chp 1_th+®orie quantique de la liaison covalente
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Université Nangui Abrogoua
Licence 3 Chimie -Physique
Licence 3 Sciences Physiques
2
UE LCS2225
Liaisons Chimiques et Spectroscopie
Cette UE est constituée de deux ECU :
Total 6 crédits
-ECU Liaisons Chimiques :
(20 H CM, 10 H TD) 3 crédits
Responsable du cours de
Liaisons Chimiques
Professeur ZIAO N. E-mail: [email protected]
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SOMMAIRE
Chapitre 1 : Théorie quantique de la liaison chimique
1 – Hamiltonien moléculaire et approximations classiques
2 – Principe du calcul CLOA variationnel des OM
3 – Approximation de Hückel des intégrales
4 – Etude de la molécule de dihydrogène H2
5 – Termes moléculaires
6 – Symétrie des OM
Chapitre 2 : Symétrie moléculaire : Eléments de théorie des
groupes
1 – Opérations et éléments de symétrie moléculaire
2 – Groupe de symétrie d’une molécule
3 – Représentation d’un groupe
4 – Méthode générale de réduction d’une représentation
5 – Application de la théorie des groupes
Prérequis
4
Chapitre 4 : Molécules conjuguées : théorie de Hückel
1 – Approximation des électrons π
2 – Méthode de Hückel étendue
3 – Méthode de Hückel simple
4 – Application au calcul de propriétés moléculaires
5 – Etude de la molécule de butadiène
6– Molécules cycliques conjuguées
Chapitre 5 : Introduction à l’étude théorique
de la réactivité chimique
1 – Orbitales frontières
2 – Application à la réactivité chimique
Chapitre 3 : Formation des liaisons dans les molécules
polyatomiques
1 – Hybridation et géométrie moléculaire
2 – Diagramme de corrélation de Walsch des molécules AH2
BIBLIOGRAPHIE
1) G. Pannetier, Chimie Physique Générale, Atomistique,
Liaisons Chimiques et Structures Moléculaires, Masson
et Cie, Paris, 1969.
2) V. Minkine, B. Simkine, R. Miniaev, Théorie de la Structure
Moléculaire, MIR, Moscou, 1982.
3) M. Chabanel, P. Gressier, Liaison Chimique et Spectroscopie,
Cours et Exercices, Ellipses, Paris, 1991.
4) Donald A. McQuarie, John D. Simon, Chimie Physique,
Approche Moléculaire, Cours et Exercices corrigés, Dunod,
Paris, 2000.
6
Introduction générale
Notre compréhension actuelle de la structure atomique et
de la liaison dans la molécule est basée sur les principes de la
mécanique quantique, base sur laquelle repose toute la chimie.
La mécanique quantique a montré sa grande capacité
dans l’explication de la liaison chimique, dans la prédiction de la
réactivité des molécules et même dans la création de nouveaux
concepts pour expliquer les nouveaux phénomènes.
Il est inutile de rappeler que le domaine d’action de la
chimie quantique est l’échelle microscopique et l’étude d’une
liaison chimique consiste en une analyse de l’équilibre des
structures microscopiques très complexes.
7
Prérequis
8
Les postulats de la mécanique quantique
Postulat 1
« Tout état d’un système est entièrement définissable par une
certaine fonction Ψ(q1, q2, ….., qn , t) des coordonnées de
l’espace et du temps, dite fonction d’état ou fonction d’onde
du système »
Ψ peut être complexe ou réelle
dτΨ2
d*dPProbabilité élémentaire de
trouver la particule dans un
élément de volume d
espace espace
dd 1*2
Condition de normalisation
9
Postulat 2
« A chaque variable
dynamique de la mécanique classique
(coordonnées, impulsion,
énergie,…), on fait correspondre un
opérateur linéaire et
hermitien (ou auto adjoint) ».
