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le rendez-vous des professionnels de l’information stratégique - 21 & 22 mars 2012 - CNIT La Défense Prochain rendez-vous les 20 & 21 mars 2013, CNIT, La Defense Cahier Spécial www.veillemag.com

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Cahier spéial

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le rendez-vous des professionnels de l’information stratégique - 21 & 22 mars 2012 - CNIT La Défense

Prochain rendez-vous les 20 & 21 mars 2013, CNIT, La Defense

Cahier Spécial

www.veillemag.com

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[ I N T E R V I E W

Le magazine professionnelde l’intelligence économique etdu management de la connaissance

Le magazine professionnelde l’intelligence économique etdu management de la connaissance

Jacqueline Salarédactrice en chefco-Organisateur MIS

Quels sont les grands thèmes du MIS cette année ?

Jacqueline Sala :Ils sont au nombre de 4 : les technologies de la connaissance, la valori-sation des contenus numériques, la protection des patrimoines immatériels et les médiassociaux. Pour décrypter les tendances de ces marchés, nous avons demandé à desexperts d’animer et de coordonner ces thématiques. Christophe Deschamps, d'OutilsFroids, François Libmann, de FLA Consultants, Philippe Blot-Lefevre, de Hub2B, etOlivier Zara, d'Axiopole, seront présents au fil des ateliers, des débats et de l’expositionpour partager leur vision ou tout simplement échanger conseils et expériences.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur l'approche qui sera faite des médiassociaux ?

JS :Nous allons rentrer dans le concret avec, je l’espère, un certain sens critique, et nousallons tenter de nous libérer d’une forme d’angélisme selon lequel les RSE seraient uneréponse à tout ou presque. On voit clairement le social CRM marquer des points. Onsent bien que l'enjeu dépasse les démarches collaboratives. Il faut créer de la valeur,souvent par une accélération des capacités d’innovation, relier les projets RSE aux objec-tifs business. On s’intéressera aussi aux modes de gouvernance que ces usages et solu-tions appellent : je pense en particulier au management paradoxal dont Olivier Zaranous parlera.

Le décloisonnement des outils et des équipes semble être une tendance forte ?

JS : Complètement. Les mutations numériques s’accélèrent : web sémantique, outils derecherche, Cloud, communication multi-canal... l'entreprise est éclatée, nomade, collabo-rative, sociale et mobile. Cette année signe déjà un grand cru en matière d’innovations,qu’il s’agisse de solutions technologiques, d’usages ou d’organisation. C’est peut-être larecherche d’efficience et d’agilité qui ont retenu le plus notre attention. Vous verrez despropositions de plus en plus adaptées à la vie réelle des utilisateurs et aux contraintesdes organisations, avec une tension entre deux exigences : innover et minimiser lesrisques.

Veille Magazine

20 rue Poterie - 41100 - Vendôme

Tél : 02 54 89 97 06 - Fax : 0178 76 51 20

E-mail : [email protected]

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Diffusion Éditeur : VEILLE

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Direction de la publication : Philippe Souhiard

Rédactrice en chef : Jacqueline Sala

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Actualités : David Commarmond

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Version Magazine France : 1 an (6 numéros) 150 euros TTC -Inclus l’édition papier et l’édition électronique

Étranger : 170 euros (acheminement prioritaire)

Vente au numéro : 25 euros Toute adaptation ou reproduction même partielle des tex-tes et informations parues dans Veille est formellementinterdite sauf accord de Veille Magazine.

Cahier Spécial M.I.S 2012“faire tomber d’inutiles frontières”

La 2ème édition de MISs’est tenue conjointe-ment à Documation les21 & 22 mars 2012.

Rendez-vous pris pourDocumation / MIS2013, les 20 et 21mars 2013 au CNIT –Paris La Défense.

Partenaire Presse

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 2

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cahier spécial

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 3

sommaireTENDANCES

smart and digital world

4 • Ce que 2012 nous réserve !

ENJEUX-CLÉS

les “grands témoins” décryptent les tendancesmajeures : Technologies de la connaissance,Content intelligence, Patrimoines immatériels,Social Medias

6 • questions à Hervé Basset, Veilleur scientifique

8 • (• technologies de la connaissance •)

Les RSE doivent devenir l’Intranet et s’interfacer avec les outils de gestion decontenu !

9 • (• Content Intelligence •)

Le professionnel de l’information devient « sourceexpert »

10 • Patrimoines immatériel

Cloud, Usages, Intelligence Economique, DigitalLegal Management...

11 • Medias sociauc

Des médias sociaux au management paradoxal !

AVANT-PREMIÈRE

13 • ANT’inno, accélérateur d’intelligence

14 • Scoop-it, entre veille et curation

14 • Organiser sa veille sur Internet : sortir deGoogle ?

15 • My Twip, une plateforme en ligne pourréaliser une veille thématique et sectorielle

TEMPS FORTS

16 • Smart Content ou comment rendre vos contenus plus "intelligents"

16 • Panorama - principaux serveurs etagrégateurs français et internationaux.

17 • 90 minutes de réflexion collective : sociéténumérique, société de la connaissance etfinanciarisation de l’économie...

17 • La conduite du changement dans un portail2.0 : Les 10 clés pour réussir l'appropriation

17 • Comment l’ANACT fluidifie les échangesautour du document grâce à son RSE

FOCUS

18 • Noopsis : un nouveau crawler sémantique

19 • Jalios,un portail d’entreprise, tout-en-un

21 • Déploiement de solutions collaborativesdans un cabinet conseil

22 • Rendre l’information plus intelligente

23 • Zyncro. Nos points forts : nos capacités deconnexion et d’intégation

24 • Améliorer la réactivité de l'entreprise face àl'information non-structurée

25 • “Gérer des besoins multiples au coeur desprojets d’intelligence d’entreprise”

26 • Les medias sociaux, la nouvelle frontière

27 • Des résultats qui sautent aux yeux !

ENQUÊTE DOCUMATION / MIS / ADBS

28 • « Passer de la veille à l'analyse, une attenteforte en matière d'exploitation et de partage del'information »

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1 • L’analyse de sentimentsL’analyse de sentiments sera certainement au cœur de nombreux projets.Après une première vague de solutions un peu simplistes (ils sont négatifs, ilssont positifs) les entreprises demandent des réponses beaucoup plus sophisti-quées lorsqu’elles analysent le volume toujours croissant de mails qui leursont adressés et de messages sur les réseaux sociaux : qu’est-ce que mesclients n’aiment pas exactement ? pourquoi ? dans quel contexte? quand ?Nous verrons probablement arriver des solutions basées sur des outils de textmining sophistiqués couplés à des outils de Business Intelligence pour une ana-lyse fine des données extraites. La capacité d’analyser de très grands volumesde données non structurées en temps réel deviendra également une exigence.

2 • SEO, Semantique et Schema.orgSchéma.org, résultat d’une concertation entre Google, Bing et Yahoo sera lesujet pour les experts du SEO, les agences web et les entreprises. Pouvoir met-tre une information détaillée, structurée et normalisée dans les pages web pourdécrire des produits, des offres commerciales, des films, des livres, des person-nes… et que ces informations soient reconnues par les moteurs de rechercheet les réseaux sociaux ouvrent des perspectives extraordinaires pour le référen-cement, la connexion des contenus, l’offre de nouveaux services et la person-nalisation des contenus. On dispose tout à la fois d’une continuité entre lesdonnées structurées des systèmes d’information de l’entreprise et le contenudes pages HTML ainsi qu’une uniformisation des données présentées par tousles acteurs.

3 • Digital transformationLa « digital transformation » va amener de plus en plus d’entreprises à penserou mettre en œuvre une évolution radicale de la valeur qu’elles accordent auxdonnées. En fait, les données provenant des clients, des produits, des forcescommerciales, de l’environnement sont maintenant pléthoriques et riches ensens. Combinées entre elles, elles permettent de construire de nouveauxmodèles économiques, de nouveaux services ou de piloter certaines activitésen temps réel.

Ce que 2012 nous réserve !

tendance

Il est de bon ton en tout débutd’année de prévoir quels serontles sujets d’actualité tout aulong de l’année. C’est ainsi quesont présentés ci-après lesthèmes qui devraient mobiliserde nombreux professionnels desentreprises et du web durantl’année 2012.

Par Jean Delahousse et Denis Meingan

smart a

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Pour cela les entreprises s’intéresseront aux solutions et méthodes quipermettnt de collecter, structurer, normaliser, réconcilier, analyser lesdonnées qu’elles proviennent du cloud, des mobiles, des réseauxsociaux, des ERP, du CRM, des transactions financières… Les outils etstandards du web sémantique devraient être au cœur de cette transfor-mation qui touchera aussi bien les entreprises de transport, la grandedistribution, les banques et compagnies d’assurance, le secteur de lasanté….

4 • Services de recommandationLes services de recommandation vont se développer pour faire face au«trop plein d’offres ou d’informations » car les clients seront reconnais-sants que l’on trouve pour eux. Des fonctions de recommandation deseconde génération devraient être intégrées dans les moteurs de recher-che en s’appuyant sur le réseau social, sur le profil utilisateur et sur laqualification sémantique des contenus. Bien utilisées, ces fonctions derecommandation permettront également de cibler plus finement lesmessages publicitaires et donc d’augmenter les revenus des éditeurs.

5 • Données ouvertesLa mise à disposition de données ouvertes par les administrations vas’accélérer. En France, le démarrage en décembre 2011 d’opendata.gouv.fr pour les données ouvertes de l’état devrait donner desrésultats visibles cette année. Des services innovants de réutilisation deces données par des startups ou des éditeurs devraient arriver, ainsi quedes initiatives de journalisme des données (data journalism) menéespar les média, en particulier en cette année d’élections.

