANGE en Janv. 1970, Ă©crit: "Une TurboSoufflante se compose de: 1 turbine Ă  Va-peur, 1 Compresseur rotatif. // La VapeuraprĂšs dĂ©tente dans la Turbine est rendue Ă 

Page 72: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 420 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

une pression de 0,03 bar, (puis) passe dans uncondenseur refroidi Ă  l’eau de Moselle. // LeCompresseur d’air ou Soufflante, aspire l’air,prĂ©alablement filtrĂ©e Ă  la pression atmosphĂ©-rique, la (le) comprime de 0,5 Ă  2 bar suiv. lanĂ©cessitĂ©, l’envoie aux H.Fx aprĂšs rĂ©chauffa-ge dans les COWPERS.” [51] n°172, p.5.

COMPRESSEUR ROOTS : ¶ Le "Com-presseur ROOTS se compose de deux palettestournant en sens inverse sur deux axes; c'estune véritable pompe rotative dont les deuxpalettes sont constamment en contact et joi-gnent aussi exactement que possible contreles parois de leur enveloppe ---. On emploiesurtout les Compresseurs ROOTS au soufflagedes Cubilots, Forges, etc." [2250] p.162/63.

COMPRESSEUR WEIMER : ¶ À la fin du19Ăšme s., type de Soufflante de H.F.. "Lasoufflerie, munie de deux gros cylindres de40 pouces (1,02 m) de diamĂštre, Ă©tait action-nĂ©e par la machine Ă  vapeur ou par la chuted'eau. Ce systĂšme de type ancien fut relĂ©guĂ©au rang de machine auxiliaire en 1893 et rem-placĂ© par un Compresseur WEIMER." [1922]p.133.

COMPRESSION : ¶ Au 19Úme s., en parti-culier au H.F., syn. de Pression.-Voir, à Tube noir, la cit. [1932] 2Úme part.,p.151.

COMPRESSION (À la) : ¶ À la Cokerie -deSERÉMANGE, en particulier-, exp. simplifica-trice pour dĂ©signer l’Atelier de Compressiondu Gaz (avec un Compresseur), d’aprĂšs notede F. SCHNEIDER.

COMPRESSION AU GUEULARD : ¶ Co-quille typographique pour ‘Contrepression auGueulard’, in [4228] p.197.

COMPRESSION DE LA HOUILLE : ¶ Àla Cokerie, opĂ©ration faite sur la PĂąte Ă  Cokepour rendre CokĂ©fiable certaines Houilles.-Voir: Compression mĂ©canique, Four Ă  CokeLÜRMANN, ProcĂ©dĂ©s CARLING et QUAGLIO.. Dans le procĂ©dĂ© QUAGLIO, "la Compressionde la Houille, avant Distillation, c'est-Ă -direavant sa transformation en Coke, n'a pas lieuavec cet Appareil dans le Four mĂȘme --- maisen dehors de ce Four." [2472] p.64.

COMPRESSION DES CHARBONS : ¶ Pro-cédé analogue au Pilonnage, qui a pour butd'augmenter dans le Four à Coke, la compaci-té et la densité du Mélange. Les principauxavantages de la Compression sont:

"a) Carbonisation de Charbons maigres quine donneraient pas de Coke métallurgiqueavec les procédés ordinaires.

b) Augmentation de la production de 10 %environ.

c) Augmentation du poids du m3 de Cokede 8 Ă  25 %.

d) Diminution des pertes Ă  l'Ă©tat de Me-nus.” [6] t.2, p.96/97.

COMPRESSION MÉCANIQUE : ¶ À laCokerie, opĂ©ration faite sur la PĂąte Ă  Coke.. À la fin du 19Ăšme s., "le Four LÜRMANN,avec Compression mĂ©canique de la charge, aĂ©tĂ© adoptĂ© pour la fabrication du Coke avecdes Houilles maigres." [2472] p.51.

COMPROMIS RÉDUCTIBILITÉ- RÉSIS-TANCE À CHAUD : ¶ Concernant l'Agglo-mĂ©rĂ© de Minerai de Fer, c'est la recherched'un Ă©quilibre pour la Teneur en FeO, tel quela rĂ©sistance mĂ©canique Ă  chaud (qui augmen-te quand la Teneur en FeO augmente) et laRĂ©ductibilitĂ© (qui diminue quand la Teneuren FeO augmente), aient l'une et l'autre desvaleurs satisfaisantes, d’aprĂšs [1210] p.9

COMPROMIS SOUFRE-ALCALINS : ¶ AuH.F., pour bien Désulfurer, il faut un Creusetchaud et un Laitier basique contenant peu deFeO; pour bien évacuer les Alcalins, il faut unCreuset plutÎt froid et un Laitier acide etoxydé. Le choix des conditions de Marche duH.F. et de l'analyse du Laitier doit résulterd'un compromis entre ces conditions contra-dictoires ... et de bien d'autres encore !!!, noteM. BURTEAUX.

COMPTABLE (aux Hauts-Fourneaux) : ¶ FonctionrelevĂ©e, en 1905, aux H.Fx DE WENDEL de JƒUF,d’aprĂšs [300] WENDEL/MC, mais existant vraisembla-blement Ă©galement Ă  MOYEUVRE & Ă  HAYANGE ...Cet agent Ă©tait sans doute chargĂ© d’assurer, auprĂšs duDirecteur de l’Usine, les suivis quotidiens, mensuels etannuels des tonnages de matiĂšres entrĂ©es et sorties,ainsi que du prix de revient de la Fonte.. En 1936, concernant les H.Fx de PATURAL et FOUR-NEAU Ă  HAYANGE, on relĂšve la prĂ©sence systĂ©mati-que de cet agent -chargĂ© des Ă©critures et de la compta-bilitĂ© des matiĂšres-, dans la rubrique ‘PersonnelEmployĂ©s’, dans tous les Services, Ă  savoir: PATURALFabrication, PATURAL Machines & Entretien, Nouvel-les Constructions, Maçons, ÉlectricitĂ©, FOURNEAU Fa-brication, FOURNEAU Machines & Entretien, d’aprĂšs[2854] -1936, p.16/17.. Dans les annĂ©es (19)50/60, Ă  MOYEUVRE , au Bu-reau des H.Fx (-voir cette exp.), on trouvait Ă©galementun Comptable dont les fonctions -et les moyens-avaient forcĂ©ment Ă©voluĂ© par rapport Ă  celui du dĂ©butdu 20Ăšme s... À ROMBAS, dans les annĂ©es (19)50/60, le Comptabledisposait d’une calculatrice au dĂ©but mĂ©canique, puisĂ©lectromĂ©canique, d’une rĂšgle Ă  calculs grand modĂšle(50 cm), d’une machine Ă  Ă©crire REMINGTON; lesgiga-octets d’aujourd'hui (1997) Ă©taient encore loin,rappelle G.-D. HENGEL.ïżœ Peinture/Dessin .... Comptable reprĂ©sentĂ© par Fçois BONHOMMÉ, Ă ABAINVILLE (Meuse), en 1837, plume et lavis brun,d'aprĂšs [2048], p.107, n°64.

COMPTABLE-BASCULATEUR : ¶ Au 19Ăšme s.,emploi dans une Us. sidĂ©rurgique.. ”Le MaĂźtre Fondeur Georges FAIVRE installe sa fa-mille Ă  RIA (66500) oĂč il travaille tout le reste de savie. Son fils Paul, nĂ© en 1856, travaille Ă  l’Us. commeMĂ©canicien, puis comme Comptable-basculateur.”[4363]

COMPTABLE-CAISSIER : ¶ Au dĂ©but du19Ăšme s., emploi Ă  MOYEUVRE.. "Les Forges de MOYEUVRE disposent Ă©gale-ment d'un Comptable-caissier --- aidĂ© d'unclerc --- et de cinq Commis: un Commis prin-cipal ---, un Commis aux Bois ---, un prĂ©posĂ©aux Mines et aux Écuries ---, un Commis auxForges et Fenderie ---, un Commis aux Four-neaux et Bocards. Collaborateurs du Direc-teur, il leur incombe de veiller au bon dĂ©rou-lement des opĂ©rations de Production, de sur-veiller l'ensemble du travail et de gĂ©rer aumieux le secteur auquel ils sont affectĂ©s."[1899] p.113.

COMPTABLE CENTRALISATEUR : ¶ ÀROMBAS, dans les annĂ©es 1950/60, le Bureaudes H.Fx comprenait la fonction de Compta-ble centralisateur ... Cet employĂ© Ă©tait chargĂ©,tous les matins -du Lun. au Sam.- de collectertoutes les consommations des H.Fx -Coke,Minerais, Additions, Agglo (aprĂšs 1959)-, lesProductions -Fonte, Laitier, Gaz, PoussiĂšres-... Il en comptabilisait les quantitĂ©s puis cal-culait les Mises au mille, le Prix de revient ettous Ratios usuels ..., et tout cela avant laConfĂ©rence de 09.00 h, d’aprĂšs note de G.-D.HENGEL.

COMPTAGE : ¶ Fonction dĂ©volue Ă  un desComparsonniers des Ouvriers des Mines, leReceveur ou ContrĂŽleur (des Mines).¶ À LIÈGE, sous l'Ancien RĂ©gime, c'est l'undes cinq Offices de la Mine, tenu par unComparchonnier ... Dans les Mines contem-poraines, fonction remplie par le Marqueur, -voir ce mot.

Loc. syn.: Office de Comptage.-Voir: Marqueux d’heures & Marquoir, Offi-cier de Comptage.-Voir, Ă  Compteur, les cit. [1669] & [1743]p.243.-Voir, Ă  Panier de compte, la cit. [1669].. "Le Comptage Ă©tait rĂ©servĂ©, par prioritĂ©, Ă l'Hurtier ou au Terrageur, car ceux-ci fai-saient souvent partie des Comparchonniersqui Tiraient la Houille de leur propriĂ©tĂ©."[1669] p.124.AN : Ses jours sont comptĂ©s. Michel LACLOS.

COMPTAGE DES CHARGES : ¶ Au H.F.,suivi du Nombre de Charges EnfournĂ©es.. Une mĂ©thode au 19Ăšme s.: “Le Couvercledu Gueulard est Ă  charniĂšres et il est manoeu-vrĂ© par l'Ouvrier au moyen d'un engrenage etd'une vis sans fin. Chaque fois que l'Ouvrierfait une manƓuvre, un Poinçon mĂ» par unmouvement d'horlogerie et contenu dans uneboĂźte fermĂ©e Ă  clef, vient marquer un pointsur une feuille de papier. On peut ainsi vĂ©ri-fier le Nombre de Charges et les heures aux-quelles elles ont eu lieu.” [2224] t.III, p.553 ...Plus tard, le relevĂ© sur Enregistreur des mou-vements des Sondes de niveau a permis decompter le Nombre de Charges ... Avec lamĂ©canisation et l'informatisation du Charge-ment du H.F., ce dĂ©compte est fait en perma-nence par l'Ordinateur. TirĂ© de [SIBX].BOULIER : On peut compter sur lui. Guy BROUTY.

COMPTÉ : ¶ Dans les Forges du comtĂ© de FOIX,"ANA DE COMPTÉ. Se dit du Marteau qui frappe en troistemps Ă©gaux. -Voyez: Ana." [3405] p.357.

COMPTE DE MATIÈRES : ¶ Documentsur lequel Ă©tait notĂ©e la Consommation dediffĂ©rentes matiĂšres.. "Plusieurs Forges --- se font remarquer parla surveillance rigoureuse exercĂ©e sur lesconsommations: on y a introduit le systĂšme --- qui consiste Ă  ouvrir un compte de MatiĂšresĂ  chaque Ouvrier, et Ă  lui assurer une primepour les Ă©conomies de Fonte et de Combusti-ble faites sur une consommation moyenne."[1502] -1840, p.19 ... Ce Compte de matiĂšres,ajoute M. BURTEAUX, s'Ă©tablissait surtout dansl'Affinerie et la Chaufferie, oĂč il Ă©tait assezsimple de calculer des Ratios moyens deconsommation de MatiĂšres premiĂšres et deCombustible; par ailleurs, le contrĂŽle desconsommations Ă©tait facilitĂ© par le fait qu'ils'agissait de processus discontinus, et de plus,assez lents.ERREUR : N'est pas compte, ... mais barrons.

COMPTE DES CHARBONS : ¶ ÉlĂ©mentde la comptabilitĂ© du H.F... ”Le Compte des Charbons est tenu commele Livre des EntrĂ©es et Sorties de Minerai deFer. Le Mesureur de Charbon y note dans lesentrĂ©es, les Charbons livrĂ©s chaque jour, avecles noms des Charbonniers ou des Charre-tiers, avec la quantitĂ©, et, en regard, dans lessorties, les Charbons qui ont Ă©tĂ© fournis pourla fusion, par jour ou par semaine.” [4249]p.633, Ă  ... EISEN.

COMPTE DU BOIS : ¶ ÉlĂ©ment de la comptabilitĂ©du H.F... ”On Ă©tablit pour l'Us. un Compte du Bois, oĂč sontnotĂ©s, en entrĂ©es, les Malter (-voir ce mot) de Char-bon, avec le nom des BĂ»cherons, et du Charbonnierqui a fait la Carbonisation. En sorties, on note combiende ces Charbons ont Ă©tĂ© employĂ©s pour le travail del'Us., et la date. Dans ce Compte du Bois, on peut in-clure le bois pour la construction et le bois d'oeuvre.”[4249] Ă  ... EISEN, p.633.

COMPTE DU FER : ¶ ÉlĂ©ment de la comptabilitĂ© del'Us. Ă  Fer.. ”Le Compte du Fer est un livre dans lequel le Facteurdu Marteau (-voir cette exp.) note, chaque jour, les en-trĂ©es et sorties de Fonte, ainsi que celles du FerForgĂ©.” [4249] Ă  ... EISEN, p.636.

Page 73: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 421 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

COMPTE ÉPARGNE TEMPS : ¶ En abrĂ©gĂ©, C.E.T.;-voir ce sigle, Ă  Temps de travail, in [2570] p.1/2 &§.D, p.15.

COMPTER (Se) : ¶ VĂ©rifier par le dĂ©nombre-ment des prĂ©sents qu’il ne manque personne.. À la Mine, dans certaines circonstances,c’était un usage Ă©tabli: "On ne quitte pas laMine sans s‘ĂȘtre plusieurs fois ComptĂ©.”[4346] p.38 ... QuestionnĂ© sur ce point, A.BACH note -18 Juil. 2008- que cela a pu sefaire ici ou lĂ , lorsque le Personnel Ă©tait trĂšsdispersĂ©, ou dans certaines circonstances par-ticuliĂšres, mais le plus souvent le contrĂŽle sefaisait au Tableau Ă  jetons (-voir Tourniquet Ă jetons) qui, lui, Ă©tait trĂšs surveillĂ©.

COMPTE-TOURS : ¶ “n.m.inv. Tech. Appareil quienregistre le nombre de tours effectuĂ©s par un arbre -de Machine, de Roue, etc.- dans un temps donnĂ©.”[3005] p.278.

COMPTEUR : ¶ À LIÈGE, sous l'Ancien RĂ©-gime, c'est un Comparchonnier, titulaire del'Office correspondant de la Mine.-Voir, Ă  Comptage et Ă  Panier de compte, lescit. [1669] p.124.. "C'est celui qui est chargĂ© de faire les comp-tes entre les MaĂźtres de Fosse; son emplois'appelle Comptage ou Office de Comptage."[1743] p.243.. "L'Office le plus recherchĂ© Ă©tait celui duCompteur, sorte d'administrateur et de reprĂ©-sentant de la sociĂ©tĂ©; il assurait la comptabili-tĂ©, rĂ©partissait les dĂ©penses, payait les Ou-vriers et s'occupait des approvisionnements.Sa fonction Ă©tait rĂ©munĂ©rĂ©e." [1669] p.124.¶ “n.m. Appareil servant Ă  mesurer diffĂ©rentes gran-deurs vitesse, frĂ©quence de rotation, distance parcou-rue, Ă©nergie consommĂ©e ou produite - pendant untemps donnĂ©.” [3005] p.279.COMPTEUR : Indicateur sous surveillance. Michel LA-CLOS.

COMPTEUR DE BÛCHES : ¶ Loc. syn.: Mouleur(de Bois).-Voir, Ă  Moule, la cit. [1551] n°54 -Juil./AoĂ»t 2003,p.21.

COMPTEUR DE CHARIOTS : ¶ Dans lesMines de Charbon, en 1900, Ouvrier de JouraffectĂ© au Service du Puits d'Extraction,d’aprĂšs [50] p.21/22 ... Cet Ouvrier Ă©tait char-gĂ© de compter le nombre de Chariots Ă  la Re-cette du Jour, selon note de J.-P. LARREUR.

COMPTOIR : ¶ “Écon. de l’entr. Cartel de vente quia son existence propre et qui se substitue Ă  ses adhĂ©-rents dans les rapports avec la clientĂšle. -Les adhĂ©rentslui confient la mission et le droit -gĂ©nĂ©ralement exclusif-de vendre leurs produits sur l’ens. du marchĂ© ou sur unpartie de celui-ci; le Comptoir rĂ©partit entre les adhĂ©-rents les quantitĂ©s de produits Ă©coulĂ©s, ceux-ci Ă©tantvendus Ă  des conditions uniformes. De telles pratiques-sur des produits comme l’acier- Ă©liminent toute concur-rence sur les prix entre les producteurs adhĂ©rents-.”[206]Syn.: Syndicat, en partant d’un organisme patronal.-Voir: Cartel & Trust.. “Un effort d’organisation: Comptoirs et Syndicats ...Pour conjurer les effets de la dĂ©pression, la loi WAL-DECK-ROUSSEAU de 1884 a dĂ©jĂ  autorisĂ© la forma-tion de Syndicats professionnels ---. C’est ainsiqu’apparaissent des Comptoirs et des Syndicats don 2intĂ©ressent plus particuliĂšrement la rĂ©gion. Le 16 mai1888, sur l’initiative et la prĂ©sidence de M. DE LESPI-NATS, important constructeur en Lorraine, est formĂ© Ă PARIS le Syndicat des Producteurs d’Essieux. À lamĂȘme Ă©poque, est constituĂ© le Syndicat des fabricantsde Roues en Fer (-voir: Syndicat des Roues en Fer). LarĂ©union se tient au mois d’AoĂ»t 1888 Ă  St-DIZIER ---.”[1178] n°90 -Sept. 2013, p.26.. Au ‘doyen des Syndicats mĂ©tallurgiques’ et a ses Ă©pi-gones, Comptoir d'exportation et Consortium de Mi-nes, s'est ajoutĂ© tout un ens. de Comptoirs couvrantl'Ă©ventail des diffĂ©rents produits sidĂ©rurgiques et cons-tituĂ©s, eux, dans un cadre national, associant les MaĂź-tres de Forges de M.-&-M. a leurs confrĂšres des autresrĂ©gions. TantĂŽt ils ont Ă©tĂ© rompus au bout de quelquesannĂ©es, tantĂŽt ils ont pu se maintenir jusqu'Ă  la PremiĂš-re Guerre mondiale en surmontant leurs contradictionsinternes ---. Se sont ainsi organisĂ©s successivement leComptoir des Rails -1887-, le Comptoir des tĂŽles(1) et

larges plats -1895-, le Comptoir des poutrelles -1896-,le Comptoir des aciers Thomas -1897-, le Comptoird'exportation des Produits mĂ©tallurgiques -1904-; etpour l'industrie des canalisations: le Syndicat desTuyaux -1887-, le Comptoir pour favoriser l'exporta-tion des Fontes MoulĂ©es ou Comptoir des acquits -1896-, la Participation pour favoriser l'exportation desTuyaux de Fonte -1907-. // À la fin du 19Ăšme et audĂ©but du 20Ăšme s., dans le contexte, pour une part, dudĂ©bat sur la protection douaniĂšre et de la forte haussedes prix en 1900-1901 et, pour une autre part, des ac-cusations portĂ©es contre les cartels et les trusts all. etamĂ©ricains, les Comptoirs franç. ont Ă©tĂ© vivement prisa partie. Le Comptoir de LONGWY, a cause de son ancien-netĂ©, de la concentration des intĂ©rĂȘts qu'il reprĂ©sentait et ducontenu hautement symbolique de la MĂ©tallurgie de base, afait figure du type parfait de l'instrument de pouvoir lĂ©onin.Bras armĂ© de la domination exercĂ©e par les MaĂźtres de For-ges sur les activitĂ©s de transformation, il a Ă©tĂ© mis en causesur les bancs de la Chambre des dĂ©putes, par une partie de saclientĂšle, dans la presse, dans la littĂ©rature universitaire. LesMaĂźtres de Forges n'ont pas manque de dĂ©fenseurs qui sesont efforcĂ©s de rĂ©futer les allĂ©gations selon lesquelles la pro-duction aurait Ă©tĂ© sciemment limitĂ©e et les prix maintenus,faute de concurrence, Ă  des niveaux spĂ©culatifs, tout en prati-quant le dumping a l'exportation. Le rĂŽle stabilisateur duComptoir, au contraire, a Ă©tĂ© soulignĂ© abondamment: iln'a pas empĂȘchĂ© la baisse des prix mais celle-ci s'estpoursuivie de maniĂšre rĂ©guliĂšre, sans Ă -coups ; il amĂȘme accentuĂ© la tendance en contribuant a la diminu-tion des prix de revient grĂące Ă  la mise en commun dela commercialisation ainsi que d'achats de Coke; loinde dĂ©truire les mĂ©canismes de la concurrence, il a, ense bornant Ă  rĂ©aliser la concentration sur le plan com-mercial, sauvegardĂ© l'indĂ©pendance des diffĂ©rents SidĂ©-rurgistes, demeurĂ©s maĂźtres de leurs conditions de Pro-duction et libres de s'engager dans la voie del'intĂ©gration en autoconsommant une part croissante deleurs Fontes; simultanĂ©ment, il a contribue a l'indĂ©pen-dance de ses petits clients en leur faisant les mĂȘmesconditions qu'aux plus gros. Le discours de justifica-tion se fondait sur une illustration de l'esprit français,souple et dĂ©mocratique, par opposition Ă  l'esprit germa-nique, rigide et contraignant, et a l'impĂ©rialisme con-quĂ©rant des trusts amĂ©ricains.” [814] p.203/04 ... (1) Il adisparu en DĂ©c. 1922 ... -Voir, Ă  StĂ© commerciale (dela MĂ©tallurgie), la cit. [3754] n°II, p.43/44.. "Chap. 5. L’organisation des marchĂ©s dans la MĂ©tal-lurgie ... Ici l’auteur (H. OHMORI) fait une profondeanalyse sur l’association pour la vente des Produits mĂ©-tallurgiques. L’acquisition assurĂ©e des dĂ©bouchĂ©s Ă©taitsi importante pour le travail sans interruption que le pa-tronat a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  s’associer. C’est ainsi que diversComptoirs se sont formĂ©s suiv. leurs Produits, c’est-Ă -dire le Comptoir MĂ©tallurgique de LONGWY pour laFonte, le Comptoir des Rails, le Comptoir des Poutrel-les et le Comptoir de Vente des Aciers THOMAS.Maintenant on voit un network des Comptoirs se dĂ©-rouler tout en France. L’auteur a mis au jour les diver-ses activitĂ©s et les dĂ©marches de ces Comptoirs pour la1Ăšre fois, je crois, en analysant des documents volumi-neux des Archives de St-GOBAIN-PONT-À-Mousson. //Ces Comptoirs non seulement reçoivent et se partagentla clientĂšle, mais aussi s’efforcent de maintenir le prixle plus Ă©levĂ© possible par la limitation des offres sousforme de ‘quantum’. D’autre part, ils ont agi sur desdissidents fort des outsiders, afin de les faire entrerdans leurs comptoirs ou de faire une entente avec eux ---. // Pourquoi le systĂšme du Comptoir ne s’est-il paseffondrĂ© avant la PremiĂšre Guerre Mondiale malgrĂ© lescrises critiques de scission, c’est parce que le Comptoira assurĂ© Ă  ses membres un gros profit et par consĂ©-quent une stabilitĂ© d’exploitation de l’entreprise.”[498] n°3-4 -1996, p.128/29, d’aprĂšs l’analyse de[5098], chap.V.. “À cette organisation syndicale (le ComitĂ© des For-ges) s’est juxtaposĂ©e une organisation commerciale (leComptoir), dont le fonctionnement en la forme indĂ©-pendante, reste en fait plus ou moins solidaire du fonc-tionnement du ComitĂ© ---. // Le Comptoir français estsuiv. l’heureuse formule de M. TRIBOT-LASPIÈRE: uneAss. de vente, dĂ©barrassant chaque producteur du soucides dĂ©bouchĂ©s, tout en lui laissant son nom, sa person-nalitĂ© et son indĂ©pendance. // Chaque Comptoir con-cerne un produit bien dĂ©terminĂ©: le Comptoir mĂ©tallur-gique de LONGWY (-voir cette exp.) par ex., ne vendque des Fontes brutes; le Comptoir des poutrelles (-voir cette exp.) vend des Fers de certaines dimensions.Les opĂ©rations de chaque Comptoir sont limitĂ©es gĂ©o-graphiquement ---.” [1318] n°3.962, du 08.02.1919,p.155.

COMPTOIR BELGE DES FONTES PHOSPHO-REUSES : ¶ StĂ© coopĂ©rative belge Ă©tablie Ă  BRU-XELLES, assurant la rĂ©partition des commandes deFontes en Belgique ... Il est Ă©voquĂ© par Jacques TAF-FANEL, en FĂ©v. 1932, Ă  la p.105, de son rapport auConseil national Ă©conomique, sur la situation de l’In-dustrie sidĂ©rurgique française, d’aprĂšs [3785] cote<C.E. 120>.

COMPTOIR COMMERCIAL DES HOUIL-

LÈRES DU CENTRE ET DU MIDI : ¶ Organismepatronal Ă  but commercial.. ”Constitution du Comptoir commercial des HouillĂš-res du Centre et du Midi, ayant pour but ’de coordon-ner l'activitĂ© commerciale des Cies adhĂ©rentes sur lesdiffĂ©rents marchĂ©s de façon Ă  assurer, dans lesmeilleurs conditions et au mieux de l'intĂ©rĂȘt commundes consommateurs et des producteurs, l'Ă©coulementdu tonnage maximum de leurs Produits’, en particulierpar la fixation des prix des diffĂ©rentes catĂ©gories decombustibles, par la nĂ©gociation d'accords avec les au-tres Bassins et par la rĂ©partition des ventes par zonescorrespondant Ă  la situation gĂ©ographique des MinesadhĂ©rentes. Élaboration du rĂšglement intĂ©rieur et desstatuts, -04.06.1935-.” [2643] site archivesnationa-les.culture.gouv.fr.

COMPTOIR DE L'INDUSTRIE SIDÉRURGI-QUE : ¶ Organisme coopĂ©ratif; exp. probablementsyn. de Comptoir sidĂ©rurgique de France (1Ăšre accept.).. "L'organisme chargĂ© de la Vente (des Rails, tĂŽlesĂ©paisses et fines, poutrelles, fils, etc.) par les produc-teurs, et qui Ă©tait investi d'un monopole de fait, futlongtemps le Comptoir de l'Industrie sidĂ©rurgique, sub-divisĂ© lui-mĂȘme en sous-comptoirs spĂ©cialisĂ©s ---. LesForges, d'accord avec le gouvernement, constituĂšrent,en 1919, ce comptoir de Vente. Il eut pour missiond'Ă©viter une guerre de tarifs qui, sans profit pour lesconsommateurs (? !), eut ruinĂ© les producteurs." [456]p.230.

COMPTOIR DE LONGWY : ¶ Appellation simpli-fiĂ©e pour: Comptoir MĂ©tallurgique de LONGWY, -voircette exp... “Le Comptoir de LONGWY qui avait Ă©tĂ© fondĂ© en1876 par les MaĂźtres de Forges lorrains adhĂ©rents auComitĂ© en se donnant pour but spĂ©cial de faire connaĂź-tre la Fonte lorraine, Ă©tait arrivĂ© --- Ă  dĂ©gager peu Ă peu une formule d’organisation collective ---; ce futcette formule qui --- servit successivement Ă  la consti-tution:

- du Comptoir des Essieux, en 1892,- du Comptoir des Ressorts et du Comptoir des Pou-

trelles, en 1896,- du Comptoir d’exportation des Produits mĂ©tallur-

giques, en 1904,- du Comptoir d’exportation des Fontes de Meurthe-

&-Moselle, en 1905 ---. // (Ainsi) se dĂ©gagea --- la for-mule de Comptoir français (Ă  la française) ---, organeessentiellement commercial chargĂ© de la vente d’unproduit simple et vĂ©ritablement identique d’une Us. Ă une autre ---.” [2835] p.448/49.

