centre jean moulin · 2013. 9. 10. · « concours des plaidoiries lycéen du mémorial de caen »...

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Bons baisers du Vietnam Dans le cadre des saisons croisées France-Vietnam et Vietnam-France, en partenariat avec ALIFS (Association du Lien Interculturel Familial et Social), le RAHMI (Réseau Aquitain pour l’Histoire et la Mémoire de l’Immigration) et l’AFVBA (Association Franco- Vietnamienne de Bordeaux Aquitaine) Entrée libre Two young H’mong woman, Sébastien Laval, 2009 Expositions / Projections / Conférence / Spectacle / Rencontres Au musée d’Aquitaine Vendredi 22 novembre 18 heures Vernissage de l’exposition « Les ethnies minoritaires du Vietnam » Photographies de Sébastien Laval Le Vietnam est depuis quelques années en pleine mutation. La population de ce pays est jeune, le développement progresse et le niveau de vie augmente, les infrastructures routières s’améliorent, favorisant les échanges et les déplacements. Les écoles assurent dans tout le pays une éducation aux enfants, l’électricité est presque partout présente... Tout ce développement permet aux populations du Vietnam de vivre mieux. Mais le Vietnam c’est aussi 54 ethnies qui peuplent le pays : une majoritaire, les Kinh ou Viet, représentent près de 85 % de la population. Les 53 autres ethnies sont minoritaires, et pour une quinzaine d’entre elles très minoritaires, c’est-à-dire, moins de 5000 individus. Certaines sont même composées de quelques centaines de personnes seulement, elles sont en voie de disparition. Il s’agit d’une diversité incroyable et très précieuse pour le Vietnam. En effet, ces ethnies vivent sur le même sol, mais avec des traditions et des modes de vie parfois bien différents. Ces gens parlent encore des langues et des dialectes différents, mais apprennent aussi le Vietnamien. Les ethnies ont des traditions liées à l’artisanat, à la culture des terres, à la chasse ou encore à la pêche… Elles possèdent des légendes, et ont pour beaucoup une identité musicale et folklorique. Les modes d’alimentation sont divers d’une ethnie à l’autre. Cette diversité culturelle est une extraordinaire richesse pour le Vietnam. Aller à la rencontre de ce patrimoine et aider à le faire découvrir est l’objectif de ce travail photographique. C’est au cours de plusieurs voyages au Vietnam que Sébastien Laval a réalisé ce travail de mémoire photographique. Buffet vietnamien offert, démonstration de Vovinam, performance musicale du musicologue Tran Quang Hai. Samedi 23 novembre 20 heures « La nuit du Vietnam » Au programme : performances, installations sonores, projections photographiques, rencontre avec des auteurs et des illustrateurs, concerts, ateliers. Programme détaillé sur le site du musée, rubrique Agenda. à la Bibliothèque Mériadeck 85, cours maréchal Juin, 33000 Bordeaux Samedi 23 novembre 15 heures « Les rapatriés d’Indochine : une histoire méconnue » Lecture théâtralisée et musicale, interprétée par Vladia Merlet, comédienne et David Cabiac, musicien de la Compagnie « Par les temps qui courent ». Présentation par Pôleth Wadbled, sociologue à l’ODRIS, suivie d’échanges avec le public à l’issue du spectacle. Du 24 au 30 novembre « Pour aller plus loin dans la découverte du Vietnam » Au 3 e étage, une sélection de documents à emprunter. Photographies de Gaëlle Hamalian-Testud à la Bibliothèque Flora Tristan 10, rue d’Armagnac, 33800 Bordeaux Du 5 au 30 novembre « Carnets de voyage au Vietnam » Exposition des œuvres de Vincent Besançon Interventions dans les pôles Senior Conférences « Des jours, des mois et des constellations » par Daniel Gonzalez et Christine Bourel 14 h 30 entrée libre Lundi 7 octobre Club Armand Faulat Lundi 4 novembre Club Magendie Lundi 2 décembre Club A. Smith Le musée d’Aquitaine accueille également… Colloque / Concerts Mercredi 20 novembre Jeudi 21 novembre 20 heures « Courage Chacun ! Rencontres improbables » Une proposition de Tempéraments pour « Novart 2013 » Joëlle Léandre, Contrebassiste / vocaliste François Rossé, compositeur / pianiste Philippe Laval, compositeur / guitariste / perf’orateur Envoi de Jean Vautrin en voix et impro « Emeutier à mes heures, j’ai composé une symphonie en ut-grabuge, pour ainsi dire majeur. Une polyphonie sur tréteaux en fonte astiquée pour grands cuivres à vents, fanfares, percussions, pipe à bec, peigne fin et trois feuilles de papier gommé Job. Ça joue mieux qu’un phono, ça n’a pas de date de péremption et ça fait de la buée devant les yeux quand c’est triste. » Jean Vautrin, Symphonie grabuge, Grasset Tarif : 10 € Renseignements et réservations : 06 73 59 56 52, [email protected] Billetterie : Kiosque Bordeaux culture et sur place le soir du concert Jean Vautrin - droits réservés Jeudi 21 novembre 15 h 30 – 17 h 30 « Sant’Anna di Stazzema 2005, le procès pour la mémoire » Conférence de Marco De Paolis, procureur du tribunal militaire de Rome et président de l’association des Magistrats Militaires Italiens, Carlo Carli, homme politique, président de la fondation Centro Arte Visivo di Pietrasanta, Mario Marsili, survivant du massacre, Claudia Buratti, avocate, et Simone Tonini, journaliste, responsable de la communication pour le Parc National de la Paix de Sant’Anna de Stazzema. Organisée par l’association Notre Italie, en collaboration avec le Centre national Jean Moulin et l’association Dante Alighieri. Sant’Anna di Stazzema est un petit village toscan qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, fut presque entièrement anéanti par la folie nazie. Plus de 500 personnes, restées chez elles, certaines que rien ne pourrait leur arriver, périrent sous les grenades et tirs de mitraillettes. Puis, le hameau, pourtant situé dans une zone classée blanche (c’est-à-dire épargnée par les combats), fut incendié. En 2005, grâce au travail acharné du procureur Marco De Paolis et aux témoignages des survivants, le tribunal militaire de La Spezia a condamné à la prison à perpétuité dix anciens soldats nazis. Le jugement a été confirmé en appel et en cassation. La conférence portera donc sur les aspects judiciaires de ce combat : la difficile reconstitution des événements, l’attribution des responsabilités et les motivations qui ont été à l’origine de ce massacre. Vendredi 22 novembre 9 h – 17 h « Le design dans l’art contemporain » Colloque international organisé par l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3 Depuis le triomphe du Pop Art dans les années soixante (le mouvement le plus cataclysmique selon Arthur Danto), la hiérarchie entre « Le Grand Art » et les arts dits mineurs, d’agrément ou industriels s’est effondrée. Le monde est devenu un « monde de l’art », dans lequel les designers sont les artistes phares. Retrouvez-nous aussi les Jeudi 21 novembre au CAPC (13 h 30-19 h 30) Samedi 23 novembre à Cap Sciences (9 h – 19 h) Renseignements : Marine Crubilé, 06 30 47 82 77 [email protected] Mercredi 11 décembre 14 h – 17 h « Concours des plaidoiries lycéen du Mémorial de Caen » Finale régionale. Une manifestation organisée en partenariat avec le Centre national Jean Moulin Le Mémorial de Caen organise depuis plus de 15 ans un concours de plaidoiries destiné aux lycéens de France métropolitaine, des DOM et des lycées français