GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

PROJET D’EXTENSION ET DE MODERNIZATION DU RESEAU TELEPHONIQUE DE BANGUI

Rapport d’évaluation de la performance de projet (REPP)

DEPARTEMENT DE L’EVALUATION DES OPERATIONS (OPEV)

8 août 1990

TÀBLE DES MATTNRN.q

Pagre

A. MEMORÀNDI'M D'ÀttDIT DE PERFORMANçE DE PROJET

PRETÀCE 1

I . EXEMEN DES PRTNCTPALES CONCLUSTONS DU RÀP..

II. EOTôIENTAIRES FOR!{ULES PAR LE RÀPP 4

IIT. PRINCIPALES LEcoNs ET RECoMMANDÀTIoNS 6

B. RÀppoht o,AcHEvgltswr oE pnoJET (ci-Joinr)

Ce rapport a éÈé rédigé par Mr. V. VALAYDON - Economiste principal-,OPEV

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BÀPPORÎ ABREGE D'EVALUATION RETROSPECTIVE DU PRO.JETD'EXÎTNSION ET DE MODERNISATTON DU RESEAU TELEPHONIOUE DE BANGUT

EN REPUBLIOUE CENTRATRICAINE

(Prêr BAD/CSlRC A/ TL / 8 t / OOgl

PREFACE

1: L€ présent rapport d.'évaluation rétrospective porte eur le projetdtextension et de modernisation du réseau téléphonique de Bangrui en népuÈIiqueCentrafrLcaine (RCA) pour lequel la Banque Àfricaine de Développement. aaccordé un prêt d 'un montant de 1010 mi l l ions dtUC en décembre 1981. Le pro jets 'est achewé en mars 1987 et un rapport dtachèvement de pro jet ava{È étepréparé par le Département . In fxastructure et Industr ie (WISI) en Févr ier L988.

2. I l n 'avai t pas été jugé nécessai re d 'ef fectuer une miss ion depost-évaluation dans Ia mesure où le RÀP était un docunent complet couvrantÈous les asP€ets i rnpor tants du pro jet . I l a ét ,é donc est imé qu'un rapportabrégé dtéwaluat ion rét rospect iwe du pro jet éta i t suf f isant . Ce mémorandumabrégé sur 1 'évaluat ion rét rospect ive du pro jet ne reprend gue tes pr inc ipalesconclusions du R.AP et fait ressortir ses enseignements et recommandationscIés. En outre, i l met en exergue un cer ta in nombre de quest ions quipermettraient éventuellement une meilJ-eure compréhension des expériencesaequises dans l -e eadre de ce pro jet .

3. Le RÀPP abrégé, contenant 1e Mémorandum abrégé dtévaluat ionrétrospective du projet (MERP) et Ie RAP, a été envoyé à tous les départementsopérat ionnels de la Banque a ins i qu 'à I 'emprunteur pour corunenta i res- Cesconunental-rçs ont été pris en compte dans Ia présente version définit ive duRÀPP.

.:-..-tr

1. EXÀI.IEN DES PRINCTPÀLES CONCLUSIONS DU RAP

1.1. Le réseau té léphonique de Bangui a connu pendant p lus ieurs annéeg degér ieuses d i f f icu l tés qui ot r t provoqué une dégradàt ion maiquée de la quat i tédes serv ices fourn is aux abonnês. CeÈte s i tuat ion éta i t due à la vétusté dumatér le l qul avaLt causé des dérangements souvent pro longés, à I ' insuf f isancedcs moyens de, f inancement , à la fa ib lesse des méthodes de p lani f icat , ion et degest ionr et à l t inexis tence dtétats compt.ables. Pour éwi ter l te f fondrementtote l du système, Ie Gouvernement centraf r ica in a in t rodui t en décembre 1981u19 - requêt .e auprès de Ia Banque en vue de l ,obtent ion d 'un prêt de 10,0mi l l ions dtue pour le f inancement de 1a modernisat ion et de l textension duréseau té léphoniquê actuel de la v i l le de Bangui . Le pro jet v ise à amél iorer àla fo l -s Ia qual l . té et lTaccessib i l i té du serv ice té léphonique aux usagers.Ltorgane d 'exécut lon du pro jet éta i t I to f f ice centraf i ica in des postes etTélécornnun: lcat ions (OCPT) , soeiété publ ique chargrée dt assurer tous lesservLces de té léconrnunieat ions nat ionaux et in ternat ionaux-

1 . 2 . tes prineipales composantes du projet éÈaient Les suivantes :

a ) r ' amé l i o ra t i on eÈ r ' ex tens ion du réseau de 5000 à 2000 J - i g rnes ;

b) la réal isat ion d 'un nouveau réseau local de 11 000 l iqnes detransport et L2 000 l ignes de d is t r ibut ion , -

Ia construction de 4 bâtiments (à usage de bureaux, de rnagrasinset de logement) i e t de c lôture du camp des P.T.T. de takouanga;

c )

1 . 3 .

d, la format ion du personnel en cours dtemplo i à l textér ieur etprestat ions d ' ingénieurs-consei ls pour Ia superv is ion destravaux de construcÈion et d ' insta l la t ion.

Sur le plan technigue' la mise en oeuvre avait été satisfaisante et 1eprojet s téta i t achevé dans de t rès bonnes condi t ions en mars 198? malgré avecun re ta rd de 13 mo is (RÀP 3 .4 .1 . ) . Ce re ta rd é ta i t essen t i e l l emen t d t à l apénur ie de ressources en monnaie locale qui ntavai t cependant entra iné aucundépassement de cott étant donné que 1a plupart des dépenses ont été faites enFF et $ fU. Leg économies réal isées d.e Ia dépréciat ion du FF v is-à-v is de J. 'UCpendant I 'exécution du projet ont été pratiquement absorbées par laréévaluat ion du dol lar par rapport à I 'UC. L 'acguis i t ion des équipemànts etIeur insta l la t ion stéta ient fa i tes conformément aux spéci f icat ions teehniquesf ixées et se lon les procédures de la Banque. La pénur ie de ressources enmonnaie loca1e de ItemPrunteur avait été Ie seuJ- problème rencontré pendant lamise en oeuvre du projeÈ. I1 résultait des problèmes bud.gétaires Sui avaientnécessi té le recourg à d 'autres organismes de f inancement f à sawoi f , Ia BDEAC(1) €t Ia CCCE (2 ' , Pour des prêts supplément ,a i res. Except ion fa i te de cela,Ies object i fs du pro jet ont ét .é réal isés permettanÈ ains i I 'améI ioraÈion duréseau téIéphonique grâce à I ' insta l la t ion d 'un tout nouveau réseau et àI taccessib i l i té du té léphone à un p lus grand nombre d 'abonnés, p lus de 4 OO0€n 1987 con t r€ 2 662 en 1985 . Les l i gnes t . é l éphon iques on t passé de 2 .OOO à7.000 chi f f res qui dépassent largrement Ia préwis ion f ixée à 5. O0O l ignes. Lacapac i t . é du réseau p r ima i re a é té po r tée de 6 .500 pa i res p révues à 11 .500paires de câbles et , ce l le du réseau secondaire ( raccordement) de 8.000 pai resprévues à 12.000 pai res. La format ion d ispensée au personnel dans fe cadre du

- z -

projet a permis dtamél iorer sa capaci tê en mat ière dtexplo i tat ion et dema in tenance des équ ipemen ts . l ou te fo i s , l e pe rsonne l n /es t pas su f f i sanunen tmot ivé. Cela éta i t en par t ie dû au bas n iveau des sal -a i res gui , en termesrée l s , ne cessa ien t de dég r i ngo le r . . Ce p rob lème es t agg rawé pa r I ' absenced'une st ructure inei tat j -ve pour récompenser les mei l leurs.

1 .4 . La s i t ua t i on f i r r anc ie .e de 1a DGT (D i ree t i on Généra le desTé1écorununicat ions) présentée dans I 'analyse du RÀP sur les états f inanciersIa i ssa i t vo i r des résu l t a t s va r i ab les avec des dé f i c i t s en 1982 e t 1986 e t des

béné f i ces ne ts de 11 t e t 7 t8 * en 1984 e t 1985 respecÈ ivemen t . Les rece t tesdt explo i ta t ion ont été largrement at ténuées par Ie fa ib l -e recouvrement desf a c t u r e s é m i s e s . A u 3 1 D é c e m b r e 1 9 8 6 , I e s c r é a n c e s s u r I ' E t a t s ' é l e v a i e n t à' 174

m i l l i ons de F .CFA en dép i t de l t i ns ta l l a t i on d ' un se rv i ce cen t ra l e t decer ta ineg mesures pr ises par l -a DGT pour amél iorer 1a facturat ion et Ierecouvrement . On s 'at tend cependant à une amél iorat ion de la s i tuat ionf l -nancière g lobale de la DGT grâce essent ie l lement au t raf ic Aénéré par lenouveau réseau téIéphonique et à l taccord s igné par I 'Etat pour le règlementde ses arr iérés de det te. Le taux de rentabi l - i té f inancière du pro jet aprèsson achèvement éta i t . de 24t8* conÈre 1-3t4* à 1 'évaluat ion. Cet accro issements 'expl iquai t par la réduct ion de 20e6 des cot ts d ' invesÈissement du pro jet etpar le fa i t gue la taxat ion de base des appels téIéphoniques gui avai t , é téf i xée à 70 f c fa à I ' éva lua t i on en 1981 a é té re . l - evée à 100 F .CFA en 1983 .

1.5. Les per formances de toutes les autres par t ies, à savoi r , l temprunteur ,la Banque, les consul tants, les entrepreneurg eÈ 1es fourn isseurs avaient étéjugées sat is fa isantes. Les condi t ions du prêt ont été rempl ies à temps ParI t emprunteur et les engagements fa i ts par les entrepreneurs et 1esfournisseurs oot été honorés conformément aux eontrats. La Banque n 'a ef fectuêqu tune m iss ion de supe rv i s i on en j u i n 1986 . Ce t te seu le m iss ion su f f i sa i t (RAP3 .10 ) en ra i son de l t e f f i cac i t é , de l t e f f i c i ence e t de l a capac i t é de su i v i del - t un i t é d texécu t i on du p ro je t .

1.6. LTOCPT nta connu sur fe p lan jur id igue et inst i tu t ionnel , aucuneéwolut ion depuis sa créat ion en 1969 (RÀP Chapi t re v) . Outre 1a mise en p lacedt un gerv ice conunun de facturat ion et de recouvrement des serv iceg téIéphonesen novembre 1983, i I n ty a eu sur Ie p lan inst i tu t ionnel , aucun changrementmajeur au courg de la mise en oeuvre du pro jet . Tout en ayant chacune sonserv ice de gest ion et sa comptabi l i té f inancière, Ia Direct ion Générale desTélécormnunicàt ions (DeT) et Ia SOCATI (Société Centraf r ica ine desTé1éconununicat ions Int .ernat ionales) cont inuent d 'explo i ter conjo inLemenÈ lesserwices des téfécorwnunicat ions du pays. La DGT est ehargée de Ia facturat ionet du recouvrement des f ra is de communicat ions nat ionales eÈ internat ionales-Les f ra is de téIécommunicat ions in ternat ionales sont par tagés entre fa SOCATI(55* ) e t l a DGT (4S t ) . La SOCÀTI gè re gue ses cab ines té léphon iques , I e t é Iex

et le té légraphe internat ionaux.

L .7 . Dans 1 'ensemb le , I e p ro je t a é té sa t i s fa i san t e t l es ob jec t i f s w i sésont été at te ints . I l s t in tègre b ien dans Ie p lan d i recteur desté léconmrunicat ions du pays 1985-2005, cof i t rne soul ig 'né au paragraphe L.4-3. duRÀP.

1 .8 . Le p ro je t n ra eu aucune i nc idence né fas te su r l ' enw i ronnemen t ou su rla santé dè fâ poputat ion. Un mei l leur serv ice de ÈéIécommunicat ion Permetd, améI iorer le lystème de prestat ions de soins de sanÈé régul iers oud, urgrence. Une p lus grande ut i l isat ion des serv ices de té lécommunicat ionsp"t*ét une mei t làure explo i tat ion du réseau des t ransports et une économie detemps ; une réduction de cott, de J-a consonrnation en énergie et uneatténuation de la pollution de If environnement -

I I .

2 . L .

- 3 -

COMMENTAIRES TORMUI,ES DANS LE RÀPP

a) on a obse rvê dans 1e IRAP (Pa ra . 5 .7 .1 . ) ' que l es ra t i os desprof i ts et per tes ntont pas été calculés et comment.és, tandisque ceux du b i lan ont été cafcul -és (RÀP para. 5.8) mais sansaucune expl icat ion sur leur importance et leurs impl icat ions.I 1 s tawère pa r conséquen t nécessa i re d tapp ro fond i r 1 ' ana l ysef inancière du pro jet et de produire quelques indicateurs' cho i s i s su r sa ren tab i l i t é e t son e f f i cac i t é opé ra t i onne l l eaf in de mieux suivre la per formance opérat ionnel l -e etf inancière de La DGT, te tableau suiwant fa i t un résumé dequelques indicateurs c lés t i rés du Compte de prof i ts et Per teset du Bi lan annexés au RAP.

{,'E6;

t:

L982

- 4 9 80 , 4 50 , 6 00 , l _ 4

8 61 5

1 9 8 3

- 5 r 50 , 5 0O , 9 90 , 0 3

5 65 2

1 9 8 4

1 10 , 6 11 ? q

ô ^ ?

4 24 7

1 0 n q 1 O A Â

Coeff ic ient net dtexplo i tat ion ( t )Comptes c l i en t s , / ch i f f r es d / a f f a i r esRat.io de l iquidité généraleDet tes à cour t terme, /achatsFrais du personnel / to ta l recet tesFrais du personnet / tota l dépenses

( t )( 8 )

7 r 8 - 1 , 40 , 6 9 0 , 8 61 1 5 0 1 , 5 70 . 0 3 Q , 2

3 9 4 44 2 4 0 , 6

1 .2 .

* ( p r é w i s i o n s ) '

Bangue de Développement Economique de l tAfr igue Centrale-Ca isse Cent ra le de Coopéra t ion Economique.

2 . 2 .

- 4 -

Conrme on peut le eonstater dt après le tableau, Ie a a a f f i a i a n f

ne t d ' exp lo5 - ta t i on néga t i f - 498 t en 1982 (d t à l a p rov i s i on excep t i onne l l efa i te pour Ie remplacement de I 'act i f ) a été considérablement rédui t à -5,5te n 1 9 8 3 s u i v i d / u n b é n é f i c e n e t p o s i t i f d e 1 1 8 e t 7 , B Z e n 1 9 8 4 e t 1 9 8 5respec t i vemenL . Su r l a base des ch i f f r es p rév i s i onne l s pou r 1986 , ] aren tab i l i t é de l - a DGT a ba i ssé à - ' 7

, 4 * en ra i son d .e I a ba i sse des rece t tes ,la t rès for te dépréciat ion et le montant . é1evé des f ra is du personnel . Lera t i o comp tes c l i en t s e t ch i f f r es d ta f f a i r es é ta i t t r ès é levé ( I a no rme pou rl es au t reg Pays é t . an t de 0 t25 pou r de te l s se rv i ces ) , r é f l é tan t a ins i 1efa ib le t aux de recouv remen t de 468 (RAP pa ra . 5 .5 .3 . ) e t i nd iquan t que 54 t descréances n 'aval"ent pas été recouvrées à temps. Un exemple f rappant de cephénomène éta i t que ]e montant des ef fets à recevoi r s 'é Ievâi t à 1,24mi l l iards de F.CFA en 1986 tandis que le tota l des recet tes pour l -a même annéeaval- t é t ,é de Lr3 mi l l iards de F.FCA. Si I 'on n 'amél iore pas le système derecouvrement des eréances, eela pourra i t entra iner des problèmes de l iqu id i téêt , empêcher la société de fa i re à face à ses obl igat ions. Le raLio del i qu id i t é géné ra le s ' es t amé l i o ré de L984 à 1986 ma is l e b i l an p résen t .é enannexe L2 ne ref lé ta i t pas Ia répar t i t ion déta i l lée de l 'act i f c i rcu lant etdes det tee à cour t , terme pour permett re une étude p lus approfondie.

2 . 3 . 11 egÈ reconnu que le serv ice des ÈéIéconununicat ions est doté dt unpersonnel pIéthor ique et des ef for ts ont été fa i ts pour J-e rédui re de 300agenÈs en 1982 à 150 en 1987 , (RAP pa rag raphe 5 .3 .2 . ) e t ce l -a se vo iÈ dans Ierat l -o des dépenses en personnel et des recet tes qui a baj -ssé de B6t en l -982 à44* en 1985 . Tou te fo i s , au l i eu de I ' ob jec t i f de 70 ag ren ts pou r 1 000 l i gnes3a / f i xé pou r I ' i nd i ce de p roduc t i v i t é de 1a DGT, ce l l e - c i emp lo ie j usqu 'à L60agents pour 1 000 l ignes, ind iquant a ins i un suref fect i f de 1-28t qui pèseIourdement sur Les ressources de l -a société. Par a i l leurs, les chargressalar ia les en pourcentagre du tota l - des dépenses s 'é lèvent jusqutà 45t .

2 . 4 . Le ratio dtendettement tel qutéwal-ué dans le RÀP, Ànnexe 12 montreque celu i -c i a été négat i f de 1982 à 1986 et que Ia DGT est une société âvecrat io d 'endet tement é levé et de l -ourdes charges f inancières qui af fectentnéqat iwement sa rentabi t i té .

2 . 5 . L'évaluat ion g lobale de Ia per formance f inancière et . opérat ionnel lede la DGT mont re gue la soc ié té do i t tou t fa i re pour accro i t re ga ren tab i l i té 'générer p lus de rece t tes g râce à une réduc t ion des charges d 'exp lo i ta t ion , enpar t i cu l ie r les f ra is du personne l , amél io rer son cash f low par Ia mise enp lace d 'un mei l leur sys tème de recouvrement des de t tes e t rédu i re son ra t iod tendet tement en le ma in tenant à un n iveau acceptab le . La subvent ion de 105mi l l ions de F .CF 'A accordée par I 'E ta t en 1983 (RÀP Annexe 13 Cornptes depro f i t s e t per tes) n ta pas é té renouve lée les années su ivantes e t aucuneexp l ica t ion n 'a é té fourn ie à ce su je t 3b / . L ' incapac i té du g fouvernement aassurer ce t te subvent ion annue l le a des imp l ica t ions préc ises pour Iadurabi l i té du projet corf ine Ie mortrent clairement ses faibJ-es indicateursf i n a n c i e r s p r é e e n t é s d a n g l e t a b l e a u c i - d e s s u s .

2 . 6 . S e u l s l e s c h i f f r e s p r é v i s o n n e l s p o u r L 9 8 6 é t a i e n t d i s p o n - i b l e s P o u rI 'ana lyse f inanc iè re au moment de la réa l i sa t ion du RÀP en févr ie r 1 "986.L ,absence des données mise à jour a rendu d i f f i c i le l ' éva lua t ion de Iaper fo rmance f inanc iè re . Lea é ta ts f inanc ie rs vér i f iés avec des no tes

déta i l lées a f fé ren teg au compte sont par conséquent néceasa i res pour une é tude

appro fond ie e t une éva lua t ion adéquate de la per fo rmance f inanc iè re de la DGT.

3a/ Ce rat io a été amél ioré ; i I est actuel lement passé de 160ag ren ts à 128 agen ts pa r 1000 l i gnes so i t enco re un su re f f ec t i fd e 8 3 t .

3b/ Voi r Ànnexe I re. la t ive aux eommentai res de l temprunteur à ce

s u j e t .

2 . 1 .

