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CatholiquesduCentre-Ville

Bulletin paroissial N° 34Octobre 2013

Communauté de Paroissesdu Centre-Ville de PerpignanDiocèse de Perpignan

L’école Sainte-Thérèsefêtera ses 70 ans le 4 octobre

« Avé Maria ! »Mois du Rosaire

Nous contacter :• Secrétariat de M. l’ArchiprêtreMaryvonne Clouvel : [email protected]él. 06.23.73.49.78

• Secrétariat de la cathédraleGérard Moret (Régie) : [email protected]

Sophie Villacèque (Actes de catholicité) :[email protected]

Adresse postale : 1, rue de l’Horloge, 66000 PerpignanPermanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13

• Baptêmes des petits enfantsNicolas et Isabelle Roux :[email protected]

• Mariages (secrétariat de M. l’Archiprêtre)

• Obsèques : Abbé Samuel DelmasTél. 06.50.16.25.30 - [email protected]

• Concerts et manifestations culturellesBruno Nougayrède : [email protected]

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°34 - Octobre 2013

Sommaire

LE MOT DU CURÉ• Méditation sur le bonheur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE• La voix d’un grand « Père » … de l’Eglise . . . . . . . . . . 3

VIE SPRITUELLE• La prière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

SAINTS• Notre-Dame du Rosaire (ou des Victoires) . . . . . . . . . . . 7

VISAGES D’EGLISE• Françoise Theet… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

INFOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14

Catholiques du Centre-Ville1, rue de l’Horloge66000 Perpignan

Bulletin mensuel gratuit

Directeur de la publication :Abbé Grégory Woimbée

Rédaction :Père Jean-Baptiste Blondeau

Abbé Samuel DelmasReinald DediesMichel Bolasell

Agenda :Nicolas Roux, [email protected]

Conception-Mise en page :Maryvonne Clouvel

Impression : Imprimerie Catalane

Tirage : 1000 exemplaires

Messes dominicales

Cathédrale 08h00 - 09h3011h00 - 18h30

St-Mathieu 18h00 (samedi)10h30 (f. extra)

Ste-Thérèse 18h00 (samedi)

St-Jacques 09h30

N-D de Lourdes 11h00

N-D de la Réal 18h30(le 1er dimanche de chaque mois)

Confessions

CathédraleMercredi 17h00 - 18h00Dimanche aux messes

de 9h30 et 11h00selon disponibilité du prêtre

Notre-Dame de la RéalJeudi 19h00 - 20h00

Il n’est pas d’homme quine veuille être heureux ou quin’y aspire de toutes ses forces.Et cependant, il n’est pasd’homme qui ne soit capablede faire autre chose que sonmalheur, ne s’appuyant quesur ses propres forces. Ildésire le bonheur et fait sonmalheur.

Le bonheur n’est pas l’ab-sence de malheurs. Dans cecas, pourquoi y a-t-il tant degens malheureux qui onttoutes les raisons d’être heu-reux et de gens heureux quiont toutes les raisons d’êtremalheureux, pourquoi telmalade est plus heureux quetel bien portant, tel pauvreplus heureux que tel riche,tel inconnu plus heureuxque telle célébrité, tel vieil-lard plus heureux que teljeunot… etc. ? Le bonheurest un état stable – il ne seréduit pas au plaisir éphémère– et positif – il ne se réduitpas à l’absence de mauvaisesconditions d’existence. C’estune paix intérieure durable.L’homme heureux est unhomme en paix, avec Dieu

son créateur, avec les hommesses semblables, et dnalementavec lui-même, car tout doitconcourir à le pacider lui, carla première des guerres, elle alieu au-dedans de nous.

Et comme le dit saintAugustin, cet état n’est com-plet qu’en Dieu. C’est l’étatde celui qui se réjouit enDieu : « La joie, c’est Vous.Et voilà la vie heureuse, seréjouir en Vous, de Vous etpour Vous » (Confessions, X,23). C’est en Dieu quel’homme atteint cet état deplénitude intérieure, cet étatoù il est pleinement en paixavec lui-même.

L’homme est attiré ou

séduit par bien d’autreschoses que Dieu. Malgré ledésir de Dieu inscrit en lui,les révoltes de la chair contrel’esprit et de l’esprit contre lachair, tous ces coneits inté-rieurs le paralysent. Il a sous

les yeux tant d’autres « joies »de la chair ou de l’esprit quile détournent de sa vraie joie.

Nul ne connaîtra le sensdu mot « bonheur » s’il n’apas cherché à découvrir celuidu mot « vérité », et nul neconnaîtra le sens du mot« vérité », s’il n’a pas com-battu toute forme de men-songe en lui. Saint Augustindit du bonheur qu’il est« l’écho de la vérité dansl’âme ».

Nous connaissons tousdes menteurs, il nous arrivemême de mentir, mais aucund’entre nous n’aime êtretrompé. Personne n’aime lemensonge lorsqu’il doit le

subir. SaintAugustin en tireune conclusionmerveilleuse :« Les hommesaiment la vérité,puisqu’ils ne veu-lent pas êtretrompés. Et ils nepeuvent aimer lavie heureuse, qui

n’est que la joie de la vérité,sans aimer la vérité. Et ils nesauraient l’aimer, si la mé-moire n’en avait aucune idée.Pourquoi ne pas la chercheralors ? C’est qu’ils sont for-cément préoccupés de ces

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Le mot du curé


Méditation sur le bonheur

vanités qui leur créent plus demisères que ce faible souvenirne leur laisse de bonheur. Ilest encore une faible lumièredans l’âme de l’homme ».