de l’étranger. Pour les enseignants, l’écriture d’une plaidoirie défendant un cas de violation des droits de l’homme est l’occasion de faire travailler leurs élèves sur l’actualité, l’éducation à la citoyenneté, la construction d’une argumentation, la prise de parole en public… Pour les lycéens, ce concours est l’occasion de défendre une cause librement choisie et de la présenter devant un très large public. CENTRE JEAN MOULIN Exposition « Jean Moulin. Le devoir de la République » du 9 juillet 2013 au 2 mars 2014 entrée libre Le Centre Jean Moulin rend hommage au héros et martyr, Jean Moulin, plus jeune préfet de France et pionnier de la Résistance, à l’occasion des 70 ans de sa mort. En choisissant de revenir sur la jeunesse de Jean Moulin, cette nouvelle exposition temporaire a pour volonté de dévoiler plus intimement la personnalité et le caractère de l’homme exceptionnel. À travers une centaine de documents rares et inédits, on le découvre dans le contexte de la Première Guerre Mondiale. Compositions françaises, feuillets d’écoliers et dessins réalisés pendant ses années de collège et de lycée révèlent déjà sa forte personnalité et ses convictions. Il affirme ses valeurs de courage, d’héroïsme et de ténacité en évoquant les Poilus qui luttent dans les tranchées au péril de leur vie : « tous ces héros qui poussent parfois même le patriotisme à l’excès, nous enflamment, excitent en nous de l’admiration et bien souvent le désir de les imiter ». Jean Moulin en bleu horizon AUTOUR DE L’EXPOSITION Visites commentées au Centre Jean Moulin du 14 septembre 2013 au 28 février 2014 15 heures (du mardi au vendredi) Pour les groupes adultes, scolaires et associations, visite sur rendez-vous au : 05 56 10 19 90 Projection / Conférences au musée d’Aquitaine Mardi 1 er octobre 18 heures « Jean Moulin, culture républicaine méridionale et engagement résistant » par Jean-Marie Guillon, professeur émérite, Université Aix-Marseille L’engagement et l’action de Jean Moulin dans la Résistance ne peuvent se comprendre sans référence à la culture républicaine « avancée » dont il est l’héritier. La conférence évoquera cet aspect souvent négligé de sa personnalité. Jeudi 10 octobre 18 heures « Antoinette Sachs aux côtés de Jean Moulin dans la Résistance » par François Berriot, professeur émérite, Université de Pau L’artiste peintre Antoinette Sachs et Jean Moulin se lient en 1938 ; peu avant le 15 juin 1940, ils se retrouvent à Chartres et à Paris pour préparer une future action de résistance aux envahisseurs nazis, puis, à l’automne 1940, lorsque Jean Moulin, Préfet révoqué, s’interroge sur le type de combat qu’il doit entreprendre. Dès lors, Antoinette Sachs assistera Jean Moulin dans son œuvre jusqu’à son arrestation en juin 1943. Par la suite, elle s’efforcera de servir sa mémoire, et elle sera à l’origine de la création du musée Jean Moulin de la Ville de Paris auquel elle léguera ses manuscrits, notamment. Conférence suivie de l’intervention de Monsieur Bernard de Gaulle « Souvenirs sur la Résistance et la France combattante, juin 1940 - septembre 1945 » Mercredi 13 novembre 18 heures « Les liens entre la France Libre et la Résistance intérieure » Projection suivie d’un débat Guidée par Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Français Libre et historien de renom, Marie Nancy-Lasserre, documentariste étudie l’aide de la France Libre de Londres apportée à la France de la Résistance intérieure sous l’impulsion et l’action incessante de Jean Moulin et après la disparition de celui-ci. Cette étude des liens entre France Libre et Résistance intérieure est réalisée plus particulièrement sur le terrain de la Région Aquitaine élargie, qui à l’époque du découpage de la France en 12 régions militaires était désignée comme la Région B. Mercredi 27 novembre 18 heures « Jean Moulin, l’homme derrière le héros » par Thomas Rabino, historien et journaliste spécialisé dans la Résistance et la civilisation américaine. Découvrir l’être passionné par la vie à travers des anecdotes inédites ou peu connues, de sa jeunesse à ses dernières heures, pour mieux comprendre la portée de son sacrifice… Conférence suivie d’une séance de dédicace. MUSéE DES BEAUX-ARTS Exposition « La Maison Goupil et l’Italie. Le succès des Italiens à Paris à l’époque de l’Im- pressionnisme » du 24 octobre 2013 au 2 février 2014 à la Galerie des Beaux-arts 11 heures – 18 heures (sauf mardis et jours fériés) tarif : 5 €, réduit 2,50 € Cette exposition rassemble des œuvres des artistes italiens qui ont travaillé, dans la seconde moitié du 19 e siècle, avec la galerie et la maison d’édition d’art Goupil, comme Giuseppe de Nittis, Giuseppe Castiglione ou encore le portraitiste mondain Giovanni Boldini. Ces tableaux, mis en regard avec des reproductions de la maison Goupil, illustrent l’état de l’art et du goût dans la société de l’époque. AUTOUR DE L’EXPOSITION Visites commentées tous les mercredis et samedis 16 heures Tarif : entrée + 3 € Femme au chapeau, d’après Giovanni Boldoni, 1901, photogravure en couleurs, coll. Goupil. RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Musée d’Aquitaine 20 cours Pasteur 33000 Bordeaux Tél 05 56 01 51 00 – Fax 05 56 44 24 36 [email protected] musee-aquitaine-bordeaux.fr Ouvert du mardi au dimanche, de 11 heures à 18 heures. Fermé lundi et jours fériés Tramway : ligne B, arrêt musée d’Aquitaine Accessible aux personnes à mobilité réduite Tarifs : Collections permanentes : gratuit Expositions temporaires : 5 €, réduit 2,50 €. Expositions dossiers : 3 € Gratuité pour les scolaires et étudiants en groupes, cartes « Bordeaux-découverte » et « Bordeaux culture », jeunes de moins de 18 ans, personnes à mobilité réduite Visites guidées, commentées, Cycle découverte, Projections, Concerts : entrée libre Conférences : 3 € Gratuit pour les étudiants, membres de l’Association des Amis du musée d’Aquitaine. Centre Jean Moulin Place Jean Moulin 33000 Bordeaux Tél 05 56 10 19 90 – Fax 05 56 79 66 04 [email protected] bordeaux.fr Ouvert du mardi au dimanche, de 14 heures à 18 heures. Fermé lundi et jours fériés Tramway : lignes A et B, arrêt Hôtel de Ville Entrée libre Programme détaillé musee-aquitaine-bordeaux.fr Suivez-nous bordeaux.fr Programme culturel Le musée d’Aquitaine débute sa saison en interrogeant une nouvelle fois la place des artistes non occidentaux dans la société contemporaine : l’exposition « Mémoires vives », qui ouvre ses portes le 16 octobre septembre, propose une approche historique de l’Art Aborigène et une plongée dans ses formes. L’occasion de s’éloigner temporairement des côtes atlantiques pour un cycle de conférences dédiées cette fois aux mondes pacifiques. En novembre, rendez-vous à la 5 e édition des « Bons Baisers... du Vietnam », ainsi qu’au Festival « Novart », auquel le musée s’associe pour deux concerts exceptionnels. Je vous souhaite un très bel automne au musée d’Aquitaine ! Alain Juppé Ancien Premier ministre Maire de Bordeaux 1 er vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux SEPTEMBRE / DÉCEMBRE 2013 M Imants Tillers et Michael Nelson Jagamara, Fatherland, 2008, Coll. part. EXPOSITIONS VISITES COMMENTÉES CONFÉRENCES PROJECTIONS COLLOQUES CONCERTS SPECTACLES musee-aquitaine-bordeaux.fr