- 5 -

Le taux de rent .abi l i t .é économique du pro jeÈ nt awai t é té calculé n i àl tévaluat ion n i dane 1e RÀP. Bien que selon ÈouÈe probabi l i tér ce taux eerai tposi t i f en ra ison du taux é levé de la rentabi l i t .é f inancière 2418*, i l aura i tété bon de calculer Ie taux de. rent ,abj - l - i té économique de ce pro jetd ' in f rast ructure de base, eompte tenu de Ia s i tuat ion de Pays enclavé de laRCA dont l téconomie se t rouve sér ieusement coupée de l 'extér ieur par desproblèmes de téféconununications. La Banque devrait demander à I 'emprunteur deréunir et de fourn i r des données socio-économiques sur ]es avantages du pro jet .

2.8. Enf in, i l semble que la pr inc ipale fa ibfesse inst i tu t ionnnef leident i f iée dans la s t ruct .ure organisat ionnel le de la DGT soi t la su ivante :a lors gu '5-1 éta i t souhai t ,able pour des ra j -sons de gest ion, de sépare,r - . Iesserwiceâ des postes et té técorwnunicat ions (Décret min is tér ie l 82/130 eL 82/L31'de 1982), i I n ty avai t par cont , re aucune ra ison que Ia SOCATI et la DGT soientséparées et adminis t rées par deux consei ls d 'adminis t rat ion d is t incts- Lafus ion de ces deux serv ices en une société adminis t rée par un seul consei ld 'adminis t rat ion permett ra sans aucun doute dtaméI iorer Ia grest . ion et Lecontrô le f inancie is de J.a DGT ains i que Ia rentabi l i té générale des serv icesdes télécormnunications 4,/.

I I I . PRTNCIPAIES LECONS ET RECOMIIANDÀTIONS

3 .1 . Les p r i nc ipa les l eçons t i r ées de l t exécu t i on de ce p ro je t son t l essuivantes :

a) le recouvrement opportun des ef fets à recevoi r grrâce à unefacturat ion ef f icace et I 'adopt ion dt une pol i t ique dedéconnexion est nécessai re pour améi . iorer 1e n iveau del iquid i t .é de J-a société, son rat io d 'endet tement et sarentabi l i tê .

b) Ia pénur ie de ressources en monnaie locale entra ine desretards dtexécut ion dts aux d i f f icu l tés qutont les emprunÈeursà t rouver dt autres sources de cof inancement .

c) la formation du personnel aans une motivation appropriéedécourage celu i -c i e t af fecte Ie rendement et I t e f f ic ience,gur tout dans un serv ice publ ic .

d, pour des serwices pubJ- ics, outre 1e taux de rentabi l i téf inancière, Ie taux in terne de rentabi l i té économique devra i têt re calculé pour permett re une évaluat ion de la contr ibut iondu pro jet , à 1 'économie.

Recorwnandations

3.2. A la lumière de ce qui précède, i I est important de soul igner lesprincipales reconflrandations suivantes :

a) i l faudrait pendant leg négociations de prêts convenir avecI 'emprunteur d 'un système acceptable de facturat ion et degé]ect ion dt ind icateurs de per formance. Ces indicateursdevrOnt êt re r igroureusement respectés Par I t emprunteur eteuiv is par la Banque pendant 1a pér iode du pro jet .

b) i l faudrai t ine i ter Ie gouvernement à l iqu ider ses arr iérés etautor iser la DGT à prendre les mesures appropr iées en vue desuspendre les l igrnes pour des arr iérés de pJ.us de 3 mois.

Cette proposition a déjà étéI temprunteur (vo i r Annexe L)

4 . pr ise considérat ion

c )

d)

e )

f )

- 6 -

Pour év i ter des retards dt exécut ion, la Banque devrastasgurerr âu moment de l , évaluat ion du pro jeÈr gu€I t Emprunteur pourra dégager des ressources f inancières enmonnaie local -e suf f isante pour couvr i r aa contr ibut ion à taréa l i sa t i on du p ro je t , .

en vue d 'amél iorer I 'e f f icac i té opérat ionnel le et J-erendement, i I ne suf f i t pas seulement de former Ie personnet àtous les n iveaux, i I faudra également Les moLiver en met tanten p lace des p lans d ' i nc i t a t i on app rop r i és e t r éa l i sab les t e l sque la rév is ion régul ière des sala i res et avant .ages dupersonnel ou des p lans de grat i f icat ion basés sur le rendementet leur donner Ie matér ie l - de maintenance nécessai re.

pour Ies pro jets d 'équipements col lect i fs , la Bangue devra i tca lculer à l -a fo is les taux in ternes de rentabi f i té f inancièreet éeonomique gui const i tuent les indicateurs de per formanceclés permettânt dtévaluer les avantages socio-éconorniques etf i nanc ie rs des p ro je t s .

pour tout autre projet de télécomrnunications futur enRépubl ique Centraf r ica ine, 1a Banque dewra s 'assurer , dès l -estade de préparat ion du pro jet , gue 1 'emprunteur a pr is toutesles d isposi t ions nécessai res pour Ia fus ion de la SOCATI et de1a DGT en une seule société adminis t rée par un consei ld 'adminis t rat ion Èel- que recommandés par une récente étude etapprouvée par le Gouvernement.

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BANQUE AFRTCAINE DE DEVELOPPEMENT

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DE PRO\TET

PRO.JET D' EXTENSION ET DE MODERNISATION

DU RESEAU TEI,EPHONTOUE DE BÀNGU-L

EN REPUBLIOUE CENTRÀFRICAINE

DEPÀRTEMENT INTRASTRUCTURE ET INDUSTRIE II F ' E V R I E R i 9 8 8

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MONNAIE, SIGLES ET ÀBREVIATIONS

Egui-valences monéta i res

t " / A L ' éva . Iua t i on ( sep tembre 1981 )

1 u C - 1 ' 1 5 0 6 0 $1 U C 3 2 8 , 9 2 8 F . C F À

2"/ Àu moment du RAP (janvier 1988)

1 U C - 1 ' 4 l - 8 6 6 $1 U C = 3 7 8 , 7 8 2 F . C F A

Sigrles et abréviations

ACTEL : Àgence eorunerciale des télécorwnunicationsBAD : Banque africaine de développementBCTR : Bureau central de téIégraphie et radioBDEÀg : Banque de développement des Et.ats de ltAfrique eentrale :

CCCE : Caisge centraLe de coopération économiqueCCL : Centre de construction deg lignesCfA : Coûfiiunauté financière africaineCFRT : Centre de facturation et de recouvrement des téIéconrnunicationge l f : Cos t I ngu rance F re t ( co t t ' Assu rance ' F re t )CPE : Centre pr inc ipal d 'explo i ta t ionDcP : Di rect ion générale des postesDGT : Di rect ion générale des té léconrnunicat ionsE : Er lang (uni té de mesure dt in tensiÈé de t raf ic)fÀD : fonds africain de développementfCR : trrance câbles et radiofR : factures et recouvrementfTA : Fichiers techniques d'abonnement,GTE : General Telecomunikazioni Electronichm : Honuneg-moisMERT : Modernisation et extenaion du réseau téléphonigue de la vil le de

BanguiOCpT : Office centrafricain des postes et téléconununicationsONf1lOP : Office natioDal interprofessionnel pour Ia formation du personnelPIB : Produit intérieur brutPNUD : Progranune des Nations Unies pour le développementRÀP : Rapport d'achèvement de projetRCA : République centrafricaiteSOCATI : Société centrafricaine des téléconununications internationalesSOCCOBA : Société de construction des bâtimentsSPÀRT : Serv ice provisoi re d 'ass is tance au réseau té léphonigueTRI : Taux de rentabil ité interneUE - Unité de compte BADUIT : Union internaÈionale dee télécormnunicationsUPU : Union posta le universel le$ ' Dol lar USSRT : Service régional des télécorununications

Exercice comptable et budgétaireler janwier - 31 décembre

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1 .

2 .

INTRODUCÎION1.1 RôIe du GrouPe de Ia BanqueL.2 Si tuat ion géographique et économique du pays

1.3 Secteur des té léconununicat ions1 . 4 L ' o b j e c t i f à 1 ' é v a l u a t i o n1 .5 Données de base1. 6 Source dt in format ion

DESCRIPTION DU PRO.'ET2.L Descr ipt ion général -e du pro je t

2 .2 P r i nc ipa les comPosan tes

3. MISE EN OEIIVRE ET COUT DU PRO,JET 14

3.1 Cota i - t ions préalables au premier décaissement L4

3 .2 Acgu i s i t i on des b iens e t se rv i cea 15

3.3 r* rodi r icat ions ma jeures aPportées 16

3 .4 Ca lend r i e r d ' exééu t i on 16

3 .5 Organ i sa t i on e t ges t i on du p ro je t 17

3 . 6 c o d t a u P r o j e t -

1 8

3.7 Calendr ièr àes dépenses par source de f inancement 3 l -

3.8 Celendr ier des dépenses par comPosantes 22

3 .9 P res ta t i ons des i n te rvenan ts 24

3.10 Superwis ion du Groupe de la Banque3,11 Le resPect par I 'emprunteur de ses engragements 29

3.12 Rembo.t ise*et t t du Prèt 29

ÎÀBLE DES MATIERES

EXÀMEN TINANCIER4.t Taux de rentabi l i té in terne4.2 Engagements f inanciers et leur respect

RESULÎATS ET EVOLUTTON DU LOCPT5 .1 S ta tu t j u r i d i que e t ob jec t i f5 .2 Organ i sa t i on e t ges t i on5.3 Personnel et format ion5.4 Comptabi l i té et wér i f icat ion des comptes5.5 Facturat ion et recouvrement5 .6 l a r i f i ca t i on5 .7 Ana l yse de I ' exP lo i t a t i on5.8 Analyse des b i lans

EVALUATION EEONOMIOUE

CONCLUSIONS7.L Réa l i sa t i on des ob jec t i f s du p ro je t1.2 Enseigmements t i rés du Projet

Pagres

2 92 93 0

3 03 03 03 43 53 63 73 94 0

4 0

4 L4 L4 L

f. BÀTOLÀ, Ingénieur desà ta sui te de la mission

L113I9

1 1

1 11 1L 2

4 .

5 .

6 .

1 .

Le présent rapport a été rédigé par t'[vl'té léconmtunicat ione et D. CHOKKIT Economiste,e f f ec tuée à Bangu i en j anv ie r 1988 .

n,!:'.4

ANNEXE

LIj'-!IE-lES ANNEXES

1 Carte de la République centrafricaine2. Schéma synopt ique du réseau de t ransport de Bangui3 . Àcqu i s i t i on des b iens e t se rv i ces4. Tabfeau des d i f férents marchés5 . L i s tes des b iens e t se rv i ces (évo lu t i on )6. Déta i ls des décaiasements Par composante'1. Cafendr ier graphique des t rawaux (à 1 'évaluat ion)8. Calendr ie. gtapnique de réal isat ion des t ravaux (à I texécut ion)9. Orgranigranune de I 'OCPT (à 1 'évaluaLion)10. Rctuel organigramnre du Min isÈère des postes eÈ téféconununicat ions11.. Nouvel organigrranrne de Ia DGTL2. Tableau récapi tu lat i f des b i lans de la DGT13. Tableau récapi tu lat i f des comPtes d 'e:cPl-o i t .a t ion de la DGT14 . Ca l cu l du TR I

1

1. INTRODUCTION

1.0.1 Le secteur des té léconmunieat ions de Ia Républ ique eentraf r ica lne â

reneontré pendant p lus ieurs années des sér ieuses d j - f f icu l tés qui onÈ provoqué

une dégradation marquée et prolongée de la qualité de services due dans unelarge mesure à l t insuf f isance de moyens de f inancement , à ] 'absence dtunebonie p lani f icat ion, à l taugrmentat ion cro issante du nombre de dérangements ' à

la fa i -b lesse des méthodes de gest ion et à I ' inex is tence d 'états comPtablesf i ab les .

1.0.2 C'est donc conscient de toutes ces d i f f icu l tés que Ie GouvernementCentraf r ica in a in t rodui t en 1981- une requête auprès de Ia Banque pour obteni rle f inancement du pro jet de Moclern isat ion et dtExtension du RéseauT é l é p h o n i q u e d e I a v i l l e d e B a n g u i ( P r o j e t M . E . R . T . ) .

1.0.3 Ce pro jet qui s 'esÈ exécuté dans de t rès bonnes condi t ions et quiv ient de stachèwer en mars 1987, a permis de doter l tOf f ice Centraf r ica in desPos tes e t Té . Iécon rnun i ca t i ons (O .C .P .T . ) d tun nouveau . réseau en t i è remen t neu fet a contr ibué à l textension de l tancien centra] en 1ui fourn issant desorganeg manquants.

1 .0 .4 Pou r b ien ce rne r l a s i t ua t i on , l 'O f f i ce Cen t ra f r i ca in des Pos tea e tTé léco r rnun i ca t i ons (O .C .P .T . ) a é labo ré en l - 985 avec Ie concou rs de l tUn ionInternat ionale des TéIécommunicat ions (U. I .T. ) un Plan DirecÈeur deDéveloppement des Télécommunicat ions couvrant 1a pér iode de 1985 à 2005.

1 .0 .5 Ce p ro je t de t é léco rmnun ic ia t i ons (Modern i sa t i on e t Ex tens ion duRéseau féléphonique) que la Banque vient de financer en RépubliqueCentrafricaine constl-tue une partie importante du progranmne développé dans IeP lan D i rec teu r .

1.0.6 Le présent Rapport est la concrét isat ion de I 'Achèvement du Projet deModernisat ion et dtExtension du Réseau Téléphonique de Bangui . 11 reÈrace lesdi f férentes phases d 'exécut ion du Projet et développe sa s i tuat ion réel le .

1.1 Rôle du groupe de la Bangue

1.1.1 ee pro jet , objet de ee Rapport d 'Àchèvement, fuÈ la hui t ièmeinterwention du Groupe de Ia Banque en République Centrafricaine et est lalère in tervent ion dans Ie secteur dee té1écomnunicat ions. À ce jour t

It intervention du Groupe de la Bangue en République Centrafricaine eouvrequatorze (14) pro jets et études pour des montants respect i fs de 15r17 Mi l l ionsdtUC sur les ressources de la Bangue Afr ica ine de Développement (B.A.D.) et70 t357 M i l l i ons d tUCE, su r l es rêssou rces du F .A .D .

L.L.z Sur les guatorze pro jets f inancés par le Groupe de la Banque, hui t(8) , dont 1ê présent pro jet , sont ent ièrement réal isés. Les autres pro jetssont so i t à un stade t règ avancé d 'exécut ion, so i t à eelu i du démarrage.

L.2 Situation géoçrraohique et économigue

L.2. ! La Républ ique Centraf r ica ine est s i tuée dans la par t ie eentra le dueont inent af r iéa in. tnelavée et de re l ie f t rès peu aceidenté, e} Ie s 'étend surune superf ic ie de 623.000 km2 et est l - imi tée à l 'Ouest Par Ia Républ ique duCameroun, au Sud-Ouest par la Républ ique Popula i re du Congo, au Sud Par laRépubl ique du Zai re, à I 'Est par J-a Républ ique du Soudan et au Nord Par IaRépubfique du Tchad. La pluviométrie y varie de l-800 mm en moyenne au Sud à800 run au Nord.

L.2.2 La populat ion de la Républ igue Centraf r ica ine est éva1uée au 31décembre 1984 à 2 ,6 m i l l i ons d ' hab i t an t s don t p rès de 405 000 à Bangu i ,eapi ta le du pays. La densi té qui est de 1 'ordre de 4 habi tants au km2 estI ' Lne des p lus - fa ib les du con t i nen t . Le t aux d ' u rban i sa t i on es t de 3 ,2 \ . Lapopulat ion staccro l t au ry thme moyen annuel de 2r5 t par an ' Sur unepopulat ion act ive de l tordre de Lr2 mi l - l - ion dthabi tants, 65 000 geulemenÈ

exercent un emplo i sa lar ié dont 25 000 au serv ice de I 'Etat .

j

2

L .2 .3 B ien gue d i sposan t d ' un po ten t i e l cons idé rab l -e en ressou rces

nature l les expl6 i tables i 1a Républ ique Centraf r ica ine demeure 1 'un des pays

les moins développés du cont , ine; t . U]1e est c lassée par fes NaLions Unies dans

le groupe des payi les moins avaneés, son revenu par habi tant ne dépassant Pas310 $

- en i gge . L ' économie de l a Répub l i que Cen t ra f r i ca ine rePose

p r i nc ipa lemen t su r I t ag r i cu l t u re qu i con t r i bue au P . I .B ' Pou r env i ron 408 e t

fa i t v ivre près de 80 t de Ia populat ion.

1.2.4 L 'économie centraf r ica ine est eonfrontée à p lus ieurs contra intes dont

Ia contra inte majeure est I ' �enclavement tota l du pays. v is-à-v is de

l ,extér ieur , cet enclavement 3e t radui t par Ia lenteur et le cot t é fevé des

approvis ionnements nécessai res à l 'éconoàie et de 1 'éwacuat ion des produi ts

des t i nés à I r expo r ta t i on . A I ' i n té r i eu r du paYar 1 ' enc lavemen t se man i fes te

par l t iso lement -des

régions les unes par rapport aux autrea ' Ltétendue du pays

et la fa ib le densi té de Ia populat ion rénaent par t icu l ièrement onéreux la

créat ion et I ,entret ien des in f - rast ructurea de base notarnment les routes et

l e s p i s t e s .

1 . 2 . 5 S u r l a p é r i o d e 1 9 8 0 / 1 9 8 5 , I e P . r . B . _ a c r t r d e 1 , 6 t p a r a n ' a l o r s q u e

l a p o p u l a t i o n a a u g ' m e n t é p e n d a n t l a m ê m e p é r i o d e d e 2 , 5 8 p a r â f l r s o i t u np . I .B . pa r t ê te en d im inu t i on de 0 r9 t env i ron pa r an en te rmes rée l s '

L,évolut ion du P.LB. a été for tement per turbée Par 1a gr-ande sécheresse de

1983 gui , a f fectant s imut tanément la product ion agr ico le, 1a product ion

dténergie et Ie n iveau des t ransports , a éntra lné une chute en termes réels de

6 t par rapport à I 'année précédente.