Ces « vanités qui nouscréent tant de misères » onttant de poids dans nos exis-tences. Nous leur consacronstant d’énergie. Elles gouver-nent tout. Nous voulons lessatisfaire en tout. Culte inu-tile que l’être rend au néant.

Certes nous n’aimons pasêtre trompés, mais cela nenous empêche pas de mentirou de tromper. Nous aimonsla vérité un peu comme unevieille mamie qu’on ne visiteplus à la maison de retraite.On l’aime de loin. On s’ima-gine qu’on l’aime parce qu’ony pense de temps en temps.

Nous avons tous unevieille photographie de lavérité sur nos tables de che-vet, nous y jetons de temps entemps un regard nostalgique,mais cette nostalgie ne nousdonne pas assez d’élan pournous mettre en quête d’elle.Cette tiédeur sert de paraventà la haine.

Saint Augustin deman-de : « D’où vient que la véritéengendre la haine ? » etrépond : « C’est qu’elle esttant aimée que ceux qui ontun autre amour veulent quel’objet de cet amour soit lavérité ». C’est par amour de lavérité que nous haïssons lavérité parce que nous ne sup-portons pas que l’objet de ceque nous aimons ne soit pas la

vérité. Nous ne voulonsjamais appeler « mensonges »nos mensonges, nous lesappelons toujours « vérité ».Ce sont toujours les autresqui mentent. « De l’amour dece qu’ils prennent pour lavérité, ajoute saint Augustin,vient leur haine de la vérité.Ils aiment sa lumière et haïs-sent son regard ».

Je crois que tout est ditde notre rapport ambivalent àla vérité et donc de notreinaptitude au bonheur : nousaimons sa lumière, nous haïs-sons son regard : « Voulanttromper sans l’être, ils l’ai-ment quand elle se manifeste,et la haïssent quand elle lesdécouvre. »

Ce que nous voulonssecrètement, c’est « trompersans l’être », « vaincre sanspéril », prendre la route encharentaises et chaise à por-teur, c’est-à-dire être « le plusmalin ». Molière nous diver-tit de ces légions d’arroseursarrosés, d’adultères cocus,blessés un jour par la blessurequ’ils ineigent aux autres. Enriant, nous essayons de dire :« Ce n’est pas nous là ! » ;mais le spectateur n’est pasdupe de son propre rire : il estTartuffe à chaque fois qu’ilcache sa véritable identitéderrière la façade d’une pieuseonction, il est Argan, àchaque fois qu’il s’invente desmaux pour ne pas avoir à soi-gner son mal véritable qu’estl’égoïsme, il est Harpagon àchaque fois qu’il rend à

Mammon des honneursindus.

Nous haïssons ce qui nousdémasque. C’est dit. Maisj’ajouterai aux propos de saintAugustin que cette hainevient aussi de la peur. Lavérité nous fait peur, parceque nous croyons qu’elle nousfera encore plus mal. Nouscroyons que le mensonge (quenous appelons « vérité » enpublic) est moins douloureuxque la vérité elle-même. Aucontraire du mensonge, quifait du bien au début maisfait de plus en plus mal, lavérité ne fait mal qu’au débutet fait de moins en moinsmal, puis de plus en plus debien.

Le mensonge ne cicatrisejamais. Il vit dans et de laplaie. Comme le virus, il tuecelui dont il fait sa demeurepour continuer sa routeensuite.

Avec Platon, nous avonsappris qu’un homme, quandbien même il ferait tout cequ’il veut, ne peut pas êtreun homme heureux s’il estinjuste. Jésus nous enseigneque le mensonge est lasuprême injustice que nousimposons à ceux qu’il nousfaut aimer. Non seulement, lebonheur nous sera interdit,mais le bonheur sera pournous quelque chose de siinsupportable que nous lehaïrons dans celui des autres.

+ Abbé Grégory WOIMBÉECuré-Archiprêtre


Le mot du curé

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On me pardonnera deparler à la première per-sonne… Dernier jour dumois d’août. Il est 9h30 dumatin. Le téléphone sonne. Jepose mon bréviaire que j’étaisen train de lire. Je décroche :comme de coutume, on mesollicite pour l’article men-suel que je rédige avec plaisirpour la revue que voustenez en main. Dans le bré-viaire en question je lisaisavec émotion un magnifique« Sermon » de Saint JeanChrysostome, avec le désirpressant de pouvoir le parta-ger tant il me semblait d’uneactualité pérenne. Je cher-chais quel évangile d’undimanche d’octobre il pou-vait éclairer. Il me sembleque celui de ce 28ème di-manche du Temps « ordi-naire » est le plus appro-prié…Que fait Jésus dans ce pas-

sage de Luc ? Il fait route versJérusalem, la ville qui est à lafois la cité sainte, celle où setrouve le Temple qui abrite,dans le « Saint des Saints »,l’invisible présence du DieuTout-Puissant, le Temple oùlui est rendu un culte solen-nel et permanent, sacrificed’animaux au milieu des fu-mées de l’encens ; le Temple