COMPTOIR DE MINERAIS : ¶ Organisme patro-nal qui a pris la suite de l’Agence de vente des Mine-rais de BRIEY, en Ă©largissant le nombre de ses adhĂ©-rents. J.-M. MOINE Ă©crit: “En 1909/10, s’engagĂšrent les nĂ©-gociations en vue de reconduire l’entente sous l’appel-lation de Comptoir de Minerais ---. // Entre 1911 et1914, 3 Mines supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© admises dans leConsortium: ANDERNY-CHEVILLON ---, DROITAU-MONT ---, LA MOURIÈRE ---.” [814] p.202/03.

COMPTOIR DES ACIÉRIES BELGES : ¶ Consti-tuĂ© entre 8 StĂ©s sidĂ©rurgiques, Ă  BRUXELLES, en Janv.1905, il a pour objectif la vente de leurs produits, selonnote de J.-M. MOINE, d’aprĂšs [2101] n°2.499, du11.02.1905, sp.

COMPTOIR DES ACIERS THOMAS : ¶ Organi-sation patronale.. ”Le Comptoir des aciers THOMAS ne groupe Ă  safondation que cinq entreprises: NORD-EST, DE W. etCie, les AciĂ©ries de LONGWY, les AciĂ©ries de MICHE-VILLE et POMPEY. Quelques annĂ©es plus tard il s'Ă©lar-git Ă  DENAIN-ANZIN, la Marine HOMÉCOURT,CHÂTILLON-COMMENTRY et NEUVES-MAISONS.”[4538] p.69, note 25.

COMPTOIR DES COKES : ¶ Organisme profes-sionnel de la SidĂ©rurgie, sans doute chargĂ© de veiller Ă une Ă©quitable rĂ©partition des Cokes entre les Us., encette pĂ©riode de sous production ... Sa genĂšse, dans lesmois qui ont prĂ©cĂ©dĂ© sa crĂ©ation, paraĂźt avoir Ă©tĂ© trĂšsdifficile, note J.-M. MOINE, qui ajoute: la S.CO.F. n’est-elle pas (?) la mĂȘme chose que ce Comptoir.. À la date du 17.03.1922, François DE W. Ă©crit: “LeComptoir des Cokes semble enfin dĂ©finitivement cons-tituĂ© et l’on m’a bombardĂ© prĂ©sident ce qui ne m’en-chante pas.” [3992]

COMPTOIR DES ESSIEUX : ¶ “Le Comptoir desEssieux est le plus ancien des Comptoirs mĂ©tallurgi-ques de spĂ©cialitĂ©s --- -1er Janv. 1892- ---. Au-jourd’hui (1914), ses adhĂ©rents (sont) au nombre de 11--- dispersĂ©s dans plusieurs rĂ©gions de France -Est,Nord, et spĂ©cialement Hte-Marne- ---. Il existe --- des

Page 74: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 422 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

dissidents d’une certaine importance; mais leur absen-ce ne fait pas obstacle au principal rĂ©sultat du Comp-toir, qui est un abaissement de prix de revient par la rĂ©-gularitĂ© de la production et la distribution normale descommandes.” [2835] p.522.Loc. syn.: Syndicat des producteurs d’Essieux.

COMPTOIR DES FERS : ¶ Raison sociale d’uneentreprise de distribution de matĂ©riaux de construction,Ă©quipements sanitaires, installĂ©e Ă  71400 AUTUN, etpeut-ĂȘtre dans d’autres villes de Bourgogne, selon notede J.-M. MOINE.¶ En SuĂšde, "en 1743, l'association de MaĂźtres de For-ges connue sous le nom de Comptoir des Fers avaitcrĂ©Ă© un service spĂ©cial chargĂ© d'Ă©tudier et de perfec-tionner les divers procĂ©dĂ©s de MĂ©tallurgie du Fer. Ceservice donnait de plus Ă  des Ă©lĂšves une instructionpratique et faisait aux frais du Comptoir, dans les Us.des recherches et des expĂ©riences." [2515] p.214.

COMPTOIR DES FONTES : ¶ Autre appellationdonnĂ© au Comptoir mĂ©tallurgique, -voir cette exp... À propos de l’Us. de CONS-la-Grandville, on relĂšve:"L’Us. du Marquis (DE LAMBERTYE) Ă©tait peut-ĂȘtretoujours en activitĂ© dans les 1Ăšres annĂ©es du boum si-dĂ©rurgique de LONGWY, aprĂšs la crĂ©ation de la StĂ©des AciĂ©ries de LONGWY en 1880. Pourquoi l’Établis-sement a-t-il alors fermĂ© ? Le marquis a-t-il eu du malĂ  vendre sa Fonte ? Le Comptoir des Fontes ne fut crĂ©Ă©que dans les annĂ©es (18)90(*). AssurĂ©ment, l’Us. deCONS, bien que situĂ©e prĂšs du Chemin de Fer, futconcurrencĂ©e par les grandes entreprises de LONGWY,StĂ©s anonymes aux capitaux beaucoup plus impor-tants.” [2755] p.214 ... (*) D’autres sources font Ă©tat de1880, pour la crĂ©ation du Comptoir mĂ©tallurgique deLONGWY.¶ Comptoir des Fers -Jern Kontor (-voir: Jern Conto-ret)-.-Voir: DiĂšte des Fers. . Cet Ă©tablissement dont la crĂ©ation remonte Ă  1747 apour but: 1) de venir en aide aux associĂ©s en leur avan-çant des capitaux; 2) d’entretenir un personnel d’IngĂ©-nieurs-conseils qui se tiennent au courant des perfec-tionnements pour en faire profiter les Us.; 3) defaciliter l’expĂ©rimentation des dĂ©couvertes faites enSuĂšde et Ă  l’étranger; 4) de former des ContremaĂźtrescapables, lesquels sont mis Ă  la disposition des asso-ciĂ©s, d’aprĂšs [138] 6Ăšme s., t.XIII -1868, p.489.

COMPTOIR DES FONTES BRUTES DE LOR-RAINE-LUXEMBOURG : ¶ À la fin du 19Ăšme s.,organisme patronal dont la compĂ©tence s'Ă©tend sur laLorraine annexĂ©e et le Grand-DuchĂ© de Luxembourg.. "Les MaĂźtres de Forges se groupĂšrent pour dĂ©fendreleurs intĂ©rĂȘts face Ă  la RhĂ©nanie dans le Comptoir desFontes brutes de Lorraine-Luxembourg." [96] p.282.

COMPTOIR DES FONTES HÉMATITES : ¶ Ap-pellation dĂ©signant un organisme chargĂ© de la promo-tion des Fontes HĂ©matites ... Il semble qu’a plusieursĂ©poques cette dĂ©signation a Ă©tĂ© utilisĂ©e, sans qu’il soitvraiment possible de distinguer les spĂ©cificitĂ©s Ă©ven-tuelles de chacun d’eux ... Voici quelques rĂ©f. propo-sĂ©es par J.-M. MOINE ...

— Ce Comptoir a, semble-t-il, Ă©tĂ© crĂ©Ă© au lende-main de la 1Ăšre Guerre mondiale; il cesse son activitĂ©en aoĂ»t 1922, d’aprĂšs [3608] p.204.

— Un Comptoir a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le 09.07. 1919 par lesProducteurs de Fonte hĂ©matite; il a Ă©tĂ© mis en liquida-tion le 01.09.1932, d’aprĂšs Arch. de l’Acad. F. BOUR-DON, rĂ©f.187.AQ.536-54.

— Un organisme a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1929 par les adhĂ©-rents de l’O.S.P.M. hĂ©matite (?) pour vendre les FonteshĂ©matites Ă  l’exportation; il Ă©tait dotĂ© d’un capital de100.000 frs, d’aprĂšs Arch. de l’Acad. F. BOURDON,rĂ©f.187.AQ.536-72 ... Son existence est avĂ©rĂ©e en 1929et 1940, d’aprĂšs [3785] Arch. MARINE-HOMÉCOURT,rĂ©f.139.AQ.145.

COMPTOIR DES FONTES PHOSPHOREUSESDE MOULAGE : ¶ Son existence est avĂ©rĂ©e en 1938et 1939, selon note de J.-M. MOINE, aprĂšs consultation,aux Arch. Nat., des arch. MARINE-HOMÉCOURT, sousla cote 139 AQ 144.

COMPTOIR DES POUTRELLES : ¶ “Le produitqu’il a pour objet est nettement dĂ©terminĂ© par ses sta-tuts -1896-. Ce sont les ‘Barres profilĂ©es en Fer ou enacier, dĂ©nommĂ©es commercialement Poutrelles, Fers Ă planchers, ou Sommiers Ă  ailes ordinaires, ou largesailes de 80 Ă  410 mm et les Fers ‘U’ de 80 mm et plus’---. // Le Comptoir va travailler Ă  augmenter la clientĂš-le --- (en diminuant) certains Ă©lĂ©ments du prix de re-vient ---, (en faisant) l’éducation de la clientĂšle ---. //La consommation française de Poutrelles Ă©tait en 1896au moment de sa fondation de 175.000 t seulement.Elle a atteint 391.152 t en 1912 ---.” [2835] p.519 Ă 522.

COMPTOIR DES PRODUITS MAGNÉSIENS : ¶ -Voir:C.P.M...

COMPTOIR DES PRODUITS SIDÉRURGIQUES: ¶ -Voir: C.P.S..

COMPTOIR DES RAILS : ¶ Premier comptoir rela-tif Ă  l’acier, crĂ©Ă© le 26 Nov. 1887 par 6 StĂ©s sidĂ©rurgi-ques: ACIÉRIES DE FRANCE, DENAIN & ANZIN, FOR-GES ET ACIÉRIES DU NORD ET DE L’EST, ACIÉRIES DELONGWY, DE W. & Cie, FORGES ET ACIÉRIES DE LAMARINE ET DES CHEMINS DE FER, en rĂ©action Ă  unechute de la demande et des prix. Il comptait 10 mem-bres en 1910 (dont MICHEVILLE) et a fonctionnĂ©jusqu’à 1914. Ce Comptoir, dont le principal animateura Ă©tĂ© LĂ©opold PRALON (de DENAIN & ANZIN), son prĂ©-sident, n’avait pas de service commercial centralisĂ©:c’était une entente secrĂšte pour la rĂ©partition des com-mandes. Des accords Ă©taient passĂ©s avec des firmesnon adhĂ©rentes. Il a participĂ© Ă  un Syndicat Internation-nal des Rails avec des producteurs belges, all., ang.,qui a durĂ© de 1888 Ă  1891, selon note rĂ©sumĂ©e de J.-M.MOINE -Nov. 2012, d’aprĂšs [5126].. "Quand nous disons du Comptoir des Rails, vous letrouvez trĂšs intĂ©ressant et mystĂ©rieux, parce que ceComptoir a Ă©tĂ© obligĂ© de se former d‘une façon confi-dentielle par la nature publique des Rails, et qu’il a dĂ©-cidĂ© un scĂ©nario lors de l’adjudication des travaux pu-blics, selon lequel, quand un membre a soumissionnĂ©au prix le plus Ă©levĂ©, les autres soumissionnent Ă meilleur prix pour le ‘protĂ©ger’. Son action a Ă©tĂ©confirmĂ©e non seulement en France, mais aussi aux co-lonies comme l’AlgĂ©rie et la Tunisie.” [498] n°3-4 -1996, p.129, d’aprĂšs l’analyse de [5098], chap.V.

COMPTOIR DES RESSORTS DE CARROSSE-RIE : ¶ “Le Comptoir des ressorts de carrosserie a Ă©tĂ©constituĂ© pour la 1Ăšre fois en 1896 ---. 8 entreprises enfont partie actuellement (1914) ---. // Il exerce un desprincipaux avantages des ententes, c’est-Ă -dire unegrande stabilitĂ© dans le prix de vente des ressorts ---.”[2835] p.522/23.

COMPTOIR DE VENTE DE FONTE BRUTE DELORRAINE-LUXEMBOURG : ¶ Syndicat de ventedes Fontes, crĂ©Ă© en 1879, souvent en conflit avec leRoheisen Syndicat, qu’il finit par rejoindre en 1897,selon note de J.-M. MOINE, d’aprĂšs [96] p.321.

COMPTOIR DE VENTE DE MINERAIS DUBASSIN DE BRIEY : ¶ Organisme commercial ...”La rĂ©duction des coĂ»ts d’exploitation (des Mines)amĂšne quelques MaĂźtres de Forge Ă  vendre une partiede leur Minerai. À partir de 1910, ils se regroupentpour constituer le Comptoir de Vente de Minerais duBassin de BRIEY ---. Les Mines concernĂ©es sont: TUC-QUEGNIEUX-BETTAINVILLERS -AciĂ©ries de LONG-WY-; HOMÉCOURT -Forges et AciĂ©ries DE LA MARI-NE-; LANDRES -AciĂ©ries de MICHEVILLE-; PIENNES-Forges et AciĂ©ries DU NORD-EST-; AUBOUÉ-MOINEVILLE -H.Fx et Fonderies de PONT-Ă -Mousson-;SANCY -Marc RATY et Cie-.” [3622] p.99.

COMPTOIR DE VENTE DES MINERAIS DEFER DE L’EST DE LA FRANCE : ¶ -Voir:CO.FER.EST.

COMPTOIR DE VENTE DES MINERAIS DEFER DE L’OUEST DE LA FRANCE : ¶ InstitutioncrĂ©Ă©e Ă  la fin de la 2Ăšme Guerre mondiale pour lecontrĂŽle des ventes des Minerais de Fer de l’Ouest dela France.Sigle MIN.OUEST.-Voir, Ă  Comptoir de vente des Minerais de Fer del’Est de la France, la cit. [1468] p.95.

COMPTOIR DE VENTE DES MINERAIS DEFER DES PYRÉNÉES : ¶ -Voir: CO.FE.PY..

COMPTOIR DE VENTE DES MINERAIS DEFER NORD-AFRICAINS : ¶ Organisme mentionnĂ©en 1942, dont la fonction est la vente des Minerais deFer, essentiellement Ă  l’exportation, d’aprĂšs [3785] inAN/F12/10.063.

COMPTOIR DE VENTE DES MINERAIS DUCENTRE ET DES PYRÉNÉES : ¶ Organisme crĂ©Ă©le 01.07.1941 Ă  l’initiative du ComitĂ© d’organisationde l’Industrie des Mines de Fer -C.O.MI.FER-, afind’assurer la vente -en commun- des Minerais locauxconcernĂ©s, d’aprĂšs [3972] rĂ©f.<99 983>.

COMPTOIR DE VENTE DE TABLES EN FER ET ENACIER : ¶ Cette exp. est le nom d’un dossier, relevĂ© par J.-M. MOINE, qui se trouve dans le fonds de la Banque MIRA-BAUD aux Arch. de la SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (cote B04871 1931/41) ... On peut penser qu’il s’agit d’un organis-

me commercial chargé de la vente de mobilier de bureaupour le compte de fabricants de ce type de matériel, au moinspendant la décennie 1931-1941.

COMPTOIR D'EXPORTATION DES FONTESDE MEURTHE-ET-MOSELLE : ¶ Organisme com-mercial crĂ©Ă© en 1905, d'aprĂšs [1838] t.2, p.168.. “Le Comptoir de LONGWY avait laissĂ© --- de cĂŽtĂ© laquestion de l’exportation des Fontes lorraines ---. LacrĂ©ation du Comptoir d’exportation des Fontes lorrai-nes mit Ă  la disposition de ceux qui le dĂ©siraient un or-gane collectif de vente au dehors et, en fait, cet organea Ă©tĂ© reconnu efficace. Le 1er Janv. 1909, il a Ă©tĂ© re-nouvelĂ© pour 20 annĂ©es ---. // L’art. 38 des statuts dĂ©-termine les 14 sortes diffĂ©rentes (de Fontes) mises envente par le Comptoir ---. Chaque tonne de chaquesorte est supposĂ©e de QualitĂ© Ă©gale Ă  n’importe quelleautre t de la mĂȘme sorte quelle que soit sa provenan-ce.” [2835] p.516 Ă  518.

COMPTOIR D’EXPORTATION DES MINERAISDE FER DE L’OUEST DE LA FRANCE : ¶ Il a Ă©tĂ©crĂ©Ă© en juillet 1918, d’aprĂšs [3972] rĂ©f.<7420>.

COMPTOIR D’EXPORTATION DES PRO-DUITS MÉTALLURGIQUES : ¶ “... Les MaĂźtres deForges qui avaient mis sur pied le Comptoir MĂ©tallur-gique de LONGWY ont dĂ», plus tard, crĂ©er le Comptoird’Exportation des Fontes de M.-&-M. ---. Il n’étaitguĂšre possible de les (les Comptoirs) multiplier assezpour qu’un Comptoir d’exportation correspondĂźt Ă  cha-que Comptoir de spĂ©cialitĂ©s. Aussi ---, en est-on venuĂ  constituer en 1904, un Comptoir d’exportation desProduits MĂ©tallurgiques. En fait, ce Comptoir n’expor-ta guĂšre que des Rails, des Poutrelles et des TraversesmĂ©talliques de Chemin de Fer ---. // Au moment de safondation, il y a 10 ans, le chiffre global de cette ex-portation ne dĂ©passait pas 40.000 t. Il a, depuis lors, at-teint 250.000 t en pĂ©riodes favorables.” [2835] p.523/24.

COMPTOIR FRANÇAIS DES PRODUITS SIDÉ-RURGIQUES : ¶ -Voir: C.P.S..

COMPTOIR GÉNÉRAL DES CHÂSSIS DEFONTE POUR COUVERTURE DE BÂTIMENTS: ¶ CrĂ©Ă© en 1902 pour 6 ans; il regroupait 6 moyennesentreprises du Cher, Loir-&-Cher, Seine-InfĂ©rieure,Aisne ... Ex.: S.A. des Us. de ROSIÈRES (Cher) ...C’était un comptoir unique de vente, d’aprĂšs [3741]t.IV, p.105/06, selon note de J.-M. MOINE.

COMPTOIR GÉNÉRAL DES CHÂSSIS ENFONTE POUR COUVERTURE DE BÂTIMENTS: ¶ Association regroupant, vraisemblablement, les in-dustriels rĂ©alisant les chĂąssis en question ... Cette exp.,rappelle J.-M. MOINE, figure in De l’accaparement;les Comptoirs et syndicats français dans les Mines etla MĂ©tallurgie, -1907, p.105/06

COMPTOIR LORRAIN-LUXEMBOURGEOISPOUR LA VENTE DES FONTES : ¶ Exp. syn. deSyndicat lorrain-luxembourgeois des Fontes ... "C'esten 1879 que fut créé le Comptoir lorrain- luxembour-geois pour la Vente de la Fonte. Son siÚge fut établi àLUXEMBOURG. 'Metz et Cie' y participait avec sesUsines de DOMMELDANGE et d'ESCH- SCHIFFLAN-GE." [1649] p.23.

COMPTOIR LUXEMBOURGEOIS DES MÉ-TAUX : ¶ -Voir: CO.LU.MÉTA..

COMPTOIR MÉTALLURGIQUE DE LONGWY: ¶ CrĂ©Ă© vers 1880 (en fait 1876), le Comptoir, com-mun Ă  diverses Usines, Ă©tait chargĂ© de rĂ©partir entreces Usines, les commandes de Fontes d'Affinage et deMoulage, d'aprĂšs [6] t.1, p.64.On trouve parfois, simplement: Comptoir de LONG-WY, -voir cette exp.Loc. syn.: Syndicat des H.Fx de LONGWY, -voir cetteexp..-Voir, Ă  Bassin de LONGWY, la cit.[498] n°1-2/1983,p.57.. “Le 10 DĂ©c. 1876, 4 MaĂźtres de Forges lorrains ---constituaient le Comptoir MĂ©tallurgique de LONGWY---, le 1er en date de tous les Comptoirs de la MĂ©tallur-gie ---. Le but poursuivi, c'est d’abord la recherche dela clientĂšle --- (compte tenu de) la mauvaise rĂ©putationdes Fontes lorraines Ă  cette Ă©poque ---, (tel le prover-be) qui avait cours ---: ‘1 seul kg de Fonte lorrainedans un Wagon de Fonte anglaise gĂątait toute la Fu-sion’ ---. // Les 4 entreprises --- voulaient vaincre la rĂ©-sistance des vieilles habitudes, crĂ©er des dĂ©bouchĂ©snouveaux Ă  leur Fonte ---. {"Elles Ă©taient 12 au 1er Janv.1909.” [2835] p.510, note1} ---. // Le Comptoir centraliseles commandes sur le marchĂ© national --- (et) tous les6 mois Ă©tablit ses prĂ©visions et indique Ă  chacun deses membres la proportion de sa Production qu’il

Page 75: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 423 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

devra lui livrer en chaque sorte de Fonte au cours dusemestre suivant ---. // Le Comptoir a --- affaire Ă  3 ca-tĂ©gories de clients: Fonderies, Fours Ă  Puddler, aciĂ©ries---.” [2835] p.508 Ă  513.. “FondĂ© en 1876 par quelques industriels du Bassin deLONGWY, son rĂŽle consistait Ă  promouvoir la vente dela Fonte ---. // Les fondateurs avaient pour objectifs delutter contre l’importation des Fontes Ă©trangĂšres et no-tamment de provenance anglaise, de diminuer le nom-bre des agents et de rĂ©duire ainsi les frais gĂ©nĂ©raux, des’entendre pour les achats de Combustibles afin depouvoir diminuer les Prix de revient ---. // Le Comp-toir de LONGWY jouait donc en France, le rĂŽle d’unegrande maison de commerce; elle prenait en charge laProduction de ses adhĂ©rents et en disposait ensuitedans les meilleures conditions possibles. // Centralisanttoutes les commandes, il pouvait ainsi rĂ©partir les li-vraisons en tenant compte de la situation topographi-que des producteurs et en consĂ©quence, rĂ©duire consi-dĂ©rablement les frais de Transport. // Ainsi dĂ©chargĂ©sde leurs prĂ©occupations commerciales, les fabricantspouvaient alors se consacrer entiĂšrement au perfection-nement de leurs produits. // Les tarifs Ă©taient calculĂ©sen suivant la courbe du prix du Coke ---. // En 1896,16 StĂ©s de M.-&-M. faisaient partie du Comptoir, leurcapacitĂ© de Production Ă©tait de 1,5 MTf. // Au 1erJanv. 1905, les 16 SociĂ©taires adhĂ©rants possĂ©daientpour l’ens. 54 H.Fx d’une capacitĂ© de Production men-suelle en Fonte d’Affinage de 168.756 t, soit pourl’annĂ©e 2,025 MT(f). // Le rĂŽle jouĂ© par le ComptoirMĂ©tallurgique de LONGWY dans les destinĂ©es de laMĂ©tallurgie française a Ă©tĂ© considĂ©rable ---. // En1908, le nombre de H.Fx de M.-&-M. s’élevait Ă  76dont 68 Ă©taient Ă  feu; ce qui reprĂ©sentait Ă  peu prĂšs les2/3 de tous les H.Fx français de l’époque. // Leur capa-citĂ© totale Ă©tait de 2,5 Mtf. // AprĂšs la douloureuse pĂ©-riode des 4 annĂ©es de guerre --- une tentative de repri-se d’activitĂ© du Comptoir s’amorça vers 1919, maisdevant les difficultĂ©s que rencontraient certaines Us.pour rĂ©organiser leur fonctionnement, le Comptoir MĂ©-tallurgique de LONGWY disparut en 1921.” [1724]p.44/45.. "Au 1er janvier 1905, le Comptoir de LONGWY com-prenait 16 sociĂ©tĂ©s adhĂ©rentes possĂ©dant ensemble 54H.Fx d'une capacitĂ© de Production mensuelle de168.756 Tf." [131] p.169.. “... Nous tenons --- Ă  signaler le Comptoir de LONG-WY qui constitue la 1Ăšre organisation professionnelle Ă ce niveau de la SidĂ©rurgie lorraine. MalgrĂ© la concur-rence entre les MaĂźtres de Forges du Pays-Haut, il im-portait d’écouler les Produits. Une entente commercia-le s’imposait ---. Ce Comptoir est crĂ©Ă© en DĂ©c. 1876avec 4 partenaires, la StĂ© de GORCY-Mt-St-MARTINavec LABBÉ, l’Us. du PRIEURÉ du baron D’ADELS-WÄRD, la StĂ© de LA PROVIDENCE-RÉHON reprĂ©sen-tĂ©e par ThĂ©ophile ZIANE et la StĂ© Gustave RATY ---. LerĂŽle du Comptoir diminue dĂšs 1880 avec la fondationdes AciĂ©ries de LONGWY. Il disparaĂźt dĂ©finitivementen 1921." [2358] p.114/15.

COMPTOIR PANAMÉRICAIN SIDÉRURGIQUE : ¶Aux Arch. de PARIBAS, bureau d’achats en France des En-treprises du groupe LEITHNER (crĂ©Ă© par le baron Otto DELEITHNER, anc. Dr-Adjt de la Banque des Pays de l’EuropeCentrale) qui contrĂŽle, en AmĂ©rique du Sud et aux E/U., di-verses entreprises commerciales, financiĂšres et industrielles,et notamment les StĂ©s d’importation de Produits sidĂ©rurgi-ques et mĂ©caniques europĂ©ens, selon note de J.-M. MOINE,s’appuyant sur le dossier ‘cote 471-6, annĂ©es 1959/61'.

COMPTOIR SIDÉRURGIQUE DE FRANCE : ¶Organisme professionnel ...ïżœ Le 1er du nom a Ă©tĂ© organisĂ© en 1919 et a fonction-nĂ© jusqu’en 1922. ReconstituĂ© quelques annĂ©es plustard, il est dissous en Nov. 1940. Il est remplacĂ© par leComptoir Français des Produits SidĂ©rurgiques, rappel-le J.-M. MOINE ... Dans la SidĂ©rurgie, "la concentrationhorizontale revĂȘt Ă©galement l'aspect d'une organisationdes Ventes, par entente des producteurs, soit dans lecadre national, tel le Comptoir SidĂ©rurgique de France,qui rĂ©partissait les dĂ©bouchĂ©s et fixait les prix ---, soitdans le cadre international, telle l'Entente Internationa-le de l'Acier, ou Cartel de l'Acier." [1979] p.113.-Voir, Ă  Entente Internationale de l’Acier, la cit. [10]p.329/30.ïżœ Le 2Ăšme du nom ou C.S.F. a Ă©tĂ© "crĂ©Ă© par la loi du16.08.1940." [2131]

COMTÉ DE FOIX : ¶ "RĂ©gion historique, Ă  la-quelle correspond, approximativement, le dĂ©partementde l'AriĂšge." [1]-Voir: MĂ©thode du ComtĂ© de FOIX.-Voir, Ă  Navarre, la cit. [17] p.136.