L.2.6 Ltévolut ion des f inances publ iques a const i tué depuis le début des

années i .97 0 urr obstac l -e ma leur à - I ' amél iorat ion de l -a s i tuat ion économique

dans gon ensemble, évolut ion caractér isée Par Ia pers is tanc-e d 'un important

déf ic i t s t ructurèf 'qr r i a at te int un n iweau record de 10,5 mi l l iards de F 'CFA

en 1991 , so i t 516 t du P . I .B . au p r i x du marché . D ' impor tan tes mesu res on t é té

pr ises af in de redresser les f ina i rces publ iques- Au chapi t re des dépenses, des

réduct ions sensib les des ef fect i fs de 1a fonct ion publ igue ont éLê ef fectuées

, . le t ra i tement des employés nta pas augrmenté- depuis 1982' Plus ieurs sociétés

état iques ou para-état iques déf ic i ta i res- ont été d issoutes ou pr ivat isées ' Au

chapi t re des recet tes publ iquesr l€ gouvernement S 'ef force d 'amél iorer le

recouvrement en renforçant ]e système dé percept ion. Les premiers résul tats de

ces act ions < l ,assain issement sont encourageants et le déf ic i t g lobal^a^-pu êt re

ramené de 1015 M i l l i a rds de F .CFA en 1981 a g r t r r : - a rds de F ' cFÀ en 1985 '

L . 2 . 1 L a p é r i o d e 1 9 8 0 - 1 9 8 5 a é t é m a r q u é e P a r u n n e t r e d r e s s e m e n t d e sexportat ions qui ont progressé de 7 r8 I par an. cet te améI iorat ion est

esgcnt ie l lement due à Ia progression des exportat ions du coton en valeur ' En

effet, cette cufture a connu une augrmentatiôn sensible de 1a production et a

€n outre bénéf ic ié dtune amél iorat i tn des cours mondiaux durant la pér iode

conaidérée. cependant , malgré 1e redressement des exportat ions ' l -a balance

contrnerc ia le cont inue à enregist rer des déf ic i ts importants ' . Ces déf ic i ts sont

aggravéo par les montants éIevâs du solde négat i f des serv ices qui a at te int

un n iveau record en 1985 de 32 Mi l l iards de F.CFA ; ces serv ices sont

egsent ie l lement l iés aux t ransports . compte tenu de 1 'enclavement du pays ' les

frais dt expédition sont extrêÀement Ioùrds, représentant en moyenne 40 t de

Ia va leu r I t .O .B . des marchand i ses . La ba lance cou ran te es t Pa r a i l l eu rs

caractér iSee par f importance des Lransfer ts publ ics qui at te ig 'nent en moyenne

annuel lement 26r7 MLLI iards de F.cFA maiS dont la progression est re lat ivemenl

fa ib le pour comPenser I tévolut ion négat ive des autres postes ' Les apports nets

de capi taux sont posi t i fs ; les -apiÉan* à long terme àu secteur pr ivé ont été

modestes tandis que ceux du secte; r publ ic ont aug' rnenté. à- -un ry thme soutenu'

Les t i rages accrus gur emprunts èxtér ieurs, éssent ie l lement auprès des

organismeJ mul t i la téraux, expl iquent cet te cro issance '

3

t .2 .8 La po l i t i que d 'ende t temenÈ de I 'E ta t du ran t l es années 1970 aentra iné au début des années 1980 de graves d i f f icu l tés pour assurer leserv ice de Ia det t .e . Ltencours tota l de la det te décaiseée et non remboursée,gu i é ta i t de 190 ,4 M i l l i ons de do l l a r s EU en 1981 , es t es t imé à 308 '5 M i l l i onsde do l l a r s à l - a f i n de I ' année 1985 . Le se rv i ce de Ia de t te , gu i é ta i t de 4 r3M i l l i ons de do l l a r s EU en 1981 a a t t e i n t 28 ,2 M i f l i ons de do l l a r s en 1985 ,so i t une p rog ress ion de 2 t6 e6 à 19 ,1 I des expo r ta t i ons des b iens e t se rv . i ces .Cet te s i tuat ion a condui t à une annulat ion des arr iérés de paiement lesquelsont fa i t I 'ob jet de négociat ions dans le cadre du c lub de Par is . Une par t iedes arr iérés a été annulée (par l -a France et la Républ ique Fédéraled'AJ-lemagne principalement) et une auÈre partie a été réarnénagée : 15 I desarr iérés devia ient êt re payés en 1985 et 1e solde rééchelonné sur les 5 annéessu iwan tes .

I

i

i

1 . 3 . 1

1.3 Secteur des téféconilrunications

Si tuat ion à l 'évaluaÈion

La Républ ique Centraf r ia ine d ispose dtun réseau té1éphonigue assezétendu mais dont , la caractér is t ique essent ie l le éta i t d t êt re vétuste.Lt amél iorat ion st en est fa i t sent i r avec p lus dt urgence et de qrosinwest issemenÈs e 'avéraient nécessaj - res. Cet te s i tuat ion stexpl iquai t dans unelarge mesure par f insuf f isance des moyena de f inancement , r l tabsence deplanification et surtout, 1.t augrmentati 'on rapide du nombre des dérangementstsouvent pro longés, 1â fa ib lesse des méthodes de gest ion et f inexis tenced'états comptables.

Té1éphonie

te pays comptait huit (8) Centraux :;]i

BanguiBambariBangassouBouarBoaI iBerbérat iCarnotM 'ba i k i

xP 1000cP 200c P 1 0 0xP 100xP 100x P 1 0 0 0xP 100xP 100

Ces centraux pouvaient desserwir 7.100 l ignes. Pour la v i l le deBangui , on comptai t 2 .000 l ignes dont 1.200 seulement en état de marche. Ladensi té téIéphonigue éta i t de f 'ordre de 0,1 * . Pour év i ter l 'e f fondrement duservice téléphonique, les autorités avaient négocié un prograrlune dturgencebap t i sé S .P .A .R .T . ( se rv i ce P rov i so i re d 'Às i s tance au Réseau Té Iéphon ique )pour améliorer le réseau de Bangui. SPART a maintenu le service à un niveauacceptable. Àu vu de ces nombreuses d i f f icu l tés, le Gouvernement Centraf r ica inavait introduit une requête auprès de la Banque Africaine de Développement(B .A .D . ) en vue d tob ten i r un f i nancemen t pou r l e P ro je t d tEx tens ion e t de

Modernisat ion du Réseau Téléphonique de la v i l le de Bangui .

Télégraphle

Le réseau té légraphique Centraf r ica in éta i t const i tué par un ensemblede l ia isons point à point . , à ondes décamétr iques, dans la bande de 5 à 8.000KHZ. Ces l ia isons éta ient organisées de façon à assurer la concentrat ion dutraf ic vers Ia capi ta le où se i rouwaient :

- Un centre d 'émiss ion pr inc ipal

l ln centre de réception principal

- Un bu reau cen t ra l de t é lég r raph ie e t Rad io (B .C .T .R . ) .

a

,t. +

':

on comPtait :

5 gtaÈiong autonomes :

Boal i - Bossembélé - N 'deIé - Bi rao - Damara.

12 Stat ions pr imaires :

Mt baiki - Mongournba - BodaBangassou - Sibut - Bambari -

- Berbérati - Bozoum - MobaYe BriaBouar - Bossangoa.

24 stat ions secondairea :

Îélex :

t ial-gons internationales :

Elles fonctionnaient de la même manière que les l iaisons

interurbaines à ondes décamétr iques et par vacat ions. El les

comptaient :

* Avec Par is :

- 2 voies téIéPhoniques- 14 voies té légraPhiques- 13 vo ies t é l ex .

* Açec Douala :

2 voies téIéPhoniques12 voies télégraPhiques

Àvec Àbidjan :

1 voie téléPhonique

Àvec Kinshasa :

1 voie téIéPhonique

* Avec N'Djamena :

- 1 voie téLéPhonigue

* Avec BrazzaviLIe :

- 1 c i rcu i t té léPhonique.

F rance câb fes e t Rad io (F . c .R ) assu ra i t l es l i a i sons i n te rna t i ona les '

sauf la l ia ison Bangui-Brazzavi l le qui éta i t gérée par I fo f f ice

cen t ra f r i ca in des pos tês e t t é l écommun ica t i ons (o . c .P .1 . ) -

obo - zémio - Yal inga - Paoua - carnot - Baboua - ouango - Bouca

Bakouma - Djéma - Rafai. - Ouadda - Bocaranqa - Kabo - Safa Al indao -

Mtbata - Kouango - Grimari IPPy - Kaga-Bandoro - Dékoa

Markounda-Nola. -Ce!}es-ci

conununiquaj-ent avec les primaires ' La

cormnun icaÈion s té tab l i ssa i t Par sys tème de vacat ions e t seu lement

entre Bangui et une autre stat ion primaire Ou entre Bangui et une

s ta t ion seconda i re d i te au tonome.

I t fu t instat lé à aangui en !962. C' �est un centra l pentaconta de

capaci té nominale 2OO i ig t t " " dont L2O seulement éta ient en serv ice '

Frànce - Câb1es et Radio én assure la gest ion depuis 1981.

i4

'i,',.:;:

Entretien et maintenance-

L ' insuf f isance d 'équipements d ' in tervent ion (apparei ls de mesuret

O t l a . " - a " rechange , véh i cu le e t c . . ) en t ra ina i t I e nombre c ro i ssan t

des dérangements -

dont les déla is de re lève éta ient t rop éIevés,

Provoquant a ins i une mauvaise qual i té de serv ice '

1 . 3 . 2 S i t u a t i o n a c t u e l l e

1éléphonie

Le réseau urbain compte aetuellement g (huit) cerltraux autornatiques

drune eapaci té tota le de 9 100 l ignes (Bangui - Bambar i - Bangassou -

Boua r - Be rbé ra t i - Boa l i - Ca rno t - M tBa i k i ) . Avec l a m ise en p lace

du pro jet de modernisat ion et dtextension du réseau té léphoniquet r t t .E .R . i . ; , I rO f f i ce a p rocédé au renouve l l emen t t o ta l des câb les e t

à I racquis i t ion du mat ,èr ie l nécessai re à toute l t in f rast ructure du

réseau local de Bangui .

Actuellement Bangui dispose d'un central automatique de 7 000 lignes

et un réseau ae caUre ae f f 000 l ignea en t ransport et 12 000 l ignes

en d is t r ibut ion

TéIéqraphie

Le réseau télégraphigue est constitué par des l iaisons point à point

à ondes aécamdtr iquel qui assurent la concentrat ion du t raf ic vers

Bangui .

La desser te radiotéIégraphique nat ionale couvre L2 stat ions pr imaires

(Bambar i - Bangasaoo - Bossangoa - Bouar - Berbérat i - BozolJm - Br ia- Bi rao - rU, ia ik i - Mobayé - N'Delé et Sibut) t 23 stat ions

secondaires (Bakala - rPpy : Kouango - Grimari - ouango - RafaÏ' - -

Zémio - Obo - Bouca - nàtàngafo - Markounda - Baboua - Carnot - Nola- Bocaranga - paoua - ouaddâ - vatinga - Boda - Mongounba - Kembé. -

Kaga-aand6ro et Dékoa. 4 s taÈioné secondaires en d i rect (en

autonomes) (Alindao - BossembéIê - Damara et Nola) '

Toutes ces l ia isons fonct ionnent par système de vacat ions.

A Eangui se trouvent :

1 (un) centre d 'émiss ion pr inc ipal '- 1 (un) centre de récept ion pr inc ipal '- 1 ( u n ) b u r e a u c e n t r a l d e t é I é g r a p h i e e t R a d i o ( B . C . T . R . ) .

TéIex

Ce serv ice, in i t ia lement assuré par France-Câble et Radio (F 'C.R) est

depuis t : i lg gêrê par la SOCATI (Société centraf r ica ine des

té léconununicat i6ns in ternat ionales) qui aasure aussi toutes les

l ia isons té léphoniques et té légraphiques in ternat inales-

Il est doté d'un central du type PENTACONTA d'une capacité de 2OO

l ignes et comprend 146 abonnés raccordés '

L ia isons in terurbaines

ce sont des l ia isons point à point en ondes décamétr iques à 1 (une)

voie téIéphonique et i (une) voie té légraphique qui re l ient Bangui

aux wj- l les de préfectures et aux v i l les de sous-préfectures

uniquement en graPhie.

Depuis décembre 1986, Bangrui et 3 ( t ro is) v i t les de provinces (Kembé'

Bambar i e t Bouar) "ot r t aoÉes de stat ions terr iennes d 'une capaci té de

3 ( t ro is) vo ies éxtensib les à 6 (s ix) vo ies d i r igrées vers Bangui .

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Lia isons in ternat ionales

1 . 3 . 5

La densité téléPhonigue estm i l l i o n s .

Té1égraphie

Télex

Ces l ia isons gérées par la SOCÀTI, sont assurées par une stat ion

te r r i enne de t yPe B i ns ta l l ée en 1983 . f I es t à no te r quê r comPte

tenu de ses pe. iormances, cet te s tat ion de type B a été qual i f lée de

standard À depuis te mois de mai l -987.

Cet te s tat ion a une capaei té d i -sponib le de 60 c i rcu iÈs dont 30 sont

en serv ice donnant l taccès sur Ia France.

Comparaison cle Ia situation au moment de i 'évaiuation avec laq' i t r rat i on aetue] . . l -e

Dans Ie cadre du secteur des téléconrnunications, 1â République

centraf r ica ine a connu depuis 1 'êvaluat ion de ce pro jet en mat ière de

téIéphonie, une net te améLiorat ion au n iveau des l ignes. Le pays

compla i t au moment de f 'évaluat ion 8 (hui t ) centraux Pour 7 100

f ig 'nes et à la s i tuat ion actuel le 8 (hui t ) centraux pour 9 100 l ignes '

En ce qui coneerne la v i l le de Bangui , on avai t : Pour la ,s i - tuat ion

au momànt de l 'évaluation ; 2 000 ligrnes dont 1 200 lignes en

Serwlce. POur la s i tuat ion actuel le on a : au n iveau du centra l

àuiomatiqrre ? 000 lignes dont 4 000 en service pour Lrn r.éseau de

câble de 11 000 l igneJ en t ransport eE L2 000 l ignes en d is t r ibut ion.

de 0 r16 Pou r une popu la t i on de 2 r7

La s i tuat ion nta Pas évo1ué au n iveau desautonomes :

- L7 stat ions au moment de l 'évaluat ion,- L2 stat ionE à la s i tuat ion actuel le ;par contrer on constate une net te regression pour

secondaires :- 24 stations au moment de Itévaluationt- 23 stat ions à la s i tuat ion actuel le tToutes ces l iaisons fonctionnent par système de vacatign.

Le serv:Lee télex init ialement agsuré Par france-câblegêrê depuis L97g par la SOCATT connai t à I 'heure

iugrrnentaiion au nivèau de l ignes, i l est passé de 120

roit r.ttt accroissement de 13 t sur la période '

Liai sons interuibaine-s,

sÈations Primaires et

Ies stat ions

et Radio etactuel le uneà 146 l ignes

t e s t y P e g d e l i a i s o n s p o i n t à p o i n t e n o n d e g d é c a m é t r i 9 9 e s ' ' ' 9 ' ' !connu aucun changement j isqu'en dècembre l-986 où Bangui et 3 (trois)

vil les de proviice (Xe"mlé- - Bambari - Bouar) ont éLê dotées de

s ta t i ons t e r r i ennes d 'une capac i t é de 3 ( t r o i s ) vo ies ex tens ib les à 6

(s i x ) vo ies d i r i géee wers Bangu i '

L ia l -sons in ternat ionales

Par raPPort à la situation au momenti -nternàt ionales gérées Par la SOCATIte r r i enne de t ype B i ns ta l l ées en 1983

de 1 t éva lua t ion . les l ia isons

s o n t a g s u r é e s P a r u n e s t a t i o n

1 . 4 . 1

1

L . 4 L ' o b j e c t i f à I ' é v a f u a t i o n

Le projet visait à améliorer la gualité de service téIéphonique àBangui en procédant à Ia modernisat ion et à l 'extension du réseauté léphonique de Bangui . Cet te opérat ion permett ra i t d taugrnenter lenombre des abonnés à un ry t t rme de 11 ou 12 I par an à par t i r de 1986.

Les object is après les t ravaux z

Ce projet a amélioré la qualité de service téléphonique notairrnent :

en conunutation :

L . 4 , 2

Par J. taménagement et I 'extension du centra l té léphonique Porrr unequal i té de serwice mei l leure.

en réseau de câb1eg :

Par le renouvel lement tota l des câbles, 1 'acquis i t ion du matér ie lnécessa i re à t ou te I t i n f ras t ruc tu re du réseau l oca l .

en bâtiments :

Par la mise en p lace des in f rast ructures appropr iées, dest inées àabr i ter l tensembl-e du matér ie l de réserwe et des bureaux pour deetechn i c i ens .

en format,ion :

Par l tamél iorat ion des prestat ions dee technic iens centraf r iea insc lans le montage et f insta l la t ion des d i f férents équipements.

en prestat ion d ' ingénieur-consei l :

Par 1a qualité des prestations de f ingrénieur-conseil gui a donnéent ière sat is fact . ion au n iweau du t ransfer t des connaissances.

1 .4 .3 La man iè re don t l e p ro je t s ' i nsè re dans l e p lan na t i ona ] dedéve].oppement

te pro jet de modernisat ion et d 'extension du réseau té léphonique deBangui (MERT) st intègre parfaitement dans Ie processus dudéweloppement du pays et constitue l 'amorce du Plan directeur destélécormnunications :

- sa réalisation a permis le développernent des infrastructureapermettant aux opérateurs économiques de se doter des moyensf iables de communicat ions favor isant I tessor économigue,

* l 'exécut ion du réseau local a désenclawé les quart iers de lacapi ta le où l tabsence des moyens de cormnunicat ions met ta i t encause 1a eécur i té de 1a populat ion,

- I ' about issement heureux du pro jet a renwersé la s i tuat ionf inancière de I 'o f f ice le p laçant a ins i dans des condi t ionsnormales et p3-us faworables pour promouwoir Ie développement destélécommunj-cations du pays,

- i l renforcera Ia p le ine rentabi l i té des futures l ia isonspanafr ica ines grâce au t raf ic aénéré par le nouveau réseau.

.;

,{

a:

I

1 .5 Données de base

Pays : RéPubtique centrafricaine

Ti t re du pro iet : Modernisat ion et extens: lon du réseaur téIéphonique de Bangui nMERTn.

Numéro d.u prêr : Prêt BAD CS/RCA/TL/8L/0O9

Emprunteur : Le Gouvernement centrafricain

Orçrane dt exécut ion : Of f ice centraf r ica in des posteS etté lécommunicat ions nOcPTt

Date d,éwaluat ion : Septembre 1981

ltatc rltaorrrotrat-iôn Dar le Conseil : 29 décembre 1981

Date de s igrnature du prêt : 16 févr ier 1982

Date dtaPorobation des sPécimenae s iànalures z 22 mars 1982

Date dtaPProbat ion de I tav isjur ic lEuêË : Mai 1982

N.B. : Lrav is jur id igue avai t é té jugé une fo is i r récevable pour :

- Ia gual i té rédact ionnel le- la non-conformité du l ieu de signaÈure du prêt '

Entrée en v iqueur du Prêt : Mai 1982

Date l imlte du 1er décaissementavec les prorogaLions : 30 ju in 1983

: 31 décembre 1983Prorograt ion : Jr q 'eÇel tu ' r r t r reJ

Date de démarragre : Avril 1983

Date d,u dernier décaissement : 31 décembre 1986

Date rev iséedu d.etrrie. dé""it""..ttt : 31 décembre 1987

Date prorogéedu oéin ier dêcaissement : 30 ju in 1990

Date d. rachèvement : Mars 1987

cott Èotal du projet ; 3.3:i.o..10,*'rtofïi ioiJ;"" r.cFA soir

1 . 5 2 0 . 0 8 9 , 5 0 U . C .

: C . C . C - 8 . : 4 5 0 r n i l l i o n s F ' C F A s o i t1 . 3 6 8 . O 8 0 , 5 5 U . C .

: O . C ' P . T - : 2 3 3 3 2 0 v C '

MonÈant du Prêt BAD : 10 mi l l ions d 'U'c '

MonÈan t déca i ssé : 8 ' 473 '52L t15 UC

Sol111111111111111�de non Décaissé : 1'526'478' 85 UC*

*- ce montant est suseept ib le de var ier car i t reste encore deux ou t ro is

faetures à décaisser .

1.6 Source d ' In forrnaÈion

Ltengemble des documents qui ont serwi de source dtinformaÈion sontles suivants :

Taux d ' In térêt à I 'Evaluat ion

Conûrission statutaire

Cormni s sion d' Engragrement

laux d ' in térêt actuel

Conunission statutal-re

Conrrul s sion dt Engragrement

7 * I 'an sur Ies montants décaisséset non encore remboursés.

1 t l tan sur les montanta décaisséget non encore remboursés.

O t75 t l ' an su r l a f r ac t i on nondécaissée du Prêt, colrnençarrt àcour i r Quatre v ingr t Dix (90) joursaprès la s ignature de f 'Accord deP r ê t .

7 .33 t I ' an su r l es mon tan tsdécaissés et non encore reî tboursés.

0 ,50 t I t an su r l es mon tan tgdécaissés et non encore remboursés

1 I l tan sur 1a f ract ion nondécaissée du prêt, commençanÈ àcour i r quarante c inq (45) joursaprès la s ignature de l taccord deP r ê t .

sont les suivanteg :

central téléphonigue de Bangui

Ensetnble de doumentg fourn is par 1 'O.C.P. Î . l:

Le rapport dtEvaluation. : l

Docrrrrrents du P.Ian Directeur :

L'Ordonnanee 82/OL6 portant modification de l 'Àeeord de Prêt.