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Page 1: CENTRE JEAN MOULIN · 2013. 9. 10. · « Concours des plaidoiries lycéen du Mémorial de Caen » Finale régionale. Une manifestation organisée en partenariat avec le Centre national

Bons baisers du VietnamDans le cadre des saisons croisées France-Vietnam et Vietnam-France, en partenariat avec ALIFS (Association du Lien Interculturel Familial et Social), le RAHMI (Réseau Aquitain pour l’Histoire et la Mémoire de l’Immigration) et l’AFVBA (Association Franco-Vietnamienne de Bordeaux Aquitaine)Entrée libre

Two young H’mong woman, Sébastien Laval, 2009

Expositions / Projections / Conférence / Spectacle / Rencontres

Au musée d’AquitaineVendredi 22 novembre18 heuresVernissage de l’exposition « Les ethnies minoritaires du Vietnam »Photographies de Sébastien LavalLe Vietnam est depuis quelques années en pleine mutation. La population de ce pays est jeune, le développement progresse et le niveau de vie augmente, les infrastructures routières s’améliorent, favorisant les échanges et les déplacements. Les écoles assurent dans tout le pays une éducation aux enfants, l’électricité est presque partout présente... Tout ce développement permet aux populations du Vietnam de vivre mieux.Mais le Vietnam c’est aussi 54 ethnies qui peuplent le pays : une majoritaire, les Kinh ou Viet, représentent près de 85 % de la population. Les 53 autres ethnies sont minoritaires, et pour une quinzaine d’entre elles très minoritaires, c’est-à-dire, moins de 5000 individus.Certaines sont même composées de quelques centaines de personnes seulement, elles sont en voie de disparition. Il s’agit d’une diversité incroyable et très précieuse pour le Vietnam. En effet, ces ethnies vivent sur le même sol, mais avec des traditions et des modes de vie parfois bien différents. Ces gens parlent encore des langues et des dialectes différents, mais apprennent aussi le Vietnamien.Les ethnies ont des traditions liées à l’artisanat, à la culture des terres, à la chasse ou encore à la pêche… Elles possèdent des légendes, et ont pour beaucoup une identité musicale et folklorique. Les modes d’alimentation sont divers d’une ethnie à l’autre.Cette diversité culturelle est une extraordinaire richesse pour le Vietnam. Aller à la rencontre de ce patrimoine et aider à le faire découvrir est l’objectif de ce travail photographique. C’est au cours de plusieurs voyages au Vietnam que Sébastien Laval a réalisé ce travail de mémoire photographique.

Buffet vietnamien offert, démonstration de Vovinam, performance musicale du musicologue Tran Quang Hai.

Samedi 23 novembre 20 heures« La nuit du Vietnam »Au programme : performances, installations sonores, projections photographiques, rencontre avec des auteurs et des illustrateurs, concerts, ateliers.Programme détaillé sur le site du musée, rubrique Agenda.

à la Bibliothèque Mériadeck85, cours maréchal Juin, 33000 Bordeaux

Samedi 23 novembre15 heures« Les rapatriés d’Indochine : une histoire méconnue »Lecture théâtralisée et musicale, interprétée par Vladia Merlet, comédienne et David Cabiac, musicien de la Compagnie « Par les temps qui courent ».Présentation par Pôleth Wadbled, sociologue à l’ODRIS, suivie d’échanges avec le public à l’issue du spectacle.