COMTÉ DE NAMUR : ¶ "Fief impĂ©rial dont lepremier titulaire fut le Comte BÉRANGER 1er, gendre deLOTHAIRE 1er ---. En 1421, JEAN DE NAMUR vendit lefief au Duc de Bourgogne, PHILIPPE-le-Bon. DĂšs lors, ilsuivit la destinĂ©e des États de Bourgogne." [206] ... LeComtĂ© de NAMUR fut appelĂ© ‘ComtĂ© de LOMMEGAU’,jusqu'au dĂ©membrement de l'Empire Carolingien, survenu

aprĂšs le TraitĂ© de VERDUN de 843. Ensuite, sous l'appella-tion ‘ComtĂ© de NAMUR’, il dĂ©pendit du St-Empire-Romain-Germanique fondĂ© par OTTON LE GRAND en 962. Il com-prenait les villes de NAMUR, CHARLEROI, GIVET, BOU-VINES, MARIENBOURG et FLEURUS. Le ComtĂ© appar-tint ensuite, au fil des siĂšcles et des batailles, Ă  diffĂ©rentstitres nobiliaires. En 1430, PHILIPPE III LE BON le rĂ©unitaux Pays-Bas Bourguignons ... En 1549, le ComtĂ© fait partiedes Pays-Bas Espagnols, puis, en 1581, des Pays-Bas du Sud.En 1713, le TraitĂ© d'UTRECHT transforme ceux-ci en Pays-Bas Autrichiens ... En 1795, la RĂ©publique Française conquĂ©-rante donne au ComtĂ© de NAMUR le nom de ‘DĂ©partementde Sambre-et-Meuse’. Enfin, en 1815, le CongrĂšs de VIEN-NE le donne aux Pays-Bas, oĂč il devient la Province deNAMUR, d’aprĂšs [2964] <valleedusamson.be/.../histoire-du-comtĂ©-de-namur.htm> -Mars 2010 et [4652] p.500 (tableau chronologi-que).-Voir Ă©galement les cit. extraites de [427] Ă ces diffĂ©rents mots ou exp.: Acheron, Acier,Affinoir, Bas Foyer, BĂ©aliĂšre, Bois (QualitĂ©des), CĂ©mentation, Cent (de Fer), CharĂ©e,Charte des MiniĂšres, Chippe, Colonne, Coupd'Eau, Crayat de Sarrasins, Dame, DenierDieu, Droit des Eaux, EnquĂȘte, Fenderie, Fercru, Ferons, Ferrarius, FĂšvre, Fondre Fer,Fondre plouk, Force hydraulique, Forge Ă Fondre Fer, Forge Monseigneur, Fourneau Ă Masse, Gheuze, Haut-Fourneau (Inventiondu, ---), Houille, Laminoir, MaĂźtre de Forges,Marteau-Affinoir, Moulin Ă  Fer, Peinture,Plokestoire, Poise (de Fer), PrivilĂšges, Re-cherche de Minerai, Retraire, Romaine, Rou-lette, Royaume-Uni, Soufflage, Tournant,Trempe, Trentine (de Fer), Ventaille.ïżœ Historique sidĂ©rurgique .... "Au total quatre H.Fx -connus- usinaient dans leComtĂ© de NAMUR Ă  la fin du 14Ăšme s. ---. Il nous sem-ble permis de situer l'apparition du H.F. dans le ComtĂ©de NAMUR aux environs de la moitiĂ© du 14Ăšme s.. LeH.F. ne se substitua pas radicalement aux mĂ©thodesemployĂ©es prĂ©cĂ©demment dans la Fusion du Fer. Sonexpansion fut trĂšs lente tout au long du 14Ăšme s. ---.Au 15Ăšme s., il y avait sept Fourneaux -connus- dansle ComtĂ© de NAMUR ---. DĂšs le dĂ©but du 16Ăšme s., leH.F. devient le seul instrument de Production. Son ex-pansion dans le Namurois est --- extraordinaire ---.Dans la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle, nous en avons rĂ©per-toriĂ© 23 ---. Neuf autres sont situĂ©s en terre liĂ©geoise ---. Dans la seconde moitiĂ© du siĂšcle, le nombre de Four-neaux du ComtĂ© de NAMUR s'est encore accru ---, soitau total 30 Fourneaux connus ---. À cette Ă©poque, il y adans le Bassin liĂ©geois, 7 H.Fx sur la Meuse, 4 surl'Ourthe ---; soit 24 Fourneaux contre 30 au ComtĂ© deNAMUR. // Dans (ce) ComtĂ©, il y avait 26 (Forges) Ă  lafin du 14Ăšme s., une bonne quarantaine au 15Ăšme etplus de 60 -connues- Ă  la fin du 16Ăšme s.." [427] p.54 Ă 56 ... "Les conditions particuliĂšrement favorables dumilieu gĂ©ographique furent la cause naturelle de lanaissance et du dĂ©veloppement de la MĂ©tallurgie dansle pays de NAMUR ---. L'abondance des MatiĂšres pre-miĂšres et le statut privilĂ©giĂ© des Ouvriers concourentau dĂ©veloppement de la MĂ©tallurgie: Ă  la fin du 14Ăšmes., il existe une trentaine d'Usines dans le ComtĂ©; 25ans plus tard, il y en a prĂšs de 40 dont 5 H.Fx. C'estalors que survient la Guerre liĂ©geoise, en1430. C'estl'anĂ©antissement total de la MĂ©tallurgie dans le ComtĂ©de NAMUR; aucune Forge n'Ă©chappe Ă  la destruction.PHILIPPE-LE-BON dĂ©sireux de voir renaĂźtre la prospĂ©-ritĂ© de la Forgerie, Ă©tend Ă  tout le ComtĂ© les PrivilĂšgesoctroyĂ©s primitivement aux FĂ©rons de Marche ---. Ilfaut attendre le 16Ăšme s. pour voir la MĂ©tallurgie na-muroise atteindre son plein Ă©panouissement. En 1550,il y a dans le ComtĂ© et dans l'Entre-Sambre-et-Meuse,plus de septante Forges et 32 H.Fx dont 23 dans leComtĂ© de NAMUR: 20 ans plus tard, elle atteint sonapogĂ©e et compte 28 H.Fx au moins et plus de 60 For-ges." [427] p.187/88 ... "Jusqu'en 1430, le seul modede location des Forges comtales est le bail Ă  ferme ---.La redevance se paye tantĂŽt en nature, c'est-Ă -dire enPoises, Cent ou Trentines de Fer, tantĂŽt en argent ---.L'annĂ©e 1430 marque l'anĂ©antissement total de l'Indus-trie du Fer namuroise ---. L'Industrie dut repartir dezĂ©ro ---; elle fut l'oeuvre presque exclusivement desparticuliers: PHILIPPE-LE-BON et les Princes ultĂ©rieursabandonnent Ă  l'initiative privĂ©e le soin de reconstruireles Usines dĂ©truites ---. À partir de l'Ă©poque bourgui-gnonne, ils prĂ©fĂšrent concĂ©der des Coups d'Eaumoyennant des redevances annuelles ---. NĂ©anmoinsayant intĂ©rĂȘt Ă  ce que la MĂ©tallurgie se dĂ©veloppe etdevienne prospĂšre, ils ratifiĂšrent rĂ©guliĂšrement les pri-vilĂšges octroyĂ©s aux FĂ©rons par GUILLAUME 1er en1345." [427] p.204/05 ... "Les rares Usines qui avaientconservĂ© le caractĂšre domanial de l'Ă©poque antĂ©rieure,sont abandonnĂ©es dans la seconde moitiĂ© du 16Ăšme s..Telle est l'Ă©volution gĂ©nĂ©rale du statut juridique desForges du ComtĂ© tout au moins sur l'Ă©tendue des do-maines particuliers des Comtes." [427] p.213 ... "LacrĂ©ation d'une entreprise mĂ©tallurgique exige un capitalque les FĂ©rons des 14Ăšme et 15Ăšme s. ne possĂšdent que

fort rarement. Seule, l'association leur permet d'acheterou de louer une Usine. // Au 14Ăšme s., la majoritĂ© desForges sont exploitĂ©es par un groupe d'individus pres-que toujours des MĂ©tallurgistes. Dans certains cas, lesdocuments prĂ©cisent que l'association se compose d'unFondeur, d'un Affineur et d'un Mineur, soit une Ă©quipede spĂ©cialistes qui dirigeront l'entreprise. // Le ComtĂ©de NAMUR par le nombre de ses Usines -prĂšs de 30H.Fx dans la seconde moitiĂ© du 16Ăšme s.-fut Ă  l'Ă©po-que un des tous premiers producteurs de Fer ---. En1562, l'Italien Leonardo BENEVENTO --- Ă©value (laProduction) Ă  1.800.000 livres de Fer par an. Il est pro-bable qu'Ă  cette Ă©poque, vu le nombre de Fourneauxtravaillant, la Production de l'Industrie du Fer namuroi-se Ă©tait sensiblement supĂ©rieure ---. // À cĂŽtĂ© de cesFĂ©rons associĂ©s dans une commune entreprise, oĂč cha-cun d'eux a un rĂŽle bien dĂ©fini dans la production, ilexiste des groupements de copropriĂ©taires ou de colo-cataires d'Usines. Nous nous expliquons: plusieurs MĂ©-tallurgistes s'unissent pour construire ou louer uneForge, oĂč ils travaillent chacun pour leur compte per-sonnel; c'est ce qu'on appelle possĂ©der 'la moitiĂ© part,la quarte part ...' d'une Usine. Ce genre d'associationexiste dĂšs le 16Ăšme s. ---." [427] p.235/36 ... "Dansl'Ă©tat actuel de nos recherches, nous constatons unepropension marquĂ©e de l'Ă©coulement du Fer namuroisvers les Provinces du Nord, soit par la Meuse, Ă  desti-nation de la ZĂ©lande et de la Hollande, soit par routes,vers ANVERS en passant par LOUVAIN et MALINES. //OĂč Ă©tait exportĂ© le Fer rassemblĂ© dans les entrepĂŽts duNord? Aucune hypothĂšse ne nous est permise Ă  cesujet. M. MASOIN cite l'Espagne, l'AmĂ©rique du Sud etl'Angleterre parmi les clients de la MĂ©tallurgie namu-roise. // Par ailleurs, les relations commerciales entrele ComtĂ© de NAMUR et les DuchĂ©s de Lorraine et deBar semblent ĂȘtre assez importantes durant le 16Ăšmes.. Durant la seconde moitiĂ© du siĂšcle, l'Industrie armu-riĂšre namuroise y trouve un dĂ©bouchĂ© de valeur. Enfin,il est plus que probable que le Fer namurois tint uneplace importante dans les livraisons qu'assumaient lesMarchands capitalistes liĂ©geois." [427] p.239 & 244.. Au 18Ăšme s., TRÉVOUX le dĂ©crit ainsi: ”C'est unedes provinces des Pays-Bas. Elle est bornĂ©e au nordpar le Brabant, au couchant et ailleurs par les terres del'ÉvĂȘchĂ© de LIÈGE. Elle a environ 12 lieues (≈ 47 km)de longueur, et neuf ou dix (environ 35 ou 39 km) delargeur. Le pays en est montagneux, mais fort fertile.On y trouve des Mines de Fer, de plomb, et de Char-bon de pierre, et des carrieres de marbre noir. Ses prin-cipaux lieux sont NAMUR, capitale, CHARLEMONT etCHARLEROI. Au reste, ce ComtĂ© est le pays des an-ciens Aduates.” [3191] Ă  ... NAMUR.. Vers 1830, ”la province de NAMUR, renferme: 40Fourneaux au bois produisant 28.000 Tf, 1 Fourneauau Coak produisant 225 Tf -au total 30.250 Tf/an-; 72Affineries; 15 Fours Ă  Puddler; 14 Makas ou Marti-nets; 15 Laminoirs; 7 Fonderies.” [4494] p.89/90.

COMTÉ DU FER : ¶ Trad. de l’exp. amĂ©ricaine IronCounty dĂ©signant, aux États-Unis, une unitĂ© adminis-trative, le comtĂ©, qui doit son nom Ă  la prĂ©sence de Mi-nerai de Fer. Quatre États possĂšdent un ComtĂ© du Fer:Michigan (-voir, Ă  MusĂ©e, le Iron County HistoricalMuseum), Missouri, Utah (-voir: Ville du Fer) et Wis-consin (-voir, Ă  Or rouge, la cit. [2643]), d’aprĂšs[2643].¶ Surnom donnĂ© au ComtĂ© de CLARION en Pennsyl-vanie.. “On peut voir l'intĂ©rieur bien conservĂ© du H.F. Ă Vent froid (le Fourneau HELEN) construit en 1845.C'Ă©tait, entre 1829 et 1867, l'un des nombreux Four-neaux Ă  Fonte en Marche dans le comtĂ© de CLARION;Ă  cette Ă©poque on parlait souvent de ce ComtĂ© commele 'ComtĂ© du Fer'.” [5023]

COMTOIS/OISE : ¶ adj. -Voir: Affinage com-tois, Forge comtoise, Méthode Comtoise, Mé-thode comtoise modifiée, Procédé comtois,Technique comtoise.

COMTOISE : ¶ n. f. AbrĂ©v. pour Forgecomtoise.. Au 19Ăšme s., au H.F. de St-HUGON, “bloquĂ©par la Fonte figĂ©e, le Creuset est pĂ©niblementdĂ©gagĂ© par tous les Ouvriers appelĂ©s Ă  la res-cousse, y compris --- les Forgerons de la Com-toise." [3195] p.64.

COMUNICACION : ¶ À la Houillerie liĂ©-geoise, "n.f. Communication, CheminĂ©e ouPassement conservĂ© dans les Remblais d'uneCouche ou le long du Front de Taille. On dis-tingue: 1) la 'Comunicacion d'comĂšrce' ou 'ĂąsmarĂźchandĂšyes' servant Ă  la circulation duPersonnel et Ă  la descente des Bois; 2) la 'Co-municacion di prĂźse d'ĂȘr' et la 'comunicacion

Page 76: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 424 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

di r'tout d'ĂȘr'; 3) la 'Comunicacion d'sĂŽv'tĂšdje'-de sauvetage-; 4) la 'Comunicacion po lĂšscolones'." [1750]

CONACE : ¶ Outil indĂ©terminĂ© d'une grosseForge; -voir, Ă  Limonnier, la cit. [1094] p.212... Peut-ĂȘtre Ă  rapprocher de Couasse qui estune var. orth. de Couace, si le ‘n’ est, en fait,un ‘u’ mal retranscrit !... Honni soit qui mal y pense, note M. BURTEAUX !

CONAKRYTE : ¶ n. f [de CONAKRY en GuinĂ©e] Ac-cumulation essentiellement Ferrugineuse Ă  GƓthite,HĂ©matite et Ă©ventuellement Gibbsite, sans kaolonite,de structure scoriacĂ©e ou massive et par consĂ©quentsans Nodules ni Pisolites; elle se rapproche d’une Plin-thite, d’aprĂšs [867] -2003, selon note de J.-P. FIZAINE.-Voir: FerricrĂšte.

CONAR : ¶ Outil mentionné dans l'Outillage(-voir ce mot), des Forges du St-MAURICE auQuébec en 1741.Est-ce (?) une var. de Croard (-voir ce mot),comme l'évoque Y. LAMY .

CONASSE : ¶ À AUBOUÉ, en particulier, lesFondeurs -en dehors de la prĂ©sence de visi-teuses- dĂ©signaient sous ce nom le Gendarme,dont la forme, Ă  nu (!), dans les Fourneauxd’autrefois, Ă©voquait, d’une certaine façon,un immense sexe ... fĂ©minin !, d’aprĂšs souve-nir de J. KOEPPEL.CON : Pour un disciple, mieux vaut l’ĂȘtre avant qu’aprĂšs.Michel LACLOS.

CONASSIÈRE : ¶ Dans la marine en bois, Penturedu gouvernail.Syn. de FĂ©melot, d’aprĂšs [4210] Ă  ce mot.

CONCASSAGE : ¶ “Action de Concasser (=‘RĂ©duire en menus (!) fragments des matiĂšres dures ousĂšches’, in [206]) les corps durs ---.” [206] ..."Broyage d'une substance en fragments gros-siers." [33] p.102.. Le Concassage ne se conçoit pas sans Cri-blage prĂ©alable, afin de ne soumettre Ă  sonaction que les morceaux utiles.ïżœ ... GĂ©nĂ©ralitĂ©s ...-Voir Concassage Ă  la main & Concassagemanuel.. Aux 17Ăšme et 18Ăšme s., le "Concassage ---se faisait soit Ă  la main, au moyen de Pics ouMarteaux, mĂ©thode longue et dispendieuse,soit, le plus souvent, dans des machines ditesBocards." [264] p.62.ïżœ Pour la HOUILLE .... “Le Concassage des Houilles est inaugurĂ©au GOUFFRE -Bassin de CHARLEROI- en1889.” [5187]ïżœ Pour le COKE ...Cette opĂ©ration est utilisĂ©e pour le Coke: "Ce-la est frĂ©quemment pratiquĂ© au Japon (et) sedĂ©veloppe aux U.S.A. et dans d'autres pays; enplus de la rĂ©duction de GranulomĂ©trie, il en-traĂźne, comme tout traitement mĂ©canique bru-tal, une augmentation de la soliditĂ© des mor-ceaux restants, en particulier de leur Indiced'Abrasion, ce qui est favorable." [33] p.102.ïżœ Pour la MINE et le MINERAI .... DĂšs le 18Ăšme s., une tentative de mĂ©canisercette opĂ©ration semble avoir vu le jour avecl'utilisation du Marteau; -voir, Ă  CoĂ«ffe lanote de DE DIETRICH.. Au dĂ©but du 19Ăšme s., "les MinĂ©rais durssont ConcassĂ©s Ă  l'aide d'un Marteau Ă  queue,qui ressemble aux Martinets ordinaires; Ă l'aide de Bocards mus par une Roue hydrauli-que, par la Vapeur ou des forces animales;enfin Ă  l'aide de Cylindres de Fer." [106]p.352.. De nos jours (2Ăšme partie du 20Ăšme s.), ilcomprend le Concassage primaire, le Concas-sage secondaire et le Concasseur tertiaire ...Cette opĂ©ration est utilisĂ©e Ă  la sortie des Mi-nes pour le Minerai de Fer:

. Concasseur giratoire: 0/70 mm,

. Concasseur à Cylindres dentés: 0/35 mm

. Concasseur Ă  MĂąchoires, Ă  Cylindres, Ă  Marteaux,

Ă  Boulets, Ă  Barres.. Dans un descriptif des Mine et Us. de laMaison DE W. dans le VallĂ©e de la Fensch, en1953, on relĂšve: “Les H.Fx clĂ© la VallĂ©e de laFensch utilisent la Minette ---. // Le mineraiextrait est amenĂ© su jour par Traction Ă©lectri-que en Tunnel Ă  Voie normale, a 1'extrĂ©mitĂ©sud de la commune d'HAYANGE, sur le Car-reau de la Mine oĂč a Ă©tĂ© montĂ©e, dans les der-niĂšres annĂ©es, une installation de Concassageet de Criblage du Minerai. // Cette installationnouvelle, mise en service en 1951, est capablede Concasser 600 t/h de Minerai. // LeConcassage du Minerai se fait en 2 temps, defaçon Ă  rĂ©duire la proportion de Minerai finaprĂšs Broyage. Le Concassage primaire esteffectuĂ© par un Concasseur Ă  2 Cylindres den-tĂ©s, le Concassage secondaire par un Giratoi-re.” [3835] p.9.. À COCKERILL-OUGRÉE, L. DRIEGHE note:"Et pourtant l'installation d'un Concassage Ă Minerai se fit encore attendre un bon bout detemps, et c'est seulement en 1960 que cettetransformation vit enfin le jour." [834] p.76.. En Mauritanie, il y a Ă  "ROUESSA unConcassage primaire -200 mm-, un Concassa-ge secondaire -40 mm- et un Concassage ter-tiaire -8 mm- (et Ă ) M'HAOUDET, un Concas-seur primaire -200 mm- et un Concasseursecondaire -100 mm-." [2643] -site de la SNIM... On peut Ă©galement faire des Concassagestertiaire et quaternaire au Port minĂ©ralier,d'aprĂšs [2643] -site de la SNIM.ïżœ Pour le LAITIER ...Cette opĂ©ration est utilisĂ©e pour Broyer leLaitier cristallisĂ©.¶ Aux H.Fx d’HAGONDANGE, nom de la sta-tion oĂč le Minerai arrivant de la Mine Ă©taitConcassĂ©. Cet Atelier dĂ©pendait du C.M. duRoulage PostĂ©, mais Ă©tait suivi, pour sonfonctionnement, par le C.M. Concassage tra-vaillant de Jour, sur le Poste du matin. LeConcassage Ă©tait Ă©quipĂ© d’un P. C. -Poste Cen-tral-, oĂč s’activait le DeuxiĂšme au P. C.,d’aprĂšs note de J. POINSOT.

CONCASSAGE (Chambre de) : ¶ Con-casseur, à la mode québécoise.

CONCASSAGE À LA MAIN: ¶ Loc. syn.:Concassage manuel, -voir aussi cette exp... "Les avantages du Concassage des MineraisĂ©taient dĂ©jĂ  connus il y a longtemps, quand lafaible Production des H.Fx Ă  petit Creuset et Ă bas prix relatif de la main-d'oeuvre pouvaients'accommoder du Concassage Ă  la main. // LeConcassage des Minettes Ă  la grosseur dupoing Ă©tait effectuĂ© par des Casseurs qui fen-daient le Minerai au moyen de Maquettes, pe-tits Marteaux en forme d'Ɠuf aplati, fixĂ©s Ă des manches faits de verges de saule qui leurdonnaient une grande flexibilitĂ©. // De cettemaniĂšre, on Cassait le Minerai suivant le filen frappant le moins possible et en Ă©vitant defaire du Fin. // Il y a quelque 60 ans (# 1900),les petits H.Fx, d'une Production journaliĂšrede 100 Tf par unitĂ©, alimentĂ©s en MineraiConcassĂ©s (Ă  la main) avaient une Allure rĂ©-guliĂšre, une faible consommation de Coke,une moindre Perte en Fer dans les Laitiers etles PoussiĂšres de Gaz. // Le dĂ©veloppementdu Concassage (Ă  la main) des Minerais subittoutefois un arrĂȘt dĂ» Ă  diffĂ©rentes causes:l'agrandissement des H.Fx dont la ProductionjournaliĂšre est passĂ©e de 100 Ă  plus de 300 Tf,la mĂ©canisation du Chargement, les difficul-tĂ©s rĂ©sultant des Accrochages dus au MineraiFin." [673] p.16.

CONCASSAGE DU LAITIER (Installa-tion de) : ¶ Pour le Laitier Cristallisé, ellecomprend les Fosses de Versage et le Con-casseur à Laitier.

CONCASSAGE (du Minerai) : ¶ -Voir:

Concassage ïżœ ... de la MINE, du MINERAI ...

CONCASSAGE (Ă  froid) : ¶ À l'AgglomĂ©-ration, syn. de Broyage Ă  froid.

CONCASSAGE GROSSIER: ¶ A l’Usined’enrichissement de Minerai de METZANGE(57672), loc. syn. de Concassage primaire.. “Au dĂ©but de l’Exploitation des Mines, leChargement se faisait Ă  la main et le Mineraine subissait aucune prĂ©paration. Par la suite,le Chargement mĂ©canique, permettant letransport de gros Blocs, a posĂ© le problĂšmedu Concassage grossier.” [2159] n°183 -Mai1962, p.12.

CONCASSAGE MANUEL : ¶ Exp. syn. deConcassage Ă  la main.-Voir: Piquemine.. “La premiĂšre opĂ©ration effectuĂ©e sur le Mi-nerai aprĂšs Extraction consistait Ă  le Concas-ser et Ă  le Trier afin de le sĂ©parer au mieux desa Gangue. Ce Tri Ă©tait fait manuellement Ă l’aide de Marteau, ou mĂ©caniquement par leBocard. Aucune trace de cette Machineriemise au point au dĂ©but du 16Ăšme s. en Euro-pe centrale et dont la prĂ©sence est attestĂ©edans les Vosges dĂšs 1510, n’a Ă©tĂ© retrouvĂ©epour l’heure. Par contre, l’existence d’Ate-liers de Concassage manuel a pu ĂȘtre dĂ©duitede l’observation de graviers minĂ©ralisĂ©s, no-tamment au Haut-Altenberg -Mine Vieux-St-GUILLAUME-, au Champ BrĂȘchetĂ© et au Sil-berwald. Dans ce dernier site, une grossedalle de granite posĂ©e sur le plancher d‘un ha-bitat, Ă  proximitĂ© de tas de gravier riche enantimoine, pourrait avoir servi de Table deConcassage.” [1038] p.317.

CONCASSAGE PRIMAIRE : ¶ À la sortiede la Mine, voire parfois au Fond, installation-ou Atelier- permettant de rĂ©duire la dimen-sion des Blocs de Minerai au calibre approxi-matif de 250 mm.. À propos de la PrĂ©paration des Charges Ă MICHEVILLE, on relĂšve: “Cette installation ---comprend: 1 Drop-bar, ChaĂźne d’alimenta-tion, et une Grille Ă  rouleaux, qui alimententun Concasseur Ă  MĂąchoires en GranulomĂ©trieinfĂ©rieure (lire: ‘supĂ©rieure’) Ă  250 mm. Laportion 0-150 du Tout-venant est filtrĂ©e par leDrop-bar et la Grille et vient s’ajouter Ă  laportion 0-250 qui sort du Concasseur Ă  MĂą-choires --- // Ø Ă  l’alimentation: > 250; Ø Ă  lasortie: 0-250. // Le Concassage primaire estĂ©galement alimentĂ© en PoussiĂšres de Gueu-lard, acheminĂ©es par ChaĂźne Redler, qui Ă©vi-tent les colmatages dus Ă  des Minerais tropgras.” [2052] B, p.2.

CONCASSAGE SECONDAIRE : ¶ Sur leCarreau de la Mine, ou en un lieu adaptĂ©, in-stallation -ou Atelier- permettant de rĂ©duire ladimension des morceaux de Minerai dans lafourchette 70-120 mm.. À propos de la PrĂ©paration des Charges Ă MICHEVILLE, on relĂšve: “Les Minerais 0-250provenant du Concassage primaire sont ache-minĂ©s par Bandes vers le Concassage secon-daire. Ce poste comporte d’abord un PrĂ©-Crible Ă  rouleaux qui sĂ©pare les fractions 0-80 et 80-250 ---. (Cette derniĂšre) fraction ---(est) traitĂ©e dans le Concasseur secondaire ---(qui) est un Concasseur giratoire type KENNE-DY, d’une capacitĂ© de 600 t/h ---. // Ø Ă  l’en-trĂ©e: 0-250; Ø Ă  la sortie: 0-80 ou 0-150 ---.”[2052] B, p.3.

CONCASSAGE SÉLECTIF : ¶ OpĂ©rationplus ou moins poussĂ©e selon les Ă©poques, des-tinĂ©e Ă  amĂ©liorer la Teneur en Fer du Minerailorrain.ïżœ ... pour les Minerais en gĂ©nĂ©ral ... L’une desMĂ©thodes d’Enrichissement du Minerai deFer ... “Le Minerai passe dans un Concasseur,

Page 77: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 425 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

puis sur un Crible. Les parties riches, plusfriables, sont BroyĂ©es et passent au traversdes Mailles du Crible. Les parties pauvres,plus dures, donnent des morceaux plus grosqui restent sur le Crible et sont Ă©liminĂ©s. //On utilise ce procĂ©dĂ© pour le minerai d’ura-nium et certains minerais mĂ©talliques.” [954]n°11, 3Ăšme & 4Ăšme trim. 1961, p.16.ïżœ ... pour le Minerai lorrain ... Le ConcassagesĂ©lectif se limite au constat de la Teneur enFer plus Ă©levĂ©e des Fines par rapport auxGrains et accentue la production de ces Finesau dĂ©triment du Rendement de l’opĂ©ration,mais Ă  un coĂ»t bien moindre par suppressionde la phase SĂ©paration magnĂ©tique ... ‘CeprocĂ©dĂ© ne donne aucun rĂ©sultat sur le Mine-rai lorrain; en Concassant le Minerai Ă  8 ou10 mm, les morceaux les plus pauvres ont en-core 18 Ă  20 % de Fer, donc ne peuvent ĂȘtrerejetĂ©s comme StĂ©rile, in Enrichir le Minerailorrain, par A. TÉMOIN, d’aprĂšs [954] n°11,3Ăšme et 4Ăšme trim. 1961, p.16.-Voir: Broyage sĂ©lectif, Enrichissement (duMinerai lorrain), Maille de libĂ©ration & SĂ©pa-ration MagnĂ©tique Ă  Haute IntensitĂ© (S.M.H.I.).-Voir, Ă  Trommel, la cit. [1475] n°2, p.4.. En 1983, technique jovicienne consistant Ă faire passer le Minerai 40/100 mm dans unTambour du type autogĂšne, mais plus allon-gĂ©, avec pales releveuses en forme d'hĂ©lice;sur la partie cylindrique du Tambour, destrous permettent aux morceaux de moindredimension, en fait les plus riches, d'ĂȘtre rĂ©cu-pĂ©rĂ©s; selon le dĂ©bit du Minerai et le nombred'hĂ©lices, le gain en Points de Fer va de 1 Ă  4%; le Minerai rejetĂ© au Crassier ne titre alorsque 22 ou 23 % de Fer.

CONCASSÉ : ¶ C'est tout d'abord le Mineraiqui de brut Ă  la sortie de la Mine avec desBlocs parfois supĂ©rieurs Ă  1 m3, ressort rĂ©duitaprĂšs son passage au Concasseur; la Granulo-mĂ©trie n'excĂšde pas 250 mm ... Autrefois, onfaisait 4 parties: < 10 mm allant Ă  l'AgglomĂ©-ration, le 10-25 mm Ă©tant BroyĂ© par l'Agglo-mĂ©ration dans des Broyeurs Ă  Marteaux et,les 25-70 mm d'une part et 70-120 mm d' au-tre part Ă©tant ChargĂ©s crus aux H.Fx; le 70-250 mm Ă©tait BroyĂ© et consommĂ© avec le 0-10 mm Ă  l'AgglomĂ©ration ... On Chargeaitdans le H.F. du Minerai ConcassĂ© et ... Clas-sĂ©.. Vers la fin du 20Ăšme s., le Minerai lorrainest systĂ©matiquement BroyĂ© et AgglomĂ©rĂ©,par contre les Minerais exotiques sont encoreconsommĂ©s en ConcassĂ©, pour une part quipeut atteindre 15 Ă  20 %, note M. BURTEAUX.. Dans la GranulomĂ©trie naturelle Ă  la sortiede la Mine, la Teneur en Fer est d'autant plusĂ©levĂ©e que les morceaux sont plus petits.¶ C'est Ă©galement le nom du Laitier qui, aprĂšsavoir Ă©tĂ© CoulĂ© en Fosse, est repris mĂ©cani-quement, concassĂ©, criblĂ©, classĂ© en tranchescommercialisables; sa densitĂ© varie de 2,4 Ă 2,8.Syn. de Laitier concassĂ©, -voir cette exp..