6 • Equipe virtuelleLe travail collaboratif se pratique dans les organisations depuis de nom-breuses années, qu’il se positionne dans le cadre de processus existantscomme le développement de nouveaux produits ou en rapport à desactivités d’amélioration de la performance. Cependant avec le dévelop-pement des technologies de communication, il tend à se déployer avecdes modalités de plus en plus virtuelles. En fait, les professionnels sontmaintenant amenés à collaborer ensemble sans s’être jamais rencontrés.C’est donc de nouvelles manières de travailler et de se comporter qu’ils’agit de mettre en place et de faire fonctionner.

7 • Gestion élargie des connaissancesLa gestion des connaissances s’est toujours entendue par rapport auxproblématiques internes des organisations. Il s’agissait de faciliter la créa-tion, le partage, l’enrichissement, la capitalisation, la transmission et l’uti-lisation des connaissances pour le bénéfice des parties prenantes de l’or-ganisation. Cependant maintenant bien que cette problématique soittoujours d’actualité, il s’agit de transférer à l’extérieur de l’organisationdes connaissances et savoir-faire dans le cadre de la réalisation d’activitésen commun. C’est un autre sujet et les expériences ne sont pour lemoment pas tellement nombreuses. Un nouveau défi donc pour cettenouvelle année !

Jean Delahousse et Denis Meingan

es

Denis MeinganDenis MEINGAN a travaillé pendant plus de 15 ans dans degrandes sociétés de conseil comme Deloitte, SolvingInternational, JMAC Consultants… où il a dirigé de nom-breuses missions : amélioration de la performance de laR&D, réorganisation des achats, augmentation de la pro-ductivité, conception de systèmes d’information… dans desgrands groupes internationaux comme des moyennesentreprises de différents secteurs dans les principaux paysd’Europe, aux Etats-Unis et au Japon.

Ayant défini et mis en œuvre des stratégies de gestion desconnaissances, de travail collaboratif et de veille dans degroupes internationaux industriels et financiers ainsi quedes organismes publics, Denis MEINGAN possède une per-spective d’ensemble des métiers, de leurs besoins et leursévolutions, ainsi qu’un souci de la prise en compte desdétails qui vont permettre de réussir les implémentations.

Denis MEINGAN participe activement aux activités de diffé-rents réseaux autour de la gestion des connaissances et dutravail collaboratif, fournit des contributions à différentesrevues de management nationales comme internationaleset réalise des conférences dans différents pays d’Europe etd’Afrique du Nord.

Jean DelahousseJean Delahousse a débuté sa carrière chezAndersen Consulting. Après une première créationde société d’édition de logiciels financiers, rachetéepar son concurrent, il fonde Mondeca en 2000 ; édi-teur logiciel spécialisé dans les technologies du websémantique et de l’ingénierie des connaissances.Jean Delahousse est aujourd’hui un expert dans lesdomaines de la gestion de contenus, de l’ingénieriedes connaissances, du web sémantique, de l’open-data et des technologies linguistiques. Il a participé à de très nombreux projets de mise enœuvre de technologies innovantes pour la gestionde contenus dans différents secteurs : presse, édi-tion, santé, défense, administrations, organisationsinternationales, culture, tourisme...

t and digital world

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En bon veilleur, Hervé Basset de mul-tiples casquettes. En tant que blog-geur, il anime deux blogs (le premieren français, le second en anglais) des-tinés à des professionnels de l'infor-mation sur des thématiques ciblées :veille scientifique, Science 2.0, médiassociaux.

Mais Hervé Basset est égalementrédacteur d'articles auprès de maga-zine anglophone ResearchInformation, Information Today,conférencier dans des congrès euro-péens (Online Information,PharmaBioMed, Internet LibrariansInternational), ainsi que formateurauprès notamment des URFIST et del'ADBS

mis 2012Technologies de la connaissance,Content intelligence, Patrimoinesimmatériels, Social Medias

les “grands témoins” décryptentles tendances majeures

Xavier Delengaigne : Pourquoi utiliserdes outils professionnels payants lors-qu'on peut utiliser des outils gratuits ?

Hervé Basset : A ce jour, assurer uneveille professionnelle à l'aide d’outilsgratuits reste impensable. Certes,depuis quelques années, le nombred'outils gratuits estampillés veillecroît de façon exponentielle sur leweb. Certains sont intéressantscomme Diphur ou WebSite Watcher .Toutefois, au final pour l'entreprise,rien n'est véritablement gratuit.

A mon sens, il faut réaliser la distinc-tion entre veille personnelle et veilleprofessionnelle et donc a fortiorientre outils professionnels (typeSindup, Digimind, KB Crawl, AMI

Bloggeur, auteur, conférencieret formateur, Hervé Basset estavant tout un veilleur. Il nousprésente ici son analyse surl'utilisation des outilsprofessionnels ou gratuits, de ladiffusion des résultats et desspécificités de la veillescientifique.

3 questions à Hervé Basset,Veilleur scientifique

Blogs : http://intelligencescientifique.wordpress.com/http://scienceintelligence.wordpress.com/

mis 2012

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Le MIS2012 ouvrira ses portes les 21 et 22 mars au CNIT,conjointement à Documation. Comme chaque année, nous avonsdemandé à quatre experts de nous accompagner dans la conception etl’animation de ce programme. Christophe Deschamps, FrançoisLibmann, Philippe Blot-Lefevre et Olivier Zara seront présents pourrépondre à vos questions, partager leur vision ou tout simplementéchanger conseils et expériences. Laurent Meggs leur à demandé dedécrypter les enjeux et tendances des offres marché comme desusages et des attentes des professionnels. Mais avant, XavierDelengaigne est allé à la rencontre d’un praticien, Hervé Basset,veilleur scientifique qui présente ici son analyse sur l'utilisation desoutils professionnels ou gratuits, de la diffusion des résultats et desspécificités de la veille scientifique.

Software ) et outils personnels (typeDiphur). Ils se distinguent au niveaudu temps nécessaire (et donc du coût)pour réaliser sa veille

Avec des outils personnels, la collecte(même si elle est superficielle) restecertes gratuite ; toutefois, ils pêchentau niveau des étapes

• d'analyse et de diffusion de la veille.

Par exemple, il a été démontré quel'analyse de résultats issus de GoogleScholar prend 30 fois plus de tempsqu'avec une base de données scienti-fique traditionnelle de type Web ofScience ou Scopus.

• de la confidentialité des données

Dans de nombreux secteurs,transports, santé), la confidentialité desdonnées reste primordiale. Les outilsprofessionnels apportent une garantie(notamment juridique) à ce niveau.

• de l'avantage compétitif

Les outils professionnels offrent lapossibilité d'élaborer des requêtescomplexes et d'accéder à plus de res-sources du web profond (formulaire,capcha).

X.D. Comment diffuser les résultatsde sa veille professionnelle de façonciblée ?

Diffuser sa veille professionnelle defaçon ciblée nécessite de distinguerles livrables de veille :

• non critiques

Ils pourront être publiés sur un bloginternet ou via un forum surSharePoint par exemple. Pour uneveille environnementale per exem-ple, l'utilisateur final pourra le lirequand il disposera du temps néces-saire

• critiques

Dans ce cas, le mail reste l'outil àprivilégier. En effet, l’immense majo-rité des utilisateurs utilisent leurmessagerie au quotidien.

Ensuite, les logiciels professionnelsde veille pourront capitaliser cetteveille.

Affiner la diffusion de sa veillenécessitera de segmenter les résul-tats en fonction des cibles : veilleconcurrentielle pour le marketing,veille règlementaire pour le départe-ment légal, veille scientifique ettechnologique pour la R&D, etc.

X. D. La veille scientifique présente-t-elle des spécificités ?

Pour simplifier la veille scientifiquepasse forcément par des bases de don-nées spécialisées. (Ex les plateformesd’Elsevier, de Thomson, de Springer,etc.). La barrière d'entrée se situe auniveau du prix. Les petites structuresn'auront pas nécessairement lesmoyens suffisants pour s'offrir l'abonne-ment à ces services.

Les plus grandes entreprises en tirentdonc un avantage compétitif, en termede temps-homme passé à la rechercheret au traitement de l’information maisaussi en terme d’exhaustivité. Ainsi,actuellement réaliser une veille scienti-fique par des outils gratuits commeGoogle Scholar porterait uniquementsur 10 à 20% des données contre 50 à75% de la publication scientifique mon-diale pour des services professionnels.

Depuis 4 à 5 ans, ce modèle est toute-fois remis en cause pour le mouvementOpen Access (libre accès des brevets,des bases de données, de revues etc...)

A terme, porté par la pression acadé-mique et sociale, l'accès aux donnéesscientifiques devrait donc se libéraliser.

Xavier Delengaigne

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enjeux-clés(• technologies de la connaissance •)

Les enjeux clés

• . L'adoption par les organisations desréseaux sociaux d'entreprise et leur inté-gration à des pratiques métiers. Elles doi-

vent comprendre que les RSE ne sont pas unesurcouche à l'intranet mais ont vocation à deve-nir l'intranet même, un outil de travail avant d'ê-tre un canal de communication interne.

• Les projets collaboratifs autour des RSE semultiplient. II faut toutefois garder en têtel'idée principale : ils doivent rendre ser-

vice aux utilisateurs. Si l'accompagnement auchangement ne suit pas, ce sera juste un projetcollaboratif raté de plus. Il faut former les usagersà la fois aux fonctionnalités de l'outil et à sonusage au quotidien : gérer son temps sur leréseau social par exemple, et surtout prendreconscience de son identité numérique interne.

• 'une manière ou d'une autre, les RSE doi-vent mieux s'interfacer avec les applica-tions métier, notamment avec les solu-

tions de gestion de contenus (ECM) et de gestiondocumentaire. Si la partie conversation est bientraitée par ces outils (et pour cause), les utilisa-teurs ne font pas que discuter et veulent pouvoirtravailler sur des documents, en suivre les ver-sions, etc.

Actualité marché

• L'analytics et le data mining appliquésaux données sociales de l'intranet. Celapermettra de mieux comprendre les

attentes des employés par rapport à leur entre-prise (logique d'Employee RelationshipManagement), mais aussi, plus concrètement, auniveau de leurs besoins informationnels, le sys-tème étant alors à même de leur faire desrecommandations personnalisées. Cela aideraégalement à cerner les modes de fonctionne-ment réels de l'organisation. Ces pratiquesdevront toutefois être transparentes et enca-drées.