Du 24 au 30 novembre« Pour aller plus loin dans la découverte du Vietnam » Au 3e étage, une sélection de documents à emprunter.Photographies de Gaëlle Hamalian-Testud

à la Bibliothèque Flora Tristan10, rue d’Armagnac, 33800 Bordeaux

Du 5 au 30 novembre« Carnets de voyage au Vietnam »Exposition des œuvres de Vincent Besançon

Interventions dans les pôles SeniorConférences

« Des jours, des mois et des constellations »par Daniel Gonzalez et Christine Bourel14 h 30entrée libre

Lundi 7 octobreClub Armand Faulat

Lundi 4 novembreClub Magendie

Lundi 2 décembreClub A. Smith

Le musée d’Aquitaine accueille également…Colloque / ConcertsMercredi 20 novembreJeudi 21 novembre20 heures« Courage Chacun ! Rencontres improbables »Une proposition de Tempéraments pour « Novart 2013 »Joëlle Léandre, Contrebassiste / vocalisteFrançois Rossé, compositeur / pianistePhilippe Laval, compositeur / guitariste / perf’orateurEnvoi de Jean Vautrin en voix et impro

« Emeutier à mes heures, j’ai composé une symphonie en ut-grabuge, pour ainsi dire majeur. Une polyphonie sur tréteaux en fonte astiquée pour grands cuivres à vents, fanfares, percussions, pipe à bec, peigne fin et trois feuilles de papier gommé Job. Ça joue mieux qu’un phono, ça n’a pas de date de péremption et ça fait de la buée devant les yeux quand c’est triste. » Jean Vautrin, Symphonie grabuge, GrassetTarif : 10 €Renseignements et réservations : 06 73 59 56 52, [email protected] : Kiosque Bordeaux culture et sur place le soir du concert

Jean Vautrin - droits réservés

Jeudi 21 novembre15 h 30 – 17 h 30« Sant’Anna di Stazzema 2005, le procès pour la mémoire » Conférence de Marco De Paolis, procureur du tribunal militaire de Rome et président de l’association des Magistrats Militaires Italiens, Carlo Carli, homme politique, président de la fondation Centro Arte Visivo di Pietrasanta, Mario Marsili, survivant du massacre, Claudia Buratti, avocate, et Simone Tonini, journaliste, responsable de la communication pour le Parc National de la Paix de Sant’Anna de Stazzema. Organisée par l’association Notre Italie, en collaboration avec le Centre national Jean Moulin et l’association Dante Alighieri. Sant’Anna di Stazzema est un petit village toscan qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, fut presque entièrement anéanti par la folie nazie. Plus de 500 personnes, restées chez elles, certaines que rien ne pourrait leur arriver, périrent sous les grenades et tirs de mitraillettes. Puis, le hameau, pourtant situé dans une zone classée blanche (c’est-à-dire épargnée par les combats), fut incendié. En 2005, grâce au travail acharné du procureur Marco De Paolis et aux témoignages des survivants, le tribunal militaire de La Spezia a condamné à la prison à perpétuité dix anciens soldats nazis. Le jugement a été confirmé en appel et en cassation.La conférence portera donc sur les aspects judiciaires de ce combat : la difficile reconstitution des événements, l’attribution des responsabilités et les motivations qui ont été à l’origine de ce massacre.

Vendredi 22 novembre9 h – 17 h« Le design dans l’art contemporain » Colloque international organisé parl’université Michel de Montaigne Bordeaux 3Depuis le triomphe du Pop Art dans les années soixante (le mouvement le plus cataclysmique selon Arthur Danto), la hiérarchie entre « Le Grand Art » et les arts dits mineurs, d’agrément ou industriels s’est effondrée. Le monde est devenu un « monde de l’art », dans lequel les designers sont les artistes phares.Retrouvez-nous aussi les Jeudi 21 novembre au CAPC (13 h 30-19 h 30)Samedi 23 novembre à Cap Sciences (9 h – 19 h)Renseignements : Marine Crubilé, 06 30 47 82 [email protected]

Mercredi 11 décembre14 h – 17 h« Concours des plaidoiries lycéen du Mémorial de Caen » Finale régionale. Une manifestation organisée en partenariat avec le Centre national Jean MoulinLe Mémorial de Caen organise depuis plus de 15 ans un concours de plaidoiries destiné aux lycéens de France métropolitaine, des DOM et des lycées français de l’étranger. Pour les enseignants, l’écriture d’une

plaidoirie défendant un cas de violation des droits de l’homme est l’occasion de faire travailler leurs élèves sur l’actualité, l’éducation à la citoyenneté, la construction d’une argumentation, la prise de parole en public… Pour les lycéens, ce concours est l’occasion de défendre une cause librement choisie et de la présenter devant un très large public.

CENTRE JEAN MOULIN

Exposition« Jean Moulin. Le devoir de la République »du 9 juillet 2013 au 2 mars 2014entrée libreLe Centre Jean Moulin rend hommage au héros et martyr, Jean Moulin, plus jeune préfet de France et pionnier de la Résistance, à l’occasion des 70 ans de sa mort. En choisissant de revenir sur la jeunesse de Jean Moulin, cette nouvelle exposition temporaire a pour volonté de dévoiler plus intimement la personnalité et le caractère de l’homme exceptionnel.À travers une centaine de documents rares et inédits, on le découvre dans le contexte de la Première Guerre Mondiale. Compositions françaises, feuillets d’écoliers et dessins réalisés pendant ses années de collège et de lycée révèlent déjà sa forte personnalité et ses convictions. Il affirme ses valeurs de courage, d’héroïsme et de ténacité en évoquant les Poilus qui luttent dans les tranchées au péril de leur vie : « tous ces héros qui poussent parfois même le patriotisme à l’excès, nous enflamment, excitent en nous de l’admiration et bien souvent le désir de les imiter ».

Jean Moulin en bleu horizon

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Visites commentéesau Centre Jean Moulindu 14 septembre 2013 au 28 février 201415 heures (du mardi au vendredi)Pour les groupes adultes, scolaires et associations, visite sur rendez-vous au : 05 56 10 19 90

Projection / Conférencesau musée d’AquitaineMardi 1er octobre18 heures« Jean Moulin, culture républicaine méridionale et engagement résistant » par Jean-Marie Guillon, professeur émérite, Université Aix-MarseilleL’engagement et l’action de Jean Moulin dans la Résistance ne peuvent se comprendre sans référence à la culture républicaine « avancée » dont il est l’héritier. La conférence évoquera cet aspect souvent négligé de sa personnalité.