où Jésus, souvent, sera pré-sent pour annoncer son extra-ordinaire message, rappelantcomme le firent jadis lesgrands prophètes de son peu-ple, que le sacrifice qui plait àDieu c’est celui d’un cœurqui se convertit à l’amour,amour de Dieu, amour desfrères, inséparables. Le pro-phète allait même jusqu’àlaisser dire au Seigneur, parsa voix, qu’il était lassé,écœuré, de tous ces sacrificesqui n’étaient plus que for-mels et que les vrais sacri-fices, le véritable culte, étaitde libérer les esclaves, de pra-tiquer la justice et d’êtrefidèle à la loi de l’amour.Jésus, à son tour, dira un joura u x ,phari-siens, àproposde leursouciss c r u -puleuxdespra-tiquesrituelles : « Vous filtrez lemoucheron… et vous avalezle chameau !... »Oui, Jésus fait route vers

la ville sainte en sachantqu’elle va être pour lui cellede la trahison, de l’abandon

de ses disciples, de sa tortureet de sa mort… Dramatiquecontradiction. Il remettravertement à sa place Pierrequi voulait le dissuader d’al-ler, ce faisant, jusqu’au boutde son témoignage, de samission, de sa révélation del’immense amour de Dieu.

Et pour se rendre àJérusalem, il n’hésite pas àtraverser le pays maudit pourles juifs, la Samarie, objet detous les mépris, de toutes lesdétestations, pour son peu-ple. Jésus est un hommelibre. Libre, dans cet évan-gile, de braver un rigoureuxinterdit qui défendait toutcontact avec des lépreuxconsidérés comme victimes

coupables de leurs péchés,. Illes rencontre, il les écoute, illes guérit, et les comble, ilmet en valeur le seul parmieux qui revient dire merci,justement un samaritain quise jette à ses pieds et auquel il


A l’écoute de la Parole

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La voix d’un grand « Père » … de l’Eglise28ème dimanche du temps ordinaire (Lc 17. 11-19)

Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.


adresse cette parole extraordi-naire : « Relève-toi, va, ta foit’a sauvé… ». Relève-toi, engrec, la langue de l’Evangile,est un verbe proche de« Ressuscité !... »

Imprégné de cet espritde l’Evangile, de ce souci devérité, de cette liberté qui estla liberté de l’amour, saintAugustin écrira : « aime…et fais ce que tu veux !… » ;saint Jean Chrysostome, lebien-nommé ! Chrysostome,toujours en grec veut dire« Bouche d’or », oui, Jean,dit Chrysostome, parle vrai-ment d’or !

Ecoutons-le donc dans lesermon du bréviaire quej’évoquais en commençant,écoutons quelques extraitstellement consonnants avecla parole de Jésus :

« Tu veux honorer le Corpsdu Christ ? Ne le méprise paslorsqu’il est nu. Ne l’honore pasici, dans l’église, par des tissusde soie tandis que tu le laissesdehors souffrir du froid et dumanque de vêtements. Car celuiqui a dit : Ceci est mon corps, etqui l’a réalisé en le disant, c’estlui qui a dit : «Vous m’avez vuavoir faim, et vous ne m’avezpas donné à manger », et aussi :« Chaque fois que vous nel’avez pas fait à l’un de cespetits, c’est à moi que vous nel’avez pas fait ». Ici le corps duChrist n’a pas besoin de vête-ments, mais d’âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup desollicitude. Apprenons donc àvivre selon la sagesse et à hono-

rer le Christ comme il le veutlui-même… Honore-le de lamanière prescrite par lui endonnant ta richesse aux pau-vres. Car Dieu n’a pas besoinde vases d’or mais d’âmes quisoient en or…Quel avantage y a-t-il à ce

que la table du Christ soitchargée de vases d’or, tandisque lui-même meurt de faim ?Commence par rassasier l’af-famé et, avec ce qui te restera, tuorneras son autel. Tu fais unecoupe en or, et tu ne donnes pasun verre d’eau fraiche ? Et àquoi bon revêtir la table duChrist de voiles d’or, si tu nelui donnes pas la couverture quilui est nécessaire ? Qu’y gagnes-tu ? Dis-moi donc : Si tu voisle Christ manquer de la nourri-ture indispensable, et que tul’abandonnes pour recouvrirl’autel d’un revêtement pré-cieux, est-ce qu’il va t’en savoirgré ?... Lorsque tu ornesl’église, n’oublie pas ton frère endétresse, car ce temple-là a plusde valeur que l’autre »…

Le Temple de Jérusalemétait fait de pierres que lesaléas de l’histoire ont fini parrenverser et détruire, Jésusl’avait annoncé. Il avaitannoncé également que lenouveau temple était celui deson corps, mis à mort et res-suscité au matin de Pâques.Nous savons que l’Eglise estle corps vivant de Jésus et quetous les baptisés sont lespierres vivantes de ce corps.

Voilà pourquoi, pourl’Eglise de France –pour ne

parler que de ce que nousconnaissons le mieux– enraci-née, nourrie par la foi, laprière et les sacrements, ladiaconie, la charité fraternelleselon l’Evangile, au servicedes plus pauvres, est, grâce àDieu, c’est le cas de le dire,honorée fidèlement : le Se-cours Catholique, le CCFD(Comité Catholique contre lafaim et pour le développe-ment), Saint Vincent de Paul,etc… en sont de beaux témoi-gnages parmi d’autres.