• les pratiques de social bookmarking et decuration rendues possibles au sein desorganisations, via les RSE et l'opportunité

qu'ils constituent pour les fonctions classiques del'information-documentation et de la veille.

• La veille prédictive, ou comment le data-mining appliqué à des corpus textuelspeut faire émerger des scenarios futurs

que les veilleurs et analystes seront ensuite char-gés de valider

Actualité de l’offre

• .. Search plus Your Life, la fonction depersonnalisation des résultats de Googlevia les contenus issus des réseaux sociaux

grands publics auxquels on appartient n'intègrepas Facebook. Une guerre ouverte commenceentre ces deux géants.

• Google+, la plateforme sociale de Googleest disponible pour les entreprises via lesGoogle Apps. C'est l'idée du RSE pour

tous qui se profile derrière cette offre.

• L'ajout d'un volet intelligence écono-mique dans le parcours des étudiantsfrançais à partir de 2013, qui montre que

l'Etat a pris conscience de l'importance de cechamp disciplinaire pour la compétitivité denotre pays.

Les RSE doivent devenir l’Intranet et s’interfacer avec les outils de gestion de contenu !

Grand témoin du MIS 2012 pour le thème « Technologiesde la Connaissance », Christophe Deschamps estconsultant et formateur en veille, intelligenceéconomique et gestion des connaissances. Il vient depublier avec Nicolas Moinet aux Editions Dunod « La boîteà outils de l’intelligence Economique ». Il a égalementété responsable de veille stratégique dans deuxmultinationales et enseigne dans le master IE etcommunication stratégique de l'Université de Poitiers.Blogueur depuis de nombreuses années, vous pouvezretrouver ses posts sur www.outilsfroids.net .

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Les enjeux clés

• Mieux valoriser et faire connaître l’offrefrançaise d’information électronique pro-fessionnelle qui est très éparse et donc

difficile à identifier pour les clients potentiels et àvaloriser pour les éditeurs.

• Maintenir et valoriser le savoir faire desprofessionnels de l‘information malgré ladissolution de la fonction dans les servi-

ces marketing, communication et R&D.

• Mettre l’accent sur la valeur ajoutée quiexiste dès la phase de recherche et decollecte (sourcing et stratégies à utiliser)

au sein d’un volume de données toujours crois-sant.

Actualité marché

• Enrichissement constant des possibilitésde recherche liées aux banques de don-nées brevets : commande SIM (recher-

che de brevets similaires) de Questel/Orbit,recherche sur les valeurs numériques dans letexte des brevets sur STN.

• Complémentarité de plus en plusgrande entre le Web ouvert et les basesde données.

• Le professionnel de l’informationdevient « source expert ».

Actualité de l’offre

• Lancement de la nouvelle plateformeProquest Dialog destinée à remplacer àla fois DataStar et Dialog.

• Transformation du « Online » deLondres en convention avec suppres-sion de l’accès gratuit à l’exposition.

• Ouverture de plusieurs accès à des don-nées publiques françaises (data.gouv.fr,etc…).

(• Content Intelligence •)

Le professionnel de l’informationdevient « source expert »

Grand témoin du MIS 2012 pour le thème «Content Intelligence » (solutions de contenu àvaleur ajoutée, fournisseurs de contenu,agrégateurs, banques de données hébergées surles serveurs professionnels, étudeséconomiques sectorielles, « competitiveintelligence reports analysis », panorama depresse …), François Libmann est Ingénieurdiplômé de l’Ecole Centrale de Lyon. Il crée FLAConsultants en 1977 et Bases Publications en1985. Il est l’auteur de « Méthodes pourinnover et se diversifier » (Les Editionsd'Organisation, 1980, 1982), et de nombreuxarticles dans Bases, dans le magazine américainOnline et aussi dans Les Echos et Le Monde.

Christophe Deschamps,Technologies de la Connaissance

François Libmann,Content Intelligence

Philippe Blot-LefevrePatrimoines immatériels

Olivier Zara,Social Medias

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tendances MIS2012

La maîtrise du Patrimoine immatériel enquestion : Cloud, Usages, IntelligenceEconomique, Digital Legal Management...

Risk Manager de l’information, Philippe Blot-Lefevretransmet savoir-faire et savoir-être aux entreprises pourcontrôler les usages de leur patrimoine informationnelquel que soit leur secteur économique.

Expert de l’architecture techno-juridique des dataroomset des catalogues électroniques multimédia, PhilippeBlot-Lefèvre s’est fait remarquer par ses ouvrages etlivres blancs qui font référence dans le domaine du droitd’usage et de la protection du Patrimoine Immatériel.

Les enjeux clés

• La dématérialisation des D&I (Documentset Informations) permet un enrichisse-ment du savoir et l’accès à une informa-

tion tactique pour l’entreprise. La facturecontient notamment des indices qui, consolidés,permettent d’assurer la croissance de l’entre-prise.

• Le Cloud Computing permet, par soncaractère réparti, d’atteindre des informa-tions ciblées là où elles résident et d’autre

part, de retraiter ces informations pour créer denouvelles valeurs.

• La Business Intelligence voudrait consoli-der une multitude d’informations dontl’usage (Digital Legal Management) doit

être contrôlé ; question d’IntelligenceEconomique ! Bien au-delà de l’accès à l’informa-tion, c’est l’usage des actifs immatériels que doitmaîtriser la gouvernance de l’entreprise.

• Connaissant la valeur des actifs immaté-riels et sachant responsabiliser leurs utili-sateurs, le maître de la gouvernance

documentaire optimise les processus métiers,réduit les charges d’exploitation et augmente lamarge de man?uvre de l’entreprise.

Actualité du marché et de l’offre

• Filiale de CEGEDIM, DESKOM dématé-rialise les factures d’EDF, GDF, ....L’analyse B.I. des factures permet d’amé-

liorer le service. La consolidation des données,au niveau de la profession, permet d’améliorerconsidérablement la gestion des énergies auniveau national et même international. Cet objec-tif suppose une conformité réglementaire qu’ap-porte l’architecture techno-juridiques du DLM.

• COGNITIS conseille la BusinessIntelligence du secteur tertiaire Français(AXA, BNP PARIBAS, …). Les agrégations

de données (Big Data) sont de plus en plus nom-breuses et gigantesques. L’architecture répartiedu Cloud Computing est facilitée et par l’appro-che techno-juridique ad-hoc du DLM.

• Premier éditeur et opérateur français duD.A.M. (Digital Asset Management)ORPHEA-Studio permet à ses clients L’O-

REAL, Groupe BEL comme le CREDIT FONCIERDE FRANCE, d’organiser et contrôler l’usage parles tiers, de leur patrimoine multimédia. Avecl’option DLM, l’entrave que représentaient cer-tains points de sécurité pour les processusmétiers, est désormais endiguée sans risquessupplémentaires.

• Les technologies de cyber investigationd’HOLOGRAM portent l’objectif de non-répudiation du consentement des utilisa-

teurs en matière d’usage d’actifs immatériels.Traçabilité des contenus immatériels pourréconcilier confidentialité et pérennisation sur lelong terme.

• L'atteinte au patrimoine immatériel"vaporisé" dans le Cloud est-il assurable(payer une prime) et garantissable (rece-

voir une indemnisation) ? Réponse du 1er cour-tier d’assurance Français, GRAS & SAVOYE.

• Naissance d’un nouveau métier :Document & Information Manager, pourassurer la maîtrise des processus docu-

mentaires entre métiers et fonctions support, etprotéger le patrimoine de l’entreprise.•

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Des médias sociaux au management paradoxal !

Grand témoin du MIS 2012 pour le thème « Médias Sociaux », Olivier Zara est consultant en managementet médias sociaux pour Synergy4 Groupe Conseil & fondateur de l'Académie du Personal Branding.Auteur, blogueur et entrepreneur, c’est un expert franco-canadien reconnu dans les domaines suivants :réseaux sociaux, médias sociaux, management de l’intelligence collective & Personal Branding (identité& réputation numériques). Il est auteur de quatre livres : Le Management de l’intelligence collective,M21 Éditions, 2e éd., mai 2008 ; le Guide pratique de l’intelligence relationnelle Tome 1, AxiopoleEditions, juillet 2007 et Tome 2, janvier 2010 ; Réussir sa carrière grâce au Personal Branding,Eyrolles, mars 2009.

Les enjeux clés

• Développer la notoriété de sa marque (pro-duit, entreprise,…) dans les médias sociauxen particulier par la production d’un

contenu de marque (Brand Content) et maîtriser lesrisques réputationnels aussi bien par des technolo-gies que par des processus organisationnels inter-nes.

• Savoir utiliser les médias sociaux comme unlevier pour l’innovation, pour le développe-ment de la performance collective (gains de

productivité, résolution de problème,…) à traversen particulier les outils vidéo de partage de bonnespratiques dans les universités d’entreprise (Youtubelike).

• Comprendre l’évolution des organisationset des modes de travail à travers le manage-ment paradoxal, un outil de communication

au service des managers pour leur équipe et enparticulier pour l’intégration et la fidélisation de lagénération Y.

Actualité marché

• Développement conjoint des médiassociaux à l’interne (RSE - réseaux sociauxd’entreprise) comme à l’externe (Facebook,

Google+, Twitter,…)

• Facebook avec 875 millions de membressemble cannibaliser le marché des réseauxsociaux mais il fonctionne principalement

sur le principe du graphe social (graphe des person-nes avec qui je suis en relation). La tendance émer-gente, en forte croissance, semble être les médiasqui fonctionnent sur le principe du graphe d'intérêt(graphe des personnes qui ne se connaissent pasmais qui partagent les mêmes centres d’intérêts).

• Les écosystèmes fermés type Facebook ouApple prennent de plus en plus de place audétriment du web ouvert.