Le Décret n" 82/L75 por tant Àpprobat ion de I 'Accord de Prêt

LtAccord de rétrocession du prêt per Ie Gouvernement aux-nênegcond i t i ons à l 'O .C .P .T . au mo is de mars 1982 .

2 . Df$ERIPIION DU PROJET

2.1 Descr ipt ion générale du pro jet

Les principales composantes du projet

ItAménagrement eÈ 1'extension dude 5000 l igr res à 7 000 l ignes,

Pourde décrire en

la mise en p lace dtun nouveau réseau local à Bangui de 11 000l ignes en t ransport eÈ de t2 000 l ignes en d is t r ibut iont

la construct ion de 4 (quatre) bât iments,

la formation de techniciens,

Ies p res ta t i ons d t I ngén ieu r -Conse i l s .

mieux apprécier Ie volume des trawaux de ce projet, i l est uti ledéta i ls les d i f férentes composantes qui 1e const i tuent .

1 :

:::

j

1 0

2.2 PrLncipales eonposantes

Lea pr inc ipales comPosantes dudéta i l lées sont les suivantes :

p ro je t et leurs descr ipt ions

2 .2 .L La co runu ta t i on

Àménagement et extension du Central tél-éphonigue

te système exis tant est un XP 1000Teleeomunikazioni Electronic) i ta l ienne const i tué :

l a GTE (General

- d 'une chalne locale éguipée à 5 000 l ignes '

d 'une chalne d 'opératr ices de 12 posi t ions,

- drune chaine in terurbaine dest inée au t raf ic avec lessous -cen t res xP 100 e t XP 1000 .

Le projet en ce qui concerne cette composante a consisté à aménagerlcs 5000 f l -gmés exis tantes puis à étendre J.e centra l - de 2000 l ignessupplémentaires .

LtAménagemenÈ et Itextengion: visent donc à :

- Augrmenter la capacité en trafic du central jusqu'à un niveaumoyen de 0r 10 E Par abonné

- Changer les ponts d,alimentation dans les alimenteurs de départet dtarr ivée ex is tants de 2 x 400 ohms en 2 x 200 ohms.

- Changer la tonalité à transmettre en tonalité continue de 425 Hzpour tous les centraux XP dans Ie Pays.

- Etendre le centrel jusqu'à 7000 lignes en tenant comPte des

spéei f icat ions des Points 1 et 2.

- introduire les nouveaux s€rvices sPéciaux.

de

1 " ) Àugrmentation de la caPacité du trafic du central

Afl.n de satisfaire au mieux les abonnést iI a été envisagéalimenteurs de déPartIt aUgrmenttion de Certains Organes Conrnuns notafiElrent les

€t d 'arr lvée et tes enregist reurs.

2 " 1 changement des ponts dtalimentation

3 " ) Modi f i r :a t ion de la tona l i lé d t inw i ta t ion à t ransmet t re

Un pont d'alimentation très élevé d'un central téléphonique liniÈegénéralement la por tée de desser te de celu i -c i .

pour augmenter cette portée et construire un réseau de câbles à un

cot t ra isonnable, les ponts à 'a l imentat ion du centraL de Bangui ont été

rédui ts de moiù ié de teuis valeurs ohmiques (soi t 2 x 200 ohms).

Cet te rubr ique a été in t rodui te essent ie l lement Pour éwi ter 1a

eonfusion entre la tonal i té d 'occupat ion et Ia tonal i té dt inv i ta t ion à

t rangmett re.

{ " )

La tonalité intermittente a été changée en une tonalité continue.

Ce changement concerne tous les centraux XP du pays'

Extension du central

Eu égard à la capaci té du nouveau réseau de câbles (11 000 l ignes.en

transport et 12 000 en à i " t r ibr r t ion) , une extension de 2 000 l ignes a ê!ê

fa i te au n iweau du centra l . EI fe a été réal isée pour équi l ibrer quelque peu Ia

capacité de raccordement du central et cell-e du réseau de câbles'

5 " )

1 1

Introduction des nouveaux serviceg gpéciê-ul!

pour permettre aux abonnés de Bangui de mieux répartir l-eur tempsl ibre, i I a été mis en p lace des serwices spéciaux de renseignements sur lamétéorologie, les progrërnunea de c inéma, 1es in format ions et l 'hor loge par lante.

2 . 2 . 2 R é s e a u

Réalisation du nouveau réseau de eâbles

Le réseau exis tant éta i t to ta lement vétuste. InsLal lé depuis legpremières années de 1 ' Indépendance, iJ- éta i t const i tué essent ie l lement deehapelet .s de câbles dont les caractér is t iques techniques d i f féra ient les unesdes autres pour un même parcours de câbIes.

Le déplacement de I 'ancien central téléphonique au eentre de gravitéde ta wil le de Bangui a donné lieu à ta pose de deux câb1es de jonct.ionsin te rcen t raux de 900 e t 1 200 pa i res e t de ca l i b re 3 r2 / IA .

St 1a vétusté du réseau de câbles a por té un pré judice sur lesf inances de I tOf f ice, Le non reapect des caractér ls t iques techniques descâbles préci tés et fa non observat ion des condi t ions é lémentai res de pose ontwér i tablement in f lué sur le fonct ionnement normal du réseau.

Pour éwi ter cet te s i tuat ion désastreuse et redonner conf iance aur<abonnés, I 'o f f ice a procédé au renouvel fement tota l des câbles et à1 'aequ i s i t i on du ma té r i e1 nécessa i re à t ou te l t i n f ras t ruc tu re du réseau l oca l .

I1 a donc été mis en place z

- un nouveau répart i teur général de 20 000 l ignes équipé à 11 000I ignes.

- un réseau de 11 000 l ignesdist r ibut ion,

- 65 chambres,

en t ransport et 12 000 l ignes en

5 000 postes téIéphoniqueer et deg fournitures en vue deraccorder 3 500 abonnés enwiron.

2.2.3 La condi t ion des bât iments

pour fa i re face à l t insuf f isance des moyens de stockag'e, I tOf f ice aréal isé 4 (quatre) bât iments.

Le cott de ltensemble des bât.iments tient compte du raccordement eneau, éleetrieité et de l 'ameublement des bureaux et de la clôture.

Les bât iments sont dest inés à abr i ter respect i -vement l -es bureaux (7bureaux et 1es sani ta i res) , d 'une superf ic ie de 280 m2, d 'un hangar destockage des tourets téIéphoniques de 250 m2, dtun hangar de stockage despoteaux de 295 f r2, dtun logement de gardien de 108 a2, dtune extension degarage de 120 m2 eL d 'un abr is véhicule de 119 m2 soi t un tota l de L 1 '72 m2.

2 .2 .4 -E_eErnê_tr-o-lq

L 'object i f f ixé à l - téwatuat ion pour le progralnme de format ion a étéa t te in t e t même dépassé . Au cou rs de I t exécu t i on du p ro je t , 6 t echn i c i ens enconunutation ont été formés en ltalie par la GTE pendant 3 mois et 4technic iens en réseau de qâbles l tont été en France par les câblee de Lyonpendant 2 mois. Cet te société a également formé un magrasin ier pour la gest iontechnique et comptable du stock pendant 2 mois. Ltact ion la p lus. remarquableest ce l le qui à permis de former sur le tas et sur pJ"ace à Bangui 40teehnic iens en réseau de câbles. Ltenseignement théor ique reÇue en EuroPes 'eg t conc ré t i sé l o r s de I ' i ns ta l l a t i on des ouv rages ( réseau de câb les eÈcentra l té léphonique) où technic lens centraf r ica ins et technic iens desfournisseurs se cotoyaient pour Ia réal isat ion des mêmes tâches.

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2 . 2 . 5 I n g r é n i e u r - c o n s e i l

Les tâches f ixées à l 'évaluat ion se sont exécutées en deux temps ' -

- 1er temps : éIaborat ion des documents dtappel dtof f res i

- 2ème temps : gurvei l lance du pro jet , 34 hm ont été nécessai respour exééuter l -es tâches f ixées ; I hm en commutat ion et 26 hm

en réseau de câb les .

3. MTSE EN OEuvRS ET COUT DU PROJET

3.1. Condi t ions d 'entrée en v içrueur du prêt

Lea conditions dt entrée en vigrueur du Prêt ont ét.é remplies _"^s^se?rapidement après Ia s ignature du prêt ; . car , s igné Ie.16 févr ier 1982 à

Àbid jan, toutes les côndi t ions snsput ts ives. au 1et Décaissement ont été

ét .abi ie ; Ie 22 mars de la meme année. Ces condi t ions onÈ porÈé sur :

A. Conditions préalables au 1er décaissement

1 " ) L ' e n g a g e m e n t d ' i n s c r i r e d a n s 1 e b u d g e t a n n u e l . d g 1 ' � O . C . P . T . l e g

dolations t.q-rriÉ." Pour financer Ia part des cbtts du projeÈ qui lui incombe

conformément au plan de financement ;

Zol Lrengagement de trouver des sources de financement complémentaire en

cas de dépassement des coûts actuels du pro jet ;

3") L,engragement de ne pas ut i l iser le produi t du prêt Pour le paiement

des d ro i t s e t t axes d i ve rs a f f é ren ts aux b iéns e t se rv i ces nécessa i res à I a

réa l i sa t i on du P ro je t ;

4o) t taccord de ret rocession du prêt aux mêmes condi t ions à I tOf f ice

Centraf r ica in des Pogtes et TéLéconrnunict ions ;

5") I , ,engagement dtaesis ter l to f f ice centraf r ica in des Postes et

Téléconununications pour l-e recouvrement des arriérés dts Par les

Adminis t rat ions, les -of t ices

et les col lect iv i tés locales i

6o ) IJr engagement que l to f f ice centraf r iea in des Postea et

Tétéconununicat ions Stassurera les serv ices de deux cof i t rn iSsai res aux compteS

pour cer t i f ier la s incér i té des écr i tures comPtables , '

1o, L,exempla i re du dossier dtappel -dtof f res et la procédure y af férenbe

ment ionnée à la sect ion 7.O2 de 1 'accord d 'e prêt "

L a l i e t e d e s b i e n s e t s e r w i c e s d u p r o j e t g u i g e r o n t f i n a n c é s s u r f e

Autres condi t ions

.Ê

8 " )p r ê t .

B .

1o ) Me t t re à l a d i spos i t i on de I 'O f f i ce cen t ra f r i ca in des PosÈes e t

Téléconrrnunications un ou a"r-.* t if,".ts comptables diplômés -et expérimentés pour

Ia mise en p lace de 1a noùwel fe s t ructure êomptable du eerv ice dee

té lécorwnunicat ione, eÈ ce dans un dé1ai d 'un an à coÀpter de la s ignature de

I tAcco rd de P rêL i

2 " | F a i r e e n t r e p r e n d r e p a r . l , o f f i e e . ' C e n t r a f r i c a i n d e s P o s t e s e tTélécorwnunicat ions Ia confect io ï de d ivers f ich iers techniques indispensables

au bon fonct ionnement du serv ice des Télécommunicat ions ;

( câb les , condu i t es , abonnés e t c . . . ) e t c rée r ao se in du se rv i ce des é tudes de

ce t O f f i ce une un i t é des s ta t i sques '

Toutes ces conditions ont été rremplies de

sa t i s fa i san te .

laçon PJ.us ou moins

1 3

3.2 Acsr is i t ion des b lens et serv ices

3.2. t En appl icat ion des d isposi t ions prévues à cet ef fet dans l 'aecord deprêt1 les *a iôné" et contrats conclus dans Ie cadre de ce pro jet 9nt été

âAiuges selorr les règles et procédures de la Banque en la matière. La

cofrp|sante réseau a ins i gue l -a composante Ingénieur-consei l ont ét ,é acquises"otr ioe prévu sur appel à 'of f r " r in ternat ional . La comPosante Bât iment gui

devai t ê t re acquise -par

Ia woie dtappel dtof f res in ternat ional a f ina lementété acquise pa; la woie dtappel dtof f res local à ta demande de I tOCPT etaprès a-ccord-de la Banque vu qut j - l s 'agissai t de congtru i re des bât iments et

hângars techniques devant abr i ter des câbles et toureÈs et dont les cotÈs

éta ient jugês assez fa ib les comparés au cot t to ta l du pro jet -

La eomposante cormnutation convne préwu a fait }tobjet dtun marehé degré à gré qui- stest exécuté convenablement en dehors du retard dt aux

discussions pré l iminai res sur les termes de paiement .

3.2.2 Le temps mie pour Ia passat ion des d i f férent ,s marchés a étéraisonnable e*"epté en cè qui concerne J.a composante consultant qui ? subiquelque retard ân demarrag,e dfr à une insuffisance de Ia dotation prévue à

t t évt l -uat ion eÈ à cer ta ines lenteurs des autor i tés centraf r ica ineg

9 .2 -3 La pa r t i c i pa t i on des soumiss ionna i res aux d i f f é ren ts appe l s d to f f r esa été t rès large èt les procédures de Ia Banque en la mat ière ont b ienfonct ionné. tee déta i ls des marchés adjugés a ins i que le mode d 'acquis i t iondes b iens et serv ices f igurent en annexe 3 et 4. L 'évolut ion de la l is te desbiens et services approuvée par Ia Banque figure également en annexe 5.

3.3 Modi f j -cat ions rnajeures apPortées

3.3.1 f l nry a pas eu de modj- f icat ions majeures dana le pro jet en dehors deIa construct ion de fa c ]ôture vers la f ront ière avec le Zai re. Des opt ions ontété par contre retenues notanunent sur les postes réseau et commutat ion.

3 .g .2 En réseau , I ' op t i on de 11 000 l i gnes en t ranspo r t eL de 12 000 l i gnesen d is t r ibut ion a été retenue compte Èenu du fa ib le cot t constaté entreI 'opt ion 6500 l ignes et 11 000 l ignés en t ransport . En connrutat ion, I 'opt ion

de 1 'aménagement dee 5 000 l ignes et I 'extension supplémentai re de 2 000lignes a été également retenue

3.3.3 Ces deux opt ions ntont pas prowogué de surcot t é levé. Ctest

d 'a i l leur l r parce gue ces d i f férents cot ts éta ient sensib lement les mêmes quê

ces optiong ont été retenues. Les Douveaux cotts sont donnée sllr les tableauxentre i r ioes et fourn isseurs en annexe. En ce qui concerne 1a construct ion de1a c l -ôture, son cot t de réal isat ion est de 31 ASO ZtO F.CFÀ. 11 a été acceptéparce gut i l rentre b ien dans I tenveloppement f inancière d isponib le.

3 .4 Ca lend r i e r d texécu t i on (wo i r annexes 7 e t 8 )

3.4.1 La phase de réat isat ion du pro jet a comnetrcé en ,Ju in 7982 avec Iapréparat ion

-p" . la cel lu l -e du pro jet du dossier d 'appel _d 'of f res Pour Ie

recruternent àe I t ingénieur-corsei l . L texécut ion du pro jet devai - t se dérouler

de septembre 1982 à -novembre

1985 suivant Ie calendr ier d 'exécut ion prévu lorg

de 1 'éva lua t i on . En réa l i t é I e p ro je t s fes t exécu té de fév r i e r 1983 à marg1987 . Le p ro je t a donc sub i un - re la rd d ' env i ron 13 mo is su r l e ca lend r i e rpréwu ce qui est peu pour un pro jet de cet te ampleur .

3.4.2 Les pr inc ipales ra isons qui ont entraîné ce retard sont les suivants

a) Tout d. 'abord Ia RCA manquai t de monnaie locale et i l lu i a fa l lusradresser à la BDEAC pour que ceLui-c i prenne en charge à laplace de ITOCPT la monnaie locate nécessai re Pour assurer Ie bonfonct ionnement du Projet .

b) Àprès évaluation des offres pour Ie recrutement du eonsultant,i i arest avéré que ] .e cot t de la composante consul tant prévu

éta i t , insuf f isante. Un compromis prov isoi re a été t rouvé.

Dans une première phase en at tendant la rev is ion de la l - is te dee

biens et serv ices le consul tant se chargerai t :

-t

:i

1 4

de 1 té labo ra t i on des spéc i f i ca t i ons

du dépouil lenent des offres et de la négociation des contrats

avec les entrepreneursT fa survei l lance de t ravaux. étant

momentanément corr t iée à l tu IT, sur f inancement du PNUD. Par la

sui te un avenant , a ét ,é conclu avec Ie consulant Pour lu i conf ier

la survei l lance des t ravaux conune i l é ta i t in i t ia lement prévu'

La Lenteur des autor i tés centraf r ica ines.

Les négociat ions pour Ia mise en p iace de 1a le t t re de crédi t

documentaire irrévocabfe en favéur de GTE ont tralné en

Iongueur, ce qui a entra iné un retard dtenvi ron 6 mois que GTE

s teà t e f f o r cé pa r I a su i t e à rédu i re .

3.5 Organisat ion et Gest ion du Projet

conformément aux dispositions et procédures de la Banquer un decrét

président ie l créant une d i rect ion au sein dè r , 'o f f ice centraf r ica in des Postes

e t Té léco rwnun ica t i ons (o . c .P .T . ) eha rgée de l a p lan i f i ca t i on t echn ique , du

conÈrôle et du suiv i de 1 'exécut ion du pro jet lvec le concours dt un

ingrénieur-coneei l a été pr is . cet te d i rect ion est chargée de ,

La préparat ion et I texécut ion du pro jet ;

Ia gestion, Ia supervision et le contrôle de contracts des

marchés "or , ' t l r r " a . teà f . consul tant et les entrepr ises chois is i

- I tanalyge et I tapprobat ion des rapportsr Ia conclus ion et les

reconnnandat ions présentées par le consul tant ;

- L ' évaluat ion et Ie eontrôIe du Projet ;

- I t é l a b o r a t i o n d e l a p r o c é d u r e d e s a p p ê l s d t o f f r e s : '

la négociation,adjudicat ion ;

Ia mise au Point des marchés et leur

- J .es recet tes techniques en us ine ;

- Ltorganisation et la gestion pertinente de Ia documentation du

nouveau réseau I

I e s r e c e t t e s t e c h n i q u e s p r o v i s o i r e s e t d e f i n i t i v e s .

I, 'organisation eÈ le fonctionnement de la direction du projet .9"I 9téf ixés par un a. rêté min is tér ie l . cet te d i recLion a sous son autor i té leg

organes c i -après :

- Une division de la Programmation et de la document,at ion ;

une division de la surveil lance des travaux ' '

un sec ré ta r i a t .

c )

d )

l té fabora t ion des fo rmula i res de

traitement ;

la tenue dtune comptabi l i té des b iens et

calcul des in térêts de toutes natures ;

t té tabl isaement des Programmes permettant

matér iaux nécessai res sont I ivrés dans les

ltemplacement aPProPrié ;

l té tude des rapports , et les compte-rendus

déca issement et de leur

gerv ies du Projet èt

de s tassu re r que l esdé la i s P reec r i t s e t à

de chant iers.

la division de La surveil lance est charqée de :

Vér i f ier que le pro jet est réal isé conformément aux d isposi t ionscont.enues dans 1es docrrrnents contraetuels des marehés ;

- eontrôler dtune part en usine que le matériel fabrigué reaPecte, les spéci f icat ions déf in ies et d 'autre par t sur le chant ier que

tous .les travaux sont conformes aux règles de ltart i

établir les compte-rendus et rapports contenant }es informationsrelatives à I 'avancement des travaux. Ces documents sontdestinés à 1a division de progranrnation et documentation ;

participer à Ia rnise à jour de tous les documents perÈlnents dup ro je t .

Le secrétarit est chargé de

La dactylographie et la mise au net des correspondances

le traitement des courriers ;

le classement de tous les docrrnents adminis t rat i fs .

t

- : !

a

s

3.6. Cot t du pro jet

3 .6 .1 Dans Ie cad re de I ' u t i l i sa t i ondécaissement ont été uti l isées, à savoir :

du prêt BÀD, trois (3) méthodes de

1. l,e remboursement des déPenses ;

2. Les paiements directs i

3. r,a lettre de crédit documentaire.