10
Une fonction d’état doit satisfaire à
l’équation :
),(),(),,(ˆ tqt
itqtqpH
Postulat 3
11
)()(ˆ qEqH
)()(
tEt
ti
Equation de Schrödinger
dépendant du temps.
Equation de Schrödinger des états stationnaires.
12
Postulat 4
« Si un système peut présenter les états définis par les
fonctions d’onde et , il peut présenter les états définis
par ; et sont des coefficients réels» 2211 cc
1c 2c1 2
Si les fonctions sont orthonormales, alors on a: 122
21 cc
13
Postulat 5
« La moyenne d’une grandeur physique a, dont l’opérateur
correspondant est , est définie pour l’état
par la relation :
»
A
dAaa ˆ*
L’énergie totale moyenne sera donnée par la relation:
dHEE ˆ*
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Chapitre 1 Théorie quantique de la liaison covalente
1– Hamiltonien moléculaire et approximations classiques
1.1– Hamiltonien moléculaire
),(),(ˆ QqEQqH
H = Hamiltonien moléculaire
Q et q = coordonnées resp. des noyaux et
des électrons
La fonction d’onde et les énergies d’une molécule sont obtenues
en solutionnant l’équation de Schrödinger des états stationnaires.
Résolution de l’équation de Schrödinger impossible pour un
système polyélectronique d’où recourt à des approximations .
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1.2 – Approximation de Born-Oppenheimer
1.3– Approximation orbitale
Noyaux sont très lourds par rapport aux électrons, donc
considérés immobiles et les électrons en mouvement.
En conséquence, l’énergie cinétique des noyaux est supposée
nulle et l’énergie potentielle est constante pour une géométrie
donnée.
La fonction d’onde électronique est prise sous forme d’un
produit de fonctions monoélectroniques ou orbitales. La
fonction d’onde totale pourra être écrite sous forme d’un
déterminant de Slater.
1.4 – Méthode CLOA
Les OM sont prises sous forme d’une combinaison linéaire (CL) d’OA
d’où le sigle CLOA (ou LCAO en anglais) et s’écrivent :
n
i
iic1
16
Comme l’on ne sait pas calculer de manière exacte les OM, on
part de formes connues pour les fonctions de base et les OM
sont appelées fonctions d’essai. Les coefficients ci sont
calculés par la méthode des variations.
2 – Principe du calcul variationnel des OM-CLOA
En pratique, la fonction d’essai est d’une forme mathématique donnée
et dépend d’un certain nombre de paramètres. L’on minimise l’énergie
par rapport à ces paramètres.
0E = énergie exacte càd l’énergie
de l’état fondamental, celle que
l’on obtiendrait si l’équation de
Schrödinger pouvait être
rigoureusement solutionnée.
0
ˆ
EH
Intégrale variationnelle
= fonction d’essai
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Dans l’approximation OM-CLOA-SCF (ou LCAO-MO-SCF) de Clemens
Roothaan (1950) ou méthode de Hartree-Fock-Roothaan, l’OM d’essai
est une CL des OA centrées sur chaque atome.
Cas d’une molécule diatomique
On considère des OA et supposées réelles appartenant
respectivement aux atomes 1 et 2 : 1 2
Dans l’approximation OM-CLOA-SCF, on a:
2211 cc
HE
ˆ0ˆ EHsoit
01
c
E
0111
cE
c
EH
c
0ˆ
11
cEH
c
18
Or
22112211ˆˆ ccHccH
22
2
21221212111
2
1ˆˆˆˆˆ HcHccHccHcH
22112211 cccc
22
2
21221212111
2
1 cccccc
ijji HH ˆ = intégrale d’échange
iiii HH ˆ = intégrale de Coulomb
ijji S = intégrale de recouvrement
Tous les brackets
sont des intégrales
définies donc des
nombres et l’on pose:
Hjiij HH En raison de l’hermiticité de l’opérateur , on a :
De plus, pour des fonctions réelles et normées, on a :
jiij SS 1iiS et
19
22
2
21221212111
2
1ˆˆˆˆˆ HcHccHccHcH
22
2
2122111
2
1 2ˆ HcHccHcH devient
Rappel
22
2
2122111
2
1 2 ScSccSc
22
2
21221212111
2
1 cccccc
devient
Rappel
02222ˆ122111122111
11
ScScEHcHc
cEH
c
0ˆ
11
cEH
cRappel
devient
La dérivation donne une 2ème équation semblable. 02
c
E
01212211111 ESHcESHcSoit
20
01212211111 ESHcESHc
02222212121 ESHcESHc
Système d’équations séculaires
Finalement, on obtient un système de 2 équations linéaires permettant
de calculer les coefficients et . 1c 2c
12121111 ESHESH
022221212 ESHESH
Déterminant séculaire
Ce système d’équations séculaires n’admet de solutions non toutes
nulles que si le déterminant séculaire est nul :
Le développement du déterminant séculaire donne 2 valeurs E1 et E2
de l’énergie.