A la mi-août, à Lourdes,au pèlerinage national duRosaire, sous la douce et ma-ternelle protection de Marie,j’ai vu des milliers de maladesaccueillis, respectés, écoutés,aimés, par tous ceux quireconnaissaient sur leur visa-ge, les traits même de celuide Jésus. J’ai vu à leur chevetdes centaines de jeunes gar-çons et filles, les entourer deleur gentillesse, de leur sou-rire, de leur dévouement -Jean Chrysostome auraitaimé !

Et dans la communautéde paroisses, un serviced’Eglise appelé Entraide etPartage s’efforce, avec cou-rage et générosité, d’honorerla remarque de Benoît XVIqui affirmait qu’une Eucha-ristie qui ne s’ouvrait pas surle service fraternel des pluspauvres « était de soi tron-quée » Dans un autre stylemais dans un esprit communle pape François ne cesse de leredire, et d’en être témoin. ❑

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A l’écoute de la Parole


Vie sprituelle

La prièreIntroduction

« Il faut toujours prier, dit le Seigneur, et ne jamais cesser de prier ». (Lc 18, 1) Telle estl’invitation à la prière qui nous est faite et qu’il nous faut entendre pour notre propre vie.

Abbé Samuel DELMAS

Mais comment faut-ilprier ? Qu’est-ce que prier ?La prière est aujourd’hui à lamode sous un grand nombrede formes différentes. On necompte plus le nombre delivres qui traitent de laprière, de la méditation oude l’oraison.Que ce soitpour s’adresserà Dieu, à unÊtre supérieurou pour retrou-ver un équilibreintérieur perdu,qu’elle soitchrétienne ounon, la prièreest à la mode.

Mais atten-tion, soyonsprudent. Carautant la prière est inscritedans le coeur de l’homme,autant cette prière, commetoute chose, a besoin d’êtreéclairée par la Révélationde Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous pourrionsregarder les origines de laprière païenne et voir com-ment dans la religion natu-relle l’homme s’est peu àpeu tourné vers le divin,

mais nous n’en ferons pas icinotre propos. Toutefois,prenons le temps de nousarrêter sur le témoignageque nous donne l’AncienTestament. La grande nou-veauté de la Bible, c’est quesoudain dans l’histoire de

l ’ h um a -nité, cen’est plusl ’hommequi s’estadressé àDieu maisc’est Dieuqui s’estadressé àl’homme.Alors quel ’hommene l’atten-dait pas,

Dieu s’est manifesté à lui(Abraham, Moïse, David...)Ici, c’est Dieu qui a prisl’initiative de la rencontre.C’est par l’action premièrede Dieu qu’a été concluel’Alliance entre Dieu et unpeuple. Peu à peu, l'hommes’est mis à l’écoute de Dieuavant de lui répondre.

Par l’Incarnation duVerbe de Dieu, Jésus-Christ,

la réponse de l’homme a en-fin correspondu aux appelsdivins. Par sa relation auPère, le Fils nous a révélél’importance de l’amourfilial et comment non seule-ment la prière nous met enprésence de Dieu mais aussinous unit à lui. Il nous aenseigné la prière du coeur àcoeur avec le Père. Nousperçevons ici comment la foien Dieu est la racine de lavie spirituelle.

A l’occasion de la der-nière année jubilaire, SaSainteté le Pape Jean-Paul IIécrivait :« Il faut un christianisme quise distingue avant tout dansl’art de la prière... Il estnécessaire d’apprendre à prier,recevant pour ainsi dire tou-jours de nouveau cet art deslèvres même du divin Maître,comme les premiers disciples :« Seigneur, apprends-nous àprier. » (Lc 11, 1).Dans la prière se déve-

loppe ce dialogue avec leChrist qui fait de nous sesintimes : « Demeurez en moi,comme moi en vous. » (J 15,4) Cette réciprocité est lasubstance même, l’âme, de la


Vie sprituelle

vie chrétienne... Réalisée ennous par l'esprit Saint, ellenous ouvre, par le Christ etdans le Christ, à la contem-plation du Père...Nos communautés doivent

devenir d’authentiques écolesde prière. Il s’agit d’une prièreintense qui, en ouvrant lecoeur de l'amour de Dieu,l’ouvre aussi à l’amour desfrères... Il faut que l’éduca-tion à la prière devienne enquelque sorte un point déter-minant de tout programmepastoral...Il faudrait redonner de

la valeur, avec les discerne-ment voulus, aux formespopulaires de la prière et sur-tout éduquer à la prière litur-gique... » (Lette apostoliqueau terme du grand jubilé, n°32 et 34)

Il y a un instant, j’écri-vais que la prière est à lamode, mais soyons réaliste,seulement dans la mesure oùelle satisfait l‘esprit dumonde, lorsqu’elle est àmon service et que j’ytrouve une satisfaction.

Qu’est devenue la prièrede chaque soir en famille ?

Qu’est devenu l’ensei-gnement du Seigneur de« toujours prier » ?

Certes, on peut seréjouir car dans nosparoisses, il y a des groupesde prière biblique, desgroupes de prière charisma-

tique, des équipes duRosaire, nous sommes por-tés par la prière liturgique,mais nous devons aussireconnaître que beaucoupne pratiquent pas la prièrepersonnelle.

S’il y a si peu de voca-tions particulières, s’il y aun si grand nombre defamilles qui se déchirent, siautant de chrétiens n’arri-vent pas à tenir les pro-

messes de leur baptême,c’est parce que la prière aperdu sa valeur. Or, il nes’agit pas seulement depiété, la prière est une atti-tude déterminante pour lesalut car elle se trouve à lajonction entre la liberté decelui qui prie et l’accueil dela grâce que Dieu donne.

