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C’est en 1950 que la sucrerie DELLOYE est née, dans les marais entre l’ancienne route nationale et le canal de l’Aisne à la Marne. Reprise en 1964 dans le giron F.Béghin, puis Béghin-Say; passée ensuite dans le groupe Ferruzzi, puis Eridania et enfin en 2003 création de Cristal

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Page 1: Cest en 1950 que la sucrerie DELLOYE est née, dans les marais entre lancienne route nationale et le canal de lAisne à la Marne. Reprise en 1964 dans le

• C’est en 1950 que la sucrerie DELLOYE est née, dans les marais entre l’ancienne route nationale et le canal de l’Aisne à la Marne.

• Reprise en 1964 dans le giron F.Béghin, puis Béghin-Say; passée ensuite dans le groupe Ferruzzi, puis Eridania et enfin en 2003 création de Cristal Union Développement. Ce n’est qu’en 2005 que la sucrerie passe en coopérative

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Route de Châlons• Les camions arrivent.• Rien que pour les betteraves il en

fallait près de 750 par jour jusqu’en 2005 avec des pointes le matin.

• En 2006, les camions roulent en 24H. 80% sont autorisés à 44T PTC. Ceci permet d’en réduire le nombre, 94% cette année, d’économiser 400.000 km, d’éviter 40.000 traversées de villages.

• Ces véhicules permettent d’apporter jusque 31 Tonnes de produit

• Les transporteurs sont connus par leur grue équipée d’un terminal. 7grues au total

• Les ordres sont donnés par cet intermédiaire

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Salle de tare• Maintenant tous les arrivages

sont en pesée directe; c’est à dire que l’on détermine le potentiel en betteraves, puis la richesse de chaque camion.

• Le cultivateur sera payé suivant le poids de sucre et aussi la propreté de son arrivage.

• Les transporteurs eux sont payés au tonnage; attention aux excès qui ne sont pas payés, mais peuvent être amendés et exclus.

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Stockage de betteraves

• A partir de 2004, les

réserves sont remplies alternativement; chacune d’entre elle contient environ 4.500T

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Reprise des betteraves

• Le pont où nous sommes possèdent deux lances . Le pont, guidé par radar, avance en suivant le stock, avec un débit d’eau réglable.

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• Les betteraves balayées par les jets d’eau partent dans les caniveaux en pente vers ces deux monstrueuses pompes qui relèvent le tout vers la nochère aérienne.

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Le lavoir• De sa salle de contrôle, le

conducteur assisté d’ordinateurs et d’écrans de supervision assure la marche de tout le secteur, démarrage, débits d’eau, gestion des boues décantées, les herbes tout en suivant la réserve de betteraves propres dans l’usine.

• Le surveillant de secteur est la personne touche à tout

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• Les betteraves séparées des pierres et de presque toutes les feuilles sont dirigées vers deux laveurs parallèles et se frottent entre elles, comme dans une machine à laver.

• Après un rinçage final elles vont traverser la route par le grand tapis de plus de 200m de long

• Elles sont dirigées dans 2 réserves en attente d’être découpées

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Les coupe-racines

• Les betteraves s’engouffrent dans ces grosses râpes pour être transformées en cossettes « faîtières » afin de mieux diffuser et d’échanger leur jus sucré

• Les 6 coupe-racines équipés de couteaux vont repartir le tonnage vers les diffuseurs

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• Les couteaux, en acier traité, sont de 2 sortes alternés; un commençant par une pointe et l’autre par un creux.

• Ces couteaux s’usent et il faut les changer puis les reconditionner en les affûtant

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Les diffusions

• Les diffusions étaient au nombre de 3 jusqu’en 2007; une DDS 2400T/j de 1959 puis une DDS 2000T/j (de 1956) arrivée en 1964 et enfin une De Smet de 1970.

• La De Smet de nominal 3.500T/j a déjà été poussée jusque 10.000T/j.

• C’est un tapis perméable avec une couche de cossettes de 1,3m sur laquelle l’eau s’écoule en contre sens par l’intermédiaire d’arroseurs.

Eau neuveEau de presse

Pulpes

Cossettes

Jus

Diffusion

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La RT 2• Arrivée de Châlons en 2008 et

installée dans la cour, la RT va remplacer avantageusement les deux DDS.

• C’est un tambour constitué de caissons ajourés et qui permettent à chaque tour de faire avancer les cossettes dans la partie suivante. Les eaux, entrées côté canal, noient les cossettes qui avancent en contre-courant, et se chargent graduellement en sucre.

• Les cossettes sont échaudées et pénètrent côté route

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Épuration• Les jus extraits des diffusions

sont impurs, il reste quelques boues, des sels minéraux dissous, etc; ils vont donc être épurés.

• Un apport de chaux en 2 fois le tout mélangé avec du gaz carbonique et l’on obtient un précipité décantable.

• Le jus clair sera filtré, les boues rincées avant d’être dirigées vers l’épandage.