Les coefficients et sont déterminés en portant ces valeurs E1 et E2
dans le système d’équations séculaires et en tenant compte du fait
que est normée, ce qui donne .
1c 2c
12
2
2
1 cc
21
De façon générale, les coefficients ci satisfont au système à n
équations dont la jième a pour expression :
0i
ijiji ESHc Système d’équations
séculaires
Ce système ne peut être solutionné que si:
Condition d’existence 0 ijij ESH
Avec une base de n OA, l’on obtiendra n OM et n valeurs de l’énergie E.
3– Approximation de Hückel des intégrales
Les intégrales d’échange, de recouvrement et de Coulomb peuvent
être calculées mais certaines d’entre elles peuvent être évaluées de
façon approchée selon la méthode de Hückel généralisée.
22
3.1– Intégrale de Coulomb: Hii
3.2 – Intégrale d’échange: Hij
représente l’énergie d’un électron ayant pour fonction
d’onde en présence de toutes les particules de la molécule.
Par approximation est l’opposée de l’énergie d’ionisation de
l’électron. Les tables donnent quelques valeurs. iiH
iiiH
ijSij
jjii
ij SHH
H2
75,1
ijH < 0 si > 0
Une valeur approchée est donnée par la formule empirique suivante :
ijH ne peut recevoir une interprétation physique simple. C’est une
énergie qui traduit l’interaction des OA et et qui joue
un rôle primordial dans la formation de la liaison chimique. i j
3.3– Intégrale de recouvrement: Sij
possède une influence directe sur et joue donc également un
rôle primordial dans la formation de la liaison chimique. indique le
degré d’interaction entre les OA et est telle que:
ijS ijH
ijS
i j
11 ijS
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4.1 – Calcul des énergies et fonctions d’onde moléculaires
Rrrrrrke
mH
baba
111111
2ˆ
122211
2
21
2
bbaa
i
ii scscc 11
HbHa R
e1
e2r1a
r1b
r2a r2b
r12
Schéma de la molécule
4– Etude de la molécule de dihydrogène H2
24
ababaaaa ESHESH
bbbbabab ESHESH
= 0
Saa = 1
Sab = Sba = S
Haa = Hbb
ESHEH abaa
EHESH aaab = 0
022
ESHEH abaa ESHEH abaa
On obtient les deux solutions suivantes:
S
HHE abaa
1 S
HHE abaa
1et
aa- aaab H Eet H Esoit 0 H que implique 0 S
25
La fonction propre associée à E est une OM liante avec :
Scc ba
12
1 ba ss
S11
)1(2
1
et
La fonction propre associée à est une OM antiliante avec : E
Scc ba
12
1
ba ss
S11
12
1
et
La structure
électronique
est :
2
s
OM de H2
1sa
E
1sb
OA de HbOA de Ha
ous
*
s ou Diagramme d’énergie
des OM de H2
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4.2 – Accroissement de la base
...222211 321 zbzababa ppcsscssc
Dans l’approximation OM-CLOA, l’on pourrait accroître le nombre de
fonctions de base entrant dans la CL en écrivant pour H2 :
En incluant de plus en plus de termes dans cette relation, on améliore
les résultats et pour finir, on atteint une limite dans le calcul de l’énergie
de l’état fondamental, appelée limite Hartree-Fock (limite intrinsèque qui
est propre au système).
