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tr mk —TP13.598 (-5t Pages) 10 Centimes — EDITION fillB4T1S — 10Centimes -'Ü f^8 Pages) tsnmelf 1 Ifiil Admistslrsteof-Délégné-6ér»sl o. RAN DOLET Afiilaistralion, Impressions etAnnonces, TÊI. 10.47 S5, Rue Fonteaelle, SS AdresseTélégraphique:RANDOLETEst» Le Petit Havre RfiDACTBUR bn CHEfA J.-J. CASPAR - JORDAN ieorétaiw GSnéral: TE. VALLÉS Rédsctlon, 35, rue Fonfenelle - Tél. 7.60 ANNONCES HAVRE. . Bureau du Journal, 112, Löul* de Strasbourg. L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. L$ PETIT HAVREest désigné pour los AnnoncesJadlotaSrss et liffoles A PARIS. ! ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABOfMNEIWENTS T Fr. *3 Fr. Fr. LA DÉBACLE de nos Ennemis La capitulation de la Turquie a suivi üe prés celle de la Rulgarie. Les notes et les démarchesdu comteAndrassyfontpré- voirque Ia capitulation auïrichienne est simplementune questiond'heures.Aquand ia capitulationderAllernagne? L'accord avec la Turquie, en vue d'un armistice a été rapidement conclu. G'est que, depuisla défectionde la Bulgarie, la situation de l'empire ottomanétait devenue absolument intenable.Les conditionsqu'il a consentiessont pour les Alliésde la plus haute importance,car les voiei désormais les maitres des Détroits,voici les relations entre la Méditerranéeet la MerNoireréta- jbliesi leur bénéfice,voici la flotte otto- mane a notrediscrétion.Et le fameuxcroi- seur Ga'benainsi que les navires russes dont les Allemandss'élaient emparésn'ont plus d'autre recours que de se réfugier a Sébastopol, — cependant que, nos com- nvanications avec la Roumanie et avec iTJkrainc étant assurées, l'atlitude de la Russieméridionale,naguèrelivrée è l'AUe- magne et au bolchevikisme, se trouvera complètementchangéea notreavanlage. Et si le gouvernementaustro-hongroisse soumet h nos conditions, — et comment Eiourrait-il s'y soustraire? — ce sera dès ors la débacle,la grande débacle de nos ennemis. Avecle désastrede ses arméesa l'Est de ia Piave, i'Autriche-IIongriene voit pas seulement sa désagrégationse précipiter heure par heure, mais la révolutionéclate a Yicnne,elle éclate è Budapest. Nousen trouvonsl'aveu désolé dans les journaux allemands,dansla GazelledeVosset dans le Berliner Tageblatt,lequel assure que dans la capilale de l'empereur Charles « la Républiqueest en marehe». L'armisticeavec la Turquie nous ayant donné les Dardanelles, le Bosphore, et certainement aussi les garanties les plus sérieuses non seulement en Europe mais danstoule la Turquie d'Asie, un armis¬ ticescmblableimposéau gouvernementde Yiennesera l'effondrementdesfrontstenus par les Autrichiens en Italië, en Serbie, en Albanië,au Monténégro.li constituera une menace des plus directes contre le Sud de l'Allemagne par la Bavièreet la Saxe,puisquedéjülesTchéco-Slovaquesont arrêté les trains entre Beri,inet Yienne,via Oderberg,ainsi que ie trabe entre urésue et Yienne,via Bcdenbach. C'est done,commele dlsait avant-hierla GazettedeFrancfort, « le sauvequi peut » cheznosennemis.Et bientöt l'Allemagne, qui se défendencore sur les frontsd'ücci- dent, va se trouvercomplètementisoléeet, redoutant pour elle-mêmelesterriblescom¬ plications politiques et soeiales qu'elle a déchainéesen Russie,elie devrasubir a son tour ia loi du vaiuqueur. Th. Vallée. {.'OFFENSIVE VIGTORIEUSE Italië en L'Action des Troupes Rraneaises I.e général de division Graziani, commandant la 12*armóe franco-italionne, qui a participé brillam- inent aux operations sur la Piave commencées lo 27 octobre, a adressé aux troupes sous ses ordres i'ordre du jour suivant : Ordre général « La 12' armée a briilamnient rompli Ia première mission qui tui était confiée. Négligeant la menace sur la gauche, le i" corps d'armée s'est porté réso- lument ii l'altaque, triornphaiil do la resistance en- nemie, enlevant Alana. Les 23*division frangaise ot 52' division italienne ont forcé le passage de la Piave, au centre d'un cerclo de hauteurs qui était pour l'ennemi un observatoire merveilleux, un re- pairc de batteries de tous calibres. Dans un frater- nel effort, los troupes italiennes et Irangaises vont continuer leur offensive. Les difficultés uouvolles qu'elles rencontrent ue les arrèteront pas. Avec la conviction qu'elles remporterout de uouveaux suc¬ ces, je les remercic et les félicile de ceux qu'elles vienueut d'obtenir. » t Proclamationdu généralEïaz Lo général Diaz, généraiissime de I'armée italien¬ ne, a adressó lo 30 octobre a l'arméo une proclama¬ tion disant : « En Irois jours de lulto trés êpre, nous avoirs brisé la resistance do l'ennemi sur la Piave. La libe¬ ration des lerrcs envahies commence gtorieusemenl. L'ennemi, incapable de nous repousser et incapable de résister, so replié. Des milliers de prisonniers, des centaincs de canons sont déja en notre pouvoir ; mais l'adversaire teute encore de s'accrochor a notro terre conrme a un gage a faire vaioir aux jours désormais procbains dos justos revendications. « D'.autres combats nous attendent pourarriverau But, mais rien ne pourra résister a la force quo tious tenons de l'histoire, du droit, de la justice. « La victoiro, qui s'est lovée dans i'anniversairo d'une terribfo douleur, efface notre douleur et ren- ■versetout dans la radieuse affirmation de l'héroïs- aio do nos soldats. de la bravoure de nos puissants alliés. « Soldats, 'en.avant ! L'beuro de Ia revanche defi¬ nitive a souné. L'ltalieest touto avec nous. o En avant, avec un élan irresistible, en avant, avec une énergie iiuiemptablo l Par la force de nos armos, nos voeux séculaires seront accompiis et, au üomAie l'ltalie, nous poserons des courounes do vic- loire sur les lombeaux glorieux do nos fróres héroï- 3uemcnt tombés qu.i, des sommets de nos Alpe-set es plateaux de l'Isonzo, nous crieat : « En avant 1 La Patrio immortelle lo veut 1 » Le Eoi Georgefêlicitele Rei d'Iialie Lo roi George a adresse lo télëgranuno snivant au rol d'Hali© : .Temo hate de vous présenter mes plus cordia- les felicitations pour la splendidc victoire rem- portéc par votro armee. U m'cst particulière- incnl agróablc quo la 10° armée, commaudée par lord Cavan, ct dans laqucllo les troupes bri- tanuiques combattent cöte a coto avec leurs ca- marades italiens, ait pris sa part de ce brillant exploit. Hamamfcauiscae Allemand 6'aprèS le Telegraaf, les Allomands viennenl de fiisiller a Gand Kdmond van de Woestvroe, d'Eecloo, •watÏSJGïVayattétóiu»illé 1?ï avalderuisr, L'Sutricbs-HongriB propose l'ltalie LA SUSPENSION OESK0ST1LITES Dés lo 29 octobre, le commandemont austro-hon- grois avait domandé au commandement itaüen la suspension immediate des boslilitcs etannoncól'éva- cualion par les troupes autrichiennes des torritoires italiens occupés. Cette nouvelle ctait connuo depuis mercredi matin par un radioiélégrammc Iancé do Budapest le 29 a 20 h. 1/2. Voici le texle du radio- télégramme en question : Budapest, 29 octobre, 20 h, 1/2. Au commandement suprème de I'armée italienne L'évacuation de la Vénétie, si olie se réalisait sous la pression de I'armée italienne, c'est-a-dire au milieu do batailles et do combats continuels, causerait inévitablement des destructions ct de graves dégats aux localités, aux ponts, aux che¬ mins de fer, etc. Si, au contraire, les hostilifés étaient suspon- dues, l'óvacuation de la ploine vénitienne, si bien cultivée et si biert ordonnée, aurait lieu sans qu'il en résultat un dommage quelconque pour lo pays. Que, pour ces raisons, le commandement su¬ prème veuiile bien prendre les dispositions né¬ cessaires en vue d'une suspension immediate des Lostilités. Le commandement suprème imperial et royal des forces austro-hongroises. L'agence Stefani a communiqué jeudi soit' la note officieuse suivante : «Le bulletin autrichien du 30 annonco que « conformément a la decision plusieurs fois expri- méo d'arrlver a un armistice et a une paix qui ter- mine la lutte entre les peuples, nos troupes com¬ battant sur la territoire ïtaliën évacueront les torri¬ toires occupés, » Cette annonce est tardive. La retraite autrichien- ne est la consequence do l'heureuse manoeuvre d'enfoncement du front sur la plaine, enfoncoment avoué par lo même bulletin qui a annoncé l'évacua¬ tion volontaire. L'armée autrichienne se retire, car ello a été battue au cours d'dpres batailles pour lo passage de la Piave qui lui coülèrcnt plus de trente mille prisonniers, plusieurs milliers de morts ct de blessés. Tant qu'elle put résister, l'armée austro- allemande se défendit avec un acharnement extré¬ me, qu'elle a glorilié dans ses bulletins des jours passes et auquel il faut rendre hommage, puisqu'une brèche fut ouverto dans ses lignes, son front brisé, ses voies do retraite menacées, plusieurs de ses di¬ visions a demi détruites : l'armée autrichienne doit so replier talomiée et emportëes par nos colonnes. Les Négociationsd'Armistice sur Ie froai Bno commumiication olficielle do Vicnne, en date du 31 octobre, dit : » Dès le 29 octobre au matin, le haut commande¬ ment s'est mis en relations par un parlementaire ayecje^ commandement do l'armée itaiionne. 11n'a veaux et ihutiles sacrilices'do sang, amener la suspension des hostilités 'et la conclusion a uu u- mislice. Le haut commandement itaiien a pris tout d'abord, en face de cette démarche inspirée par les meilleures intentions, uno attitude nettement nega¬ tive. Co n'est que le 30 octobre au soir quo le géné¬ ral de l'iufanlcrie von Weber a pu, avec une dele¬ gation, d'accord avec le haut commandement ita¬ iien. franehir la ligue de combat en vue de corn- meucer les négociations. » Le like passage en Autriche Nous lisons dans le Daily Mail , « Si l'Autriche met bas les armes, la reddif ion compi-endra son materiel de guerre et les buit divisions qu'elle a sur le front Ouest. Corumo on l'a demande a la Bulgarie, l'Autricbe devra rendre aux Alliés le passage libro sur son territoire et leur permettre l'usago de ses chemins de fer. II no lui sera point pormis davantage de garanttr l'Allemagne contro une attaque au Sud ver.ant des troupes al- liécs en Italië et dans les Balhans. » LaDislocation fle lAnirichB-Hongrie Assassinat du Comte Tiszb Les (iernières nouvelles qui arrivent de Budapest montront que les informations parucs dans certains journaux allemands et d'après lesqueiles des trou¬ bles révolutionnairss graves auraient éclató dans cotte ville, sont oxagérées. Le nouvei état de choscs on Hongrie'a conduit a la formation d'un Cabinet Karolyi ; celui-ci cspèro être, en peu de jours, mat- tre de ia situation et mettre fin aux troubles qui se sont produits. II est certain que lo calme est loin d'etre rétabb dans la ville. On apprend, en effet, quo le comte Eticnne Tisza a été, daus ia nuit du 31 octobre, vic- timo d'un attentat, Alors qu'il se promonait avec l'un de ses parents, il fut attaqué par des soldats qui le tuèrent a coups de revolver ; sa femme, qui l'accompagnait , aurait été blessée. Le Conseil national bongrois estime qu'il a triom- pbé dans Ia jouvnée du 31 octobre. Les principaux theatres de la ville out rcfu I'ordre de ilonner des representations populaires en manifestation de joie LestroublesdeVienneaursient été exagérés sciemment parlesAllemands Les nouvelles que nous possédions jusqu'ici sur les troubles de Vienne étaient de source allemande. Celles qui nous parviennent aujourd'hui sont de source autrichienne et s'efforcentd'atténuerla gravi- té du fait. D'après le bureau de Correspondence Vicnnois, la journée du 31 octobre so serait passée a Vienne dans une atmosphèro orageuse, mais sans que des excès fusseut commis. Cependant, vers 7 heures du soir, des manifestations en faveur de la paix ont eu lieu devant lo batiraent du Landtag. De la, les ma¬ nifestant* se rendirent au Parlomerit oü des discours furent prononcés. D'autres manifestations euront lleu aussi devant le ministère de la guerre. « Lè, dit lo Bureau de Correspondanco Vicnnois, en tormes pleins d'cuphémismes, ainsi qu'en d'au¬ tres points do la ville, les jeunes gens profitèrent des circoiislances pour se livrer a des abus, mais l'atti- tudo de ces cléments ne fut iiuilenient encouragéo par la grande masse des assistants a. La Correspondanco Wilhelm, qui n'est pas moins offjeieuso, declare qu'a part quelqucs petits inci¬ dent;, i'ordre n'a pas éte trouble (ie fagon grave a Vienne pendant la journéo du 31 octobre. D'autre part, le Bureau de Correspondence Vien- nois dément quo l'empereur Charles ct l'impératrice aient quitté Vienne, comme on l'avait prëtendu, suivis d'une longue suite de voitures emportant des meubles et de 1'ar gent. LesCmatesedébarrasssnt desHongrois La Gazelle de Voss annonce qu'uno vive agitation règne a la frontière do la Croatie et de la Hongrie. La population hongroise, qui redoute une invasion des Creates, demande que la defense des pouts soit coniiée a des troupes hongroises. Un train entre Agvam et Budapest a été attaqué par une bande de déserteurs, qui a dópouillé enfiè- rement les voyageurs, tour enlevant jusqu'ii leurs vétements. Un autre télégramme de Budapest dit que les ou- vriers pillcnt les arsenaux. Des troupes ont traversé Agram, ordonnant la suppression do tous les sigr.es susceptibles dc frois- ser le sentiment national. Les srmes de la Hongrie, srt lapostggj1#gate,outétórecpuvgits». Le Havre, la Seins-Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somma 1 Autres Département# Union Postale 13 On s abnnne igatsment. SAPS FRAIS, dans tousles Bureaux do Posts de Francs , 1, M,n Tbois Mois Six Uois IS 35 Fr. Fr. Un An 35 38 COMMUNIQUES 0FFICIELS Eiltl|li|ie,dsns leHardeIaFrancs et sarli frgnf de1'disne G0NQ11ÊTE DEMBREllSES ETSOLIDES P0SITK1S La victoiredela Piavea des résultatsconsiderables LesCsBdiiioef dsI'Armistics . AVEC LA TURQUIE LesSerbespoursuivent lesfcrGesaustro-aliemandes FRONT FRANCAIS l'r Novembro, 14 heures. Pendant la nuit, actions d'artillarie violentes dans la r é- g/o/j do Guise ei k I'Ouest de Saint-Fergeux. Rien a signaler sur Ie raste du front. 23 lieures, — Entre Saint Quentin-te Petit et Herpy, les combats ont repris, ce matin et ont continué, toute la journée. Malgré sa réslstance, l'ennemi a dü nous céder du terrain, dans la région de Bunogne et de Recouvrance, ainsi qu'k l'Ouest d'Herpy. Nous avons fait des pri¬ sonniers. Les troupes de la 4' armée, en liaison, & leur droile, avec i'armée amaricaine, ont at¬ taqué, ce matin, sur le front de l'Aiwe, au Nord et au Sud de Vouziers, sur une étenduo de vingl kilomètres, depuis ia région a l'Est d'Aitigny jusqu'au Nord a'Ólizy. Nous avons pénétró dans les positions ailemandes, forte- ment tenues et défendues avec opiniatreté A l'Est d'Attigny. nous avons enlevé Pilly- aux-Oies. Plus au Sud, nos iroupes, frar.chiS' sant l'Aisne, ontemporté de hauie lutte Semuy et Voncq. Poussapt énergiquement vers l'Est, ef/es ont refoulé l'ennemi k plus de trols kilo¬ mètres de oette localité et pénétró profondé- ment dans les bois de Voncq. La batailiea été non moins violente sur les hauteurs k l'Est da Vouziers. Nous avons pris pied sur le plateau des AUeux, au Nord-Est de Terron, et a(teint les lisières Ouest du bois de Vandy, ainsi que le ruisseau a l'Est de Ohes¬ tres. d notre droite, nes troupes ont dépassé Fa- /a/se et conquis les croupes au Sud-Ouest de Primat. On signals jusqu'k présent plusieurs centai• nes de prisonniers et un certain nombre de canons parmi lesqueis quaire batteries de 105. AVIATION. — Le 31 oc.obre, le temps exces- sivernent brumeux ei nuageux a beaucoup en- travé les operations d'aviation. Cependant, un certain nombre e'e reconnaissances ont pu être avïons'liWre.nis10S c',asseurs nnt ',hnr'" r,nn Pendant I*1-'-" -* -r— •"> cunahtorrs atmosphériques fusssnt encore plus défavora- bles que dans la journée, que'ques-uns de nos appareils ont pu iancar uné tonne et demie de projectiles sur les gares de Longuyon et de Dommary-Baroncourt, qui présentaient une grande activité. FRONT BRITANMQUE ier novembre, après-midi. — Hier, au cours d'une heureuso ooéraiion par de petits déia- chsmentsaux environs du Quesnoy,nous avons fait quelques prisonniers. Ce matin, nous avons exécuté une operation au Sud de Valenciennes. Nos progrès sont sa- tisfaisanis. AVIATION. Une escadrille indépendante a attaqué, la nuit du 30 octobre, dsux aéro- planes, réussissant quaire coups directs sur les hangars et provoquant un incendie. Nos appareils ont attaqué ensuiie les voies ferrées da Bade, les usines de produits chimi- ques et les hauls fourneaux deBurbach, Soir. — Dès l'aube, ce matin, les troupes an- glaises et canadiennes ont attaqué sur un front d'environ s15 milles au Sud de Valenciennes. A la suite d'une lutte acharnée, au cours da l&queile nous avons infligé des partes particu- lièrement lourdes a l'ennemi, nous avons f ran¬ ch1 les passages de la Rhonnelle, pris les villa- gas de Maresches et Aulnoy et arteint la ligne du cbemin de fer dans les faubourgs Sud de Valenciennes. L'ennemi a opposé une vive re¬ sistance, principalement au Nord de Maresches et dans le village ü'Auinoy. Plus tard, dans la journée, les Allemands ont violemment conire-attaauè, a plusieurs re¬ prise s, sur les hauteurs situées k l'Ouest da la route de Preseau a Valenciennes. Nos troupes ont maintenu toutes leurs positions sur la crête. Ce soir, de nouvelles contre attaques sont en cours su Norcl-Est et au Nard d'Aulnoy, Au cours de ces opérations, nous avons fait entre deux et trols mille prisonniers. Pendant le mois d'ootobre, les troupes bri- tanniques en France ont fait plus de quarantc- neuf mille prisonniers allemands, dont douze cents officiers. Nous avons capluré, dans la même période, neuf cent vingi-cinq canons, dont un certain nombre de gros calibre ; sept mille mitrailleuses.et cent soixante-dix mor- tiers de tranchées. Nous nous sommes emparés d'ónormes dé¬ pots de munitions et de matérie I de toute na¬ ture, abandonnés par l'ennemi sur le terrain évacué au cours de sa retraite, ainsi que d'un certain nombre ce locomotives et d'une grande quantiié de materiel roulant ; de camions et de quelques chars d'assaut ; de qeniaines da tonnes do fil da fer bat bslé^ do plusieurs mil¬ liers de tonnes d'accesso/res de voierie ; de centaines de mille de cables tèléphoniques et d'un grand nombre de depóts de matérie! du génie. Sur le front d'une seu/e armée, l'ennemi a abandonné deux millions de pieds de ma- driers Au cours des batailles entreprises, avec suc- cès, par les troupes britanniques en Francs, pendant les trois derniers mois, nous avons capturé cent soixdnie-douze miRe six cent cinquante-neuf prisonniers, dont irois mille neuf cent cinquante-sept officiers; deux mille trois cent soixants-dix-huit canons ; plus de dix-sept mille 'ïiiitrailleuses et deux mille sept cent cinquanta mortisrs de tranchées. AVIATION. — Le 31 octobre, le brouillard et des images bas ont entravó, dans une certain e- mesure, les operations. Né&nmoins nous a«ons effeptué des reconnaissances et pris des bien Aprés les dure oombats du 30 octobre, Ie - appareils ennemis se sont m -mrés peu actifs. En combats aériens, deux appareils allemanes ont été détruits et un autre a éte abattu dé- semparé. Deui, des nötres manquent. Au cours de la nuit, les conditions atmos- pheriques n'ont permis aucune operation aé- rienne. FRONT BELGE 31 octobre. Aujourd'hui, a la suite de poussees locales, nos troupes se sont étab/ies presque pariout comre la rive Ouest du oanal de dérivation de ia Lys, Malgré le feu intense de nomör^uses mitrail¬ leuses ennemies oostées sur la rive Est, nous avons conquis notamment le hameau de Daal- men. Nos operations nous 0nt.valu un certain nombre de prisonniers. 