Lorsque le Seigneur acommandé que nous prionssans cesse, il a poursuivi parcette interrogation : « Maisle Fils de l’homme, quand ilviendra, trouvera-t-il la foisur la terre ? » Prier est unenécessité vitale nous dit leCatéchisme de l’EgliseCatholique. « La preuve par

le contraire n’est pas moinsconvaincante : si nous ne nouslaissons pas mener par l'esprit, nous retombons sous l’escla-vage du péché. Comment l'es-prit-Saint peut-Il être « notreVie » si notre coeur est loin deLui ? » (CEC 2744)

Cette année, je vouspropose de réfléchir sur laprière. j'espère que ce serapour vous l’occasion de faireun point sur votre propre

vie spirituelle etque vous pourrez ytrouver quelquesmoyens pour sou-tenir votre prière.

Nous aborde-rons quelquesgénéralités maisaussi l’oraison, lalectio divina, les

prières vocales ou encore lesprincipales écoles de spiri-tualités que sont l’écoleignatienne, thérésienne etfrançaise.

« Pour moi, la prière c’estun élan du coeur, c’est un sim-ple regard jeté vers le ciel, c’estun cri de reconnaissance etd’amour au sein de l’épreuvecomme au sein de la joie. »(Ste Thérèse de l’EnfantJésus, ms. Autob. C 25r.) ❑


Notre Dame du Rosaire (ou desVictoires) est une des nombreuses dénomi-nations de Marie, qui se serait présentée sousce vocable à saint Dominique. Le rosaire(rosier) symbolise le Christ, et lesroses les plaies de son corps sup-plicié et ressuscité, mais aussides moments de sa vie. Lesconfréries du rosaire éta-blies par les dominicains sediffusèrent dès le XIII e

siècle à partir des pays d’ocdans toute l’Europe ; pourelles, on codifia une tripleliste de mystères joyeux,douloureux et glorieux.Alain de la Roche, un reli-gieux breton du XVe siècleauteur du Traité du rosairerelance le mouvement

Au XVIe siècle, l’Eu-rope chrétienne vit sous lamenace de l’empire ottoman, au faîte de sapuissance. Il domine la Méditerranée etmène une politique de conquêtes militairesdans les Balkans, asservissant la Serbie, laHongrie et menaçant par deux fois Vienneet l’Autriche. Face au danger, Pie V s’efforced’unir la chrétienté. Dès la première annéede son règne, il proclame un jubilé pourimplorer de Dieu la victoire. Il soutient leschevaliers de Malte, dernier rempart enMéditerranée, et les chrétiens de Hongrie.Malgré les réticences de la France alliée desottomans depuis François Ier, il a formé, avecl’Espagne et la République de Venise, laSainte Ligue qui remporte le 7 octobre 1571

une victoire navale éclatante autant qu’ines-pérée à Lépante, qui marqua la fin de lasuprématie navale musulmane et mit un

coup d’arrêt à l’expansion terrestreturque.

Le pape, en action de grâce,recommanda la dévotion au

rosaire à laquelle il attri-buait le succès, établit lapratique de l’angélus, etajouta l’invocation « secoursdes chrétiens » aux litaniesde la Vierge. On célébral’événement dans les ruesde Rome à la manière d’untriomphe antique, et la fêtede Notre Dame desVictoires fut instituéelocalement pour en garderla mémoire. L’année sui-vante Grégoire XIII enchangea la dénomination

en fête du Saint Rosaire, et permit sa célé-bration, là où une confrérie était établie, lepremier dimanche d’octobre. En 1716,Clément XII l’étendit à toute l’Eglise latine.Léon XIII consacra le mois d’octobre auRosaire en 1886. Pie X rétablit la date du 7octobre. Paul VI changea une nouvelle foisla dénomination en Notre Dame duRosaire. Enfin Jean-Paul II lui consacra uneannée (2002-2003), en proposant l’ajout decinq mystères lumineux. L’intérêt de Romene s’est jamais démenti !

Chez nous, pas une église qui n’ait sachapelle du rosaire, retables, « cadiretes »autant de témoignages de la vitalité des

Saints

Notre-Dame du Rosaire (ou des Victoires)7 octobre

Reinald DEDIES


Saints

confréries menées autrefois par les pabor-desses. Sous d’autres formes, la pratique restebien vivante (équipes du rosaire, mouve-ment marial…) La dénomination « des vic-toires » subsiste en particulier à Thuir, où labelle vierge romane attirait, jusqu’au débutdu XIXe, un grand pèlerinage. La Cerdagnedont la partie nord fut, alors seulement,détachée du diocèse d’Urgell, a vu son ermi-tage de Font-Romeu prendre l’importanceque Thuir avait perdue. Enfin rappelons quele crucifix qui ornait la proue du vaisseauamiral à Lépante, est encore en grande véné-ration à la cathédrale de Barcelone

Quant au chapelet, c’était à l’origineune dévotion de substitution pour les genssimples qui n’avaient pas accès au texte despsaumes : la récitation de 150 Ave,« Psautier de la Vierge », remplaçait celledes 150 psaumes. C’est encore sous le nom

de psaltiri (psautier) que les goigs dolorosos delroser le désignent en faisant dire à Marie :

“lo psaltiri em presentaui amb ell ja contemplauquinze actes de ma vida”(Vous me présentez le « psautier » et

par lui vous contemplez quinze moments dema vie).