Comme ces calculs utilisent des CL de nombreuses OA, les
dénominations telles que et perdent leur signification.
Une nouvelle notation tenant compte de la symétrie des OM est
introduite, surtout pour les molécules linéaires.
s1 pz2
Cette nouvelle notation est basée sur la différence de symétrie
lors de l’opération d’inversion par rapport au milieu de la distance
Internucléaire.
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- Si après l’inversion, l’OM ne change pas de signe, on lui affecte la
lettre g (de l’allemand « gerade » signifiant paire)
- Dans le cas contraire, c’est l’indice u (de l’allemand « ungerade »
signifiant impaire).
Dans le cas des molécules diatomiques des éléments de la 2ème
période, interviennent en plus des OA 1s, les OA 2s, 2px, 2py et 2pz. Si
l’axe Oz est l’axe internucléaire, on a les recouvrements suivants :
1sa 1sb
OM liante
OM antiliante
sg1
su1
OM liante
OM antiliante
pxu 2
pxg 2
2pxa 2pxb
28
On remarquera que l’OM liante est de symétrie impaire et l’OM
antiliante est de symétrie paire.
30
OA de O OM de O2 OA de O
2s 2s
2p2p
E
1s 1s
g1
u1
g2
u2
g3
u1u1
g1 g1
u3
Exemple de O2 :
Moléc. diatomique
homonucléaire
22
48)( 2
Oil
Indice de liaison :
2)1( g2)1( u
2)2( g 2)2( u2)3( g 2)1( gS.E (O2) :
2)1( u
31
g1
u1
g2
u2
u1 u1
g3
g1 g1
u3
OA de N OM de N2 OA de N
2s 2s
2p2p
E
1s 1s
Exemple de N2:
Moléc. diatomique
homonucléaire
2)1( g2)1( u
2)2( g 2)2( u 2)3( gS.E (O2) : 4)1( u
32
28)( 2
NilIndice de liaison :
32
Exemple de NO: Moléc. diatomique hétéronucléaire
Les OA de O (atome le plus électronégatif ) sont plus stables et il y a
l’interaction s-p car il suffit que l’un des atomes au moins remplisse
la condition de l’existence de l’interaction.
De plus, l’on a plus le droit d’utiliser les notations, , …
car la molécule hétéronucléaire ne possède pas de centre d’inversion. u
g
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OA de N OM de NO OA de O
2s
2s
2p
2p
E
1s
1s
s1
*
1s
s2
*
2s
px2
*
2 px
pz2
py2
*
2 py
*
2 pz
Les interactions s-p
ne sont pas représentées,
pour simplifier le schéma
5,22
38)(
NOil
Indice de liaison :
2
1 )( s2
1 *)( s 2
2 )( s 2
2 *)( s 2
2 )( pzS.E (NO) : 4
2 )( p 1
2 *)( p
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Avec un électron célibataire, NO est radical instable et il se produit
donc une dimérisation.
Dimérisation: 2NO N2O2
Remarque : Théorème ou approximation de Koopman
OA de N OM de NO OA de O
2p
2p
E
px2
*
2 px
pz2
py2
*
2 py
*
2 pz
..................
HOMO
ou HO
« En 1ère approximation, l’énergie d’ionisation d’une molécule, c’est
l’opposé de l’énergie de la plus haute orbitale occupée (HOMO) ».
Highest Occupied
Molecular Orbital
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Les spectres photoélectroniques permettent de confirmer ’existence
des OM. La mesure des énergies requises pour éjecter des électrons
par une radiation incidente sur des molécules gazeuses constitue la
spectro photoélectronique ou la spectro des photoélectrons.