Jeudi 10 octobre18 heures« Antoinette Sachs aux côtés de Jean Moulin dans la Résistance » par François Berriot, professeur émérite, Université de PauL’artiste peintre Antoinette Sachs et Jean Moulin se lient en 1938 ; peu avant le 15 juin 1940, ils se retrouvent à Chartres et à Paris pour préparer une future action de résistance aux envahisseurs nazis, puis, à l’automne 1940, lorsque Jean Moulin, Préfet révoqué, s’interroge sur le type de combat qu’il doit entreprendre.Dès lors, Antoinette Sachs assistera Jean Moulin dans son œuvre jusqu’à son arrestation en juin 1943. Par la suite, elle s’efforcera de servir sa mémoire, et elle sera à l’origine de la création du musée Jean Moulin de la Ville de Paris auquel elle léguera ses manuscrits, notamment.

Conférence suivie de l’intervention de Monsieur Bernard de Gaulle« Souvenirs sur la Résistance et la France combattante, juin 1940 - septembre 1945 »

Mercredi 13 novembre18 heures« Les liens entre la France Libre et la Résistance intérieure » Projection suivie d’un débatGuidée par Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Français Libre et historien de renom, Marie Nancy-Lasserre, documentariste étudie l’aide de la France Libre de Londres apportée à la France de la Résistance intérieure sous l’impulsion et l’action incessante de Jean Moulin et après la disparition de celui-ci. Cette étude des liens entre France Libre et Résistance intérieure est réalisée plus particulièrement sur le terrain de la Région Aquitaine élargie, qui à l’époque du découpage de la France en 12 régions militaires était désignée comme la Région B.

Mercredi 27 novembre18 heures« Jean Moulin, l’homme derrière le héros » par Thomas Rabino, historien et journaliste spécialisé dans la Résistance et la civilisation américaine.Découvrir l’être passionné par la vie à travers des anecdotes inédites ou peu connues, de sa jeunesse à ses dernières heures, pour mieux comprendre la portée de son sacrifice…Conférence suivie d’une séance de dédicace.

MUSéE DES BEAUx-ARTS

Exposition« La Maison Goupil et l’Italie. Le succès des Italiens à Paris à l’époque de l’Im-pressionnisme »

du 24 octobre 2013 au 2 février 2014à la Galerie des Beaux-arts11 heures – 18 heures (sauf mardis et jours fériés)tarif : 5 €, réduit 2,50 €Cette exposition rassemble des œuvres des artistes italiens qui ont travaillé, dans la seconde moitié du 19e siècle, avec la galerie et la maison d’édition d’art Goupil, comme Giuseppe de Nittis, Giuseppe Castiglione ou

encore le portraitiste mondain Giovanni Boldini. Ces tableaux, mis en regard avec des reproductions de la maison Goupil, illustrent l’état de l’art et du goût dans la société de l’époque.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Visites commentéestous les mercredis et samedis16 heuresTarif : entrée + 3 €

Femme au chapeau, d’après Giovanni Boldoni, 1901, photogravure en couleurs, coll. Goupil. RENSEIGNEMENTS PRATIqUES

Musée d’Aquitaine20 cours Pasteur33000 BordeauxTél 05 56 01 51 00 – Fax 05 56 44 24 36 [email protected] du mardi au dimanche, de 11 heures à 18 heures. Fermé lundi et jours fériésTramway : ligne B, arrêt musée d’AquitaineAccessible aux personnes à mobilité réduiteTarifs : Collections permanentes : gratuitExpositions temporaires : 5 €, réduit 2,50 €. Expositions dossiers : 3 € Gratuité pour les scolaires et étudiants en groupes, cartes « Bordeaux-découverte » et « Bordeaux culture », jeunes de moins de 18 ans, personnes à mobilité réduiteVisites guidées, commentées, Cycle découverte, Projections, Concerts : entrée libreConférences : 3 € Gratuit pour les étudiants, membres de l’Association des Amis du musée d’Aquitaine.

Centre Jean MoulinPlace Jean Moulin33000 BordeauxTél 05 56 10 19 90 – Fax 05 56 79 66 04 [email protected] bordeaux.frOuvert du mardi au dimanche, de 14 heures à 18 heures. Fermé lundi et jours fériésTramway : lignes A et B, arrêt Hôtel de VilleEntrée libre

Programme détaillé musee-aquitaine-bordeaux.fr

Suivez-nous

bordeaux.fr

Programme culturel

Le musée d’Aquitaine débute sa saison en interrogeant une nouvelle fois la place des artistes non occidentaux dans la société contemporaine : l’exposition « Mémoires vives », qui ouvre ses portes le 16 octobre septembre, propose une approche historique de l’Art Aborigène et une plongée dans ses formes.L’occasion de s’éloigner temporairement des côtes atlantiques pour un cycle de conférences dédiées cette fois aux mondes pacifiques.En novembre, rendez-vous à la 5e édition des « Bons Baisers... du Vietnam », ainsi qu’au Festival « Novart », auquel le musée s’associe pour deux concerts exceptionnels.Je vous souhaite un très bel automne au musée d’Aquitaine !

Alain JuppéAncien Premier ministreMaire de Bordeaux1er vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux

SEPTEMBRE / DécEMBRE 2013

M

Imants Tillers et Michael Nelson Jagamara, Fatherland, 2008, Coll. part.

EXPOSITIONS

VISITES COMMENTÉES

CONFÉRENCES

PROJECTIONS

COLLOQUES

CONCERTS

SPECTACLES

musee-aquitaine-bordeaux.fr

Page 2: CENTRE JEAN MOULIN · 2013. 9. 10. · « Concours des plaidoiries lycéen du Mémorial de Caen » Finale régionale. Une manifestation organisée en partenariat avec le Centre national

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Visites commentées Tous les mercredis (hors vacances scolaires)14 h 30

ColloqueVendredi 11 octobre9 heures - 17 heuresentrée libre

« With a French Accent : la lithographie aux états-Unis, 1820-1860 »La lithographie a joué un rôle primordial dans la société et la culture visuelle du 19e siècle. Inventée en Allemagne, triomphant en France, elle connaît un grand succès aux États-Unis. Ce colloque analyse tout particulièrement son introduction et son usage aux États-Unis ainsi que l’influence des techniques et du savoir-faire français.

The riding dress, d’après Henri Grévedon. American Antiquarian Society

Fermeture des salles 19e et 20e pour rénovation jusqu’en février 2014

Bordeaux accueille ses étudiants15e éditionSamedi 5 octobreDécouvrir gratuitement la ville de Bordeaux, ses structures culturelles, ses sites historiques et son patrimoine architectural, voici le principe de cette journée de rencontres et de convivialité. Étape du parcours de visite, le musée d’Aquitaine s’associe à cette initiative, souhaitant la bienvenue à tous les nouveaux étudiants.Inscription sur bordeaux.fr

Journées européennes du patrimoineSamedi 14 et dimanche 15 septembre11 heures – 18 heuresentrée libre

1913-2013 : 100 ans de protection Pour cette 30e édition célébrant la création de la loi sur les Monuments Historiques, le musée d’Aquitaine propose une relecture du patrimoine architectural de la ville grâce aux vestiges et représentations des monuments qu’il conserve.