1" novembre. — L'opéralion oiïens va enta- mëe le 31 octobre psr la gro jco d'armée s des Flandras s'est poursuivia avec un plein succès au cours de la journée du 1et novembre Paris. — Yoici les condilions.de l'armistice avec la Turquie Ie 31 octobre -. !• Overture des Dardanelles et du Bosphore et libro accès a Ia mor Noire. Occupation mili¬ taire par les Alliés des forts des Dardanelles et du Bosphore ; 2° Los positions de tous les champs de mines, des tubes iance-torpilles et de toutes les obstruc¬ tions dans les eaux turques, seront livrées et toute l'aide nécessaire sera apportée pour (lra- guer ou enlever ces obstacles ; 3" Communioation do toutes autres informa¬ tions au sujet des mines qui sout dans la mer Noire ; 4" Tous les prisonniers de guerre alliés, tous les Arméniens internes, scrout réunis a Cons¬ tantinople pour y être remis, sans conditions, aux Alliés ; 5° Demobilisation immediate de l'armée tur- que, cxceptö les troupes nécessaires pour la sur¬ veillance des fröulières et le maintien de I'ordre intérieur. Les effectifs ot lour repartition seront déterminés ultérieurement par les alliés, après avoir pris avis du gouvernement turc ; 6° lieddition de tous les batiments de guerro actuelloment dans les eaux turquos ou dans les eaux occupées par les Turcs ; 7° Les alliés auront lo droit d'occuper tous les ^ points stratégiques dans le cas ou les choses de- ' viendraient menagantes pour la séeurité des al¬ liés ; 8° Libre usage pour los navires alliés de tous les ports et mouillages actuelloment occupés par j les Turcs et interdiction a l'ennemi do se ser- j vir do ces ports. — Les mêmes conditions sc- cupés de Amfeghem, Tieghem, Career et Elfe- ghem. La 2' armée britannique avait recensé, le 31 octobre, en fin de la première journée de la bataille, neuf cents prisonniers e trois canons. Au centre, l'armee franco sméricaine de Belgique, enlevant les hauteurs kpreme nt dê- fenoues entre la Lys et i'Esnaut, a poussé jus¬ qu'k ce flanve, de Melden a Ecke, sur un front da seize ki lomètres, reaitsani, dans ies deux journée s de bataille, une avance de huit k setz<»kilomètres. Dix-neuf villages ont été reconquis par les Franco-Américains. notamment les aggloméra- tiono importantes de Dsynze, Nazareth, Cruys- hauten et la vile d'Audenarae. Les Franco-Américains avaient recsnsé, le 31 QCtohre. UP tviii.-- w, nplsofjn/ppc *,1 pan. ïilretseuk oaueries complètes. Hons de détail sur le eanal de Dérivation. Les chars d'assaut francaisont efhoacement app yé leurs infanteries. La population beige libérée du joug germani- que a accueilli avec un enthousiasme /noes criptible ses libér&ieurs et a aussiiói pavoisé les maisons. FRONT AMÉRICAIN ler Novembre, après-midi. — Sur lo front de Verdun, la nuil a ete marqués par le feu d'ar- tiilerie des deux cótés de la Mouse. Rien d'important a signaler dans les autres secteurs tenus par nos troupes. Soir. — La ps armée américaine a continué son attaque sur la rive Ouest de la Mause, en liaison avec la 4* armóe franpaise operant sur sa gauche. La cooperation parfaits de toutes les armes : infanterie, artillerie, aeroplanes et chars d'as¬ saut, a réussi k vaincre et k désorganiser la résistance acharnee de l'ennemi et a briser ses contre-atiaques. Des divisions ennemies, amenóes en toute hkie, sont venues ren forcer les unitós dêjk en ligne ; ma/s lecrr effort pour arrêter noire avance a été inutiie. Nos troupes victorieuse s ont déjk pris et dépassé Sairit-Gsorges-Lan- dre, Saint-Georges-lmecourt, Landreviile, Chennery, Rayonville, Remonville, Andevanne ot Clery-lt-Grand. Jusqu'k présent, trois mille six cent deux prisonniers ont été dénomb.és, doni cent cinquante et un officiers. FRONT IT ALIEN l«r Novembre. La bataille continue et s"élargit ; l'adversaire maintient intacte sa ré¬ sistance du Stelvi 0 a l'Astico. 81 La cavalerie a passé Livenba ; elle marehe vers Tag'iamento. Nous avons oocupé Feltre et Caorle. Des essa/ms d'avions précédent les troupes et mitraillent l'ennemi. Ls nombre des prisonniers augmente. Nous avons capturé 700 canons et un buiin immense évaluó pat' milliards. Soir. L'adversaire résisto du Stelvio a i'Astico. II chancelle sur le plateau d'Asiago et est en déroute sur le reste du front, irrésisti- blement refoulé par les iroupes italiennes. L'artillerie italienne avec les batteries cap- turées canonne activement l'ennemi. A i'aile droite, nous avons oocupé toute la zóne du littoral que l'ennemi a tnondée par- tiellament. FRONT DES BALKANS Communiqué francais 31 octobre. — Malgré ia tempête et la plu ia persistantes, en dépii des difficultés du terrain et de la rupture des routes et des voies fer¬ rées. les armées serbes poursuivent sans répit les forces austrc-allemandes en fuite. Leurs avant-gardes ont parcouru plus de 160 kilomè¬ tres en huit jours. La Ue armóe serbe, appuyée par les cavale- ries frar.caise et serbe, approche da Semen- dria et a ai teint les defenses avancées de Bel¬ grade." t La 2e armée serbe a occupé Poj'ega, a 40 ki¬ lomètres de la frontière bosniaque. Liberation deMM. Max, Pireiuie etFiédericq mee 9° Usage de tous les moyens de reparation qui so trouvent daas les ports de Turquie et leurs arsenaux ; 10° Occupation militaire par les Alliés du système de tunnels du Taurus ; 11° Le retrait immédiat des troupes turques du Nord-Ouest de la Perse, jusquo derrière Ia frontière d'avant-guerre, a déja été ordonnó et sera continué ; II est notamment stipulé encore que des offi¬ ciers alliés seront places pour contröler tous les chemins de for, y compels les edifices de la por¬ tion du Transcaucasien, acluellement sous lo controle de la Turquie, qui devront être mis a la libro et eniière disposition dos autorités alliées, en prenant en consideration les besoins de la population^] 1résultgu^^u-- ^ ^ uii^ÖflièW/'jRjnntes les garnisons du Hedjaz, commandement allié le plus rappfocbo et reirau des troupes au poiut dc débarquement de Cilicie, excepté celles qui sont nécessaires au maintien de i'ordre. Reddition de tous les forts occupés en Tripoli- taine et en Cyrénaïque, y compris Misurita, a la garnison la plus proche. Obligation pour la Turquie de cesser toutes les relations avec les puissqnees centrales. En cas de désordres dans un des Villayets ar¬ méniens, les Alliés se résérvent lo droit d'cu oc- cuper une partie. L'état-ma]or ifallan siégoola rArmistsoa avao i'Ayfrlctie Pakis.— Une dépêche deReme dit que lehaut commandement autrichien a refusó d'abord de souscrire aux conditions pour l'armistice im- pooeespar. le général Diaz ; mais, en présence des résultats da I' offensive des armées italien¬ nes et alliées, les parlementaires autrichiens S3 sont Dtéseniós de nouveau c/ans la nuit de jeudi a vendredi, devant les lignes italiennes ; /es négociations ont repris et continuent. La situaLion dans le Bosphore Lonires. — La Star apprend que des patrouilleurs et dragueurs de mines turcs sont occupés a draguer les mines du Bosphore. On 11ecroit pas prohable que Ia ilotto russe de la mei' Noire, qui jusqu'a ces derniers jours, était eu la possession des Alierüands, üvre combat. photographies. A la suite de ré0 _ exécutés, nous avons infligé de grands dega.s n résulte do renscignements sürs regus par le gou- aux batteries ennemies. t i veroement beige que M. Max, bonrgmestre de Nos appareils de bombardement ont continué B..uxel|(iSa été elfecUvemont libéré, mais avec k attaquer les chemins de fer ennemis et d'au- j ^50 0i,]katoiro a Ceslar prés de Biunswich. ,, Ues obiecüfs, jetant plus de six tonnes et 1 Les proiesseurs Pircuae et Frédericq ont etc libu n demie 'debombea. 1rjsav«cautomation dorentiereaBs'giquo. i babilait 209, rueduBois-a^-Coq, a BraviUe Morls au Champ d'Honneur Lo caporal mitrailleur. Edouard Homo, du 329' régiment d'infantèrfe, ost tombé au chauip d'bon- neur, le 2(1juillet dernier. II était titulairs dc la Croix de. guerre, ainsi que d'une attestation certitiant qu'il était présent, le 21 octobre 1913, quand le 329*régiment d'infanterio obtint une citation a I'ordre do l'armée, avec la fourragère. Lui-mème avait mérité la citation a I'ordre do la division, suivante : « Edouard Homo, seldat de 1" classe, mi' 'ailleur admirable de calme et de sang-froid. A l'attaquo du 21 mars 1917, a fait preuve d'un magni/ique coura¬ ge en servant sa pièce, sous un violent feu de barra¬ ge, d'artillerie et de mitrailleuses. » M. Edouard Homo ctait étabii chacuticr, 13, rue du Grand-Croissant. On annonce la mort au champ d'honneur du bri¬ gadier LuAen Mille, du 235' régimont d'artillerie, tombi; a ■ , ie 20 aoftt dernier. Le brigadier Mille était le fits ainé de M. Mille, an¬ cien principal cierc de notoire au Havre, notaire a a Sauiieu, actuelienent sergent-major au 129' régi¬ ment d'ini'anterie au Havre. Lo sergent Eugène Le Gallic, du 28*régiment d'in- faaterie, est tombé au cbamp d'honneur le 19 aoüt dernior. ...... M. Le C.'üjic, qui avait été honore do la Croix de guerre, étïtt avant la guerro gargon navigateur a bord de La-Lerraine, et était domicilie cbez sarnère, Mme veuve Le Gallic, 11, rue de Valmy. M. E. Berland, sous-chef de' gare, 70, cours de la République, vient d'etre aviso ofliciellement de la mort de sonlils Georges, caporal au 201*d'inianle- rie, tué ii l'ennemi le 22 juillet 1918. 11était age do 22 ans. M. Paul Le More, sergent-major a la 3' compagnie du 7i' régimont d'intanterie, a fait l'objet de la cita¬ tion suivante a I'ordre de la division : « Sous-otficier distingue, ayant fait preuve dans toutes les circonstances ditfieiles de courage et de sang-froid. A ctd tué glorieusement a la teto de sa section on se portant ix l'attaquo dun village forte- ment organise par l'ennemi le 22 juillet 1918. » M Le More était déji titulaire d'une citation it i'ordre de la division. II était, avant la guerro, compt able a la Compagnie des Chargeurs Réunis et Lo soldat Raymond Aubor, du 403' régiment d'fB. fanterie, est tombé glorieusement au champ d'iion- nour, le 19 juin 1918. II était domiéilié au Havre, 3, rue Raspail, chea ses parents. Le soldat Roger Hamei, du 74' régiment d'infante ne, a éte cité a i'ordre de la division : « Soldat dóvouó et courageu.ï. A été tué le 23 juillet 1918 au cours d'un trés violent bombardement en se maintenant sur les positions conquises. » M. Hamel qui travaillait aux Tréiileries, habitai- ruo Bourdaioue. ». Le soldat Paul Catteau, du 8* régimont d'infante¬ rio, est mort pour la Franco lo 25 juillet 1918, a l'ambulance colonialo. La familie, réfugiés de Saint." Malo-les-Bains (Sord), babi te, 30, rue Fêlix-Kaure. a MoativiUiers. €itatious :» l'Ordre dn «Som* De l' Armée * Le capitaine Raymond Sfaire, du 404' régiment (('infanterie a été cité a I'ordre (le l'armée : <■Asu faire de son unite une troupe d'élite ; chargé d'enlovor uno position solidement organisca el opiniatrement dëfendue, a réussi a attoindro ses objectifs aprés une tutte pied a pied, menéo aveo uno grande intelligence et une éuergie soutenue faisant subir a l'ennemi des partes sérieuses et réta- biissant sur noire front une situation délicate et diffic-ilo ». M. Raymond Sfaire, qui vient d'etre cite pour Ia troisiéme fois, est le lils de M. Maire, directeur do l'école de gat-gons do Salnte-Adresse. II était instlttj- teur-adjoint au Havre, ruo Clovis. Du Corps d'Armée : Le sous-lioutenant Charles Merc-ior,du S M régf- ent d'im'antcrio, a été cité a I'ordre du corps d'ar- ment méo « Officier adjoint au commandant de son bataif- lon ; au cours de la bataille du 1918a, rendu les services les plus considérables par sa nve in¬ telligence, son énergie et son sang-froid. Au cour* de la bataille, le bataillon changeant trois fois do commandant, les deux premiers étant mis successi- vement hors do combat. A aitcun moment, les uni¬ tes n'en ressentirent l'cffot, graco h ses aptitudes do premier ordrc. S'est dépensó sans compter pendant toute Paction ct a fait preuve des plus belles qualt* tés miiitaires. M. Mercier qui était courtier, ruo Jules-Lecesna est domicilié, 19, rue du Chillou. II a été trois fois cité. Du Régiment : Le caporal André Chauvin, du 74' régiment d'fn- fanterie, a été cité comme suit a I'ordre du régi¬ ment : « Excellent caporal. S'est distingué au cours des combats du 2 au 15 septembre 1918, par son calmo et son sang-froid au cours de plusieurs patrouilles laites sous lo feu de l'ennemi. » M. Andre Chauvin est domicilié a Sanvie, ruo Al¬ bert-!", 43. Le soldat Edouard Buitel, du 39' d' Infanterie, * été cité a I'ordre du régiment .• « ExceUent fusilier-mitrailleur, courageux ot d« mTi'rlnnt'T'lltt'/T'.'L' en tèlo de sa section a, ponaant 1attaque du , couvert la Drcrossion dra ses camarades cn obi;3A- Hi'■'ni'-'céP.u , at> la^mSsoiï'^sftMiBilll'1 Gravil,P . Lo sergent Marcel Maréchal. du 30' d'infanterie, a été cité a I'ordre du régiment : o Excellent sous-officier. Pendant l'attaquo du 9 juillet 1918,a été un exemple de bravoure et da sang-froid pour ses hommes. » M. Maréchal, domicilié au Havre, 65, rue de Pa¬ ris était employé a la Compagnie Transatlantique, Le soldat Ferdinand Herblin, du 36' régiment d'infanterie, a été cité dans ges leimes ü I'ordre du régiment ; o Trés bon soldat, d'un grand courage. Volontaire pour une patrouiilo audacieuso chargéo de situer remplacement de mitrailleuses ennomies, malgré uu violent bombardement, a continué do progressei-, perraetlant au chef de cette patrouille de situer exactemeni l'emplacement de ces mitrailleuses. -> M.Herbiin est domicilié au Havre, 20, ruo Paul- Lecat. II était employé de commerce dans la maisoa Pfister et C'. M. Auguste Cavolier, caporal d'infanterie, a étó cité a I'ordre. du régiment : « Caporal d'un cran ct d'un courage remarqua- bles. A toujours donné lo plus bel exomple d'ab„é- gation et ele sang-froid, s'est particullèrement dis¬ tingué a l'altaque du 8 aoüt 1918. » C'est ia quatrième citation dont il est houoiv. trois au régiment et une a la brigade. L'eiuploi «les prlsoMiiscrs «le gacri-a (lour 1' Agriculture M. Paul Bignon, député, présidera Ia prochaine reu¬ nion des sénateurs et députés de la Seine-Iniérieut e, qui examinera la demande de M. Louis Quesnel, sé- nateur, au sujet des conditions d'entploi des prison¬ niers de guerre mis i la disposition des eultiva- . teurs, dont le nombre ne peut pas être réduit. ISIstinctioiig accorilées par le Couvcrnciucut beige Nous sommes lieureux d'apprendre qu'un arrêté roval beige, en date du 25 juillet dernier, a confém la « Médaille do la Reine » aux personnes suivantes'i Nmes Pierres Sigaudy, Pauline Bricourt, supérieura dos soeurs do Saint-Vincont-de-Paul, 18, ruo d'la- gouville, Mario-Louiso Crouonberger, supérieure des soeurs do Saiut-Vincent-de-Paul, 27, rue Frédéric- Sauvage, Marie-Thórèse Rives, supérieure des sceur* de Saint-Vincent-de-Paul, 413, ruo de Koi'inandiq, Marie-Joséphiue Bracbet, supérieure des scours da Saint-Vincent-de-Paul, 90, rue de l'Eglise, Pérancy, r : —: .. .. . . . .. I f „l .. 1• '^ a 111 .in a T\aiy»i rÏAlf Til de l'Ëcole des Killes, Croupe Jean Macé, a Sanvic. Nous adressons nos respeelueuses felicitations a tontes ces dames pour la haute distinction qui four est conférée en récompcnse dc leur' dévouement eu- ve« les rélngiés beiges. Exc«iuatnr L'exequatur a été accordé a M. Raise! Urona j Sanz, consul d'Espagno au Havre, avec juridictioi* sur 1arrondissement uu Havre. A I'Eeole d'Hydrograpbie Par decision du eommissaire aux transports mart- 1 times el a la marine marchando, M. Micliei-CamiU# Bérard. prolesseur principal d'hydrograpiiie eu1re¬ traite, est rappelé a titre temporaire a lactivibi, a compter au 1" novembro 1918. 1 M. Bérard sera charge do la direction ds l ecol» d'hydrograpiiie du Havre. jLa Tonsetaiiit Favorisés par un temps exceptionnelieiner.t doits, nos concitovens se sont rendus hier en rangs pre&r sês vers no's nécropofes, soit pour y pleurer sur les tombes des cliers parents, soit pour rendre un» piouse visite aux 6oldats de toutes nations to»bes pour la détense (1enotre patrio et qui reposent ac¬ luellement dans los cimetières SainteMario, aa Sainte-Adresse ct de Sanvic. Et do toutes parts, bien que les flcttvs Jtwsent rares et chores è l'excès, les visiteurs ont tenu * pawrdecbryswitbcmfls les