En effet, l’objectif est avant tout, selonles mots de Jean-Paul II, « de contempleravec Marie le visage du Christ ». C’est laméditation des mystères qui apporte lesfruits du rosaire. Ainsi a-t-on pu lui appli-quer ce que Ben Sirach disait de la sagesse :« venerunt mihi omnia bona pariter cum illa »:toutes sortes de biens nous viennent aveclui. ❑

Ils sont devenus enfants de Dieu en juillet, août 2013Morgan Godbout Lucien Château Gabriel Château Noé Romani-GaultierJules Garcia Enzo Lopez Carla Lopez-Enoha, Ysia-Marie Mounivong-DelsucEsteban Xicola Anna Vidal Timothée Gomadoh Luna Blondel-MichecoppinJoyce-Marie Jourda Célyann-Julien Prevost-Caraol

Ils se sont unis devant Dieu en juillet, août 2013Sophie de Lamer et Christopher Ross Pike Elise Soler et Vincent BocquetCaroline Martinez et Nicolas Champeaux Aurélie Gasselin et Philippe CouvertJonathan Toueg et Géraldine Dumont Eric Koy et Cathy RozesElodie Calvo et Jean-Christophe Vaes Lucie Lafage et Bertrand MatteoliFloriane Drouin et Mathieu Boudot

Ils ont rejoint la maison du Père en juillet, août 2013 :Marguerite Laforge Jean-Pierre Gadel François Susplugas Makeline WiklaczMichel Dorandeu Renée Drevet Charles Bousquet Jean Combes CarbouJeanne Laurens Micheline Cruells Georgette Moroque Marina MotreanuIrma Decelle Renée Poirier

Après un long engage-ment chrétien dans ledépartement du Nordd’où vous êtes originairepuis dans la région du Puyde Dôme, comment s’estdéroulée votre insertionau sein de la paroisseSainte Thérèse ?

Arrivés en 1999 àPerpignan, nous avons eu lachance de trouver une mai-son près de la petite égliseSainte-Thérèse ; nous noussommes présentés au PèreMartin et c’est une équipe duRosaire qui m’a invitée etaccueillie, me permettant defaire la connaissance etd’échanger avec de nom-breuses personnes afin deprier ensemble.

Précédemment trèsactive en matière de caté-chèse, d’aumônerie oud’équipe apostolique, vousavez désormais choisi devous impliquer dans d’au-tres domaines comme leséquipes du Rosaire ou leconseil paroissial. Une vieentière vouée au service del’Eglise en quelque sorte.

Je ne connaissais pas leséquipes du Rosaire et j’ai

beaucoup apprécié de « vivrel’Evangile avec Marie », nousétions nombreuses dans cetteéquipe, aussi nous avonsaccepté de nous séparer pourformer une autre équipe dontje suis res-ponsable.C’est nor-mal pourun mouve-ment mis-sionnaired’aller del’avant etde vouloirfaire parta-ger ce quinous faitvivre. Aujourd’hui, il y aquatre équipes sur la paroissedont une qui se réunit à17h30 pour les personnesqui travaillent. AvecBénédicte Rouquié je suiscoresponsable du secteurCentre Ville et PerpignanSud.

L’abbé Woimbée m’ademandé, après le départ duPère Martin puis l’arrivée duPère Marcel, d’être le relaisde la paroisse Sainte-Thérèse ; je fais dorénavantparti du conseil pastoral et

essaye autant que je le peuxde faire vivre la paroisse : il ya tant à faire ! Le territoireest très étendu et beaucoupde nouvelles familles se sontinstallées. Il faudrait pouvoir

visiter les ma-lades, les per-sonnes seules,les familles endeuil, attirerles jeunes, lesaccueillir : unvrai travail defraternité !

Cela dit,je n’ai paspour autantune vie entiè-

rement consacrée à l’Eglise.J’ai un mari et depuis notrearrivée à Perpignan, nos troisenfants se sont mariés et nousavons la joie d’avoir septpetits-enfants qui deman-dent beaucoup de présence,d’écoute et d’affection.J’essaie donc de concilier lesdeux et de partager autour demoi, la joie qui est la miennede croire en Dieu.

« Le rosaire est maprière préférée », avaitl’habitude de dire Jean-Paul II. Qu’est-ce qui vous


Françoise TheetOriginaire du Nord et engagée depuis longtemps dans les services d’Eglise, Françoise Theet

s’est impliquée avec autant d’enthousiasme depuis son arrivée à Perpignan au sein de la paroisseSainte-Thérèse. Responsable de l’équipe du Rosaire et membre du conseil pastorale du centre-ville,elle nous fait part de ses attentes comme de son approfondissement de la dévotion mariale dans ceRousillon, « Jardin de Marie ».

Entretien réalisé par Michel BOLASELL

Visages d’Eglise

a personnellement séduitdans cette forme d’orai-son ?

Jean-Paul II expliquaitbien, en effet, que réciter leRosaire c’est « contempler leChrist avec Marie ; par Marieapprendre le Christ ; se sou-venir du Christ avec Marie ;se conformer au Christ avecMarie ; supplier le Christavec Marie ; annoncer leChrist avec Marie. »

N’est-ce pas, en réalité,ce à quoi tout chrétiendevrait aspirer ? A l’aide desvingt mystères qui représen-tent un événement de la viede Jésus ou de Marie, je peuxainsi découvrir chaque jour,les signes de l’amour de Dieumanifesté dans le Christmort pour nous sauver. Ilssont comme le résumé del’Evangile. En priant le Jevous salue Marie, je m’associeau Magnificat de Marie et àson « oui ».