L'analyse de chacune des méthodes quant à leur efficacité et auxproblèmes rencontrés perrnet de retenir ce qui suit :

a) Remboursenent des dépenses :

Cette méthode a été uti l isée pour le retnboursement des dépensesengagées par l to f f ice Pour I t insta l - la t ion de I tEguipe def ingénieur-consei ls à Bangui en octobre 1983.

EIIe est très opportune car les dépensee ne pouvaient souffrl-rd taucun re ta rd poss ib le .

b ) Les paienrents directe :

Cést Ie volet 1e plus important car iI intéresse 59 demandes dedécaisgements sur lesquel les aucun re jet n 'a été prononcé.

La Bangue a contr ibué à cet te réussi te en accePtant de fa i reparticiper le chef du projet et son adjoint au séminaire sur1 'admin i s t ra t i on des p rê t s à son s iège .

c ) Les lettres de crédit documentaire :

La firrne G.T.E a ctroisi Ie mode de paiement par Créditdocumentai re, ce qui a créé un retard dans 1a mise en p lace desdocumenÈs nécessai res du fa i t que les s ièges du fourn isseur etde sa banque conmerc ia le éta ient à l tExtér ieur .

En outrê deux (21 leÈtres ont été mises en Place et leurggarantLes de remboursement émises Par la B.A.D. e l le-même.

I O

Cet aménagrement a permis d'éviÈer des dépenses à I 'off ice (l iéesaux retards dans les remboursements) . Les d i rect ives de laB .A .D . ( v i sa de f tO f f i ce su r l - es f ac tu res avan t t r ansm iss ion àla Banque comrnereia le) . se sont avérées t rès saluta i res, car ledanger de payer des fourn i tures f ic t ives éta i t écar té.

Les détalls des demandes de décaissement selon chaque comPosantesont présentés en annexe 6 de ce rapport.

En outre le tableau c i -après présentant 1es d i f férenta coûts àl tévaluat ionr les dépenses réel les et Ies d i f férences permetd 'af f i rmer ce qui su i t :

Cormnutation

!a eomposante eonunutation a connu un augmentetion par raPport aumon tan t à l t éwa lua t i on de 1 'o rd re de 32 ,43 I t ou t en res tan tdans lee l iml- tes de 1 'enveloppe f inancière du pro jet . Cet teaugmentat ion est l iée à l 'extension du CenÈral de 5000 à 7000lJ.gnes supplémentaires .

Dang la même composante, des dépenses l iées à I ' j-nstallation declimatiseurs individuels au Central Automatique et au transportdes matér ie ls l iv rés Crr Bangui ont été fa i tes par 1 'Of f ice.

Régeau

ta par t ic lpat ion B.A.D. est in fér ieure au montant prévu àl révaluat ion du fa i t . de I 'abandon de Ia Préssur isat ion descâbles et à la bonne prestat ion du fourn isseur . Af in derentabi l iser au p lus tôt les nouveau* équipements insta l lés,I 'O .C .P .T . a négoe ié e t ob tenu un p rêÈ de 9 m i l l i ons de t . fauprès de la c .c .c .E. pour le raccordement des abonnés sur leNouveau Réseau.

Bâtiments

La répartit ion des cotts en devises et monnaie locale telle gueprévuè ne réftètait pas la réalité ; car en fin de compt,e' Iestâtiments avaient été réalisés pour moitié en devlses et Pourmoi t ié en monnaies localee. La Républ ique Centraf r ica ine étantun pays ênclavé, Ies matér iaux nécessai res sont importés. I l enrésutte des charges gui font aug'menter les cotts en deviees'

Formation

Contrair€mertt à 1'éwaluation, Ia formation a été entièrementfinancée en devises ce gui a provogué une augmenLation du coûtde cet te composante de 1 'ordre de 41r85 t qui reste dans leSl imi tes de I tenveloppe f inancière du pro jet .

Ingénieur-conseils

A 1,évaluat ion, les prestat ions de I t ingénieur-corrsei ls devaientprendre f in dès 1a s ignature des d ivers marchés '

Eu éga rd au wo l -ume des t rawaux à exécu te r , 1 tO .e .P .T . a t avec

l t acJo rd de l a B .A .D . r s i gné un avenan t re laÈ i f à l a supe rv i s i ondes Èravaux avec le Bureau de l t ingénieur-Consei ls . ce la a

entralné une augrnentation du cott de cette comPosante de I 'ordre

de 3BrZ3* gui ieste dans les l imi tes de I 'enveloppe f inancière

du p ro je t .

3.6.2 Les cot ts à l 'évaluat ion et les coûts rêele après exécut ion du pro jeÈ

sont donnés dans le tableau 3.1 c i -après :

1 .

2 .

3 .

tl .

t 7

T a b l e a u 3 . 1Coûts du pro jet

( e n U C )

1. Cot ts à I 'évaluat ion

Coùt en CottsComposantes devises locaux ToÈal

Connrutat ion 1 094 460 1 094 460Réseau 6 688 390 1 064 060 7 752 450Bâ t imen ts 195 810 442 620 638 430Forma t i on 152 000 30 400 182 400Ingén ieu r - conse i l s 213 6L0 30 400 304 010Imprévus physigues 398 940 ?5 330 474 270H a u s s e d e s p r i x 1 1 9 6 7 9 0 2 2 6 0 0 O I 4 2 2 7 9 0

T o t a l 1 0 0 0 0 0 0 0 1 8 6 8 8 1 0 1 1 8 6 8 8 1 0

2 . Co t t s rée l s

Cott en CottsComposantes devises locaux Total

Commuta t i on 1 619 827 ,73 l - 13 l - 04 ,55 I 732 932 t28R é s e a u 5 7 6 2 2 2 0 1 9 3 1 - 5 6 6 , 2 1 7 6 9 3 7 8 6 , 2 LB â t i m e n t s 5 0 2 4 3 0 , 5 0 4 5 1 0 0 1 , 2 1 9 5 3 4 3 1 , 7 1 iFo rma t i on 26L 4LL r77 - 26 t 4L \ , ' 17 iIngénieur-consei ls 442 960 - 442 960 ÊS o l d e _ 1 4 1 1 1 5 0 , 0 0 6 2 5 8 1 8 , 1 5 2 0 3 6 9 6 8 . 1 5 , , ;

T o t a l 1 0 0 0 0 0 0 0 , 0 0 3 7 2 7 4 9 0 , 1 2 1 3 l z L 4 9 0 t L 2 i

3 . Di f férence des cot ts

Cot t en Cot ts . :Corrçosaat-e.e devises * locaux + Total Z :

Co rmnu ta t l on +525 367 ,73 +32 t43 113 104 ,55 - +638 472 ,28 +36 ,84 o :

R é s e a u - 9 2 6 1 - 7 0 t 0 0 - t 6 t 0 7 + 8 6 7 5 0 6 t 2 L + 4 4 t 9 L - 5 8 6 7 0 - 0 1 7 6 IB â t i m e n t s + 3 0 6 6 2 0 t 5 0 + 6 L , 0 2 + 8 3 8 1 . 2 1 + 0 1 , 8 6 + 3 1 5 0 0 1 , 7 1 + 3 3 , 0 4F o r m a t i o n + L O 9 4 L l t 7 7 + 4 1 , 8 5 + L 0 9 4 L t t 1 7 + 4 1 ' 8 5 lI n g é n i e u r - c o n s e i l s + 1 6 9 3 5 0 , 0 0 + 3 8 , 2 3 + 1 3 9 5 0 , 0 0 + 3 7 , 3 7

Cette situation peut se résumer ainsi :

T a b L e a u 3 . 2Coûte du pro jet ( résumés)

(en UC)

sources Frévis ion Réel Di f férencs

B A D 1 0 0 0 0 0 0 0 8 5 8 8 8 5 0 + 1 4 1 L 1 5 0Gouwernement 1. 868 8L0 233 320 +1 635 490BDEAC 0 982 970 - 982 970c c c E 0 1 1 0 8 4 3 8 0 - 1 2 7 9 3 8 0T o t a l 1 1 8 6 8 B l - 0 1 " 1 0 8 4 5 2 0 + 7 8 4 2 9 0

''.:. : f

. .4

::=:::::::

1_8

3.6.3 Conurre i I apparai t dans Ie tableau c i -dessus les prév is ions àl ' éva lua t i on on t é té t r ès sa t i i - s fa i san tes . Le co t t t o ta l du p ro je t BAD s 'é lève taprès exécut ion à 8 588 850 t iC, ce qui fa i t apparai t re un re l iquat d isponib ledè 1 411 150 Uc. Ce mont ,ant t ient compte des factures qui reatent encore àpayer aux bénéf ic ia i res suivaruts :

A 1 'or ig ine, fe pro jet éta i t f inancé seufemenÈ par la BÀD et le

Gouvernement. Mais cortrne le Gouwernement ne disposait pas de ressourcessuf f isantes en monnaie locale, i ] s test adressé à la BDEAC qui a accepté de sesubst i tuer à ITOCPT pour le f inancement en monnaie locale du pro jet . De mêmela tâche de raccorder les ab 'onnés incombai t . à I 'OCPT. Celu i -e i ne d isposantpas de ressources nécessai re.g stest tourné vers la CCCE qui a accepté def inancer le raccordement des abonnés.

3.6.4 Le pro je t a été f i r rancé par l -a BAD, la BDEAC et la CCCE aelon Ietabl-eau suiwant :

Tab leau 3 .3Source de financement

Les câb1es de Lyon

SWEDTET

K.N.K. - BATTIEX

l ln dewises

10 mi l l ions UC

1 0 0 0 0 0 0 0 u c

33954 ,75 UC

3 5 7 0 8 , 3 4 U C

4 5 6 5 6 , 4 L U C

En monnaie locale

500 m i l l i ons r .CFAL 5 2 0 0 8 9 , 5 0 U C450 m i l l i ons F .CFA1 3 6 8 0 8 0 , 5 5 U C

7 6 ' 7 4 5 5 0 9 r ' . C F A233 320 .07 VC

3 L 2 7 4 9 O , r 2 V C:::-::=::==-::-

Tota l

10 mi l l - ions UC500 M i l l i ons F .C rÀ

r 5 2 0 0 8 9 , 5 0 U C450 m i l l i ons F .CF 'A

1 3 6 8 0 8 0 , 5 5 U C7 6 7 4 5 5 0 9 F . C F A

233 320 ,07 VCL 3 t 2 L 4 9 0 , L 2 V C

Sources

BÀDBDEAC

cccE

OCPT

Total

3 . 7 . 1

BÀDGouvernement

Total

3 . 1 . 2 t e P r o f j - lprésente conrne suit

( en m i l l i e r s d 'UC)t 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 44 1 6 , 0 5 L ' 1 4 9 , 5 2 7 7 7 6 t 3 6

119:: ?:22!::!2 3:333:13

1985 To ta l5 8 , 0 ? 1 0 0 0 0 , 0 0

3 4 7 . 8 0 1 8 6 8 ' 8 14 0 5 , 8 7 1 1 8 6 8 , 8 1

:-:-:=:::

3.7 Calendrier des dépenses par source de financement

Le calendrier ci-aprèS était prévu au moment de .l- 'évaluation :

Tableau 3 - 4Calenclrier cleg Clépenses à 1révaluation par source de finane-ement

cumulé à 1tévaluat ion pour les deux sources c i -dessus se

1 9

Tableau 3 ' 5P ro f i l à I ' éva lua t i on

1 /BAD (en m i l l i e r s d 'UC)

:Année Par an Cumulé t cumufé

t g 8 2 4 1 6 ' 0 5 4 1 6 ' 0 5 0 4 , L 6

1 9 8 3 L 7 4 9 ' , 5 2 2 t 6 5 , 5 7 2 r t 6 5

1 9 8 4 7 7 7 6 t 3 6 9 9 4 t t 9 3 9 9 ' 4 2

i ô à s s 8 , 0 7 1 0 o o o , o o 1 o o , o o

2/GoITVERNEMENT (en mi l l iers d 'uc)

Année Par an Cumul-é t curnulé

L982 - :1 9 8 3 8 L 2 , 2 2 8 L 2 ' 2 2 : 4 3 ' 4 6

1 9 8 4 7 A 8 t 7 9 L 5 2 L , O L 8 1 ' 3 9

1 9 8 5 3 4 7 ; 8 0 8 6 8 , 8 1 1 0 0 ' 0 0

3 .? .3 pou r l es au t rês ' sou rc ' es (BDEAC 'e t 'CCCE) ta s i t ua t i on cunu lée se

présente cornrne suit :

' ,ra,r"aro.ffi;3in"t "o.""" ' ':P r o f i l à I ' e x é c u t i o n

1/BDEAC (en mi l l ie

Année Par an Cumulé I cumulé

L9821 9 8 31 9 8 41 9 8 5 5 3 , 3 8

' 5 3 , 3 8 0 3 t 5 2

1 9 8 6 9 2 g t 5 g 9 8 2 , 9 7 6 4 , 6 ' l

1 9 8 7 5 3 7 ' t t 2 L 5 2 O , O 9 1 0 0 ' 0 0

2 /CCCE {en m i t l i e r s d 'UC}

Année Par an Cumulé I cumulé

i l#*' L9821 9 8 3 : : :1 9 8 41 9 8 51 9 8 6 9 3 6 , 9 8 9 3 6 ' 9 8 6 8 t 4 9

1 9 8 1 4 3 1 , 1 0 1 3 6 8 , 0 8 1 0 0 ' 0 o

3/ oCPT (en mi l l iers d 'UC/BAD)

Par an

2 4 , L 76 1 , 6 86 5 , 8 18 1 , 6 6

Cumul-é

2 4 , L 78 5 , 8 51 5 , 6 6

2 3 3 , 3 2

I eumulé

1 0 , 3 63 6 r 8 06 5 / 0 0

1 0 0 , 0 0

Ànnée

L9821 9 8 31 9 8 41 9 8 51 9 8 6t987

3.8 Calendr ier des dépenses par composantes

3,g.1 A I révaluat ion, le calendr ier des dépenses Par composantes ou

calendr ier df invest issement éta i t le su iwant :

z v

Tab leau 3 .7Calendr ier des dépenses par composantes

(en m i l l i e r s d 'UC)

A. ConrnrutatlonB . R é s e a uC. Bât,iment sD. Format ionE. fngénieurs-consei ls

Hausse des pr i r . (15 t )Imprévus physiques (5 t)Tota l

t982

1 0 9 , 4 5

1 9 5 , 8 1

4 9 , 7 44 5 t 7 8t 5 t z ' l

11!:33

1 9 8 3

6 5 6 , 6 88 8 1 , 6 5442 | 62

9 l t 2 09 3 , 4 0

2 9 7 t L 49 9 / 0 5

2 5 6 L , ' 7 4

1 9 8 4

328,336 5 8 7 , 0 5

9t t209 5 , 5 0

1 0 3 7 , 3 0345, '7 '7

Ll33:13

1 9 8 5

2 8 3 , 7 5

:6 5 , 3 74 2 r 5 61 4 . 1 9

4 0 5 , 8 7

Tota l

t o 9 4 , 4 67 2 5 2 t 4 5

6 3 8 , 4 3L 8 2 , 2 03 0 4 , 0 1

t 4 2 2 t ' l g4 7 4 t 2 8

11-3!3:313.8.2 Le tableau 3.8 c i -après donne Ia s i tuat ion réel le des décaissemenÈs

Par comPosanteg et Par sourceS de financement :

l ab leau 3 .8Si tuat ion réel le des décaissements

1/BAD (en ml- t l iers d 'UC) (devises)

1 9 8 s 1 9 8 6 198? To ta lComposantes

eotlIlrutationRéseauBâtimentsFormationIngénieurs-Consei lsSolde

2/B.DF.I|E

Composantes

ComnutationRéseauBâtimentsFormationrngénieur-Conse:LlsSolde

lotal

3/CCCr,

Composantes

ConnnutationRéseauBâtirnentsFormationIngénl.eurs-Congei lsSolde

TotaI

1 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 4

- 1 0 2 5 , 5 6- 2 3 , L 4

9 1 , 1 8 8 L , 7 8 t 3 6 , 8 4 6 4 ' 0 5

9 1 , 1 8 1 1 3 0 , 4 8 1 9 0 9 , 9 6 3 9 8 2 , 2 9:-=: =:::::- :::::=:: =:::::::

F,n rni]-liers d'UC (monnaie lrceatêL

Lg82 1983 L 98 4 1 - 985 198 6 198? To ta1

- *t"-."."---.

-

- s31;gï'-=

: ns1 ' 00

238 | 6L1 4 4 8 , 6 1

8 5 , 9 0

L 2 9 2 t 9 42 3 2 9 , 0 6

2 4 3 , 4 25 2 t 8 2

8 8 t 2 8o ( a o oJ J V ' J J

L 4 9 , 9 ' 72 0 8 , 5 9

6 9 , 1 11 4 1 1 , 1 52 8 8 6 , 0 9

1 6 1 9 , 8 35 7 6 2 , 2 2

5O2 | 4326]- | 4 t

442 | 961 4 1 1 . 1 5

i3:13:33

slzt t z

1 5 2 0 , 0 9=::=::--

Total

L 2 7 9 , 3 8

-

8 8 . 7 01 3 6 8 , o 8

- 5 3 , 3 8

E î ? F

s: i , sz39' l | 62

:

9 2 9 , 5 9

lr, ,-,5 3 1 , 1 2

=-:===:=

1 q R 7&

3 4 2 , 4 0

8 8 , 7 04 3 1 , 1 0

En milliers d'uc (moooai_e-fg-æIel

1 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 4 1 9 8 5 1 q R 6+

gsl , ss

9 3 6 , 9 8

2 t

4 /OCPT

Composanteg

ConrmrrtaÈionRéseauBâtinentsFormationIngénieur-Consei lsSolde

TotaI

1 3 , 8 61 0 , 3 0

*-- --'l- za,tlE::æ

3 6 , 9 4,n,_r,

6 1 Æ 8

{Fln mi ' l ' l

i ers dt ûel

En rnil l iers d'UC (monnaie ).oca1e)

L 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 4 1 9 8 5 1 9 8 6

L 2 t 9 85 2 , 8 1

:m

1 9 8 7

4 9 , 3 2t" 'at '

8 1 Æ 6

1 9 8 7

1 3 7 , 6 0L 3 3 3 , 7 7

1 4 9 , 9 82 0 8 . ' 5 9

6 9 , 1 12 0 3 6 , 9 8

TotaI

1 1 3 , 1 0'"1'"

E*zæ-:E=

Total

L 1 3 2 , 9 37 693,78

9 5 3 , 4 42 6 t r 4 t

442,96_ 2 0 3 6 . 9 8

s/BAD + BDEAC + CCCE + OCPT

Composantes

ConsnutationRéseauBâtinentsFormation

fngénieurs-Conse i l sSoIde

Total

t982 1983 1 9 8 4

1 3 , 8 61 0 3 5 , 8 6

2 3 , L 4

9 1 , 1 8 8 1 , 7 8

9 1 , 1 8

1 9 8 5

2 1 5 t 5 5L 4 7 3 1 3 3

L 3 9 , 2 8

1 3 6 , 8 4

?_!=*y

1 9 8 6

1 3 0 5 , 9 23 8 5 0 , 8 2

6 4 L , 0 45 2 r 8 ?

6 4 , 0 5

5 9 1 4 , 6 5 3 8 2 0 t 7 O 1 3 1 2 1 , 5 0

3 .0 .3 Le tab leau 3 .9 c i - ap rès donne l e p ro f i l de déca i ssemen ts rée l s du

prêt BÀD.