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o. RAN DOLETAfiilaistralion,ImpressionsetAnnonces,TÊI.10.47

S5, Rue Fonteaelle, SS

Adresse Télégraphique: RANDOLETEst» Le Petit Havre RfiDACTBUR bn CHEfA

J.-J. CASPAR - JORDAN

ieorétaiw GSnéral: TE. VALLÉS

Rédsctlon, 35, rue Fonfenelle - Tél. 7.60

ANNONCESAÜ HAVRE. . Bureau du Journal, 112, Löul* de Strasbourg.

L'AGENCE HAVAS, 8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

L$ PETIT HAVREest désigné pour los AnnoncesJadlotaSrss et liffoles

A PARIS.!

ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOGRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

ABOfMNEIWENTS

T Fr. *3 Fr. Fr.

LADÉBACLEde nos EnnemisLa capitulation de la Turquie a suiviüe préscelle de la Rulgarie. Les notes etles démarchesdu comteAndrassyfontpré-voirque Ia capitulation auïrichienne estsimplementune questiond'heures.Aquandia capitulationde rAllernagne?L'accord avec la Turquie,en vue d'unarmistice a été rapidement conclu.G'estque, depuisla défectionde la Bulgarie, lasituationde l'empireottomanétait devenueabsolument intenable.Lesconditionsqu'ila consentiessont pour les Alliésde la plushaute importance,car les voiei désormaisles maitresdesDétroits,voici les relationsentre la Méditerranéeet la MerNoireréta-jbliesi leur bénéfice,voici la flotte otto-mane a notrediscrétion.Et le fameuxcroi-seur Ga'benainsi que les navires russesdont lesAllemandss'élaient emparésn'ontplus d'autre recoursque de se réfugier aSébastopol,— cependant que, nos com-nvanications avec la Roumanie et aveciTJkrainc étant assurées, l'atlitude de laRussieméridionale,naguèrelivréeè l'AUe-magne et au bolchevikisme,se trouveracomplètementchangéea notre avanlage.Et si le gouvernementaustro-hongroissesoumet h nos conditions,— et commentEiourrait-ils'y soustraire? — ce sera dèsors la débacle,la grande débacle de nosennemis.Avecle désastrede ses arméesa l'Est deia Piave, i'Autriche-IIongriene voit passeulement sa désagrégationse précipiterheure par heure, mais la révolutionéclatea Yicnne,elle éclate è Budapest. Nousentrouvonsl'aveudésolé dans les journauxallemands,dansla Gazellede Vosset dansle Berliner Tageblatt,lequel assure quedans la capilale de l'empereur Charles« la Républiqueest en marehe».L'armisticeavec la Turquie nous ayantdonné les Dardanelles, le Bosphore, etcertainement aussi les garanties les plussérieuses nonseulement en Europe maisdanstoule la Turquie d'Asie, un armis¬tice scmblableimposéau gouvernementdeYiennesera l'effondrementdesfronts tenuspar les Autrichiens en Italië, en Serbie,en Albanië,au Monténégro.li constitueraune menace des plus directes contre leSud de l'Allemagne par la Bavièreet laSaxe,puisquedéjülesTchéco-Slovaquesontarrêté les trains entre Beri,inet Yienne,viaOderberg,ainsi que ie trabe entre urésueet Yienne,viaBcdenbach.C'estdone,commele dlsait avant-hierlaGazettedeFrancfort, « le sauvequi peut »cheznosennemis.Et bientöt l'Allemagne,qui se défendencore sur les frontsd'ücci-dent, va se trouvercomplètementisoléeet,redoutant pour elle-mêmelesterriblescom¬plicationspolitiques et soeiales qu'elle adéchainéesen Russie,eliedevrasubira sontour ia loi du vaiuqueur.