CONCASSEMENT : ¶ Syn. de Concassage,sous la plume de DE DIETRICH, à la fin du18Úme s. ... -Voir: Coëffe.¶ "Concassage excessif." [1883]

CONCASSER : ¶ C'est rĂ©duire un morceaude matiĂšre solide en morceaux plus petits ...Pour le Minerai de Fer, on a jadis concassĂ© Ă la main; au 20Ăšme s. ce verbe signifie fairepasser dans un Concasseur, note M. BUR-TEAUX.. "Plus le Coke est petit, plus on doit Concas-ser le Minerai petit. Plus on travaille avec unVent chaud, plus on doit Concasser gros - jus-qu'Ă  un certain point-. Plus l'Allure du Four-neau est poussĂ©e, plus on doit Concasser pe-tit." 120] p.20.◊ Étym. ... ”Le lat. conquassare, de cum, et quassare -

casser-.” [3020]

CONCASSER (En) : ¶ “Se livrer Ă  la prostitution.” [1281]

CONCASSÉ SECONDAIRE : ¶ À la PrĂ©pa-ration mĂ©canique des Minerais de l’Usine deMICHEVILLE, Minerai dont la GranulomĂ©triea Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  0-80 mm, aprĂšs passage auConcasseur giratoire, d’aprĂšs [51] n°48, p.6.

CONCASSEUR : ¶ "Appareil utilisĂ© pourfractionner les Roches." [267] p.15.ïżœ ... Note liminaire ...Appareil de fragmentation d’un produit brut ayant pourbut, selon le cas :

- de réduire la grosseur de blocs pour en faciliter laManutention,

- d’homogĂ©nĂ©iser la GranulomĂ©trie,- de sĂ©parer les StĂ©riles du Produit noble.

C’est la premiĂšre -parfois la seule- phase dans la PrĂ©-paration d’un matĂ©riau.ïżœ À la Mine de Charbon .... "Aux U.S.A., le plus utilisĂ© est le ConcasseurBRADFORD, constituĂ© d'un cylindre creuxformĂ© de fortes TĂŽles d'Acier spĂ©cial perfo-rĂ©es de trous d'un diamĂštre uniforme; le cylin-dre tourne autour de son axe horizontal. LeCharbon (> 80 mm) est entraĂźnĂ© dans le mou-vement de rotation par des palettes et retomberĂ©guliĂšrement dans le bas du cylindre; leschutes rĂ©pĂ©tĂ©es brisent le Charbon jusqu'Ă  cequ'il passe dans les perforations." [33] p.119.ïżœ À la Mine de Fer .... En SidĂ©rurgie, terme souvent employĂ©comme syn. de Broyeur ... Pour une recher-che, -voir, systĂ©matiquement, les deux motset les exp. dĂ©rivĂ©es.. J. SELZ Ă©voque les H.Fx de P.À.M.: “LĂ , lesConcasseurs calibrent sans rĂ©pit, entre leurscĂŽnes d’acier, le Minerai que des Courroiestransporteuses et des ÉlĂ©vateurs vont achemi-ner vers les Silos de stockage, tandis que dansle ciel traversĂ© de lueurs fauves, passent sus-pendues Ă  un cĂąble, les Bennes Ă  Coke aurĂ©o-lĂ©es de Vapeur d’eau.” [2155] (p.4.)ïżœ Constructeur ... DRAGON.ïżœ À la Cokerie .... Pour le Coke: l'appareil est le plus souventun Concasseur Ă  MĂąchoires. On lui donneparfois le nom de DĂ©fissureur.¶ Dispositif montĂ© sur les Grues de Halle (deCoulĂ©e) et permettant la fragmentation desGueuses avant leur chargement, d'abord enCuve, -voir ce mot, puis en Wagons.¶ -Voir: Concasseur Ă  Laitier.¶ "n.m. Instrument pour concasser les grains, les tour-teaux et les pommes." [3452] p.222 ... Cette machineagricole des annĂ©es 1900, Ă©tait manoeuvrĂ©e par ungrand volant qui entraĂźnait des sortes d'engrenagesbroyant les matiĂšres prĂ©alablement disposĂ©es dans unlarge entonnoir, selon note de J. NICOLINO.CONCASSEUR : Écraseur. Michel LACLOS.

CONCASSEUR À CASCADE : ¶ Type deConcasseur auto-cassant, en quelque sorte, nefaisant appel qu’au choc seul.. "Les Concasseurs Ă  Cascade --- Ă©lĂšvent lesBlocs Ă  une hauteur suffisante pour qu’ilsĂ©clatent sous l’action de leur propre poids enretombant sur des Barres et Plaques d’acier Ă la partie infĂ©rieure de la machine et jouant lerĂŽle d’enclume.” [2767] p.47.

CONCASSEUR À CHOCS : ¶ Exp. syn. deConcasseur Ă  percussion ou Concasseur Ă Marteaux.. "On pourrait avoir une installation --- avecdes Concasseurs Ă  chocs, qui marcheraientalors en circuit ouvert, le Criblage sĂ©parant cequi va Ă  l'AgglomĂ©ration de ce qui va Ă  l'Enri-chissement." [2334] annexe 5, p.2.

CONCASSEUR À CÔNES : ¶ Type deConcasseur employĂ© pour le Minerai.. "Le Concassage secondaire est assurĂ© par 2Concasseurs Ă  cĂŽnes marchant en circuitFermĂ©." [1731] n°3, p.40.

CONCASSEUR À CYLINDRES : ¶ Syn.:Broyeur Ă  cylindres.. "Il est intermĂ©diaire entre le Concasseur etle Broyeur. Il convient trĂšs bien pour les Gra-nulomĂ©tries de 2 Ă  5 mm et il Ă©vite le Sur-broyage." [221] t.3, p.577.. Dans "les Concasseurs Ă  Cylindres dentĂ©s ---, le Minerai est saisi par les dents de deuxCylindres et entraĂźnĂ© entre eux." [1369] p.47.

CONCASSEUR À CYLINDRES CRAN-TÉS : ¶ Exp. syn.: Concasseur Ă  CylindresdentĂ©s.. À l'AgglomĂ©ration de Minerai de Fer il estutilisĂ© comme Concasseur stabilisateur ..."Chaque ligne de Criblage comprend --- unConcasseur Ă  Cylindres crantĂ©s pour traiterces gros morceaux (> 50 mm)." [1800] p.31.

CONCASSEUR À CYLINDRES DENTÉS: ¶ Exp. syn.: Concasseur Ă  Cylindres.. "Concasseur Ă  Cylindres dentĂ©s: le Mineraiest saisi par les Dents des deux Cylindres etentraĂźnĂ© entre eux." [1511] p.37.

CONCASSEUR À LAITIER : ¶ Appareildans lequel est traitĂ© le Laitier cristallisĂ© brutpour le conditionner en Produits ConcassĂ©s etCriblĂ©s.¶ Atelier de prĂ©paration du Laitier ConcassĂ©,recevant le Laitier en vrac aprĂšs sa reprise enFosse et l’expĂ©diant sous forme de granulo-mĂ©tries prĂ©cises, aprĂšs traitement.. À propos des installations d’exploitation duCrassier dit ‘SchlackenmĂŒhle', sur le ban deSTIRING-WENDEL, on relĂšve “Le Laitier par-vient Ă  destination (depuis les H.Fx de BUR-BACH) par la Voie FerrĂ©e privĂ©e. StockĂ© pourrefroidissement dans 3 Fosses d’une conte-nance de 10.000 t chacune, ce Laitier est re-pris par pelle mĂ©canique, chargĂ© sur des Wa-gonnets circulant en circuit fermĂ© et tractĂ©ssur un plan inclinĂ© qui les amĂšne au sommetdu bĂątiment de Concassage de 3 Ă©tages, mo-dernisĂ© en 1958:

- à la partie supérieure se situe la Station deBroyage avec 5 Concasseurs giratoires, à mù-choires ou cylindriques. les Ferrailles trou-vées dans le Laitier sont récupérées;

- au centre une Station de tamisage rĂ©partitle Laitier suivant le calibre dans 9 Silos diffĂ©-rents d’une contenance totale de 3.000 t;

- au rez-de-chaussĂ©e, les sorties des SilosdĂ©bitent le matĂ©riau concassĂ© sur des Wagonsou des camions.” [2848] n°30 -3Ăšme trim.1984, p.14/15.

CONCASSEUR À MÂCHOIRES (vertica-les(*)) : ¶ Appareil destinĂ© Ă  fragmenter lesBlocs de Minerai ... “Il agit par pression Ă  lafaçon d'un casse-noix. L'une de ses MĂąchoi-res est fixe, l'autre est mobile autour d'un axeet animĂ©e d'un mouvement alternatif ---. LeRapport de rĂ©duction dĂ©pend des ouverturessupĂ©rieure et infĂ©rieure de l'appareil qui sontgĂ©nĂ©ralement rĂ©glables ---." [221] t.3 p.571 ...À noter que les MĂąchoires sont cannelĂ©espour les produits durs, et lisses pour les pro-duits tendres.. À propos des H.Fx de la S.M.K., un stagiairede VALENCIENNES, en Janv. 1957, Ă©crit: “LaMine d’HAVANGE livre son Minerai par Wa-gonnets aux H.Fx de l’Us. de FONTOY. LeMinerai est ConcassĂ© Ă  l’entrĂ©e de l’Us. parun Concasseur Ă  Machoire -(de marque) DRA-GON- appartenant Ă  la Mine.” [51] -155, p.3.(*) Dans les Mines de Fer -oĂč le constructeur ha-bituel Ă©tait M.F.I. (MatĂ©riel de Fond et d’Industrie)-,on a l’habitude d’user du qualificatif ‘vertica-les’, selon propos de Cl. LUCAS.DRAGON : Femme gendarme. Michel LACLOS.ÉDENTÉE : Ne mĂąche pas ses mots. Michel LACLOS.

CONCASSEUR À MARTEAUX : ¶ Dansle Concasseur Ă  Marteaux, "les Marteaux sont

Page 78: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 426 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

des protubĂ©rances fixes du rotor ---. Ils per-mettent des Rapports de rĂ©duction de 1/10ĂšmeĂ  1/30Ăšme, mais ils ne s'accommodent pas deproduits contenant plus de 10 % de Silice."[221] t.3, p.577.ïżœ Points particuliers .... Le contrĂŽle de la finesse est assurĂ© par unCrible dont le Refus est recyclĂ©.. La face de travail des Marteaux est munied'une Plaque d'usure au ManganĂšse.. Le rotor tourne Ă  la vitesse pĂ©riphĂ©rique de15 Ă  50 m/s et les produits sont projetĂ©s surde lourdes plaques fixes en Acier au Manga-nĂšse.. Le passage entre plaques et Marteaux est rĂ©-glable par des boulons fixĂ©s au chĂąssis duConcasseur.. Le type le plus connu est la marque: HAZE-MAG.. "Il (le Concasseur Ă  Marteaux) diffĂšre duBroyeur Ă  Marteaux par le fait que ce dernierest Ă©quipĂ©, non plus de Marteaux fixes, maisde Marteaux articulĂ©s." [221] t.3, p.577, note 1.

CONCASSEUR À MARTEAUX PERCU-TEURS ARTICULÉS : ¶ Loc. syn.:Broyeur Ă  Marteaux.-Voir, Ă  Broyeur Ă  Cylindres hĂ©rissĂ© de dents,la cit. [2159] -Mars 1961, n°170, p.14.

CONCASSEUR À PERCUSSION : ¶ “Ilcomporte un rotor et des Plaques de chocfixes sur lesquelles les Blocs se cassent.”[1511] p.38.

CONCASSEUR À PERCUSSION PARMARTEAUX : ¶ Loc. syn. de Broyeur Ă Marteaux ... -Voir, Ă  Tablier, la cit. [1924]p.15.

CONCASSEUR AUTOGÈNE : ¶ Syn.d'Aérofall, -voir ce mot.

CONCASSEUR BLAKE : ¶ Type de Con-casseur à Mùchoires, datant de 1848, permet-tant un Rapport de réduction (d/D) comprisentre 1/4 et 1/8.-Voir, à Gueulard, la cit. [1355] p.121.

CONCASSEUR DE BLAK : ¶ Var. orth. er-ronée pour Concasseur BLAKE, d'aprÚs [2472]p.687.

CONCASSEUR DE CHARBON : ¶ Dansles Mines de Charbon, en 1900, Ouvrier deJour affectĂ© Ă  la PrĂ©paration des Charbons,d’aprĂšs [50] p.21/22 ... Il Ă©tait chargĂ© de cas-ser les gros Blocs de Houille pour en retirerles Gaillettes barrĂ©es, contenant une intercala-tion de pierre.

CONCASSEUR DE COKE : ¶ Au 19Úmes., emploi dans une Usine d'Acier au Creuset,d'aprÚs [2080] p.53.

CONCASSEUR DE CRASSE : ¶ Concas-seur Ă  Laitier de H.F., d’aprĂšs [1561] p.35.

CONCASSEUR DE MINERAI : ¶ Vers1955, "Ouvrier assurant la bonne Marched'un appareil Concasseur." [434] p.64.

CONCASSEUR (de potier) : ¶ Récipient cylindri-que, en métal ou en bois cerclé de Fer, muni de Pilonsen Fer utilisé pour concasser le quartz -TROJAN, Bul-garie, 19Úme s.-, d'aprÚs [2682] t.1, p.52.

CONCASSEUR DE QUARTIER : ¶ Dansles Mines de Fer lorraines, de 1980 à 1985,on en dénombre 13, d'aprÚs [256] p.25.Le Concasseur de Quartier permet de Casserles plus gros morceaux de Minerai, autorisantainsi l'alimentation réguliÚre de la Banded'Extraction vers le Jour.

CONCASSEUR GIRATOIRE : ¶ Concas-seur secondaire ... "Il est constituĂ© par uneChambre de Concassage conique fixe, appe-lĂ©e Cuve ou Bol. La MĂąchoire mobile est unCĂŽne ou Noix, intĂ©rieur au prĂ©cĂ©dent et sus-pendu par sa pointe Ă  un palier Ă  rotule, quirepose sur un croisillon. L'axe de la Noix dĂ©-crit un CĂŽne grĂące Ă  une commande Ă  excen-trique. // Au cours de la rotation, chaque pointdu CĂŽne mobile se rapproche et s'Ă©loigne al-ternativement du Bol par un mouvementassez comparable Ă  celui du ConcasseurBLAKE. // On peut modifier la distance maxi-mum entre Cuve et CĂŽne en faisant monter oudescendre le CĂŽne ---." [221] t.3, p.575 ... LeRapport de rĂ©duction varie de 1/5 Ă  1/8.-Voir, Ă  Bol, la cit. [2767] p.45.-Voir, Ă  RĂ©glage, la cit. [2767] p.46.. "Les Concasseurs giratoires standards peu-vent avoir sans inconvĂ©nient leurs Chambresde Concassage complĂštement remplies, leuralimentation ne nĂ©cessite aucune prĂ©cautionspĂ©ciale et l’appareil ainsi ‘chargĂ© Ă  gueulepleine’ travaille constamment au maximumde sa capacitĂ©.” [2767] p.46.. Le Concasseur KENNEDY Ă©tait un Concas-seur giratoire ... -Voir, Ă  Concasseur secon-daire, la cit. [2052] B, p.3.. À propos des H.Fx de la S.M.K., un stagiairede RÉHON, en Janv. 1956, Ă©crit: “Concasseurde l’Us. du Haut ... Le Concasseur est placĂ©en bout des Accumulateurs Ă  Minerais. C’estun Concasseur giratoire ESCH-WERKE, d’unecapacitĂ© maximum de 300 t/h.” [51] -149,p.36.. Aux H.Fx de ROMBAS, au milieu des annĂ©es(19)60, la Station de Concassage - Criblage“comporte 2 Concasseurs giratoires A.R.B.E.D.de 250 t/h chacun, rĂ©glĂ©s Ă  80 mm, et 4 Cri-bles vibrants chauffants permettant de sĂ©parerle 0-8 mm et le 8-80 mm ---. // Les Gros cri-blĂ©s (> 80 mm) Ă©taient expĂ©diĂ©s aux Accumu-lateurs des H.Fx.” [272] p.1.4.

CONCASSEUR GIRATOIRE SECON-DAIRE : ¶ À la Mine, -voir: Concasseur gi-ratoire.-Voir, Ă  Concasseur tertiaire, la cit. [51]n°130, p.19.

CONCASSEUR HYDROCONE : ¶ Typede Concasseur employĂ© pour le Minerai.. "À l'origine, DUNKERQUE Ă©tait Ă©quipĂ© d'uneinstallation de Concassage Ă  60 mm consti-tuĂ©e d'un Concasseur hydrocone, et d'une in-stallation de Criblage Ă  10 mm." [1731] n°3,p.40.

CONCASSEUR KENNEDY : ¶ À la Mine,type de Concasseur giratoire, -voir cette exp... À propos de la Mine du FOND DE LA NOUE Ă HOMÉCOURT (54310), on relĂšve: “La RecetteFond, entiĂšrement neuve, comprend essentiel-lement un Culbuteur Ă©lectrique, un Concas-seur KENNEDY et une TrĂ©mie de 500 t. LesBerlines de 10 t sont culbutĂ©es 2 Ă  2 , leConcasseur KENNEDY donne au Minerai uneGranulomĂ©trie ex (maximale ?) 250 (mm). //En 1960, l’Us --- construit l’AgglomĂ©ration.La Recette Fond est entiĂšrement modifiĂ©e, leConcasseur KENNEDY pendulaire est rempla-cĂ© par des Concasseurs Ă  Cylindres dentĂ©s.”[4217] p.119.

CONCASSEUR KENNEDY PENDULAI-RE : ¶ Autre dĂ©signation du Concasseur Ken-nedy, qualifiĂ© de ‘pendulaire’, en raison dumouvement apparent de la noix centrale ... -Voir: Concasseur giratoire.

CONCASSEUR MOBILE : ¶ À la Mine,Appareil de Concassage du Fond recevant leMinerai Tout-venant ... Il permettait le Cali-brage des Produits avant leur dĂ©versement surun Convoyeur Ă  Bandes ... Compte tenu de

l’Avancement des Travaux, le point de traite-ment devait suivre, entraĂźnant un dĂ©place-ment complet de l’installation, d’oĂč le nomde Concasseur ... mobile (qui nĂ©cessitait doncle dĂ©montage puis le remontage au nouvelemplacement, selon propos de Cl. LUCAS.. "Dans certaines conditions particuliĂšres -Pendage important par ex.-, le Transport surRail qui suit celui par Chargeuses- transpor-teuses ou par camion tend Ă  ĂȘtre supplantĂ©par le Transport continu par Bandes. L’obsta-cle majeur Ă  ce mode de Transport par Ban-des Ă©tait l’absence de Concasseurs qui puis-sent se dĂ©placer pour suivre la progression deleur Quartier. Une solution a Ă©tĂ© trouvĂ©e avecun Concasseur mobile utilisĂ© en particulierdans les Mines de MOINEVILLE, de HAYANGEet ORNE-RONCOURT.” [2767] p.39.ïżœ Constructeur ... WESPHALIA.

CONCASSEUR PRIMAIRE : ¶ À la Mine,c’est le premier engin destinĂ© Ă  rĂ©duire la tail-le des Blocs issus directement du Chantierd’Abatage ... Il s’agit en gĂ©nĂ©ral d’unConcasseur Ă  MĂąchoires, Ă  Cylindres ou Ă Marteaux, Ă  faible taux de rĂ©duction (de 4 Ă 8), permettant de mettre Ă  dimension adĂ©qua-te un gros flux de Production absorbĂ© par unTransporteur Ă  Bande, selon note d’A. BOUR-GASSER.-Voir, Ă  Descenderie, la cit. [2189] p..110.. À la Mine de JARNY, “1959: Mise en servi-ce d’un Concasseur primaire de Minerai auFond.” [2189] p.58.

CONCASSEUR SECONDAIRE : ¶ À laMine, type d’appareil permettant de rĂ©duire lataille du Minerai aprĂšs l'action du Concasseurprimaire ... Il assure le Concassage secondai-re ... Les appareils rĂ©alisant cette opĂ©ration,sont gĂ©nĂ©ralement le Concasseur Ă  cĂŽnes et leConcasseur giratoire.-Voir: ConcassĂ© secondaire & JĂ©suite.

CONCASSEUR-SÉPARATEUR À CHU-TE LIBRE : ¶ Équipement de la Cokerie ...Le "Transporteur conduit le Charbon dans unConcasseur-sĂ©parateur Ă  chute libre, destinĂ© Ă briser les gros morceaux et Ă  Ă©vacuer Ă  l'extĂ©-rieur les corps Ă©trangers de forte taille. CeConcasseur est un Ă©norme cylindre tournant,garni d'un blindage perforĂ© oĂč le CharbonĂ©levĂ© par des sacs fixĂ©s dans l'appareil retom-be sur les plaques perforĂ©es oĂč il se brise ets'Ă©vacue par les perforations. L'appareil est enpente pour faciliter l'Ă©vacuation des corpsĂ©trangers." [2102] p.77.

CONCASSEUR STABILISATEUR : ¶ Àl'AgglomĂ©ration de Minerai de Fer, Concas-seur placĂ© aprĂšs le premier Crible Ă  froid, etdont le rĂŽle est de calibrer l'AgglomĂ©rĂ© ... -Voir, Ă  Conditionnement de l'AgglomĂ©rĂ©, lacit. 1800] p.11 ... C'est un Concasseur Ă  Cy-lindres dentĂ©s, d'aprĂšs [1800] p.83, fig.68.

CONCASSEUR TERTIAIRE : ¶ Sur leCarreau de la Mine, ou en un lieu adaptĂ©, ins-tallation -ou Atelier- permettant de rĂ©duire ladimension des morceaux de Minerai en des-sous de 10 mm.. À la PrĂ©paration des Charges Ă  MICHE-VILLE, “il se compose de 3 Ă©lĂ©ments: des Cri-bles Ă  Mailles de 40 mm, 2 Broyeurs consti-tuant les Concasseurs tertiaires -2 Broyeurs Ă Marteaux-, des -2- Cribles Ă  Mailles de 10mm ---. // CaractĂ©ristiques des Broyeurs: ca-pacitĂ©: 400 t/h; Ø Ă  l’entrĂ©e: 10-80 ou 10-250; Ø Ă  la sortie: 0-40 (... Ce dernier chiffreparaĂźt Ă©levĂ©).” [2052] B, p.3/4, & d’aprĂšs[2052] C, fig.2.. Concernant la PrĂ©paration des MatiĂšres dela S.M.N., deux stagiaires, de DUNKERQUE &d’HAGONDANGE, prĂ©sents en 1965 (?), Ă©cri-vent: "Le Concassage ... Le Minerai GrillĂ© est

Page 79: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 427 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

Concassé à 80 mm dans un Concasseur gira-toire secondaire(*) puis séparé en 2 catégo-ries:

- le 25/80 qui est expédié aux H.Fx;- le 0/25 mm qui est réduit en 0/8 au

moyen de Concasseurs tertiaires du type Hy-drocone et envoyĂ© Ă  l’AgglomĂ©ration.” [51]n°130, p.19 ... (*) AppelĂ© traditionnellement:JĂ©suite (-voir ce mot), rappelle X. LAURIOT-PRÉVOST.CONCASSEUR : Briseur de grĂšve. Michel LACLOS.

CONCASSEUR TRANSPORTEUR : ¶Dans les Mines de Fer, à la Recette du Jour,Concasseur muni d'une Bande transporteusedestinée à l'évacuation du Minerai vers unSilo ou un stock, in [1592] t.I, p.24.

CONCASSION : ¶ Syn. de Concassage,d'aprÚs [259].

CONCAVE : ¶ Par antonomase liĂ©e Ă  la for-me, sur le Concasseur giratoire, nom donnĂ© Ă chacune des Plaques d’usure recouvrant laCuve ou Bol; -voir, Ă  ce mot, la cit. [2767]p.45.

CONCÉDER : ¶ En terme minier, c'est ac-corder le droit d'Exploiter uneMine ... -Voir: Permis de Recherche(s).. À LIÈGE, sous l'Ancien RĂ©gime, "il arrivaitque les Gisements fussent concĂ©dĂ©s Couchepar Couche, ou mĂȘme Sous-ConcĂ©dĂ©s Ă  despersonnes Ă©trangĂšres Ă  l'Exploitation." [1669]p.120.

CONCENTRATEUR : ¶ Au Canada, enparticulier, Atelier d’Enrichissement de Mi-nerai destinĂ© ultĂ©rieurement Ă  la fabricationdes Boulettes.. À FERMONT, prĂšs du Mt-Wright (Canada),“à l’état brut, l’HĂ©matite spĂ©culaire a une Te-neur en Fer d’environ 31 % que le Concentra-teur porte Ă  prĂšs de 66,3 %. Cette Usine detraitement d’une capacitĂ© annuelle de 19 Mtde ConcentrĂ© figure parmi les plus grandes dumonde ---. Le bĂątiment du Concentrateurabrite les Broyeurs autogĂšnes montĂ©s en pa-rallĂšle --- dont la rotation produit un effet decascade qui cause l’écrasement et l’émiette-ment du Minerai ---. Le Minerai (broyĂ© et cri-blĂ©) est pompĂ© vers le sommet des Spirales(de HUMPHREY) d’oĂč la boue, par gravitĂ©, re-descend et se rĂ©partit dans les Spirales Ă©bau-cheuses --- (donnant des) rĂ©sidus et un con-centrĂ© ---. (Celui-ci) dont la Teneur est d’en-viron 53 % passe dans un circuit de Spiralesnettoyeuses. Deux produits sont obtenus ---.Le ConcentrĂ© qui a alors une Teneur en Ferd’environ 63,0 % se rĂ©partit dans un autre cir-cuit de Spirales renettoyeuses, ce qui permet--- (d’atteindre) 66,3 %.” [1086] p.10.. "Équipement du Concentrateur (de MONT-WRIGHT): 6 Broyeurs autogĂšnes -9,8 m de Øsur 3,7 m (de longueur)-, 75 pompes, 8.640Spirales munies de cuillĂšres pour sĂ©parer leMinerai de ses rĂ©sidus, 132 Tamis, 12 filtresde sĂ©chage horizontaux." [3234]

CONCENTRATEUR À SPIRALE : ¶ Con-centrateur (-voir ce mot) Ă©quipĂ© d’une Spiralede HUMPHREY.. “Fin, le Minerai canadien l’est, trĂšs prĂ©cisĂ©-ment. Extrait Ă  Mount Wright, il fait partiedes ConcentrĂ©s. Ne contenant naturellementque 35 % de Fer, il est broyĂ© sur place, avantque le Fer et la Gangue ne soient sĂ©parĂ©s dansdes Concentrateurs Ă  spirales. Au final, il at-teint les Teneurs adĂ©quates: une Richesse enFer de 65 %.” [38] n°63, -Sept. 1996, p.5.

CONCENTRATION : ¶ En terme minier,modernisation et harmonisation des moyensde Production, permises par la Nationalisa-tion des HouillÚres de Bassin, par rapport aux

anciennes Compagnies des Mines.-Voir: SiĂšge de Concentration.. “La Nationalisation n’a pas seulement modifiĂ© le rĂ©-gime juridique de l’Exploitation: elle a permis deconcevoir un vaste plan de Concentration industrielle,condition essentielle pour entreprendre la modernisa-tion et le rĂ©Ă©quipement. Les diverses Concessions ontĂ©tĂ© rĂ©unies en 9 Groupes d’Exploitation qui constituentde grandes UnitĂ©s techniques ---. (Elle conduit Ă  la) rĂ©-duction du nombre de Fosses --- dans le cadre d’unplan de regroupement par la Concentration sur des SiĂš-ges modernisĂ©s ou neufs, de l’Extraction de nombreuxanciens Puits. // Pourquoi ? Pour obtenir, tout simple-ment, de meilleurs rĂ©sultats. // ‘Dans le Bassin, le re-groupement consiste Ă  profiter du moment oĂč la mo-dernisation des anciennes installations devient nĂ©ces-saire pour rĂ©aliser la Concentration sur un seul ancienPuits d’Extraction remis Ă  neuf de toute une sĂ©rie d’an-ciens SiĂšges, dont les Puits individuels sont fermĂ©s, ou,le plus souvent continuent Ă  ĂȘtre utilisĂ©s comme Puitsde service pour la Descente du Personnel, du Bois etdu MatĂ©riel (Douai Mines -Juil. 1952).” [883] p.8/9.¶ Technique d’Enrichissement d’un Produitpermettant d’obtenir, Ă  partir d’un produitbrut, un ConcentrĂ© enrichi.-Voir: Eau de procĂ©dĂ©, Spirale Ă©baucheuse,Spirale nettoyeuse & Us. de Concentration.-Voir, Ă  Concentrateur, la cit.[1086] p.10.