T a b l e a u 3 . 9Situation cunulée des décaissements BÀD par cémposante

Man t "an l - c déna i ssés {en m i l - l i e r s d tUC)

1/ CS4MUTATION Ànnée

:238 r 6L

t 2 9 2 , 5 58 8 , 2 8

Cumulé

2 3 8 , 6 L1 5 3 1 , 5 5

- 1 6 1 9 . 8 3

Cumulé

1 0 2 5 , 5 62 4 7 4 , L 74 8 A 3 ; 2 3? - 1 ^ ^ ^J I O Z I Z Z

Cumulé

2 3 , 1 41 0 9 , 0 43 5 2 , 4 6502 | 43

CurnuLé

s ) , e z261 , 41-

t cumulé

:L 4 r 1 39 4 , 5 5

1 0 0 . 0 0

* cumul-é

1 7 , 8 04 2 t 9 48 3 , 3 6

1 0 0 , 0 0

I eumulé

4 , 6 02 L , ' 1 07 0 , 1 5

1 0 0 , 0 0

I curnulé

2 0 , 2 t1 0 0 , 0 0

1 9 8 31 9 8 41 9 8 51 9 8 61987.*_F

- -'rs#drrn

*-" 'Ûâ"*' ''#ddZZ_.[ESEÂU Par an

L 0 2 5 , 5 6L 4 4 8 t 6 t2 3 2 9 t 0 6

9 5 8 , 9 9

Par an

2 3 , L 48 5 , 9 0

2 4 3 | 4 21 4 9 , 9 7

Par an

:

5 2 , 8 2208 | 59

Année

1 9831 9 8 41 9 8 51 9 8 61 9 8 7

3/ BÀTIMENIS Ànnée

1 9 8 31 9 8 41 9 8 51 9 8 61 9 8 7

4/ FORMATION ANNéC

1 9 8 31 9 8 41 9 8 51 9 8 61 9 8 7

L L 5 4 , 6 4

2 2

5/ INGENTEUR-CONSEILS Ànnée

1 9 8 31 9 8 41 9 8 51 9 8 6L987

Par an

9 1 , 1 88 1 , 7 8

L 3 6 , 8 46 4 , 0 56 9 r 1 _ 1

Cumulé

9 1 , 1 8L12 | 963 0 9 , 8 03 7 3 , 8 54 4 2 , 9 6

I cumul-é

2 0 t 5 83 9 , 0 56 9 , 9 48 4 , 4 0

1 0 0 , 0 0

par composante.On trouvera en annexe 6 le détail- des décaissements du r>rêt BAD

3 . 8 . 4 t texamen de l 'ensemble de ces tab leaux mont re q u t i l n ' y a p a s e u d eCet te s i . tua t ion es t duedépassement de cot ts pendant 1 'exéeut ion de ce pro jet .

en grande par t ie à une bonne gest ion du pro jet -

3 . 9 Prestat ions des in tervenants

3 . 9 . 1 Lt Emorunteur

L 'of f ice a connu pendant l texécut ion du pro jet deux changements à IaDirect ion générale, un se.u l à la Direct ion du pro jet et à Ia Présidence duConsei l d ' Adminis t rat ion.

3 . 9 . 2 Consultant

Il conwiendrait avant de traiter le nombre dthonrnes/mois de signalerque l -e Consul tant et I 'O.C.P.T. ont conclu un marché p lus un avenant pendantl ' exécu t i on du p ro je t .

Le marché coneernaiË la confect ion de l tensemble des d i f férentsdossiers d 'Appeas d 'of f ree, 1e dépoui l lement des of f res, les négociat ions descontrats et les adjudicat ions.

Eu égard au:K volumes des travaux à exécuter ltOffice Centrafricaindes Pos tes e t Té léconunun i ca t i ons (O .C .P .T . ) a i n t rodu i t une requê te aup rès dela Banque et obtenu la reconduct ion du Consul tant pour leur superwis ion. Lenombre dthommes,/mois de prestations par composante se repartie coflIme ci-aprèspour un total de 34 honnnes/mois :

CormnutationRéseau

: 8 honrnes/mois: 26 homrnes/mois.

Il fautBangui , au s iègeentrepreneurs.

noter que. ces chiffres tiennent compte du temps de travail àdu consul tant et aux d i f férents s iègres de fourn isseurs et

te préc ieux concours du consul tant a été apprécié dans les d i f férentsrapports t r imest . r ie ls envoyés par l tOCPT. Le eonsulÈant a été non seulementre i iectueux des c lauses contrâctuel les, mais a mis à prof i t son séjour à

nan-gui pour fa i . re bénéf ic ier à 1a cel luLe du pro jeÈ son expér ience en mat ière

de p lani f icat ion et de gest ion de grands t ravaux.

Ce bureau a par a i l leurs t ravai l lé ét ro i tement avec cer ta ins experts

d e 1 ' U . I . 1 . d e p a s s a g e à B a n g u i

3 . 9 . 3 Entreprs ies et Fournisseurs

Les cot i ts de d i f férents marchés a ins i gue 1es calendr iers dtexécut ion

des t ravaux f igurent à l 'annexe 4.

3 . 9 . 4 Le Fournisseur chargé cles travaux de la Composante Contrnutation

Par gon type de marctré et son mode de paiement (9ré à gré et crédit

document,aire), la Ëàmposante ttCommutationr a connu un retard init ial dt à la

s i tua t ion du fourn iâseur qu i a gon s iège e t sa Banque commerc ia le à

l texé ter ieur de la RCÀ.

2 3

Cette s i tuat ion a condui t 1 'Of f ice à ex iger du fourn isseurItaugmentation de son personnel pour faire face au délai de réalisat.ion destravaux qui awai t é té f ixé et qui f ina lement a été respecté.

3.9.5 LtEntrepreneur charqé des t ravaux de la composante tRéseautr

Ce1ui-ci a connu des diff icultés au démarrage provoquéesessent ie l lement par le nanque d 'expér ience de cer ta ines entrepr ises localegsous- t ra i tanteg .

Elle a réussi à terminer les travaux deux mois avant 1e délaicontractuel .

3 . 9 . 6 LtEntreoreneur charaé de 1a comoosante Bât- iments

Les bâtiments n'ont pas été congtruits dans les délais impartis pourplus i .eurs ra isons :

a) L'Entreprise n'avait pas son Lngénieur chargé d'étudeg sur place

b) PouË un pays enclawé eomne la Républlque Centrafrl-caine, Iarupture de stocks de matér ieLs est assez f réquente.

c) Compte tenu des d i f f icu lÈés l iées à l 'ad judicat ion du marchéavec l tentrepr ise, les Èrawaux se sont déroul -és pendant lasaison pluvieuse ; celle-ci a considérablement perturbé laréal lsat ion des t ravaux augnenÈant a inei Leur déla i .

En résuné, les prest,at,ions des différents intervenanta dans le Projetont été d 'une manière générale t rès appréciées en dehors de cel les deS . O . C . C . O . B . A . I 1 s ' a q i t :

du consultant dont 3-e précieux concours dans ltexécution destravaux a été décrit dans J-es différents rapport,s trimestriels ;

de la Société trLES CABLES DE LyoNr dont ]-es gualités depresÈat ions et la bonne p lani f icat ion de cel les-c i ont permisdtachever les travaux deux (2') mois avant Ie déIai contractuel, '

- de Ia Soeiété G.T.E. (Général Teleconununikazioni Electronic)gui, pour respecter le délai contractuel a doublé le nombre deson personnel gur Ie s i te à Bangrui .

- de l a Soc ié té de Cons t rue t i on des Bâ t imen ts (S .O .C .e .O .B .A . ) ,qui n 'a pas donné ent ièrement saÈisfact ion en ra ison de cer ta instravaux non exécutés et du délai de leur exécution non resPecgé.

3.10 Suoervision du Grouoe de la Bancrue

Une miss ion de superv is ion a été ef fectuée au mois de ju in 1985.

Cet te miss ion a été d 'une t rès grande ut i l i té dans Ia mesure où eI lea permis à la Bangue d 'apprécier sur le terra in J .es d i f f icu l tés rencontréespendant l texécut ion des t ravaux de cet te ampleur .

3 . 1 1 Le regpecÈ par ItEmprunteur de ses engraqements

LtEmprunteur a respecÈé tous ses engagemente. Ains i la mise envigueur du prêt a été ef fect ive dans des déIa is ra isonnables.

3.12 Remboursement du prêt

Le délai de grrâce était de cinq (5) ans et le premier versement ducap i t a l deva i t i n te rven i r en j u i l l e t 1987 . Le tab leau 3 .10 c i -ap rès f a i t l epoint sur leg engagrements de ltemprunteur en ce qui concerne Ie rembourgementdu prêt, en J-ndiquant pour chaque échéance contractuelle les dates effectiwesde paiemenÈ et Ie nombre de jours de retard. Àu vu de ce tableau, i l apparaitc la i rement que 1 'emprunteur rencontre de p lus en p lus des d i f f icu l tés àassurer le réglement des échéances à terme. Mais actuel fement i1 n 'ex is te pasd ta r r i é rés euscep t i b l es d ' êÈ re s ig rna lés .

i

2 4

T a b l e a u 3 . 1 0Remboursement du Prêt

(en F . CFÀ)

Echéance DateSemestr ia l i té Contractuel le paiement

Nbrede

de joursret .ardN '

0 1020 30 40 60 70 8

{ .

0 1 - 0 7 - 8 20r . -01-830 1 - 0 1 - 8 30 1 - 0 7 - 8 40 1 - 0 1 - 8 50 1 - 0 7 - 8 60 1 - 0 1 - 8 7

EXâI{EN TÎNANEIER

t 1 942 7631 1 5 6 1 7 6 91 5 8 7 0 4 3 143 725 4573 4 6 8 0 5 5 88 4 8 1 8 0 9 52 5 0 0 0 0 0 0

0 2 - 0 8 - 8 30 1 - 0 2 - 8 40 2 - 0 3 - 8 425-04-863 0 - 0 9 - 8 61 0 - 0 6 - 8 70 1 - 0 6 - 8 7

08 mois08 mois03 mois04 mois02 mois06 mois

4.1 Taux de rentabl i té in terne

4 .1 .1 . Le lR I du p ro je t l o r s de l ' éva fua t i on se e i t ua i t au tou r de 13 '36 t .Ce calcul reposai t gur une taxe de base de 7O FCFÀ. Depuis, ces tar i fs ontconnu d iversès hausseg : ?0 FCFÀ en 1981, 90 FCFÀ en L982t et 100 FCFÂ en1983. Ces { i f férentes augmentat ions ntont pas outre megure amél ioré Ia

s i tuat ion f inancière de Ia -Oet

et n 'ont d 'a i l l -eurs Pas été reconunandées par lep lan D i rec teu r . Àp rès I ' exécu t i on du p ro je t , I e TR I s ' é l èwe à 24182 E . CeÈ te

amél iorat ion est due d,une par t à 1 'apport substant j -e l de notre pro jet en

recet tes et à l 'u t i l isat , ion à seulement 80 I du cot t de base '

4.2 Engraqements financiers et leur resPect

4.2.L Les seuls engagements à caractère f inancier concernaient le p lan de

finaneement- Its étaiént présentés sous forme de conditions de prêt faisant

obligatLon à Ia partie cènLrafricaine d'inscrire annuellemenÈ au budget de

l ro.é.p.T. n.a par t des cot tE du pro jet qui lu i incombe conformément au p lan de

financemènt et de trouver des sotrcés dé financement complémentaires en cas de

dépassement des coûts act ,uels du pro jets .

4.2.2 Leg condi t ions ont été respectées par la par t ie eentraf r ica ine. Faute

de disposer des regsources financièt"s, Ia RCÀ a soll icité l-e finencemenÈ de

la BDEAC eù de la CCCE qui se sont substituées à e1le pour le financement de

sa contrepartle en monnaie locale. Grâce à une bonne gestion et malgré

It intervention des auÈres sourceg de financement qui se sont substituées à La

RCA, le projet nta pas connu de dépassement. Ainsi on Peut dire gue Ia partie

centraf r ica ine a b i tn respecté toùs les engagementa f inanciers pr is lors de

I t évaluat lon.

5. RESUI,ÎAIS ET EVOIUTION DE I,OCPT

5.a Statut jur id ique et objet

5.1.1 t ,Of f ice Centraf r ica in des Postes et Téléconununicat ions (OCPT) I 'aconnu sur Ie p lan jur id ique aucune éwolut ion depuis 1-969, date de sa créat ion

(o rdonnance t ; eg lOSt du i e r ao t t 1969 ) e t depu i s 1 ' éva lua t i on du d i t p ro je t .

f l demeure toujours une entrepr ise d 'Etat à caractère industr ie l e t

conrnerc ia l , sous la tute l le du mi-n is tère des Postea et Téléconrnunicat ions et

adminis t ré par un Consei l d tadminis t rat ion dont 1a composi t ion a été f ixée par

déc re t n "82 /272 p r i s en conse i l des m in i s t res .

5 .1 .2 So r r ob je t soc ia l n ' a pas non p lus wa r i é . LTOCPT dé t i en t I e monopo le

posta l et le mo-nopole des té létonvnunic i t ions d.ans les l ia isons in tér ieures et

assure toutes fes act iv i tés prévues par Ies convent ions et arrangements de

ITUPU et de l tUI? dans les re lat ions in ternat ionales '

2 5

5.2 Organisat ion et Gest ion

5.2.L L 'OepT a subi de profondes modi f icat ions depuis 1 'évaluat ion dup ro je t pa r déc re t s n "82 / !30 e t no 82 / !3L du 2 mars l . 982 Po r tan t su r

i 'o igani -sat ion du Min is tère de Tute l le et sur Ia réorganisat ion de l 'Of f ice-

Le pr inc ipal - object i f de eet te rest ruct rat ion est d ' in t rodui re une p lus net tecta i té dang 1â gest ion en séparant 1a branche Poste de cel -Le desTélécorununicat ions, ces deux branches ayant des spéci f ic i tés t rès d i f férentes.

5.2.2 La poste est une act iv i té de main d 'oeuvre (Pour sa par t ie posta le)

et une act i ; i té à caractère bancaire. la main dtoeuvre y est beaucoup Peuspécia l isée et nécessi te des inwest issements re lat ivement fa ib les. Les

TèIéconrpunietions, quant à eIIes, demandent un personnel à effectif restreinÈmais spécia l isé et

-des invest issements assez considérables. Lea prob ' lèmes de

gest ioÀ (du personnel et des invesÈissements) posés Par chacune dte l les sont

i - r conséquent d i f férents. Ctest d 'a i lJ-eurs pour ces_ ra isons que le p lan

ài recteur à proposé sa sc iss ion en deux Direct ions générales d is t inctes et

autortomes que àt "i l tertrs l ie une convention financière pour régrler. lesproblèmes dés serv ices rendus réc iproquement . Le conseiL dtadminiet rat ion a

le pouvoir de statuer sur leurs états f inanciers.

5.2.3 Les deux d l recteurs généraux sont nonunés par décret pr is en Consei ldes Min is t res sur proposi t io t r dn l { in is t re de Tute l le . Le décret por tant laréorganisat ion a eté êomplèté par J .e décret no84253 (Télécorwnunicat ions) du27 .O1 .1984 qu l y a appo r té d ' au t res mod i f i ca t i ons qu i appa ra i ssen t dansI to rgan ig ranune de L tannexe 11 . Le déc re t no 85254 du 16 -08 -1985 (Pos tes )modi f ie cer ta ines appel laÈions.

5 .2 .4 Le D i rec teu r géné t ra l des Pos tes (DGP) es t ass i s té d ' un D i rec teu r desÀf fa i res Adminis t . rat iwes et F inancières (Ex-Directeur de l tÀdrnin is t rat iongénérale) , d iun Directeur de la Product ion (Ex-Directeur des Serv ices Postaux)èt d 'un Directeur des Af fa i res Economigues et In ternat ionafes (Ex-Directeur

des Se rv i ces f i nanc ie rs ) .La D .G .P comprend en ou t re un se rv i ce d t i nspec t i on eÈune Agence comptable.

5.2.5 Le Directeur généra1 des Té1écormnunieat ions é labore les Programmesd'équipernents ,. iI gt àssure du bon fonctionnement des équip.ementsr. de. Iaqn-fitè des prestations rend.ues aux usagers en matière de Télécorcmunicationset propose les moyens de financemenÈ corresPondants-

5 .2 .6 I l assu re l t éxécu t i on de ce budge t don t i 1 es t l -To rdonna teu r . 11

établ i t , chaque année, un rapport annuel dat ts lequel i l décr i t les act iv i tés

de la Direction général.e àès Téléconrnunications et iI rend compte des

résu t l a t s de sa ges t i on .

5.2.7 Le Direetêur général a autor i té sur les d i recteurs et chefs de

serv ice a ins i que sur l teneemble du Personnel de sa d i rect ion générale-- 11

assure I t in formi t ion et I tanimat ion des serv ices et coordonne leurs act iv i tés.

5 . 2 . 8 la Direetion générale comPrend trois directions :

- La Direct ion de l 'Equipement et de Ia Planf in icat ion

- La Direct ion Opérat ionnel l -e

La Direct ion Adminis t rat ive et F inancière.

EI le comprend en outre, le gerwice de contrô le de gesLion, le gef lz ice

centra l des maichés, I t inspect ion i t inérante des té lécommunicat ions et

I tAgenee comptable.

S.Z.g La Direct ion de 1téquipement prépare, proPose au Directeur général

des TéIécorwnunicat ione et d i ; ig ; après- son accord, touÈes les act ions à ]a

mise en p lace des in f rast ructurés e€ invest issements à long terme néces.s ia i res

au développement des téIéconununicaÈions en RCA. A ceÈ effet, elle comprend

deux serwices i

- Le gerw ice d t é tudes e t de p lan i f i ca t5 -on

- IJe serv ice de cont rô le techn ique.

2 6

5.2. f .0 La Direct ion opérat ionnnel le des té1éconununj-cat ions d i r ige, anime etcoordonne Ltensemble des act ions quot id iennes nécessai res au maint ien en bonétat de marché des égui-pements de 1a Direct ion générale desTélécorutrunicat ions, à 1 'écoulement du t raf ic et à la sat is fact ion des besoins,expr ïmés par les usagers, dans un souci permanent d 'économie des moyens.

5.2.L1. El le asÉture, dans un espr i t cormnerc ia l , f in tégrat ion des conÈactsavec ] -a c l ientèIe. E1le a autor i - té sur e inq serv ices :

Les services régionaux des télécorwnunications au fur et à mesurede leur créat ion

- Le serv ice des t ransmiss ions nat ionales et ln ternat ionales

serwice des radiocornrnunications

service des approvisionnements et magasins

Le serv ice centra l de maintenance.

5.2. ! -2 La Dl- reet ion adminis t rat ive et f inancière e pour rn iss ion de d i r igeret dtassurer 1 'ensemble des tâches de contrô1e adminis t rat i f , comptable etfinancl-er de Itensemble des services de la Direction générale desTéléconrnunictions .

5 . . 2 -13 Ie se rv i ce cen t ra l des Marchés a pou r m iss ion de t ra i t e r avec l esfourn isseurg extér ieurs I 'ensemble des marchés et achat de la Direct iongéné:rale des TéIécormnunications .

5 . 2 . t 4 Le Servlce de contrôle de gesLion a pour mission de :

- fournir au Directeur général des Téléconrnunictions, auxdi recteurs et aux chefs de serv ice lee in format ions leurpermettant de suivre l tact iv i té et 1es résul tats , en comParaisonavee l es ob ' i ec t i f s f i xés .

- Participer ],, "rroi* de ces objectifs,

- contr ibuer à l té laborat ion du budget t

mesurer Ies per formances réal - isées par rapport aux préwis ionebudqéta i res.

5.2.15 Le serv ice de l t inspect ion ef fect ive à La demande du DirecteurGénéraL Ies miss ions de l t inspect ion et de contrô le de toute naturer in terneet externe à Ia Direct ion Généra1e des TéIéconununict ions.

5.2.1-6 LrÀgrent comptable a Ie s tatut de camptable publ ic . I1 est p lacé 9urle p lan adr i in is t r "Ci f , soua l 'autor i té d i recte du d i recÈeur généraa. - destéléconununications dans le cadre des règlements en vigueur de 1a compÈabil itépubl i .que. 11 constate et reçoi t les fonds recouvrés sur les recet tes émises etmandate Ies sonunes correspondantes aux dépenses ef fectuées et l iqu j -dées q" tI 'Ordonnateur . 11 est sormis aux vér i f icat ions d.e I t inspect ion centra le despostes et télécorwnunj-ctions .