5 – Termes moléculaires
ML = somme des moments angulaires
orbitaux des électrons occupant les OM.
...21 ll
i
liL mmmM
Les états électroniques des molécules sont représentés par des
termes moléculaires.
Symbole d’un terme moléculaire
1 lmPour les OM
0lmPour les OM
L
SM
12
S = spin total et SMS ...21 ss
i
siS mmmM
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S, le spin total a la même signification que dans les cas des atomes et
2S + 1 est appelé multiplicité de spin .
Le terme moléculaire est représenté par les symboles suivants :
LM
Symbole
0 1 2 3
Exemple de calcul de termes moléculaires
a) Cas de H2 : 2)1( g
OM d’où . Il s’agit donc d’un état 0LM
2 électrons d’où soit 2S+1 = 1 et l’état se note 0SM 1
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2)1( g 2)1( u 2)2( g 2)2( uS.E (B2) : 2)1( u
Pour les 4 premières OM qui sont pleines, on a ML = 0 et MS = 0.
En conséquence, pour déterminer le terme moléculaire,
on ne s’intéresse qu’aux OM insaturées u1
b) Cas de B2 :
L’OM est doublement dégénérée et conformément aux règles
de Hund, chaque électron occupe sa propre OM . u1
u1
2)1( u correspond alors à 1)1( u 1)1( u
L’on peut donc avoir et . 1 lm2
1sm
C’est ainsi que pour la configuration 1)1( u 1)1( u
les valeurs permises sont : 2- , 0 ,ML 2
1- , 0 ,M s 1
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Ligne centrale: 0M ou M , SS 10LM
1ère et 3ème lignes: Met S 02 LM
On construit alors un tableau contenant toutes les combinaisons
possibles. Chaque combinaison constitue un microétat. ),m( l sm
ML
MS
+1 0 -1
+2
0
-2
1+,1
-1
+,1
+1
-,1
-
-1+, -1
+
1+, -1
+ 1+, -1
- ; 1
-, -1
+1
+, -1
-
-1-, -1
--1
+, -1
-
Exposant + pour s = + 1/2Exposant - pour s = - 1/2
Les microétats barrés sont ceux qui ne respectent pas le principe
d’exclusion de Pauli.
1état l'
13
et états les
39
3 11
Conclusion : Pour la molécule B2, les termes moléculaires sont :
Les règles de Hund indiquent que l’état fondamental est celui possédant
la plus grande multiplicité de spin. Il s’agit donc de l’état:
3
Les termes moléculaires sont également utilisés pour indiquer les
propriétés de symétrie des fonctions d’onde moléculaires.
6 – Symétrie des OM
La fonction d’onde électronique moléculaire étant un produit d’OM,
elle doit être, pour une molécule diatomique homonucléaire,
soit symétrique (g) soit antisymétrique (u).
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- Deux OM de symétrie différente ont leur produit antisymétrique :
u.g = g.u = u
- Deux OM de même symétrie ont leur produit symétrique :
u.u = g.g = g
Exemple de B2 : x )1( 1
u 1)1( u
g3
u . u = g Terme
fondamental
d’où
Cas particulier des états électroniques
Les états électroniques sont affectés d’un exposant + ou –
placé en haut à droite du symbole du terme pour préciser le
comportement de l’OM lors d’une réflexion par rapport à un plan
contenant les deux noyaux (image à travers un plan).
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Les OM ne changent pas de signe car elles sont symétriques
par rapport à l’axe internucléaire.
Exemple de B2 :
La configuration peut s’écrire en réalité 111 ))( u u(1
11 221 )p)p( yxu u(1 x
xu p21yu p21Lors d’une réflexion par rapport au plan xz contenant les deux
noyaux, change de signe tandis que reste
inchangée.
xu p21
yu p21
z
y
xLa symétrie
est donc (+) x (-) = (-)
d’où le symbole complet
du terme moléculaire:
g
3