CONCENTRATION GRAVIMÉTRIQUEDU MINERAI : ¶ "Techniques et procĂ©dĂ©sd'Enrichissement du Minerai basĂ©s sur leprincipe de la gravitĂ©." [449] p.11.-Voir SĂ©paration gravimĂ©trique (des Char-bons).HORRIBLE : Laid concentrĂ©. Michel LACLOS.

CONCENTRÉ : ¶ "Substance de valeur pro-duite par le traitement physique ou chimiquedu Minerai. Ce traitement permet de sĂ©parerles minĂ©raux rentables de la Gangue." [3286]Syn. de "Minerai enrichi." [267] p.15.-Voir, Ă  Concentrateur, la cit.[1086] p.10.-Voir, Ă  Enrichissement (du Minerai lorrain),la cit. [954] n°11, 3Ăšme & 4Ăšme tr. 1961, p.13.. Une Ă©tude de 1966 annonçait une Teneur enFer du ConcentrĂ© de 38,7 Ă  39,2 %, Ă  partird'un Minerai calcaire tenant 29,25 % de Fer,d'aprĂšs [2334] annexe 2, tab.1-1.

CONCENTRÉ BASSE SILICE : ¶ C'estl'un des types de ConcentrĂ© de Minerai de Ferproduit au QuĂ©bec avec le Minerai de MONT-WRIGHT.. "ConcentrĂ© basse Silice ---; Analyse Fe =67, %; SiO2 = 1,15 %; Al2O3 = 0,30 %; CaO= 0,03 %; MgO = 0,02 %; P = 0,015 %."[3234]

CONCENTRÉ HAUTE SILICE : ¶ C'estl'un des types de ConcentrĂ© de Minerai de Ferproduit au QuĂ©bec avec le Minerai de MONT-WRIGHT.. "ConcentrĂ© haute Silice ---; Analyse Fe =62,4 %; SiO2 = 10,0 %; Al2O3 = 0,35 %; CaO= 0,08 %; MgO = 0,06 %; P = 0,015 %."[3234]

CONCENTRÉ MARCHAND : ¶ Au 21Ăšmes., en matiĂšre de Mines, Minerai mĂ©talliquetraitĂ© par la MinĂ©ralurgie; -voir, Ă  ce mot, lacit. [2643].. "C'est un ConcentrĂ© commercial obtenu parEnrichissement du Minerai Extrait de la Mi-ne. Cet Enrichissement peut ĂȘtre manuel -Scheidage- ou obtenu par une chaĂźne d'opĂ©ra-tions physiques -Broyage, Tamisage, Flotta-tion, Pelletisation-." [2643] -termes techni-ques miniers.

CONCENTRÉ RÉGULIER : ¶ C'est l'undes types de ConcentrĂ© de Minerai de Ferproduit au QuĂ©bec avec le Minerai de MONT-WRIGHT.. "ConcentrĂ© rĂ©gulier ---; Analyse Fe = 66 %;SiO2 = 4,9 %; Al2O3 = 0,33 %; CaO = 0,07%; MgO = 0,05 %; P = 0,015 %." [3234]

CONCENTRER LES FEUX : ¶ Au H.F.,

c'est rĂ©duire la hauteur de la rĂ©gion Ă  trĂšshaute tempĂ©rature.. "Si le volume des Gaz est trop faible, onconcentre les feux et on rĂ©duit ainsi la zoneutile du H.F. oĂč les RĂ©actions de rĂ©ductionpourront avoir lieu. Le taux de RĂ©duction in-directe baisse et le Fourneau se refroidit. CephĂ©nomĂšne a lieu quand on SuroxygĂšne in-considĂ©rĂ©ment le Vent." [2879] p.93.

CONCENTRÉ SPÉCIAL : ¶ C'est l'un destypes de ConcentrĂ© de Minerai de Fer produitau QuĂ©bec avec le Minerai de MONT-WRIGHT.. "ConcentrĂ© spĂ©cial --- Analyse Fe = 68,9 %;SiO2 = 1,15 %; Al2O3 = 0,25 %; CaO = 0,01%; MgO = 0,01 %; P = 0,006 %." [3234]

CONCEPT THERMIQUE : ¶ D'aprÚs P.ANDRIEUX, cité par M. LEROY, c'est la naturedu Bas-Fourneau dans lequel on Produisaitdu Fer par le Procédé direct.. "Le Bas Fourneau est un appareil qui pro-duit du Métal et fonctionne à haute tempéra-ture. Il s'agit plutÎt d'un Concept thermiquequ'une forme prédéfinie." [1893] p.220 ...Comme le fait remarquer M. BURTEAUX, leH.F. répond à cette déf.; il est donc, lui aussi,un Concept thermique !

CONCERT : ¶ “ExĂ©cution musicale publique ou pri-vĂ©e ---.” [206]. “Hommage musical Ă  la SidĂ©rurgie ... Concert. La Si-dĂ©rurgie, Ă©lĂ©ment-moteur de l'Ă©conomie du Grand-DuchĂ© depuis plus d'un siĂšcle, servira d'arriĂšre-fondpour un projet musico-pĂ©dagogique de login:music, ledĂ©partement Ă©ducatif de l'Orchestre Philharmonique duLuxembourg. Ce projet se dĂ©clinera en ateliers,concerts scolaires et par un concert le 13 mars Ă  17heures Ă  la Philharmonie. // Le sujet sera illustrĂ© parPacific 231, une oeuvre d'Arthur Honegger, dĂ©diĂ©e Ă  lapuissante Locomotive Ă  Vapeur Ă©ponyme, ainsi quepar deux compositions l'une recrĂ©ant l'univers incan-descent et tenace de la SidĂ©rurgie: Le pas d'acier deSerge PROKOFIEV et La Fonderie d'acier de AlexandreMOSSOLOV.” [4671] n°46 -08.03.2010, p.9.

CONCESSIBLE : ¶ Au Luxembourg, "par-tie du Gisement FerrifĂšre oĂč l'État s'est rĂ©ser-vĂ© la propriĂ©tĂ© du Minerai de Fer moyennantindemnisation des PropriĂ©taires de la Surfa-ce." [4789] p.5.. En France, tout Gisement, au-delĂ  de 10 mde profondeur, appartient Ă  l’État; il est doncde ce fait Concessible, selon note de J.-P. LAR-REUR -DĂ©c. 2011.

CONCESSIBILITÉ : ¶ Ens. des caractĂ©risti-ques d'un GĂźte minier -richesse du Minerai,disposition des Couches ou Filons, quantitĂ©de Minerai exploitable, etc.-, qui le rendentapte Ă  faire l'objet d'une Concession.-Voir, Ă  Travaux utiles, la cit. [131] p.69.

CONCESSION : ¶ En terme minier, autori-sation donnĂ©e par l'État Ă  une personne physi-que ou morale, dĂ©nommĂ©e Concessionnaire,d'Exploiter une substance minĂ©rale dans unpĂ©rimĂštre dĂ©fini, moyennant l'observation deconditions particuliĂšres fixĂ©es par un cahierdes charges, d'aprĂšs [19].. “La loi du 21 Avr. 1810 -qui ne sera remiseen cause qu’en 1919- institue la propriĂ©tĂ© per-pĂ©tuelle des Concessions accordĂ©es par leConseil d’État moyennant une redevance an-nuelle proportionnelle au Produit de l’Extrac-tion et une surveillance exercĂ©e par les IngĂ©-nieurs de l’État.” [2507] p.6.

ïżœïżœ ACQUISITION D’UNE CONCESSION ...ïżœ Demande de Concession .... “Une fois le Gisement dĂ©couvert, on adresse au prĂ©-fet, par voie de simple PĂ©tition, une demande deConcession accompagnĂ©e d’un plan dressĂ© ou vĂ©rifiĂ©par l’IngĂ©nieur des Mines. Cette demande est soumiseĂ  des formalitĂ©s de publicitĂ©, dans le Journal Officielet dans un journal du dĂ©partement, et doit ĂȘtre affichĂ©esur des points dĂ©terminĂ©s. Le dĂ©lai imparti pour les op-positions et les demandes en concurrence est de deuxmois, Ă  partir de la date de l’affichage. L’IngĂ©nieur desMines fait ensuite un rapport qui est transmis avec son

Page 80: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 428 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

avis au ministre des Travaux Publics. Celui-ci prendl’avis du Conseil GĂ©nĂ©ral des Mines et soumet la de-mande au Conseil d’Etat qui statue dĂ©finitivement.”[5156] p.48.. "... la demande est adressĂ©e au PrĂ©fet du DĂ©partementcomprenant le pĂ©rimĂštre de la Concession. Il est dĂ©li-vrĂ© au PĂ©titionnaire un certificat d'enregistrement. Lademande est Ă©tu-diĂ©e par l'IngĂ©nieur des Mines, puistransmise, aprĂšs avis de l'IngĂ©nieur en Chef des Mines,au PrĂ©fet. Le PrĂ©fet transmet au Ministre des TravauxPublics en Ă©mettant Ă©galement un avis. Le dossiercomplĂ©tĂ© par l'adjonction des requĂȘtes des opposantsou demandeurs est transmis Ă  l'Inspecteur GĂ©nĂ©ral desMines de la Division intĂ©ressĂ©e, lequel aprĂšs Ă©tude Ă©ta-blit des propositions que le Conseil GĂ©nĂ©ral des MinesĂ©tudie. Ce dernier Ă©tablit le projet de Concession. Exa-minĂ© par le MinistĂšre des Travaux Publics, ce projet,modifiĂ© ou non, est envoyĂ© au Conseil d'État oĂč il estremis Ă  la Commission des Travaux Publics. Enfin, leConseil d'État examine les propositions de cette Com-mission et propose dĂ©finitivement. L'article 28 de laLoi de 1810, §.1, est formel: 'Il sera dĂ©finitivement sta-tuĂ© sur la demande de Concession par un DĂ©cret impĂ©-rial, dĂ©livrĂ© en Conseil d'État'. C'est par un DĂ©cret duChef du Gouvernement qu'est instituĂ©e une Concessionnouvelle." [234] p.511/12.ïżœ Achat Ă  un tiers .... “L’achat Ă  des tiers se prĂ©sente quand il n’existe plusde Mines connues Ă  concĂ©der. Le prix est fonction dela situation gĂ©ographique de la Concession, de la Ri-chesse du Minerai, etc..” [5156] p.48.ïżœ FormalitĂ©s d’aprĂšs attribution .... “La Concession attribuĂ©e ou achetĂ©e, les Concession-naires doivent payer Ă  l’état une redevance fixe de 10F par an, par km2 concĂ©dĂ© -soit 0,10 F par ha- et uneredevance proportionnelle de 5 % du produit net del’Exploitation. D’autre part, les Concessionnaires doi-vent aux propriĂ©taires de la surface dont ils Exploitentle sous-sol une redevance trĂ©fonciĂšre qui est d’ordinai-re de 0,10 F par ha. Le prix demandĂ© pour la Conces-sion du Bois de BRIEY est toutefois supĂ©rieur ---.”[5156] p.48.ïżœ Exploitation ‘sans Concession’ ... À la fin du19Ăšme s., situation d'une Exploitation miniĂšrequi n'a pas fait l'objet d'une Concession.. "On sait que nombre de Gisements de (Minerai de)Fer belges s'Exploitent, mĂȘme souterrainement, sansConcession(1). Ces Exploitations dites libres et les Mi-nerais de Surface --- ont produit (probablement en1888) 154..830 t de Minerai LavĂ©." [2472] p.456 ... (1)

Cette exp. a Ă©tonnĂ©, avec juste raison, J. NICOLINO; eneffet, P. HANNICK des Archives de l’État Ă  ARLON(Belgique) confirme que jusqu’au 15 Sept. 1919 (non,lire ‘1911'), c’est la loi napolĂ©onienne qui s’est appli-quĂ©e; il ne peut donc s’agir, dans ce cas, que d’uncontournement de la Loi belge du 2 mai 1837 (-voir:Loi / Loi du 2 mai 1837), progressivement vidĂ©e deson contenu, au point que les Mines souterraines se-ront assimilĂ©es Ă  des MiniĂšres donc Ă  des Exploita-tions libres, d’aprĂšs [3707] p. 51.

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ À propos des Mines de la PINOUSSE - Gise-ment du Canigou-, on relĂšve: “À la RĂ©volu-tion, les possessions de St-MICHEL-de-Cuxa de-viennent biens nationaux, le Sous-sol Ă©tantpropriĂ©tĂ© de l’État. Pour Exploiter les Minesen Galeries, il faut dĂ©sormais obtenir uneConcession; une simple dĂ©claration suffisaitpour les Travaux Ă  Ciel ouvert.” [1073] n°40-1995, p.26.ïżœ À propos de la Mine d'Anthracite de SARE(PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), G. VIÉ Ă©crit: "Dans lapartie situĂ©e en territoire français, ce GĂźte afait l'objet d'une Concession de 128 ha, insti-tuĂ©e par DĂ©cret impĂ©rial du 5 juin 1811, pourune durĂ©e illimitĂ©e, sous le bĂ©nĂ©fice de la Loidu 21 avril 1810." [45] - 1943 p.110.ïżœ Dans un descriptif des Mine et Us. de laMaison DE W. dans le VallĂ©e de la Fensch, en1953, on relĂšve: “La Mine d’HAYANGE Ex-ploite avec MOYEUVRE la Concession DEWENDEL. // Jusqu'en 1920, son Exploitation aportĂ© surtout sur la partie Nord de la Conces-sion DE WENDEL au Sud de la Failled'HAYANGE dont les Couches Affleuraient auniveau du Carreau de la Mine.” [3835] p.1.ïżœ “Charbon: une Concession(1) aux Anglais ...C.d.F. avait Ă  ce jour le monopole de l’Exploi-tation des Gisements de Charbon en France(2). Ce n’est plus le cas depuis le 24 Oct.2003, date de la parution au J.O. d’un arrĂȘtĂ©du ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  l’Industrie qui accordeles Concessions des Mines de Houille de BER-

THOLÈNE, GAGES, La PLANQUE-&-LISSAC,PUECH-le Bastide, SANSAC et TRÉBOSC-&- GAL-TIES, situĂ©es prĂšs de RODEZ dans l’Aveyron, Ă la StĂ© ang. AARVARK TFC Limited et Ă  la StĂ©

des ressources miniĂšres du Massif Central. //À l’heure ou C.d.F. arrĂȘte d’Exploiter le Char-bon en France, une StĂ© ang. pourra prospecteret, qui sait, Exploiter du Charbon, en MineDĂ©couverte sans doute, du cĂŽtĂ© de l’Avey-ron.” [21] du Sam. 22.11.2003, p.30 ... (1) Ilne doit pas s’agir de Concession, mais de Per-mis de Recherche(3) ... La Concession n’inter-vient qu’aprĂšs Permis de Recherche puis Per-mis d’Exploitation ... (2) Cette assertion estfausse, car C.d.F. n’avait pas le monopole del’Exploitation du Charbon en France; il exis-tait des Mines privĂ©es, telles CRUEJOULS(12340 Aveyron) ou BRIANÇON (05100 Htes-Alpes). C.d.F. avait par contre le droit de prĂ©-emption sur tout Gisement de Charbon prou-vĂ©(3) ... (3) selon note de J.-P. LARREUR.ïżœ VallĂ©e de l’Orne - Acquisition des Concessions deMines par ‘DE W.’ (1880 – 1885) ... . EN LORRAINE ANNEXÉE, d’aprĂšs [5156] p.497 ...

— La Concession de MOYEUVRE-Gde -de 250 ha 19ca- appartient Ă  la StĂ© EISENERZ GEWERKSCHAFT VE-REINIGTE ROMBAS ... Le 15 mars 1880, l’IngĂ©nieurdes Mines all. ABELS fixe les conditions de vente decette Concession ... Le 7 Sept. 1880; les PETITS-FILSDE FRANÇOIS DE WENDEL rĂ©pondent ... Le 25 Oct.1880, aprĂšs accord des deux parties, la Concession deMOYEUVRE-Gde devient propriĂ©tĂ© de la famille DE W..

— DĂšs le 6 DĂ©c. 1880, les nĂ©gociation conduites parles PETITS-FILS permettent l’acquisition de la Conces-sions de Froidcul.

— En 1882, les DE W. souhaitent que les Conces-sions limitrophes de Froidcul, MOYEUVRE-Gde etWackrange soient rĂ©unies en une seule concession, dĂ©-nommĂ©e FrancheprĂ© ... Le 23 Oct. 1895, les Conces-sions de Froidcul et de MOYEUVRE-Gde fusionnentpour former la Concession de MOYEUVRE-Gde au pro-fit de la StĂ© DE WENDEL ET Cie.

— Autre souhait des DE W.: regrouper dans l’exploi-tation les Concession de Gross-MOYEUVRE et lesConcessions de Wackrange et Froidcul; la Concessiondite alors de FrancheprĂ© aurait une superficie de 400 ha70 ares.. DU CÔTÉ FRANÇAIS, d’aprĂšs [5156] p.49/50 ...

— Le 10 mai 1882, la Concession de FilliĂšres-la-Grange -806 ha- est enfin attribuĂ©e Ă  la StĂ© DE WENDELET Cie.

— L’autorisation prĂ©fectorale du 17 aoĂ»t 1885 mar-que la crĂ©ation de la Concession de JƒUF. Son Ă©tenduesuperficielle se dĂ©compose comme suit:

- FiliÚres-la-Grange: 806 ha,- Bois de Briey: 105 ha,- Mines de Fer situées dans les communes de

BRIEY et JƒUF -401 ha-, soit un total de 1.312 ha.. GLOBALEMENT, d’aprùs [5156] p.50 ...

— L’ens. des Concessions de la Maison DE W. dansla vallĂ©e de l’Orne atteint donc 1.300 ha tant sur le ter-ritoire lorrain que sur le territoire français ... Par diver-ses pĂ©titions de 1882/83, elle sollicite la rectificationdes limites de la concession de FilliĂšres-la-Grange, sonextension et sa fusion avec la concession du Bois deBRIEY. // En 5 ans, les DE W. ont augmentĂ© leur territoireminier de prĂšs de 1 712 ha(1) ... PropriĂ©taires de deuxblocs de Concession en Lorraine franç. -JƒUF- et enLorraine all. -FrancheprĂ©-, les MaĂźtres de JƒUF doi-vent dĂ©sormais dĂ©couvrir les mĂ©thodes pour une miseen valeur rapide ... (1) À ces Concessions s’ajoutent cel-les de HAYANGE -18 Juil. 1834-, MOYEUVRE -18Juil. 1834-, Bois d’Avril -432 ha, 1er Sept. 1883-, Ve-reinigung -132 ha, 14 Janv. 1874-, Unverzagt -152 ha,15 Nov. 1874-, NEUFCHEF -22 Sept. 1869), LesTillots -20 DĂ©c. 1873-.

— Les concessionnaires doivent respecter un ‘Ca-hier des charges’demandant que soient transmis ...

- aux Ingénieurs des Mines:. plans et coupes des Travaux souterrains, Re-

gistre constatant l’avancement journalier des Travauxet les circonstances de l’Exploitation -allures des GĂźtes,leur Ă©paisseur, la QualitĂ© des Minerais, la nature duToit et du Mur, etc.-,

. Registre du contrÎle journalier des Ouvriersemployés aux Travaux intérieurs et extérieurs,

. Registres d’extraction et de vente. - au prĂ©fet:

. Ă©tat des Ouvriers,

. Ă©tat des produits extraits dans le cours del’annĂ©e prĂ©cĂ©dente

. et la dĂ©claration du produit net imposable del’Exploitation.◊ Étym. d’ens. ... ”Provenç. Concession; espagn.concesion; ital. concessione; du lat. concessionem, deconcessum, supin de concedere -concĂ©der-.” [3020]... Pourrait-elle ĂȘtre Ă  perpĂ©tuitĂ© ? ... Non, Ă  cause de l'inĂ©vi-

table Ă©puisement.

CONCESSION DES FORGES (Formulesde) : ¶ Du 14Úme au 17Úme s., en pays deVAUD, "les Concessions sont accordées outransférées sous des termes variables: Accen-sement, Abergement, Emphythéose, Amodia-tion, Ferme, accolés souvent: Accensement etAbergement, Abergement et Emphythéose,fief et Emphythéose, Ferme et Amodiation,etc.." [602] p.62 ... "Malgré les nuancesqu'expriment les formules de Concessions,les Exploitations se ramÚnent en gros à deuxtypes: les unes sont construites par des parti-culiers qui y investissent leurs propres biens;la redevance seigneuriale est alors modeste.Les autres sont édifiées par le seigneur ---.Elles paient l'équivalent d'un loyer en plus del'impÎt." [602] p. 68.

CONCESSION (miniĂšre) : ¶ "Superficie at-tribuĂ©e Ă  une personne physique ou morale, etĂ  l'intĂ©rieur de laquelle ladite personne peutprocĂ©der Ă  des Travaux d'Exploitation pen-dant une pĂ©riode de temps dĂ©terminĂ©e." [309]ïżœ DurĂ©e ...

- De perpétuelle dans le cadre du Droit ré-galien des Mines (-voir cette exp.), ...

- ... elle est arrĂȘtĂ©e Ă  99 ans, depuis la loiminiĂšre de 1919, d’aprĂšs [1054] n°4 Oct.-DĂ©c. 1990, p.238.ïżœ CuriositĂ© ... Parmi les nombreuses Conces-sions dĂ©livrĂ©es dans le Bassin FerrifĂšre lor-rain, l’une d’elles s’appelle Mine du Paradis;elle est situĂ©e prĂšs d’un lieu, dit L’Enfer, et lehasard qui fait bien les choses, comme chacun sait !,veut qu’ils se situent, tous deux, prĂšs du villa-ge de MOINEVILLE ... CoĂŻncidence(s) ? ...CIMETIÈRE : Un terrain sur lequel on peut faire desconcessions. Michel LACLOS.USUFRUITIÈRE : Jouisseuse. Michel LACLOS.

CONCESSIONNAIRE : ¶ En droit minier,personne physique ou morale qui a obtenu del'Administration, l'autorisation d'Exploiterune substance minĂ©rale dans un pĂ©rimĂštre dĂ©-fini, moyennant l'observation de conditionsparticuliĂšres fixĂ©es par un cahier des charges,d'aprĂšs [19] ... -Voir: Concession.-Voir Ă©galement: Demande en Concession etDemande en extension.-Voir, Ă  DixiĂšme Cuveau, la cit. [599] n°4 -1975, p.40.. On lit dans un cahier des Charges de 1848,qui dĂ©coule de la loi de 1810: ”Les Conces-sionnaires tiendront l’Exploitation de leursMines en activitĂ© constante et ne pourront lasuspendre sans cause reconnue lĂ©gitime parl’administration.” [2889] p.86.¶ À la Mine encore, dĂ©signe parfois l’Exploi-tant direct.-Voir, Ă  Couverte, la cit. [2819] p.235/36.

CONCESSIONNAIRE DU TIRAGE DESMINES : ¶ Syn.: Concessionnaire, en tantqu’Exploitant direct.. À propos de la Seigneurie d’AUDUN-le-Tiche,on relĂšve: “En Mai 1672, DE LA ROCHE- HUL-LIN, capitaine de THIONVILLE et Fermier desForges de HAYANGE se prĂ©tendit Concession-naire du Tirage des Mines et vendit pour soncompte une grande quantitĂ© du Minerai Ex-trait d’AUDUN. C’était une usurpation pure etsimple, les Mines appartenant aux PropriĂ©tai-res fonciers.” [2971] p.184.

CONCESSION ORPHELINE : ¶ Loc. synde Mine orpheline, -voir cette exp... “Une Concession est dite orpheline quand, Ă l'issue du temps de Concession, le titulaire adisparu, est dĂ©faillant ou inconnu. La compĂ©-tence de l'État s'exerçant en pareil cas, celui-ci est seul maĂźtre des opĂ©rations (de Mise enSĂ©curitĂ©).” [5014] texte de M. RZEPECKI.

CONCHA : ¶ Au 18Úme s., récipient et unité

Page 81: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 429 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

de mesure de volume.. Au Pays basque, var. orth. de Conche.. En tant que mesure, "la Conge pourrait ĂȘtrerapprochĂ©e de la Concha ou Conque deBAYONNE." [2482] vol.VI, p.32.

CONCHE : ¶ Dans les H.Fx Ă  Charbon deBois, godet en bois ou en TĂŽle pour le Char-gement au volume du Minerai.Syn., sans doute (?), de Conque.-Voir, Ă  Ressote, la cit. [180] p.24.¶ "n.f. En Roannais, grande Louche pour puiser l'Eaudans le RĂ©servoir d'Eau chaude du Fourneau." [4176]p.383.◊ Étym. ... ”Il est vraisemblable que conche est uneautre forme de conque, qui (a) signifiĂ© grand vase.”[3020]

CONCHÉE : ¶ QuantitĂ© de Minerai contenudans une Conche, in [1408] p.76.-Voir, Ă  Raissotte, la cit. [1408] p.76.

CONCHOÏDAL/ALE : ¶ "Se dit d'une cassurefranche, souvent brillante, lisse et courbe, un peu on-duleuse, plus ou moins sillonnĂ©e par des stries courbeset concentriques. ApparaĂźt souvent dans --- lesLaitiers (trĂšs acides comme ceux des H.Fx au Char-bon de Bois du 18Ăšme s.)." [1186].

CONCHONE : ¶ Au 15Ăšme s., en italien,sorte de Creuset.-Voir: Conche, et l’étym. de Conque.-Voir, Ă  Fourneaux superposĂ©s, la cit. [3690].

CONCIERGE : ¶ Dans les Mines du Nord,syn.: Portier, en tant que fonction. ... Il con-trĂŽlait les entrĂ©es Ă  la Fosse, remettait les Je-tons aux Ouvriers qui les accrochaient au ta-bleau ad hoc ... À la sortie du travail, il lesrĂ©cupĂ©rait.

CONCIERGERIE : ¶ Appellation locale de Portierd’Usine.

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ Ce terme a Ă©tĂ© usitĂ© dans les Us. DE WENDEL.ïżœ À l’Us. de NEUVES- MAISONS, appellation usuelledu Portier ... Cette exp. figure sur un plan des AciĂ©rieset TrĂ©fileries de NEUVES-MAISONS-CHATILLON en1964, in [1787] n°6 - Mars 1995, p.4/5, sous la formede ‘Conciergerie principale’ -le Portier principal- et de‘Conciergerie de la Cimenterie’(1) -le portier situĂ© Ă cĂŽtĂ© de la Cimenterie ... Il y avait aussi la ‘Concierge-rie cĂŽtĂ© MESSEIN’(2) ... (1) C’était un point de passagepour les convois ferroviaires allant au Crassier, maisnullement autorisĂ© pour le Personnel(3) ... (2)) EncoreappelĂ©e ‘Petite Conciergerie’, ce point d’entrĂ©e Ă  l’Us.pour le Personnel tient son nom au fait qu’elle Ă©tait im-plantĂ©e sur le ban de la commune de MESSEIN(54850)... (3) selon propos de J. RAOULT & M. CHE-VRIER -AoĂ»t 2013.

CONCI GROSSI : ¶ Dans la Mine corse de FARINO-LE-OLMETA, au 17Úme s., "gros Coins -utilisés pourfaire éclater la pierre-; (var. orth:) Cuni et Cunei."[651] p.87.

CONCOMITANT (Exploitation en) : ¶Dans les Mines de Fer -Ă  MOYEUVRE, en par-ticulier-, type d’Exploitation consistant Ă  Ex-ploiter deux Couches quasi simultanĂ©ment.La situation est la suivante: une Couche supĂ©-rieure rouge d’environ 3 m de Puissance estsĂ©parĂ©e d’une Couche infĂ©rieure grise d’envi-ron 5 m de Puissance par un Intercalaire nonminĂ©ralisĂ© d’environ 7 m. La technique con-siste Ă  Exploiter les Couches rouge et grisetout Ă  fait normalement -par Chambres et Pi-liers- mais avec un dĂ©calage en retrait -pourla Couche infĂ©rieure grise- d’une vingtainede mĂštres environ.-Voir: Exploitation concomitante.