Visites exceptionnelles des réserves du musée (durée 1 heure)Sur réservation à partir du 9 septembre au 05 56 01 51 00. Limitées à 15 personnes.

« A deux pas d’ici »Un voyage dans le temps durant lequel dialoguent les collections du musée et quelques lieux choisis du quartier.Visites à 11 heures, 14 h 30 et 16 h 30 (durée 1 h 15)Sur réservation à partir du 9 septembre au 05 56 01 51 00. Limitées à 25 personnes.

« Du couvent des Feuillants au musée d’Aquitaine : histoire des lieux »Visites commentées et projection en continu de vues anciennes du site.

Rencontres avec les conservateurs dans le parcours permanent

« Palais Gallien, autopsie de l’amphithéâtre antique de Bordeaux »Un film de Carole Baisson, Serge Gallo et Ezéchiel Jean-CourretProjection à l’auditorium, Samedi et Dimanche, de 11 h à 18 h.

« With a French Accent. La lithographie aux états-Unis, 1820-1860 »• Visites commentées de l’exposition à 14 h 30 et 16 heures, proposées par le musée Goupil.

• Ateliers « Image industrielle » Activité de gravure sur métal et impression d’images à l’aide d’une presse manuelle Samedi à 14 h 30 et Dimanche à 14 h et 16 h. Durée 2 h. Sur réservation au 05 56 01 51 04 à partir du 9 septembre. Limités à 12 personnes. Adultes et enfants à partir de 10 ans.

Visites du parcours permanentsous la conduite des chargés de collections du musée d’Aquitaine14 h 30entrée libre

Mercredi 16 octobre et 13 novembre« Préhistoire et Protohistoire »

Mercredi 23 octobre et 20 novembre« Bordeaux à l’époque gallo-romaine et l’Aquitaine province romanisée »

Mercredi 30 octobre et 27 novembre« L’Aquitaine sous les rois d’Angleterre et le retour à la Guyenne française »

Mercredi 6 novembre et 4 décembre« Bordeaux au 18e siècle, le commerce atlantique et l’esclavage »

Cycle de conférences

Mappemonde, 1562, dessin à la plume. Coll. Chatillon, musée d’Aquitaine.

Les mondes pacifiques Après avoir exploré les mondes méditerranéens et atlantiques, un nouveau cycle s’ouvre, consacré cette fois aux mondes pacifiques. L’exposition « Mémoires vives », inaugurée le 15 octobre au musée d’Aquitaine, nous y conduit très naturellement, puisqu’elle porte sur les expressions plastiques des Aborigènes d’Australie. L’occasion de découvrir le passé précolonial et colonial des peuples d’Océanie, et de s’intéresser aux problématiques plus contemporaines de ce vaste territoire.Ces propositions sont développées par l’Université Montesquieu Bordeaux IV et le musée d’Aquitaine, en partenariat avec l’Institut Cervantes et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine.

Conférences au musée d’Aquitaine18 heuresTarif : 3 €, gratuit pour les étudiants

Jeudi 24 octobre« Le Pacifique et la première mondialisation ibérique au 17e siècle »par Bernard Lavallé, professeur de civilisation hispano-américaine, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III.Les relations transatlantiques entre l’Espagne et son empire, la Carrera de Indias, ont surtout retenu

l’attention. Pourtant, le Pacifique a joué dans l’espace colonial ibérique un rôle très important. De nombreux échanges maritimes avaient lieu entre les diverses régions américaines bordant l’océan, mais surtout un lien économique fort s’était noué, par le port d’Acapulco, entre le Mexique et les Philippines, lointaine dépendance espagnole. L’argent des mines mexicaines y était échangé contre des produits de leur pays par les marchands chinois. Ceux-ci le réexportaient ensuite sur le continent qui en manquait cruellement et où il vivifiait les échanges. Une partie se retrouvait sur le marché de Macao d’où il repartait vers l’économie-monde en suivant les réseaux marchands portugais.

Jeudi 31 octobre« Des taros taraudés au Vanuatu : comment interagissent les diversités biologique et culturelle ? »par Sophie Caillon, ethnobiologiste, chargée de recherche au CNRS, et José Quero-Garcia, généticien, INRAL’objectif de cette conférence sera non seulement de faire découvrir les relations intimes (usages, pratiques, nomenclature et classification) qu’entretiennent les hommes et les femmes de l’île de Vanua Lava au Vanuatu avec leurs taros (Colocasia esculenta), mais aussi de faire découvrir une discipline peu connue : l’ethnobiologie. Entre les sciences naturelles et les sciences sociales, les disciplines de cette indiscipline naviguent entre deux eaux.

Mardi 5 novembre« Débuts des missions chrétiennes dans le Pacifique »par Claire Laux, professeure d’histoire contemporaine, Sciences Po BordeauxTardivement rencontrées par les Européens, les îles du Pacifique fascinèrent les milieux intellectuels occidentaux. Elles furent aussi l’objet d’efforts importants, sans commune mesure avec les petits effectifs humains qu’elles représentaient, de la part des sociétés missionnaires dans un contexte de fortes rivalités entre catholiques et protestants. La conversion fut souvent très rapide pour tout un ensemble de raisons que nous expliciterons.