Th. Vallée.

{.'OFFENSIVEVIGTORIEUSEItaliëen

L'Action des Troupes RraneaisesI.e général de division Graziani, commandant la12*armóe franco-italionne, qui a participé brillam-inent aux operations sur la Piave commencées lo27 octobre, a adressé aux troupes sous ses ordresi'ordre du jour suivant :

Ordre général« La 12' armée a briilamnient rompli Ia premièremission qui tui était confiée. Négligeant la menacesur la gauche, le i" corps d'armée s'est porté réso-lument ii l'altaque, triornphaiil do la resistance en-nemie, enlevant Alana. Les 23*division frangaise ot52' division italienne ont forcé le passage de laPiave, au centre d'un cerclo de hauteurs qui étaitpour l'ennemi un observatoire merveilleux, un re-pairc de batteries de tous calibres. Dans un frater-nel effort, los troupes italiennes et Irangaises vontcontinuer leur offensive. Les difficultés uouvollesqu'elles rencontrent ue les arrèteront pas. Avec laconviction qu'elles remporterout de uouveaux suc¬ces, je les remercic et les félicile de ceux qu'ellesvienueut d'obtenir. » t

Proclamationdu général EïazLo général Diaz, généraiissime de I'armée italien¬ne, a adressó lo 30 octobre a l'arméo une proclama¬tion disant :« En Irois jours de lulto trés êpre, nous avoirsbrisé la resistance do l'ennemi sur la Piave. La libe¬ration des lerrcs envahies commence gtorieusemenl.L'ennemi, incapable de nous repousser et incapablede résister, so replié. Des milliers de prisonniers,des centaincs de canons sont déja en notre pouvoir ;mais l'adversaire teute encore de s'accrochor a notroterre conrme a un gage a faire vaioir aux joursdésormais procbains dos justos revendications.« D'.autres combats nous attendent pourarriverauBut, mais rien ne pourra résister a la force quotious tenons de l'histoire, du droit, de la justice.« La victoiro, qui s'est lovée dans i'anniversairod'une terribfo douleur, efface notre douleur et ren-■versetout dans la radieuse affirmation de l'héroïs-aio do nos soldats. de la bravoure de nos puissantsalliés.« Soldats, 'en.avant ! L'beuro de Ia revanche defi¬nitive a souné. L'ltalieest touto avec nous.o En avant, avec un élan irresistible, en avant,avec une énergie iiuiemptablo l Par la force de nosarmos, nos voeux séculaires seront accompiis et, auüomAie l'ltalie, nous poserons des courounes do vic-loire sur les lombeaux glorieux do nos fróres héroï-3uemcnt tombés qu.i, des sommets de nos Alpe-setes plateaux de l'Isonzo, nous crieat : « En avant 1La Patrio immortelle lo veut 1 »

Le Eoi Georgefêlicitele Rei d'IialieLo roi George a adresse lo télëgranuno snivant aurol d'Hali© :.Temo hate de vous présenter mes plus cordia-les felicitations pour la splendidc victoire rem-portéc par votro armee. U m'cst particulière-incnl agróablc quo la 10° armée, commaudéepar lord Cavan, ct dans laqucllo les troupes bri-tanuiques combattent cöte a coto avec leurs ca-marades italiens, ait pris sa part de ce brillantexploit.

Hamamfcauiscae Allemand

6'aprèS le Telegraaf, les Allomands viennenl defiisiller a Gand Kdmond van de Woestvroe, d'Eecloo,•watÏSJGïVayattétóiu»illé1?ï avalderuisr,

L'Sutricbs-HongriBproposel'ltalie

LASUSPENSIONOESK0ST1LITES

Dés lo 29 octobre, le commandemont austro-hon-grois avait domandé au commandement itaüen lasuspension immediate des boslilitcs etannoncól'éva-cualion par les troupes autrichiennes des torritoiresitaliens occupés. Cette nouvelle ctait connuo depuismercredi matin par un radioiélégrammc Iancé doBudapest le 29 a 20 h. 1/2. Voici le texle du radio-télégramme en question :

Budapest, 29 octobre, 20 h, 1/2.Au commandement suprème de I'armée italienneL'évacuation de la Vénétie, si olie se réalisaitsous la pression de I'armée italienne, c'est-a-direau milieu do batailles et do combats continuels,causerait inévitablement des destructions ct degraves dégats aux localités, aux ponts, aux che¬mins de fer, etc.Si, au contraire, les hostilifés étaient suspon-dues, l'óvacuation de la ploine vénitienne, sibien cultivée et si biert ordonnée, aurait lieusans qu'il en résultat un dommage quelconquepour lo pays.Que, pour ces raisons, le commandement su¬prème veuiile bien prendre les dispositions né¬cessaires en vue d'une suspension immediate desLostilités.Le commandement suprème imperial et royaldes forces austro-hongroises.

L'agence Stefani a communiqué jeudi soit' la noteofficieuse suivante :«Le bulletin autrichien du 30 annonco que« conformément a la decision plusieurs fois expri-méo d'arrlver a un armistice et a une paix qui ter-mine la lutte entre les peuples, nos troupes com¬battant sur la territoire ïtaliën évacueront les torri¬toires occupés, »Cette annonce est tardive. La retraite autrichien-ne est la consequence do l'heureuse manoeuvred'enfoncement du front sur la plaine, enfoncomentavoué par lo même bulletin qui a annoncé l'évacua¬tion volontaire. L'armée autrichienne se retire, carello a été battue au cours d'dpres batailles pour lopassage de la Piave qui lui coülèrcnt plus de trentemille prisonniers, plusieurs milliers de morts ct deblessés. Tant qu'elle put résister, l'armée austro-allemande se défendit avec un acharnement extré¬me, qu'elle a glorilié dans ses bulletins des jourspasses et auquel il faut rendre hommage, puisqu'unebrèche fut ouverto dans ses lignes, son front brisé,ses voies do retraite menacées, plusieurs de ses di¬visions a demi détruites : l'armée autrichienne doitso replier talomiée et emportëes par nos colonnes.

Les Négociationsd'Armisticesur Ie froai

Bno commumiication olficielle do Vicnne, en datedu 31 octobre, dit :» Dès le 29 octobre au matin, le haut commande¬ment s'est mis en relations par un parlementaireayecje^ commandement do l'armée itaiionne. 11n'aveaux et ihutiles sacrilices'do sang, amener lasuspension des hostilités 'et la conclusion a uu u-mislice. Le haut commandement itaiien a pris toutd'abord, en face de cette démarche inspirée par lesmeilleures intentions, uno attitude nettement nega¬tive. Co n'est que le 30 octobre au soir quo le géné¬ral de l'iufanlcrie von Weber a pu, avec une dele¬gation, d'accord avec le haut commandement ita¬iien. franehir la ligue de combat en vue de corn-meucer les négociations. »

Le like passage en AutricheNous lisons dans le Daily Mail ,« Si l'Autriche met bas les armes, la reddif ioncompi-endra son materiel de guerre et les buitdivisions qu'elle a sur le front Ouest. Corumo onl'a demande a la Bulgarie, l'Autricbe devra rendreaux Alliés le passage libro sur son territoire et leurpermettre l'usago de ses chemins de fer. II no luisera point pormis davantage de garanttr l'Allemagnecontro une attaque au Sud ver.ant des troupes al-liécs en Italië et dans les Balhans. »

LaDislocationflelAnirichB-HongrieAssassinat du Comte TiszbLes (iernières nouvelles qui arrivent de Budapestmontront que les informations parucs dans certainsjournaux allemands et d'après lesqueiles des trou¬bles révolutionnairss graves auraient éclató danscotte ville, sont oxagérées. Le nouvei état de choscson Hongrie'a conduit a la formation d'un CabinetKarolyi ; celui-ci cspèro être, en peu de jours, mat-tre de ia situation et mettre fin aux troubles qui sesont produits.II est certain que lo calme est loin d'etre rétabbdans la ville. On apprend, en effet, quo le comteEticnne Tisza a été, daus ia nuit du 31 octobre, vic-timo d'un attentat, Alors qu'il se promonait avecl'un de ses parents, il fut attaqué par des soldatsqui le tuèrent a coups de revolver ; sa femme, quil'accompagnait , aurait été blessée.Le Conseil national bongrois estime qu'il a triom-pbé dans Ia jouvnée du 31 octobre. Les principauxtheatres de la ville out rcfu I'ordre de ilonner desrepresentations populaires en manifestation de joie

LestroublesdeVienneaursientétéexagéréssciemmentparlesAllemands

Les nouvelles que nous possédions jusqu'ici surles troubles de Vienne étaient de source allemande.Celles qui nous parviennent aujourd'hui sont desource autrichienne et s'efforcentd'atténuerla gravi-té du fait.D'après le bureau de Correspondence Vicnnois, lajournée du 31 octobre so serait passée a Viennedans une atmosphèro orageuse, mais sans que desexcès fusseut commis. Cependant, vers 7 heures dusoir, des manifestations en faveur de la paix ont eulieu devant lo batiraent du Landtag. De la, les ma¬nifestant* se rendirent au Parlomerit oü des discoursfurent prononcés.D'autres manifestations euront lleu aussi devant leministère de la guerre.« Lè, dit lo Bureau de Correspondanco Vicnnois,en tormes pleins d'cuphémismes, ainsi qu'en d'au¬tres points do la ville, les jeunes gens profitèrent descircoiislances pour se livrer a des abus, mais l'atti-tudo de ces cléments ne fut iiuilenient encouragéopar la grande masse des assistants a.La Correspondanco Wilhelm, qui n'est pas moinsoffjeieuso, declare qu'a part quelqucs petits inci¬dent;, i'ordre n'a pas éte trouble (ie fagon grave aVienne pendant la journéo du 31 octobre.D'autre part, le Bureau de Correspondence Vien-nois dément quo l'empereur Charles ct l'impératriceaient quitté Vienne, comme on l'avait prëtendu,suivis d'une longue suite de voitures emportant desmeubles et de 1'ar gent.

LesCmatessedébarrasssntdesHongroisLa Gazelle de Vossannonce qu'uno vive agitationrègne a la frontière do la Croatie et de la Hongrie.La population hongroise, qui redoute une invasiondes Creates, demande que la defense des pouts soitconiiée a des troupes hongroises.Un train entre Agvam et Budapest a été attaquépar une bande de déserteurs, qui a dópouillé enfiè-rement les voyageurs, tour enlevant jusqu'ii leursvétements.Un autre télégramme de Budapest dit que les ou-vriers pillcnt les arsenaux.Des troupes ont traversé Agram, ordonnant lasuppression do tous les sigr.es susceptibles dc frois-ser le sentiment national. Les srmes de la Hongrie,srt lapostggj1#gate,outétórecpuvgits».

Le Havre, la Seins-Inférieure, l'Eure,l'Oise et la Somma 1Autres Département#Union Postale 13On s abnnne igatsment. SAPSFRAIS,dans tousles Bureaux do Posts de Francs

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COMMUNIQUES0FFICIELSEiltl|li|ie,dsnsleHarddeIaFrancset sarli frgnfde1'disneG0NQ11ÊTEDEMBREllSESETSOLIDESP0SITK1SLa victoirede la Piavea des résultatsconsiderables

LesCsBdiiioefdsI'Armistics. AVEC LA TURQUIE

LesSerbespoursuiventles fcrGesaustro-aliemandes

FRONT FRANCAISl'r Novembro, 14 heures. — Pendant lanuit, actions d'artillarie violentes dans la r é-g/o/j do Guise ei k I'Ouest de Saint-Fergeux.Rien a signaler sur Ie raste du front.

23 lieures, — Entre Saint Quentin-te Petit etHerpy, les combats ont repris, ce matin et ontcontinué, toute la journée. Malgré sa réslstance,l'ennemi a dü nous céder du terrain, dans larégion de Bunogne et de Recouvrance, ainsiqu'k l'Ouest d'Herpy. Nous avons fait des pri¬sonniers.Les troupes de la 4' armée, en liaison, &leur droile, avec i'armée amaricaine, ont at¬taqué, ce matin, sur le front de l'Aiwe, auNord et au Sud de Vouziers, sur une étenduode vingl kilomètres, depuis ia région a l'Estd'Aitigny jusqu'au Nord a'Ólizy. Nous avonspénétró dans les positions ailemandes, forte-ment tenues et défendues avec opiniatretéA l'Est d'Attigny. nous avons enlevé Pilly-aux-Oies. Plus au Sud, nos iroupes, frar.chiS'sant l'Aisne, ontemporté de hauie lutte Semuyet Voncq. Poussapt énergiquement vers l'Est,ef/es ont refoulé l'ennemi k plus de trols kilo¬mètres de oette localité et pénétró profondé-ment dans les bois de Voncq.La batailiea été non moins violente sur leshauteurs k l'Est da Vouziers. Nous avons prispied sur le plateau des AUeux, au Nord-Est deTerron, et a(teint les lisières Ouest du bois deVandy, ainsi que le ruisseau a l'Est de Ohes¬tres.d notre droite, nes troupes ont dépassé Fa-/a/se et conquis les croupes au Sud-Ouest dePrimat.On signals jusqu'k présent plusieurs centai•nes de prisonniers et un certain nombre decanons parmi lesqueis quaire batteries de 105.AVIATION. — Le 31 oc.obre, le temps exces-sivernent brumeux ei nuageux a beaucoup en-travé les operations d'aviation. Cependant, uncertain nombre e'e reconnaissances ont pu êtreavïons'liWre.nis10S c',asseurs nnt ',hnr'" r,nnPendant I*1-'-" -* -r— •"> cunahtorrsatmosphériques fusssnt encore plus défavora-bles que dans la journée, que'ques-uns de nosappareils ont pu iancar uné tonne et demie deprojectiles sur les gares de Longuyon et deDommary-Baroncourt, qui présentaient unegrande activité.