Actualité de l’offre

• L’association AXA Prévention propose main-tenant la prévention contre les risquesnumériques. Sa première réalisation est le

guide du bon sens numérique (disponible gratuite-ment sur son site).

Voir :www.axaprevention.fr/numerique/Pages/default.aspx

• Lancement de plates-formes pour le peer-to-peer video generated learning (un you-tube like pour l’apprentissage video par co-

coaching). Voir retour d’expérience d’AlstomUniversity

• Twitter, TumblR, Instagram, et le petit der-nier Pinterest, intéressent les marques car ilssont plus efficaces pour l'e-commerce

(Interest Graph).

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 11

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ANT’inno, accélérateur d’intelligence

(•••avant-première mis2012•••)

Veille : Voilà quelques mois, vousannonciez une nouvelle évolution deANT’box ; où en êtes vous aujourd’hui ?

Pascal SEI - ANT'box exploite et par-tage toutes sortes d'information,structurées ou non, en permettantaux utilisateurs d’y capitaliser leurssavoirs créant ainsi de la connais-sance utile.

Dans cet esprit ANT’box s’est nouvel-lement enrichi d’une fonction « cla-vardage » entre utilisateurs dont toutou partie peut alimenter la baseconnaissance du groupe: c’est unbénéfice concret du travail collabora-tif permis par ANT’box.

Veille : Diriez-vous que le logicielANT’box est un logiciel de GED ?

Pourquoi pas ! Mais avec de l’intelli-gence en plus alors.

Plus sérieusement, ANT’box est unlogiciel de gestion des connaissances( GED/GEC ) offrant de puissantesaptitudes au travail collaboratif.

Depuis le début, il n’a pas été pensépour des documents mais pour desutilisateurs qui utilisent ensemble desdocuments dans le cadre de leur acti-vité, de leur métier, de leur projet,etc...

Veille : Concrètement, comment celase traduit-il ?

Je vais vous donner 3 exemples.

Concernant la structuration :

si ANT’box ne vous interdit pas d’é-laborer une indexation complexepour chaque type de document etchaque groupe voire profil d’utilisa-teur… cette indexation n’est pour-tant pas indispensable pour restituerl’information que vous cherchez lejour où vous en aurez besoin.

Concernant la recherche :

l’utilisateur formule ses recherchescomme il l’entend ; avec une tour-nure de langage d’ingénieur, uneformulation orientée marché et mar-keting ou un vocabulaire de finan-cier, non seulement ANT’box livreral’information voulue, mais il la livreraprobablement en harmonie avec leprofil de la question posée ; c’est unedes vertus de l’analyse sémantique.

Troisième exemple

imaginons que votre base deconnaissance soit nourrie de docu-ments hétérogènes par leur forme(texte, images, sons, fichiers avi etc.)et par leur origine (vos versements,

ceux de vos collègues ou fournisseursautorisés, capture automatique duweb etc.), ANT’box livrera ses répon-ses à vos questions quelle que soit lalangue de votre question…. Et quelleque soit la langue du fichier ou docu-ment recherché. D’ailleurs, plus quedes documents, il serait plus exactd’écrire qu’ANT’box livre de l’infor-mation à ses utilisateurs.

En octobre dernier, nous rencontrions Pascal Sei, Cofondateurd'Ant'Inno, société d'édition de logiciel, spécialisée dans la gestioncollaborative de documents et de connaissances. Il nous exposait lavaleur ajoutée et les entreprises ciblées par la Ant'Box dont leprincipe directeur repose sur la simplicité d'usage : trouverl'information dont on a besoin sans l'avoir classée. Nous lui avonsdemandé à l’occasion du MIS quelle était leur actualité.

Veille : Diriez-vous que vous êtes unspécialiste de veille économique ?

A nos yeux, les spécialistes de laveille sont nos clients dont la missionest d’être la vigie anticipatrice et pro-active de notre économie en généralet de la pérennité de leur entrepriseen particulier.

Pour notre part, nous prétendonssimplement être d’excellents expertsd’un métier qui consiste à créer desoutils leur permettant de travaillermieux et plus vite.

ANT’box est au cerveau ce que levélo est à la marche à pied : il nerend pas plus intelligent, mais per-met juste de penser plus vite.

Merci Pascal Seihttp://[email protected] [email protected]

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 13

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Comment utiliser Scoop.it ? Scoop.it est un outil en ligne dit de « curation »créé par une jeune pousse (start up) en France. Ce type de service permet defiltrer, canaliser, exploiter des informations sous forme de flux ; un choix inté-ressant lorsqu’il s’agit d’effectuer une veille et de vouloir redistribuer desactualités, articles et contenus sélectionnés.

À côté de Netvibes et Paper.li, l’outil en ligne Scoop.it est apprécié pour safacilité d’utilisation, des pré-choix de sources d’information parmi des centresd’intérêt indiqués par l’utilisateur et pour une redistribution via des Scoop.it(pages sous la forme de journaux tableaux de bord), les réseaux sociaux(Twitter, Facebook, Google Plus) et des sites (blogs…).

Espace CDI, site des enseignants documentalistes de l’Académie de Toulouse,propose une série complète de 5 tutoriels Scoop.it pour apprendre à utiliser laplate-forme dans un contexte pédagogique : 5 fiches pratiques librementtéléchargeables (au format pdf) pour maîtriser Scoop.it et son potentiel.

Des tutoriels Scoop.it pour gérer un projet de veille et de curation

(••• actus •••)

http://www.scoop.it/

Organiser sa veille sur internet.Au-delà de Google... Outils et astuces pour le professionnel

Outils et astuces pour le professionnel est un livre de Xavier Delengaigne paru endécembre 2011 aux Éditions Eyrolles. Rares sont les ouvrages sur la veille en fran-çais qui offrent une vue de l’amont à l’aval du processus en considérant avant toutl’exercice de veille comme une gestion de projet spécifique. Xavier Delengaigne(ancien-DSI d’une ville du Nord) a réalisé un livre complet sur le sujet qui synthétisele processus de la recherche d’informations à la diffusion d’infos ; un schéma inscritdans un temps déterminé avec des outils, des moyens, des méthodes et des objec-tifs précis.

Lire la suite sur NetPublic.fr

Rendez-vous sur le MIS - www.le-mis.com - CNIT - Mercredi 21 mars - 15.00/15.30

Espace expo « Au-delà de Google » – table ronde animée par Xavier Delengaigne

Sortir de Google ?Pour la plupart des internautes, rechercher une information sur internet passe obligatoirement par Google. Son usages’est également répandu dans le monde professionnel.

De nombreux veilleurs en herbe utilisent par exemple Google Alertes pour mener une veille a minima. Dès lors, unequestion récurrente taraude le chercheur d’information : « pourquoi utiliser des logiciels professionnels payants quandon peut en avoir des gratuits ? ».

De même, face à l’hégémonie de Google sur le monde de la recherche d’informations, des alternatives existe-t-elles ?

Dans quelles circonstances, le recours à Google est-il nécessaire voire obligatoire ? Le domaine de l’eréputation, par exemple, semble porté par l’omniprésence de Google : quand est-il exactement ?

Pour l’instant, dans certains domaines comme la science, la veille arrive encore à se passer de Google via notammentl’interrogation de bases de données scientifiques. Toutefois, le mouvement Open Access ne risque-t-il pas de changerla donne ?

Bref, cette table ronde sur la thématique « sortir de Google » a l’ambition de répondre à trois questions de base :Pourquoi ? Quand ? Comment ?

Xavier Delengaigne recevra - Emilie Ogez, blogueuse, Olivier Raviart, Directeur Marketing Merkutio et Frédéric Guillemin, Responsable Ecoute client et réseaux sociaux,Dexia

Marc Rougier, fondateur de Scoop.itinterviendra dans les débats deCollaboratitf Info /MIS 2012

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 14

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Lancée en 2007, Coexel est une jeune entreprise innovante spécialisée dans la veillestratégique. Après une expérience réussie dans la Silicon Valley, son fondateur VincentBoisard a mis tout son savoir faire dans cette société qui propose à la fois des servicesd'analyse et une plateforme en ligne de veille nommée MyTwip. Propos Recueillis parXavier Delengaigne

www.coexel.com • Exposant & conférence expert

my Twip, une plate-forme en ligne pour

réaliser une veille thématique et sectorielle

individuelle. Naturellement, MyTwip permet des'approprier l'information. Chaque article peutêtre noté et récupéré via une extraction html.

Comment MyTwip se positionne-t-il par rapport à laconcurrence ?

Tout d'abord Coexel ne fournit pas un simpleaccès à une plateforme mais un service completavec le support d’un de nos ingénieurs marke-ting. Notre société s'inscrit dans un véritableaccompagnement qui va de la définition dubesoin au paramétrage optimal de la solution.La solution est modulaire pour répondre aussibien aux besoins professionnels de veille d’utili-sateurs individuels (chefs d’entreprise, commer-ciaux, ingénieurs), d’un groupe projet (laborato-ire, business unit) ou d’une communauté indus-trielle.

Le tarif est basé sur un abonnement mensuelqui démarre à 100 Euros par mois et un forfaitunique pour le paramétrage et l’installation del’outil.

Xavier Delengaigne

Bonjour Vincent Boisard. Vous avez créé Coexel en2007. Cinq ans plus tard, votre actualité porte surune plateforme en ligne. Qu'est ce que MyTwip ?

Oui, MyTwip est une plate-forme en ligne pourréaliser une veille thématique et sectorielle. Ellese compose de deux éléments : un moteur derecherche professionnel. Un crawler parcourt leweb visible et invisible pour remonter des don-nées ciblées en temps réel et en assurer uneextraction full texte ; d’une plate-forme demutualisation des connaissances

Aucun logiciel n'est à installer, tout se passe enligne

Comment MyTwip permet-il de gérer le trop pleind'information ?