CONCORDANCE : ¶ À la Cokerie, systĂšmede SĂ©curitĂ©, n'autorisant le DĂ©fournement quelorsque la DĂ©fourneuse, le Guide-Coke et leWagon sont alignĂ©s sur le mĂȘme Four. LapremiĂšre rĂ©alisation française a Ă©tĂ© faite Ă SOLLAC en 1978 sur la nouvelle Cokerie.¶ Au D4 de DUNKERQUE, c'est un calcul qui

compare le tonnage de Fer Enfourné au ton-nage de Fonte Coulée, afin d'apprécier le ni-veau de Fonte dans le Creuset.

CONCORDE : ¶ Nom donné aux H.Fx deDUNKERQUE à l'appareil de Désiliciation dela Fonte, mis en place sur le Plancher de Cou-lée, en raison de la ressemblance de la goulot-te de déversement d'Agglomérés avec la poin-te avant du cockpit de l'avion français.

CONCORDIA : ¶ Syn. de Concordium,c'est-à-dire ancien contrat, d'aprÚs [1494]p.38.

CONCORDIUM : ¶ Au 15Úme s., en Dau-phiné, "devant les difficultés croissantes del'Exploitation (des Mines de Fer), on voit lesPariers de Fosses voisines former des groupe-ments et conclure des contrats d'alliance quiportent dans les textes le nom de Concor-dium." [97] p.29.

CONCOURS : ¶ Dans sa thĂšse relative Ă  SA-VIGNAC-LÉDRIER (Dordogne), Y. LAMY rap-porte que le "Centre de Recherches de Fonde-rie des H.Fx de SAULNES --- organisait cha-que annĂ©e un Concours pour dĂ©velopper l'em-ploi de la Fonte et chaque concurrent devaitremettre un mĂ©moire exposant de façon com-plĂšte l'invention proposĂ©e et son intĂ©rĂȘt prati-que avec un chiffrage de son prix de revientet une Ă©tude Ă©conomique de ses dĂ©bouchĂ©s.Ces mĂ©moires pouvaient ensuite faire l'objetde brevets." [86] p.475, note 6.

CONCOURS INTERNATIONAL DE MARÉCHA-LERIE : ¶ CompĂ©tition oĂč se rencontrent les meilleursMarĂ©chaux-Ferrants professionnels ou Apprentis, ve-nant de divers pays.ïżœ 2014, du 19 au 21 avril - 11Ăšme Ă©d. Ă  GAP (05000) -la capitale douce des Alpes du Sud-, au Cheau de Cha-rance ... Cette manifestation se fait sous la houlette del’Ass. La Forge des Hautes-Alpes, qui regroupe lesMarĂ©chaux-Ferrants, les Forgerons et Ferronniers dudĂ©partement ...

— CATÉGORIES ... - Les novices, composĂ©s essentielle-ment des apprentis; - Les inter(mĂ©diaires), composĂ©ssurtout des ‘patrons’; - Les pros qui participent Ă  denombreux concours; - Les vĂ©tĂ©rans, qui ne concourentqu’à trois Ă©preuves.

— PARTICIPANTS ... Cette annĂ©e a regroupĂ© 55 (ou 60)MarĂ©chaux-Ferrants, dont 7 Anglais, des Espagnols,des Belges et bien entendu des Français

— QUANTITÉ DE MÉTAL UTILISÉE ... 200 m de mĂ©tal ontĂ©tĂ© transformĂ©s en Fers Ă  cheval.

— ÉPREUVES ... - le Fer proposĂ©: il s’agit de rĂ©aliseren une heure un Fer dont les caractĂ©ristiques sontconnues Ă  l’avance et ont pu faire l’objet d’un entraĂźne-ment prĂ©alable, en amont du concours; - le Fer surpri-se, comme son nom l’indique, consiste Ă  refaire un mo-dĂšle Ă  l’identique, sans prĂ©paration prĂ©alable; - lespeed forging ou Forge rapide, consiste Ă  rĂ©aliser en untemps trĂšs court -20 min- un modĂšle connu d’avance; -l’Ɠil de lynx: aprĂšs dix secondes d’observation dusabot d’un cheval, il faut Forger le modĂšle le plusadaptĂ© possible; - l’épreuve de Ferrage, il faut Forgerun Fer puis le poser.

— DÉROULEMENT DE LA MANIFESTATION ... — En ouver-ture, le samedi soir, une Ă©preuve artistique a rĂ©uni, de21.30 h Ă  23.15 h, quelque 60 participants dont 8 % departicipantes. Il s’agissait de rĂ©aliser une piĂšce auchoix en temps limitĂ© (3/4 d’heure), toutes catĂ©goriesmĂ©langĂ©es. En deux vagues successives de 30 concur-rents, il fallait faire preuve de dextĂ©ritĂ© et de cĂ©lĂ©ritĂ©pour tenir la cadence. De cadence on peut parler car leMartĂšlement des Masses sur l’Enclume et le soufflepuissant des fours dĂ©multipliĂ©s font penser Ă  uneƓuvre orchestrale contemporaine ..., fours en questionalimentĂ©s par du propane permettent d’atteindre unetempĂ©rature de 1.200 °C, nĂ©cessaire pour permettre lefaçonnage du MĂ©tal ... Cette Ă©preuve du soir Ă©tait sur-tout une mise en train, mais sans doute la plus photogĂ©-nique, car la pĂ©nombre mettait en valeur le rougeoie-ment des Fers et les gerbes d’étincelles sur lesenclumes ... — Au programme du dimanche et dulundi matin, cinq Ă©preuves pour quatre catĂ©gories. Cha-que Ă©preuve permet d’engranger des points qui dĂ©ter-minent le classement final ... — La manifestation setermine le lundi Ă  14h30 (dĂ©but Ă  8h00) suivie d’unevente des piĂšces rĂ©alisĂ©es et de la remise des prix Ă 16.30 h ...(1) ... sur une proposition de M. MALEVIALLE, d’aprĂšs[4051] <animagap.com/article-11eme-concours-

international-de-marechalerie-a-gap-123381836.html>& <ledauphine.com/hautes-alpes/2014/04/21/le-fer-s-est-fait-show> -Avr. 2014.

CONCOURS MÉTAL JEUNES : ¶ Concours bisan-nuel et national, initiĂ© par l’Union des MĂ©talliers (-voircette exp.) depuis 1998, et qui s’adresse aux jeunesformĂ©s aux mĂ©tiers du bĂątiment, dans les classes deNiveau V (C.A.P.) et de Niveau IV (B.P. et BAC. PRO.).

ïżœïżœ PRÉSENTATION .... Il permet aux futurs professionnels des mĂ©taux de va-loriser le travail du MĂ©tal tout en dĂ©couvrant ses milleet une facettes techniques, d’exprimer leur talent etd’appliquer leurs connaissances tout en donnant librecours Ă  l’imagination. L’épreuve consiste Ă  rĂ©aliser,dans le cadre d’un thĂšme imposĂ©, une Ɠuvre en MĂ©talqui sera Ă©valuĂ©e en fonction de sa QualitĂ© technique,de son esthĂ©tique et de la QualitĂ© de ses finitions. Unjury, constituĂ© d’enseignants, de professionnels mĂ©tal-liers et de partenaires de l’Union des MĂ©talliers, dĂ©cer-ne les prix aux Ɠuvres les plus remarquables, Ă  l’occa-sion des Assises de la MĂ©tallurgie (CongrĂšs Annuel del’Union des MĂ©talliers), d’aprĂšs [2964] <metal.org/presentation-et-objectifs> -AoĂ»t 2014.

ïżœïżœ CONCOURS: DATES & THÈMES ...ïżœ 1ER CONCOURS - 1998 ... ThĂšme mĂ©connu(1).ïżœ 2ÈME CONCOURS - 2000 ... La Terre(1). ïżœ 3ÈME CONCOURS - 2002 ... Le RĂȘve d’ICARE(1). ïżœ 4ÈME CONCOURS - 2004 ... La Musique(1). ïżœ 5ÈME CONCOURS - 2006 ... Neptune, dieu romain de laMer(1). ïżœ 6ÈME CONCOURS - 2008 ... L’Imaginaire de LĂ©onard DEVINCI(1). ïżœ 7ÈME CONCOURS - 2010 ... L’Univers de la B.D.(1). ïżœ 8ÈME CONCOURS - 2012 ... Les Arts Forains(1). ïżœ 9ÈME CONCOURS - 2014 ... Le thĂšme retenu Ă©taitContes et LĂ©gendes(1), l'occasion de proposer des crĂ©a-tions aussi originales que surprenantes. Sans aucunchauvinisme, coup de chapeau Ă  la rĂ©gion Hte-Normandie qui a dĂ©crochĂ© 3 prix: le lycĂ©e profession-nel Bernard PALISSY de MAROMME (76150), le lycĂ©eprofessionnel Émulation Dieppoise de DIEPPE (76200),et le lycĂ©e des mĂ©tiers Augustin HÉBERT d'EVREUX(27000) ... Les oeuvres en images sont accessibles surle site de l'Union des MĂ©talliers <metal-pro.org>, ...d’aprĂšs [4229] n°90 -AoĂ»t 2014.ïżœ 10ÈME CONCOURS - 2016 ... Le SeptiĂšme Art (en prĂ©pa-ration)(1).(1) ... d’aprĂšs [2964] <metal.org/themes-et-laureats> -AoĂ»t 2014.

CONCOURS NATIONAL DE MARÉCHALERIE: ¶ CompĂ©tition oĂč se rencontrent les meilleurs MarĂ©-chaux-Ferrants professionnels ou Apprentis de France.ïżœ 2012 ... Pour cette QUATRIÈME ÉDITION de ConcoursNational de MarĂ©chalerie et pour les Championnats deFrance 2012 des Apprentis, l’Ass. FER ET ENCLUME

d’EPISY (77250) est heureuse de vous accueillir dans lacommune de MONTEREAU-FAULT-YONNE (77130),les 20, 21 et 22 Avril 2012 (1) ... La programme decette manifestation a paru, in [5153] du Lun.16.04.2012, p.5.. Voici quelques extraits du rĂšglement(1) ... 1 - Les ap-prentis de plus de 23 ans ne pourront pas participer. / 2 – Lademi-finale comprendra 20 participants. / 3 – Les 8 meilleursde cette demi-finale seront qualifiĂ©s pour la finale. // Tousles concurrents doivent apporter leur matĂ©riel de Forge -Forges Ă  gaz exclusivement-. Pour ceux qui viennent paravion, l’organisation pourra Ă©ventuellement en fournir aprĂšsavoir Ă©tĂ© prĂ©venue. / L’emploi d’Étau n’est rĂ©servĂ© qu’au rĂą-page Ă  chaud des Fers selon spĂ©cification du programme. /Chasse Ă  parer et Matrice sont interdites. / Les Ă©preuves sedĂ©rouleront sans aide, sauf dĂ©cision des juges lors du brie-fing. / Le prĂ©sident du jury se rĂ©serve le droit d’interdire Ă tout moment l’emploi d’Outils non-conformes Ă  l’esprit decompĂ©tition. / Toutes les Ă©preuves compteront pour le classe-ment gĂ©nĂ©ral, sauf l’épreuve de la Saint-Parfait (Bouquet deSt-ÉLOI). / Tous les produits fabriquĂ©s lors des Ă©preuves de-viennent la propriĂ©tĂ© de l’Ass. FER ET ENCLUME d’EPISY.(1) <http://admarechalerie.fr/wp-content/uploads/2011/12/inscription_st_parfait_2012.pdf> -2012.ïżœ 2013 ... La Foire de la St-PARFAIT Ă  MONTEREAU(77) s’est tenue du Vend. 19 au Dim. 21 Avr. ... L’arti-sanat Ă  l’affiche, un souffle de crĂ©ation avec des mĂ©-tiers passion Ă  ne pas manquer ... Concours national deMarĂ©chalerie - Finale championnats de France 2013Novice ... Vend.: Ă©preuve (Ă©p.) inauguration; Ă©p. prĂ©-parĂ©e novice; Ă©p. Ɠil de lynx novice; Ă©p. prĂ©parĂ©e open— Sam.: Ă©p. surprise intermĂ©diaire; Ă©p. speed sportingopen; Ă©p. Ferrure intermĂ©diaire, sponsorisĂ©e par EURO-FERS; Ă©p. surprise novice; Ă©p. Ferrure open; Ă©p. Ɠil delynx intermĂ©diaire; demi-finales; consolante novices— Dim.: Ă©p. surprise open; Ă©p. speed forging intermĂ©-diaire; finale championnat des apprentis 1er round; Ă©p.finale de Apprentis 2Ăšme round; Ă©p. St-PARFAIT (mas-ses autorisĂ©es), concours organisĂ© par Fer et Enclumed’ÉPISY, 77250 ÉPISY, d’aprĂšs [300] Ă  ... CONCOURSNATIONAL DE MARÉCHALERIE 2013.

Page 82: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 430 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

CONCOURS SUISSE DE MARÉCHAUX- FER-RANTS MILITAIRES : ¶ CompĂ©tition amicale entreMarĂ©chaux-Ferrants militaires de divers pays euro-pĂ©ens ... L’armĂ©e suisse organise ce concours depuis1995. C’est l'occasion d'Ă©tablir le contact entre confrĂš-res Ă©trangers et de comparer leur savoir ‘faire’ ... lesFers de chevaux, en particulier.ïżœ Des donnĂ©es communes et de rĂ©fĂ©rence ...— RÉFÉRENCE BIBLIO MAJEURE: Tous les textes non iden-tifiĂ©s sont extrait du document de synthĂšse qu’à rĂ©alisĂ©l’Adjt d’État-Major Bernhard HÄBERLI, dont la rĂ©f. bi-blio est [5250] ...— LIEU ... À SCHÖNBÜLH -BE (= CH, canton deBERNE) dans la caserne Sand, centre de formation mi-litaire des maĂźtres-chiens, des cavaliers et des marĂ©-chaux suisses.— TYPES D’ÉPREUVES ...

- ÉF ... (SP) ... (Sur) = Épreuve de Forge ... (SpeedForging) ... (Surprise). - ÉFA = Épreuve de Forgepour Apprentis. - ÉFF = Épreuve de Forge et de Fer-rage. - ÉFFA = Épreuve de Forge et de Ferrage pourApprentis. - ÉFR = Épreuve de Forge des recrues.

- ÉH = Épreuve hippique. - Épreuve de Tir.— CATÉGORIES DE PARTICIPANTS ...

- AMF = Apprentis MarĂ©chaux-Ferrants en posses-sion d’un contrat d’Apprentissage. - JMF = JeunesMarĂ©chaux jusqu’à 25 ans. - MFÉ = Participants desnations invitĂ©es (É, comme Étrangers). - TE = LesExperts et les Fonctionnaires qui font partie du corpsdes MarĂ©chaux-Ferrants de l’ArmĂ©e suisse. - TF ...(a+i) = Tous les MarĂ©chaux-Ferrants de l’ArmĂ©e suisse... (anciens plus incorporĂ©s).ïżœ 1995 - 1er concours (les 5 & 6 Mai) ... 5 Ă©preuves:ÉF pour TF-TE; ÉFF pour TF-TE; ÉT pour TF; ÉH pourTF; ÉF pour TE.ïżœ 1997 - 2Ăšme concours (du 1 au 3 Mai) ... 6 Ă©preuves:ÉFR pour TF; ÉF pour TF-TE; ÉFF pour TF-TE; ÉT pourTF; ÉH pour TF; ÉF pour TE.ïżœ 1999 - 3Ăšme concours (du 30 Avr. au 1er Mai) ... 6Ă©preuves: ÉFR pour TF; ÉF pour TF-TE; ÉFF pour TF-TE; ÉT pour TF; ÉH pour TF; ÉF pour TE.ïżœ 2001 - 4Ăšme concours (les 27 & 28 Avr.) ... 6 Ă©preu-ves: ÉFR pour TF; ÉF pour TF-TE; ÉFF pour TF-TE; ÉTpour TF; ÉH pour TF; ÉF pour TE.ïżœ 2005 - 5Ăšme concours (du 30 Juin au 2 Juil.) ... Lamanifestation a regroupĂ© 140 officiers et sous-officiersdes 7 nations reprĂ©sentĂ©es: Allemagne, Autriche, Espa-gne, France, Gde-Bretagne, Hollande, France et Suisse... Ce concours comprenait des Ă©preuves de saut d’obs-tacles, de tir au pistolet et au fusil et des travaux deForge et de Ferrure ... La partie MarĂ©chalerie compor-tait 3 Ă©preuves qualificatives pour la finale: une Ă©preu-ve de forge pure et 2 Ă©preuves mixtes: Forge et Ferrured’un cheval. DurĂ©e de l’épreuve: 3 h et environ 3.700coups de Marteau permettaient Ă  la France d’ĂȘtre sĂ©-lectionnĂ©e pour la finale parmi 5 Ă©quipes sur les 17prĂ©sentes ... DurĂ©e de la finale: 2.30 h. La France a ob-tenu la 4Ăšme place du concours remportĂ© par l’unedes Ă©quipes suisses, d’aprĂšs l’art. CĂ©tautomatix chezles HelvĂštes, une note interne rĂ©digĂ©e, en 2005, par leMdL-Chef G. BESSIÈRE., in [300] Ă  ... CONCOURSSUISSE - CÉTAUTOMATIX.ïżœ 2007 - 6Ăšme concours (du 28 Juin au 1er Juil.) ... 7Ă©preuves: — n°1ABC = A) ÉFA pour AMF, disposant de60 min. pour Forger un Fer postĂ©rieur et un Fer Ă mulet antĂ©rieur avec pinçons en pince, d’aprĂšs modĂšleet dessin; B) ÉFFA pour AMF, disposant de 90 min.pour Forger une paire de Fers Ă  rainure avec poinçonen pince selon modĂšle, dont 1 est Ă  poser sur un sabotmort; C) Pour JMF-TE, disposant de 60 min. pour For-ger un Fer Shire avec pinçon en pince et un Fer antĂ©-rieur pour cheval marchant sur paroi, selon modĂšle etdessin. — n°2 = ÉFF pour TF(a+i) + TE + MFÉ, dispo-sant de 50 min. pour Ferrer un sabot et Forger un FerantĂ©rieur Ă  rainure, d’aprĂšs modĂšle et dessin. — n°3 =ÉF pour TF(a+i) + MFÉ, disposant de 75 min. pour Fer-rer un sabot et Forger un Fer Ă  rainure et un Fer postĂ©-rieur pour cheval marchant sur une paroi, d’aprĂšs mo-dĂšle et dessin. — n°4 & n°5 (contenus inconnus). —n°6 = ÉF(SP) pour TF(a+i) + MFÉ, disposant de 20 min.pour une paire de Fers antĂ©rieurs selon modĂšle et des-sin. — n°7 = ÉFF avec sĂ©lection des meilleurs en Ă©q.de 2, disposant de 150 min. pour Ferrer un cheval avec4 fers Ă  rainure selon modĂšle, chaque MarĂ©chal For-geant et Ferrant 2 sabots.ïżœ 2010 - 7Ăšme concours (du 25 au 26 Juin) . ... Les For-gerons militaires -venus des 5 pays: Suisse, Allema-gne, France, Gde-Bretagne et SuĂšde- ont croisĂ© le FerĂ  SCHÖNBÜHL ... Marteau et Enclume en lieu et placede balle et de but (allusion Ă  la coupe du monde qui se dĂ©-roule en ce moment) ---. Les Forgerons devaient sĂ©duirele jury lors de diffĂ©rentes Ă©preuves(3). La premiĂšreconsistait Ă  façonner deux Barres de mĂ©tal(1) en l'espa-ce de 50 minutes. // Le Ferrage des sabots constituaitl'une des autres disciplines du grand raout militairebernois. RĂ©partis en Ă©quipes de deux, les concurrentsdevaient retirer le sabot (non, le Fer du sabot) d'un che-val, avant de lui en confectionner un nouveau(2). //Parmi les rĂ©compenses(4), qui atteignaient un montanttotal de prĂšs de 15.000 frs (suisses, bien sĂ»r), figu-

raient des mĂ©dailles, du matĂ©riel professionnel ainsiqu'une carabine. Mais le plus important n'Ă©tait pas degagner, a assurĂ© Bernhard HÄBERLI, le MarĂ©chal-Ferrant en chef de l'armĂ©e. Cette compĂ©tition Ă©tait sur-tout l'occasion d'Ă©tablir le contact avec des confrĂšresĂ©trangers -ats / 27 juin 2010 08:12-, selon RomandieNews, d’aprĂšs [3539] <he.admin.ch/internet/heer/de/home/themen/kompetenzzentrum/veranstaltungen/hfs-wettkampf_> -Juin 2010 ... (1) C’était la Barre de fer‘surprise’ ... (2) Toutes les Ă©preuves sont minutieuse-ment Ă©valuĂ© par des juges -Ueli WENGER (CH), UeliWITTWER (CH) et Stephan NEWMAN (GB), en particu-lier, cette annĂ©e ... (3) Il y eut l’ÉT ainsi que l’ÉF(SP) etl’ÉFF du prix des nations, disputĂ©s par les meilleurs dechaque pays ... (4) Elles sont allĂ©es Ă  2 Ă©quipes suisses,puis aux Anglais; les Ă©quipes de France, de SuĂšde etd’Allemagne ont reçu une laniĂšre d‘honneur pour rĂ©-compenser leur savoir-faire et leurs performances.ïżœ 2012 - 8Ăšme concours (du 21 au 24 Juin) ... 7 Ă©preu-ves: — n°1 ÉF(Sur) pour TF(a+i)-TE + MFÉ. — n°2 ÉFFpour TF(a+i)-TE + MFÉ. — n°3 ÉFF pour TF(a+i)-TE +MFÉ. — n°4 ÉT -300 et 25 m- pour TF + Off. VĂ©t.MĂ©d. (a+i) + TE (25 m seulement) + MFÉ. — n°5 ÉHpour Off. VĂ©t. MĂ©d., S/Off., Soldats (a+i) + TE + MFÉ.— n°6 ÉF(SP) pour TF(a+i)-TE + MFÉ. — n°7 — n°7 ÉFF avec sĂ©lection des meilleurs ... // C’étaitdonc le 8Ăšme concours des ‘As du Fer Ă  cheval’, aveccette annĂ©e des participants suisses, en grand nombredes Allemands et des Français ... Dans le cadre de di-verses Ă©preuves, diffĂ©rents Fers devaient ĂȘtre ForgĂ©s ensuivant exactement le modĂšle donnĂ© Ă  partir de simplesBarres de Fer, puis FerrĂ©s aux sabots des Franches-Montagnes, le tout, bien entendu, sous la pression dutemps. Un des moments forts Ă©tait l’ÉF(SP): il s’agit,dans un temps maximal de 20 min, de Forger deuxFers selon un modĂšle puis de les Ferrer ... Le prix desnations constituait le deuxiĂšme moment fort de cettecompĂ©tition, Ă  laquelle ne participaient que lesmeilleurs; ils se sont mesurĂ©s dans une derniĂšre Ă©preu-ve, aussi Ă©puisante qu’exigeante: Forger et Ferrer qua-tre Fers en l’espace de deux heures et demie ... Les rĂ©-sultats: Suisse I, Suisse II, France et l’Allemagne. //Cet Ă©vĂ©nement a coĂŻncidĂ© avec les manifestations quiont cĂ©lĂ©brĂ© le 125Ăšme ann. des MarĂ©chaux-Ferrantsmilitaires suisses ... Depuis 1887, une instruction spĂ©-ciale leur est consacrĂ©e ... Une collaboration Ă©troiteentre l’armĂ©e et l’Union suisse du mĂ©tal est une rĂ©alitĂ©;auj., une quinzaine d’Apprentis MarĂ©chal-Ferrant cha-que annĂ©e effectue leur Ă©cole de recrues comme MarĂ©-chal-Ferrant, une formation pleinement reconnue parl’Union suisse du mĂ©tal.

CONCRET : ¶ "adj. Épais, condensĂ©, non li-quide." [152] ... -Voir: Minerai concret.

CONCRÉTION : ¶ "RĂ©union de parties en un corpssolide." [308] ... n. f. [Vient du latin concretio, objet solideou de concrescere, solidifier] Pris ici dans son sens Ă©ty-mologique, la ConcrĂ©tion est un processus de cimenta-tion et d’induration par accumulation de matĂ©riel,concentrĂ© de façon centripĂšte vers les domaines de fineporositĂ©. Le mĂ©canisme de la ConcrĂ©tion est la dissolu-tion- prĂ©cipitation, pouvant ĂȘtre liĂ©e Ă  la dĂ©shydratationou la variation de solubilitĂ© des minĂ©raux en fonctionde la taille des pores. L’interprĂ©tation, proposĂ©e parTARDY -1993, sur le processus de formation des Ferri-crĂštes -mĂȘme racine que ConcrĂ©tion- et d’Agradationdes Cuirasses Ferrugineuses, conduit Ă  dire que les ta-ches, subnodules, Nodules, et mĂ©tanodules se formentpar ConcrĂ©tion. Pour qu’un glĂ©bule se forme parConcrĂ©tion, on n’admet pas ici la nĂ©cessitĂ© qu’il prĂ©-sente des anneaux concentriques, d’aprĂšs [867] -2003,selon note de J.-P. FIZAINE.. A la Mine de Fer de GRANDFONTAINE (Bas-Rhin),DE BILLY "notait encore en 1850 --- des ConcrĂ©tionsde Limonite de formes diverses adoptant un aspect'MamelonnĂ©, Stalactiforme, Bacillaire, Fibreux, Lami-niforme, Lenticulaire ou CrĂȘtĂ©." [3146] p.366/67.◊ Étym. ... ”Provenç. concrecio; ital. concrezione; dulat. concretionem, de concretum, de concrescere, se rĂ©-unir, de cum, et crescere, croĂźtre: croĂźtre avec.” [3020]

CONCRÉTION FERRUGINEUSE : ¶ Ac-cumulation localisĂ©e d'un minĂ©ral (rarementplusieurs) par suite d'une concentration liĂ©e Ă des processus biochimiques (ConcrĂ©tion al-gaire par ex.) et surtout physico-chimiques,avec, le plus souvent, transport en solution.Les ConcrĂ©tions se dĂ©veloppent au contact dedeux phases (physiques ou minĂ©ralogiques)soit Ă  partir d'un Noyau (Oolithes, Pisolithes,Nodules, Rognons, etc.), soit le long d'un axe(stalactites, stalagmites), soit enfin sur unesurface solide (encroĂ»tements) ou Ă©quipoten-tielle [croĂ»tes et Cuirasses de faible profon-deur dans les sols tropicaux: calcaires, gyp-seuses (roses des sables), Ferrugineuses

(Alios), Ferro-alumineuses (bauxites), etc.], Ă partir de [206], [850] & [867], synthĂšse rĂ©ali-sĂ©e par M. WIÉNIN.-Voir, Ă  Landes, la cit. [974] p.303 Ă  321.. En prĂ©sence de Fer, on rencontre dans la na-ture des ConcrĂ©tions Ferrugineuses, Ferro-magnĂ©tiques ou organo-Ferriques.

CONCRÉTIONNAIRE : ¶ "MinĂ©r. DisposĂ©par Masses ou Rognons." [1883].

CONCURRENCE ÉTRANGÈRE : ¶ "Com-pĂ©tition sur le marchĂ© commercial entre plusieurs pro-duits, services, etc. (en provenance de l’étranger)."[206] ... "RivalitĂ© d'intĂ©rĂȘts entre commerçants ou in-dustriels (Ă©trangers) qui tentent d'attirer sur eux laclientĂšle pour les meilleures conditions de prix, deQualitĂ© de prĂ©sentation, etc.." [1].-Voir: AMBOISE, DĂ©cadence au 19Ăšme s.,Faure(s), MisĂšre noire, Normandie, (Pays)Basque et PĂ©tition.-Voir, Ă  Aiguillier, la cit. [800] p.159 & 169/70.-Voir: Aude; on trouve, lĂ , l'une des trois rai-sons de la disparition des Forges Ă  la catalanedans ce dĂ©partement.-Voir, Ă  BaptĂȘĂšme, la fin de la cit. relative Ă l'inauguration de l'Usine de MENDIVE.-Voir, Ă  Belgique, la cit. [255] p.8.-Voir, Ă  Gaz de Bois et Libre Ă©change, les ci-tations in [268] p.75 & p.77, respectivement.-Voir, Ă  ImpĂŽt schisteux, la cit. [913] p.4/5.-Voir, Ă  Lorraine, la cit. [903] p.223 Ă  227.-Voir, Ă  Oligiste, la cit. [914] p.39/40..-Voir, Ă  SuĂšde, la cit. [1637] p.57/58,concernant le dĂ©but du 19Ăšme s..