FRONT BRITANMQUEier novembre, après-midi. — Hier, au coursd'une heureuso ooéraiion par de petits déia-chsmentsaux environs du Quesnoy,nous avonsfait quelques prisonniers.Ce matin, nousavons exécuté une operationau Sud de Valenciennes. Nos progrès sont sa-tisfaisanis.AVIATION. — Une escadrille indépendantea attaqué, la nuit du 30 octobre, dsux aéro-planes, réussissant quaire coups directs surles hangars et provoquant un incendie.Nos appareils ont attaqué ensuiie les voiesferrées da Bade, les usines de produits chimi-ques et les hauls fourneaux deBurbach,

Soir. — Dès l'aube, ce matin, les troupes an-glaises et canadiennes ont attaqué sur un frontd'environ s15milles au Sud de Valenciennes.A la suite d'une lutte acharnée, au cours dal&queile nous avons infligé des partes particu-lièrement lourdes a l'ennemi, nous avons f ran¬ch1 les passagesde la Rhonnelle, pris les villa-gas de Maresches et Aulnoy et arteint la lignedu cbemin de fer dans les faubourgs Sud deValenciennes. L'ennemi a opposé une vive re¬sistance, principalement au Nord de Marescheset dans le village ü'Auinoy.Plus tard, dans la journée, les Allemandsont violemment conire-attaauè, a plusieurs re¬prise s, sur les hauteurs situées k l'Ouest da laroute de Preseau a Valenciennes. Nos troupesont maintenu toutes leurs positions sur lacrête.Ce soir, de nouvelles contre attaques sont encours su Norcl-Est et au Nard d'Aulnoy,Au cours de ces opérations, nous avons faitentre deux et trols mille prisonniers.Pendant le mois d'ootobre, les troupes bri-tanniques en France ont fait plus de quarantc-neuf mille prisonniers allemands, dont douzecents officiers. Nous avons capluré, dans lamême période, neuf cent vingi-cinq canons,dont un certain nombre de gros calibre ; septmille mitrailleuses.et cent soixante-dix mor-tiers de tranchées.Nous nous sommes emparés d'ónormes dé¬pots de munitions et de matérie I de toute na¬ture, abandonnés par l'ennemi sur le terrainévacué au cours de sa retraite, ainsi que d'uncertain nombre ce locomotives et d'une grandequantiié de materiel roulant ; de camions etde quelques chars d'assaut ; de qeniaines datonnes do fil da fer bat bslé^ do plusieurs mil¬liers de tonnes d'accesso/res de voierie ; decentaines de mille de cables tèléphoniques etd'un grand nombre de depóts de matérie! dugénie.Sur le front d'une seu/e armée, l'ennemi aabandonné deux millions de pieds de ma-driersAu cours des batailles entreprises, avec suc-cès, par les troupes britanniques en Francs,pendant les trois derniers mois, nous avonscapturé cent soixdnie-douze miRe six centcinquante-neuf prisonniers, dont irois milleneuf cent cinquante-sept officiers; deux milletrois cent soixants-dix-huit canons ; plus dedix-sept mille 'ïiiitrailleuses et deux mille septcent cinquanta mortisrs de tranchées.AVIATION. — Le 31 octobre, le brouillard etdes images bas ont entravó, dans une certain e-mesure, les operations. Né&nmoins nousa«onseffeptué des reconnaissances et pris des

bien

Aprés les dure oombats du 30 octobre, Ie -appareils ennemis se sont m -mrés peu actifs.En combats aériens, deux appareils allemanesont été détruits et un autre a éte abattu dé-semparé. Deui, des nötres manquent.Au cours de la nuit, les conditions atmos-pheriques n'ont permis aucune operation aé-rienne.

FRONT BELGE31 octobre. — Aujourd'hui, a la suite depoussees locales, nos troupes se sont étab/iespresque pariout comre la rive Ouest du oanalde dérivation de ia Lys,Malgré le feu intense de nomör^uses mitrail¬leuses ennemies oostées sur la rive Est, nousavons conquis notamment le hameau de Daal-men. Nos operations nous 0nt.valu un certainnombre de prisonniers.

1" novembre. — L'opéralion oiïens va enta-mëe le 31 octobre psr la gro jco d'armée s desFlandras s'est poursuivia avec un plein succèsau cours de la journée du 1et novembre

Paris. — Yoici les condilions.de l'armisticeavec la Turquie Ie 31 octobre -.!• Overture des Dardanelles et du Bosphoreet libro accès a Ia mor Noire. Occupation mili¬taire par les Alliés des forts des Dardanelles etdu Bosphore ;2° Los positions de tous les champs de mines,des tubes iance-torpilles et de toutes les obstruc¬tions dans les eaux turques, seront livrées ettoute l'aide nécessaire sera apportée pour (lra-guer ou enlever ces obstacles ;3" Communioation do toutes autres informa¬tions au sujet des mines qui sout dans la merNoire ;4" Tous les prisonniers de guerre alliés, tousles Arméniens internes, scrout réunis a Cons¬tantinople pour y être remis, sans conditions,aux Alliés ;5° Demobilisation immediate de l'armée tur-que, cxceptö les troupes nécessaires pour la sur¬veillance des fröulières et le maintien de I'ordreintérieur. Les effectifs ot lour repartition serontdéterminés ultérieurement par les alliés, aprèsavoir pris avis du gouvernement turc ;6° lieddition de tous les batiments de guerroactuelloment dans les eaux turquos ou dans leseaux occupées par les Turcs ;7° Les alliés auront lo droit d'occuper tous les^ points stratégiques dans le cas ou les choses de-' viendraient menagantes pour la séeurité des al¬liés ;8° Libre usage pour los navires alliés de tousles ports et mouillages actuelloment occupés parj les Turcs et interdiction a l'ennemi do se ser-j vir do ces ports. — Les mêmes conditions sc-

cupés de Amfeghem, Tieghem, Career et Elfe-ghem.La 2' armée britannique avait recensé, le 31octobre, en fin de la première journée de labataille, neuf cents prisonniers e trois canons.Au centre, l'armee franco sméricaine deBelgique, enlevant les hauteurs kpreme nt dê-fenoues entre la Lys et i'Esnaut, a poussé jus¬qu'k ce flanve, de Melden a Ecke, sur un frontda seize ki lomètres, reaitsani, dans ies deuxjournée s de bataille, une avance de huit ksetz<»kilomètres.Dix-neuf villages ont été reconquis par lesFranco-Américains. notamment les aggloméra-tiono importantes de Dsynze, Nazareth, Cruys-hauten et la vile d'Audenarae.Les Franco-Américains avaient recsnsé, le31 QCtohre. UP tviii.-- w, nplsofjn/ppc *,1 pan.ïilretseuk oaueries complètes.Hons de détail sur le eanal de Dérivation. Leschars d'assaut francaisont efhoacement app yéleurs infanteries.La population beige libérée du joug germani-que a accueilli avec un enthousiasme /noescriptible ses libér&ieurs et a aussiiói pavoiséles maisons.

FRONT AMÉRICAINler Novembre, après-midi. — Sur lo front deVerdun, la nuil a ete marqués par le feu d'ar-tiilerie des deux cótés de la Mouse.Rien d'important a signaler dans les autressecteurs tenus par nos troupes.

Soir. — La ps armée américaine a continuéson attaque sur la rive Ouest de la Mause, enliaison avec la 4* armóe franpaise operant sursa gauche.La cooperation parfaits de toutes les armes :infanterie, artillerie, aeroplanes et chars d'as¬saut, a réussi k vaincre et k désorganiser larésistance acharnee de l'ennemi et a briser sescontre-atiaques.Des divisions ennemies, amenóes en toutehkie, sont venues renforcer les unitós dêjk enligne ; ma/s lecrr effort pour arrêter noireavance a été inutiie. Nos troupes victorieuse sont déjk pris et dépassé Sairit-Gsorges-Lan-dre, Saint-Georges-lmecourt, Landreviile,Chennery, Rayonville, Remonville, Andevanneot Clery-lt-Grand. Jusqu'k présent, trois millesix cent deux prisonniers ont été dénomb.és,doni cent cinquante et un officiers.

FRONT ITALIENl«r Novembre. — La bataille continue ets"élargit ; l'adversaire maintient intacte sa ré¬sistance du Stelvi0 a l'Astico. 8 1La cavalerie a passé Livenba ; elle marehevers Tag'iamento. Nous avons oocupé Feltreet Caorle.Desessa/ms d'avions précédent les troupeset mitraillent l'ennemi.Ls nombre des prisonniers augmente. Nousavons capturé 700 canons et un buiin immenseévaluó pat' milliards.

Soir. — L'adversaire résisto du Stelvio ai'Astico. II chancelle sur le plateau d'Asiago etest en déroute sur le reste du front, irrésisti-blement refoulé par les iroupes italiennes.L'artillerie italienne avec les batteries cap-turées canonne activement l'ennemi.A i'aile droite, nous avons oocupé toute lazóne du littoral que l'ennemi a tnondée par-tiellament.

FRONT DES BALKANSCommuniqué francais

31 octobre. — Malgré ia tempête et la plu iapersistantes, en dépii des difficultés du terrainet de la rupture des routes et des voies fer¬rées. les armées serbes poursuivent sans répitles forces austrc-allemandes en fuite. Leursavant-gardes ont parcouru plus de 160 kilomè¬tres en huit jours.La Ue armóe serbe, appuyée par les cavale-ries frar.caise et serbe, approche da Semen-dria et a ai teint les defenses avancées de Bel¬grade." tLa 2e armée serbe a occupé Poj'ega, a 40 ki¬lomètres de la frontière bosniaque.

LiberationdeMM.Max,PireiuieetFiédericq

mee9° Usage de tous les moyens de reparationqui so trouvent daas les ports de Turquie etleurs arsenaux ;10° Occupation militaire par les Alliés dusystème de tunnels du Taurus ;11° Le retrait immédiat des troupes turquesdu Nord-Ouest de la Perse, jusquo derrière Iafrontière d'avant-guerre, a déja été ordonnó etsera continué ;II est notamment stipulé encore que des offi¬ciers alliés seront places pour contröler tous leschemins de for, y compels les edifices de la por¬tion du Transcaucasien, acluellement sous locontrole de la Turquie, qui devront être mis a lalibro et eniière disposition dos autorités alliées,en prenant en consideration les besoins de lapopulation^] 1résultgu^^u-- ^ ^uii^ÖflièW/'jRjnntes les garnisons du Hedjaz,commandement allié le plus rappfocbo et reiraudes troupes au poiut dc débarquement de Cilicie,excepté celles qui sont nécessaires au maintiende i'ordre.Reddition de tous les forts occupés en Tripoli-taine et en Cyrénaïque, y compris Misurita, a lagarnison la plus proche.Obligation pour la Turquie de cesser toutesles relations avec les puissqnees centrales.En cas de désordres dans un des Villayets ar¬méniens, les Alliés se résérvent lo droit d'cu oc-cuper une partie.

L'état-ma]orifallansiégoolarArmistsoaavaoi'Ayfrlctie

Pakis.— Une dépêche deReme dit que lehautcommandement autrichien a refusó d'abord desouscrire aux conditions pour l'armistice im-pooeespar. le général Diaz ; mais, en présencedes résultats da I'offensive des armées italien¬nes et alliées, les parlementaires autrichiensS3 sont Dtéseniós de nouveau c/ans la nuit dejeudi a vendredi, devant les lignes italiennes ;/es négociations ont repris et continuent.

La situaLion dans le BosphoreLonires. — La Star apprend que des patrouilleurset dragueurs de mines turcs sont occupés a draguerles mines du Bosphore.On 11ecroit pas prohable que Ia ilotto russe de lamei' Noire, qui jusqu'a ces derniers jours, était eula possession des Alierüands, üvre combat.

photographies. A la suite de ré0 _exécutés, nous avons infligé de grands dega.s n résulte do renscignements sürs regus par le gou-aux batteries ennemies. t i veroement beige que M. Max, bonrgmestre deNos appareils de bombardement ont continué B..uxel|(iSa été elfecUvemont libéré, mais aveck attaquer les chemins de fer ennemis et d'au- j ^50 0i,]katoiro a Ceslar prés de Biunswich. , ,Ues obiecüfs, jetant plus de six tonnes et 1 Les proiesseurs Pircuae et Frédericq ont etc libu ndemie'debombea. 1rjsav«cautomationdorentiereaBs'giquo. i babilait209,rueduBois-a^-Coq,a BraviUe

Morls au Champ d'HonneurLo caporal mitrailleur. Edouard Homo, du 329'régiment d'infantèrfe, ost tombé au chauip d'bon-neur, le 2(1juillet dernier.II était titulairs dc la Croix de. guerre, ainsi qued'une attestation certitiant qu'il était présent, le21 octobre 1913, quand le 329*régiment d'infanterioobtint une citation a I'ordre do l'armée, avec lafourragère.Lui-mème avait mérité la citation a I'ordre do ladivision, suivante :« Edouard Homo, seldat de 1" classe, mi' 'ailleuradmirable de calme et de sang-froid. A l'attaquo du21 mars 1917, a fait preuve d'un magni/ique coura¬ge en servant sa pièce, sous un violent feu de barra¬ge, d'artillerie et de mitrailleuses. »M. Edouard Homo ctait étabii chacuticr, 13, ruedu Grand-Croissant.On annonce la mort au champ d'honneur du bri¬gadier LuAen Mille, du 235' régimont d'artillerie,tombi; a ■ , ie 20 aoftt dernier.Le brigadier Mille était le fits ainé de M. Mille, an¬cien principal cierc de notoire au Havre, notaire aa Sauiieu, actuelienent sergent-major au 129' régi¬ment d'ini'anterie au Havre.Lo sergent Eugène Le Gallic, du 28*régiment d'in-faaterie, est tombé au cbamp d'honneur le 19 aoütdernior. ......M. Le C.'üjic, qui avait été honore do la Croix deguerre, étïtt avant la guerro gargon navigateur abord de La-Lerraine, et était domicilie cbez sarnère,Mme veuve Le Gallic, 11, rue de Valmy.M. E. Berland, sous-chef de' gare, 70, cours de laRépublique, vient d'etre aviso ofliciellement de lamort de sonlils Georges, caporal au 201*d'inianle-rie, tué ii l'ennemi le 22 juillet 1918. 11était age do22 ans.M. Paul Le More, sergent-major a la 3' compagniedu 7i' régimont d'intanterie, a fait l'objet de la cita¬tion suivante a I'ordre de la division :« Sous-otficier distingue, ayant fait preuve danstoutes les circonstances ditfieiles de courage et desang-froid. A ctd tué glorieusement a la teto de sasection on se portant ix l'attaquo dun village forte-ment organise par l'ennemi le 22 juillet 1918. »M Le More était déji titulaire d'une citation iti'ordre de la division. II était, avant la guerro,compt able a la Compagnie des Chargeurs Réunis et

Lo soldat Raymond Aubor, du 403' régiment d'fB.fanterie, est tombé glorieusement au champ d'iion-nour, le 19 juin 1918.II était domiéilié au Havre, 3, rue Raspail, cheases parents.