On trouve beaucoup d'informations sur le web,toutefois, elles sont souvent mal exploitées. Unefois les données collectées, Mytwip offre la pos-sibilité de réaliser plusieurs filtres, par type dedonnées (Actualités, Brevets, Médias, pdf,Publication), par mots clefs ou par une analyse

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 15

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La déferlante d’Internet et de l’information gratuite a quelque peu occulté les serveurs de bases dedonnées et les agrégateurs de presse. Les plus anciens d’entre eux ont été créés en 1972 ( !) soitbien avant le développement d’Internet. Ils existent toujours, ont bien sûr évolué et se sont déve-loppés.

Ils offrent une énorme quantité d’informations validées, payantes dans la plupart des cas.

Ce masterclass et le numéro spécial de BASES qui sera distribué à Documation présentent les prin-cipaux serveurs et agrégateurs français et internationaux.

Panorama - Positionnement, solutions, perspectivesprincipaux serveurs et agrégateurs français et internationaux.

mercredi 21 mars de 9h30 à 11h00- FLA CONSULTANTS

mercredi 21 mars de 11h30 à 13h00- MONDECA

Smart Content ou comment rendre vos contenus plus "intelligents" par les technologies du Web Sémantique

La production de contenus de qualité peut demander des efforts certains et s'avérer coûteuse. Par conséquent, pouvoir maximi-ser la visibilité et l'impact de ces contenus dans l'environnement numérique relève d'un intérêt évident.

Pour atteindre cet objectif de visibilité et d'interopérabilité, ces contenus se doivent d'être "mieux" interprétés ou compris par lessystèmes d'information et leur environnement de diffusion comme par leurs cibles. Les technologies du Web Sémantique partici-pent pleinement à cette opération et favorisent le traitement automatique de ces contenus de manière à les rendre plus préhensi-bles, mieux intégrés dans les contextes d'usages et plus riches.

Smart Content Factory est une solution générique et évolutive qui exploite pleinement les technologies du Web Sémantique(ontologies, text mining, moteurs de règles ...). Elle intègre et interconnecte les différents outils logiciels de Mondeca et de sespartenaires pour valoriser, enrichir et interconnecter vos différents contenus ; pour des applications de portails sémantiques, decustomer care et assistance clientèle, de gestion d'actifs multimédias et de publication de « données ouvertes ».

L’intervention est organisée de manière dynamique en séquences pour introduire les principaux concepts liés à l'approche "Smart Content" ou

contenus intelligents. Elle présente des cas concrets d’usages et d'application de ces technologies. Un focus particulier sera mis sur les caractéris-

tiques distinctives et apports de cette approche.

Témoignage de Jean-Marie Barthelemy, Société NINSIGHT, créateur de la société et expert des solutions MAM et de production Vidéos.Présentation par : Alexander Polonsky (Marketing Director), Gilles Delaporte (Sales Director) , Olivier Carloni (Ingénieur R&D)

mis 2012Quelques temps forts ...Technologies de la connaissancce,Content intelligence, Patrimoinesimmatériels, Social Medias

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 16

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L’Anact utilise le RSE Jamespot pour fluidifier les échanges autour du document. Au lieu d’envoyerle document via une messagerie, on le fait vivre dans un contexte, au sein d’un projet. On le par-tage, notamment avec des personnes expertes, et le document prend vie.L’Anact se sert des fonctionnalités de la plateforme pour mettre en valeur le document de plu-sieurs manières : via une automatisation de la banque documentaire de l’Anact, dans le flux depublication et enfin grâce à la banque documentaire propre au RSE. La plateforme est utilisée à lafois comme outil de veille et comme outil de gestion de projet, en se servant de la fonctionnalitédes groupes, du paramétrage des niveaux de confidentialité, ainsi que des fonctionnalités tellesque les commentaires, la notification par email ou les modules installés.Alain Garnier, CEO Jamespot, sera accompagné deEric Debonne (Solaci) et de Maud Annic (Anact)

90 minutes de réflexion collective sur la cohabitation entresociété numérique, société de la connaissance et financiarisation de l’économie...

jeudi 22 mars de 9h30 à 11h00- ANT’INNO

L’information numérique est au cerveau ce que le vélo est à la marche à pied : elle ne rend pas plusintelligent… elle permet juste de penser plus vite ! Car, de quoi parlons-nous ?

Nous évoquons ici les moyens et techniques, mais aussi les dangers, mis en ?uvre pour réveillerune information traditionnellement écrite et permettre de tourner les pages d'un savoir désormaisélectronique en y apportant sa propre valeur ajoutée.

Par André ANGLADE, Professeur à SciencesPo - Dir. Associé ANT'inno.

La conduite du changement dans un portail 2.0 : Les 10 clés pour réussir l'appropriation

jeudi 22 mars de 14h30 à 16h00- E.I Management

Le développement du web 2.0 a remodelé les fonctionnalités des intranets et des portails.C’est dans ce contexte que les projets de refonte se multiplient et nécessitent une démarcheappropriée.Les tendances fortes de 2012 mettent en avant le développement du travail collaboratif et leréseau social d’entreprise.Face à ces évolutions et ces nouveaux usages, les entreprises s’interrogent : comment l’intranetdoit-il évoluer ?Ce master class abordera les questions de fond :- Quelles sont les 7 tendances incontournables d’un portail 2.0 ?- Comment replacer le collaborateur au c?ur de l’intranet 2.0 ?- Comment gérer le changement dans un projet portail 2.0 ?- Quelles sont les 10 clés pour réussir l'appropriation ?- Votre entreprise est-elle prête pour migrer vers un portail de type 2.0 ?Des exemples décriront de manière concrète et pragmatique les bonnes pratiques qui accompa-gnent la transformation d’un portail intranet vers un modèle de type 2.0 et les bénéfices.Pendant 1h30 vous ferez un point approfondi pour réinventer votre intranet et réussir son appro-priation par les utilisateurs ! Avec Philippe Colin, Directeur, Offre Transformation Numérique

Comment l’ Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail(ANACT) fluidifie les échanges autour du document grâce à son RSE

jeudi 22 mars de 9h45 à 10h30- Jamespot

(••• actus •••)

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 17

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Noopsis présente un nouveau crawler sémantique

NOOPSIS renforce les capacités d’ana-lyse sémantique de Strategic Miner avecle crawler SCE. Objectif : accroître l’inte-ractivité avec les bases de connaissances.Regardons de plus près.

En un premier temps, le moteur de col-lecte alimente la connaissance créée parl’analyse sémantique et stockée dans labase RDF. STRATEGIC MINER 2.0 incor-pore en effet nativement les technologiesdu web sémantique.

En un second temps, la connaissanceacquise actionne les agents de collecte àdes fins de complément.

Un régîme en 3 étapes pourlutter contre l’infobésitéSTRATEGIC MINER 2.0 aide ainsi leveilleur à lutter contre l'infobésité tout aulong des 3 étapes suivantes.

1. LA COLLECTE

Le moteur de collecte et ses agents decollecte intelligents se chargent de col-lecter les données.

2. L'ANALYSE SÉMANTIQUE

Le moteur d’analyse sémantique va exa-miner les documents pour en extraireles informations importantes et créer desliens entre les différents acteurs.

STRATEGIC MINER 2.0 analyse et resti-tue l'information de 3 façons

• les brèves : une vue composée d'ex-traits ciblés,

• le réseau de connaissances : une autrevue munie de capacité d'explorationdynamique,

• les tableaux de bord : une dernière vuepersonnal i s ab le dédiée à l 'ana lysequantitative des données, en tempsréel.

3. L'AGRÉGATION ET LACONSOLIDATION DE CONTENU

STRATEGIC MINER vérifie en perma-nence les informations nouvellementacquises avec celle déjà collectées. Elleévite la redondance et sait reconnaitreune information présentée sous uneautre forme ou dans une autre langue.

NOOPSIS lance STRATEGIC MINER 2.0 la seconde version de sa plate-forme de veille

stratégique basée sur l'analyse sémantique . Sa nouveauté ? La présence du crawler

sémantique SCE , dont l’originalité est d’interagir avec la base de connaissances .

STRATEGIC MINER 2.0 offre égale-ment les fonctionnalités suivantes :

- l’édition de la base de connaissan-ces,

- la notification par mail et flux RSS,

- la gestion des droits des utilisateurset des groupes,

- la création de PDF, la génération destatistiques de suivi de l’activité desutilisateurs,

- la gestion du cycle de vie des infor-mations.

NOOPSIS sera présent au salon MIS-Documation (stand E05). Vous pour-rez assister,

pendant toute la durée du salon, àune démonstration de STRATEGICMINER 2.0.

sense mining solution - www.noopsis.fr

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 18

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Jalios,un portail

d’entreprise, tout-en-un

La nouvelle version JCMS 7.1 se donne pour ambition decatalyser l’intelligence collective. Pour VincentBouthors, PDG de Jalios, « Ce ne sont pas les outils quisont intelligents ce sont les hommes ! ».

Depuis 10 ans, Jalios développeJCMS, so lu t ion tout -en-unmodulaire pour communiquer

et collaborer au travers de plateformesintranet ou internet.

La nouvelle version JCMS 7.1 se donnepour ambition de catalyser l’intelligencecollective. Pour Vincent Bouthors, PDGde Jalios, « Ce ne sont pas les outils quisont intelligents ce sont les hommes ! ».

Plateforme modulaire et extensible,JCMS 7.1 permet à une entreprise derépondre à ses besoins étape par étapeou par différents axes :

• commencer par un projet de RSE

• puis continuer par la mise en œuvrede services collaboratifs

• et enfin mettre en place une gestiondocumentaire.

JCMS 7.1 offre la particularité de pro-poser une large palette de services quicouvrent les besoins des entreprises enmatière de gestion de l ' informationgrâce à différents modules.

Jalios lance JCMS 7.1, la nouvelle version de son portail d’entreprise

Le module Réseau social d'entreprise (RSE)Le RSE s'intègre parfaitement à l'intranet. Comme le souli-gne Vincent Bouthors, « Le RSE ne remplace pas l’intranet,c’est une de ses briques au même titre que la gestion decontenu, la gestion documentaire, l’accès Smartphone etc.JCMS 7.1 offre ainsi un véritable intranet 2.0. Le RSE per-met de changer de paradigme au lieu de rechercher uneinformation, je recherche la personne qui la détient ».