5.2. ! ,7 Cet te s t ructure est complètée par 7 serv ices régionaux d9"

téIéconrnunications (BANGUI, BOUÀR, BERBEF-ATI/ BAMBARI' BANGASSOU,KÀGA-BÀNDORO, BOSSANGOA). Actuellement, seul celui de BÀNGUI est opêrationnelet 9n occupe de tout le pays , ' les autres seront crêés au fur et à mesure du

déveJ-oppement dee télêconnnunications dans les provinces.

5.2.18 La sc iss ion des deux branches (Postes et Téléconrnuniat ions) a fa i t

ressor t i r les anomal ies dans la s t ructure in i t ia le dtavant L982 de IA DGT :

2 7

Effect i f p létbor igue : 300 agents pour 1000 abonnés.Ac tue l l emen t , c ' es t -à -d i re à f i n L987 , i I es t de 160 Pou r 1000alors gue fréquenunent dans 1es pays sous-développésr la moyennevar ie entre 30 et 80 et dans leg pays développés de 4 à 6.

Qualité de service déficiente par tnanque de maintenanceprévent ive et curat ive parce qu ' i1 n 'ex is ta i t pas de pol i t iguede maintenance systématique avec un Prograruned'approvis ionnenent des p ièces les p lus sujet tes à usure

Trésorer ie inexis tante en ra ison d 'un budget déséqui l ibré et dcrecouvrements médiocres. Cet te s i tuat ion n 'a guère évolué et deemesures ont été pr ises pour y rémédier .

Répart i tLon peu c la i re des act iv i tés et responsabLl i tés. IJernanque de déf in i t ion, préc isant c la i rement lee miseionsr lesresponsabi l i tés et Ies tâches de chacun rendai t lefonct ionnement d i f f ic i le - L ' absence des stat is t iqueseonrmerc ia les, berdgéta i res, taux d 'oceupat ion ou dtut i l isat iondes équipemenÈs) rendait le contrôle de gestion inopérant.

Absence de découpage géographique de ltorganisation car ctestI tune des pr inc ipales causes du dépér issement des réseaux locauxet des t ransmisgions in ter-urbaines de I t in tér ieur .

Découpage de la s t ructure Par fonct ions techniques. I I n ta pasété tenu comPte de la fréquence des rapports des agents deserv ices concernés pour résoudre les problèmes l -es p luscourants. C'est a ins i que la créat ion d 'un abonné nouveau met enjeu au moins deux d i rect ions d i f férentes sur 1es t ro is de la DGTet au moins quatre serv ices. Les c i rcu i ts d ' in format ion sontdonc inuti lement, compliqués et les délais de traitemental longés. AcLuel lement un seul serv ice à Ia nDirect ion

opérationneJle des té1éconununj-ationstr s'occupe de Ia créationdtun nouvel abonné.

Incohérence de la polit ique conunerciale vis-à-vis des abonnés.En effet chaque mois ceux-ci recevaient deux factures émanant1 ' u n e d e l a S O C A T I ( 1 ) (Société Centraf r ica ine destélécorununications internationales) Pour les comrnunicationsinternationales et lTautre de la DGT Pour les conununicationSnat ionales en téIéphonie. 11 en éta i t de même Pour le té1ex etpour 1a locat ion des c i rcu i ts en ce qui concerne la DGT. Lesgervices de facturation, de recouvrement et de contentieuxétaient inut.i lement dédoublés. Actuellement, seul le centre defacturation et de recouvrement des téléconrnunications (CFRT) aecharge de Itensernble des têléconmtuniations.

( 1 ) La SOCATI est une sociétécentraf r ica in, adminis t rée par7 membres dont 4 nationaux yreprésentants de Ia compagnie.

anonlzme dt économie mixte de droitun consei l d tadminis tat ion composé decompr is le Président du consei l e t 3

EI le a pour miss ion :

L ' é tude , 1 té tab l i semen t , I ' en t re t i en e t I ' exp lo ia t i on de tou tsystème de té lécommunicat ions in ternat ionales radio-é lect r iqueste r res t res , spaL ia les , 'La mise en p lace des in f rast ructures correspondantegLa formation des. cadres nationaux de la SociétéLa participation à tout système global de télécorwnunications Parsate l l i ter pâr câble coaxia l à répéteurs inunergrés.

Elle a donc la charge de dévefopper ses activités dans le domalne duté légraphe, du téIéphone, du té lex et des serv ices spéciaux Pa! unprotocole du 16 févr ier 1979.

2 8

5.3 Personnel et Format ion

5 .3 .1 Lo rs de L 'éva lua t i on du p ro je t ( sep tembre 1981 ) , l e pe rsonne l de l aIDGT éta i t confondu avec celu i de Ia DGP et 1es in format i -ons re lat ives à 1a DGTétaient peu f iab les et avec t rès peu de déta i l . Par conséquent , , i } sera i t p lusintéressant de fa i re des comparaisons à par t i r du mois de mars 1982(O2 /O3 /821 , da te de sc i ss ion des 2 d i rec t j - ons .

5 .3 .2 A 1a DGÎ , l ' e f f ec t i f du pe rsonne l es t passé de 668 en L982 à 609 au31 -12 -198? , e f f ec t i f dans }eque l l a p ropo r t i on d ' agen t . s aux i l i a i r es Peuqual i f iés demeure p léthor igue 1261 en L982 et 235 en 1987). On y comPteactuel lement 16 ingénieurs, 43 ingénieurg des t ravaux, 162 agents dtexécut ion,:15 inspecteurs, 135 contrô leurs et 3 adminis t rateurs. Cet te réduct ion dupersonnel prov ient des mises à 1a ret ra i te , des af feetat ions dans dtautressoc ié tés d 'E ta t e t auss i des l i cenc iemen ts . Dans l a répa r t i t i on de 1 'e f f ec t i fdang les d i f férentes catégor ies du Personnel , i l apparai t que le nombre desagents de mai t r ise a baissé de près de 20 I en 5 ans, tandis que celu i descadres supérieurs et celui des cadres moyens ont évolué respectiwement de35r7t et 52t6* . En ef fet pendant cet te pér iode et compte tenu de Iaspécia l isat ion que nécessi te la branche de té lécormnunicat ions, I ta t tent ion deDGT a porté sur te recrutement dee ingénieurs et sur le renforcement de Iatrormatl-on des agents de maltrise par différents stages.

5 .3 .3 En t982 , I ' i nd i ce de p roduc t i v i t é é ta i t de 300 agen ts pou r 1000l i gnes , ensu i t e i l a reg ressé l es années su i van tes (262 en 1983 , 239 en t98412 2 9 e n 1 9 8 5 , 2 1 8 e n 1 9 8 6 1 6 0 e n 1 9 8 7 ) p o u r ê t r e à 1 2 8 à f i n 1 9 8 8 . B i e n q u ' u nef for t a i t é té fa iÈ durant toute La pér iode grâce à la progrression desraccordements et la mise en serv ice du pro jet f in 1986, 1 'ef fect i f restenéanmoins assez é levé et le n iweau des abonnés assez bas. Ltef for t de 1a DGTdevrai t Èendre vers un indice de moins de 70 agents pour 1000 l igrnes. Cet tes i tuat ion entraS.ne les inconvénients suivantg :

- te poids de charges salariales, malgré un niweau de rémunérationindividuelle assez bas, est important dans Ie budget de la DGT(66 t des chargres d 'explo i t ,a t ion en 1982, 53 I en 1983' 47 t en1984 , 42 t en 1 ,985 e t 4 l I en 1986 ) e t cons t i t ue une en t rawepour 1t équil ibre du budget, pour It arnortissement desinvest issemenÈs, pour I tachat des p ièces de rechange, d"9fournitures et

- matières consonrnables nécegsaireg à

I texplo i ta t ion et par conséquent pour Ia maintenance.

ce personnel déjà p létbor ique et n 'étanÈ pas doté 9""équip-ements et out i ls nécessai res à leur act iv i té , nteaÈ guèremot ivé.

Malheureugemerit, en matière de recrutement la DGT composée enmaJor l - té de fonct ionnnaires de 1 'Etat (374 actuel lement soi t 62 I deI t e f f ec t i f ) n tes t pas au tonome.

5 .3 .4 Néanmo ins , pou r l a qua l i t é de se rv i ce o f f e r t à sa e l i en tè le , e l l e

béné f i c i e d , une ass ià tance techn ique . C 'es t a i ns i qu 'un conse i l l e r ass i s te l e

dLrecteur général , e t t ro is experCs sont af fectés, un à la commutat ion pour le

central automatique, un aux l ignes pour J-e centre de construcÈion des l ignes

et un autre à la d i rect ion f inancière.

5 .3 .5 pou r l a pé r i ode an té r i eu re au p ro je t , I 'OCPT ava i t béné f i c i é du

concours f inancier du PNUD et de 1/a ide d ' inst ructeurs expatr iés pour la

format ion du personnel dtexécut ion, des contrô leurs à I 'Ecole Nat ionale despostes et té lécorwnunicat ions à Bangui . Après un ra lent issement de ses

ac t i v i t és en t re 1982 e t 1985 fau te de i essou rces f i nanc iè res ,1 'ENPT ra t t achée

directement au Min isÈère des P.T d.ans la nouwel le s t ruct ,ure (voi r annexe 9.) a

repr is sa format ion dès 1987 après la réfect ion et Ie réaménagement de ses

inèta l la t ions par le PNUD. C,e l t a ins i que des opérateurs té léphonistes et

tétégraphiques ont été formés. Quant aux inst ructeurs dans cet te école, Ieur

format ion est ausei assurée dans le cadre du pro jet du PNUDT mais à . DAKAR'

Quelques format ions spécia l isées : comPtaUi f i te , Energie sont fa i tes à

i rowfrop (of f ice NaCional In terprofessionnel pour la format ion des

2 9

professionnels) à Bangrui . Les ingénieurs, les inspecteurs et les contrô1eurssont actuel lement formés à 1tét ranger suivant les besoins déf in is dans Iecadre du p lan d i recteur par 1e b ia is de Ia eoopérat ion b i la téra le et à t ravergd i f f é ren ts p ro je t s réa l - i sés pa r I a DGT e t l a DGP.

5 .3 .6 Dans ]e cad re du p résen t p ro je t , I 'OCPT a béné f i c i é d /une ass i s tancetechnique pou:r les agents formés sur place durant 3 semaines (cours théoriquessur J .es réseaux) avec ensui te une par t ic ipat ion act ive au montage du régeaudurant toute Ia pér iode de L 'exécut ion du pro jet , pour 6 agents en conunutat ionformés auprès de la GTE en I ta l ie durant 3 mois et pour 4 agents en réseau en3 mois et 1 magasin. ier pour la gest ion des stocks en 2 mois auprès des câb1esLyon en France,

5.3.7 Avec la mise en p lace de la nouwel le s t ructure, un cerÈain nombre deIacunes ont pu êt re cst rb lées mais Ia p lus importante reste Ie compÈe-c l - ients.En ef fet Ie taux de recouvrement n 'a guère dépassé 1es 5 '7 * et c 'est à caugede cet te s i tuat ion que des mesures ont été pr ises pour assain j - r Ia s i tuaÈionf inancière de la DGT (woir paragraphe : facture et recouvrement) . 11 reste enplus à mot iver Ie personnel par la mise en p lace d 'une pol i t ique socia leconséquente pouvant aussi permett re la c i rcu lat ion assez rapide desinformat ions.

5.4 Comptabil ité et vérif ication des comptes

5.4.1 L ' OCPT, après la réorganisat ion, comprend toujours ces deuxdireet ions mais b ien d is t inctes et bénéf ic iant chacune d 'une autonomief inancière et adminis t rat ive. C'est a ins i que pour assurer la Direct ion desserv ices comptables sous 1 'autor i t ,é adminisÈrat ive du Directeur généra1, unagent comptable est nonuné pour chaque direction générale par décret prisconsei l des min is t res sur proposi t ion conjo inte des Min is t res des P et Tt de1'Economie et des Finances.

5-4.2 De ce fa i t , ehaque agent comptable garde les mêmes prérogat ives quelors de 1 'évafuat ion. I1 établ i t les documents comptables et produi t lescomptes f inanciers selon Le p lan comptable UDEAC. La balance, Ie tableau dessoldes caractér is t iques de gest ion, le tableau de passage ar ' rx so ldes descomptes patr imoniaux, le b i lan et un rapporÈ sur 1a s i tuat ion f inancièref igurent dans les corrptes f inanciers. Ltexerc ice comptable commetce le lerjanvier et se termine le 31 décembre.

5.4.3 La vér i f icat ion des comptes est assurée par deux experts chois is I 'unparrni J.es e*perts comptables agréés en RCA eÈ ltautre parmi 1es membres deI t lnspectJ-on grénérale de 1 'Etat . I1s examinent conjo inÈement les comPtesfinanciers des deux Directions géné:ca1es qui sont sournis après au consei]dtadrninistration. Conune auparavant, un contrôleur financier désigné par leMinistère de ItEconsrie et des Finances contrôle tous les documentscomptabJ-es. Ctest a ins i que les états f inanciers de I 'OCPT et ceux du pro jetont été audi tés régul ièrement durant la pér iode L982 à 1986. Durant notrern iss ion, sous 1 'égide de Ia Banque mondia le, ces états f inanciers sont entra ind 'êÈre vér i f iés par l -e Groupe Arthur Young dont 1e représentant en Côtedt lvo i re est Ie Cabinret HELIOS. Les résul tats nous seront envoyés à notredemande par I tOCPT.

5 . 5 É 'âô l - r r r â t i nn e t

5 . 5 . 1 L a D i r e e t i o n g é n é r a l e d e s T é l é c o m m u n i c a t i o n s e t l a S . O . C . À . T . L s epar tagent tou jours 1 'e rcp lo i t t ion des té l -écommunica t ions , la p remière s 'occupedes l ia isons na t iona les e t Ia seconde des } ia isons in te rna t iona les , les deuxjou issant d tune au tonomie f inanc iè re . Dès la mise en p lace en novembre 1983 du

cent re de fac tu ra t ion e t Recouvrement de té léphone (C.F .R.T . : serv ice comrnL lnà I a D i r e c t i o n g é n é r a l - e d e s t é l é c o m m u n i c a t i o n s e t à 1 a S . O . C . A - T . 1 . ) t o u t e l afac tu ra t ion es t t ra i tée par le d i t serv ice composé de t4 agents du n iveaucomptab l -e , l .a d is t r ibu t ion des fac tu res se fa isan t à domic i le . Les f ra is deconununications nationales reviennent entièrement à la Direction générale desté lécorwnun ica t ions tand is que les f ra is de communica t ions in te rna t iona les sont

3 0

partagés par la Direct ion générale des té]éconununicat iong et la S.O.C.A.T. I'G4 t4730 po , t r l a D i rec t i on géné ra le des té Iéconmun ica t i ons , L5 r6130 . pou r - I a

S . O . C . A . T . I . ) s o i t 4 9 * d . e s r e c e t t e s t o t a l e s p o u r f a D i r e c t i o n g é n é r a l e d e s

Èé téco r rnun i ca t , l - ons . Ce pa r tage es t d t au f a i t gue Ia S .O .C .A . . 1 . I . u t i l i se enpart ie les équipement i de ta Direct io .n générale des té léconununicat ions(équipements de commutaÈion l ignes cn 'abonnés) .

5.5.2 Les serv ices des té léconsnunicat ions comptent au 31 déembre Lg87' t 4462

abonnés dont envi ron 3 981 à Bangr- l i , des radios pr ivées (101) ex is tent . Pourcompenser le faible taux de dessLrte des téfécornanunications. Le relevé des

conàonrnations téléphonigues pour les abonnés regte toujours mensuel et manuef

et se fa i t par dei photôs des compteurs. 11 s 'écoule envi ron un moig entre Ie

relevé de cônsomnation et Ia factir:ration. Le pal-ement se fait soit en espèce

soit par chèque au guichet des télécorwrunications ou chez 1e chef de service

de faèturat ion et de recouvrement . L 'abonné d ispose d 'une semaine Pour Pay9rsa facture. A défaut , une re lance est fa i te au bout de Ia 2è semaine et Ia

suspension in terv ient un (1) mois après pour les bons Payeurs, tandis que pour

les mauvais payeurs, cet te suspeosion est ef fect ive à Ia f in de La Zème

semaine.

5.5.3 Af in dtassurer un reeouvrement opt imum des factures émises, i - l a êtê

créé un eerv ice centra l de facturat ion et recouvrement raÈtaché à la Direct ion

adminis t rat ive et f inancière. Ce serv ice comprend 2 (deux) sect ions( facturat ion et recouvrement) . Actuel lement le taux de recouvrement est en

moyenne de 46 Z . S i ce t aux es t bas , c ' es t que I 'E ta t ne paye qu9 ?O 4 qe :? :

. "â" . r " r r " "s tétéphoniques. En vue dtat te indte Ie taux d 'envi ron 80 I (object i f

f ixé par le -

Di re l teur des tê léconununicat ions) cer ta ines d isposi t ions

part ic ; l ières ont été pr ises et resÈent walables ; ce sont notantrnent :

l i )

envoi de la l is te des fonct ionnaires débi teurs de Ia Direct ion

ge"À."r" des té lécomrounicat ions au Min is tère des Finances af in

âe leur préIever à la source les créanees impayées '

cOnununiquer au Minlstère des Financee le montant des arriérés

des soc- iétC" pr ivées que le Trésor pourra i t éwentuel lement

retrancher au moment du -paiemenÈ

de leurs factures wis-à-vis de

I ' E t a t .

mettre les Ambassadeg et Organismes internationaux débiteurs en

gerwice restre int .

i )

i i i )

5 .5.5 Toutefo is un accord a éÈé s igné entre la Direct ion générale des

téIéconnnunications et I 'Etat pour la reconnaissance des 774 mill ions comme

sorflres d.ues à la Direction générale des télécornmunications jn"qgl au 31

àéce rnb re 1986 pou r " " s -P i " " t a t i ons i e t que sous l ' ég ide du F 'M ' I " I 'E ta t a

promis de s 'acqui t ter de cet te det te. Lt étude sur les modal i tés de

remboursement est en cours actuelaement entre Ie Ministère de ltEconomie et

des Finances et le l4 in is tère d.e Tute11e. De p lus un accord a êtê aussi s igné

entre I 'Etat et la o i rect ion généraJ.e des té lêcormnunicat ions pour le règlement

des det tes par le système de det tes cro isées. (Taxes et Impôts et autres

det tes de la o iec l ion 'grénérale des té léconununicat ions envers 1 'Etat ) '

5 .5 .6 À f i n d tassa in i r l a s i t uaÈ ion de Ia DGT ' d ' au t res mesu res v iennen t

renforcer cel les c i tées précédermnenÈr ce sont :

- Informatisation du CFRT (projet f inancé par 1a CCCE et qui

démarrera au p lus tard en mars prochain)

; Nomination dtun expatrié comme gérant principal

- Àppel à un audit externe par Ie biais de Ia Banque mondiale afin

dà met t re de 1rordre dans 1es états f inanciers de Ia DGT.

3 1

- Réduction de la consonrnation de ltEtat, par eonséquent mise enserrr ice rest re int de tous 1es départementa min is tér ie ls sauf 1espersonnal i tés importantes dont les DG.

- Créat ion d,une comniss ion nat ionale chargée d 'at t r ibuer lesl igrnes téIéphoniques. Cet le-c i appl ique le décret 86/L06 quif ixe les condi t ions d 'at t r ibut ion des l ignes de serv ices et desayant dro i ts : pour un d i recteur général par exemple : Ies f ra isdt insta l la t ion et dtabonnement sont pr is en charge Par I tEtatmais les cormnunications à domicile sont à sa charge. En cas denon-paiement, le nom est enwoyé aux Finances pour le prélèwementà Ia source.