Le soldat Roger Hamei, du 74' régiment d'infantene, a éte cité a i'ordre de la division :« Soldat dóvouó et courageu.ï. A été tué le 23juillet 1918 au cours d'un trés violent bombardementen se maintenant sur les positions conquises. »M.Hamel qui travaillait aux Tréiileries, habitai-ruo Bourdaioue. ».

Le soldat Paul Catteau, du 8* régimont d'infante¬rio, est mort pour la Franco lo 25 juillet 1918, al'ambulance colonialo. La familie, réfugiés de Saint."Malo-les-Bains (Sord), babi te, 30, rue Fêlix-Kaure. aMoativiUiers.

€itatious :» l'Ordre dn «Som*

De l'Armée *Le capitaine Raymond Sfaire, du 404' régiment(('infanterie a été cité a I'ordre (le l'armée :<■A su faire de son unite une troupe d'élite ;chargé d'enlovor uno position solidement organiscael opiniatrement dëfendue, a réussi a attoindro sesobjectifs aprés une tutte pied a pied, menéo aveouno grande intelligence et une éuergie soutenuefaisant subir a l'ennemi des partes sérieuses et réta-biissant sur noire front une situation délicate etdiffic-ilo».M.Raymond Sfaire, qui vient d'etre cite pour Iatroisiéme fois, est le lils de M. Maire, directeur dol'école de gat-gonsdo Salnte-Adresse. II était instlttj-teur-adjoint au Havre, ruo Clovis.

Du Corps d'Armée :Le sous-lioutenant Charles Merc-ior,du S M régf-ent d'im'antcrio, a été cité a I'ordre du corps d'ar-mentméo« Officier adjoint au commandant de son bataif-lon ; au cours de la bataille du 1918a, rendules services les plus considérables par sa nve in¬telligence, son énergie et son sang-froid. Au cour*de la bataille, le bataillon changeant trois fois docommandant, les deux premiers étant mis successi-vement hors do combat. A aitcun moment, les uni¬tes n'en ressentirent l'cffot, graco h ses aptitudes dopremier ordrc. S'est dépensó sans compter pendanttoute Paction ct a fait preuve des plus belles qualt*tés miiitaires.M.Mercier qui était courtier, ruo Jules-Lecesnaest domicilié, 19, rue du Chillou. II a été trois foiscité.

Du Régiment :Le caporal André Chauvin, du 74' régiment d'fn-fanterie, a été cité comme suit a I'ordre du régi¬ment :« Excellent caporal. S'est distingué au cours descombats du 2 au 15 septembre 1918, par son calmoet son sang-froid au cours de plusieurs patrouilleslaites sous lo feu de l'ennemi. »M.Andre Chauvin est domicilié a Sanvie, ruo Al¬bert-!", 43.

Le soldat Edouard Buitel, du 39' d' Infanterie, *été cité a I'ordre du régiment .•« ExceUent fusilier-mitrailleur, courageux ot d«mTi'rlnnt'T'lltt'/T'.'L' en tèlo de sa section a,ponaant 1attaque du , couvert la Drcrossion drases camarades cn obi;3A- Hi'■'ni'-'céP.u, at>

la^mSsoiï'^sftMiBilll'1 Gravil,P .Lo sergent Marcel Maréchal. du 30' d'infanterie, aété cité a I'ordre du régiment :o Excellent sous-officier. Pendant l'attaquo du 9juillet 1918,a été un exemple de bravoure et dasang-froid pour ses hommes. »M. Maréchal, domicilié au Havre, 65, rue de Pa¬ris était employé a la Compagnie Transatlantique,Le soldat Ferdinand Herblin, du 36' régimentd'infanterie, a été cité dans ges leimes ü I'ordre durégiment ;o Trés bon soldat, d'un grand courage. Volontairepour une patrouiilo audacieuso chargéo de situerremplacement de mitrailleuses ennomies, malgré uuviolent bombardement, a continué do progressei-,perraetlant au chef de cette patrouille de situerexactemeni l'emplacement de ces mitrailleuses. ->M.Herbiin est domicilié au Havre, 20, ruo Paul-Lecat.II était employé de commerce dans la maisoaPfister et C'.M. Auguste Cavolier, caporal d'infanterie, a étócité a I'ordre. du régiment :« Caporal d'un cran ct d'un courage remarqua-bles. A toujours donné lo plus bel exomple d'ab„é-gation et ele sang-froid, s'est particullèrement dis¬tingué a l'altaque du 8 aoüt 1918. »C'est ia quatrième citation dont il est houoiv.trois au régiment et une a la brigade.

L'eiuploi «les prlsoMiiscrs «le gacri-a(lour 1'Agriculture

M.Paul Bignon, député, présidera Ia prochaine reu¬nion des sénateurs et députés de la Seine-Iniérieut e,qui examinera la demande de M. Louis Quesnel, sé-nateur, au sujet des conditions d'entploi des prison¬niers de guerre mis i la disposition des eultiva- .teurs, dont le nombre ne peut pas être réduit.

ISIstinctioiig accoriléespar le Couvcrnciucut beigeNous sommes lieureux d'apprendre qu'un arrêtéroval beige, en date du 25 juillet dernier, a confémla « Médaille do la Reine » aux personnes suivantes'iNmes Pierres Sigaudy, Pauline Bricourt, supérieurados soeurs do Saint-Vincont-de-Paul, 18, ruo d'la-gouville, Mario-Louiso Crouonberger, supérieure dessoeurs do Saiut-Vincent-de-Paul, 27, rue Frédéric-Sauvage, Marie-Thórèse Rives, supérieure des sceur*de Saint-Vincent-de-Paul, 413, ruo de Koi'inandiq,Marie-Joséphiue Bracbet, supérieure des scours daSaint-Vincent-de-Paul, 90, rue de l'Eglise, Pérancy,

r : — : . . .. . . . .. I f „l .. 1 • ' ^ a 111 .in a T\aiy»i rÏAlf Til

de l'Ëcole des Killes, Croupe Jean Macé, a Sanvic.Nous adressons nos respeelueuses felicitations atontes ces dames pour la haute distinction qui fourest conférée en récompcnse dc leur' dévouement eu-ve« les rélngiés beiges.

Exc«iuatnrL'exequatur a été accordé a M. Raise! Uronaj Sanz, consul d'Espagno au Havre, avec juridictioi*sur 1arrondissement uu Havre.

A I'Eeole d'HydrograpbiePar decision du eommissaire aux transports mart- 1times el a la marine marchando, M. Micliei-CamiU#Bérard. prolesseur principal d'hydrograpiiie eu1re¬traite, est rappelé a titre temporaire a lactivibi, acompter au 1" novembro 1918. 1M. Bérard sera charge do la direction ds l ecol»d'hydrograpiiie du Havre.

jLa TonsetaiiitFavorisés par un temps exceptionnelieiner.t doits,nos concitovens se sont rendus hier en rangs pre&rsês vers no's nécropofes, soit pour y pleurer sur lestombes des cliers parents, soit pour rendre un»piouse visite aux 6oldats de toutes nations to»bespour la détense (1enotre patrio et qui reposent ac¬luellement dans los cimetières SainteMario, aaSainte-Adresse ct de Sanvic.Et do toutes parts, bien que les flcttvs Jtwsentrares et chores è l'excès, les visiteurs ont tenu *pawrdecbryswitbcmflsles

Page 2: Centimes—EDITIONfillB4T1S—10Centimes Ifiil -'Ü o. RANDOLET … · 2017. 3. 23. · trmk—TP13.598(-5tPages) 10Centimes—EDITIONfillB4T1S—10Centimes-'Ü f^8Pages) tsnmelf1

2 tie

Communicationsde laMaine

eharbtmspcurfoyersdomestiquesLa Matre du Havre a prls Farrêté suivant lisauUa«keur du coupon tie eharbon et determinant les<Ufede vrfe pcrur rwvcrabre :Article premier. — Pour lr mcis de novembre, lavalnir tie la past est Exée it B8 kilos.0m «enséqueiree, te eeupen — Hers de part — doDared de «fcutjeivafférent au muisde novembre aurause vaUttr de iO kilos. iArt. S. — Les coupons du mois d'oetobrc, se-tejit varies jusqu'a la fin (in molsdo noYembre.Iiswnsewerent teur valei» antérieure, solt 10 kilos.Art. 8. — Pendant te iasH de mrretobre il ne seradfttivré da «harbon pour les beseR du petit, com¬merce, des '•oBiraunautds et dlreupements divers,sue sur pn ssstetiofl des tickets aahérents aux car- ;5s spéelates.Art. 4.— Pendant le mois de novembre, les.person- Ines qui en feront la demande au Bureau municipal 'on Ravitailtement, ft liiötel do Ville du Havre, ft ,dater du lundi 11, recevront, sur presentation deteur carnet de cbarbon. un bon spécial d'anthracite,ft ruison d'UBequanöte maxima de :100 kilos, pour les cartels de 3 parts.m kilos, pour les carnets d®4 et 5 parts.S0Okilos, pour les carnets do 0 parts,fees titulairos de cartes spéciales pour le petitcommerce et les professions libérale» pourront éga-riiit obtenir des bons d'anthracite pour une quan-égale a (vile inserite stu1 les lickets mensuelsde leurs cartes.Tout bon d'anthracite qui, dans un délai de dixlours a compter de la date de sa délivrance, n'aurapas «té suivi d'tuic eommande chez un négoeiant encliarbon.s, soit directement, soit par finterraédiair#Aim mareliand détaiilant, ne sera plus vaiable.

BANQUE DE FRANCE

EMPHUUT NATIONALLe Sauasdi 2 ct le Dimanche 3 novembre, leaBureaux serost euverts pour les souscriptions.

Eglise liéSsraaée «la HavreTemple Hela rue du Lycée

Le dimanchc 3 novembre, au culte de 10 heu-ks 1/2, M le pasteur N. Weiss, de Paris, secré¬taire de la Soeiété de VHistoirc du Protestan-ésnie francais, présidera la eélébratiom annuellede la Reformation qui groupe tous les membresde l'Eglise Rélormée du Havre, et traitera le««jet suivant : La Hefarme allemande et la Ré-farme franfaüe.

Conunlssiene arbitrairsRous rappelons ft hos lecteurs que les Coramis-«ions arbitrates du Havre, ont commence a ione-Bonner.Pour l'inspriplion des affaires, s'adresser aux se-«rétariats Suverts tous les jours non fériés, de 47 a15 heures :Pour les immoubles situés dans les 1" et 2' can¬tons du Havre et le canton de Montlvilliers, au Pa¬lais de Justice, boulevard de Strasbourg ;Pour les immeubles situés dans les 3' et 4' can¬tor;s, a la Justice de Paix, rue Labédoyère, 52 ;Pctir les immeubles situés dans les 5' ct 6* can¬tons, enclave des Penitents, Conseil des Prud'hom-mes (rez-do-chaussée).Coüt : it» franc par affaire, jusqu'a Ia comparu-tien en conciliation.

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Auiourd'hui, matinée a 2 h. 1/2 ; soirée a 8 fit 1/2 :Le cheval (Haute éeole), vues prises au ralentisseurP. F. ; Let Dernières Actisalités de la Guerre et duPathé-Journal au jour le jour ; La Barrière duSang, grand drame ; chanson filmée : Le Chemi-neau, ehantce par M.Norelly, ténor d'opéra. Attrac¬tion : Les Tony's, imitatcurs ; Le Mystèrede la Double-Groix, 7' épisode: » Le Krach ».Médard est rentré saoiü, scène comique de G. Conr-teline. Le Cafard de Lefraneeis, comique sentinien-tal et patriotique. — Location ouverte.

Select-PalaceXIest bon d'étre humain, de savoir pardonner,mais il y a tout de même uns limite.Dans ie eélèbre drame intitule Ttrye Yigen, tiréd'un magnifique poëmo d'Henrick Ibsen, le film meten scène un brave pilote montrant vraiment tropde bonté d'dme, en pardonnant, au moment oü il aPoccasion de se venger, è un corsairo qui a faitmouiir sa femme et son enfant de (aim. Cette «ok-position, a l'intrigue fort bien menée, est présentéoen de jobs tableaux.Une interpretation rcmarquable a contribué ausucces de cette oeuvre.Un autre film, le Repaire des Lions, est une seènedramatique dans laquelle on trouve Paction vivo ettragique désirable.En interméde, nne chanson filmée, interprétée parun excellent ehanteur a été trés godtée du pHblic.Pour faire diversion, vient ensuite uno splen;didc attraction, Monsieur Silvane, equilibriste vrai¬ment extraordinaireexécutant des exereices non sansperil tout en jouantde la mandoline.Les Dernières Actualités de la Guerre, tonjoursimpressionnantes, puis deux scènes comlaues, LeRetour des Nig lla et Pour plaire a Dorothfe, teimi-nent cette soirée de la plus agréahlc iacon.

lolertaneOn nous prie de signaler a la bienveillante attenrtien do nos lecteurs la situation de la familiePethron, demeurar.t rue des Briquetiers, 10.Lc chef de familie est matade et un bébé d'un anest déeédé mercredi dernier.La mère, sans ressources, se volt fort en peinepour subvenir a ses besoins ct a ceux de ses cinqenfauts, l'afné de ceux-ci n'ayant que 14 ans.Les personnes qui sTnU'resseraient a cette familiesant prices de leur faire parvenu •dons,Bier. a onzëheurês du so'r, une "ménagêre, MmeAugusbn GaiRard, 40 ans, domiciliée 87, rue Fran-?ois-Mazeline, vidait sa tinette dans l'égout situé au•oin des rues Fran<;ois-Mazeline et Vauquelin.Ayant souievé la plaque, elle perdlt réquilibro ettemba dans l'égout.Retiree presque aussitót, clle fut remontce as-piyxiee.Ron cadavre a été transporté a son domicile.Une enquête est ouverte.