LE RSE de Jalios dispose par ailleurs de profils enrichis.

La version 7.1 apporte les nouveautés suivantes :

• Les espaces de conversation qui proposent désormais lesFAQ et les boites à idées

• Une application de Micro-blogging. Chaque utilisateurpeut échanger des commentaires. Ces micro bloggingfont partie du flux d’activités sous la forme d’un mur. Ceflux d’activité peut être filtré.

• Une Messagerie instantanée totalement intégrée au RSE(disponibilité du contact)

Espaces de conversation

Jalios au salon DocumationJalios présentera Jalios JCMS 7.1 et Jalios Agoralors de Documation (21 et 22 mars 2012stand D15).

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 19

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Module JMag

Le module ECM (Enterprise ContentManagement : Gestion du contenud'entreprise)Il recouvre la gestion documentaire, une partie duportail, a gestion de contenu (CMS : ContentManagement System gestionnaire de contenu enfrançais).

La version 7.1 apporte là aussi des nouveautés :

• LE PLUGIN OFFICE DE MICROSOFT

Il offre la possibilité d’éditer un document directe-ment dans Word

• LA RECHERCHE À FACETTES

elle permet de croiser les différents critères (auteur,date, type de documents etc.)

• DES BLOGS PLUS ERGONOMIQUES

• L’ACCÈS SMARTPHONE

non seulement en consultation mais aussi encontribution (notamment iPhone, Androïd etBlackBerry).

La plateforme répond également à des niveauxd’exigence élevés en terme de sécurité : Jalios seconforme ainsi aux recommandations de l’OpenWeb Application Security Project (OWASP).

Une solution : 2 offresCette solution de Jalios se décline en deux offres

Une offre licence avec Jalios JCMS

Elle s’adresse principalement aux entreprises inter-médiaires et aux grands comptes

Une offre SaaS (Software as a Service)

nommée Agora. Elle s’adresse aux PME et auxdépartements de grandes entreprises.

Xavier Delengaigne

Le module espaces collaboratifsIl dispose de tous les outils pour partager et échanger efficacement :

• LE MODULE JMAG

Grâce à lui, la veille collaborative devient plus facile. Il permet de réali-ser une revue web via une collecte automatique par un simple clic.

• UN WIKI

La nouvelle version 7.1 supporte désormais l'édition WYSIWYG et meten avant les auteurs

• UN CALENDRIER

unifié qui offre un affichage unifié des calendriers existants : calendrierde l’entreprise (Lotus Notes ou Microsoft Exchange), calendrier propreà chaque utilisateur (protocole iCal), calendrier géré par Jalios JCMS (Ilsera notamment utile dans le cadre d’un extranet pour des partici-pants externes)

Les animateurs peuvent personnaliser leurs espaces collaboratifs (fluxrss, Diagramme de Gantt).

<< la Médiathèque

* une base documentaire commerciale

* un fond de documentations produits

* une bibliothèque multimédia ((gestion etaffichage fichiers multimédia)

* une photothèque

* un "YouTube" d’entreprise

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 20

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témoignages

Déploiement de

solutions collaboratives

dans un cabinet conseil

Créé en 2005, Horisis est un cabinet de conseil dont l’objectif est de devenir le cabinet de référence en matière de

management de projets industriels. Actuellement fortement enraciné dans le secteur de l’énergie, Horisis

développe aussi ses activités dans d’autres secteurs industriels tels que les transports et la santé. Organisé

autour de pôles de compétences (management des achats, management de la connaissance et management de

projet), Horisis compte aujourd’hui 40 consultants. Denis Drevillon , Responsable Marketing et Communication de

la société Horisis nous a accordé une interview pour présenter le partenariat que la société a réalisé avec la

société Knowings. Par David Commarmond

Veille : Horisis est un cabinet de conseilen management qui accompagne lesentreprises dans la réalisation de leursprojets. Quel a été l’apport de votrepartenariat avec Knowings dans le déve-loppement de vos activités de conseilset auprès de vos propres clients ?

Knowings et Horisis sont des partenai-res complémentaires sur des missionsdepuis 2006. Cependant les occasionsde partenariats jusque-là étaient avanttout ponctuelles. Aujourd’hui, nousavons identifié qu’il était possible departager nos réseaux respectifs et endéveloppant beaucoup plus nos échan-ges et mettre en place une vraie appro-che conseil/solutions autour des plate-formes de travail collaboratives. Ce par-tenariat s’est notamment traduit par lacréation d’un pack GED dédié pour lescabinets de conseil orienté collaborationentre les consultants et avec les clients.

Dans le cadre de ce partenariat, vousavez lancé une nouvelle offre de gestionde contenu collaboratif, pour vous quelssont les facteurs clés essentiels à laréussite d’un tel projet ?

Un projet de GED dans un cabinetvise à mettre en place un processusde travail collaboratif. De capitalisa-tion du savoir et d’échange d’infor-mations. La GED peut permettre ungain de temps et d’argent énorme

pour les organisations. En effet l’in-dexation et la numérisation desdocuments compriment le volumepapier.

Les facteurs clés de la réussite d’un pro-jet de GED sont donc multiples etparmi eux l’un des principaux demeu-re le facteur humain. La particularité denotre métier de consultant comprendégalement des problématiques dedéplacements fréquents et parfois longset donc d’accessibilité et de partage desdocuments en dehors de l’entreprise ycompris en mode déconnecté.

Dans ce contexte difficile, la sensibilitédes PME à la responsabilité et au déve-loppement durable est il aussi constant.Voient-elles en eux des axes de progres-sion et de développement économique ?

Horisis se veut exemplaire dans ledomaine du développement durable etde la responsabilité sociale des entrepri-ses. C’est pourquoi nous avons misplace un programme de sensibilisation

au développement durable (éco-geste,mobilité, déchets de bureaux) et unprogramme de sensibilisation à destina-tion des ressources humaines sur lagestion des talents et des capacités enmisant sur le développement personnelet en améliorant le parcours du salariédans les entreprises. En proposant parexemple des actions de mécénat dansle domaine associatif. Horisis s’est parti-culièrement impliqué dans un projet dedéveloppement interne dont le bilansera réalisé à la fin de l’année. Le projetde GED collaboratif s’inscrit dans notreprojet développement durable.

Quels sont vos projets à moyen termepour l’année 2012-2013 ?

Pour 2012-2013, Horisis souhaitecontinuer à se développer et conti-nuer sa politique de recrutement.Nous sommes toujours à la recherche

de nouveaux talents.

Nous serons aussi présents à de nomb-reux salons. Nous allons continuer àassurer notre présence auprès desentreprises et plus particulièrement surles réseaux de PMI/PME via les CCIafin de rencontrer des chefs d’entrepri-ses. Nous comptons aussi sur le lance-ment de notre forum sur les bonnespratiques dans un proche avenir et quidevrait être alimenté tout au long del’année par des comptes rendus sur lacapitalisation des savoirs et des pra-tiques.

Vous serez présent le 21 et 22 Mars pro-chain au MIS (Salon Documation), vous yferez une présentation de votre activité.

Nous avons répondu à l’invitation deKnowings, de venir faire partager notreexpérience de projet de déploiementde solutions collaboratives pour appor-ter un exemple concret sur les enjeuxet le déroulement de ces démarchespour des entreprises comme la nôtre.

Propos recueillis par David Commarmond

www.horisis.com

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 21

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Rendre l’information plus intelligente

take your content further - mondeca.com

Smart Content Factory intègre les différentsoutils logiciels de Mondeca et de ses parte-naires pour valoriser, enrichir et interconnec-

ter les contenus de ses clients.

Smart Content Factory exploite les technologies duWeb Sémantique (ontologies, référentiels, textmining, moteurs de règles...) pour accompagnerdes projets de portails sémantiques, d'assistanceclientèle, de gestion d'actifs multimédias...

SMART CONTENT FACTORY, UNE OFFRE BASÉESUR LA SÉMANTIQUE

L'offre Smart Content Factory se base sur l'appro-che sémantique pour répondre à ce besoin selonquatre axes :

- Enrichir et valoriser le contenu des documents

- Mettre l'information en réseau et la partager

- Promouvoir de nouveaux services pour exploitercette information

- Favoriser l'accessibilité du contenu

Une application classique de Smart Content Factorysera la mise en place d'un moteur de rechercheintelligent. En effet, les moteurs de recherche inter-nes des entreprises ne peuvent pas se baser surune technologie de type Google avec un classe-ment sous forme de popularité. La solution consisteà enrichir le moteur avec des données sémantiquespour mailler l’information.

SMART CONTENT FACTORY : UNEREPRÉSENTATION SOUS FORME DE GRAPHES

Smart Content Factory offre par ailleurs la particula-rité d'aboutir à une représentation de l'informationsous la forme de graphes.

Cette formation de présentation comporte au moinsdeux avantages :

- visualiser les relations au sein de l'information

- aboutir à un système de recherche plus évolué.

EXEMPLE DE PORTAILS WEB BASÉS SUR SMARTCONTENT FACTORY

-Trouve-tout (Quebecor Media) : automatisation deSEO etamélioration d'accès via enrichissement auto-matique de metadonnées

- Data.gouv.fr : accès interopérable aux donnéespubliques ouvertes

- Office National Marocain du Tourisme : accès per-sonnalisé aux ressources touristiques

Mondeca partenaire de Ninsight

Grâce au partenariat avec Mondeca, Ninsight, unesociété spécialisée dans la vidéo propose désormaisune application pour gérer les actifs numériques(Digital Asset Management) via la sémantique. Eneffet, les vidéos restent difficilement indexables parun moteur de recherche en plein texte. La solutionconsiste là encore à enrichir le contenu par dusémantique.