ïżœïżœ QUELQUES REPÈRES DATÉS ...ïżœ Au 17Ăšme s. .... "En 1657, les MaĂźtres de Forges du DuchĂ© deBourgogne se plaignent d'ĂȘtre ruinĂ©s par laConcurrence des MaĂźtres de Forges bourgui-gnons qui ont des Fourneaux construits rĂ©-cemment en Franche-ComtĂ©, oĂč le Minerai etle Bois sont Ă  vil prix, et le Duc d'ÉPERNON,Gouverneur de la Bourgogne prohibe l'entrĂ©edes Fers de Franche-ComtĂ©. 'Sur les reprĂ©sen-tations des MaĂźtres de Forges du DuchĂ© deBourgogne ... reçoivent un prĂ©judice qui peutcauser leur ruine entiĂšre par la constructionque quelques particuliers du DuchĂ© de Bour-gogne ont fait depuis peu faire de 5 Forges et7 Fourneaux dans la Franche-ComtĂ© par uneintelligence et un monopole concertĂ©e avecles Marchands de la dite Franche-ComtĂ© -quiont les Bois et Mine Ă  trĂšs vil prix- et avec lesMarchands de LYON, Ă  dessein de mettre auxFers le prix qu'il leur plaira et de profiter seulsĂ  la ruine des Sujets de sa MajestĂ© de Bour-gogne desquels ils tirent et dĂ©bauchent lesOuvriers, dĂ©montent leurs Forges et ruinententiĂšrement leur Commerce, ce qui d'ailleursdiminue notablement le Droit de Marque ---,portent au dit ComtĂ© des sommes immensescontre les Ordonnances ---'. Arch. dep. de laCĂŽte-d'Or ---." [84] liv.VI, p.286/87, texte etnote 3.ïżœ Au moment de la RĂ©volution .... "L'EnquĂȘte de 1772, sur les Forges et la Pro-duction sidĂ©rurgique avait pour motif avouĂ©les plaintes que les nombreux MaĂźtres de For-ges auraient fait entendre sur l'inondation dumarchĂ© français par les Fers Ă©trangers, surtoutles Fers suĂ©dois." [60] p.IX ... "La vente desFers nationaux serait certainement plus avan-tageuse si la balance de leur prix vis Ă  vis decelui des Fers Ă©trangers Ă©tait Ă©gale ---. Sa Ma-jestĂ© peut remĂ©dier Ă  cet inconvĂ©nient par uneaugmentation de droits sur les Fers Ă©trangers---." [60] p.16 ... "Moyens d'augmenter et fa-voriser la fabrication des Forges: 1° ---. 2° ---. 3° ---. 4° ---. 5°-Mettre une Ă©galitĂ© de prixentre les Fers Ă©trangers et les nationaux, cequi engagerait les MaĂźtres de Forges Ă  aug-menter leur fabrication. La quantitĂ© qu'il enentre dans les diffĂ©rents ports de ce RoyaumedĂ©truit et dĂ©courage l'Artiste (sic, -voir cemot, identifiant lĂ  le MaĂźtre de Forges) voyant

Page 83: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 431 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

ne pouvoir Ă©tablir ses Fers au mĂȘme prix sansperte qu'il est obligĂ© de les emmagasiner etattendre l'Ă©coulement des Fers Ă©trangers ---."[60] p.19.. À propos de la Forge VILLENEUVE Ă  CHAIL-LAND -Arrt de LAVAL, SubdĂ©lĂ©gation deMayenne, GĂ©nĂ©ralitĂ© de TOURS, on relĂšve,dans l’enquĂȘte de TERRAY de 1772: “Les MaĂź-tres de Forges prĂ©tendent que les Fers fabri-quĂ©s en France ne sont plus en Ă©tat de soute-nir la Concurrence avec l’étranger; celui-cipaye moins de droits oĂč il est fabriquĂ©, lesbois se donnent Ă  meilleur marchĂ©. Que lesFers Ă©trangers devraient ĂȘtre payĂ©s au dĂ©bar-quement, que les droits sont fraudĂ©s, d’oĂč lafabrication des Fers de France ou plutĂŽt lecommerce se trouve altĂ©rĂ© Ă©tant plus vendude Fers Ă©trangers que de ceux fabriquĂ©s enFrance. Pour favoriser ce commerce, les MaĂź-tres de Forge prĂ©tendent qu’en mettant deplus forts droits sur l’entrĂ©e des Fers Ă©tran-gers et les faisant payer au dĂ©barquement, ceserait le moyen de favoriser la fabrication etle dĂ©bouchĂ©. Enfin les Droits de la Marquedes Fers sont trĂšs considĂ©rables, ce qui nuit Ă la fabrication et Ă  la vente.” [3126] p.31.. À BON MOULIN, dans la GĂ©nĂ©ralitĂ© d'ALEN-ÇON, en 1772, on note: "Ces quatre Martinetsapprochent de leur destruction par l'abondan-ce des Fils de Fer Ă©trangers qui viennent jour-nellement de l'Allemagne, de la Lusace et deChampagne." [60] p.22.. À COURCELLES, dans la GĂ©nĂ©ralitĂ© d'ALEN-ÇON, on relĂšve: "La prohibition du Fer Ă©tran-ger soutiendrait celui du Pays et devient in-dispensable pour ranimer un commerce prĂ©-cieux qui a plus que jamais besoin de secours.Il y a des exemples dans le 15Ăšme s. de la dĂ©-fense de vendre en France les Fers Ă©trangers,les statuts des Juges des Ferrons homologuĂ©sen 1580 leur donnent le droit de saisir et deconfisquer tous les Fers qui viennent del'Ă©tranger." [60] p.29 ... On note, par ailleurs,dans ce mĂȘme ouvrage, des remarques fort ar-gumentĂ©es Ă  propos d'autres GĂ©nĂ©ralitĂ©s:ainsi Ă  BESANÇON p.40Ă  44 & p.55.. Au milieu de toutes les demandes concor-dantes Ă©voquĂ©es ci-dessus l'EnquĂȘte de 1772prĂ©sente dans les GĂ©nĂ©ralitĂ©s de LIMOGES etde RENNES, trois notes discordantes:

- Une lettre de TURGOT qui prend fait et cause au contraire pour la Libre concurrencequ'il considĂšre comme un Ă©lĂ©ment naturel: "...la vĂ©ritĂ© est que toutes les branches du Com-merce doivent ĂȘtre libres, Ă©galement libres ---; la politique moderne qui s'imagine favoriserle Commerce national en interdisant l'entrĂ©edes marchandises Ă©trangĂšres, est un peu illu-soire, qui n'aboutit --- qu'Ă  nourrir entre lesnations un germe de haines, de guerres" [60]p.127/28, et TURGOT d'ajouter que mĂȘme sion faisait certaines prohibitions, il ne faudraitsurtout pas le faire pour le Fer, "cette denrĂ©ede premiĂšre nĂ©cessitĂ©, (qui ne ferait que) fa-voriser les MaĂźtres de Forges ---. Il y auraitde l'impudence Ă  gĂȘner l'importation des FersĂ©trangers." [60] p.128/29.

- Une remarque du SubdĂ©lĂ©guĂ© de JOSSE-LIN (GĂ©nĂ©ralitĂ© de RENNES): "Selon moi, ilest nĂ©cessaire qu'il vienne du Fer de l'Ă©trangersans quoi les MaĂźtres de Forges une fois d'ac-cord, les vendraient ce qu'il leur plairait."[60] p.157.ïżœ Au 19Ăšme s. .... "En 1820 et en 1822, des lois qui Ă©dictĂšrentdes droits trĂšs Ă©levĂ©s sur les Fers et les AciersĂ©trangers sont votĂ©es par le Gouvernement,sur les instances des Manufacturiers sidĂ©rur-giques --- ce qui permet aux MaĂźtres de For-ges de rĂ©aliser d'Ă©normes bĂ©nĂ©fices ---. LesMaĂźtres de Forges ont tenu Ă  se mettre Ă  l'abride la Concurrence Ă©trangĂšre, celle de l'Angle-terre en particulier ---." [275] p.152.. À propos d'une Ă©tude sur le Pays Basque, P.MACHOT Ă©crit, concernant le plan national:

"GrĂące Ă  l'appui de la Chambre, des droits dedouane trĂšs Ă©levĂ©s furent imposĂ©s en 1814 surles Fontes et Fers importĂ©s, puis renforcĂ©s en1822 et 1826. Jusqu'Ă  l'avĂšnement du libĂ©ralis-me Ă©conomique (-Voir: Libre Ă©change), en1860, la SidĂ©rurgie traditionnelle put se main-tenir derriĂšre une vĂ©ritable muraille douaniĂšreet un grand nombre de Forges purent ĂȘtrecrĂ©Ă©es entre 1825 et 1845 sur la base d'unetechnique dĂ©passĂ©e. La chertĂ© des ProduitsmĂ©tallurgiques qui en rĂ©sulta, constitua unhandicap certain pour l'Ă©conomie françaisedans son ensemble." [195] p.365.. "Le traitĂ© de 1860 est vĂ©cu comme un assas-sinat par les MaĂźtres de Forges des industriesrurales." [86] t.I, p.152. . "Dans la MĂ©tallurgie, la Concurrenceanglaise et la Grande DĂ©pression des annĂ©es1880 provoquent la ruine des petites Forgestraditionnelles.- ---. Mais le dĂ©clin de la SidĂ©-rurgie traditionnelle Ă©tait dĂ©jĂ  largement enta-mĂ© sous le Second Empire comme l'indiqueM. LÉVY-LEBOYER qui estime qu'entre 1856et 1871, les deux tiers des Forges traditionnel-les ont disparu" [888] p.25, texte et note 32.SBIRE : Poulet d'importation. Michel LACLOS.ISTHMES : Ils comprennent les langues Ă©trangĂšres.

CONCURRENCE FRANÇAISE : ¶ "Com-pĂ©tition sur le marchĂ© commercial (national) entre plu-sieurs produits, services, etc.." [206] ... "RivalitĂ© d'intĂ©-rĂȘts entre commerçants ou industriels (français) quitentent d'attirer sur eux la clientĂšle pour les meilleuresconditions de prix, de qualitĂ© de prĂ©sentation, etc.." [1]-Voir, Ă  Agenais, la cit. [551] p.159 Ă  162.-Voir, Ă  Aiguillier, la cit. [800] p.159 & 169/70.-Voir, Ă  Service des Mines, la cit. [472] p.4.. Étudiant les MĂ©moires de GRIGNON, voici ceque P. LÉON note: "Au monde Ă©conomiquemĂ©diĂ©val, basĂ© -en principe tout au moins- surl'Ă©quilibre et sur le sens de la communautĂ©,GRIGNON oppose nettement l'idĂ©e de la Con-currence, considĂ©rĂ©e comme une loi impĂ©rati-ve, Ă  laquelle l'activitĂ© Ă©conomique doit sesoumettre sans murmure. Cette idĂ©e de la nĂ©-cessitĂ© de la Concurrence est une des grandesidĂ©es du 18Ăšme s., promue Ă  la dignitĂ©d'axiome par l'Ecole de GOURNAY et le libĂ©-ralisme naissant. Ainsi, l'EncyclopĂ©die Ă©crit:'La Concurrence produit l'abondance, et celle-ci le bon marchĂ© des vivres, des MatiĂšres pre-miĂšres, des artistes et de l'argent. La Concur-rence est un des plus importants principes duCommerce et une partie considĂ©rable de sa li-bertĂ©. Tout ce qui la gĂȘne ou l'altĂšre --- estruineux pour l'État, diamĂ©tralement opposĂ© Ă son objet, qui est le bonheur et la subsistanceaisĂ©e du plus grand nombre d'hommes possi-ble'. Cette loi de la Concurrence --- assureraune dĂ©fense efficace du consommateur, enprovoquant l'abaissement des prix, car l'indus-triel aura pour tĂąche primordiale, s'il veutvendre, de rĂ©duire son Prix de revient et parconsĂ©quent son prix de vente; elle assurera laprospĂ©ritĂ© de l'industriel lui-mĂȘme --- et, endĂ©finitive, elle fera le bonheur de la sociĂ©tĂ©tout entiĂšre ---." [17] p.135, note 3.

CONCWÈSTÈDJE : ¶ À la Houillerie liĂ©-geoise, "d'aprĂšs le Cours d'Exploitation deHABETS, un ConcwĂšstĂšdje -en Plateur- est unTrou (de Sondage) qui converge vers le cen-tre du Massif." [1750] Ă  ... PAREÛZÈDJE.¶ "n.m. Action de recouper en biais la direc-tion des Bancs de Roche -en creusant uneBacnure-; obliquitĂ© de ces Bancs." [1750]

CONDAMNATION : ¶ Interdiction matĂ©rielled’accĂšs Ă  une Zone Ă  risque(s) -voir cette exp. ... Cepeut ĂȘtre un Barrage, une Protection, un Verrouillage,un panneau d’interdiction, une Consignation, etc..

CONDAMNATION DE VOIE : ¶ Dispositif de SĂ©-curitĂ© interdisant matĂ©riellement l’utilisation d’uneVoie de Roulage pour assurer la protection d’équipesoccupĂ©es Ă  travailler Ă  l’aval, par ex. par pose d’un bar-rage ou encore par le verrouillage de l’aiguille d’accĂšs

au secteur.

CONDAMNATION AUX FERS : ¶ Loc. syn.: Fers(Peine des), -voir cette exp..CONDAMNATION : Prononcée avec peine. Michel LA-CLOS.

CONDATOR : ¶ Au 16Ăšme s., syn. de Fon-deur, d’aprĂšs [131] p.XI.

CONDENSAT : ¶ À la Cokerie, "produit liquĂ©fiĂ© parcondensation Ă  partir de sa Vapeur." [1]

CONDENSATEUR : ¶ “n.m. Techn. Appareil aumoyen duquel on opĂšre l'Ă©limination du Goudron desHuiles lourdes provenant de la Distillation de laHouille.” [455] t.2, p.397.

CONDENSATION : ¶ accept. moderne ... "Passa-ge d'une Vapeur Ă  l'Ă©tat liquide ---. Elle s'obtient par --- refroidissement." [1] ... Cela peut entraĂźner,dans la Zone Fonte, en particulier, deuxconsĂ©quences nĂ©fastes ...ïżœ ... une mise en dĂ©pression ... L’emploi de laVapeur d’eau comme fluide de Purge dans lesGueulards et Pots Ă  PoussiĂšre de H.Fx outous endroits dans lesquels le Gaz a circulĂ©ou sĂ©journĂ©, n’est pas sans danger en cas deCondensation, si le volume ‘Vapeur’ n’estpas entretenu ... Si pour diffĂ©rentes raisons, ilse produit un brusque refroidissement de cesenceintes, la Vapeur se condense, provoqueune dĂ©pression et un appel d’air immĂ©diat.Un dĂ©pĂŽt de poussiĂšre pyrophorique suffitalors pour faire exploser le MĂ©lange air/Gaz,lorsque les proportions sont prĂ©sentes, selonnote de B. BATTISTELLA.ïżœ ... une crĂ©ation de zones garnies ... Il convient,dans la Zone Fonte, d'ĂȘtre particuliĂšrementvigilant Ă  ce phĂ©nomĂšne avec la Vapeurd'Eau au niveau des Gaines Ă  l'AgglomĂ©ra-tion, du Pot Ă  PoussiĂšre, au H.F.. En effet, laCondensation peut entraĂźner, par Garnissageet Colmatage, une rĂ©duction progressive duvolume utile des enceintes crĂ©ant des vitesseset des pressions anormales de Gaz, ce qui, ...inĂ©luctablement conduit Ă  ... l'ArrĂȘt des in-stallations, leur AĂ©ration, leur nettoyage etleur Remise sous Gaz.¶ accept. anc. ... Syn. de Compression.. ”n.f. Action de l'art ou de la nature qui rend un corpsplus dur, plus solide, plus pesant, plus compacte. Elleest opposĂ©e Ă  rarefaction ---. La condensation de l'airfait des efforts pareils Ă  ceux de la poudre Ă  canondans les arquebuses Ă  vent.” [3018]. ”La vitesse avec laquelle l'Air condensĂ© (comprimĂ©)entre dans le vide est la mĂȘme Ă  tous les degrĂ©s deCondensation.” [4148] p.70.◊ Étym. d’ens. ... ”Lat. condensatio, de condensare,condenser.” [3020]

CONDENSATION CENTRALE : ¶ À la fin du19Ăšme s., appareil qui assure la Condensation de laVapeur de toutes les Machines d'un Atelier de Lamina-ge.. "La Condensation centrale se compose d'une Machi-ne Ă  Vapeur verticale ---. Cette Machine actionne di-rectement la pompe Ă  air du condenseur (pour y fairele vide) --- qui condense les Vapeurs des Machines duTrain marchand, du Petit Train et de la Machine ac-tionnant les Pompes d'alimentation." [2472] p.570/71.

CONDENSATION PRIMAIRE : ¶ AtelieroĂč se trouvent les Condenseurs primaires -voir cette exp... À la Cokerie LORFONTE de SERÉMANGE,l’Atelier comprend une sĂ©rie de 6 Conden-seurs indirects (avec circulation forcĂ©e d’eautournant en circuit semi-ouvert au travers de5 chambres Ă  tubes par appareil Condenseur).Le Gaz brut est aspirĂ© par les Extracteurs autravers des 6 Condenseurs. La tempĂ©rature estabaissĂ©e de 85 Ă  23 °C Ă  la sortie, d’aprĂšsnote de F. SCHNEIDER.

CONDENSER : ¶ Comprimer, en parlant d'unmorceau de métal.. AprÚs la production de la Loupe par le Pro-cédé direct antique, "le Martelage, aidé de

Page 84: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 432 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

plusieurs Chaudes, dĂ©barrassait ensuite --- leFer spongieux de ses parties Ă©trangĂšres, leCondensait et le rĂ©duisait Ă  l'Ă©tat de Barre deFer, susceptible d'ĂȘtre livrĂ©e aux Forgeronspour la fabrication des Ustensiles ou Outils."[2643] extrait de L'homme primitif, par LouisFIGUIER -1876.¶ Au 19Ăšme s., pour un gaz, syn. de comprimer.-Voir, Ă  Machine pneumatique, la cit. [4148]. ”On a dĂ», par prudence et pour la conservation desmachines, trouver les moyens de mesurer la compres-sion, afin d'arrĂȘter le mouvement des Ventilateurs lors-que l'air serait suffisamment CondensĂ© dans les rĂ©ser-voirs.” [4148] p.74.¶ ”v. act. Rendre plus dur, plus pesant, plus solide,faire qu'un corps occupe moins de place ---. On a expĂ©-rimentĂ© Ă  l'Observatoire de France pendant le grandhiver de l'annĂ©e 1670 que les corps les plus durs,comme les metaux, le verre et le marbre, se sontcondensez et retrecis sensiblement par le froid, etqu'alors ils sont devenus Aigres et Cassants; etqu'aprĂšs le degel ils sont retournez en leur premierestat.” [3018]◊ Étym. d’ens. ... ”Lat. condensare, de cum, et densus(Ă©pais, dense).” [3020]

CONDENSEUR : ¶ “n.m. Tech. Appareil permettantpar refroidissement de faire passer une substance del'Ă©tat gazeux Ă  l'Ă©tat liquide.” [3005] p.281, Ă  ...CONDENSER.

CONDENSEUR (de buĂ©es) : ¶ À la Coke-rie, appareil destinĂ© Ă  liquĂ©fier les Gaz, ce quipermet d'en rĂ©duire le volume d'une maniĂšretrĂšs importante.

CONDENSEUR FINAL : ¶ À la Cokerie,"Tour cylindrique garnie intĂ©rieurement deClaies de diffusion en bois sur lesquelles estpulvĂ©risĂ©e l'Eau de Refroidissement sur leGaz circulant Ă  contre-courant. // Son rĂŽle:

- refroidir le Gaz dont la température s'estélevée lors de son passage dans les Satura-teurs et lors de sa compression dans les Ex-tracteurs,

- cristalliser la Naphtaline par l'obtentionde tempĂ©ratures qui permettront une cristalli-sation maximale." [33] p.105.. Cet appareillage qui joue le mĂȘme rĂŽle qu’uneColonne de refroidissement, est situĂ© dans lachaĂźne de traitement du Gaz, en amont du La-veur Ă  Benzol.. À la Cokerie de SERÉMANGE, il est placĂ©entre les Ateliers d’élimination de l’Ammo-niaque et le Lavage Benzol, d’aprĂšs note deF. SCHNEIDER.

CONDENSEUR INDIRECT : ¶ À la Coke-rie, note F. SCHNEIDER, appareil de Refroidis-sement oĂč le Gaz de production est refroidipar contact sur des tubes alimentĂ©s en eaufroide. On trouve des appareils Ă  tubes hori-zontaux ou verticaux. Suivant les performan-ces, le Gaz est refroidi Ă  environ 20/25 °C, latempĂ©rature Ă  l’entrĂ©e Ă©tant de l’ordre de 85 °C.

CONDENSEUR PELOUZE : ¶ Loc. syn.:Appareil PELOUZE, -voir cette exp..

CONDENSEUR PRIMAIRE : ¶ À la Coke-rie, "appareil placĂ© entre les Batteries deFours et les Extracteurs pour le Refroidisse-ment du Gaz. // Il y a deux types:

- Condenseur à contact direct, dans lequel leGaz est refroidi par contact direct avec un courantd'Eaux ammoniacales circulant en Circuit fermé, pul-vérisées au sommet de Condenseur à l'aide d'une cou-ronne de pulvérisateurs; le Gaz entre à la base et sortau sommet. Les Eaux et le Goudron qui se condensents'écoulent à travers les empilages de Claies en bois quigarnissent la partie supérieure de l'appareil.

- Condenseur à contact indirect équipé:. soit de tubes horizontaux, groupés par Chambre

et dans lesquels circule l'Eau de réfrigération,. soit de tubes verticaux constituant le Jeu d'or-

gues, dans lesquels circule l'Eau pendant que le Gazcircule autour des tubes.Dans ces deux types de Condenseur à contact indirect,la surface de Refroidissement nécessaire pour ramenerla température du Gaz à des valeurs les plus faibles

possibles est estimée à 10 m2 pour une production de1.000 m3 de Gaz en 24 heures.Son rÎle est d'obtenir un Refroidissementmaximal du Gaz en fonction des conditionsdu moment pour:

- réduire le volume du Gaz à extraire,- éliminer le plus possible d'Eau,- limiter la Teneur en Goudron résiduel du Gaz,- cristalliser le maximum de Naphtaline." [33]

p.104/05. . À la Cokerie LORFONTE de SERÉMANGE,“chaque heure, la fabrication du Coke Ă©metprĂšs de 40.000 Nm3 de Gaz Ă  une tempĂ©raturede 80 °C. Il est indispensable de le refroidirpour que les opĂ©rations successives se dĂ©rou-lent bien ---. Dans cet Atelier, outre le refroi-dissement, nous rĂ©cupĂ©rons le Goudron et lespoussiĂšres de Gaz. De plus, l’appoint rĂ©centdu DĂ©goudronneur Ă©lectrostatique piĂšge plusde 99 % du Goudron ---. Un Condenseur -il yen a 6- comporte prĂšs de 2.500 m de tubes derefroidissement.” [675] n°52 -Juin 1993, p.6/7.RÉSUMÉ : RĂ©sultat d’une condensation. Michel LACLOS.

CONDIE John : ¶ Écossais, inventeur de laTuyĂšre Ă  eau (-voir cette exp) en 1834,d'aprĂšs [2438] p.111.. “John CONDIE a Ă©tĂ© directeur des BLAIR IRON-WORKS.” [2643] <bookread.tanaya.net/cgi-bin/...> -2013.

CONDITIONNEMENT ANTICORRO-SION : ¶ Dans la Zone Fonte, l’un des Traite-ments Chimiques des Eaux, -voir cette exp... Il consiste Ă  ajouter dans le Circuit d’Eau uninhibiteur de corrosion tel que chromates-zinc, polyphosphates-zinc, organophosphates-zinc ... On distingue les inhibiteurs anodiques(chromates, phosphates, vanadates), les inhi-biteurs cathodiques (calcium, zinc), et les in-hibiteurs non ioniques (anti-oxygĂšne, produitsfilmants).. À PATURAL, ce type de Traitement s’appli-que Ă  l'Eau de Mine et Ă  l'Eau EpurĂ©e par uti-lisation d'un dispersant et d'un inhibiteur decorrosion des mĂ©taux cuivreux.

CONDITIONNEMENT ANTITARTRE :¶ L’un des Traitements chimiques des Eaux, -voir cette exp... Il consiste Ă  ajouter dans le circuit d'Eau,des produits chimiques qui retardent la prĂ©ci-pitation des sels de Calcium, notamment auxpoints chauds ... Les polyphosphates, phos-phonates, polyacrylates sont des inhibiteursd'entartrage avec effet dĂ©floculant et disper-sant.

CONDITIONNEMENT CHIMIQUE : ¶Au H.F., exp. syn.: Calcul du Lit de fusion ...-Voir, à Aide au réglage, la cit. [3142] p.34.

CONDITIONNEMENT DE L'AGGLO-MÉRÉ : ¶ À l'AgglomĂ©ration de Minerai deFer, c'est la prĂ©paration que subit l'AgglomĂ©rĂ©avant son envoi vers le H.F., d'aprĂšs [1800]p.11.. Le "secteur (du Conditionnement) comportele Brise-mottes, les Cribles Ă  chaud, le Refroi-disseur, le Concasseur stabilisateur, les Cri-bles Ă  froid." [1800] p.11.

CONDITIONNEMENT DES CHARGES :¶ Au H.F., exp. syn. de Préparation de laCharge.. "Les productions de plus en plus fortes de-mandées au H.F. et l'obligation de produireéconomiquement une Fonte de Qualité cons-tante et réguliÚre ont mis en évidence l'impor-tance considérable du Conditionnement phy-sique des Charges au H.F.." [673] p.11.

CONDITIONNEMENT DU MATÉRIEL :¶ À la Mine, opĂ©ration rĂ©alisĂ©e sur le Car-reau, pour faciliter le Transport et la mise enƓuvre du matĂ©riel destinĂ© aux Chantiers du

Fond (Gabarit, Manutention), rĂ©duire les rup-tures de charge, diminuer les coĂ»ts, proposeJ.-P. LARREUR.ïżœ Domaines concernĂ©s ...

-Machines: constitution de caissons de pro-tection et de points d’amarrage;

- matériel long: utilisation de Peignes ou deBottelage;

- matĂ©riel du mĂštre courant: constitution delots contenant l’équipement complet (Cintres,tuyaux, Rails, etc.) pour une longueur donnĂ©ed’Avancement -par ex.: 5 m-.

CONDITIONNEMENT (d'un Explosif) : ¶ Àla Mine, se dit de la prĂ©sentation d’un Explo-sif en vue de sa Mise en Ɠuvre ... Il peut ĂȘtreen Grains, en Poudre, comprimĂ©, en vrac, enbĂąton, en gomme, absorbĂ© par un Comburant,une substance inerte, etc..

CONDITIONNEMENT DU VENT : ¶ Cevocable recouvre l'ensemble des techniquesmises en oeuvre au niveau du Vent pour amĂ©-liorer l'Économie et/ou la Marche du H.F. ...On peut citer:

- le Chauffage du Vent, inventé à GLAS-GOW en 1828,

- l'accroissement des débit et pression duVent,

- le Séchage du Vent, mis en oeuvre origi-nellement à PITTSBURGH au début du 20Úmes.,

- la Régulation de l'Humidité du Vent,- l'Enrichissement du Vent en OxygÚne,

pratiquĂ© Ă  OUGRÉE dĂšs 1913,- les Injections de toutes natures (gazeuses:

Gaz de Cokerie ..., liquides: Mazout ..., soli-des : Charbons ..., mixtes: Slurry ...).-Voir, Ă  Vent, la fig.269: 'Vent puis Gaz, auxTuyĂšres’, donnant quelques caractĂ©ristiquestant du Vent que du Gaz produit, dans lesH.Fx de la fin du 20Ăšme s..

ïżœïżœ SUR LES SITES ...ïżœ Au BOUCAU .... Un stagiaire des H.Fx de ROMBAS, prĂ©sentaux H.Fx du BOUCAU, en 1963, note: "But:maintenir aussi constante que possible la Te-neur en H2O du Vent SoufflĂ© au H.F. tout enabaissant cette Teneur ---. // Principe de fonc-tionnement: — 1Âș Le Vent est refroidi par unepulvĂ©risation d’eau d’oĂč l’on obtient la con-densation d’une certaine quantitĂ© d’eau. — 2ÂșSĂ©paration du Vent et de l’eau dans un cyclo-ne.” [2949] p.10 & fig. p.11.. Au BOUCAU, il s'effectue dans le Condition-neur de Vent ... Le "Conditionnement duVent (a) pour but: maintenir aussi constanteque possible la teneur en H2O (eau) du VentSoufflĂ© au H.F. tout en abaissant cette Te-neur." [2949] p.10. ïżœ Un stagiaire d’USINOR DENAIN, prĂ©sent Ă COCKERILL SERAING en Janv. 1971, Ă©critconcernant le H.F. n°2: "On emploie du Ventsans SuroxygĂ©nation, sans Addition de Va-peur, i.e. seulement avec l’HumiditĂ© atmos-phĂ©rique -Addition de Vapeur possible, maisnon utilisĂ©e-. La TempĂ©rature moyenne obte-nue est de 1.000 °C et la TempĂ©rature maxide 1.100 °C. Comme Combustible auxiliaire,on y Injecte du Gaz naturel -2.000 m3/h, cequi donne 50 m3/Tf-. Le Fuel est abandonnĂ©car son prix est trop Ă©levĂ©. // RĂ©glage thermi-que: La tempĂ©rature de la Fonte varie de1.450 °C Ă  1.500 °C. Pour baisser ou montercette tempĂ©rature et le Silicium, on se sert dela TempĂ©rature du Vent si les COWPERS lepermettent ou par une modification de laCharge de Minerais.” [51] n°190, p.7.