Aujouj'd'hui, soirée a 8 heures 1/2 : TepgeVlgcn, comédie dramatique en 3 parties, en adap¬tation du eélèbre pocme d'Henrick Ibsen ; Le Caiurde la Suisse (plein air) ; Le Repaire desLions, scène dramatique en deux parties ;7.e retourdes Nig-Ho, comique ; Pour plaire a Derelhée, cc-mique. Dernières Actualités de la guerre au jour lejour.. — Attraction : M. Silvano, equilibristeextraordinaire avec appareils électriques. — Chan¬son filmée Le Hid d'Amour, chantée par M.Norelly,ténor d'opéra.Demain dimanche, matinéo a 3 heures ; soirée, a8 h. 1/2.Location commc d'usago.

JOURDESMORTSREl.

Le Microbe de la GrippeOn pensait jusqu'ici que l'agent infectieuxdelagrippe était le bacille de Pfeiffer, A l'heure ae-tuelle, on penche vers la théorie des microbesJits invisibles. Nous pensons que la maladie estdue a un bacille assez bénin, mais dont la viru¬lence peut être considérablement exaltée pareertaii es association microbiennes.Que u'il en soit, le mieuxest de se prémunir,de se (uirasser contre ces agents et le meilleurpréveniif de la grippe, comme le meilleur sou-Ben pendant la maladie, comme le reconstituantje plus rapide pendant la convalescence est1Eubiast. (6 fr. la boite de cachets, impóts«ompris, B, rue Maraine, et toutes pharmacies).

fomnumcatisns<§iverseaConps de mines.— Le Gouverneur fait eon-naitre que, dans le courant de Ia période du i" au45 novembre inclus, des coups d®mines seronttirésau batardeau de l'avant-port, aux jours et heures ei-après :

H. A. C. — Grand match de championnat deFrance (coupe Charles Simon), entre le H.A C et leClub Francais, dimanche 3 novembre, è 2 h. 30 pré-cises, au stade du H.A.C., 30, rue de la Cavéc Verte.Autres matchs pour Ie dimanche 3 novembre,2' équipe contre Mayville, a 3 h, l/4, ii Mayvüle : lesmembres sont convoqués a 2 heures. a i'Hótel deYiUo.

8 ^ PAHCORrilXPONDAN'dH B ï £@1fcSlpllilÖRuede Rivol!,E3,Parisf^ Ifei&HCommerce,Co.-nptaliiliié,Sténo-Daelylo.Lanaaes.etc.

GHR0II9OBBËSIOMALBBlévilie

Cinéma AlliambraCe soir, h 8 V ''O ; demain, matinée. a 3 heures ;soirée, a 8 b. 3o. Au programme :1e fiiriston, ins-truetif : Cauchsmar, interpi-été par Biliie ; Lorsgaetout est Sni, comédie sentimentale en 3 parties ;Course a Ia Mort, drame en 2 aetes ; Snoh re¬volt son chef de bureau, comique. Location commed'usage.Prochainement : Le Secret du Sous-Marin.La salie est soigneusement désiniectée i chaqu#représentetion.

MAUQEfNEHgmBWttiOTiftaa

ÉTATCIVILDUHAVRENAiSSSNCES

Du 1" nmemltrs. — Jacques BOURGÜIGKGN,quaide la Mame, 1 : Renée DUPAS,rue de Zurich, 2.

CH9IXBE PENDULES306BflODÈLESde30a800ff.CHEZGAÜEEBT,16, Place dePHótel-de-VlUe

FAITS_LOCAUXProijês-verbal a été dressé par H. Callant, eommis-salre d« la sürete beige, eontee le soldat Marcel Catreher, égi ie 24 ans, du 129' régiment d'infanterte,demeurar.t rue ie Kic«, 4 Sanvic. Ce militaire, quietail ïvre, avait frappé, rue de Montivilliers, aveean rasoir, un sok!al beige.L'enquete continue.— Dans la soirée de jeudi, le marin Emile Henry,feé de 28 ans, a été renverse et légèrement blessi ila tete par une automobile, alors qu'H passait sur lequa; George-V.L'aateur de l'accident est recherché.

lelele1elelelele

novemhr#

le 11le 1»le 13le 14le 15

8h.—5 h.306 h.—tih.307 h.—7h.458 h.158h.4510h.1514h.30

17h.45

18h.1518h.4519h.3020h.—20h.3Q21h.—22h.—

12h.4544h.—15h.—

§ülletindes<§oeiétés.Soeiété Mutuclle de Prévoyante desEmployés de Commerce, au siège social, 8.rue de Caligny. — Telephone ti' 220 ■

Aujourd'hui samedi 2 novembre, a trois henresdu soir, inhumation de

Monsieur Féüx PALFRAYMembre actif de la Soiiéti

On se réunira au domicile mortuaire. 31. ït»de Belfort (Sanvic). ' '

8. CAILLIRD,(EMSilE-ffiïmiï,17,HllUls-Tütte

OBSÈQUES DE IVULITAIRESsJafjt °'!®.®5uesdu soldat Théophane foloppe, dui»2* d artillerie leurde, domicilie a Rouelles, ronteée Fontaine, auront beu le samedi "

Soeiéte Linnéenne de la Seine Mari¬time. — Dimanche prochain 3 novembre, saulmauvais temps, excursion dans la forêtde Montgeoa:Recherche et étude des champignons.Départ è 8 h. 30 du pavilion des gardes. Rassem-blement, exposition ct critique des rcc«ltes a iOh 30au Chene ereux. '

a° FAvenir (1,498' see-tien, Cercle Franklin). — Recette mensuefle diman¬che 3 novembre, au Csrele Franklin, de 9 h. a 10 b.

Mnt-nclle Consmcrciale Ilavraige.Perception des cotisations demain dimanche. de 14IXPT1ff»C U mi/ QAtnl vrille -„tl,, ' *mv ruinaiiie, auront neu le samedi 2 novemhr^ h i v™ vy"0?"""0 uurnain aim

4Uheures du matin, a I'Hospice Général, rue Gusia- es d midl' H'jtel d« VUle,salie E.*e-Flaubert, 55 bis..

corkot, du 5' gé-Les obsèques du soldat Marcel„ • ««raieilié a Reches-sur-Rognon (HauU-Ma"rnef,maten Ie samedi 2 novembre, a 10 heures dutoaim, a 1Hospice Général, rue Gustave-Fiaubfrt,

PEIO R«tlorg Mxmsmbt »«MïxmsMxv tos Hojjs»

Syndicat da BAtSment (Section des ouerierset aides Couoreurs, Flombiers. Zingueurs du fiacreet des enoirons). — Les ouvriers et aides sont tonsconvoqut^ pour ce soir samedi 2 novembre,20 b. 30, Bourse qu Travail, rue Jean-Bart, 8Decisions trés urgentes a prendre par la 'réponsedes délegués patrons aux délégués onvriers. Surtoatpas d'abstentions.

DECESDut" novembre.— Victorine ROCHER, 38 ans,ionrnaU&ai -(v.*S,..-vint-ly/''1"r.'T-,.t'11-. SAMSON.StaRliejJT'f'EK,'2I ans","domestiqtiê, rue Jufcs-Le-cesne, 79; Ewald SCHULTE, 28 ans, Willy GASCH,soldats allemands, Hospice Général ; Alphonse TOU-TAIN, 34 ans, MoiseDUTEURTRE,32ans, Ernest CA-LENTIER,i3 ans, soldats francais, Hópital militairen'45,rue V.-Hugo;René LESUR,i an,rue Jean-Baptist».Eyriès, 9 : Francois FERRARB, 49 ans, boulanger,rue Jules-Masurier, 40 ; Auguste MABILLE, 54 ansmarchand boucher, place Saint-Vincent-de-Paul, 5 \Jeanne GUILLOU,épouseLE MORVAN, 37 ans, sansprofession, rue du Général-Faidherbe, 23 ; LouiseHOUISSE,veuve REXÉS, 66 ans, sans professioa,rue de Salnte-Adresse, 4<rAlphonsine MOK.NIER,épouse BÉNARD, 34 ans,sans profession, rue Lepérouse, 5 ; Marie PREVOTS,67 ans, sans profession, rue du Général-Galliéni80 : Jeanne THIOUT, veuve DUBOS,50 ans, sansprofession, rue de Paris, 24 ; Eugene L1BERPRAY,77 ans, bourrelier, rue Victor-Hugo, 63 ; Pierre LE-BIGUAIS,4 an 4/2, rue Gustave-FIaubert, 32 ; Cé-lestine LÉGER, épouse DUVAL,37 sans, sans pro¬fession, rue de Neustrie, 22bis ; Victor GUY,32 ansemployé de commerce, rue Thiers, 432 ; August®llLLIN, 64 ans, maréchai de logis gendarmerieretraite, cours de Ia Répubtique, 92 • Suzanne BɬNARD, 33 ans, dactylographe, rue Raspail, 64 ;Adolphe BOISVILLE, 43 ans, chef de bureau 4 laMairie, rue Jules-Ancel, 3 ; Gaston LE BRETONiS ans, employé du Bureau de bienfaisance, rued Etretat, 4o-t ; Victoire BENARD,épouse WINTEN-BERGER, 57 ans, sans profession, rue de Norman¬die, 2S7 ; Robert BISSON. 9 mois, rue Guillaume-lo-Testu, 47 ; Louise AUBRY, épouse SCHMIDT,58ans, sans profession, rue Jean-Jacqnes-Rousseau.fBO;Raymond JOIN, 27 ans, ehimiste, rue de Gobelins,54 ; Pauline GUILLEMÉTTE, veuve LETENDRB64 ans, sans profession, rue Fransois-Arago, 55. '

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Sur demande,uno personneiaitiée au deuil port®4c thoisir a domicile" TELEPHONE 93

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Manen.— La Fille du Tambonr-MajerBemain dimanche, en matinée, 4 2 h 4ömcla ténor David-Devriés, io l'Opéralie Bertie Gésar. de *

<§ulletindes$portsFootball Association

^a,lrona3' Latque de GraviUe.— Dimanche 3 no-vembre, equipe P.M. contre Ecoie Supérieurede^™I?1ercS.'^fUe!«0 Haupois) a 44 h. 40, sur notresur b!5t» terSof ® 'clan's Havrais, a 9 h.30,

^ Berthe César de rOpéi^mi^f; M. Parm.Vier et M.Durand, de i'Opéra-GomiqneEn soirée, a fe h. 1/2, La Flik du Tambour-

¥,alL"afbes'deDApoltoilTZ-Jflifu» Batgel ; M. Bourdon «t M. Dechcsnc.

* Folies-BergèreCe s«fr, i 8 h. 4/2 : Steoès de Ia Revue QA vn !Sizsjb «"»»iïïïï.'iïstiWi'.v'ê.'ir

D

i

Goorais. — Dimanche prochain.match, pour la coupe Hautpois, entre le P L H eiFEcote Primaire Supérieure. A 9 h. 4/2 sur io ter-ram de i'U.S. Mayvlliaise.

aas&arr*uavïinak'-- ^vi«aisqUipe ®°ntre H A C" 2' 4 3 lli' Stad# «aT-2- équipe eontre C S B.H (Challenge Hautpois), 42 hemes précises, au Stade Mayviüais.i Mon1riKDtr° A S" ^ 3 heures,Réunion générale dhnanche roatin 8 novembre, ft9h. 1/2. Présence indispensable. (Au Stad» MayrU-

A. S. Eeote Primair* Supirinsre. — Dimanche 3.[uipe de IE. PA. rencontrera le P.L.H (4) ponir- 4 10 btarts' snr '« terrain de

P>ace'* FBétei-ée-VlUe(ste-

„ raison de la Toussamt, Ie DocteurbüRET consultera exceptionnellementau|«nrdrbni Samedi, de 2 è 6 heures(en remplacement d .a consultation du vend-éi)7, rue Thiers. (9i61)

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LE%,"»/tyonsa ^ BRETON,son épouse ;l«rt»ÏS iantef ' Fecnamle'"eU>*JtvL*TOA°MS%-'SCSbMUÏ"ParentS;*■F1aJ}se.,LIS£RGÏ et ses Enfants ;a et ,""s UBEêBEet leurs EnfantsiM. et M" Arthur HARDYet leur Fits :

{"%>?'* 1QMtSiHet leur F t» ,éf» VeueeFLEURIGAND:Suia ne Br Et NT ;

fff /"fB'eeLE BRETÓN.DRAGON;LAdministration et le Personnnet du Berm»de Bienfaisance.Ont la douleur de vous faire part de la eert»qu lis vionnent d'éprouver en la personae de

MonsieurAlphonse-GastonLEBRETOHEmploy^ eu Barton ie Bienfaisance

décédé Ie 34 octohre 4918,4 une heure du maUa .l EgHse'1 aiU1<i*'mUni dcs Sacrem«flte deEt yous prieril de Men vouioir assister ft ses*erTlce ®f inhumation, qui auront lieu1' ; a une heure et demie dn soir,

en léghse Saint-Vfacent-de-Paul. sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 3. fat-passe Lecomte (164, rue d'Etretat).

PriezDiespourleHoposdesouint !a,era 5®= en-voyé de lettres dlis-

Tttation, le préeeat avis en tenant lien.