Xavier Delengaigne

Mondeca lance une nouvelle offre nommée Smart Content Factory. Elle s'adresse essentiellement à degrands comptes (notamment dans le domaine juridique, de la santé, du tourisme etc.) qui ont besoin

de maîtriser au mieux l'information. L'ambition est de rendre l'information plus intelligente.

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 22

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Veille : Pourquoi Zyncro s’intéresse-t-il au marchéfrançais souvent considéré comme difficile pour lesacteurs internationaux ?

Le marché Français est très dynamique en matière desolutions collaboratives, et sa croissance en 2011 étaitsituée autour de +65% services et logiciels confondus.Ce potentiel que représente la France est très impor-tant et fait partie du business plan prévu par ZYN-CRO après le Mex ique , l e j apon , l es USA,l’Allemagne.

Quel est l’élément différenciateur le plus marqué dansl’offre Zyncro ?

ZYNCRO est un réseau social d’entreprise completqui permet simplement et efficacement de “socialiser”les projets des grandes entreprises en interne maisaussi en externe pour les partenaires clients et fournis-seurs. La force de ZYNCRO réside dans sa capacité às’intégrer et se connecter à toutes les applications quisont dé jà ins t a l l é es dans cer t a ines ent repr i ses(ERP/CRM/Sharepoint/autres applications Cloud/etc..)grâce à son API( interface de programmation) ZYN-CROAPPS.

Quelle est la position de Zyncro en matière de sécuritémais aussi de protection des données personnelles ?

Zyncro stocke les données de chaque structure sépa-rément et contrôle l'accès à plusieurs niveaux, enempêchant la perméabilité des données entre les diffé-rentes structures.

La communication entre le navigateur et la plateformeZyncro est assurée par un protocole SSL à 128 octets.Toutes les connexions sont protégées par authentifica-tion et autorisation. Toutes les opérations des utilisa-teurs sont enregistrées, ainsi que leurs adresses IP etd'autres informations de session.

Zyncro possède aussi deux certificats fournis par desréférences dans le domaine de la sécurité web :McAfee et Qualys.

La plateforme ZYNCRO s’intègre par ailleurs à toutesles solutions de Cloud du marché qui respectent laprotection des données des clients comme AWS(Amazon Web services) par exemple.

Vous avez, je crois, une proposition toute à fait spéci-fique par rapport à Sharepoint ?

ZYNCRO permet à ses partenaires de développer tousles connecteurs nécessaires pour apporter la couche“conversationnelle” aux applications utilisées par lesgrandes entreprises comme par exemple Sharepoint.

ZYNCRO dispose d’un connecteur spécialement déve-loppé pour apporter une couche “sociale” aux utili-sateurs Sharepoint.

Propos recueillis par David Commarmond

“notre force réside dans notre capacité à s’intégrer et se connecterà toutes les applications” Addictoweb, dirigée par Robert Bismuth.est le distributeur exclusif en France del’offre ZYNCRO, réseau social d’entreprised’origine espagnole. Nous avons l’avonsrencontré sur le MIS.

Par David Commarmond

rencontre

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 23

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MERCREDI 13 HEURESINNOVATION PARTICIPATIVE, OÙ ÇA COINCE ?L'essor des technologies 2.0 en entreprise aredonné une nouvelle jeunesse aux démarchesd'innovation participative, tout en les rendantplus collaboratives. Reste qu'au-delà des outils,de multiples questions se posent sur le planmanagérial pour favoriser l'engagement dessalariés et maintenir leur participation.

Ronan Delisle, du cabinet Stardust, et Marcde Fouchécour, du cabinet NextModernity,viendront partager leur expérience sur lesobstacles à lever pour réussir une démarched'innovation participative. Animateur : Stéphane Moracchini

MERCREDI 18 HEURESSOCIAL KM : RÉUSSIR LE PARTAGE DE BONNESPRATIQUES

Comment opérer un réel transfert des bonnespratiques au sein des organisations ? A traversles projets qu’ils ont menés à la SNCF et chezLafarge, Lamis Zolhof et Jean-Luc Abelinreviendront sur les difficultés rencontrées et lessolutions apportées. Animateur : Laurent Sounack

JEUDI 13 HEURES GESTION DE CONTENU ETRÉSEAU SOCIAL, CONTRAINTS AURAPPROCHEMENT

A chacun son rôle : le réseau social favorise lesdiscussions et le partage d'informations et lagestion de contenu assure son stockage et sapérennité. Les deux outils sont appelés à s'in-terconnecter dans les entreprises.

Enguerrand Spindler d'Alfstore, qui a mené untel projet dans un grand compte, et AlainGarnier, de l'éditeur Jamespot, débattront desscénarios et des enjeux.Animateur : Olivier Roberget

MIS - mercredi 21 et jeudi 22 mars 2012 - CNIT

Assistez aux 3 “directs” dans l’espacesalon L’ensemble des conférences MIS &Documation est en Accès libre et gratuit

www.le-mis.com & www.documation.fr

La société IXXO était présente pour la première fois au Rendez-vousDocumation / MIS. Quelle est votre actualité ?

Nous avons innové en réalisant un moteur d’exploration du webSquido auquel nous avons adjoint un module de « text mining »,développé et mis au point par nos soins, notamment pour mieuxretrouver des éléments suivants : les noms de personnes et d’organisa-tions, les lieux, les mails ; afin de réduire les temps de recherche etoptimiser la lecture de documents.

Nous collaborons actuellement avec la Chaire Innovation et Méthodesde l’école des Mines de Paris où nous intégrons Squido dans uneméthode d’innovation.

Quels sont vos projets à venir ?

En 2012, nous allons continuer à améliorer l'extraction de données etplus particulièrement les dates de publication des documents. Afin d'a-méliorer la cartographie d'acteurs, ce module proposera d’analyser lesrelations entre entités. Nous avancerons aussi sur la possibilité d'inter-facer le logiciel avec les RSE comme Knowledge Plaza.

Site Web : http://www.ixxo.fr

IXXO est un éditeur de logiciels de veille et intégrateurde solutions moteur de recherche entreprise et degestion des connaissances Jean-Pierre Bourdais estfondateur de la société. IXXO développe des solutionslogicielles innovantes pour améliorer la réactivité del'entreprise face à l'information non-structurée. IXXO aété fondée en 2002 à Limonest, près de Lyon, elle estcontrôlée et gérée par ses fondateurs. IXXO fête ses 10 ans d’existence.

Rencontre avec Louis Marc Perez Ingénieur d'affaires

Améliorer la réactivité de l'entreprise face à l'information non-structurée

Conférence mondiale WWW2012 rencontrez IXXO sur le stand 23 !

WWW est une des conférences les plus plébiscitées et une desplus anciennes ayant pour sujet le Web. Cette année, l'évène-ment à lieu à Lyon du 16 au 20 avril 2012. La société IXXO esttrès heureuse d'exposer et de participer à cet évènementmondial et vous accueille sur le stand 23 pour découvrir notresavoir-faire et nos solutions innovantes en matière de recher-che d'informations.

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 24

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Virginie FLEURY est chargée d'études et de veille au sein de laChambre de Métiers et de l ' Artisanat de la Haute - Savoie. Elle faitpartie du réseau de veilleurs de la démarche Avisé (Agir par laveille et l'information stratégique et économique) au sein duréseau des Chambres de Métiers et de l'Artisanat de Rhône-Alpes.

“Gérer des besoins multiples au coeur des projets d’intelligence d’entreprise”

Veille : Pourquoi avez-vous choisi la pla-teforme de veille stratégique et d'intelli-gence économique AMI EnterpriseIntelligence ?

Notre système de collecte, basé essentielle-ment sur les newsletters et un logiciel desurveillance de site Web, était arrivé à satu-ration. Nous ne disposions pas d’outil d’ana-lyse et notre outil de diffusion ne répondaitplus à nos besoins. En parallèle, le dévelop-pement régional de la mission Veille et lamutual isat ion du réseau des CMA(Chambres de Métiers et de l’Artisanat) deRhône-Alpes a fait apparaître de nouveauxbesoins. Cela nous a conduits à nous tour-ner vers le logiciel AMI EnterpriseIntelligence pour : optimiser nos ressourceset être plus efficace, maintenir notre exper-tise en intelligence économique et territo-riale, disposer d'un véritable outil collabora-tif, enfin pouvoir exploiter un volume tou-jours plus important de données.

En quoi, cette plateforme de veille vousaide-t-elle dans votre travail ?

AMI Enterprise Intelligence nous accom-pagne à chaque étape du processus de

veille : il nous offre la possibilité de gérernotre propre corpus de sources que nouspouvons interroger par la suite à l'aide derequêtes, (sans limitation dans le nombrede requêtes) apporte un gain de tempsindéniable notamment au niveau de l'a-nalyse et du traitement des données. Ilpermet en effet d'amorcer ce travai lgrâce à des résumés automatiques et desextractions de concepts, mais aussi lavisualisation des données.

Il facilite la diffusion du travail de veillevia des flux RSS et des bulletins. Chaquetype de bulletin dispose d'une mise enpage personnalisée.

Comment organisez-vous laveille collaborative à l'aided’AMI Enterprise Intelligence ?Actuellement, le réseau Avisé comptecinq veilleurs (avec une équivalence qua-tre temps pleins). Dans le cadre du pro-jet Avisé, pour le réseau des CMA deRhône-Alpes, le cercle des personnesimpliquées dans le processus de veille vas’élargir. Ces personnes, réparties danschacune des huit CMA départementaleset à la Chambre Régionale, apportentleur expertise dans des domaines diffé-rents. Cela sera d’autant plus facile avecAMI Enterpr ise Inte l l igence dans lamesure où il offre une gestion fine desdroits d'accès.

Xavier Delengaigne

Retour d’expérience sur la plateforme de veille AMI Enterprise

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 25

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Les medias sociaux, la nouvelle frontière

Spotter, à l’écoute des médias traditionnels et des médias sociaux

1 • LE TABLEAU DE BORD VISUEL EST UNE DES FORCES DESPOTTER. COMMENT CHOISIR LE TYPE DE WIDGET ENFONCTION DE SON BESOIN ?