- eonrnission chargée du suivi de recouvrement.

5 .6 Ta r i f i ca t i on

5.6.1 Les tar i fs des serv ices de té lécomnunicat ions sont toujours f ixés ParIe consei l d tadminis t rat ion de l tOf f ice centraf r ica in des Postes etTé léconunun i ca t i ons (O .C .P .T . ) . Ces ta r i f s on t connu d i ve rses hausses 70 fC fAen 1981 , 90 f .C r .À en : . 982 e t 100 FCFA depu i s 1983 e t r eg ten t va lab les . Lestar i fs in ternat ionaux ntont pas subi Ia dern ière augrmentat ion de 1a taxe debase . I l s s té Ièven t pou r 3 mn à 1 815 F .CFA ve rs l tEu rope en géné ra l , à I 115F .C IFA ve rs l es U .S .À . e t 8 280 F CFÀ pou r l es auL res pays . La taxe deraccordement des équipements à 400 T.B. (Taxe de Base) soi t 40 000 F.CFÀ. Laredevance mensueJ.J-e dtabonnement quJ- comprend la location de Itappareilté léphonigue et l 'ent ret . ien de Ia l igne est f ixée à 3 350 F. CFA.

5.6.2 Comparat ivement aux autres pays te ls gue le Congor le Sénégal et laCôte d ' Ivo i re la taxe té léphonique appl iquée est aesez é levée. Ceci f re ineI taccro issement de J-a demande pour les serv ices téIéphonigues. Pour a ins iadapter ces tar i fs aux condi t ions spéci f iques du Paysr Ie nouveau p lan detar i f l -eat ion proposé par Ie Pl -an d i reeteur des téIéconrnunict ions préconise lesobject i fs su iwants :

Service téléphonigue

- d iminut ion de la taxe de base à 70 F-CFA.

Plan de taxatlon des communications l-nternes

a) consrunieations J-ocales non limitées dans Ie temps et taxées enver tu dtune T.8. , so i t 70 F.CFA par convnunicat ion ' '

b) cornmunications interurbaines, taxées par impulsions périodiguesenvoyées en cadence variante eeJ.on 4 paliers de distance :

!

Les taxes corresPondanÈes Pourinterurbaine sera ient lee suiwantes :

Pa l i e r s

,fusqut àD e 1 0 1 à

D e 2 5 1 à

au-delà de

Taxes proposéesn a r m i n u t e

- chaque 40 secondeg- chaque 20 secondes- chaque 15 secondes- chaque 12 secondes

une minute de conununication

Taxes prat iquées act ,uel .{serv ice manuel l par minute

. j usqu 'à

. d e 1 0 1 à

. d e 2 5 1 à

. au-delà de

100 km250 km450 km450 km

100 kn250 km

450 km

450 km

1 0 5 F . C r A2 1 0 F . C F A

2 8 0 F . C r A

3 5 0 F . C F A

1 6 7 r . C r A2 0 0 F . c F A2 3 3 F . C F A

233 r .C rÀ2 6 7 F . C F A3 0 0 r . c F A3 0 0 F . c F À3 3 3 F . C F À

(101-200 km)(201- -300 kn)

( j u s q u ' à 3 0 0(301- -400 km)( 4 0 1 - 6 0 0 k m )( j u s q u ' à 6 0 0(au-delà 600

km)km)

3 2

- la valeur de l -a t .axe de raccordement est maintenue à l t in tér ieurde l 'agglomérat i ,on pr incJ-pale (5 km de rayon) sur le n iveau de400 T .B . (p roche de l a moyenne en A f r i que ) . Ma is ca l cu lé se lonla nouve l l e va le r r r de f a T .8 . , e l l e donne 28 000 r . cFA (au l i eud e 4 0 0 0 0 F . )

- la taxe d 'abonaement est d. iwers i f iée selon f importanee desréseaux. El Ie var ie suivant les pal iers suivants :

. d a n s l e s r é s e a u x j u s g u ' à 1 0 0 a b o n n é s : 2 0 0 T . B . s o i t 1 4 0 0 0 r . c r A

. dans l eg réseaux de 100 à 1000 abonnés : 300 T .B . so i t2 1 0 0 0 r . c F À .

. dans les réseaux au-deIà de 1 000 abonnés : 400 T.B soi t2 8 0 0 0 F . C F A .

5 .6 .3 l ous ces ob jec t i f s j usqu 'à ce j ou r n ' on t pas é té app l i qués e t l as i tuat ion reste inchangée.

5 . 7 . 1

5.7 Anal-vse de I 'Expl -o i ta t ion

Ltanalyse de I texplo i ta t ion por tera sur les comptes d 'explo i ta t iondes années 1982 à 1986 présentês dans le tableau c i -après :

RESUME DES CO}PTES D'EXPLOITATION DE LA D.G.T.(EN MILLTERS DE T .CFA)

1 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 4 1 9 8 5 1 9 8 6 *

ProduLts d 'explo i ta t ion 643 35? 952 751 I 223 236 t 445 443 L 32L 129Charges d 'exp lo iÈa t l - on 3 85O 660 1 005 001 1 093 140 1 331 558 | 418 577

Résul tats brutsdt exploitationÀutofinancement

(3 207 303) ( s2 2441 130 096( 20 600) ]-82 66L 39L 218

1 1 3 8 8 4 ( 9 7 4 4 8 )4 6 5 1 0 0 3 9 7 1 1 5

* Provisoi re

5.1 .2 L'êxarnsn de ec tabfeau montre que horrnis J.eg années 1982 et 1986 lesprodults dtexploiation ont connu une progression moyenne de 2Q 8. Cette

i rogresslon egt de 48 t de 1982 à- 19-83. Ceci àst dt d 'une ParÈ à

i 'a iét iorat ion du fonct ionnement du réseau entra inée Par la mise en p lace dunS .p .À .R .T . r ' e t d ' au t , r e pa r t pa r l a rééva lua t i on des ta r i f s de 90 à 100 F .CFA.

La baiase de 9 t eonstatée ént . re 1985 et 1986 provient de L 'af fa ib l issementdes e f f e t s pos i t i f s du p ro je t ÛSPARTÛ.

5 .7 .3 Les régu l t a t s f on t appa ra l t r e un dé f i c i t pou r l es années t982 t 1983

et 1986 et un excédent pour IéJ années 1984 et 1985. Le résul tat de I 'exerc ice

1986 n 'êtant pas déf in i t i f , i l do i t ê t re considéré avec réserve comPte tenu

des redresgementg éventuels au niweau deg empruntsr du compte clients et dess tocks .

5.7 .A I l convient de soul igner que J-e résul tat obtenu en L982 esÈ

d.iff ici lement appréciable du fait que 1es inwestissements et plus précisément

les équipements àe fa isceaux her tz iéns f inancés par l 'emprunt GTE sont devenus

obsolè le i . A ins i une provis ion except ionnel le a été const i tuée pour une -valeurde 3 003 800 E. .CFÀ. Néanmoins, hormis cet te prov is ion en 1982' le résul tat

d ' exp lo i t a t i on se ra i t néga t i f ' ( - 203 .805 .000 f .C fa ) r cê qu i es t d ' a i l l - eu rs

supéi ieur a lgébr iquement -à

celu i de L983 grâce à la subvent ion de 1 'Etat '

su|vent ion qrr ] i dra- i l leurs n 'éta i t pas outre me.sure suf f isante Pour couvr i r les

àh""g"r l-nhtrentes au13 comptes d'Juwerture (Bilan et comPte dtexploitation de

Lg82i , gui te à la s i tuat ion êconomique d i f f ic i le qu 'a t raversée le pays '

3 3

5 .7 .5 Pou r I a su i t e de ses ac t i v i t és qu i en p r i nc ipe son t ren tab les r l aDirect ion généra1e des téIécorrnunicat ions (D.G.T. ) a f in de réal iser sonprogranrne d ' invest issements (pro jet M.E.R.T.) a emprunté à la BAD (par t ied e v i s e s ) à l a q u e l l e s ' é t a i e n t a j o u t é e s 1 a B . D . E . A . C . e t 1 a C . C . C . E . ( p a r t i emonna ie l oea ] -e ) . Les deux de rn iè res s ' é ta ien t d ta i l l eu rs subs t i t uées à 1 'E ta t .L 'amél iorat ion de I 'autof inancement const .atée de 1983 à 1986 est l -e résul tatdu n iveau guf f isant de la dotat ion aux amort issements et aux provis ions.

5-8 Analyse des b i lans

5.8.1 l , tanalyse de Ia s t ructure f inancière s 'ef fectue à par t i r des b i lansdes années 1982 à 1986 dont le résrxné figure dans Ie tableau ci-après :

lab leauRésumé des bilans

(en mi l l ions de r .CFÀ)

t 9 8 2 1 9 8 3 1 9 8 4 1 9 8 5 1 9 8 6(Provisoi re

ActLf l-nnrobi]-iséActLf circr.ûantSituetion netteDett,es à court termeFonds de roulementRatio de tiquiditéRatio d'endettementRentabil ité des irmnobiLi-sat ion ( t )

1 9 3 5 , 9 5 1352t].�2

2 6 2 8 , 9 6 2498 | 98

( 1 4 6 , 8 6 )0 t ' l t

( 0 , 5 3 ) (

1 9 1 , 6 7 1 6 9 3 , 1 5 2 5 8 1 , 5 8 6 6 6 5 , 5 25 4 5 t 3 2 8 3 2 , 8 3 t 0 6 8 t 4 4 I 2 8 9 t 6 L6 5 1 , 3 8 2 5 4 5 t L A 2 5 2 6 t 8 4 2 6 5 3 t 2 25 0 0 , 8 8 5 7 7 t 6 2 6 1 6 , 3 7 7 4 8 , 0 4

4 4 t 4 3 2 5 5 , 2 L 3 9 2 , 0 7 5 4 1 , 5 81 , 0 9 L , 4 4 1 , 5 8 1 , 7 20 , 5 3 ) ( 0 , 5 0 ) ( 0 , 4 1 ) | 0 , 2 5 1

( 1 , 8 5 ) ( 0 , 0 3 ) 0 , I 0 , 8 ( 0 , 0 1 5 )

5.8.2 L?analyse de ce tableau fa i t epparai t re pour I 'exerc ice 1982 uneabsence de fonds de roulement en raigon prineipalement de la constiÈution dela prov is ion de t ro is mi l l iards de F.CFA (G. Î .E.) et du manque de t résorer ie àla mise eEr place de 1a Direction générale des téléconununications qui setraduisent par un rat io de l iqu id i té in fér ieur à 1. Par contre, la s i tuat ions 'est amél- iorée de 1983 à 1986 à Ia sui te de var iat ion des act i fs c i rcu lants.

5.8.3 Lè compte c l ient est passé de 267 mi l l ions en 1-9g2 à 1 047 mi l l ionsen 1985 soi t une augrmentat ion de près de 400 I sur la pér iode de 4 ans. DesnégociatLons aont en cours pour ramener ce compte client à un niveauraisonnable.

5.8.4 tes fa ib les résul tats du rat io dtendet tement font ressor t i r Ie n iveauassêz élevé des dettes de Ia DGT. Àussi est-iL gue cette position ne 1uipermet pag de réaliser d'emprunt facilement sauf si ltEtat lui accordait sonaval. De pJ-us sa situation nette est restée négative compte tenu du faitqute l le a toujours enregi t ré des déf ic i ts durant toute la pér iode. Dans cet tecondition, i l faudra recourir soit à It augrrnentaÈion substantielle du capitaltsolt aux srùwentiong de la part de ltEtat ou les deux conjolntemenL.

6. E\&ALUATTON ECONOMIOUE

6.O.1 L 'objeeÈi f d .u pro jet éta i t d . 'améI iorer Ia gual i té du serv icet.éléphoniqræ à Bangui en procédant à la modernisation et à 1'extension duréseau téIéphonigue de Bangui. Avec cette opération, J-e nombre des abonnésdevrai t augmenter et occuper d ' ic i à 1992 . les 90 I des t ignes (11 000)résul tant de ce pro jet .

6,0.2 Les avantages du projet déterminés lors de son éwaluation se régumenten assurant au pays des l ia isons ef f icaces et f iab les tout en sat is fa isant }esbesoins mani festés par tous les opérateurs économiques du pays. C'est a ins ique cet te amél iorat ion aura pour ef fet de min imiser .Les d is tances qui enpr inc ipe rentrent dans les cot ts de marchandises et ceci sur tout pour un paysenclawé. Ce projet a déjà permis de remar-quer une nette augmentation d9trece t tes à f i n Éep tembre - L98 - l ( 1 48O,39 .106 - F . c rA ) pu i sque en 1985 i 1 n ' yavai t que 2662 abonnés, dès Ia mise en explo i tat ion du pro jet f in 1986 à f inL987 , on y comp te p lus de 4000 abonnés . D ' i c i L992 t J .es 90 I des 11000 l i gnesseraient probablement pourvus

3 4

7 . CONCLUSIONS

1.L Réal isat ic tn des objeet i fs du pro jet

7.1.1 Sur le p lan t technique, le pr inc ipal object i f du pro jet éta i t demoderniser et étCndre .Ie réseau téIéphonigue de Bangui qui n'await Pas étérehabil ité depuis f in<dépendance. Cette opération concernait à la fois lerôgeau de câbies et le centra l té léphonique de Bangui . Cet te réal ieat ion a eupour conséquence lnunédiate I 'améIioration des tecettes téIéphoniques et téIexcn permettant Ie raccordernent d'un grand nombre dtabonnés au téléphone eÈ enarnéiLorant les l ignes de transmission pour les abonnés au té1ex. Le projetdevait donc permettre aux acteurs économiques (Bangues, hopitaux,organisations internatj lonales, etc. . . ) dtaugrmenter leur rendement et leurc f f i cac i t é .

7. t .2 Technl-quement , Le pro jet a at te int ses object i fs et même lee adépassé. Tous les équipements ont été réalisés conformément aux spécificationstethnigues fixées e1

-Souent actuellement le rôle pour lequel i ls ont été

conçug.- Sur le plan hr.umal-n, J-a formation du personnel dispensée dans le cadredu pro jet a pCrmis dtaugmenter la capaci té dt in tervent ion des technic iensnatibnaux danJ le prog:ranrune de maintenance. Ce résultat n'a été possible Slegrâcc à trcfficacité

-de I 'Ingénieur-conseil et à une bonne orgranisation .de

i rexécut ion du pro jet par le fourn isseur . Grâce à une bonne gest ion du pro jetpar la cellule inisé en place, des économies substantielles ont été réalisées'se Èraduisant par un reaiguat confortable.

1 .2 Enseignerncnts tirés du projet

7.2.L Les enseignements à t i rer de I 'exécut ion de ce pro jet sont nombreux.Mais on gtat tarderà seuAement aur quelques uns que I ton est ime essent ie ls-

1.2.2. Pour augmenter l -e rendemènt et l 'e f f icac i té des cel lu les de gest ' ion

du proJet, i l esÉ gouhaité gu'à ltavenir une clause portant sur l-a motivation

deg- mernbres de Ia celaule goit insérée parmi les conditions préalables auprcmJ.er décaLssement. Cette mesure permeLtrait aux membres de la cellule de se

èonsacre" entièrement au projet en vue de réaliser des économies plus

subs tan t i e l l es .

7.2,3 Certalns pays rcoîûre Ia RCA manquent cruellement de monnaie locale. La

Banque devrait Jttnleager pour J'es prêts sur les ressources BÀD des

disfositJ-ons qui conslgteraiént. à suppàrter une partie des cotts en monnaie

loca le .

Cecl éviteraiù aux pays de recourir à dtautres sources de

cofinancernent dont Ies règles ei procédures sont eouwent opposées à celles de

la Banque. La recherche des cofinanciers est une opêration qui exige beaucoup

de temps et souvenb retarde le démarrage des projets.

7.2.4 pour augmenter eneore t 'e f f ieaci té de la cel lu le du pro jet dans sa

gestion du projet iI e:st souhaitable gue Ia Banque envisage d'augrmenter 1e

iombre aes pèrs6nnes acceptées à suivre ie séminaire sur Ia gestion de prêts'

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ANNEXE 7

REPUBLIQUE CE}ITRAFRICAINE

PROJET DIEXTET{STON DE MODERNISATION DI] RESEAU TELEPHONIQTJE

DE BANGUI

CALENDRIER GRAPHIQUE DES TILA,VAUX

1985

ecrutement consult

A) COMMUTATION

égoc ia t i on Con t ra

Cohst ruc t . des mat

Expéd i t . & l i v ra is

Montage

B) RESEAU-

P r é p . D o s . A p p e ld ' o f f r e s

S o u m i s . M a t é . B u r .

A d j u d i c t . d e s m a r c l

N6goc ia t i ons

r , c p 6 d i E . & L i v r a i s

G é n i e C i v i l' f rarrarrx de Cab les

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c l 'o f f res

Sot rmiss ion Mat6r ie

Ac l j r rd i ca t ion desMa rr:l-rés

lJégoc . des Marchés

Const r r rc t ion desbât i ments

D) FORMATION

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2. Réseau

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S E R V I C E L I G N E S

S Ê R V t C E T R A N S M I S S I O N

S Ê R V I C E C O M M U T A T I O N

S Ê R V I C Ê P Ê R 5 O N N E L A F Ê A | R E S S O C I A L E S

S Ê R V I C E € O U I P Ê M Ê N I I R A N S P O R T S

S Ê W I C Ê B U O G E T O R O O N N A N C Ê M Ê N T

S Ê R V I C Ê A F Ê A I R Ê S G Ê N Ê R À L E S

S E N V I C Ê C O M P T Â B I L I l Ê

SERMCE CAISS€ NATIONALE D 'EPAI {GNE

S E R V I C E C H Ê O U Ê S P O S T A U X

S Ê R V I C Ê B U R Ê A U X O Ê P O S T E

S E R V | C Ê l r r i B R E S P O S l Ê Ê H I L A T E L I Ê

S E R V I C € A C H E M I N E M E N I D I s T R I S U T I O N C O U R R T E R

S Ê N V I C E B U R Ê A U X D Ê P O S T Ê S '

s Ê R V I C Ê P Ê R S O N N Ê L A Ê F A I R E S S O C I A L Ê S

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Gicul àu-TRI

Pour ce ca1eu1' nous avona consldéré 1es LnvestLssenent6 réels duc'eet-à-dire 1es dl f férente décai.ssements opéré6 de 1983 à 1987 baeésdlf férentee valeurs moyetrnes drU.C. durant certe pérlode.

chà iàeÀ d iêxp io i ià i ion

DGT

Lrévolut l"on des charges d'explol tat lon à1a DGT est 12 Z par andurant l -es 5 dernières années. Nous prévoyons une crolssance del0 Z enrre 1988 à L992 er t2 % d,e 1993 à 1'ao 2000.

Pro je t

Conpte tenu de l 'Lnportanee des eharges à f int€r leur du paysr1a répart l t ion des charges gera de 70 Z pour Bangui et 30 % pourleg au t res cent res .

f I I . Récet tes

teiËptrôie : - LfévoLut lon passée de 1a DGT est de 18 .A en moyenaepar an. Pour 1e prévislonnel, nous retenons 20 Z entre1988 et 7992 J-e réeeau étant neuf et IS "l chaque annéeà part l r de 1993 conpte tenu de 1a saturat lon du réseau

Telex !- Il- sera saturé en 1990 à 95 Z des 2OO lLgnesd lspon lb les . Pour l -e fu tu r r ; nous re tenons Jusqu 'enl-990 un taux de crolssance de 25 % par.

ProJet

Pour Bangul , l-L sera retenu 75 "a du total des recettes pourle té16phone à cause du projer TELCASAT, ce11es du tÈlexreste inchangé, les divers (radios pr lvÉes, télégraphie etautree) représentent 5 z des recettes totales. l ta is iour 1eprojet, nous avons retenu seulement 25 % patce que 1eprojet ne concerne que 1a Capltale.

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Annexe 14îage

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