Dans ce Roussillontraditionnellement quali-fié de « Jardin de Marie »,en quoi cette dévotionmariale vous a-t-elle inter-pelée ou enrichie ?

Quel joli nom que cetteappellation de « Jardin deMarie » ! Et il est vrai que dela mer à la montagne en pas-sant par les vallées et lesplaines ensoleillées de cetteCatalogne du Nord, j’aidécouvert chaque fois avecbonheur tous ces nombreuxsanctuaires dédiés à Marie. A

travers tous ces lieux dedévotion, c’est une présencede confiance qui se perpétueen elle depuis des siècles tellequ’ont pu l’éprouver nosaïeux.

Marie est simple, ac-cueillante, maternelle com-me nous avons pu encore leconstater, le 8 septembredernier, en venant, nom-breux, la prier à l’Ermitagede Font-Romeu autour denotre évêque.

En référence à la saintepatronne de votre pa-roisse,la veillée « Pluie de Roses »dédiée à Sainte Thérèse quise déroulera prochainementà la cathédrale, revêt unattrait tout particulier.Comment expliquer le largesuccès populaire que cetévénement suscite depuisplusieurs années ?

Je crois que tout lemonde aime la « petiteThérèse », elle est toutamour, à l’image de ce Dieuqu’elle aime et qu’elle veutfaire aimer au monde entier :c’est là toute sa vocation. Etcomme elle « comptait bienne pas rester inactive auciel », nous pouvons lui faireconfiance. Nous recevons

tous des grâces par l’interces-sion de sainte Thérèse et àl’occasion de cette veillée« Pluie de roses » nous pou-vons déposer nos demandes,nos intentions ou nos remer-ciements qui seront priéspendant un an au Carmel deVinça.

C’est de sa jeunesse quejaillissent son enthousiasmeet son émerveillement pourle Seigneur : et il nous fautla prier toujours, pour qu’elleprotège nos jeunes et leurdonne confiance et espéranceen Dieu.

Que souhaiteriez-vouspour que votre égliseSainte-Thérèse soit enplus grande symbioseencore avec la commu-nauté des paroisses ducentre-ville ?

C’est vrai, nous noussentons un peu « à part » ;beaucoup de personnes sontâgées, ne peuvent se déplaceren ville ou n’aiment paschanger leurs habitudes, ellessont bien dans leur paroisse.Pourquoi n’y aurait-il pas detemps en temps des réu-nions, des conférences dansnotre belle salle paroissiale ?

On pourrait faire tour-ner le dimanche communau-taire dans chaque paroisse ?Cela nous permettrait égale-ment de connaître les autresprêtres. De ce point de vuelà, une meilleure communi-cation, mieux organiséeserait aussi appréciée. ❑

Visages d’Eglise


Dans lecadre du fes-tival Visapour l’Image(Off), le Se-cours Catho-lique-CaritasFrance, délé-gation Aude-Roussillon,p r é s e n t e ,

dans la Cathédrale Saint Jean, une expositionde 13 photos intitulée : « Haïti, 3 ans après leséisme ».

Réalisée par la photographe Elodie Perriot,elle est d’abord un remerciement aux dona-teurs, mais aussi un compte-rendu de l’utilisa-tion des sommes qu’ils nous ont confiées pourvenir en aide aux victimes du séisme du 12 jan-

vier 2010. C’est enfin, l’occasion de faireconnaître les actions que le Secours Catholique,après le sinistre, a engagées en soutien et à lademande de ses partenaires locaux, parfois enassociation avec des spécialistes, toujours enconcertation avec les autorités civiles haï-tiennes, les membres du réseau mondial Caritaset tous les acteurs de solidarité présents surplace, pour subvenir aux besoins de la popula-tion haïtienne, tant au titre de l’urgence que dela réhabilitation et du développement.

Contact : Jacques GiraudeauxResponsable de l'animation de la Solidarité

InternationaleSecours Catholique-Caritas France

délégation [email protected]

tél : 06 88 83 24 81


Infos

Visa pour l’Image

5 rue Monsieur - 75007 Paristél : 01 53 69 17 [email protected] MissionnaireMondialedu 13 au 20 octobre 2013

Soirée"Pluie de roses"

avecSainte Thérèsede l'Enfant-Jésus

Cathédrale Saint Jean-Baptisteà Perpignan

Mardi 1er octobre à 20h15

« Ne vous lassez pas d'éduquerchaque chrétien, depuis l'en-fance, à un esprit vraiment uni-versel et missionnaire, et de sen-sibiliser la communauté entière àsoutenir et à aider les Missionsselon les besoins de chacun. »

Pape Françoisaux directeurs nationaux

des OPM,Rome, 17 mai 2013.