L'utilisateur de Spotter dispose d'un tableau de bord composé deplusieurs widgets, qui lui permettent de naviguer dans les donnéeset de les analyser.

- graphiques

L'utilisateur a naturellement le choix entre plusieurs graphiques :Courbe de temps, Histogramme, Camembert...

- Sélection

Il contiendra par exemple la vidéo du jour, ou une selection des arti-cles/post/tweet/messages importants

- Synthèse

Ce widget présente une synthèse des points clés du jours, rédigéepar les analystes Spotter ou par le client.

- Personnalisé

L'organisation et le choix des widgets restent entièrement personnali-sables pour coller au mieux aux besoins de l'utilisateur. L'utilisateurcompose son propre tableau de bord par un simple glisser déposerde ses widgets (à l'image de Netvibes).

Spotter est une société avec une longue expérience dans la veille et l'analyse de média. Elle a sus'adapter à l'arrivée de nouveaux média pour les inclure dans son domaine d'expertise. Désormais,Spotter propose une solution de veille et d'analyse multicanal : médias traditionnels mais aussi réseauxsociaux grâce à des connecteurs dédiés.

2 • QUEL EST LE DEGRÉ DE GRANULARITÉ DES RÉSULTATSDE SPOTTER ?

A la différence de certains de ses concurrents, Spotter ne se contentepas de qualifier la tonalité de l'information sur la base de 3 degrés :négatif- neutre-positif. Elle élargit la palette des possibilités pour affi-ner la tonalité : très négatif, négatif, neutre, mixte, positif, très positifet propose aussi des indicateurs sur mesure (Risk Factor, Taux d’an-xiété médiatique, scoring sur mesure pour suivre des indicateurs cléspour les organisations).

Ce sentiment analysis se base sur :

- la fouille de texte (text mining en anglais)

Elle se base à la fois sur le discours rapporté, les occurrences de mots,l'utilisateur nommé

- une intervention humaine

Elle permet d'affiner la tonalité pour tenir compte des subtilités dulangage (ironie, double négation)

L'utilisateur peut filtrer les informations du tableau de bords par demultiples critères : période, source, tonalité, importance de la sourceet de la publication ...

3 • SPOTTER PERMET-IL DE DÉTERMINER LE DEGRÉ DECRITICITÉ DES SOURCES ?

Sur le web, la parole d'un blogueur influent n'aura pas la mêmeforce que celle d'un utilisateur. Naturellement, il faut relativiser cepoint par rapport au secteur d’activité et au type de mention (simplemention, article de fond).

La qualification des sources passe par une base de données incré-mentée en permanence grâce à des recherches open web. C'est àdire qu'elle intègre les nouvelles données et sources pertinentes encontinu.

L'importance de la source se base sur pas moins de 30 indicateurs,pour déterminer le poid relatif de chaque source/auteur,: nombred’inscrits, followers, Klout score, like, ranking feedburner, Alexa,Wikio, tout indicateur disponible en fonction du type desource.Naturellement, sur ce point chaque projet va prendre encompte les spécificités du client., sa stratégie et ses objectifs, son sec-teur.

Xavier Delengaigne

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 26

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Disponible en mode SaaS (Software as a Service), cette plate-forme propose des outils pour fouiller l'opinion (Opinion Mining)notamment dans les conversations disséminées dans l'immensitédu web (forums, réseaux sociaux).

Elle se base sur :

• l’analyse de contenu ou « text-mining »

C’est-à-dire la possibilité d’identifier les thématiques et les tonali-tés abordées dans le discours des internautes.

L’analyse des liens ou « link-mining »

Elle permet de représenter les liens entre les sources et entre lescontributeurs.

LINGWAY e-Reputation (LeR) est une offre de service destinée auxgrandes entreprises et aux agences conseils en marketing et/ou com-munication dans le domaine de l’e-Réputation.

La recherche d'opinion sur le web devient en effet une composanteessentielle de l'e-réputation. Pour les entreprises, évaluer l'opinion sursa marque au sein du web devient déterminant pour suivre le lance-ment d’une campagne marketing par exemple. La fouille d'opinionse conjugue naturellement avec l'analyse de tonalité (sentiment analy-sis).

1 • FOUILLER LE TEXTE (TEXT MINING)

Un même mot peut révéler une connotation positiveou négative

Lingway se base ainsi sur des outils de text mining pour procéder àune analyse linguistique du contenu pour dégager : l'identité de lapersonne physique ou du produit, la thématique, l'opinion

La tâche est loin d'être aisée. Sans aide, la recherche d'opinion consti-tue une quête hasardeuse. Sur le web, déterminer l'identité de l'au-teur relève souvent de la gageure. Toutefois, ces conversations restenttoutefois analysables en quantité et en qualité. L'analyse linguistiquedu contenu demande également des compétences poussées. Eneffet, un même mot peut se voir attribuer une connotation positiveou négative en fonction du contenu. Le mot angoisse par exemplecontient généralement une connotation négative. Ex : « je suis malj'ai une bouffée d'angoisse ».

Lingway fouille l’opinion

La société Lingway a profité du salon MIS 2012pour annoncer la sortie de la nouvelle version 2.0de sa solution de veille et d’analyse de l’opinionLINGWAY e-Reputation (LeR). Cette plateformeest la déclinaison commerciale du projet iPinionmené en partenariat avec le Medialab de Sciences-PO, spécialisé dans la représentation de lacontreverse et la société PIKKO spécialisée dansla cartographie d’information

Toutefois, dans une phrase négative « je n'ai pas de bouffée d'an-goisse », le sens général de la phrase devient positif. Cet exemple neprésente qu'une partie infime de la complexité engendrée par l'ana-lyse de la langue.

Adapter l'analyse linguistique aux spécificités de la langue

Le web est multiculturel et multilingue. Or, chaque langue comporteses spécificités. L'analyse linguistique du contenu devra donc prendreen compte ce paramètre. A ce jour, l'outil proposé par Lingway sup-porte les langues suivantes : Français, Anglais, Espagnol. D'autres lan-gues sont en cours de préparation : Russe, Chinois, Portugais,Allemand, Néerlandais.

2 • IDENTIFIER LES SOURCES ET LES MOTS CLÉSPERTINENTS

Le sourcing constitue une étape primordiale dans l'analyse lin-guistique du contenu. Généralement, les sources et les mots clésà surveiller sont déterminés en collaboration avec le client.

3 • DES RÉSULTATS QUI SAUTENT AUX YEUX

Via l'interface de l'outil fourni par Lingway, le client peut croiserles critères pour ajuster le résultat. Par ailleurs, le partenariatavec la société Pikko permet d'afficher les résultats de façon gra-phique. Naturellement, les résultats sont affichés en temps réel.

Carte des acteurs web qui traitent à la fois de politique et d’économie numérique

Pour aller plus loinDominique Boullier,Audrey Lohard,Opinion Mining etSentiment analysis,SciencesPo/médialab,OpenEdition Press,2012.

Des résultats qui sautent aux yeux

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 27

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Enquête sur les usages informationnels dans les organisations

1 • LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

1- Principal usage : la veille

2- Principal contexte d'usage : la gestion d'unprojet

3- Principale attente : une information analyséeet consolidée

4- Principaux problèmes rencontrés : la sélection et la capitalisation de l’information utile

5- Principal outil utilisé : Google

6- Principaux absents (ou oubliés) :

la gouvernance et la qualité de l’information

« Passer de la veille à l'analyse, une attente forte enmatière d'exploitation et de partage de l'information »

A l'occasion du MIS 2012 ont été présentés les résultatsde la première enquête* Documation/MIS-ADBS-VeilleMagazine : « Pratiques et usages de l’informationprofessionnelle dans les entreprises françaises ».Pilotée par l’ADBS (Association des Professionnels del’information et de la documentation) et VeilleMagazine, cette étude a pour objectif de dresser unpanorama comparatif de l’accès, du traitement et de ladiffusion de l’information professionnelle dans lesgrandes fonctions et métiers de l’entreprise :marketing, stratégie, ressources humaines, riskmanagement, communication, …

télécharger l’étude sur www.documation.fr

« L’activité informationnelle concerne aujourd’hui tou-tes les fonctions de l’entreprise. La tendance n’est pasà une gouvernance centralisée de l’information, maisplutôt à une dilution des fonctions informations-docu-mentation dans plusieurs services avec une nécessitéd’expertise dans le domaine de l’analyse pour lutternotamment contre la surabondance de l’information »,indique Loïc Lebigre, Responsable du ServiceEmploi-Formation de l’ADBS.

Une présentation détaillée et la méthodologie de l’étudesont disponibles sur demande au service de presse. L’étudees t té léchargeab le sur www.documat ion . f r e t surwww.veillemag.com

* Profil des répondants : une parité homme-femme –45% d’entreprises de + de 500 salariés, 18% de PME,36% de TPE - les fonctions spécialisées en gestion del’information représentent 17% de l’échantillon.

Cahier Spécial MIS 2012 • Veille magazine • Avril 2012 • 28

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Page 29: Cahier special mis2012_veille

Numéro 85Juillet/Août 2005www.veillemag.com

Une profes-sion à laconquête deson image

CHARTE

RENCON-

Pour une efficacitécollective des Pôles de Compétitivité

ENJEUX

Lorsque IE et KM se retrouvent

Innovation, Compétitivitéet Connaissances au cœurdes Rencontres ICC2005

N°8

5 Ju

illet

/Ao

ût

AVECJONATHANCALOFLe Parid’une nation

ExaleadUne des meilleuresnavigations du moment

OUTIL DU MOIS

!_! Mme !_! Melle !_! M.Nom : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!_!__!__!__!Prénom : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!_!__!__!__!Société : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!_!__!__!__!Adresse : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!_!__!__!__!

!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__! __ !__!__!__!__!__!_!__!__!__!Code Postal : !__!__!__!__!__!Ville : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!Pays : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!Tél. : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!Email : !__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!__!Date : Signature

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