CONDITIONNER L'AIR : ¶ C'est "mainte-nir une Teneur en Humidité constante et ré-gulariser ainsi la Marche du H.F.." [239]p.136.. C'est stabiliser à un niveau faible la Teneuren eau du Vent Soufflé dans le H.F. ... "Il faut

Page 85: Le Savoir FER - 349 CLOU

Le Savoir ... FER - 433 - 5Ăšme Ă©d.

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

conserver dans l'air un minimum d'Humidité.On se contente alors de Conditionner l'air, enle ramenant à un point de rosée de 4 à 5°, cequi peut se faire économiquement par un sim-ple arrosage avec de l'eau froide." [1679]p.138.

CONDITIONNER LE VENT : ¶ Au H.F.,loc. syn.: Conditionner l’air, -voir cette exp..

CONDITIONNEUR DE VENT : ¶ AuBOUCAU, installation montĂ©e par l'IRSID, des-tinĂ©e Ă  rĂ©guler l'HumiditĂ© du Vent SoufflĂ©aux H.Fx ... Une ill. est reprĂ©sentĂ©e, in [250]chap.IV, fig.9.. À la sortie de la Soufflante, le Vent subissaitdeux traitements successivement:

- passage dans une colonne verticale avecinjecteurs oĂč il Ă©tait totalement saturĂ©,

- puis, passage à travers un lit de Coke quiextrayait le maximum d'Eau transportée.

CONDITIONS AÉROTHERMIQUES : ¶ "Condi-tions aĂ©rothermiques de la combustion du Charbon auxTuyĂšres du H.F. ---:

- la vitesse de l'air secondaire (le Vent dans la TuyÚ-re) (est) comprise entre 150 et 250 m/s ---; il en résul-te des temps de séjour (dans la Cavité) de l'ordre du 1/100Úme de seconde, et probablement de 20 à 30 milli-secondes ---;

- la température de l'Air de combustion est élevée,généralement supérieure à 1.000 °C, elle peut atteindre1.700 °C dans le cas d'une surchauffe du Vent aumoyen d'une Torche à plasma ---. Une particule deCharbon de 100 microns s'échauffe à une vitesse del'ordre de 100.000 °C/s ---;

- la puissance spécifique, rapportée à l'unité de volu-me est de l'ordre de 10 MW/m3 ---. En effet, une Injec-tion de Charbon de 70 kg à la Tf développe une puis-sance de l'ordre de 5 MW --- dans la Cavité dont levolume est de l'ordre de 0,5 m3." [583] p.58/59.

CONDITIONS DE MARCHE : ¶ Au H.F.,“ensemble des valeurs rĂ©elles prises Ă  l’ins-tant ‘t’ par les paramĂštres de fonctionnementauxquelles on rajoute toutes les autres valeursaccessibles par l’instrumentation.” [1313]p.13.

CONDITIONS DE TRAVAIL : ¶ “ÉlĂ©mentsqui constituent la situation d’un travailleur. -On distin-gue les conditions extrinsĂšques du travail -salaires, ho-raires, nuisances, risques, etc.- et les conditions intrinsĂš-ques du travail -nature de la tĂąche effectuĂ©e, intĂ©rĂȘt portĂ©sur elle par le sujet--" [206] ... Leur amĂ©lioration estune prĂ©occupation permanente afin de soula-ger la peine des hommes et accroĂźtre la SĂ©cu-ritĂ© ... En outre l'expĂ©rience montre que trĂšssouvent cette action amĂ©liorait aussi la Pro-ductivitĂ©.

ïżœïżœ ... GÉNÉRALITÉS .... C'est E. LEVASSEUR, dans son Histoire desClasses ouvriĂšres --- avant 1789, qui Ă©crit:"Un voyageur a laissĂ© une description d'unevisite qu'il fit Ă  l'Abbaye de CĂźteaux: c'Ă©taitau 13Ăšme s.. Les Moines avaient construit unCanal de dĂ©rivation de l'Aube qui traversait ledomaine de l'Abbaye. Le courant faisait tour-ner la Roue du moulin et mouvoir la meule etle blutoir, battre les maillets du fouloir etfournissait l'eau Ă  la tannerie. Le voyageuradmirait: 'Que de chevaux s'Ă©puiseraient,combien d'hommes se fatigueraient les brasdans les travaux que fait pour nous, sansaucun travail de notre part, ce fleuve si gra-cieux auquel nous devons nos vĂȘtements etnotre nourriture !' C'est peut-ĂȘtre le premierĂ©loge de la MACHINE que le Moyen-Âge nousait transmis ---." [84] p.192.. Le facteur relationnel au sein d’une entrepri-se ou d’un service est fondamental. Un climatserein, la comprĂ©hension entre Ouvriers, maisaussi et surtout entre MaĂźtrise et Ouvriers, fa-cilitent l’accomplissement des tĂąches de cha-cun. Pourtant la multiplication d’excĂšs entous genres ont conduit le LĂ©gislateur Ă  durcirla loi. DĂ©sormais sont passibles des Tribu-naux, les personnes exerçant des contraintes

psychologiques, morales ou physiques (com-munĂ©ment nommĂ©es ‘harcĂšlement’) Ă  l’en-contre des subalternes. Des chefs de service,des patrons d’entreprise sont condamnablespour ces motifs, selon note de J. NICOLINO.. Dans un brevet du 01.09.1910 on lit: "ProcĂ©dĂ© et dis-positif pour rafraĂźchir les Ouvriers occupĂ©s devant lesFours mĂ©tallurgiques. Le procĂ©dĂ© consiste Ă  envelop-per l'Ouvrier dans un courant d'air plus ou moins humi-difiĂ©, suivant les circonstances ---. Cet air frais, danslequel on pulvĂ©rise une certaine quantitĂ© rĂ©glabled'eau, est amenĂ© au niveau du sol, sous les Ouvriers, lacirculation d'air vers le haut est provoquĂ©e soit par desVentilateurs, soit --- par le Tirage naturel qui existe de-vant les Fours mĂ©tallurgiques." [15] -1911, p.372.

ïżœïżœ ... À LA MINE ...-Voir, Ă  Guilde, la cit. [1237] p.80/81.-Voir, Ă  LĂ©gislation du travail, la cit. [945]p.12.. “La lecture des journaux LE LORRAIN et LE MESSINnous permet de connaĂźtre quelques aspects des Condi-tions de travail des premiers Mineurs ...— 1891 SANCTIONS ... Dans les Mines de sĂ©vĂšres sanc-tions pĂ©nalisent le mauvais tri du Minerai. Il ne doitpas y avoir plus de 25 kg de pierres pour 1.000 kg deMinerai. L'amĂ©lioration du tri entraĂźne une baisse de laProduction des Mineurs et de leur salaire. En Avr., lesamendes infligĂ©es par le directeur des Mines de St-PAUL et ROSSELANGE sont telles que 50 Ouvriers nesont pas descendus et ont fait GrĂšve. Trois meneurssont immĂ©diatement congĂ©diĂ©s— ---.— 1901 CRISE ÉCONOMIQUE ... La rĂ©gion connaĂźt unede ses multiples crises Ă©conomiques. LE MESSIN du 2mars annonce: ‘Aujourd'hui, nous apprenons que laMine St-PAUL, prĂšs de ROSSELANGE, doit congĂ©dieraussi 120 hommes ... // À MOYEUVRE, les nouvellesne sont guĂšre meilleures. Deux Exploitations. lesMines de l'Orne et de STUMM. Ă©laborent un projet derĂ©duction provisoire de 10 % des salaires avec inten-tion d'Ă©tendre cette diminution. si cela devient nĂ©ces-saire, jusqu'Ă  30 %.— 1901 LA CRISE INDUSTRIELLE ... On s'attend Ă  ce qu'unassez grand nombre d'Italiens soient renvoyĂ©s prochai-nement en raison de la restriction du travail dans lesUs. mĂ©tallurgiques.” [2632] n°11 -DĂ©c. 2006, p.20.. “Les Syndicats rĂ©clamaient Ă  juste titre demeilleures conditions de vie et, cela me con-cernait, de meilleures conditions de travail. Àce niveau, d’énormes progrĂšs avaient Ă©tĂ© rĂ©a-lisĂ©s. Nous avions commencĂ© la lutte contreles PoussiĂšres en Taille: Perforation des trousavec Injection d’Eau dans les Chantiers deCreusement, pousseurs des Marteaux- Perfora-teurs mieux adaptĂ©s, Tirs avec Amorces Ă  re-tard et Chargement mĂ©canique des Produits.”[1026] p.402.. Parmi l’ensemble des points dĂ©veloppĂ©s, re-tenons:

- “Un Centre d’études mĂ©dicales miniĂšresorientĂ© sur les moyens de prĂ©vention de laPneumoconiose et surtout de la Silicose.”[1026] p.402.

- (la crĂ©ation d’un poste) Monsieur anti-poussiĂšres.

- l’Injection d’Eau: “Pour lutter contre lesPoussiĂšres, des rĂ©seaux d’une Eau sous pres-sion constante de 5 Ă  6 kg furent installĂ©s entous points de chaque Fosse; les Galeries fu-rent pourvues de tuyauteries et de prisesd'Eau avec robinets afin que, lĂ  oĂč celle-ciabonde, on puisse arroser sans difficultĂ©; onopĂ©ra des Injections en Veine, le CharbonĂ©tant imbibĂ© avant son Abattage et son Trans-port ---. L’Injection directe consistait Ă  imprĂ©-gner le Massif en forant des trous de 1,5 Ă  2m, afin de mouiller le Charbon Ă  Abattre Ă chaque HavĂ©e. Le choix des Cannes d’Injec-tion, la profondeur des trous, la pression d’in-jection variaient suivant les Tailles et la Qua-litĂ© des Toits. Un comptage microphotoscopi-que des PoussiĂšres fut possible grĂące Ă  un ap-pareil mis au point par les laboratoires duCentre d’Études et de Recherches des Char-bonnages de France.” [1026] p.402/03, texteet note 11. -Voir: Injection (prĂ©alable) & Indi-ce koniotique.

ïżœïżœ ... À LA COKERIE .... On peut retenir: automatisation des Machi-nes de Fours Ă©quipĂ©es de cabines climatisĂ©es,

et conduite centralisĂ©e avec automatisationdes manƓuvres sur le Traitement du Gaz.

ïżœïżœ ... À LA P.D.C. .... Ici, c'est le DĂ©poussiĂ©rage des locaux ouchantiers qui s'est gĂ©nĂ©ralisĂ©, et ceci par l'in-stallation d'appareils fixes ou mobiles. Lasuppression et/ou le regroupement des postesisolĂ©s, l'Ă©clairage, les locaux sanitaires, lesvoies d'accĂšs et de circulation ont amĂ©liorĂ©les Conditions de travail. ... Il y a 25 ans(vers 1960), le Personnel, Ă  FONTOY, 'tou-chait' un seau pour se laver !ïżœ D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale .... Elles n'ont sans doute pas toujours Ă©tĂ© idĂ©a-les. A. PRINTZ, dans son ouvrage HAYANGEd'un siĂšcle Ă  l'autre, fait Ă©tat d'un rapportd'inspection datant de 1892: "Poursuivant satournĂ©e des Usines, notre inspecteur fait en-suite remarquer: 'Je n'ai trouvĂ© nulle part surles Chantiers, de locaux convenables, ni pourse laver, ni pour se changer, ni pour faire sesbesoins naturels. Le rĂ©fectoire des H.Fx n'aque des bancs, pas de table et je n'ai trouvĂ©dans les 13 installations que deux cabinets -d'aisances- dont l'un est pratiquement inutili-sable: da der Sitz aus Eisen ist' -attendu quele siĂšge est en Fer-." [116] p.86.

ïżœïżœ ... AU H.F. ...-Voir, Ă  Gueuse, la cit. [1815] p.16/17.-Voir, Ă  Haut-Fourniste, la cit. [20] p.106/07.-Voir, Ă  MEUDON, la cit. [834] p.57/58.-Voir: OxygĂšne (RĂ©seau de distribution), in[834].ïżœ À la rĂ©ception des MatiĂšres premiĂšres .... Au niveau du DĂ©chargement des Wagons,de gros efforts ont Ă©galement Ă©tĂ© faits, mais lavariĂ©tĂ© des types de Wagons rendait difficileune normalisation d'amĂ©nagement.ïżœ Sur le Plancher de CoulĂ©e .... Vers 1865, au H.F. de CORNGREAVES (Staf-fordshire, Gde-Bretagne), "les Chargeurs (?)ont la possibilitĂ© d'approcher facilement desTuyĂšres et d'exĂ©cuter, sans ĂȘtre incommodĂ©s,tout travail relatif Ă  cette partie du Fourneau.Cette considĂ©ration est importante, car, dansles anciens Fourneaux, pour aller aux TuyĂš-res, il fallait se glisser par des passages noirs,Ă©troits, tortueux et brĂ»lants. Évidemment cesConditions nuisaient Ă  l'exĂ©cution du travail.Apporter quelque bien-ĂȘtre aux Ouvriers n'estpas d'une plus mauvaise politique que ne l'estau mĂ©decin de rendre acceptable au palais dumalade le mĂ©dicament qu'il veut lui faireprendre. Cette recommandation est banalepeut-ĂȘtre, mais elle est malheureusement tropsouvent oubliĂ©e dans les Usines Ă  Fer."[2224] t.3, p.73/74.. On s'est intĂ©ressĂ© au travail des Fondeurs:desserte des Planchers de CoulĂ©e par un rĂ©-seau de distribution d'OxygĂšne gazeux auxalentours des annĂ©es (19)65, accĂšs des Plan-chers aux gros Engins (routes, rampes), puisMĂ©canisation du Plancher de CoulĂ©e, installa-tion de VoĂ»tes sur le Gueusard, mise en placede M.À B. puissantes, emploi de Rigoles amo-vibles, utilisation de BĂ©tons RĂ©fractaires degrande QualitĂ©, Couverture des Rigoles.. Dans une Ă©tude de l'Inspection Divisionnai-re du Travail et de l'Emploi de NANCY, rĂ©ali-sĂ©e en 1965, on note: "Ambiance ... Pour lesOuvriers au Plancher (de CoulĂ©e), le travails’effectue dans une ambiance pĂ©nible par in-termittence. // Les poussiĂšres, les fumĂ©es, lesvapeurs soufrĂ©es irritent les voies respiratoi-res. // La chaleur rayonnante du MĂ©tal en Fu-sion, au moment des CoulĂ©es provoque debrusques changements de tempĂ©rature et unĂ©blouissement intense. // Le bruit et les trĂ©pi-dations sont importants, en moyenne 90 Ă  95dĂ©cibels. // Il y a quelques annĂ©es, la plupartdes travaux exigeaient une intervention ma-nuelle directe pour la manipulation d’Outilla-ge lourd ou la manƓuvre de vannes avec detrĂšs nombreux dĂ©placement sur terrain variĂ©et difficile. // L’évolution technique, Ă  effet

Page 86: Le Savoir FER - 349 CLOU

© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5© LE SAVOIR . . . FER Glossaire du H.F. 5Úme Ždition - J. C.me Ždition - J. C.

Le Savoir ... FER - 434 - 5Ăšme Ă©d.

Association Le Savoir ... FerLe Savoir ... Fer

7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGEtĂ©l.: 03 82 58 03 71

courriel: [email protected]: http://savoir.fer.free.fr/

plus ou moins rapide selon les Usines, tend Ă Ă©liminer de plus en plus les tĂąches purementmatĂ©rielles. // Cette transformation consiste Ă utiliser un Appareillage de plus en plus per-fectionnĂ© -Machine Ă  Perforer ou Machine Ă Boucher-, vannes automatiques ...- et Ă  grou-per dans une ou plusieurs cabines les Appa-reils de contrĂŽle et de commande qui agis-sent Ă  distance sur la Marche du H.F.. // Parcette Ă©volution, certains emplois ont bĂ©nĂ©ficiĂ©d’un allĂ©gement des tĂąches, c’est le cas desFondeurs; d’autres emplois sont plus profon-dĂ©ment modifiĂ©s tel celui de l’Appareilleurou Gazier. // Les Ouvriers courent des risquesimportants notamment celui de brĂ»lures parle MĂ©tal en Fusion. // NĂ©anmoins la probabi-litĂ© en est trĂšs faible d’autant plus que desprĂ©cautions importantes sont obligatoirementprises et notamment le port des VĂȘtements deprotection: Casques, Tabliers, Gants, Sabotsde bois, GuĂȘtres d’amiante (!), Masques ouLunettes. // Certaines de ces Protections nesont utilisĂ©es que lors des CoulĂ©es. // La ca-dence de travail est imposĂ©e pendant les prĂ©-paratifs de CoulĂ©es et la durĂ©e des CoulĂ©es,mais aprĂšs la RĂ©fection des Rigoles et la re-mise en Ă©tat du Chantier, il y a des possibili-tĂ©s de pauses (repos mĂ©ritĂ© !) en attendant laCoulĂ©e suivante.” [2151] p.5/6.ïżœ Ex. sur quelques sites ...ïżœ À JƒUF, Ă  la fin du 19Ăšme s., on relĂšve:“Cependant dans la Halle de CoulĂ©e, la tĂąchedes Fondeurs est rude et pĂ©rilleuse. La cha-leur et la violence des efforts fournis rendentle labeur pĂ©nible. De plus, avec les Gaz et leMĂ©tal en Fusion, c’est un danger mortel per-manent qui guette les Ouvriers: surprise cau-sĂ©e par la Fonte Ă©chappĂ©e accidentellementde la Rigole et jaillissant n’importe oĂč auterme d’un trajet souterrain hasardeux ! Aufur et Ă  mesure des RĂ©fections, ce risque estbien diminuĂ©. De mĂȘme la Machine vientsoulager la pĂ©nible tĂąche du Bouchage Ă  lamain, lors de la Mise en service du 5Ăšme H.F.en 1893.” [1039] p.72.ïżœ Concernant OUGRÉE en particulier, L. DRIEGHEnote que "la Boucheuse Ă©tait un rĂ©el succĂšspour le Haut-Fourniste ---: Vidange du Creu-set Ă  chaque CoulĂ©e, augmentation de la Pro-duction, les rĂ©fections des Stoupa en rĂ©gres-sion, les CoulĂ©es plus rĂ©guliĂšres, meilleureSĂ©curitĂ© pour les Fondeurs, humanisation dutravail, permet des Injections de PĂąte supplĂ©-mentaire ---. À prĂ©sent, et il est plus que cer-tain, et cela saute aux yeux, que la SĂ©curitĂ©sortait vainqueur Ă  tous ces points; elle avaitobtenu la part du lion dans la distribution desavantages directs, et ce n'Ă©tait pas trop tĂŽt.Depuis des dĂ©cennies, le Fondeur pataugeaitdans le Feu ravageant tout sur son passage; ilpouvait enfin se dĂ©gager quelque peu de cebrasier, il pouvait enfin respirer un peu plusaisĂ©ment, car il avait en main cette Machine(Ă  Boucher)." [834] p.42.ïżœ Sur le H.F. JOEUF n°1 en 1974 ... Suite Ă  la RĂ©fec-tion du H.F., la Halle avait Ă©tĂ© clĂŽturĂ©e au maximumafin d’assurer un tirage important par la toiture porteu-se de 'cheminĂ©es’. L’étude avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les la-

boratoires-soufflerie EIFFEL de PARIS. Le rĂ©sultat -chaleur et fumĂ©es- Ă©tait des meilleurs mais nous avonsconnu un problĂšme avec le Personnel Fondeur. Il souf-frait de claustrophobie, de ne plus voir le ciel ! ... RĂ©-sultat: on a pratiquĂ© des ouvertures en retirant des tĂŽlesde bardage, on voyait le ciel, la chaleur et la fumĂ©esont augmentĂ©, mais les fondeurs Ă©taient contents, et leslouables travaux d’amĂ©nagement de la Halle n’ont passervi Ă  grand chose -le mieux est parfois l’ennemi dubien-(1).ïżœ Sur le ROMBAS n°7, en 1982 ... Suite Ă  la rĂ©fectiondu H.F., accompagnĂ©s par EIFFEL, expĂ©rience deJOEUF Ă  l’appui, nous amĂ©nageons la Halle de CoulĂ©eavec des bardages appropriĂ©s, avec vue sur le ciel !Manque de chance, Ă  un endroit, en hiver, il y avait unĂ©norme courant d’air trĂšs froid et insupportable qui,avant de monter vers la toiture, incommodait le Per-sonnel Fondeur sur le chantier ... ‘Y a qu’à fermer’ etle labo EIFFEL rĂ©pondit: ‘Non, on va relever le barda-ge de 60 cm’. Ce qui fut fait et bien fait. L’ambiancesur le Plancher Ă©tait correcte. Le problĂšme avait dispa-ru, oui EIFFEL avait raison -Ă  chacun son mĂ©tier !-(1).(1) ... selon souvenirs de Cl. SCHLOSSER -Mars 2016.ïżœ À propos des H.FX DE LA S.M.K., un stagiairede RÉHON, en Janv. 1956, Ă©crit: “Le bruit pro-duit par l’échappement (Ă  l’air libre du Ventfroid provenant de la Soufflante) gĂȘne lesFondeurs au moment prĂ©cis oĂč ceux-ci sont leplus occupĂ©s, et les ordres donnĂ©s par le C.M.doivent ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©s plusieurs fois, ce qui estun gros inconvĂ©nient au moment oĂč une Cou-lĂ©e est trop rapide ou qu’un travail quelcon-que est Ă  faire au Fourneau. // Ceci pourraitĂȘtre Ă©vitĂ© si le Vent Ă©tait SoufflĂ© dans la Che-minĂ©e des COWPERS.” [51] -149, p.11 ...Comme le signale B. BATTISTELLA, cette diffi-cultĂ© a Ă©tĂ© prise en compte, puisque progres-sivement les Snort-valves ont Ă©tĂ© Ă©quipĂ©esd’un silencieux.ïżœ À SOLLAC FOS ... “C’est eux (les Fondeurs deH.F.) qui connaissent les plus grosses suĂ©esdurant leur travail, en particulier au momentdu nettoyage des Trous de CoulĂ©e. Ils effec-tuent 4 nettoyages par Poste, mais n’ontqu’une demi-heure pour le faire entre chaqueCoulĂ©e. Leur cƓur atteint alors jusqu’à 180pulsations par minute. ‘Les Conditions de tra-vail se sont fortement amĂ©liorĂ©es depuis laRĂ©fection des H.Fx en (19)91', reconnait H.M., responsable de CoulĂ©e. ‘L’atmosphĂšreambiante est beaucoup plus supportable et lescabines ont Ă©tĂ© climatisĂ©es’. // ‘Les Rigolessont plus profondes et auto-nettoyantes, nousn’avons plus besoin d’intervenir’, ajoute M.F., Technicien d’élaboration, qui revient pro-fiter de la fraĂźcheur de la cabine aprĂšs ĂȘtreallĂ© PrĂ©lever un Échantillon de Fonte. ‘Lesuivi de Remplissage des Poches se fait Ă©ga-lement en automatique Ă  partir de la cabine’. // ‘La mise en Plancher plat de la CoulĂ©e avecdes Capots protecteurs’, rajoute B. B. Chef dePoste, ‘et l’automatisation d’un certain nom-bre d’opĂ©rations notamment de surveillancedes Trous de CoulĂ©e et des Halles non exploi-tĂ©es a considĂ©rablement attĂ©nuĂ© les profondsdĂ©sagrĂ©ments causĂ©s par la chaleur’. Maisdans le DĂ©partement on ne compte pas en res-ter lĂ . // ‘Cette annĂ©e, nous allons supprimerla prise manuelle de tempĂ©rature de la Fonte’explique S. CADEL, Chef de Fabrication. LaPrise de l’Échantillon devrait Ă©galement sefaire en automatique. Nous avons aussi rĂ©duit

le Nombre de CoulĂ©es de 12 Ă  8 en moyenne.Tout cela permettra d’amĂ©liorer les Condi-tions de travail pour les opĂ©rateurs exposĂ©s Ă la chaleur de la CoulĂ©e’. // Plusieurs autresamĂ©liorations peuvent Ă tre (ĂȘtre) apportĂ©esnotamment pour se protĂ©ger du rayonnementau Trou de CoulĂ©e ou pour trouver des Man-teaux ignifuges plus efficaces tout en restantlĂ©gers. Un groupe Ă©tudie actuellement l’auto-matisation gĂ©nĂ©rale du Plancher de CoulĂ©e.”[246] n°138 -Juil./AoĂ»t 1996, p.4/5.

ïżœïżœ ... À LA FORGE .... “Combien longue Ă©tait la journĂ©e --- ! Pourles Taillandiers et MarĂ©chaux-Ferrants, ellecommençait Ă  4 h. du matin, avec 3 arrĂȘtsd’ensemble 2 h., ce qui faisait une journĂ©e de14 h. effectives (en terminant Ă  20 h, le soir)!” [89] p.78, note 1.. En Hte-Marne -sous la plume de J.-M. MOI-NE, on relĂšve: “Hippolyte ANDRÉ -1826/91-,PropriĂ©taire de l’Usine de COUSANCES ---, en1878 a rĂ©digĂ© un rapport favorable au reposdu dimanche dans les Usines Ă  Feu continude la MĂ©tallurgie, appuyĂ© notamment surl’ex. du CLOS-MORTIER Ă  St-DIZIER. Lui- mĂȘ-me l’appliquait depuis 1876 Ă  COUSANCES.En 1882, il a animĂ© une rencontre entre dĂ©pu-tĂ©s et industriels organisĂ©e par Albert DE MUN,oĂč l’on a discutĂ© les projets de loi sur les syn-dicats et sur les Accidents du travail. Il a dĂ©-fendu la thĂšse de la responsabilitĂ© de l’Entre-prise.” [1178] n°7 -Oct. 1992, p.4.

ïżœïżœ ... AU LAMINOIR .... À propos d’une Ă©tude concernant les Lami-noirs J. DEFLANDRE Ă  SAUHEID, prĂšs de LIÈ-GE, au dĂ©but du 20Ăšme s., “il convient d’évo-quer l’ambiance qui rĂ©gnait dans une Halle deLaminage, le bruit quasi insoutenable provo-quĂ© par les souffleries des Fours, par les La-minoirs en fonctionnement, par les chocs vio-lents provoquĂ©s Ă  chaque passage d’Ébauche,par les engrenages -chocs des dentures encontact-, les manchons d’accouplement, lesarbres d’allonge, le bourdonnement des Vo-lants, les courroies Ă©normes actionnant lesLaminoirs; ajoutons Ă  tout ce bruit, la chaleurexhalĂ©e par les frĂ©quentes ouvertures desFours ou provoquĂ©es par les Ébauches, les fu-mĂ©es Ăącres et persistantes, les efforts soute-nus pour effectuer le Transport des Ébaucheset le ballet dĂ©crit plus haut. Cet Ă©tat de chosesdevait ĂȘtre supportĂ© 8 h. d’affilĂ©e et duranttoute la vie active des membres du PersonnelaffectĂ©s Ă  ce labeur. On trouvait naguĂšre en-core des Ouvriers ayant travaillĂ© un minimumde 12 h/j pendant 55 ans, et ce, sans un seuljour de vacances. Ce sont ces Artisans qui ont-par leur habiletĂ©- contribuĂ© pour une largepart au bon renom de notre Industrie mĂ©tal-lurgique.” [1138] p.375.

CONDOTTIERE : ¶ "(mot italien) --- Fig. Personne har-die et sans rÚgles." [308] ... Ce terme a été employé pourdésigner des personnes qui ont fait avancer la Sidérur-gie.. "Jean YERNAUX a fait revivre, dans --- La Métallur-gie Liégeoise, au 17Úme s. (réf. [1267]), les étonnantesfigures des Condottieri du Fer du 17Úme s.: DE GEER,CURTIUS, MARIOTTE." [2920] p.15,note 1.