Conférences à l’Université Montesquieu Bordeaux 4Organisées en partenariat avec le Forum Montesquieu, la Maison des Sciences de l’Homme d’AquitainePôle juridique et judiciaire35, place Pey-Berland, 33000 Bordeaux18 heuresentrée libre

Jeudi 3 octobre« La Nouvelle-Calédonie sur le chemin du destin commun »par Sandrine Sana-Chaille de Nere, professeure de droit international privé, université Montesquieu Bordeaux IV

Jeudi 14 novembre« Restitution de la tête maorie du Muséum de Rouen. De la genèse du projet au texte de loi, du point de vue de la commune et de celui du Muséum »par Pascal Barré, chargé des Affaires Juridiques de la mairie de Rouen ; Sébastien Minchin, directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de Rouen

Jeudi 21 novembre« Protection et classement du patrimoine culturel : Pacifique tangible et intangible »par Leila Lankarani, maître de conférences en droit public, université Montesquieu Bordeaux IV et Souheil El Zein, ancien conseiller juridique d’Interpol et de l’UNESCO

Jeudi 5 décembreExceptionnellement, cette conférence sera prononcée au musée d’Aquitaine

« La découverte du Pacifique par les Européens » par Claire Laux, professeure d’histoire contemporaine, Sciences-Po Bordeaux

Conférences à l’Institut Cervantes57, cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux18 heuresentrée libre

Jeudi 7 novembre« Les Espagnols dans le Pacifique »par Joseph Pérez, professeur émérite de civilisation hispaniste, université Michel de Montaigne Bordeaux 3Trois noms et trois dates résument l’intervention des Espagnols dans l’océan Pacifique :En 1513, Vasco Núñez de Balboa traverse l’isthme de Panama et arrive aux bords de la mer du Sud (el mar del sur).Le 20 septembre 1519, Magellan appareille de Sanlúcar de Barrameda ; en août 1520, il franchit le détroit qui porte son nom ; il arrive dans ce qui va désormais s’appeler le Pacifique (27 novembre 1520) ; trois mois après, il découvre les îles Mariannes, puis les Philippines. Magellan est tué. Son successeur à la tête de l’expédition, Juan Sebastián Elcano, revient par le cap de Bonne-Espérance qu’il franchit le 6 mars 1522 et arrive à Sanlúcar le 7 septembre 1522.En 1564-1565, Legazpi, après une traversée Mexique-Philippines, revient par le nord. Cette « volta » permet d’intégrer les Philippines à l’Empire espagnol (Manille, 1571) ; les Espagnols contrôlent maintenant les deux rives de l’océan Pacifique.

Jeudi 28 novembre« Contre courants, vents et marées. La navigation maritime et fluviale en Amérique latine (17e-19e siècles) »en partenariat avec l’Institut Cervantes, présentation de l’ouvrage réalisé sous la direction de Valérie Joubert Anghel et Lise Segas, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, AMERIBER L’Amérique latine comprend un très grand nombre de ses villes sur la côte Pacifique. Cet ouvrage traitera des différentes modalités de la navigation dans ce continent.

Conférence au musée d’AquitaineEn partenariat avec l’Institut d’Estudis Occitans de la Gironda et dans le cadre du Festival occitan de Bordeaux / Hestenau Occitan de Bordèu « Mascaret » (21 septembre - 17 octobre 2013)

Jeudi 17 octobre18 heuresTarif : 3 €, gratuit pour les étudiants « La toponymie, un outil pour comprendre le territoire : l’exemple girondin »par Bénédicte Boyrie-Fénié, docteur en géographie historiqueÀ la croisée de la Linguistique, de l’Histoire et de la Géographie, la toponymie constitue une interface qui permet de dégager des éléments déterminants concernant l’occupation du sol.Affaire de spécialistes, la toponymie n’est pas une science exacte et ses données doivent être manipulées avec précaution. Véhiculée par la langue locale, reflétant un état des lieux à un moment donné, elle doit impérativement s’inscrire dans une étude pluridisciplinaire. La présentation qui suit en fournira maints exemples.Quelques précisions concernant la méthodologie précéderont donc ici une brève présentation linguistique générale concernant l’ensemble de l’Hexagone puis les spécificités du domaine occitan, préalable indispensable à l’exposé principal qui rend compte de la grande richesse du legs toponymique girondin et des liens qui l’unissent, depuis longtemps, à l’histoire des hommes de ce territoire.

Mémoires en images Histoire et immigration en Aquitaineen partenariat avec le RAHMIEntrée libre

Projections Dimanche 6 octobre14 h 30« Vie rurale au nord-ouest de Madagascar »3 films documentaires de Raymond Arnaud

• « Daïra »2012, 17 minLe village royal antakarana est en fête à l’occasion du cercle de la danse mystique d’une confrérie musulmane.

• « Fanompoa au zomba de Betsioka »2013, 47 minEn pays sakalava, près d’Ambato-boeny, le village célèbre une fête rituelle, « le zomba » d’une maison princière. Les tromba avec transes et possessions participent aux festivités.

• « L’ylang-ylang à Nosy be »2013, 30 minLa récolte et la distillation artisanale de la fleur de l’ylang-ylang, matière première de la parfumerie.

Dimanche 24 novembre14 h 30« Le marché de l’amour »2011, 56 min, vo sous-titréede Philippe Rostand en présence du réalisateur, suivie d’un débat Un jour par an, les minorités ethniques qui vivent dans les montagnes du Nord Vietnam se rassemblent pour chanter, danser, faire la cour et plus, si affinités. On y trouve des jeunes, des vieux, des parents, des hommes et des femmes mariés, des célibataires en quête d’aventure ou de liaison durable, et tous ceux que l’endogamie stricte en vigueur chez les différentes ethnies a séparés : l’amour y est libre, totalement, sans mensonge ni tabou, le temps de l’équinoxe de printemps.C’est à la fois un magnifique spectacle et une leçon de tolérance pour les peuples dits civilisés.

Dimanche 1er décembre14 h 30« Murundak »2011, 82 minfilm documentaire de Natasha Gadd et Rhys GrahamMurundak, c’est la protestation en musique des Aborigènes. Des musiciens prennent la route avec leurs chansons et les offrent en concert au peuple australien. Elles expriment la tristesse des Aborigènes, leur colère et leur espoir, elles racontent leur résistance à l’oppression, elles exigent les droits de l’homme et la liberté. De l’Opéra de Sydney aux communautés aborigènes du Territoire du Nord, Murundak - qui signifie « vivant » dans la langue Woirurrung - rassemble des chanteurs comme Archie Roach, Bart Willoughby, Ruby Hunter, Dan Sultan, Shellie Morris, Emma Donovan.

Expositions

« Mémoires Vives. Une Histoire de l’Art Aborigène » du 16 octobre 2013 au 30 mars 2014

Chez les Aborigènes, l’art rituel, au cœur de la vie religieuse et sociale, a réussi à survivre dans de nombreuses régions et les pratiques traditionnelles s’inscrivent toujours dans la création contemporaine.Pour la première fois, 150 œuvres d’artistes aborigènes et non aborigènes, issues d’importantes collections publiques et privées, sont rassemblées en une exposition. Objets traditionnels et œuvres contemporaines mettent en lumière deux forces artistiques indissociables : objets anciens, artefacts, peintures à l’ocre sur écorce, peintures acryliques sur toile, photographies, œuvres vidéos et installations.