Samedi 5 octobre de la férieLes samedis de La Réal

9h30 Petit-déjeuner spirituel et découverte de l’évangile de Saint-Mathieupar l’abbé Grégory Woimbée, à la maison St-Christophe (N-D la Réal)

Agenda paroissial


Dimanche 29 septembre 26ème dimanche du temps ordinaire année C19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste, presbytère de la Cathédrale, rue de l’Horloge

Lundi 30 septembre S. Jérôme, prêtre et docteur,+ 420

A partir du 5 octobre, Passage à l’heure d’hiver (17h) des messes à St-Mathieu et Ste-Thérèse

Les 5 et 6 octobre Pélerinage des pères de famille

Mardi 1er octobre Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, carmélite et docteur, +189720h30 Soirée Pluie de Roses avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à la Cathédrale

Jeudi 3 octobre de la férieJeudis de la foi : « Dignité de la personne humaine » par l’abbé Gregory Woimbée20h30 Catéchèse pour adultes à la maison St-Christophe (Notre-Dame de la Réal)

Mercredi 2 octobre Ss Anges Gardiens

Dimanche 13 octobre 27ème dimanche du temps ordinaire - Semaine Missionnaire Mondiale

12h45 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame de la Réal)

Vendredi 4 octobre S. François d’Assise,, fondateur des frères mineurs+122670 ans de l’école Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus15h00 Messe et réunion des Dames de la Croix au Dévot Christ

Journée des jeunes à Saint-Martin du Canigou9h30 Aumônerie des collèges pour les 6ème à la maison Saint-Christophe16h15 Mariage de Myriam Taillade et Jean-Philippe Henric à la Cathédrale

Dimanche 6 octobre 27ème dimanche du temps ordinaire année CQuête Entraide et Partage pour les aides de proximités12h00 Baptême de Victoria à la Cathédrale

Lundi 7 octobre Notre Dame du Rosaire - Mardi 8 octobre de la férieMercredi 9 octobre Ss.Denis et ses compagnons, Martyrs +3ème siècle

14h00 Comité de rédaction du bulletin à la maison Saint-Jean20h00 Rencontre de l’équipe de préparation au mariage

Jeudi 10 octobre de la férieVendredi 11 octobre de la féri

19h15 Aumônerie des Lycées à la maison Saint-Christophe20h30 Concert pour les polyhandicapés à la Cathédrale

Samedi 12 octobre de la férie9h30 Aumônerie des 5ème - 4ème à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame de la Réal)

12h00 Baptêmes de Chloé et Emilie à la Cathédrale19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste, presbytère de la Cathédrale, rue de l’Horloge

Lundi 14 octobre S. Calliste 1er, pape et martyr - Mardi 15 octobre Ste Thérèse d’Avila, vierge et docteur

Dimanche 20 octobre 29ème dimanche du temps ordinaire année C18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame de la Réal

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Agenda paroissial


Festival : « Tous appelés à la sainteté » à Notre-Dame de la Réal(enfants, vénérations des reliques, enseignements,

18h30 Messe anticipée de la Toussaint,veillée d’adoration et d’évangélisation)

Vendredi 1er novembre Solennité de Tous les SaintsLes messes sont célébrées aux heures du dimanche

15h00 Confirmation des adultes à la Cathédrale d’Elne

Lundi 21 octobre de la férieDu 21 au 23 Camp des servants d’autel à Saint-Laurent de Cerdans

Mardi 22 octobre de la férie - Mercredi 23 octobre S. Jean de Capistan, prêtre,Jeudi 24 octobre S. Antoine-Marie Claret, évêque, fondat. des fils du cœur immaculé de Marie (Clarétins)Vendredi 25 octobre Dédicace des églises consacrées à des dates inconnues - Samedi 26 octobre de la férieDimanche 27 octobre 30ème dimanche du temps ordinaire année C

12h00 Baptême d’Amélia à la Cathédrale19h30 Cercle Saint-Jean-Baptiste, presbytère de la Cathédrale, rue de l’Horloge

Lundi 28 octobre SS. Simon et Jude, ApôtresMardi 29 octobre de la férie

9h00 Mardi « Raphaël » thème « Au commencement Dieu » à Notre-Dame de LourdesMercredi 30 octobre de la férieJeudi 31 octobre de la férie

17h00 Messes anticipées de la Toussaint à Saint-Mathieu et Sainte-Thérèse

Mercredi 16 octobre S. Galderic, patron secondaire du diocèse,+ IXeme siecle18h30 Elie, l’Homme au cœur de Feu, étude biblique au centre Notre Dame de Lourdes

Jeudi 17 octobre S. Ignace, évêque et martyr, +10717h30 Bénédiction du vin primeur à la Cathédrale

Vendredi 18 octobre S. Luc , évangélisteSamedi 19 octobre S. Paul de la Croix, prêtre, fondateur des passionistes

6h30 Pélerinage à Montserrat, départ en car (place des Esplanades)11h00 Bénédiction de la cloche de la Chapelle Jean-Paul II

Samedi 2 novembre Commémoration de tous les défunts8h00 messe pour les défunts à la Cathédrale9h30 messes pour les défunts à Saint-Mathieu, Saint-Jacques et Sainte-Thérèse

Les samedis de La Réal9h30 Petit-déjeuner spirituel et découverte de l’évangile de Saint-Mathieu

par l’abbé Grégory Woimbée, à la maison St-Christophe (N-D la Réal)11h00 messe pour les défunts à Notre-Dame de la Réal

Dimanche 3 novembre 31ème dimanche du temps ordinaire année CQuête pour la communication paroissiale (bulletin)

18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame de la Réal


Vie de l’Eglise Centre-Ville

Rentrée pastorale dela communautéde paroisses15 septembre 2013

Apéritif sur le parvis

Remise du mérite diocésain par Mgr Marceau

catholiques ducentre -ville · et comme le dit saint augustin,cetétatn’estcom -...

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