Mortpourla France. >

*»' Bebert PLATEI, ttée BENARD,sa veuve ;M. Gastoa PLATEI, sou frère, mobilis» aukant;Alice DENEUFVE,sa pelitc-Jillc-Ulo;

es 0ERY1LLE}SEBflLLE ;

St. EmiieMERVILLE.mobilisé-au front, Madame

0. et ff—GeorgesEm&t■ 'EB

et teer Enfant ;

S~ Veuoei

tT' Veuee Georges BENEUFVEet ses Eafaats :0. et 0- Charles BENARDjSP" Charlotte BENARDjBI'"Marie VALL/N;0'" MANET,ses eeasbis et «ousfnes, pekits cousins etpetftes-cousines ;

Les Families HAUViLLE,AUBOURB, LEBBUNet les Aak,Ont la douteur ie vous faire part de Ia pert»cruelle qu'ils viennent d'éprouver ea Ia per¬sonne do

MonsieurRobert-Louis-AlexandrePLATELCaporal, Agent de liaison au 305' Régiment

d'Infankriehlessé mortellement le 23 juitlet 4948, a ïage de85 ans (et inhumé provisoirement le 24 juiilet ftLatilly (Aisnc).Et vous priont do Men vouioir assister auservice religieux qui sera célébré a sa mémoirele mercredi 6 novembre, en l'église Sainte-Anne,sa paroisse, a neuf heures du matin.

Priez Dien poar Ie repos de sonkmIXne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le présent avis en tenant lieu.Le Havre, 5, rue de Normandie.

4'EmpruntDE LA

DÉFEHSENATIONALE

2,5 (9505Z)

ERRATUMDans X'avis de M1" Alice MALDENERpublié hier, il oonvient de lire 57' an-née au lieu de 37° année,

M" oeuoe Octaes LEERANC, née BÊNARB,toute sa familie ; MM Laurent TOlfTAINelEdrnondHEUZÊ,courtiers jurés d'assuranees ; lePersonnel de ia maison L. Toutain et Edm.Heuzê,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne de

MademoiselleSuzanne-LouisaBÉNARDDaclglographc

leur sosur. helle-sceur, nicee, tante, grand'tante,cousine et amie, décédée Ie 31 octohre dans sa83' année. après uno court» maladie, munie dessaerements «te l'Eglise.L'inhumatiom aura lieu le dimanche 3 novem¬bre, en l'église Sainte-Anne, sa paroisse, ft quatreheures du soir,On se réunira ft l'Eglise.Seuks les fknrs naturelles stront aceeptées.Unc Mcsse sera dite le jendi 7 ne-vembre, u hait heures du matin.Des voitui-esstatienneront place de l'U»tel-de-Ville.30, Tue Ventenat, impasse Vornlère, Havre.II ne sera pas envoyé de lettres dede faire part, le présent avis en tenantlieu. 1,2

M.0. •£* Henri CLOUARBet leurs Enfants ;et M Emile CLOUARDet leurs Enfants ;MJ'cLOUA%0r HAmt"UE et '<"rs FUs ;ses père, mère, frères, soeurs, «nctes,tantes, cousins et cousines,

Ont la douleur de vous faire part de la Dcrtecruelle qu'ils viennent d'éprouver en Ia d»ï-sonne de FThérèse CLOUARD

pieusement décédée lo 31 octohre 1918, dans sait»*année. JEt vous prient de vouioir bien assister ft«pnC£n!,maw VIM ct'. illhuraation, qui aurontKeu te lundi 4 novembre, a neui heures, enl'eglise de Sanvic. 'Réunion: 41, ruo Gambetta, ft Sanvic (prés

sfila Mairie;. (9482

0m'0ABfLLE,nie TERNON,son épouse ;

milSSiiteSSi ,"■ *»"et1JrsfdfarnsSm/> et Madame' «MILLEM. et 0- Gusteoe TERNON%■et. «" Edouard LEROUXet leurs Enfants ,Pem Enfants ; BAULTlEB><*"" Enf.nts et0. et 0- Georges TERNONet tears Enfants,nevr'ux • boaux-frères, belles-sceurs,

1' RnTJiihnr!fs ¥/£LJt<eurs Enfants,0. BONNARDet ses Enfants ;0" VeuoeLEVERTses cousins et cousines ;Les Families MABILLE,TERNONMAlPm etAmis"0' B ,°' FMIÏEl ; M» PELER/Het les

p™»nn/a d®MIenrde vous faire part de la pertecruelle qu ïls viennent d'éprouver ea la per-sonne

Monsieur Auguste MABILLE• Marehand boucher

décédé le 31 octobre 1918, dans sa 52' annéemum des Saerements de l'Eglise, 'Et yous prient de bien vouioir assister ft sesconvoi, service et inhumation, qui auront liente dimanche 3 novembre, ft une beure et demiedu soir, en Jéglise Saint-Vincsnt-de-Paui, sap&roisso.On se réunira ft l'église.

i btesse sera dite le mererdi 6 novembre ftt neui heures du matin, pour ie repos de son toe.

(9617a)

M. et 0" R. LEB/GUA/S; MargueriteLESfGUA/S; 0. E. LEêlGUAIS /ff- et SLROZJNDE0AZILLY; 4f- VeuoeDORÊ; 0" R. LEDAtNses Enfants et la Famiile, 'Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne de '

Pierre-Delphin LEBIGUAISleur ills, frère, petit-fils. neveu et cousin, décédéte 31 octobre 1918, ft 8 heures du matin, dans sa2' annee. ' •Et vous prient de vouioir Men assister ft seseonvoi, service et inhumation, qui auront lieu letendf 4 courant, i une beure et demie du soiren Tegiise Saint-Michel, sa paroisse.

GMtefe-ïtSbStUd<aBWi9morUwIpe>^ rn*UNAR6SAUOEI

• J'appelterai eet Emprunt, t' EMPRUNTDjE LA LIBERATION, Cette Itbération potts'ia Voulons et l'espérons compléte dans leplus bref délai possible. Et ie suis coiWaincuQue pour cette tdche affluera Vargent deVépargne Frangaise».(L. L. KLOTZ, Ministra des Finances).

La nouvelle rente est exempte d'impóts. Elle |oult desmêmes priviièges que les rentes 5 °/01915,1916 et 4 °/o1917.Elle est admrse par I'État en paiement de l'impöt sur lesbénéfices de guerre. EHe est a I'abrï de toute conversion.pendant 25 ans. Elle comporte une prime de rembourse-ment de 29 fr. 20 pour un montani nominal de 100 fr.égale a 41,24 e/odu capital versé a ia souscription.

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La souscription est ouverte du 20 Octobre au24 Novembre 1918.La BANQUE DE FRANCE admettra cette rente

en garantie d'escompte et d'avances.

LES SÜÜSCfUPTIÜNSSONTREVUESPARTÖUTGalas» Centrale du Trésor (Pavilion de Flore), Trésoreries Générales,Recettes des Finances, Perceptions, Recettes de l'Enregistrement, des'Douanes et des Contributions indirecies, Bureaux de Postes. Caisse«ï«s Dépdts et Consignations, Banque de France, Banque de l'Aigérie,Recette Municipale de la Villa de Paris, Caisaes d'Épargne ; Banques,Établissemeats de crédit, Agents de change, Notaires, eto.

M" Adolphe BOISVILLE,sa veuve ;0. Roger BOISVILLE,son fils ;, Les Families BOISVILLt,DUfdONT,LEBRETON,0ÉDE, HAGEL, AUBLIN, PERR/N, ses frères,heaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, cou¬sins et cous.aes et les Amis.L'Administration municipale et fe personneldes Seroiees municipaux.Ont Ia douleur de vous faire part de la pertecruelie qu'ils viennent d'éprouver en la per-sfinnp dflMv.wlsu. Aj.l.fc» DAievtl I EChef debureau a la Mairie

décédé subitement 1e30 octobre 1918, dans sa 44'année.Et vous prient de bien vouioir assister ft sesservice, eonvoi et inhumation, qui auront lieui,„ ,P0Ten?"re l918>®treize heures et demie, en1Eglise Saint-Michel, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire 3. rusJules-Ancel.Le présent avis tiendra lieu de lettrede faire-part. (SMl)

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0°" Raymond JOIN,née DIÉTERLE,son épouse ;0. Gustaee JOIN, son père :0. et M" BROIT M. et 0"" Georges JOIN ;M. et 0'" Jules JOIN et leurs Enfants ; 0 "*Cécile JOIN,ses frères, soeurs et nièces ;0. Georges-Pierre ÖtiTÈRLE, son beau-père ;0. et 0— Pierre LAURENS,son beau -frère etsa belie-sceur ;M" Marie JOIN, sa tante ;0"' Emilienne DROIT, sa nièce s0 ' Elisabeth BOLSOVER,sa cousine :Et tous ses autres Parents,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne de

Monsieur Raymond-René JOINChimiste — Directeur d'Usine

décédé le 31 octobre 1918, ft fftge de 27 ans.r -avion des airconstanees, la cérémonie rtli--a lieu dans l'mtimité de la familk, a-en-Causc, oil aura lieu I'inhumation .

8-3

0. Marcel LETENDRE,la Famlifs et les Am's-ont Ia douieur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en la Derson-ne de

MadameVeuveEdouardLETENDEENée GUHJLEMETTE

décédée le 31 octobre 1918, dans sa 62' année.munie des saerements de l'Eglise.Et vous prient d'essister ft ses convoi, serviceet inhumation, qui auront lieu le lundi 4 no¬vembre, ft huit heures, en l'Eglise Saint-Nleolas.sa paroisse. 'On se réunira au domicile mortuaire, 35, rueFranpois-Arago.

Priea Die»poopie peposde sob <me.

II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu.Suivant la volenti de la di/unte, scales lestleurs naturelles seront aceeptées.

Vicor VIlLA/N,sa veuve ;in. R. BAYEUX.actuelleroent au front, et 0a-dame, n6e VILLAIN,ses gendre et fille ; M. A.DELAPORTE son beau-frère ; 0- VeuoeMANAGE,M" VeuoeLEFEBVBE,i. A. MANAGE,ses oncle et tantes ; Les Families GÉR0T-BAZILE, DELAPORTE. NOÉL, BOURGEOIS,BACHELET,LECOP, BWUÈRE, VANCRANENet0 iRAGE,ses nièces, cousins et cousines ; Lesmembres de a Commission Admlnistratioe ; Site Directeur et le Personnet des Heiplces duHaore.Ont la douleur de vous faire part dela perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver enla personne deMonsieurVictor-GustaveVILLATNTChef de Bureau Honoraire des Hospicesdu HavreOrganists Honoraire de Metre-Damedu HavreMidaiUé de YAssistance Publique

déeédé ftTronville, le 27 octobre 1918,4 9 heuresdu matin, ft l'ftge de 61ans, muni des saeremeBtsde l'Eglise.Et vous prient d'assister ft ses eonvof, serviceet inhumation, qui auront lien le lundi i novem-hre, a une heure et demie de raprès-midi, eal'Eglise Saint Michel, du Havre.On se réunira a 1Eglise.PrieiDieupourlereposdesonSme!

II lie sera pas envoyé de lettres d invitation, le present avia en tenant lieu.Trouville, 59, rue des Bains. 2.3

(9520Z)

j

, u Jiïi'Ér «ARTW, son époux ; M. et 0™LH RBUTTE,née MARTIN; M. et 0 »*Alexandre-Jmftu LErfBV*£- Née MARTIN, M. AobsrtMARTIN,pnsonnier de guerre, et Madame, sesenfants ; 0'"> Odetts et Oenise LEFEBVRt, sespeüts-enfants ; K. et 0- Audit MARTIN,sesbeau-frere et belle-soeur ; M. Louie LETELLIERson beau-frère ; 0. et M" Martel LETELLIEÜet leurs Enfants, 0" Simonnt LETELLIER,sesneveux et nièces ;i Les Families DRANGUET,8R0SF/LLEX,HARTELAUB'iY,!a FamilIs et les Amis, 'Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle quils viennent d'éprouver en'laoer-sonne de ^

Madame Merle MARTINnée DRANGUET

décédée le 30 octobre ft 40 heures do matindans sa 59* année, 'Et vous prient de hies vouioir assister ft sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieudimanche, 8 dot cmftre, ft quatre beures du eoir.en 1éghse Sainte-Anne, sa paroisse.On se réunira au domicile morteaire, 88. rseda Phalsbourg. ^

n.e «ff? I»» (WToyé de lettre de fairepart, le présent avis en tenant lieu.

0 "Augusts MÉUN,néeFEU/LLOLEY,simépouse;0. Victor MÊLINet ses Enfants t0. et 0 " CLAINO,née MÉLIN;0. et 0- PiERRET, née MÉLINet har Fils *0. et M ' Charles HERVIEUXet leurs Enfants ;0, Théephile HERViEUX,son neveu ;Le. autres Membres de la Familie et les Amis ;a. w Direstear et le Personnel de ia SoeittéFrigoriüqua l' « Union ».Ont la douleur de vous faire part d* Ia uertecruelle qu'ils viennent d'éprouver ca lapersonne de

Monsieur Auguste MÉLINBetruité ie ger.iegrmsrie

décédé ie mardi 89 octobre 4918, ft IOh. 1/2du soir. dans sa 65' année, muni des Sacreaenftsde l'Eglise.Et yous prient de bies vouioir assister ft seseonvoi, service et inhumation qni auront lteu1e lundi 4 novembre 4918, ft quatre heures ubsoir, en l'église Sainte-Marie. sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 93,coursde la République.PriezDieupeurlereposdesunAmi!

mardi G novembreIUnc meesesera dite tehuit heures du matin.

vu,cours

Ami? Imbre, a 1

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0. Maurice BOUTE/LLER,son fils -M"' Madeleine BOUTEILKR sa fille ;Les eutres Membres de ia Familie et les Amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver es Ia per¬sonne de

Monsieur Florentin BOUTEILLEREt yous prient de bien vouioir assister ft seseonvoi, service et inhumation, qni auront lieute dimanche 3 courant, ft dix heures un quart domatin, ft I'Hospice Général.D ne »era pas __«dre-port, 1» présant

eavoyiRt avis I

de lettres dteen tenant

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Crampes, Aigreurs, Yomissomcnts, aux Migraines,aux Idéés noires, Elles ont ressenii des élance-ments continuels dans le bas-ventre ct commo unpoids énorme qui vendait la marcke diiiicile etpénible.

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