Tarif : 5 €, réduit 2,50 €.

Gordon Bennett, Notes to Basquiat. in the future art will not be boring, 1999, Coll. Wereldmuseum Rotterdam

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Visites commentées Tous les dimanches, du 20 octobre 2013 au 30 mars 201415 heures Visites supplémentaires pendant les vacances scolaires : détail sur le site internet du musée, rubrique AgendaPour les groupes et associations, visite sur rendez-vousTél : 05 56 01 51 00 / 04

Conférences18 heuresTarif : 3 €

Mardi 22 octobre« Mémoires vives. Une Histoire de l’Art Aborigène »par Arnaud Morvan, commissaire scientifique de l’exposition.L’exposition du musée d’Aquitaine propose de confronter les sources anciennes de la culture aborigène australienne à ses évolutions artistiques les plus récentes. La conférence présente la démarche transversale de l’exposition qui dépasse les oppositions classiques entre anthropologie et histoire de l’art et permet, au-delà des clichés primitivistes, de comprendre le dynamisme d’un art contemporain non occidental. Ce projet est l’un des premiers du genre à avoir été conçu en collaboration étroite avec plusieurs chercheurs et artistes aborigènes australiens.

Mardi 29 octobre« Histoire coloniale et mémoire aborigène en Australie »par Lise Garond, ethnologue à l’EHESS, chercheur, affiliée au Laboratoire d’Anthropologie Sociale.Cette conférence présente un aperçu de l’histoire coloniale australienne. Nous verrons comment cette histoire a été mise à jour, à partir des années 1970, et comment ce réexamen du passé s’est associé aux luttes politiques aborigènes. À partir d’un exemple particulier (l’île de Palm, dans le nord-est du Queensland), nous évoquerons les formes que peut prendre le travail de mémoire aborigène aujourd’hui.

Mardi 12 novembre« Et si l’on pivotait la carte ? Rencontres et échanges entre les Aborigènes du nord de l’Australie et les visiteurs de la mousson, 17e- 21e siècles »par Jessica de Largy Healy, chargée de la recherche, département de la recherche et de l’enseignement, musée du quai Branly, Paris.Si l’on fait tourner à 180° la carte du monde, l’isolement mythique du « top-end » australien, la vaste région formant la pointe septentrionale du continent, apparaît soudainement comme tout à fait relatif. Bordée par trois océans, l’histoire de cette région située à plus de trois mille kilomètres de Sydney a en effet débuté bien avant l’arrivée des colons britanniques en 1788. Les Aborigènes du nord de l’Australie entretenaient depuis un siècle déjà des relations commerciales avec des pêcheurs venus de Port Makassar, dans l’actuelle province indonésienne de Sulawesi, véritable plaque tournante du commerce du Sud-Est asiatique. La conférence apportera un éclairage sur les échanges interculturels auxquels ces rencontres historiques donnèrent lieu et sur les façons dont cette histoire commune est célébrée aujourd’hui à travers l’art contemporain.

Mardi 26 novembre« L’Aborigène australien : effroyable sauvage ? Sa représentation dans les atlas des voyages français de la fin du 18e siècle au milieu du 19e siècle »par Claude Stefani, conservateur des musées municipaux de Rochefort.Les expéditions d’exploration du Pacifique menées par les Français, entre le « voyage à la recherche de la Pérouse » de Bruni d’Entrecasteaux (1791-1794) et le « voyage au Pôle Sud et en Océanie » de Dumont d’Urville (1837-1840), fournissent une masse de renseignements considérable sur les populations rencontrées. Parmi celles-ci, les naturels de la Nouvelle-Hollande ont marqué très particulièrement les esprits des voyageurs à cause de leurs caractéristiques anthropologiques et d’un mode de vie qui leur sont apparus comme radicalement opposés à ceux de l’homme occidental et de sa culture. Cette altérité absolue relatée dans les récits de ces voyages a aussi donné lieu à un remarquable corpus de représentations,

qui loin d’être uniforme, laisse entrevoir les interrogations multiples auxquelles ont donné lieu ces « véritables hommes antipodiques ».

Bouclier aborigène, 19e siècle, coll. musée d’Aquitaine, photo L. Gauthier, mairie de Bx

ProjectionSéance proposée en partenariat avec le festival de cinéma Rochefort Pacifique

Dimanche 17 novembre14 h 30entrée libre

« Blackboys »de Dominique Masson et Laurence Fosse, 2005, 30 min, vo sous-titréeIls s’appellent « the Art Gang », ils sont jeunes, aborigènes, ils peignent. Ils vivent à Lockhart River, dans l’extrême nord du Queensland en Australie.Une jeune femme blanche de Brisbane, Rosie, encadre pour un temps l’aventure. Des anciens viennent raconter leur Histoire, les Chemins du Rêve, les mythes fondateurs de leurs peuples, leur généalogie compliquée.Dans ce microcosme loin de tout, ils sont pourtant au cœur des questions qui agitent leur pays tout entier, partout où Blancs et Noirs, cernés par les catastrophes du passé, n’ont pas d’autre choix que de tenter, malhabiles, de s’inventer au présent une possibilité d’être eux-mêmes et d’être ensemble, et de l’exprimer, comme ici avec la peinture, dans une hypothétique et toujours singulière tentative de « réconciliation ».

« Ochre and Ink »de James Bradley, 2011, 27 min, vo sous-titréeL’aventure fascinante d’un artiste sino-australien Zhou Xiaoping, âgé de 23 ans, et de sa collaboration parfois controversée avec des artistes aborigènes à Arnhem Land, dont l’aboutissement sera une exposition extraordinaire à Pékin.

« With a French Accent. La lithographie aux États-Unis, 1820-1860 » du 7 septembre au 10 novembre 2013à l’Espace Goupil, musée d’Aquitaine

À travers une cinquantaine d’estampes américaines et françaises cette exposition, réalisée par l’American Antiquarian Society de Worcester, dans le Massachusetts, traite des racines de la lithographie américaine avant 1860 et explore les échanges techniques, stylistiques et artistiques entre les États-Unis et la France.

Ancienne faculté des Sciences et des Lettres. Photographie de A.Terpereau. Coll. musée d’Aquitaine