• Le jus contient environ 16% de sucre

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Four à chaux• Tout le monde le voit; du haut

de ses 50m on peut observer une grande partie de la banlieue rémoise.

• C’est ici que l’on va cuire de la pierre à chaux avec 7% de cocke (ou de l’anthracite)et ainsi obtenir du lait de chaux en mélangeant avec du jus légèrement sucré.

• Le lait de chaux et le gaz carbonique sont utilisés à l’épuration

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Évaporation• Le jus en provenance de

l’épuration est dilué à 84%, il va falloir enlever le maximum d’eau, sans caraméliser bien sur.

• Les caisses multiples effets vont effectuer le travail en cascade. On évapore en 1er effet une partie de l’eau qui, transformée en vapeur, va chauffer et évaporer une nouvelle quantité en 2e; ainsi de suite 5 fois.

• A la sortie on obtient un sirop contenant cette fois 72% de sucre. On évapore environ 700 m³/h

• En 2006 une partie de ce sirop est stocké pour l’alimentation de la distillerie de BAZANCOURT

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Les cuites• Aux cuites le travail ne se fait

plus en série. Chaque cuite est montée indépendamment

• On recouvre le faisceau chauffant de liqueur standard, majorité de sirop provenant de l’évaporation, puis on évapore au maximum jusqu’à un point où le grainage serait possible instantanément. On provoque un choc avec ensemencement. Ensuite l’alimentation contrôlée en liqueur permettra aux cristaux de grossir.

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Turbines 1er jet• Ces machines

centrifugeuses sont chargées de 2.500kg masse cuite et lancées à 1.000tr/mn. Les premières impuretés nommés égouts pauvres seront cuits de nouveau en 2e jet.

• En cours d’accélération on lave et là on récupère les égouts riches, eux additionnés au sirop de l’évaporation pour créer la liqueur standard

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2e jet• Les égouts appelés pauvres

sortis des turbines 1er jet sont cuits de nouveau; de richesse moindre la montée est moins rapide et, jusqu’en 2005 était encore contrôlée entièrement à la main par le sucrier type, le cuiseur.

• En 2006 tout est géré par ordinateur et le cuiseur supervise des écrans de contrôle, pour le 1er comme le 2e jet.

• Revenons aux masses cuites de 2e jet, elles seront centrifugées sur des turbines continues. Le panier est ici en cône et la masse cuite coule au centre

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Magasin à sucre• Depuis maintenant 1986 se

dresse le silo à ossature en lamellé collé d’une superficie au sol de plus d’un hectare et pouvant contenir 120.000T de sucre.

• Depuis 2003 nous sommes aptes à livrer du sucre haut de gamme notamment à Coca, très exigeants. Notre particularité de produire en 2 jets uniquement, et de qualité, nous permet d’être très rentables.

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Épandage• Comme vous l’avez vu nous

rentrons des betteraves sales; par année il peut y avoir 25% et plus de terre par rapport au brut. Calculez, par jour il y a toujours plus de 2.000T à sortir de l’usine.

• Cet apport enrichi par les boues de l’épuration est offert aux cultivateurs volontaires qui bénéficieront de cet engrais et d’un suivi d’assolement.

• Comme il faut renouveler les champs, il est nécessaire d’aller très loin, jusque Mourmelon; les boues partent liquides à 28 bars de pression et à plus de 320 M³/h.

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Chaufferie• Depuis 1964 les chaudières

à fioul lourd ont remplacées les vieilles à charbon. Quand le gaz naturel a pu être posé, les brûleurs ont été remplacés.

• Il y a trois chaudières, produisant plus de 160T/H de vapeur à 40 bars. Elles sont équipées de 4 brûleurs chacune, alimentées en gaz sous 4 bars de pression.

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Turbos alternateurs• Nous sommes totalement

indépendants pour notre consommation électrique (il y a des moteurs de 600 CV).

• De plus l’échappement des turbos est utilisé pour les premiers effets de l’évaporation.

• Les machines produisent à elles deux plus de 11 MVA, soit 11.000 KVA. Ce n’est plus tout neuf, une machine est de 1936.

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• En 2003 l’usine de Sillery écrasait près de 16.000 T/j et produisait 2.500 T/j de sucre Cristal+, et ça il y a de quoi être fier car tous nos collègues ne savent pas faire la quantité et surtout en 2 jets. Jusqu’en 2005, tout le sucre entrant était cristallisé dans la foulée

• En espérant que ma visite vous a plu, et quand passant à proximité vous repenserez à toute cette machine. Pour moi en 2004 c’était ma 40e campagne et depuis 1964 j’ai vécu beaucoup de changements. A l’époque nous ne passions que 4.500T/j et, bien sûr tout le travail était manuel. Aujourd’hui, où il n’y a que 25 personnes par poste, à cette époque il y en avait plus de 40. J’ai commencé par des postes de 12 heures, après on faisait des heures supplémentaires.

Le record journalier est depuis le 27/11/10 de 19.051T